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 mama please, let me back inside (bolly)

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Message(#)mama please, let me back inside (bolly) EmptyLun 8 Aoû 2022 - 19:00


mama please, let me back inside


Je crois que c’est bien la première fois dans ma vie, que je suis autant stressée. Y’a eu la fois où j’ai dû défendre ma place avec mon oral et la validation de mon stage pour être enquêtrice et ‘là’. Là, c’est totalement différent. Parce que cette fois-ci, y’a Oliver. Et, c’est un peu moi qui ai forcé la chose. Car, j’ai pas voulu aller seule, voir Charline. Charline, c’est ma mère. Le seul parent référent qui me reste sur cette terre. Mais, qui est un peu cassé désormais. Dont je le porte le prénom et qui demeure une fierté. Parce que ma mère, ça a été le pilier de mon père quand il était encore de ce monde. Ça a été son seul amour et son unique référence. Alors, même si son âme et son cœur n’ont pas supporté la perte de mon père, je reste fière de ma génitrice.

Génitrice, qu’il me faut aller voir. Aller rendre visite dans un endroit que je hais. Pour y avoir séjourné. Si au départ, elle a été dans une clinique spécialisée, elle se trouve désormais dans une aile spécifique du St Vincent’s Hospital. Peut-être pour l’avoir plus proche, je sais pas. Même si j’aime pas les odeurs qui se dégagent de cet endroit et ce qu’il peut véhiculer comme souvenirs. Alors, j’ai pas voulu y aller seule. J’ai pas voulu. Et, c’est même moi qui ai proposé à Olly’ de venir avec moi. Alors qu’il est clairement pas obligé même si ça doit l’emmerder. C’est ce que je me dis, alors que je l’attends, au volant de ma Camaro rouge. Tapotant mes ongles sur le cuir. Il est ponctuel mon petit ami et il doit être d’ailleurs aussi stressé que moi, c’est pour dire. Avec un soupir, je le vois débarquer et s’asseoir côté passager. Je lui offre un baiser, des mots doux et on se met en route.

Durant le trajet, je suis concentrée sur la route. Tandis que je ressens la présence des regards de mon coéquipier sur ma personne. Lui non plus, il parle pas. On s’adresse pas la parole. C’est pas qu’on veut pas, c’est qu’on est sûrement angoissés. Et, peut-être pas pour les mêmes raisons. Moi, y’a toujours le spectre de Violet Dawson au-dessus de mes boucles rousses. Parce que bon, je vais pas certifier que notre deuxième ou plutôt première réelle rencontre, s’est passée comme prévue. J’ai jamais été autant en demi-teinte au niveau de mes sentiments. Mais, dans le taxi, j’ai remercié Oli’ qu’on soit pas restés. Même si, comme je lui ai dit : je le suivais de toute manière. Quoi qu’il décide. Ce n’est que lorsqu’on arrive aux abords de l’immense bâtiment blanc, que je le regarde. Que je lui jette une œillade grise anxieuse et apeurée. Et, que je serre sa main dans l’une des miennes au moment où je coupe le contact.

- Si tu te sens pas à un moment donné, tu reviens là. Okay ? Je te donne mes clés. Un long soupir, avant que je ne me saisisse de son visage à pleines mains, pour venir l’embrasser. Il me rassure, ce contact. Parce qu’il est là. Bien là. Et qu’il m’aime et m’accompagne. Je vais tâter le terrain avec ma mère de toute manière. Si Charline est d’humeur déjà. Quand j’ai appelé son infirmière, ma mère était de bonne humeur. Parce que c’était son plat préféré qui a été servi aujourd’hui. Un sourire tendre. Du coup, je me dis que c’est une bonne amorce. Mon regard gris scrute le sien, couleur de cacao chaud. Merci, d’être présent. Alors, que je stresse comme une folle de te présenter ma mère …

Voilà le retour du rire nerveux.
Ça commence bien, dis donc.


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Message(#)mama please, let me back inside (bolly) EmptyLun 8 Aoû 2022 - 23:48



Assis sur le siège passager, il essaie de ne pas penser au fait que d’ici quelques minutes, il verra la mère de sa petite-amie. Charline. Cette rencontre rend les choses tellement officielles qu’il en a le tournis. Son regard se perd entre le paysage qui se dévoile sur sa droite et le profil de la rouquine qui est tout aussi concentrée que lui. Le silence les unit et aucun d’entre eux ne veut déranger ce calme. Ils y trouvent leur force. Ils y trouvent leur force, c’est ce qu’il essaie de se dire. Ne pas se mettre la pression. Une rencontre comme les autres. Il va juste lui faire un signe de main, se présenter, faire quelques sourires et tout se passera bien. Ne pas se mettre la pression. Il essaie de répéter cela à plusieurs reprises pour ne pas imploser car l’implosion est proche. Sur le trajet, il se perd dans ses pensées et se fait plusieurs scénarios possibles … c’est son habitude. Il fait toujours cela quand il est angoissé. Il se prépare au pire comme au meilleur, en espérant taper dans le milieu.

La voiture s’arrête et son regard se pose sur une Billie, qui est tout aussi angoissée que lui. Il peut le lire sur son visage : indéniable. « Si tu te sens pas à un moment donné, tu reviens là. Okay ? Je te donne mes clés. » Elle s’inquiète pour lui. Elle a peur qu’il ne se sente pas à son aise. Est-ce de cela dont elle a peur ? Pourquoi avoir peur ? Violet a mis la barre bien haut pour être la marâtre. « Okay. », souffle-t-il en hochant la tête. Il a compris le message. Il ne se forcera à rien et au moindre doute, au moindre malaise, il a la possibilité de prendre la tangente. Dieu soit loué. « Je vais tâter le terrain avec ma mère de toute manière. Si Charline est d’humeur déjà. Quand j’ai appelé son infirmière, ma mère était de bonne humeur. Parce que c’était son plat préféré qui a été servi aujourd’hui. Du coup, je me dis que c’est une bonne amorce. » Il l’écoute. Elle essaie d’être rationnelle. Elle lui présente les faits. Elle se lance dans de longues phrases, il sait qu’elle fait cela quand elle stresse. Alors, il lui sourit. « Merci, d’être présent. Alors, que je stresse comme une folle de te présenter ma mère … »

« Ça va bien se passer. Tu m’as vu ?. » qu’il dit tout en reculant d’un pas, agitant les mains du haut en bas de part et d’autre de son corps tout en laissant échapper un rire amusé. « On ne peut que m’apprécier …. » ajoute-t-il d’une voix rieuse. « Alors le plan, c’est que j’attende que tu me donnes ton feu vert … j’attends à l’entrée et tu viens me chercher si tu juges que c’est bon… » Il demande cela tout en venant glisser sa main dans la sienne, jetant un coup d’oeil vers l’immense bâtiment.

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Message(#)mama please, let me back inside (bolly) EmptyMar 9 Aoû 2022 - 17:30


mama please, let me back inside


Bon. On peut se disputer le prix du silence, tous les deux. Y’en a pas un qui parle. Moi, je reste concentrée sur la conduite pour nous mener à destination et mon passager, lui, fixe le décor qui défile sous ses yeux. Ça, je m’en aperçois quand je lui jette des œillades en coin, et quand il y a pas de danger sur la route. Parce que cette route, en dehors de la clinique spécialisée, je la connais par cœur. Je peux même y aller les yeux fermés. Ça me fait toujours bizarre de savoir le chemin avec exactitude. C’est comme ça, que je mène Oliver à bon port. Sans ciller. Et surtout, sans vraiment sourire.

