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 Calex #67 x look at you kids with your vintage music

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Message(#)Calex #67 x look at you kids with your vintage music EmptyVen 30 Sep - 21:24

Calex
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Mes parents n’ont pas été ravis d’apprendre que j’ai séché les cours et leur sanction a été je trouve bien trop stricte ; un long mois où ils s’amusaient à retracer mes moindres faits et gestes, interdiction de sortir si ce n’était pas pour aller au lycée ou à la bibliothèque. Enfin, tout ça c’était surtout ma mère. Elle n’a pas apprécié le premier écart que j’ai fait et me l’a fait payer afin que je ne refasse pas la même erreur. Mary Anderson a pris son rôle très à cœur et si je mettais un pied dans la ferme familiale avec cinq minutes de retard c’est un véritable interrogatoire qui m’attendait. Mon père était plus laxiste. Bien entendu qu’i n’a pas non plus grandement apprécié se faire appeler par la directrice du lycée de Warwick mais quand je lui ai expliqué la raison pour laquelle j’ai décidé de sécher les cours, il s’est montré bien plus compréhensif. J’étais avec une fille, papa. S’en est suivi tout un tas de questions de sa part afin de savoir quelle était la nature de mes relations avec ladite fille et si je lui ai tout de suite assuré qu’elle n’était pas ma petite-amie il a très vite compris que j’aimerais beaucoup que ce soit le cas. Et je n’ai pas nié. Pas vraiment. Tout en me disant qu’apprécier une fille et vouloir passer plus de temps avec elle ne justifiait pas ce que j’ai fait, j’ai vu dans son regard qu’il avait compris. Qu’il comprenait mieux mes actions et qu’il ne m’en tenait pas rigueur. Tant que ça ne se reproduisait pas. Je lui ai promis qu’il s’agissait bien de la première et de la dernière fois et au vu de la punition infligée par ma mère je suis sincère en lui affirmant cela. C’est la toute première fois que je m’attire des ennuis, je suis du genre discret et calme qui respecte au pied de la lettre les règles mais quand Alex est avec moi je pourrais la suivre n’importe où. Cette fille a cette capacité à m’hypnotiser et à me donner envie de me surpasser et de sortir ma zone de confort dans laquelle je suis resté moi-même bloqué depuis des années. Ma punition ne m’empêche pas de la voir et heureusement parce que depuis ce jour-là, nous passons de plus e plus de temps ensemble au lycée et j’en suis ravi. J’apprends à la connaître et elle me plaît toujours un peu plus. Chacun des cours que nous avons en commun nous les passons assis l’un à côté de l’autre et je suis sûr que sans m’en rendre compte je souris toujours un peu. Parce que sa présence me fait du bien. Parce qu’elle m’apaise aussi. Je n’ai jamais été aussi heureux de devoir rester au lycée après les heures de cours pour préparer notre exposé et c’est quelque chose que nous faisons régulièrement. Une bonne excuse pour gratter toujours quelques minutes de plus avec elle en tête à tête.

Voilà deux semaines que ma punition est levée et pour la première fois que j’apprête à passer du temps avec Alex en dehors du lycée. La seconde fois plutôt si on compte le fameux jour où nous avons tous les deux décidé de sécher les cours. Comme souvent j’ai passé la matinée dans la cuisine mais ce qui est nouveau par contre c’est que ce n’est pas pour ma famille que je suis derrière les fourneaux mais bel et bien pour Alex. Cookies trois chocolats et muffins chocolat blanc framboise, j’autorise ma mère à en goûter un de chaque simplement pour qu’elle me donne son avis qui est précieux. Elle me bombarde de questions à savoir pour qui je cuisine ainsi et également qui est cette personne chez qui je vais passer l’après-midi. Je sais que mon père a compris, je le vois dans son regard et avec la manière avec laquelle il essaie de dissuader ma mère à chaque fois qu’elle semble prête à partir à la pêche aux informations. C’est avec un léger stress qui se traduit par une boule au ventre et des boîtes dans lesquelles j’ai rangé mes pâtisseries que je quitte la ferme pour partir en direction de chez Alex…en bus. N’ayant pas encore passé le permis de conduire j’aurais pu demander à mon père de m’y conduire mais je sais qu’il risque de me poser beaucoup de questions sur Alex et croyez-moi, je n’ai pas du tout envie d’y répondre. Il est plutôt rare que je parte sans vraiment leur dire où je vais et je ne sais pas si c’est pour ça que ma mère semble bizarre avant que je ne parte ou si c’est parce que mon père lui parlé de cette fille qui me plaît beaucoup. Mais dans tous les cas mes parents sont bien loin dans mes pensées quand je me retrouve dans le couloir de l’immeuble face à la porte d’appartement de la belle anglaise. Je suis encore plus stressé que je ne l’étais dans le bus et quand l’idée que sa mère puisse être là aussi me traverse l’esprit je suis proche de la syncope. Je tiens toujours fermement les boîtes et de l’autre main je prends mon courage à deux mains pour venir toquer doucement à sa porte. J’attends. Quelques secondes. Mon regard fixe le paillasson alors que je répète un discours de présentation en murmurant, au cas où ce n’est pas elle qui m’ouvre mais bien sa mère mais tout stress s’envole quand je relève la tête et que c’est bien Alex que je vois de l’autre côté de la porte. « Salut. » Je souris d’un coup sans même le contrôler. C’est comme instinctif sur mon visage : je suis devant Alex je souris, elle me parle je souris, elle me regarde et je souris aussi. J’ai sûrement l’air ridicule la plupart du temps mais j’ai l’impression de perdre toute crédibilité avec elle. « Ça me fait vraiment plaisir de te voir aujourd’hui. » Un week-end. Un samedi. En dehors du lycée. Chez toi. Voilà que mes pensées fusent mais aucun de ces mots ne sort de ma bouche et heureusement. Ma main passe dans mes boucles alors que je regarde rapidement la décoration de son appartement. « Oh...euh…j’ai fait des cookies. » que je dis en tendant les boîtes vers elle. « Et des muffins. J’espère que tu aimes. Je pense que oui. Tous les monde aime les cookies et les muffins. C’est pour ça que j’ai fait ça. J’ai hésité entre pas mal d’autres choses mais je me suis dit qu’il valait mieux rester safe. » Je parle nerveusement et elle va s’en rendre compte sans aucun doute et pourtant j’avais réussi à me débarrasser de cette nervosité et être plus naturel et moins stressé avec elle mais je crois que me retrouver en tête à tête seul chez elle m’angoisse un peu.


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Message(#)Calex #67 x look at you kids with your vintage music EmptySam 1 Oct - 12:17




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Un mois et deux semaines, voilà le temps qui s'est passé depuis notre fameuse virée de délinquants et si pour moi les conséquences ont été légères, ça a du bon d'être la petite nouvelle dans un établissement j'ai évité la grosse sanction du lycée après mon accrochage avec l'autre connasse, et ma mère n'a que très peu d'autorité et très peu de conviction aussi pour tenir une punition, alors je m'en sors bien mais ce n'est pas le cas de Caleb. Un mois, voilà un mois que je n'ai pu le voir qu'au lycée, ce qui en soit est déjà pas mal puisque c'est 5 fois par semaines finalement, en cour, au réfectoires, au CDI aussi pour notre exposé mais si moi j'ai souvent remis les pieds dans notre bar, ce n'était jamais avec lui et pour un lieu de rendez-vous, être seule c'est beaucoup moins sympa. On a pas pu aller voir son film préféré au cinéma non plus à cause de cette punition et je me suis sentie coupable parce que c'était mon idée, ma proposition, ma faute s'il a été privé de sortie aussi longtemps. Mais, il ne m'en a pas voulu lui, et il n'a pas refusé de passer du temps avec moi après ça, au contraire même, je crois avoir passé plus de temps avec lui qu'avec n'importe qui dans ma vie. J'ai enfin un ami dans ma vie. Un partenaire pour supporter ce lycée de merde, quelqu'un qui rends cette ville plus attrayante et intéressante. Un ami qui me fait sourire, qui me fait rire, et avec qui je peux parler beaucoup. Beaucoup trop même ce qui semble désespérer certains de nos profs et malheureusement pour moi mon accent ne passe pas inaperçu et je me fais beaucoup trop remarquer mais à ses côtés j'ai envie de parler, j'ai envie de me concentrer sur lui bien plus que sur les cours, et même quand on est séparé c'est à lui que je pense, à ce que je vais pouvoir lui raconter quand je vais le retrouver au cour suivant ou dans la cour. Caleb est mon premier ami, la première personne avec qui je me sens aussi à l'aise et pourtant aujourd'hui à l'idée de le voir arriver chez moi, je me sens stressée. Sa punition a été levée, et puisqu'à cause de moi il a raté la rediffusion du Titanic, je lui ai proposé de venir chez moi avec l'idée de lui proposer de revoir ce classique du cinéma dont il est fan.

Comme tout les samedis après-midi ma mère est couchée dans son lit. Endormie, somnolente, shootée, déprimée j'en sais trop rien et tout ce que j'espère c'est qu'elle ne changera pas son programme pour une fois parce que je n'ai clairement pas envie de lui présenter Caleb. Non pas que je ne veuille pas présenter Caleb à ma mère, mais l'inverse me dérangerait beaucoup parce que parfois ma mère n'est clairement pas en état d'être présentée et si moi je me suis habituée à la voir ainsi, je ne veux pas que Caleb puisse la voir dans un de ses mauvais jours. Elle est couchée, elle sait que je dois faire un travail de groupe aujourd'hui mais elle ne sait ni avec qui, ni que je vais être seule avec un homme dont la présence est de plus en plus agréable pour moi. Elle ne le sait pas et je ne compte pas le lui dire. Elle a ses secrets, j'ai les miens et on semble plutôt d'accord sur ce fonctionnement puisqu'elle ne semble pas vraiment avoir remarqué que j'étais différente ces derniers temps, peut-être parce que je ne le suis qu'en présence de Caleb ? Personne ne me connaît vraiment, personne ne peut savoir que Caleb réussit à me rendre moins méfiante, moins froide, moins triste aussi. Et qu'à l'inverse il me rends plus douce, plus souriante, plus avenante aussi. Personne le sait puisque je n'ai qu'une personne à qui je me confie et il est cette personne mais je ne suis pas encore prête à lui dire tout ça, et pourtant croyez moi que je lui en dis des choses. Alors je me contente de dessiner et mes dessins sont différents, les émotions que je retransmets dans mes dessins sont différentes et si je ne sais pas vraiment comprendre tout ça, les dessins sont le reflet de ce que la présence de Caleb apporte dans ma vie : du positif, des sourires et un éclat de bonheur.

Ma chambre a été presque rangée pour l'occasion, elle est simple, basique, il n'y a pas de photos, peu de décorations à l'exception de quelques dessins pas vraiment joyeux qui ont été accrochés depuis notre arrivée. La chambre est simple, petite, tellement différente de celle que j'avais à Londres. Un lit, un bureau, un vieux canapé qui était là à notre arrivée et mon ordinateur portable qui joue de la musique. C'est l'un des seuls objets que j'ai pu emmener avec moi de Londres alors le rangement a été assez vite à faire et pourtant sur mon bureau traîne encore quelques dessins et mes crayons qui ne me quittent pas. Et c'est d'ailleurs en dessinant que j'attends Caleb, prête à bondir hors de ma chambre pour l’accueillir pour éviter que ma mère par un élan de force ne vienne à quitter son lit pour le faire. Je regarde l'heure sur mon portable régulièrement, beaucoup trop régulièrement pour que ça ne trahisse pas mon impatience mais quand j'entends frapper je sens le stress grimper d'un coup alors que pourtant je souris en arrivant devant la porte pour lui ouvrir. « Salut. » Là encore je souris en le voyant devant chez moi. Voilà une chose étrange, Caleb qui s'apprête à entrer chez moi, c'est encore une première pour moi, inviter quelqu'un chez moi. Et pas n'importe qui. « Hey, salut. » Hey ou salut l'un des deux auraient été suffisants mais faut croire que je suis un peu nerveuse et pourtant croyez le, je suis vraiment heureuse de le voir. « Ça me fait vraiment plaisir de te voir aujourd’hui. » Presque étonnée par ses mots, je ris un peu, sans raison aucune, juste parce que je suis heureuse que ça lui fasse plaisir, c'est un peu bête non ? « Je suis ravie que tu sois enfin libéré de ta prison et qu'on puisse se voir ailleurs qu'au lycée. » C'était ma faute s'il était en prison alors je ne devrais pas vraiment en rire, enfin je crois. Mais je le fais quand même, mais je finis par le laisser entrer en me décalant un peu pour l'inviter à me suivre. « Oh...euh…j’ai fait des cookies. Et des muffins. J’espère que tu aimes. Je pense que oui. Tous les monde aime les cookies et les muffins. C’est pour ça que j’ai fait ça. J’ai hésité entre pas mal d’autres choses mais je me suis dit qu’il valait mieux rester safe. » Je lâche un petit rire en l'entendant parler, parce que je sens sa nervosité et je suis presque amusée de le voir parler autant d'un coup. « Oh mais des cookies et des muffins oui c'est parfait, tu n'étais pas obligé de faire quelque chose mais c'est parfait, merci à toi. Et désolée j'ai rien préparé moi, mais c'est parce que je t'aime bien, je t'assure que je ne ferai même pas manger une de mes créations à mes pires ennemies. » J'ouvre les deux boites qu'il m'a tendu et je regarde le résultat et je le savais fan de cuisine mais je découvre qu'en plus d'aimer ça, il a l'air vraiment doué. « Ouah, ça a l'air vraiment bon, et ça sent super bon. Ils ont une vraie forme tes muffins, et tes cookies sont parfaitement ronds, avoues tu les as acheté et tu les as mis dans la boite pour m'impressionner. » Je le taquine un peu, mais c'est aussi pour cacher la petite nervosité que je ressens en le voyant chez moi. « Suis moi on va s'installer dans ma chambre on sera plus tranquille. » Plus tranquille, c'est presque étrange dis comme ça, mais je veux juste éviter que ma mère ne sorte de sa chambre en chemise de nuit avec sa tête des mauvais jours et que Caleb ne subisse un interrogatoire dont j'aurais sans doute bien honte. Je ferme la porte de la chambre de ma mère en passant devant, et c'est suivie de Caleb que je me dirige vers ma chambre. « Bienvenue dans mon univers, fais comme chez toi, je vais nous chercher à boire. C'est l'heure du thé mais j'ai d'autre chose aussi, tu veux quoi ? » Parler, parler et toujours parler, je crois que je devrais me taire, mais voir Caleb dans ma chambre ça me fait un petit quelque chose. Quelque chose qui n'est pas désagréable mais que je ne connais pas et avant de réussir à me détendre moi même, je voudrais le mettre à l'aise.  « Tu peux changer la musique si tu n'aimes pas, mets toi à l'aise, je reviens et après on discute du programme pour cet après-midi, tu sais déjà ce que tu veux faire ? » J'ai caché le DVD du titanic et il ne sait pas que je vais lui proposer de le regarder, mais j'ai aussi prévu quelques autres trucs pour cet après-midi au cas ou il ne voudrait pas regarder un film mais avant ça, en bonne invitée que je suis (ou pas parce que je n'ai jamais invité personne), je lui demande s'il veut faire quelque chose de précis même si connaissant un peu Caleb depuis un mois et quelques jours, je doute qu'il réponde réellement à cette question.

