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 Calex #68 x I can hear that voice and I call it jealous love

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Message(#)Calex #68 x I can hear that voice and I call it jealous love EmptyLun 3 Oct - 20:05



"I can hear that voice and I call it jealous love"
Je tiens Mael contre moi, il vient de finir de manger et je profite encore quelques minutes de lui alors que Caleb est en train de finir les devoirs avec Nathan. Ce n’est pas le moment préféré de Nathan mais au moins avec Caleb ça se passe relativement bien et sans trop de tension. De toute façon tout se passe relativement bien ou mieux avec Caleb qu'avec moi, mais je l'accepte et je laisse à Caleb le soin de gérer ce qui concerne Nathan, la plupart du temps. Et moi, je me concentre sur Mael, Lucy et Lena. Et j'ai bien assez de quoi m'occuper avec ces trois là. J’ai une légère boule au ventre à l’idée de laisser nos enfants à la nounou et pourtant désormais j’ai confiance en elle totalement mais c’est la première fois que je laisse Mael à quelqu’un d’autre qu’à Caleb et c’est un peu délicat de le lâcher. J'ai beaucoup de mal à me séparer de lui, et Caleb me l'a fait remarquer il y a maintenant une semaine, alors j'essaye de faire le maximum pour couper le cordon avec lui mais c’est un peu stressant tout de même et pendant que j’essaye de faire faire le rot à Mael je donne toutes les consignes à notre nounou tout en lui rappelant qu’au moindre doute nous avons notre téléphone et que nous sommes à 10 minutes en voiture de la maison. Je n'aurais pas accepté de les laisser si ça avait été plus loin, j'ai même pensé à refuser mais c'est un événement important et je dois apprendre à le laisser comme j'ai appris à laisser Lucy et Lena. Ce fut dur aussi, mais on a réussi et il n'y a pas de raison que je ne réussisse pas à laisser Mael une soirée, enfin quelques heures à une fille qui s'occupe de nos enfants depuis plus d'un an maintenant.

Lucy et Lena ont chacune le droit à un gros câlin et une promesse qu’on viendra leur faire des bisous quand elles dormiront et qu’on sera là quand elles se réveilleront. Elles ne parlent pas forcément énormément, quelques mots, quelques bouts de phrases, mais elles comprennent ce que l’on dit désormais et ce n’est que plusieurs minutes après à tenter de rassurer Lena et surtout Lucy que nous pouvons nous préparer à partir. Je donne Mael à Caleb quelques minutes pour aller enfiler ma robe que je ne voulais pas mettre au risque de la salir. J’ai mis du temps à trouver la robe à mettre alors que la plupart de mes robes d’avant grossesse ne me vont toujours pas et que celles de grossesse ne me vont pas non plus. Plus rien ne me vas pour faire simple et je n’aime pas l’effet que me font les robes sur mon nouveau corps. Alors trouver des vêtements pour cette première sortie en publique depuis l’accouchement fut presque un calvaire et moi qui adorait faire pleins d'essayages aujourd'hui, c'est loin d'être un moment de plaisir. Mais j’ai trouvé pas avec grande conviction mais après plus d’une vingtaine de robe essayée en avoir trouvé qu’une, montre bien pourquoi j’ai tenu à la protéger de toutes éclaboussures de fluides divers et variés provenant de mes enfants. Je retrouve Caleb dans le salon, il est prêt et je suis toujours étonnée qu'il ait accepté de m'accompagner mais ça me fait énormément plaisir. « Merci de venir avec moi, tu es vraiment classe ce soir. » C’est à Caleb que je dis ça en m'avançant vers lui pour déposer un baiser sur le front de Mael et ensuite pour venir embrasser mon mari. J'ai envie de prendre Mael mais je sais que j'aurais sans doute du mal à le reposer ensuite et il ne pleure pas dans les bras de Caleb alors je le laisse le poser dans son parc et je m'éclipse pour éviter de l'entendre au cas ou il se mette à pleurer. Je m’installe au volant de ma voiture, ça fait longtemps que je n’ai pas conduis, ça fait longtemps qu’on est pas sorti tout les deux. « Je sais que tu n’es pas un grand fan de ce genre de soirée mais ça me fait vraiment plaisir que tu sois là. » Il n’en était pas obligé et c’est d’autant plus important pour moi de le voir ici alors que je ne m’y attendais pas. Je sais qu'il ne comprends pas grand chose à ce que je fais, ni même pourquoi ce genre de soirées est importante pour ma carrière, mais je sais aussi que s'il est là c'est uniquement pour me soutenir alors ça compte beaucoup. Mon retour au travail n'a pas encore été vraiment prévu ou discuté encore, la coupe du monde arrive et pour tout journaliste sportif et foot qui se respecte c'est l’événement à ne pas rater. J'ai déjà couvert cette compétition quand j'étais encore à Londres et si cette année, il est hors de question pour moi de m'envoler pour le Qatar pour suivre la compétition sur place, je sais pourtant que cette soirée est importante pour renouer avec des rédactions et d'autres journalistes pour me remettre en selle. Je veux garder mon indépendance mais je ne peux pas rester dans mon coin pour autant, et pour la coupe du monde, j'espère décrocher un contrat dans une rédaction pour parler pendant un mois de foot, une chose que j'aime toujours autant faire. Et ce soir c'est l'occasion ou jamais parce que c'est la soirée pour. « Avant qu'on entre, je vais sans doute accepter le numéro de plusieurs personnes ce soir, mais je veux que tu gardes en tête que ce n'est que pour développer mon réseau et que c'est uniquement professionnel pour la coupe du monde à venir. » J'ai le souvenir de cette dernière soirée ou il m'a accompagné, on peut pas dire que ça ait été une vraie réussite bien au contraire et je voudrais qu'on évite une nouvelle fois que cette soirée ne se termine en violente dispute. « Et si tu viens à douter, ou quoique ce soit, prends ma main ou mieux embrasses moi, au moins je pourrais profiter un peu de tes doutes. » C'est à moi de l'embrasser avant de quitter la voiture, un dernier baiser langoureux dont je profite sachant très bien qu'une fois en public il ne sera pas aussi enclin à être aussi intense dans ses baisers avec moi. Alors, une dernière fois je profite de ce moment à deux pour lui rappeler que c'est lui que j'aime, que c'est lui mon mari et que peu importe le nombre de personnes avec qui je parle ou avec qui je rie ce soir, c'est avec lui que je vais m'endormir ce soir. Je sais qu'en ce moment ce n'est pas la grande éclate pour lui sexuellement à cause de moi, mais je ne veux pas qu'il en vienne à douter de mes sentiments. « Je t'aime, ne l'oublie pas chéri. » Je lui glisse ces mots dans l'oreille, et ma main caresse sa barbe, plus courte, bien taillée, bien dessinée, je sais qu'il essaye, je sais qu'il prends soin de lui, je le vois, je le remarque, et j'aimerais pouvoir le lui prouver autrement mais ce n'est qu'avec des mots que je le fais ces derniers temps. « Je te trouve sexy comme ça. » Je le trouve sexy tout le temps, mais ces mots c'est aussi un moyen de lui montrer que je le regarde encore et que je l'aime encore.

