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 (Amelyn #72) ► State of love and trust

Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
  
(Amelyn #72) ► State of love and trust 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
(Amelyn #72) ► State of love and trust 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34324 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―
writing challenge 2024

(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

(Amelyn #72) ► State of love and trust 616bfddbfe3ceeca1b184a6faaa744d1a87adae5
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

(Amelyn #72) ► State of love and trust 3a44d144a8bde068fb9bbf98d07bff96bdb42f25
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

(Amelyn #72) ► State of love and trust 30
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(Amelyn #72) ► State of love and trust 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(Amelyn #72) ► State of love and trust Tumblr_inline_pq7a8g2DmG1u9urvd_400
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

(Amelyn #72) ► State of love and trust 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

(Amelyn #72) ► State of love and trust Empty
Message(#)(Amelyn #72) ► State of love and trust EmptyMar 16 Aoû 2022 - 18:06


state of love and trust
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #72) ► State of love and trust 873483867

Je sens Amos s’agiter, je sens qu’il a du mal à contenir le flot d’émotion qu’il ressent à l’idée que tout se concrétise, qu’il ne soit plus juste question de faire garder notre bébé, mais que nous soyons à l’heure actuelle bel et bien en train de rencontrer différentes candidates. Il n’écoute plus qu’à moitié la jeune femme qui nous présente ses expériences passées. Il me suffit de glisser un coup d'œil dans sa direction, de sentir sa cuisse trembler alors qu’il martèle le sol de coups du talon pour savoir qu’il a besoin d’air, de respirer. Je ne lui en veut pas : il s’agit de la quatrième personne que nous rencontrons dans l’après-midi et, moi-même je suis nerveuse. C’est pourquoi je coupe la demoiselle en plantant mon regard dans le sien et en affirmant d’une voix neutre, mais déterminée. « Merci beaucoup. Nous ne donnerons pas suite, cependant. » Elle a l’air déstabilisée, mais son expérience la pousse à rester cordiale, à accepter notre décision et à se retirer avec grâce. Je ne suis pas chamboulée par ce nouveau profil qui s’envole sans avoir eu le temps de faire ses preuves : elle était de toute façon bien trop jeune et bien trop douce pour que je l’accepte à la fois si proche de mon mari et de mon bébé. Concernant Micah, je suis tiraillée entre deux envie : celle qu’elle se sente bien avec la femme que nous choisirons, mais que cette dernière ne soit pas assez parfaite et attentionnée pour me remplacer dans le coeur de mon bébé. Je veux le meilleur pour elle, mais je ne peux m’empêcher de ressentir un pincement au cœur à l’idée de la trouver, cette perle rare qui possèdera certainement bien plus d’instinct maternel que moi.

Je raccompagne la candidate à la porte et je jette un coup d'œil à ma montre. Couper court à l’entretien, c’était lui donner l’occasion de ne pas culpabiliser puisque c’est lui qui a rejeté toutes les candidatures précédentes. « On a une demie heure avant que la suivante arrive. Et ce sera la dernière de la journée. » Le dernier profil qui faisait partie de notre pré-sélection. Je me moque cependant bien d’être difficile, l’agence sur laquelle nous avons jeté notre dévolu doit avoir l’habitude de gérer des parents aussi exigeants que nous. Je m’installe à nouveau sur le canapé de notre appartement “témoin”, avant de jeter un coup d'œil à Micah qui gazouille toujours, allongée sur son tapis d’éveil et en grande ”discussion” avec les animaux de son mobile. « Je déteste l’idée qu’elle nous échappe. » Je m’appuie doucement contre l’épaule d’Amos, je me fais une place dans ses bras. « Elle était bien trop jeune, de toute façon. Pas la peine de la laisser terminer. Je veux que sa nourrice soit vieille. » Dix ans de plus que mon époux, de préférence, la faute à ma possessivité. « Et qu’elle soit laide également, de préférence. » Je penche la tête en arrière pour plonger un regard amusé dans le sien, et un sourire espiègle étire mes lèvres.

Je m’étire pour tendre le bras vers la table basse et attrape le curriculum vitae de la dernière candidate du jour. En remplit les deux critères précédents et, surtout, possède une liste de référence impressionnante. Bien sûr, jamais l’identité des clients n’est dévoilée, seuls quelques indications du statut de la personne figurent pour garantir son anonymat. « Et si on gardait l’esprit ouvert, pour la dernière ? » Je relève les yeux vers mon conjoint puisqu’il est bien plus concerné par ce ”on” que moi, je m’embarque surtout pour ne pas réveiller son excessivité et son tempérament d’ours mal léché. J’ai remarqué à quel point il était tendu. Finalement, je ne me lève que pour nous servir deux verres d’eau - j’aurais bien bu une bière ou un scotch pour relâcher la pression, mais je mets un point d’honneur à ne pas déséquilibrer la situation et lui donner ainsi l’impression que je ne le soutiens pas dans sa lutte incessante contre l’alcoolisme. Sortie d’un moderne frigidaire américain, l’eau est au moins rafraîchissante à défaut d’être suffisante pour relâcher la pression. « J’ai peur, tu sais. » A demi-mots, je lui avoue mes angoisses avec l’espoir qu’en discuter m’en libèrera en partie, et l’aidera lui également à mettre des mots sur les siennes. « Elle va passer plus de temps avec Micah que moi. Et elle est petite, est-ce qu’elle comprend seulement le concept de ”mère” ? Est-ce que si cette femme s’occupe plus d’elle que moi, elle ne risque pas de la voir elle comme figure maternelle plutôt que moi ? » Voilà ce que je garde en angoisse depuis plusieurs jours. Je le soupçonne de m’avoir percée à jour mais, par délicatesse, il m’a laissé le temps d’en accoucher à mon rythme.






:gniark: :


Dernière édition par Raelyn Blackwell le Ven 9 Sep 2022 - 13:50, édité 1 fois
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(Amelyn #72) ► State of love and trust Empty
Message(#)(Amelyn #72) ► State of love and trust EmptyMer 17 Aoû 2022 - 17:59




STATE OF LOVE AND TRUST
Trop jeune. Pas assez d’expérience alors que le CV dégouline. Ce sont là les deux seuls arguments viables que j’ai invoqués pour chasser deux prétendantes au rôle de nounou pour Micah. Les autres, ils n’étaient que des excuses comme : “elle a les dents mal rangées, c’est effrayat.”, “Elle sent la naphtaline” ou encore “Elles portent des vêtements trop cher, elle doit être égoïstement.” Bien sûr, tous ces prétextes sont moyenâgeux et sans queue ni tête. Pourtant, je les énonce sans honte dès que les concurrentes en lice quittent le salon du loft. Je les déclame haut et fier alors que, globalement, je ne suis pas demeuré attentif aux échanges plus de quelques minutes d'affilée. Très vite, je cherche de l’intérêt à mes chaussures que j’observe comme si je les découvrais. J’en trouve aussi dans mes ongles bien soignés, soufflant sur mes doigts pour dissimuler que l’ennui provoque mes soupirs. Ce ne serait pas poli, pas plus que jeter un coup d’oeil ostensible sur ma montre pendant qu’une croquante m’assomme avec son discours trop bien ficelé. J’en déduis que le problème réside là : j’aimerais en rencontrer une qui soit authentique et intègre. Or, une fois encore, je me berce à l’aide de mes allégations ternies par mes mensonges inconscients. Je ne veux pas qu’un étranger prenne soin de Micah en lieu et place de Raelyn et moi. C’est nécessaire et j’en suis conscient. Ceci étant, je ne suis pas prêt et, honnête envers moi, je crains de ne jamais l’être complètement. Jusqu’ici, je suis celui qui a écourté tous les rendez-vous. La dernière, c’est mon épouse qui l’a éconduite, mais je la soupçonne d’avoir déchiffré mon langage non-verbal. A l’inverse, pourquoi s’assoierait-elle à côté de moi pour poser sa tête sur mon épaule ? Pourquoi embrasserais-je la main que je tiens prisonnière de la mienne si je n’avais rien à me faire pardonner ? Je joue les têtes de mule depuis ce matin. D’aucunes n’ont et de trouveront grâce à mes yeux. Dès lors, je m’attends à ce que ma conjointe me tance d’être de meilleure composition et j’anticipe. Je prévois de lui rétorquer, en toute mauvaise foi, que c’est elle qui a viré la derrière alors qu’elle me plaisait bien. Mensonge, évidemment. Éhonté, qui plus est. Je l’aurais assumé. Sauf que ma complice m’offre un discours diamétralement différent. Elle me confie ses inquiétudes et, déjà, je pivote dans sa direction pour que nos jambes se frôlent et que mon bras puisse entourer sa taille. «Moi aussi et je n’aime pas ça. Je n’aime pas non plus qu’elle grandisse avec une troisième personne pour être témoin de ses progrès. » Disposons-nous cependant d’autres options ? Rae et moi souffrons de nous priver de week-ends décidés sur un coup de tête. Nous nous éteignons - nous, pas notre amour - de ne plus avoir accès à la bulle de notre intimité, celle dans laquelle nous n’invitons personne, moins encore notre fille, aussi souvent que le coeur nous en prend. En outre, l’univers que nous offrons à la petite n’est ni sain ni stable. Ses nuits sont coupées en deux : comment pourrait-elle s’épanouir dans ces conditions ? Les exemples en faveur du “coup de main extérieur” sont légion, mais ils ne me satisfont pas pour autant. Aussi suis-je difficile, voire injuste, n’intégrant que mes propres inquiétudes. A présent que j’ai accès aux ressentis de ma dulcinée, je réfléchis déjà autrement. J’accorde moins d’importance à mes angoisses et, d’emblée, je la trouve diablement courageuse, cette jeune maman si peu sûre d’elle quand il s’agit de son nouveau rôle. «Tu en veux une comme la première qu’on a rencontrée ? Avec moins de poil au mentons, non ? Je suis sûre que ça ferait peur à Micah. Et, en prime, elle sentait le vieux.» ai-je embrayé avec un soupçon d’humour accompagné d’un sourire engageant. L’heure est venue de rassurer mon épouse et je refuse d’attaquer cette partie du discours derechef. Comprendre ce qu’elle ressent n’est pas synonyme de pitié. Quant à la compassion, sa définition n’est pas bien différente de celle de sa cousine. J’ai de l’empathie envers ce que ma femme ressent, pas tant que ses craintes soient justifiables, mais plutôt justifiées. «  Blague à part, je suis désolé. Je n’avais pas idée de comment tu vivais tout ça.» Je glisse l’information entre deux baiser que je souhaite salvateur et je poursuis : «Tu sais, moi j’ai peur qu’elle lui fasse du mal, qu’elle ne prenne pas soin d’elle aussi bien que tu le fais toi. J’amuse notre fille, mais elle a plus besoin de toi que de moi et tu sais pourquoi ? » Je n’ai pas attendu une affirmation ou son antonyme pour renchérir. «Parce que tu représentes la sécurité aux yeux de Micah. C’est toi qui est là pour la mettre au lit, qui est la console quand elle pleure parce que sa journée a été riche en émotions. C’est ton odeur et ta voix qu’elle connaît depuis le jour de sa conception.» C’est mon timbre aussi et je sais, de source sûre, que ce n’est pas négligeable. «Tu seras toujours la mère de Micah, peu importe qui s’en occupera pas quand on est pas disponible. Et puis, tu sais, on est pas obligés qu’elle soit là à plein temps. On peut mettre la petite au lit nous-mêmes, avant de partir au casino. On s’y retrouvera là-bas. On peut y aller en douceur et partir quand même pour un week-end, le premier où Chad sera dispo par exemple. Tu n’es pas inquiète quand elle est avec lui.» Par ailleurs, moi non plus. Je l’avais choisi comme parrain pour Sofia. Les vieilles rancoeurs lavées, je suis heureux de la complicité qui se crée entre mon petit frère et ma fille. «Je te l’ai déjà dit, mais je le dis encore. Tu es une maman merveilleuse, aussi parce que tu ne la couves pas, notre princesse.» A l’inverse de moi, mais c’est inutile de le préciser : elle est mon garde-fou. «Je n’avais pas conscience de tout ça. Alors, je vais garder l’esprit ouvert. Je te promets.» Sous-entendu, ton avis comptera doublement puisque tes angoisses sont plus légitimes que les miennes et que je n’ai, en mon pouvoir, rien d’autres que les mots pour t’aider à les soigner.




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STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)(Amelyn #72) ► State of love and trust EmptyVen 19 Aoû 2022 - 22:09


state of love and trust
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #72) ► State of love and trust 873483867

« Moi aussi et je n’aime pas ça. Je n’aime pas non plus qu’elle grandisse avec une troisième personne pour être témoin de ses progrès. » Contrairement à moi, il a été plus transparent en ce qui concerne ses réticences à l’idée de recourir aux services d’une nounou. Il sait que c’est ce qu’il convient de faire, mais il a du mal à se faire à l’idée, plus encore que moi certainement et c’est en partie pour ça, parce qu’il est nerveux et que je le sens que j’ai mis la dernière candidate à la porte. Pourtant, si je le dissimule mieux - en partie parce que j’avais besoin de réfléchir à comment je me sentais avant de l’extérioriser -  je suis troublée moi aussi. Je me pose des questions que je ne pensais jamais me poser comme ”l’aimera-t-elle plus que moi, si c’est elle qui la couche tous les soirs ? Si elle lui chante des chansons d’une voix douce, alors que je me contente de lui parler et de caresser ses joues ?” Si j’appréhende à mon rythme l’intensité et la profondeur de l’amour que je porte à Micah, je ne sais rien de l’amour qu’un enfant porte à sa maman. Est-il naturel ? Vient-il au contraire parce que l’on s’occupe de lui et qu’on le rassure ? Sait-elle d’instinct que c’est moi qui l’ai mise au monde ? Autant de questions auxquelles je ne pensais jamais me poser un jour. J’aurais pu résumer mes doutes par une seule phrase : je ne veux pas qu’elle ressente pour une autre ce qui la relie à moi. « Tu en veux une comme la première qu’on a rencontrée ? Avec moins de poils au menton, non ? Je suis sûre que ça ferait peur à Micah. Et, en prime, elle sentait le vieux. » - « Peut-être, mais je veux qu’elle soit pire. Je veux que toi, elle te dégoute et qu'elle t’effraie. » S’il n’avait pas compris qu’il s’agissait de la voix de ma possessivité, il ne peut plus en douter maintenant.