@Caleb Anderson    Calex #67 x look at you kids with your vintage music 3480052764  :dodo:

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Message(#)Calex #67 x look at you kids with your vintage music EmptyDim 2 Oct - 16:36

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Je ne sais pas vraiment à quoi rime cette invitation d’Alex à venir passer l’après-midi chez elle mais l’idée de passer plusieurs heures seuls en tête à tête avec elle me fait extrêmement plaisir même si, je dois bien l’avouer m’angoisse aussi énormément. C’est la première fois que je vais me retrouver seul avec une fille et pas n’importe laquelle en plus. Alex. Cette fille qui me fait craquer depuis que mon regard s’est posé sur elle pour la première fois il y a quelques mois. Ces dernières semaines j’ai pu apprendre à la connaître malgré la punition de ma mère et Alexandra n’est pas la fille que j’imaginais. Elle est encore mieux.  « Hey, salut. » Je souris bêtement mais est-ce normal qu’une salutation aussi simple et banale me fasse craquer ? Non je ne pense pas. Mais chaque mot ressortant de sa bouche et chaque action de sa part a un effet plutôt étrange sur moi et c’est quelque chose que je ne comprends pas vraiment. « Je suis ravie que tu sois enfin libéré de ta prison et qu'on puisse se voir ailleurs qu'au lycée. » Mon sourire est toujours plaqué sur mes lèvres, moi aussi je suis ravi d’être enfin libéré de ma prison mais si elle savait comme je ne regrette pas un seul instant d’avoir séché les cours. Ça en valait le coup malgré ce mois de punition. Mais ça fait too much si je lui dis ça, non ? Elle va croire que j’essaie de la draguer, que je lui tourne autour. Mais est-ce que ça serait si mal que ça qu’une idée pareille lui passe par la tête ? Pas forcément, non. C’est peut-être la vérité finalement. « Oh mais des cookies et des muffins oui c'est parfait, tu n'étais pas obligé de faire quelque chose mais c'est parfait, merci à toi. Et désolée j'ai rien préparé moi, mais c'est parce que je t'aime bien, je t'assure que je ne ferai même pas manger une de mes créations à mes pires ennemies. » C’est encore un sourire béat qui s’étire sur mes lèvres en entendant je t’aime bien ressortir de ses lèvres. Moi aussi je l’aime beaucoup. Enfin moi aussi je l’aime bien. Mais elle doit le savoir, non ? C’est assez évident quand on observe mon attitude quand je suis à ses côtés. « Tu m’invites chez toi, ne pas venir les mains vides c’est le minimum. » que je lui réponds, minimisant ainsi le temps que j’ai passé en cuisine. Juste pour elle. Pour lui faire plaisir. « Ouah, ça a l'air vraiment bon, et ça sent super bon. Ils ont une vraie forme tes muffins, et tes cookies sont parfaitement ronds, avoues tu les as acheté et tu les as mis dans la boite pour m'impressionner. » Je rigole, sûrement beaucoup trop pour la petite blague qu’elle vient de me faire mais quand je vous dis que je ne contrôle plus rien quand je suis avec cette fille c’en est bien la preuve. « Même pas. » Non je ne les ai pas achetés et mis dans une boîte pour lui faire croire que je les ai cuisinés moi-même. « J’ai même mis ma petite touche personnelle dans les gâteaux. J’espère qu’ils vont te plaire en tout cas, c’est pour toi que je les ai fait. » Cette fois c’est un sourire un peu plus timide et moins assuré qui se dessine sur mes lèvres. Est-ce que tu es en train de flirter avec la petite Anglaise, Caleb ? On dirait bien. À voir comment celle-ci réagit. « Suis moi on va s'installer dans ma chambre on sera plus tranquille. » J’acquiesce d’un signe de tête et la laisse me guider jusque dans sa chambre, endroit dans lequel je mets les pieds avec beaucoup de précaution. Je détaille du regard les quelques éléments de décorations, et il n’y en a pas beaucoup. « Bienvenue dans mon univers, fais comme chez toi, je vais nous chercher à boire. C'est l'heure du thé mais j'ai d'autre chose aussi, tu veux quoi ? » Je me tourne vers elle frottant mes mains l’une contre l’autre. « Un thé c’est très bien, merci. » Me retrouver dans sa chambre est plus perturbant que ce que je n’aurais pensé mais pas forcément désagréable. « Tu peux changer la musique si tu n'aimes pas, mets toi à l'aise, je reviens et après on discute du programme pour cet après-midi, tu sais déjà ce que tu veux faire ? » Elle n’a pas l’air très à l’aise elle non plus ce qui me rassure un peu, au moins je sais que je ne suis pas le seul à me sentir stressé cet après-midi. « Va chercher le thé et on verra ça après. » Chaque chose en son temps, n’est-ce pas ? Une fois seul dans sa chambre c’est un long soupir que je laisse s’échapper alors que mes mains viennent frotter mes yeux quelques secondes. Pourtant à l’école les choses étaient simples entre nous, naturelles et extrêmement agréables alors pourquoi est-ce que je suis en train de stresser à l’idée de passer quelques heures seul avec elle dans sa chambre ? Peut-être parce que je ne m’attendais pas à ce qu’elle ne m’accueille dans cette pièce si personnelle et intime. La porte de sa chambre ouverte je la regarde de loin avant de nouveau, me concentrer sur la pièce dans laquelle je me trouve et c’est amusé que j’attrape une peluche posée sur son lit. « C’est beaucoup trop mignon. » que je lui dis en riant très franchement et en me tournant vers elle j’agite sa peluche. « Je t’imaginais pas avec des peluches mais vraiment, je trouve ça adorable. » Je ne veux pas qu’elle puisse se vexer ou même penser que je fouillais dans ses affaires mais c’est pourtant avec un sourire réellement attendri que je lui dis tout ça. Le peluche de nouveau à sa place sur son lit mais moi, je ne sais pas vraiment où m’installer. Sur son lit ? Non clairement pas et c’est avec une main dans mes cheveux que je regarde à nouveau toute la pièce, mes yeux s’attardent sur le petit canapé mais elle ne m’a pas invité à m’asseoir alors je reste debout. « On peut peut-être…regarder un film ? Ou une série ? Tout ce que tu veux, je te laisse choisir. » En espérant que nous avons les mêmes goûts cinématographiques mais sinon, ça sera simplement une excuse pour rester avec elle le temps d’un film. Qu’il me plaise, ou non.

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Message(#)Calex #67 x look at you kids with your vintage music EmptyMer 5 Oct - 8:38




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Son sourire, voilà la première chose que je remarque quand je le salue. Il sourit, et j'aime son sourire, c'est quelque chose que je n'avais que peu vu avant d'avoir la chance de le connaître et de pouvoir le voir sourire autant. Et de pouvoir le faire sourire aussi, ce qui me flatte un peu. Ou beaucoup. Je sais pas. Moi, aussi je souris quand je le vois. Je souris et je ris parce que sa présence me fait un petit quelque chose que je ne peux expliquer et encore moins exprimer mais dès que je le vois, j'ai l'impression que ma journée est toute suite un peu meilleure, un peu plus agréable et je sais qu'en sa présence je vais me sentir un peu mieux. Quand j'y pense, ça pourrait presque me faire peur de réaliser qu'il a une influence sur mes journées à ce point, mais ça doit être ça d'avoir un ami. Oui, oui un ami Alex, on y croit, même toi tu n'y crois pas. Un ami qui tu aimes bien, que tu aimes plus que bien, mais tu es encore trop lâche ou idiote pour comprendre ce que tu ressens. Ou peut-être as-tu peur ? La peur pourtant ce n'est pas ce que je ressens à ses côtés, je ressens beaucoup de choses mais pas une once de peur. Je suis un peu nerveuse, et mon débit de parole me trahit mais c'est pas nouveau ça. Je parle beaucoup, je parle trop et souvent pour ne rien dire, et le pire c'est que j'ai l'impression que ça le fait sourire alors je n'ai pas envie d'arrêter. « Tu m'invites chez toi, ne pas venir les mains vides c'est le minimum. » Il est bien élevé Caleb, il a des principes, il est respectueux et il le prouve encore aujourd'hui même si à mes yeux, il en a fait plus que le simple minimum qu'il évoque. « Oui enfin tout ça, on est loin du minimum que tu évoques, tu as dû mettre tellement de temps pour faire tout ça. » Il aurait pu se contenter de cookies ou de muffins, mais non, il a fait les deux et ils ont l'air vraiment réussis et vraiment bons et j'ai déjà hâte d'y goûter même s'il y en a beaucoup trop rien que pour nous deux. Il rit à ma blague, qui pour être très honnête, n'était pas si drôle que ça mais ce qui est en revanche sérieux, c'est que je suis impressionnée par le résultat de ses gâteaux parce que je suis incapable de faire ça moi, même de m'approcher d'un truc mangeable c'est compliqué alors faire ce genre de pâtisserie c'est hors de mon champ de compétences. « Même pas. » J'en doutais pas vraiment, enfin je ne doutais pas que c'était vraiment lui qui avait fait tout ça. « J'ai même mis ma petite touche personnelle dans les gâteaux. J'espère qu'ils vont te plaire en tout cas, c'est pour toi que je les ai fait. » Je suis en train de le regarder quand il me dit cette phrase et s'il sourit beaucoup, je trouve son sourire à ce moment encore plus cute, encore plus attirant aussi. Et pourtant, il se dégage une certaine timidité de lui, mais c'est en souriant à mon tour que je lui réponds. Que je réagis à ses mots, et à sa demi-révélation ; c'est pour moi qu'il a fait tout ça et c'est touchant parce que c'est la première fois qu'un gars fait quelque chose pour moi, et je suis vraiment flattée par son geste, mais aussi par le fait qu'il me l'avoue. « Oh mais je suis flattée même si je n'ai pas mérité tout ça, mais merci, j'ai hâte de les goûter alors si tu les as fais juste pour moi, je me sens gâtée grâce à toi. » Oh oui j'ai hâte de goûter aux gâteaux d'autant plus que je sais désormais que c'est pour moi qu'il les a fait et je rougis un peu en réalisant qu'il a vraiment fait ça pour moi. « Mais tu n'étais vraiment pas obligé de faire tout ça pour moi. J'ai rien pour toi et je me sens un peu nulle maintenant. » Parce qu'il a passé du temps à cuisiner et moi je n'ai rien fais alors que c'est moi qui l'ait invité, heureusement qu'il a eu la bonne idée de faire quelque chose finalement. Quelque chose juste pour moi et je crois que cette réalité rends mes sentiments encore plus confus. Est-ce que c'est un signe d'amitié ? Est-ce qu'il veut me faire passer un message avec ces gâteaux ? Est-ce qu'il y a un message caché derrière cette attention de sa part ? Mais je n'ose pas lui demander, je n'ose pas vraiment comprendre pourquoi il semble aussi gentil, aussi pleins de petites attentions et de petits regards en ma direction. J'ai bien remarqué certaines choses, mais je doute, je me questionne, et je ne trouve aucune réponse simple ou évidente. Alors, je préfère oublier mes questions, oublier que je ressens des choses différentes en sa compagnie, oublier tout ça pour profiter du moment présent et le moment présent c'est lui et moi dans ma chambre. Voilà encore une chose à laquelle mieux vaut pas que je réfléchisse trop longtemps. Il est chez moi. Je l'invite dans mon univers, dans ma chambre, un lieu auquel personne n'a jamais eu accès jusqu'à présent, il est le premier que j'invite chez moi et voilà que je le réalise et je suis nerveuse, mais aussi heureuse de le voir ici chez moi. De pouvoir le voir ailleurs qu'au lycée, de pouvoir se retrouver tout les deux sans personne pour nous déranger, pour se moquer, ou pour faire des remarques que je feins de ne pas entendre mais qu'on entends sans doute tout les deux. On est chez moi, on est tout les deux et on a toute l'après-midi pour profiter de cette journée entre amis. Un ami dont la présence devient de plus en plus appréciable et agréable. Un ami qui me fait sourire, rire et que je veux voir constamment. Un ami qui a rendu mon quotidien au lycée plus intéressant, un ami qui par sa simple présence donne de l'intérêt à cette petite ville. Un ami qui ne me laisse pas indifférente. Et pourtant, c'est ce que nous sommes non ? Des amis ? Tu veux plus Alex. Tu le sais, ou pas d'ailleurs, mais tu veux Caleb dans ta vie ça c'est une certitude que tu as et tu ne veux pas risquer de le perdre. C'est sans doute pour ça que tout te sembles si flou. La frontière entre amitié et amour, tu ne l'as connais pas. Tu n'as jamais eu d'ami, encore moins de petit ami, et tu es beaucoup trop stressée d'un coup en réalisant que vous êtes dans ta chambre. Parce que oui, il est dans ma chambre et c'est loin d'être un lieu anodin, et je m'en rends compte réellement que maintenant. « Un thé c’est très bien, merci. » Oui un thé c'est parfait, je sais faire le thé, après tout je suis Anglaise non ? Et ce sera parfait avec ses gâteaux. Le thé voilà sur quoi je devrais me concentrer mais je le vois debout dans ma chambre et je me sens un peu stressée en me demandant désormais ce qu'il va pouvoir penser de cette invitation à venir dans ma chambre. « Va chercher le thé et on verra ça après. » Il me ramène à quelque chose de plus concret, le thé. Voilà une bonne chose à faire, aller chercher le thé et remettre de l'ordre dans mes pensées et arrêter de stresser, alors que j'ai déjà passé de temps avec lui et que j'aime ce temps passé en sa compagnie. Je m'occupe du thé, de l'eau, je tourne en rond dans cette petite cuisine et je me surprends à me recoiffer en me regardant dans le miroir de l'entrée en attendant que l'eau chauffe. J'installe le tout sur un plateau et en me dirigeant dans ma chambre je suis surprise par la voix de Caleb et par son rire surtout.  « C’est beaucoup trop mignon. » Je pose le plateau sur mon bureau et je me tourne vers lui pour le voir agiter ma peluche. « Je t’imaginais pas avec des peluches mais vraiment, je trouve ça adorable. » Je lève les yeux au ciel retenant un rire en le voyant agiter ma peluche comme ça et je rougis un peu aussi. Voilà quelque chose que j'aurais sans doute du cacher mais ça a l'air de l'amuser. Et j'assume la présence de cette peluche dans ma chambre, l'un des seuls éléments datant de ma vie passée, de mon enfance aussi. « Alors pour ma défense, ce n'est pas des peluches mais une peluche et c'est un souvenir de Londres et de ma nounou, mais tu as raison, ne m'imagine pas avec des peluches c'est pas trop mon genre. » Ni mignonne, ni adorable, ni cute, le reste de ma déco semble plutôt le prouver non ? Et je mets peut-être un point d'honneur à ne pas l'être, à ne pas être trop sensible aussi. Mais pourtant c'est avec un sourire sincère mais un peu triste que je regarde la peluche posée sur mon lit, je n'ai pas eu beaucoup d'attention, ou de marques d'affection dans ma vie mais cette peluche représente beaucoup à mes yeux, une preuve que je peux ressentir de l'affection pour quelqu'un aussi, et une preuve aussi que s'attacher à quelqu'un ça peut faire mal. Je me retourne vers le thé, un moyen pour moi peut-être d'éviter de montrer devant Caleb certaines émotions que je ne veux pas qu'il voit. « Et toi, je suis sure que tu as un doudou, un porte bonheur ou quelque chose comme ça ? » Que je lui dis en lui donnant son thé et en souriant, je suis curieuse de connaître cette réponse parce que s'il trouve ça adorable, je pense qu'il doit en avoir aussi des trucs comme ça non ? J'en profite pour ouvrir les boites de gâteaux qui semblent toujours aussi bons et j'écoute sa suggestion pour l'activité d'aujourd'hui. « On peut peut-être…regarder un film ? Ou une série ? Tout ce que tu veux, je te laisse choisir. » Je m'assoies sur le bord de mon lit avec mon thé alors que je le regarde, et il est toujours debout avec son thé en main et j'ai presque envie de rire de voir que depuis tout ce temps il ne s'est toujours pas assit. « C'est comme au bar, tu vas vraiment attendre que je te donne la permission pour t'asseoir ? » Je le taquine un peu, mais pourtant je lui ai dis de se mettre à l'aise et de faire comme chez lui, enfin dans l'ordre inverse mais ça ne change rien non ? « Tu peux t'asseoir sur le canapé ou ma chaise de bureau si tu préfères. Mais tu n'as pas besoin d'attendre ma permission pour tout tu sais, je veux pas que tu te gênes avec moi. » Il n'y a pas de message caché, ou du moins pas dans mon esprit, je veux juste qu'il soit à l'aise avec moi et qu'il n'ose pas s’asseoir sans que je l'y invite semble me prouver qu'il ne l'est pas encore totalement. « Mais je suis partante pour un film, j'y avais pensé, je me suis dis que puisqu'à cause de moi tu n'as pas pu aller voir le Titanic et qu'on a raté cette sortie ciné tout les deux, on pouvait se rattraper et le regarder aujourd'hui, enfin si ça te dit ? » Je lui souris en sortant le DVD du film que j'ai eu du mal à trouver dans cette petite ville, mais j'ai réussi et je suis plutôt contente de pouvoir lui proposer une session rattrapage parce que j'avais été bien déçue d'apprendre qu'il ne pourrait pas venir au cinéma. Je regarde mon ordi et si habituellement je regarde les films dans mon lit, cette fois je pense que je vais me contenter du vieux canapé. Et me voilà en train de bouger les meubles de ma chambre, en essayant de ne pas faire trop de bruit, pour installer l'ordinateur face au canapé et installer les gâteaux qu'il a fait pour nous à portée de mains et j'en profite pour prendre un gâteau que je goûte et je le regarde à nouveau. « Je ne sais pas c'est quoi ta touche personnelle mais je n'ai jamais mangé un muffin aussi bon, je n'en ai jamais mangé à la framboise, c'est vraiment excellent mais je vais devenir accro à tes gâteaux, tu vas devoir m'en faire tout le temps, tu vas en avoir marre à force. » Que je lui dis avec enthousiasme et sincérité parce qu'ils sont vraiment bons ses muffins et savoir que c'est lui qui les as fait pour moi ça les rends sûrement encore meilleurs. Je m'assoies enfin sur le canapé, et avant de lancer le film je me tourne vers lui. « Je suis surprise que tes parents t'ai laissé venir me voir, ils doivent pas trop m'apprécier après ce que je t'ai fais faire non ? Mais je suis heureuse que tu ais pu venir vraiment. » Je ne l'ai pas forcé mais sans moi, jamais Caleb n'aurait séché, il ne l'avait en tout cas jamais fait avant et si je ne pas réellement ce qu'il a dit à ses parents, je sais que je suis en grande partie responsable du fait qu'il ait séché et au vue de la punition qu'il a eu, je doute que ses parents soient du genre à blaguer avec ça.

