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 All the things we could have been - Chapter #10

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Message(#)All the things we could have been - Chapter #10 EmptyJeu 4 Aoû 2022 - 3:13


All the things we could have been - Chapter #10
@Raelyn Blackwell All the things we could have been - Chapter #10 873483867 & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 30 ans

J’ai vivoté toute la soirée autour des miens. Présent de corps à table et devant la télévision, mon esprit a vagabondé ailleurs, pas très loin, juste à quelques kilomètres de mon séjour où nous regardons un film en famille. De quoi il parle ? Aucune idée. Je ne reconnais pas non plus les acteurs : je ne me raccroche à la réalité que lorsque ma fille s’adresse à moi. Le reste du temps, je me demande ce que fait Raelyn. Pense-t-elle un peu à moi ? A-t-elle mangé ? Dort-elle déjà ? Fait-elle, à mon image, semblant que tout va bien ? Que tout ira de toute façon pour le mieux ? Se convainc-t-elle qu’elle doit passer à autre et qu’elle y arrivera ? Se dit-elle que si elle a vaincu la cocaïne, ce n’est pas un homme qui l'aliènera ? Toutes ces questions me chagrinent. Pire, elles m’épouvantent au point que j’écourte la soirée. J’insiste pour mettre ma fille au lit moi-même et, en redescendant, je ne réponds pas à l’invitation de mon épouse de monter en même temps qu’elle. Par habitude, elle s’en vexe et ça m’arrange bien. Je n’ai pas la force de faire semblant que nous sommes un couple parfait alors qu’elle ouvrira un bouquin, qu’elle lira jusqu’à l’endormissement, comme la plupart du temps, sauf hier soir. Désormais seul, je trouve que le hasard et le sort sont de sacrés enfoirés. Comment suis-je supposé trouver le sommeil alors que je ressens le manque de Rae si profondément que j’en ai mal ? Je songe à l’appeler. Je fais un mouvement à cet endroit d’ailleurs. Je renonce. Je scrute l’écran de mon portable, je rédige un texto, il demeure dans mes doigts. Je m’efforce à penser à autre chose en m’abêtissant devant la télévision, mais c’est inefficace. Rien ne m’intéresse. Rien ne capte mon attention pleinement, si bien que je suis alerte au message que je reçois. Je me jette sur mon gadget repoussé plus tôt sur la table basse et mes traits s’éclairent de lire un message de l’objet de mes pensées, de ma convoîtise, de tous mes tourments. Evidemment, j’y réponds sans attendre et, surtout, sans réfléchir. J’ai pianoté un «Toi aussi. Qu’est-ce que tu fais ? » et j’ai cessé de vivre dans l’expectative d’un retour. J’ai cessé de respirer et, n’écoutant que mon coeur, je me suis levé sans bruit. Je suis sorti par la porte d’entrée en catimini, veillant à refermer la porte derrière moi avec délicatesse. Hors de question de réveiller mon épouse maintenant. J’ai besoin d’entendre la voix de mon amante, besoin d’être délesté du poids qui pèse sur ma poitrine, le poids de l’absence, de poids de l’erreur. ç’en était une de ne pas l’empêcher de loger chez mes parents. «Je n’aime pas te savoir là-bas.» lui ai-je lancé en omettant le “allo” de circonstances. A quoi bon perdre du temps en salamalecs ? «Tu es en sécurité et tu seras bien, mais... Mais, je ne suis pas habitué.» Pas coutumier à ce qu’elle ne soit pas juste dans la pièce à côté de la mienne. « Tout va bien ? Ma mère ne t’a pas posé trop de questions ? » Assis sur le banc sous le porche, celui où Rae et moi avons partagé nos derniers instants à deux, j’allume une cigarette. Je prends mes aises : je n’ai pas l’intention de raccrocher… pas de suite. Je n’aspire qu’à profiter du son de sa voix aussi longtemps que possible.


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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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All the things we could have been - Chapter #10 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
All the things we could have been - Chapter #10 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34325 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―
writing challenge 2024

(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

All the things we could have been - Chapter #10 30
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

All the things we could have been - Chapter #10 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

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Message(#)All the things we could have been - Chapter #10 EmptySam 6 Aoû 2022 - 6:44


All the things we could have been - Chapter #10
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor All the things we could have been - Chapter #10 873483867 - Univers alternatif - 2007, 20 ans

Toi aussi. Qu’est-ce que tu fais ? Je ne sais pas quoi répondre. J’ai hésité à taper un message à l’attention d’Amos toute la soirée, j’ai dû sembler bien lointaine à ses parents pendant le dîner et je me suis excuser en prétextant que j’étais fatiguée avant le dessert et le simple ”tu me manques” que je lui ai finalement adressé m’a semblé être d’une audace exceptionnelle. Je me suis demandé si je n’aurais pas dû le laisser respirer, me laisser guérir et respirer, mais lorsque son message est arrivé, j’ai eu les larmes aux yeux. J’ai peur d’avoir tout gâché, mais comment le pourrais-je ? Nous n’avions rien, rien de correct, rien d’acceptable aux yeux de la société et de notre entourage - le sien, principalement - rien qui soit avouable ou admirable. Pourtant, ce ”rien”, je n’ai pas envie d’y renoncer puisqu’à mes yeux il me donne l’impression d’être plus précieux que tout ce que j’ai jamais vécu. Est-ce parce qu’il m’a arrachée de la rue et de mon triste sort, sauvée du Club, de la prostitution et sevrée de mon poison ? Est-ce parce qu’il m’a aidée à me reconstruire et qu’il est devenu mon unique pilier dans un univers que je ne reconnais plus comme étant le mien ? Est-ce parce qu’il m’a aidée à voir la lumière au bout du tunnel, que je ressens cette affection dévorante pour lui, et cette peine immense à l’idée de renoncer à construire quelque chose, quoi que ce soit, avec lui ? Je l’ignore, mais est-ce bien important maintenant c’est là et que je ne peux plus prétendre le contraire ?

J’aurais cherché des réponses toute la nuit, j’aurais peut-être tapé sur le clavier de mon téléphone avant d’effacer et de recommencer encore et encore s’il ne m’avait pas appelée. Mon cœur a raté un battement en voyant son nom s’afficher et je n’ai pas hésité bien longtemps à répondre. « Je n’aime pas te savoir là-bas. » Je n’aime pas être loin de lui non plus. « Tu es en sécurité et tu seras bien, mais... Mais, je ne suis pas habitué. » - « Je ne pouvais pas rester avec vous. » Avec Sarah, Sofia et lui. Certes, je ne peux décemment pas convoiter le mari d’une autre en demeurant sous son toit, mais je me moque bien de la décence. Si je ne pouvais pas, c’est parce que cela aurait fini par faire imploser mon cœur dans ma poitrine. « Mais tu me manques. » Je l’ai déjà écrit, mais cela n’a pas la même force ou valeur à l’oral. Je chuchote, parce que la chambre dans laquelle je dors - la vieille chambre d’Amos - partage un mur avec celle de Zach et que je ne veux pas que lui ou l’un de ses parents qui passerait dans le couloir puisse nous entendre. « Je voudrais remonter le temps de trois ou quatre jours. » Et pouvoir encore être dans ses bras, et me comporter avec lui comme si nous n’étions qu’un couple d’adolescents insouciants. « Tout va bien ? Ma mère ne t’a pas posé trop de questions ? » Je déglutis difficilement - la peine me serre la gorge - avant de hocher la tête, comme s’il pouvait me voir. « Non, je crois qu’elle est soulagée que je ne vive plus avec vous. Elle a dit que ce n’était pas convenable pour une fille de mon âge. » Sans se douter de ce qu’il se passait sous le toit de son fils, je crois qu’elle a pris conscience à son tour du fait que je n’étais plus tout à fait une enfant. Un silence un peu plus long que les précédent et, finalement, je pose la question qui me fait mal, mais qui me brûle les lèvres. « Elle dort ? » Sarah, évidemment. J'ai mal de l'imaginer avec elle. J'ai mal de me dire qu'elle s'est endormie dans ses bras avant qu'il ne s'éclipse pour m'appeler.





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Message(#)All the things we could have been - Chapter #10 EmptySam 6 Aoû 2022 - 7:58


All the things we could have been - Chapter #10
@Raelyn Blackwell All the things we could have been - Chapter #10 873483867 & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 30 ans

