ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 15 Oct 2022 - 15:40 | |
| "Parce qu’il faut du courage pour être avec moi ? Un petit quart d’heure en tête à tête avec ma mère et ça y est, tu deviens insultant." Elle mima l’outrage par pure fantaisie, loin d’être assez vexée pour considérer la réponse de Rhett comme un véritable affront. Elle plaisantait, évidemment, le sourire qu’elle lui accorda finissant de lever le doute des mots qu’elle prononça en le regardant, les paupières plissées, les yeux suspicieux. Dans la liste de ses nombreux défauts, il n’y avait pas la susceptibilité et dans la présente, c’était une bonne chose qui l’empêchait de ruminer de trop sur l’humour de Rhett — ce qu’elle ne ferait pas dans tous les cas parce qu’elle en avait reçu des pires, des insultes, et qu’elle comprenait ce qu'il était en train de faire. Si on lui laissait vraiment le choix, se tenir à l’écart des problèmes serait celui qu’elle ferait par défaut. Evelyn comprit que passer par le récit peu glorieux de son histoire avec Owen reviendrait à contrôler les sorties les moins classes de ceux qui considéraient ça drôle de faire de cette aventure quelque chose dont se moquer, alors elle accepterait d’en parler au jeune homme sans ne rien omettre, en toute transparence. Rhett n’avait pas d’inquiétude à se faire à ce sujet, elle entendait sa requête comme il entendait son souhait de ne pas entrer dans les détails tout de suite pour des raisons logiques ; ce n’était pas le moment, c’était tout. Elle opina, lui confirmant dans la foulée "Bien sûr, ce que tu voudras. C’est mieux si l’histoire vient de moi." Et elle le disait sans cynisme. Autant éviter qu’elle ne soit romancée ou extrapolée. Ce ne serait pas agréable sur le coup, mais ce qui est fait n’est plus à faire, et ils pourraient se féliciter d’avoir mis ce chapitre là sur la table pour que ça ne devienne pas une vraie menace. Comme le croque-mitaine, en parler, ça aidait à le combattre quand il se pointait, ça le démystifiait et rendait le tout moins impressionnant quand on vulgarisait l’effet qu’il avait. Owen, c’était son croque-mitaine personnel, et elle ne tenait pas à ce qu’il devienne celui de Rhett sous le prétexte qu’ils avaient eu la mauvaise idée — ou la bonne, allez savoir — de s’enticher de la même femme.
Si l’imminence du retour à table pointait, Evelyn avait encore besoin d’un instant pour comprendre ce que ça impliquait de revenir sur leurs pas pour confronter les dernières demandes de Celie. C’était soudainement moins effrayant à dire vrai, de le faire maintenant qu’elle avait la certitude que Rhett savait véritablement dans quoi il s’engageait, et que ça ne lui faisait pas peur. Elle ne doutait pas de son courage, en fait il en fallait pas mal pour supporter ce qu’il avait supporté ces dernières années, mais comme tout, c’était bien de recevoir un aperçu de ce que ça voulait vraiment dire dans une situation donnée ; et dans la minute, c’était qu’elle avait assez confiance en lui pour le croire quand il lui disait qu'il serait là quand écrire le discours à propos de son père deviendrait trop dur et qu’elle se changerait, le temps d’un cauchemar ou deux, en la petite-fille qui l’avait vu s’effondrer en direct à la télévision. Elle ne savait pas vraiment quel genre de tournant ça ferait prendre à leur relation, d’avoir cette assurance-là, seulement elle savait que quoi qu’il se passerait dans un futur plus ou moins proche, elle ne le regretterait pas comme elle avait pu regretter de s’être laissée happer par le sentiment de nostalgie dégagé par Owen. Les comparer n’était pas judicieux, mais il y avait des choses qu’on ne pouvait pas contrôler malgré tous les efforts qu’elle abattait pour que ce soit le cas et pour une fois, elle se laissa être imparfaite sur ce sujet, confirmant par un seul mouvement de tête, les yeux assez ronds pour que Rhett comprenne qu’elle était capable de manger pour dix, que c’était même une perspective plus rassurante de rencontrer sa grand-mère, que de finir le dîner face au regard inquisiteur de Celie. A qui fausser compagnie lui vint à l’esprit sans que ce ne soit un plan vraiment envisageable au final, rendant Rhett le plus raisonnable de leur duo quand sa proposition la fit acquiescer doucement, puis emprunter une mine de fausse résignation qui lui fit dire "On parle définitivement le même langage, ça me va comme plan de secours." Autant dire qu’elle allait se contenter