Parce que je suis une boule de nerfs. Alors qu’il en faut vraiment pour me stresser, moi. Je suis la force tranquille, celle qui se gère d’ordinaire. Là, je suis à la limite d’imploser. Car, Olly’, il va rencontrer la femme la plus importante de ma vie. Et, que je me rappelle que la rencontre avec la sienne de mère, elle s’est pas vraiment passé comme il l’aurait fallu. Mais, Charline n’est pas Violet. Si déjà, elle me reconnait, je me dis qu’on sera pas venus pour rien. De toute façon, j’ai dû prévenir l’équipe médicale de notre visite à tous les deux. Pour qu’eux se préparent et préparent ma mère. Que celle-ci soit au courant. Parce que ça la perturbe toujours, quand ses plans se modifient à la dernière minute. Tandis que là, ils ont fait leur boulot : ils l’ont prévenue en amont.

Lorsque je claque la portière côté conducteur et que je verrouille ma Camaro, je perçois bien que mon petit ami tente par tous les moyens de me dérider. Note, qu’il a admirablement gagné : ça fonctionne. Car, j’ai mis au placard mon rire anxieux pour un rire plus franc et sincère. Et, je me prive d’ailleurs pas, de lui asséner un léger coup de poing à la fois dans l’épaule et dans le torse. En levant mon regard gris vers le ciel et en lui soufflant un : T’es pas croyable, Dawson. Il dit ça, pour détendre l’atmosphère et il y parvient. Je lui offrirais même une gommette, si je le pouvais.

Or, devant nous se dresse l’énorme bâtiment où séjourne ma mère. Moi, je serre ma main dans la sienne, au fur et à mesure qu’on monte les quelques marches d’escalier nous dirigeant vers la porte coulissante de l’entrée. J’émets un dernier soupir avant de poser mon regard gris sur lui : parce qu’on peut encore se barrer. Lui, surtout. Il a le droit dans cette histoire. Hochant ma tête aux boucles rousses, je suis entièrement d’accord avec ce plan qu’il m’énonce. Oliver attend, et moi je rapplique quelques minutes après, lui dire si Charline le tolère ou pas. Intérieurement, je croise tout et n’importe quoi. Du coup, vu qu’on me connait, on me conduit directement à la chambre de ma mère qui a terminé son repas, il y a à peine une dizaine de minutes. Je la trouve assise devant la fenêtre, à regarder l’extérieur. Et, dès lors qu’elle tourne sa tête rousse vers moi, je vois son visage s’illuminer.

Elle sait qui je suis.
Là, est la bonne amorce.
Alors, je m’assois en face d’elle, sur le fauteuil vide. Lui, précisant que je suis pas seule et j’attends le bon moment pour lui présenter cette personne qui me tient à cœur. Peut-être, qu’elle va pas s’en souvenir, je sais pas. Mais au moins, je lui aurais présenté Oliver Dawson. Avec un tendre sourire et un baiser sur sa tempe, je l’abandonne quelques secondes avant de partir en petites foulées vers l’accueil, là où j’ai laissé mon binôme. Pinçant mes lèvres, je m’approche et je lui fais signe par un index joueur de venir vers moi. Et, de déposer un baiser à la commissure de ses lèvres, pour y murmurer :

- Je vais commencer à te croire Olly’. Charline pense que ça va bien se passer et qu’elle a hâte de te rencontrer. Un tendre et large sourire. Viens. Ouais, je suis toujours stressée hein. Même si tous les facteurs sont au vert. Et les feux aussi. Voici Charline Redfield. Que je souffle à mon coéquipier, alors qu’on pénètre dans la chambre de ma mère et qu’elle, elle se tourne vers Oliver. Avec un grand sourire, qui chasse les nuages.
- Bonjour. Une voix posée alors que ma génitrice se lève pour saisir la main d’Oli’ et le saluer. Oliver. C’est cela ? Le binôme de ma petite Billie. Je toussote et Charline se met à rire. Petit ami. Ma fille, tient à le préciser.

Bon, jusque-là … ça a pas trop l’air d’être la cata’.
Au contraire même.


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Dernière édition par Billie Redfield le Jeu 11 Aoû 2022 - 17:19, édité 1 fois
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Message(#)mama please, let me back inside (bolly) EmptyMar 9 Aoû 2022 - 17:50



« T’es pas croyable, Dawson. » Fier de son coup, il répond : « C’est ce qu’on dit, ouais. Et je prends ça pour un compliment. » Il est parvenu à détendre un peu l’atmosphère même s’il ne se souvient pas avoir été aussi stressé de sa vie. Peut-être lors des examens pour entrer en école de police mais même ça, ce n’est pas une certitude. Le gamin qu’il est va se jeter dans le grand bain et cela peut avoir quelque chose d’effrayant, excitant mais effrayant.

Main dans la main, un vrai binôme, ils gravissent les marches des escaliers les amenant au cœur de l’immense bâtiment. Il lui adresse même un sourire rassurant quand elle cherche son regard avant d’en fouler le seuil. Elle attend peut-être un signe de sa part : un « on se taille » mais non, il se contente de lui sourire en tendant son bras libre devant eux comme pour lui indiquer qu’il est temps de franchir les derniers pas. Ils ne vont quand même pas faire demi-tour, pas si prêts du but. Abandonner, ce n’est pas leur genre. Pas quand ils sont en duo. Ensemble, ils peuvent tout affronter. Ensemble, rien ne peut les arrêter. Il la regarde disparaitre dans les couloirs pour finalement prendre place dans une salle d’attente insipide comme on les connaît dans les hôpitaux … il déteste. L’enfer ressemble à cela selon lui. Oliver fait les cent pas. Il est comme un lion en cage. Il observe les lieux, les quelques tableaux qui serpentent les murs et ne font pas leur effet. Il est même en train de jeter un coup d’œil à des brochures insipides quand il aperçoit la silhouette de Billie. Elle est revenue et elle a l’air … rassurée. Est-ce que c’est bon signe ? Abandonnant la brochure là où il l’a trouvé, il répond avec douceur à son baiser tout en l’interrogeant du regard. « Je vais commencer à te croire Olly’. Charline pense que ça va bien se passer et qu’elle a hâte de te rencontrer. » « Et ce, sans même avoir vu ma gueule d’ange … c’est pour dire. », qu’il répond d’une voix rieuse, légèrement rassuré par l’état dans lequel se trouve la Charline en question. Il ne sait pas à quoi s’attendre, alors il s’attend à tout et joue les détachés, les sereins alors que son cœur bat un peu plus vite que d’habitude. « Viens. » Et, c’est ainsi qu’il la suit pour se retrouver dans la chambre de sa mère. « Voici Charline Redfield. »

A pas feutrés, il entre alors dans la chambre de la mère de famille. Il ne sait pas si c’est comme ça qu’il l’avait imaginé. Il n’avait à vrai dire pas osé s’y aventurer : s’imaginer les traits d’une femme brisée par la vie. Une femme au cœur brisé. « Bonjour. » « Bonjour. », souffle-t-il en tendant le bras pour saisir la main qu’elle lui tend. Il a le sourire des Oliver des bons jours, un sourire poli et serein même si son cœur continue de tambouriner contre la paroi de son thorax. « Oliver. C’est cela ? Le binôme de ma petite Billie. » Sans perdre son sourire, il acquiesce alors qu’il entend le toussotement de Billie qui contraint la femme à rire et à se corriger. « Petit ami. Ma fille, tient à le préciser. » Il sourit alors un peu plus sereinement tout en se tournant vers Billie. « C’est exactement ça, c’est moi l’heureux élu mais vous pouvez m’appeler Olly, je crois qu’il y a pas grand monde qui m’appelle Oliver. » Hormis ses parents, alors il est volontiers pour un petit surnom devenu un prénom avec les années. « C’est exactement ça, c’est moi l’heureux élu mais vous pouvez m’appeler Olly, je crois qu’il y a pas grand monde qui m’appelle Oliver. »

«Enchanté de faire votre connaissance, Charline. » ajoute-t-il, sincère. Etrange manière de faire connaissance. Normalement, il y a café et petits gâteaux. Un regard vers Billie, il lui sourit avec tendresse avant de reporter son attention sur sa mère, qui au premier coup d’œil a l’air d’être en parfaite santé … s’il n’y avait pas eu ce coup de fil, s’il n’y avait pas eu cet instant où Billie avait craqué et lui avait montré les fêlures de la famille Redfield, il aurait pu croire que tout allait pour le mieux.