Raelyn, elle a investi mes pensées depuis des mois. Mais, depuis la nuit précédente, elle loge dans ma tête. Elle s’y installée à demeure et ne semble pas vouloir m’accorder le moindre répit. Outre sa présence silencieuse à mes côtés toute l’après-midi, elle m’a obsédé de l’heure du souper jusqu’à celle où j’ai couché ma fille. Elle était encore omniprésente quand Sarah est montée se coucher, feignant de s’offusquer alors qu’en réalité, mon absence l’arrange bien. A son retour, elle a réclamé et a obtenu. En matière de devoir conjugal, elle estime déjà que c’est à moi, à présent, d’entreprendre sans être certain d’être désiré. Sauf que ça ne m’intéresse pas. Elle n’est plus l’objet de ma convoîtise depuis bien longtemps et, plus récemment, elle a été supplantée par ma protégée, celle qui a choisi de se protéger de moi, celle qui doit sans doute s’être endormie dans l’une des chambres vides de la maison de mes parents, celle qui a essayé de me fuir sans y parvenir, celle qui m’adresse un message que je n’espérais pas et pour lequel mon coeur a bondi dans ma poitrine. Il a palpité si fort que j’ai cru à un malaise : ce n’était que ma joie, la joie immense d’avoir des nouvelles. Mieux encore, je lui manque. Devine-t-elle que la réciproque est effective ? S’imagine-t-elle seulement à quel point je l’ai dans la peau, cette petite brune ? Que ça existait probablement bien avant que nous ne consommions le fruit interdit. Croquer dans la pomme, c’était simplement laisser s’exprimer mes sentiments et l’avouer, c’est diablement tentant. La vérité éclatant entre nous, peut-être que je pourrais l’inciter à rentrer auprès de moi. Ceci étant, j’en suis bien incapable même si j’ai l’audace de sortir de la maison pour lui téléphoner, même si ça me brûle les lèvres. Je n’ose pas et, au lieu d’attraper mon courage à deux mains, je contente d’un aveu moins éloquent, mais tout aussi sincère : je la préfère chez. «Je sais. Je n’aurais pas pu non plus.» ai-je admis la mort dans l’âme. Je ne suis pas convaincu que la méthode soit efficace si mon but est qu’elle me revienne. Au moins pourrais-je me vanter d’être honnête jusqu’au bout. «Et tu me manques aussi.» La confession est plus évocatrice que mon “moi aussi” précédent et je me sens comme libéré d’un poids pesant sur la poitrine. Dommage qu’il ait enflé de nouveau à la vitesse d’un TGV rien qu’en espérant que ma femme me quitte. Et pour cause, ma lâcheté me saute aux yeux. Elle m’attrape au collet, car il me suffirait d’empiler mes bagages pour vivre cet amour naissant avec Raelyn, d’abord en cachette - pour la correction - et ensuite, au vu et au su de tous les quidams. « Je voudrais que… Je voudrais trouver une solution…» Pour elle. Pour moi. Pour nous. « Que tu sois… près de moi.Tu crois que tu viendras bosser avec moi demain ou … ? »  Tu n’en as pas envie ? Mon père t’a-t-il trouvé autre chose pour t’éloigner de moi ? Et, ma mère, que pense-t-elle de tout ça ? Mu par la curiosité, j’interroge sans trop savoir comment interpréter son commentaire. «Convenable ? Je la reconnais bien là.» J’ai permis à un rire léger de s’échapper en tirant une bouffée de nicotine sur ma cigarette. « Je n’ai aucune idée de ce qu’elle veut sous-entendre.» Et Raelyn ? Comment l’a-t-elle prise, cette remarque ? «Elle t’a installée elle-même ? Où ? » La véritable question, c’est “as-tu choisi où tu dormiras ?” Le cas échéant, si Rae m’annonçait qu’elle a opté pour ma chambre d’ado, je respirerais mieux. Je retrouverais un peu de sérénité et Dieu sait ô combien j’en ai besoin maintenant que mon interlocutrice s’inquiète de ma femme. « Je ne sais pas. Je suppose.» J’ai jeté un coup d’oeil à ma montre. «Elle est montée il y a un long moment déjà. Je suis resté en bas… » J’ai marqué une pause avant de ramasser ce qu’il me reste en bravoure. «Je pensais à toi. J’avais envie de t’écrire, mais je ne savais pas si c’était une bonne idée ou non. Si tu en avais envie… Du coup, j’ai profité, pour appeler, avant que tu n’éteignes ton téléphone.» Une fois de plus, j’ai un sourire dans la voix. «Je ne monterai pas, tu sais. Je vais rester dans le divan.» Ma cigarette achevée, j’ai inspiré une bouffée d’air frais, je l’ai jeté au loin et j’ai suivi du regard la tâche rouge incandescent dans l’obscurité. Elle a ressemblé pour moi à une lueur d’espoir pour l’avenir. Qui sait ce qu’il nous réservera ? Moi ? Je n’ai même plus de job et, par ailleurs : «J’ai reçu une nouvelle convocation.» ai-je ajouté sans dissimuler mon anxiété.

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STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
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PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)All the things we could have been - Chapter #10 EmptyDim 7 Aoû 2022 - 23:24


All the things we could have been - Chapter #10
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor All the things we could have been - Chapter #10 873483867 - Univers alternatif - 2007, 20 ans

« Je sais. Je n’aurais pas pu non plus. Et tu me manques aussi. » Comment une simple déclaration peut-elle à la fois me serrer le cœur et me donner l’impression que je respire un peu mieux ? Je suis soulagée de l’entendre, soulagée qu’il ait décroché son téléphone pour m’appeler puisque je n’ai été capable que de lui envoyer un message - j’ignore où me positionner - soulagée qu’il pense à moi même lorsque je ne suis pas à ses côtés. C’est peut-être très égoïste, mais j’aime l’idée de m’être installée dans un coin de son esprit dont il ne peut pas me déloger. « Je voudrais que… Je voudrais trouver une solution… »  Je voudrais qu’il y en ai une, moi. « Que tu sois… près de moi.Tu crois que tu viendras bosser avec moi demain ou … ? » Je n’ai pas besoin de beaucoup réfléchir pour répondre à cette question : même cet après-midi, alors que j’étais triste et en colère, je n’ai pas réussi à résister à l’envie de me poser non loin de lui. Sans ça, je n’aurais pas réussi à dormir. « Oui, je viendrai. » Je n’ai pas d’emploi, pas de perspective d’avenir et je projette de devenir la maîtresse de l’homme dont la famille me met un toit au-dessus de la tête. Si j’ai un ange gardien quelque part, je suppose qu’il doit être en train de se frapper la tête contre les murs.

« Convenable ? Je la reconnais bien là. » Je laisse échapper un doux rire, signe que je suis plus apaisée qu’au petit matin, en grande partie grâce à cette discussion plus sereine, plus normale que nous sommes en train d’avoir. « Je n’ai aucune idée de ce qu’elle veut sous-entendre. Elle t’a installée elle-même ? Où ? » - « Elle m’a proposé ta chambre. » Je jette un coup d'œil autour de moi aux posters sur les murs et à cette décoration d’adolescent. « J’ai pris un de tes anciens t-shirts pour dormir. J’espère que ça ne te dérange pas. » Lorsque j’ai découvert un stock de vêtements lui ayant appartenu en ouvrant les tiroirs de la commode, je n’ai pas réussi à résister. Ils ne sentent plus son odeur mais, grâce à eux et sa présence que je ressens partout dans la pièce, j’ai un peu l’impression qu’il est là, avec moi.

« Je ne sais pas. Je suppose. Elle est montée il y a un long moment déjà. Je suis resté en bas… » Je n’ai pas grand-chose à répondre à ça. J’avais besoin de savoir, mais penser à Sarah et l’évoquer est toujours aussi douloureux que ça l’était cette nuit. Ma question - bien qu’intéressée - était teintée de masochisme. « Je pensais à toi. J’avais envie de t’écrire, mais je ne savais pas si c’était une bonne idée ou non. Si tu en avais envie… Du coup, j’ai profité, pour appeler, avant que tu n’éteignes ton téléphone. » - « Non tu as bien fait. Je suis contente d’entendre le son de ta voix. » Et de savoir que malgré ma scène de ce matin, il n’a pas tiré un trait sur nous. « Je ne monterai pas, tu sais. Je vais rester dans le divan. » Ma possessivité se repaît de cette information mais, malgré tout, je suis lucide. « Tu pourras pas faire ça tous les soirs… » Non, s’il reste avec elle, que ce soit pour reconstruire quoi que ce soit ou pour Sofia, il ne peut décemment pas dormir sur le canapé toutes les nuits. Ma remarque, elle est teintée d’une détresse palpable, même au travers du combiné. « J’ai reçu une nouvelle convocation. » Doucement, je m’allonge sur le dos et savoure le sentiment de normalité qui m’étreint alors qu’il détourne volontairement la conversation, qu’il me partage des faits de sa vie que, j’espère, il n’a pas partagé avec Sarah. « Pour quand ? » J’ai peur qu’on me l’enlève. « Ils veulent que tu reprennes ? » Je n’ai pas envie qu’il s’éloigne. Et ce même si, au moins, Sarah ne l’aurait pas pour elle non plus s’il quittait le pays. « Tu pourrais venir. » Je sais que l’idée est mauvaise pour mon cœur dès l’instant où la proposition passe la barrière de mes lèvres, mais je ne suis pas connue pour être raisonnable et réfléchie. « Puisqu’elle dort. Tu pourrais venir près de moi. » Mon ton est plus doux encore, presque provocateur : je me mue en sirène qui l’appelle au large bien malgré moi et pour cause : je ne peux pas m’en empêcher. J’ai envie qu’il soit là, avec moi.





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All the things we could have been - Chapter #10
@Raelyn Blackwell All the things we could have been - Chapter #10 873483867 & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 30 ans