@Caleb Anderson    Calex #67 x look at you kids with your vintage music 206649278  Calex #67 x look at you kids with your vintage music 2891754501

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« Oui enfin tout ça, on est loin du minimum que tu évoques, tu as dû mettre tellement de temps pour faire tout ça. » Est-ce qu’il m’a fallu vraiment du temps pour faire une fournée entière de cookies et une autre de muffins ? Oui. L’odeur des gâteaux a envahie la ferme familiale entière mais personne n’avait le droit de n’y toucher. Les cookies et muffins étaient réservés pour Alex, enfin ce n’est pas exactement comme ça que je leur ai présenté les choses. Personne dans la famille ne sait que c’est chez une fille de ma classe que je passe l’après-midi, personne ne le sait mais mon père a tout de même réussi à le deviner. Me questionnant ainsi sur la fameuse fille avec qui j’ai séché les cours il y a un mois, il a eu mes joues rougir et mon regard éviter le sien en niant en bloc qu’il se passe quelque chose entre elle et moi. Ce sont sans aucun doute les signes qui ont aidé mon père à comprendre que cette fameuse fille ne me laisse clairement pas indifférent. J’en ai conscience je le sais et je n’essaie même pas de le cacher, en revanche je doute que mes sentiments soient réciproques. « Oh mais je suis flattée même si je n'ai pas mérité tout ça, mais merci, j'ai hâte de les goûter alors si tu les as fais juste pour moi, je me sens gâtée grâce à toi. Mais tu n'étais vraiment pas obligé de faire tout ça pour moi. J'ai rien pour toi et je me sens un peu nulle maintenant. » Elle me fait sourire encore et elle me fait rire encore mais je secoue la tête tout en agitant doucement la main. « T’étais pas obligée de faire quoi que ce soit. J’adore cuisiner et je me voyais mal prendre le bus avec une pizza faite maison alors je me suis dit que des petits gâteaux c’était une bonne alternative. » Je lui assure et aussi, je m’explique un peu. Si depuis un mois nous passons tous notre temps au lycée tous les deux me retrouver seul chez elle fait remonter une petite pointe de stress que je pensais partie depuis longtemps. Elle a quelque chose qui m’intimide mais aussi qui me touche en même temps ce qui pourrait me faire peur mais bizarrement ce n’est pas du tout le cas. Alexandra est une très jolie fille, c’est d’ailleurs la première chose qui m’a frappée chez elle et sûrement la raison pour laquelle je n’arrive pas à détacher mon regard du sien. Ses yeux ont un pouvoir hypnotisant sur moi et je pense que dans mon regard est planté dans le sien elle pourrait me demander n’importe quoi je serais en incapacité totale de lui refuser la moindre chose. S’il n’y avait que ses yeux qui me plaisaient chez elle… Son sourire a le pouvoir de me faire sourire dans un élan très instinctif. Son rire est sans aucun doute la plus belle mélodie que j’ai eu la chance d’entendre. Et ses lèvres…ses lèvres sont attirantes, intéressantes, attrayantes, comme jamais je ne pensais qu’il était possible. Elle me plait, Alexandra. Elle me fait beaucoup et toutes ces pensées et tous ces sentiments ; je suis simplement en train de les découvrir avec elle et je trouve tout ça très agréable.

Il n’y a pas beaucoup de photos d’elle et ses amis ou sa famille dans sa chambre. C’est sûrement la première chose qui me frappe mais j’ose également regarder rapidement ses dessins, j’ai déjà pu en voir quelques-uns au lycée et en plus d’être une très belle femme, elle a aussi beaucoup de talent. La femme parfaite, en résumé. « Alors pour ma défense, ce n'est pas des peluches mais une peluche et c'est un souvenir de Londres et de ma nounou, mais tu as raison, ne m'imagine pas avec des peluches c'est pas trop mon genre. » Je souris en entendant ses explications. Un sourire attendri et touché par ses mots, pourtant il n’y a rien de spécialement beau ou touchant dans ce qu’elle vient de dire mais moi je la trouve adorable. Vraiment très adorable. Mais peut-être que je ne suis pas le plus objectif. « C’est vrai que ça n’a vraiment pas l’air d’être ton genre. » Ma voix est remplie de sarcasme mais moi, j’aime beaucoup cette facette de sa personnalité que je viens tout juste de découvrir au travers de cette peluche. « Et toi, je suis sure que tu as un doudou, un porte bonheur ou quelque chose comme ça ? » J’ai envie de lui répondre qu’elle le saurait si un jour elle viendra à son tour dans ma chambre mais je ne veux surtout pas qu’elle puisse prendre ces mots comme une invitation pleine de sous-entendue car ce n’est absolument pas le cas. « J’ai une petite peluche aussi dont je me suis jamais débarrassé. » que je lui avoue d’une petite voix. Comme ça on est quitte, non ? « C'est comme au bar, tu vas vraiment attendre que je te donne la permission pour t'asseoir ? Tu peux t'asseoir sur le canapé ou ma chaise de bureau si tu préfères. Mais tu n'as pas besoin d'attendre ma permission pour tout tu sais, je veux pas que tu te gênes avec moi. » Elle est assise sur le bord de son lit et je réalise seulement maintenant moi par contre, je suis toujours debout depuis tout ce temps. « Désolé. Oui. Merci. Pardon. J’avais peur de m’imposer. » Si Alex fronce les sourcils et prend un air totalement perdu je ne serais pas étonné parce que ma phrase n’a strictement aucun sens. Alors comme elle m’a invité à le faire je prends place sur le canapé, mes mains tenant toujours fermement la tasse de thé. « Mais je suis partante pour un film, j'y avais pensé, je me suis dis que puisqu'à cause de moi tu n'as pas pu aller voir le Titanic et qu'on a raté cette sortie ciné tout les deux, on pouvait se rattraper et le regarder aujourd'hui, enfin si ça te dit ? » Mon regard trouve le sien et c’est dans un premier temps avec un grand sourire que j’accueille sa proposition. « Je savais pas que tu avais Titanic en DVD, tu me l’avais caché ça. » Je ne suis pas sûr qu’on puisse dire qu’elle te l’ai caché mais soit. « Mais avec plaisir, j’avais vraiment envie de revoir ce film avec toi. » Avec toi. C’est bien ça la partie importante de la phrase. Je pose mon thé sur un meuble pour me lever et l’aider dans l’installation du mobilier et du film, hors de question qu’elle fasse tout toute seule. « Je ne sais pas c'est quoi ta touche personnelle mais je n'ai jamais mangé un muffin aussi bon, je n'en ai jamais mangé à la framboise, c'est vraiment excellent mais je vais devenir accro à tes gâteaux, tu vas devoir m'en faire tout le temps, tu vas en avoir marre à force. » De retour sur le canapé avec mon thé pour la énième fois je souris en entendant ses compliments. « Merci. » Je prends un muffin à mon tour. « Je pense pas qu’un jour je pourrais en avoir marre, j’aime beaucoup trop la cuisine et je veux bien t’en faire tous les jours si tu veux. » que je lui réponds innocemment en croquant à nouveau dans le muffin. « Je suis surprise que tes parents t'ai laissé venir me voir, ils doivent pas trop m'apprécier après ce que je t'ai fais faire non ? Mais je suis heureuse que tu ais pu venir vraiment. » Alex parle toujours beaucoup mais aujourd’hui encore plus que d’habitude, non ? « Ils ne le savent pas vraiment. » Mon père si. « Mon père ne m’en a pas vraiment voulu de toute façon. » Le film est enfin lancé et le canapé n’est pas très grand, mon épaule frôle cette d’Alex sans le savoir et ce simple contact physique suffit à me faire frissonner. J’essaie de me concentrer sur le début du film mais l’avoir si proche de moi m’intimide énormément. « T’as de la chance de pas avoir été punie par ta mère. » je continue la conversation avec un peu de retard, déjà un peu pris par le film mais soyons honnête ; discuter avec Alexandra est encore plus agréable.

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Message(#)Calex #67 x look at you kids with your vintage music EmptyVen 7 Oct - 12:22




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« T’étais pas obligée de faire quoi que ce soit. J’adore cuisiner et je me voyais mal prendre le bus avec une pizza faite maison alors je me suis dit que des petits gâteaux c’était une bonne alternative. » Je ne peux qu'approuver ses mots même si clairement maintenant qu'il a parlé de pizza, l'idée se fait son chemin dans mon esprit. « J'ai envie d'une pizza faite maison maintenant, enfin pas une faite maison chez moi parce qu'elle serait vraiment pas bonne, mais tu m'as donné envie, un jour il faudra que tu me fasses gouter une de tes pizzas. » Il a fait des gâteaux pour moi, mais voilà que j'en demande encore plus. Je n'ai plus à chercher de prétexte pour le voir, enfin si, parce qu'au delà du lycée, on peut pas dire que l'on ait eu l'occasion de passer beaucoup de temps ensembles, mais le lycée c'est déjà pas mal non ? Et puis il est là, il a accepté de venir chez moi aujourd'hui alors maintenant qu'il n'y a plus sa punition pour nous limiter peut-être que je peux faire quelques projets parce que j'aime passer du temps avec lui. C'est la première fois que j'aime autant passer du temps avec quelqu'un et c'est Caleb cette personne. Pour une raison que j'ignore, ou que j'ai peur d'avouer peut-être, j'aime les moments que l'on passe ensemble. J'aime l'entendre rire quand je dis une connerie, et j'en dis beaucoup visiblement parce qu'il rit beaucoup. J'aime le voir sourire, peut-être aussi parce qu'il ne le fait que rarement au lycée, à part quand il est avec moi et ça me donne un petit truc en plus que j'aime. L'idée d'être celle qui réussi à faire sourire Caleb Anderson, je crois que c'est quelque chose qui me plaît beaucoup.

Le voir dans ma chambre est là encore une chose qui me plaît mais qui me stresse aussi un peu. C'est nouveau, c'est spécial, c'est étrange, mais ça ne devrait pas l'être pourtant non ? C'est un ami que j'ai invité à partager un moment avec moi. Il n'y a rien de stressant là dedans non ? Et pourtant, je ne peux pas m'empêcher de sourire en le voyant, malgré le stress que je ressens, malgré les questionnements qui sont les miens, l'idée de passer du temps avec lui me ravit et je ne cherche pas à le cacher, à quoi bon ? Il sourit, je souris, on est là tout les deux et c'est une chose qui semble nous mettre de bonne humeur alors ce n'est qu'une journée comme une autre non ? Comme toute celle que l'on a passé ensemble au lycée ces derniers temps. Sauf qu'au lycée il n'est pas dans ma chambre, il ne taquine pas avec ma peluche et on est pas que tout les deux. Ce léger détail est peut-être ce qui fait toute la différence, mais je n'y pense pas, là encore je préfère pas comprendre ce que je ressens plutôt que de chercher à trouver une explication pour tout. « C’est vrai que ça n’a vraiment pas l’air d’être ton genre. » Je ris à sa remarque parce que je sais qu'il se moque de moi, gentiment mais il le fait et ça me fait rire parce que c'est bien une preuve qu'on s’entend bien tout les deux non ? Et qu'il est à l'aise avec moi, sinon il n'oserait pas ? Enfin je crois. Je sais pas vraiment quoi penser de ce que je ressens alors je vais pas commencer à tenter de comprendre ce que chacune de ses paroles signifient. Je lève les yeux au ciel à nouveau en souriant et en reposant ma peluche, je prends un oreiller que je lui envoie dessus en riant. « Ça c'est pour t'être moqué de moi. » Et j'en lance un deuxième sans prévenir. « Et ça c'est juste parce que j'en avais envie. » Il me taquine, je lui réponds et je ris. Je ris beaucoup en sa présence, pour rien la plupart du temps, mais ça fait du bien de rire, ça fait du bien de trouver de la légèreté au côté de quelqu'un qui rends les choses plus agréables et tellement plus intéressantes. « J’ai une petite peluche aussi dont je me suis jamais débarrassé. » Et si pour moi avoir une peluche est un fait assez étonnant, oui oui, je maintiens que ce n'est pas mon genre, ou que ce n'est pas le genre que je veux me donner. Pour Caleb, je suis loin d'être surprise par cette information. « C'est mignon et pas du tout étonnant venant de toi, j'ai hâte de voir à quoi elle ressemble. » Est-ce que je suis en train de sous-entendre qu'il est mignon Caleb ? Peut-être mais je ne sais pas si c'est le genre de compliment qu'un mec veut entendre, je ne sais même pas si c'est vraiment un compliment, mais venant de moi ça l'est pourtant. Et je passe de la taquinerie, à un semi compliment, à de nouveau une petite remarque ou je me moque de lui. Mais il est debout encore, son thé à la main et c'est une vision assez drôle, si si je vous assure que ça l'est. « Désolé. Oui. Merci. Pardon. J’avais peur de m’imposer. » Et si le voir debout était drôle, sa réponse l'est aussi. « Tu es sur que ça va ? J'ai l'impression de t'avoir perdu là. » Que je lui dis en riant. « Tu ne t'imposes pas, je t'ai invité tu te rappelles ? Et j'aimerais autant que tu apprécies le temps passé avec moi. » Parce que je compte bien t'inviter encore à l'avenir. Une remarque que je garde pour moi mais qui se fraye déjà un chemin dans mon esprit, et ce n'est finalement pas la première fois que je pense à ça. Au bar le défi au billard pour voir son lieu préféré, le film au ciné, au lycée l'exposé, maintenant la pizza, tout est prétexte à se revoir et je crois qu'il est peut-être temps que j'arrête de me chercher des excuses et que j'accepte juste que j'aime sa présence tout simplement. Mais avant de faire d'autres projets, c'est sur cette journée que je veux me concentrer et c'est avec le film en main que je lui propose un programme pour aujourd'hui. Il sourit encore et je comprends que mon idée lui plaît et me voilà rassurée et ravie aussi un peu. Beaucoup même parce que j'ai été vraiment déçue de ne pas pouvoir aller au ciné avec lui, aujourd'hui c'est comme si je réparais ce rendez-vous raté. Rendez-vous ? Ok si tu le dis Alex mais personne n'a parlé de rendez-vous pourtant non? « Je savais pas que tu avais Titanic en DVD, tu me l’avais caché ça. » Je ne lui ai pas parlé du film avant, mais si je l'ai c'est grâce à lui (ou pour lui plutôt). « Je l'avais pas, j'ai du faire tout les magasins de Warwick pour le trouver. » Que je lui avoues. Je ne lui dis pas que c'est pour lui et pour ce moment que j'ai fais tout ça, mais c'est pourtant vrai parce que c'est son film préféré, et j'ai envie de lui faire plaisir, et on devait y aller ensemble alors c'est finalement logique que je lui propose de le regarder ensemble non ? « Mais avec plaisir, j’avais vraiment envie de revoir ce film avec toi. » Elle rougit Alex, elle baisse les yeux aussi pour sourire, elle ne s'en rendra peut-être pas compte mais elle a conscience d'une chose, l'envie est partagé, réciproque, parce qu'elle a acheté ce film pour lui, elle l'a invité pour ça et c'est avec lui qu'elle voulait revoir ce classique du cinéma, ce classique des films romantiques aussi. « Moi aussi,  j'étais vraiment deg de ne pas avoir pu le voir au ciné avec toi. » C'est en me concentrant sur les meubles que je bouge avec son aide, que je lui dis ces mots, comme si je ne les assumais pas alors qu'ils sont plus que sincères, oui j'étais très déçue et dégoûtée par cette sortie ratée, mais on se rattrape et je pense déjà aux autres soirées ciné que l'on pourra se faire maintenant qu'il a purgé sa peine. Les meubles installés, c'est à mon tour de m'installer sur le canapé et de goûter enfin à ces gâteaux faits maison pour me faire plaisir. « Merci. Je pense pas qu’un jour je pourrais en avoir marre, j’aime beaucoup trop la cuisine et je veux bien t’en faire tous les jours si tu veux. » Sans une once d'hésitation, dans réfléchir je lui réponds en lançant le film sur mon ordinateur. « Je vais te prendre aux mots, je vais t'inviter tout les jours après les cours et tu devras venir avec des muffins. » Et c'est étrange mais en disant cette phrase, j'ai comme l'impression que cette idée me plaît plus qu'elle ne le devrait, et pas pour la partie muffin. Est-ce que vraiment j'ai envie de l'inviter tout les jours chez moi ? Est-ce que c'est cette idée qui me donne envie de sourire ? Ou est-ce lui assit dans mon canapé ? Ou est-ce l'ensemble ? Ou autre chose ? Tu te poses trop de questions Alex. J'en sais rien mais je sais que je souris et je crois n'avoir jamais autant souris qu'en sa présence. Je suis heureuse de sa présence, voilà une chose que je peux assumer et que je peux lui dire, même si je reste surprise que ses parents ne l'aient pas privé de moi en plus de sa longue punition. « Ils ne le savent pas vraiment. » Je fronce un peu les sourcils surprise par cette info. Comment ils peuvent par vraiment le savoir. Soit ils savent, soit non, mais pas vraiment c'est intriguant non ? « Genre tu leur as pas dit ? Et ils t'ont pas demandé d'explications ? » Je suis surtout surprise que ses parents ne se soient pas montrés plus envahissants avec lui vu comme ils ont été sévères dans la punition.  « Mon père ne m’en a pas vraiment voulu de toute façon. » Là encore, je suis surprise par sa réponse. Il a quand même été privé de tout pendant un mois juste parce qu'il a séché une après-midi une fois et pourtant j'apprends que son père ne lui en a pas voulu. « Pourquoi il t'en a pas voulu et pourquoi t'as été puni si longtemps alors ? » Dans le monde des Clarke/Rowe l'autorité est détenue par le père, c'est lui qui fait peur à tout le monde, c'est lui le tyran de la famille et c'est à cause de lui que mère et fille ont prit l'avion et mit plusieurs Pays et même des continents entier entre eux pour le fuir. Alors, si Monsieur Anderson n'en voulait pas à Caleb, pourquoi a t-il été puni malgré tout ? La logique m'échappe d'un coup et je suis plus intriguée par tout ça que par le début du film, qui a beau être un classique, reste tout de même long à se mettre en place. Et pourtant, c'est finalement vers l'écran de mon ordi que mes yeux qui se fixent pour voir Jack monter à bord du bateau qui le conduira à sa mort. Joyeux comme film non ? Il bouge un peu, je sens son corps toucher le mien et j'hésite à bouger pour lui laisser un peu plus de place, mais je ne le fais pas. Pourquoi ? J'en sais trop rien, peut-être que j'aime l'idée de le savoir si près de moi finalement.  « T’as de la chance de pas avoir été punie par ta mère. » Sa voix me surprends, je le pensais parti à regarder le film et si je parle beaucoup je ne pensais pas qu'il voudrait être dérangé durant son film préféré. « Oh tu sais j'ai été punie, enfin théoriquement elle m'a puni, elle avait juste oublié deux jours après donc ça n'a pas duré bien longtemps. » C'est presque résignée que je lui avoues tout ça. Mais, ce n'est que la vérité, ma mère est comme ça, souvent à l'ouest, souvent perdue, souvent dans son lit aussi. Elle tente de gérer des choses qui semblent trop pour elle, et je sais qu'elle n'a plus d'énergie pour moi. Pour me punir ou pour m'aimer aussi, mais c'est pas très grave tout ça non. « Tu me l'as pas dit, mais pourquoi tu aimes tant ce film ? »  Le changement de sujet est réussi, enfin je crois, même s'il n'est pas très discret, mais parler de ma mère n'est pas mon sujet préféré et cette question est bien plus intéressante parce que la réponse de Caleb m'intéresse beaucoup.