@Caleb Anderson     :l:  :l:

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Dernière édition par Alexandra Anderson le Dim 9 Oct - 20:05, édité 1 fois
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Message(#)Calex #68 x I can hear that voice and I call it jealous love EmptyMar 4 Oct - 21:49

Calex
I can hear that voice and I call it jealous love
Aujourd’hui est la première soirée que nous allons passer loin de Mael et si je sais que pour moi laisser notre fils à quelqu’un d’autre que sa mère n’est pas facile, je sais également que pour Alex c’est encore plus difficile. J’ai repris le travail il y a peu de temps alors me détacher de lui et des enfants en général, j’ai déjà appris à la faire alors que pour Alex tout sera sans aucun doute plus compliqué. C’est d’ailleurs avec étonnement que j’ai appris sa participation à cette soirée pour son travail et si elle m’a déjà parlé de l’élément sportif en particulier qui poussait les journalistes sportifs à se réunir, je l’ai déjà oublié mais j’ai compris que c’était important pour elle et pour sa carrière d’y participer. Est-ce que j’aurais préféré passer la soirée avec ma femme et Mael qui ne cesse de pleurer ? Oui – vraiment. Mais cette soirée est importante pour Alex et tout ce qui est important pour ma femme l’est pour moi également, raison pour laquelle j’ai accepté de l’accompagner sans trop de problème. Je n’y ai pas ma place, clairement, je le sais et Alex en a conscience également mais après avoir passé une partie de la journée au travail toutes les raisons sont bonnes à prendre si c’est pour me permettre de passer la soirée avec ma femme. Même si pour ça je vais devoir de sport et de joueurs en tout genre que je ne connais absolument pas. Je sais que je vais me sentir de trop et même peut-être un peu bête. Surtout qu’on ne peut pas dire que la dernière fois que je l’ai accompagné à une soirée de travail la soirée s’était bien terminée pour nous. C’est une grosse dispute qui a éclatée entre nous ce soir-là ainsi que plusieurs journées de tension et de froid entre nous par la suite. Mais il faut croire que je l’aime assez pour retenter l’expérience et aussi i faut dire qu’elle me manque, Alex. Depuis la naissance de notre fils j’ai l’impression de ne pas avoir passé réellement beaucoup de temps avec elle et bien qu’elle soit une très bonne maman elle reste aussi ma femme et celle que j’aime donc continuer à passer du temps tous les deux sans les enfants me parait très important pour le bien-être de notre couple.

