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 joamie + no more rainy days

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Message(#)joamie + no more rainy days - Page 2 EmptyJeu 24 Sep 2015 - 6:21

(ils repartent en sucette, on est pas désolés)

Évidemment que je ne tiendrais pas. Je ne cherche même pas à avoir l'air crédible en prétendant que je peux lui résister, jouant avec les plis de sa robe, ses quelques mèches de cheveux venues lui barrer le visage. Je me retiens juste de rire avec Joanne, qui sait tout aussi bien que moi que mon petit jeu ne durera pas plus de quelques secondes. Un jour, peut-être, aurais-je assez de volonté pour la frustrer et lui dire non, assez longtemps pour qu'elle comprenne ce qu'elle me fait vivre à chaque fois qu'elle se joue de moi. Jusqu'à ce que ce soit elle qui ne tienne plus, le regard un brin suppliant, et qu'elle vienne elle-même chercher l'objet de son désir en craquant sous cette pression. Un jour, peut-être -je ne suis pourtant pas quelqu'un qui manque de volonté, je devrais en être capable, tout de même. Mais ce n'est pas le moment -ni l'endroit- pour un jeu pareil. Ni pour s'adonner à ce genre d'ébats non plus, de toute manière, mais ce n'est plus qu'un détail lorsque je reprends la jeune femme dans mes bras. Ses jambes ne tardent pas à trouver leur place autour de ma taille, me serrant assez fermement pour garder son petit corps en hauteur, et dressant ainsi son visage juste au niveau du mien. J'entends ses chaussures tomber au sol tandis que je l'adosse à un mur. La jeune femme a la présence d'esprit de fermer la porte de la salle de réunion à clé ; ce que cela traduit de nos intentions me fait légèrement sourire. Nous sommes intenables, seul à seul dans la même pièce, mais cela me plaît. J'aime ce magnétisme tout particulier entre nous, ce besoin et cette envie constants l'un de l'autre, ce courant électrique qui nous lie au moindre contact comme deux parties d'un même circuit ne pouvant fonctionner sans sa moitié. Le monde est rempli d'interférences qui ne disparaissent que lorsque nous sommes tous les deux, dans cette bulle qui nous est propre et que personne ne peut tout à fait cerner. Là où rien n'a d'importance. « Nous allons sûrement devoir apprendre à l'être. » Raisonnable, ce mot banni de notre vocabulaire depuis les premiers instants de cette relation, pourrait bien faire son retour lorsque nous ne serons plus seuls, mais que nous aurons commencé cette vie à trois. Nous ne pourrons peut-être plus nous permettre bon nombre de choses dont nous avons encore la liberté en tant que simple duo. Sûrement notre vie sexuelle en prendra un coup, et les semaines sans ce genre de contact charnel ne seront plus si rares que cela. En espérant qu'elles ne deviennent pas non plus trop fréquentes. « Raison de plus pour en profiter. » j'ajoute entre deux baisers. Tant que nous le pouvons encore. Joanne s'occupe de rapidement déboutonner ma chemise, ne quittant pas mes lèvres une seconde. Sentir sa paume à même ma peau me procure l'un de ces frissons chaud terriblement agréables qui alimentent, un à un, le désir qui brûle un peu plus à chaque seconde. Cela n'est que plus flagrant lorsque la belle glisse ses lèvres dans mon cou, y parsemant quelques baisers et laissant ses dents marquer leur territoire. Lorsque je les récupère, je l'embrasse avec cette même fougue dans laquelle notre élan s'inscrit dès le départ, une envie irrépressible de la dévorer toute entière. Mes mains se sont glissées sous sa robe, tenant fermement ses jambes, caressant ses cuisses, ses fesses et sa taille, passant régulièrement sur le tissus de son dessous près de ses hanches, me rappelant que, finalement, nous sommes séparés par bien peu de choses -une pensée qui me fait fondre encore un peu plus. Gardant la jeune femme bien accrochée à l'aide de ses jambes, je me débarrasse rapidement de ma chemise, qui ne fera que me donner plus chaud, laissant ainsi aux mains de Joanne l'accès total au reste de mon torse, mes épaules et mon dos, lui permettant d'y retrouver ses marques sur un corps qui lui a toujours appartenu tout entier. Pour ma part, mes doigts ont depuis quelques secondes commencé à parcourir l'intérieur des cuisses de la jeune femme, prenant un certain plaisir à la sentir prise de quelques frissons lorsque je caresse la peau fine de cet endroit plus sensible de son corps. Déposant de nombreux baisers dans son cou, je frôle parfois, très légèrement, son entrejambe. Jusqu'à ce que je me décide à écarter la lingerie afin de pouvoir la toucher à même la peau de son intimité. Caressant avec minutie chaque parcelle sensible de cette partie de son anatomie, je récupère ses lèvres et l'embrasse avec une passion qui laisse totalement transparaître mon envie d'elle, autant par la manière de capturer cette pulpe délicieuse que de passer mes dents dessus, la mordillant légèrement. Les caresses entre ses jambes se font peu à peu plus intenses. Je sais que si cela ne tenait qu'à moi, je n'attendrais pas aussi longtemps. Je laisserais cette pulsion spontanée prendre le dessus ; il ne me suffit en soi que de déboucler ma ceinture, baisser légèrement mon pantalon et mettre son dessous de côté pour m'introduire en elle et lui faire l'amour contre ce mur.
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Message(#)joamie + no more rainy days - Page 2 EmptyJeu 24 Sep 2015 - 7:37

no more rainy days
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Avoir un enfant allait changer bon nombre de leurs habitudes. Cela allait en créer des nouvelles aussi. Et cela allait certainement influer sur la fréquence de leurs ébats. Peut-être pas, ils verront bien le moment venu. Au moment où Jamie l'avait prise dans ses bras, elle oublia rapidement ce détail, se laissant envoûter par le charme et la fougue du bel homme. Celui disait qu'ils allaient devoir apprendre à être raisonnable. Ils le deviendraient peut-être spontanément. "Peut-être pas." lui répondit-elle en riant. "Il va juste falloir être un peu plus discret." ajouta-t-elle à voix basse. Ils allaient trouver des subterfuges -du moins, Jamie allait en trouver pour satisfaire ses frustrations- afin de pouvoir faire l'amour comme ils l'entendaient. "On lui interdira l'accès à la salle de bains." Pas la chambre, le petit voudra certainement dormir avec ses parents parfois, il serait difficile de le restreindre pour certains moments donnés. Et puis ce n'était pas comme s'ils ne l'avaient jamais faits là-bas. Mais oui, ils devraient certainement profiter encore de leur vie uniquement à deux avant de se voir envahir par une multitude de bambins. Cela n'allait pas les empêcher de s'aimer comme ils y arrivaient, mais ils allaient être un peu plus occupés, l'un comme l'autre. Joanne sentait sous ses doigts la peau de Jamie frissonner, alors qu'elle était incroyablement chaude. Les mains de Jamie tenaient fermement ses cuisses, alors que leurs lèvres ne se détachaient pas. La belle blonde regardait avec appétit et envie son homme se défaire de son haut. Avant qu'il ne vienne reprendre ses lèvres, elle parvint à lui dire. "Tu es terriblement séduisant, c'en est ravageur." Et cela était peu dire. Disons que Joanne avait déjà des bouffées de chaleur dès qu'elle le voyait torse-nu, alors qu'est-ce que ça devait être lorsqu'il se comportait ainsi. Elle caressait son torse ou son dos, générant des sensations qu'elle n'avait pas eu depuis deux semaines. Jamie se délectait du contact de ses doigts sur la cuisse de sa belle, qui la fit frémir.  Il chérissait la peau de son cou par de multiples baisers. La jeune femme plaqua sa tête contre le mur, se détachant de ses lèvres afin de laisser évacuer un long soupir en sentant les doigts de son amant entrer en contact direct avec son intimité. Des mèches de cheveux barraient son visage, ses yeux étaient fermés en profitant des sensations qu'il parvenait à lui procurer. Jamie venait rapidement récupérer cette bouche qui lui appartenait entièrement, avec toute la fougue et le désir qu'il était capable de lui transmettre. Ce baiser étouffait quelques gémissements de la belle, totalement hypnotisée par les caresses qu'il intensifiait de seconde en seconde. Doucement, elle deserrait son étreinte avec ses jambes, l'incitant à cesser ses caresses avec une de ses mains. Avec un regard pétillant et malicieux, elle s'éloigna peu à peu de lui, marchant en arrière afin de ne pas quitter son regard, descendant la fermeture éclair d'une main habituée à le faire. Sa robe glissait le long de son corps, laissant tout le loisir à Jamie de la voir en sous-vêtement - il avait l'habitude, mais ça lui plaisait toujours autant. Elle prit l'une de ses mains afin de l'approcher de la grande table qu'il y avait au milieu de la pièce, sur laquelle elle s'installa. Elle guida cette main jusqu'à son ventre. Ses iris bleus ne quittaient pas son regard. Peut-être que le bébé était encore tout petit, qu'il n'avait pas encore tout à fait l'apparence d'un humanoïde, mais qu'importe. Il était là, à grandir en son sein, ce tout petit bout d'homme. Et Joanne voulait que les premiers contacts de fassent rapidement. Que le petit sente la présence de son père, qu'il était là, bien présent. Et que Jamie ressente cette vie qui était en train de se construire dans le ventre de la femme qu'elle aimait. Qu'il était contributeur de ce miracle, d'avoir conçu cet enfant, décidé de son sexe. Joanne lui laissait quelques minutes, le regardant avec énormément de tendresse. Tout ceci était tellement nouveau pour lui. Après quoi, elle l'embrassa doucement et tendrement, ses doigts effleurant la peau parfaite de son torse. Parfois, ils allaient se loger dans ses cheveux, parfois, ils allaient titiller la peau de son bas ventre, jusqu'à finalement décider de déboucler sa ceinture et ouvrir son pantalon afin d'effleurer sa virilité, ses gestes devenant peu à peu plus fermes.