@Caleb Anderson    Calex #67 x look at you kids with your vintage music 206649278  Calex #67 x look at you kids with your vintage music 2891754501

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Message(#)Calex #67 x look at you kids with your vintage music EmptyMar 11 Oct - 16:48

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« J'ai envie d'une pizza faite maison maintenant, enfin pas une faite maison chez moi parce qu'elle serait vraiment pas bonne, mais tu m'as donné envie, un jour il faudra que tu me fasses gouter une de tes pizzas. » Elle me fait rire, et je ne m’en cache absolument pas. « Quand tu veux, je pourrais même te faire ta pizza préférée si tu veux. » Je lui dis ça en arborant un magnifique sourire qui vient illuminer mon visage. Caleb Anderson serait-il en train de flirter avec la fille sur qui il craque complètement depuis plusieurs mois ? On dirait bien, mais il est moins sûr qu’il le fasse en ayant conscience de cela. C’est mignon, en tout cas. Avec Alex je peux être moi-même, je me sens léger et sa présence me fait un bien fou. Un bien que je ne suis pas encore capable de comprendre ou de maîtriser, je passe mon temps à penser à elle après le lycée et je n’attends toujours qu’une seule chose ; être le lendemain pour la revoir. Elle est devenue mon amie, ma seule alliée pour affronter ce monde qui n’est pas toujours facile à gérer pour moi et elle est très importante pour moi. Peut-être un peu trop ? Mais les interrogations sont bien loin de moi alors que je suis avec elle dans sa chambre en train de la taquiner sur une peluche que j’ai trouvé sur son lit. Elle rit alors je souris, et je reçois un oreiller en pleine figure. « Ça c'est pour t'être moqué de moi. » Mon rire se joint au sien alors que mes bras font barrage devant mon visage quand je vois un autre oreiller arriver vers moi à toute vitesse. « Et ça c'est juste parce que j'en avais envie. » Elle rit encore mais mon dieu qu’est-ce que je la trouve craquante à cet instant présent. « Je vais te faire payer ça, crois-moi. » que je lui réponds en souriant tout en me mordant la lèvre inférieure. Je suis persuadé que mes yeux doivent briller également quand je la regarde mais c’est parce que présence me fait ressentir beaucoup de chose que je découvre grâce à elle. Des sentiments agréables et très positifs. « C'est mignon et pas du tout étonnant venant de toi, j'ai hâte de voir à quoi elle ressemble. » Pas étonnant venant de moi ? Je ne sais pas pourquoi je souris encore mais c’est pourtant bien ce qui est en train de se passer. « La prochaine fois. Peut-être. » Ou pas ? Parce que ma peluche se trouve dans ma chambre donc suis-je en train d’insinuer que j’aimerais que notre prochain rendez-vous soit cette fois chez moi ou plus précisément dans ma chambre ? On dirait bien oui. Mais déjà, est-ce aujourd’hui un vrai rendez-vous ? J’aime penser que oui en tout cas. « Tu es sur que ça va ? J'ai l'impression de t'avoir perdu là. Tu ne t'imposes pas, je t'ai invité tu te rappelles ? Et j'aimerais autant que tu apprécies le temps passé avec moi. » Oh mais j’aime passer du temps avec elle, si elle savait à quel point. C’est la raison pour laquelle je passe tout mon temps avec elle au lycée et pour ça que j’ai séché les cours il y a un peu plus d’un mois. Pour cette raison également que je pourrais de nouveau louper une journée de cours si ça me permettait de la passer en tête à tête avec Alex. « Je l'avais pas, j'ai du faire tout les magasins de Warwick pour le trouver. » Pourquoi est-ce que c’est une information qui me plaît autant ? Imaginer Alex faire tous les magasins de Warwick pour trouver le dvd de mon film préféré me touche beaucoup, et me fait sourire également. « Moi aussi,  j'étais vraiment deg de ne pas avoir pu le voir au ciné avec toi. » C’est à mon tour de baisser les yeux pour sourire, comme si laisser mes lèvres s’étirer en me perdant dans ses yeux était trop dangereux. Peut-être que ça l’est, finalement ?

Tous les deux installés dans son petit canapé, le film vient de commencer et si je le connais déjà presque par cœur je ne sais pas si c’est le cas d’Alex. « Je vais te prendre aux mots, je vais t'inviter tout les jours après les cours et tu devras venir avec des muffins. » C’est une idée qui me plait fortement tous les jours et voilà que je m’imagine ne pas rentrer chez moi tous les jours après les cours mais passer quelques heures chez Alex avant de retrouver le domicile familial. N’oublies pas qu’elle dit ça pour les muffins, idiot. « Je pourrais même t’apprendre ma recette si tu veux. » Moi j’en ai envie. Mais elle ? Rien n’en est moins sûr. Mais pour le moment c’est sur le film que nous nous concentrons attendant patiemment la rencontre entre Rose et Jack. « Genre tu leur as pas dit ? Et ils t'ont pas demandé d'explications ? » Je secoue la tête. « Non si, enfin… » Voilà que je m’embrouille. « Ils savent que j’ai séché pour être avec toi mais ils ne savent pas que je suis avec toi cet après-midi. » je fronce même un peu les sourcils vers la fin de ma phrase ne sachant pas si mes explications font sens ou non. « Pourquoi il t'en a pas voulu et pourquoi t'as été puni si longtemps alors ? » Je lâche un léger rire me rendant compte que je ne suis définitivement pas très doué pour m’exprimer correctement. « Parce que ma mère est bien plus stricte que mon père. » que je lui réponds tout simplement sans y ajouter la moindre information qui pourrait encore plus une venir embrouiller son esprit encore plus qu’il ne semble déjà l’être. « Oh tu sais j'ai été punie, enfin théoriquement elle m'a puni, elle avait juste oublié deux jours après donc ça n'a pas duré bien longtemps. » Je ne comprends pas comment il est possible que sa mère l’ait punie pour l’avoir oublié quelques jours plus tard. Mais je perçois une certaine tristesse dans ses mots et dans son regard aussi, parce que le mien est posé sur son visage depuis maintenant quelques secondes préférant cette vue plutôt que le film. « Tu me l'as pas dit, mais pourquoi tu aimes tant ce film ? » Comme si je venais d’être pris en flagrant délit je tourne rapidement mon visage pour faire comme si mon attention y été portée depuis tout à l’heure. « En grande partie pour l’histoire d’amour. Le lien qui unit Jack et Rose je le trouve beau, touchant et plein d’espoir. J’aimerais pouvoir vivre quelque chose comme ça moi aussi. » Cette dernière phrase sonne comme un aveu presque à peine assumé. Je me penche vers elle pour attraper un cookie. « Désolé, je voulais juste un gâteau. » que je lui dis presque un peu gêné. J’aime ce film mais me sentir aussi proche d’Alex me perturbe tellement que j’ai beaucoup de mal à me concentrer sur l’écran d’ordinateur, mes yeux ne cessant de se poser sur la belle anglaise de temps en temps.

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Message(#)Calex #67 x look at you kids with your vintage music EmptyMer 19 Oct - 9:32




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« Quand tu veux, je pourrais même te faire ta pizza préférée si tu veux. » Quand je veux ? Tout le temps. Voilà ce que j'ai envie de lui répondre. Tout le temps, voilà aussi le temps que j'ai envie de passer avec lui et pourtant on ne peut pas dire que j'ai eu l'habitude d'être entourée de monde constamment. J'ai grandi en tant qu'enfant unique, dans une famille trop riche pour son propre bien, dans un environnement ou l'amitié n'existe pas, et ou les intérêts financiers sont toujours la raison des rencontres. Alors, être seule, j'ai appris à l'être, et pourtant Caleb semble remettre en cause ma façon de voir le monde. Parce que désormais, mon monde ne semble plus exister sans qu'il en fasse partie. C'est quelque chose dont je n'ai sans doute pas encore conscience, mais le sourire que je lui rends quand il me fait cette proposition prouve bien quelque chose non ? Quoi ? J'en sais rien moi, mais je dois rappeler que j'ai 16 ans et que je ne connais rien dans les relations humaines, alors débrouillez vous pour comprendre, moi je suis trop occupée à apprécier la présence de Caleb à mes côtés. « Je pourrais manger des pizzas à tout les repas, alors attention à ce que tu proposes, tu risques d'en avoir marre de cuisiner des pizzas et d'en manger aussi, parce que si tu les prépares tu es obligé de les manger avec moi. » Tu parles d'une obligation, c'est plutôt bien vue ça non ? J'ai des pizzas et j'ai surtout Caleb à mes côtés, c'est du gagnant/gagnant non ? Enfin pour moi. Parce que lui risque de se retrouver à cuisiner bien trop souvent et peut-être que ça finira par le saouler ? Pour le moment, c'est dans ma chambre que l'on se retrouve. Un lien intime, un lien qu'il est le premier à visiter, que ce soit dans ce petit appartement ou même à l'époque dans la grande demeure Londonienne. Il est le premier qui voit cette peluche, le premier qui découvre mes dessins, mon petit espace, qui soit dit en passant est assez peu décoré, à quoi bon ? Je ne sais même pas pour combien de temps je suis ici et les cartons qui traînent au fond de ma chambre prouvent bien que l'installation n'est pas finie. « Je vais te faire payer ça, crois-moi. » Me faire payer les deux oreillers que je viens de lui lancer dessus en réponse à sa taquinerie. Et normalement les menaces ne sont pas censées être plaisantes non ? Et pourtant à cet instant j'ai qu'une envie, savoir ce qu'il compte faire pour me faire payer ça. « Ah oui ? Et comment tu comptes t'y prendre ? » Je le regarde en souriant, avec peut-être un peu de défi dans le regard. Mes yeux se posent sur ses lèvres qu'il mords et à cet instant précis, je suis incapable de regarder ailleurs. Je ne sais pas pourquoi, ni même ce que ça signifie, ou pourquoi je ressens ça mais je mets du temps avant de réussir à regarder ailleurs. Je le fais pourtant en lâchant un petit rire gênée. « La prochaine fois. Peut-être. » C'est avec un autre rire que je réagis à sa réponse, qui ressemble fort à une invitation à venir chez lui non ? « Je prends ça comme une invitation, tu peux plus faire marche arrière, je veux voir ton doudou. » Est-ce vraiment le doudou que je veux voir ? Absolument pas, je veux juste passer du temps avec lui, voilà tout. Juste passer du temps avec quelqu'un qui j'apprécie beaucoup et dont la compagnie devient de plus en plus agréable sans que je comprenne vraiment pourquoi. Mais, c'est juste parce qu'on devient de plus en plus amis non ? Et que ce genre de moment est agréable, même si finalement c'est une première en dehors du lycée depuis notre escapade au bar.

Installés dans le canapé tout les deux, un canapé un peu petit finalement, mais c'est pas dérangeant pour autant. Le film lancé, c'est pourtant pas le silence complet qui règne dans ma chambre entre nous. Et je crois que je préfère parler avec lui que regarder le début d'un film que je connais déjà et qui me semble moins passionnant en présence de Caleb, et ce sont sur les cookies qu'il a préparé uniquement pour moi que la discussion dévie. « Je pourrais même t’apprendre ma recette si tu veux. » Je lève les épaules en grimaçant légèrement. Non pas que l'idée ne me plaise pas, au contraire, mais je suis nulle en cuisine. Enfin nulle n'est même pas assez juste pour décrire mon niveau en cuisine. « Tu vas avoir honte de moi si tu me vois en cuisine. » Et si ce que les gens pensent ne m'importe peu, ce que Caleb pense semble être une toute autre histoire. Et je ne veux pas qu'il ait honte de moi, je ne veux pas qu'il découvre tout ce en quoi je suis nulle, parce qu'étrangement ce qu'il pense de moi, ça compte énormément. « Mais si tu as de la patience, beaucoup de patience je veux bien essayer d'apprendre avec toi. » Et c'est le avec toi qui est important parce que je ne cuisine pas, et je ne compte pas m'y mettre, sauf s'il me propose de le faire, parce que même une activité que je n'aime pas avec lui, reste une activité avec lui et ça compte. Et je veux profiter des toutes les activités que je peux faire avec lui, surtout après ce mois passé à se voir uniquement au lycée. « Non si, enfin… Ils savent que j’ai séché pour être avec toi mais ils ne savent pas que je suis avec toi cet après-midi. » Ok tout s'explique donc. Ils savent que j'ai une mauvaise influence sur Caleb, ils ne m'aiment pas et il ne leur a pas dit qu'il venait chez moi. C'est logique en soit non ? Mais ce que je retiens de tout ça ? Il a séché pour être avec moi. Et ça ne devrait pas me faire autant plaisir parce qu'il a eu des soucis à cause de moi aussi et pourtant l'idée de savoir qu'il a fait ça pour être avec moi me fait presque rougir et je ne dis rien pour éviter de lui montrer que cette information me fait plus d'effet que ça ne le devrait. « Parce que ma mère est bien plus stricte que mon père. » Ca fait sens dans mon esprit, même si chez moi c'est tout l'inverse et j'espère juste que sa mère n'est pas aussi stricte et surtout aussi méchante que mon père. Mais voilà un sujet que je n'ai pas envie d'aborder, pas alors que je partage un canapé avec Caleb devant son film préféré. Nous avons visiblement des parents bien différents, mais c'est en rien surprenant, je sais de quel milieu il vient et si lui ne sait pas l'histoire de ma famille et qu'à Londres je vivais un tout autre mode de vie, il y a un monde entre nos deux éducations et la façon dont nous avons été sanctionné pour la même bêtise le prouve bien. Mais là encore, ce n'est pas quelque chose sur laquelle je veux m'attarder, ma mère et sa capacité à oublier tout (même mes punitions) et à s'enfermer dans sa chambre, dans son lit après avoir prit quelques cachets, ce n'est pas une chose dont j'ai envie de parler et c'est le film qui attire mon attention ou plutôt sur lequel je focalise mon esprit le temps de chasser de ma tête ces dernières pensées. Je regarde l'écran mais pourtant, mes yeux n'arrivent pas à rester focaliser sur l'ordinateur et je jette de brèves regards en coin dans sa direction. Je sens son regard sur moi et je crois que ça me fait sourire. Je souris encore plus quand enfin je le regarde et que je le vois détourner son regard vers le film. Cette situation m'amuse, et même si je n'y comprends rien, je continue de sourire en attendant sa réponse. « En grande partie pour l’histoire d’amour. Le lien qui unit Jack et Rose je le trouve beau, touchant et plein d’espoir. J’aimerais pouvoir vivre quelque chose comme ça moi aussi. » Je me surprends à le trouver touchant quand il m'explique pourquoi ce film est son film préféré. Je comprends certains de ces mots, je comprends ce qu'il veut dire et pourtant comme une conne, je ne réfléchis pas à ce que je lui réponds. « Tu aimerais trouver l'amour et mourir juste après ? » Parfois se taire c'est bien aussi Alex non ? « Désolée, c'était pas drôle. » Absolument pas non mais c'est plus simple de dire ça que de dire que l'amour je ne sais pas ce que sais. Que je n'y connais rien, que je n'ai jamais aimé ou été aimé. Que l'amour dans les films est tout ce que je connais de l'amour et je sais que ce n'est pas un amour véritable. « C'est fou de se dire que Rose n'a jamais oublié Jack alors qu'ils se sont connus genre 2 jours. » Et là c'est avec plus de sérieux que je fais cette remarque, parce que si je ne sais pas ce qu'est l'amour, les sentiments de Rose, la façon dont elle parle encore de Jack bien des années après le drame est peut-être une preuve de la puissance de l'amour et de son existence. Ce n'est qu'un film Alex. Mais un film qui me fait réfléchir malgré tout. Il se penche vers moi et moi je le regarde faire sans même tenter de l'aider ou chercher à comprendre ce qu'il fait. Je le regarde, si proche de moi, et je crois que je n'aurais pas du parce qu'à cet instant précis, je ressens une émotion nouvelle. Quelque chose que je ne peux expliquer ou exprimer, alors que je sens son parfum ce qui traduit de la faible distance entre nous, je ne sais plus ou poser mes yeux, je ne sais plus comment gérer ce moment et ce que je ressens, si nouveau, si inconnu, si doux et fort à la fois. « Désolé, je voulais juste un gâteau. » Je me racle la gorge et je ris en l'entendant s'excuser. « T'excuses pas, c'est pas grave, ça me dérange pas, n'hésite pas si tu en veux. » C'est que je serais presque pas loin de buguer et pour éviter de dire des conneries, j'en profite pour prendre un cookie moi aussi, et si je pourrais mettre la boite au milieu de nous cette idée ne me traverse même pas l'esprit à croire que j'aime quand il se rapproche. « Tu penses que ce genre de lien existe pour de vrai ? » C'est une vraie interrogation que je lui pose, même si je doute qu'il ait une vraie réponse à m'apporter. Il n'a qu'un an de plus que moi, il n'y connaît sans doute pas grand chose de plus que moi à l'amour et pourtant c'est vers lui que je me renseigne. « Tu as déjà aimé quelqu'un ? » Je sais déjà qu'il n'a jamais eu de relation sexuelle, on le sait tout les deux, mais je ne sais pas s'il a déjà aimé quelqu'un, mais après tout à 17 ans est-ce qu'on peut dire qu'on aime vraiment ?

