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 Calex #66 x Now all I want to do is sleep

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Message(#)Calex #66 x Now all I want to do is sleep EmptyLun 19 Sep 2022 - 19:16



"Now all I want to do is sleep"
3h42. Je soupire en entendant les pleurs de Mael alors que ça fait à peine deux heures depuis sa dernière tétée. Ça ne fait qu'à peine plus de deux semaines qu’il est né mais c’est déjà devenu une habitude que je peux faire presque les yeux fermés. Il est à côté de moi dans son berceau et je le prends contre moi, prête à lui donner le sein pour la troisième fois de la nuit. Il se calme assez vite quand il se met à téter et me voila dans mon lit au milieu de la nuit à attendre que Mael ait fini de manger. « Rendors toi chéri je m’en occupe. » Caleb ne peut pas faire grand chose de plus et autant qu’il dorme un peu, parce que nos filles vont se réveiller dans trois heures et là journée risque d’être longue pour nous deux. Heureusement il est là, 100% du temps à la maison en congé, mais je pense déjà au moment où il reprendra le travail. Au moment où moi je vais reprendre aussi. Et même si je vais reprendre tout simplement. Mais, il n’est clairement pas l’heure de penser à tout ça. Il est l’heure de dormir, sauf que tant que Mael n’a pas fini je ne peux pas m’endormir. Je lui caresse le front, les mains, le dos, enfin j’essaye de rester calme et de l’aider à l’être aussi. Il ne semble pas stressé, plutôt détendu même. Et moi je lutte alors que le sommeil semble presque sûr le point de gagner. Je secoue la tête à plusieurs reprises pour m’empêcher de dormir même si mon corps réclame un peu de sommeil mais j'ai mon fils sur moi et clairement je ne peux pas dormir, pas tant qu'il n'a pas fini. Presque trente minutes après, je sens qu’il s’endort sur moi, qu’il ne tète plus pour manger et moi aussi je m’endors alors je le pose doucement dans son berceau, mais dès que je l'allonge dans son lit, de nouveau le voilà qui se met à pleurer et cette fois de manière plutôt très bruyante et Caleb ne peut pas ne pas entendre les pleurs de son fils. Je me frotte les yeux et je me penche sur le berceau pour lui donner tétine et doudou, mais il refuse et pleure toujours de plus en plus bruyamment. Je soupire et à nouveau je le prends sur moi, j’essaye de le bercer, de le rassurer, de le coller contre moi, de lui caresser le dos et le front avec douceur mais rien n’y fait, il pleure toujours et il s’agite un peu plus. Et s’il était calme au sein y’a quelques minutes, je le sens tendu dans mes bras et je n’aime pas le voir comme ça. Alors à nouveau je lui propose le sein et à nouveau il se calme. Mais il ne tète même pas, enfin pas pour boire, et je tente de lui donner sa tétine qu’il rejette à trois reprises en se mettant à pleurer à nouveau. Je soupire à nouveau, je crois que je n'ai plus la force de m'exprimer autrement qu'avec des soupires cette nuit. Il se met à hurler encore, jusqu’au moment où de nouveau il est contre moi à téter. « Il croit que mon sein c’est sa tétine y’a que ça qui le calme et qui l’endort. » Dépitée, c'est à Caleb que je parle en sachant très bien qu'il a été réveillé par les pleurs de Mael. Je sais qu’il n’est pas encore en mesure de faire des caprices, et la pédiatre m’avait parlé de ce qu’ils appellent les tétées affectives, et je ne sais pas si c’est ce dont il a besoin, mais c’est difficile d'être patiente à ce moment de la nuit et de ne pas comprendre pourquoi il ne se contente pas de mes bras et de sa tétine pour s'endormir. Parce qu’il a mangé déjà, parce qu’il ne tète pas réellement, alors j’en viens à me poser pleins de questions sur l’allaitement, sur la quantité de lait, sur sa qualité aussi. Mais, tout ce que je constate c’est qu’il ne se calme qu’une fois contre moi avec la possibilité de téter. Comme s’il avait besoin de ça pour être calme et s’endormir. Sauf qu’il est plus de 4h30 et que le nombre d’heures de sommeil de ces dernières semaines est plus que déficitaire et j’aimerais pouvoir dormir avant la prochaine vraie tétée qui va revenir dans moins de deux heures. Cette pensée me dépite un peu je dois bien l’avouer et à nouveau je soupire. « Ça fait une heure qu’il est réveillé, tu peux le prendre un coup je vais aller lui faire un biberon, peut être qu’il n’a pas assez avec l’allaitement. » J’ai peu d’espoirs parce que je sens bien la différence entre le moment où il tète pour manger et le moment où il tète pour s’endormir sauf que je ne suis pas sa tétine moi et si j’aime ce moment de l’allaitement, au milieu de la nuit j’aimerais qu’il tète et s’endorme plus vite pour que je puisse dormir un peu moi aussi parce que je commence à être vraiment épuisée. Caleb l’est sans doute aussi et pourtant puisqu’il est réveillé je lui donne Mael et je quitte la chambre quelques minutes pour faire un biberon. Un biberon de lait maternel mais j'hésite quelques secondes, peut être que mes seins ne lui fournissent pas assez, peut être que mon lait n'est pas assez nourrissant, peut être que je m'y prends mal ? Et j'en viens à sérieusement douter. Sans grande conviction je donne le biberon à Caleb. « Tiens essayes de lui donner. » Il le prends quelques secondes, puis le rejette en pleurant de nouveau. Le biberon est un échec comme je le pensais et Mael continue de pleurer, il n'a plus faim mais je ne sais pas ce qu'il veut, ou ce qu'il a. « Je l’entendais depuis la cuisine, il va finir par réveiller Nathan et les filles. » Et sincèrement il ne manquerait plus que les filles se mettent à pleurer elles aussi pour rendre cette nuit insupportable. « Je sais plus quoi faire, tu crois qu'il y a un problème ? » La fatigue, l'inquiétude, les doutes, je n'aime pas le voir ainsi. Il pleure toujours autant et il semble vraiment pas bien et je ne peux pas le laisser ainsi alors que je sais que le sein au moins ça le calme mais j’ai peur de finir par m’endormir avec Mael sur moi et qu’il lui arrive quelque chose. « Si c’est comme ça toute les nuits je vais arrêter l’allaitement. » C’est dit sous le coup de la fatigue, de la frustration et je regretterai beaucoup de tout arrêter si tôt mais là cette nuit je suis un peu à bout et les pleurs de Mael me font me sentir vraiment mal et nulle aussi. Je le reprends et je le réinstalle sur moi au sein quelques minutes en espérant le calmer.

@Caleb Anderson    Calex #66 x Now all I want to do is sleep 3480052764  :dodo:

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Message(#)Calex #66 x Now all I want to do is sleep EmptyLun 19 Sep 2022 - 21:22

Calex
Now all I want to do is sleep
Il est presque quatre heures du matin et on ne peut pas dire que les heures de sommeil sont au rendez-vous. Mael pelure. Il pleure beaucoup. J’ai même l’impression qu’il dort moins que ses sœurs à son âge et pour être tout à fait honnête je ne suis pas certain que ce soit vraiment qu’une impression. Trois semaines depuis l’accouchement et il dort toujours dans notre chambre et ça sera malheureusement le cas jusqu’en Novembre quand nous allons pouvoir emménager dans cette maison plus grande que nous avons trouvée. « Rendors toi chéri je m’en occupe. » Je sais que les chances pour que je me rendorme alors qu’Alex est en train de donner le sein à notre fils à quelques centimètres de moi seulement sont très minces, voire même inexistantes. Je soupire moi aussi et je bouge dans le lit me retrouvant maintenant sur le dos et si un de mes bras vient recouvrir les yeux ma deuxième main part à la recherche de celle de ma femme qui est elle aussi, épuisée. Sûrement même un peu plus que moi car si je me réveille à chaque tétée de Mael je ne peux pas faire grand-chose puisque nous avons choisi l’allaitement et je dois bien avouer me sentir réellement inutile. Pour les jumelles il y a Lena qui avait refusé le sein de sa mère donc je m’occupais de lui donner son biberon à chaque fois qu’elle le réclamait mais en ce qui concerne notre fils tout ce que je peux faire c’est être présent auprès d’Alex à chaque réveil et rien de plus. Malheureusement. J’avoue me sentir vraiment inutile et impuissant et ce ne sont pas des sensations très agréables. Au bout d’un certain temps je sens Alex bouger dans le lit et j’en conclue donc qu’elle vient de réinstaller Mael dans son berceau. À peine est-elle allongée que j’en profite pour revenir me caler contre elle mais pas pour très longtemps car de nouveau, Mael pleure. Je soupire, désespéré et dépité de constater que notre fils n’a pas l’air de vouloir nous laisser dormir et de nouveau, Alex bouge pour le reprendre contre elle. Moi aussi je me décale, pour ne pas être trop encombrant et lui laisser la place dont ils vont avoir besoin. « Il croit que mon sein c’est sa tétine y’a que ça qui le calme et qui l’endort. » Je grimace légèrement et contre mon gré j’ouvre les yeux alors que j’essayais tant bien que mal de les maintenir fermés. Ne sachant pas vraiment quoi lui répondre de nouveau je me sens plus inutile que jamais. Si je n’étais pas là ça serait sûrement la même chose pour elle, peut-être même qu’elle serait mieux. Je me dis que s’il pleure ce n’est peut-être pas à cause de la tété et bien entendu que tout un tas de scénarios plus ou moins inquiétants commencent à émerger dans mon esprit mais j’essaie de relativiser et de ne pas penser à des idées négatives alors que j’ai déjà un début de migraine qui menace d’exploser à tout moment à cause du manque cruel de sommeil accumulés ces derniers jours. « Ça fait une heure qu’il est réveillé, tu peux le prendre un coup je vais aller lui faire un biberon, peut être qu’il n’a pas assez avec l’allaitement. » J’acquiesce d’un signe de tête et sans réelle conviction me redresse pour placer mon oreiller contre la tête de lit et m’asseoir le plus confortablement possible. Avant de tendre les bras vers ma femme pour prendre notre fils contre moi je me frotte les yeux. « Il a fait son rot après la tétée de tout à l’heure ? » Première fois que j’ouvre la bouche depuis que nous sommes tous les deux réveillés et c’est avec une voix encore endormie que je lui pose cette question. Je prends mon fils contre moi. Je le berce. J’embrasse le dessus de son crâne, je caresse son dos, j’essaie de lui montrer qu’il est en confiance avec moi et qu’il peut s’endormir sans crainte. « Qu’est-ce qu’il se passe mon grand ? » que je lui demande avec une grande tendresse dans la voix malgré la fatigue l’envie et le besoin de dormir ce soir. Mais malheureusement mes efforts ne servent pas à grand-chose parce qu’il ne dort toujours pas et pire encore : il pleure toujours. Je quitte alors notre lit pour plus de liberté dans mes mouvements le berçant toujours et encore et s’il s’arrête de pleurer pendant quelques secondes malheureusement ça ne dure pas car il reprend de plus belle très vite. « Tiens essayes de lui donner. » Je prends le biberon qu’Alex me tend et j’ai presque l’impression de me sentir plus léger quand Mael commence à le téter mais encore uen fois : le bonheur ne dure pas très longtemps et les cris et pleurs reprennent très rapidement. Je m’assois sur le bord du lit, je joue un peu avec lui j’essaie de nouvelles choses qui ne semblent pas très concluantes « Je l’entendais depuis la cuisine, il va finir par réveiller Nathan et les filles. » Je grimace un peu. « Tu as entendu maman mon chéri ? Il ne faudrait pas qu’on réveille ton frère et des sœurs. » Malgré la fatigue je me montre toujours doux avec lui mais ça ne semble pas avoir grand impact sur lui, malheureusement. « Je sais plus quoi faire, tu crois qu'il y a un problème ? » Je l’installe contre moi en me réinstallant le dos contre la tête de lit. « Peut-être qu’on devrait prendre sa température ? Il a peut-être mal quelque part. » Je n’espère pas mais malheureusement nous n’avons aucun moyen de savoir. « Si c’est comme ça toute les nuits je vais arrêter l’allaitement. » Elle récupère notre fils pour l’installer contre elle, geste basique et certainement sans arrière-pensée mais que je considère comme étant un échec cuisant de ma part. « Tu ne penses pas ce que tu dis. » Je lui affirme, parce que je sais qu’elle aime allaiter notre fils et que c’est la fatigue qui parle pour elle plus qu’autre chose. « On peut toujours essayer de l’installer entre nous ? On met deux coussins autour de lui pour éviter qu’on lui fasse mal… On peut toujours essayer. » Je sais qu’il n’est pas franchement recommandé de dormir avec ses enfants afin de ne pas les habituer à ça mais je dois avouer ne plus avoir d’autres idées.

