| (everhett #9) she burns like rum on a fire |
| | (#)Jeu 15 Sep 2022 - 15:23 | |
| “Je prends la bleue marine ou la bordeaux ?” Ses sourcils se froncent devant le miroir de sa chambre alors qu’il met une cravate puis une autre devant sa chemise déjà boutonnée, ne sachant sur laquelle porter son choix final. Il prend la chose au sérieux, à commencer parce qu’il en a lui-même proposé l’idée, de ce dîner, et qu’il ne peut par conséquent pas prendre le risque de tout foirer. Qui plus est, il a toujours été doué avec les belles-mères, alors il ne veut pas connaître cet instant où la tendance s’inversera: non pas qu’il ait de toute façon connu beaucoup de belles-mères ou de petites-amies allant de pair avec, mais simplement qu’il n’y a jamais eu de problèmes. Sans qu’on ne lui demande son avis sur la question, il se présente lui-même comme le gendre idéal, et cela a tout à voir avec sa capacité à sourire de toutes ses dents.
Rhett leur a accordé, à lui et Evie, quelques jours de pause pour prendre le temps du recul sur la situation, et celui de souffler avec. Il n’y a pas mort d’homme, aucun véritable secret n’a été déterré, mais en résumé: ça fait chier. Ils auraient fini par annoncer les choses un jour ou l’autre, c’est certain, mais les nouveaux tourtereaux auraient aussi et surtout préféré que cela se fasse selon leurs choix et envies. Pourtant, il ne sert plus à rien de ressasser les choses: tout s’est déjà passé et rien ne peut être refait. Mais ça fait chier. “Si je paie le repas, je suis un homme galant ou un misogyne perdu au siècle précédent qui prend les femmes pour des petites choses fragiles ?” Il est confiant, oui, mais peut-être pas tant que ça, peut-être pas au point de ne pas cuisiner Evie sur toutes les options qui s’offrent à lui et, surtout, les bonnes à choisir. “Refais moi une dernière fois la liste des sujets interdits.” C’est un test. Tout ceci est un test et il sait qu’il n’a pas le luxe de pouvoir échapper et qu’il n’y aura pas de rattrapages ni même clémence du jury. Il joue pour lui, mais il joue aussi et surtout pour Evie, et c’est pour elle qu’il refuse d’envisager l’échec comme une option, parce qu’elle a toujours fait de son mieux pour lui donner le temps de connaître son monde et de savoir si oui ou non il voulait en faire partie. Maintenant qu’il a statué le oui, il ne peut pas se permettre d’échouer aux épreuves suivantes, encore moins alors que la première prend la forme d’un simple dîner avec sa mère, supposément informel, et assez loin de la ville pour que personne ne juge bon de les épier là-bas. “Ma mère a aussi émis l’idée qu’on se fasse un barbecue tous ensemble un de ces jours, mais c’est pas pressé.” Elle ne sera pas du genre à lui tenir un interrogatoire, pas même à le juger sur quoi que ce soit. Rhett le lui a déjà dit et il le lui redira au besoin: sa mère l’adorera. Quoi qu’elle fasse, quoi qu’elle dise, il en est déjà certain.
@evelyn pearson |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 17 Sep 2022 - 10:05 | |
| Evie ne pouvait pas prétendre être aussi confiante que Rhett, et ce n’était pas sa courte escapade récente aux urgences qui dirait le contraire. Si elle n’était qu’une boule de nerfs, elle le cachait bien cependant, parce que ce n’était pas un drame finalement, d’être un peu nerveuse à propos de quelque chose qui lui tenait à cœur. S’il n’y avait que ça, qu’elle songea en lançant un regard à son reflet dans le miroir, les doigts occupés à sécuriser le fermoir de sa boucle d’oreille, les yeux se perdant sur un point au hasard de son visage éclairé par la chaleur des ampoules disposées tout autour. Une fois sa boucle d’oreille fermée, elle prit une inspiration sans le vouloir, et ce à l’instant où elle entendit la voix de Rhett de l’autre côté, et toupilla sur ses pieds, encore nus pour l’instant, pour le rejoindre et lui dire avec l’assurance qui était encore plus la sienne quand elle tachait de contrôler les choses un minimum tout en sachant que ça lui avait déjà échappé depuis bien longtemps maintenant.
"Ni l’une ni l’autre." Ce n’était pas ce genre de dîner, pas le genre à être guindé et à demander que tous soient plus classe que l’autre. Encore qu’avec Celie, on ne savait jamais trop comment se comporter et se présenter, elle qui était d’une élégance rare, même quand elle ne portait qu’un petit pull et un jean, vestige de ses jeunes années d’errance avec son mari, à l’époque où ils n’étaient encore qu’un petit couple qui tentait de faire son trou, elle étudiante en médecine, lui aspirant rugbyman. Evie s’approcha de Rhett juste pour défaire les deux premiers boutons de son col, emphase silencieuse pour lui faire comprendre que la cravate n’était pas obligatoire, et releva la tête pour lui répondre, les yeux plissés dans une fausse réflexion qu’elle termina par un sourire, immanquablement "Tu passeras simplement pour quelqu’un qui veut bien faire. Sur un barème allant de 0 à 100, c’est au moins à 85-ish." La malice perça le stress qui brillait dans ses yeux soulignés d’un fard naturel, agrandit par le mascara. Elle ne lui dit pas qu'il n’aurait même pas à proposer de payer quoi que ce soit puisque Celie avait une note à peu près partout là où elle passait, c’était comme ça. Se redressant doucement, souffrant d’une différence de centimètres qui ne l’impressionna pas pourtant, elle retint le petit rire qu’elle fût tentée de laisser filer quand il lui demanda de nouveau de passer en revue les quelques sujets tabous à ne pas aborder face à la matriarche Pearson. Et peut-être qu’avec ça, elle se rendit compte dans le fond qu’il n’était pas aussi confiant que ça, ce qui la rendait responsable en somme du bon déroulé des choses. Dans son cœur, elle le savait : ça ne pouvait pas être pire que ce que c’était déjà à dire vrai, même si l’exercice était le premier du genre dans lequel elle mettait les pieds, pas tellement fière d’admettre qu’à presque quarante ans, elle n’avait jamais présenté personne à sa mère pour des raisons évidentes, elle se savait néanmoins assez armée pour monter au créneau si quelque chose ne tournait pas à leur avantage. Clairement, Evelyn ne bataillait par pour elle à ce moment-là, et probablement que ça faisait un peu cliché de le penser sur le moment, encore que son attachement à Rhett prenait de l’ampleur avec le temps : ils étaient une équipe, le genre de tout qui s’épaulait, quoi qu’il arrivait, et ça la réconfortait… tout en l’effrayant atrocement. Si elle s’y arrêtait davantage, elle trouverait tout ça un peu oppressant ; elle n’avait même pas besoin de s’y arrêter en vérité, comme le témoignait ses angoisses récurrentes et que pour l’heure elle mettait sur le dos de la période de l’année. En somme, rien qu’elle ne pouvait pas réussir à surmonter pour lui, pour eux. Alors, elle posa ses deux mains sur ses épaules "Tu peux parler de tout. Absolument de tout. Laisse-moi juste gérer ses envolées dramatiques si elle en vient à nous mettre en garde ou à vouloir nous faire signer quoi que ce soit." C’était dit sur le ton de l’humour, mais encore une fois, on ne savait jamais avec Celie. Elle aurait pu lui dire de ne pas parler de Lara, mais il ne l’avait pas rencontrée, et elle n’avait pas jugé bon lui faire savoir que, sur l’échelle des choses à ne pas faire dans la famille Pearson, se déshabiller pour gagner sa vie, quand bien même c’était élégant et artistique, c’était à peu près aussi pire que de coucher avec un prêtre.
Doucement, elle prit son visage dans ses mains après une courte pause, dégageant, d’un léger mouvement de tête, ses propres épaules de ses longs cheveux lisses pour l’occasion, et murmura à ce qui lui présenta comme quelque chose à faire, qui ne pressait pas cependant — qui la fit sourire assez pour qu’il sache que même si c’était demain, ça lui irait tout aussi bien malgré ses appréhensions, malgré Ruben aussi, qui lui apparaissait comme le genre de Némesis à craindre malgré sa gueule d’ange et ses yeux aussi clairs que ceux de son frère ; elle avait toujours aimé jouer avec le feu, Evie, c’était ce qui la perdait, une fois sur deux "Tu me feras l’inventaire des sujets interdits quand on ira ? Parce que oui, on ira." Et ce n’était pas pour se rassurer sur l’idée que sa famille était celle la moins fréquentable, même si les apparences disaient le contraire. C’était juste pour équilibrer les choses, et lui répondre, sans vraiment le faire, que c’était une éventualité qui la ravirait ; plus que celle de se faire clouer au piloris par sa propre mère d’ailleurs, mais ils s’étaient engagés, alors faisant glisser ses mains de son visage à sa poitrine, c’est après une profonde inspiration qu’elle lui demanda, ses yeux scrutant le sien "Prêt ?"
@Rhett Hartfield they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Dim 18 Sep 2022 - 13:20 | |
| "Ni l’une ni l’autre." Rhett ne cherche pas à se battre, il rend aussitôt les armes, sans doute en lançant un regard de chien battu à Evie, ne sachant pas exactement comment faire les choses aussi bien qu’il le voudrait. Ses bras retombent le long de son corps et la laissent déboutonner les deux plus hauts boutons de son col, avec soin et minutie, laissant Rhett avec un simple sourire. “J’en ai une jaune avec des points bleus aussi.” Il s’amuse de la situation ou tout du moins tente de le faire, dédramatisant les choses pour mieux revenir à l’attaque la seconde suivante en la questionnant sur le paiement du repas. "Tu passeras simplement pour quelqu’un qui veut bien faire. Sur un barème allant de 0 à 100, c’est au moins à 85-ish." - “Ok, pas si pire.” Il hoche la tête et sourit de nouveau pour tenter de lui prouver qu’il ne panique pas et qu’elle n’a pas à laisser gagner le stress non plus. Ils ne font rien de mal, ils n’ont rien à se reprocher et ils n’ont rien à cacher non plus: ce repas se passera bien. Evie le rassure une ultime fois quant aux sujets à aborder ou non lors du repas et c’est un Rhett toujours silencieux qui pose ses mains autour des bras qu’elle a posé sur ses épaules. De ses pouces, il caresse doucement sa peau, préférant encore ce genre de geste simple plutôt que d’essayer de trouver des mots qu’il cherchera longtemps sans savoir comment les utiliser. Il la laissera gérer ses envolées dramatiques alors qu’il continuera pour sa part de jouer au gendre parfait ; c’est un rôle qui est bien plus fait pour lui que pour Ruben, mais il accepte.