Les cheveux un peu plus courts que ces derniers mois, rasé, un costume enfilé et un peu de parfum et me voilà prêt à partir. Je prends le relai avec Mael en espérant qu’il ne salisse pas ce costume bien trop cher que je porte. J’espère attirer l’attention d’Alex ce soir, c’est triste mais j’ai l’impression de ne plus lui plaire et qu’elle ne me regarde plus comme avant depuis quelques mois et c’est quelque chose qui me fait de plus en plus peur. Mael est plutôt calme, je le colle contre mon torse en caressant son dos déposant plusieurs baisers sur son front et le haut de son crâne. Il commence même à s’endormir contre moi ce qui est une excellente chose car s’il dort, ça réduit considérablement les chances qu’il se mette à pleurer quand on le laissera avec la nounou. « Merci de venir avec moi, tu es vraiment classe ce soir. » Concentré sur mon fils depuis tout à l’heure je relève les yeux vers ma femme que je vois en robe pour la première fois depuis l’accouchement. Mon regard doit parler pour moi, comme toujours elle est magnifique, belle, sexy, resplendissante. Je la regarde de la tête aux pieds, les yeux brillants d’amour, d’admiration – et peut-être même un peu de désir. « Tu es vraiment magnifique mon amour… » Je sais que son rapport à son corps a changé depuis l’accouchement mais pour moi, elle reste la plus belle femme au monde sans l’ombre d’un doute. Je laisse Mael avec la nounou en grimaçant légèrement, le laisser est dur mais je sais que je n’ai pas le choix et si le regard de Lucy était apeuré en voyant sa mère quitter la maison je l’entends pleurer quand je suis Alex. Très dur de ne pas résister mais je prends sur moi et m’installe côté passager. « Je sais que tu n’es pas un grand fan de ce genre de soirée mais ça me fait vraiment plaisir que tu sois là. » Je lui souris tendrement. Est-ce que c’est maintenant le moment où je lui avoue avoir déjà oublié la raison de cette soirée ? Mieux vaut garder ça pour moi, non ? Au risque de l’entendre de moquer de moi – à juste titre. Le trajet se fait plus ou moins dans le silence, je laisse Alex se concentrer sur la route alors que je pianote sur mon portable d’une main alors que l’autre se pose sur sa cuisse passant même les doigts sous a robe pour caresser directement sa peau. Une tentative de ma part d’essayer de lui faire ressentir le moindre petit désir ? Oui, très clairement. « Avant qu'on entre, je vais sans doute accepter le numéro de plusieurs personnes ce soir, mais je veux que tu gardes en tête que ce n'est que pour développer mon réseau et que c'est uniquement professionnel pour la coupe du monde à venir. » sauf que le problème n’avait pas été que tu acceptes le numéro d’un homme mais que tu le prennes sans le remballer alors qu’il te draguait sous mes yeux. Mais là n’étant pas le débat je ne dis rien. Et je retiens aussi que c’est donc un événement sur la coupe du monde. « Et si tu viens à douter, ou quoique ce soit, prends ma main ou mieux embrasses moi, au moins je pourrais profiter un peu de tes doutes. » Ma main n’est pas dans la sienne mais toujours sous sa robe sur sa cuisse que je caresse toujours en prolongeant le baiser langoureux qu’elle me donne. Ma langue aussi joue avec la sienne, la cherche et sans même m’en rendre compte je donne un caractère plus passionnel encore au baiser. « Je t'aime, ne l'oublie pas chéri. » Je lui souris encore une fois et avant de descendre de la voiture lui réponds. « Je t’aime aussi. Ne l’oublie pas non plus quand tu commenceras à être agacée par ma jalousie. » que je lui dis d’un air léger et sur le ton de l’humour mais je suis pourtant vraiment très sérieux. Elle l’a récemment demandé de ne plus garder toute ma jalousie pour moi et de la lui partager tout de temps et je suis sûr qu’elle va vite le regretter. Ma main attrape la sienne alors que nous nous avançons vers l’entrée. « Je te trouve sexy comme ça. » Ah oui ? Prouve-le moi alors, montre-moi que je te plais toujours autant. Mais non je ne dis rien en voulant surtout pas la faire culpabiliser. Pourtant l’abstinence commence à être dure pour moi et vraiment, vraiment, vraiment très longue mais je ne veux en aucun cas lui mettre la pression. Main dans la main, nous arrivons à peine qu’un serveur avec un plateau rempli de flûte de champagne ne nous propose un verre, que je refuse même si je n’aurais pas dit non à un peu de champagne. Boire de l’alcool à côté d’Alex est toujours quelque chose que j’ai peur de faire. « Donc, c’est pour la coupe du monde c’est ça ? » Je lui redemande confirmation juste au cas où. « Il y a des choses en particulier que je dois savoir ? Pour ne pas avoir l’air trop ridicule dans vos conversations. » Bien que je doute être très bavard avec les collègues de ma femme ce soir, nous n’avons rien en commun.