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Message(#)mama please, let me back inside (bolly) EmptyMar 9 Aoû 2022 - 18:45


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- Tsss. Ouais, t’es vraiment pas croyable. Et, t’as intérêt à le prendre pour un compliment ! Que je m’exclame en persiflant. Ce qui fait alors un curieux mélange et moi, d’office, ça me fait rire. Même si bon, faut pas être la meilleure flic de Brisbane pour comprendre que comme moi, il est à la limite de fuir. Que ça nous stresse, nous deux. Que limite, je préfèrerais repasser mon oral d’acceptation dans la Police plutôt que d’avoir affaire à Charline face à Oliver.

Or, il sonne pas le glas du départ. Pire, on reste dans l’hôpital. Depuis toute petite, j’ai jamais aimé cette ambiance aseptisée et un peu trop insipide. C’est encore plus marquant que je la déteste, depuis que j’ai été alitée durant un mois, ici. À braver la mort. Y’en a qui disent qu’on voit une lumière blanche quand on se met à basculer vers l’autre monde, moi j’ai rien vu de tout ça. J’ai vu mon père, ma mère et celui qui allait devenir mon petit ami quelques temps après. J’ai pas vu le long tunnel tout de blanc vêtu, me conduisant sur l’autre rive. Parce que ce tunnel, on l’emprunte en vrai et côte à côte. Et, je grimace. Car, ça me met mal à l’aise cette atmosphère malgré la présence d’Olly’ et celle de Charline. Il est clair que si ma mère avait encore tout son esprit, je ne serais jamais dans les parages. Ça, c’est clair et net. Je resterais bien loin de tout ça. De toute cette blancheur immaculée, bien trop impersonnelle.

Vu comme lui aussi, ‘apprécie’ cet endroit, j’ai mal au cœur de le laisser seul. Ça lui rappelle sûrement des souvenirs avec Gaby, dans un sens. Alors plus vite, il aura rencontré ma mère, plus vite j’emplirais mes poumons d’un air frais à l’extérieur. Là, je suis bloquée et mon cœur bat à se rompre. Quand j’ai laissé Charline, elle m’a fait des sourires tendres. Ceux, qu’on peut attendre d’une mère. Ceux qui rassurent. Elle va penser quoi, de lui ? Celui partage bien plus que mes nuits, maintenant. Celui est devenu bien plus important et dont il m’est impossible de me défaire, en fait. Si elle l’accepte, j’en serais plus qu’heureuse. Parce que d’un côté, même si Christopher Redfield n’est plus de ce monde, y’a quand même l’approbation de Charline Redfield. Et ça, ça compte. Même pour deux.

- Note qu’on va avoir un gros souci, si elle tombe sous ton charme. Ta gueule d’ange … comment on va faire ? Je le taquine en riant. Car, ça me fait du bien de relativiser et de penser à autre chose, avant qu’ils entrent en collision. Qu’ils se rencontrent. Elle a pris son traitement, normalement. On devrait pas être face, à une saute d’humeur. Au fond de moi, je l’espère. Parce que j’y ai assisté à ‘ça’. Et, qu’inconsciemment, j’ai pas envie que lui, il y assiste. Parce que j’ai peut-être peur, de ce qu’il va penser de moi après.

Bon, bah. Advienne que pourra. Imperceptiblement, j’émets un souffle alors que ma mère salue mon petit ami. Qu’il y a pas d’animosité dans sa voix, ni de trace d’une quelconque folie. J’en ai pas honte, d’elle. Mais, d’habitude, je suis seule quand je la visite. Y’a personne, à part les infirmiers ou infirmières qui rythment nos journées. Là, y’a mon partenaire en plus. Et putain, que ça me fait plaisir alors que je balise totalement. Que j’ai les pétoches. Mais, Charline lui fait des grands sourires et lui, possède cette tête des bons jours. Celle que j’aime, voir au réveil. Ou au boulot, malgré que mes heures soient allégées suite à ma convalescence. C’est cet Olly’ là, que j’aime. Celui qui se présente comme tel et qui me fait rire, autant que ma mère. Ou rougir, mais ça, pour ma fierté : heureusement que personne le voit.

- Eh bien, je suis heureuse de rencontrer l’heureux élu. Un petit rire de ma mère et moi, ça me fait être nostalgique. Parce qu’avant, c’était elle. Elle était comme ça. Olly, alors. Rapidement, je la vois qui note sur son carnet. D’une main peu assurée mais toujours de son écriture ronde et penchée. Ça, c’est pour pas l’oublier. Pour pas oublier Oliver. Je le sais. Car, quand je reviendrais seule, elle me demandera qui c’est. Ou pourquoi, elle a marqué ça ? Et moi, je lui montrerais des clichés.
- Ouais, c’est Olly. En disant ça, je donne un coup de coude au principal concerné, le faisant asseoir sur la chaise vide où j’ai été auparavant, face à ma mère. Moi, je me pose sur le lit. Je scrute et j’attends de voir. Si, je vois que ça dégénère, c’est moi qui siffle l’arrêt des ‘hostilités’.
- Parlez-moi, un peu de vous. Parce que vous me paraissez être comme mon Christopher, à vouloir défendre le monde. Non ? Si mon père entre dans la conversation, ça peut être bien comme ça peut être totalement l’inverse. Billie, m’a dit que vous lui ressembliez. Un peu. Et, … c’est touchant. Elle, elle boit un verre d’eau et moi, je suis gênée, observant Oliver Dawson avec un petit sourire qui se veut réellement tendre.


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Dernière édition par Billie Redfield le Jeu 11 Aoû 2022 - 17:20, édité 1 fois
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Message(#)mama please, let me back inside (bolly) EmptyMar 9 Aoû 2022 - 19:53



« Eh bien, je suis heureuse de rencontrer l’heureux élu. » Il essaie de se détendre et de savourer chacune des paroles car il ne connaît rien de ce qui pourrait se passer si elle ne redevient que l’ombre d’elle-même. Il s’en veut soudainement de ne pas avoir posé plus de questions, de ne pas s’être davantage renseigné mais il dissimule le tout par un sourire. « Olly, alors. », et il acquiesce pour lui confirmer que c’est beaucoup mieux comme ça. Olly. Son regard suit les doigts de Charlie qui s’empare d’un crayon pour prendre des notes dans un carnet. Elle a des airs de détective avec son carnet … c’est la première pensée qui lui traverse l’esprit, loin d’imaginer la véritable raison de ce carnet et de cette prise de notes. « Ouais, c’est Olly » Et, il prend finalement place sur la chaise située face à cette Charline. Être assis le rassure un peu plus … même si debout, il est plus proche d’une sortie de secours et d’une fuite éventuelle. Non, il n’a pas de raison de fuir. Il est bien ici. Tout va pour le mieux. Il essaie de se mettre à son aise, se demande s’il doit poser les mains sur ses genoux, croiser les jambes, croiser les bras, s’adosser davantage contre le dossier de sa chaise, se pencher en avant : comment on s'assoit déjà ?

