Mes journées sont de plus en plus mouvementées, mes cours de danse me prennent beaucoup de temps. Depuis que les cours on reprit je cours et je n’ai pas vraiment une minute à moi. Je me lève assez tôt, passe la plus part de ma matinée dans les salles de danses de l’université pour rentré en fin de journée et me préparé pour faire mon travailler de barmaid. C’est se que je fais depuis maintenant sept ans, depuis que je suis arrivé dans la ville. Je voulais me poser et c’est dans cette ville que j’ai voulu le faire. Je ne sais pas trop pourquoi car je ne me suis jamais vraiment poser la question…
Aujourd’hui je cours un peut dans tout le sens, je m’étais déjà lever en retard ce matin donc je suis partie en retard en cours. Quand je me lève en retard comme ça je ne suis pas vraiment agréable ni même de très bonne humeur. Je déteste être en retard depuis toujours. Je dois tenir ça de ma mère. Ma mère qui n’a jamais aimé être en retard pour n’importe quoi. Elle aimait toujours arriver un peut en avance comme moi. C’est pour ça que quand je rentre de mes cours, comme maintenant j’ouvre ma porte et mon sac sur mon canapé. Je file rapidement sous la douche pour pouvoir me changer juste après une bonne douche. Une fois fais je vais dans ma chambre pour prendre mes affaires. Je passe mes mains dans mes cheveux pour les attaché et qu’il ne me gêne pas pour m’habiller. J’enfile une jupe de tailleur noir qui m’arrive au dessus des genoux, puis un débardeur blanc moulant qui me colle au corps. Je viens mettre mes bottines d’un style rangers puis je passe une veste en jean sur les épaules. Je lâche mes cheveux et sors de chez moi. J’avais eu le temps de me maquiller légèrement comme d’habitude. Je prends alors mon paquet de cigarette et prends une clope entre mes lèvres puis l’allume. Le bar n’étais pas long heureusement pour moi. Je n’avais pas de voiture et je n’aime pas en avoir en faite, je préfère être a pied.
Une fois arrivé devant le pub, je passe mon paquet dans mes poches de ma veste en jean puis je jette mon mégot sur la route en entrant rapidement. Il n’y avait personne pour le moment, comme a chaque soir ou presque, une soirée et organiser a l’intérieur. Je savais que nous sommes deux à être derrière le bar et plusieurs serveuses. Je vais derrière le pub pour déposer mon sac et ma veste et je viens aider les premières serveuses qui sont entrain de mettre en place. Déplacer les tables pour que le groupe puisse arriver. J’en nettoie certaine puis je vais préparer mon bar pour qu’il soit propre mais surtout que je puisse travailler correctement avec mon collègue. Je ramasse les verres qui traînent puis je les mets dans la machine à laver qui ne dure pas longtemps. Le groupe arriver, puis le reste du personne quand je te vois au loin je t’offre un sourire pour te salué mais je m’active pour tout soit près. Les personnes arrivent d’un seul coup. Comme si un troupeau de vache qui entre. Je n’étais déjà pas de très bonne humeur mais quand je vois se monde arriver mais surtout que mon collègue n’est toujours pas arriver je marmonne a mon même « Je n’y crois qu’est-ce qu’il branle se petit .... » Je serre ma mâchoire alors que plusieurs personnes me demandent leur boisson jusqu’au moment ou, une serveuse me rejoint pour faire sa commande de bière. Je la laisse faire et je donne le verre de whisky qu’il me commande mais il me retient par le bras en souriant. Je fronce mes sourcils en le regardant « Lâchez-moi ! » Il secoue la tête de gauche à droite « Non, non. Tu vas rester avec moi là maintenant. » Je lui fait lâcher mon bras d’un coup sec en le regardant. « Je ne crois pas ! Si vous êtes là pour emmerder le personnelle vous êtes mal tombé. » Je commence a hausser le ton en le regardant les sourcils froncé.
Une journée de plus qui se termine, plus le temps passe et plus j’ai l’impression que mes journées sont plus courtes. Non je ne suis pas dépassé par le temps ou une connerie du genre, c’est juste que mes responsabilités sont tellement importantes depuis quelques temps que je ne sais pas toujours comment bien gérer les choses. Une chance que je ne bosse pas dans un bureau ou pour un vrai patron, parce qu’il y a bien longtemps que j’aurais été foutu à la porte. Alors oui j’ai quand même ce job de videur au pub mais ce n’est pas la même chose, Patrick me considère comme son fils et il sait très bien que je n’ai pas le temps de bosser là-bas tous les jours de la semaine. C’est justement pour ça que j’ai un contrat assez spécial et jusqu’à maintenant ça semble lui plaire autant qu’à moi. Pourquoi je parle de ce foutu pub exactement ? Peut-être parce que c’est là-bas que je suis en train de me rendre. Ouais ce soir je bosse et même si la journée n’a pas été des plus faciles, je ne me vois pas téléphoner au vieux McTavish une heure avant mon arrivée pour lui dire qu’il doit trouver quelqu’un d’autre pour assurer la sécurité ce soir. Je suis peut-être un véritable connard par moment mais il y a tout de même des limites et ça en fait justement partie. Après tout je parle quand même du type qui m’a offert un toit lors de mon arrivée à Brisbane, en plus de m’offrir un job sans même chercher à savoir si j’avais les qualités requises. Non vraiment, le vieux McTavish est un gars bien et c’est bien pour ça que je ne le laisserais pas tomber. Pour ça et parce que j’aime l’idée de devoir cogner un mec qui l’ouvre un peu trop… Mais cette option n’est pas envisageable, en tout cas pas en ce moment puisqu’à mon arrivée devant le bâtiment, je remarque immédiatement que les choses se passent plutôt bien. A l’extérieur du moins puisque les flics ne sont pas encore présents, à l’intérieur ce n’est peut-être pas la même chose mais si c’est le cas je n’ai rien à me reprocher puisque je ne suis pas encore de service. Ouais c’est dingue mais pour une fois je suis dans les temps ! Voir même en avance, je devrais peut-être mettre une croix sur le calendrier parce que ça n’arrivera sûrement pas une seconde fois dans le mois.
Clope au bec, je coupe le moteur de ma bécane qui est sagement arrêtée sur une place de parking libre et quitte celle-ci, retirant mon casque avant de faire la même chose avec mes gants qui terminent dans la poche arrière de mon pantalon. Mon index avec l’aide de mon pouce vient alors se saisir de la cigarette et patiente le temps d’une dernière inspiration avant de la retirer de mes lèvres et la balancer un peu plus loin. Cette saloperie va finir par me tuer mais on doit tous y passer un jour non ? Expirant la fumée devant moi, j’abandonne mon harley et rejoins l’entrée du pub où je marque une première pause pour laisser sortir une cliente. Je pénètre ensuite dans la salle et comme je pouvais m’en douter, les employés sont en train de s’activer alors que les premiers clients font déjà de faire leur apparition. De mon côté, j’offre quelques signes de la tête aux employés que je connais, m’attardant un peu plus longtemps sur les personnes qui me sont proches, avant de rejoindre le local réservé aux gens qui bossent ici. Comme à chaque fois que j’entame mon service je dois me séparer de mon cuir et même si l’idée de retirer la veste de mon club ne me plaît pas, je ne peux que comprendre le vieux McTavish qui n’a pas vraiment envie que les clients pensent qu’un club de motard hors la loi s’occupe de la sécurité, ça ne ferait pas une très bonne pub pour le coup…
Quelques minutes plus tard, le temps de déposer mon casque et de passer un coup de fil, je quitte la pièce et retourne dans la salle principale où les clients sont déjà beaucoup plus nombreux qu’à mon arrivée. Sans être agressif, je m’ouvre un passage dans la foule et me rapproche finalement du bar, saluant l’une des serveuses d’un petit sourire avant de m’adosser au meuble et observer la salle qui pour le moment offre une ambiance plus qu’agréable pour les clients. Enfin ça c’est ce que je pense jusqu’à entendre les premiers haussements de voix venant d’un coin de la salle où se trouve Lisis qui semble en grande discussion avec un client. Oui bon d’accord elle donne surtout l’impression de vouloir lui claquer son verre dans la tronche mais ça c’est juste un détail non ? Mais détail ou pas je dois intervenir si je ne veux pas que les choses s’enveniment et c’est ce que je fais assez rapidement en traversant une nouvelle fois la salle pour rejoindre la table et venir me mettre entre la barmaid et le client qui semble vouloir beaucoup plus qu’un verre.