© nightgaunt


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Message(#)Calex #68 x I can hear that voice and I call it jealous love EmptyVen 7 Oct - 9:56



"I can hear that voice and I call it jealous love"
Cette première soirée loin des enfants, loin de la maison, depuis la naissance de Mael est à la fois importante pour moi mais aussi un peu compliquée parce que je dois laisser Mael pour la première fois. Il est encore si petit, si fragile, et d'un côté être là pour lui, avec lui, c'est peut-être plus facile que d'avoir à faire face à la pression du monde extérieur et aux regards des autres. J'ai pourtant envie de me rendre à cette soirée, j'en ai envie et je sais comme pour ma carrière ça peut être important, mais est-ce que ma carrière est vraiment importante en ce moment ? Pas vraiment, mais j'aime toujours le sport, j'aime toujours partager ma passion et la coupe du monde est un moment très important pour tout journaliste sportif. Et j'en suis toujours une, enfin je crois. Mael dans les bras de Caleb, il est calme et c'est déjà plus facile pour moi de le laisser s'il ne pleure pas parce que l'entendre pleurer et ne pas pouvoir le consoler c'est un peu dur pour moi. Un peu étant un euphémisme. Mais, il est calme et je viens déposer un baiser sur son front tout en m'approchant de Caleb, qui lui aussi semble calme mais surtout prêt pour m'accompagner. Il est classe, il a sorti le costume et j'apprécie réellement sa tenue et je l'apprécie surtout lui. « Tu es vraiment magnifique mon amour… » Je fronce les sourcils légèrement et j'ai presque l'impression pendant quelques secondes d'être lui. De comprendre ce qu'il ressent quand je lui fais des compliments sur son corps qu'il n'aime pas. Parce que mon corps depuis l'accouchement je ne l'aime pas et je n'avais même pas ressenti ça après la naissance des filles et pourtant il avait grandement changé, plus encore qu'aujourd'hui. Mais, je n'aime pas mon corps, ou plutôt je ne l'aime plus puisque c'est nouveau pour moi de ne pas apprécier mon image dans un miroir. « C'est la seule robe qui m'allait à peu près, c'est dépitant. » Je sais que Caleb est sincère, qu'il ne dit pas ça pour me rassurer ou me plaire, et la façon dont il me regarde le prouve, mais ce soir je suis presque gênée par ce compliment et par le regard qu'il pose sur moi parce que je sais qu'il va voir mes défauts, qu'il va voir ce qui a changé, en tout cas moi je le vois et je n'aime pas alors pourquoi il en serait autrement pour lui ? Je sais que son désir pour moi n'a pas changé, je sais qu'il me regarde toujours de la même façon et pourtant je ne me sens pas plus à l'aise dans cette robe et dans mon corps malgré ses compliments. Et là ou je ne me sens pas non plus très à l'aise, c'est en quittant la maison et en laissant derrière moi Mael, Lena et Lucy. Lucy qui me regarde avec appréhension quitter la maison, et j'ai beau être déjà dehors j'entends les pleurs de Lucy quand Caleb quitte la maison à son tour. Pendant quelques secondes, j'ai envie de faire demi-tour, d'enlever cette robe, d'oublier mes ambitions de pseudo-journaliste, et d'être une mère pour eux. Mais, je suis assisse au volant de ma voiture et Caleb m'a rejoins, et quand je vois les efforts qu'il fait pour moi, pour m'accompagner, je me reprends et je me rappelle que j'ai besoin de cette soirée et Caleb est là, rien que pour me soutenir, rien que pour passer du temps avec moi alors je me concentre sur ça, et sans lui dire vraiment ainsi je lui remercie d'être à mes côtés parce que j'en ai besoin et surtout ça me fait plaisir. Voilà ce que je lui dis, sans lui faire part de la difficulté que c'est de quitter la maison et les enfants, je dois lâcher Mael, couper le cordon et je le fais ce soir.