Pour la rassurer et lui dire que l’issue de cette journée n’aura aucun impact quant à ses sentiments, c’est en retour qu’il parle de sa propre famille et de la fameuse proposition de barbecue. "Tu me feras l’inventaire des sujets interdits quand on ira ? Parce que oui, on ira." Il sourit, hoche la tête. “Oh t’en fais pas, la liste est courte. Tu t’en sortiras comme une cheffe.” Puisque s’il y a un seul sujet dont aucun Hartfield ne parle jamais, c’est Jackson. Et il se doute que ce n’est pas Evie qui lancera l’idée d’en parler, pour des raisons évidentes. Ils iront, c’est tout ce qui compte, c’est tout ce que Rhett note. Ils iront, parce qu’il n’y a aucune raison qu’ils veuillent faire machine arrière après aujourd’hui. "Prêt ?" Il anticipe le mouvement qu’elle aura de toute façon dans le taxi et durant tout le repas ensuite en replaçant pour elle une mèche derrière son oreille, dégageant ainsi son visage finement maquillé pour l’occasion. “Prêt.” Et lui aussi, il a quand même besoin d’une longue inspiration avant d’oser ces mots.
*** Le long de l’allée menant au restaurant, il ne tient pas la main d’Evie. Il n’est pas un gamin ; elle sait très bien marcher seule, perchée sur des talons dont lui ne saurait que tomber constamment. Il ne veut pas renvoyer de mauvaise image, même s’il pense un peu trop à tout, comme s’il s’agissait d’une campagne de publicité ou Dieu sait quoi encore. A l’époque, on lui avait demandé d’apparaître célibataire. Aujourd’hui, tout le monde se fiche bien de savoir si le présentateur du samedi soir a une petite-amie ou non. Cependant, la foule se moque sans doute bien moins de la vie privée d’Evie Pearson, dont le nom suffit à attiser l’intérêt général et la curiosité mal placée. Peu importe. Bien malgré lui, il ne sait faire autrement que de placer une main rassurante dans le dos de sa petite-amie, bien conscient que tout est loin d'être simple pour elle.
Ralentissant le pas, il laisse Evie saluer sa mère la première, ajoutant le son de sa voix à la discussion quelques secondes plus tard à peine. “Madame Pearson.” Il baisse à peine la tête, ajoute un sourire, tend une main dans l’attente qu’elle la lui serre en retour. Et là, c’est le moment où elle lui demande de l’appeler Celie et où tout se passe bien. Normalement. Il l’espère. D’accord, peut-être qu’il n’est pas aussi assuré au sujet de cette rencontre qu’il a bien voulu le faire croire à Evelyn. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Lun 19 Sep 2022 - 14:25 | |
| Il pourrait même porter un sac poubelle en guise de tenue de soirée, qu’Evelyn ne trouverait pas grand-chose à redire en vérité. Mais est-ce que c’était le moment pour en parler, et pour tourner en dérision le fait que, même s’ils essayaient de faire tout comme, ce dîner avait un désagréable goût d’obligation ? C’était l’idée de Rhett, alors elle s’y pliait, mais elle aurait préféré laisser sa mère en dehors de tout ce qui les concernait… quand bien même la presse s’était chargée d’une quantité de petites choses à colporter à leur sujet, de leur première rencontre aux photos qui faisaient tant parler depuis qu’elles avaient été publiées, il y avait derrière tout ça une impression de mainmise qui la dérangeait et la mettait mal à l’aise. Seulement, c’était pour le mieux, c’était ce qu’elle se disait quand elle posait les yeux sur Rhett pour le voir aussi confiant, pour de vrai ou pas, tandis qu’elle redoutait secrètement que Celie retourne son avantage contre eux. Certains jugeraient qu’elle en faisait trop, qu’elle faisait passer sa mère pour un démon, et peut-être que c’était le cas, mais personne ne s’était jamais mise à sa place quand il s’agissait de comprendre pourquoi c’était si pénible pour elle de lui faire confiance. Enfin, elle balaya tout ça d’un haussement d’épaules, prête, sans doute moins que Rhett à affronter la suite des évènements.
*** Ils n’étaient pas des gamins, mais ils n’étaient pas des inconnus non plus, et la perspective de traverser un corridor de restaurant sans sentir la main de Rhett fermement scellée à la sienne, ça avait quelque chose de particulièrement inconfortable alors qu’elle ne se sentait pas très gaillarde, Evelyn, ayant l’impression de redevenir une enfant qui s’apprête à passer devant le directeur pour se faire taper sur les doigts ; un fait qui fût rapidement corrigé quand elle sentit la main du jeune homme dans son dos, et qu’elle tourna la tête vers lui pour lui sourire avec soulagement, lui assurant par la même que tout irait bien malgré le poids qu’elle avait aux chevilles, et la sensation que tout le monde les fixait en arrivant. Ce n’était pas le cas, mais elle l’avait déjà dit à Rhett : elle avait des moments de paranoïa, que ses mésaventures avec la presse n’arrangeaient pas avec le temps, ayant toujours l’impression qu’on attendait d’elle qu’elle commette le moindre impair pour la faire passer pour ce qu’elle n’était pas ; une fille ingrate, qui laissa un "Maman." poli lui échapper quand ils arrivèrent à la table de Celie. Cette dernière se leva avec une élégance qu’elle avait léguée à sa fille, pas comme la blancheur de son teint qui contrasta immanquablement avec celui d’Evie qu’elle prit momentanément dans ses bras pour la serrer contre elle, comme la mère chaleureuse qu’elle n’avait pas toujours été, qu’elle savait être parfois, malgré tout. Le sourire d’Evelyn se fana quand elle prit son visage dans ses mains pour, du pouce, souligner les cernes sous ses yeux… et la réprimande fut la première parole qu’elle lui dédia, alors qu’ils venaient à peine d’arriver "Tu as l’air fatiguée." Ce à quoi Evie ne répondit pas, chassant simplement la sensation du pouce de sa mère sur sa peau d’une caresse indolente sur son propre visage, se décalant dans la foulée d’un léger pas pour laisser Rhett la saluer à son tour, une main tendue "Oh, on oublie le madame Pearson, Rhett." Et elle était charmante, madame Pearson, à dire vrai, autant que pouvait l’être les femmes de pouvoirs quand elles se donnaient les moyens de baisser leur garde pour cesser d’agir comme des machines de guerre. Naturellement, comme si l’endroit lui appartenait, elle désigna les deux places laissées vides devant elle, les invitant à s’asseoir, et tandis qu’Evie posait déjà sa main sur la cuisse de Rhett pour ne pas perdre le contact rassurant qu’il était, Celie enchaîna sans se faire prier "Je sais que mon avis vous importe sans doute peu, mais vous formez un très joli couple." C’était doucereux entre ses lèvres, ce compliment sur lequel Evelyn ne s’appesantit pas, accordant néanmoins un regard à Rhett pour le détourner quand sa mère reprit la parole. Et elle lui asséna le premier coup d’une succession d’autres qui lui seraient portés tout au long du repas — le léger rire qu’elle laissa filer, il était la preuve que ce qu’elle s’apprêtait à dire était prononcé pour piquer sa fille, et personne d’autre "Tu peux t’estimer heureux d’être le premier qu’elle prend la peine de me présenter… enfin présenter. Ta réputation te précède, Rhett." fit-elle, et sans délai, elle ajouta en reprenant comme si elle ne s’était pas vaguement détournée de son idée principale "Néanmoins, ça te rend spécial, alors enchantée." ajouta-t-elle, se penchant sur la table avec un chic assumé jusqu’au bout de ses ongles peints en vermeil, l’or de ses bracelets constatant avec la nuance de blanc du caraco qu’elle portait sur des épaules athlétiques, malgré son âge "J’ai gardé un oeil sur toi longtemps, surtout quand la presse a commencé à te comparer à Kai. C’était au début de ta carrière, et j’imagine que ça a dû être un honneur de lire tant d’éloges pour l’espoir que tu étais à l’époque." Elle ne faisait pas semblant de s’intéresser au sport pratiqué par son défunt mari, Celie, mais elle avait tendance à agir comme si elle avait inventé la discipline, ce qui fit enfin dire à Evie "Maman, on n’est pas venus pour discuter rugby." Et Celie leva les mains devant elle pour se rendre coupable d’une faute qu’elle prétendrait ne pas avoir commise, se reculant du bord de la table pour dire "C’est vrai, on est ici pour faire connaissance." Doucement, elle pencha la tête sur le côté, manie qu’Evie avait aussi, et qui lui permit de successivement poser son regard noisette sur le visage de sa fille, puis sur celui de Rhett qu’elle ne s’empêcha pas de toiser sans malice, juste avec une lueur innommable dans le regard quand elle lui dit à lui, plus qu’à Evelyn "Je suis ravie de faire ta connaissance, c’est sincère." Sur la jambe de Rhett, la main d’Evelyn remua pour doucement se resserrer, tournant la tête vers lui pour lui glisser dans un léger chuchotis qu’il serait le seul à entendre, puisque Celie hélait déjà un serveur qui passait par là "Pas si pire, hm ?"
@Rhett Hartfield they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mer 21 Sep 2022 - 20:18 | |
| Un pas en arrière, il observe les interactions entre les deux femmes Pearson sans rien dire, sans rien en penser non plus, quoi qu’il note à quel point Evie avec sa mère est différente d’Evie qu’il connaît. Sans doute a-t-il la gorge un peu plus nouée qu’il le voudrait, il faut bien l’avouer, la faute à un contexte qui ne le laisse pas libre d’agir comme il le souhaite. Tout ira bien, oui, mais pour cela il doit prendre sur lui et faire au mieux, sans le moindre droit à l’erreur, bien trop conscient de l’importance du premier avis qu’on se fait sur une personne. "Oh, on oublie le madame Pearson, Rhett." Un sourire esquissé plus tard, l’accord tacite de l’appeler Celie est passé. Il ne sera pas celui à insister sur un trop plein de politesse.