« Le club de strip c’est plus loin mon gars. Alors baisse d’un ton et présente tes excuses à la dame ou tu risques de finir la soirée plus tôt que prévu. »
Non il ne faut pas cogner un mec ici, je dois m’occuper de la sécurité et pas provoquer une bagarre générale. Mais si cet abruti l’ouvre un peu trop je serais ravi de le traîner jusqu’à l’extérieur du pub pour lui faire gouter le macadam. Mais je n’aurais visiblement pas besoin d’aller jusque là, puisque l’homme se calme et va même jusqu’à s’excuser. Est-ce qu’il est sincère ? J’en sais rien mais ça sera suffisant pour cette fois, même si par sécurité je lance un regard à mon amie pour être certain que tout est bon pour elle. Et quand j’ai la confirmation, je m’éloigne simplement de l’homme pour accompagner la barmaid jusqu’au bar.
« Alors la danse te manque tellement que tu commences à chauffer les clients ? »
Bien sûr je sais que ce n’est pas vrai, tout comme elle doit se douter que je plaisante et le clin d’œil que je lui offre est là pour confirmer tout ça.
Je ne m’attendais pas a se que tu arrives si rapidement a mon secours si je peux dire. J’ai alors les sourcils froncé en regardant le client, les bras croiser sous ma poitrine puis je te laisse parler avec lui. Quand tu lui demande des excuses et qu’il les fait, je ne les trouve pas vraiment sincère c’est alors que je lève un sourcil et hausse la tête positivement pour te dire que c’était bon. Je tourne doucement des talons pour retourné a mon travail mais tu enchérie sur tes dernière paroles. Je prends un air choquer prête a te crié dessus mais quand je vois ton clin d’œil je lève doucement les yeux au ciel puis je prends un petit sourire en coin assez sarcastique.
« Que veut tu quand tu as dansé pendant près de quatre voir cinq ans sur les podiums les vieux réflexes reste. »
Je retourne alors derrière mon bar, mais je me penche doucement sur celui-ci en venant alors plonger mon regard dans le tien. Gardant toujours se sourire sur mes lèvres. C’est vrai que j’aurai pu te crié dessus comme du vieux poisson pourrit mais, je me retiens quand même. C’est vrai que c’est le cas quand je suis avec ton frère Bryan mais toi c’était juste du taquin. Je renchéris sur les paroles.
« Mais a mes souvenirs quand tu venais tu aimes ça toi aussi. Tu aimais me regarder et même tu voulais monter sur scène pour danser à moi non ? »
Je viens alors t’offrir un clin d’œil à mon tour puis je retourne rapidement à mes occupations. Je me souvenais très bien de toi quand tu venais dans le club mais surtout que tu étais avec tous les autres. A mon arriver ici je n’aurai jamais pensé te revoir car la plus part des clients des clubs n’étaient que de passage. Je passe une main dans mes cheveux pour les mettre en arrière puis je serre quelque client. C’est vrai que la danse me manque, de ne plus danser le soir mais je dois aussi avoue que je suis bien plus tranquille la, derrière un bar que sur un podium de danse à faire un show en sous-vêtement voir même presque nue. Au bout de plusieurs heures ça se calme les clients sont satisfait mais surtout mon collègue vient de me rejoindre. Je le regarde en souriant et lui jette le torchon. Lui exprime mon envie de fumer mais surtout de prendre une petite pause, petite est peut-être un grand mot, j’allais surtout profiter d’une grande pause voir même me détendre un peut plus. Car il ma bien planté en début de soirée alors je ne vois pas pourquoi je serais très gentille avec lui maintenant. Quand je veux être une vraie garce j’y arrive très bien. Il devait savoir qu’il ne faut pas être en retard les soirs comme ça. Je lui souris et ne lui laisse pas le temps d’exprimer sont point de vue que je pars de derrière du bar pour aller chercher mon paquet de cigarette. Je traverse la foule sans vraiment bousculer les personnes. Jusqu’à se que j’atteigne la sortie. J’ouvre mon paquet attrape une cigarette et la cale entre mes lèvres. Soupirant en remarquant que je n’ai pas de briquet. Je pousse la porte puis reste contre celle-ci, je regarde dans la salle puis je me souviens que tu fume toi aussi. Un large sourire aux lèvres en te fixant. Quand tu me capte je viens de faire signe avec ma main si tu as un briquet. Voyant que tu ne me comprends pas je soupire doucement attrape ma cigarette entre mon index et mon majeur et m’avance vers toi. Je reprends alors mon large sourire à mes lèvres en te regardant.
« Est-ce que mon videur préféré aurait un briquet sur lui ou non ? »
Je t’offre mon plus beau sourire que je puisse faire, quand je veux quelque chose généralement je réussis à l’obtenir, mais j’espère juste que tu en aies sur toi sinon je devrais aller me débrouiller vers d’autre client dont je n’ai pas trop envie de demander.
Un regard méchant, une menace et il n’en faut pas plus pour calmer le client qui va présenter ses excuses à la barmaid. Celle-ci ne sont peut-être pas sincère mais il a tout de même fait l’effort de le faire et au moins il est prévenu pour la suite de la soirée. Ouais j’ai été sympa pour cette première intervention mais s’il continue, je n’hésiterais pas à devenir méchant alors j’espère pour lui qu’il va oublier les employés et se concentrer sur son verre. Prendre exemple sur Lisis quoi, puisque la petite brune a visiblement déjà tournée la page et s’apprête déjà à rejoindre le bar pour continuer son boulot. Ne voyant aucun intérêt à rester ici à côté de cette table, je prends moi aussi la même direction de la jeune femme, profitant de ce petit moment de calme pour lui faire une remarque. Comme prévu celle-ci attire l’attention de l’ancienne danseuse qui se retourne et qui malgré un choqué n’hésite pas à répondre à ma petite provocation.
« Tout s’explique... » Ajoutai-je simplement avant de laisser la jeune femme rejoindre son poste de travail. Je fais alors la même chose et m’installe dans un coin du bar, observant le reste de la salle, avant d’entendre la voix de la barmaid qui m’oblige à me retourner pour la regarder. Cette fois elle fait référence à notre rencontre et je ne peux m’empêcher de lui offrir un petit sourire avant de prendre la parole. « Si je voulais te rejoindre sur scène c’était simplement pour te donner des cours. J’ai toujours trouvé que tu pouvais t’améliorer. » Bien sûr je ne suis pas sérieux, la danseuse se débrouille vraiment très bien, en tout cas beaucoup mieux que moi ça c’est certain ! Mais c’est toujours plus amusant de la provoquer plutôt que de lui faire des compliments, ça ne me ressemblerait pas. Et dans le fond je suis certain que même elle trouverait sa bizarre si je commençais à être sympathique avec elle ou avec d’autres personnes. Bon bien sûr il y a des exceptions mais il faut quand même se lever tôt pour m’entendre complimenter quelqu’un ! Heureusement, Lisis ne m’en tiens pas rigueur, en tout cas elle ne me le montre pas, ou alors je ne le vois simplement pas puisqu’elle disparaît bien trop vite pour que cette conversation devienne intéressante. Et dans un sens c’est tant mieux, puisqu’ainsi je peux reprendre mon job et surveiller le pub qui est plutôt calme enfin si on oublie cette altercation entre la barmaid et le client.
Cette barmaid, je vais justement la retrouver quelques minutes plus tard, dans le fond de la salle en train de me faire de grands signes. Qu’est-ce qu’elle veut exactement ? Il y a un problème ? Ou elle est simplement folle. Hum… Quand on connait la miss on peut se dire que la seconde option est la bonne mais ce n’est pas le cas cette fois et je le comprends lorsqu’elle me montre sa cigarette. Je fais alors quelques pas dans sa direction et la regarde faire la même chose avant d’écouter sa question et lui répondre d’un léger signe de la tête. « Tu prends des pauses drôlement tôt, je devrais peut-être arrêter mon boulot de videur et faire barman pour profiter de ce genre d’avantages. » Et tout en lançant cette bêtise, je récupère le briquet qui traine dans ma poche et le tends à mon interlocutrice. « N’oublie pas de me le rendre. » Non je ne suis pas du genre radin, c’est surtout que je n’ai qu’un seul briquet pour tenir toute la soirée et si je n’ai rien pour allumer ma clope pendant ma pause ça risque de me foutre les nerfs.