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Message(#)joamie + no more rainy days - Page 2 EmptyJeu 24 Sep 2015 - 12:07

(chaud devant)

Flatté, je souris en coin aux paroles de Joanne, qui savent toujours si bien me destabiliser. Je ne me suis jamais trouvé particulièrement séduisant, je n'ai jamais vraiment cherché cet effet, puisque l'amour n'a jamais été dans mes priorités lorsque j'étais à Londres. Je savais qu'il était nécessaire d'avoir de l'allure, une certaine prestance, sans forcément être séduisant ; une bonne dose de charisme fait souvent le job, et de cela aussi, je n'ai jamais pensé être très armé. Autres dégâts des nombreux efforts employés par mes parents pour garder mon estime de moi-même aussi basse que possible. Comme Joanne, je vois rarement les regards qui se posent sur moi, je leur prête aucune attention, et j'en joue d'autant moins souvent. On m'attribue parfois un certain mystère qui suscite l'intérêt, et cela me convient bien. Ainsi, les compliments de la jeune femme ont toujours un effet étrange sur moi. J'ai parfois l'impression de ne pas les mériter, quand je ne comprends tout simplement pas ce qu'elle me trouve. Je n'ai pas conscience de moi-même. C'est elle qui introduit cela, peu à peu, dans mon crâne. A force de toutes ces paroles, tous ces qualificatifs qu'elle m'attribue ; c'est une sensation bizarre, de se sentir beau et attirant pour quelqu'un, et que le regard de cette personne ait autant d'importance. Celui de Joanne a toujours eu de l'emprise sur moi. La moindre fluctuation de leur éclat suffit à dicter ma conduite. C'est sa force douce, c'est ce qui me désarme en une fraction de seconde. Elle refuse de voir l'influence, l'impact qu'elle a sur moi. Elle a bien compris qu'elle n'a pas besoin de grand-chose pour me donner envie d'elle, et elle connaît toutes les ficelles pour se jouer de moi autant qu'elle le souhaite. Mais du reste, elle ne se rend pas compte. C'est plus que le besoin de lui plaire, l'envie qu'elle me regarde comme elle le fait actuellement. Je ne cherche pas son admiration. C'est le souhait de deviner de la fierté dans son regard, de me sentir à la hauteur. A sa hauteur. Parfois, je me sens encore à des kilomètres d'être la personne qu'elle mérite, qui sera capable de faire son bonheur. Et puis il y a des jours comme ceux-ci, aujourd'hui plus que jamais, où l'étincelle dans son regard brille si bien, que je la devine heureuse. J'ai du mal à croire que je puisse être partiellement à l'origine de cela. Pourtant, nous avons fait ce bébé à deux, c'est un peu d'elle et de moi, le fruit de ces sentiments qui dépassent et se fichent de toute raison. Cette dépendance peut-être malsaine de l'un pour l'autre. Je me sens parfois assez vide lorsqu'elle n'est pas là. Son absence à Londres était des plus difficiles. Un message de temps en temps ne suffisait pas à combler le manque de ma moitié. A l'inverse, dans des moments pareils, au plus proche d'elle, mais aussi lorsqu'elle se trouve tout simplement à mes côtés, je me sens entier. Vivant. Cela a sûrement un côté triste, de ne vivre que pour une personne -et bientôt deux-, mais sans cette paire d'yeux bleus pour me faire exister, j'ai le sentiment de ne plus être grand-chose. Je les cherche, encore et toujours, entre deux baisers. Je les dévore, les admire, quand ses lèvres ne m'accaparent pas, quand je ne flatte pas son cou avec tendresse. Nous sommes dans une salle plus isolée que mon bureau, mais encore une fois, nous ne pouvons pas faire trop de bruit. Joanne étouffe les gémissements inspirés par mes caresses dans les baisers que nous échangeons. Mes doigts continuent de parcourir la peau brûlante de son intimité, cherchant toujours à lui offrir plus de sensations, plus de frissons, afin de sentir ses doigts se refermer sur ma chair, quelques mouvements saccadés qui trahissent ce plaisir et le font passer de son corps au mien. Au bout d'un moment, la jeune femme se détache de moi ; je cesse mes caresses et la libère alors que ses pieds retrouvent le contact du sol. Je la suis du regard, l'observant abaisser la fermeture éclair de sa robe puis laisser celle-ci glisser le long de son corps, tombant au sol. La voir ainsi, à peine couverte, lorsqu'elle me laisse le loisir de l'admirer pleinement pendant quelques secondes, me procure toujours un grand coup de chaud. Elle est tellement belle. Elle dégage cette sensualité dont elle n'a pas idée et qui m'envoûte totalement. Je parcours rapidement la moindre de ses courbes de bas en haut, le rythme cardiaque s'emballant quand elle prend ma main pour m'attirer vers la table. Elle s'installe dessus, puis pose ma main sur son ventre. Mes yeux se posent immédiatement sur ce contact devenu si particulier. Un long frisson me donne la chair de poule. Il est juste là. Je ne sais pas combien de minutes passent où je reste parfaitement hypnotisé par ma paume posée là, une certaine émotion serrant ma gorge. Je souris doucement en coin, et retrouve peu à peu les iris bleus de ma fiancée, débordants d'un amour sans mesure possible.Le baiser qu'elle me donne m'électrise. Je glisse une main sur sa mâchoire pour attirer un peu plus son visage vers le mien, m'approchant encore de la table pour que son corps se colle au mien, sentir enfin sa peau contre la mienne. Mes ardeurs sont calmées, mais ma passion pour elle est toujours bien présente. Les doigts qu'elle glisse dans mes cheveux ont toujours le don de me faire doucement soupirer. Ma ceinture débouclée, sa main atteint finalement mon intimité ; j'étouffe un autre souffle dans un baiser langoureux, ma poigne serrant légèrement quelques unes de ses mèches blondes trahissant tout l'effet qu'elle me fait. Je bascule doucement le haut de son corps en arrière afin que la jeune femme soit allongée sur la table. Mes baisers glissent de ses lèvres au haut de son corps, embrassant ses clavicules, sa poitrine encore couverte, et enfin son ventre. Je m'attarde tout particulièrement en bas de celui-ci, juste au dessus de sa lingerie ; j'y dépose quelques baisers, puis y appose mon front quelques secondes, les yeux fermés. Oui, il est juste là. Bien réel. Notre petit miracle. Finalement, mes doigts attrapent délicatement le dessous de Joanne et le glissent le long de ses jambes. J'embrasse juste furtivement son intimité brûlante avant de remonter la courbe de sa silhouette et récupérer ses lèvres. Penché au dessus d'elle, je passe une main dans son cos légèrement cambré pour dégrafer son soutien-gorge et l'en débarrasse, laissant tout loisir à cette main de venir ensuite flatter l'un de ses seins de quelques caresses. Quant à ma belle, je laisse ses doigts non loin de ma ceinture, afin qu'elle décide du moment où elle souhaitera abaisser les vêtements qui me recouvrent et me faire venir en elle.
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Message(#)joamie + no more rainy days - Page 2 EmptyJeu 24 Sep 2015 - 13:29

no more rainy days
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


(chaud patate)