Sa main sous ma robe, sur ma cuisse, je réagis à peine ou plutôt mon corps réagit à peine à ce contact physique qui pourtant suffisait il y encore pas si longtemps à faire grimper le désir en moi. Je pense à mon corps que je n'aime pas, à Caleb qui le touche et il y a quelque chose qui m'empêche d'apprécier comme je le devrais son geste. Pourtant, j'ai toujours envie d'être avec lui, j'ai toujours envie d'être proche de lui, j'ai toujours envie de lui prouver mon amour, parce qu'il est grand, parce qu'il est sincère, parce que je l'aime toujours énormément mais il a cette barrière en moi qui s'est crée et que je n'arrive pas à comprendre. Je laisse sa main sur ma cuisse mais je ne réagis pas plus que ça, je ne vais pas faire semblant d'être excitée par son geste mais je ne vais pas non plus l'empêcher de me toucher, je le prive déjà de beaucoup de choses en ce moment alors que j'aimerai que les choses soient différentes. Je me gare et après quelques phrases échangées, pour le rassurer en partie, je profite de ce moment à deux et si mon corps ne montre pas de désir, ça ne m'empêche pas d'apprécier ce baiser, d'en profiter aussi parce que j'ai besoin de ce genre de moments entre nous, j'ai besoin de sentir la passion qu'il met dans ce baiser, j'ai besoin de sentir que malgré tout ce qu'il se passe (ou ne se passe pas entre nous), il y a toujours ce lien entre nous. Et si le désir est au abonné absent en ce moment, l'amour que je ressens pour lui est toujours très présent et en prolongeant ce baiser j'espère qu'il pourra ressentir cet amour que j'ai pour lui. Et si sa main caresse toujours ma cuisse, c'est sur sa joue que la mienne vient se poser, pour un côté plus tendre, plus doux aussi parce que si mon corps ne semble plus capable de s'exciter, ce n'est pas le cas du sien et je ne voudrais pas lui donner l'impression que je l'excite pour au final ne rien lui donner. Qu'est-ce que j'aimerais ressentir l'appel du sexe, ressentir cette sensation intense qui te sert le bas ventre, qui fait accélérer ton cœur. Qu'est-ce que j'aimerais sentir mon entrejambe s'émoustiller mais rien. Enfin pas de désir en vu, mais beaucoup de tendresse et d'amour. Je l'aime, ça oui et j'espère qu'il ne finira pas par l'oublier alors que je mets fin à ce baiser et à cet échange qui, il y a quelques semaines (ou mois) se serait sans doute terminé bien différemment. « Désolée. » Je viens prendre sa main, celle qui était sous ma robe et je l'éloigne doucement de sur ma cuisse. C'est avec un soupir presque honteux que je fais ça, parce que je sais que ça va le blesser ou le faire douter ou la frustrer, tout ça en même temps sans doute, mais il commence à en avoir l'habitude non ? Alors à défaut de pouvoir répondre à ses tentatives, je viens l'embrasser à nouveau, délicatement, avec une douceur et une légèreté presque étonnante venant de moi, mais j'aime ses lèvres, j'aime son corps, j'aime mon mari et pourtant je ne suis plus capable de lui montrer. Et pourtant, comme je lui dis, je l'aime, je l'aime énormément et c'est sans doute ça qui est le plus frustrant pour lui surtout et incompréhensible pour nous deux. « Je t’aime aussi. Ne l’oublie pas non plus quand tu commenceras à être agacée par ma jalousie. »  Je souris en entendant ses mots, on a eu cette discussion il y a peu par sms, je le sais jaloux et légèrement possessif Caleb, mais je pense qu'il peut encore me surprendre dans son degrés de jalousie et pourtant je suis prête à l'accepter parce que je ne veux pas qu'il puisse douter dans son coin, qu'il puisse être jaloux alors qu'il n'a rien à craindre, qu'il puisse se sentir mal à cause d'autres hommes dans ma vie. Je préfère qu'il partage avec moi ses doutes, que je puisse le rassurer pour qu'il se sente plus serein. Je lui ai dis et je ne compte pas revenir la dessus. « Tu es l'homme de ma vie, essayes de te mettre ça quelque part dans le crâne, répètes après moi. Je suis l'homme de la vie Alexandra Anderson. » J'essaye d'être moi aussi sur un ton léger et je le taquine un peu alors que tout ce que je lui dis n'est que la pure vérité. Il est l'homme de ma vie, le seul que j'aime. Le seul que j'ai aimé, et le seul que j'aimerai. Et si besoin je compte lui répéter encore et encore et encore ces quelques mots tant qu'il aura besoin de les entendre. On finit par sortir de la voiture, et après avoir réajusté ma robe, je sens sa main venir prendre la mienne et je l'attire contre moi, enfin proche de moi et j'en profite pour le regarder avec un petit sourire et pour lui dire avec sincérité comme je le trouve sexy, il a besoin de l'entendre, il a besoin de savoir qu'il est le seul homme que j'ai envie de regarder, que j'ai envie d'admirer, que j'aurais envie de désirer aussi. Mais, à défaut de la dernière partie, je fais le reste.