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Message(#)Calex #66 x Now all I want to do is sleep EmptyMar 20 Sep 2022 - 10:06



"Now all I want to do is sleep"
Mael a mangé, Mael a commencé à se rendormir sur moi et je ne tarde pas à le recoucher pour que Caleb et moi, nous puissions aussi dormir un peu. Parce qu'il ne s'est pas rendormi Caleb, il aurait pu mais j'ai senti sa main dans la mienne durant ces dernières minutes. Il est épuisé lui aussi, puisqu'il est réveillé autant que moi finalement et s'il ne peut pas vraiment participer, il est là comme un soutien moral que j'apprécie beaucoup. Mael dans son lit, moi à ma place, je sens Caleb qui se rapproche de moi et je caresse son avant bras qu'il vient de passer par dessus mon corps. Mais ça ne dur par parce que je n'ai qu'une envie ; dormir là maintenant. Mais Mael n'a visiblement pas envie lui. Ni de dormir, ni que je dorme. Parce qu'il se met à hurler et je réalise bien vite que la seule chose qui le calme, c'est de le positionner contre moi au sein et ce même s'il ne tète pas pour manger. Super, je suis donc son doudou, sa tétine, son matelas enfin tout ce dont il devrait avoir besoin pour dormir, et bien dormir, il veut le faire sur moi. Sauf, que moi je veux dormir aussi et je ne peux pas avec lui sur moi et je m'agace, je me fatigue, je remets en doute mes compétences, je cherche des réponses que je ne trouve pas et les pleurs de Mael ne sont qu'une réponse négative à toutes les tentatives pour tenter de l'apaiser autrement. Je finis par donner notre fils à Caleb pour aller lui faire un biberon, c'est tout ce que je trouve à faire comme idée, mais je ne suis absolument pas convaincue par l'idée et pourtant c'est tout ce qu'il me reste à cet instant. Avant que je quitte la chambre, Caleb me questionne une fois Mael dans ses bras. « Il a fait son rot après la tétée de tout à l’heure ? » Je secoue la tête de haut en bas sans vraiment apporter plus de précisions, parce qu'il n'y a rien de plus à dire. Il a mangé, il a fait son rot, il est propre et pourtant il continue de pleurer et c'est frustrant de ne pas réussir à trouver de réelles explications à ses pleurs et de ne pas réussir à le calmer autrement qu'en lui donnant le sein. Parce qu'il réclame déjà toutes les trois heures, parfois moins même et une fois installé il ne dit plus rien. Je prépare son biberon et je l'entends toujours pleurer dans notre chambre. Caleb n'arrive pas plus que moi à le calmer et c'est pas normal ça. Je ne comprends pas pourquoi il pleure autant cette nuit, pourquoi il a tant de mal à se rendormir et pourquoi ni Caleb, ni moi n'arrivons à l'apaiser. Je retrouve Caleb dans notre chambre, il a quitté le lit lui aussi pour bercer Mael, mais ça ne semble pas vraiment fonctionner parce que même s'il s'arrête quelques secondes c'est pour mieux reprendre derrière. Je donne le biberon à Caleb sans conviction aucune, mais il va bien falloir que l'on arrive à trouver pourquoi il pleure comme ça. Et je doute que ce soit vraiment le biberon qui nous aidera mais Caleb essaye et moi j'espère. Sauf, que comme je le présentais, là il n'a pas faim et il le prouve en rejetant le biberon après quelques secondes de calme. Et il pleure à nouveau. Des pleurs de nouveau-né si particuliers qui me font mal au cœur parce qu'il pleure depuis maintenant de longues, très longues minutes, et il ne s'apaise pas. Je me frotte les yeux et les tempes quelques instants, dépitée, fatiguée et inquiète désormais, alors que Caleb tente encore par d'autres moyens de calmer et apaiser notre fils. Mais tout ce qu'il tente se conclut par des pleurs de Mael. Et s'il nous empêche de dormir, je commence à craindre qu'il ne réveille le reste de la maison. « Tu as entendu maman mon chéri ? Il ne faudrait pas qu’on réveille ton frère et des sœurs. » Caleb est doux, Caleb est patient et si c'est en rien étonnant, la douceur de sa voix ne semble pas avoir d'impact sur Mael et j'en viens même à me demander s'il nous entends au milieu de tout ses pleurs incessants. « Oui non écoute ton papa, il ne faudrait vraiment pas les réveiller. Il ne manquerait plus que Lena qui saute au milieu du lit à 4h du matin. » J'ai l'image, ce qui n'est pas dur puisque c'est un jeu qu'elle affectionne, sauter partout en criant et en riant et si la plupart du temps ça peut être drôle (ou un peu effrayant aussi), à 4h du matin avec une telle nuit, ça n'aurait rien de drôle je vous assure. Mes yeux se ferment tout seuls et je soupire, encore en avouant que je me sens démunie et que je ne sais plus quoi faire pour apaiser mon fils. Un aveux de faiblesse et d'impuissance qui me fait grimacer parce que je déteste me dire que moi sa mère, je n'arrive pas à comprendre ses pleurs et ses besoins. « Peut-être qu’on devrait prendre sa température ? Il a peut-être mal quelque part. » Voilà une preuve de ma très grande fatigue, je n'ai même pas pensé à prendre sa température, et c'est là encore une preuve qu'avec lui je n'y arrive pas. J'aurais du y penser, mais je ne l'ai pas fais et je me lève pour aller chercher le thermomètre et vérifier un élément que j'aurais du faire il y a plusieurs minutes déjà. « 36,8, il n'a pas de fièvre. » Ce qui est en soit un soulagement mais qui ne nous aide pas à comprendre les pleurs de notre fils et qui ne nous aide pas à savoir s'il a mal quelque part ou non. Tout ce que je sais finalement, c'est qu'au sein il semblait se calmer, alors je le réinstalle contre moi au sein pour tenter de l'apaiser et faire cesser ses pleurs mais même ça, ça ne semble plus fonctionner. Il s'agite, il se tends, il pleure et je suis totalement démunie. « Tu ne penses pas ce que tu dis. » Il a raison, je ne pense pas ce que je dis et pourtant à cet instant précis c'est ce qui me semble le plus simple. Pas ce que je veux mais je suis épuisée et je suis pas loin de craquer à mon tour à force de l'entendre pleurer et de ne pas pouvoir l'aider. « Je comprends pas ce qu'il a, je devrais réussir à l'apaiser mais j'y arrive pas. » Sans doute que le fait que je sois moi aussi tendue n'aide pas Mael mais je n'y pense pas à ça, globalement je ne suis pas en mesure de penser à grand chose à cette heure de la nuit. « On peut toujours essayer de l’installer entre nous ? On met deux coussins autour de lui pour éviter qu’on lui fasse mal… On peut toujours essayer. » Il a raison sur une chose Caleb, on peut toujours essayer. Après tout, on a déjà tenté pas mal de chose et l'idée de l'installer entre nous et surtout de pouvoir dormir est plutôt bien tentante. « Au point ou j'en suis je suis prête à essayer tout ce que tu veux, mais pas besoin des coussins, ils disent que c'est dangereux pour les bébés. » Je le pose sur le lit et je m'allonge à côté de lui sur le côté et je le regarde. Il pleure toujours mais je tente de lui donner sa tétine et après trois tentatives, au bout de la quatrième il semble accepter de la garder et de téter un peu plus calmement, je laisse ma main sur la tétine pour qu'il ne la perde pas quand il s'agite un peu. Il y a encore quelques pleurs mais il semble peu à peu s'apaiser et je n'ose plus bouger. Je le regarde. Il est si petit dans notre lit, si petit à côté de nous deux mais malgré sa petite taille, le bruit qu'il peut faire est grand lui. « Je comprends pas pourquoi la journée il est si calme et pourquoi la nuit il est si agité. J’appellerais la pédiatre demain pour voir s'il y a quelque chose à faire. » J'ai lâché sa tétine qu'il tète avec calme désormais et ma main caresse son front dans l'espoir de le voir s'endormir pour pouvoir nous aussi dormir mais s'il est désormais calme, il a pourtant les yeux grands ouverts alors que moi je lutte pour les garder ouverts. « Si tu veux dormir, je peux descendre dormir dans le salon avec lui, de toute façon il risque d'avoir faim dans un peu plus d'une heure alors je crois que c'est foutu pour moi. » Et pourtant mes paupières sont lourdes, la fatigue est intense aussi bien physiquement que psychologiquement parlant, je ne pense qu'à une chose : dormir sauf que Mael au milieu de nous, encore réveillé et bien réveillé ne semble pas encore prêt à nous laisser un peu de répit. « Je suis pas sur de tenir encore longtemps à ce rythme. » Je parle doucement pour ne pas perturber le calme de Mael, mais c'est avec sérieux et inquiétude que je lui dis ces mots, parce que cette nuit les pleurs de Mael ajoutés à la fatigue accumulée semble avoir provoqué en moi une remise en question de mes capacités et surtout une crainte, celle de ne pas pouvoir répondre aux besoin de nos enfants sans craquer.

@Caleb Anderson    Calex #66 x Now all I want to do is sleep 3480052764  :dodo:

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Message(#)Calex #66 x Now all I want to do is sleep EmptyMar 20 Sep 2022 - 21:02

Calex
Now all I want to do is sleep
Si Alex et moi sommes fatigués et rêvons d’une nuit complète de sommeil on ne peut pas en dire autant de notre fils qui semble préférer vivre la nuit plutôt que la journée. Voilà presque une heure qu’il pleure sans s’arrêter et j’ai l’impression que jamais nous allons nous en sortir. Pourtant on est ses parents et on devrait être capable de le rassurer et l’apaiser quand il pleure ainsi mais apparemment nous en sommes incapable. Constatation difficile à encaisser surtout quand on sait qu’il y a deux ans nous avions les jumelles qui venaient de naître et qui ne nous menées pas la vie facile mais j’ai l’impression que tout est plus compliqué avec Mael ce qui est assez dingue puisqu’il est seul, lui. Lui parler de l’aide pas. Lui sourire tendrement ne l’aide pas. Jouer avec lui non plus et encore moins le biberon tout juste préparé par Alex. « Oui non écoute ton papa, il ne faudrait vraiment pas les réveiller. Il ne manquerait plus que Lena qui saute au milieu du lit à 4h du matin. » Elle pourrait nous porter la poisse à dire une chose pareille, Alex, heureusement que je ne suis pas forcément superstitieux. Il pleure mais pourtant je le trouve toujours aussi beau, Mael, sûrement mon manque d’objectivité parentale qui parle pour moi. Il n’a pas de fièvre ce qui est un soulagement pour nous et si j’aurais aimé le garder encore un peu contre moi afin de tenter de le calmer à nouveau Alex le reprends pour le réinstaller au sein. Moyennement sûr que ce soit utile mais néanmoins je ne lui dis rien persuadé qu’une telle remarque pourrait l’énerver en quelques secondes. Mais j’avais pourtant raison puisqu’il se remet à pleurer presque instantanément. Je pose le biberon sur la table de chevet tout en laissant tomber ma tête contre le mur, désespéré et surtout terriblement fatigué. « Je comprends pas ce qu'il a, je devrais réussir à l'apaiser mais j'y arrive pas. » Elle n’est pas la seule à ne pas y arriver, moi non plus mais c’est sans aucun doute parce qu’elle sait que son rôle de mère doit être bien plus important que le mien et comme bien souvent je me sens inutile et surtout pas à la hauteur. Mais est-ce réellement étonnant ? Non, je ne pense pas et si c’est ce qu’elle pense elle a totalement raison. Je suis nul et j’ai l’impression de ne servir strictement à rien : c’est elle qui le nourrit et même quand il pleure je peux essayer de la calmer à peine cinq minutes avant qu’elle ne prenne le relai. Je me sens à l’écart je n’arrive pas à trouver ma place ce qui n’était pas arrivé pour Lucy et Lena et donc je ne comprends pas ce qui est en train de se passer mais je sais que je ne peux pas lui en parler parce qu’elle soupira sûrement en me disant que je suis parano et surtout le meilleur papa du monde ce qui n’est du moins clairement pas le cas pour Mael. La preuve encore une fois ce soir. « Au point ou j'en suis je suis prête à essayer tout ce que tu veux, mais pas besoin des coussins, ils disent que c'est dangereux pour les bébés. » Oui, bien sûr que ça pourrait être dangereux je m’en veux presque de ne pas y avoir pensé avant. En voilà une autre de preuve que je suis loin d’être à la hauteur. Je me décale un peu pour laisser de place à notre fils entre nous, confortablement installé je le regarde avec beaucoup d’amour et de tendresse mais c’est Alex qui semble enfin réussir à l’apaiser. Les pleurs se font de moins en moins forts avant de s’atténuer petit à petit. « Je comprends pas pourquoi la journée il est si calme et pourquoi la nuit il est si agité. J’appellerais la pédiatre demain pour voir s'il y a quelque chose à faire. » Je le regarde toujours sans pour autant le coller afin de le laisser respirer un peu. « C’est pas forcément grave, tu sais. J’étais comme ça moi aussi apparemment. » Plus calme la journée que la nuit. Je préférais pleurer toute la nuit et la journée j’étais apparemment bien plus calme. Mais ça n’a pas duré très longtemps, selon ma mère. « Si tu veux dormir, je peux descendre dormir dans le salon avec lui, de toute façon il risque d'avoir faim dans un peu plus d'une heure alors je crois que c'est foutu pour moi. » Je secoue la tête de gauche à droite les sourcils froncés ne comprenant clairement pas sa proposition. « Non arrête je ne t’ai pas demandé de faire ça. » Et surtout je n’ai clairement pas envie de me retrouver seul dans notre lit à dormir tranquillement pendant qu’Alex sera en train d’essayer de calmer les pleurs de notre fils qui par contre, semblent d’être vraiment calmés grâce à Alex. Bien qu’il ne semble vraiment pas décidé à vouloir s’endormir. Ses yeux sont toujours grands ouverts fixant très certainement le plafond. Peut-être qu’il a mal quelque part ce qui expliquerait ses cris, pleurs et son manque de sommeil. « Je suis pas sur de tenir encore longtemps à ce rythme. » Si mon attention est portée sur notre fils depuis plusieurs minutes cette fois je relève le regard vers ma femme un sourcil arqué. « Pourquoi tu dis ça ? Ça va pas ? » que je lui demande, vraiment inquiet. On ne dirait pas que c’est seulement la fatigue qui parle pour elle et j’ai bien peur que quelque chose de bien plus grave et inquiétant se passe pour elle. « Profite en pour te reposer demain matin, je m’occuperai de tout. Je déposerai Nathan à l’école et j’irai passer un peu de temps au parc avec les enfants. » Elle fait tellement en ce moment qu’il me semble totalement logique que je prenne le relai un peu et si elle risque de refuser je suis bien décidé à me tenir à ce programme pour la matinée de demain. Ou plutôt pour dans quelques heures. Ma main se pose avec douceur sur le ventre de Mael que je caresse du bout des doigts avant de les remonter sur ses joues vers lesquelles je m’approche pour y déposer un doux baiser s’il ne pleure plus il ne dort toujours pas.