Sa voix est comme du baume sur mon coeur meurtri par sa détresse et la mienne au terme d’une maladresse. Plus tôt, dans la cachette de mon enfance, je n’ai pas essayé d’abuser de sa peine pour profiter des trésors de son corps. Je n’ai pas non plus tenté de l’amadouer dans l’espoir d’y gagner une étreinte brûlante vouée à me rassurer suite à son départ. J’étais sincère. J’avais envie d’elle et, ce phénomène, quoique malsain compte tenu de mon état civil, n’a rien de sporadique. Au contraire, il est constant et lié à de nobles sentiments. Sans quoi, pourquoi aurais-je été chagriné qu’elle m’imagine capable de l’utiliser ? Si je l’étais, c’était de l’avoir blessée, à deux reprises et en moins de vingt-quatre. Si j’étais consterné, c’était de redouter de l’avoir perdue définitivement. Or, nous nous manquons et nous l’exprimons sans honte. Je ne ressens pas plus de gêne à m’inquiéter de ce qu’elle m’accompagnera dans mes tâches quotidiennes au ranch de mes parents. Pour être pleinement honnête, je suis plutôt réjoui par son affirmation. Il me tarde d’y être, non pour l’embrasser ou la serrer dans mes bras - j’ai promis que je ne la toucherais plus - mais pour jouir du loisir de la détailler, de la dévisager, de la contempler avec des yeux qui transpirent l’émotion. Il me tarde parce que je la préférais dans la pièce à côté de ma chambre qu’à un pâté de maisons de chez moi. Son rire me chatouillait alors les tympans sans me sembler si lointain que mon coeur s’en serre. «J’aime ton rire.» ai-je lancé à la dérobée sans réfléchir à l’impact des mots A-t-elle imaginé celui qu’aurait les siens sur moi ? Je me la figure dans mes vieux t-shirt et mon corps est parcouru par un frisson qui embrase mes tripes. «Tu peux tous les mettre et les garder si tu veux. tu peux aussi fouiller toute la pièce si ça t’intéresse. Je le ferais à ta place.» Elle y trouvera de vieilles photos, des trophées datant d’une époque révolue où les sports de combat et la natation balisaient mes journées après l’école. Elle tombera sans doute sur les anciens albums de fin d’années où j’ai l’air grotesque avec mes cheveux décolorés. Elle en apprendra autant sur moi que mon épouse elle-meme. Sarah. Quel dommage qu’il nous faille parler d’elle. Je l’aurais volontiers abandonnée dans le placard sombre d’un coin de mon cerveau. Or, sa question et sa réponse, en lien avec la mienne, est somme toute légitime. «Faire quoi ? Rester dans le divan ou t’appeler ? » l’ai-je interrogée avec un soupçon de malice pour colorer mon timbre affecté. « Je le ferai aussi souvent que possible. Je ne suis pas sûr que ça la dérangera tant que ça d’avoir le lit pour elle toute seule. Tu sais… Sofia est…» Le véritable problème ? Je refuse de la qualifier en de tels mots. Je n’userai pas davantage de termes comme geôle ou prison. Elle est surtout ma raison d’être. Je n’aspire qu’à son bonheur, mais peut-il exister si je ne suis pas heureux moi-même ? « Elle est jeune. J’ai peur de lui faire du mal…» Auquel cas, je ne me le pardonnerais pas. «Elle ne vivait pas bien quand je partais souvent.» Par ailleurs, ma petite fille est à des lieues de ma réalité. Nul, dans mon foyer, n’a été convié à partager le secret qu’est la date de ma prochaine convocation. «Je ne sais pas ce qu’ils veulent. Une visite de contrôle je suppose. Mais, ça va mieux.» ai-je avancé sans appréhension. Raelyn a fait sauter tous mes complexes en un temps record. Elle a redessiné mes cicatrices de ses doigts graciles. Elle les a observée sans curiosité, mais avec tendresse alors que pour moi, elles sont intolérables à regarder en face. «Ce que je sais, c’est que c’est prévu pour la semaine prochaine et que je n’ai pas envie d’y aller…» ai-je confessé en jouant avec une cigarette dans mon paquet. En fumer une autre, est-ce bien raisonnable ? Le suis-je encore tandis que la proposition de Raelyn me remue. «Tu veux ? » Bien entendu. Elle me livre même la justification adéquate pour que j’y réfléchisse sérieusement et pas très longtemps. « Tu es sûre que c’est pas trop tôt, pour toi ? » Moi, je suis déjà perdu. J’ai l’impression que je pourrais prendre tous les risques tant qu’ils me garantissent que la brunette ne partira pas, ne fuguera pas, ne me fuira plus. La preuve en est, je n’attends pas qu’elle affirme et je me fiche qu’elle renonce. Je suis déjà debout ; la porte d’entrée est déjà fermée et les clés rangées dans la poche de mon jeans. Pis - ou mieux - j’entame à pied le kilomètre - en traversant à travers champs et pour qui connaît bien les raccourcis du coin - qui me sépare de ma tentation. «Il faudra mettre deux réveils, très tôt, pour que je sois là pour le petit-déjeuner et pour pas croiser ma mère ce matin.» ai-je expliqué en apercevant au loin le toit de la maison de mon enfance. « Et pas trop bouger, c’est un vieux sommier, tu as dû remarquer qu’il grinçait. Et la porte aussi.» Je ne marche plus, je trottine en direction de la fenêtre de ma chambre d’ado. «Mais, si tout ça ne te fait pas peur, tu peux ouvrir la fenêtre… Ce sera plus discret.» Et je l’ai fait cent fois, grimper par la gouttière. J’étais un coutumier du mur il y a de cela une éternité et pour retrouver celle qui, aujourd’hui, ne partage plus avec moi que la parentalité.  

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Raelyn Blackwell
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All the things we could have been - Chapter #10 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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POSTS : 34325 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS :
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(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
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PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
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Message(#)All the things we could have been - Chapter #10 EmptyMar 9 Aoû 2022 - 20:59


All the things we could have been - Chapter #10
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor All the things we could have been - Chapter #10 873483867 - Univers alternatif - 2007, 20 ans

« J’aime ton rire. » Si je m’interromps, ce n’est pas parce qu’il m’a vexée ou blessée avec cette déclaration. C’est au contraire parce que je suis surprise, touchée, et mes lèvres étirent un sourire timide, pudique. S’il était là, avec moi, il pourrait même apercevoir mes joues rougir. « Merci… » Que répondre d’autre, alors qu’il me trouble profondément ? Au point que j’oublie que la nuit dernière, j’ai eu mal ? « Tu peux tous les mettre et les garder si tu veux. tu peux aussi fouiller toute la pièce si ça t’intéresse. Je le ferais à ta place. » Je jette un coup d'œil circulaire autour de moi, scrutant les commodes, armoires ou tiroirs fermés et susceptible de renfermer des trésors. « Et qu’est-ce que je vais trouver d’intéressant exactement ? » Je ne suis pas certaine d’avoir envie de m’y risquer si jamais il était possible que je tombe sur une lettre écrite à la main de Sarah à son jeune prétendant. Toutefois, la curiosité créé chez moi une envie folle de fouiller sa chambre, ses affaires d’adolescent, une partie de son intimité finalement.

« Faire quoi ? Rester dans le divan ou t’appeler ? » Sur le coup, je pense les deux mais ce n’est pas tout à fait vrai. Je sais ce qu’il se passerait si elle le soupçonnait de vouloir m’entendre au téléphone à cette heure-là, et si le phénomène se reproduisait tous les soirs. Elle se méfie de moi Sarah, et difficile de lui donner tort. « Dormir loin d’elle. » Et le faire sur le canapé : n’est-ce pas là le signe ultime qu’un couple est à la dérive ? J’ai du mal à concevoir que cela ne l’inquiète pas. « Je le ferai aussi souvent que possible. Je ne suis pas sûr que ça la dérangera tant que ça d’avoir le lit pour elle toute seule. Tu sais… Sofia est… » Je pense d’abord qu’il a échangé le prénom de son épouse et de sa fille. C’est possible : les deux ont des consonances similaires, si bien que j’attends la suite en retenant mon souffle. « Elle est jeune. J’ai peur de lui faire du mal… Elle ne vivait pas bien quand je partais souvent. » Elle ne vivrait pas bien que je parte. C’est ce que j’entends et que puis-je lui opposer en retour ? Je suis une amourette, une relation qu’il envisage certainement comme éphémère et il est évident que, pour ça, il ne risquera pas le bonheur de sa gamine. Je ne lui souhaite aucun mal non plus. « Je comprends. » Gênée, je baisse les yeux sur mes genoux que je ramène contre moi et gratte nerveusement.

« Je ne sais pas ce qu’ils veulent. Une visite de contrôle je suppose. Mais, ça va mieux. Ce que je sais, c’est que c’est prévu pour la semaine prochaine et que je n’ai pas envie d’y aller… » Suis-je une horrible personne si je déteste le fait qu’il aille mieux ? Bien sûr, je le lui souhaite, mais une partie de moi sait également que cela signifie qu’il devra bientôt reprendre du service et donc, quitter la ville pour de longs mois. « Ils pourraient t’obliger à y retourner ? » Je suis transie d’inquiétude à cette idée. « Ils pourraient t’envoyer quelque part du jour au lendemain ? » Combien aurait-il de temps pour se préparer et faire ses adieux ? Ses adieux, bon sang, je déteste cette idée.

Est-ce ce qui le pousse à lui demander de me rejoindre ? Je n’en suis pas certaine, tant je me sens esseulée dans cette maison. Bien sûr, les parents d’Amos sont encore au rez-de-chaussée, j’entends Zach s’affairer dans sa chambre et je pourrais rejoindre les premiers devant la télévision ou ce dernier pour une partie de jeu de société. Mais je n’ai pas envie et pour cause, je l’ai avoué rapidement : il me manque. « Tu veux ? Tu es sûre que c’est pas trop tôt, pour toi ? » - « Oui. Je veux dire, non c’est pas trop tôt. » Si, certainement. Mais je n’écoute que mon coeur. « Viens. » Je le lui demande à nouveau dans un murmure et, alors qu’il réfléchit à voix haute, je crois l’entendre marcher et un frisson me parcourt l’échine. Il arrive. « Il faudra mettre deux réveils, très tôt, pour que je sois là pour le petit-déjeuner et pour pas croiser ma mère ce matin. Et pas trop bouger, c’est un vieux sommier, tu as dû remarquer qu’il grinçait. Et la porte aussi. » - « Le son de la télévision est encore fort, de toute façon. » Et pour le reste, il gérera la situation comme il l’entend. Tant qu’il est là, tant qu’il me prend dans ses bras, j’imagine que ce n’est pas grave s’il met deux réveils et que je me lève seule. « Mais, si tout ça ne te fait pas peur, tu peux ouvrir la fenêtre… Ce sera plus discret. » Sans un commentaire, je m’exécute et il ne faut pas plus de trois minutes avant que je l’aperçoive au loin, s’approchant de la bâtisse. Lorsqu’il arrive au pied de la gouttière qu’il prévoit visiblement d’escalader, mes lèvres esquissent un immense sourire. « T’es sûr que tu ne vas pas tomber ? T’avais quoi, quinze ans la dernière fois que t’as fait ça ? » Espiègle, j’éclate d’un doux rire - je ne veux pas que l’on nous surprenne - en l’observant s’armer de sa fierté pour s’exécuter. Et lorsqu’il pose un pied à l’intérieur de la chambre, je n’écoute que mes pulsions : j’enroule mes doigts dans son t-shirt pour l’attirer contre moi et l’embrasser à bouche que veux tu. Ce soir, c’est décidé, il est à moi et pas à Sarah.