Lorsqu’Evie ressent le besoin de poser la main sur sa cuisse, il pose la sienne par dessus, simplement, sans un regard en ladite direction mais un sourire entendu partagé avec la jeune femme. "Je sais que mon avis vous importe sans doute peu, mais vous formez un très joli couple." Et avec naturel, sans être capable de penser qu’elle pense ces mots sans la moindre arrière pensée, sa main serre un peu plus celle d’Evie pour la rassurer, alors qu’il en caresse le dos avec son pouce. D’un nouveau hochement de tête, il remercie silencieusement la matriarche, ne pouvant totalement nier que ces mots lui font plaisir, au fond, comme s’il était à nouveau un adolescent. "Tu peux t’estimer heureux d’être le premier qu’elle prend la peine de me présenter… enfin présenter. Ta réputation te précède, Rhett." - “Je connais ma chance, oui.” Dans son regard assuré, quiconque pourrait comprendre que la chance dont il parle consiste à avoir une place auprès d’Evelyn, et non d’avoir gagné le droit d’être présenté à sa mère. Ce n’est pas une formalité, à ses yeux, et il ne donne pas davantage d’importance à l’événement qu’il n’en a réellement. Tout comme il préfère se concentrer sur la fin de sa phrase, sur sa notoriété dont elle semble avoir entendu parler, ce qui suffit à faire gonfler ses chevilles. De sa part, il sait très bien que ce ne sont pas des mots en l’air, comme en témoigne la suite de son discours et, avec lui, l’assurance qu’elle était effectivement impliquée dans la carrière sportive de Kai. “La presse était généreuse à mes débuts, oui. Maintenant, ce sont de vieux souvenirs.” Pas si vieux que ça, il l’espère, surtout alors qu’il nourrit l’espoir de retrouver le terrain d’une façon ou d’une autre, mais en attendant tout reste uniquement de vagues souvenirs qu’il avance avec un sourire, ses mots allant naturellement dans le sens de ceux de Celie. "Maman, on n’est pas venus pour discuter rugby." - "C’est vrai, on est ici pour faire connaissance." Pour une fois, il ne sera pas celui à se battre pour faire perdurer le sujet du rugby. "Je suis ravie de faire ta connaissance, c’est sincère." - “Moi de même.”
Evie capture son attention lorsque sa mère hèle un serveur, et il tourne rapidement le regard en sa direction. "Pas si pire, hm ?" Ces mots le font sourire. En effet, il avait imaginé une entrée en matière infiniment plus chaotique pour ce repas. Ainsi, il prend le temps de tourner un peu plus sa tête encore dans l’optique d’embrasser sa tempe et de murmurer tout contre sa peau. “Tout va bien.” Maintenant, les choses se conjugent au présent.
“Je suis heureux que vous ayez pu vous libérer pour ce repas.” Il relance alors, le petit gendre parfait encore en rodage. “Evie m’a beaucoup parlé de vous.” Il ne cache pas le regard qu’il lui tend, désormais, n’ayant pas honte de montrer le lien qui les unit et l’affection allant avec. “Je sais que ce n’était pas mon cas en retour, on voulait apprendre à se connaître comme il se doit avant que la presse ne s’en mêle.” Et quand bien même il se doute qu’elle n’appréciera pas de se retrouver au même niveau que “la presse”, à ne pas avoir été mise au courant de leur relation naissante, mais il ne veut pas lui mentir, tout comme il ne veut pas prendre le moindre risquer de donner à Evie le mauvais rôle: elle ne le mérite pas. “Et puis… je dois bien avouer que l’idée de rencontrer la famille Pearson a toujours été assez intimidante.” Il se donne des défauts qui le rendent humain, quand bien même il n’était jamais réellement intimidé mais surtout fasciné par le fonctionnement d’une telle dynastie, là où dans sa famille ils en sont encore à se battre pour savoir à qui il est le tour de ramener le dessert, ce dimanche. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 23 Sep 2022 - 13:34 | |
| "C’est triste, d’ailleurs." Evie fronça les sourcils aux mots de sa mère, prenant conscience que, si Rhett avait pris le temps de lui demander de lui faire part de la liste des choses dont il fallait éviter de parler, elle n’avait pas fait la même chose de son côté. Pas par manque d’intérêt, évidemment. Elle n’avait pas à démontrer à quel point elle s’intéressait à lui, à ce qu’il était et ce qu’il avait été à une certaine époque, encore que ça lui importait assez de savoir qu’il avait été le genre d’homme à être congratulé par ses efforts sportifs, plus intéressée par le fond que par la forme. C’était juste qu’elle savait déjà quel sujet il était judicieux de ne pas aborder, et sans avoir à beaucoup y songer sur le moment, ça lui fit ajouter avant que Celie ne se lance dans un discours larmoyant sur les fins de carrières douloureuses, comme l’avait été celle de Rhett "Je sais que tu en meurs d’envie, mais je crois qu’il se passera volontiers du moment où tu lui fais l’historique de sa carrière et de ce qu’il a manqué en y mettant fin." Et elle le sentait dans chaque parcelle de son être : elle était sur la défensive, Evelyn. Ça comptait, beaucoup trop pour qu’elle prenne les choses à la légère, alors que jusqu’alors, ses flirts, ses histoires, ses passades avaient été des sujets de conversations survolées lors des dîners mondains pour faire la blague, surtout la dernière en date d’ailleurs, et mettre l’accent sur cette fâcheuse manie qu’elle avait de s’enticher de ceux qui représentaient un certain interdit.
Son regard croisa celui de Celie, et cette dernière en convint silencieusement que c’était tout, que ce volet n’avait pas lieu d’être soulevé plus que ça bien qu’elle en avait envie, elle qui avait fait du drame de sa famille un événement sur lequel faire fructifier sa renommée. La tête légèrement tournée vers Rhett, l’attention de sa mère détournée le temps d’un instant, elle accueillit le baiser qu’il déposa sur sa tempe par des paupières furtivement closes, et un aveu fait rapidement quand il se recula doucement "Je suis désolée, je suis nerveuse." "On va commencer par le dessert, comme d’habitude ?" Evie fit un signe de tête de droite à gauche pour mettre un terme à ce que sa mère essayait de faire : la mettre à l’aise, ce qui avait le don de provoquer tout le contraire puisque sa complaisance avait beau faire partie des efforts qu’elle était prête à faire ce soir, elle était assez péremptoire pour qu’Evelyn sache que ça cachait quelque chose. Celie sourit, bouche fermée, traduisant une surprise mal jouée qu’elle retint par élégance "Ça t’est enfin passée cette manie ?" De commencer tous ses repas par le dessert ? Pas du tout. Sauf qu’elle savait dans quelle circonstance agir comme la femme sensée qu’elle était devenue et ce soir, elle n’avait pas envie que le repas tourne à la blague ; elle n’avait pas envie qu’on se serve de ses névroses pour alléger l’atmosphère "Je préfère qu’on suive le bon ordre ce soir, c’est tout." répondit-elle en jetant un regard à Rhett, sentant sa main se resserrer sur la sienne. Le tout va bien qu’il lui avait glissé quelques secondes plus tôt à peine, elle se le répéta quand ils entrèrent dans le vif du sujet, et que Celie dit à Rhett "Moi aussi je connais ma chance. Ma fille n’est pas la plus facile à convaincre quand il s’agit de partager ne serait-ce qu'un repas avec moi, alors tu m’as fournis une occasion sur laquelle je ne pouvais pas passer, et je t’en remercie." ajouta-t-elle, sincère, tandis que son regard marqua les visages de ceux qu'elle avait en face d'elle "Ça va bien se passer, hm ?" Le sourire entendu qu’elle adressa, au jeune homme, Evie le prit comme une gifle parce qu’à parler d’elle comme si elle n’était pas là, elle finirait par se demander si elle n’aurait tout simplement pas dû s’exempter d’être présente pour leur laisser le loisir de faire connaissance sans qu’elle ne se sente acculée. Dans un soupir discret, elle se redressa, ne quittant pas la main de Rhett sous la table "En bien j’espère ?" "La plupart du temps." répondit-elle à la place de Rhett quand ce dernier avoua à Celie avoir entendu beaucoup parler d’elle, alors qu’elle la regardait avec le genre de regard fier que seule une mère était capable de poser sur ses enfants. Si elle n’avait pas réussi à la faire entrer dans les clous, elle en avait fait d’elle une femme de caractère néanmoins, et à défaut de la combler tout à fait, ça lui laissait une douce impression de travail accompli tout de même, bien qu’Evelyn ne lui devait rien à ce propos : si elle était restée en Australie après le lycée, elle n’aurait jamais réussi à devenir qui elle était, un fait que sa mère ne pouvait pas accepter parce qu’elle était sortie d’elle, et que dans sa conception des choses, ça faisait d’elle la responsable d’à peu près tout ce qui la concernait — ses qualités comme ses défauts. Elle fit de nouveau danser son regard du visage de sa fille à celui de Rhett, qui sur sa lancée, entama le sujet fâcheux avec une délicatesse dont Evie ne pouvait que le remercier, et qui fit dire à Celie "Je m’en doute, Rhett." Elle marqua une courte pause, le temps de s’accouder de nouveau à la table, pour ajouter "On travaille dur pour savoir qui a été assez idiot pour vendre les captures de la vidéo-surveillance. Je ne vous taperais pas sur les doigts en vous disant que c’était une mauvaise idée d’avoir… fait ce que vous avez fait ce soir-là, dans cette pièce en particulier. Je peux juste vous conseiller d’être plus prudents à l’avenir parce qu’on veut tous éviter que ça se termine comme la dernière fois, n’est-ce pas ?" Et son regard quitta celui de Rhett pour se poser dans celui d’Evelyn qui, elle le savait, se crispa autant que si elle avait été mise au coin pour ses erreurs . En un regard échangé, Celie devina que Rhett ne devait sans doute pas être au courant pour Owen, encore qu’elle lui avait vaguement indiqué avoir connu des déboires dans le passé sans s’y être attardé ; et parce qu’à ce moment-là, Evie ne voulait pas que Celie en rajoute, elle fit dans la foulée "Il n’est pas au courant pour la dernière fois. On en parlera plus tard, d’accord ?" s’adressa-t-elle doucement à Rhett, tournant la tête dans sa direction en affrontant ses yeux avec le genre d’attitude un peu fuyante qui lui fit avaler sa salive difficilement, puis enfin reposer son regard sur Celie qui, plus guillerette qu’auparavant, sauta sur le sentiment d’intimidation qu’elle provoquait en Rhett pour mieux lui dire "Oh, il n’y a vraiment pas de quoi. Je sais ce que Kai représente pour les joueurs de ta génération, mais on restés des gens simples, avec des valeurs qui le sont tout autant." Des gens simples aux valeurs qui l’étaient tout autant, qui sautaient sur toutes les occasions pour faire débourser des sommes astronomiques à des mécènes en mal de reconnaissance sous couvert de la recherche médicale. Evie eut un léger rictus, sa tête se tourna de nouveau vers Rhett qu’elle osa regarder cette fois juste pour partager avec lui un haussement de sourcils soulignant l’hypocrisie l’attente de la matriarche qui accueillit le serveur avec un choix de vin à la hauteur de sa simplicité, et dont la bouteille se tarifait à plusieurs centaines de dollars sans que ça ne semble vraiment la choquer.