@Caleb Anderson    Calex #67 x look at you kids with your vintage music 206649278  Calex #67 x look at you kids with your vintage music 2891754501

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Calex
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« Je pourrais manger des pizzas à tout les repas, alors attention à ce que tu proposes, tu risques d'en avoir marre de cuisiner des pizzas et d'en manger aussi, parce que si tu les prépares tu es obligé de les manger avec moi. » Est-ce que vous trouvez ça bête d’avoir un sourire qui s’étire jusqu’aux oreilles alors qu’Alex me parle simplement de manger des pizzas avec elle ? Ça l’est sûrement un peu mais c’est pourtant ce que je suis en train de faire. L’idée de passer du temps avec elle, que ce soit simplement pour manger des pizzas des burgers des barbecues ou des sushis me semble extrêmement plaisante. Sûrement parce que le repas à la carte importe peu quand la personne avec qui on le partage suffit à nous combler de bonheur et de tout un tas d’autres sentiments étrangement agréables qui se réveillent toujours un peu plus en moi à chaque moment passé avec elle. Alex me fait sourire. Alex me fait rire. C’est avec elle que j’échange tellement de messages en dehors des cours que ma mère n’arrête pas de me demander de décrocher de mon portable. Elle est dans mes pensées quand je m’endors et au réveil c’est l’idée de passer ma journée avec elle au lycée qui me donne une motivation certaine pour sortir de mon lit sans traîner. « C’est peut-être justement pour ça que je te propose de te faire des pizzas quand tu veux. » que je lui réponds sans pour autant que mon sourire ne diminue bien au contraire. Tu flirtes encore, Caleb, et je commence à penser que tu t’en rends compte et que tu essaies vraiment de lui faire comprendre que tu l’apprécies vraiment beaucoup. Que ce soit pour manger des pizzas regarder un film, pour sécher les cours ou bien lui présenter ma peluche qui ne m’a jamais quitté, chaque excuse est bonne pour passer du temps avec elle. En plus du sourire qui ne quitte pas mes lèvres je dois en plus avoir les yeux qui brillent à chaque fois que mon regard trouve le sien. « Ah oui ? Et comment tu comptes t'y prendre ? » Ma langue vient humecter mes lèvres et c’est en levant les épaules que je lui réponds. « Tu verras bien. » Je n’en ai tout simplement aucune idée pour dire vrai mas cette réponse est bien plus convaincante que la vérité avouons-le. « Je prends ça comme une invitation, tu peux plus faire marche arrière, je veux voir ton doudou. » Alors que jusqu’à présent je n’ai jamais arrêté de la regarder cette fois je baisse les yeux quelques secondes et un petit rire gêné vient accompagner ce geste. « Peut-être que ça en est vraiment une. » Un peu de mystère ça plait aux filles, non ? Donc est-ce que j’essaie vraiment de lui plaire ? Oui, très clairement et je ne m’en cache pas. Parce qu’elle me plait sincèrement et je pense que n’importe qui le verrait en observant ne serait-ce que pendant cinq minutes mon attitude envers elle.

La cuisine est de nouveau au centre de notre discussion et je pense que je pourrais presque finir par croire qu’Alex est elle aussi passionnée par ce milieu. Je sais que c’est faux mais ce n’est pourtant clairement pas la première fois qu’elle initie ne discussion sur la nourriture. « Tu vas avoir honte de moi si tu me vois en cuisine. » Je ne pourrais jamais avoir honte d’elle, si elle le savait. Je devrais peut-être lui dire mais je suis pourtant en train de la regarder en souriant bêtement elle est de toute façon plus rapide que moi pour reprendre la parole. « Mais si tu as de la patience, beaucoup de patience je veux bien essayer d'apprendre avec toi. » Pourquoi est-ce que les deux derniers mots de sa phrase me font sourire autant ? J’accepterais d’apprendre n’importe quoi, avec elle et elle me dit qu’apprendre à cuisiner à mes côtés ne serait pas une si mauvaise idée. Je ne suis pas sûr d’être un très bon prof mais pour elle – pour être avec elle – je veux bien essayer. « Avec toi je devrais avoir beaucoup de patience. » Quasiment sûr que m’énerver ou être agacé par elle doit être impossible, c’est avec assurance que je lui donne cette réponse. Ce qui est étonnant parce qu’on ne peut pas dire que je sois le garçon avec le plus de confiance en d’assurance possible mais j’ai l’impression d’être différent avec Alex. Plus fort. Regarder Titanic juste à côté d’Alex rend le film bien moins intéressant et la fille avec qui je suis l’est beaucoup plus que je ne l’aurais imaginé. Je n’arrive pas à me concentrer sur l’ordinateur qui diffuse ce film qui est pourtant mon préféré, regarder Alex semble être bien plus agréable que je ne le pensais. J’ai l’impression qu’aujourd’hui elle est encore plus belle qu’elle ne l’est les autres jours au lycée – comme si c’était possible, mais quand elle tourne son regard vers moi nos regards se croisent mais je brise le contact en une seconde pour me concentrer à nouveau sur le film. Je suis gêné et j’ai peur de l’avoir dérangé avec mes regards sûrement bien trop insistants. « Tu aimerais trouver l'amour et mourir juste après ? » Je lâche un rire tout en fronçant les sourcils ne comprenant pas vraiment s’il s’agit d’une blague ou non. « Désolée, c'était pas drôle. » Oh que si ça l’était mais elle peut de toute façon me dire tout et n’importe quoi que je suis toujours en train de rire comme un imbécile. Cette fille a vraiment un drôle d’effet sur moi. « C'est fou de se dire que Rose n'a jamais oublié Jack alors qu'ils se sont connus genre 2 jours. » J’hoche doucement la tête en trempant mes lèvres dans le thé chaud. C’est justement ça que j’aime dans ce film. Cet amour si beau et si fort que Jack et Rose ont vécu, je n’y connais rien mais c’est un amour sincère et ce genre de lien qui me fait rêver. « T'excuses pas, c'est pas grave, ça me dérange pas, n'hésite pas si tu en veux. » Je souris encore une fois bêtement. Ça ne la dérange pas que je mange un des cookies que j’ai préparés pour elle ou bien que je sois obligé de me pencher vers elle pour en attraper un ? La deuxième option ne me dérange pas non plus, personnellement. Au contraire. « Tu penses que ce genre de lien existe pour de vrai ? » Je détourne à nouveau mon attention du film pour regarder la belle Anglaise, cette fois sans devoir essayer de me montrer discret car c’est elle qui m’a posé une question et c’est tout en avalant un morceau de cookie que j’hoche la tête. « J’en suis sûr. » Et pourtant on ne peut pas dire que je sois très calé en amour. Pas du tout, même. « Tu as déjà aimé quelqu'un ? » Cette fois mon regard se perd dans ses prunelles vertes différemment et bien plus longtemps que ce que je m’autorise habituellement et j’ai presque l’impression de sentir mon estomac se retourner tant toutes les émotions que je ressens sont fortes et perturbantes. Est-ce que c’est le moment idéal pour lui avouer qu’elle ne me laisse clairement pas indifférent ? Peut-être, oui. Ou pas. Perdu dans son regard depuis bien trop longtemps je me rends compte qu’il est plus que temps pour moi de lui apporter une réponse. « J’ai jamais eu de copine… » Pas une vraie réponse à sa question mais à ses yeux ça en sera sûrement une. Après une longue bataille contre moi-même je parviens enfin à regarder ailleurs que dans ses yeux et c’est sur ses lèvres que mes prunelles redescendent. Pendant quelques secondes. Cinq ou dix, je ne sais pas mais je me ressaisis et c’est en secouant légèrement la tête que je me tourne pour regarder à nouveau l’écran. « Et toi ? » Sa réponse m’intéresse. Beaucoup. Peut-être trop, même ? Le temps passe, le film continu. On échange quelques mots de temps en temps et sans même que je ne m’en rende compte je m’approche un peu plus d’elle, ma jambe touche la sienne et si mes yeux étaient concentrés sur l’ordinateur depuis de longues minutes les voilà maintenant à regarder ses mains rapidement. Je frotte les miennes contre mes cuisses, je me sens nerveux mais en même temps terriblement serein – très contradictoire oui, je le sais. Doucement et avec beaucoup d’hésitation ma main commence par se rapprocher de la sienne. Ma peau frôle celle d’Alex, mon palpitant loupe un battement en constatant qu’elle ne me repousse pas j’ose un nouveau pas en prenant sa main dans la mienne. Mes yeux fixent l’écran sans que je ne regarde pour autant le film, je souris en me pinçant les lèvres, c’est simple c’est bête mais jamais je n’aurais cru qu’elle ne me repousserait pas.

© nightgaunt


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Message(#)Calex #67 x look at you kids with your vintage music EmptyMer 2 Nov - 5:27




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« C’est peut-être justement pour ça que je te propose de te faire des pizzas quand tu veux. » Je ne suis pas la plus expérimentée, je suis même très très loin de l'être tout court. Les relations ça n'a jamais été vraiment un domaine dans lequel j'excelle. Dans lequel je suis bonne tout court. Mais avec Caleb, c'est comme si tout devenait d'un coup un peu plus simple. Comme si sa présence suffisait à éviter que les questions m'envahissent. Je ne me sens pas mal à l'aise quand il me regarde, je ne cherche pas à comprendre ses attentions, peut-être que je devrais finalement, mais je me sens bien en sa présence. J'apprécie sa compagnie, j'apprécie d'être à ses côtés, de parler avec lui, de parler pour lui aussi parfois. J'apprécie de rire avec lui, j'apprécie même de travailler à ses côtés c'est dire, mais je ne cherche pas à comprendre pourquoi je ressens ça. Enfin je ne cherchais pas vraiment, et pourtant j'ai comme la sensation que certaines de ses remarques ne sont plus vraiment anodines. Est-ce que ça me dérange ? Absolument pas, au contraire mais je crois que réaliser ça me fait légèrement rougir. Et il réussit presque à trouver une manière de me faire taire parce que je reste quelques secondes silencieuse essayant de saisir ce qu'il veut dire derrière ces mots. « Tu sais que si tu veux passer du temps avec moi tu n'es pas obligée de cuisiner ou de chercher un prétexte, suffit de me demander. » Je ris, comme si je n'assumais pas mes mots, mais pourtant je les pense. Et j'ai moi aussi envie de passer du temps avec lui, la preuve il est dans ma chambre aujourd'hui. Sa punition a peine levé, qu'il est chez moi pour une après-midi en tête à tête dans un lieu assez intime. Il peut voir mon univers, il peut découvrir ce que je cache, il peut voir cette peluche qui représente beaucoup et en même temps que je n'assume pas réellement. La peluche et ce qu'elle représente, parce que c'est avouer que j'ai des sentiments, que je peux être touchée, blessée aussi. Mais avec Caleb, je me sens pas en danger, je me sens pas mal à l'aise, et au contraire je me sens presque pour la première fois vraiment à l'aise.  « Tu verras bien. » Est-ce que c'est bête si je ris à sa remarque ? Si j'ai hâte de voir ce qu'il me réserve pour me faire payer ce lancé de cousin sur lui ? « J'ai hâte de voir ce que tu me réserves. » Est-ce bête si je lui dis ces mots qui une fois prononcer sonnent totalement différemment, mais je ne suis même pas gênée par cette affirmation parce que mon sourire ne me quitte pas. Parce que je suis toujours aussi amusée par cette discussion, par cette simplicité, par cette complicité qui semble se renforcer en dehors du lycée. Par ces mots que l'on s'échange, sans réellement que j'en comprenne le sens et que je sache vers ou ça nous conduit, mais j'y mets, je me laisse porter par la simplicité de ces moments avec lui, par ces émotions que je ressens et que je découvre, sans les comprendre, sans saisir l'exactitude de ce qu'elles veulent dire de ce que je ressens, mais je m'en moque un peu finalement. Il y a lui, il y a moi, et pour le reste je crois que la porte close de ma chambre me permets de laisser de l'autre côté les questions qui pourraient venir déranger mon esprit. « Peut-être que ça en est vraiment une. » Et c'est pas plus mal parce que ça me permet de sourire largement à cette phrase, là ou à d'autres moments ou dans un autre contexte j'aurais sans doute pu prendre peur, ou me torturer avec des questions infinies, là je souris. La j'apprécie l'idée qu'il m'avoue que c'est peut-être une invitation. « J'espère que c'en est une. » Est-ce que je joues, est-ce que je le pense ? J'en sais trop rien, je crois qu'il y a sans doute un peu des deux, mais je sais que j'ai envie de le voir encore, que j'ai envie de le voir tout le temps et ça c'est pas un jeu. J'aime sa compagnie, j'aime sa présence, j'aime le savoir proche de moi et aujourd'hui, hors du lycée je pense que j'en prends conscience un peu plus, sans réellement être capable de saisir le sens de cette pensée.