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Message(#)Calex #66 x Now all I want to do is sleep EmptyJeu 22 Sep 2022 - 6:46



"Now all I want to do is sleep"
Caleb est assez silencieux, mais faut dire qu'entre les pleurs de notre fils, mes soupires à répétition et l'heure qu'il est, sont autant de facteurs qui tendent à expliquer qu'il ne soit pas le plus enclin à parler. Moi aussi si je le pouvais je ne parlerais pas, si je le pouvais je voudrais être en train de dormir, et c'est bien l'un des rares moments dans une journée durant lequel je ne parle pas. Mais cette nuit, c'est Mael qui fait du bruit, beaucoup de bruits et ses pleures ne cessent pas et ce depuis un bien trop long moment. J'ai essayé tout ce que j'étais en mesure d'essayer sur place. Les câlins, les berceuses, je l'ai bercé, je lui ai donné tétine et doudou, on a même essayé le biberon et Caleb a lui aussi essayé de son côté, mais il pleure, encore et encore. Sans qu'il n'y ait une raison logique à ses pleurs. Pas de couches à changer, pas de fièvres, pas de faim et s'il pleure parce qu'il est fatigué, alors je ne peux rien pour lui parce qu'il est le seul à nous empêcher tous de dormir. Plusieurs fois je soupire, plusieurs fois je me frotte les yeux et quand il refuse le sein, quand même ça, ça ne le calme plus alors je suis sur le point de craquer. Caleb propose de l'installer entre nous, et c'est bien l'une des choses que je n'ai pas encore essayé alors ça ne coute rien d'essayer non ? Il finit par se calmer. Les pleurs diminuent et cessent enfin et Mael semble moins nerveux, moins tendu et même plutôt détendu. Détendu mais beaucoup trop réveillé pour un bébé qui devrait dormir depuis de longues, très longues minutes. Et je ne trouve pas ça vraiment rassurant, au point que j'en vienne à penser à appeler la pédiatre pour avoir son avis. « C’est pas forcément grave, tu sais. J’étais comme ça moi aussi apparemment. » Pour une fois l'un de nos enfants auraient hérité d'un trait de caractère négatif de Caleb et non de moi, et si j'aurais pu en rire ou en faire une blague, je n'ai absolument pas la force pour ça. Et je réalise que c'est aussi dans ce genre de moment que l'absence d'une mère ou d'une figure maternelle me manque. Parce que pour les filles j'avais la mère de Caleb, elle me rassurait, elle me donnait des conseils sans jamais me dire ce que je devais faire avec mes filles. Sauf, qu'aujourd'hui je ne peux pas l'appeler et lui demander comment elle a géré cette période ou apparemment Caleb ne semblait pas vouloir dormir la nuit. Je ne peux pas savoir ce qu'elle faisait pour calmer Caleb, tout comme je ne peux pas savoir ce que ma mère faisait pour me calmer. Ou même si elle le faisait. Je ne sais pas quel genre de bébé j'étais et je ne le serais jamais. Mais, Caleb lui peut savoir et il peut même avoir des conseils. « Dis moi que ça n'a pas duré longtemps, ou que ta mère a une solution miracle ? » Je ne pourrais pas prendre conseil auprès d'elle et si la relation de Caleb n'est pas encore la meilleure avec sa mère, j'espère qu'il pourra l'appeler pour qu'elle nous dise comment elle a fait avec lui et les nuits agitées parce que je suis épuisée, parce que je voudrais pouvoir dormir au moins 4/5 heures par nuit, c'est pourtant pas trop demandé non ? Même coupés je prends. Mais 5 heures à vraiment dormir ce serait déjà un miracle. Et ça ne sera pas pour cette nuit parce que même s'il est calme désormais, il ne semble pas du tout prêt à s'endormir et je suis en train de dire adieu à mes espoirs de sommeil parce qu'il va vouloir remanger dans une heure à peine plus et après ce sera Lucy et Lena qui se réveilleront et Nathan ensuite et ce sera partie pour une nouvelle journée. Et si pour moi la nuit est visiblement finie, ou du moins c'est ainsi que je le vois, ce n'est pas le cas pour Caleb et il n'est pas obligé de rester éveillé alors qu'il ne peut rien faire de plus. « Non arrête je ne t’ai pas demandé de faire ça. » Je soupire encore. Mais je suis vraiment dépitée par cette nuit, et fatiguée aussi. J'ai l'impression de ne pas avoir dormi une nuit reposante depuis plusieurs semaines, et ce bien avant la naissance de Mael et je comprends pas la réaction de Caleb. Que j'arrête quoi ? De lui proposer de se reposer alors qu'il en a besoin et qu'il pourrait le faire ? « Je sais que tu as pas demandé, mais ça sert à rien qu'on reste debout et qu'on soit fatigué tout les deux. » Je voudrais dormir moi, je ne peux pas parce qu'il ne dort pas et que je sais qu'il va réclamer sans doute pîle au moment ou je vais commencer à bien dormir, alors ça ne sert à rien que je dorme. Mais Caleb pourrait dormir lui sauf qu'il refuse et je n'insiste pas, de toute façon je crois que je n'ai même pas la force de quitter le lit alors je reste là et je ne bouge pas, parce qu'à défaut de dormir, au moins il ne pleure plus et ça nous fait un peu de calme sauf que le calme ne remplace pas le sommeil, le vrai et je sens que cette nuit est plus compliquée que les autres pour moi. « Pourquoi tu dis ça ? Ça va pas ? » Je sens son inquiétude et je m'en veux parce que je n'avais pas l'intention de l'inquiéter pour ça, pour rien. Du moins pas l'inquiéter autant. « Si si ça va, t'inquiète pas. » Peut-être que j'aurais du mieux choisir mes mots, plus réfléchir avant de l'inquiéter et peut-être que je devrais faire preuve de plus de conviction en lui disant ces mots, mais il est beaucoup trop tôt pour ça. « Je suis juste épuisée. » Et je me sens pas assez présente pour les filles, Nathan me rejette toujours et même avec Mael je n'y arrive pas pourtant je fais tout ce que je peux, je lui donne tout ce que j'ai mais visiblement c'est pas assez et c'est frustrant et douloureux de sentir que rien de ce que je fais ne semble suffire. « Et j'ai l'impression de ne pas réussir à comprendre ce dont il a besoin je sais plus quoi faire pour qu'il soit bien. » Je devrais réussir à l'apaiser, je devrais comprendre ses pleurs, je devrais être en mesure de réussir à lui apporter ce dont il a besoin parce que c'est mon rôle non ? Je l'aime terriblement et c'est peut-être ça le plus dur finalement, l'aimer autant et être incapable de lui donner ce dont il a besoin. L'aimer tellement mais ne pas être en mesure de faire cesser ses pleurs. La fatigue est en train de me faire douter et de me rendre émotive aussi mais pas dans le bon sens. Je regarde Mael et je voudrais juste qu'il s'endorme, qu'il soit apaisé et qu'il trouve le sommeil mais ça ne semble pas le cas encore. La main de Caleb est posée sur le ventre de notre fils et après avoir caressé le front de Mael un long moment, c'est l'avant bras de Caleb sur lequel ma main vient se poser juste pour quelques gestes tendres alors que j'ai les yeux qui se ferment et je lutte pour rester éveillée. « Profite en pour te reposer demain matin, je m’occuperai de tout. Je déposerai Nathan à l’école et j’irai passer un peu de temps au parc avec les enfants. » C'est à mon tour de secouer la tête et s'il refuse de dormir alors qu'il le pourrait, je ne me vois pas le laisser tout gérer alors qu'il est lui aussi épuisé et qu'il est réveillé aussi souvent que moi depuis la naissance de Mael. « Je vais pas te laisser tout gérer pendant que moi je dors non. » Je suis égoïste mais pas à ce point non. Parce que gérer Nathan, Lucy, Lena et Mael tout seul alors qu'il passe lui aussi une nuit pourrie, je refuse de lui infliger ça. Et s'il est vrai que j'ai terriblement besoin de sommeil, délaisser nos enfants pour dormir ne serait qu'une preuve de plus que je n'arrive pas à répondre à leurs besoins et je ne veux pas. « Et puis Mael aura besoin de manger de toute façon, et les filles et Mael au parc ça risque d'être compliqué, tu vas courir partout après les filles avec Mael dans les bras ? » Et c'est sans compter le fait que Lucy aime encore beaucoup être portée et accepte peu de partager son père. « Tu as autant besoin de te reposer que moi. » Caleb est de ce genre là, ceux qui font passer les besoins des autres avant les siens, sauf que je refuse ça. Je suis leur mère et je dois être présente et assumée mon rôle. « Au pire j'irais faire une sieste avec Mael et toi si tu veux tu pourras te reposer pendant celle des filles. » Parce que c'est sans doute ça qui nous épuise le plus, les rythmes différents de nos enfants et l’impossibilité de se reposer en même temps qu'eux puisqu'ils ne dorment jamais en même temps. Je regarde Mael à nouveau, et malgré la fatigue, malgré tout ce que cette nuit me fait ressentir comme émotions, je sens mon cœur se remplir d'amour quand son regard croise le mien. Un moment de calme, un moment de douceur, mais pour une raison que j'ignore, je vois son visage changer un peu, je le vois gesticuler un peu, se tendre aussi, je rattrape de justesse sa tétine qu'il s'apprêtait à cracher et je le sens s'énerver sur sa tétine, la téter avec un peu trop d'énergie et je crains une nouvelle crise de larme. « Il va pleurer encore, tu as la force d'aller le bercer avant qu'il se mette à hurler ? » Moi je n'en ai pas la force, je suis épuisée et je me laisse tomber sur le lit en soupirant et j’ai l’impression d’abandonner mais je n’ai pas l’énergie et surtout je suis bien trop énervée pour apaiser Mael.

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Message(#)Calex #66 x Now all I want to do is sleep EmptyJeu 22 Sep 2022 - 21:13

Calex
Now all I want to do is sleep
« Dis moi que ça n'a pas duré longtemps, ou que ta mère a une solution miracle ? » Je n’ai aucune réponse rassurante à lui apporter et je lui fais comprendre en grimaçant un peu. Si cette période des longues heures de pleurs nocturne a duré longtemps je n’ai pas de vraie réponse mais par contre je sais que ma mère n’a malheureusement aucune solution miracle pour nous. Surtout que je suis leur premier enfant alors que nous de notre côté nous avons déjà Nathan Lucy et Lena qui ont besoin de nous. Mieux vaut que je ne lui réponde pas ce genre de chose mais Alex aura sûrement compris que je n’ai aucune solution à lui apporter en voyant ma réaction. Elle soupire d’ailleurs une énième fois quand je souligne ne jamais lui avoir demandé de me laisser dormir seul, elle est fatiguée je le sais moi aussi et c’est pour ça que je ne peux pas accepter cette proposition que je ne comprends pas vraiment. J’ai presque l’impression qu’elle veut s’éloigner de moi pour le reste de la nuit et cette pensée est tout sauf agréable. Mais je dois chasser ces pensées de ma tête car elles ne m’aideront clairement pas à me remonter le moral. Bien sûr que je suis heureux à chaque fois que je regarde mon fils mais cette sensation de ne pas réussir à créer un lien avec lui alors qu’Alex passe son temps collée avec notre fils me fait beaucoup de mal. Encore quelque chose que je ne peux pas lui dire, je ne peux pas lui reprocher de prendre soin de Mael alors que je semble en être complètement incapable.  « Je sais que tu as pas demandé, mais ça sert à rien qu'on reste debout et qu'on soit fatigué tout les deux. » Et si seulement l’un de nous doit se reposer, ça serait clairement elle et pas moi. Je me concentre sur Mael, j’essaie de me montrer tendre avec lui dans mes gestes dans l’espoir qu’il finisse par être assez fatiguée pour avoir envie de dormir mais je pense être bien trop naïf. Alex par contre, avoue être sur le point de craquer et ça ce n’est pas vraiment rassurant. « Si si ça va, t'inquiète pas. Je suis juste épuisée. » Alors que mes doigts se baladent sur la joue de mon fils pour l’inciter à dormir ma deuxième main en fait de même mais sur celle de ma femme y ajoutant un regard d’une grande tendresse et de beaucoup d’inquiétude. « Et j'ai l'impression de ne pas réussir à comprendre ce dont il a besoin je sais plus quoi faire pour qu'il soit bien. » Ça je le sais puisqu’il s’agit déjà de la deuxième fois qu’elle me le dit en à peine cinq minutes. Du moins il me semble ? La fatigue commence à me jouer des tours. « Tu es bien plus douée que moi tu sais. » Ça c’est un effet clairement avéré qu’elle essaiera de nier mais je ne l’accepterais pas tout simplement, j’ai l’impression de ne jamais réussir à calmer notre fils. Peut-être qu’il ne m’aime pas, peut-être qu’il ne sait même pas qui je suis, ce qui serait totalement possible bien que cette pensée me fasse beaucoup de mal. « Je vais pas te laisser tout gérer pendant que moi je dors non. » « Tu viens de me dire que tu ne penses pas tenir encore longtemps à ce rythme. Moi aussi je suis très fatigué mais ça va, je peux encore tenir. » que je lui réponds rapidement. Elle va sûrement penser que je lui dis ça pour la protéger alors que ce n’est pas le cas et que je ne fais que lui dire la vérité. « Et puis Mael aura besoin de manger de toute façon, et les filles et Mael au parc ça risque d'être compliqué, tu vas courir partout après les filles avec Mael dans les bras ? » C’est à moi de soupirer en l’entendant utiliser Mael comme une excuse pour refuser ma proposition qui partait pourtant d’une réelle bonne attention. « Il suffit de tirer ton lait pour que je puisse le nourrir quand tu dors c’est mon fils aussi, tu sais. » que je lui réponds en me frottant les yeux. « Au pire j'irais faire une sieste avec Mael et toi si tu veux tu pourras te reposer pendant celle des filles. » Constatant qu’elle ne veuille vraiment pas me laisser seul avec Mael durant quelques heures, je laisse tomber et n’insiste pas. C’est peine perdue de toute façon, elle a compris que j’étais nul avec notre fils mais je commence surtout à comprendre que je n’arriverais sûrement jamais à trouver ma place dans cette relation qu’elle tisse avec lui. « Il va pleurer encore, tu as la force d'aller le bercer avant qu'il se mette à hurler ? » Ce qui relève presque du miracle c’est qu’elle me propose de m’occuper de mon fils au lieu de le faire elle-même et c’est sans un mot que j’accepte. Mes gestes parlent pour moi je me redresse avant de prendre Mael contre moi et quitte le lit pour faire les cents pas dans la chambre tout en le berçant contre moi mais je le sens se tendre, je sens qu’il commence à bouger les bras dans tous les sens et le revoilà dans une nouvelle crise de larmes qui commence très sérieusement à me faire mal à la tête. Je lui chante des berceuses, je caresse son dos je le berce mais rien n’y fait c’est comme s’il ne se sentait pas bien ni même en sécurité avec moi ce qui expliquerait ses larmes. C’est pourtant toujours avec tendresse que je lui parle et si tout ce que j’essaie actuellement fonctionnait avec les jumelles j’ai l’impression que pour Mael ça n’a jamais aucun effet. Bien comme je le disais tout à l’heure : il ne sait peut-être même pas que je suis son père et ne se sent pas en sécurité avec moi et pourtant on ne peut pas dire que j’essaie de tout mettre en place pour qu’il soit le plus heureux du monde. Je finis par soupirer et abandonner en le rendant à Alex avant qu’elle ne le fasse par elle-même. « T’as raison ça serait sûrement une catastrophe si je restais seul avec lui. » Car je suis officiellement incapable de calmer et apaiser mon fils.