@Rhett Hartfield they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mar 27 Sep 2022 - 17:14 | |
| "Je suis désolée, je suis nerveuse." Tout aussi peu doué qu’il est pour comprendre les non-dits, bizarrement, celui-ci n’était en rien un secret à ses yeux. Il accueille sa confession avec un sourire qui se veut doux et compréhensif: la famille n’est jamais un sujet simple et facile à aborder, cela semble être d’autant plus le cas pour elle, et jamais ô grand jamais il ne pense à lui en tenir rigueur. La discussion mère-fille ressemble à un combat de gladiateur bien plus gracieux, mais non moins sanglant. "Ça t’est enfin passée cette manie ?" - "Je préfère qu’on suive le bon ordre ce soir, c’est tout." Il garde sa main contre la sienne, suivant le rythme du courant. Cette bataille-là n’est pas la sienne.
"Moi aussi je connais ma chance. Ma fille n’est pas la plus facile à convaincre quand il s’agit de partager ne serait-ce qu'un repas avec moi, alors tu m’as fournis une occasion sur laquelle je ne pouvais pas passer, et je t’en remercie." Les remerciements ne sont acceptés que par politesse, pas assez naïf pour ne pas voir qu’elle se sert de lui comme une arme contre Evelyn. S’il l’avait pu, il serait sans doute volontiers passé outre cette rencontre à l’allure bien trop formelle pour des gens qui se targuent du contraire. “Ma mère aussi aimerait que je passe la voir plus souvent, j’imagine.” Autrement dit, Evie n’est pas la seule à blâmer. Il voudrait souligner qu’elle n’est pas à blâmer tout court mais il faut sûrement se contenter d’avancer d’un pas à la fois. Ainsi, ce n’est qu’une semi fuite qu’il tente lorsqu’il aborde enfin le sujet des photos volées, autrement dit l’éléphant au milieu de la pièce. Son regard se plonge dans celui de Celie Pearson (trop tôt pour la qualifier de belle-mère, sans doute ?), sans qu’il ne laisse paraître le moindre sentiment. Sans doute, encore une fois, parce qu’il n’en pense pas plus. Il aurait préféré que ces photos ne fuitent jamais, mais ce n’est pas non plus ce qui le fera mettre genoux à terre, alors la vie continue et ils s’adaptent aux nouvelles entrées de l’équation, dont elle fait partie. "[...]Je peux juste vous conseiller d’être plus prudents à l’avenir parce qu’on veut tous éviter que ça se termine comme la dernière fois, n’est-ce pas ?" Le sous-entendu, Rhett ne le comprend pas, et il n'essaie pas de le comprendre non plus, pas même de tourner son regard en direction d’Evie pour tenter d’obtenir des réponses. Au contraire, il répond rapidement, sur un autre sujet. “On sera davantage prudents, pas de doute là-dessus.” Et ça, il ne le dit pas pour lui faire plaisir ou la rassurer: il le pense sincèrement. "Il n’est pas au courant pour la dernière fois. On en parlera plus tard, d’accord ?" La voyant tourner le visage en sa direction, il en fait de même pour croiser ses yeux et hocher simplement la tête. Il a assez confiance en elle pour ne pas craindre la discussion qu’ils pourraient avoir, raison pour laquelle sa main quitte la sienne uniquement pour qu’il pose sa paume près de la nuque d’Evie, jouant de ses doigts avec la base de ses cheveux.
"Oh, il n’y a vraiment pas de quoi. Je sais ce que Kai représente pour les joueurs de ta génération, mais on restés des gens simples, avec des valeurs qui le sont tout autant." Le sourire est difficile à réprimer. S’il mène aujourd’hui une vie dans laquelle n’argent n’est pas un problème, tout en restant bien loin d’être un Crésus des temps modernes, il a grandi dans un monde infiniment plus simple où il aurait même été impossible d’obtenir une table dans ce restaurant, et surtout d’en payer la note finale. Ce qui semble anodin pour Celie Pearson ne l’est justement que pour elle, et elle en a tant pris l’habitude qu’elle pense qu’il en est de même pour le reste du monde. C’est amusant, voilà ce qu’il en pense. “C’est ce que j’ai toujours apprécié chez Evie, oui.” Et peut-être que son toujours trahit que leur rencontre ne remonte pas à hier, mais puisqu’ils n’ont jamais été un couple avant il y a peu, il ne s’en veut pas d’utiliser un tel mot. A ses yeux, Evelyn est véritablement quelqu’un de simple, et pas uniquement parce que le dire fait bon genre. “Mais je suis habitué aux médias aussi, maintenant. Dans une moindre mesure, sans doute, mais je sais que ce n’est pas pour m’effrayer ou me faire vouloir prendre mes distances.” Avec Evelyn, bien sûr, qu’il observe à son tour avec tendresse. Il n’a pas peur du jugement des médias, pas peur non plus de devoir se montrer de temps à autres pour le bien de la fondation. Si cela est ce qu’il doit lui en coûter pour être à ses côtés, cela lui semble être un bas prix à payer. “Les choses se feront naturellement.” Il rassure une mère qui n’en a certainement pas besoin, uniquement pour que ses mots trouvent Evie, à qui il veut faire comprendre que tout va bien, que tout n’est pas si pire, et qu’ils seront de retour chez lui avant qu’elle n’ait le temps de s’en rendre compte. “On devrait trinquer ? Ça serait un sacrilège de laisser le repas refroidir.” Si elle mange, sans doute que sa mère aura un peu plus de peine à trouver le moyen d’attaquer sa fille à chacun de ses mots ; c’est tout du moins ce qu’il espère assez naïvement. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mer 28 Sep 2022 - 14:01 | |
| C’était étrange parce qu’elle n’avait jamais pensé devoir passé par ce genre de choses, elle, l’éternelle célibataire qui ne mentait pas quand elle disait aimer être seule, et qui se montrait sans doute un peu trop cynique quand il s’agissait d’admettre qu’elle terminerait probablement sa vie à conter les mariages qu’elle avait organisés plutôt que le sien. Ils n’en étaient pas là, mais elle connaissait l’exagération induite par sa qualité de bien public, comme si rien qu’en portant le nom qu’elle portait, elle était devenue une propriété à laquelle on avait accès en prétendant qu’elle était ingrate quand elle rechignait à se plier à certains exercices, et dont l’histoire avait fini par devenir une légende plutôt qu’une réalité — celle qu’elle partageait avec Rhett, elle souhaitait qu’elle continue à lui appartenir, à leur appartenir. Elle était vraie, il n’y avait pas besoin d’être plus explicite que les photos qui les avaient pris sur le fait, mais elle était aussi assez récente pour que, malgré l’affection qu’elle lui portait sincèrement, elle ne la sente pas un peu fragile ; alors oui, ça l’effrayait toujours autant de s’être laissée prendre à son propre jeu, mais pas autant que l’idée qu’après ce dîner, les choses pourraient tourner court parce que c’était beaucoup de pression, elle le savait. Et cette pression ne venait pas d’elle, elle venait du fait que Celie était dorénavant le maître du jeu, qui abattrait ses cartes tant que sa fille lui en laisserait l’opportunité — ce qu’elle ne lui laisserait pas faire en vérité, sentant finalement qu’elle tenait trop à Rhett pour vouloir donner sa confiance à celle qui l’avait mise au monde. C’était triste d’être autant sur ses gardes vis-à-vis de la personne qui vous avez élevé, mais Evelyn savait qu’elle avait raison de se montrer prudente, et déterminée à lui faire entendre que, même si c’était malheureux qu’on leur avait coupé l’herbe sous le pied, que Celie était probablement la plus à même de régler leurs soucis en leur promettant avocats et protection, elle ne tenait pas à dépendre de sa bonté pour continuer à avancer avec Rhett — qui était parfait ce soir, au point qu’elle se surprit à vouloir l’embrasser, ce qu’elle ne fit pas, se contentant seulement de le couver du regard en se demandant ce qu’il pouvait bien penser de tout ça, lui qui lui avait vendu sa famille comme plus facilement accessible que la sienne.