Jamie avait toujours été en quête d'affection, d'une manière ou d'une autre. Elle était bien différente que lorsqu'ils commençaient à se considérer comme un couple. Ils avaient tout les deux besoin d'avoir un contact physique avec l'être aimé, de savoir qu'il était là, juste à côté, ou de savoir qu'on le retrouverait en rentrant à la maison. Ces derniers jours d'absence et de tension avaient été tout aussi difficiles pour Joanne. Mais elle voulait lui faire comprendre qu'il y avait des choses qui ne se pardonnaient pas suffisamment, et qui était selon elle tout à fait légitime. Jamie avait aussi besoin d'un contact charnel assez régulier, et il avait souvent du mal à se contenir. Cherchant tout l'amour dont il avait besoin auprès d'elle, en allant dans son regard, en le sentant dans ses baisers et ses caresses. Joanne en cherchait tout autant de lui, et il savait le donner en permanence, constamment, sans jamais s'en lasser. Elle s'était déshabillée devant ses yeux désireux. La jeune femme adorait lorsqu'il la regardait ainsi, et se forçait de faire ce genre de choses devant lui. Elle n'avait pas l'habitude de se sentir aussi désirée. Il la dévorait du regard. Installée sur la table, Joanne avait donc posé la main de son futur époux sur son ventre. Il regardait ce contact. Lui qui avait l'habitude de caresser et d'embrasser son ventre, elle avait l'impression qu'il le redécouvrait. Il restait là, pendant de longues minutes. Elle le regardait, silencieusement. Il allait devoir se familiariser avec ce contact, pendant les huit prochains mois, et, espérons, pour ses prochaines grossesses. Ca le rendait extrêmement attendrissant. Elle le vit légèrement frissonné, visiblement ému par ce geste, ce contact. Après, Jamie retrouvait les yeux de Joanne. Ses iris verts étaient remplis d'amour, leur brillance en débordait. Il répondait à son baiser, posant sa main sur sa mâchoire. Toujours désireux de la sentir tout contre elle, il s'était suffisamment rapproché de la table afin de la coller contre son torse. Le baiser qu'ils se donnaient permettaient d'étouffer les soupirs de son homme, au fur et à mesure de caresses sur sa virilité. Avec toute sa délicatesse, Jamie la fit basculer afin qu'elle s'allonge sur la grande table. De là, il chérissait de baisers le long de son corps, en s'attardant sur le bas de son ventre. Il collait son front contre celui-ci. Joanne redressa légèrement sa tête en le regardant avec un sourire. L'une de ses mains caressait tendrement ses cheveux pendant cet instant, très affectueusement. Le bel homme se débarassa ensuite ce qui restait de vêtements à sa belle, commençant par le bas. Le contact furtif de ses lèvres sur son intimité la fit frémir. Ensuite, il glissa ses mains derrière son dos afin d'enlever son soutien-gorge. Joanne le laissait entièrement faire. L'une de ses mains se posa sur son sein, qu'il caressait tendrement. Quelques minutes plus tard, Joanne se redressa, entoura son cou avec l'un de ses bras. L'autre glissa sous son boxer, au niveau de ses fesses, le regardant envieusement. Joanne faisait descendre lentement son sous-vêtement. Une fois qu'il était suffisamment dégagé, ses doigts effectuèrent quelques caresses au niveau de sa virilité. Le désir et l'envie étaient on ne peut plus présents, le corps de Jamie était brûlant. Sa main libre s'était posée au niveau de ses reins. Lentement, et regardant ce qu'elle faisait, elle le fit entrer en elle. Rien que le premier contact la fit soupirer. Elle logea son visage dans son cou alors que sa main effectuait une légère pression pour que Jamie vienne encore plus profondément en elle. Joanne ne bougeait plus pendant de longues secondes. Elle se serrait contre lui, puis l'embrassait tendrement. Ils n'avaient pas été si proches depuis tellement de temps, Joanne voulait savourer chaque seconde. Elle s'appuyait avec l'une de ses mains sur la table afin de ne pas perdre l'équilibre, puis finit par s'y allonger à nouveau, ne demandant qu'aux mains de son amant de caresser ce corps qui lui appartenait.

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Message(#)joamie + no more rainy days - Page 2 EmptyJeu 24 Sep 2015 - 18:50

(chaud cacao joamie + no more rainy days - Page 2 763064237 )

Pendant un court instant, je reste ainsi, la surplombant. Libre de profiter d'une vue plongeante sur le corps de Joanne allongé sur la table, d'en admirer chaque détail. De là, alors que je commence à effectuer quelques va et viens, je peux voir chaque réaction que le plaisir crée sur elle ; ses légers mouvements de hanches pour amplifier les miens, le soulèvement de sa poitrine au rythme de sa respiration, les fluctuations de la courbure de son dos, l'expression sur son visage, même les arabesques formées par ses mèches blondes sur la surface de la table. Tout ce qui la rend complètement irrésistible, vraiment divine. Il y a quelques mois, l'observer ainsi est un plaisir qu'elle ne m'aurait pas laissé avoir -et sûrement aujourd'hui encore ce regard peut la mettre mal à l'aise, c'est pourquoi il ne dure qu'une courte minute aux secondes étirées. Je ne lui fais pas subir plus longtemps mon envie de la dévorer du regard pendant que les sensations crées par mes mouvements s'emparent d'elle. Et je ne m'impose pas plus longtemps de me tenir si loin de la chaleur de sa peau, la douceur de ses caresses, la tendresse de ses lèvres. Je me penche sur elle, en profitant pour laisser ses jambes me serrer de manière à me sentir toujours plus en elle. En reprenant les va et viens, je dépose quelques baisers dans le creux de son cou, le long de sa mâchoire, sa tempe, puis sur son front. Un bras me maintenant en équilibre au dessus de la jeune femme, je laisse ma main libre parcourir son corps, frôler sa cuisse entourant ma taille, se posant une seconde sur ses hanches afin d'en suivre les petits mouvements houleux, puis sur ses côtes avant d'aller de nouveau au contact de son sein à la peau si douce. Alors que les mouvements gagnent en intensité, je capture les lèvres de ma belle avec autant d'ardeur. Ces baisers langoureux me permettent d'étouffer quelques soupirs et gémissements. Elle me rend fou, elle me fait perdre tous mes moyens, mais elle le sait déjà. Elle sait aussi à quel point il est difficile de garder autant de contrôle que possible, vu le lieu où nous sommes. Alors que j'aimerais tant que nous soyons chez nous, ayant la liberté de lui faire l'amour comme je l'entends, et d'utiliser ce langage charnel d'une manière plus adéquate pour lui donner ne serais-ce qu'un maigre aperçu du bonheur et de l'amour qui m'animent depuis qu'elle m'a annoncé sa grossesse. Je crois que je souris encore. Parfois, entre deux baisers, quand je croise le regard de Joanne, un léger rictus se dessine au coin de mes lèvres. Mon coeur bat un rythme étrange et doit concilier cette euphorie qui s'est logée dans mon esprit avec la cadence habituelle et déjà effrénée de nos ébats. Il fait un peu plus résonner cette joie dans chaque fibre de mon être. Je ne fais plus attention à ma respiration, plus attentif à ce que nous ne fassions pas trop de bruit. Je suis sûrement haletant, d'autant plus lorsque je cherche à étouffer mes gémissements et ceux de la jeune femme dans des baisers qui ne nous permettent pas de reprendre notre respiration. Mais la table grince de temps en temps -ce qui est assez amusant au fond. Le rythme devient peu à peu plus soutenu, et ce, qu'importe le bruit. Les limitations commencent à me faire perdre patience, et toute cette nécessité de contrôle me donne envie d'exploser. J'aimerais n'en avoir rien à faire d'être entendu par qui passerait près de la porte de la salle de réunion, mais malgré notre fougue et notre aversion pour le raisonnable, nous devons nous en tenir à ces maigres limites. Forte d'une certaine frustration, ma main empoigne plus fermement la cuisse de la jeune femme, mes doigts s'enfoncent dans sa chair comme pour en assimiler chaque cellule. Je la laisse décider, en fonction de la force avec laquelle elle serre ses jambes autour de ma taille, de l'ampleur de mes mouvements, de l'intensité de ma présence en elle. Son dos se cambre, elle colle parfois sa poitrine à mon torse, créant un contact qui me rend toujours plus fébrile. Mes dents passent furtivement sur la peau de son cou, viennent mordiller le lobe de son oreille, trahissant complètement un plaisir qui monte en flèche à la moindre de ses caresses, au moindre son qui résonne au fond de sa gorge et traduisant un plaisir partagé. Plusieurs vagues successives m'arrachent des frissons brûlants, et je dois serrer ma mâchoire pour contenir ces râles bloqués dans mes poumons qui se font de plus en plus nombreux, leur accumulation oppressant tout mon corps. Sentant l'ultime vague de plaisir se rapprocher dangereusement de moi, mes gestes se saccadent et mes vas et viens se font plus puissants. Je finis par me redresser, profitant une nouvelle fois de cette vue absolument sublime sur tout le corps légèrement couvert de sueur d'une Joanne gigotante et gémissante pendant quelques secondes. Puis je la redresse à son tour, assise sur le bord de la table ; mon corps se colle immédiatement au sien, mes lèvres capturent les siennes en un baiser particulièrement passionné. Je la sens au moins aussi fébrile que moi, à quelques coups de reins de franchir le point de non retour.
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Message(#)joamie + no more rainy days - Page 2 EmptyVen 25 Sep 2015 - 9:39