« Bon je vais y retourner, si tu as besoin d’aide fait moi signe. » Ça je pense qu’elle le sait déjà, mais c’est toujours bon de le préciser. Même si vu l’ambiance qui règne ce soir, je ne pense pas que la petite sera en danger en allant fumer une simple clope et même si c’est le cas et que je ne peux pas intervenir, je suis certain qu’elle est capable de se défendre sans moi. Un coup bien placé et elle n’aurait aucun mal à mettre un homme hors service, je me demande même si elle n’a pas déjà testé cette technique, après tout ce n’est pas la première fois qu’elle bosse dans un bar. Et si je me souviens bien, le club où j’ai pu la voir la première fois était beaucoup moins sympa que le pub McTavish. Dans le fond, je dirais même qu’elle a bien fait de quitter cet endroit pour venir ici, c’est sur elle n’a plus la chance de danser comme elle aime le faire, mais au moins elle fait face à beaucoup moins de pervers. Si on retire le client qu’elle a croisé un peu plus tôt bien entendu…
Quand tu me fais référence a se que tu voulais monter sur scène pour me montré comment on danse, je ne pouvais pas m’empêcher de lever les yeux au ciel. Je savais très que c’est de l’humour et je laisse un petit sourire amusé s’afficher sur mes lèvres. Fallait dire rien que l’image de toi sur un podium de pole danse ne peut que me faire éclater de rire mais je m’en empêcher. Je devais rester sérieuse, sérieuse pour les clients. Clients que je ne vais pas m’occuper bien longtemps vue que mon collègue arrive. J’avais besoin d’une pause. Certes c’était tôt mais je m’en fiche, il devait bien comprendre qu’il m’a foutus dans la merde tout le début de la soirée. Début de soirée qui avait mal commencé par cet homme qui voulait plus que sa pauvre bière. Je secoue alors la tête, étant partie chercher une cigarette mais sans briquet. Quand j’arrive à avoir ton attention et que je te demande ton briquet. A t’es paroles je ne peux m’empêcher de rire.
« L’autre naze qui me serre de collègue et arriver avec plus d’une heure de retard. Il ne va pas s’en sortir comme ça. »
Je te fais l’un de mes plus grands sourires, souris méchant et vengeur à la fois. Je ne me laisserais pas faire, pas avec lui. Quand tu me donne ton briquet je le prends entre mes doigts et te fait un signe de la tête comme quoi il sera de retour quand j’aurais finis. Puis je commence à faire demi-tour quand tu rajoutes des paroles, je tourne mon visage.
« Même si je t’appelle pas tu viendras a ma rescousse quoi qu’il arrive ! »
J’ai à nouveau se sourire aux lèvres, je savais que même si tu surveilles toute la salle tu as toujours un œil sur l’extérieur car oui, fallait bien s’occuper des personnes qui se prennent le bec dehors. Je pousse à nouveau la porte pour me calé non loin de l’entré près d’une vitre. Je passe ma cigarette entre mes lèvres puis je l’allume. Je regarde un instant ton briquet, et sourit doucement. C’est toi tout craché. Je viens alors tirer une longue taffe de celle-ci. Je l’attrape entre mon index et mon majeur pour souffle la fumer doucement. J’étais tranquille pour le moment. C’est au bout de quelques instants qu’un homme, l’homme de tout à l’heure me rejoint. Il me demande une clope, je l’ignore. Mais il continue à me tenir la pate. Je soupire doucement puis je m’avance alors vers une des tables pour écraser ma cigarette et la laisser dans un cendrier qui se trouve sur une table. C’est quand je commence à vouloir entré que l’homme m’attrape par le bras. Je fronce les sourcils et le regarde d’un regard assez noire, il sourit et vient doucement susurré des mots
« Tu ne m’as pas reconnu mais moi si. Rappelle toi se qui c’est passer en Allemagne. »
Les mots qu’il vient de dire me faire passer de la colère à de la stupeur mais aussi de la peur. C’était impossible, il ne devait pas être ici sur le coup je ne savais plus quoi faire ni quoi dire. Mais il enchérit, ne voulant pas que le reste des personnes de dehors entend il me parle dans ma langue natale.
« Je vais finir se que je devais faire. Je t’attends a la sortie de ton travaille. »
Je serre doucement les dents puis il me lâche. J’avais la peur qui venait de m’envahir d’un seul coup. Je passe ma main sur mon bras, sourcils froncé je traverse la salle rapidement pour aller rapidement dans les toilettes. C’était impossible que ça soit lui, impossible. L’Allemagne était de mon passer et lui était dans un état pitoyable se jour là. J’avais fuit pour qu’on ne me retrouve pas mais c’était trop tard. Personne ne savait se qui c’était passer là-bas sauf Cassidy. J’allais devoir t’en parler mais j’en avais pas le courage, j’avais surtout peur…
Malgré un petit problème de compréhension qui a dû nous faire passer pour des débiles au beau milieu du pub. Je finis par comprendre et rejoindre mon amie qui souhaite simplement avoir du feu. Oui, autant de grands signes pour un simple briquet c'est tout simplement hum… Non en fait il n'y a pas de mot et dans le fond ce n'est pas bien grave. Le plus important reste que j'ai finis par comprendre la brunette et que maintenant elle va pouvoir allumer sa clope et prendre sa pause tranquillement. Oui elle prend sa pause vachement tôt mais je comprends bien vite pourquoi elle se comporte de cette façon. C'est simplement une petite vengeance envers son collègue barman qui a eu la mauvaise idée d'arriver en retard. A ce moment je me dis que j'ai beaucoup de chance de ne pas être barman parce qu'avec mes retards je passerais beaucoup de temps seul derrière le comptoir. Bon d'accord j'ai souvent pour ne pas dire toujours de bonnes excuses ! Mais je doute que ça fonctionne avec une fille comme Lisis… Non, quand elle est en colère elle sait comment le faire savoir et je suis certain que je n’aurais malheureusement pas le droit à un traitement de faveur. Par chance, cette chose n’arrivera pas puisque je me vois mal jouer les barman tout comme je vois mal la jeune femme endosser le rôle de videur. Oh bien sûr elle arriverait sûrement à utiliser son genou pour venir calmer un homme qui ne sait pas rester à sa place. Mais face à une véritable bagarre elle n’aurait sûrement pas l’expérience pour mettre les nuisibles dehors. Non je ne suis pas en train de dire que j’ai cette fameuse expérience, je dirais plutôt que j’ai ma propre méthode qui je l’avoue est légèrement plus violente que celle des autres videurs. Alors oui sur le papier je suis peut-être beaucoup trop agressif pour faire un bon videur mais sur le terrain je m’en sors pas trop mal.
« Evite quand même de le laisser seul toute la nuit, sinon le vieux McTavish va devoir en trouver un nouveau pour demain. »
Briquet dans les mains de la barmaid, je lui glisse un dernier conseil avant d’esquisser un mince sourire à sa réponse et la regarder s’éloigner pour aller humer tranquillement sa clope dans un autre coin du pub. De mon côté, j’abandonne aussi ma position pour faire quelques pas dans la salle, évitant quelques clients qui sont visiblement en train de passer une bonne soirée. Si ça continue comme ça je n’aurais pas beaucoup de boulot ce soir et c’est tant mieux, je pourrais moi aussi passer une bonne soirée et peut-être même ne pas rentrer trop tard et réussir à dormir un peu plus longtemps que d’habitude. Mais bon il est encore tôt pour penser à ça, puisque j’ai encore plusieurs bonnes heures devant moi avant de pouvoir quitter le pub. Un peu comme ce pauvre barman qui au loin galère avec une foule de clients, pendant un instant je me demande même s’il ne va pas hurler le prénom de Lisis pour avoir un coup de main. Mais finalement il arrive à s’en sortir au moment où je rejoins le comptoir et m’adosse à celui-ci. Non ce type ne me fait pas de la peine, je pourrais même dire que je m’en moque. Il a fait le con et maintenant il morfle je trouve ça logique et qu’il ne compte pas sur moi pour prendre sa défense auprès de sa collègue.
Ce que je fais par contre, c’est profiter de la fin du coup de feu pour demander au barman de me servir une bière. Je patiente alors quelques secondes et voilà qu’il dépose la boisson à côté de moi. Malheureusement, je n’ai pas vraiment le temps d’en profiter, puisqu’à la première gorgée je vois Lisis traverser rapidement une partie du pub pour finalement terminer sa course dans les toilettes. J’échange alors un regard avec le barman qui se trouve à mes côtés qui tout comme moi a bien dû mal à comprendre le comportement de sa partenaire. Pendant un court instant l’idée d’aller jusque là-bas pour voir ce qui se passe me traverse l’esprit, mais elle disparaît bien vite, préférant garder ma position en attendant le retour de la jeune femme qui est peut-être tout simplement malade. En tout cas je ne vois pas d’autres solutions, puisqu’en cas de problèmes elle serait directement venue à ma rencontre. Non, je pense que le soucis vient des cocktails que l’ancienne danseuse à du prendre avant de commencer son service ! J’ai toujours dit qu’elle abusait de son rôle de barmaid et j’en ai maintenant la preuve ! Non bien sûr je plaisante mais, je ne sais pas vraiment ce qui se passer et plutôt que traverser la salle pour rien et avoir le droit à une remarque débile de mon amie, je préfère rester contre le bar et siroter ma bière en attendant le retour de la petite brune.