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Message(#)Calex #66 x Now all I want to do is sleep EmptyVen 23 Sep 2022 - 19:51



"Now all I want to do is sleep"
Visiblement au vue de l'absence de réponse et de son attitude, j'en déduis qu'à part savoir qu'il a aussi été un bébé agité la nuit, sa mère n'avait pas de vraie solution ou d'idées pour nous aider à gérer les crises de larmes de Mael. C'est frustrant et ça ne nous aide pas. Surtout que je ne sais pas si ça a duré longtemps pour Caleb, ou peut-être qu'il le sait et qu'il ne veut pas me le dire sous peine de m'inquiéter, parce que clairement s'il sait que ça a duré 6/7/8 mois, il a raison, mieux vaut pas me le dire. Pas maintenant en tout cas, parce que je suis bien trop épuisée et un peu sur les nerfs aussi pour gérer l'idée de devoir supporter ça pendant autant de temps. La journée il est calme, et c'est peut-être ça le plus dur à gérer, le contraste entre la journée et la nuit. Et ses pleurs que je ne sais pas comment calmer et qui font me sentir mal pour lui et incompétente aussi. J'y arrivais pour les filles, mais pas avec Mael et pourtant je fais vraiment tout ce que je peux pour lui. Et j'aimerai le voir plus souvent détendu comme il l'est actuellement, le sentir bien, serein, calme mais la nuit c'est rarement le cas et cette nuit c'est pire encore. Je suis fatiguée et je me sens émotive et pas loin de craquer. Caleb semble inquiet pour moi, je le vois et je n'aime pas me dire qu'en plus de ne pas réussir à apaiser notre fils, j'inquiète mon mari. Sa main sur ma joue et son regard qui en dit long sur ce qu'il ressent et sur les préoccupations que je lui fais subir là maintenant, je voudrais être en mesure de le rassurer complètement parce que je ne veux pas qu'il s'inquiète pour moi. Ma main se pose sur la sienne et je viens entrelacer mes doigts aux siens. Je lui souris légèrement, je veux le rassurer mais je doute de moi, et la fatigue ne fait qu'accentuer encore ce sentiment et je me confie un peu à Caleb pour lui expliquer ce que je ressens. « Tu es bien plus douée que moi tu sais. » Je secoue la tête pour montrer que je suis loin d'être d'accord avec lui. Je me sens pas plus douée que lui non et je ne le suis pas. La preuve ce soir. Je n'ai pas réussi à le calmer avant que Caleb ne propose de l'installer entre nous. Je n'ai pas réussi à l'endormir, à le calmer, à comprendre ses pleurs. « Tu sais bien que c'est faux. » Et je suis sûre de moi en lui disant ces mots mais lui, il a pourtant pas l'air de le savoir sinon il ne dirait pas ça. Mais à mes yeux, Caleb est plus doué que moi, avec nos enfants, avec notre couple, avec les gens en général. Il est juste plus doué et tout semble inné pour lui, inné, naturel et je ne comprends pas pourquoi il me dit ça. « Tu penses vraiment ce que tu dis ? »Que je lui demande en fronçant les sourcils parce que je ne comprends pas sa remarque. Mais s'il le dit, il doit y avoir un fond de vérité non ? Il pourrait le dire pour me rassurer mais s'il avait vraiment voulu me rassurer il m'aurait parlé de mes compétences et non en se rabaissant comme ça. Je sais que je n'écoute pas assez les gens, je sais que je ne prends pas assez en compte les sentiments des autres, on me l'a déjà reproché, il me l'a déjà dit, mais je ne comprends vraiment pas sa remarque.

Il me propose de me reposer demain, il me propose de s'occuper de tout, et c'est une charge conséquente qu'il s'inflige là. Nathan, Lucy, Lena et Mael. Quatre enfants, quatre besoins différents, quatre personnes à gérer, je ne peux pas le laisser porter tout ça alors que moi je me repose. « Tu viens de me dire que tu ne penses pas tenir encore longtemps à ce rythme. Moi aussi je suis très fatigué mais ça va, je peux encore tenir. » Il peut encore tenir, et j'ai envie de dire tant mieux parce que l'inverse m'aurait beaucoup inquiété. « Oui c'est bien et j'aimerais autant que ça reste ainsi et que tu n'en fasses pas trop au point de ne plus pouvoir tenir, j'ai besoin de toi en forme. » Caleb a tendance à l'oublier mais il a une santé fragile, il dira le contraire, il refusera cette pensée, mais moi j'ai toujours ça en tête et je ne peux pas lui demander d'en faire encore plus juste parce que je me sens fatiguée. « Il suffit de tirer ton lait pour que je puisse le nourrir quand tu dors c’est mon fils aussi, tu sais. » Le soupir de Caleb, plus sa réponse, et je ne sais pas si c'est l'extrême fatigue, la frustration d'une nuit encore avec très peu de sommeil, mais j'ai l'impression qu'il est énervé, ou frustré en tout cas que quelque chose ne va pas dans sa façon de me répondre. « Ba oui, je sais oui. » Que je lui réponds légèrement surprise par ses mots. « Je veux juste pas que tu aies tout à gérer tout seul, on les a fait à deux alors je vais pas te laisser seul. » Parce qu'il va faire comment quand Lucy, Lena et Mael vont pleurer en même temps ? Quand il faudra aller chercher Nathan alors que l'un de nos enfants dort ? Qu'il faudra gérer Lena qui court partout au parc avec Mael dans les bras et Lucy qui lui demande toute son attention ? Je ne veux pas qu'il ait tout à gérer et j'ai l'impression que ça lui pose problème.

Et après quelques minutes de calme et d'apaisement, je sens Mael qui commence à s'agiter à nouveau et je n'en peux plus et je suis démunie, sans idée face à cette agitation que je sens chez lui et je demande à Caleb de s'en occuper. Je suis épuisée, je me sens dépassée tout simplement. Sans énergie, sans solution non plus et je suis dépitée quand je l'entends pleurer dans les bras de Caleb. Je couvre mon visage de mon oreiller quelques secondes, juste le temps de soupirer. J'aime mon fils, je l'aime vraiment et chaque jours depuis sa naissance je mets tout en œuvre pour qu'il soit bien. Pour qu'il puisse être heureux, serein et qu'il se sente aimé. J'ai toujours eu peur de ne pas être assez, de ne pas réussir à aimer mes enfants. Sans aucun doute des restes de mon passé. Mais, Mael je fais tout pour qu'il se sente bien, du moins j'essaye et pourtant cette nuit je n'y arrive pas. Et je déteste l'entendre pleurer comme ça. Surtout que je ne sais pas comment gérer ses pleurs, je ne comprends pas, je n'y arrive pas et je me sens nulle dans mon rôle de maman. Je laisse Caleb s'en occuper et il essaye tout un tas de choses qui nous permettaient de calmer les filles assez vite, mais ça ne marche pas avec Mael. Il gesticule, il s'énerve et surtout il pleure beaucoup. Et l'entendre pleurer malgré les tentatives de Caleb pour le calmer me fait mal au cœur. Il a trois semaines, il pleure et je me sens minable et incompétente de ne pas réussir à apaiser mon fils, et de ne même plus avoir la force d'essayer et les émotions que je ressens sont dures à gérer. Je ne sais pas s'il y a quelques choses de physiologique, de biologique, mais les pleurs de mon fils me font mals et ne rien pouvoir faire pour le calmer est dur à gérer. Caleb a plus de patience que moi, mais je le vois pourtant venir vers moi et me donner Mael en soupirant. « T’as raison ça serait sûrement une catastrophe si je restais seul avec lui. » Je fronce les sourcils en regardant Caleb après cette remarque, j'ai l'impression de ne pas le comprendre ce soir et surtout j'ai l'impression qu'il essaye de me dire quelque chose mais je ne comprends pas et ça aussi, ça m'agace. Presque autant que les pleurs de Mael, mais je dois prendre sur moi parce que j'ai mon fils contre moi et je sais que si je laisse mes émotions s'exprimer ça sera encore pire pour lui. « Mais en quoi j'ai raison, j'ai jamais dis ça. » C'est la première chose que je dis à Caleb en essayant de calmer Mael. Je le berce mais ça ne marche pas vraiment. « Je n'ai jamais pensé ça une seule seconde. » Je tente de me concentrer sur Mael mais je me tourne vers Caleb quelques secondes, parce que je ne peux pas le laisser penser ça, et encore moins le laisser penser que moi je pense ça parce que c'est faux. Au bout de quelques minutes, sans savoir comment une idée me passe en tête et je me dis que ça ne coûte rien d'essayer après tout on a déjà tout essayé. Je déshabille Mael pour qu'il se retrouve en couche et je le glisse sous mon haut pour un moment de peau à peau comme on a pu le faire souvent à la maternité et je marche un peu dans la chambre tout en tenant sa tétine pour qu'il ne la perde pas. Il semble s'apaiser un peu alors je continue, parce que même si je suis épuisée et que je n'avais pas pour projet de faire les cents pas dans notre chambre, le fait de ne plus entendre ses pleurs est une bonne motivation pour trouver le courage de le faire. Et c'est après quelques minutes que je rejoins le lit et Caleb, m'installant à quelques centimètres de Caleb, toujours Mael sur moi en peau à peau qui semble avoir retrouvé un peu de calme. « Chéri. » Je le regarde, je l'interpelle avec douceur pour qu'il me regarde et ma main vient se poser sur la sienne pour jouer avec son alliance. « Tu penses vraiment ça ? Que ce serait une catastrophe si tu restais seul avec lui ? » Je lui demande de façon inquiète mais en chuchotant pour ne pas perturber Mael mais j'ai de plus en plus l'impression que quelque chose ne va pas et je ne sais pas si c'est la fatigue ou si c'est les différentes remarques de Caleb mais je sens qu'il doute et je ne comprends pas pourquoi.

@Caleb Anderson    Calex #66 x Now all I want to do is sleep 3480052764  :dodo:

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Message(#)Calex #66 x Now all I want to do is sleep EmptyVen 23 Sep 2022 - 21:23

Calex
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« Tu sais bien que c'est faux. » Non je ne le sais pas et je ne pense de toute façon pas que mes propos soient faux. Alex parvient à apaiser notre fils bien plus facilement que moi et elle nous en a encore donné la preuve tout à l’heure alors que je suis moi, incapable de le calmer à chaque fois qu’il pleure et pourtant je n’avais pas autant de difficultés avec les jumelles il y a deux ans ce qui me pousse à penser que le problème vient vraiment de moi et de la relation que je n’arrive pas à construite avec mon fils. Pourtant je l’aime, croyez-moi, je l’aime tout autant que j’aimais ses sœurs a même âge mais j’ai l’impression qu’il ne s’apaise qu’en présence de sa mère, je suis peut-être qu’un inconnu à ses yeux et si cette pensée me fait beaucoup de mal elle doit sûrement être réaliste. « Tu penses vraiment ce que tu dis ? » Je lève les épaules sans pour autant lui répondre verbalement mais je pense que ce mouvement parle pour moi. Oui je pense vraiment ce que je dis et je pense qu’elle le sait elle aussi sauf qu’elle va le nier puisqu’elle refuse toujours d’accepter quand je lui dis qu’elle est plus douée que moi dans certaines choses. Mais je n’ai pas envie de me concentrer là-dessus je préfère clairement lui proposer de se reposer quelques heures demain matin. Elle me dit être sur le point de craquer alors ma réaction me semble totalement normale et justifiée mais Alex ne l’entend pas comme a car elle refuse tout de suite ma proposition. « Oui c'est bien et j'aimerais autant que ça reste ainsi et que tu n'en fasses pas trop au point de ne plus pouvoir tenir, j'ai besoin de toi en forme. » Phrase ironique de la part de quelqu’un qui vient de m’avouer être sur le point de craquer mais j’ai l’impression que de toute façon quoi que je dise ce soir Alex ira en contre-sens pour me montrer son désaccord. Elle en vient même à me proposer de partir avec les jumelles demain matin mais encore une fois elle refuse de me laisser passer un moment avec mon fils ce qui m’agace très clairement et je ne lui cache pas. J’ai clairement l’impression d’être en trop dans leur relation et le fait qu’elle soit fermée à l’idée de je l’emmène quelques heures avec moi dehors pourrait aussi prouver un manque certain de confiance en moi de sa part. Ce que je peux comprendre quand on voit à quel point je suis nul pour le calmer et l’apaiser mais ça ne veut pas dire que ça ne me fait pas du mal. « Ba oui, je sais oui. Je veux juste pas que tu aies tout à gérer tout seul, on les a fait à deux alors je vais pas te laisser seul. » Encore une fois je suis agacé par ses mots qui n’ont pourtant rien de méchants ni même blessants. Elle refuse mon aide. Elle refuse ma proposition et ne veut pas que je m’implique dans les premières semaines de vie de notre fils, elle veut tout faire toute seule et le garder rien que pour elle. C’est très clairement ainsi que je vis la situation et son refus clair et net à la proposition que je viens de lui faire ne fait qu’appuyer mes impressions.

En revanche, quand Alex sent Mael se tendre c’est là qu’elle me demande de gérer la situation et de le calmer, ce que je ne refuse pas car je suis ravi de pouvoir prendre mon fils dans mes bras sauf qu’à l’instant même où il se retrouve avec moi il se retombe dans une nouvelle crise de larmes comme si c’était la proximité avec moi qui le mettait dans cet état. Encore une constatation qui n’est pas simple pour moi mais qui semble pourtant réelle. Mael pleure. Mael se tend. Il s’agite et j’essaie tout ce que je peux pour le calmer, en vain. Je reste calme et tendre dans mes mots et mes gestes mais ça ne l’aide pas non plus. C’est de toute façon de ma faute qu’il s’est remis à pleurer je n’aurais jamais dû le prendre contre moi alors qu’il n’y avait encore aucune larme le long de ses joues alors que le mets dans les bras de sa mère, elle parviendra à le calmer, elle. « Mais en quoi j'ai raison, j'ai jamais dis ça. » Façon de parler. « Je n'ai jamais pensé ça une seule seconde. » Je sais qu’elle ne pense pas cela mais moi si, mais par contre je reste persuadé qu’inconsciemment elle ne me fait pas assez confiance sinon elle n’aurait pas tant de mal à me laisser avec notre fils. Même si c’est d’une vraie cigarette dont j’ai besoin c’est vers ma cigarette électronique que je me rabats et c’est vers la fenêtre de notre chambre que j’ouvre que je reste pour vapoter un peu. Mael pleure toujours mais je regarde Alex de loin s’occuper de lui et elle semble avoir encore une fois trouvé la meilleure manière pour le calmer. En peau à peau avec sa mère Mael s’apaise petit à petit et c’est une vraie bénédiction pour les oreilles et si Alex fait les cents pas dans les chambre pour le bercer moi je reste vers la fenêtre tirant le plus possible sur ma vapoteuse et c’est seulement au bout de quelques minutes et après avoir refermé la fenêtre que je retourne dans notre lit. « Chéri. » Alex me rejoint peu de temps après et c’est quand je la sens jouer avec mon alliance que je tourne le regard vers elle. « Tu penses vraiment ça ? Que ce serait une catastrophe si tu restais seul avec lui ? » Je ferme les yeux laissant mes doigts venir masser mes paupières doucement. Oui, je le pense vraiment mais elle ne pourra pas comprendre mon ressenti, Alex. Normal me direz-vous, je ne lui ai pas parlé des difficultés que je ressens et je sais qu’il le faudrait mais c’est assez compliqué pour moi. « Oui. » je sais qu’elle va avoir besoin de plus que ça et c’est même sans la regarder que je lui donne cette réponse qui ne va pas la satisfaire, je n’en doute pas. « À chaque fois que je le porte il se met à pleurer et je suis incapable de le calmer et tu peux pas dire l’inverse, c’est toi qui arrive à l’apaise la plupart du temps. » On a déjà plusieurs preuves à l’appui rien qu’avec cette soirée. « C’est comme si j’étais un inconnu pour lui. » Peut-être parce que je n’arrive pas à passer des moments privilégiés avec lui car Alex est tellement toujours collée à lui que je n’arrive même pas à créer un lien avec mon propre fils mais ça, je ne peux pas lui dire.