Étrangement, mais naturellement, les rôles s’inversent. Ils s’inversent parce qu’il comprend qu’il n’est pas le seul à nourrir des inquiétudes irrationnelles - le sont-elles ? - et il comprend que, jusque-là, j’ai surtout fait bonne figure. Ses lèvres chaudes recouvrent les miennes, et, installée face à lui, je ne résiste pas à l’envie de nicher mon visage dans son cou. « Blague à part, je suis désolé. Je n’avais pas idée de comment tu vivais tout ça. » Il n’a rien à se reprocher : il n’est pas devin. « Tu sais, moi j’ai peur qu’elle lui fasse du mal, qu’elle ne prenne pas soin d’elle aussi bien que tu le fais toi. J’amuse notre fille, mais elle a plus besoin de toi que de moi et tu sais pourquoi ? Parce que tu représentes la sécurité aux yeux de Micah. C’est toi qui est là pour la mettre au lit, qui est la console quand elle pleure parce que sa journée a été riche en émotions. C’est ton odeur et ta voix qu’elle connaît depuis le jour de sa conception. » - « S’occuper d’enfants, ce sera son métier. Et elle sera parfaite. » C’est peut-être là que le bât blesse : il peut dire ce qu’il veut, nous savons tous les deux qu’il manque d’objectivité : parfaite, je ne le suis pas. Il a déjà rassuré mon cœur de maman en m’ouvrant les yeux sur celle que je suis pour ma fille depuis des mois. Maintenant, je n’ai besoin que d’un dernier petit coup de pouce et il me le donne. « Tu seras toujours la mère de Micah, peu importe qui s’en occupera pas quand on est pas disponible. Et puis, tu sais, on est pas obligés qu’elle soit là à plein temps. On peut mettre la petite au lit nous-mêmes, avant de partir au casino. On s’y retrouvera là-bas. On peut y aller en douceur et partir quand même pour un week-end, le premier où Chad sera dispo par exemple. Tu n’es pas inquiète quand elle est avec lui. » - « Qui est la personne sage qui t’a soufflé ces idées ? » J’esquisse un sourire et pour cause : certains de ses mots sont les miens, lorsque j’ai eu besoin de le rassurer et de le convaincre que nous faisions le bon choix. D’autres lui appartiennent, comme l’idée de profiter aussi de la présence de son cadet et de la confiance qu’il place en lui pour ne pas dépendre du choix de la gardienne de notre fille pour nous retrouver le temps d’un week-end.« Mais c’est vrai. Elle n’a dormi chez lui qu’une fois, mais je n’étais pas inquiète. » Pas pour elle. La seule personne pour laquelle mon cœur pleurait alors, c’est Amos puisqu’il s’agit du soir où il a souffert du manque et bu jusqu’à souffrir d’hallucinations. « Tu sais quoi ? On devrait surtout arrêter de dire qu’on va le faire et choisir une date. » Nous avons l’un comme l’autre besoin d’arracher le pansement, peut-être que l’idée de laisser Micah quelques heures - laisser, il faut que j’arrête de penser que je l’abandonne - nous semblera plus supportable après ça. « Je te l’ai déjà dit, mais je le dis encore. Tu es une maman merveilleuse, aussi parce que tu ne la couves pas, notre princesse. » J’éclate de rire, un rire aussi nerveux que sincère, avant de secouer la tête. « Elle n’a pas besoin de ça. » Et pour cause : le surnom qu’il lui donne - notre princesse - est à l’image de la façon dont il voit notre fille. D’ici quelques années, elle le mènera par le bout du nez, mieux encore que moi. « Je n’avais pas conscience de tout ça. Alors, je vais garder l’esprit ouvert. Je te promets. » Une fois de plus, il m'embrasse et le contact de ses lèvres me rassure.

« Plusieurs ont eu l’air de deviner qu’on ne vivait pas ici. » Aucune n’a osé le dire, mais j’ai surpris quelques coups d'œil dissimulant certainement le fait qu’elle trouvait l’endroit trop neutre, trop immaculé pour être un appartement dans lequel vit un bébé. « Elles ont certainement plus le coup d'œil que tes proches, mais il faudrait peut-être qu’on envisage de personnaliser l’appartement un peu plus, si on ne veut pas qu’ils aient des soupçons. » Pour ces femmes, ces candidates, je ne suis pas alarmée. Encore une fois, elles sont professionnelles : aucune n’a fait la remarque et elles nous oublieront certainement d’ici demain, si elles ne l’ont pas déjà fait. « La prochaine a cinquante et un ans. » Je jette un coup d'œil au curriculum vitae posé sur la table basse, et je l’attrape entre mes doigts. « Un premier bon point pour elle. » Je glisse un coup d'œil complice à mon conjoint, avant de reporter mon attention sur le bout de papier. « Peut-être qu’elle sera différente des précédentes. » Elles ne se ressemblaient pas à vrai dire : la seule chose qu’elles avaient en commun, c’est d’attirer la subjectivité de mon complice.  





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Message(#)(Amelyn #72) ► State of love and trust EmptyLun 22 Aoû 2022 - 10:34




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Bien sûr, je suis toujours charmé par les démonstrations de jalousie lorsqu’elles émanent de ma compagne et qu’elles sont, en outre, sujet à plaisanterie. Un sourire s’étend d’un bout à l’autre de mes oreilles. «Est-ce que je dois comprendre qu’une fois passée la cinquantaine, on devient dégoûtant ? » l’ai-je taquinée en la serrant contre moi. Elle s’est réfugiée dans mes bras, Raelyn. Elle n’a pas adopté cette posture tout droit venue - paraît-il - des indiens et qui amorce une discussion sérieuse. Pour sûr, j’en suis soulagé. Elle aurait pu, pourtant. Etant donné mon comportement tantôt absent tantôt désintéressé ou tout bonnement méprisant vis-à vis des candidates précédent celle qu’elle a elle-même congédiée, je m’attendais presque à une mise au point, à une complainte mesurée qui m’aurait invitée à “y mettre un peu plus du mien dans cette quête du Graal”. Rien ne venant, j’ai persisté, non pas sur ma ligne de conduite - trente minutes nous séparent du prochain rendez-vous - mais sur la route vers l’humour. «Est-ce que ça veut dire que je dois me méfier ? Que ça me pend au nez ?» Je n’en crois pas un mot. L’amour est bien le seul sentiment qui répond à ce dicton : il rend aveugle. Ma seule crainte, en rapport au temps qui passe, c’est de me transformer en vieux biquet qui rabâche, ressasse, est dérangé par tout et par tout le monde. Je redoute aussi la possibilité d’être malade, de me dégrader, de ne plus avoir la chance de m’occuper de mon bébé et de contempler sa mère sans avoir envie de lui chuchoter de s’en aller et de se libérer de mon moi grabataire. Ces idées fugaces me traversent l’esprit, mais je les balaie d’un revers de la main. Je ne me concentre que sur le minois dont j’ai embrassé les lèvres avec douceur. Il est tracassé et, fort des nouveaux schèmes que nous mettons peu à peu en place, je me redresse, sans abandonner la chaleur qu’elle dégage lorsqu’elle se love au creux de mon épaule. Tandis qu’elle m’éclaire sur ses angoisses, j’use de tout ce dont j’ai à disposition pour rassurer ma dulcinée. Je rassemble tous les mots que j’ai appris de la sage épouse à mes côtés, j’y ajoute les ingrédients pour achever de la convaincre, des verbes qui, ceux-là, m’appartiennent complètement. «Elle sera parfaite comme l’est un robot, Rae. Parce qu’elle a été programmée pour ça, mais un robot, ça ne ressent rien. Même si la petite est une enjôleuse» Je l’ai déjà surprise en train d’amadouer son pédiatre en l’arrosant de sourire. Elle m’a rappelé sa mère et une bouffée de fierté m’a englouti. J’ai songé : elle ressemble à sa mère, ce n’est qu’une preuve de plus qui me ravit. Ceci étant, l’heure de débattre sur les cinquante pour cent que nous lui avons légué, mais bien de convaincre ma conjointe que la perfection, c’est pas toujours une qualité. Parfois, c’est un défaut très agaçant, surtout pour un enfant espiègle et Micah, elle le sera… «Elle ne lui apportera pas une affection aussi intense que tu pourras lui apporter. Elle restera en surface et elle en deviendra ennuyeuse, et pour nous, et pour la petite, justement parce qu’il n’aura jamais rien qui dépasse.» Tout du moins, je l’espère et je suis bien décidé de le vérifier par moi-même au préalable, quoique ce projet-là, je le conserve jalousement. Inutile que mon garde-fou m’empêche de dissimuler, ça et là, des caméras de surveillance. Elle tenterait de m’en empêcher, probablement à juste titre, et pour le bien de ma santé mentale, je n’ai pas envie de  renoncer, pas de suite, d’autant que je me suis promis que ça n’arrivera qu’une fois ou deux, histoire de sécuriser mon coeur de père. «Et, je crois que j’ai pompé certaines de mes paroles auprès d’une fille extra. J’en pince pour elle, mais elle est mariée avec un type qui approche l’âge d’être dégoûtant. Je prends mon mal en patience.» Mon bras a raffermi sa prise autour de sa taille, je l’ai tirée vers moi et j’ai embrassé son front, ses paupières, le bout de son nez, ses pommettes et, finalement, ses lèvres veloutées. «Et on va le fixer, ce petit voyage. Le week-end prochain, ça t’irait ? Parce que j’y crois, en la prochaine. Je pense que c’est la bonne, cette fois.» J’ai avancé ma bouche vers la sienne et j’ai soufflé : «Je sens déjà que j’ai l’esprit plus ouvert.» Que valent mes soucis en comparaison de ceux de ma partenaire ? D’aucunes mères ne souhaiteraient être à la place de ma conjointe. Il n’y a rien de plaisant à se remettre en question quand il s’agit de l’un des rôles les plus importants de ma vie. Mes petits tracas sont bien peu de choses désormais. Dès lors, je suis sincère tandis que je promets, à mi-mots, que je ne rejetterai pas d’emblée la candidate suivante. Evidemment, j’espère qu’elle conviendra. Plus vite nous aurons choisi, mieux nous nous sentirons puisqu’il sera question d’avancer vers “nous deux” et non pas vers “nous trois.” «Et si pas, elle ira près de Chad ou de Cian…» ai-je ajouté en jouant avec ses doigts prisonniers des miens. Mon pouce glisse sur sa jugulaire. Je cherche à distinguer son pouls et d’évaluer si j’ai réussi ma mission, à savoir mitiger son anxiété, à l’attiédir. Sans vantardise aucune, il me semble avoir remporté la palme. Raelyn a l’air plus sereine. Elle pense pragmatisme : l’appartement-témoin est trop factice et, bien qu’elle ait raison, je reviens à la raillerie candide et frivole. «Je peux laisser des sous-vêtements un peu partout si tu veux, ça lui donnera un air plus vrai que nature… pour les autres.» Je n’abandonne pas du linge à chaque recoin du loft. «J’ai des tas de photos. On peut en accrocher au mur. Des photos de toi et moi, du mariage, de la petite. Mettre des bibelots de voyage aussi. Des magnets sur le frigo, des boules à neige.» J’ai ri aux éclats de nous imaginer, l’un l’autre, amateurs de boules à neige et j’ai grimacé. «Non ! ça, ce ne sera pas convaincant. Mais, tu vois le genre…» J’ai haussé les épaules, ma complice vérifie le curriculum vitae de la dernière aspirante au poste de nounou. «Cinquante et un an. Expérience, donc ? Elle a des enfants ?» Le cas échéant, elle sera trop maternelle à mon goût si j’aspire à protéger Rae de ses propres tracas. «Des références ?» Assurément et plus elle en aura, mieux ce sera. La raison est simple : si elle s’est occupée d’une légion de gosses, elle ne s’est pas attachée par choix. A moins d’aimer souffrir d’avoir à abandonner les bambins qu’elle a nourri, bercé et couché, elle doit avoir appris à prendre du recul, non ? Ne serait-ce pas logique ? Normal ? Un réflexe humain lié à l’instinct de préservation… «Si elle n’a pas d’enfant, elle ne sait pas ce que c’est d’aimer quelqu’un plus que soit.» Au même titre que ma complice et moi. «Et, elle est certainement capable de détachement. Si elle coche ces cases-là, elle aura toute mon attention…» J’ai levé la main droite sans dire : je le jure. Je n’ai pas eu le temps étant donné qu’on sonne déjà à la porte. Dieu ce que le temps s’écoule vite quand on est “ensemble, c’est tout”. «Prête ?» me suis-je enquis, non sans un dernier baiser avant de me lever, signe de ma bonne composition, de ma réelle volonté à faire des efforts véritables.




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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
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PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)(Amelyn #72) ► State of love and trust EmptyMer 24 Aoû 2022 - 11:52


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Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #72) ► State of love and trust 873483867

« Est-ce que je dois comprendre qu’une fois passée la cinquantaine, on devient dégoûtant ? Est-ce que ça veut dire que je dois me méfier ? Que ça me pend au nez ? » Un coup d'œil dans sa direction me suffit pour savoir qu’il embarque avec moi dans le train de la légèreté. Il n’est pas vexé Amos. Il utilise une évidence : nous aimons jouer et nous taquiner, pour nous apaiser l’un comme l’autre. Alors, l’air très sérieux, je hoche la tête. « Exactement. Il te reste au maximum cinq bonnes années. » J’éclate de rire avant de prendre son menton entre mes doigts. « Ça ne s’applique qu’aux nourrices. Tu ne me dégoûteras jamais. » Pour tout un tas de raisons et une seule à la fois : pour la première fois de ma vie, j’aspire à vieillir aux côtés de quelqu’un d’autre, à ses côtés. Je me moque que quelques mèches grises parsèment ses cheveux. Je me moque que sa barbe soit plus clairsemée qu’elle ne l’était sur les photos qui décorent la maison de Margaret et William Taylor. Amos a vécu. Moi aussi. Nous ne nous sommes pas choisis à cause de la fougue de la jeunesse et cette certitude aveugle dont elle s’accompagne. Nous nous sommes choisis parce que nous avons assez vécu pour être certain que nous étions faits l’un pour l’autre.