Quand tu me parles de mon collègue et qu’il ne faut pas que je le laisse seul trop longtemps, je t’offre un simple clin d’œil celui-ci voulais tout dire. Il ne fallait pas que tu t’inquiète car je n’allais pas le laisse seul trop longtemps, il allait juste faire la fermeture et rester un peut plus longtemps que moi le soir car c’est vrai qu’il ne faut pas abuser des bonnes choses non plus. Je sais m’occuper de plusieurs personnes en même temps, il abuse quand même. Après avoir pris cette petite pause dehors et que ce mec est revenu à la charge en me perturbant. C’est le mot à dire. Comment je devais prendre ses paroles au sérieux ou pas ? Que doit-je faire à présent, je ne sais pas moi-même… Je me suis réfugier un instant dans les toilettes j’avais besoin de souffre et respiré. Appuyer sur le lavabo je relève le visage devant le miroir je me regarde en soupirant. Je devais me reprendre et ne pas penser a se mec. Je passe alors mes mains dans mes cheveux et prends une grande inspiration. Quand j’ouvre la porte, je fais un léger bond surprise par une femme qui veut aller aux toilettes. Je la contourne rapidement puis je reviens derrière le bar. Je n’ai même pas remarqué que tu étais assis au bar. Mon collègue s’approche de moi mais quand je tourne la tête, un regard noir se dépose sur lui. Il a essayé mais il recule rapidement. Ne fallait mieux pas qu’il me parle en réalité. Interpeller par la demande d’un homme au bar, je le regarde puis je prends un verre et la bouteille de whisky. La plus part aime ça, mais bon, je dépose une petite serviette et son verre dessus. J’ouvre alors la bouteille pour le servir mais je me surprends à avoir un léger tremblement que j’essaye de contrôler mais en vain. Ce mec vient de me foutre réellement la trouille. C’est rare mais là, c’était grave. Mon collègue a clairement vue que ça n’allait pas il s’approche de moi et comme s’il n’a pas peur de moi prend la parole.
« Toi tu t’occupe de la vaisselle et tout se qui est commande de bière le reste je m’en occupe. »
J’allais pour le répondre mais il me prend la bouteille des mains et me donne le torchon. Je soupire doucement puis je me faufile au fond du bar, dans un petit coin assez calme. La je sors un panier remplis de verre, tasse et soucoupe a café. Je prends mon torchon entre mes mains puis je commence à essuyer les verres doucement. J’ai toujours ce tremblement puis murmure
« Il aurait pas pu rester chez lui ! »
C’est quand je relève la tête pour voir si mon collègue s’en sort que je te vois, je dépose un instant mon regard noisette, effrayer sur ta personne puis je tourne rapidement la tête. Rien n’était inévitable et je savais que j’allais devoir parler si je ne veux pas qu’il m’arrive quoi que ce soit. Mais mon collègue s’approche de toi puis tout en servant un client il t’adresse la parole.
« Tu arriverais à me la calmer ? J’aurai légèrement besoin d’elle mais surtout qu’elle ne fasse aucune connerie avec le peut de client qui reste… »
Il était un peut gêner de te demander ça, mais c’était comme un appel a l’aide en réalité. Il te regarde un instant puis, un bruit de verre qui se brise résonne et un « merde » audible se fait entendre. Je passe le torchon sur mon épaule puis je commence alors à débarrasser les morceaux de verre tombé dans l’évier. Je tire doucement la poubelle en soupirant discrètement. Je déglutis doucement, essayant de ne pas me couper en ramassant les morceaux de verre. Je ne peux pas m’empêcher a mon passer a présent, à l’époque, à cette soirée dans ce pub qui a mal tourné. C’est a se moment là que je pouvais être capable d’exploit assez fort, mais aussi de fuir ainsi le pays aussi vite. Je ne savais pas comment avait finit les deux mecs quand nous nous sommes enfuit avec mon ex copine, mais se que je sais c’est que je ne veux plus remettre les pieds là-bas. Berlin est une ville magnifique, mais aussi très monstrueuse pour des adolescents ou des personnes faibles. C’était impossible de sortir sans se faire accosté ni même provoquer. Je ne sais pas comment on aurait finit si je n’aurai pas compris l’un de ses deux mecs. C’est tellement pratique de paraître pour une américaine mais d’être d’origine Egyptienne. Cette langue m’avait résonné dans ma tête comme si c’était une alerte. Mais c’était simplement les paroles que j’avais clairement compris. Vue les menaces de ce mec ça allait surement recommencer mais il n’y avait que lui ce soir…
Pour tous ceux qui connaissent Lisis, le comportement de cette dernière est tout simplement bizarre. Traverser la pièce de cette façon comme-ci un psychopathe était en train de lui courir après ne lui ressemble pas. En tout cas je n'en ai pas le souvenir et à voir la réaction de son collègue barman, je ne suis pas le seul. Mais je respecte tout de même l'intimité de la jeune femme et reste à ma position, évitant ainsi d'aller l'embêter si elle préfère rester seule et j'ai bien raison, puisqu'elle revient d'elle-même quelques instants plus tard visiblement prête à reprendre sa place derrière le bar. Enfin c'est l'impression qu'elle veut donner mais je comprends bien vite que si physiquement elle est bien à nos côtés, mentalement elle est ailleurs. Et pour tout avouer, je ne sais même pas si elle m'a remarquée en revenant à sa position, j'ai plutôt l'impression qu'elle est dans son monde et son collègue le comprend bien vite puisqu'il prend les devants et lui donne des directives qui sans surprises n'ont pas l'air de lui plaire. Pourtant elle s’exécute et s’éloigne un peu pour s’occuper de la vaisselle, laissant ainsi son partenaire gérer le gros du boulot. Ce type est peut-être arrivé en retard mais au moins il n’est pas salaud avec la jeune femme, un autre aurait pu se moquer de son état et lui donner un maximum de boulot mais ce n’est pas le cas ici. Pourtant, même si le barman est plutôt sympathique avec Lisis, cette dernière ne peut s’empêcher de soupirer à l’idée de s’occuper de la vaisselle, ou alors c’est peut-être le fait de recevoir des ordres qui la dérange. Oui je pense que le problème vient de là, mais elle fait tout de même l’effort de prendre sur elle et de s’éloigner pendant que de mon côté je continue de garder un œil sur la salle. Celle-ci est toujours aussi calme et tant mieux puisque l’animation de la soirée ne se trouve pas à l’entrée, mais bien ici juste derrière le comptoir où la brunette marmonne toute seule pendant que son collègue me demande de lui rendre un service.
« Personne ne peut la calmer tu dos bien le savoir… » Je lâche alors un léger soupir et tourne la tête pour apercevoir la jeune femme qui vient de casser un verre et de jurer après celui-ci. Je secoue alors la tête de gauche à droite et reporte mon attention sur l’homme qui se trouve derrière le bar. « Je vais voir ce que je peux faire. »
Sans vraiment attendre une réponse de sa part, je contourne le bar et me rapproche de la petite brune qui termine de réparer les dégâts de son récent massacre. « Je vais fumer une clope tu viens ? » Cette phrase sonne comme une question c’est vrai mais à mon comportement on comprend bien vite que je ne laisse pas le choix à la barmaid. D’ailleurs je ne prends même pas le temps de regarder si elle est bien en train de me suivre, me doutant que c’est le cas. Comme la jeune femme à pu le faire un peu plus tôt, je traverse la salle mais ne rejoins pas l’entrée principale, non je préfère la sortie de secours pour directement me retrouver dans une ruelle à l’arrière du bâtiment. C’est à ce moment que je sors le paquet de clope de ma moche et en glisse une entre mes lèvres tout en tendant la main en direction de Lisis pour qu’elle me donne le briquet qu’elle a encore en sa possession. Quand c’est fait, j’allume ma cigarette et glisse le briquet dans ma poche où se trouve déjà mon paquet de Winfield. « Alors, qu’est-ce qui se passe ? » Du coin de l’œil, j’observe la réaction de la jeune femme, avant de tirer une taffe sur ma clope et expulser la fumée vers le ciel. Mon dos se pose alors contre le mur du bâtiment, attendant maintenant de connaître la réponse de mon amie qui n’est visiblement pas au top de sa forme.