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(allez joamie + no more rainy days - Page 2 3922047296)

Elle savait qu'il la regardait, et qu'il adorait ça. A admirer la moindre de ses courbes, de ses mouvements, à apprécier la douceur de sa peau d'un coup d'oeil. Surtout lors de ces moments là, lorsqu'il n'y avait pas plus intime. Si Joanne croisait ses yeux verts pendant qu'il était en train de l'admirer, elle sourirait, plus que gênée, et ses joues rougiraient certainement. Il devait se complaire à savoir que ce corps tout entier lui appartenait, que ce fait était officialisé par la bague de fiançailles qui ne la quittait jamais. Peut-être tirait-il autant de satisfaction de savoir qu'il était à l'origine du plaisir qui commençait doucement à s'injecter dans chacun de ses tissus. Il avait déjà commencé à faire quelques mouvement de rein, que Joanne accompagnait comme elle le pouvait. Elle préférait fermer les yeux, profiter de ce contact, d'être aussi près l'un de l'autre que possible, de se donner entièrement à lui. Toujours les yeux fermés, et comme hypnotisé, elle glissa le long de son propre corps sa main d'un geste qu'elle ne savait pas sensuel. Ses doigts effleuraient ensuite le bas ventre de Jamie, lui permettant d'apprécier ses mouvements de bassin du bout des doigts. Sans plus attendre, il se pencha sur elle. C'était certainement un automatisme, mais les jambes de la jeune femme entourait directement la taille de son amant alors que celui-ci reprenait ses mouvements tout en chérissant de baisers sa peau. Il savait exactement l'effet que ça lui procurait, ce réflexe de basculer la tête sur le côté. Les doigts de Joanne s'étaient logés dans ses cheveux. Ses soupirs se multipliaient. Dès qu'il devinait que cela deviendrait plus sonore, elle pinçait les lèvres et prenait sur elle. C'était d'une frustration peu mesurable, mais il y avait un côté un peu joueur et excitant que de faire une nouvelle fois l'amour sur le lieu de travail de Jamie. Elle supposait qu'il n'aurait pas pu attendre d'être rentrés à la maison, après le restaurant. Ou peut-être avait-il l'intention d'exprimer son amour à sa manière une deuxième ce jour là. Sa main caressait l'un de ses mains et Jamie ne tarda plus à capturer ses lèvres, laissant s'y étouffer quelques gémissements qu'il ne parvenait plus à retenir. Il était à la limite d'une perte de contrôle, et ça ne le rendait que plus attirant, plus fébrile. Joanne aurait juré le voir sourire, entre deux baisers. Il était heureux, et comblé. Ce rictus était des plus tendres et des plus affectueux, il charmait complètement la belle blonde. Son corps devenait de plus en plus brûlant. Joanne sentait sous ses doigts la fine particule de sueur se former, alors qu'il maintenant la cadence, malgré les bruits inopportun de la table sur laquelle elle était allongée. Ils se faisaient aussi discrets que possible -et dieu sait à quel point cela était dur- et Joanne avait l'impression que les grincements allaient être entendus sur tout l'étage. Son dos se courbait de plus en plus, au fur et à mesure qu'il agrémentait la cadence en intensité. Elle lâchait un long soupir lorsqu'il empoigna plus que fermement sa cuisse L'une des mains de Joanne s'était agrippée sur le dos de Jamie, celui-ci passait ses dents sur son cou, son oreille, comme s'il avait envie de la dévorer. Des sensations qu'il parvenait à lui procurer et qui la faisait gémir. L'entendre en faire autant la rendait folle. Ceci ne fit qu'accentuer tout le plaisir qu'il parvenait à lui transmettre, si bien qu'elle sentait ses muscles s'électriser et se crisper un à un. Jamie devinait très facilement à quel moment sa belle approchait de cette phase de volupté, et il en jouait souvent. Mais ici, il y avait tellement de circonstances qui entraient en jeu qu'il ne voulait plus attendre davantage. Entre le fait qu'ils ne s'étaient pas touchés pendant quinze jours ainsi et l'annonce de la grossesse, il ressentait certainement le besoin de lui faire atteindre cet instant aussi vite que possible, qu'il la rejoigne une fraction de seconde plus tard. Depuis, Joanne s'était redressée, son corps collé à celui de Jamie. Ses doigts étaient plantés dans la peau de son dos. Il l'embrassait plus que passionnément, cherchant certainement à prendre pour lui ce gémissement qu'elle essayait de contenir si intensément qu'il y avait quand même quelques sons que Jamie finissait par avaler, à ce moment unique où il était en train de l'emmener. Tous ses muscles s'étaient contractés pendant quelques secondes,pour finalement se détendre. Au même moment, elle soupira longuement, sans pour autant quitter ses lèvres qu'elle adorait toujours chérir aussi amoureusement. Elle prit son visage entre les deux mains. Bien qu'essoufflée, elle continuait encore et toujours à l'embrasser, sans s'en lasser. Tu es tellement beau." souffla-t-elle, en étant envoûtée par ses yeux verts. Elle ne parlait pas que de sa beauté physique, mais intérieur. Une belle personne qui avait grandi dans un monde fous, qui lui avait laissé croire qu'il ne l'était pas. "Je t'aime." Elle passait le bout de ses doigts sur ses lèvres avant de lui voler un baiser. "Si tu savais à quel point tu as fait de moi une femme heureuse. Si seulement tu savais." C'était difficilement mesurable. De plus, Jamie avait la constante impression de ne jamais faire assez pour elle. De ne jamais lui offrir assez de choses, de ne jamais l'aimer suffisamment, de ne jamais être assez là pour elle. La liste était encore longue.

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Message(#)joamie + no more rainy days - Page 2 EmptyVen 25 Sep 2015 - 16:47

Quelques coups de reins plus intenses mènent Joanne droit vers ce moment où les sensations explosent en elle. Mes lèvres attrapent le long gémissement qu'elle peine à contenir à l'instant où son corps tout entier se crispe, ses doigts s’enfonçant avec toute sa force dans ma chair. Il ne faut pas même une seconde pour que cette immense vague de plaisir passe de son corps au mien ; je m'arrache à ses lèvres pour loger mon visage au creux de son cou, fermant les yeux afin de ressentir au mieux ce long frisson me parcourir tout entier, rendant mes quelques gestes incontrôlés, mes muscles crispés, secouant mon coeur et coupant complètement ma respiration. C'est lorsque mon corps se détend que je tente de contenir un gémissement dans un long soupir, étouffé par mes lèvres posées sur son épaule. Malgré ma respiration haletante, je laisse Joanne attraper mon visage entre ses mains et m'embrasser encore et encore. Je la devine encore un pied dans un état second lorsqu'elle dévore véritablement mes iris avec les siens, prononçant quelques mots qui me laissent muet. « Ne… » ne dis pas des choses pareilles, aurais-je pu dire si je n'avais pas interrompu ma phrase. Des mots qu'on ne m'a jamais adressé, qui sonnent si faux pour moi, malgré toute la sincérité de Joanne. Elle le pense sûrement, elle aimerait que je la croie, ou au moins que j'accepte ses paroles. Mais je me contente encore et toujours de fuir son regard, baisser légèrement la tête, souriant nerveusement, et ne sachant jamais quoi dire, devant toujours me retenir de secouer négativement la tête pour tout rejeter en bloc ou lui dire d'arrêter de dire pareilles bêtises. Elle doit penser que j'ai une bien basse estime de moi, sous tout cette assurance et cette fierté. Rien d'aussi extrême qu'elle ; je ne me déprécie pas à la moindre occasion et j'essaye de voir ce que je vaux dans certains domaines en étant relativement objectif -des domaines le plus souvent professionnels, rarement privés. Mais je vois ce qu'elle veut sous-entendre, en me disant si tendrement qu'elle me trouve ''beau'', et je suis bien incapable de le prendre pour moi. Encore un peu gêné, je retrouve le regard bleu de ma belle, et lui adresse un léger sourire tandis que ses doigts passent sur mes lèvres. Je prolonge doucement son baiser, la serrant un peu plus dans mes bras, puis glissant une main dans ses cheveux en bataille. « Je t'aime aussi... » je murmure une fois nos lèvres détachées, posant mon front contre le sien. Mon rythme cardiaque venait à peine de débuter son accalmie, et repart dans la seconde lorsque Joanne me répète avec tant de douceur et de sincérité qu'elle se sent heureuse. Que je la rends heureuse. Je ne sais absolument pas quoi répondre à cela ; je me perds dans ses iris, et absolument aucun mot ne me vient. Seulement de la gratitude, un grand merci d'être là, de penser ce genre de choses quand j'en suis incapable, d'essayer de me rassurer, et surtout, de me faire sentir si entier depuis qu'elle est apparue dans ma vie. Nous restons ainsi quelques minutes pendant lesquelles je parsème quelques baisers par-ci par-là sur sa peau ; un sur son épaule, l'autre au creux de son cou, au bord de sa mâchoire, sur sa pommette, sa tempe, son front, toujours ce rictus joyeux au coin des lèvres. Je l'embrasse une dernière fois avant de me retirer d'elle, puis récupère mon dessous et mon pantalon dont je reboucle la ceinture rapidement. « J'espère que personne n'a entendu cette fichue table. » dis-je pendant ce temps là, tout de même bien amusé. Au pire, personne n'osera dire quoi que ce soit. Il peut se passer tant de choses bien plus malsaines au sein des médias. Joanne s'apprête à descendre de la table afin de récupérer ses affaires et se rhabiller à son tour. Je l'arrête dans son élan, la gardant coincée, assise à sa place. « Oh non, toi tu restes comme ça encore un peu, sublime créature. » je murmure avec un large sourire joueur. J'ai envie de la garder ainsi pour moi quelques minutes, d'avoir le loisir de l'observer un peu. Je lui rends tout de même ses sous-vêtements, lui permettant de se couvrir rien qu'un peu. Je passe mes dents sur ma lèvre inférieure, laissant mes doigts glisser sur sa cuisse. Mon regard, lui, se pose finalement sur son ventre. « C'est idiot, mais j'ai vraiment hâte d'être la semaine prochaine. » D'assister à cette première échographie où nous ne verrons pas grand-chose, rien que Joanne et moi puissions comprendre, et que seul Winters sera capable de déchiffrer. Mais nous saurons qu'il est bien là, bien installé pour les huit prochains mois. « Le… Notre bébé ne ressemble encore à rien, mais quand même. » J'hausse les épaules, neveux, un brin mal à l'aise. Tout est si nouveau. Moi, père ; cela m'aurait semblé si absurde il y a quelques temps. Mes doigts se baladent désormais sur son ventre, formant aléatoirement quelques arabesques. « Je veux surtout savoir qu'il va bien. » j'ajoute, sans pour autant me montrer soucieux. Ce n'est qu'avec le temps, pendant les premiers mois de sa formation, que nous devrons nous inquiéter pour notre enfant. Ensuite, il faudra s'occuper de la mère. Je me baisse pour déposer un rapide baiser sur la peau de son ventre, et pointe du doigt cette petite chose qui se trouve de l'autre côté. « Tu restes avec nous cette fois, c'est ton papa qui te l'ordonne. »
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Message(#)joamie + no more rainy days - Page 2 EmptySam 26 Sep 2015 - 12:58