« Elle sera parfaite comme l’est un robot, Rae. Parce qu’elle a été programmée pour ça, mais un robot, ça ne ressent rien. Même si la petite est une enjôleuse. » - « Trop. Je voudrais qu’elle ne réserve ses sourires qu’à nous. » J’en esquisse un à mon tour, de sourire. Ce n’est que partiellement vrai : si mon bébé devenait une jeune femme capable de charmer ses pairs pour obtenir ce qu’elle veut, je serais gonflée de fierté. Ce que je veux vraiment, c’est qu’elle n’aime que nous. Que la seule femme qu’elle considère comme étant celle qui veille sur elle et la protège du reste du monde, ce soit moi. « Ce serait une bonne idée, un robot, un vrai. » Je plaisante - au moins à moitié. J’aspire aussi à ce que mon bébé se sente en sécurité et choyé même lorsque nous ne sommes pas là. « Elle ne lui apportera pas une affection aussi intense que tu pourras lui apporter. Elle restera en surface et elle en deviendra ennuyeuse, et pour nous, et pour la petite, justement parce qu’il n’aura jamais rien qui dépasse. » Aussi surprenant que cela puisse paraître - mon conjoint n’est pas le plus bavard des hommes - Amos trouve les bons mots. Éloquent, il a toujours su l’être lorsque ça compte, lorsque j’en ai besoin. Alors, je niche ma tête contre son torse. « Si un jour elle l’appelle maman, je la poignarde. Si elle fait ses premiers pas ou prononce ses premiers mots avec elle, sans nous, je la noierai et on la remplacera. » Je me rassure à l’aide de violence, de noirceur, je me persuade - même si je sais qu’il faudra être plus mesurée - que la solution sera aussi simple. « Et, je crois que j’ai pompé certaines de mes paroles auprès d’une fille extra. J’en pince pour elle, mais elle est mariée avec un type qui approche l’âge d’être dégoûtant. Je prends mon mal en patience. » J’éclate de rire, sans discrétion et sans retenue. « Qu’est ce qu’elle lui trouve, si elle pourrait t’avoir toi ? » J’esquisse un sourire, avant d’aborder avec plus de sérieux un sujet qui le mérite : notre besoin de nous retrouver, lui et moi.

« Et on va le fixer, ce petit voyage. Le week-end prochain, ça t’irait ? Parce que j’y crois, en la prochaine. Je pense que c’est la bonne, cette fois. Je sens déjà que j’ai l’esprit plus ouvert. » La prochaine ne sera pas la bonne, je le sais et peut-être en a-t-il également conscience : il a trouvé tant de petits défauts aux précédentes, même lorsqu’elles étaient parfaites, qu’il n’est peut-être simplement pas prêt. Nous allons devoir nous faire violence pour prendre une décision, c’est chose certaine. « Et si pas, elle ira près de Chad ou de Cian… » - « Le week-end prochain. Si ton frère est disponible : même si on a choisi d’ici là, c’est hors de question de laisser Micah seule avec une inconnue si tôt. » Et des deux propositions, je préfère Chad : je n’ai rien contre l’ami militaire d’Amos, j’ai simplement eu moins le temps de l’appréhender puisqu’il a eu ses propres épreuves à affronter. « Je peux laisser des sous-vêtements un peu partout si tu veux, ça lui donnera un air plus vrai que nature… pour les autres. » Je le foudroie faussement du regard, plus amusée qu’autre chose. Personne d’autre que moi n’a le droit de les voir, ses dessous. « J’ai des tas de photos. On peut en accrocher au mur. Des photos de toi et moi, du mariage, de la petite. Mettre des bibelots de voyage aussi. Des magnets sur le frigo, des boules à neige. Non ! ça, ce ne sera pas convaincant. Mais, tu vois le genre… » - « Je pensais aussi à des photos. De nous et d’elle. » Pour que l’appartement ressemble plus à celui de jeunes parents. « Surtout que tes frères savent que tu passes ton temps à ça. » Nous prendre en photo, elle et moi. Je fais parfois la moue, comme une adolescente agacée d’être constamment prise en photo, mais ce n’est que pour l’amuser, que pour jouer. « On ira où, le week-end prochain ? » Pensive, je reviens sur le sujet. « On n’a besoin d’aller nulle part en fait. Le large, le catamaran, toi et moi, ça me suffit. » Et c’est aussi là que s’est construite notre histoire.

Plus sérieuse, concentrée sur la feuille de papier que je tiens entre mes doigts, je réponds aux questions du brun concernant la prochaine et dernière candidate de la journée. Je lui fais la liste de ses expériences - elles sont impressionnantes, je suis bien obligée de l’admettre - et je lis à voix haute tous les petits détails. « Si elle n’a pas d’enfant, elle ne sait pas ce que c’est d’aimer quelqu’un plus que soit. Et, elle est certainement capable de détachement. Si elle coche ces cases-là, elle aura toute mon attention… » - « C’est écrit là qu’elle n’en a pas. » Ce que j’espère, c’est que ce n’est pas une femme qui rêvait d’en avoir et à qui la vie n’en a pas donné. Je ne veux pas qu’elle fasse un transfert sur mon bébé. « J’aime l’idée qu’elle ait fait plein de foyers avant le nôtre. » Surtout qu’à chaque fois, elle est restée plusieurs années : elle n’a pas été remerciée faute à son incompétence. « Elle ne s’attachera pas à Micah comme à sa propre fille. » Puisqu’elle a visiblement l’habitude de fréquenter de petits enfants et de les abandonner en passant à l’expérience suivante. « Prête ? » La sonnerie de la porte nous interrompt et, si je retiens Amos tout contre moi quelques secondes pour prolonger son baiser, je le libère finalement en hochant la tête.


❈❈❈❈


« Qu'est ce que tu en as pensé ? » Il a été patient et courtois, mais je le soupçonne de l’avoir fait pour moi. Quelque chose me dit qu’il n’est pas prêt ou pas tout à fait. « J’ai aimé son professionnalisme. » Détachée, elle a l’air de l’être. Elle n’est ni désirable ni affable : aucun risque que mon époux ou mon bébé ne s’éprenne d’elle. Mais nous avons à peine le temps de refermer la porte derrière la dernière candidate que le téléphone d’Amos sonne. Je le récupère pour le lui tendre, en fronçant les sourcils. « Ta mère ? » Un appel de Margaret Taylor n’est jamais de bonne augure, pas pour moi.





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Message(#)(Amelyn #72) ► State of love and trust EmptyJeu 25 Aoû 2022 - 16:18




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Est-ce que je me distingue par l’humour parce que l’ambiance s’appesantit et que j’en suis en partie responsable ? Je n’ai pas tenu à la perfection le rôle du futur employeur. J’ai plutôt réagi, devant chacune des candidates rencontrées aujourd’hui, tel un père anxieux qui n’a aucune intention de lâcher du lest. La vérité, c’est que je n’ai pas de critères spécifiques, contrairement à Raelyn qui les énonce avec une gravité mi-figue mi-raisin. Une part de moi jurerait qu’elle est sérieuse. Une autre soupçonne qu’elle invoque une plaisanterie, dans laquelle je saute à pieds joints, avant d’amorcer une conversation plus importante. J’analyse son comportement : elle n’est pas assise en tailleur. Elle est, en revanche, accrochée à mon cou. Elle puise dans mon cou du réconfort, contre mon torse du courage et je suis aussitôt inquiet de ce qu’elle s’apprête à confesser. Envisage-t-elle de renoncer à l’engagement d’une babysitter ? Va-t-elle me demander si, finalement, il n’est pas préférable que nous persistions à couper notre couple en deux pour prendre soin du fruit de notre amour ? A demi-convaincu que la proposition me pend au nez, je réfléchis au plus vite à ce que j’en pense, car je n’en sais strictement rien. Vais-je me sentir sur la touche si je suis tout désigné à demeurer à la maison, ce qui ne serait pas idiot compte tenu des tentations qui planent autour de mois au casino ? Je crois qu’une part de moi nourrit un soupçon d’anxiété que je dissimule parfaitement, grâce à mon trait d’esprit et à la réponse de ma complice. «Si ce n’est que pour elle, je suis safe encore une paire d’années, dans ce cas… je vais apprendre à vivre le moment présent dans ce cas et à prendre soin de mes mains…» J’embrasse son épaule que je dénude légèrement de la bretelle de son débardeur. Mes lèvres remontent le long de son cou, de sa mâchoire et achèvent leur itinéraire sur ses lèvres douces, ses lèvres qui pour son enfant et son mari ne crachent pas du venin, mais chuchotent des mots doux et des mots d’amour. « Pour qu’elles restent faites pour ton corps.» Du bout de l’index, je dessine sa silhouette et je ferme les paupières un instant, débordé par quelques images licencieuses que le prochain rendez-vous avorterait avant même que je ne me lance dans ces douces hostilités charnelles. «Et un robot, ce serait l’idée du siècle. Si j’avais un génie sous la main pour m’en fabriquer un, on serait pas là, ici, maintenant… ou on y serait pour d’autres raisons.» La lumière de mes pupilles présument de ce qu’ils se cachent dans mon cerveau et j’éclate d’un rire franc, un rire qui n’a pour réel intérêt d’inviter ma dulcinée à plus de confidences ou à relâcher la pression. A mon sens, elle est l’unique maman que Micah aurait pu espérer et, pour cause, c’est la sienne. Elle l’a portée. Elle a vécu avec sa voix et son odeur. Elle l’a reconnue à peine a-t-elle ouvert les paupières sur le monde. Elle a tendu vers elle un visage qui réclamait d’être entouré des bras réconfortants de la seule personne qui, durant la grossesse, l’a protégée. Personne n’aurait pu faire ça à sa place. «Je te promets que si un jour elle l’appelait maman, ce qui n’arrive pas…. JA-MAIS.» J’épèle l’adverbe. J’insiste. D’après moi, c’est tout bonnement improbable. « On la poignarde, la découpe, et on la jette au large. Qu’est-ce que tu en penses ? » Pour elle, je concèderais à commettre ce crime ignominieux sans souffrir de remords. Pour elles, au pluriel. Pour nous, avec l’une et l’autre. « Et, si elle est là quand elle fait ses premiers pas ou dis ces premiers mots, on lui coupe la langue et on lui crève les yeux… elle ne pourra le répéter à personne comme ça.» Et cette éventualité ? Est-ce qu’elle lui conviendra à Raelyn ? Je jauge de sa réaction, m’avance sur de vieux badinages et j’ajouté : «Parce que je devrais peut-être le tuer pour qu’elle ne soit rien qu’à moi…» ai-je conclu en me penchant sur ma dulcinée, pour l’embrasser, pour lui offrir un baiser prometteur d’un prélude et fugue à écrire à deux, plus tard, lorsque nous serons débarrassés, par l’engagement ou le licenciement prématuré - de l’ultime candidate. «Allons-y ! Dès que c’est fini, on appelle mon frère pour lui demander s’il est dispo pour la semaine prochaine. On filera vers le large, parce que moi aussi, ça me va. Et, pas de sous-vêtements au vu et au su de tous, mais des photos, oui… même un nu de toi très suggestif… peut-être même un de nous trois si tu veux.» Je conclus d’un sourire tandis qu’on cogne le bois de la porte pour la troisième. Je suis forcé de me lever, d’ouvrir en grand  sur la nounou à laquelle j’offre un large sourire, un légèrement surfait, mais qui aura le mérite d’exister. C’est déjà pas si mal.


∞∞∞∞∞

Comme le fit remarquer Raelyn avant que l’intruse pénètre dans notre appartement factice, je sais qu’elle remporte déjà les critères primordiaux : pas d’enfants et beaucoup de ménage. D’après moi, elle n’a donc aucun instinct maternel et sait prendre du recul par rapport aux gamins dont elle s’occupe. En outre, elle n’est pas très saillante dans son tailleur rose griffé par une grande marque et ses traits, usés par le temps, suggèrent qu’elle se consacre à son métier pour l’appât du gain. Elle ne sera jamais à l’abri de quelques heures supplémentaires. Je doute même qu’elle s’essaie à compenser son manque d’enfant. Elle n’hésite pas à confier qu’elle a décidé de vivre sans époux. Elle ajoute également qu’elle trouve stupide qu’une femme se sente épanouie qu’à l’instant où elle devient mère. Je jette un regard vers Raelyn, me demandant si la révélation la rassure ou non. Je lui poserai la question, plus tard, lorsque tout sera dit. Lorsque j’aurai posé toutes mes questions, premières dames à laquelle j’en réserve depuis le début de cette série d’entretien. Une fois congédiée poliment par ma partenaire, je me réinstalle à côté de ma partenaire que je détaille. «Je pense qu’elle a tout ce qu’il faut, mais je ne sais pas si c’est parce que… j’avais décidé d’être de bonne composition et que j’ai vu que le positif ou si…» J’ai haussé les épaules. Mon analyse est sincère et je le suis tout autant dès lors que j’enjoins ma conjointe à me rapporter son propre ressenti. Je suis tout ouïe, si bien que la sonnerie de mon téléphone m’agresse le tympan. Le nom qui s’affiche sur l’écran, lui, il m’arrache un oeil. «Qu’est-ce qu’elle veut ? » me suis-je enquis à voix haute, comme si Rae était l’évangile et qu’elle détenait toutes les réponses. Autant dire que, ce qui nous attend, elle-même ne l’aura pas anticipé si Maggie ne hurlait pas au travers du combiné. Il m’a suffi de le poser sur le plan de travail pour que nous partagions, mon épouse et moi, le contenu de cette furieuse discussion. «Je comprends, maman.» Les reproches ressemblent à : “vous vous êtes mariés, sans nous inviter. Jamais tu ne viens avec la petite. Ta famille a le droit de participer à ton bonheur, parce que nous avons été là quand tu n’allais pas bien. bla bla bla” Tout n’est pas à prendre dans ces admonestations. Le cas échéant, je jette un œil sur le témoin de cette démonstration de force de Maggie Taylor. J’attends une approbation ou le contraire alors que la raison de ce coup de fil tombe comme un couperet : «La semaine prochaine. 14h. Habillez-vous bien, ce sera en votre honneur. Si vous reportiez les vêtements de votre mariage, je serais très heureuse… Je suppose que c’est ok. Je peux lancer les invitations, n’est ce pas ? »






Dernière édition par Amos Taylor le Lun 29 Aoû 2022 - 21:09, édité 2 fois
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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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(Amelyn #72) ► State of love and trust 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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POSTS : 34324 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS :
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(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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(Amelyn #72) ► State of love and trust Empty
Message(#)(Amelyn #72) ► State of love and trust EmptyVen 26 Aoû 2022 - 10:53


state of love and trust
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #72) ► State of love and trust 873483867

Quand il embarque avec moi dans le train de l’humour, qu’il rit en regardant ses mains et qu’il embrasse mon épaule, ma nuque et mes lèvres, je profite du sentiment de sérénité et d’apaisement qui vient avec ce genre d’instants. Je caresse ses mains et je lui souffle au creux de l’oreille qu’elles seront toujours faites pour mon corps. Ce qu’il oublie, c’est qu’il ne vieillira pas seul. Moi aussi, je vais collectionner les années jusqu’à ce que ma beauté se fane. Certes, je suis plus jeune que lui d’une dizaine que lui. Mais ne dit-on pas que beaucoup d’hommes vieillissent comme un bon vin quand, nous autres, les femmes, nous n’avons pas cette même chance ? Je suis vaniteuse. Je le suis trop pour ne pas comprendre qu’il craigne les effets qu’auront les années sur son corps puisque moi aussi, parfois je m’interroge. Je suis encore jeune. Je me sens encore jeune, belle et désirable. Mais viendra un jour où ce sera à son tour de me rassurer comme je le fais maintenant, en lui répétant que je me moque bien de l’âge qu’il a, en caressant ses doigts, le dos de sa main et son poignet.