« Ton collègue pense que tu vas exploser et te mettre à balancer des canettes de bières sur tous les clients qui passent la porte. Et te connaissant ça ne m'étonnerais pas. Alors explique moi ce qui se passe, sauf si tu veux que j'en parle au vieux McTavish et qu'il te donne une bonne semaine de repos. » Dans le fond une semaine de repos pourrait lui faire du bien, elle pourrait se détendre et revenir moins stressé. Malheureusement, le problème ne doit pas venir de là, puisqu'elle n'est pas du genre à être stressé. En tout cas dans mes souvenirs c'est bien la première fois que je la vois se comporter de cette façon, même quand elle faisait de la danse elle était moins paniquée quand des tas de types étaient en train de la regarder. Alors oui je m'intéresse peut-être à des choses qui ne me regarde pas et c'est même sûrement le cas mais si en m'intéressant à ça j'évite une bagarre générale je pense que c'est plutôt une bonne chose non ? Et puis, si Lisis aime s'intéresser à ma vie et s'amuser à garder un œil sur mes fréquentations, je pense que j'ai largement le droit de faire la même chose. Alors non je ne vais pas l'interdire de voir quelqu'un ce n'est pas mon rôle, mais je préfère savoir à l'avance si je dois garder un œil sur une personne, plutôt que l'apprendre au dernier moment quand le mal sera déjà fait.
Il est vrai que je n’ai pas vraiment aimer que mon collègue me donner des ordres comme ça, mais je ne les contestes pas, pas aujourd’hui j’en ai pas envie. Après mettre éloigner de tout ça, que je ne t’ai absolument pas vue au bar mais surtout que j’ai fais ma connerie de la soirée le barman ce moque si quelqu’un pouvait me calmer ou pas, mais il savait qu’on se connait et que malgré tout tu savais y faire pour me « calmer » entre parenthèse. C’est en entendant ta voix que je lève le nez rapidement sur ta personne. Question rhétorique, enfin plus une obligation à présent. Je dépose alors mon torchon à l’endroit ou ils doivent être puis je te suis. Visage baiser, je n’ose même pas regarder droit devant moi surtout je n’ai pas envie de recroisé le regard de ce mec. Quand tu sors le premier je te suis et laisse la porte se refermer derrière nous. Directement je colle mon dos contre le mur d’accoté, simplement la porte nous sépare. Quand tu me demande ton briquet je viens te le donner, j’ai toujours le visage un peut baiser, les bras qui se croise sous ma poitrine. Je t’écoute, a me demander se qu’il se passe. Sur le coup je ne réponds pas, tu me connaissais, mais tu as trouvé les mots. Le père McTravish, je n’avais tellement pas envie qu’il me donne des congés ou bien même qu’il me vire. C’est alors que je fronce les sourcils en tournant ma tête vers toi, comme surprise et sur un ton légèrement agressif je réponds
« Pardon ? Une semaine de congé ? Sérieusement là ? »
Tu pouvais vite comprendre que, moi prendre des congés c’est la mort assuré que jamais de la vie j’en prendrais mais surtout, surtout je ne peux pas me passer de bosser. Je ne voulais pas être agressive ni méchante avec toi mais j’avais se truc qui me tracasse. Puis je secoue la tête en reposant mon regard droit devant moi. Je pense que si tu m’as demandé se qu’il ce passe c’est que d’un coté du doit t’inquiété pour moi. Mais je pouvais sentir ton regard sur moi, un regard insistant assez agaçant. Je tourne la tête de l’autre coté en soupirant à nouveau.
« Tu me fais chier Jax… » Je passe alors mes mains dans mes cheveux pour les mettre en arrière. Je n’aimais pas quand tu faisais ça mais je te regarde en baissant la tête, j’ai honte de moi « Tu vois le type de début de soirée ou t’es intervenu ? Je le connais… »
Je n’y crois pas, j’allais devoir tout te dire. Tu allais surtout me prendre pour une folle. Car jamais, jamais de la vie j’avais parlé de ça. J’ai trop peur qu’on ne prenne pour une folle mais j’étais qu’adolescente et …. Je voulais sauver ma vie. Comme a mon habitude quand je te fais des révélations je ne te regarde pas. Je suis peut-être forte ou autre chose mais maintenant j’ai peur…
« Je… Je l’ai vue la première fois en Allemagne à Berlin. Avec Cassidy, on c’est échappé du pays par sa faute et celle de son connard de frère. Exactement c’est un Égyptien, tous ne sont pas ceux qu’on pense. Gentil, doux et attention. Bien sur que non ! » un rire nerveux m’échappe. Mais j’allais t’en dire que la moitié de toute cette histoire, je pivote pour me mettre face a toi « Enfin bon, je ne sais pas comment il a fait mais il vient de me retrouver et il veut se venger voilà ! »
Je lâche ses dernières paroles sens te dire la raison de sa vengeance ni pourquoi j’ai fuis le pays que je commence a ouvrir la porte pour retourné a l’intérieur mais surtout retourné au travail quand je sens alors ta main m’attraper par le bras je me pince les lèvres doucement. Ou je me retourne en te criant dessus ou … non je ne le ferais pas et te laisse totalement faire. Je sais que tu veux savoir tout se qui c’est passer. On ne veut pas se venger de quelqu’un comme ça, sans raison. Il y en a bien une a présent...
Oublie ton job de videur Jackson et joue les psy avec la barmaid…A croire que j’ai que ça à foutre ! Et si pendant ce temps les choses tournent mal à l’intérieur qui va tout prendre dans la tronche ? Oui c’est moi, c’est bien moi qui vais devoir l’expliquer si les choses partent en sucette dans ce putain de pub. Par moment j’aimerais vraiment être encore un peu plus con pour que les gens me laissent tranquille dans mon coin mais je n’ai malheureusement pas cette chance. Enfin je pourrais toujours le faire c’est vrai et je l’aurais sûrement fait avec une simple connaissance, mais Lisis c’est bien plus que ça. Si cette fille a des soucis alors je suis en quelque sorte obligé de lui venir en aide et ça même si je sais que je vais devoir être patient ou menaçant pour obtenir des informations sur ce qui lui fait peur. Et une fois dans la ruelle, je comprends bien vite que c’est la première option qui va être la plus efficace, puisque je suis obligé de menacer la petite brune pour arracher une réaction à celle-ci. Sans surprises la réaction n’est pas vraiment positive mais ce n’est pas bien grave, ce n’est pas la première fois que la barmaid essaie de me hurler dessus. Et même si elle aboie elle n’est pas du genre à mordre, en tout cas pas avec moi.
« Une semaine ouais et encore tu sais que je m’entends bien avec le vieux, je pourrais bien lui balancer quelques conneries pour que la semaine se transforme en mois. Tu en penses quoi ? »
Je pense qu’elle veut m’étrangler, ouais ça c’est certain mais ça ne m’empêchera pas de rendre une petite visite au vieux McTavish si Lisis continue de jouer les forte tête avec moi. Et elle en a envie, ouais je vois bien à son regard qu’elle a envie de continuer ce petit jeu en plus de m’insulter mais elle arrive finalement à se retenir et même à devenir raisonnable puisqu’elle ouvre finalement la bouche non pas pour me hurler dessus mais pour me donner cette fameuse explication que j’attends depuis plusieurs secondes maintenant. Rapidement, je comprends qu’il y a un problème avec le client qui a voulu s’en prendre à elle en début de soirée et même si je semble calme et ailleurs en tirant une nouvelle taffe sur ma clope, j’ai dans le fond vraiment envie d’en savoir plus. Mais comme bien souvent, la barmaid ne va pas m’en dire assez. J’ai juste le droit à quelques explications sur la nationalité de cet homme et l’endroit où il a rencontré Lisis mais c’est tout et bien entendu ce n’est pas assez pour moi. Contrairement à mon amie qui essaie déjà de prendre la fuite en retournant à l’intérieur du bâtiment. Malheureusement pour elle, je ne compte pas la laisser faire et c’est rapidement que j’attrape son bras pour lui faire comprendre que notre discussion n’est pas terminée. Elle reste un instant dos à moi hésitant sûrement à la réponse qu’elle doit me donner, avant de finalement oublie cette envie d’abréger le tête à tête.