« Parlez-moi, un peu de vous. Parce que vous me paraissez être comme mon Christopher, à vouloir défendre le monde. Non ? » La voix de Charline le sort de ses pensées et il se contente alors de poser les mains sur ses cuisses, d’un air faussement détendu alors qu’en son for intérieur, c’est la troisième guerre mondiale. « Billie, m’a dit que vous lui ressembliez. Un peu. Et, … c’est touchant. » « Oh, c’est ce qu’elle a dit … » lâche-t-il sans perdre son sourire, offrant un regard complice à celle qui a pris place sur le rebord du lit, veillant au bon déroulement de cette situation hors norme. « Je ne sais pas si je suis vraiment du genre à vouloir défendre le monde … mais disons que j’ai appris mon boulot aux côtés des meilleurs. En tout cas, je prends cela comme un compliment … ce serait un honneur de pouvoir lui arriver à la cheville. », de la meilleure sans doute. Mais, il connaît le sujet tabou et dangereux que peut être son père. Il se souvient de ses paroles. Il se souvient de la crise causée par une simple référence mal interprétée. Christopher est un sujet dangereux. Et, Olly n’est pas vraiment du genre à vouloir prendre de risques. Pas aujourd’hui. Pas pour celle qui est en train de veiller sur eux. « Je suis de Brisbane, ça c’est certains. Le teint hâlé, les airs de surfeurs, ouais c’est tout moi ça. » qu’il ajoute sur le ton de la plaisanterie, évitant doucement le sujet police et Christopher. « Billie a certainement déjà vous dire tous mes secrets, comme quoi je suis un parfait cuisinier, jamais en retard, serviable au possible, plutôt malin … le gendre parfait en soi. » dit-il en haussant les épaules, levant légèrement les mains de ses cuisses pour les reposer aussitôt.

« Excellent sens de l’humour, j’ai oublié. » Symptôme du stress : il parle. Il parle trop. Beaucoup trop.

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Message(#)mama please, let me back inside (bolly) EmptyMar 9 Aoû 2022 - 20:45


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C’est une vision surréaliste, à laquelle je suis en train d’assister. D’un côté, y’a ma mère qui est bien consciente de ce qui est en train de se passer et de l’autre y’a Oliver. Qui est somme toute stressé au possible, parce que ouais, je l’ai jamais vu comme ça. Il a pas envie de se foirer. Il a envie de faire bonne impression et j’ai l’impression de me retrouver face à Violet, quelques semaines en arrière. Parce qu’il a bien fallu que j’attende ce laps de temps, pour prétendre ‘présenter’ mon partenaire à ma génitrice. Parce que la rencontre avec la mère d’Olly’, ça m’a salement refroidie. Mais, je l’ai dit : elles sont totalement différentes nos deux mères. À des antipodes, l’une de l’autre. Et, heureusement d’ailleurs.

Pour ce faire, je trouve toujours qu’Oli’ est en proie au stress. Même s’il sourit et se montre sous son meilleur jour. Là, j’ai tellement envie de le serrer dans mes bras, qu’on se retrouve juste nous deux après toutes ces émotions. C’est ça, j’ai besoin de me retrouver. Seule ou avec lui. Car, c’est comme ça que je fonctionne pour pas sombrer. J’ai peut-être besoin de plus de contact, depuis que j’ai été seule dans cette chambre d’hôpital et faut croire que mon partenaire est à des lieues maintenant, de me laisser en plan. Y’a pas une minute où je suis pas avec lui. Si d’ordinaire, j’ai toujours été réticente à ce genre de choses, là, j’apprécie. Parce que c’est mon coéquipier et que bon, y’a des sentiments en plus de notre complicité qui se sont créés. Et ça, ça me plait. Énormément. Pour rien au monde, je veux changer ça. Parce que j’adore les voir tous les deux converser. Puis, y’a toujours un peu de mon père aussi.

- C’est ce que j’ai dit, oui. Que je reprends avec un tendre sourire. Car dans Oliver, y’a un peu de Christopher. Même s’il coche pas toutes les cases, je l’y retrouve parfois. Ouais, faut croire. Je sais pas vraiment quoi dire, parce que moi aussi, je suis gênée quand ça dérive sur mon père. Mon père, dont je veux qu’il soit fier de ma personne et marcher dans ses traces. Traces, qu’il a toujours voulu différentes pour moi. Mais, il a perdu de ce côté-là. Y’a encore quelques échelons à gravir, pour lui arriver à la cheville. Là encore, je le taquine en riant. Tout en fronçant mon nez avec un certain amusement, alors que mon regard gris se détache d’Olly’, pour se poser sur ma mère : toujours en train de noter.

Elle demeure concentrée sur ce qui se passe, avant de relever sa tête rousse vers mon petit ami. Qui la fait rire, elle aussi. Faut croire, que j’ai un léger kiff sur les surfeurs, parce que la vibe d’Oliver, c’est un peu ça : les tatouages, la peau hâlée et les muscles tracés par l’effort. Je lui ai peut-être jamais dit, que je le trouve beau. Alors que ouais, c’est entièrement vrai. Mais, on se lance pas dans des discours mièvres, c’est pas nous. Même si je le pense. Parce qu’il se prive pas de me complimenter lui. Avant, toute symbiose de nos deux corps et toute danse charnelle. J’ai droit à des mots doux. Bah, il en aura plein, quand on sortira d’ici et qu’on prendra congé de Charline. Intérieurement, je me le promets.

- De Brisbane ? Ah … mais je savais que ma Billie avait un faible pour les enquêteurs et surfeurs à leurs heures perdues.
- Maman ! Me voilà comme une ado’ de quinze ans, où la mère fout la honte à la fille dont le petit ami vient rendre visite pour la première fois. Chut. On va repasser pour la répartie, hein. Cette honte.
- J’ai tout entendu de vous, oui. Que vous êtes un jeune homme comme vous venez de vous décrire. Et, que ça a plu directement à ma fille. Ma mère qui me fait un clin d’œil et moi qui vrille. Me faut une clope, alors que j’ai pas droit. Et quand Oliver sort ouvertement qu’il est le gendre idéal pourvu d’un sens de l’humour adéquat, ça me fait hausser un sourcil.
- Je t’aime comme tu es. Ça, ça sort tout seul alors que je l’ai pas vraiment prévu et que bon, on a un public. Et qu’on est pas vraiment tout seuls.

Bah … c’est tout moi ça. Aha.


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Dernière édition par Billie Redfield le Jeu 11 Aoû 2022 - 17:20, édité 1 fois
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Message(#)mama please, let me back inside (bolly) EmptyMar 9 Aoû 2022 - 22:28



« De Brisbane ? Ah … mais je savais que ma Billie avait un faible pour les enquêteurs et surfeurs à leurs heures perdues. » Il ne peut pas retenir son rire, qui augmente même quand Billie interrompt sa mère. « Maman ! Chut. » Son rire s’éteint mais son sourire demeure sur ses lèvres et il pose son regard sur Charline qui va apparemment lui en dire un peu plus sur sa petite amie et ses goûts. « Mais non – j’aime bien en savoir un peu plus…. », qu’il dit tout en posant son regard sur Charline pour lui faire comprendre qu’elle peut continuer à lui dire, à lui raconter tout ce qu’elle souhaite. Il écoutera. Avec attention, même. « J’ai tout entendu de vous, oui. Que vous êtes un jeune homme comme vous venez de vous décrire. Et, que ça a plu directement à ma fille. » Directement. Il pourrait avoir les joues qui rosissent s’il n’avait pas une barbe de quelques jours pour dissimuler le fait qu’il avait le sentiment d’être assis sur un four. Mal à l’aise à chaque fois qu’il parle de ses sentiments, à chaque fois qu’on parle de lui alors il n’est pas compliqué d’imaginer comment il se sent à cet instant. Le cauchemar du gamin nu comme un ver qui arrive dans les couloirs du lycée ; aussi mal à l’aise, il se sent à cet instant. « Elle m’a ... » Il allait répondre quelque chose que Billie parle en même temps que lui pour renverser la situation, une fois de plus : « Je t’aime comme tu es. » Il se redresse sur sa chaise, les lèvres fermées, le regard rivé sur Billie.