Sauf que si nous continuons dans cette direction, nos esprits s’échaufferont bien rapidement et nous devrons avorter notre journée de recherche de la nourrice parfaite pour Micah avant d’avoir vu la dernière candidate. Trouver notre future employée est la clé pour retrouver des moments d’intimités à deux, juste à deux, alors je recule pour mieux sauter. Je nous ramène vers un peu plus de sagesse, vers des sujets plus innocents mais néanmoins terrifiants. « Je te promets que si un jour elle l’appelait maman, ce qui n’arrive pas…. JA-MAIS. On la poignarde, la découpe, et on la jette au large. Qu’est-ce que tu en penses ? » J’esquisse un sourire, ravie qu’il me suive dans ma folie. Se doute-t-il que, de mon côté, ce ne sont qu’à moitié des paroles en l’air ? Que je serais capable de faire preuve d’une violence inouïe si j’avais le sentiment qu’elle me volait ma petite fille ? « Que c’est parfait. Au large, personne ne le retrouvera jamais. » J’esquisse un sourire en me reposant contre lui. Je ne dirais pas que je suis complètement sereine à l’idée de confier mon bébé à une autre femme, mais il a trouvé les bons mots pour m’apaiser. « Et, si elle est là quand elle fait ses premiers pas ou dis ces premiers mots, on lui coupe la langue et on lui crève les yeux… elle ne pourra le répéter à personne comme ça. » Pour sceller notre accord, je lui tends la main avec un sérieux feint. Puis, songeuse, je jette un coup d'œil à notre poupon qui, tenant maintenant en position assise, essaye d’attraper les animaux de son mobile, toujours trop hauts pour elle tant qu’elle ne se mettra pas debout. « Elle les fera bientôt. Ses premiers pas, je veux dire. » En termes de parentalité, je nage dans l'inconnu. Je n’ai pas de point de comparaison et je n’ai pas non plus potassé le sujet. Je me fie à mon instinct et mon instinct me dit que d’ici quelques mois, elle déambulera dans le loft qu’elle remplit déjà de ses éclats de rire.

« Parce que je devrais peut-être le tuer pour qu’elle ne soit rien qu’à moi… » Amusée, tendre, je quitte notre fille des yeux pour me pencher jusqu’à son oreille et murmurer. « Je ne serai toujours rien qu’à toi. » Mes lèvres glissent jusqu’à sa pommette où je dépose un tendre baiser. « Allons-y ! Dès que c’est fini, on appelle mon frère pour lui demander s’il est dispo pour la semaine prochaine. On filera vers le large, parce que moi aussi, ça me va. Et, pas de sous-vêtements au vu et au su de tous, mais des photos, oui… même un nu de toi très subjectif… peut-être même un de nous trois si tu veux. » - « Tu en a déjà un. » Un nu de moi, une immense toile affichée au loft offerte à l’occasion de son dernier anniversaire. « Ne devient pas trop gourmand. » J’éclate de rire. De toute façon, il détesterait que d’autres, même ses frères, puissent poser leurs yeux sur moi, aussi classe et travaillé le cliché soit-il. Quant aux photos, je lui fais confiance pour choisir celles qui donneront de l’âme à cet appartement : il a toujours été le plus doué de nous deux, pour ça : il suffit de voir dans quel genre d’environnement je vivais, avant lui, pour comprendre qu’en terme de décoration, je suis du genre à me contenter du sommaire, du plus minimaliste.


❈❈❈❈


Quand la dernière candidate de la journée se retire, je songe qu’elle est rassurante. Elle a adressé de grands sourires à Micah, mais lorsqu’elle s’adressait à nous, il était clair qu’elle voyait son métier comme n’importe qui d’autre voit une profession, pas comme un moyen de tisser un lien profond et durable avec les enfants à sa charge. Si nous la choisissons, elle sera douce avec Micah, elle lui donnera assez d’affection pour pas que notre petite fille en manque, mais elle ne sortira pas de son rôle et ne me donnera pas l’impression d’être remplacée. Elle a glissé un regard vers moi, sentant peut-être ma nervosité, lorsqu’elle a précisé qu’elle n’était pas là pour ça. Peut-être ma question - je lui ai demandé si elle avait gardé le contact avec certains enfants - l’aura aiguillée quant à mes peurs. Peut-être est-ce devenu évident que je suis une lionne protectrice et possessive lorsque je me suis levée pour arracher Micah à son mobile et la prendre dans mes bras pour la serrer contre moi jusqu’à la fin de l’entretien. « Je pense qu’elle a tout ce qu’il faut, mais je ne sais pas si c’est parce que… j’avais décidé d’être de bonne composition et que j’ai vu que le positif ou si… » Compréhensive, je hoche la tête, et j’allais ajouter que je l’aime bien, cette candidate, lorsque son téléphone a sonné. De ma main libre je lui ai tendu le portable, sans décrocher puisque j’ai déjà mal à la tête d’imaginer les jacassements de ma belle-mère. « Qu’est-ce qu’elle veut ? » - « Je te laisse découvrir ça. » J’esquisse un sourire un peu plus timide puisque je suis méfiante : les appels de Margaret Taylor sont rarement de bonnes nouvelles. Après un hochement de tête, Amos décroche mais met sa mère en haut parleur et dépose le téléphone sur le comptoir. Une pluie de reproches et gémissements s’abat sur nous, comme je m’y attendais, et je lève les yeux au ciel à chaque fois. Ne dit-on pas que l’on récolte ce que l’on sème ? « Je comprends, maman. » Je n’aime pas la façon dont elle le culpabilise, le chantage affectif qu’elle lui fait en lui rappelant qu’ils ont été là pour lui et que, par conséquent, il a une dette envers eux. Oublie-t-elle la façon dont elle m’a traitée, moi, la femme qu’il a choisie ? La façon dont elle a accueilli l’annonce de ma grossesse ? A partir de là, difficile de considérer que c’est mon complice qui a une dette envers elle. Peut-être ne suis-je pas objective, si bien que je ravale mon agacement tant que j’ignore ce que mon complice pense de cette effusion de plaintes injustifiées. « La semaine prochaine. 14h. Habillez vous bien, ce sera en votre honneur. Si vous reportiez les vêtements de votre mariage, je serais très heureuse… Je suppose que c’est ok. Je peux lancer les invitations, n’est ce pas ? » Le couperet tombe et je fronce les sourcils. Sauf que dans les yeux de mon amant et conjoint, je vois que l’idée ne lui déplait pas tant. La forme peut-être, mais l’idée de célébrer à la fois notre union et l’arrivée de Micah - nous ne l’avons jamais fait en bonne et due forme - avec ceux dont il est le plus proche lui plaît. Il aurait fait sans, mais maintenant que sa mère a pris les choses en main, je le soupçonne de ne pas avoir envie de refuser. C’est à lui que je pense quand je me dis que ça ne pourra pas être si terrible. Je tends la main vers le téléphone pour couper le micro, le temps d’échanger une phrase avec Amos. « Juste la famille. » Ma crainte : que ce soit un nouveau piège où Sarah soit l’un des personnages principaux. « Elle sera contente. » Je désigne dans un sourire notre bébé accroché à ma hanche. « Elle aura l’impression que tout ce monde est là pour elle. Elle adore être au centre de l’attention. » Enjôleuse, notre bébé aime séduire tous les adultes qui s’intéressent à elle avec ses grands yeux et ses immenses sourires. Je le fais pour elle aussi : elle ressentira peut-être le besoin de grandir en côtoyant les siens, et pas uniquement son père et moi. Parfois, j'ai même l'impression qu'elle comprend ce que nous nous disons ou en tout cas qu'on parle d'elle puisque, sur l'heure, elle nous présente son plus beau sourire. « Pour les tenues, on verra ? » C'est de l'accessoire et, à mon tour, j'observe mon époux avec un grand sourire. C'est pour lui que je le fais, certainement pas pour sa mère qui s'impatiente puisqu'elle a certainement compris qu'elle avait été mise en attente.





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(Amelyn #72) ► State of love and trust Empty
Message(#)(Amelyn #72) ► State of love and trust EmptyJeu 1 Sep 2022 - 0:10




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Couper des têtes, crever des yeux, noyer toutes personnes étrangères à notre famille qui aimeraient Micah de trop près, ce ne sont que des plaisanteries destinées à apaiser ma dulcinée. Je ne commettais de tels crimes si mon bébé était réellement en danger. Or, pour l’instant, elle est en sécurité. Son seul péril, c’est de ralentir son développement à cause de notre vie dissolue en comparaison à celle du commun des mortels. Ni Raelyn ni moi ne souhaitons ralentir la croissance de notre progéniture à cause de nuits coupées en deux, de l’agitation au casino et de l’organisation criminelle qu’elle dissimule dans ses caves. Sans cela, peut-être ne nous encombrerions-nous pas d’une nounou qui, de par son rôle, accentuerait les insécurités de ma complice en tant que maman. Peut-être. L’idée est pour nous dérangeante, mais ne serions-nous pas arrivés vers cette décision pour nous retrouver ? Pour renouer avec notre intimité ? Pour écouter notre besoin d’évoluer à deux, comme d’antan, car si nous aimons notre fille, nous nous sommes fait des promesses. Certes, nous étions lucide sur ce qu’elle bousculerait notre quotidien. Par ailleurs, nous l’assumons, mais j’ai quelquefois l’impression que nous souffrons tous les deux d’être gardé éloigné de notre bulle ou de manquer d’occasions pour nous y réfugier, ensemble, juste tous les deux. Dès lors, tandis que je prends pleinement la mesure de l’amplitude de l’anxiété de Raelyn, que mon discernement me guide vers des hypothèses à propos de notre complicité souffreteuse d’être privée d’instants simples : nous rendre ensemble au casino, de nous y croiser, de laisser nos doigts se frôler dans un couloir et un sourire de nous flatter grâce à ce qu’il sous-entendu, de travailler en silence dans le même bureau sur nos tâches respectives ou d’envoyer tout valser pour nous ébattre dans ces mêmes lieux. Au plus j’y réfléchis, au mieux je saisis l’urgence dans les confidences de celle qui se love contre moi et que j’accueille en ronronnant. Comprendre son ressenti n’aura jamais été si aisé. Trouver les mots la rassure m’a semblé naturel et je me souviens avoir remarqué pour moi-même que nous avons grandi, Rae et moi. Nous nous sommes élevés l’un l’autre. Nous évoluons à mesure que les mois s’égrainent dans l’univers que nous construisons à quatre mains. Je me permets donc un baiser appuyé sur ses lèvres et des bagatelles sur son front, ses paupières et le bout de son nez. Je m’autorise une douce caresse et une grimace éclatante alors que je hoche de la tête par la positive : “oui, nous tuerons tout quidam se risquant à menacer notre équilibre à trois” «Dans des sacs poubelles. On la lestera bien, elle ne remontera jamais. Je sais faire ça.»et “oui, nous allons partir, au large, en tête à tête, puisque ça relève désormais de la nécessité qui surprend quand on ne s’y attend pas, mais qui, à tout peser, était prévisible. Nous n’avons pas eu de véritables lunes de miel, ma conjointe et moi. En outre, la routine est un charognard. Elle plane tel des vautours au-dessus des âmes perdues en pleins déserts pour se repaître de leur cadavre. Mon couple n’en sera jamais un. Je refuse qu’il se traîne avec la démarche claudiquante d’un vieillard épié par la faucheuse. Ainsi ai-je acté que nous partirons, aussi vite que possible. Je tiens pour preuve de ma bonne foi le message envoyé derechef à mon frère pour vérifier ses disponibilités. Je me moque d’abuser de sa patience. Sur l’heure, je suis concentré sur ce que je construis au jour le jour avec Raelyn, ce qui est précieux, ce qui me maintient en vie et en alerte : nous, à deux et à trois. «Ses premiers pas et ses premiers mots. J’ai tellement peur de les rater, de ne pas être là au moment où il faut. Je ne veux pas y assister en recevant une vidéo. » Mon regard, jusqu’ici planté dans celui de ma dulcinée, s’est voilé du gris de la nostalgie. Pour ceux de Sofia, j’étais dans un pays étranger, sur un bateau lorsqu’elle a été envoyée et en permission aux abords d’une île européenne pour la visionner. Mon coeur en saigne encore, sauf que je le panse avant l'hémorragie. Cet après-midi, il n’est pas question de moi, mais bien de notre relation, de cet impérieux désir de nous réconcilier avec notre goût pour le jeu, avec la légèreté qui nous a caractérisée à l’excès autant que son contraire. Je veux nous réconcilier avec cette passion qui ne s’exprimait pas uniquement au travers de nos corps à corps. «Je n’en ai qu’un de cette qualité, mais mille dans mon téléphone…» ai-je commenté, me penchant vers son oreille pour ajouter que j’ai mieux encore. «Et le sujet grandeur nature, en chair et en os contre moi toutes les nuits.» Un clin d’oeil et un baiser plus tard, un plus gourmand qu’elle ne m’accuse de l’être, j’ai estimé avoir été jeté dans l’entretien d’embauche trop rapidement à mon goût. C’est à mes sentiments qu’elle doit ma bonne composition envers cette vieille pie d’origine anglaise qui m’amuse un rien : elle ressemble à une vieille pie démoniaque tout droit sortie d’un film pour enfants.