« Tu penses vraiment que je vais te laisser partir ? Tu me balances quelques mots histoire de calmer ma curiosité et tu penses que ça va suffire ? » Je secoue alors la tête de gauche à droite avant de tirer une nouvelle taffe sur ma cigarette et expirer la fumée droit devant moi. « Pourquoi ce type a envie de se venger ? C'est pas en m'expliquant que ce type n'est pas doux, gentil ou je ne sais pas quelle connerie que je vais pouvoir intervenir. » C'est vrai, qu'est-ce que ça peut me foutre que ce mec ne soit pas sympathique ou amusant ou je ne sais pas quoi ? C'est pas mon problème, non mon problème c'est de savoir pourquoi ce type a fait tout ce chemin pour venir se venger. Pourquoi est-ce qu'un Allemand irait à l'autre bout du monde pour se venger d'une gonzesse ? C'est dingue comme histoire et c'est bien parce qu'elle est complètement dingue que j'ai envie d'en savoir un maximum. De toute façon je ne laisse pas vraiment le choix à mon interlocutrice, elle va devoir me répondre sinon elle ne pourra pas rejoindre son poste et pour le prouver, je quitte le mur et m'adosse à la porte. Maintenant elle n'a plus vraiment le choix puisque je doute que la jeune femme qui est devant moi soit capable de me faire quitter cette position.
« C'est quand tu veux. Maintenant que je suis ici j'ai tout mon temps alors à toi de voir. » Lâchai-je en haussant légèrement les épaules comme pour montrer à la barmaid que je me moque vraiment de rester ici pendant des heures.
Je savais très bien que tu connaissais a merveille le père McTravish et c’est se qui me fait quand même peur par moment. Peur que tu réussis à lui donner l’idée de me donner des congés forcé. Ou bien c’est tout aussi un moyen de pression que tu as sur moi, comme maintenant. Moyen de pression qui marche a merveille pour dire vrai car oui, j’avais envie de te hurlé dessus quand tu rajoutes le fait demander a McTravish de me demander des mois de congés. Mois où je ne tiendrais pas, je serais une boule de nerfs au lieu d’être reposer. Tu savais trop bien y faire avec moi et ça, ça je ne pouvais pas le nier. Tu es mon ami est je sais, si j’aurais été une personne ordinaire tu aurais laissé tombé l’affaire et tu n’aurais pas joué ton poste de videur pour ma pomme. Ma pomme qui en a gros sur la patate depuis que je sais qui est cet homme, pourquoi il est venu ici. J’avais envie de pleuré, de m’énerver sur tout le monde et surtout de le frapper lui. Mais c’est toi qui est a mes coter et mes nerfs fallait que je les passe sur quelqu’un. Je me rends vite compte que ça ne servait a rien de te hurlé dessus. Têtu comme on est ça serait vite partie en cacahuète. Après ses brèves explications j’essaye de fuir, de retourné a l’intérieur. Sans surprise et a ta main sur mon bras je ne tourne pas immédiatement mon regard sur ta personne. J’écoute t’es paroles et oui, au fond de moi j’ai cru, vraiment que ça allait laisser ta curiosité pour la fin de la soirée. Je relève doucement mon regard marron sur ton visage, sourcils froncé malgré tout. Je recule d’un pas car tu te mets devant la porte et je soupire sans être indiscrète. Te demander d’attendre d’être après le service ? Ca ne servira a rien.
« Oui oui c’est bon je vais tout t’expliquer ! » Je passe mes deux mains dans mes cheveux en soufflant à nouveau. Je détestais quand tu faisais ça, car sa pouvait me mettre encore plus en rogne qu’autre chose. « Tu ne vas jamais me croire de toute façon ! » Je croise mes bras sous ma poitrine, que tu me crois ou pas, ce n’est pas le principale. Tu n’allais pas bouger t’en que je n’avais pas tout dit. « Voilà, quand j’avais dix huit ans j’étais en Allemagne. Mes voyages quoi. Cassidy qui était ma copine à l’époque m’avait appris quelques pratiques de boxe allemande, pas les plus douces. » Rien que me remémoré tout ça me fait perdre la tête, je ne suis pas au point de perdre mes moyens mais c’est une partie de ma vie assez douloureuse surtout en repensant a Cassidy. « Un soir dans un pub il y avait une soirée comme celle-ci. On était toute les deux entrains de dansé et d’être tranquille quand lui et son frère je crois son arriver vers nous. On pensait qu’ils voulaient simplement nous draguer. La technique était qu’on leur disait qu’on n’aime pas les mecs et ça marchait pas la. » J’avais fais un pas en arrière, restant quand même face a toi mais je me mets doucement a bouger. A faire des petits pas sur place, agacé, stresser. Je secoue doucement la tête en avant de la placer en arrière un instant et de regardé le ciel étoilé. Je prends alors mon « histoire » « Ses deux hommes voulaient faire de nous leur proie. Je ne te donne pas de détails. L’autre con a été surpris que je connaisse l’arabe dont ma langue maternelle. J’ai de suite sur leur attention et c’est partie en couille. Cassidy et moi ont les a frappé avec toute la force qu’on pouvait vue qu’ils essayaient de nous embarquer. Bière éclaté, point, chaise bref tout y est passé et on c’est enfuits. » C’était clair, ses deux hommes voulaient clairement nous violé et nous laisser pour morte. Je ne cesse pas de marcher, de faire ses petits pas, stresser. Je ne te mentais pas du tout, ca pouvait se voir sur mon visage. Un visage renfermé, apeuré. Mais je finis alors mes paroles par ses mots « Il est la de passage mais ma clairement reconnu et ne veut plus me lâcher. Voilà, tu sais tout Jax. » Je me stoppe face a toi, levant un peut les bras comme pour te demander si tout ça te convient si, ses explications on cesser ta curiosité. Je l’espère cette fois. Je n’avais pas envie d’en reparler comme beaucoup d’expérience que j’ai eu durant mes voyages mais là, tu as ce truc, les mots pour que je te dise tout.
Avec une autre personne elle aurait pu s’en sortir c’est vrai. Elle aurait pu balancer quelques informations et tranquillement retourner bosser, mais ça ne marche pas avec moi. Je me demande d’ailleurs comment elle a pu penser que j’allais accepter de la laisser partir après une si courte discussion. Et puis il ne faut pas oublier que mon objectif reste de la calmer et même si elle vient de m’avouer une partie de cette histoire, elle ne donne pas du tout l’impression d’être calme. C’est même le contraire et j’entends déjà son collègue hurler en la voyant revenir encore plus énervé qu’avant. Non, elle doit m’en dire plus si elle veut retourner bosser et elle doit surtout m’en dire plus si elle ne veut pas que je parle de ses problèmes au vieux McTavish. Non ce n’est pas mon style d’aller me plaindre habituellement je préfère régler mes problèmes tout seul. Mais dans un cas comme ça, je pense que la présence de son patron peut donner envie à la petite brune de se calmer et se montrer un peu plus coopérative. Il ne me faut d'ailleurs pas longtemps pour me rendre compte que cette méthode porte ses fruits. La barmaid bien qu'en colère à cause de mes menaces finit par m'expliquer ce qui se passe vraiment ou plutôt ce qui a pu se passer en Allemagne. Certes le début de son explication ne m'intéresse pas vraiment, mais la suite de son histoire est bien différente, a tel point que j'abandonne le mur qui se trouve devant moi pour tourner la tête dans sa direction et l'écouter un peu plus attentivement. Il y a donc eu une bagarre à cause de ce type et de son frère, parce que ses derniers voulaient s'en prendre à Lisis et son amie. Cette histoire peut paraître dingue mais les gens le sont tellement que je ne peux que la croire. Ce que j'ai dû mal à comprendre par contre, c'est pourquoi cet homme a fait autant de chemin pour la retrouver ? Et surtout comment a-t-il réussi son coup. L'Australie est un grand pays, Brisbane une grande ville, c'est quand même dingue quand on y pense.
« Tu es certaines de ne rien avoir oublié ? Pourquoi ce type vient jusqu'ici pour se venger ? Je veux bien croire qu'il y a eu un problème mais qu'est-ce qui le pousse à traverser la moitié de la planète pour venir te retrouver ? »
La folie ? Ouais ça peut jouer, c'est peut-être même la véritable raison mais avant de partir là-dessus je préfère être certain que la jeune femme n'est pas en train de me cacher quelque chose. Il faut dire que dans le genre peste elle est pas mal aussi et rien ne me prouve qu'elle ne cherche pas à me cacher une partie encore un peu plus délicate de cette étrange histoire. Mais dans tous les cas qu'elle se rassure, je n'irais pas prendre la partie de ce cinglé, j'essaie juste de comprendre un peu mieux ce qui a pu se passer à Berlin.