d’une salade qu’elle picorerait pour que le repas ne s’éternise pas — elle se contenterait de combler sa faim avec du liquide en attendant. Et elle le laissa l’embrasser sans résistance, prenant son visage à deux mains pour le faire à son tour quand il souffla quelques mots entre chaque contact de ses lèvres avec les siennes "Toi aussi, Garrett." le taquina-t-elle en désigna sa bouche du regard, là où son rouge à lèvres s’était transféré juste assez pour qu’il brille sous l’éclairage tamisé de l’endroit où ils s’étaient retirés. Elle ne battit par en retraite tout de suite cependant, ne le débarrassa pas plus de cette trace de rouge à lèvres, elle lui murmura juste en lui donnant un nouveau baiser, qu’elle raffermit une fois qu’elle eut annoncé ses intentions, faisant changer de trajectoire à l’une de ses mains dont elle se servit pour étreindre sa nuque dans un abus éhonté de l’avantage qu’elle avait sur l’instant "Un autre, et on y retourne." Sauf qu’elle lui en fit en de plus dans la manoeuvre, avant d’enfin rompre le contact pour, pour de bon, lui essuyer sa trace de rouge à lèvres qu'il avait sur les siennes — les restes de celui qu’elle avait sur sa propre bouche, Evie l’estompa simplement en roulant ses lèvres l’une sur l’autre, affirmant son regard dans celui de Rhett un air de dire c’est parti pour la deuxième mi-temps.
@Rhett Hartfield they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| (#)Lun 17 Oct 2022 - 10:57 | |
| "Parce qu’il faut du courage pour être avec moi ? Un petit quart d’heure en tête à tête avec ma mère et ça y est, tu deviens insultant." Evelyn surjoue l’affront et il le comprend sans mal, mais Rhett a tout de même envie de souligner la réalité des choses, jugeant sans doute qu’elle a besoin de l’entendre. “Tu sais très bien ce que j’en pense.” Ce qu’il en pense réellement: il n’en est rien, bien sûr. Si sa compagnie avait quoi que ce soit d’un fardeau à ses yeux, il y a bien longtemps qu’il aurait quitté le navire, peu enclin à donner de sa personne dans une nouvelle relation vouée à l’échec. "Bien sûr, ce que tu voudras. C’est mieux si l’histoire vient de moi." Il hoche la tête, convaincu de la même idée. Sa mère en a parlé uniquement pour les faire chanceler, et cela a fonctionné bien que pas autant qu’elle l’aurait aimé ; et Rhett, de son côté, reste convaincu que la meilleure histoire ne viendra que de la principale concernée elle-même. Rhett n’est pas pressé non plus, une part de lui craignant sans doute encore et toujours que l’annonce se brise quelque chose entre eux, et ce n’est pas une idée dont il a hâte.
En attendant, il raisonne Evie bien malgré lui en lui rappelant qu’il vaut mieux retourner à table et affronter les remarques de sa mère plutôt que d’oser lui fausser compagnie et jongler avec sa colère. "On parle définitivement le même langage, ça me va comme plan de secours." Son sourire grandit doucement, il ponctue cet accord tacite avec un baiser doux, auquel il pourrait donner de nombreuses significations mais dont la première d’entre elles reste le simple fait qu’il en avait envie. C’est aussi la meilleure excuse pour noter avec un certain amusement les retouches à porter sur le plus-si-parfait rouge à lèvre de la jeune femme, dégât dont il est pleinement coupable. "Toi aussi, Garrett." Il rigole à son tour, ayant pour réflexe de frotter ses lèvres du revers de la main, avant qu’Evie préfère plutôt l’embrasser et qu’il estime effectivement sa réponse bien plus adaptée. Ses mains sont bien plus à leur place en étreignant ainsi la brune au niveau du torse. "Un autre, et on y retourne." Les baisers se conjuguent à un pluriel différent sans que l’un ou l’autre ne semble vouloir s’en plaindre, chacun bien conscient que l’heure du retour dans la salle sonne lorsque les marques rouges se retrouvent tantôt enlevées, tantôt raffermies. Finalement, c’est contre sa joue qu’il l’embrasse. Ici, le baiser ne laissera pas la moindre place. “Je suis sûr que si tu penses assez fort au dessert qu’on prendra, t’entendras même plus Celie.” Il semble plus ou moins être dans ses bonnes grâces, il peut donc s’occuper d’une discussion avec sa nouvelle belle-mère: après lui, c’est lui qui est supposé passer à la casserole, non ?
Il l'aide à descendre d'une main, la garde logée dans la sienne lorsqu'ils repassent le pas de la porte pour retourner dans une version moderne de l'Enfer. |
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