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Message(#)All the things we could have been - Chapter #10 EmptyJeu 11 Aoû 2022 - 6:29


All the things we could have been - Chapter #10
@Raelyn Blackwell All the things we could have been - Chapter #10 873483867 & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 30 ans

Ce n’est pas un silence étrange, ce soir. Il n’est pas embarrassant lorsqu’il est précédé d’un rire et suivi de quelque remerciement. Ce rire, il résonne en moi comme mille clochettes. Elles jouent la mélodie de l’espoir que nous finirons bien, Rae et moi, à trouver un chemin qui nous conduira l’un vers l’autre. Je me fiche qu’on me dépeigne tel un être crédule de nourrir ce voeu alors qu’elle est jeune et, qu’en conséquence, la lassitude nous pendrait au nez si nous formions un couple, un vrai, parce que j’aurais quitté Sarah autant pour elle que pour moi. Je me fais du mal en nous imagination un futur sur le long terme, sur l’éternité, parce que les rêves, c’est tout ce que nous avons. Nous ne possédons de concret que ce fantasme et cette quête à la découverte de l’autre au travers nos conversations ou, sur l’instant, mon invitation à ce qu’elle fouille les tiroirs de ma chambre. «Un peu de tout. Des albums de fin d’années, des vieilles médailles. Rien de vraiment palpitant dans le fond.» Rien qui ne soit en mesure de lui déchirer le coeur non plus. Les clichés de mes relations adolescentes ont disparu avec mon mariage. Certains ont été détruits et d’autres rangés dans les tiroirs de ma maison actuelle. A une époque, Sarah a été mortellement jalouse. Dans un aucun monde elle ne m’aurait abandonné seul avec une jeune femme de dix ans sa cadette et qu’elle soupçonne éprise de son sauveur. Comment ne pas en déduire qu’elle se moque de nous ? Qu’elle n’accorde plus d’importance à notre relation que pour notre enfant ? Qu’elle m’utilise à l’image d’un objet qui prétendrait à satisfaire à ses besoins de femme ? Et, dans ces conditions, pourquoi m’obligerais-je à monter auprès d’elle chaque nuit ? Certes, fondamentalement, c’est triste. Mais dans l’absolu, je ne mens pas à Rae : je resterai loin de ma chambre aussi longtemps et aussi souvent que possible. Ma seule préoccupation, c’est de donner le change pour ne pas perturber Sofia. Le reste ne sera discuté avec sa mère que sous l’aspect d’une dispute, une part de moi étant vexé d’être manipulé quoiqu’une autre en soit fort aise. Je n’ai pas de scrupule à confier mon secret à mon amante - amante ! Plus joli que maîtresse. Pas davantage consacré cependant - à propos de ma convocation et de mes craintes. «Ils en ont le droit, oui.» Je ne souffre pas de remords en évoquant, de manière peu anodine,  la suite : «Tu crois qu’on pourrait inventer un mensonge plus gros que nous pour que tu m’accompagnes… si tu en as envie ? » Elle était là, la dernière fois et, si notre fadaise d’antan n’est plus réutilisable, je présume que nous ne manquerons pas de créativité. Ce jour-là, sa présence lors de cet examen m’a fait un bien fou. Elle m’a rassurée, ma protégée. Elle m’a aidé à croire que tout se passerait bien et à diminuer de plus de moitié toutes mes angoisses. L’une d’entre elles me surprend. Néanmoins, je la refoule. Abasourdi et à la fois excité par l’éventualité de la rejoindre de suite, dans ma vieille chambre, j’ignore mon anxiété à la faveur du champs des possibles qui s’ouvrent devant moi. Je me mets en route sans attendre. Je marche, puis je gambade. J’émets les difficultés que nous rencontrerons et le contexte auquel nous devrons être attentifs, mais je ne reculerai pas à moins qu’elle ne renonce, Raelyn. A moins qu’elle ne réalise que son coeur n’y survivra pas. «Mes parents sont des couche-tard et des lève-tôt.» ai-je soupiré par dépit, le souffle court de parler et de courir en même temps. «En réalité, ça nous laisse pas grand-chose en temps, mais ça en vaut la peine.» Je surenchéris du soleil de la voix puisque j’aperçois au loin que la fenêtre s’ouvre. J’ai pressé le pas et, approchant, je réponds au sourire de Raelyn avec un enthousiasme non feint, une joie que nous partageons. «Seize à tout casser.» ai-je réprimé en fou rire. «Et j’étais plus léger apparemment.» La gouttière me paraît moins solide que d’antan, mais j’avance, prudemment et déjà j’enjambe le montant de la fenêtre. Les deux pieds sur le parquet, je bombe le torse, l’air superbe et, dès lors qu’elle m’accueille avec la fougue des jeunes femmes, je succombe à son baiser. Pas taillé dans du bois d’albâtre, mon corps réagit et je ne sais que faire de mes sensations. Sur l’heure, je serais ravi que nous nous vautrions dans la douceur plus que dans le sexe. Je me dis qu’à tout peser, il est parfois bon de se vider l’esprit et de laisser emporter par le courant et, celui-là, il me dicte de la pousser doucement vers le lit, sans brusquerie. De l’embrasser avec autant d’ardeur et de passion qu’elle instille en moi. Mes mains sont hardies, mais sages à la fois. Elle n’emprunte pas l’itinéraire vers les zones délicates qui réveillent la concupiscence des femmes. Elles se contentent de ses flancs, de son ventre, de son décolleté et de ses joues. Ma bouche, lorsqu’elle s’échappe de la sienne, elle flatte le bout de son nez, ses paupières, suit la ligne de sa mâchoire. Je me souviens lui avoir soufflé à l’oreille : «Tu es belle dans mon t-shirt. Mais, moi aussi, je veux sentir ta peau contre la mienne.» en alliant le geste à la parole : j’ai ôté le mien. «Ta peau. La mienne. Ce serait parfait.» Le reste est un accessoire grisant, mais au vu de ce que nous avons traversé, il peut s’oublier au profit de la douceur et de la tendresse. Elle n’est pas à négliger entre nous deux : elle n’est pas mon jouet, Raelyn. Elle est bien plus que tout ça et, par ailleurs : «Je suis content que tu m'aies dit de venir. Vraiment.»

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ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

All the things we could have been - Chapter #10 30
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)All the things we could have been - Chapter #10 EmptyVen 12 Aoû 2022 - 20:48


All the things we could have been - Chapter #10
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor All the things we could have been - Chapter #10 873483867 - Univers alternatif - 2007, 20 ans

Puisque j’en ai le droit et que c’est sans danger, je reprendrai mon exploration de la chambre d’Amos dès demain, c’est acté. Je suis curieuse de tout ce qui le concerne et, pour une fille comme moi qui a à la fois tant vécu mais pas connu grand-chose à la fois, c’est déroutant. Comme cette envie irrépressible de l’entendre ce soir, alors que la raison exigerait certainement que je prenne le temps de panser mes blessures avant d’envisager la suite.

« Ils en ont le droit, oui. » Mon ventre se noue et, une fois de plus, je me demande ce que je deviendrai s’il était appelé à reprendre du service. Je n’aurais pas la moindre raison de rester à Kilcoy. Pour ne pas paniquer trop fort, je m’imagine que je n’aurais qu’à trouver un emploi à Brisbane et un appartement et que, comme autrefois, il pourra passer m’y voir lorsqu’il sera en permission. Je devrai le partager avec Sarah et Sofia mais n’est-ce pas déjà le cas ? Non, ce qui me fait le plus peur, c’est de ne le voir plus que quelques fois par an, de devoir avancer sans lui. « Tu crois qu’on pourrait inventer un mensonge plus gros que nous pour que tu m’accompagnes… si tu en as envie ? » - « Oui, bien sûr je t’accompagnerai. Elle n’a même pas besoin de savoir que tu passes me chercher. » C’est l’avantage de ne plus vivre sous le même toit. Sarah ne saura jamais qu’avant de se diriger vers la métropole, Amos s’est arrêté à la ferme pour me récupérer. Pourrons-nous y passer le week-end cette fois ? Quelle que soit la réponse à cette question, je l’accompagnerai à son rendez-vous, à défaut de pouvoir l’accompagner s’il est envoyé à l’autre bout du monde en zone de guerre.