« Tu as été voir les flics en quittant Berlin ? Ou personne n’est au courant de cette histoire ? »
Non j’ai bien dû mal à faire confiance aux flics, je dirais même que nous ne sommes pas du tout amis. Mais dans un cas comme celui-ci, la brunette aurait peut-être dû en parler plutôt que garder tout ça pour elle en espérant voir cette histoire disparaître en même temps que son arrivée ici. Mais mon objectif n’est pas de la faire craquer en l’obligeant à revenir dans le passé et c’est pour cette raison que j’abandonne la porte, tirant une dernière taffe sur ma clope avant de lancer le mégot sur le sol. « Je vais le faire dégager du pub. Et ce soir je m’occupe de jouer le taxi jusqu’à chez toi. Ça te va ? » En même temps elle n’a encore une fois pas le choix, si ce type veut vraiment lui faire la peau alors je vais garder un œil sur elle et sur lui si l’occasion se présente. Mais avant ça il faut finir la soirée et j’espère bien que cette petite discussion va permettre à la jeune femme de se calmer et de retrouver ses esprits pour vite donner un coup de main à son collègue. Sinon le vieux McTavish risque de faire une crise en voyant les clients se barrer par manque de sérieux du personnel.
« Il est seul ici ? Ou son frère est aussi dans le coin ? » Ouvrant la porte, je lance un regard à la jeune femme pour obtenir une réponse, avant de la laisser entrer la première dans le bâtiment pour la suivre et la raccompagner jusqu’au bar où son collègue est en train de lutter pour ne pas faire attendre trop longtemps les clients qui viennent le voir.
J’étais toujours entrain de faire les cents pas face a toi. Je ne vois pas pourquoi je mentirais, mais surtout quand tu me demandes si je n’ai rien oublier. Je fronce les sourcils en réfléchissant comme si je me revois alors les images mais non c’était bon je n’avais rien oublié. C’est alors que je vais un petit non de la tête puis je dépose mes prunelles brunes sur ton visage « J’n’en sais rien moi se qui l’a pousser a venir jusqu’ici. Je ne sais même pas comment il a fait pour me retrouver ce malade ! » un peut trop sur les nerfs je n’hésite pas a te dire ça sur un ton assez méchant mais j’en avais rien contre toi en faite. Tu voulais juste te renseigné. Je croise mes bras sous ma poitrine en déposant mes mains sur chacun de mes bras en soupirant doucement. J’en ai aucune idée de comment il a pu me retrouver a moins qu’il ait réussi à retrouver Cassidy qui était retourné en Allemagne a notre séparation, si c’est le cas j’espère juste qu’il ne lui a pas fait de mal. Puis tu me parles des flics, j’ai un sourire aux lèvres je pouvais voir que tu ne connais pas t’en que ça les flics d’Allemagne. « Aller voir les flics ? T’es fou, on avait bu et pas qu’un peut et fumer pas des cigarettes autre chose. Donc jamais de la vie je ne serais aller les voir je ne serais jamais resortie de prison. » Durant ce temps là je voyais Olee un ami qui lui aussi fumait au quelques heures avant nous étions chez lui a fumer donc autant dire que les flics fallait pas les croisés enfin bon l’Allemagne c’est cool mais je ne suis pas sur d’y retourné d’aussitôt. Quand je remarque que tu te décolle de la porte pour jeter ton mégot mais aussi pour me dire que tu me ramène je ne peux que hocher la tête positivement, je n’avais pas le choix puis vue que je suis a pied, comme toujours c’était mieux que tu me ramènes. Je secoue à nouveau la tête et passe mes mains dans mes cheveux en soufflant doucement. Par moment je me demande comment tu peux me supporté entre mes excès de colère et ça. Je ne suis pas la fille des plus agréables et j’aurais pu comprendre que tu m’envoies littéralement chier des le début.
A ta question je hausse doucement des épaules puis je passe le seuil de la porte en entrant dans le bâtiment. Je n’avais pas vraiment fait gaffe mais vue que je suis un peut plus calme maintenant je regarde bien autour de moi. Une fois arrivé derrière le bar je te regarde et te fais un non de la tête, comme pour te dire qu’il n’est pas présent. Je regarde mon collègue en levant doucement les yeux au ciel. Je devais rapidement me reprendre puis j’avais un petit poids en moins sur la conscience. Je pousse doucement mon collègue pour venir reprendre un petit rythme à servir des personnes qui attendant depuis un moment. Ce rythme comme a redevenir de plus en plus rapide fallait bien rattraper mon retard mais surtout l’aider malgré tout. Je le regarde il me fait un petit signe de la tête comme pour remercie d’avoir repris mes esprits. Je ne lui réponds pas à vrai dire, il avait l’habitude. Sourire aux lèvres puis je m’avance vers les clients en prenant leur commande les serveuses arrivent en demandant des plateaux remplis de plusieurs boissons d’un coup. On dirait pas comme ça mais sa bouge un peut plus quand on travaille et qu’on ne fait pas de connerie. J’aurai aimé te surveiller, mais c’était impossible je ne savais pas ou tu étais ni même se que tu faisais. Je n’avais pas réellement envie que vous en veniez aux mains par ma faute. S’il se passe ça tu seras obligé de rester un peut plus longtemps a l’appartement pour que je te soigne. Je ne te laisserais pas repartir ainsi de toute façon. Au fond de moi j’avais envie d’aller te voir et te dire « merci de faire ça pour moi » mais je, enfin on sait que je ne suis pas ce genre là. Que si ça m’arrive c’est que ou je suis bourré comme personne, ou que je suis entrain de mourir mais ce n’est pas le cas. La petite sauvage que je suis le restera un moment, restera un moment à être froide ou remercier a ma façon. Les paroles ou les gestes n’était pas vraiment mon truc. A ce moment présent j'espère te voir arriver au bar sans aucune égratignure sur le visage...
Rien d’autre à me dire ? Ce type est donc un cinglé qui a envie de s’amuser avec Lisis ? Ouais c’est bien possible et de toute façon même si ce n’est pas le cas je ne peux que croire la jeune femme qui n’a visiblement pas envie d’en dire plus. En guise de réponse je lui offre donc un petit hochement de tête pour lui montrer que je comprends bien tout ce qu’elle vient de me dire, puis je termine ma clope et balance le mégot un peu plus loin. Maintenant que j’ai assez d’informations ça ne sert à rien de rester dans le coin, je ne vais quand même pas me mettre à torturer la jeune femme dans l’espoir d’en savoir un peu plus. Non ça serait inutile et elle pourrait se mettre à hurler et rentrer encore plus énervée qu’en sortant. Je lui propose donc de rejoindre l’intérieur du pub et même si elle ne parle pas, elle me fait comprendre qu’elle est d’accord avec cette idée, puisqu’elle passe devant moi et commence à se rapprocher du bar alors que de mon côté je referme tout juste la porte que je viens d’ouvrir. Prenant exemple sur la jeune femme, je rejoins le comptoir et d’un léger hochement de tête fait comprendre au barman que le problème est réglé. Enfin il n’est pas tout à fait régler mais la brunette semble un peu plus calme et apte à reprendre le travail. C’est d’ailleurs ce qu’elle est en train de faire pour le plus grand plaisir de l’employé qui commençait à ne plus suivre le rythme. Il faut dire que quand les choses bougent dans le pub, il est extrêmement difficile de rester tranquille ! Les clients arrivent d’un peu partout et il faut se débrouiller pour les servir rapidement si on ne veut pas les entendre râler et aller voir ailleurs. Oui dans certain cas je suis bien content de jouer le rôle du videur et pas celui du barman, c’est même une chance pour le vieux McTavish et pour le pub, parce que je pense que si j’étais derrière le bar il y aurait pas mal de verres en morceaux et je ne parle pas simplement de chutes accidentelles…
Enfin, puisque la situation est sous contrôle au comptoir, je peux m’occuper de ma nouvelle mission, qui est de retrouver ce type et lui demander de quitter l’établissement. A première vue il n’y a rien de bien dangereux, sauf si cet homme a la mauvaise idée de vouloir en venir aux mains. Dans ce cas je pourrais lui montrer qu’il est bien plus difficile de faire peur à un homme qu’à une femme mais je ne mise pas vraiment sur cette option. Lors de notre premier tête à tête il a été plutôt calme et je pense que ça ne changera pas, même si de mon côté j’ai vraiment envie de lui régler son compte, malheureusement faire ça ici causerait beaucoup trop de problèmes au vieux McTavish… Je dois donc rester pro et attendre le bon moment pour m’occuper plus sérieusement de cette histoire. Mais il faut que j’arrête de parler ou plutôt de pensée, puisque je viens de repérer ma cible qui est tranquillement en train de boire un verre. D’ici on pourrait croire qu’il veut seulement passer une bonne soirée, mais si les paroles de Lisis sont vraies, ce type attend peut-être le bon moment pour s’attaquer à elle et je n’ai pas envie de prendre ce risque.