∞∞∞∞∞

Je déteste le penser, mais cette mégère m’a convaincue plus que toutes les précédentes. Évidemment, j’ai été attentif à chacune de ses réponses lorsqu’une question tombait. J’ai été plus investi dans cet entretien que je ne l’ai été pour les précédents. Cela étant dit, je nourris cette impression que cette professionnelle de la petite enfance ait choisi ce métier pour combler un manque dans sa vie. Je l’imagine mal se pointer au loft - pas l’appartement qui manque cruellement de décoration - avec l’intention d’absorber toute l’affection de Micah. Fort de mon rôle d’équipier, je sonde mon épouse avec curiosité. Qu’en a-t-elle pensé, la maman anxieuse à l’idée d’être rejetée par le fruit de sa chair ? Sommes-nous sur la même longueur d’ondes ? Je la dévisage de mes grands yeux inquisiteurs. Ils sont suspendus à ses lèvres qui, paradoxalement, me font envie comme de coutume. Je suis empli de l’espoir fou que, peut-être, nous avions simplement besoin de mise au point pour fonctionner en harmonie et laisser venir à nous la perle des nounous selon nos critères liés à la possessivité. Sauf que mon téléphone a vibré. Maggie Taylor est aux abois. Je le perçois dans sa voix. Elle oscille entre la basse de la mauvaise humeur - mon fils s’est marié sans m’inviter à la noce - et le suraigu de l’excitation - je vais rattraper cette folie en organisant une fête dont j’ai le secret. Cette fête sera en notre honneur et une part de moi s’alerte aussitôt. Oserait-elle inviter le révérend pour bénir notre union de ces conneries de protestantes ? Va-t-elle en profiter pour exiger le baptême de ma petite fille ? Mes signaux virent au rouge et j’interroge l’autre concernée d’un signe de la tête : elle coupe le micro et me libère d’un poids. Je peux parler librement. «Juste la famille. Elle est déjà pas mal grande. Je ne suis pas dérangé par l’idée de la fête, j’ai peur que ça dérape.» Tout le monde s’ébahira devant les deux femme de ma vie. Comment pourrais-je être dérangé par l’idée de me pavaner en bombant le torse parce que je m’en suis tiré quand personne ne s’y attendait plus ? Je suis fier d’avouer que sans Rae, je serais certainement mort. J’aspire aujourd’hui à ce que chacun le remarque à défaut de l’entendre de ma bouche. «Si je dis oui, on ne pourra pas faire marche arrière et tu sais qu’elle est capable de tout. Elle nous évitera Sarah, mais peut-être pas de faire intégrer la petite dans sa super paroisse.» Mon ton pue l’ironie et l’inquiétude quoiqu’au sourire de Raelyn, je devine qu’elle me fait confiance, qu’elle se sacrifie parce que mon sens de la famille est plus aiguisé que le sien et que j’ai envie que Micah apprenne qui je suis également par le biais de mes proches. Dès lors, je tranche. «On sera là. Mais, pas de coup fourré, maman. Pas de décision qui ne concerne pas ta cérémonie. Rae et moi. Rien d’autre. Le moindre faux-pas, je m’en vais. Un doute, on vient sans Micah.» Ma mère a dégluti bruyamment pour finalement se plier à mes exigences. Juste un mariage factice pour ravir les friands de ragots et nourrir l’orgueil de la matriarche, ai-je songé en raccrochant, concédant à ma femme ô combien elle est fabuleuse. Je la dévore de mes pupilles agrandies par la reconnaissance. «Je serais pas fâché de te revoir dans ta robe dans ta robe de mariée.» Élégante et glamour, Rae m’a subjuguée sur cette plage. J’ai tendu une main en sa direction. Notre bébé m’a tendu ses deux bras, se méprenant sur le geste et j’ai avancé d’un pas supplémentaire vers elle pour les entourer de tout mon amour à leur égard. J’ai soufflé un «Merci.» en les serrant contre moi. J’ai profité de ces secondes bénies puisque, bientôt, nous reviendrons sur les sujets prioritaires : les nounous et une lune de miel. «Peut-être qu’au lieu de demander à Chad de la garder, on pourrait laisser Micah a mes parents, pour deux ou trois jours et partir directement après la fête. Il y a un endroit où je voudrais t’emmener, mais ce n’est pas tout prêt. Tu en penserais quoi ? » S’imagine-t-elle vivre loin de son louveteau quelque quatre journées et trois nuits, ma louve d’épouse ?





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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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(Amelyn #72) ► State of love and trust 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
(Amelyn #72) ► State of love and trust 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34324 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)(Amelyn #72) ► State of love and trust EmptyJeu 1 Sep 2022 - 10:45


state of love and trust
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #72) ► State of love and trust 873483867

Avant que n’arrive la dernière candidate, Amos m’a soufflé une peur qui a fait écho à la mienne : que Micah fasse ses premiers pas ou prononce ses premiers mots lorsque nous serons absents. Moi, j’arrive à me raisonner en me disant que, de toute façon, les chances qu’elle le fasse lorsque je suis au casino existent autant si c’est Amos qui est resté pour la garder que si c’est une professionnelle engagée pour ça. De surcroît, notre fille ne se souviendra pas que nous étions absents lors de ces instants clés. Ce qu’elle retiendra, c’est le sentiment d’avoir été entourée et aimée dès le plus jeune âge, puisque nous faisons tout pour qu’elle ne souffre pas du contraire. Bien sûr, pour Amos, c’est différent. Il a manqué toutes les premières fois de son aînée puisqu’il était à l’étranger en mission. Il ne l’a pas vue grandir et je sais que, s’il ne voit pas Micah comme une seconde chance, il craint toutefois de voir l’histoire se répéter. J’y pense en me faisant la promesse de saisir à bras le corps le rôle qui est le mien : celui de le rassurer en lui répétant que ça n’arrivera pas.

Il m’a rassurée et, après l’entretien, cela aurait pu être mon tour si nous n’avions pas été interrompus et dérangés par la sonnerie de son téléphone et les reproches de Margaret Taylor. Moi, je reste à ses côtés, silencieuse mais attentive, parce que je sens le mauvais coup venir. Je ne me sens pas concernée par les reproches de la matriarche Taylor. S’il n’avait été question que de ça, je serais sortie sur le balcon pour fumer une cigarette. Sauf qu’avec elle, il faut toujours s’attendre à ce qu’elle ait un plan, un but caché, et elle en vient au fait assez rapidement. Ses reproches n’étaient qu’une façon de pousser Amos à se sentir coupable d’avoir écarté sa famille d’une étape si importante de sa vie. Si je suis amère, c’est parce que je suis une femme et que je vois clair dans son jeu : elle essaye de le manipuler, elle espère qu’il s’en voudra au point d’accepter sa requête les yeux fermés. Lui, c’est moi qu’il dévisage quand l’invitation - en est-ce réellement une ? - tombe, et je comprend qu’il ne prendra pas de décision de ce genre sans moi : nous avons grandi. Alors, je coupe le micro et ignore Maggie pour me concentrer sur lui, tentant de faire le tri entre ce qu’il désire réellement et ce qu’il envisage uniquement pour faire plaisir à sa mère et parce qu’elle a réussi à le faire se sentir coupable. « Juste la famille. Elle est déjà pas mal grande. Je ne suis pas dérangé par l’idée de la fête, j’ai peur que ça dérape. » Que ça dérape ? Nul doute qu’il parle des plans de Maggie, pas de potentiels débordements lors de la fête. « Elle était contre. Notre mariage, elle n’en voulait même pas. Peut-être qu’il serait utile de le lui rappeler. » C’est là la seule remarque amère que je m’autorise. Je la ponctue d’un sourire, pour que mon compagnon comprenne que je ne suis pas agacée, pas énervée contre lui parce qu’il envisage d’accepter. S’il y tient réellement, je peux l’envisager. « Si je dis oui, on ne pourra pas faire marche arrière et tu sais qu’elle est capable de tout. Elle nous évitera Sarah, mais peut-être pas de faire intégrer la petite dans sa super paroisse. » - « Alors on va le faire mais selon nos règles. Pas de cérémonie religieuse, ni pour nous, ni pour Micah. » Je ne veux pas de la bénédiction de l’église de la mère d’Amos. Je ne veux pas non plus qu’elle se mette en tête de baptiser ma fille. Je pense que, concernant ses règles là, il n’y aura pas le moindre débat. « Et je veux pas d’un simulacre de mariage. J’ai pas envie de jouer dans sa pièce de théâtre alors qu’on a déjà eu un mariage, et qu’il nous appartient. Je veux que ça reste comme ça, que ça continue à nous appartenir, je ne veux pas qu’elle s’en empare, et toi ? » Autrement dit, juste une fête, de la nourriture, des discours si elle le souhaite mais je ne désire pas remonter à nouveau une allée et participer à quoi que ce soit qui soit factice. C’est notre cérémonie sur la plage que je désire garder en mémoire. C’est elle que je ne veux pas insulter en la rejouant sans la même intensité et émotion face à la famille Taylor. A mon sens, Maggie devra se contenter d’une petite fête intime, mais Amos voit-il les choses de la même façon que moi ?

« On sera là. Mais, pas de coup fourré, maman. Pas de décision qui ne concerne pas ta cérémonie. Rae et moi. Rien d’autre. Le moindre faux-pas, je m’en vais. Un doute, on vient sans Micah. » Je l’écoute délivrer nos consignes à sa mère avant de prendre note de la date, puis de raccrocher. Au-delà de la perspective d’une après-midi en compagnie de ma belle-mère que je n’affectionne guère, c’est notre week-end à deux qui s’envole, qui va devoir être à nouveau repoussé et je fais la moue. « Je serais pas fâché de te revoir dans ta robe dans ta robe de mariée. » Il s’approche, nous enlace Micah et moi et j’esquisse un sourire. Si sa mère m’a agacée, Amos sait comment me désamorcer, il sait également que si je suis prête à supporter les jérémiades de Maggie, c’est pour lui. « Merci. » Je glisse ma main dans son dos, dans sa nuque, et je dépose un baiser dans son cou. Dans mes bras, Micah s’agite et me fait comprendre que ce sont ceux de son père qu’elle désire. Amusée, je me plie à la volonté de ce petit être au caractère déjà bien défini en la tendant à Amos, qui la récupère contre lui. « Je la remettrai alors. » Ma robe, qui n’a rien d’une robe de cérémonie puisqu’elle a été choisie au pied levé dans mon dressing. Qu’il déborde présente au moins un avantage : je peux m'adapter à chaque occasion. « Elle, elle ne pourra pas remettre la sienne en revanche. » Depuis avril, Micah n’a cessé de grandir et de prendre du poids. Toute sa garde robe a eu le temps de changer plusieurs fois. « C’est surprenant qu’on ait des nouvelles de ta mère que maintenant. » Plus de trois mois se sont écoulés depuis que nous portons nos alliances. « J’ai du mal à croire que personne ne le lui ait dit avant. » C’est impossible, soit Maggie était trop furieuse pour confronter son fils, soit il lui a fallu de temps pour préparer sa revanche. A mes yeux, c’est une raison de plus pour marteler nos consignes dans l’esprit de la septuagénaire. « Peut-être qu’au lieu de demander à Chad de la garder, on pourrait laisser Micah a mes parents, pour deux ou trois jours et partir directement après la fête. Il y a un endroit où je voudrais t’emmener, mais ce n’est pas tout prêt. Tu en penserais quoi ? » - « De partir avec toi dans un endroit mystérieux ou de laisser Micah à tes parents ? » Mon avis diverge sur ces deux points. Et si je ne fais plus la moue - il m’a désamorcée rapidement - je suis interpellée. « Parce que tu te sens coupable vis-à-vis d’eux ? » Ou en tout cas, vis-à-vis de sa mère qui aurait atteint son but ? Je n’ai pas envie qu’elle sorte victorieuse de cet appel mais ma méfiance va au delà de ça : si je suis à l’aise avec Chad et si j’apprécie le père d’Amos, il me faudra un peu plus de temps me faire à l’idée que sa harpie de mère ne garde mon bébé loin de notre surveillance. Ai-je besoin de lui répéter tous les noms d'oiseaux que j’ai récolté ? Sa réaction à l’annonce de ma grossesse, et lorsqu’il a affirmé son désir de m’épouser ? « Je veux partir avec toi. Et si tu ne trouves pas un moyen de me distraire rapidement… » Je lui adresse un sourire espiègle en m’appuyant contre l’îlot central de la cuisine. « … Je vais t’interroger pour que tu craques et que tu me dises à quoi tu penses. » Mes méthodes d’interrogatoires ont peu de risque de lui déplaire. « Mais je préfèrerais que ce soit Chad. Je n’ai pas confiance en elle… » Bien sûr, il n’est pas question d’avoir peur qu’elle fasse du mal à notre fille ou la néglige. Il est plus question du genre de liberté qu’elle pourrait se permettre et de son désamour affirmé pour tout ce qui entoure mon bébé - de sa mère jusqu’aux circonstances de sa venue au monde et de sa conception.