Il est comme frappé par la foudre alors qu’elle vient de lui dire ces quelques mots à voix haute, face à sa mère. Le temps s’arrête, du moins, c’est le sentiment qu’il a à cet instant. Lui, le pudique Oliver se retrouve comme sous les feux des projecteurs. Il a le regard fixé et figé sur une Billie, qui a certainement laissé s’échapper les mots sans vraiment y réfléchir. La spontanéité arrive souvent sans prévenir quand on a le sentiment d’être à la maison … et apparemment la présence de sa mère la met à l’aise. Et, s’il a le sentiment que cet instant dure des heures, il ne s’agit que d’une seconde avant qu’il ne sourit, gêné et que son regard s’écrase sur le sol. Le regard rivé sur le sol, il a une main posée sur sa nuque et il tourne doucement la tête pour poser son regard sur Billie, qui doit certainement prendre conscience de l’impact de ces mots prononcés à voix haute sur un Oli en plein stress. Si son regard sourit, elle lui a coupé l’herbe sous le pied et le bavard Oli semble même avoir disparu. Il croise son regard et finit par se redresser, reprenant de sa superbe et de son assurance. « On n’a plus qu’à espérer que votre Billie ait finalement trouvé son enquêteur surfeur. La concurrence est rude à Brisbane. » Plaisanter pour dissimuler sa gêne. Plaisanter pour ne pas avoir envie de prendre ses jambes à son cou. Plaisanter, encore et toujours. Alors qu’il ne pense qu’à une chose : lui réitérer ces trois mots, quand ils seront rien qu’à deux, loin de tous.

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Message(#)mama please, let me back inside (bolly) EmptyMer 10 Aoû 2022 - 8:30


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Charline a eu toujours le chic, pour que j’en vienne à me taper une honte colossale en société. Y’a qu’à la Brigade quand je venais entre deux petits cours de danse, -ça c’était l’idée de ma mère-, que je me sentais bien. Parce que mon père, il ne m’a jamais affichée en place publique. Que lui aussi, ça a été toujours un pudique au niveau de ses sentiments et ressentis. Qu’à l’inverse de ma génitrice, il s’est jamais exprimé là-dessus. Mais, j’y peux rien quand même, ça me touche de voir ma mère ainsi : qui rit, alors qu’elle connait pas Olly’. Ou du moins, elle en connait juste les récits que j’ai bien voulu lui conter. Et que le principal concerné, lui, a des envies d’en savoir plus. Ce qui me fait monter le rose aux joues, dissimulé par mes longues boucles rousses.

- Crois-moi, t’as pas envie de savoir. Charline va t’embêter durant des heuuuuures entières. À propos de mes préférences sur les enquêteurs et les surfeurs. J’exagère mais c’est peut-être un peu vrai en soi. Ça risque de prendre des plombes, ses explications à ma mère. Pas que j’aime pas l’entendre mais quand ça me concerne, ça me stresse toujours un peu. Et là, je me fais une drôle de réflexion : avec Oliver, je crois qu’on est des handicapés des sentiments. À un level maximum de malaise.

Car je l’ai bien vue sa tête. Quand je lui ai balancé en toute légèreté et spontanéité, ce que je peux ressentir pour lui. C’est pas anodin. Si je l’ai dit, c’est que je le pense. Mais, de mon partenaire, je peux sentir son malaise aisément. Il est presque tangible que c’en est perturbant. Je me dis que j’aurais peut-être pas dû. Que rien dire, aurait été préférable. Or, mes lèvres se sont entrouvertes avant que mon cerveau ne les stoppe. Ouais, c’est venu comme ça. Comme ces habituelles grenades que je dégoupille ou bombes, que je me fais un plaisir de voir exploser. Celle-là, elle a le mérite de faire taire mon coéquipier. Il est gêné, durant un laps de temps que je trouve être considérable, mais en même temps, je le trouve très touchant. Je suis pas vexée moi, parce que je lui souris tendrement.

- Hum. Hum. Que je fais, jambes croisées sur le lit et mains posées sur la couverture. Toujours en observant Oliver, à la dérobée, d’ailleurs. Maman, si tu pouvais éviter de sortir les albums photos et les violons, concernant mon enfance, ce serait cool de ta part.
- Maintenant que tu le dis … Quelle conne, j’ai mis un pied dans les Enfers, là. Ou plutôt, je me suis tiré une balle dans le pied. Gé-nial. Parce que j’ai pensé que ma mère, n’a pas de souvenirs avec moi. Qu’elle a juste ceux de mon père. Pour vous répondre Olly, pendant que je cherche les petites photos de ma Billie, je crois qu’elle a trouvé son enquêteur surfeur. Paye ton malaise alors que Charline fouille toujours ses effets personnels et fout sous le nez de mon petit ami, un cliché de moi sûrement, mais que je vois pas.

Gé-nial. Round two.
Sur la photo, je suis haute comme trois pommes, portée dans les bras de mon père devant son bureau dans la Brigade de Police. J’ai même son képi bien enfoncé dans mes boucles rousses, qui sont pas aussi longues que celles que j’ai actuellement. Y’a mon papa, alors j’ai un sourire qui défie les ombres et qui amène le soleil.

- J’en ai plein d’autres, si vous voulez.
- On va s’arrêter là, je crois. T’en as encore combien dans ton sac magique, maman ? Là, c’est moi qui veux prendre la poudre d’escampette. Ou transplaner, si j’étais dans le monde magique d’Harry Potter.


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Dernière édition par Billie Redfield le Jeu 11 Aoû 2022 - 17:21, édité 1 fois
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Message(#)mama please, let me back inside (bolly) EmptyJeu 11 Aoû 2022 - 9:47



« Crois-moi, t’as pas envie de savoir. Charline va t’embêter durant des heures entières. A propos de mes préférences sur les enquêteurs et les surfeurs. » « Moi, j’crois que tu devrais nous laisser décider. » réplique-t-il sur un ton de fanfaron, ne s’attendant pas aux quelques minutes qui suivent.

« Hum. Hum. Maman, sit u pouvais éviter de sortir les albums photos et les violons, concernant mon enfance, ce serait cool de ta part. » Intérieurement, silencieusement, il la remercie de reprendre le gouvernail et de gérer la situation, car il n’en est plus capable du tout. « Maintenant que tu le dis …. » Oliver ne peut retenir un éclat de rire en lui jetant un regard du genre « c’est toi qui le cherchait » à mentionner des albums photos. Plonger dans des souvenirs, c’est toujours un truc dangereux. « Pour vous répondre Olly, pendant que je cherche les petites photos de ma Billie, je crois qu’elle a trouvé son enquêteur surfeur. » « Oh mais ça je l’espère bien, oui. » dit-il sur un ton qui se veut complice avec celle qui est partie à la recherche de photographies, vestiges d’une époque bénie. Il espère vraiment avoir pu la conquérir. Oliver n’a jamais vraiment eu de relations stables, pas son truc. Avec Billie, tout est différent. Il est même prêt à faire des compromis, ce qui en soi relève déjà du miracle. Avec elle, il n’a besoin de rien ni personne. Cela doit être ça l’amour, quand l’autre vous convient, vous suffit. Il se penche doucement en avant pour saisir un cliché d’une mini Billie. Un sourire béant a pris place sur ses lèvres alors qu’il lui lance une œillade sur le côté pour voir sa réaction. « J’en ai plein d’autres, si vous voulez. » « Mais c’est qu’elle a toujours été très mignonne notre Billie. » qu’il dit tout en tournant la tête vers Billie, le regard pétillant de malice. « On va s’arrêter là, je crois. T’en as encore combien dans ton sac magique, maman ? » « Oh mais pourquoi ? Tu n’as pas à être gênée » dit-il en tendant le bras pour venir poser sa main dans son dos, un sourire en coin. « T’es parfaite. » ajoute-t-il en tapotant du bout des doigts son dos avant de reprendre sa position initiale. Parfaite dans son imperfection. Parfaite avec tous ces petits défauts. Ça doit être ça l’amour, peut-être : aimer l’autre inconditionnellement, sans vouloir changer la moindre chose à sa personne, même pas cette petite chose qui parfois agace.