no more rainy days
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Il cachait son visage dans son cou, la rejoignant dans cet instant à chaque fois si unique. Elle sentait son corps frémir sous les doigts, contenant comme il pouvait les râles qu'il aurait habituellement lâcher sans la moindre gêne. Après quoi elle l'avait embrassé. Il refusait en bloc ce qu'elle venait de lui dire. Joanne l'avait deviné lorsqu'il dit uniquement ce petit mot marquant la négation. Il était incapable d'accepter ce genre de compliments, ça se lisait sur son visage qu'il n'y croyait pas un traitre mot. Comme à son habitude, il fuyait son regard, il souriait nerveusement, attendait à ce que ça passe. Elle ne se lasserait jamais de le dire, elle espérait qu'il finirait bien par l'accepter et le reconnaître. Voir l'homme merveilleux qu'il était. A la place, Jamie préférait profiter encore du baiser qu'elle lui donnait en le prolongeant, en caressant ses cheveux blonds, en la serrant un peu plus contre lui. Il parvenait à lui répondres des mêmes mots d'amour, mais redevint rapidement muet lorsque Joanne partageait son ressenti. Son regard, en revanche, parlait pour lui. Ses yeux verts transmettaient la plus belle des tendresses, une certaine reconnaissance aussi. En voyant cela, elle avait l'impression qu'avant qu'ils ne se rencontrent, il était totalement perdu. Dans un sens, il l'était. Elle ne savait pas qu'il avait trouvé toutes ses ressources en elle. Lui qui disait que son monde tournait autour d'elle, ses iris expliquaient, à cet instant là, parfaitement ce ressenti. La jeune femme le regardait tendrement, jusqu'à ce qu'ils déposent plusieurs baisers sur son corps. Joanne avait logé sa main dans ses cheveux et avait fermé les yeux afin de profiter uniquement du contact de ses lèvres. Il se retira de sa belle avant d'enfiler son pantalon. Elle rougit lorsqu'il parlait des grincements de la table, se souvenant subitement que cette fois-ci, ils étaient loin d'être les seuls sur l'étage. Reprenant sa pudeur en pleine figure, Joanne avait la ferme intention de vite s'habiller à son tour. Mais Jamie l'attrapait en plein vol, exigeant qu'elle reste encore un peu ainsi. Elle le dévisagea. Sublime créature. Joanne restait muette face à ce compliment. "Sublime, sublime..." dit-elle pensive, d'un ton qui n'était absolument pas convaincu, en haussant les sourcils. Il lui tendit quand même ses sous-vêtements qu'elle enfila rapidement, terminant par le soutien-gorge. A ce moment là, Joanne le vit se mordiller la lèvre inférieure. Les caresses sur sa cuisse lui procuraient un léger frisson. Ses yeux verts se rivaient sur son ventre, partageant sa hâte de voir l'échographie. "J'appréhende beaucoup." dit-elle d'un ton peu rassuré. Bien évidemment, le bonheur de cette nouvelle surpassait largement son anxiété, mais elle l'avait toujours en tête. Ses dernières expériences l'y incitaient malgré elle. Jamie se pencha légèrement afin d'embrasser le ventre de sa belle, et le petit qui était en train d'y grandir, lui glissant quelques mots qui touchaient profondément la futur maman. Il y tenait vraiment, à ce petit. Joanne laissait régner quelques minutes de silence, pensive. "Ca a l'air un peu stupide, mais j'ai le pressentiment que..." Jamie se redressait afin de la regarder en l'écoutant. "...qu'il va bien. Qu'il... qu'il est bien, là. Que tout va bien se passer. C'est si difficile à expliquer..." Le bonheur bordait ses iris bleus de larmes, elle ne pouvait pas s'empêcher de sourire. "J'ai l'air ridicule en disant cela." finit-elle par dire en secouant la tête et en riant nerveusement. Elle colla sa tempe contre le haut de son torse après y avoir déposé un baiser. "Et il n'y a pas de ne qui tienne." dit-elle après quelques minutes de silence, en se redressant afin de regarder ses beaux yeux verts. "Tu es beau. Tu es tellement beau." lui dit-elle en lui caressant tendrement la joue. "Et puis c'est tout." ajouta-t-elle avec des yeux pétillants. La jeune femme l'embrassa ensuite, délicatement, en tenant son visage entre ses deux mains. Elle prolongeait le baiser pendant encore quelques minutes, puis se décida à descendre enfin de la table et d'enfiler sa robe. Une fois la fermeture éclaire fermée, elle restait plongée dans ses pensées. Elle eut comme une rapide prise de conscience, en posant ses deux mains sur son ventre. Elle le regardait longuement, ne voyant pas les minutes défiler.

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Message(#)joamie + no more rainy days - Page 2 EmptySam 26 Sep 2015 - 14:24