« Mes parents sont des couche-tard et des lève-tôt. En réalité, ça nous laisse pas grand-chose en temps, mais ça en vaut la peine. » Je m’en moque. Depuis que je lui ai proposé de me rejoindre, je ne pense plus qu’à ses mains sur ma peau, qu’à ses lèvres sur les miennes. J’ai tout le temps d’avoir mal, demain. Sur l’heure, il arrive et un sourire éclaire mon visage. Taciturne pendant toute la durée du repas avec Maggie, Bill et Zach, mon humeur change. Elle dépend de lui, visiblement. « Seize à tout casser. Et j’étais plus léger apparemment. » J’éclate de rire et, lorsqu’il atteint la fenêtre, je lui tends mon bras pour l’aider à se hisser à l’intérieur de la chambre. Il n'a pas le temps de dire grand-chose et pour cause : je l’embrasse avec fougue dès qu’il pose un pied sur le parquet. Mes mains se posent de part et d’autre de son visage et, jamais repue du goût de ses lèvres, je ne le laisse pas m’échapper, cette fois. Sur l’heure, je me convaincs qu’il est à moi et pas à elle. Qu’elle est loin, qu’elle le délaisse et que c’est à moi et entièrement à moi qu’il est dévoué. Doucement, il me dirige vers le lit et, pareille à un pantin, je le laisse mener la danse. Mes mains glissent jusqu’à sa nuque alors qu’il caresse sagement ma peau. « Tu es belle dans mon t-shirt. Mais, moi aussi, je veux sentir ta peau contre la mienne. » Il retire le sien sans honte : il n’a plus lieu d’être complexé par ses cicatrices, avec moi. Je m’en moque ou, au contraire, je les aime puisque sans elles, il ne serait pas là, à Kilcoy, avec moi. « Ta peau. La mienne. Ce serait parfait. » Délicatement, je retire à mon tour le t-shirt que je lui ai emprunté. Je ne porte rien de plus qu’une petite culotte en dessous, mais j’ai perdu ma pudeur de nos débuts. Ce soir en tout cas, je l’envoie au feu. Une fois que c’est fait, je l’attire à nouveau contre moi pour exaucer ses souhaits puisqu’ils font écho aux miens : je veux sentir la chaleur de sa peau contre la mienne, moi aussi. Je veux sentir son torse écraser ma poitrine et je le serre certainement un peu trop fort contre moi. « Je suis content que tu m'aies dit de venir. Vraiment. » - « Ici, on n’a pas à avoir peur qu’elle nous surprenne. » Notre sécurité est toute relative : si ses parents où Zach nous apercevaient où nous entendaient, le résultat ne serait-il pas le même ? Peut-être, mais y penser n’est guère excitant. « J’ai envie de toi, moi aussi. » Même si je me suis braquée tout à l’heure lorsque lui me l’a dit. « Je voudrais que tu viennes tous les soirs. » Toutes les nuits. Je sais que c'est impossible mais, sur l’heure, j’ai pratiquement envie de l’exiger de lui. « Fais moi l’amour. Fais moi l’amour comme tu l’as fait à elle l’autre nuit. » Ce n’est peut-être pas le meilleur des moments pour l’invoquer, mais j’ai besoin de la chasser de ses pensées, j’ai besoin de chasser son odeur que j’imagine sur sa peau et j’ai besoin de satisfaire ma possessivité. Je veux me dire que, demain, il partira en n’ayant plus que des souvenirs de nous deux, nus l’un contre l’autre, et plus un seul d’elle gémissant sous ses caresses.





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Message(#)All the things we could have been - Chapter #10 EmptySam 13 Aoû 2022 - 8:03


All the things we could have been - Chapter #10
@Raelyn Blackwell All the things we could have been - Chapter #10 873483867 & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 30 ans

Ainsi enlève-t-elle un poids immense de mes épaules. Je les redoute, ces visites chez le médecin-contrôle. Elle m’inquiète à cause de ce qu’il attend de moi : vérifier la cicatrisation de mes brûlures et me questionner sur l’impact psychologique de mon accident. A chaque fois, je suis accablé par la sensation de revivre le moment le plus effroyable de mon existence. J’en ressors abattu et morose. Ma seule exception fut ce week-end au cours duquel j’ai lutté contre l’envie de serrer Raelyn tout contre moi, une bataille de plus que j’ai remportée, mais pas haut-la-main. «Merci.» lui ai-je témoigné en gratitude en songeant que, finalement, notre acoquinement était couru d’avance. Quant à mon appel de ce soir, il était prévisible. La preuve en est, je ne me suis pas battu longtemps contre l’envie d’entendre sa voix. Je ne me suis pas non plus efforcé d’être raisonnable tandis que son invitation tombait dans le creux de mon oreille. La rejoindre, cette nuit. Dormir auprès d’elle. L’enlacer, l’embrasser. Flatter le bout de son nez et son cou. M’endormir ses jambes nouées aux miennes. Je crois - j’en suis certain - que j’en ai rêvé à l’instant où elle a failli me chasser du refuge de mon enfance. Je l’ai ambitionné dès qu’elle en a trouvé un contre mon torse. Aussi n’ai-je pas hésité longtemps. Je me suis précipité vers la maison de mes parents, mon téléphone vissé à l’oreille et mon coeur battant fort et bruyamment. Je suis assommé par la hâte, ce qui ne m’empêche pas un trait d’esprit devant la gouttière qui conduit à mon ancienne chambre. Elle m’a l’air moins solide que dans mon souvenir. Toutefois, je suis prêt à tous les risques pour m’allonger quelques heures aux côtés de Raelyn. Le contact de sa main dans la mienne, tandis qu’elle m’a aidé à me hisser par-dessus la fenêtre, m’a électrifié. Quant à son baiser d’accueil, il m’a chamboulé. Il a ébroué mes nobles résolutions de ne pas la brusquer, de réprimer ma convoîtise pour cette jeune femme qui, durant une semaine, n’aura été qu’à moi. Sa pudeur, elle l’aura jeté aux orties à la vitesse d’une formule un lancée en pleine course sur le circuit d’Imola. Mes complexes ? Je les ai balancés dans la benne à ordure imaginaire que renferme mon cerveau. Alors, en quête d’une étreinte qui pourra être sage tant que j’ai le loisir de réchauffer ma peau contre la sienne, j’en appelle à sa clémence en ôtant mon t-shirt. Je la prie d’accéder à cette requête somme toute inoffensive pour son intégrité. Elle n’est périlleuse que pour nos coeurs épris l’un de l’autre. «Mais ici, tu es loin de moi.» ai-je néanmoins discuté puisqu’il me déplaît toujours qu’elle ait déménagé il y a moins d’une journée. C’est court et long à la fois. Le retour à la réalité m’aura été pénible. Il m’a fait l’effet d’une gueule de bois qui durera cent ans si elle ne me revient pas, quoique sa vérité soit séduisante maintenant qu’elle me suggère d’investir les lieux tous les soirs que Dieu fait. Evidemment, c’est impossible. Ceci étant… «Je le ferai autant que possible.» lui ai-je promis sans appréhender d’être un menteur. J’entreprendrai de traverser les champs à chaque occasion offerte et pas seulement parce qu’elle semble disposée à ce que nous profitions de retrouvailles charnelles, mais bien parce que je me sens entier lorsque Morphée lui donne l’accolade, la garde prisonnière et qu’elle exhale sa respiration profonde sur la peau fragile de mon cou. Au-delà de ce plaisir simple, cela relève de l’ordre du bonus… sauf peut-être ce soir. Son aveu, il me renverse et, machinalement, j'embraye sur un «moi aussi » a bout de souffle. Il se hache. Elle me guide vers le lit - merci la vieillesse qui engendre la surdité de mes parents, je ne suis pas inquiet à l’idée d’être démasqué et traité comme un ado - et je la retiens d’un bras - je me retiens - pour éviter que grince le matelas et, en conséquence, alerter mon frère. Je le tuerais de mes mains s’il nous interrompait, non pas de crainte qu’il cafarde, mais parce que je suis chauffé à blanc à la faveur du désir et de ce défi à peine voilé que mon amante me lance. « De toute façon, tu voudrais pas que je fasse ça comme avec elle. Je lui fais pas l’amour. C’est un consommé, c’est tout..» Le sous-entendu est limpide : pour elle, je déborderai d’inventivité. J’attacherai la corde du temps à un poteau pour que cette nuit, rouge de passion, s’étire au maximum. Je suis disposé à la combler d’attentions de tous genres selon ses envies. J’omettrai d’être égoïste. Qu’elle s’offre à moi est un cadeau à mes yeux. Au vu de son passé, c’est un privilège et j’ai bien l’intention d’abuser de ma douceur pour qu’elle ne se figure plus que s’enfuir est la meilleure solution pour soigner son coeur. J’aspire à devenir le couteau et le désinfectant et, même si c’est malsain, je l’assume en couvrant son corps à demi-nu de baisers. De temps à autre, c’est le fruit sucré de ses lèvres que je dévore. D’ailleurs, j’y viens pendant que ses doigts décrochent ma ceinture et se dévêtissent. Je n’abandonne sa bouche que pour l'effeuiller du dernier rempart de tissus qui me garde loin d’elle. Le sentiment de délivrance qui m’a attrapé par le collet au moment où nous n’avons plus formé qu’une seule entité a été d’une violence telle que j’ai cherché à plonger mes yeux dans l’immensité des siens. J’ai plongé et je m’y suis noyé jusqu’à ce qu’elle vibre sous le joug des délices de l’amour charnel. Au cours de cet instant précis où nous avons lâché prise, je l’ai embrassée à bouche que-veux-tu avec la tendresse d’un homme amoureux. Mes mains, elles se sont refermées sous ses reins qu’elle a cambrés et je l’ai serrée contre moi aussi fort que possible. Puis, à l’oreille, j’ai susurré quelques mots lourds de conséquences. J’ai dit : «J’ai confiance en toi.» Et c’est plus éloquent que tous les “je t’aime” qui ont perdu tout leur sens à cause du mariage. J’ai confiance en toi, ça signifie que je remets mon coeur entre ses mains. J’ai confiance en toi, ça définit ô combien elle compte à mes yeux. «Laisse-moi du temps. Je ne sais pas combien, mais je ne veux pas être loin de toi.» ai-je juré gorgé d’émotions. «Tu peux faire ça pour moi ? » Tu peux, toi aussi, avoir foi en moi ?, aurais-je pu demander ouvertement si j’en avais trouvé le courage. Au lieu de ça, je la décale légèrement pour ne pas l’écraser de mon poids et je me remercie d’avoir réglé mon réveil avant de grimper jusqu’à cette chambre. Je me félicite parce que je n’ai pas envie de fermer l’oeil et d’écourter cet instant béni. Je m’enferme dans un silence réconfortant d’ailleurs. Tant qu’elle niche son visage au creux de mon épaule, rien ne peut m’arriver. Ce n’est donc qu’au terme de longues minutes - voire plus - et beaucoup moins alangui que j’ai murmuré à la faveur de la discrétion : «Tu as trouvé quoi ?» Dans cette pièce qu’elle a probablement fouillé, au moins un minimum.