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Message(#)Calex #66 x Now all I want to do is sleep EmptyVen 23 Sep 2022 - 23:44



"Now all I want to do is sleep"
Les pleurs nocturnes de Mael me font douter de mes capacités à être une bonne mère pour lui, mais visiblement je ne suis pas la seule à douter puisque Caleb semble réellement penser que je suis bien plus doué que lui pourtant si j'étais douée, ça ne ferait pas plusieurs nuits que l'on dort si peu à cause des pleurs de Mael non ? Si j'étais bien plus douée que lui, j'aurais réussi à calmer Mael tout à l'heure alors que je venais de lui donner le sein et qu'il pleurait sans raison apparente. Mais même s'il ne parle pas, s'il ne réponds pas réellement à ma question, il hausse les épaules quand je lui demande s'il pense vraiment ce qu'il dit. Donc visiblement, il le pense vraiment et j'avoue ne pas comprendre pourquoi il pense ça. Il a toujours su s'occuper de nos enfants, sans doute bien mieux que moi même. Suffit de voir la relation qu'il a avec Lucy, mais aussi la relation qu'il a réussi à créer avec Nathan, bien que là les circonstances soient différentes et compliquées. Mais, si je ne comprends pas, je n'insiste pas davantage. Je suis épuisée, Mael s'est enfin calmé mais il ne dort toujours pas et j'aimerais juste pouvoir me reposer un peu parce que je sens la fatigue devenir très pesante. Une remarque de ma part inquiète Caleb, sauf que ce n'était pas le but et il propose de prendre en charge toute notre petite famille pour que je me repose, ce que je refuse et j'ai comme l'impression que mon refus l’agace ce que, à nouveau, je ne comprends pas. Je sais que c'est son fils, et je sais qu'il peut s'occuper de nos enfants mais il n'est pas obligé de le faire seul, et de vouloir gérer tout, tout seul parce que lui aussi est fatigué et que trois enfants en bas âge au parc seul, ça me semble ingérable. Mais, j'ai l'impression qu'il prends mal ma remarque, alors que son silence pourtant pas si inhabituel, devient presque perturbant ce soir, surtout que quand il parle, ses paroles, le sont aussi. Perturbantes et énigmatiques, ou du moins je sens un soucis, sans réellement comprendre d'ou vient le problème.

Mais, le problème passe au second plan quand Mael bouge, quand Mael menace de pleurer à nouveau et que je demande à Caleb de le gérer un peu parce que je suis exténuée et que ma patience a sans doute été dépassé cette nuit. Je ne me sens pas capable de la calmer, alors il le fait. Il prends Mael et il tente de le calmer, en vain. Le petit pleure, et de plus en plus et ses pleurs deviennent de moins en moins facile à entendre et à supporter. Jamais les filles, même à deux, n'ont pleurer autant dans une nuit et lui c'est pas la première fois qu'il nous fait ça. Caleb a essayé, en vain, de le calmer et il vient le déposer dans mes bras en lâchant une remarque qui cette fois est encore plus qu'énigmatique. J'ai Mael dans les bras qui pleure encore, et j'ai Caleb qui vient de lâcher une petite bombe à laquelle je m'empresse de répondre mais il ne me réponds pas lui. Il reste silencieux et j'essaye de me concentrer sur Mael quelques minutes, ses pleurs me rappelant bien qu'il est là et qu'il a besoin de quelque chose. Si seulement je savais quoi. Je fronce les sourcils en voyant Caleb se diriger vers la fenêtre sa cigarette électronique à la main et je le regarde quelques instants tirer sur sa vapoteuse avec entrain. Il y a quelque chose qui ne va pas, et ce n'est pas lié à la fatigue. Sauf, que pour le moment je dois gérer Mael, je dois trouver une solution pour l'apaiser et que ses pleurs cessent parce que ce n'est plus possible, ni pour lui, ni pour nous. Un bébé qui pleure c'est normal, mais qui pleure autant, je ne pense pas non. On a tout essayer, ou presque. Pendant une seconde, je me tâte même à prendre la poussette et à aller faire une promenade mais il fait pas chaud dehors et je suis bien trop crevée pour ça. Caleb est toujours à la fenêtre et j'ai testé une autre méthode pour essayer d'apaiser Mael, une méthode qui semble marcher puisque je le sens se détendre contre moi, je sens sa respiration se faire plus calme, ses muscles se détendre un peu et il tète avec plus de calme sa tétine. Je marche encore un peu dans la chambre, j'ai un peu froid mais je ne dis rien à Caleb  qui est toujours en train de fumer à la fenêtre, je sais que si je venais à lui dire quelque chose, il se sentirait mal et il descendrait sûrement pour cette fois fumer une vraie cigarette et je n'ai pas envie qu'il fasse ça. Alors je ne dis rien et je me contente de continuer à marcher avec Mael en peau à peau contre moi. Caleb rejoins le lit, il n'a toujours rien dit depuis sa dernière phrase qui me perturbe toujours. Mael semble désormais plus calme et même s'il ne dort toujours pas, je sens que sa respiration a changé et ses yeux semblent se fermer peu à peu. Je retourne m'installer dans le lit, torse nue avec Mael sur moi, je nous couvre un peu et je regarde Caleb qui semble perdu. Je me rapproche de lui un peu et j'essaye de capter son attention, ce que j'arrive à faire puisqu'il me regarde. Ma question semble le perturber un peu, mais j'ai besoin d'une réponse, j'ai besoin de comprendre pourquoi il pense ça. Pourquoi depuis tout à l'heure j'ai l'impression qu'il se rabaisse et doute de lui. « Oui. » Donc Caleb, sans doute l'un des hommes les plus doués avec des enfants, un des hommes les plus aimants, patients et doux avec ses enfants, pense que le laisser seul avec son fils serait une catastrophe ? Et là je suis un peu choquée et surtout perplexe devant cette réponse. Un simple oui, mais il ne peut pas juste me dire ça comme ça sans précision. J'arrête de jouer avec son alliance pour serrer sa main doucement dans la mienne, et l'inciter à parler un peu plus sans lui mettre plus de pression. Mais, je ne me contenterais pas de cette réponse, et je pense qu'il le sait. Il ne me regarde plus, et je sais que c'est parce que pour lui c'est difficile de parler, sinon il réussirait à me regarder en se confiant à moi. « À chaque fois que je le porte il se met à pleurer et je suis incapable de le calmer et tu peux pas dire l’inverse, c’est toi qui arrive à l’apaise la plupart du temps. » Je voudrais le contredire, lui prouver qu'il a tord mais ce soir le comportement de Mael ne semble pas pouvoir lui donner tord, et pourtant la journée il ne pleure pas tout le temps quand il est dans les bras de Caleb. Sauf que je ne veux pas dénigrer sa pensée même si je ne suis pas d'accord avec lui ou que je refuse de l'être en tout cas. Mais, j'apprends à écouter, j'essaye du moins, et si c'est ce qu'il pense alors je dois essayer de comprendre pourquoi il pense ça et surtout depuis quand, parce que je n'ai rien vu, rien senti de ce sentiment de Caleb. « Et donc parce qu'il pleure un peu, tu penses que te laisser seul avec lui serait une catastrophe ? » Ce sont des mots forts qu'il a employé, et très loin de ceux que j'emploierai pour évoquer la façon dont Caleb peut s'occuper de nos enfants. Il est tout sauf catastrophique, loin de là même, et c'est tout l'inverse plutôt et c'est bien pour ça que je lui repose cette question que j'ai pourtant déjà posé, parce que c'est inenvisageable pour moi que Caleb ressente ça réellement. C'est trop fort, trop dur. « Tu sais que j'ai pleinement confiance en toi et je suis certaine que ça ne serait pas une catastrophe. Tu es un papa formidable n'en doute pas. » Parce qu'il les aime bien trop nos enfants pour envisager qu'il ne puisse pas s'en sortir avec Mael. « Mais chéri, je l'ai porté pendant plus de 8 mois et je passe beaucoup de temps avec lui à cause de l'allaitement. J'ai certains avantages qui aident beaucoup pour le calmer mais je galère tout autant que toi, je ne comprends pas pourquoi il pleure la plupart du temps, j'essaye beaucoup avant de comprendre ce dont il a besoin. » Et c'est vrai tout ça, on en a eu la preuve cette nuit et il a fallu plusieurs longues, très très longues minutes de cris et de pleurs et plusieurs tentatives pour que je comprenne comment le calmer, mais ça ne va pas aider ou rassurer Caleb. « C’est comme si j’étais un inconnu pour lui. » Je me sens mal pour lui en l'entendant prononcer ces mots. Il a vraiment l'air de penser que Mael son propre fils ne le reconnaît pas ? Il a vraiment l'impression de croire qu'il est un inconnu dans la vie de son fils ? Et cette pensée me fait mal pour lui, parce que je sais combien il aime nos enfants et combien il est heureux d'avoir un fils mais visiblement ça n'est pas si simple et je n'ai rien vu. « Tu peux pas dire ça, tu es son père et il le sait. » Une main sur le dos de Mael, l'autre qui caresse l'avant bras de Caleb, j'aimerai faire plus pour lui, plus que me sentir mal j'entends, mais je ne sais pas quoi faire ou quoi dire pour le rassurer. Je ne m'y attendais pas à cette confession. Et je réalise qu'enfaîte j'en sais rien, je ne sais pas si Mael sait que Caleb est son père, mais je l'espère sincèrement en tout cas. Parce que Caleb lui a parlé pendant la grossesse, il est là depuis sa naissance, et j'essaye de comprendre pourquoi Caleb ressent ça mais je n'y arrive pas, je ne comprends pas le problème, parce que je sais que Caleb rêvait d'avoir un autre enfant alors ça me semble compliqué de comprendre qu'il ne soit pas pleinement heureux actuellement. Et si j'ai toujours eu de gros doutes sur ma capacité à créer des liens avec mes enfants, et que je donne beaucoup de moi pour m'assurer que j'arrive à créer un lien avec Mael, je n'ai jamais eu aucun doute pour Caleb, ça a toujours semblé facile pour lui avant, alors cette nuit je suis un peu prise de court par les confidences de Caleb. « Tu ressens ça depuis quand ?» Depuis quand il pense que son fils ne le reconnaît pas ? « Je ne pensais pas que c'était si dur pour toi en ce moment, je suis désolée, je peux faire quelque chose ? » Je n'ai rien vu, comme d'habitude. Je n'ai pas vu que Caleb vivait mal la situation au point de croire que son fils ne le reconnaissait pas. Je n'ai rien vu et je me demande à côté de quoi d'autres je vais passer encore.

@Caleb Anderson    Calex #66 x Now all I want to do is sleep 3480052764  :dodo:

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Message(#)Calex #66 x Now all I want to do is sleep EmptySam 24 Sep 2022 - 21:27

Calex
Now all I want to do is sleep
Je lutte pour ne pas sortir fumer une cigarette afin de laisser la nicotine m’apaiser c’est donc avec un le compromis de me contenter de ma vapoteuse jusqu’au lever du soleil que je tire sur celle-ci vers la fenêtre tout en regardant Alex faire les cents pas avec Mael en peau à peau contre elle surtout : Mael qui ne pleure plus. Chose qui ne m’étonne pas vraiment puisqu’Alex est bien plus douée que moi pour calmer notre fils et heureusement pour nous car si Mael était aussi peu réceptif à sa mère qu’il ne l’est avec moi on ne s’en sortirait pas. Je les rejoins rapidement dans notre lit et si j’aurais aimé m’allonger pour essayer de trouver le sommeil puisque note fils s’est enfin calmé la question posée par Alex m’en empêche. « Et donc parce qu'il pleure un peu, tu penses que te laisser seul avec lui serait une catastrophe ? » Avec cette simple phrase j’ai la simple impression qu’elle vient de me rire au nez essayant ainsi de me prouver que ma réflexion est ridicule et stupide. Ce qui est vrai, en soi, mes sentiments sont ridicules mais non je ne pense pas que rester seul avec mon fils serait une catastrophe simplement parce qu’il pleure. « Tu sais que j'ai pleinement confiance en toi et je suis certaine que ça ne serait pas une catastrophe. Tu es un papa formidable n'en doute pas. Mais chéri, je l'ai porté pendant plus de 8 mois et je passe beaucoup de temps avec lui à cause de l'allaitement. J'ai certains avantages qui aident beaucoup pour le calmer mais je galère tout autant que toi, je ne comprends pas pourquoi il pleure la plupart du temps, j'essaye beaucoup avant de comprendre ce dont il a besoin. » C’est une tentative se me rassurer de sa part je le sais mais elle n’est pas très concluante puisque je lâche un soupir en l’entendant. Pas un soupir agacé de ses mots mais simplement de cette situation qui me dépasse et également pour cette sensation désagréable d’incompréhension d’Alex. En même temps on ne peut pas dire que je lui ai donné beaucoup d’éléments de compréhension mais j’essaie sincèrement de lui expliquer mon ressenti, aussi ridicule soit-il. « Tu peux pas dire ça, tu es son père et il le sait. » Je secoue la tête de gauche à droite alors que la paume de ma main vent se frotter contre ma barbe. « Je pense pas, non. » Elle va sans aucun doute me contredire mais pourtant personne n’est mieux placé que moi pour savoir ou du moins sentir ce genre de chose et croyez-moi j’aimerais que ce soit différent mais ça ne l’est pas. Mes yeux se baissent maintenant sur mes doigts avec lesquels je joue nerveusement. Il est compliqué pour moi de mettre des mots sur ce que je ressens pour tout lui expliquer. J’ai honte de tout ça et pourtant je l’aime mon fil. Je l’aime énormément mais j’ai simplement l’impression que quelque chose ne va pas chez moi et que c’est la raison pour laquelle Mael me repousse. « Tu ressens ça depuis quand ? Je ne pensais pas que c'était si dur pour toi en ce moment, je suis désolée, je peux faire quelque chose ? » Oh il y a beaucoup de choses qu’elle va pouvoir faire pour m’aider, Alex et pour une fois elle aura le droit à une vraie réponse de ma part à cette question. Le problème étant maintenant surtout de savoir comment lui expliquer tout ça sans la vexer ni même la blâmer. Elle pourrait se refermer sur elle-même n’appréciant pas m’entendre lui dire tout ce que j’ai à lui dire et j’espère sincèrement réussir à trouver les mots adéquats. Je souffle tout en me redressant dans le lit je regarde mon fils contre sa mère qui semble maintenant plus apaisé que jamais. « Pour vous c’est plus simple tu sais. Tu l’as dit toi-même, tu l’as porté pendant presque neuf mois, tu l’allaites et tu passes littéralement tout ton temps avec lui. Tellement que…je sais pas si tu t’en rends compte mais tu me laisses pas passer du temps avec lui. Tu acceptes que je parte quelques heures avec Lucy et Lena mais que je puisse être seul avec Mael quelques heures ça, tu le refuses. » Et sur ça elle ne pourra me contredire parce que c’est quelque chose qu’elle m’a refusé il y a seulement une dizaine de minutes. « Et ne prends pas l’excuse de l’allaitement, comme je te l’ait dit il suffit de tirer ton lait pour que je puisse le nourrir quand tu n’es pas là. » Mais c’est quelque chose qu’elle refuse apparemment de faire. « Tu sais pour les pères le lien avec le bébé n’est pas inné ou instantané comme pour vous, il faut qu’on puisse passer des moments privilégiés comme le bain, le biberon ou tout ce genre de chose sauf que tu l’allaites donc je peux pas le nourrir et pour ça je te le reproche pas, c’est une très bonne chose qu’il accepte le sein. Mais j’ai besoin de pouvoir passer des petits moments avec lui sauf que tu es toujours, toujours collé à lui. » En d’autres termes elle prend tout la place dans la vie de Mael sans m’en laisser aucune ou du moins, pas la place importante dont j’ai besoin pour créer un lien avec lui. « Tout à l’heure quand Mael a refusé le biberon tu m’as laissé à peine deux minutes pour essayer de le calmer et en voyant que j’en étais incapable en si peu de temps tu l’as tout de suite récupéré. » Et j’ai l’impression que c’est quelque chose qu’elle fait bien trop souvent. J’aime mon fils et j’aime ma femme aussi mais j’aimerais qu’elle puisse me faire asse confiance pour que je puisse m’occuper de notre enfant et qu’elle puisse aussi me laisser un peu de place dans sa vie.