Je n'ai jamais autant parlé de cuisine avant de le connaître, à croire que ce qui lui plaît me plaît aussi un peu, ou je m'y intéresse en tout cas. Et si je m'y intéresse je pensais quand même pas en arriver à le voir me proposer de m'apprendre à cuisiner. C'est risqué au vu de mon niveau et pourtant comme une conne, je ne refuse pas au contraire même puisque je lui avoues vouloir essayer avec lui. « Avec toi je devrais avoir beaucoup de patience. » Et c'est dingue comme une seule phrase de sa part peut me donner le sourire et même me faire me sentir un peu spéciale. Avec moi, ça veut bien dire que c'est pas le cas avec d'autres non ? Ca me donne quelque chose en plus, quelque chose de mieux que les autres non ? Je ne le mérite pas mais pourtant c'est avec sourire que je lui réponds, presque comme si désormais j'avais hâte de tester la cuisine avec lui juste pour voir comment il serait avec moi. Ce n'est pas le cas, j'ai pas réellement hâte mais c'est une curiosité que je voudrais découvrir dans le futur. Oui parce que je pense à l'après. Aux prochaines journées, soirées ensembles, aux prochaines activités, à tout ces moments que je pourrais passer avec lui. Caleb qui s'infiltre dans mon esprit en plus d'être dans ma chambre. En plus d'envahir ma chambre avec son parfum, avec ses talents de cuisiner. C'est lui à côté de moi, sa présence qui me déconcentre du film, parce qu'il m'est impossible de ne pas le sentir près de moi, de ne pas sentir son regard sur moi et c'est agréable comme sensation. Je le regarde à mon tour, il tourne le visage, prit en flagrant délit mais ça ne me dérange pas, je devrais lui dire. Je n'en fais rien. Et c'est sur l'histoire, sur le film, sur l'amour de Jack et Rose que la discussion se tourne. Mais mon esprit est sur lui. Sur ce que je ressens au moment ou il se penche vers moi pour prendre un gâteau dans la boite. Cette proximité entre nous qui est un nouvel élément et je découvre que ça a un effet étrange sur moi. Perturbée pour la première fois par sa présence, par ce qu'il fait naître comme émotion et comme réaction en moi, je me sens déstabilisée mais je ne suis pourtant pas mal à l'aise. Perdue peut-être, mais au lieu de chercher des réponses en moi, c'est en le regardant, en assumant ce regard que je pose sur lui que je le questionne sur l'amour, sur le lien de Jack et Rose, à la fois si fort, si beau mais aussi tellement dramatique. « J’en suis sûr. » Il est sur que ce genre de lien existe, et s'il avait raison ? J'ai jamais cru en l'amour, je me suis jamais questionné réellement dessus non plus. Les films pour seule référence. Aujourd'hui j'ai une autre source d'inspiration, et c'est Caleb. Et je m'ose à une autre question, et c'est toujours en le regardant, le film défile, mais je n'écoute même plus, je le regarde, suspendue à ses lèvres, en attente d'une réponse. Le temps semble s'arrêter quelques instants, et si quelqu'un entrait dans la pièce à cet instant je crois que je serais incapable de m'en rendre compte tant mes yeux sont figés, bloqués, obnubilés par ceux de Caleb qui me regarde plus longuement qu'il ne l'a jamais fais. « J’ai jamais eu de copine… » J'en avais presque oublié ma question au moment ou il prononce ces mots.  « Et toi ? » Il détourne le regard et je mets quelques secondes avant d'en faire de moi et de lui répondre. « Moi non plus. » De copain, d'histoire d'amour, de sentiments, de moments comme celui que l'on est en train de vivre. Je n'ai jamais connu ça, et je ne pensais pas le connaître un jour. Je me demande ce que l'on ressent quand on découvre ce qu'est l'amour, je me demande si ce que je ressens en ce moment même pourrait être expliquer par ce que les gens appellent amour, ou sentiments amoureux. Les yeux rivés sur l'écran, et pourtant je suis incapable de vous dire ce qu'il se passe dans le film. Je le connais pourtant mais je ne vois pas les images, j'entends la voix de Caleb qui parle un peu, je parle aussi de temps en temps pour éviter de me perdre dans mes pensées, mais je pense à ces émotions que j'ai ressenti lorsque nos regards se sont croisés, quand nos regards sont restés figés l'un dans l'autre pendant de longues secondes. Je n'ai jamais ressenti une telle émotion de ma vie et ça me perturbe énormément. Je le sens bouger, et je bouge aussi beaucoup. Je gesticule un peu, bougeant vers lui, puis reprenant ma place presque dans les dix secondes qui suivent, je ne sais pas ce que je veux. Faux, je sais. Mais, je ne sais pas comment me comporter avec lui. Je suis littéralement perdue par ce que je suis en train de réaliser, de découvrir, de comprendre. Sa jambe frôle la mienne et je ne bouge plus pendant quelques secondes. Les yeux rivés sur l'écran que je suis toujours incapable de regarder. Une catastrophe pourrait arriver (comme un bateau qui coule par exemple) que je ne pourrais même pas ressentir une once d'émotion pour eux tant j'ai déjà du mal à gérer les miennes. Et après nos jambes, c'est sur ma main que je sens le contact physique de nos deux peaux. Je ne bouge toujours pas, ou plutôt je ne bouge plus du tout, et il n'y a que ma main qui s'ouvre, mes doigts qui s'éloignent les uns des autres pour venir chercher le contact à mon tour de sa main qui est juste là toute proche, qui ne s'est pas éloigné. Une invitation à venir y glisser ses doigts sans le dire, sans le regarder, sans même presque assumer ce que ça signifie. Il me prends la main et il ne me faut qu'une demi seconde pour resserrer mes doigts entre les siens, pour participer à ce geste et lui montrer qu'en plus de le laisser faire, j'en ai envie moi aussi. Ça fait déjà un long moment que le film n'est plus intéressant, mais ma main dans la sienne, je me mets à caresser doucement sa peau avec mon pouce.  Je ne gesticule plus, je me détends presque même et je me rapproche de lui pour venir poser ma tête contre son épaule, sans un mot mais avec toujours beaucoup d'hésitation. Je le regarde, je ne sais pas ce que tout cela signifie, mais c'est finalement pas vraiment important de toujours vouloir tout comprendre, tout savoir non ? Mes yeux se posent sur l'écran de l'ordinateur pour voir Jack se préparer à peindre Rose et c'est en riant que je viens poser ma main libre sur ses yeux pour lui cacher la vue au moment ou Rose apparait en robe de chambre. « Je suis sûre que c'est ton moment préféré. » Je ris un peu, je suis certaine que ce n'est pas son moment préféré, mais pourtant je détourne son visage de l'écran et c'est vers moi que je l'attire et au moment ou mon regard croise le sien, ma main dans la sienne resserre un peu son étreinte. Je sens mon cœur battre un peu plus vite, et je reste là figée face à lui complètement incapable de bouger, de détourner mon regard, incapable de rire, de parler, incapable de penser à autre chose qu'à ce que je ressens en le regardant. Ses lèvres m'appellent, ses yeux me font oublier ou je suis, sa beauté me frappe, son parfum semble être la plus belle odeur que je n'ai jamais senti, on dit que l'amour donne des ailes, et bien c'est faux parce que je suis figée face à la découverte de telles émotions et ma main serre la sienne toujours un peu plus fort, trahissant peut-être des émotions grandissantes que je ressens en le regardant. Et si un jour on venait à me demander pourquoi on appelle ça un coup de cœur, et bien je pense que je saurais exactement ce que je pourrais répondre. Parce que c'est littéralement un coup que je me prends en réalisant que si j'aime passer du temps avec lui, si j'aime être avec lui, si j'aime rire avec lui, si j'aime parler avec lui, si j'aime rire avec lui, c'est pas parce que je l'apprécie beaucoup, mais parce que je l'aime et c'est une révélation qui me laisse sans voix alors que mes yeux sont totalement perdus dans les siens.
@Caleb Anderson    Calex #67 x look at you kids with your vintage music 206649278  Calex #67 x look at you kids with your vintage music 2891754501

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Message(#)Calex #67 x look at you kids with your vintage music EmptyMer 2 Nov - 12:29

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« Tu sais que si tu veux passer du temps avec moi tu n'es pas obligée de cuisiner ou de chercher un prétexte, suffit de me demander. » Alex rit en prononçant ces mots mais moi c’est surtout un grand sourire cachent une réelle timidité qui se fixe sur mes lèvres. Est-ce qu’elle est en train de me dire à demi-mot qu’elle ne serait pas contre l’idée de potentiellement passer plus de temps avec moi ? L’inverse serait vrai en tout cas, moi je n’ai qu’une envie et c’est de pouvoir passer tout mon temps libre avec elle. Il y a quelque chose chez elle qui me touche et tout un tas d’autres choses qui me plaisent. Mais je ne peux pas le dire à haute voix, je ne peux pas lui dire que quand elle me sourit je sens mon estomac se retourner. Je ne peux pas non plus lui avouer que son rire est de loin la plus belle des mélodies que j’ai entendue de toute ma vie. Et si elle apprenait que quand je me perds dans ses yeux j’ai l’impression de complètement me dissocier de mon corps ? L’impression que la terre s’arrête de tourner. Quand elle me regarde ainsi j’ai la sensation que tout est possible, j’ai envie de lui donner tout ce qu’elle veut, tout ce dont elle a besoin. Est-ce que je dois lui dire toutes ces choses ? Non je ne pense pas, car au final je n’ai aucune idée de comment les choses évolueront, je ne sais pas comment elle pourrait accueillir ces confessions bien trop sérieuses de ma part. Alors je me tais, je me contente de lui sourire encore une fois. Je semble n’être bon qu’à ça de toute façon quand je suis avec elle. Quand on ne pouvait se côtoyer qu’au lycée je ne pouvais déjà pas m’empêcher de sourire ainsi à chaque fois que nos regards se croisaient, ou bien toutes les fois où elle me faisait rire. Mais ici dans l’intimité de sa chambre tout me semble différent. Les sensations sont multipliées, décuplées par mille et j’ai tout simplement l’impression que nous sommes seuls au monde. Comme s’il n’y avait plus qu’elle et moi sur terre et que rien ni personne ne pourra venir faire éclater cette bulle dans laquelle nous sommes. « J'ai hâte de voir ce que tu me réserves. » Oh et bien moi aussi, parce que je n’ai finalement aucune idée de ce que je lui réserve. Comment est-ce que je pourrais me venger de m’avoir lancé ces deux oreillers en pleine figure ? Je ne sais pas. Est-ce que je veux réellement lui faire payer ce passage à l’acte, aussi minimaliste soit-il ? Non clairement pas, non. Je n’ai pas envie de voir le moindre mal à Alexandra au contraire et je préfère profiter de ces moments qu’elle accepte de passer avec moi. Elle me plait. Oh que oui. Je le sais. Je le sens. Parce que jamais en la présence d’une fille je ne me suis senti ainsi. Cette envie irrépressible de la voir alors que nous avons pourtant passé notre journée au lycée tous les deux. Assis l’un à côté de l’autre pour chacun des cours toute la journée, la pause déjeuner passée tous les deux à parler de tout et de rien, à rire également. Nous faisons même une petite partie du trajet ensemble pour rentrer chez nous jusqu’à ce que nos chemins se séparent à un arrêt de bus. Je passe mes journées avec elle et mes soirées à discuter par messages également. Au début c’était surtout pour notre exposé mais maintenant je dois dire que ce travail de groupe, nous l’avons presque mis un peu de côté pour des discussions plus personnelles. « J'espère que c'en est une. » Une invitation ? Oh que oui c’en est une. Elle m’a montré sa chambre et son univers et j’ai déjà hâte de lui montrer le mien bien qu’il ne soit beaucoup moins intéressant que le sien, j’en suis sûr et certain.

Il ne passe quelque chose de spécial quand je suis avec Alexandra. Comme si le monde s’adoucissait et que j’en oubliais tous mes problèmes. Elle me sourit, je souris. Elle rit, je ris. Elle pleure, je pleure. Elle est triste, je suis triste. C’est un peu comme si j’arrivais à ressentir chacune de ses émotions afin de me permettre de la soutenir ainsi. Elle me pose des questions plutôt intimes mais pourtant j’y réponds sans hésiter ni même sans me sentir gêner. Enfin dans la limite du raisonnable. Parce qu’avouer ne jamais avoir eu de petite-amie à dix-sept ans j’ai l’impression que c’est un peu la honte. « Moi non plus. » Sa réponse est par contre assez étonnante. Elle est belle, Alex. Oh oui, elle est tellement belle. Et je ne comprends pas il est possible qu’une fille comme elle n’ait jamais eu un copain. Les garçons sont bêtes, on est stupides parce que normalement une fille aussi jolie, mignonne, drôle et agréable comme Alexandra ne reste jamais célibataire très longtemps. Que moi je le suis est une chose. Que je n’aie jamais eu de copine en est également une mais que ce soit également son cas c’est bien plus lunaire et étonnant. Le film continu sans que je n’y prête encore vraiment attention la proximité avec Alex me perturbe beaucoup trop. Elle est si proche que je peux sentir son parfum venir me chatouiller les narines et j’apprécie réellement la sentir à côté de moi. Dans un excès de confiance je tente une première approche non sans hésitation. Le geste se fait en plusieurs étapes bien distinctes. Premièrement j’approche ma main de la sienne. J’attends quelques secondes. Deuxièmement ma main vient frôler avec douceur la sienne, ce qui ressemble presque à une caresse. Je sens à cet instant sa main s’ouvrir. Troisième étape j’approche avec hésitation et lentement la paume de ma main de la sienne. Et enfin dernière étape ; ma main vient officiellement attraper la sienne qui se referme comme dans un automatisme autour de mes doigts. Je souris. Beaucoup trop. Il s’agit pourtant juste de sa main dans la mienne mais j’ai l’impression de commencer à me déconnecter complètement de la réalité. Son pouce qui caresse ma peau me fait doucement frissonner et j’imite son geste en laissant le mien se balader sur le dos de sa main. C’est maintenant sa tête qui se pose sur mon épaule, geste inattendu et mon cœur en loupe d’ailleurs un battement. Je sens le rouge me monter aux joues et assez instinctivement ma tête se penche vers la sienne dans un geste d’une extrême tendresse. Mais on ne reste pas très longtemps dans cette position – à mon plus grand désarroi – car je la sens bouger un peu pour venir mettre sa main libre sur mes yeux en riant. « Je suis sûre que c'est ton moment préféré. » C’est Rose qui s’apprête à se faire peindre nue par Jack mais l’action d’Alex et ses mots me font également rire. Ma deuxième main vient attraper la sienne pour la retirer de mes yeux mais ce n’est pas l’écran d’ordinateur que je regarde mais bien elle. Je sens sa main resserrer la mienne alors que moi je me perds dans ses yeux. Et cette fois ça y est, je suis complètement déconnecté du film et de tout ce qui nous entoure. Il pourrait y avoir une alerte à la bombe que je n’y ferais même pas attention. Mes yeux sont perdus dans les siens c’est agréable mais je me sens en même temps très nerveux. Je sens mon palpitant s’accélérer. Je n’ai aucune idée du temps que je passe à la regarder comme ça sans bouger. Plusieurs secondes. Minutes, peut-être ? Jusqu’au moment où mes yeux quittent les siens pour glisser sur ses lèvres que je fixe avec peut-être un peu trop d’envie. Et puis il y a comme une force surnaturelle qui me pousse à m’approcher encore un peu plus. Mais c’est surtout mon visage qui s’approche du sien pour tout doucement laisser mes lèvres se poser sur les siennes et à cet instant précis je ne comprends pas vraiment ce que je ressens mais le baiser est court. Très court. À peine quelques secondes que je m’éloigne déjà d’elle. Mais pas pour très longtemps parce que mes lèvres retrouvent leur chemin vers celles d’Alex. Je sens comme des papillons dans mon estomac, mes lèvres bougent timidement contre les siennes et je ressens tout un tas d’émotions nouvelles. Je me sens flotter, planer, déconnecter, mon cœur bat à une vitesse insoutenable mais c’est tellement agréable. Ma main libre qui vient se placer sur sa joue. Elle ne me repousse pas, ce qui est inespéré également. Le baiser est plus long mais toujours très timide et je profite d’un moment pour laisser ma langue rentrer doucement et avec beaucoup d’hésitation dans sa bouche pour chercher la sienne. J’y vais doucement mais quand nos langues se trouvent j’ai l’impression de me laisser complètement porter par ce baiser qui est, effectivement bien plus long et très différent du premier. Je commence à chercher de l’air mais en même temps je n’ai pas vraiment envie de rompre ce lien si intense et tellement agréable. Sauf que nous finissons par avoir besoin de respirer et c’est donc à contre cœur que je mets fin à cet échange. Encore et toujours complètement ailleurs et aillant beaucoup de mal à réaliser ce qu’il vient de se passer je laisse mon front se poser contre le sien, ma main toujours sur sa joue. Je pourrais parler. Oui, peut-être même que je le devrais mais par peur de gâcher ce moment, je me tais.