« Charline, je suis preneur si vous avez d’autres petites merveilles concernant Billie. » finit-il par dire en posant un regard plus que bienveillant sur cette mère de famille, cette veuve. Elle n’est plus un fantôme, une présence lointaine, loin de sa réalité. Elle met un pied dans sa réalité, à lui. Et en même temps, il fait un pas de plus vers Billie. Ils sont donc désormais un. Ils connaissent les secrets de l’autre. Et, alors qu’il prend de nouveau conscience de cela, il ne sent plus son cœur battre la chamade dans sa poitrine. Il semblerait qu’il se soit apaisé. Il semblerait qu’il soit à son aise, ici, avec elles … avec elle.

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Message(#)mama please, let me back inside (bolly) EmptyJeu 11 Aoû 2022 - 17:50


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- Ah bah oui, bien sûr. C’est ça, liguez-vous tous les deux contre moi tant que vous y êtes ! Je fais mine de me récrier alors que j’ai un large sourire qui prend place sur mes lèvres. Juste que bon, que ma mère évite les clichés où j’ai été toute gosse et nue dans mon bain à bulles. Jouant avec un peu tout ce qui a pu se trouver à portée. Ça, c’est clair qu’Oliver, il va y avoir droit. C’est un peu le passage obligé, surtout avec Charline. Qui, avec ses souvenirs qui sont morcelés parfois tente de se raccrocher à quelque chose de concret.

Je vois bien l’œillade de mon coéquipier et je crois que je l’interprète parfaitement : c’est moi, qui l’ai cherché en tendant la perche à ma génitrice. En lui parlant de photographies. Or, en même temps que ça me stresse, je peux pas m’empêcher de me dire que ça me fait plaisir qu’elle s’en rappelle. Et, qu’on partage tous les trois cette conversation. Même si, ça reste à mes dépends. Dans le sac magique de ma mère, je sais pas ce qu’elle peut encore en sortir comme clichés. Y’a eu celui, où j’ai été dans les bras de mon père, fière d’être parmi l’élite de la Brigade alors que je dépassais pas son bureau en taille. Les mains posées sur mes cuisses, je mordille mes lèvres en entendant Oli’. Et, ma mère surtout. Parce que ouais, je dois avouer que je l’ai trouvé mon enquêteur surfeur. Celui que je compte aucunement lâcher. Surtout après l’avoir trouvé.

- En effet. Je l’ai. Je le garde. Un petit sourire destiné à la fois à celui qui partage plus que mon quotidien maintenant, et celle qui m’a mise au monde. Et, qui est toujours en train de dénicher des trésors, apparemment. ’Notre’ ? Ah, mais vous vous liguez vraiment contre moi, en fait. Je me mets à rire, pour combler le fait que ça me touche énormément ce qu’il est en train de me dire. Quand je le dis, qu’on est handicapés des sentiments. Ou des compliments, plutôt.

Et, il se gêne pas d’enfoncer le clou, en venant m’effleurer le bas du dos et me souffler que je suis parfaite. Là, je peux pas m’empêcher de rougir comme une gamine devant son premier flirt adolescent. Ça me touche d’autant plus parce que lui, il me trouve pas reloue. Il n’a pas fui en me faisant cette surprise de se rendre au karaoké pour me voir chanter et qu’il m’accompagne même. Supportant les blagues reloues, -décidément-, de Carl Flint et de sa femme. Leur seule soirée bizarre où on s’est rendus et que c’était vraiment trop chelou. Pour tous ces moments où il me supporte, bah c’est simple : je l’aime. Où on se moque ; -gentiment de Carl toujours- où on se marre devant des nanars tout pourris pourraves. Pour tous ces instants, qu’on passe ensemble. Et, que je me force à me rappeler, malgré mon mois d’incapacité.

- Hé mais … t’invoques le Kraken là, avec ta demande. Ma mère va pas s’arrêter … Et, en effet. À chaque fois qu’elle sourit, je sais qu’elle a déniché une relique. Mais, laquelle ? Sur celle qu’elle tend à mon partenaire, ça ressemble encore à moi vêtue d’une robe en dentelle blanche. Je dois pas avoir plus de huit ans et je boude. À côté de moi, y’a le fameux Elliott, celui dont j’ai fracturé le tibia parce qu’il m’a dit qu’il me trouvait jolie à la récréation.
- Lui, Olly … c’est le tout premier amoureux de notre Billie. Je n’ai jamais compris pourquoi, ça n’avait pas été. Je lève les yeux au plafond de sa chambre d’hôpital.
- C’était pas mon amoureux du tout. Il a eu le malheur de me voler ma portion de frites à la cantine oui. Et … me dire que j’étais jolie. Du coup, fracture du tibia et hématome dans l’épaule. Je regarde mon petit ami en haussant les épaules. Et, je ris tout de suite après. Toi ça va. Tu me piques pas mes frites et … j’apprécie les compliments. De l’égo ? Non. J’aime juste quand ça provient de mon petit ami. C’est tout.


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Message(#)mama please, let me back inside (bolly) EmptyJeu 18 Aoû 2022 - 20:58



« Ah bah oui, bien sûr. C’est ça, liguez-vous tous les deux contre moi tant que vous y êtes ! » Et le regard devenu complice d’Oliver vient à la rencontre de celui de la mère de famille, avec qui le courant semble passer. A la surprise générale peut-être. Ils s’étaient préparés au pire et apparemment les choses prenaient une tournure parfaite et rassurante.

« En effet. Je l’ai. Je le garde » Ils échangent un bref regard, le regard qui en dit long. Ils ont toujours eu ce genre de regard, quand on s’attarde sur le passé. Ils n’étaient tout simplement pas capables de se rendre compte qu’il y avait plus qu’une simple amitié derrière ces regards brillants. Ils se sont trouvés, il y a cela des années. Ils ont appris à se connaître, ils se sont apprivoisés et c’est peut-être ça, la clef de leur réussite. « ’Notre’ ? Ah, mais vous vous liguez vraiment contre moi, en fait. » Il lui envoie un faux baiser provocateur tel un gamin. « Hé mais … t’invoques le Kraken là, avec ta demande. Ma mère va pas s’arrêter … » « Et tu sais quoi ? J’en ai conscience et c’est exactement ce que je veux, qu’elle ne s’arrête pas », dit-il avec un large sourire innocent, curieux d’en avoir davantage entre les mains. La version miniature de Billie est tout aussi craquante que la version adulte. « oh oh ! Je la connais cette bouille-là ! » dit-il tout en tapotant la photographie de son index, en tournant la tête vers Billie, plaisantant sur sa parfois tendance à bouder. « Lui, Olly … c’est le tout premier amoureux de notre Billie. Je n’ai jamais compris pourquoi, ça n’avait pas été » Quand Charline prend la parole, il tourne la tête vers elle, un sourire en coin en entendant l’interrogation de la mère de famille. « C’était pas mon amoureux du tout. Il a eu le malheur de me voler ma portion de frites à la cantine oui. Et … me dire que j’étais jolie. Du coup, fracture du tibia et hématome dans l’épaule. » Il fronce les sourcils avant de rire.