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Message(#)(Amelyn #72) ► State of love and trust EmptyJeu 1 Sep 2022 - 16:06




STATE OF LOVE AND TRUST
Ce matin-là, en quittant brusquement un soleil réparateur - la faim de Micah est un impératif auquel nul ne peut déroger - j’ai appréhendé les rencontres avec les nounous prévues entre la fin de la matinée et le début de l’après-midi. J’alimentais la conviction que ce serait ma peine du jour et qu’elle suffirait. Balayer avec douceur les insécurités de Raelyn m’a semblé si facile - ça l’est toujours lorsque le cœur parle en premier - que le geste n’a en rien alourdi ma journée. Quoique mes raisons frôlent le malsain, j’ai aimé qu’elle me démontre sa confiance en partageant avec moi ses inquiétudes. J’ai adoré être un soutien pour elle parce qu’elle l’a été pour moi et qu’une part de moi a estimé que mon blason s’est terni à ses yeux et n’est-ce pas la preuve de mon erreur ? Ne se révélait-elle pas là, au travers de la fragile de mon épouse qui se blottit contre moi en quête de douceur et d’un shoot d’estime de soi ? Je l’ai gardée dans mes bras avec délectation. Je l’ai embrassé avec une gourmandise maîtrisée. J’ai caressé la peau douce de son dent, de ses joues ou de ses avant-bras avec un plaisir assumé. L’envie d’elle m’a noué les tripes et sans la présence de Micah dans son relax, je nous aurais concocté un trou normand sucré de passion avant d’attaquer le dessert aigre qu’est le dernier entretien avec une nounou à l’allure d’un énorme bonbon acidulé. A défaut, je la raccompagne, débarrasse le verre d’eau servi au préalable, embrasse le front de ma fille et de ma femme et je m’enquéris du ressenti de cette dernière. Je l’attends avec impatience, heureux que rien ne trouble la sérénité que nous avons érigée grâce à la communication. Malheureusement, j’ai fait erreur. La seconde “peine” s’est manifestée et porte un nom : Maggie Taylor. Maggie et ses reproches. Moi et mon abnégation respectueuse. Margaret et ses idées à peine surprenantes et qui sonnent comme un piège. Moi et mon refus de prendre la décision de participer à ce manège sans consulter l’autre intéressée. Le portable est sur mute et, de nouveau, je suis tout ouïe. Mieux, j’adresse des avertissements à propos de ce qu’implique une acceptation sans émettre des conditions. Je suis reconnaissant envers ma dulcinée de capituler devant les caprices de ma mère, mais je refuse de participer à un piège. Il est aussi grossier qu’un attrape-souris auquel on ajoute un fromage pour attirer le rongeur imbécile. ça pue à des kilomètres et je l’avoue au détriment de mon affection pour la grand-mère de Micah. «Et c’est parce qu’elle était contre que ça sent aussi mauvais.» ai-je affirmé, désappointé par l’éventualité de nous conduire dans un traquenard. Comment le déjouer si je réfléchis sous le joug de l’émotionnel ? M’en remettre à Raelyn est a priori la meilleure option et j’écoute ses conseils religieusement. Imposer nos règles. «Très bien.» ai-je ponctué avant de me relier à l’impatiente qui bougonne de l’autre côté de l’appareil. J’ai édicté la première série d’invectives. Maggie les a accueillies en grommelant : elle a intégré, j’ai poursuivi. «Pas d’allées à traverser sur la marche nuptiale. Pas de révérend, quel qu’il soit. Pas de bénitier. Juste la famille.» Cet ultime remarque m’aura valu un long soupir. Elle m’a paru exsangue de l’envie de se battre puisque j’ai joué la carte majeure de mon jeu, me dégoûtant au préalable - je déteste que Micah soit l’objet d’un chantage - mais lucide de ne disposer d’aucune autre alternative.

En raccrochant, j’ai été déchiré entre ma honte et ma gratitude. C’est la seconde que j’ai déclamée autant par l’affection que par les verbes, enroulant de mes bras les deux femmes de ma vie. J’ai remercié ma complice, l’ai gratifiée d’un baiser dont Micah semble jalouse. Je l’ai stimulée en chatouillant le bout de son nez et en glissant ma main sur la brassière de la petite, la chatouillant légèrement afin que son rire, vivant, spontané, claironne et m’enchante de sa mélodie. «Moi aussi, j’ai envie que ça n’appartienne qu’à nous.» Référence à la cérémonie que nous avons plus ou moins improvisée, le mariage ayant été fixé le matin même. «C’était beau. Tout l’était. Du matin jusqu’au lendemain matin et ça doit le rester.» Aucun autre souvenir ne supplantera jamais celui-là, me suis-je promis, émettant quelques exigences sans componction. Elles appartiennent au domaine de l’humour finalement, à celui de l’esprit taquin et Dieu que j’ai souhaité Raelyn autrement que réfractaire. Certes, elle se revêtira la robe. Néanmoins, l’appel du jour lui laisse un arrière-goût en travers de la gorge. Elle est circonspecte et, idiot parmi les cons, je présume que je peux me contenter de hausser les épaules pour mieux planifier notre weel-enk. Le reporter de sept jours m’est insurmontable tant j’ai besoin de retrouver son corps, notre créativité, nos moments de connivence que chacun nous envierait s’ils étaient au fait de ce qui est enviable dans notre couple. Alors, j’avance une idée, une folie dont je ne mesure pas la mesure. J'escompte obtenir un “oui” franc et massif de la part de ma partenaire et je tombe de trois étages : je n’aime pas sa question. «Les deux. Je ne me sens pas coupable. Je n’ai juste pas envie d’attendre le week-end d’après. C’est si difficile à imaginer ? » Je monte en tension. Micah le ressent. Elle s’ébroue entre nos bras et je la récupère pour la déposer sur son tapis d’éveil, à proximité du fauteuil vers lequel je tire Raelyn. «Si elle était prête à aller à faire la sieste, je t’aurais distrait volontiers.» Vieux réflexe que faire retomber l’orage qui gronde doucement dans mon estomac parce que je me sens rejeté, non par rapport à mon idée, mais parce que son interrogation a blessé l’homme qui lui est dévoué, qui lui est entièrement consacré, qui ne vit plus en quête de l’approbation de sa mère. «Mais, elle est en pleine forme.» Mon sourire est faiblard et il faiblit tandis que Rae jette dans le décor de l’appartement-témoin toute sa méfiance envers Maggie. «Chad n’est pas la le week-end prochain, il est avec nous. On ne peut pas attendre de lui des miracles.» J’avais gardé ses doigts entremêlés aux miens, mais je les lâche à présent. «Et ma mère a élevé quatre enfants. Jusqu’à preuve du contraire, elle sera en sécurité.» Physiquement. En revanche, psychologiquement, elle est somme toute capable de marquer son territoire autour de notre bébé. Sauf que je n’entends pas cette petite voix qui souffle que ses réticences sont en lien avec ses anxiétés précédentes. Je suis un Homme et, par définition, le lien est trop subtil, si bien que je me braque. «Soit, on organisera cette virée pour plus tard. On a terminé ? » ai-je lancé en bondissant sur mes deux pieds pour rassembler nos maigres effets. « On peut s’en aller ? J’ai besoin d’une cigarette.» Et, a fortiori, d’être enfermé dans la voiture avec Micah, Raelyn et ma mauvaise humeur jusqu’à ce que nous arrivions, non pas au loft, mais au casino. Nous n’étions pas supposés y repasser, mais plus je garderai mes proches auprès de moi très étroitement, au mieux j’éviterai le conflit qui nous pend au nez si je ne me change pas les idées, histoire de ne pas ressasser ce que j’ai cru comprendre en méfiance injustifiée envers Maggie. Je n’ai pas le sentiment d’être un modèle de vertu, mais je sais me tenir, j’ai de la politesse, je sais distinguer les inepties de ma mère et j’ai appris à m’en émanciper. C’est injuste de la garder à l’écart de Micah sous prétexte qu’elle ne serait pas à la hauteur… et plus encore d’estimer que mon envie de la lui confier dépend plus de ma culpabilité que du besoin de retrouvailles entre Rae et moi.



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Raelyn Blackwell
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
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Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #72) ► State of love and trust 873483867

Je hoche la tête puisque nous sommes d’accord, Amos et moi. Que sa mère s’intéresse à notre mariage après y avoir été farouchement opposée sent mauvais, et il n’est pas à exclure qu’elle cherche à nous préparer un piège. Dans ce cas, lequel serait-il ? Serait-elle capable de faire venir un homme de dieu pour nous marier dans son église ? Amos est divorcé, est-ce seulement possible ? Je ne connais pas assez Margaret Taylor pour pouvoir deviner ce qu’elle prépare, alors je me fie à Amos et il a l’air aussi suspicieux que moi. A partir de là, il nous apparaît à l’un comme à l’autre nécessaire d’imposer un cadre à l’intéressée. Je jette quelques suggestions qu’Amos complète parce qu’il est le plus à même de deviner l’étendue des potentiels plans de ma belle-mère. « Pas d’allées à traverser sur la marche nuptiale. Pas de révérend, quel qu’il soit. Pas de bénitier. Juste la famille. » Il ne cite que des choses que j’aurais détestées - certainement en oublions-nous et auquel cas, nul doute que Maggie s’engouffrera dans la brèche - et je hoche la tête à chacune des consignes qu’il donne à sa mère. A son ton, je la sens agacée - ou déçue ? - et je sens qu’elle doit faire une croix sur certaines choses, tout comme j’entends déjà dans le ton de sa voix qu’elle cherche déjà comment contourner nos règles plutôt que d’avoir à coeur de les respecter, de nous respecter puisque c’est d’Amos et moi qu’il s’agit, pas d’elle et sa bande de copines de l’Eglise. Si j’accepte, c’est pour Amos et, lorsqu’il raccroche, j’ai à coeur de m’assurer qu’il est en paix avec mes désidératas et interdictions, comme celle par exemple, de nous faire rejouer notre mariage comme s’il s’agissait d’une mauvaise pièce de théâtre. Ce serait, à mon sens, nous insulter.  

« Moi aussi, j’ai envie que ça n’appartienne qu’à nous. » Il m’enlace, m’embrasse puis chatouille Micah qui se tortille dans tous les sens entre mes bras, et j’esquisse un tendre sourire. « C’était beau. Tout l’était. Du matin jusqu’au lendemain matin et ça doit le rester. » - « Oui. Je veux pas que ça soit gâché par une cérémonie grotesque. » Une avec des pétales de fleurs lancés en l’air par une petite fille qui apporte des alliances, par des discours sans fin de personnes qui ne comprennent pas le lien qui nous unit Amos et moi ou, encore pire, une avec un homme d’église qui prononce des mots vides de sens à mes yeux.

Je ne suis pas surprise que nous tombions d’accord sur ce que nous pourrons tolérer et ce que, au contraire, doit être banni de la fête que sa mère organise en notre honneur. Je sais que, comme moi, il a aimé notre cérémonie intime et notre échange de vœux qui l’était encore plus, puisque nous n’étions plus que deux. Je sais qu’il ne nourrit pas le regret de ne pas avoir pu partager cette journée avec ses proches. Ce qui me surprend en revanche c’est qu’après avoir témoigné de toute sa méfiance envers les plans de sa mère, il envisage de lui laisser Micah. Je ne m’inquiète pas pour sa sécurité. Je m'inquiète des choses que Margaret Taylor pourrait essayer de lui mettre dans la tête et d’envoyer à la mère d’Amos le mauvais message : je trouve ça trop facile que de lui offrir l’absolution quand elle n’a jamais demandé notre pardon pour les crime dont elle s’est rendu coupable envers moi, son fils, et notre couple. Ce serait lui donner exactement ce qu’elle veut : notre poupon, alors qu’elle ne ressent pas grand-chose de positif envers moi et qu’elle crache sur notre couple. Le cas contraire, elle serait capable de reconnaître à haute voix qu’Amos est plus heureux, plus vivant qu’il ne l’a été depuis des années. « Les deux. Je ne me sens pas coupable. Je n’ai juste pas envie d’attendre le week-end d’après. C’est si difficile à imaginer ? » J’ai envie de rétorquer que s’il n’avait pas envie d’attendre, il était libre de refuser l’invitation de sa mère ou de lui demander à elle de s’organiser pour repousser ses propres plans plutôt que de chambouler les nôtres. Je ravale ma remarque, que je juge trop amère. Micah s’agite et plutôt que d’essayer d’avoir le dernier mot je reste silencieuse, l’observant déposer notre fille sur son tapis d’éveil pour tenter de la tranquilliser puisqu’elle semble ressentir chaque changement d’humeur dans la pièce. Est-ce le cas de tous les autres bambins où est-elle dotée d’une sensibilité supérieure à la moyenne ? « Si elle était prête à aller faire la sieste, je t’aurais distrait volontiers. Mais, elle est en pleine forme. » Il prétend, se force à répondre à l’hameçon du désir que je lui tend pour nous apaiser après cet appel qui nous a mis en tension l’un et l’autre, mais je sens sans le moindre mal que le cœur n’y est pas. « Chad n’est pas là le week-end prochain, il est avec nous. On ne peut pas attendre de lui des miracles. Et ma mère a élevé quatre enfants. Jusqu’à preuve du contraire, elle sera en sécurité. » - « Quatre enfants qu’elle a tous persuadés que quoi qu’ils fassent, ils ne seront jamais assez bien pour être à la hauteur de ses standards. » Que croit-il ? Que je ne l’écoute pas lorsqu’il se confie à moi ? Qu’il est compliqué de comprendre d’où vient sa peur de ne pas être à la hauteur ? Bien sûr, Sarah a joué un rôle dans son manque de confiance en l’homme qu’il est, mais ne m’a-t-il pas déjà confié lui-même que sa mère n’était pas innocente ? Peut-être pas avec ces mots, mais je le connais mieux que n’importe qui et je suis une fine analyste. « C’est si compliqué que ça de comprendre que je ne sois pas enchantée à l’idée qu’elle passe plusieurs jours avec quelqu’un qui me considère comme le diable en personne ? » Quelqu’un qui ne fera pas de mal physiquement à mon bébé, mais que je considère capable comme tenter d’asseoir une emprise psychologique sur l’esprit de ma fille qui, pour l’instant, est sans défense ? Je n’attends pas de lui que sa rancoeur envers sa mère soit aussi importante que la mienne : je suis capable de concevoir et comprendre son besoin de pardonner et d’avancer, mais j’attends de lui qu’il soit capable de comprendre que la mienne ne s’envolera pas en un claquement de doigts. Sa mère, elle a failli s’évanouir lorsqu’elle a appris que j’étais enceinte. Elle nous a insulté, nous, notre couple, en invitant Sarah et en rappelant à son fils en sa présence et devant moi qu’il était toujours marié. Il sait tous les efforts que je suis prête à faire pour lui. Mais il sait aussi que j’ai la rancune tenace, il sait à quel point je peux être vindicative.

Pourtant, il clôt la discussion sur le champ. Je le connais assez pour savoir que c’est sa façon de ne pas avoir une discussion désagréable, mais qu’il ne passe pas l’éponge pour autant. Si je ne le connaissais pas aussi bien, tout son langage corporel me le dirait. « Soit, on organisera cette virée pour plus tard. On a terminé ? » Terminé quoi ? Je n’ai pas l’impression que notre discussion le soit, puisqu’il a capitulé sans pour autant comprendre. Je me demande si j’ai exagéré, mais je tranche en faveur de la négative. « On peut s’en aller ? J’ai besoin d’une cigarette. » - « On a plus d’entretiens ou de visites, non. » N’est pas la seule raison qui nous retient dans cet appartement qui n’est pas le nôtre ? Je suppose que ce n’est pas ce soir que nous choisirons une nourrice puisque nous avons été interrompu par Margaret Taylor, l’indésirable, avant de l’être par une amorce de dispute qu’il a avortée. Je reste silencieuse lorsqu’il installe Micah à l’arrière de la voiture, ainsi que tout le reste du trajet. Certes, L’Octopus n’est qu’à quelques kilomètres de notre appartement factice et nous y rendre ne constitue pas un long détour. Malgré ça, nous n’avions pas prévu de nous y rendre ce soir, pas tous les deux, et je m’interroge. Est-ce un moyen pour lui de rester occupé pour ne pas laisser son amertume prendre le dessus, ou une façon de ressentir un semblant de normalité puisque la situation nous est familière ? Je ne fais pas la moindre remarque. Je m’installe au contraire à mon bureau et je me plonge dans mon travail - j’en ai toujours, que ce soit prévu ou non - en silence, un silence certainement aussi pesant pour lui que pour moi.