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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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Message(#)All the things we could have been - Chapter #10 EmptyMer 17 Aoû 2022 - 2:51


All the things we could have been - Chapter #10
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor All the things we could have been - Chapter #10 873483867 - Univers alternatif - 2007, 20 ans

« Mais ici, tu es loin de moi. »
« Jamais vraiment. »

Parce que je serai toujours à moins d’un kilomètre de lui, parce que “ma” fenêtre sera ouverte tous les soirs où il voudra me rendre visite, parce que je n’ai pas envie de le repousser : Sarah serait doublement gagnante si je le faisais. Elle m’évincerait moi et le récupérerait pour l’avoir entièrement à elle. S’il veut escalader la gouttière tous les soirs, il me trouvera là. « Je le ferai autant que possible. » Je veux y croire. Je veux croire que j’arriverai à prétendre que Sarah et Sofia n’existent pas puisque je ne vis plus là-bas, que je vais me construire une nouvelle vie ici, dans une réalité alternative, au fond.

J’ai envie de lui, pas uniquement parce que je veux reconquérir les terres que Sarah a récupérées l’autre nuit - même si c’est le cas - mais parce qu’après une semaine à partager les même draps que lui et à m’endormir dans se bras, la “rupture” est dure. La preuve en est, hier soir, même après ma fuite en pleine nuit, je n’ai que peu fermé l'œil. J’étais agitée par ma peine certes, mais perturbée également de voir toutes mes certitudes s’effondrer comme un château de sable, de voir ces nouvelles habitudes récemment acquises déjà bouleversées. « Moi aussi. » Alors embrasse-moi et fais-moi l’amour. A voix haute, je rajoute même que je veux égaler sa femme pour qu’il chasse de ses pensées l’image de leurs étreintes. « De toute façon, tu voudrais pas que je fasse ça comme avec elle. Je lui fais pas l’amour. C’est un consommé, c’est tout… » - « Je ne veux plus jamais le savoir. Quand tu la touches. » Je deviendrai peut-être folle, je rechercherai peut-être son odeur à elle sur ses vêtements et sa peau, mais je ne veux plus jamais qu’il vienne me voir et me confesse ses pêchés. Je veux vivre dans le déni, je veux m’imaginer qu’ils ne sont plus intimes et je n’ai pas envie qu’il éclate ma bulle. Je veux m’accrocher à ce qu’il me dit parce que je lui fais confiance, et parce qu’elle est belle cette version où Sarah est une corvée et moi une bouffée de fraîcheur.

Il couvre mon corps de baisers, et je crois que cela fonctionne, que j’oublie la nuit dernière et que j’oublie les gémissements de Sarah. Je l’oublie encore plus lorsqu’il cadenasse son regard au mien en me faisant sienne, et je m’abandonne à lui, complètement. Je le fais au point que, lorsque plus tard, lorsque nos deux corps nus reposent l’un contre l’autre, et qu’il me souffle que « J’ai confiance en toi. », la réciproque n’ait plus rien de surprenant. « Laisse-moi du temps. Je ne sais pas combien, mais je ne veux pas être loin de toi. Tu peux faire ça pour moi ? » - « J’ai confiance en toi aussi. » Même si j’ignore combien de temps la situation mettra à me peser d’une façon qui me semblera intolérable. « Je peux te donner du temps. » Mais, parce que lui mentir serait être indigne de cette foi qu’il place en moi, je rajoute. « Mais je ne sais pas combien exactement. » J’ai peur d’atteindre les limites de ma résilience et, ce jour-là, de ne plus être capable d’opérer une marche arrière. J’ai peur parce que je suis une débutante lorsqu’il est question des affaires du cœur. Il embrasse ma tempe, et j’ai l’impression d’être capable de tolérer la situation indéfiniment tant j’aime le contact de ses lèvres sur ma peau, de ses caresses et de son corps contre le mien. « Tu as trouvé quoi ? » - « Pas grand chose d’intéressant, j’avais peur des choses sur lesquelles je pourrais tomber. » J’ai déjà cherché à répondre à cette question tout à l’heure, mais sa réponse m’a rassurée. « Je voulais pas avoir sous les yeux une preuve que tu l’as aimée passionnément, autrefois. » Je préfère me dire qu’il n’a jamais été heureux avec elle, même si c’est un mensonge.





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Message(#)All the things we could have been - Chapter #10 EmptyJeu 18 Aoû 2022 - 22:51


All the things we could have been - Chapter #10
@Raelyn Blackwell All the things we could have been - Chapter #10 873483867 & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 30 ans

Je déplore qu’elle ait quitté mon foyer, ma protégé. Je n’ai de cesse de le répéter et, pourtant, alors que nos lèvres se redécouvrent, que nos mains conquièrent les terres déjà acquises, une semaine plus tôt, que son nos corps offerts l’un à l’autre, je reconsidère ma frustration. Je la joue au tapis parce que Raelyn pioche une river parfaite : elle n’aura plus à être témoin des rares ébats entre ma femme et moi. Elle n'entendra plus son “expressivité” que je soupçonne simulée afin de chasser Rae dans l’éventualité où son absence nous auraient rapprochés. S’imagine-t-elle seulement à quel point ? Assurément, non. Qui plus est, elle s’endort avec Prince Valium chaque nuit, Sarah. Les chances pour qu’elle remarque mon départ en catimini sont infimes. Je me sens donc en sécurité dans ma vieille chambre. Je ne souffre d’aucun remords à retrouver cette complicité sexuelle - et plus encore - entre Raelyn et moi puisqu’après tout, peu m’importe d’être pris en flagrant délit d’adultère. Cette crainte n’existe pas lorsque Rae et moi sommes l’un à l’autre, lorsque nous nous abandonnons à nos désirs, lorsque notre dévotion est palpable. La preuve étant que je ne parviens pas à la lâcher des yeux et n’est-ce pas le témoignage le plus révélateur que notre connivence dépasse le charnel ? La langueur et la quiétude qui nous assaillent dès lors que je la serre contre moi, n’est-ce pas justifiable parce qu’elle m’est essentielle ? Essentiel comme peut l’être Sofia, quoique bien différemment ? Quelle place est-ce que je réserve à sa mère dans mon existence si ce n’est celle du geôlier ? Est-ce, par conséquent, une atrocité de réclamer du temps à Raelyn ? Du temps pour y voir plus clair ? Du temps pour ficeler une solution à cette situation qui me rendra tôt ou tard malheureux ? Du temps pour blesser le moins possible ? Du temps pour trouver la voie vers le bonheur et prendre la main de ma partenaire de crime pour l’y entraîner avec moi ?  Non ! Je suis sincère et ce n’est pas reprochable. La vérité prévaut toujours sur les mensonges et Rae en est parfaitement consciente. Elle ne m’illusionne pas en m’inventant qu’elle m’accordera toutes les heures, tous les jours, voire tous les mois dont j’aurai besoin pour affronter ma lâcheté. Elle précise qu’elle peut accéder à ma demande, mais qu’elle ignore où se situe le curseur entre le tolérable et son contraire. Doucement, je hoche la tête. J’affirme que je comprends et je n’ajoute aucun serment. Je ne peux me permettre d’évaluer l’instant où je me réveillerai, où je trouverai le courage d’agir, où le regard de Sofia et la crainte de détruire sa stabilité ne seront plus que des bagatelles à mes yeux. «Je comprends. C’est normal.» ai-je répliqué, compatissant et éblouit par sa bravoure. Que n’est-elle pas prête à endurer pour moi ? Pour nous ? Est-il voué à tenir la distance ? Elle est jeune, ne se lassera-t-elle pas de moi ? Le jour où elle rêvera d’explorer d’autres horizons que ceux que je lui propose viendra-t-il ? Sonnera-t-il le glas de notre histoire ? Le cas échéant, que me restera-t-il si ce n’est mes yeux pour pleurer ? Ai-je le droit de poser la question ? De lui demander de tabler sur l’avenir quand notre présent est déjà compliqué ? Je l’ignore, mais je sais que j’ai besoin d’être rassuré. Alors, je réfléchis dans le silence de notre étreinte plus sage : nous reposons l’un contre l’autre, nos jambes nouées, son visage dans mon cou et son souffle le chatouillant. Je me demande s’il convient mieux d’être léger ou de ressusciter la gravité étant donné qu’à travers elle, nous pourrons puiser de quoi nous rassurer. J’opte cependant pour la première option, reléguant la seconde à plus tard, dans pas très longtemps finalement. «Tu ne veux pas le voir, mais tu te poses la question ? Est-ce que tu te demandes parfois comment je l’ai aimée ? » Lui est-il utile de comparer ? Je ne dissimulerais aucun de mes secrets. Les questions sont normales entre nous : elles vont de paire avec l’inquiétude ressentie plus tôt et la peur de se perdre définitivement. «Et toi ? Tu as déjà aimé passionnément ? » Je n’ai pas la superbe d’ajouter un “avant moi”.
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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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All the things we could have been - Chapter #10 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
All the things we could have been - Chapter #10 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34325 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―
writing challenge 2024

(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

All the things we could have been - Chapter #10 30
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

All the things we could have been - Chapter #10 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

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Message(#)All the things we could have been - Chapter #10 EmptyMer 24 Aoû 2022 - 20:07


All the things we could have been - Chapter #10
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor All the things we could have been - Chapter #10 873483867 - Univers alternatif - 2007, 20 ans

Alanguie contre le corps nu de mon amant, je caresse doucement son flanc. Je réalise que je ne ressens plus la moindre gêne à l’idée que ses yeux se baladent sur mon corps et ce, même si je suis dans mon plus simple appareil. J’aspire à ce qu’il en aille de même pour lui. Je prie pour qu’il ne masque plus les nombreuses cicatrices qui barrent son torse et son dos parce qu’il en aurait honte mais, par délicatesse, je ne les effleure pas du doigt. J’en aurais envie pourtant. J’ai envie de toutes les connaître et, surtout, de toutes les comprendre. Elles sont dues à un accident alors qu’il était en service dont il ne m’a pas dit grand-chose, et à propos duquel Sarah n’est pas bien plus bavarde. J’ignore si c’est parce qu’elle n’en sait rien, parce qu’elle respecte ses secrets ou parce qu’elle ne me fait pas confiance à moi. Toutefois, je ne me prive pas d’effleurer chaque surface de sa peau qui en est dépourvue du bout des doigts, en partie pour masquer mon trouble. J’aime l’idée de me trouver dans une pièce qui fait partie de son passé, de son histoire. Ce que je n’aime pas, c’est l’idée que cette dernière comporte des preuves d’un amour passionnel pour sa femme. Ce qui me terrifie, c’est de trouver des preuves dans ces murs que je ne suis qu’une passade. Je me moque de la photo de leur mariage qui trône sur le meuble de l’entrée, œuvre de Margaret Taylor. Ce qui me ferait mal au cœur, c’est de trouver une lettre dont il est l’auteur, un mot doux ou que sais-je : lorsqu’il est question de la gente masculine, je n’ai même pas nourri de tocade pour l’un de ses représentants lorsque j’étais une adolescente.