« Toi ça va. Tu me piques pas mes frites et … j’apprécie les compliments. » « Avec cette information, tu peux être certaine que je vais jamais prendre le risque de te voler une frite … la moindre frite. C’est sûr et certains. », dit-il d’une voix rieuse tout en prenant un petit air affolé. « C’est une violente votre fille, je connaissais son côté boudeur et bougeon … mais la version She-Hulk, je ne la connaissais pas encore à ce point. » Il repose son attention sur le cliché, vestige d’un passé où ils étaient à trois. « Mais tu sais quoi, Billie, il a pas une tête qui m’inspire ce petit… pas du tout. » dit-il d’une voix amusée tout en redonnant le cliché à Charline.

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Message(#)mama please, let me back inside (bolly) EmptyJeu 18 Aoû 2022 - 21:40


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Je loupe pas une miette de leur petit stratagème à tout les deux, là. Y’en a pas un pour rattraper l’autre et le pire, dans tout ça, c’est qu’ils s’associent. Là encore, je fais mine d’être vexée mais je suis tellement soulagée et heureuse que ça passe avec Charline, que je ne dis rien. Je souris même. Ou du moins, pour essayer de pas faire -trop- plaisir à Olly’, je reste sérieuse. Pas de sourire à l’horizon, bien que j’en crève d’envie. Parce qu’il me fait rire, lui. Et, que c’est bien pour ça que comme je l’ai dit : je l’ai et je le garde. Jamais, un autre gars ne va être susceptible d’avoir mon intérêt, je crois. Non. Jamais. Et, j’en ai aucune envie d’ailleurs.

Je l’aime ce regard qu’on échange tout les deux. Ça prouve notre complicité, ça. Ça prouve qu’on s’est trouvé après des années. Qu’il y a toujours eu ce petit truc en plus, en fait. Cette petite chose qui explique facilement qu’on se ressemble, peut-être. Et que, jamais je laisserais Oliver Dawson. Surtout pas après, ce que j’ai vécu et qui m’a fait prendre conscience qu’il a toujours été plus qu’un simple collègue. Et, la preuve : je lui présente Charline Redfield. Qui a l’air d’être finalement en bonne santé. Qu’elle a pas envie d’avoir une crise. Mais on sait jamais hein. C’est généralement, quand elle fatigue qu’elle devient irascible. Mais, y’a rien qui a l’air de la stopper là. Parce qu’Oli’, il a invoqué le Kraken comme je lui ai dit. Et le pire : c’est que ça le contente là. Que ça a pas l’air de le déranger. Hum. Bien.

- Justement. C’est bien ça qui me fait peur. Que t’aies pas envie d’arrêter en si bon chemin ! Une exclamation rieuse, toutefois. Vas-y Maman, balance-lui tous mes dossiers, tant que tu y es. Vu qu’il a l’air d’être prêt hein. Que je dis, en bougeant mes jambes sur le lit, attendant que ma très chère mère, lui montre TOUTES les photos dossier qu’elle a en sa possession. Je suis certaine qu’il va avoir droit à moi toute nue dans un bain. Le coup classique des parents. Hé ! T’as pas droit qu’à cette bouille-là ! Je suis un puits de gentillesse. Un haussement d’épaules mutin avant un éclat de rire enchanté.

J’aime bien cette ambiance. Où y’a ma mère et que ses pensées sont légères. Pas tournées vers mon père. Il l’obnubile pas, cette fois. C’est moi, qui en fais les frais mais je crois que je m’en fiche. Tant que je la vois remplie de liesse, prête à sortir tout un arsenal photographique pour contenter mon petit ami qui … me compare à une nana qui en impose. She-Hulk, je l’apprécie. Sauf la couleur verte, un peu trop légume, là. Mais, ça me correspond dans un sens. Là encore, je fais genre que je m’énerve. Alors, que je souris. Car, elle est belle cette complicité de ma mère et Oliver. Et, ça se passe bien mieux que ce que j’avais prédit.

- Elliott McNair, avait du cran. Mais, il a touché à mes frites, il savait dans son for intérieur qu’il aurait pas dû. Un éclat de rire à nouveau. Ouais. C’était un type un peu louche. Cette fois, je saute du lit et me place derrière ma mère. Non sans déposer un baiser sur la joue d’Oliver.
- Aaaaaah. La voilà, celle que je cherchais de photographie ! Regardez ma petite Billie que vous jugez être bougonne … Un rire tendre de ma mère. C’est quand elle a obtenu, son diplôme à l’Académie de Police, je l’ai jamais vue aussi heureuse. Si ce n’est aujourd’hui. Un doigt de ma génitrice qui se plante sur une silhouette non loin de moi. Et ici, ce n’est pas vous Olly ? Ici, je m’aperçois que ma mère tremble un peu et qu’il lui faut s’asseoir. Je la sens qui commence à être éreintée par cet échange. Ça m’étonne d’ailleurs que le personnel soignant n’est pas encore venu nous faire sortir de sa chambre, pour prétexter qu’elle a besoin de repos.


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Message(#)mama please, let me back inside (bolly) EmptyVen 19 Aoû 2022 - 14:16


« Justement. C’est bien ca qui me fait peur. Que t’ais pas envie d’arrêter en si bon chemin ! Vas-y maman, balance-lui tous mes dossiers, tant que tu y es. Vu qu’il a l’air d’être prêt hein. » « Elle baisse les armes, Charline. Allez-y, vous avez désormais carte blanche pour tout balancer. », dit-il tout en décochant un clin d’œil complice à celle qui semble s’épanouir dans des souvenirs immortalisés sur papier glacé. Le regard du flic découvre sa petite amie sous d’autres angles. Il la découvre enfant. Il la découvre autrement heureuse et alors qu’il est coutumier à la fuite des sentiments, il se surprend à apprécier ce voyage temporel. « Hé ! T’as pas droit qu’à cette bouille-là ! Je suis un puits de gentillesse. » « Oui, oui, bien sûr. » réplique-t-il aussitôt tout en posant une main sur son tibia pour ajouter d’une voix rieuse et provocatrice : « tu as raison, je tiens à mes tibias. » Les éclats de rire s’enchainent. L’ambiance est bon enfant. Ils semblent être en parfaite harmonie. Une jolie petite famille. Un trio anodin. Anodin si on oublie le lieu dans lequel ils se trouvent. Anodin si Oliver veut bien oublier les mots de sa petite amie. Anodin si on annule la réalité du paysage. Mais rien est anodin. Cette ambiance est surprenante. « Elliott McNair, avait du cran. Mais, il a touché à mes frites, il savait dans son for intérieur qu’il n’aurait pas dû. Ouais. C’était un type un peu louche. » Oliver sourit avant de la suivre du regard se positionner derrière sa mère et regarder par-dessus son épaule après avoir déposé un rapide et furtif baiser sur sa joue.