© nightgaunt


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Message(#)Calex #66 x Now all I want to do is sleep EmptyDim 25 Sep 2022 - 20:05



"Now all I want to do is sleep"
Si jusqu'à présent c'était moi qui passais mon temps à soupirer, cette fois c'est au tour de Caleb de soupirer alors que j'essaye de le rassurer. C'est un échec visiblement et je ne comprends toujours pas pourquoi il pense que ce serait une catastrophe s'il devait rester avec Mael. J'aimerais le comprendre vraiment parce qu'il semble sincèrement le penser et c'est pour moi incompréhensible tant Caleb a prouvé qu'il savait y faire avec nos enfants. Avec tout nos enfants. Il en vient même à me dire qu'il a l'impression qu'il est un inconnu pour son propre fils, alors que ça fait trois semaines qu'il partage notre vie. 3 semaines qu'il est avec nous. « Je pense pas, non. » Il semble vraiment persuadé d'être un inconnu pour Mael et que son fils ne sait pas qu'il est son père. Et, moi je n'ai rien vu de cette situation. Trop occupée à tenter de créer un lien avec notre fils, à lui apporter tout ce que je suis censée lui apporter, je n'ai pas vu que Caleb vivait mal la situation et je m'en veux. J'ai toujours eu peur de ne pas réussir à créer un lien avec mes enfants, de ne pas réussir à les aimer que je n'ai pas vu que pour Caleb, cette fois ce n'était pas simple et je fronce les sourcils, un peu perdue par cette révélation qui me prends de court et face à laquelle je ne sais pas comment réagir. Ma main caresse le dos de Mael, la couverture remontée sur nos corps en peau à peau, c'est pourtant Caleb que je regarde et non Mael que je sens détendu à l'inverse de son père qui bouge avec une nervosité apparente ses mains. Son regard fuyant, fixant ses mains, je voudrais l'aider, comprendre, en savoir plus sur cette situation qui semble vraiment compliquée pour lui, comprendre ce que j'ai manqué aussi parce qu'il semblait heureux d'avoir un fils sauf que cette nuit, je réalise que quelque chose ne va pas et qu'au vu de sa réaction ça ne semble pas être passager comme ressenti. J'ai besoin de comprendre, de savoir comment l'aider aussi, si je peux l'aider bien sur. Il se redresse, il souffle aussi et je sens qu'il en a gros sur le cœur. Je me redresse légèrement moi aussi, tout en prenant soin de ne pas trop perturbé Mael qui semble sur le point de s'endormir. « Pour vous c’est plus simple tu sais. Tu l’as dit toi-même, tu l’as porté pendant presque neuf mois, tu l’allaites et tu passes littéralement tout ton temps avec lui. Tellement que…je sais pas si tu t’en rends compte mais tu me laisses pas passer du temps avec lui. Tu acceptes que je parte quelques heures avec Lucy et Lena mais que je puisse être seul avec Mael quelques heures ça, tu le refuses. » J'écoute ce qu'il me dit, j'écoute ce qu'il ressent, j'écoute aussi ses reproches, parce que ce sont des reproches non ? Je passe littéralement tout mon temps avec lui tellement que lui ne peut pas passer du temps avec notre fils. Je lui refuse même de passer du temps avec Mael. C'est ce qu'il me dit et ça sonne comme des reproches. Justifiés ou non, je ne m'en étais pas rendu compte que je le privais de son fils au point qu'il se sente exclu de la relation et qu'il ait l'impression d'être un inconnu dans la vie de Mael. Je baisse un peu les yeux, regardant Mael qui dort sur moi, regardant ce petit bébé qui occupe tout mon temps depuis trois semaines, et peut-être qu'il a raison, peut-être que je suis trop exclusive avec lui, mais c'est difficile d'entendre ça parce que tout ce que j'essaye de faire, c'est d'être une bonne mère pour notre fils et lui donner tout l'amour qu'il mérite. « Et ne prends pas l’excuse de l’allaitement, comme je te l’ait dit il suffit de tirer ton lait pour que je puisse le nourrir quand tu n’es pas là. » Je n'ai même pas encore répondu, je ne me suis pas encore cherché d'excuse, est-ce que j'en ai d'ailleurs des excuses ? Est-ce que j'en ai besoin ? Alors que tout ce que je fais c'est dans l’intérêt de Mael ? Enfin je crois. Pourtant il me devance comme s'il savait que j'allais avoir une réponse à lui apporter alors que j'en ai pas. Je réfléchis à ses mots, je réfléchis à la relation que j'ai avec Mael, je réfléchis au faite que je suis peut-être trop proche de Mael, trop protectrice. Je lève les épaules à sa remarque, je le sais tout ça. Je sais qu'il peut le nourrir mais on a choisit l'allaitement et je voulais juste que ça fonctionne. Ca fait trois semaines, je sais que ça fonctionne désormais mais pourtant je suis toujours réticente à lui donner des biberons quand je suis là, et il a raison sur une chose, je suis toujours là. Mais c'est mon rôle d'être là pour mes enfants non ? Je l'écoute, j'essaye de ne pas me fermer à ses propos, et à prendre en compte ce qu'il ressent. Il se confie à moi et c'est un minimum que je l'écoute non ? « Tu sais pour les pères le lien avec le bébé n’est pas inné ou instantané comme pour vous, il faut qu’on puisse passer des moments privilégiés comme le bain, le biberon ou tout ce genre de chose sauf que tu l’allaites donc je peux pas le nourrir et pour ça je te le reproche pas, c’est une très bonne chose qu’il accepte le sein. Mais j’ai besoin de pouvoir passer des petits moments avec lui sauf que tu es toujours, toujours collé à lui. » Je fronce les sourcils mais je ne dis rien, je l'écoute, alors qu'il sait pourtant que le lien avec le bébé est loin d'être inné ou instantané pour moi. Que j'ai abandonné un bébé, notre bébé et qu'aujourd'hui cet enfant me déteste et refuse toutes mes tentatives pour créer un lien avec lui, alors non c'est loin d'être inné et instantané mais il a raison pour créer un lien il doit passer des moments avec Mael et visiblement je l'en empêche. Et si pour l'allaitement, pour ça, il ne me le reproche pas pour le reste c'est clairement des reproches qu'il me fait et je me sens nulle d'un coup. « Tout à l’heure quand Mael a refusé le biberon tu m’as laissé à peine deux minutes pour essayer de le calmer et en voyant que j’en étais incapable en si peu de temps tu l’as tout de suite récupéré. » Voilà encore des reproches et j'avoue que c'est loin d'être agréable comme discussion, parce que visiblement le problème c'est moi. C'est ma relation avec Mael qui l'empêche de créer un lien avec notre fils, et si je lui ai demandé si je pouvais faire quelque chose je m'attendais pas à recevoir autant de reproches sur mon rôle de mère. « Je suis désolée j'avais pas l'impression de te priver de ton fils. » Ce n'est pas dit avec méchanceté, ou avec une pointe de rancœur, mais avec une déception et une culpabilité grandissante en réalisant que si Caleb vit mal sa paternité c'est à cause de moi. Tout ce que je voulais c'était être une bonne mère pour Mael, être présente pour lui, lui donner tout l'amour qu'il mérite, et m'assurer qu'il se sente en sécurité et aimé. J'en ai oublié Caleb, c'est ce qu'il me dit et peut-être qu'il a raison, peut-être qu'il aurait du s'imposer entre nous, peut-être que j'aurais du voir que je le tenais à l'écart mais je n'ai rien vu et ce soir j'ai l'impression d'avoir mal agit pendant 3 semaines. Je regarde Mael qui dort sur moi, et c'est vrai qu'il passe beaucoup de temps sur moi, il réclame le sein toutes les 2h30, 3 heures, il reste sur moi un long moment, il s'endort sur moi, et Caleb a peut-être pas tord mais c'est tout de même pas agréable à entendre. « Je sais que je passe beaucoup de temps avec lui depuis sa naissance, mais pas plus que je le faisais avec Lucy ou Lena non ? Je pensais pas que tu te sentais exclu et que je te laissais pas passer de temps avec lui. » J'essaye de faire abstraction de ce que je ressens moi pour me concentrer sur ce que lui ressens, sur ce qu'il m'a avoué, j'essaye d'oublier le fait qu'encore une fois j'ai pas réussi à bien gérer les choses, il a besoin de me parler, il a besoin de me dire les choses et je dois lui montrer que je suis en mesure de l'écouter même si c'est pas agréable. « Et je ne refuse pas que tu sois seul avec Mael, si tu ressens ça, j'en suis désolée, c'est vrai que j'ai du mal à le laisser parce qu'il est si petit encore, mais tu es son père et si tu veux aller au parc demain avec lui, tu peux, mais je ne veux pas te laisser gérer les trois au parc tout seul, c'est pour ça que j'ai refusé, c'est pas à cause de Mael. » Parce que je sais qu'il fait référence à cette proposition qu'il m'a faite il y a quelques minutes, et je prends sur moi pour accepter, et c'est en réalisant ça que je réalise qu'il a peut-être vraiment raison, j'ai vraiment beaucoup de mal à me séparer de mon bébé pourtant je n'ai pas l'impression d'en faire plus qu'avec les jumelles. « Tu as dis que c'était pas inné pour vous les pères, mais tu sais que ça l'est pas pour moi non plus. J'ai toujours eu peur de ne pas réussir à les aimer comme il le fallait, alors peut-être que tu as raison, j'en ai peut-être fais trop avec lui, mais je n'ai jamais eu l'intention de t'exclure, je suis vraiment désolée si c'est comme ça que tu as vécu ces trois semaines, mais on va faire en sorte que ça change d'accord ? » Ca va être dur pour moi, mais je me dis que si Caleb ressent ça, si Caleb a l'impression que je suis toujours, toujours collée à notre fils, peut-être que Lucy et Lena le ressentent aussi et je commence même à remettre en question mon rôle de mère pour elle. Nathan me déteste, donc pour lui ça doit être cool de ne pas me voir tenter de créer un lien avec lui alors qu'il en a pas envie, mais nos filles ont besoin de moi et je regarde Mael dormir, et je réalise que je vais devoir apprendre à me séparer de lui pour le bien de toute notre famille et de notre couple aussi.

@Caleb Anderson    Calex #66 x Now all I want to do is sleep 3480052764  :dodo:

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Message(#)Calex #66 x Now all I want to do is sleep EmptyDim 25 Sep 2022 - 21:10