Ce n’était pas une réponse qu’elle avait besoin d’avoir maintenant, en revanche elle obtint celle qui rendait son estomac noueux à ce moment-là, celle qui partait de l’idée que ce dîner lui ferait peur et qu’il déciderait d’en rester-là ; elle ne réussissait pas à l’expliquer vraiment, mais dans la manière qu’il avait de gérer l’échange avec Celie, elle avait la certitude qu’il savait dans quoi il s’embarquait, et qu’à défaut d’être très agréable, tout ça n’aurait pas pu le convaincre davantage qu’il y avait quelque chose à tenter. Sa main dériva sur sa nuque, et elle reprit un peu d’assurance en même temps, Evie, sentant ses doigts fourrager doucement dans ses cheveux, la sienne descendant sur son genoux, et se desservant lentement au fur et à mesure qu’elle songeait à l’idée qu’elle n’avait pas grand-chose à perdre. La confiance de Rhett était établie, c’était aussi clair que quand Celie mentionna vaguement Owen sans le nommer, il resta aussi stoïque qu’il l’était depuis le début, à contempler la femme qu’il avait devant lui en ne paraissant pas plus impressionné par elle que par le fait qu’elle avait épousé quelqu’un qu’il admirait. Evie eut un sourire, reléguant à plus tard cette envie qu’elle avait de l’embrasser pour reposer le regard sur sa mère, et l’entendre dire à Rhett "Tu aurais tort d’en être effrayé, d’autant que ma fille vaut le coup de prendre un peu sur soi pour apprendre à supporter les ragots. Tu as au moins la certitude de ne pas être tombée sur un dégonflé cette fois, ma chérie." Et c’était doux-amer, d’entendre Celie l’entendre la complimenter de la sorte en prenant soin d’égratigner au passage ses choix passés — sur lesquels elle ne revint pas, souriant à Rhett quand il parla de laisser les choses se faire naturellement. Celie laissa un temps passer, et puis doucereusement, elle reprit "Je ne veux pas te forcer à déclarer quoi que ce soit, mais c’est rassurant d’avoir la certitude que tu sois avec elle pour les bonnes raisons. Ça n’a pas toujours été le cas, elle te le dira mieux que moi." Ça l’était, rassurant. Evie ne démentirait pas les propos de sa mère à qui elle sourit sincèrement cette fois, tournant la tête vers Rhett en lui disant, comme s’il était le seul à pouvoir l’entendre, alors que Celie était de l’autre côté de la table "C’est sa façon de dire que tu as passé le test haut la main, Garrett." Elle osa tendre la main pour lui passer le pouce sous sa lèvre inférieure, lui intimant une mimique tout en nez froncé, quand soudain quelque chose dans l’atmosphère permuta pour faire prendre à la suite des évènements un air de pas tout à fait. En effet, puisque Celie en avait sous la semelle. Aussi, elle se permit d’intervenir, levant devant elle son verre rempli de rouge épais pour le faire tinter contre celui de sa fille et celui du jeune homme, alors qu’elle reprenait sur l’air de ne pas y toucher "Il l’aura passé quand je vous aurais fait la requête qui m’a poussée à accepter de partager ce dîner." Le sourire d’Evie se fana aussitôt lorsqu’elle reposa ses yeux sur sa mère, et elle murmura plus pour elle-même que pour l’assistance "J’en étais sûre." "Attends au moins d’entendre ce que j’ai à vous dire, Frankie." Et c’était là qu’Evie savait qu’elle cessait de jouer la comédie ; parce qu’elle l’appelait pas son second prénom, ce diminutif idiot qui n’avait de sens que pour elle, et avec lequel elle la torturait depuis toujours. Evelyn pencha la tête sur le côté, ses doigts se ranimant pour quitter la jambe de Rhett qu’elle regarda en secouant la tête de droite à gauche, un léger sourire amer sur le visage, tandis que Celie poursuivait "Les célébrations de la mort de ton père vont bientôt commencer, et je sais ce que tu penses de tout ça sans avoir besoin d’ergoter à ce sujet. J’aimerais juste qu'on fasse de cette opportunité un moyen de mettre l’accent sur ce que ça signifie et appeler au don." Elle fit une pause de femme d’affaire, son regard passant du visage de Rhett à celui d’Evie — dans cet ordre pendant qu’elle reposait son verre qu’elle n’avait pas entamé "Je ne vous demanderais rien d’autre après ça, je ne m’immiscerais pas dans les décisions que vous prendrez par rapport au couple que vous formez. J’aimerais juste que, jusqu’à la fin de l’année, vous jouiez le jeu de La Fondation. Ce sera une bonne façon de rattraper le coup des photos." Pour qu’au bout du compte, quand il serait temps de mettre des chiffres sur l’année écoulée, Celie soit capable de se féliciter d’avoir connu l’une de ses meilleures années ; car les curieux seraient attirés par la rumeur de ce nouveau couplé formé au sein de cette famille importante, et que ça ferait parler de leur cause sans qu’ils ne soient obligés de dépenser trop d’argent pour ça. En gros, elle voulait faire de Rhett et d’Evie un coup de pub, et c’était si ridicule dans le fond, qu’Evelyn se demanda un moment si elle n’était pas la responsable de la fuite des photos. Le sourire de Celie s’élargit "Je ne vous demande pas grand-chose ; une ou deux photos sur les réseaux sociaux, des apparitions périodiques aux événements les plus importants de ces prochains mois, et… je veux que tu t’occupes du discours pour le dernier gala de La Fondation." Qui se déroulait toujours le jour de la date anniversaire de la disparition de Kai : ce discours, Evie ne lui pardonnerait jamais de l’obliger à le faire, ce qu’elle avait refusé de faire assez de fois pour que ce soit une vraie faveur que sa mère lui demandait à ce moment-là. Retenant sa respiration dans sa poitrine, elle ferma brièvement les yeux, Evelyn, déglutissant doucement quand elle se sentit submergée par quelque chose qu’elle ne réussit pas à contenir. Rouvrant les yeux en s’agitant juste assez pour que chacun sache ce qu’elle allait faire maintenant, elle fixa sa mère pour lui dire sans maîtriser l’acrimonie de son ton "Tu changeras jamais, c’est incroyable." Et elle se leva de sa chaise, s’excusant auprès de Rhett en déposant un bref baisser sur le sommet de son crâne quand elle lui murmura au passage "Je reviens dans une minute." Et ce n’était pas explicite, mais s’il avait l’idée de la rejoindre pour laisser Celie ruminer sur son culot pendant qu’elle tacherait de reprendre sur elle de son côté, elle ne le repousserait pas.
@Rhett Hartfield they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Jeu 29 Sep 2022 - 17:38 | |
| Les allusions à la relation passée d’Evelyn sont nombreuses, et il n’y en a aucune que Rhett prend la peine de souligner, ni aucune face à laquelle il semble réagir. Il avait compris la présence d’un éléphant dans la pièce dès la première remarque, à vrai dire, et toutes celles qui s’en sont suivies ne font descendre qu’un peu plus encore Celie Pearson dans son estime. Bien qu’il ait besoin de beaucoup de raisons pour en venir à détester une personne, il peut néanmoins comprendre sans le moindre mal pourquoi Evie était si réticente à l’idée de cette rencontre, pourtant nécessaire. Ils sont tous les deux des adultes, et c’est bien parce que tel est le cas qu’ils savent que cela ne veut finalement rien dire. "C’est sa façon de dire que tu as passé le test haut la main, Garrett." Son regard change quand c’est Evie qui lui parle, ses yeux se mettent soudainement à briller et un sourire naît tendrement contre ses lèvres alors qu’il échange un bref regard avec elle, déjà prêt à répondre tel un coq qui savait, évidemment, qu’il allait réussir haut la main. "Il l’aura passé quand je vous aurais fait la requête qui m’a poussée à accepter de partager ce dîner." Mais Celie Pearson semble avoir un avis différent sur le sujet, faisant Rhett tourner de nouveau la tête, attiré par le dernier son émis. "J’en étais sûre." - "Attends au moins d’entendre ce que j’ai à vous dire, Frankie." Ayant l’impression qu’elle en a plus que jamais besoin, il retrouve sa main, incapable pour sa part de deviner les attentes de sa mère, quand bien même il commence peu à peu à comprendre sa personnalité.
Lorsqu’elle avance les premiers mots et qu’il comprend qu’il est question de Kai Pearson et de l’anniversaire de sa mère, la suite lui semble évidente. Elle veut qu’Evelyn soit là, elle veut que Rhett se montre aussi, elle veut qu’ils soient parfaits à l’image de la dynastie. Elle veut tout un tas de choses qu’Evelyn ne désire pas en retour, là où Rhett aurait pu se contenter d’accéder à sa demande sans que cela ne lui fasse ni chaud ni froid, au final. Il sait bien que ce combat n’est pas le sien, tout comme il anticipe déjà que son avis se rangera derrière Evelyn, parce qu’elle sera évidemment la seule à décider de la finalité des choses ; la seule que cette célébration touchera personnellement, aussi. Alors, c’est vers elle qu’il laisse rouler sa tête et son regard avec, déjà bien assez conscient que la réponse ne plaira pas à sa mère. "Tu changeras jamais, c’est incroyable." Ses mots volent doucement, elle se lève de sa chaise avec grâce et quitte la table et la discussion avec, pouvant laisser penser à tous ceux qui ne les ont pas entendus qu’elle s’apprête simplement à se laver les mains ou se repoudrer - c’est l’excuse générale, ça, non ? Elle dépose un baiser contre son crâne, il reste immobile quelques instants de plus par simple politesse. "Je reviens dans une minute." Et Rhett, lui, commence à se dire qu’il ne mangera peut-être pas cette pièce de viande qu’il a vue au menu et qu’il avait terriblement envie de goûter. L’australien observe sa petite-amie s’éloigner pendant quelques maigres secondes, avant de dédier son regard à Celie. “Veuillez m’excuser.” Il annonce poliment, sans lui préciser les raisons de sa sortie de table, lesquelles se font évidentes alors qu’il emprunte le même chemin que sa compagne.
“Hey, L’australien souffle doucement, ne pouvant anticiper clairement dans quel état il s’apprête à trouver Evie. on ira où tu veux au moment des célébrations.” Autrement dit, s’il n’a aucun mal à comprendre qu’elle ne souhaite pas se plier à l’exercice, il lui laisse comprendre qu’il la suivra, et qu’il est prêt à partir aussi loin possible de l’agitation médiatique le temps de cette dernière. Rhett répond sur le tard à son baiser, posant à son tour ses lèvres contre la tempe de la jeune femme, ses mains autour de ses épaules. “T’as le droit de pas vouloir participer. Peu importe ce que ta mère en pense.” Peu importe à quel point elle menace sa fille, peu importe à quel point elle répudie son beau-fils. Peu importe. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 2 Oct 2022 - 13:02 | |
| "Elle a toujours été tellement dramatique." C’est sur ces paroles que Celie accompagna la sortie de table de Rhett, laissant un léger sourire marquer ses traits tandis qu’elle harponnait son verre avec une élégance rare, observant de loin le trajet emprunté par sa fille, puis par son compagnon. Maman Pearson avait peut-être raison, Evie était sans doute dramatique, seulement elle ne l’était pas assez pour accepter de verser des larmes qui lui seraient adressées. Ce serait lui donner de l’importance, et lui faire entendre que ça la touchait beaucoup trop qu’elle la piège de cette manière alors que la faveur qu’elle lui demandait représentait à peu près tout ce pourquoi elle détestait faire partie de ce monde en particulier. Faire de son deuil un spectacle, c’était la manière avec laquelle Celie avait réussi à se relever de toute cette tragédie, mais Evelyn n’était pas aussi forte. Elle n’avait jamais voulu partager son père avec des millions d’inconnus, elle n’avait jamais voulu leur laisser piétiner les derniers souvenirs qu’elle avait de lui sous le prétexte que ça leur était dû à cause du statut de légende qu'il avait obtenu grâce à leur intérêt tout de suite après sa mort. Kai s’était fait seul, comme Evie s’était fait seule, et ce n’était pas maintenant que les choses changeraient sous le prétexte qu’elle s’était entichée de quelqu’un comme Rhett. Son couple ne deviendrait pas une mascarade qu’elle donnerait à picorer à ceux qui en demandaient trop ; en même temps elle savait ce qui l’attendait si elle ne jouait pas un peu le jeu : ils seraient sans doute traqués, on remettrait en cause des choses en se servant de leur discrétion pour inventer des choses à leur sujet, et elle en avait trop souffert par le passé pour réussir à se dire que c’était une bonne idée de se braquer. Elle détestait sa mère à ce moment-là, Evelyn, et c’est finalement ce qui lui mit les larmes aux yeux quand elle réussit à atteindre les toilettes pour dames du restaurant.