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Message(#)(Amelyn #72) ► State of love and trust EmptyVen 2 Sep 2022 - 20:52




STATE OF LOVE AND TRUST
Aucun des desideratas fournis à ma mère n’a été motivé par ma considération envers ma compagne. J’ai pensé chaque moi, chaque impératif et, en raccrochant, je vérifie si je n’en ai pas oublié. A l’instar de Raelyn, je n’ai pas envie d’être ravi des souvenirs de mon mariage. Je ne veux pas non plus me sentir dépossédé de mon autorité parentale vis-à-vis de Micah. Il n’est pas question de reproduire un mariage, pas envisageable que ma petite soit baptisée quoique, d’après ma mémoire, ce sacrement arrive plus tard chez les Protestants. Je ne sais plus trop. Ma dépression à la mort de Sofia a refoulé beaucoup de mes expériences les plus douloureuses pour mon égo ou pour mon coeur. Tout ce qui a trait à la religion en fait partie, tant par la faute de ma mère que par celle de mon ex-femme. Quoi qu’il en soit, je jette à ma complice un regard satisfait que j’enrobe d’un baiser, d’une étreinte délicate et d’une attention pour Micah. «Déjà que je n’ai pas être au coeur de l’attention.» ai-je souligné, soulagé que le coup de téléphone de Maggie n’entrave pas notre bonne humeur, ce qui n’a pas toujours été coutume entre nous. A priori, nous vibrons au diapason et mon sourire semble désormais figé. Rien ne peut nous arriver et je prévois déjà d’en revenir aux sujets principaux : ces quelques jours en tête à tête et la dernière la nounou. Je commence par le premier, estimant que j’ai à disposition une solution parfaite pour ne pas le reporter de plus d’une journée. Ne serons-nous pas à Kilcoy ? Maggie et Bill ne sont-ils pas les grands-parents de mon bébé ? N’est-elle pas en sécurité au ranch ? A mon sens, il n’est d’endroits plus convenable pour que s’épanouisse une fillette. Une anamnèse silencieuse et rapide me rappelle les rires enjoués de Sofia devant tous les trésors qu’offre la bâtisse et les terrains où j’ai grandi et je suis conquis. Je suis convaincu que ma dernière née vivra des moments incroyables qu’elle oubliera, mais qui sur l’instant la nourrira. Aussi n’ai-je pas caché ma surprise de recevoir en retour un non catégorique. Raelyn est ferme : ce sera Chad ou personne. Sauf que, matériellement, c’est impossible. Je ne peux pas lui abandonner ma petite fille tel un paquet après la fête organisée par ma mère. Mes pupilles s’arrondissent. La frustration m’enveloppe. L’agacement menace de réveiller ma mauvaise foi. Je la réprime parce que notre enfant est troublée et je déteste ça. Je déteste être la cause d’un quelconque embarras pour notre progéniture. Ceci étant, je serre les dents dès maintenant que, prenant la défense de ma mère, c’est tout son système d’éducation que ma conjointe remet en question. Elle crache sur tout ce qui m’a construit et je me demande si c’est tout ce que je représente à ses yeux. Ne suis-je donc qu’un adulte mal élevé dans l’enfance qui s’est érigé vaille que vaille malgré les carences affectives de sa maman ? Réalise-t-elle qu’elle sous-entend que j’ai été raté, non pas pendant la conception, mais durant toute la période qui s’ensuit ? «Pardon ?» ai-je lancé, abasourdi, m’interrogeant sur ce qu’elle me concède en doute par rapport à notre fille si l’un de mes modèles est une catastrophe, un démon, une harpie, une sorcière qui blessera fatalement notre bébé. «Ok.» ai-je coupé court à la conversation, surenchérissant d’un «Oui. Oui, c’est trop compliqué.» destiné à clore le débat. Je suis blessé et je me moque bien que l’inverse existe. Je m’en tracasserai plus tard, lorsque nous serons partis, que j’aurai fui dans la concentration nécessitée par le boulot. Je m’en inquiéterai dès lors que je n’entendrai plus les chuchotis de mon addiction à mes tympans. Elle est maligne, cette garce. Elle flaire tel un limier mes moments de fragilité afin de sortir de l’ombre. A situation inverse, je la renvoie dans ses buts plutôt aisément. Pas lorsque la contrariété oscille entre l’irritation et la colère. «On peut y aller, je suppose.» ai-je conclu en ramassant les affaires, veillant à ce que rien ne résonne comme un ordre, une décision que je prendrais seul. Si j’ouvre cette brèche, Raelyn s’y engouffrera si vite que je perdrai le droit d’exprimer mes ressentis. Je serai forcé de m’attacher aux siens et, à terme, je le vivrai comme une injustice. Qu’aurions-nous à y gagner hormis de la souffrance ? L’angoisse que ça soit la dispute de trop même si, au départ, elle est née d’une bêtise ? Que dalle.

J’ai attendu le feu vers pour descendre au parking, grimper dans la voiture et emprunter l’itinéraire jusqu’au casino. Dans le bureau, Micah déposée dans son parc, je me suis assis derrière mon bureau, ai compulsé quelques dossiers et j’ai bossé en observant un silence de mort. De temps à autre, je suis sorti pour descendre fumer une cigarette, laissant la porte ouverte à ma suite pour des raisons obscures. Je me suis levé pour vérifier que Micah profitait de sa sieste crapuleuse puisqu’il est entendu qu’il conviendra de rentrer au loft quand elle émergera. En attendant, je m’efforce de recoller les morceaux de mon indifférence d’antan, mais je rumine. Ce mutisme entre nous est si pesant que l’angoisse enfle dans mon estomac. Un verre. C’est tout ce dont j’aurais besoin pour réussir à ignorer ce qui me chagrine, ce qui me retient loin de mes responsabilités de chef d’entreprise. C’est interdit. Je ne peux pas tant que ma dulcinée est là, dans la même pièce. En revanche, je peux m’éclipser jusqu’au bar. Je peux même m’asseoir à une table, une petite heure, et je me décide. Le serveur me verse une vodka (l’odeur est facile à masquer). Je saisis le verre. Je l’observe droit dans les yeux. J’hésite. Je tangue. Je pense à tous mes efforts pour ne pas boire. Je me promets que ce sera le seul. Je le porte à mes lèvres, mais je renonce. Pas in extremis. Non. Je suis interrompu par une tape amicale dans le dos. Un requis qui dépense son fric dans le coin paraît ravi de me voir. Il me tire à l’écart, il a un projet dont il souhaiterait me parler. Je fais mine de l’écouter, mais je ne saurais répéter mot pour mot les détails de son idée. J’ai compris : boîte de nuit, appui, financement. Je lui promets que je l'appellerai bientôt, histoire de fixer un rendez-vous. Il a l’air heureux. J’ai la mine mi-figue mi-raisin en remontant au bureau. La balance de ma vertu penche vers la fierté et la déception. Pourquoi ne nous sommes-nous pas compris, Rae et moi ? N’avons-nous pas fait des progrès ces derniers temps ? En pénétrant dans notre antre, je l’ai détaillée un oeil, d’un regard en croix dans l’espoir qu’elle ne le remarque pas. J’ai toutefois manqué de discrétion et, plutôt que d’être pris en défaut de curiosité attristée, je l’invite à mettre les voiles. Elle ne s’y oppose pas et, compte tenu que le trajet jusqu’au loft ne s’est pas distingué par une conversation animée ou amusante, je me suis avachi dans le sofa après avoir ôté ma veste et mes chaussures. Le tout a traîné ça et là dans le salon : je n’ai pas eu la force de ranger derrière moi. J’en ai à peine trouvé pour m’allonger dans le divan et cacher mes yeux de mon avant-bras droit. Je suis la proie du doute. Je croule sous le poids de mes tergiversations. Je suis le hochet de mon addiction. Je crois que, ce soir, j’ai juste besoin qu’on me foute la paix ou qu’on m’entoure d’une bulle de douceur.




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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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(Amelyn #72) ► State of love and trust 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
(Amelyn #72) ► State of love and trust 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34324 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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Message(#)(Amelyn #72) ► State of love and trust EmptySam 3 Sep 2022 - 11:13


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Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #72) ► State of love and trust 873483867

Choquée par sa réaction, j’ai du mal à comprendre quelle erreur j’ai commise. Ne clamait-il pas haut et fort il y a quelques mois encore que sa mère me devait des excuses ? Qu’il avait besoin qu’elle m’en fasse parce qu’elle nous avait insultés lui et moi ? Que cracher sur notre couple et notre assortiment, c’était presque pire que de nous insulter individuellement ? Jusqu’à preuve du contraire, ni lui ni moi n’avons reçu de plates excuses de la matriarche. Elle n’a jamais fait son mea culpa, admettant qu’elle s’était trompée. Au contraire, à chaque fois qu’elle nous rend visite, je sens son regard hypocrite m’envelopper. Elle ne m’approuve pas plus qu’hier. Que je lui ai donné un petit enfant n’a pas changé la vision qu’elle a de moi. Elle voudrait choyer Micah, mais faire abstraction de sa mère et chaque fois qu’elle pose ses yeux sur moi, je lis dans son regard qu’elle a l’impression de contempler une bête étrange. Suis-je trop tranchée ? Suis-je excessive de juger que, dans ces conditions, elle n’a rien fait qui pourrait me pousser à avoir foi en elle ? Qu’elle ne mérite pas que je lui confie mon poupon ? Suis-je égoïste ? Suis-je en train de me servir de ma fille pour me venger de façon mesquine ? A mes yeux, c’est Margaret Taylor qui l’est. Personne ne l’oblige à m’aimer. Mais j’estime qu’avant de s’octroyer le droit de garder notre bébé, elle doit me témoigner du respect et, le faire, c’est admettre qu’elle s’est beaucoup trompée et qu’elle a dépassé les bornes. Pour Amos, parce que je l’aime, j’ai doucement évolué. Mais il y a des miracles qu’il ne peut pas me demander et, celui-là, m’écraser devant quelqu’un qui me méprise, c’est au-dessus de mes forces. « Pardon ? » Je soutiens son regard et pour cause : je ne vois pas qu’il prend ma remarque comme une attaque personnelle. La seule chose que je voulais dire, c’est que je n’ai pas envie que que sa mère marque psychologiquement son territoire autour de notre fille et tente de lui mettre dans la tête des idées d’une autre époque. Je ne veux pas que Micah soit élevée selon des normes et des carcans d’une autre époque. Peut-être est-elle trop jeune pour que tout ça ait déjà un impact sur elle, mais si nous ne posons pas de limites à sa mère dès aujourd’hui, quand le ferons-nous ? « Ok. » Il se referme déjà comme une huître, et moi je me vexe. Nous ne valons pas mieux l’un que l’autre en cet instant, puisqu’il est blessé parce qu’il perçoit comme une attaque et moi, je le suis d’avoir été incomprise et d’avoir le sentiment qu’il a déjà oublié comment sa génitrice nous a traités, m’a traitée. « Oui. Oui, c’est trop compliqué. »

Prévoir une nouvelle date n’est visiblement pas au goût du jour et, à mon tour, je pousse un bref soupir. Cette excursion à deux, nous en avons besoin. Ces derniers temps, nous sommes à crans et prompts à nous sauter à la gorge pour un oui ou pour un non. Nous avons grandi, notre couple a gagné en maturité si bien que nous désamorçons ces conflits ridicules rapidement, mais ils sont malgré tout la preuve de notre manque à tous les deux. Notre équilibre est rompu : avant Micah, nos moments à deux étaient légions. A la ville comme à la scène nous formions un duo inséparable et si nous le sommes toujours, dans les faits, nous évoluons moins ensemble que nous le souhaitons. Choisir une nourrice avait vocation à nous permettre de retrouver notre rythme d’antan, et ce week-end au large était notre façon de nous couper à nouveau du monde dans notre bulle mais, visiblement, ni l’un ni l’autre n’aboutira à la fin de cette journée. « On peut y aller, je suppose. » Puisqu’il n’a pas l’air de vouloir revenir sur le sujet de la dernière candidate que nous avons reçue, je glisse mon sac sur mon épaule et, sans un mot, j’attrape les affaires de Micah tandis qu’il prend dans ses bras notre bébé. Agacée et vexée comme un pou, je lui offre le traitement du silence durant toute la fin de journée et il en fait de même. Au casino, il quitte même notre bureau pour s'absenter. Si je mets un point d’honneur à ne pas le suivre des yeux lorsqu’il quitte la pièce, je ne résiste pas à la curiosité qui me pousse à me lever, croiser les bras sous ma poitrine, et observer la salle depuis la vitre teintée de mon promontoire. Je le distingue clairement s’asseoir au bar, tout cas je l’observe commander un verre. J’ignore ce qu’il y a dedans, mais puisqu’il le regarde comme l’ennemi, puisque son combat intérieur est perceptible même d’aussi loin, je devine qu’il ne s’agit pas d’eau. Je pourrais intervenir pour l’empêcher de boire mais, à quel prix ? Si je descendais maintenant pour l’arrêter, je le couvrirais de honte. Il se sentirait ridicule d’avoir donné ce genre de spectacle. Du haut de mon perchoir, je suis donc impuissante. Je ne peux qu’espérer qu’il trouvera la force de résister et, pendant tout le temps qu’a duré son hésitation, je ne l’ai pas quitté des yeux. J’ai respiré un grand coup lorsqu’il a déposé le verre sans le toucher avant de se lever pour quitter le bar. J’ai dégluti difficilement, prenant conscience de la tension dans mes muscles et de mon manque d’oxygénation : j’ai presque arrêté de respirer pendant toute la durée de cette triste scène. Malgré mon humeur, je suis soulagée et je remercie le ciel qu’il ait trouvé la force de ne pas boire. Je suis en colère, mais j’ai toujours peur pour lui et de le perdre.