Calex
Now all I want to do is sleep
« Je suis désolée j'avais pas l'impression de te priver de ton fils. » Je sais très bien qu’elle n’a rien fait de tout ça de manière volontaire, raison pour laquelle je ne lui en veux pas du tout. Elle pense bien faire et elle a raison puisqu’elle se débrouille parfaitement bien avec Mael, bien mieux que moi même si elle n’aime pas que je lui dise ça alors que c’est pourtant vrai. M’être confié à Alex sur tout ce que je ressens depuis de longs jours me fait beaucoup de bien et je me sens bien plus léger, j’ai l’impression de me libérer d’un poids énorme. Mais le plus dur reste encore à venir je le sais parce que je vais devoir retourner au travail dans à peu près une semaine et je n’ai pas l’impression d’avoir pu profiter de notre fils pendant ce mois de congés et ça, ça me fait beaucoup de mal. Si je me suis ouvert et confié à ma femme on ne peut pas dire qu’elle réagisse vraiment à mes mots et je suis presque sûr de l’avoir vexé j’ai même la sensation d’avoir senti un peu de rancune dans sa voix quand elle s’est excusée. Vrai ou pas, je n’en sais rien mais je sais que j’ai fait ce que j’avais à faire : me confier à elle et maintenant la balle est dans son camp. C’est à elle de réfléchir à ce que je viens de lui dire car de mon côté je ne peux plus rien faire. « Je sais que je passe beaucoup de temps avec lui depuis sa naissance, mais pas plus que je le faisais avec Lucy ou Lena non ? Je pensais pas que tu te sentais exclu et que je te laissais pas passer de temps avec lui. » J’ai pourtant bien l’impression d’être une pièce rapportée optionnelle entre eux qui me donnerait presque envie quelque fois de les laisser tous les deux pour partir m’occuper de Nathan Lucy et Lena. « Je sais pas mais elles étaient deux. Quand tu étais avec Lucy j’étais avec Lena et inversement, donc je n’ai pas ressenti ça pour elles non. » Et pourtant si elle en fait plus avec Mael que pour les jumelles ou sans même vouloir dire qu’elle en fait de trop, elle est beaucoup plus fusionnelle avec notre fils en tout cas. « Et je ne refuse pas que tu sois seul avec Mael, si tu ressens ça, j'en suis désolée, c'est vrai que j'ai du mal à le laisser parce qu'il est si petit encore, mais tu es son père et si tu veux aller au parc demain avec lui, tu peux, mais je ne veux pas te laisser gérer les trois au parc tout seul, c'est pour ça que j'ai refusé, c'est pas à cause de Mael. » Qu’elle ait du mal à le laisser à d’autres personnes je le comprends tout à fait mais je suis son père et elle ne devrait avoir aucun mal à laisser Mael avec moi. Mais pourtant la seule manière avec laquelle je réagis c’est en secouant la tête quand elle m’assure ne pas refuser me laisser seul avec notre fils. Ce n’est pas entièrement vrai et elle le sait car elle a tout à l’heure proposé immédiatement de garder Mael en prenant l’excuse de l’allaitement mais je ne veux pas revenir là-dessus ne voulant pas l’énerver. Alors je préfère rien dire. Je préfère m’écraser et rester silencieux. J’aime mon fils mais maintenant l’idée de me retrouver seul avec lui dans un parc me donne la boule au ventre parce que je sais qu’il risque de pleurer. Beaucoup. Et que je ne serais pas capable de le calmer alors j’oublie bien vite l’idée de me retrouver en tête à tête avec lui. C’est triste. Parce que je l’aime, Mael. Je l’aime énormément mais je sais que je ne suis pas à la hauteur avec lui alors je pense qu’il va falloir que nous y allions tout doucement tous les deux, étape par étape. « Tu as dis que c'était pas inné pour vous les pères, mais tu sais que ça l'est pas pour moi non plus. J'ai toujours eu peur de ne pas réussir à les aimer comme il le fallait, alors peut-être que tu as raison, j'en ai peut-être fais trop avec lui, mais je n'ai jamais eu l'intention de t'exclure, je suis vraiment désolée si c'est comme ça que tu as vécu ces trois semaines, mais on va faire en sorte que ça change d'accord ? » Je n’ai toujours pas regardé Alex parce que cette conversation me fait beaucoup de mal mais aussi et surtout parce que je me sens coupable et honteux de tout ce que je viens de lui dire. Un père qui n’a pas pu passer assez de temps avec son fils durant ses trois premières semaines. Un père qui, par conséquent n’a toujours pas réussi à créer un lien avec son fils. Je me sens nul et je sais que ce n’est pas qu’une impression. Je le suis, nul. Et pathétique aussi et en ce moment-même je me déteste. Il mérite mieux, Mael. Je le sais. Un père qui se serait imposé plus rapidement, un père qui le comprenne aussi. Mais de l’amour pour lui j’en ai mais je pense qu’il est bien trop jeune pour s’en rendre compte et je n’ai de toute façon pas eu l’occasion de lui montrer pour le moment. « Si tu le dis. » que je finis par répondre d’un air résigné après avoir reniflé une fois. Mon regard de tourne enfin vers eux mais c’est sur Mael que je me concentre. J’aurais aimé pouvoir le prendre dans mes bras mais il s’est enfin calmé, enfin apaisé et je ne veux pas risquer de le tendre en le séparant de sa mère. Les choses changeront demain pas aujourd’hui. Enfin du moins je l’espère sincèrement. « Il dort ? » Une question surtout dans le but de briser le silence plus qu’autre chose. Je vois qu’il est à présent apaisé et peut-être même sur le point de s’endormir et c’est maintenant vers le babyphone que je me tourne pour regarder Lucy et Lena qui dorment à poing fermé et qui n’ont apparemment pas été dérangées par tout le bruit cette nuit.

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Message(#)Calex #66 x Now all I want to do is sleep EmptyMar 27 Sep 2022 - 8:28



"Now all I want to do is sleep"
La discussion n'est pas très agréable, et je ne pensais clairement pas que cette nuit prendrait cette tournure là. Mael s'est enfin calmé et pourtant, on est pas prêt de dormir à nouveau parce que Caleb se confie à moi sur un sujet important et qui semble lui peser beaucoup. Alors j'écoute. J'encaisse aussi ses mots qui font un peu mal je dois bien l'avouer. Mais je l'écoute et j'essaye de réfléchir à ce qu'il me dit parce que s'il le ressent c'est qu'il doit y avoir une part de vrai non ? Oui je passe beaucoup de temps avec Mael. Peut-être trop, c'est ce qu'il semble dire en tout cas. Mais, je lui donne autant de mon temps que j'ai pu en donner à Lucy ou Lena, pas plus, pas moins. Enfin je crois. Enfin je croyais plutôt. Parce que désormais je ne sais plus vraiment. « Je sais pas mais elles étaient deux. Quand tu étais avec Lucy j’étais avec Lena et inversement, donc je n’ai pas ressenti ça pour elles non. » Il a peut-être raison. Encore. Je devrais arrêter de le dire, parce qu'il a toujours raison Caleb. C'est une constante dans notre couple non ? Elles étaient deux les filles. Et tout ce que je faisais avec l'une, il pouvait le faire avec l'autre et inversement. Ce n'est pas le cas avec Mael, et visiblement je m'accapare notre fils au point qu'il se sente exclu de la relation. Encore une belle réussite de ma part … Je le prive de ce qui le rends le plus heureux, et j'en fais même une souffrance pour lui, décidément je ne vois rien, je ne comprends rien, je ne remarque rien aussi. Et pourtant, je ne refuse pas qu'il soit seul avec Mael, ou qu'il s'en occupe, du moins je crois. Je sais plus trop, peut-être que même quand il est avec Mael, inconsciemment je suis là avec eux et je l'empêche de créer un lien avec son fils. J'ai Mael contre moi, et c'est presque la preuve de ce qu'il dit finalement. C'est sur moi qu'il s'endort, c'est sur moi qu'il mange, c'est sur moi qu'il s’apaise, et je m'en veux en voyant à quel point cet échange semble faire du mal à Caleb. Il ne me regarde pas, Et pourtant, en un sens, je lui donne raison. Je m'en excuse même et je lui dis même que je vais faire en sorte que ça change. Mais il reste sans réaction, le regard qui me fuit, enfin c'est ce que je ressens et ça me fait un peu mal parce que j'ai l'impression qu'il m'en veut. Ce qui serait logique après tout ce qu'il m'a dit non ? Après tout à cause de moi, il a eu la sensation d'être exclu de la vie de son fils pendant trois semaines. Alors oui sûrement qu'il m'en veut et le manque de réaction de sa part me fait douter sur l'effet de mes paroles. Pourtant j'étais sincère, je suis désolée, je n'ai jamais eu l'intention de le priver de son fils et je vais faire en sorte que ça change. Mais, ça ne semble pas avoir d'impact sur lui et je ne sais plus quoi dire pour lui faire comprendre que j'ai entendu ses propos et que je l'ai compris. « Si tu le dis. » Et si son manque de parole était légèrement dérangeant, cette phrase je la trouve pire encore. J'ai envie de soupirer, mais c'est du Caleb tout craché ça. Je me retiens d'ajouter quelque chose, à quoi bon, tout ce que je dis semble n'avoir que peu d'impact sur lui, et ça ne semble pas le rassurer du tout. Il m'en veut, j'ai compris, mais j'aurais aimé que l'on puisse discuter de comment faire pour que les choses changent, qu'il me dise ce qu'il voudrait, ce qu'il attends, mais visiblement il s'est confié à moi, m'a reproché les choses qu'il avait à me reprocher et c'est tout. Je n'aurais rien de plus ce soir, et je vais m'en contenter parce que je suis épuisée et puis je pense que j'ai eu assez de reproches sur mon rôle de mère. Il se tourne vers nous, mais il ne me jette même pas un regard, ça aussi ça fait un peu mal. Même très mal je dois dire et c'est sur Mael que son regard se pose. « Il dort ? » Il est calme, apaisé, mais il bouge encore un peu contre moi, assez pour savoir qu'il ne dort pas vraiment. « Non pas encore, enlève ton t-shirt je vais le poser sur toi. » Je sens qu'il a besoin de ce contact, et je ne me vois pas lui refuser ça après tout ce qu'il m'a dit. Et si je fais doucement, Mael devrait rester calme et je l'espère vraiment parce que s'il se met à pleurer au moment ou je le pose sur Caleb, je sais que ça ne ferait que rendre encore plus mal Caleb et ce n'est pas ce que je veux parce que je sens qu'il m'en veut déjà un peu trop ce soir. « J'ai besoin d'aller aux toilettes de toute façon, alors prends le un peu s'il te plaît. » Et ça c'est la vérité, ou presque. J'ai juste soif et je pourrais lui demander d'aller me chercher à boire, mais je ne lui donne finalement pas trop le choix, ou du moins pas vraiment l'occasion de refuser puisque je suis déjà en train de poser Mael sur lui avec beaucoup de douceur pour ne pas le brusquer et l'entendre pleurer, et une fois fait je me dirige vers notre salle de bain et j'en profite pour souffler un peu. « J'en profite pour prendre une douche rapide. » Et si comme ça, si Mael pleure je n'aurais pas ce besoin de venir le consoler et puis je leur laisse un peu de temps comme ça, c'est ce qu'il veut non ? Je suis vexée par le manque de réaction de Caleb, par ses reproches et mes mots qui ne sont suivis d'aucune réaction de sa part, pire encore il semble résigné comme s'il ne me croyait pas et ça aussi ça me blesse. J'aurais aimé pouvoir discuter un peu plus avec lui, pouvoir savoir ce qu'il désire vraiment maintenant qu'il m'a avoué vivre mal les choses j'aurais aimé savoir comment il voulait vivre les choses pour que ça aille mieux. Est-ce qu'il veut du temps seul avec Mael pour des activités précises ? Pour des sorties ? Pour quoi ? Il m'a parlé de ces moments, il m'a parlé de temps du biberon, du bain, et ce genre de choses. Mais qu'est-ce qu'il voulait dire par ce genre de chose ? Et je réfléchis à tout ça en laissant l'eau venir me réveiller légèrement. Mais, je ne suis pas naïve il me faudra plus d'une douche pour me réveiller vraiment tant je suis fatiguée et il me faudra aussi plus d'une douche pour enlever cette sensation d'avoir complètement échoué ces trois dernières semaines. Caleb m'en veut. Et maintenant je suis persuadée que Lucy et Lena doivent elles aussi m'en vouloir parce que je passe tout mon temps collé à ce nouveau bébé. Je soupire légèrement et ce n'est qu'une vingtaine de minutes plus tard que je rejoins Caleb dans notre chambre. Les cheveux encore mouillés, le corps enroulé dans une serviette et si habituellement je serai sans doute sortie de la salle de bain nue, ce n'est plus le cas depuis la grossesse et l’accouchement. Je cherche un t-shirt à Caleb et je l'enfile avant de regarder Caleb et Mael et malgré la douleur que je ressens en pensant aux reproches de Caleb, je m'en veux sincèrement de l'avoir privé de ce genre de moment. « Vous êtes beaux tout les deux. » Je le pense sincèrement, même si ce n'est pas réellement ce que j'avais en tête de lui dire. « Je suis sincèrement désolée pour ces trois dernières semaines, vraiment. Et quand je te dis que ça va changer, je le dis sincèrement chéri. » Je le regarde quelques secondes avant de reprendre rapidement la parole. « Et ne réponds pas si tu le dis, parce que je vais me fâcher. » J'aimerais qu'il me croit, qu'il comprenne que je suis sérieuse, que je l'ai entendu, que je suis sincèrement désolée de l'avoir privé de ces moments privilégiés avec son fils et d'avoir été une mère nulle pour nos filles aussi. Je le rejoins dans le lit mais je reste assez loin pour ne pas risquer de perturber Mael, je ne sais pas, c'est bête mais je me dis que peut-être s'il sent ma présence il va se mettre à pleurer et Caleb va m'en vouloir, alors je reste loin de mon mari et de notre fils. « Je me dis que je pourrais aller à l'extérieur pendant deux heures tout les jours avec les filles, au parc, à la bibliothèque enfin je sais pas encore exactement, et pendant ce temps tu t'occupes de Mael, vous auriez un temps tout les deux et moi je pourrais passer du temps avec les filles, visiblement je les ai délaissé aussi. » Je ne sais pas si cela va lui convenir, je ne sais même pas s'il a envie de parler encore avec moi, mais j'ai envie de lui prouver que j'ai entendu que cette situation lui pesait et j'essaye de trouver des premières pistes pour arranger les choses.

@Caleb Anderson    Calex #66 x Now all I want to do is sleep 3480052764  :dodo:

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Message(#)Calex #66 x Now all I want to do is sleep EmptyMer 28 Sep 2022 - 19:25

Calex
Now all I want to do is sleep
Je commence presque à regretter de m’être confié à Alex, j’ai l’impression de l’avoir blessé et je m’en veux beaucoup. Elle en mérite pas ça et surtout je sais que ce n’est pas de sa faute et qu’en aucun cas c’est intentionnellement qu’elle s’est montré peut-être un peu trop exclusive avec notre fils. C’est en essayant de peser mes mots que je lui explique mon ressenti en espérant sincèrement qu’elle les comprenne et qu’elle puisse imaginer la souffrance et la difficulté de ma position entre eux ces trois dernières semaines et elle s’en excuse. Je ne doute pas vraiment de la sincérité de celles-ci mais pourtant je ne me sens que partiellement soulagé. Certainement parce que je sais qu’il va falloir du temps pour que les choses changent vraiment et du temps moi, je n’en ai plus beaucoup parce que je reprends le travail dans à peine une semaine ce qui veut donc dire que je ne pourrais plus passer autant de temps avec Mael que je ne voudrais. « Non pas encore, enlève ton t-shirt je vais le poser sur toi. » Mon regard est bien concentré sur notre fils qui certes, ne dort pas encore mais qui commence enfin à se détendre à s’apaiser et je me demande donc si le prendre contre moi est une bonne idée. On ne peut pas dire qu’il semble trouver la proximité avec moi agréable et apaisante donc je me sens presque anxieux à l’idée de le perturber et de le faire replonger dans une nouvelle crise de larmes tout aussi compliquée à calmer que les précédentes. « J'ai besoin d'aller aux toilettes de toute façon, alors prends le un peu s'il te plaît. » J’ai envie de le prendre contre moi, je vous assure que je meurs d’envie mais pourtant c’est avec hésitation que j’enlève mon t-shirt sans le quitter du regard. Mais je ne refuse pas ce contact parce que c’est même clairement tout ce que j’attends et c’est également des petits moments comme ça avec lui que j’aimerais avoir davantage. C’est avec beaucoup de douceur et de tendresse que je regarde Mael qui est à présent contre moi. « J'en profite pour prendre une douche rapide. » C’est cette phrase prononcée par Alex qui me pousse à relever la tête vers elle rapidement. « Et s’il pleure et que j’arrive pas à le calmer ? » que je lui demande d’un air presque paniqué et je le suis un peu. J’ai peur qu’il se mette à pleurer et que je sois incapable de l’apaiser et de lui apporter ce dont il a besoin et je doute que les jumelles ne se réveillent pas cette fois.