Posée devant les lavabos, elle en attrapa le bord à deux mains, la tête baissée pour contenir son chagrin qu’elle soulagea par une profonde inspiration ; quand Rhett entra dans la pièce, et que secouant la tête de droite à gauche, le bout de sa langue forant dans l’espace creux d’une de ses dents du fond, elle lui répondit, désignant quelque chose d’invisible en le laissant approcher "Mais si on refuse de faire ce qu’elle nous demande, ça reviendra toujours sur le tapis jusqu’à ce qu’elle nous attrape à l’usure et qu’on décide de s’y plier." Elle haussa les épaules, se laissant étreindre par le jeune homme à qui elle murmura à l’oreille, calant sa tête dans le creux de son épaule, les yeux levés vers le plafond "Dans tous les cas, on est piégés, et elle le sait. Je la hais." Et c’était sorti tout seul, sincèrement, sans qu’elle ne pense véritablement que ce qu’elle ressentait pour sa mère soit aussi fort ; mais dans l’état actuel des choses, elle n’arrivait pas à lui trouver de qualités, à se dire que ce n’était pas un peu malsain de jouer avec la vie de sa fille de cette manière. Restant un instant dans cette position, ses mains posées sur les flancs du jeune homme, la tête dans son cou, Evie ferma brièvement les yeux, puis elle finit par se redresser pour ravaler les larmes qu’elle n’avait pas laissée couler. Elle resta près de lui, se penchant en avant pour que son propre front touche les lèvres du jeune homme, et lui dit presque tout bas "Je vais faire ce qu’elle me demande." commença-t-elle, avant de se recuelr un peu pour affronter le regard de Rhett "Je vais faire ce discours qu’elle me demande de faire depuis des années, même si ce sera difficile et que j’aurais sans doute besoin d’aide pour l’écrire." Est-ce qu’elle demandait implicitement de l’aide au jeune homme à ce moment-là ? Peut-être, ou peut-être pas, puisque ce qu’elle ajouta par la suite était assez cryptique pour que ça laisse planer le doute le temps qu’elle explicite — ce qu’elle fit, se laissant s’appuyer contre le rebord des lavabos, ses reins posés tout contre "Pour le reste, je ne me sens pas capable de prendre ce genre de décisions sans avoir l’impression de t’imposer quoi que ce soit… et Rhett, je sais déjà ce que tu vas répondre à ce que je vais te dire maintenant, mais je ne peux pas ne pas te laisser l'opportunité de tout arrêter maintenant si tu considères que c’est trop." Et elle sentait très bien que ça l’anéantirait au moins un peu s'il décidait de partir maintenant, mais elle n’était pas assez égoïste pour vouloir le forcer à rester en prétendant que ça s’arrangerait au plus leur couple se solidifierait ; ce ne serait pas le cas, ce n'était que le début "Je te laisserais toujours une porte de sortie." termina-t-elle en le regardant de nouveau. Elle la lui laissera toujours, cette porte de sortie, parce qu’elle savait que si c’était elle qui pâtirait davantage de toutes les tentatives de sa mère de la faire rentrer dans le moule, désormais Rhett était trop impliqué pour qu’elle trouve ça juste qu’il en paye les pots cassés ; qu’il décide ou non de continuer leur histoire, elle saurait se montrer assez tolérante pour comprendre que c’était trop lourd à porter, et qu’en partageant sa cigarette avec une inconnue sur le balcon pendant une soirée mondaine, il ne s’était jamais imaginé devoir subir les coups bas d’une tierce personne qui s’avérait être sa belle-mère — à défaut d’un terme moins fort que celui-là, leur couple étant tout récent, c’est comme ça que Celie devait être définie, répondant de fait au cliché qui disait que les belles-mères étaient des vipères sans scrupules.
@Rhett Hartfield they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mer 5 Oct 2022 - 19:33 | |
| Evelyn lui répond rapidement avec tout le pragmatisme qui la caractérise mais il ne répond rien, se contentant de la serrer doucement contre lui, mouvant à peine ses mains de part et d’autre de ses épaules, quand l’une n’est pas posée à l’arrière de son crâne. L’étreindre ; il peut faire. Avancer des propos qui dépendent de sa mère ; il peut bien moins se le permettre. "Mais si on refuse de faire ce qu’elle nous demande, ça reviendra toujours sur le tapis jusqu’à ce qu’elle nous attrape à l’usure et qu’on décide de s’y plier." Il le sait, bien sûr. Tout du moins, il ne pouvait que très fortement s’en douter, à un tel point que cela n’avait justement plus rien d’un doute et tout d’une certitude. Elle aura ce qu’elle veut. Tôt ou tard. "Dans tous les cas, on est piégés, et elle le sait. Je la hais." - “Evie.” Il ne lui reproche pas de parler avec ses sentiments ; il ne lui reproche rien, à vrai dire. Il se contente simplement de tenter de la calmer, assuré que faire une scène ici serait la pire chose à faire en cet instant. Quand ils seront de retour chez lui, elle pourra dire tout ce qu’elle veut sur sa mère, sans le moindre filtre d’aucune sorte. Pour l’heure, il en est réduit à murmurer son nom en espérant qu’elle comprenne tout ce que cela sous-entend.
"Je vais faire ce qu’elle me demande." Le visage d’Evie posé contre le sien, il ferme à son tour les yeux, désolé. Elle n’a pas d’alliés même dans sa propre famille. Le constat est sans appel, terrible. Lorsqu’elle remonte ses yeux dans les siens, il soutient son regard avec autant de douceur que possible. "Je vais faire ce discours qu’elle me demande de faire depuis des années, même si ce sera difficile et que j’aurais sans doute besoin d’aide pour l’écrire." Il replace ses mèches, admire sa capacité de self-control, se contente de hocher la tête. Il suivra son avis, il l’aidera à son niveau. Cette guerre n’est pas la sienne, il le sait. Celie Pearson a simplement besoin qu’il joue le rôle de Ken dans tout ceci, et il ne veut pas mettre Evie dans une situation difficile, pas au point de lui barrer la route si jamais elle a un avis différent. “Je serai toujours là, si tu as besoin.” Il ne précise pas pour quoi, il n’y a pas besoin: il sera là pour la soutenir moralement, il sera aussi là pour tenter de trouver le bonne tournure d’une phrase - même si ça, il faut bien l’avouer, est très loin d’être son fort. Il sait ce que c’est que de perdre un membre de sa famille trop tôt et la douleur qu’on ressent, au moins, quand bien même personne ne lui demande de faire des discours au sujet de Jackson, et tant mieux.
A peine commence-t-elle sa dernière phrase qu’il marque déjà la négation de la tête, ne voulant pas lui laisser croire un seul instant qu’il pèse le pour et le contre, voulant encore moins le laisser penser qu’elle est peut-être en train de proposer qu’ils rompent, déjà. "Pour le reste, je ne me sens pas capable de prendre ce genre de décisions sans avoir l’impression de t’imposer quoi que ce soit… et Rhett, je sais déjà ce que tu vas répondre à ce que je vais te dire maintenant, mais je ne peux pas ne pas te laisser l'opportunité de tout arrêter maintenant si tu considères que c’est trop." Ses empreintes retrouvent place contre la peau de la jeune femme, son pouce sur les lignes de sa mâchoire, ses doigts restant contre sa nuque. Il ne veut pas qu’elle rompe le regard, uniquement parce qu’il tient à souligner qu’il veut continuer et persister dans cette aventure non pour lui faire plaisir mais bien parce qu’il en a envie. "Je te laisserais toujours une porte de sortie." - “J’en veux pas, Evie, de ta porte de sortie.” Les mots sont prononcés sans y repenser à deux fois, d’une voix pourtant basse. Ce n’est pas une dispute qu’il entame là, bien sûr que non. “C’est pas pour moi que cette soirée sera difficile, tu sais.” Il est un des nombreux admirateurs de Kai, certes, mais il n’a jamais rien été de plus pour le joueur. Il n’a jamais été son fils. “Laisse moi être là pour toi. Je sais dire non, c’est pas le sujet.” Il sait être égoïste, il sait placer son bien être avant celui des autres. Demandez à Ruben: il sait particulièrement bien le faire, ça. Pourtant, ce n’est pas une éventualité à laquelle il pense avec Evie, pas sur ce sujet du moins. “Je ne suis pas un Pearson mais j’ai eu quelques cours de media training. Et je souris bien devant les caméras.” Il se vend comme s’il avait à le faire, il lui montre déjà une mince partie de ce sourire alors qu’il tente d’en faire naître un à son tour sur le visage de la jeune femme, peu avant d’enfin prendre le temps de l’embrasser tendrement - chose que Celie pourrait sans douter commenter, entre des toilettes de restaurant et la salle des trophées de Kai Pearson. “On y participe et après on s’envole quelque part. Le nouveau plan est pas si mal, qu’est-ce que tu en dis ?” Elle aura besoin de décompresser, et lui il ne sera sans doute pas contre quelques jours off en sa compagnie et, surtout, en l’absence de celle de la matriarche. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 8 Oct 2022 - 9:52 | |
| Elle avait l’impression de suréagir, et c’était probablement le cas. Ce n’était pas qu’une histoire d’une faveur demandée durant un dîner, c’était l’histoire de toute sa vie. Evelyn avait été confrontée à ce genre de dilemme bien trop de fois pour savoir les gérer sereinement, et c’était étonnant pour quelqu’un comme elle, qui savait contrôler son monde et ses émotions sans donner l’impression que ce soit difficile à faire. Là, c’était un peu différent étant donné qu’elle savait vers quoi elle allait et quel genre d’énergie ça lui demandait de déployer. Elle ne savait pas exactement le genre de choses que Celie l’autoriserait à dire à propos de Kai, mais plus larmoyant ce serait, plus sa fille savait que ça lui plairait ; c’était abject de l’utiliser de cette manière pour attirer l’attention sur La Fondation. Ce n’était un secret pour personne qu’elle avait eu du mal à faire son deuil, qu’elle ne l’avait sans doute toujours pas fait, quand bien même le temps était passé et que les années s’étaient étirées pour faire du souvenir de son père quelque chose d’assez indistinct pour qu’elle se déteste de ne pas être capable de lui rendre véritablement justice en se rappelant de l’homme extraordinaire qu’il était. Sa mémoire flanchait, c’était humain, et c’était là que tout commençait peu à peu à s’effacer que Celie insistait véritablement pour la faire interagir avec ceux qui constituaient sa petite cour ; pour lui prouver qu’elle n’était pas mieux que le reste de la famille, que rester en dehors du cirque qu’elle était devenue, ça ne l’avait pas rendu moins hermétique au fait d’idéaliser quelqu’un qu’elle avait perdue ? C’était cruel et blessant, et si Rhett n’avait pas été là, Evie aurait décliné tout net, sans même y songer une seconde de plus. Mais il y avait d’autres enjeux que celui de garder la face devant son propre clan, et elle le ressentait aussi fort qu’elle prit sa décision sans même prendre le temps d’y penser. Préserver sa réputation, elle n’avait jamais réussi à le faire, mais préserver ce qui comptait à ses yeux maintenant, c’était à sa portée, et s’il fallait prouver au monde entier, à sa mère en premier, que Rhett ne constituait pas un des nombreux caprices qu’on l’avait accusée d’avoir au cours des années, elle prendrait sur elle sans hésiter. Mais ce serait difficile, Rhett le souligna juste après lui avait clairement dit qu’il ne voulait pas de sa porte de sortie. Elle ne le mettait pas à la porte, elle ne voulait juste pas lui donner la sensation de s’être empêtré dans des problèmes qui ne le concernaient même pas au final ; tout n’était qu’une histoire de famille, elle le savait avec une clairvoyance qui finit par la gêner un peu, parce que dans le jeu de Celie, Rhett n’était qu’une opportunité d’atteindre sa fille. Et cette dernière aurait dû la jouer plus fine, ne pas lui donner le droit de se rendre compte qu’elle tenait beaucoup trop à lui pour qu’elle s’en serve contre elle, mais c’était trop tard : sa réaction était une preuve flagrante de ce qu’elle ressentait pour lui, puisque d’habitude, elle ne prenait pas autant de pincettes pour faire entendre à sa mère qu’elle n’était pas d’accord avec sa gestion des choses. Elle carra les mâchoires sous les doigts de Rhett, et si ça l’ennuyait profondément de s’être montrée assez vulnérable pour que Celie joue son avantage, elle fût soulagée de constater, encore une fois, qu’il était du genre à rester plutôt qu’à fuir pour préserver ses propres intérêts. Elle craignait de moins en moins qu’il la laisse sur le bas-côté, à ramasser les restes de sa dignité sans se soucier d’elle, et ça la changeait tellement qu’elle sentit au plus profond d’elle que le contraire l’aurait brisée. Evelyn s’attachait à lui, à sa bienveillance, à sa tolérance, et jusqu’à aujourd’hui, c’était bien parce qu’elle avait eut peur de ne jamais trouver ces qualités chez quelqu’un qu’elle était restée seule.