Lorsqu’il s’effondre sur le canapé au loft, nous ne nous sommes toujours pas adressé un mot. Moi, je monte à l’étage pour préparer Micah pour sa nuit, et je la veille jusqu’à ce qu’elle s’endorme. Je lui laisse sa paix et son silence le temps de me doucher, de m’occuper de moi en espérant adoucir mon amertume. Je ne redescends qu’un peu plus d’une heure plus tard, pour le trouver toujours dans la même position. Est-il en proie à son alcoolisme ? Rêve-t-il d’un verre ? A-t-il encore des bouteilles cachées dans notre foyer ? « Tu vas dormir ici ? » A quelques mètres du sofa, je l’observe les bras croisés sous ma poitrine. Je crois que c’est pour ça que je suis redescendue, parce que malgré notre dispute - en est-ce réellement une puisqu’il a plié sans me dire le fond de sa pensée et que j’ai gardé ma verve pour moi ? - je n’envisage pas de dormir loin de lui. J’ai trouvé l’idée si idiote qu’il m’a semblé intolérable de ne pas descendre voir ce qui le retenait au salon.





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Message(#)(Amelyn #72) ► State of love and trust EmptyLun 5 Sep 2022 - 22:25




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Je l’ai détaillé de haut en bas. J’ai cherché des différences de ton entre la couleur du verre et l’alcool translucide que j’ai commandé au barman du casino. J’ai également imaginé, durant ces longues minutes de sondes, l’effet que ça me procurerait d’ingurgiter de la vodka. J’en consommais peu, avant. Il n’a jamais été ma boisson de prédilection et nul besoin qu’il l’ait été pour que j’alimente une certitude : je ne le boirais pas pour son goût onctueux ou rond dans la bouche. Ce n’est pas un bon whisky sur glace. C’est de l’éther. Il me brûlerait l’estomac et j’en tirerais des bienfaits illusoires, des bénéfices pour la gestion de mes émotions, celles liées à la frustration qui suit une anicroche avec Raelyn. A choisir, j’aurais presque préféré que ça tempête dans l’appartement. A tout peser, j’aurais choisi les cris et les hurlements plutôt que cette fausse indifférence que nous entretenons par le silence de l’appartement-témoin jusqu’au bureau du casino. Et pour cause, le résultat est là. Sans l’interruption inopinée, mais bienvenue, d’un homme d’affaires cherchant un investisseur - en parler à mon épouse lorsque le vent se couchera - j’aurais cédé à cette pulsion de tout foutre en l’air. J’aurais fermé les yeux pour apprécier la sensation qu’un tiers de bouteille éveille en moi. C’est un mélange d’oubli qui s’accompagne de réconfort. Une forme de “lâcher-prise” sur les détails parce qu’avec le temps, j’ai appris à fonctionner correctement avec de la gnole dans l’organisme. Serait-ce toujours vrai ce soir ? Compte tenu de la réduction drastique de ma consommation, je ne jouerais pas ma certitude au tapis en pleine partie de poker. Peut-être pourrais-je accepter la bière proposée par l’homme d’affaires qui n’assourdit pas le chant du démon. Non ! Je serais forcé d’avoir l’air intéressé et, honnêteté est d’admettre que je saisis pas le quart de ce qu’il me baragouine. Je m’efforce de retenir l’essentiel, hochant la tête frénétiquement et prétextant, pour m’enfuir, que j’ai d’autres chats à fouetter. Je l’exprime avec politesse. Inutile de vexer la clientèle quand elle promet d’apporter d’autres gains que ceux dépensés aux tables ou aux machines à sous. J’utilise donc une excuse solide - ma femme et ma fille - et je les rejoins toutes deux avec une bille en tête : quitter l’Octopus. J’aime ces lieux, mais ils représentent une tentation non négligeable que je ne suis pas prêt à affronter aujourd’hui. Je suis fatigué de batailler au quotidien et, si mon couple bat de l’aile - même provisoirement, rien de grave ne se dégage de notre désaccord - j’en ressors plus éreinté encore. Ainsi ai-je invité ma famille à rentrer au loft et, à l’intérieur, je me suis jeté dans le divan. Mes affaires ? Elles ont traîné derrière moi. Mes yeux ? Je les ai cachés par photosensibilité à cause de tous mes combats. Mon corps, il est crispé au point que j’en ai mal dans les articulations. Je ne suis ni en état de me lever pour m’occuper de ma gamine ni disposé à discuter des questions de nounous, de mariage réorganisé par ma mère et de cette dernière en personne. Je bouillonne tandis que la remarque de ma conjointe résonne une fois de plus dans ma boîte crânienne. La migraine me guette et, au fond, je fulmine que je me sens proche de l’éruption. Une cigarette pourrait me débarrasser d’une partie de ma tension, il me manque la foi nécessaire à déplacer ma carcasse du divan au salon. A force de ruminer, j’omets toute notion du temps qui passe et je sursaute lorsque mon épouse me hèle.

Sa voix me parvient d’abord comme une sorte de mirage. Elle m’a paru lointaine, si bien que je n’ai pas réagi dans l’immédiat. Il m’aura plus de quelques secondes pour me redresser et, ensuite, tourner vers elle un regard neutre. «Pourquoi ? Je ne suis pas le bienvenu dans ma chambre ?» ai-je jeté avec, dans la voix, un mélange de méfiance et de défiance. Je vivrais mal une mauvaise interprétation du propos et je demeure sur la défensive. «Je n’ai pas l’intention de rester là en tout cas.» J’allie le geste avec les mots : je pose mes deux pieds par terre, tournant le dos à ma conjointe, non par choix, mais faute à l’agencement des lieux. Je profite d’être dissimulé afin de me recomposer alors que, dans l’absolu, je n’alimente pas le désir d’abecquer les oiseaux de mauvais augure qui tournent au-dessus de nos têtes. Au contraire, j’aspire à ce que nous prononcions une amnistie au moins pour cette nuit, mais sera-t-elle d’accord, Raelyn ? Peu confiant, j’avance tout de même dans sa direction, je saisis sa taille, la serre contre moi et je scelle nos lèvres le temps d’un baiser moins sage que la situation ne le sous-entendrait normalement. Comme à l’habitude, j’ai envie d’elle. Sauf que la nuit avance à grands pas et que j’ai peur de m’endormir sur des malentendus. J’ai peur qu’il nous rattrape dès le lendemain matin et que je ne sois pas apte à résister à l’appel de la bouteille dans l’éventualité où ça tournerait mal entre nous. Je dois soigner cette appétence pour le Whisky - il n’en reste plus dans les placards - en remplaçant ce mal-là par une autre obsession plus saine. Or, le temps passant, je suis toujours amoureux comme au premier jour, voire plus encore. La passion et la convoitise n’ont jamais réduit. A l’inverse, elles se démultiplient et je supplie l’univers pour que Raelyn soit de bonne composition. Je n’ai pas envie qu’elle me repousse maintenant que je l’effeuille de sa tenue de nuit. Je crains qu’elle me renvoie dans mes buts de réservistes dès que glissent mes lèvres sur la peau de son cou et que mes mains, hardies et baladeuses, se perdent tantôt le long de sa colonne vertébrale, tantôt sous l’élastique de son vêtement de nuit. Est-ce important que je sois plus empressé que de coutume ? Est-ce de bon ton de lui chuchoter à l’oreille une vérité sous forme de requête : “j’aurai mal si tu me rejettes.” ? Je m’arrête sur un non, mais j’introduis quand même plusieurs confessions. « Cette soirée, ça a été compliqué pour moi.» A cause de nous et, surtout, de mes envies d’alcool que seule Raelyn est capable de supplanter à sa manière, parfois consciemment, parfois grâce un adverbe antonyme. «J’ai besoin de toi. J’ai envie de toi. Il sera toujours tant de nous mettre d’accord demain.»




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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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Message(#)(Amelyn #72) ► State of love and trust EmptyMar 6 Sep 2022 - 13:08


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Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #72) ► State of love and trust 873483867

Alors qu’il me rassurait sur mon rôle et ma valeur en tant que mère en me tenant dans ses bras il y a quelques heures seulement, je n’imaginais pas que les choses tourneraient ainsi. Je n’imaginais pas qu’il soit possible qu’un appel de Margaret Taylor ne fasse souffler un vent glacial entre nous. Jusque là, nous avons toujours fait front lorsqu’il s’agissait de sa mère ou de ceux qui désapprouvent notre union, et alors qu’elle nous présentait son piège, il a émis les mêmes réserves que moi. Comme moi, il a eu peur que sa mère ne tente de nous marier religieusement ou de baptiser notre fille. Qu’est ce qui a changé entre le moment où il lui parlait et celui où il a raccroché pour qu’il envisage soudainement de la lui laisser plusieurs jours loin de notre surveillance ? Une minute avant l’orage, il faisait encore de la présence de notre bébé un levier pour faire du chantage à sa mère, et il s’insurge que je n’envisage pas de la laisser aux griffes de ma belle-mère ? Je suis pantoise et, pour être honnête, alors que je me douche, pose un masque sur mon visage pour me détendre, et masse mes jambes de crème hydratante, je me demande quel épisode j’ai pu rater. Je me demande si, sans m’en rendre compte, je suis tombée dans un coma profond pendant plusieurs minutes pour me réveiller sans rien remarquer. Sauf qu’alors que je rince mon visage sur lequel j’étale une nouvelle couche de crème hors de prix, alors que je me dirige vers le dressing pour enfiler une chemise de nuit en soie, toute mon attention et mon énergie se dirigent vers une autre question : que fait-il, seul en bas ? S’est-il installé sur le canapé dans l’idée d’y passer la nuit ? Considère-t-il que notre désaccord mérite qu’il fuie mes bras ? Que je mérite de dormir seule dans un lit bien trop grand pour moi parce que je l’ai offensé ?

Je n’emprunte l’escalier pour rejoindre le rez-de-chaussée qu’au dernier moment. Je lui laisse jusqu’au dernier moment pour me rejoindre et me prouver que je me trompe. Ce n’est qu’alors que je suis prête à me glisser sous nos draps que je descends pour aller le chercher moi, parce qu’il me semble impensable qu’il découche sur le canapé pour si peu, et que si telle est son intention, la mienne sera de lui faire savoir ce que j’en pense. Il n’a pas bougé d’un pouce. S’est-il endormi ? Me suis-je trompée quand j’ai estimé tout à l’heure qu’il n’avait finalement rien bu ? Non, je n’ai pas fait preuve d'inattention et je le sais. Je ne l’ai pas quitté des yeux et il n’a pas porté le verre à ses lèvres une seule fois. « Pourquoi ? Je ne suis pas le bienvenu dans ma chambre ? » Il ne dort pas, donc. Il se redresse et pose un regard neutre, mais absent, sur moi. Moi, je fronce les sourcils puisqu’il se méprend. Il n’est pas question de le chasser. Au contraire, je suis descendue pour le ramener à moi. « Je n’ai pas l’intention de rester là en tout cas. » - « C’est ta chambre. Bien sûr que tu y es le bienvenu. » De mémoire, je ne l’ai chassé qu’une seule fois, pendant cette période où il me semblait à des kilomètres de moi, cette fois où il est rentré saoul et recouvert de sang au milieu de la nuit et où il m’a manqué de respect. Je considère que mon affirmation est trop neutre, trop teintée de mon agacement de la soirée et que le risque qu’il l’interprète mal n’est pas inexistant. Alors, avec plus de douceur, je précise que je n’ai pas envie qu’il dorme loin de moi. « J’ai pas envie que tu restes là non plus. C’est ça que je voulais dire. » J’ai eu peur que tu le fasses. « Dors avec moi. » Je t’en prie.

Je paniquerais si d’aventure, nous devenions ce genre de couple qui fait chambre à part au moindre orage. Je le vivrais comme un abandon, comme un désamour et je ne parviendrais plus à réfléchir rationnellement. Il me tourne le dos et je me demande si, tout compte fait et malgré son affirmation, c’est ce qui m’attend ce soir. Je me demande s’il a l’intention de fuir et mes bras jusque-là croisés sous ma poitrine retombent mollement le long de mon corps. Je n’ai pas le temps de me décomposer cependant : il se retourne, avant dans ma direction, attrape ma taille et scelle nos lèvres d’un baiser plus fougueux qu’empreint de tendresse et ça me convient. Je ne le repousse pas : au contraire, ma fureur de la soirée se transforme en un désir brûlant et mes doigts s’accrochent à sa nuque. Je l’attire contre moi sans douceur, dans le seul but d’appuyer, de prolonger notre baiser pour me laver de cette impression désagréable que j’ai eu, celle qui soufflait qu’il amorçait une fuite. Il ne fuit pas. Au contraire, ses mains se glissent déjà sous ma chemise de nuit pour caresser ma peau nue. Elles s’accrochent à mes fesses et je l’enroule de ses bras pour le serrer un peu plus contre moi. Lorsqu’il sépare nos lèvres, je m’en empare à nouveau, je l’embrasse et lorsque je me détache à mon tour, je garde mes lèvres frôlant les siennes. « Cette soirée, ça a été compliqué pour moi. » En guise de réponse, j’émets un son plus proche du grognement qu’autre chose. Ce qu’il dit c’est à la fois ”elle a été compliquée pour moi aussi” que ”je m’en moque, tais-toi, j’ai envie de toi.” « J’ai besoin de toi. J’ai envie de toi. Il sera toujours tant de nous mettre d’accord demain. » Notre désaccord n’est pas dangereux, il n’est qu’une broutille et, surtout, il sera toujours là demain. Sur l’heure, il a fait monter la température et je n’ai pas envie de jeter sur nous une discussion qui aura l’effet d’un seau d’eau glacée. Alors, plutôt que mille mots qui manqueraient d’éloquence, je le lui montre. Je recule de deux pas et, une épaule puis l’autre, je m’extirpe de ma chemise de nuit que je laisse tomber au sol, à mes pieds. J’y jette un regard, comme si la chose n’était pas entièrement calculée, avant de hausser les épaules. « Tu es bien plus habillé que moi. Ce n’est pas juste. » Je m’approche de lui et, alors que mes lèvres renouent avec les siennes, je glisse mes mains sous son t-shirt. « Bien trop habillé pour ce que j’ai en tête. » Mes lèvres glissent dans sa nuque que je recouvre à son tour de baisers. « Je venais te chercher. J’envisage pas de dormir loin de toi. » Même si, pour l’instant, il est évident que ce n’est pas dormir, ce que nous avons en tête. Je l’entraîne à l’étage et, dans notre lit qu’il ne fuit pas, nous écrivons les détails non pas d’une réconciliation, mais d’un cessez-le-feu. Et après l’amour, alors que son corps recouvre encore le mien, que j’enroule mes bras autour de ses épaules et niche mon visage dans son cou, je n’ai pas plus envie d’en parler. Je tranche : cela peut attendre demain.





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