La première chose que je remarque en entrant dans la pièce c'est le bruit. Ce brouhaha ambiant de toutes les discussions qu'il y a autour de nous, de tout ces groupes de personnes qui parlent, qui trinquent, qui rient, qui débattent avec plus ou moins de passions. La seconde chose que je remarque, que je sens, c'est l'odeur de l'alcool, une odeur à laquelle ça faisait bien longtemps que je n'avais pas été confronté. Je n'ai pas envie de boire, mais c'est étrange de voir les flûtes de champagnes venir titiller mon odorat ainsi. « Si tu veux prendre un verre ou deux, tu peux, je suis Sam ce soir. » Ce soir et tout les autres soirs désormais, mais j'en rigole, et je sais que pour lui la soirée serait sans doute bien moins compliquée s'il s'autorisait un ou deux (ou trois) verres d'alcool. « Donc, c’est pour la coupe du monde c’est ça ? » Je secoue la tête, consciente que pour lui la coupe du monde n'est pas l’événement planétaire le plus attendu, il y a encore quelques jours il ne savait même pas ce que signifiait les initiales CDM, en témoigne les échanges sms avec Nathan sur mon téléphone, que j'ai bien sur lu avec plus ou moins de tristesse. Mais ce n'est pas le sujet ce soir. « J'ai suivis l'Angleterre lors de la dernière coupe du monde, c'était une expérience incroyable, et je connais les attentes des médias, je dois voir certains rédacteurs présents ce soir. » La coupe du monde est une compétition unique, et pendant un mois le sport est au centre de certaines rédactions, au centre de l'info, du foot tout les jours, des matchs tout les jours et ça c'est un moment unique pour les fans de foot et pour les journalistes spécialisés dans ce sport, un événement à côté duquel je ne peux pas passer. « Il y a des choses en particulier que je dois savoir ? Pour ne pas avoir l’air trop ridicule dans vos conversations. » Je le regarde légèrement amusée par sa question mais il fait l'effort de s’intéresser et je sais que pour lui c'est un très gros effort. Il n'aime pas le sport, il n'aime pas le foot, il n'aime pas l'une des choses qui me passionne le plus, j'ai accepté ça mais il est là et ça prouve à quel point il fait des efforts non ? « Je sais pas par ou commencer chéri, tu pars de très loin en terme de connaissance là. » Je le taquine et je regrette presque au même moment parce que j'ai peur qu'il se sente nul. « Mais, ça me fait plaisir que tu t'intéresses vraiment ; alors la coupe du monde a lieu tout les quatre ans, c'est une compétition qui réunis les meilleurs Pays du monde. Le dernier vainqueur, ça devrait te parler, c'est la France, et d'ailleurs, l'Australie est dans le même groupe que la France. C'est la première fois de l'histoire que c'est organisé à cette période de l'année, normalement c'est en juin/juillet. Ça se déroule au Qatar. Y'a beaucoup de tensions autour du choix du lieu, d'ailleurs je suis sure que tu trouverais ça honteux ce qu'il se passe la bas, mais c'est déjà assez dur de te faire regarder des matchs avec moi, je vais pas te donner d'arguments pour te donner une raison de ne pas regarder. Quoi dire d'autres ? » Il voulait des choses en particulier et voilà que je me mets à parler beaucoup trop pour ne rien dire du tout mais je ne peux pas vraiment lui faire un cour accéléré sur l'histoire de la coupe du monde ça serait beaucoup trop long et chiant pour lui. Mais parler de sport avec lui, c'est quand même très rare alors j'en profite un peu et il a l'habitude de m'entendre parler pour