Comme promis à mon amie, je vais donc rejoindre la table où se trouve le client et lui annonce d'abord calmement qu'il doit partir parce que certaines personnes sont venues se plaindre. Sans surprises cette raison ne lui suffit pas et je suis obligé d'hausser le ton et même de le bousculer un peu pour qu'il quitte sa chaise. Visiblement pas d'accord avec ma façon de faire il hausse à son tour le ton mais se laisse faire lorsque je l'accompagne jusqu'à la sortie. Enfin c'est ce que je pense mais il change vite d'avis et me surprend avec un coup de poing qui vient s'écraser sur mon visage. Légèrement sonné, je reprends bien vite mes esprits face à cet homme qui veut visiblement en découdre, il n'attend d'ailleurs pas plus longtemps pour me foncer dessus, sauf que cette fois je suis sur mes gardes et c'est lui qui reçoit un premier coup au visage avant de finir contre le mur. Il essaie bien sûr de se débattre tandis que je lui tords le bras pour l'obliger à avancer. Encore une fois je ne dois pas le cogner ici mais seulement le mettre dehors voilà mon job mais ce n’est pas facile avec un abruti comme lui qui essaie de se dégager en m’insultant. Heureusement je suis bientôt à l’extérieur du pub mais cet imbécile ne comprend pas et essaie une dernière fois de me surprendre en utilisant sa main libre pour attraper quelque chose dans sa poche, cette fois je ne lui laisse pas le temps de terminer son geste et appuis encore un peu plus fort sur son bras jusqu’à entendre un craquement. Le hurlement qu’il pousse doit même être assez bruyant puisque le videur qui se trouve à l’entrée pénètre dans le bâtiment pour me venir en aide ou plutôt pour récupérer le type qui continue de hurler à cause de la douleur. Cette fois j’ai fait mon job et je laisse à mon collègue le loisir de foutre cet abruti dans un taxi. Pourtant avant qu’il s’éloigne avec, je glisse ma main dans sa poche et récupère le couteau qu’il était sur le point de sortir avant que je ne lui brise le bras. J’ai eu de la chance sur ce coup… Lui un peu moins mais ce n’est pas mon problème.
L’arme dans ma poche, je retourne dans la salle principale, essuyant les regards des clients qui ont entendu le hurlement, avant de prendre la direction des toilettes pour nettoyer le sang qui coule au coin de ma lèvre.
Mon collègue pouvait souffler un peut et s’occupé comme il se doit des certaines commande et moi des miennes. Les serveuses venaient les unes derrières les autres pour demandé leur commande et vouloir les tickets de boisson. Je leur fait signe qu’il faut demander ça a mon collègue qui c’est a merveille s’occuper de ça. Sur le coup, la musique pouvait cacher le mouvement que se produit entre toi et le mec mais lorsque ça commence a s’agité je pouvais voir ou presque voir la scène du bar mon collègue me regarde en m’interrogeant puis s’approche de moi comme s’il voulait me demander se qu’il se passer je lui fais non de la tête. Fallait mieux pas qu’il pose des questions la dessus ou bien même qu’il essaye d’en parler, ça allait mal finir. Mais quand on entend le gémissement de douleur du mec je demande à une serveuse de faire approcher un maximum de personne. Sa allait être le petit moment divertissement. Je lance froidement a mon collègue « Maintenant faut occuper une grande partie des clients pour qu’un maximum ne voit pas la scène. Demande au mec qui s’occupe de la musique de mettre la musique ! » Il savait qu’il devait le faire et que ça allait attiré un maximum de monde. Pendant que les serveurs demande a une grande partie des clients de s’approcher. Je pouvais entendre des murmures « qu’est-ce qui se passer… » Quand mon collègue arrive en souriant il regarde tout le monde, la musique qu’il met m’aide a me bouger ce qui est « Emilia Autumn – Fight Like a Girl », quelque chose qui bouge. Enfin, quand le monde est proche mon collègue revient « Ce soir vous allez avoir la chance de choisir les cocktails que vous voulez et cette charmante demoiselle vous les faits en moins de deux minutes et vous allez voir ils sont fabuleux ! » Sourire aux lèvres je regarde les personnes s’avancer un peut je sors alors les gobelets qu’il me faut pour faire ses cocktails. Mon collègue tend le chronomètre à la première personne qui demande son cocktail. Pina Colada, assez facile en lui-même, je souris doucement amusé. La personne mais le chrono en route et je commence à faire mes mélanges. Rhum blanc, ambré, jus d’ananas et lait de coco. Le tout mélanger dans le shaker je le verser dans un grand verre puis je viens mettre un piquet avec une cerise dessus puis lui dépose devant elle. C’est ainsi que je commence à divertir les personnes. Ce n’est pas la première fois que je fais ça mais bon, la pour évité que tout le monde ou presque s’intéresse au fait que tu mettes dehors le mec je fais des tours de passe-passe si je peux dire. Les cocktails les plus simples y passent tous, Mojito, Margarita, Jacqueline, White Russia même l’Irsh Coffee que je connais par cœur y passe.
Jusqu’au moment ou une personne vient alors me demander un « Zombie » ça faisait tellement longtemps que je n’en avais pas fait. Je réfléchis un instant, durant cette instant je te vois passer dans la folle mais je ne sais pas se qui c’est passer. Je secoue doucement la tête, puis reprends mon sourire. Je sors le verre, tout se verse dans le verre en lui-même pour lui, rhum ambré, rhum blanc, liqueur d’abricots, jus de citrons verts, sirop de grenadine, jus d’ananas et sirop de canne. Il fallait respecter les doses à merveille sinon ce n’est pas top ou trop fort ou trop le goût de sirop. Quand je le dépose sur le bar je regarde la personne en souriant. « Vous m’avez bien mise a l’épreuve maintenant goûté moi ça ! » Je lui offre un sourire, il prend son verre en main puis l’apporte a ses lèvres pour boire une gorgé. Il lance un « délicieux », fièrement mon tour était terminé vue que plusieurs sont repartie a leur place et le mouvement de foule avait légèrement terminer. Mon collègue sourit, il trouvait ça assez admirable que je sache faire des cocktails aussi rapidement mais aussi délicieux. « Un zombie, c’est toi le zombie va ! » Je sais qu’il me taquine je souris amuser puis le pousse doucement par l’épaule. Avant de reprendre mon travail. La foule se fait moins nombreuse surtout l’heure qui tarde un peut plus. C’est au moment que je te vois sortir de ta cachette que je me demande se qui c’est passer. Il te fallait quelque chose à boire, une bière non pas ça j’ai quelque chose de mieux en tête. Je viens alors te faire l’un des cocktails, un punch, puis je dépose une petite feuille de mente sur le dessus du verre. Je le prends en main puis je viens doucement partir de derrière le bar avant de m’avance face à toi. Laissant apparaître un petit sourire sur mes lèvres et te tends le verre. « T’aurai surement aimer avoir une bière mais… C’est ma spécialité et il y a de moins en moins de monde a présent dit moi se que tu en pense. » Voilà ma façon de te remercier, de te dire merci. T’offrir des verres, t’offrir des clopes. Je sais que t’aurai aimé une bière mais quelques choses de plus fort pourrait te faire du bien surtout avec un mélange de rhum blanc, sirop de sucre de canne, jus d’orange, ananas, pamplemousses, de cannelle et du thé. Quelque chose de plus fort en effet, surtout si, j’en suis sur que tu es reçu des coups. Une fois que tu as pris le verre, je viens faire un petit sourire en pinçant mes lèvres baisant la tête puis je retourne derrière mon bar. Durant ma petite démonstration de cocktail j’avais oublié un instant le problème que j’ai eu, ça m’a fais du bien. Je m’occupais l’esprit mais aussi les mains ça devait être pour ça. J’espérais que tu aimes mon cocktail, je ne t’offrais jamais les mêmes en faite, je variais souvent. Te faire découvrir d’autre saveur. Une fois derrière mon bar, les commandes se font de moins en moins et les bouteilles eau se réclament de plus en plus. Boire de l’eau après avoir bu de l'alcool, l'eau fait légèrement baisser le taux d’alcool car l’eau purifie. Bref, mon collègue me dit qu’il prend une pause. Je lui fais un oui de la tête. Il posse son torchon puis me laisse. En se dirigeant vers la sortie il s’approche de toi et te lance un simple « merci » sincère, puis il pousse la porte du pub pour sortir. Je pouvais m’en sortir a merveille vue le peut de commande qui a à présent.