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Message(#)Calex #67 x look at you kids with your vintage music EmptyVen 4 Nov - 3:28




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Ma tête posée sur son épaule, je sens la sienne qui s'approche, qui se pose sur la mienne. Nos mains sont liées l'une à l'autre, nos pouces bougent un peu pour caresser la peau de l'autre, pour découvrir ce contact qui peut sembler banal mais qui ne l'est absolument pas. Nous parlons beaucoup, nous rions beaucoup, nous passons beaucoup de temps ensemble au lycée mais jamais il n'y a eu une telle proximité entre nous. Jamais nos peaux se sont touchées de la sorte. Jamais ça n'a été volontaire non plus et là ça l'est. Sa main ne s'est pas retrouvée dans la mienne par hasard, par inadvertance, il en a eu envie et je lui ai montré que l'envie était partagée et réciproque. Ma main s'est posée sur son épaule, par choix, et si je ne comprends pas bien tout ce qu'il se passe, si mon corps et mon esprit semblent totalement perdus face à ce qui est en train de se jouer, je me laisse porter par ce que j'ai envie, par ce que je ressens au plus profond de moi, et j'ai juste envie d'être avec lui. D'être proche de lui, de profiter de ce moment ou je me sens si bien, et pourtant j'ai le cœur qui bat vite, j'ai le corps qui a chaud, j'ai mon estomac qui se serre, je ressens des choses que je ne peux expliquer mais je sens son pouce caresser ma main et je souris. Voilà l'effet qu'il me fait. Il me fait sourire comme personne ne m'a jamais fait sourire. Tout se fait en silence, sans un mot, sans même un regard, j'ai peur de tout gâcher. J'ai peur de dire ou faire quelque chose qui viendrait perturber ce moment si agréable et si doux, j'ai peur d'ouvrir les yeux ou plutôt de lui faire ouvrir les yeux sur ce qu'il vient de faire et voir le regret dans ses yeux. Je sais que c'est con de penser ça, mais si le silence est loin d'être une chose que j'aime beaucoup, ça me semble mieux que les innombrables questions sur le sens de ce geste que je pourrais lui poser si je venais à me mettre à parler. Et ce n'est que le bruit du film qui couvre le silence de la chambre, que le bruit du film qui couvre les pensées qui sont les miennes alors que je me demande ce qu'il va se passer ensuite. Quand, nous aurons réalisé qu'il s'est rapproché de moi, que je ne l'ai pas repoussé, et que j'ai même fait un pas vers lui moi aussi. Je ne veux pas que les choses changent entre nous, je ne veux pas tout gâcher, parce qu'il est le seul que j'aime ici. Oui, aimer est le bon mot, mais je prends conscience que je ne l'aime pas en tant qu'amis, que je l'aime tout simplement, même si je ne sais pas ce que signifie ce mot, je pense que je suis en train d'en découvrir le sens. Et ça explique bien des choses, mais ça ne donne pas la marche à suivre et je me sens un peu démunie, alors je serre sa main un peu plus. Mon épaule s'appuie un peu plus contre lui, je renifle son odeur pour m'en imprégner et me sentir rassurer par sa présence. Je n'ai jamais été aussi silencieuse en présence de quelqu'un je crois  qu'avec lui je suis en train de me découvrir un peu. Je le regarde, je regarde nos mains liées l'une à l'autre, et je souris. Un sourire qui se prolonge quand au moment ou je remonte les yeux vers l'ordi, c'est Rose que je vois, prête à se dévêtir devant Jack pour un portrait d'elle complètement nue. Et c'est en riant que je réagis, que je me tourne vers lui pour l'empêcher de voir cette scène.  Ma main sur ses yeux, un geste que je n'aurais peut-être pas osé faire la veille, et c'est en riant lui aussi qu'il vient retirer ma main qui lui cache les yeux. Je n'oppose aucune résistance, je le laisse prendre ma deuxième main à nouveau, pour découvrir que son regard n'est pas posé sur Rose mais sur moi. Il tient mes mains mais ce qu'il tient surtout c'est mon regard, perdu dans le sien, perdu dans cette émotion que je sens dans ses yeux, ou peut-être que c'est la mienne, si forte que je ressens en le regardant qui me perturbe à ce point. Mais, je suis incapable de détourner le regard, voilà encore quelque chose de nouveau. Je ne parle pas, je suis tactile, je soutiens le regard d'un autre, autant de nouvelles choses, mais ce qui est surtout très nouveau, ce sont les sentiments et les émotions que je ressens. Cette envie de continuer à découvrir jusqu'à quel point il peut me faire vibrer, jusqu'à quel point il peut me faire découvrir de nouvelle sensation. Son regard est intense, rempli d'une émotion avec laquelle personne ne m'a jamais regardé et ça ne me laisse absolument pas indifférente. Le temps semble s'être arrêté, et je suis certaine que si quelqu'un assistait à ce moment, il serait grandement gêné par ce long silence, mais je sens qu'il se passe quelque chose, je sens que le moment est important et mes yeux glissent sur ses lèvres, brièvement, mais il y a cette envie de les voir de plus près, de les sentir surtout mais je ne sais pas embrasser. Je ne sais rien de toute façon. Je ne comprends pas vraiment quand je le vois bouger, ce n'est que quand je vois son visage s'avancer vers le mien que je réalise. Que je prends conscience de ce qu'il se passe entre nous. Que ce qu'il se passer surtout. Mon cœur rate un battement et d'un geste discret je viens me pincer les lèvres quelques secondes, avant de sentir les siennes venir se poser sur les miennes. Un contact très court, un contact très bref mais pourtant l'émotion que je ressens est indescriptible. Incompréhensible aussi. Les yeux fermés, ses lèvres qui délaissent les miennes, je me mords la lèvre à nouveau. Avant d'ouvrir les yeux et de croiser son regard, à quelques centimètres de moi. Embrasses moi encore. Je veux lui demander, lui supplier parce que je ne suis pas certaine de ce que j'ai ressenti, mais c'était si agréable que je veux qu'il recommence, qu'il continue. Ma main serre la sienne, je le regarde, je regarde ses lèvres et je n'ai pas besoin de lui demander quoique ce soit pour qu'il fasse le chemin jusqu'à mes lèvres pour la deuxième fois. Et cette fois, ses lèvres sur les miennes se posent et restent plus longtemps, vraiment plus longtemps et les yeux fermés, je déconnecte complètement. Le seul lien que je garde et sur lequel je me concentre, c'est nos lèvres qui se touchent, nos lèvres l'une contre l'autre, et ce baiser qui me donne chaud, très chaud. Je pensais que le coup de foudre était décrit par la violence de ce coup en pleine gueule qu'on prenait en réalisant qu'on est amoureux, mais j'avais tord, parce que ça n'a rien de violent bien au contraire. C'est comme une caresse qui s'amplifie, qui se prolonge et qui me fait me sentir très légère. Sa main se pose sur ma joue et je souris, au milieu de ce baiser mes lèvres se lèvent légèrement pour réagir à la douceur de sa peau sur ma joue. Je sens sa langue venir timidement à la rencontre de la mienne et sans réfléchir à ce que je dois faire, je le rejoins dans ce mouvement, certaine d'être complètement nulle mais ça n'a plus aucune importance à cet instant et c'est avec une émotion différente que je l'embrasse. Avec une émotion différente que ma main vient se poser sur sa nuque pour le garder contre moi alors que je sens le besoin de respirer, mais respirer je peux le faire tout le temps alors que ressentir ce genre d'émotions c'est la première fois. Et si j'ai été très timide jusqu'à présent, portée par mes émotions, je laisse ma langue lui témoigner de ce que je ressens. Nos lèvres finissent par se séparer et si je suis heureuse de pouvoir respirer à nouveau, c'est surtout le manque de ses lèvres qui se fait ressentir. Je sens son front contre le mien et je finis par ouvrir les yeux pour le regarder, ma tête qui se penche pour s'appuyer un peu plus contre sa main, pour que je sente bien sa peau contre le mienne. Mes yeux ouverts, c'est son regard que je vois et sans un mot, je souris. Un sourire comme je crois n'en avoir jamais fait à personne, un sourire à la fois doux, à la fois intense, un sourire qui traduit du bonheur que je ressens à cet instant précis et de toutes les émotions que je ressens, que je découvre et que me dépasse pour certaines. Je repense à ce baiser, en silence. Sans un mot. Ses lèvres qui se posent sur les miennes. Je repense à ce geste, réalisant qu’il vient de me faire vivre mon premier baiser. Et je souris en réalisant que c’est lui et qu’il restera le premier à avoir glisser sa langue dans ma bouche. « Je suis heureuse que tu sois mon premier baiser. » Je lui glisse ces mots dans un murmure alors que mon visage est à quelques centimètres de son visage, les yeux fermés alors que je prends la parole pour la première fois, que je m'ouvre un peu à lui. « Et j’ai envie que tu sois mon deuxième et mon troisième aussi. » Une invitation pour l’inciter à m’embrasser encore, pour lui donner cet accord, pour lui montrer que son initiative m’a plu et que désormais je n’attends que les suivantes. Et je n'attends pas vraiment finalement, puisque c'est à mon tour de venir déposer un baiser sur le coin de ses lèvres, avant de timidement venir initier un nouveau bisou, et c'est la première fois que c'est moi qui embrasse un garçon. La première fois que ma langue décide de donner à un baiser un caractère plus intense à un baiser. Je sais absolument pas ce que je fais, mais pourtant c'est tellement agréable que je me moque de savoir si c'est bien fait et ce n'est que quelques secondes plus tard que je mets fin à ce baiser et que je soupire en retenant un rire, parce que j'ai vraiment l'impression d'être essoufflée alors que je n'ai fais que l'embrasser. « Il fait chaud non ? » Oui il fait chaud, mais on est en Australie donc pas plus que d'habitude. Mais si j'ai chaud, ce n'est pas à cause de la chaleur de Warwick. Et pourtant je vous assure que j'ai chaud, vraiment, vraiment chaud à tel point que je me lève ouvrir la fenêtre, chose très conne parce que l'air frais est inexistant ici. Je reprends place sur le canapé et cette fois, et malgré ces baisers, c'est toujours avec un peu d'hésitation que je m'installe contre lui. Le baiser et les émotions intenses que j'ai ressenti encore en tête, et voilà que c’est au tour de Jack et Rose de s’embrasser. De partager un moment d’amour intense et ce que je ressens me gêne presque. Je ferme les yeux, ma tête de nouveau sur l’épaule de Caleb, je ne regarde pas ce moment, non pas que les scènes de sexe me dérangent dans les films mais à ce moment précis ce sont mes pensées et mes émotions qui me dérange alors que je ne peux penser à autre chose qu’aux lèvres de Caleb. A sa langue qui vient me surprendre mais aussi me donner plus de sensations encore. Je sens une vague de chaleur en moi, et je repense à notre exposé, je repense au manifestation du plaisir sur lesquels nous avons du travailler un peu, à ces images du film qui viennent sans doute perturber un peu mon raisonnement et je me sens rougir énormément. « Ils auront au moins pu profiter de leurs derniers moments ensemble, y'a pire comme dernière soirée avant de mourir. » A ça oui ils ont profité avant l'iceberg, avant que le bateau ne coule et que leur histoire d'amour ne coule avec Jack. Et si penser à ça devrait me refroidir (sans mauvais jeu de mot) ce n'est pas le cas. Dans ma tête, il n’y a que lui et moi. A cet instant, la seule chose qui semble valable, c’est ce que je ressens en pensant à lui, en le regardant. Ce petit cœur qui bat plus vite, il bat pour lui et c’est une constatation que je ne sais pas encore comment gérer mais je me rapproche de lui encore parce que je me sens tellement bien à cet instant. Est-ce que je sais à quoi rime ce baiser ? A quoi rime ce que je ressens ? Surement pas, mais est ce réellement important ? Est ce vraiment à ça que je veux penser alors que je prends sa main pour la faire passer autour de mon corps. Que je l’incite à passer son bras autour de mon corps pour me rapprocher encore un peu plus. Ces baisers encore dans mon esprit, mon corps qui frissonne encore alors que ses lèvres ne sont plus les miennes, je crois que je suis foutue parce que la seule chose à laquelle je peux penser, c'est que je vais envie de l'embrasser, encore. « Embrasses moi encore. » A défaut de savoir ce que tout cela signifie, à défaut de comprendre totalement tout ce qu'il se passe dans mon corps, à défaut de penser ou de chercher à analyser ce qu'il vient de se passer, à défaut de tout gâcher avec des questions dont peut-être les réponses vont nous faire peur et gâcher ces moments, je veux profiter et tout ce que je veux pour ça, c'est qu'il m'embrasse encore parce que je crois que je suis en train de découvrir de nouvelles sensations dont j'ai pas envie de me passer.

@Caleb Anderson    Calex #67 x look at you kids with your vintage music 206649278  Calex #67 x look at you kids with your vintage music 2891754501

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Message(#)Calex #67 x look at you kids with your vintage music EmptyVen 4 Nov - 20:48

Calex
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C’est étrange, tout ce que je ressens en ce moment-même. La présence d’Alex a sur moi un pouvoir apaisant mais j’ai aussi l’impression de devoir être à sa hauteur pour la mériter et ne pas la décevoir. Parce que ce n’est pas n’importe qui, parce qu’on passe beaucoup de temps ensemble depuis que nous avons décidé de faire l’exposé tous les deux et ce n’est pas pour me déplaire. Alex dégage de bonnes ondes elle me donne envie d’aller plus loin et de me surpasser. Avant de la connaître je n’aurais jamais osé accepter l’invitation d’une fille pour passer l’après midi chez elle, dans sa chambre à regarder un film. Sauf que je sais qu’elle me plaît, je le sens et c’est sûrement la raison qui me pousse à vouloir sortir de ma zone de confort. Nos mains sont liées, sa tête sur mon épaule et la mienne qui se penche pour venir appuyer doucement dessus, mais c’est de plus dont j’ai envie. Bien que je ne sois pas sûr que cette envie que j’aie soit réciproque, je laisse quand même mes lèvres venir se poser sur les siennes d’abord un court instant. Quelques secondes à peine. Geste assez agréable mais pour me laisser le temps de profiter encore un peu c’est assez rapidement que mes lèvres retrouvent les siennes. Pour un baiser plus long et très différent. Ma main s’autorise même à se poser sur sa joue ce qui semble la faire sourire alors j’en profite pour glisser avec timidité et douceur ma langue dans sa bouche. Je ne sais pas trop comment faire et je sais encore moins si je m’y prends bien mais en tout cas j’y vais au feeling sans trop réfléchir et c’est tout un tas de sentiments agréables qui me traversent le corps. Sa main se pose sur la nuque me ramenant ainsi encore plus proche d’elle. Je me sens léger, j’ai chaud. Très chaud. Je sens qu’elle me rend le baiser, ses lèvres bougent contre les miennes et sa langue semble elle aussi se prendre au jeu jusqu’à ce que nous manquions tous les deux d’air et que nous soyons obligés de nous éloigner l’un de l’autre. Mon cœur bat encore à la chamade, elle ne m’a pas repoussé, elle m’a rendu mon baiser et cette idée me fait sourire. « Je suis heureuse que tu sois mon premier baiser. » des mots qu’elle me murmure et qui m’arrachent un rire. « Je suis vraiment heureux que tu sois mon premier baiser aussi. » Je lui avoue tout en gardant un petit sourire béat collé aux lèvres. « Et j’ai envie que tu sois mon deuxième et mon troisième aussi. » Est-ce une façon pour elle de me demander à l’embrasser de nouveau ? Je ne sais pas, mais en tout cas ce ne sont plus ses yeux qui ont mon attention mes ses lèvres, je meurs d’envie de l’embrasser encore une fois. Mais cette fois, c’est elle qui fait le premier pas en posant dans un premier temps ses lippes au coin des miennes et puis, c’est un nouveau baiser que nous échangeons. C’est la première fois qu’une fille m'embrasse et je sens des frissons parcourir tout mon corps quand c’est sa langue qui vient dans ma bouche. Je lui rends moi aussi son baiser alors que deux de nos mains sont toujours entrelacées et j’y resserre doucement mon étreinte. Le baiser est un peu plus court mais pas moins agréable autant. « Il fait chaud non ? » Je rougis, j’ai chaud. Oh que oui, j’ai chaud. Je me mets même à souffler quand elle se lève pour partir ouvrir la fenêtre, je me surprends à laisser mes yeux glisser sur ses fesses. C’est bien la première fois que des pensées du genre me traversent l’esprit et dès qu’elle se retourne vers moi je relève rapidement les yeux en lui souriant. Sûrement un peu bêtement, d’ailleurs. C’est contre moi qu’elle se réinstalle et j’apprécie énormément cette proximité entre nous et c’est même sans hésiter que je l’attire vers moi. Les yeux sont rivés sur l’écran que finalement je ne regarde même pas vraiment, bien trop perdu dans mes pensées. Je pense à ces baisers, à ses lèvres à sa langue. Mon dieu, ses lèvres… un frisson me parcourt le corps à l’idée de les goûter à nouveau et dans un geste finalement assez peu réfléchi je laisse ma main attraper de nouveau la sienne entremêlant dans la foulée nos doigts. «  Ils auront au moins pu profiter de leurs derniers moments ensemble, y'a pire comme dernière soirée avant de mourir. » comme un appel à la réalité je relève la tête pour regarder l’écran d’ordinateur afin d’observer la scène qui est en train de passer et je ne peux m’empêcher de rire un peu. « Oui c’est clair. Enfin je suppose… » J’ai vécu mon tout premier baiser il y a cinq minutes alors bien sûr que non je n’ai jamais couché avec une fille et ça elle le sait. Malheureusement. « Embrasses moi encore. » Sa demande me fait encore une fois sourire. Je me tourne un peu vers elle et avant de l’embrasser je la regarde dans les yeux quelques secondes, ma main libre vient caresser ses cheveux pour replacer quelques mèches derrière son oreille. Mes yeux glissent sur ses lippes et c’est sans plus atteindre que j’initie ce troisième baiser. Ce n’est pas la première fois que je découvre ses lèvres mais les sensations sont toujours là, ma langue entre pour la deuxième fois dans sa bouche pour retrouver la mienne. Je l’embrasse toujours avec un peu d’hésitation mais de façon un peu plus franche que tout à l’heure, je peux sentir son odeur très agréable. Je l’embrasse encore et toujours, jusqu’à nous laisser respirer de nouveau et quand nos lèvres se détachent je souffle doucement laissant ma main libre passer dans mes boucles. « Wow. » Un mot que je laisse s’échapper et qui vient sincèrement du cœur. « J’aime vraiment beaucoup t’embrasser, je vais plus te lâcher. » que je lui avoue en riant un peu. J'approche de nouveau mon visage du sien pour cette fois lui voler un rapide baiser. « J’ai envie que tu sois mon quatrième, cinquième, dixième et vingtième baiser. Si tu es d’accord. » En somme, tu es la seule que j’ai envie d’embrasser, Alex. « Tu me plais vraiment beaucoup, tu sais. » Cette phrase prononcée plus doucement que les précédentes, comme si elle n’était pas assumée mais pourtant c’est sans la quitter des yeux que je lui fais cet aveu.