Elle avait le sentiment de pouvoir tout lui dire sans qu’il ne se mette à la juger "Je sais que les conditions ne sont pas idéales pour faire ce genre de déclaration", commença-t-elle en affrontant les yeux de Rhett qui insista pour qu’elle ne rompe pas le contact visuel, ses pouces traçant la ligne de ses mâchoires avec délicatesse "mais je suis contente que tu sois là." Que ce soit toi et pas un autre aurait été plus juste, mais c’était déjà suffisamment mièvre pour qu’elle ne résiste pas au sourire qu’il lui donna et qui en fit naître un sur son visage quand elle posa ses mains sur ses épaules en retour, et qu’elle l’entendit parler de media-training. Ettie devait déjà être dans la confidence de tout ça, ce qui lui fit dire "Je suis sûre qu’elle va nous organiser quelques séances avec ma soeur dans ces prochains jours." Elle fronça brièvement les sourcils "Je n’ai jamais été une très bonne élève, tu seras là pour équilibrer la tendance. Tu as conscience que c’est une grande, très grande responsabilité ?" plaisanta-t-elle sans tellement y croire, seulement elle n’avait pas envie d’imposer plus de dramaturgie à tout ça. Si elle laissa une respiration lui échapper après le baiser que Rhett lui donna, elle ne put ignorer ce qu’elle ressentait dans sa poitrine, compressée par ce qu’elle avait sur le coeur et par l’idée qu’en choisissant de répondre aux attentes de sa mère, elle aurait l’impression de se perdre au passage. C’était bien la première fois de sa vie qu’elle s’échinait à obéir, et ce serait souligné par le clan, comme par la presse. Elle se redressa doucement, faisant glisser ses mains des épaules de Rhett jusqu’à sa nuque tout en penchant la tête sur le côté et en hochant la tête dans la foulée, soumise à sa proposition qui lui fit froncer le nez et lui répondre sur le même ton qu’il employa "J’en dis que tu es à un détail de devenir le petit ami de l’année." Le dernier détail qui l’honorerait du titre, c’était le baiser qu’elle lui vola rapidement pour pouvoir ajouter ensuite, son visage toujours non loin du sien, une de ses mains remontant sur son visage en même temps pour marquer la caresse de son pouce à la pointe de son sourcil "Je m’excuse d’avance pour les prochains temps, tu sais. Je vais faire mon possible pour ne pas me laisser atteindre par tout ça, mais je n’ai jamais eu un seuil de tolérance très élevé malgré ce que ce dîner pourrait laisser comme impression." La pression, c’était son pire ennemi, et le moment aurait bien été choisi pour lui parler de son récent aller-retour aux urgences de la ville, aussi elle choisit de ne rien lui dire parce que tout était déjà assez compliqué pour qu’elle ne se sente pas surveillée davantage ; et c’est ce qui se passerait si elle avouait au jeune homme qu’on lui avait diagnostiqué un surmenage et un état anxieux qui finirait sans doute par se généraliser si elle s’obstinait à prendre sur elle comme elle le faisait maintenant.
@Rhett Hartfield they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Dim 9 Oct 2022 - 22:32 | |
| "Je sais que les conditions ne sont pas idéales pour faire ce genre de déclaration" Et puisqu’il s’attend à toute sorte de déclaration, de la mauvaise à la plus terrible en passant par l’horrible, il accuse le coup d’une respiration qui se bloque bien malgré lui, en même temps que son regard dans le sien. "mais je suis contente que tu sois là." Et finalement, il sourit un peu plus paisiblement. Si ce n’est que ça, alors l’inverse est tout aussi vrai: il est heureux d’être à ses côtés en cet instant, non pour l’évènement en lui-même, mais bien parce que cela lui permet au moins de savoir qu’elle a bel et bien une personne sur qui compter et s’appuyer. “C’est toujours bon à entendre, peu importe les conditions.” Il appuie doucement la pression de ses empreintes contre sa nuque, ne serait-ce pour lui prouver un peu plus qu’il reste présent et que ce n’est pas voué à changer, même après ce repas. "Je suis sûre qu’elle va nous organiser quelques séances avec ma soeur dans ces prochains jours." Elle fronce les sourcils et il en fait de même, ayant un certain apriori sur le caractère de sa sœur et ne pouvant pas jouir d’une première rencontre avec elle digne de ce nom. Surtout, il ne comprend pas vraiment à quoi pourront rimer ces séances, mais si c’est ce que sa mère exige alors il fera de son possible pour aider et se montrer présent, en tant que pièce rapportée d’un puzzle déjà bien assez complexe. "Je n’ai jamais été une très bonne élève, tu seras là pour équilibrer la tendance. Tu as conscience que c’est une grande, très grande responsabilité ?" - “J’ai jamais joué le rôle de la personne raisonnable, faudra que je révise devant le miroir.” Il se montre trop sérieux, bien trop pour que ce ne soit pas évident qu’il joue un rôle, lequel il brise dans un éclat de rire bas, contexte oblige. “Qu’est-ce qu’elle attend de ces séances ?” Il laisse sa tête tomber doucement, preuve de son attention autant que de son sérieux, conscient qu’il a encore beaucoup de choses à apprendre de son monde.
Après un baiser, il prend le temps de souligner que sa proposition d’évasion existe toujours, à la seule différence qu’ils le feront une fois leurs devoirs faits, tels des enfants modèles qui se content d’avoir l’air d’adultes indépendants. "J’en dis que tu es à un détail de devenir le petit ami de l’année." Avant d’avoir le temps de se plaindre de ne pas déjà être sur la plus haute marche du podium, il répond à son baiser avec tendresse et passion, sans se faire prier. Et une fois de plus, à nouveau leurs lèvres séparées, il prend le temps d’embrasser sa tempe pour la rassurer entre deux blagues, pourtant elles-mêmes vouées au même objectif. “J’ai encore du travail, alors.” Il souffle tout bas, près d’elle, sous-entendant donc qu’il restera à ses côtés pendant assez longtemps pour arrivera à devenir le petit-ami de l’année dont il est question. “Je devrais retenter à nouveau l’an prochain, sûrement.” Même l’année prochaine, il sera toujours là.