« Aaaaaah. La voilà, celle que je cherchais de photographie ! Regardez ma petite Billie que vous jugez être bougonne … . » Il se redresse, curieux en entendant le « ah » ravi de Charline. Apparemment, elle vient de tomber sur le saint graal. « C’est quand elle a obtenu, son diplôme à l’Académie de Police, je l’ai jamais vue aussi heureuse. Si ce n’est aujourd’hui. » Il se penche alors au-dessus de la photographie pour découvrir une scène qui cette fois-ci appartient également à ses souvenirs. Leur remise de diplômes. Billie. Il se souvient de sa crinière disciplinée. Elle avait déjà ce fameux sourire et son caractère bien trempé. Il se souvient d’elle mais surtout il se souvient qu’il n’a pas de photo, lui. Maman et papa ne sont pas venus. Pour eux, une école de police ne vaut pas les années universitaires qu’ils auraient voulu payer. Non, ils n’étaient pas venus. Ce diplôme – un détail pour eux. « Et ici, ce n’est pas vous Olly ? » Il plisse les yeux pour suivre l’index de Charline qui désigne une silhouette connue, la sienne. Il laisse échapper un sourire amusé avant d’hocher la tête. « Pfouah ! Si si, c’est bien moi. J’étais déjà en train de veiller sur votre fille. » qu’il dit tout sourire alors qu’il aperçoit les tremblements de celle qui ne cesse de parler, de s’épandre et surement de s’épuiser. Alors aussitôt il se tait et jette un coup d’œil vers Billie pour s’assurer qu’elle est toujours en train de maitriser la situation. « La prochaine fois. Je vous ramènerai quelques nouveaux clichés de Billie --- je crois que j’ai quelques petits dossiers pour vous. » Des photographies de quelques virées en duo. Des clichés bien protégés sur son téléphone – des éclats de rire, des instants de complicité. Responsable du sourire de la rouquine, il va lui en donner des instants de bonheur de sa fille.

Il tourne la tête vers la porte d’entrée de la chambre … il checke les issues de secours si jamais le vent tourne et qu’il doive aller chercher de l’aide. Car, il a vu dans le regard de celle qu’il aime un voile passer – elle a peur que le vent tourne.

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Message(#)mama please, let me back inside (bolly) EmptyVen 19 Aoû 2022 - 19:55


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- Tsss. Ça va se payer ça, Dawson. Je te le jure. Quand on se retrouvera seuls. Cette menace, j’ai à cœur de la mettre à exécution. Parce que hé, j’ai pas vraiment gain de cause, moi. Dans leur échange qui tourne à la mise au bûcher pour moi. Métaphoriquement parlant, bien entendu. Mais, je remarque que tous les deux, ils ont le chic pour s’associer. Charline et Oliver. Leur duo peut même faire un carton, s’ils continuent sur leur lancée. Ouais mais … qui dit lancée, dit … moi. Car j’ai l’air d’être leur meilleur sujet de prédilection. Puis, je vais pas cacher bien longtemps, que j’aime bien partager ça avec Olly’. Qu’il me voie ‘autrement’. Bien sûr, que j’ai raison. Je suis un véritable puits de gentillesse ! Et ouais, fais peut-être gaffe à tes tibias. On sait jamais hein. Si je dois me transformer en She-Hulk.

Pour le coup, je me marre. Parce que ouais, Oli’, il m’a déjà vue devenir comme ça quand il y a plus l’ombre d’une barre chocolatée dans le distributeur que j’aime bien ou pire, quand il y a plus une goutte de café dans le thermos de la Brigade. Là, y’a personne qui parvient à me retenir et à endiguer la Bête. J’ai besoin de ‘ça’ moi. Pour survivre aux interventions et aux rapports que je me dois de taper durant des heures sur mon pc portable. Mais là, j’y échappe un peu. Je suis encore en convalescence et peut-être pas encore dans la capacité de reprendre à cent pour cent. Me faut encore un peu de temps : ce sont les mots de la psy à mon encontre, dans le dernier rendez-vous qu’on a eu toutes les deux à son cabinet. Or moi, j’ai pas envie de laisser mon binôme encore. Même si je suis avec lui à la ville, j’ai envie d’être avec lui sur le terrain. Ça a toujours été comme ça.

Fronçant mon nez sous la découverte de ma mère : décidément, il faut toujours qu’elle aille au bout des choses, c’est typiquement elle ça. Parce qu’elle a déniché le cliché, qu’elle a voulu depuis le début Charline. Celui de me montrer grande gagnante du diplôme de l’Académie de Police. Hé ! Je suis sortie avec les honneurs et avec une grande distinction, d’ailleurs. Là, j’ai été fière de moi et intérieurement j’ai voulu que mon père aussi. Ma mère, je l’ai su au moment où j’ai posé mon regard sur elle et que le sien n’était pas encore aspiré par les abysses de son deuil. Elle a été si fière de moi, ce jour-là, qu’elle a pas parlé durant près d’une heure. L’émotion, lui ayant entravé les cordes vocales, je crois. Dans un geste fluide, je m’empare de cette photo, où y’a déjà la silhouette de mon partenaire. Il est pas loin de moi et il me jette une œillade circonspecte. Il est sérieux mon coéquipier alors que moi, j’ai un sourire qui aurait pu défier le soleil.

- Je m’en rappelle comme si c’était hier de cette photo. Et, le moment qui l’a précédée. Où on devait tous revêtir nos uniformes à la hâte et être impeccables avant que notre futur Chef nous immortalise sur la pellicule. Un autre baiser qui échoue sur sa joue et un murmure contre sa peau, destiné à ce que lui seul puisse l’entendre. Je me suis déjà faite la réflexion, que t’étais déjà très sexy dans ton uniforme … Une petite œillade grise et pétillante afin de le taquiner.

Instants que j’interromps subitement parce que je la vois, Charline. Elle a du mal à encore tenir en place et avoir des propos qui tiennent la route. Avec tendresse, je l’aide à prendre place sur le fauteuil à côté de son lit. Ayant gardé en main, la photo qu’elle a montré auparavant à Oliver. Cette fois, je viens à m’agenouiller devant elle, prenant ses mains dans les miennes. Heureuse que mon petit ami propose une autre visite où il sera certain de lui montrer d’autres instants de vie. De notre vie. À deux. Ça me fait toujours étrange, de penser qu’on est un couple. Que sans lui, mon existence serait fade. Sans saveur. C’est lui, qui me fait rire au petit matin avec ses blagues. Salaces ou non. C’est avec lui, que je partage des moments de liesse pure, immortalisés dans des instantanés où je peux pas m’empêcher de rire. Et, de sourire. Et, de me dire que je les pense ces mots que je lui ai dit, il y a quelques instants de ça. Ouais, je l’aime Oliver Dawson.

- Charline ? On va revenir avec Olly’. On va te montrer d’autres photos. Mais, promets-moi de bien manger et de bien dormir, jusqu’à ce qu’on revienne. D’accord ? Quand ma mère a ses prunelles dans le vague et qui fixent le vide, je sais qu’il est là, le signal. Que je dois m’en aller. Qu’elle a été au-dessus de ses capacités et que là, elle en peut plus. Lentement je me redresse et viens déposer un baiser sur ses tempes. Viens Olly’. On va la laisser se reposer. Avec précaution, je sors de la chambre de ma génitrice, fermant la porte avec une certaine attention. Repérant dans le couloir, l’une de ses infirmières. On s’en va. Mais, elle est fatiguée.

Je fais un peu la moue dans le couloir, mettant le cliché que j’ai ‘piqué’ à celle qui m’a mise au monde, dans l’une des poches de mon perfecto de cuir noir. Marchant à reculons, jusqu’à l’ascenseur, j’appuie sur le bouton. N’ayant pas oublié que mon interlocuteur a voulu me dire un truc, -et à ma mère aussi-, avant que je lui coupe la parole. Avec mes sentiments.

- T’as … voulu dire quoi toute à l’heure ? Quand je t’ai interrompu ? C’est pas que ça me turlupine mais un peu quand même. Puis surtout, ça m’évite peut-être de parler de Charline. Du moins, ça retarde un peu le temps du débriefe. Et, je vais pas m’en plaindre.


AVENGEDINCHAINS
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