Je ne sais pas s'il m'entend. Non, forcément que non. Il n'entend rien et ne comprend rien. Mais cela n'a pas vraiment d'importance. Peut-être qu'il devine des vibrations, lointaines. Ce qui suffit amplement. Je suis de ceux qui pensent que des mots positifs, une attitude optimiste, apportent de bonnes choses, comme un aimant -l'inverse étant aussi valable. Comme le précédent, qui était arrivé au pire moment, lorsque notre couple dégringolait. Qui sait si avoir constamment eu confiance dans l'arrivée de ce petit miracle lui a permis de se réaliser. Alors, si nous voulons qu'il reste, qu'il tienne bon, qu'il aille bien, si nous y croyons, cela pourrait influer sur l'avenir de ce petit être, non ? Joanne avoue son appréhension, parfaitement légitime. Je lui souris tendrement, caressant doucement sa joue. Nous aurons tous les deux l'esprit bien plus léger une fois cette échographie passée, ainsi que les premiers mois. Quand la machine sera véritablement lancée, que tous les risques seront écartés, que le ventre de la jeune femme sera légèrement arrondi, nous pourrons être plus tranquilles et parfaitement confiants. Quant aux risques pour Joanne… Je m'efforce de ne pas y penser pour le moment. Avec le bon encadrement, tout ira bien. Il ne peut rien lui arriver. Il ne leur arrivera rien, ni à elle, ni à notre enfant. La belle, pensive, ajoute qu'elle a un bon pressentiment concernant cette grossesse. Une intuition qui lui murmure enfin des pensées bien plus positives que celles de ces derniers mois. Mon sourire s'agrandit quelque peu. J'ai ce même pressentiment, mais venant d'elle, il est d'autant plus important. « Tu n'es pas ridicule. » dis-je en soulevant délicatement son menton, plantant mon regard dans le sien, profondément touché par l'éclat que je devine dans ses magnifiques iris bleus. Je dépose un léger baiser sur son front. « Et il n'y a rien à expliquer. C'est l'instinct, ça ne se discute pas. » En tout cas, c'est une chose que je ne mets jamais en doute chez une femme. J'ai souvent suivi les pressentiments des femmes à la lettre ; elles ont comme un radar de parking inclus dans leur boîte crânienne, avec ce signal sonore qui s'intensifie lorsqu'un danger approche. « Si tu sens que tout va bien se passer, alors ça sera le cas. » dis-je d'une voix douce avant de voler un rapide baiser à ses lèvres. Puis je la laisse se blottir un instant contre moi, la serrant tendrement. D'une main, je passe mes doigts entre ses cheveux, démêlant et domestiquant doucement quelques mèches, afin que sa chevelure soit un peu moins en bataille -que lorsque nous sortirons, elle n'ait pas l'air d'avoir fait l'amour sur une table de réunion. Lorsque la jeune femme se redresse, c'est pour mieux me répéter les mots que j'ai balayé un peu plus tôt. Je secoue négativement la tête, amusé par son insistance à ce sujet, et rejetant toujours aussi bien ce qu'elle dit. « Ca, oui, c'est ridicule. » je murmure pour la taquiner. Après un rapide baiser, Joanne décide finalement de quitter la table. Tandis qu'elle récupère sa robe et l'enfile rapidement sans avoir besoin de la moindre assistance pour faire glisser sa fermeture éclair, je me penche pour prendre ma chemise tombée par terre ainsi que ma veste. Je mes enfile et les boutonne soigneusement. De nouveau présentable, je retourne m'appuyer contre la table ; mon regard se pose sur Joanne, à quelques pas de moi, légèrement tournée, et les mains posées sur son ventre. Silencieux, je la laisse avec ses pensées quelques minutes, me contentant de l'observer. « Qu'est-ce que tu préférerais ? » je demande pour doucement la faire revenir sur terre. « Fille ou garçon ? » J'ai déjà mon idée sur la question, mais je suis curieux d'avoir le sien. Rapidement, je jette un coup d'oeil à ma montre. Il reste un peu moins d'une demi-heure avant de devoir prendre l'antenne. « Il faudrait penser à quitter cette pièce, c'est bientôt l'heure. » je fais remarquer afin que nous commencions à nous mettre en chemin. Nous ne tardons pas trop à quitter la salle de réunion, aussi discrètement que possible, histoire de me laisser le temps de passer par mon bureau pour récupérer mes notes et savoir si j'ai eu des messages pendant mon absence. Nous descendons quelques étages pour arriver à celui de la radio, où le bruit est bien plus fort que là où nous nous trouvions. Deux ou trois messages selon Daisy qui, je le devine à son regard, reconnaît Joanne et me laisse penser que la jeune femme est passée par ici avant de me trouver là-haut. Je n'ai besoin que de prendre quelques feuillets sur ma table pour avoir tout ce qu'il me faut ; j'éteins l'ordinateur et laisse ma veste sur ma chaise puisque je n'en aurais pas besoin en studio -où il fait assez chaud. Puis nous traversons l'étage pour arriver face à la porte que Joanne a déjà franchi l'autre soir. Dans la régie, nous attendons les quelques minutes qui restent dans un canapé installé derrière les tables de mixage. Tourné vers la belle, la tête posée sur le dossier, je la regarde avec un petit sourire. « Prête ? »
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Message(#)joamie + no more rainy days - Page 2 EmptySam 26 Sep 2015 - 15:37

no more rainy days
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Il la comprenait. D'une certaine manière, Jamie avait toujours été en mesure de cerner la façon dont une femme pouvait penser ou pressentir les choses. Après avoir l'embrassé sur le front, il parlait d'instinct, qu'il n'y avait rien à expliquer, rien à prouver dans ses dires. Si elle le pressentait ainsi, c'était que ça allait effectivement bien se passer. Il avait une confiance certaine face à ce côté instinctif, quasi divinatoire de sa belle. Le voir ainsi y croire, et son éternel optimisme l'aidait énormément. Savoir qu'ils allaient dans le même sens, d'avoir tous les deux cette étincelle dans les yeux, tous ces petits détails permettaient de la tirer vers le haut, de lui faire oublier, ne serait-ce que pendant quelques secondes, toutes ses angoisses à ce sujet. "Tu le ressens aussi ?" lui demanda-t-elle en se plongeant dans son regard vert. "Que tout va bien se passer ? Que le bébé va bien ?" Elle ne doutait pas de son optimisme, elle avait surtout besoin de l'entendre, encore une fois. Il lui volait un doux baiser avant qu'elle ne vienne se serrer contre lui. Lorsqu'il démêlait ses cheveux, il s'agissait plus de caresses pour elle - et Joanne adorait lorsqu'il passait ainsi ses doigts dans ses cheveux. Elle avait ensuite repris les mots qu'elle avait déjà dit un petit peu plus, y croyant dur comme fer. Il fallait s'y attendre, il restait dans un certain déni, usant de son ton moqueur pour maintenir sa position sur le sujet. Juste avant qu'il ne l'embrasse et qu'elle ne se lève, elle parvint à lui rétorquer. "Non, ça ne l'est absolument pas." avec un large sourire. Après quoi, Joanne s'était levée et avait enfiler sa robe. Elle ne bougeait pas d'un centimètre, avec ses mains posées sur son ventre, à regarder attentivement celui-ci. C'était un petit peu étrange, qu'il y avait ce tout petit être qui était en train de grandir en elle. Le fruit de leur amour, littéralement. En quelques minutes, elle s'était déjà énormément attachée à cet embryon, encore minuscule, mais qui grandissait de seconde en seconde. Jamie finit par rompre le silence, aussi doucement que possible. Elle sursauta légèrement malgré tout. L'interrogeant du regard, il ne tarda pas à compléter sa question. Fille ou garçon ? La question lui semblait un petit peu prématurée, et elle n'avait aucune attente particulière par rapport au sexe de l'enfant. "Peu importe." lui dit-elle avec un sourire tendre. "Je serai toute aussi heureuse d'avoir une fille que d'avoir un garçon." Son ton devint légèrement plus songeur. "J'aimerais juste qu'il ou elle soit bien portant, c'est tout ce que je demande." Avoir un enfant en bonne santé, sans rien qui viendrait menacer sa précieuse vie d'une manière ou d'une autre. "Peut-être que j'aurai une préférence si nous avons la chance d'en avoir un deuxième." Et un troisième, puis un quatrième. Accoucher du premier sera une énorme étape pour elle. Selon comment se déroule, elle serait plus ou moins sereine pour la suite. Ce qui était compréhensible. "Et toi ?" lui demanda-t-elle, en toute curiosité. Jamie regardait sa montre, son émission n'allait plus tarder à commencer. Sans dire mot, ils quittèrent la pièce. Elle le tenait par la main, le suivant de très près. Ils passaient par son bureau afin d'y récupérer quelques feuilles, puis rejoignirent les studios. Joanne était un peu plus familière à ce genre d'environnement, elle s'y sentait un peu plus à l'aise que la première fois. Ils s'asseyaient tous les deux sur un canapé qui se trouvait dans la régie. Joanne était tout de même un petit peu nerveuse, mais rien de comparable à ce qu'elle avait déjà été auparavant. Jamie finit par la regarder, serein et souriant, à lui demander si elle était prête. La jeune femme acquiesça d'un simple signe de tête et d'un sourire. "Et toi ?" lui rétorqua-t-elle, un brin amusée. Joanne prit l'une de ses mains et embrassa tendrement son dos. "Je t'aime." dit-elle ensuite à voix basse. Une fraction de seconde plus tard, l'un des chroniqueurs qu'elle avait rencontré la première fois qu'elle avait mis les pieds ici rentrait dans la régie. Il comprit rapidement la situation et la relation entre Jamie et la jeune femme, et à vrai dire, il ne savait plus réellement où se mettre. Elle le fixait de manière incrédule avant de reporter à nouveau toute son attention sur Jamie."Tu devrais peut-être y aller." lui dit-elle doucement, espérant intérieurement que son collègue quitte la pièce tout aussi rapidement qu'il était apparu.