"Je m’excuse d’avance pour les prochains temps, tu sais. Je vais faire mon possible pour ne pas me laisser atteindre par tout ça, mais je n’ai jamais eu un seuil de tolérance très élevé malgré ce que ce dîner pourrait laisser comme impression." Ses mains se dégagent de la mâchoire de la jeune femme pour trouver ses cheveux qu’il caresse doucement. “Je m’en moque, tu sais.” Les mots pourraient être durs mais son attitude toute entière prouve qu’il n’en est rien. “Si t’es pas au meilleur de ta forme, tout le temps.” Il y a plein de grippes qui se perdent à Brisbane, sûrement, si jamais il peut passer une journée à ses côtés à ne rien faire, même si elle n’est pas au meilleure de sa forme. Il ne cherche pas à ce qu’elle soit parfaite, tout le temps, ce serait peut-être même un moyen de le complexer, au final. “Je t’offre pas la vie la plus simple qui soit à mes côtés non plus.” Il doit bien le confesser, malgré lui, un sentiment désolé qui se traduit dans le son de sa voix. “Ma mère est bien moins difficile à vivre, c’est promis.” Il sourit à nouveau en tentant de dédramatiser la situation, tout en soulignant la perspective qu’elle la rencontre sans le moindre stress, sans la moindre requête de sa part sauf peut-être goûter un peu trop de ses nombreuses spécialités. Surtout, il ne propose pas qu’ils retournent déjà autour de la table, un peu trop conscient qu’elle a besoin de temps. Il laissera la faute reposer sur ses épaules, personne ne le croira, et ils passeront à la suite. C’est ce qu’il espère assez simplement. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Lun 10 Oct 2022 - 14:58 | |
| "J’en sais rien." Ça avait le mérite d’être honnête, ce qu’elle était toujours avec lui "C’est difficile d’anticiper ce qu’elle veut vraiment." Après un instant de réflexion durant lequel elle regarda un point sans le voir, elle haussa finalement les épaules, remontant les yeux pour trouver ceux de Rhett "J’ai loupé quinze ans de pratique, je crains que je manque d’entraînement pour saisir toutes les subtilités du raisonnement de Celie Pearson." Et c’était un peu triste, de connaître si peu sa mère qu’elle ne pouvait pas vraiment se figurer de ce qu’il se passerait par la suite. Oh, elle en avait une vague idée, mais de là à se montrer claire et nette sur les attentes qu’elle couvait à leur propos, c’était se perdre en suppositions qu’elle n’avait pas envie de faire maintenant, même plus tard à dire vrai. L’époque avait changée, la propagation de l’information aussi, alors sans doute que sa cadette leur filerait des tuyaux pour gérer leurs réseaux sociaux et ne pas trop s’éloigner de l’image que voulait donner La Fondation en restant dans les clous, en ne faisant pas de vagues. Par exemple en ne s’entichant pas d’un curé, ou en ne sous-entendant pas avoir besoin de pilules illégales pour soulager les dernières traces d’un blessure… ce genre de choses qui lui passèrent par la tête à ce moment-là, la tête penchée tandis qu’elle ne quittait pas Rhett du regard. Il lui arracha un léger rire qu’elle fit passer en baissant la tête une courte seconde, marquant une pause qu’elle rompit un instant après seulement "Je te pensais plus fair-play que ça, monsieur l’international." Elle eut un froncement de nez taquin alors qu’elle ajoutait sur le même ton "Tu es le seul à concourir, c’est un peu de la triche, non ?" lui demanda-t-elle sans attendre une réponse de sa part, sa main venant se poser sur son épaule, ses reins appuyés contre les lavabos. Et encore une fois, elle marqua une pause. Elle sut à quoi elle la mènerait lorsqu’elle se sentit obligée de lui dire, repensant aux propos de sa mère tout à l’heure, comme quoi personne ne voulait que ça se passe comme la dernière fois "A ce propos, ce n’est pas une conversation que j’ai envie d’avoir maintenant, mais en attendant : il n’y a personne d’autre, d’accord ?" Ça paraissait évident, mais ça aussi, c’était toujours bon à entendre "Ce qu’elle a dit tout à l’heure au sujet de la dernière fois, c’était quelque chose pour m’atteindre, et elle a en partie réussi. Mais ce que je veux dire, c’est que ça n’a rien à voir et que j’ai appris de mes erreurs." Elle était meilleure élève qu’elle ne le prétendait, pour cette discipline en tout cas. C’était important qu’il le sache, sans qu’elle ne se sente très à l’aise à l’idée de rentrer dans les détails tout de suite. Est-ce qu’elle en était vraiment obligée, d’ailleurs ? Est-ce quelqu’un oserait poser des questions à Rhett à ce sujet ? Est-ce qu’il y aurait des parallèles de faits entre les différents prétendants d’Evelyn Pearson ? Il fallait s’attendre à tout, alors si elle devait passer par le listing de ses exs, elle le ferait avec humilité, tout en se rendant compte que la liste était courte en vérité et qu’elle était plutôt loyale sur le durée ; preuve que c’était presque un privilège de réussir à happer son attention, si encore elle était capable de voir les choses de cette façon.
Mais être rationnelle quand ça concernait sa propre personne, c’était compliqué pour Evelyn, tout comme admettre qu’elle ne pouvait pas tout contrôler. Elle remarqua bien que Rhett voulait la rassurer, lui laisser du lest sur l’idée qu’elle n’avait pas besoin d’être parfaite tout le temps, sauf qu’elle n’avait pas été élevée comme ça. Ça avait laissé des marques, elle ne le nierait pas. Pour l’heure, le lieu et le moment étaient mal choisis pour qu’elle réussisse à ne faire rien d’autre que de l’ironie sur le sujet, ouvrant un peu plus les yeux quand, accrochant ses deux mains à la nuque du jeune homme, elle le regarda en plissant les paupières "Tu dis ça parce que tu n’as pas encore eu l’occasion de me voir misérable, roulée en boule dans un coin en plein milieu de la nuit, les yeux bouffis et la bouche pâteuse, à marmonner que mon père me manque." Et ça, comme le sentiment de haine qu’elle avait exprimé vis-à-vis de sa mère tout à l’heure, c’était sorti tout seul sans qu’elle ne réussisse à le retenir autrement qu’en fermant la bouche et les yeux très rapidement. Pendant un temps, elle ne dit d’autre, elle laissa juste Rhett continuer sa phrase pour intérieurement penser que son père aurait été autant moins difficile à vivre que le serait sa mère, et que dans un monde parallèle, tout aurait été tellement différent que la question des photos et du reste n’aurait même pas posé de problèmes, pas même un petit. Enfin, tout en se redressant, elle finit par rouvrir les yeux en prenant suffisamment sur elle pour lui adresser un nouveau sourire et lui glisser en faisant comme si elle n’avait rien dit "Je pense qu’après ce soir, je suis même prête à rencontrer ta grand-mère si ça peut rattraper le coup." Elle s’entendit rire juste une seconde, puis ajouter après un baiser à la commissure de ses lèvres "Et pour être claire, vie simple ou pas, j’ai les épaules assez larges…" Et doucement, laissant sa phrase en suspens, elle fit glisser ses mains de sa nuque à sa poitrine, se penchant sur lui pour lui murmurer rapidement, dans l’espace séparant à peine leurs lèvres, désignant la porte des toilettes d’un pouce, prenant l’air sérieux d’une fomentatrice de mauvais coups comme elle battit des cils pour faire le point sur son visage, le sien se tenant aussi près "Mais si tu veux qu’on parte par la porte de service et qu’on aille dîner ailleurs, je ne dirais pas non." Elle plaisantait — pour noyer le poisson, pour ne pas le mettre mal à l’aise non plus —, mais elle savait qu’ils devaient y retourner. Le plus difficile était passé. Pour ce soir, au moins.
@Rhett Hartfield they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Jeu 13 Oct 2022 - 20:41 | |
| Ils ne peuvent pas anticiper, alors. Et peut-être que ce n’est pas si terrible qu’il n’y paraît. Il commence à cerner le personnage que représente sa mère mais ne peut pas se dire autre chose que le fait qu’elle veut le meilleur pour sa fille et pour sa famille. Ils devront sans doute jouer le jeu du drapeau blanc avec sa soeur, mais rien ne devrait être terriblement-terrible. "J’ai loupé quinze ans de pratique, je crains que je manque d’entraînement pour saisir toutes les subtilités du raisonnement de Celie Pearson." - “Au moins on sera sur la même longueur d’onde.” Tous les deux aussi perdus l’un que l’autre, certes, mais ce n’est pas la partie de l’histoire qu’il veut préciser: au moins, ils se soutiendront. Elle doit simplement retenir qu’elle ne sera pas seule.
Ainsi, après avoir été un peu trop sérieux à son goût, il tente de faire redescendre la pression à sa façon, en évoquant des rires de la part de la jeune femme, ce qu’il finit par gagner. "Je te pensais plus fair-play que ça, monsieur l’international. Tu es le seul à concourir, c’est un peu de la triche, non ?" - “C’est pas vraiment de ma faute si personne n’ose concourir, quand même. Tu devrais admirer mon courage, au contraire.” Il sourit et se retient de l’embrasser à nouveau. Le cœur y est, pourtant. Il a fait face à des géants de deux mètres et quelques centaines de kilos, il pourra faire face à Celie, il le jure et le confirme d’une caresse de sa main contre sa joue. "A ce propos, ce n’est pas une conversation que j’ai envie d’avoir maintenant, mais en attendant : il n’y a personne d’autre, d’accord ?" Ce n’est pas non plus une discussion, dans son ensemble, qu’il souhaite avoir maintenant. En attendant, il confirme par un geste de la tête rassurant que ce n’est pas un sujet sur lequel il éprouvait des doutes. Les mots de sa mère n’allaient pas dans ce sens, pas selon lui du moins, et il n’aurait pas osé douter de la nature de l’affection qu’elle lui porte, et la forme unique qu’elle prend. "Ce qu’elle a dit tout à l’heure au sujet de la dernière fois, c’était quelque chose pour m’atteindre, et elle a en partie réussi. Mais ce que je veux dire, c’est que ça n’a rien à voir et que j’ai appris de mes erreurs." Et il a beau comprendre ces mots, Rhett ressent pourtant le besoin de souligner un point. “Je te crois, oui. Simplement… je voudrais qu’on en parle vraiment, un jour. Pas de suite, bien sûr, mais je voudrais simplement savoir.” Il ne remet pas en doute la confiance qu’il lui porte, pas même sa fidélité, ni rien d’autre en ce sens, mais il veut savoir où il met les pieds, un peu trop conscient par sa propre expérience de la propension que l’histoire a à se répéter.
"Tu dis ça parce que tu n’as pas encore eu l’occasion de me voir misérable, roulée en boule dans un coin en plein milieu de la nuit, les yeux bouffis et la bouche pâteuse, à marmonner que mon père me manque." “C’est vrai, t’as raison. Je ne m’en moquerais pas, dans ce cas là. Je serais là pour toi.”
Sans doute pas d’une façon aussi utile et rassurante qu’il le voudrait, lui qui ne saurait sans doute rien faire d’autre que la prendre dans ses bras et lui proposer des mouchoirs, mais il continue de penser que cela sera toujours mieux que rien, en réalité. Lui aussi, parfois, n’est pas reluisant lorsqu’il repense à son frère. "Je pense qu’après ce soir, je suis même prête à rencontrer ta grand-mère si ça peut rattraper le coup." Il rigole tendrement. “Seulement si t’es prête à manger pour dix.” Un véritable cliché ; mais un cliché qui ne trouverait rien à reprocher à Evelyn, elle non plus. Peut-être que cela rassurerait cette dernière que de savoir que l’avis de Ruben n’appartient justement qu’à lui. "Et pour être claire, vie simple ou pas, j’ai les épaules assez larges…" Elle l’embrasse tendrement, laisse ses mains dévier de sa nuque à son torse sans qu’il ne cherche à l’en empêcher, occupé à répondre à ses baisers par d’autres. En toute honnêteté, il est un adulte lassé par ces discussions d’adulte. Tout ce qu’il voudrait, c’est passer du temps avec Evie sans que cela ne ressemble de près ou de loin à un problème. "Mais si tu veux qu’on parte par la porte de service et qu’on aille dîner ailleurs, je ne dirais pas non." Son rire sonne faux, mais il est au moins soulagé qu’elle se l’accorde. Tous deux savent que la porte de service n’est pas envisageable, bien qu’elle soit particulièrement enviable. “Et si je te propose qu’on termine ce repas et qu’on se trouve un autre endroit pour le dessert ?” Sa mère saura qu’ils s’éclipsent, c’est un fait, mais ils auront au moins rempli leur part du contrat. Sans manquer l’opportunité de l’embrasser une fois de plus, il rajoute encore quelques mots, mi-sérieux, mi-amusé. “Tu devrais peut-être refaire ton rouge à lèvre, par contre.” C’est un détail que sa mère ne manquerait pas de voir et, surtout, de commenter. |
| | | | | | | | (everhett #9) she burns like rum on a fire |
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