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Message(#)Calex #67 x look at you kids with your vintage music EmptyLun 14 Nov - 15:32

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Son sourire voilà quelque chose que j’adore. Que je ne découvre pas parce que je l’ai déjà vu sourire, et j’ai même l’impression depuis que je le connais que son sourire est différent quand c’est à moi qu’il sourit mais si ce n’était qu’une impression jusqu’à présent, aujourd’hui, à ce moment précis j’en suis sure. Personne ne m’a jamais sourit ainsi, personne ne m’a jamais regardé comme il le fait non plus. Il y a dans son regard une tendresse que je n’avais jamais vu, et je dis tendresse mais j’en sais rien finalement parce que c’est une émotion que je ne connais pas que je ressens en le regardant, que je perçois dans son regard et dans son sourire alors qu’il est encore à quelques centimètres de moi. Nos lèvres se sont séparées depuis quelques secondes mais j’ai déjà envie de retrouver cette sensation. De redécouvrir les émotions de ce premier baiser. Sauf que mon premier baiser je viens de le vivre et je n’en vivrais plus d’autres. Mais je suis heureuse que ce soit avec lui, et je suis impatience de pouvoir l’embrasser à nouveau. « Je suis vraiment heureux que tu sois mon premier baiser aussi. » Je lui souris mi amusée mi gênée par cette discussion parce que je ne sais pas ce que l’on doit dire ou non dans ce genre de cas. Je n’ai jamais vécu ça mais lui non plus donc il ne doit pas en savoir plus que moi ce qui est rassurant parce qu’il ne verra pas si je suis nulle. « Tu pourras jamais m’oublier comme ça. » Que je lui dis en riant et rougissant un peu. Mais c’est aussi le cas pour moi finalement. Caleb sera pour toujours, mon premier baiser. Le premier homme enfin garçon que j’ai embrassé. Je ne sais pas si tout le monde accorde de l’importance à son premier baiser mais moi je le fais et je commence à connaître assez Caleb pour savoir qu’il va le faire aussi. Peut être encore plus que moi. Et peut être que j’ai envie d’être sûre qu’il n’oublie jamais son premier baiser ou peut être plutôt qu’il n’oublie jamais ce moment avec moi et c’est à mon tour de l’embrasser. Sa main dans la mienne. Nos lèvres qui se touchent, nos langues qui se cherchent, c’est un baiser plus court mais qui suffit à me donner chaud. Vraiment chaud. Je me détache à contre cœur de lui mais je crois que je découvre certaines émotions qui me mettent mal à l’aise et qui me donne chaud surtout. La fenêtre ouverte, je le regarde et j’ai presque l’impression de sentir son regard sur moi. Sur des parties de mon corps qu’il ne regarde pas normalement. Que personne ne regarde. Et je suis mi-gênée, mi-flattée c’est très étrange mais je ne dis rien. Je me réinstalle contre lui. Sa façon pas très assurée mais je le fais parce qu’une fois contre lui je m’y sens presque à ma place. Et c’est très rare que je me sente a ma place quelque part. Londonienne qui n’a pas le droit de le dire. Un Pays qui n’est pas le mien dans lequel je dois vivre avec un nom de famille qui l’a encore n’est pas celui de ma naissance. Un rôle de fille de riche que je n’ai plus à jouer mais je ne sais plus vraiment qui je suis et qui je dois être mais avec lui, je n’ai pas de rôle à jouer. Pas à faire semblant. Pas à être comme ci ou comme ça. Je peux être moi et même si je ne sais pas vraiment qui je suis ça fait du bien de ne pas avoir à réfléchir à ça. En sa compagnie je me sens bien tout simplement et contre lui je me sens encore mieux. Le film défile sur mon écran et arrive le moment tant attendu par Jack et Rose. Ils ont mérité ce moment mais je suis un peu gênée de le regarder alors que je suis posée contre Caleb. Alors j’en rigole. « Oui c’est clair. Enfin je suppose… » Je ris à sa remarque. Parce que c’est vrai, moi aussi je ne peux que supposer. Je n’ai aucune idée de ce qui se trame dans leurs têtes aux deux. De ce qu’ils ressentent, de ce que leur corps sont en train de vivre et est-ce vraiment comme ça que je voudrais vivre ma dernière soirée avant de mourir ? J’en sais vraiment rien puisque je n’ai jamais vécu ça. Ressenti ça. Voulu ça aussi. Jusqu’à maintenant je n’y pensais pas. « Tu voudrais faire quoi s’il te restait qu’un jour à vivre ? » On a 16 et 17 ans personne n’a cette réponse à cette question à cet âge non ? Je n’ai même pas de réponse à ma propre question mais je crois que j’ai besoin de parler pour éviter de penser à cette scène. A ce moment, à ce qu’ils ont du ressentir, vivre parce que je me questionne désormais mais c’est beaucoup trop gênant alors qu’il est contre moi enfin plutôt que je suis contre lui, sa main liée à la mienne. Et pour oublier les pensées que je ne suis pas prête à assumer, je lui demande de m’embrasser. Première fois que je demande, que je réclame quelque chose que je désire avec un garçon parce que c’est la première fois que j’ai envie de ça. Il me regarde et je me mords la lèvre presque déstabilisée par le regard qu’il pose sur moi. Par cette proximité entre nous, par ce que je ressens surtout quand nos regards se croisent, se fixent l’un dans l’autre. Sa main qui replace mes cheveux derrière mes oreilles, qui frôlent ma joue, tout est fait avec une telle douceur que je découvre, et je me sens bien. Je me sens en sécurité, je me sens protégée à son contact. Ses lèvres se posent sur les miennes, là encore avec douceur et pourtant ce que je ressens n’a rien à voir avec de la douceur. Tout est toujours un peu maladroit sans doute mais l’intention est là, l’envie aussi et c’est avec un peu plus d’envie encore que ma langue joue avec la sienne. Ma main libre se pose sur sa nuque, caresse ses cheveux, découvre un peu de son corps mais ce sont ses lèvres que je découvre surtout et je découvre que j’aime vraiment ça. Cette proximité. Cette intimité. Ce lien. L’embrasser, être embrassée voilà que je découvre que c’est une chose que je peux ajouter à la liste des choses que j’aime vraiment. « Wow. » Il est le premier à réagir, à s’exprimer alors que je garde les yeux fermés encore quelques secondes et bien que ses lèvres ne soient plus posées sur les miennes j’ai toujours la sensation qu’elles le sont pourtant. Je soupire doucement et je ris un peu en réalisant l’état dans lequel il me met. « J’aime vraiment beaucoup t’embrasser, je vais plus te lâcher. » Je souris à sa remarque. Je souris au baiser rapide qu’il pose sur mes lèvres. Je souris toujours à tout ce qu’il dit ou fait aujourd’hui et ce n’est pas habituel pour moi. « ça tombe bien parce que J’aime beaucoup quand tu m’embrasses. » Que je lui réponds en petit sourire aux lèvres et une main dans mes cheveux qui trahit le fait que je n’assume pas forcément mes mots mais pourtant je les pense vraiment. Mais j’arrive à lui dire tout ça en le regardant et c’est une belle preuve que je le pense vraiment et que peu à peu je commence un peu à assumer ce que je ressens. « J’ai envie que tu sois mon quatrième, cinquième, dixième et vingtième baiser. Si tu es d’accord. » « Pourquoi s’arrêter à vingt ? » Une première réponse dite avec légèreté mais je me demande s’il vient pas de me demander quelque chose de plus sérieux là. Est-ce que je suis d’accord pour qu’il soit tout mes prochains baisers ? Oui oui oui oui. Mon esprit est en train de me le crier mais pourtant je ne dis rien. Je vois qu’il s’apprête à parler à nouveau. « Tu me plais vraiment beaucoup, tu sais. » Non je ne le sais pas. Enfin je crois que je le ressens dans ses baisers mais est-ce que vraiment je peux plaire à quelqu’un ? Moi ? Mais visiblement je lui plais et cette pensée me fait littéralement battre le cœur un peu plus vite. « Tu me plais aussi. » Je le pense sincèrement mais pourtant c’est presque avec surprise que je réalise que les mots ont dépassé le stade de mes pensées. Mais je ne regrette pas cette fois que parfois je parle sans trop réfléchir parce que si j’avais réfléchis j’aurais sans doute pas pu lui dire ces mots. Je lui souris, je le regarde et ma main vient glisser dans ses boucles, c’est un geste qu’il fait souvent et depuis le temps que j’avais envie de jouer avec ses cheveux je me donne le droit de le faire. « Je n’ai jamais ressenti ce que je ressens avec toi. » Quitte à laisser les sentiments s’exprimer, quitte à arrêter de réfléchir autant le faire à fond non ? Et puis peut être que lui exprimer ce que je ressens pourra m’aider à y voir plus clair. « J’aime passer du temps avec toi, tu me donnes envie d’aller en cour parce que tu seras là et c’est la seule raison qui fait que je me sente un peu mieux ici. Depuis que tu es là j’ai l’impression que peut être que je peux être bien ici. Et quand tu n’es plus là, je crois que tu me manques. » Non je crois pas j’en suis sure mais de là à l’assumer je ne sais pas si j’en suis encore prête. Mais c’est la première fois que je me confie de la sorte à quelqu’un. Et je me sens même ps vraiment vulnérable parce que c’est lui. « Je t’apprécie beaucoup. » c’est sans doute bien plus que de l’appréciation, mais si j’arrive à me confier, si j’arrive à lui dire certaine chose et à accepter certaine chose je ne suis pas encore prête à réaliser que peut être Caleb est en train de me faire tomber amoureuse. Qu’il est en train de me faire ressentir un sentiment que je n’ai jamais connu. L’amour n’a jamais eu sa place dans ma vie, dans ma famille. Enfin jusqu’à maintenant, jusqu’à ce qu’il entre dans ma vie.

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Message(#)Calex #67 x look at you kids with your vintage music EmptyLun 28 Nov - 11:37

Calex
Look at you kids with your vintage music, comin' through satellites while cruisin'.

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« Tu pourras jamais m’oublier comme ça. » Même sans qu’elle soit mon premier baiser la possibilité que je puisse l’oublier était déjà de toute manière assez faible. Voire même très faible. C’est une fille qui me plaît tellement qu’elle m’en fait tourner la tête et je ne suis pas sûr de pouvoir ou même vouloir la mettre de côté. Sa réponse me fait donc sourire faisant ainsi ressortir toute ma timidité qui semblait s’être fait petite ressort très rapidement. Je pense tout le temps à elle alors l’oublier me semble compliqué voire même impossible. Le plus étonnant étant qu’Alex prolonge les baisers et ne semble pas m’en vouloir pris son premier baiser. On passe beaucoup de temps ensemble, au lycée c’est à côté que nous nous installons en cours et tous les deux que nous passons la quasi-totalité de nos pauses déjeuner mais je pensais sincèrement qu’aux yeux de la jolie Anglaise nous n’étions qu’amis et je m’étais préparé à l’éventualité importante qu’elle me repousse. La seule raison pour laquelle elle s’éloigne de moi et seulement pour ouvrir la fenêtre de sa chambre et je me surprends moi-même à pour la première fois, regarder une partie de son corps sur laquelle je ne m’étais jamais autorisé de m’attarder. « Tu voudrais faire quoi s’il te restait qu’un jour à vivre ? » Une question à laquelle je ne m’attendais pas et qui me fait bloquer quelque peu. Je n’y avais jamais réfléchi et c’est même presque angoissant de se dire que ce dernier jour arrivera un jour. Dans très longtemps, je l’espère mais il y a encore tellement de chose que je n’ai pas fait, pas vécu pas découvert que répondre à cette question avec détermination et en étant sûr de moi n’est pas facile. « Hm…je sais pas j’y ai jamais vraiment réfléchi. » que je lui avoue toujours en train d’essayer de trouver une réponse qui me corresponde. Je me creuse sûrement trop la tête, je prends sûrement les choses bien trop à cœur après tout il s’agit d’une simple question et elle doit s’impatienter à en connaître ma réponse que je finis enfin par lui donner. « Je dirais que je passerais la journée avec ma famille et les personnes que j’aime le plus. Et toi ? » C’est simple, aucune extravagance, aucune folie, rien. Juste une journée des plus banales à passer avec les personnes que je considère comme étant les plus importantes dans ma vie. Mais pour le moment j’écartes les pensées négatives de ma dernière journée sur terre préférant largement me concentrer sur sa nouvelle demande. Elle veut que je l’embrasse et ça tombe bien, parce que j’ai moi aussi terriblement envie de l’embrasser. Comme depuis la toute première fois que mes lèvres ont goûté aux siennes, je sens que je commence à en être complètement accro. Il y a peut-être un peu plus d’assurance. Il y a peut-être un peu plus d’envie aussi et j’apprécie même ses doigts qui se perdent dans mes cheveux pendant de nouveau baiser que nous échangeons. Je ne sais pas vraiment à quoi rime tout ça mais il y a bien une chose dont je suis sûre : c’est que j’aime énormément tout ce que je suis en train de découvrir avec elle. « ça tombe bien parce que J’aime beaucoup quand tu m’embrasses. » Me voilà encore en train de sourire bêtement sans la quitter des yeux. Elle est belle. Elle est si belle que je sais que maintenant je vais être incapable de la quitter des yeux. C’est agréable la regarder, presque tout aussi agréable que de l’embrasser. « Pourquoi s’arrêter à vingt ? » Je suis toujours en train de sourire mais cette fois je me pince les lèvres en même temps. Elle a raison, pourquoi s’arrêter à vingt baisers ? Pourquoi s’arrêter tout court, en fait ? Je découvre que j’aime énormément le goût de ses lèvres ainsi que toutes les sensations que je ressens quand sa langue vient se mélanger à la mienne. « Je propose qu’on ne s’arrête jamais , alors. » que je lui réponds d’un ton léger mais pourtant qui reste tout de même assez sérieux finalement parce que je pense vraiment ce que je viens de lui dire. « Tu me plais aussi. » Elle me plait je lui ai dit et c’est apparemment réciproque ? Je ne savais même pas qu’il était possible qu’une fille me dise ces mots un jour, je ne pensais pas pouvoir plaire à quelqu’un parce que comme on me l’a souvent dit je ne suis qu’un loser maladroit et pas très attirant. Mais comme à chaque fois qu’elle me parle je suis à nouveau en train de sourire en l’entendant me prononcer ces mors. Mon cœur bat à la chamade, tellement que j’en ai presque les mains moites et des sueurs. Ses doigts qui retrouvent leur chemin dans mes boucles me font frissonner et si je ne suis habituellement pas tactile je découvre que j’aime énormément le contact physique avec elle et sentir sa main caresser une partie de mon corps ne me dérange absolument pas. Bien au contraire. J’aime même ça. « Je n’ai jamais ressenti ce que je ressens avec toi. J’aime passer du temps avec toi, tu me donnes envie d’aller en cour parce que tu seras là et c’est la seule raison qui fait que je me sente un peu mieux ici. Depuis que tu es là j’ai l’impression que peut être que je peux être bien ici. Et quand tu n’es plus là, je crois que tu me manques. Je t’apprécie beaucoup. » Ce qui est dingue c’est que tout ce qu’elle me dit je le ressens également. Moi non plus je n’ai jamais ressenti ce que je ressens avec elle. J’aime aussi passer du temps avec elle et c’est bien l’idée de la voir qui me donne envie de me lever le matin pour aller en cours. Quand nous ne sommes pas ensemble elle me manque beaucoup. Tellement que c’est la raison pour laquelle je lui envoie toujours un message à peine une heure après la fin des cours. Souvent pour une raison futile, une question ou pour savoir quels sont ses plans pour la soirée. Mais chaque raison est bonne pour lui parler pour échanger des mots avec elle tout comme chaque raison est bonne pour l’embrasser comme je suis de nouveau en train de le faire. J’y prends goût, à tous ces baisers. Je découvre et je comprends que j’aime énormément sceller mes lèvres aux siennes, que j’aime beaucoup nos langues se mêler l’une à l’autre. Ma main qui se poser sur sa joue durant cet échange un peu comme si j’essayais de lui montrer que je refusais qu’elle s’éloigne. J’aime beaucoup ça, peut-être même un peu trop si j’en crois le soupir qui profite que nos lèvres ne s’éloignent une seconde pour se faire entendre. Tout ce que je ressens est perturbant mais mon dieu, qu’est-ce que c’est agréable. Est-ce qu’il est possible de trop apprécier un baiser ? Je ne pense pas. Mais et si c’était possible ? Je souris, encore et cette fois c’est ma main qui passe dans mes cheveux pour descendre vers ma nuque. Il me faut une grosse poignée de secondes pour me remettre de mes émotions et je pense d’ailleurs que je rougis un peu. C’est sûrement à cause de tous les baisers que nous échangeons depuis cinq minutes. Ou bien peut-être que j’ai trop chaud ? Ou alors c’est les pensées qui me traversent l’esprit quand je l’embrasse qui me gênent ? Honnêtement, je pense que c’est un mélange de tout ça. « Tu me manques quand on est pas ensemble. C’est bête parce que quelque fois une petite heure après les cours ça suffit pour que je ressente l’envie de te revoir. » Je lui avoue en lâchant un petit rire comme si je n’assumais que moyennement mes propos. « Enfin…ce que je veux dire c’est que j’ai jamais ressenti tout ça mais ça me plaît. J’ai envie de passer mes journées à t’embrasser. » Je sais que je ne m’en lasserais pas. « Tu...tu accepterais qu’on soit ensemble ? J-je… veux dire que tu sois ma…copine ? » Voilà une question que je n’assume pour le coup pas vraiment. Sa réponse me fait peur, elle pourrait refuser même après tout ce qu’on vient de se dire. Pourquoi tout semble si simple entre Jack et Rose alors que demander simplement à la fille qui me plaît d’être ma petite-amie semble être la chose la plus difficile et la plus stressante du monde ?

© nightgaunt


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