« Je comprends. C’est normal. » Je voudrais lui dire que, parce qu’il est mon sauveur et que je ne comprends pas toujours les limites de mon inclinaison pour lui, je repousserai les miennes, de limites. Que je suis prête à étirer mon cœur jusqu’à ce qu’il rompe pour tenter de lui laisser le plus de temps possible. Mais ma pudeur me pousse à me taire, à continuer à caresser sa peau et à déposer un baiser dans son cou. « Tu ne veux pas le voir, mais tu te poses la question ? Est-ce que tu te demandes parfois comment je l’ai aimée ? » Gênée, je ne croise pas son regard. Je garde mes yeux dirigés vers son bras que je caresse du bout des doigts. « Oui, je me demande à quoi vous ressembliez, avant. » Ils se sont mariés. Ils ont eu une petite fille. Ils devaient être fougueux et amoureux pour se lancer dans ce genre d’aventures si jeunes. Amos n’avait même pas mon âge à l’époque. « Parce que j’ai pas envie que ça revienne, et de pas l’avoir anticipé. » Je ne veux pas que la passion qui se meurt entre eux finissent pas renaître de ses cendres. Je ne veux pas réaliser, après des semaines ou des mois de liaison, que notre histoire touche à sa fin parce que la leur connaît un nouveau départ. « Et toi ? Tu as déjà aimé passionnément ? » Je laisse échapper un rire, presque un soupir, avant de secouer la tête. « Je n’ai même jamais aimé. » Avant de devenir un objet pour ce que la gente masculine a à offrir de pire, mon coeur n’a jamais battu pour quelqu’un d’autre, quelqu’un qui m’aurait traitée différemment et qui m’aurait vue, pour de vrai. « J’ai connu d’autres hommes, avant de… » Avant de me prostituer, de brader ma vertue pour m’offrir mon poison. Je ne termine pas ma phrase parce qu’il sait. « Mais je n’en étais pas amoureuse. » Je les voyais à peine comme des individus à part entière : à mes yeux, ils n’étaient que des moyens de découvrir la vie, lorsque je n’étais qu’une adolescente. J’aurais préféré le rester plus longtemps. Quant à savoir si c’est ce que je ressens aujourd’hui pour lui, je suis perdue. Je ne sais pas à quoi l’amour est supposé ressembler. Je ne sais pas ce que je suis censée ressentir et je ne sais pas si je serais capable de le reconnaître. Ce que je sais, c’est que l’idée de le perdre a été plus effrayante encore que celle de souffrir parce que, demain et tous les autres matins, il rentrera retrouver sa femme.






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Message(#)All the things we could have been - Chapter #10 EmptyVen 2 Sep 2022 - 4:43


All the things we could have been - Chapter #10
@Raelyn Blackwell All the things we could have been - Chapter #10 873483867 & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 30 ans

Du bout des doigts de ma main droite, je caresse son épaule nue tandis que mes lèvres reposent sur son front. La chaleur que dégage son corps nu contre le mien me réchauffe le coeur. J’en oublierais presque que notre histoire est compliquée, que je viens de lui réclamer du temps pour trouver des solutions viables, des solutions pour que nous ne soyons pas forcés de vivre loin de l’autre, de nous cacher, de contenir cette passion entre nous. Je néglige celle-là au profit d’autres plus personnelles qui me tétanisent dès lors que Raelyn n’est pas au creux de mes bras. Suis-je son pansement ? Se lassera-t-elle de moi quand elle aura terminé de se reconstruire avec mon aide ? Suis-je sur le point d’envisager de révolutionner mon quotidien pour être rattrapé ensuite par le jeune âge de ma protégée ? Par cette différence entre elle et moi ? De ce qu’elle pourrait avoir envie de vivre et de s’amuser, sans moi, plus sereinement qu’elle n’y a eu droit auparavant ? Est-ce stupide de me l’imaginer ? Est-ce légitime de lui poser la question ? J’hésite. Je réfléchis et j’en choisis une autre après avoir démontré toute la bienveillance dont je suis capable. Je n’ai pas à lui imposer à quel moment elle doit cesser d’y croire et, quoique je regrette d’être dès à présent sous pression - il me faudra réfléchir vite aux conséquences de mes actes et à me rassurer tout aussi rapidement sur ce qui m’angoisse la concernant - je suis prêt à la soulager de son anxiété. «Je l’ai rencontrée jeune. Je ne sais pas si on a eu le temps de distinguer si c’était de la passion qui devait se transformer en amour entre nous. A cet âge-là, ça s’éteint vite. Je n’ai pas eu le temps parce qu’elle était enceinte. Je ne pouvais pas l’abandonner ou, en tout cas, on me l’a bien fait comprendre, même si c’est vrai que je ne l’aurais pas fait.» ai-je expliqué, sincère, livrant les détails que j’estime utile. Je ne lui raconte pas notre première fois. Je ne lui rapporte pas non plus que mon monde s’est écroulé lorsque j’ai appris sa grossesse. Je ne lui narre pas non plus que j’ai aimé  mon bébé dès qu’elle a poussé son premier cri et que, depuis, je lui ai consacré ma vie, juste à elle, pas à mon couple. Est-ce pour autant ma faute s’il est en décrépitude ? «C’était mon enfant aussi et c’était important que je sois là… que je le sois toujours. Alors, je crois qu’on fait semblant qu’on ne serait pas séparés depuis longtemps si Sofia n’avait pas été là.» ai-je chuchoté sur le ton de la confidence. Je ne me demande pas si ces révélations sont une bonne idée. J’ai permis à mon coeur de s’exprimer et, soucieux de l’impact de mon discours sur mon amante, je tourne ma tête dans sa direction. J’accroche ses pupilles et une sourde curiosité bat dans mes tympans. A-t-elle aimé ? Sa réponse serait-elle un début de soulagement pour mon anxiété ? Qu’ai-je envie d’entendre ? J’y songe et je statue : je rêve qu’on lui ait brisé le coeur. Je brûle à l’idée qu’elle sache ce que signifie ressentir le noble sentiment, histoire qu’elle ne réalise pas, d’ici quelques mois - lorsqu’il sera trop tard pour moi - que je ne l’intéresse plus. Or, je suis tétanisé par son aveu : elle n’a aucune idée de la sensation de voler dix centimètres au-dessus du sol du matin au soir ou d’avoir des papillons qui s’envolent depuis le fond de l’estomac. «Et, tu n’as pas envie de savoir ? Tu n’as pas envie de… trouver LE gars qui effacera tous les autres ?... moi y compris ? » Les derniers mots, je les murmure en resserrant ma prise sur son corps. Je la presse contre moi, Raelyn. Je la maintiens fermement de crainte qu’elle ne m’échappe. «Excuse-moi. Je ne devrais pas dire des trucs pareils. Je ne suis pas en position de le faire.» Je me suis tourné sur mon flanc et, embrassant le bout de son nez, j’ai évité savamment la lumière de l’horloge digitale sur la table de nuit. Je veux rester dans l’ignorance de l’heure qu’il est. Je redoute trop que la course du temps accélère pour se moquer de nous, pour nous railler, pour nous priver de cet instant puisque nous ignorons quand il pourra se reproduire. «Par contre, je peux te dire ce que moi je ressens quand je suis amoureux si tu veux.» Ce n’est pas bien compliqué : c’est comme avec Sarah, au début, mais en plus intense et pour une autre.