Mais Alex part. Elle part sous la douche me laissant ainsi seul avec notre fils que je sens bouger un peu contre moi mais il ne pleure pas pour autant. Ou du moins pas pour l’instant. Je profite de ce moment rien qu’avec lui pour le regarder. Il est beau, mon fils et c’est avec un petit sourire aux lèvres que je le fixe sans un mot. Ce contact me fait énormément de bien et je réalise que j’en avais vraiment besoin. Il ne le sait pas encore mais tout l’amour que j’ai à lui donner est énorme et ne demande qu’à pouvoir être exprimé. Par moment il bouge plus que d’autre, il s’agite un peu mais il finit toujours par se détendre assez rapidement. Je l’embrasse sur le haut du crâne alors que ma main caresse avec douceur son dos et je fais tout ça sans jamais regarder ailleurs. Il a toute mon attention et j’en oublie presque l’eau de la douche qui vient de s’arrêter de couler et quand Alex nous rejoint dans la chambre je sens ses muscles se détendre encore plus ce qui signifie qu’il est en train de s’endormir. Je relève enfin le regard pour le poser sur ma femme et quand elle enlève la serviette de son corps pour enfiler un de mes t-shirts je profite de la magnifique vue qu’elle m’offre sur son corps nu pendant quelques secondes. « Vous êtes beaux tout les deux. » Sans que je ne le remarque mes lèvres s’étirent en un sourire et je secoue la tête de gauche à droite en entendant son compliment. « C’est lui le plus beau. » que je dis cette fois alors que de nouveau notre fils s’accapare de toute mon attention. « Je suis sincèrement désolée pour ces trois dernières semaines, vraiment. Et quand je te dis que ça va changer, je le dis sincèrement chéri. Et ne réponds pas si tu le dis, parce que je vais me fâcher. » Je grimace légèrement. « Désolé…je ne voulais pas dire que je te ne croyais pas en disant ça. » je lui assure, ayant totalement conscience que je me suis bien mal exprimé tout à l’heure. Ma main n’a jamais arrêté de caresser son dos, un geste lui montrant simplement qu’il peut se sentir en sécurité contre moi pour se laisser aller et dormir. « Je me dis que je pourrais aller à l'extérieur pendant deux heures tout les jours avec les filles, au parc, à la bibliothèque enfin je sais pas encore exactement, et pendant ce temps tu t'occupes de Mael, vous auriez un temps tout les deux et moi je pourrais passer du temps avec les filles, visiblement je les ai délaissé aussi. » La respiration de Mael s’apaise et il bouge de moins en moins, je pense qu’il commence à s’endormir et j’ai l’impression que c’est la toute première fois qu’il se détend à ce point contre moi. Ou pas. Je ne sais pas mais c’est du moins l’impression que j’ai. « Non non, je veux pas que tu partes deux heures tous les jours c’est pas du tout ce que je voulais dire. » Je trouve que son idée de quitter la maison deux heures par jour avec les filles est légèrement excessive mais venant d’Alex ce n’est pas forcément étonnant pour être honnête. « Tu peux rester désolé, je ne veux pas que tu fasses ça. » Voilà de nouveau que je commence à sentir la culpabilité m’envahir. « Je me disais que ne pas reprendre à plein temps le travail jusqu’à la fin de l’année pourrait être une bonne idée. Je pourrais être plus présent pour les enfants pour toi et pour t’aider à préparer le déménagement. Je pensais à quatre jours par semaine jusqu’en décembre, tu en dis quoi ? » Je parle tout doucement pour ne pas perturber ou réveiller Mael qui semble s’être enfin endormi. Je pourrais l’installer dans son berceau mais j’ai envie de profiter de notre proximité encore un peu.

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Message(#)Calex #66 x Now all I want to do is sleep EmptyJeu 29 Sep 2022 - 2:17



"Now all I want to do is sleep"
Mael est contre moi, il est apaisé, calme et pas loin de s'endormir et si j'ai attendu ça depuis de longues, très longues minutes pour pouvoir me rendormir, ça ne sera pas le cas maintenant. Non pas que je ne sois plus fatiguée, loin de là, je suis épuisée, toujours autant fatiguée, mais je suis aussi quelque peu agacée, ou plutôt en plein questionnement. Je repense aux mots de Caleb, à ses reproches pour être plus exactes et c'est pas une discussion à avoir avant d'aller dormir parce qu'il y a mieux comme échange pour se détendre et s'endormir sereinement. Et, si la discussion aurait pu durer plus longtemps, il ne semble pas avoir grand chose de plus à ajouter. Ceci dit c'est mieux, j'ai eu mon lot de reproches je crois. Mais, j'aurais aimé pourtant qu'on évoque comment faire après avoir mit en évidence tout ça. Il ne semble pas vraiment d'accord pour ça, et à défaut de me regarder, il regarde son fils avant de me demander s'il dort. Je sais qu'il veut le prendre, qu'il a besoin d'un moment avec lui, il ne le dit pas mais après tout ce qu'il m'a dit ça me semble assez logique et clair finalement. Il a besoin de créer un lien avec Mael, j'ai l'impression qu'il hésite et moi j'essaye juste de ne pas brusquer Mael en bougeant pour déposer notre fils sur le torse de mon mari. Je sens que c'est un peu dur pour moi de m'en séparer, même alors qu'il est là avec Caleb, mais j'aime l'avoir contre moi, j'aime le porter, j'aime être présente pour lui, j'ai sans doute besoin de le lâcher un peu, Caleb vient de me le dire, mais c'est quelque chose que je vais devoir apprendre à faire. « Et s’il pleure et que j’arrive pas à le calmer ? » Tu auras plusieurs longues minutes pour tenter de le calmer et ce sans que je ne vienne te le prendre, c'est ce que tu voulais non? Non, non je n'ai pas du tout mal prit certaines de ses remarques, ça fait juste un peu mal c'est tout. « Ca va aller, tu as pas à t'inquiéter, tu as réussis avec les filles, tu vas réussir avec lui et puis s'il se remet à pleurer, tu as toujours le biberon. » Et puis je suis là au cas ou. Je ne le dis pas ne voulant pas qu'il pense que je ne lui fais pas confiance, parce que j'ai confiance en lui, j'ai réellement confiance en Caleb et en ses capacités à s'occuper de nos enfants, ce n'est pas une question de confiance de toute manière. Mais si je sais que ce n'est pas une question de confiance, je ne sais pas en revanche pourquoi je suis tant et si fusionnelle avec Mael.

Je profite de ma douche, ça aussi c'est quelque chose dont j'ai l'impression de ne pas vraiment avoir profité depuis trois semaines. Toujours des douches rapides au cas ou Mael se réveille. Mon quotidien est rythmé au sien, et c'est peut-être là encore la preuve que Caleb a raison. Mais entendre et surtout prendre conscience peu à peu que j'ai privé Caleb de son fils, que je l'ai privé de son rôle de père aussi, c'est pas vraiment quelque chose qui est simple à gérer. Je lui ai fais du mal, sans le vouloir, mais ça arrive encore trop souvent à mes yeux et forcément que je m'en veux. J'ai l'impression encore une fois d'avoir tout râté alors que tout ce que je voulais c'était être une bonne mère pour Mael. J'en ai oublié Caleb, et je commence à me demander si je n'ai pas oublié aussi Lucy et Lena, et ça c'est encore plus douloureux. Je ne veux pas être ce genre de mère qui délaisse un de ses enfants. Enfin pas encore je veux dire, parce que j'ai déjà fais plus que délaisser un enfant, je l'ai abandonné. Mais je ne veux pas que Lucy ou Lena se sentent rejetées, ou qu'elles pensent que je ne les aime plus, je ne veux pas être ce genre de mère et pourtant j'ai la vague impression que je l'ai été pendant ces trois dernières semaines, si on en croit les mots de Caleb. Elles sont trop petites pour comprendre que leur petit frère me demande beaucoup de temps, mais elles sont assez grandes pour sentir que je ne suis plus là pour elles, et c'est absolument pas ce que je veux. Ca fait beaucoup à digérer pour une nuit avec si peu de sommeil et une nuit précédée de plusieurs autres du même style. Je voudrais dormir mais mon esprit ne semble pas vraiment de cet avis puisqu'en quittant la douche, je pense encore à tout ça. Pourtant, je dois faire abstraction de ces sentiments que je ressens et en voyant Caleb allongé avec Mael sur lui, je réalise que c'est ce genre de moment dont j'ai privé Caleb, ce genre de moment qui sont pourtant si agréables et que j'aime tellement. « C’est lui le plus beau. » Oui il est beau notre fils, il ne fait aucun doute la dessus et peut-être que notre regard de parents ne nous rends pas vraiment objectifs mais oui c'est lui le plus beau et si ces derniers temps nos regards sont obnubilés par notre fils, la beauté et le charme de Caleb sont toujours deux choses que je remarque sans soucis. « Oh oui il est beau, mais tu portes la barbe bien mieux que lui. » Chose qui en soit est plutôt positif parce qu'un nouveau-né de trois semaines avec de la barbe, je n'ose pas trop voir le résultat.  Mais ce n'est pas trop le moment pour les compliments puisque je m'excuse à nouveau pour ces trois dernières semaines. Il a sans doute raison, je me fais une raison, j'ai merdé pendant 3 semaines et j'en suis désolée. « Désolé…je ne voulais pas dire que je te ne croyais pas en disant ça. » Je lève les épaules en le regardant comme si tout ceci n'était pas si important, alors que ça l'est pourtant. Mais, je ne vais pas le dire quinze fois, je sais que ce qu'il attends c'est que je lui prouve que j'ai compris ses reproches et que je fais en sorte que ça change, alors maintenant c'est à moi de lui montrer que je peux me séparer de Mael pour lui laisser une place dans la vie de notre fils. Je regarde Mael en m'installant dans le lit, il semble calme, et j'entends même à sa respiration qu'il est sur le point de s'endormir. Je voudrais lui faire un bisou, je voudrais lui caresser le front comme je le fais tout le temps, mais je reste loin du duo père/fils pour ne pas risquer de perturber le calme de Mael. Et c'est dur de le regarder juste là et de ne même pas pouvoir le toucher. Je sais que je pourrais en soit, mais s'il se met à pleurer, je m'en voudrais alors autant le laisser s'endormir sur Caleb, il a l'air bien et Caleb semble lui aussi un peu plus calme avec Mael sur lui. A défaut de me rapprocher d'eux, je propose à Caleb une option à laquelle j'ai réfléchis sous la douche. « Non non, je veux pas que tu partes deux heures tous les jours c’est pas du tout ce que je voulais dire. » Je fronce les sourcils parce que je pensais que cette option serait parfaite. Il dit que je suis toujours collé à Mael, que même quand il l'a je lui reprends quand je suis présente, alors si je suis absente, je ne risque pas de faire ça et à l'extérieur je sais que je pourrais profiter pleinement des filles sans me sentir perturbée si j'entends Mael pleurer. « Tu peux rester désolé, je ne veux pas que tu fasses ça. » Il s'excuse et à nouveau je fronce les sourcils parce que je ne comprends pas pourquoi il s'excuse, ni même pourquoi il ne veut pas que je fasse ça non plus. « Tu veux que je fasse quoi alors ? » Ce n'est pas dit méchamment ou avec agressivité mais seulement avec intérêt pour comprendre ce dont il a besoin comme temps avec Mael. « Tu as besoin de passer du temps seul avec ton fils, et moi j'ai besoin de passer du temps avec les filles parce que si tu ressens ça, elles doivent ressentir aussi que je n'ai été là que pour Mael, ça me semblait être une bonne idée. Et tu sais bien que si Lucy est là, tu ne pourras pas t'occuper de Mael comme tu le voudrais. »  Et c'est plutôt vrai aussi pour moi, si Caleb est là je sais que Lucy aura vite tendance à vouloir rejoindre son père, surtout si elle le voit s'occuper d'un autre bébé, ou d'un autre humain tout simplement. « Mais si tu veux pas que je parte, je trouverai un autre moyen pour montrer aux filles que je les aimes toujours et qu'elles ne me détestent pas elles aussi. » Oui j'en viens même à me dire qu'elles doivent douter de mon amour pour elles après 3 semaines à passer mon temps collé à Mael, et peut-être qu'elles vont me détester elles aussi. Mais, je vais arranger les choses, je vais le faire pour Caleb, pour Lucy, pour Lena. Je m'allonge sur mon oreiller, regardant l'heure en soupirant légèrement. « Je me disais que ne pas reprendre à plein temps le travail jusqu’à la fin de l’année pourrait être une bonne idée. Je pourrais être plus présent pour les enfants pour toi et pour t’aider à préparer le déménagement. Je pensais à quatre jours par semaine jusqu’en décembre, tu en dis quoi ? » Le travail de Caleb est un sujet toujours un peu risqué et je sens une mini alarme qui se déclenche dans mon esprit et ce malgré la fatigue. J'ai appris à ne plus critiquer son engagement dans son travail, à ne plus parler de ses horaires, à ne plus me mêler de son travail parce que je sais que j'ai pu dire des choses qui l'ont blessé par le passé à ce sujet et je sais aussi surtout qu'il a déjà fait énormément d'efforts pour être plus présents. Sa proposition me plaît vraiment, mais je ne sais pas si c'est un désir de sa part sincère ou si c'est juste en lien avec ce qu'il ressent sur le moment à la suite de cette discussion et je ne voudrais pas qu'il regrette après. « Tu sais bien que l'idée de t'avoir plus souvent à la maison est quelque chose qui me plaît et je ne dirais jamais non à plus de temps en famille, mais ton boulot est important pour toi, quoique tu décides tu as tout mon soutien. » Et pourtant, l'idée de le voir repartir au travail dans une semaine m'inquiète un peu. On est passé de deux enfants à quatre en si peu de temps finalement et comme il l'a rappelé on a un déménagement à préparer et une grande maison à mettre en carton, autant de chose à faire en plus de la gestion des enfants. Et, peut-être que c'est la fatigue mais je commence vraiment à me demander si je vais en être capable, visiblement pas trop puisque pendant trois semaines j'ai tout délaissé pour Mael. Toujours allongée la tête bien enfoncée dans mon oreiller, je sens la fatigue arriver petit à petit et j'écoute la respiration de Mael constatant à cet instant qu'il dort vraiment cette fois ci. « Tu as réussi à l'endormir, tu vois que tu t'en sors avec lui, t'es un super papa faut pas que tu en doutes. » Suffit que je ne sois pas là finalement. Un moyen de lui prouver que tout ce qu'il ressent n'est pas forcément vrai, en tout cas pas le fait qu'il soit un inconnu pour Mael, pour le reste, on sait tout les deux qu'il a raison.

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