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Message(#)joamie + no more rainy days - Page 2 EmptySam 26 Sep 2015 - 17:23

J'acquiesce d'un signe de tête lorsque Joanne me demande si je sens également que tout ira bien. Ce n'est peut-être que mon optimisme, quasiment impossible à ébrécher à ce sujet, mais quelque chose me dit que le petit va bien, qu'il se développera normalement, et que lui et sa mère fileront de beaux jours tous les deux avant que je puisse me faire une petite place dans leur bulle. Cela sera sûrement étrange, au début, de devoir partager ma fiancée avec notre bébé. De savoir qu'elle aura une autre bulle avec lui, à côté de celle que nous avons tous les deux. Il y aura notre monde à tous les trois, bien sûr. Mais je crois qu'il y aura toujours cette connexion naturelle entre eux qui restera hors de ma portée. C'est le fardeau de tout père. Il est sûrement prématuré de penser à tout cela, alors que l'annonce de cette grossesse vient tout juste de tomber. Je ne peux simplement pas m'empêcher de me projeter dans ce futur qui ne se trouve qu'à quelques mois de nous. Je demande de quel sexe la jeune femme aimerait que notre petit être soit, et elle me répond que cela n'a pas d'importance à ses yeux. Seul le fait qu'il soit bien portant compte. Et elle a raison. Ce n'était qu'un détail qui titillait ma curiosité. « Je devrais peut-être dire la même chose, ne pas demander plus qu'un bébé en bonne santé. » je réponds en haussant les épaules, regardant le sol, un peu honteux de ne pas avoir complètement le même état d'esprit que Joanne à ce sujet. Ayant l'impression d'en demander encore un peu plus alors que nous avons déjà tant de chance. « Mais j'aimerais une fille. Un autre petit ange. » j'avoue, toujours l'attention sur mes pieds qui jouent avec le sol. Au fond, je sais que je serais très heureux qu'il s'agisse d'une fille ou d'un garçon, ce n'est pas le plus important. Ce n'est qu'une petite requête pour les Parques qui savent être généreuses avec nous. Nous ne traînons pas plus longtemps dans cette salle de réunion, quittons l'étage et rejoignons rapidement le studio. Il reste une dizaine de minutes avant que mon tour débute, mais je dois entrer dans la cabine un peu en avance. Joanne m'a l'air plutôt confiante et détendue pour quelqu'un qui va se faire connaître auprès de toutes les oreilles tendues vers nous. « Un peu nerveux, comme toujours. » je réponds pour ma part, toujours souriant. Un trac tout ce qu'il y a de plus normal. Ce n'est pas vraiment quelque chose qui passe avec le temps. Cette petite boule au ventre revient toutes les semaines. La main sur laquelle la belle dépose un baiser trouve place sur son visage pour caresser tendrement sa joue. « Je t'aime aussi. » je murmure tout aussi bas qu'elle. Le régisseur peut nous entendre, mais cela donne une illusion d'intimité. La porte de la régie s'ouvre derrière moi ; en me tournant, je reconnais l'animateur de l'autre soir, qui tient une petite chronique pendant mon émission. Une intervention assez courte, mais qui a lieu en seconde partie, ce qui rend sa présence étrange. Mais au fond, nous sommes tous toujours en train de traîner dans cette salle pour s'écouter les uns les autres quand nous en avons le temps. Plus que quelques minutes. « Oui, ma Lady, je vous abandonne. » dis-je à Joanne avant de déposer un baiser sur sa joue et quitter le canapé. Sans faire le moindre bruit, j'ouvre la porte à côté de la vitre de la régie qui mène de l'autre côté du studio. C'est toujours avec une immense discrétion que je m'installe dans le siège à côté de celui de l'animateur encore présent qui termine son tour, et enfile le casque sur mes oreilles. Je le salue avec un grand sourire tandis qu'il dit au revoir à ses auditeurs. « Je passe la main à Jamie pour les deux prochaines heures, et il m'a l'air en forme ! Ca va Jay ? » Mon coeur bat à toute vitesse. Je n'ai absolument pas réfléchi à la manière dont j'allais annoncer tout ceci, mais je ne peux pas avoir de seconde d'hésitation, alors je me contente de me lancer ; « Ca ne pourrait vraiment pas aller mieux. C'est vraiment… Vraiment un jour incroyable pour moi. Ma fiancée, Joanne, qui est actuellement dans le studio, a débarqué de nulle part aujourd'hui pour m'annoncer qu'elle est enceinte, et… » Je suis à court de mots, mon rythme cardiaque ne décélère pas et je remarque que le visage de l'autre animateur affiche un immense sourire. « Merde, je vais être papa ! » dis-je en hurlant de joie, sautant littéralement de ma chaise, et faisant tomber le casque de mes oreilles ; mon collègue se lève également et me prend franchement dans ses bras pour me féliciter. Je prends une bonne minute pour me calmer, incapable de retourner m'asseoir tant les ressors dans mes jambes me donnent envie de sauter partout. Quand je daigne enfin reprendre l'antenne plus sérieusement, j'ajoute ; « Joanne Prescott, et future Keynes, est vraiment la femme la plus merveilleuse qui puisse exister et… Je crois que je suis l'homme le plus heureux d'Australie grâce à elle. » Je mords ma lèvre, définitivement sur une autre planète depuis qu'elle a débarqué dans la salle de réunion tout à l'heure. Je me retrouve finalement seul dans le studio pour les quarante-cinq minutes suivantes ; de temps à autre, un chroniqueur passe ou un reportage prend l'antenne pendant quelques minutes, me permettant de souffler. Dans ces moments-là, je lis les messages qui tombent sur l'écran d'ordinateur face à moi et qui font revenir mon sourire à la charge. Le régisseur me fait signe qu'il est l'heure de la coupure pub, et j'abandonne les auditeurs un petit moment. Je retire le casque de mes oreilles. « Montre-lui ! » j'articule depuis l'autre côté de la vitre en faisant de grands signes pointant mon ordinateur puis celui qui se trouve en régie ; sur les deux écrans défile le fil twitter lié à l'émission sur lequel Joanne pourra lire les commentaires liés à tout ce qu'il s'est dit depuis cette dernière heure, dont mon annonce. Une foule de vœux de bonheur noient d'autres sujets de conversation pendant les premières dix minutes de l'émission -et peut-être quelques messages plus négatifs que je n'ai même pas vu. Je prends quelques gorgées d'eau pendant ce temps, avant d'aller dans la régie quelques minutes. « Tout va bien de ce côté ? Tu as vu les commentaires ? »
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Message(#)joamie + no more rainy days - Page 2 EmptySam 26 Sep 2015 - 18:56

no more rainy days
I believe in the lost possibilities you can see. And I believe that the darkness reminds us where light can be. I know that your heart is still beating, beating darling. I believe that you fell so you can land next to me. ‘Cause I have been where you are before. And I have felt the pain of losing who you are. And I have died so many times, but I am still alive