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STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
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ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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INSCRIT LE : 21/02/2019
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Message(#)All the things we could have been - Chapter #10 EmptyDim 4 Sep 2022 - 0:34


All the things we could have been - Chapter #10
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor All the things we could have been - Chapter #10 873483867 - Univers alternatif - 2007, 20 ans

« Je l’ai rencontrée jeune. Je ne sais pas si on a eu le temps de distinguer si c’était de la passion qui devait se transformer en amour entre nous. A cet âge-là, ça s’éteint vite. Je n’ai pas eu le temps parce qu’elle était enceinte. Je ne pouvais pas l’abandonner ou, en tout cas, on me l’a bien fait comprendre, même si c’est vrai que je ne l’aurais pas fait. » C’est étrange, de l’entendre parler de Sarah alors que c’est ma peau qu’il caresse du bout des doigts, alors que c’est mon front et mon épaule sur lesquelles il dissémine des baisers. A l’entendre, il ne l’a jamais aimée, Sarah, et je ne peux m’empêcher de me demander s’il est totalement sincère ou si une part de lui cherche à endormir ma méfiance. Je ne le crois pas capable de mentir au point de prétendre ne jamais l’avoir aimée alors qu’il en serait toujours épris. En revanche, ne minimise-t-il pas ce qu’il a pu ressentir pour sa femme autrefois pour ne pas me blesser ? Me faire mal au coeur ? Si c’est le cas, dois-je en être blessée, en colère parce qu’il me mentirait, ou soulagée qu’il m’épargne d’y penser un peu trop ? Je l’ignore, ce que je sais c’est que, si je ne voudrais pas qu’elle s’invite entre nous, je ne peux m’empêcher de me demander s’il compare nos expériences aux leurs, parfois, s’il compare le feu qui brûle dans son ventre lorsqu’il m’embrasse à ce qu’il ressent quand il est avec elle. « C’était mon enfant aussi et c’était important que je sois là… que je le sois toujours. Alors, je crois qu’on fait semblant qu’on ne serait pas séparés depuis longtemps si Sofia n’avait pas été là. » Que dois-je comprendre, qu’aucune séparation il n’y aura puisqu’elle est là, et qu’il ne s’imagine pas élever leur fille en tant que parents séparés ? En ai-je seulement envie, qu’il la quitte ? Je pense à ce que j’ai ressenti la nuit dernière en les entendant, et je suis à nouveau prise d’une jalousie sourde. Doucement, je plaque ma main contre son bassin pour le plaquer sur le dos, puis je l’enjambe et l’enferme entre mes cuisses. « Tu ne sais pas et tu ne te souviens pas, mais tu peux certainement comparer, non ? » Doucement, je me penche sur lui. Mes cheveux chatouillent sa peau, et je dépose un baiser sur sa clavicule. « Est-ce que tu ressentais pareil, quand elle t’embrassait ? » Ma main restée plaquée contre sa hanche glisse doucement le long de son flanc. « Est-ce que tu ressens pareil quand elle caressait ta peau ? » Pourquoi seulement est-ce que je pose ces questions ? Pourquoi seulement est-ce que je cherche à comparer des solutions qui n’ont rien de comparable ? Je crois que j’ai besoin d’entendre de sa bouche que je la supplante, qu’il l’oublie avec moi et que, ces solutions qu’il cherche, elles ont vocation à la faire disparaître de sa vie. Tempétueuse, possessive, je ne le veux que pour moi.

« Et, tu n’as pas envie de savoir ? Tu n’as pas envie de… trouver le gars qui effacera tous les autres ?... Moi y compris ? » Ses bras se referment autour de mon corps et il me sert contre lui. Moi, je m’allonge de tout mon long sur son corps, et je niche mon visage dans son cou. « J’aime ce que j’ai là. » Nonchalante, je fais courir mes ongles sur sa peau. Je ne sais pas exactement ce que je ressens pour lui, je sais qu’une part de souffrance naît de cette situation compliquée mais je n’ai pas envie de l’effacer. « Avant toi, j’ai connu les pires représentants de ton genre, tu sais. » Ou en tout cas, un échantillon qui n’a rien à envier aux pires ordures. « Je rêve pas au prince charmant. » Sur l’heure, je ne rêve que d’être dans ses bras, je rêve d’y rester. Au diable le prince charmant : Amos m’a arrachée à mon enfer personnel. « Excuse-moi. Je ne devrais pas dire des trucs pareils. Je ne suis pas en position de le faire. » Il bascule, je me retrouve à nouveau le dos contre le matelas et, lorsqu’il embrasse le bout de mon nez, je le retiens pour m’emparer de ses lèvres. « Par contre, je peux te dire ce que moi je ressens quand je suis amoureux si tu veux. » - « Alors tu l’as été. » De Sarah ? Il l’a rencontrée si jeune que j’ai du mal à penser qu’il ait pu vivre une grande et belle histoire avant elle. « Oui, dis moi. » Montre moi.






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Message(#)All the things we could have been - Chapter #10 EmptyMer 14 Sep 2022 - 23:00


All the things we could have been - Chapter #10
@Raelyn Blackwell All the things we could have been - Chapter #10 873483867 & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 30 ans

Si mon discours laisse supposer que je n’étais jamais étét amoureux de mon épouse, c’est que je l’aurais mal ficelé. Il s’est bien passé quelque chose entre Sarah et moi, une étincelle de passion à brûler parce que nous étions jeunes, qu’elle découvrait les délices de l’amour physiques et, moi, à peine sorti de mon adolescence - elle a été ingrate à mon sens - j’ai adoré qu’elle se dévoue et me détaille comme si j’étais l’une des merveilles du monde. Sauf que cette flammèche ne s’est agrandie. Elle n’est pas devenue un foyer ardent et incandescent qui brûle aujourd’hui dans ma poitrine, mais pour une autre. Rattrapés par les responsabilités d’être, à tous niveaux, de très jeunes parents, nous nous sommes éloignés. La fatalité de notre couple s’est abattue sur nos têtes et a enclenché le processus de désamour. Le seul qui nous lie encore est consacré à notre enfant. Du reste, les démonstrations d’affection n’existent plus et le sexe est un devoir conjugal auquel il faut répondre par soucis de besoins plus qu’à la faveur du désir. Avant Raelyn, j’avais oublié ce qu’il représentait, ce qu’il était en mesure de transformer un homme de bien en mari adulètre, ce que les sensations qui en découlent sont bouillonnantes. Lorsque ma protégée est dans mon champ de vision, quand sa voix percute mes tympans, ma lutte pour résister à ma convoitîse est gladatorial et force est d’admettre que j’ai perdu le combat. A croquer dans le fruit défendu, je me suis condamné à en réclamer toujours davantage et, au plus nous créeons entre nous cette bulle dans laquelle nous cachons notre secrets, au plus j’accepte l’idée que Raelyn n’est pas qu’une tocade. Mon inclination est une vraie inclinaison, une pente à emprunter sur des rollers. A la fin, je me briserai peut-être le cou, mais je m’en moque. Je m’en fiche puisque le contact de nos peaux dévêtues et la suggestion qui s’impose lorsqu’elle s’asseoit à califourchon sur mes jambes, ses jambes se refermant sur ma taille est excitant, salvateur, plus enivrant que tous les baisers qu’un jour j’ai échangés. «Je peux le faire, oui.» Comparer mes émotions quoiqu’il s’agisse d’une insulte envers mon épouse. La seule qui sera flattée par la vérité, c’est la brunette qui affolle le tambour dans ma poitrine. A-t-elle conscience que je n’attendrai pas une autre ocassion pour qu’elle soit à nouveau mienne ? Je ne suis pas bâti dans le bois de l’indifférence à ses formes et mes mains remontent déjà, lentement, délicatement, vers ses charmes de femme. «Mais, faudrait que je pense à elle quand tu fais tout ça pour le faire.» Quand elle enjôle, qu’elle caresse, qu’elle me trouble de cette appétence inqualifiable et, surtout, ingérable. «Et je suis incapable de penser à elle. » Au contraire, j’aurais retiré mon doigt de l’engrenage aussitôt entré  à l’intérieur. Au lieux de ça, j’y ai enfoncer le bras. Je vais jusqu’à évaluer si, d’aventures, je peux rêver à ce qu’elle nourrisse à mon égard de nobles sentiments, des émotions qui l’empêcherait de se lasser, qui lui insuflerait la force de s’investir dans l’univers auquel appartient Sofia. «Ce que tu as ?» ai-je soufflé sur le ton de la conversation, résolu à renverser la vapeur. C’est à mon tour de la basculer sur le dos et de la surplomber, un main à sa taille, l’autre apesantie sur son sein menu et arrondi. « Qui n’est pas le Prince Charmant ?» Suis-je présomptueux d’envisager que, cet homme différents des congénères qu’elle a rencontré auparavant et qui n’a malgré rien d’un Prince Charmant, ce soit moi, au moins un tout petit peu ? « Je n’ai pas essayé de dire le contraire. J’ai dit que ça n’avait pas duré. Mais, ça ne m’empêche pas de savoir que normalement, tu as des papillons qui décollent de là.» J’ai embrassé son ventre. «Et pas seulement quelques-uns.» J’ai réitéré mon geste et j’ai surenchéri : «Mais, des milliers. C’est presque renversant. Est-ce que ça l’est, Raelyn ? » Doucement, mes lèvres remontent jusqu’à ce bout de peau où son coeur se dérobe. «Et, là, ça cogne si fort que tu n’entends plus rien, juste les battements qui accélèrent tellement vite que tu te sens plus vivant que jamais, si vivant que quand l’autre s’en va, tout est fade. » La question suivante, je la pose en plantant mon regard dans le sien, mais sans user de mon. Mes pupilles lui demandent : «Est-ce que ta vie s’arrête quand je suis ailleurs qu’auprès de toi  ?» «Et si je remonte encore, si me balade dans ton cou. Tu as des frissons d’une telle violence que ça te fout la chair de poule, que ça brûle dans le bas de ton ventre, que ça grimpe si haut, que tu as l’impression d’avoir la fièvre.» Je dérobe un baiser, mais il est court. Il est rapide et ne pourra l’être autrement : j’ai besoin d’entendre si elle connaît, si elle a déjà pris la main de ses émotions et pas seulement pour flatter mon ego. Pour sûr, il serait déçu, mais de nature généreuse, j’en serais apaisé pour elle. J’ai besoin d’être au fait de confessions que j’aspire authentiques, car chemin faisant, si je veux mettre à profit le temps qu’elle m’alloue pour remettre de l’ordre de ma vie en écoutant les diktats de mon coeur, alors je me dois d’être certain que je ne suis pas un homme de passage dans son existence. Je pourrais l’être, mais à la seule condition qu’elle s’en défende, là, sur-le-champs ou demain. Qu’importe…. La preuve qu’elle battra m’est indispensable.

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