Il voulait une petite fille. Un autre petit ange, disait-il. Joanne lui souriait en entendant ses mots, comblée qu'il parvienne déjà à se projeter sur tout ceci. Il s'en voulait un peu de demander, en plus d'un bébé en bonne santé, un sexe en particulier, mais Joanne n'y voyait aucun mal. Il avait tout à fait le droit d'avoir ses préférences. Elle se demandait s'il ne voulait pas de garçon de peur qu'il lui ressemble de trop - en ne mettant bien évidemment que ses mauvais côtés, ce qu'il pense de lui. Il ne pensait pas être une bonne personne et craignait peut-être qu'un fils devienne pareil. Malheureusement, Joanne n'avait pas trop à décider du sexe de l'enfant, c'était déjà fait depuis leurs ébats. Il était tellement attendrissant à ce moment là, se sentant un peu coupable d'en demander trop. Elle lui souriait tendrement, puis quittèrent la pièce. Tous les deux installés à la régie, Jamie reconnaissait être un petit peu nerveux. Elle serait incapable de faire ce qu'il fait, animer une émission en sachant qu'il y avait un grand nombre d'auditeurs qui l'écoutait. Joanne cachait sa nervosité. Elle avait comme un noeud à l'estomac, et était un peu nauséeuse -elle misait cela sur la grossesse. Lui caressant la joue, il lui échangea les mêmes mots d'amour. Quelques minutes plus tard, il allait enfin au studio, prêt pour le grand saut. Joanne se leva pour afin de mieux le voir. Il avait déjà enfilé son casque et son collègue s'apprêtait déjà à le présenter aux auditeurs. Son coeur battait comme un tambour, d'un rythme effrené, si bien que cela se répercutait sur sa respiration. Elle avalait difficilement sa salive lorsqu'il commençait à parler. C'était étrange de l'entendre la mentionner, ainsi que la fameuse nouvelle du jour. Jamie explosa soudainement de joie, Joanne ne pouvait pas s'empêcher de sourire et d'en rire. Tout simplement parce que les émotions positives la submergeaient beaucoup trop. "C'est sérieux ?" demanda le régisseur qui se trouvait juste à côté d'elle. "Pour de vrai ?" Joanne le regarda, les larmes de joie aux yeux, et acquiesça d'un signe de tête. "Bon Dieu, mes féliciations !" s'exclama-t-il, véritablement ravi, en n'hésitant pas de prendre chaleureusement Joanne dans ses bras. Elle ne s'attendait pas à autant de familiarités d'une personne qu'elle ne connaissait pas, mais acceptait volontiers son étreinte. Jamie la couvrait de compliments sans gêne, laissant tout simplement parler son coeur. "Il est vraiment dingue de vous, vous savez. Je le trouve changé, depuis quelques mois. Il semble plus... heureux. Il n'aime pas trop parler de sa vie privée ici, enfin... en dehors de ce soir, mais je trouve que ça se voit qu'il y a un truc en plus." La jeune femme sourit, plus qu'embarrassée. Le régisseur devait rapidement revenir à son travail, laissant à Joanne le loisir d'assister à l'émission en direct. Elle n'en perdait pas une seule miette. Vint le moment des publicités, Jamie venait demander au régisseur de lui montrer. Mais lui montrer quoi ? Sur un écran juste devant elle, tous les commentaires défilaient sous ses yeux, des différents réseaux sociaux. Que des mots gentils, encourageants, aspirant à une profonde sympathie. Tant de commentaires lui donnaient le vertiage, à vrai dire. Soudain, son fiancé apparut, demandant si tout allait bien, si elle avait vu les commentaires. "Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de commentaires." dit-elle en riant nerveusement. "Et regarde, ça continue de défiler." Elle regardait l'écran, impressionnée et un peu paniquée, ne pensant pas que ça serait de cette ampleur. "Là, j'avoue qu'en voyant tout ça, ça me rend nerveuse. Enfin... ça reste impressionnant, quand même, pas vrai ?" lui dit-elle à voix basse après qu'il s'était rapproché d'elle. Ses doigts jouaient un peu entre eux, mais le sourire qu'elle lui donnait était des plus sincères, ses iris bleus ne quittant pas une seule seconde son regard. "Mais ça va." préféra-t-elle rajouter. "Je ne m'attendais pas à ce qu'ils soient globalement si gentils." Joanne passa les bras autour de sa taille et l'enlaça. "Mais ce qui me fait encore plus plaisir, c'est de te voir si heureux. Heureux au point de ne plus parvenir à se contrôler." lui chuchota-t-elle, tout sourire. Elle se mit à rire ensuite -un mélange de nervosité et d'amusement par rapport à ce qu'elle pensait. Elle se redressa, venant chercher son regard, ses yeux à elle étaient quelque peu taquin. "Ca te rend tellement beau." dit-elle en se mordant la lèvre inférieure. Ca allait bien finir par rentrer. Le régisseur se permit ensuite de les interrompre pour préciser à Jamie qu'il repassait à l'antenne dans moins de deux minutes.

crackle bones
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Message(#)joamie + no more rainy days - Page 2 EmptyDim 27 Sep 2015 - 6:19

Cette fois, Joanne joue avec ses doigts, trahissant sa nervosité. Tout est réel, officiel, palpable, tout défile devant ses yeux. Le fait qu'il s'agisse de messages virtuels envoyés par des anonymes lui permet de réaliser en douceur le nombre de personnes qui savent, désormais, et le nombre de paires d'yeux qui sont susceptibles d'être braquées sur nous. Heureusement que l'émission n'est pas encore nationale, sinon le flux serait encore plus impressionnant et pourrait véritablement donner le vertige. Là, il ne s'agit que de Brisbane et des alentours. Mais qui nous envoie un message le rend visible pour tous ses amis, qui pourraient le partager à leur tour, relayer l'information eux aussi, ne cessant d'agrandir le cercle ; à cet instant, les quatre coins de l'Australie sont au courant, et d'ici demain, quelques personnes à Londres sauront aussi. Joanne ne le comprendra sûrement que le jour où elle verra sa tête sans un magasine. « Je te l'avais dit, que c'était le bon moment. » dis-je à la jeune femme avec un sourire rassurant. Quelques personnes seront éternellement malveillantes, mais leurs messages, cris d'indignation et de jalousie, disparaissent si on ne leur prête pas attention. « Et puis, ils ne peuvent que t'aimer. » j'ajoute en lui adressant un clin d'oeil. N'importe qui vous dira que la douceur de Joanne lui donne une aura si particulière, une présence si agréable qu'il est impossible de lui vouloir du mal et de ne pas s'attacher à elle. La belle souligne le plaisir qu'elle a eu à me voir perdre mes moyens, me faisant rire nerveusement. Elle persiste à répéter ces compliments qui me mettent toujours si mal à l'aise -et je devine le régisseur qui nous écoute d'une oreille sourire en coin, à la fois amusé et attendri. « Est-ce que tu vas me le répéter jusqu'à ce que je prenne la grosse tête ? » je demande en secouant négativement la tête. « Hey, Jay, regarde. » L'animateur de l'autre soir, Ray, toujours présent dans la pièce -et qui a, pour une fois, réussi à se faire oublier-, s'approche de moi pour me tendre son téléphone (qu'il ne quitte décidément jamais) et me montrer une vidéo ; ayant le réflexe absolu d'appuyer sur le bouton ''enregistrer'' à tout instant, il a juste réussi à attraper le moment où je saute de ma chaise après mon annonce, ne tenant plus en place. On y devine Joanne, de dos, riant, puis le régisseur la prenant dans ses bras. Ce ne sont que quelques secondes particulièrement chargées émotionnellement, et particulièrement heureuses, qui me font largement sourire. « Je parie que c'est déjà en ligne ? » je demande sans avoir de doute sur la réponse qui me sera donnée, à savoir ; « Ouais M'sieur. » L'animateur est tout fier de lui. Encore une fois, il n'a attendu l'avis de personne pour nous montrer sur les réseaux sociaux -se disant sûrement, avec raison, que si j'ai fait cette annonce directement à la radio, c'est que tout cela appartient désormais au public et que je n'allais pas refuser qu'il diffuse ces images auprès des auditeurs. Son assurance et son grand sourire fier me font légèrement rire. Je secoue négativement la tête, le pensant irrécupérable, et vient lui taper l'arrière du crâne. « T'es pas possible... » Le régisseur m'apostrophe à son tour, m'indiquant qu'il ne reste qu'une minute avant de reprendre l'antenne et que je ferais mieux de retourner à ma place avant d'être en retard et de laisser quelques secondes de blanc dans les oreilles du public. « Oui, oui, j'arrive. » J'embrasse de nouveau Joanne sur la joue et retrouve rapidement le studio, ma chaise et mon casque, tandis qu'on m'indique les secondes restantes à l'aide des cinq doigts au bout du bras tendu du régisseur. Trois, deux, un… Les ondes sont de nouveau miennes pendant une heure, et cela passe toujours à une vitesse folle une fois derrière le micro. Même si les rares éditions sans invité sont parfois plus difficiles à meubler -mais nous avons eu le droit à une belle annulation de dernière minute ce matin, ne nous laissant pas le temps de trouver quelqu'un d'autre à interviewer. Au moins, cela nous permet de pouvoir nous permettre de souffler de temps en temps sans avoir peur d'être en retard ; les chroniqueurs peuvent rester quelques secondes de plus afin que nous échangions un mot amical après leur papier, je peux demander une pause musicale supplémentaire, tout est plus cool. Toujours en grande interactivité avec les auditeurs -ce qui est l'un des principes de base de ces deux heures- l'idée est de parfois lancer un sujet d'actualité comme débat, commenter ce qui se dit sur les réseaux sociaux, prendre quelques appels et parfois proposer un question-réponse. Et cette fois, bien sûr, sautant sur l'occasion de m'entendre enfin parler de moi, certains ne peuvent pas s'empêcher de m'interroger sur ma vie privée et l'annonce de la grossesse de Joanne plutôt que sur le sujet donné. En fin d'émission, je ne manque pas de remercier les auditeurs encore parmi nous et ceux nous ayant rejoint pour leur écoute, et surtout pour le flot de vœux de bonheur que nous avons reçu et qui, peut-être, pourraient nous porter chance. Je laisse l'antenne à Ray et quitte le studio sans un bruit. Quand je passe la porte pour aller en régie, je me retrouve face à un peu moins d'une dizaine de personnes faisant partie de la rédaction qui entourent déjà Joanne pour la féliciter après avoir entendu la nouvelle -des mots renouvelés à mon intention lorsque j'approche d'eux. « Tu es déjà comme le papa de tout le monde ici, tu feras un père d'enfer. » me dit l'une des journalistes présentes. J'avoue que je ne sais pas où me mettre. « Un père sexy en plus. » Cette fois, je rougis. « Vous allez fêter ça, hein ? » J'acquiesce d'un signe de tête, toujours mal à l'aise, mais souriant, nerveusement, et touché par leur présence. « J'emmène Joanne au restaurant ce soir. Et… pas d'alcool pour toi. » lui dis-je avec un regard complice et malicieux à souhait, avant de m'approcher d'elle et lui voler un baiser.
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