ne rien dire. Sauf que je suis coupée par quelques connaissances qui viennent me saluer et qui repartent après quelques mots échangés, des banalités pour la plupart peu intéressantes. Je me tourne vers Caleb pour reprendre ma discussion avec lui, parce que c'est bien avec lui que j'étais en train de parler et je ne veux pas qu'il pense que je l'oublie, parce que même après quelques sollicitations c'est à notre discussion que je suis en train de penser. « On en était ou ? Ah si, tu dois savoir un dernier truc quand même, c'est que l'Australie n'a aucune chance de gagner, alors que l'Angleterre fait partie des équipes qui peuvent espérer remporter le tournoi. » Moi l'Anglaise qui prétends que l'Angleterre peut gagner, rien d'anormal non et je parle avec mon mari et non en tant que journaliste sportive neutre là. « Alex Clarke ! Ici, en voilà une surprise. » Je me retourne pour voir un ancien collègue et ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu, en témoigne la manière dont il m'a appelé. « Je vois que tu as pas changé, toujours à croire que l'Angleterre peut gagner un trophée, la défaite face à l'Italie n'a pas entamé tes rêves c'est beau. » Je secoue la tête en riant légèrement même si soyons honnête, j'ai pas vraiment digéré la défaite en finale de l'Euro de l'Angleterre, mais c'est un détail (ou pas), et je sais qu'il ne fait que me taquiner, c'est de bonne guerre, je l'ai fais aussi, souvent parce que l'Angleterre c'est quand même un autre standing que l'Australie. « T'es drôle dis donc, toi tu as pas changé, t'es toujours aussi chiant. Mais, tu as tord, j'ai changé. » Je lui montre mon alliance, un sourire aux lèvres. « C'est Madame Anderson maintenant, je te présente mon mari. » Un sourire aux lèvres je me tourne vers Caleb pour des présentations officielles que je suis toujours fière de faire, parce que je suis fière d'être sa femme. « Caleb, mon mari. Ryan, un ancien collègue. » Il me regarde comme si je venais de lui annoncer la plus grosse blague du siècle. « Je pensais que voir l'Angleterre gagner était un truc improbable mais tu t'es mariée et après ça, rien n'est plus si incroyable finalement. » Il a l'air surprit, et je ne lui en tiens pas rigueur, faut dire qu'il m'a rencontré à mon arrivée à Brisbane, il y a plus de trois ans maintenant et tout était si différent à l'époque, j'étais très différente à l'époque. « Je sais pas comment tu as réussi cet exploit mais félicitations. » C'est à Caleb qu'il s'adresse avant de se tourner vers moi. « Si j'avais su que tu étais du genre à te poser, j'aurais tenté le coup y'a trois ans. » Et si Ryan rit, je sais que c'est une remarque qui risque de ne pas faire rire Caleb et qui ne me fait pas vraiment rire non plus même si je sais que ce n'est qu'une blague de sa part. « Ton humour n'a pas changé, toujours aussi nul. Et je suis pas certaine que ce genre de remarque fasse plaisir à ta femme. » Parce que si moi j'étais seule, sans attache et que j'avais renoncé à l'idée même d'un couple ou de l'amour, ce n'était pas son cas et c'est aussi parce que je le savais marié que je sais qu'il n'est pas sérieux dans sa remarque. « Je plaisantais, mais enchanté de te rencontrer Caleb, tu es dans le milieu du sport ? » Ryan ne réalise sans doute pas, que si lui il plaisantais, moi je n'ai pas vraiment ris à sa remarque et je regarde Caleb quelques secondes en espérant qu'il n'est pas mal prit cet échange avec cet ancien collègue.
@Caleb Anderson     :l:  :l:

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Dernière édition par Alexandra Anderson le Dim 9 Oct - 18:32, édité 1 fois
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Message(#)Calex #68 x I can hear that voice and I call it jealous love EmptyVen 7 Oct - 21:12

Calex
I can hear that voice and I call it jealous love
« C'est la seule robe qui m'allait à peu près, c'est dépitant. » Un sourcil qui se hausse légèrement parce que cette robe ne lui va pas juste à peu près elle est carrément magnifique dedans. Belle, sexy, attirante, parfaite, magnifique. Tous ces mots sont ceux qui le viennent en tête quand je regarde ma femme ce soir. Et pas que ce soir, d’ailleurs. Alex est toujours la plus belle femme au monde à mes yeux et je ne me gêne pas pour lui faire tout un tas de compliments tous les jours afin qu’elle ne puisse jamais en douter. « Tu sublimes cette robe. » C’est clairement grâce à elle que cette robe semble être jolie. Nous avons peu de temps pour continuer les compliments puisqu’il est temps de partir et c’est dans le silence que le trajet se fait. Alex ne réagit pas à mes doigts qui passent sous sa robe pour caresser ses cuisses. Alex ne frissonne pas, elle n’a aucune réaction mais ce n’est pas pour autant que mes doigts quittent sa peau parce que si elle n’apprécie pas mes caresses, moi j’aime ce contact physique avec elle qui sont inexistants depuis de longs mois et je pense que j’en ai vraiment besoin. Pensée qu’elle ne semble pas partager parce qu’une fois la voiture garée et après un baiser échangé je sens sa main prendre la mienne pour l’éloigner de sa cuisse.  « Désolée. » Depuis plusieurs mois, les fois où elle m’a repoussé ont été nombreuses. Vraiment très nombreuses. Mais ce soir nous venons de franchir un nouveau cap : elle me repousse aussi physiquement et c’est une nouvelle chose très difficile à encaisser pour moi. Je soupire, blessé et aussi vraiment perturbé par cette nouvelle action. Elle m’embrasse avec douceur mais si elle ne réagit pas à mes caresses moi je ne lui rends pas son baiser. Elle n’a plus envie de moi et ça, déjà avant l’accouchement. Je ne lui fais plus d’effet mais est-ce que c’est réellement étonnant ? Non, pas vraiment. Pas du tout à vrai dire, je me doutais que ça finirait par arriver mais peut-être pas si rapidement. « Tu es l'homme de ma vie, essayes de te mettre ça quelque part dans le crâne, répètes après moi. Je suis l'homme de la vie Alexandra Anderson. » Là n’est pas vraiment la question, je la regarde et je sais qu’elle essaie de me rassurer mais je reste juste complètement bloqué sur sa main qui repousse la mienne et sur tous les vents que je me suis pris ces derniers mois – et ils sont nombreux, croyez-moi. Je n’ai pas assez de doigts sur mes deux mains pour les compter.

Je n’avais déjà pas vraiment l’esprit à la fête mais depuis l’incident de la voiture, c’est encore pire. J’entre avec elle main dans la main et si je refuse le champagne proposé par le serveur à notre arrivée j’aurais pourtant aimé en boire un peu (beaucoup) pour m’aider à faire passer ce rejet qui me reste en travers de la gorge. « Si tu veux prendre un verre ou deux, tu peux, je suis Sam ce soir. » Pour une fois je ne me fais pas désirer et je finis par accepter une flûte de champagne une fois l’autorisation d’Alex donnée. « J'ai suivis l'Angleterre lors de la dernière coupe du monde, c'était une expérience incroyable, et je connais les attentes des médias, je dois voir certains rédacteurs présents ce soir. » J’hoche doucement la tête alors que je réalise que je ne sais même pas quand était la dernière coupe du monde alors j’ose poser la question. « C’était quand ? » Elle va sûrement rigoler, je le sais mais c’est une question sincère parce que je n’en ai pas la moindre idée. Et des questions je lui en pose encore une qui semble lui faire plaisir. « Je sais pas par ou commencer chéri, tu pars de très loin en terme de connaissance là. Mais, ça me fait plaisir que tu t'intéresses vraiment ; alors la coupe du monde a lieu tout les quatre ans, c'est une compétition qui réunis les meilleurs Pays du monde. Le dernier vainqueur, ça devrait te parler, c'est la France, et d'ailleurs, l'Australie est dans le même groupe que la France. C'est la première fois de l'histoire que c'est organisé à cette période de l'année, normalement c'est en juin/juillet. Ça se déroule au Qatar. Y'a beaucoup de tensions autour du choix du lieu, d'ailleurs je suis sure que tu trouverais ça honteux ce qu'il se passe la bas, mais c'est déjà assez dur de te faire regarder des matchs avec moi, je vais pas te donner d'arguments pour te donner une raison de ne pas regarder. Quoi dire d'autres ? On en était ou ? Ah si, tu dois savoir un dernier truc quand même, c'est que l'Australie n'a aucune chance de gagner, alors que l'Angleterre fait partie des équipes qui peuvent espérer remporter le tournoi. » Je l’écoute avec attention débiter toutes ces informations, je n’en demandais pas autant mais elle prend son rôle à cœur alors je la laisse m’expliquer ce qui est, apparemment, les bases de la coupe du monde. Buvant une gorgée de champagne au milieu de son récit et surtout quand elle se fait interrompre par quelques connaissances. « Merci mais j’en demandais pas autant… » que je lui avoue en lâchant un léger rire à peine audible mais qui a quand même le mérite d’être là. J’ouvre la bouche pour réagir à certaines des informations apportées par ses soins mais Alex se fait de nouveau interpeller. « Alex Clarke ! Ici, en voilà une surprise. » Voilà que je n’apprécie pas vraiment entendre cet homme l’appeler par son ancien nom, un détail peut-être mais qui est important à mes yeux. «  Je vois que tu as pas changé, toujours à croire que l'Angleterre peut gagner un trophée, la défaite face à l'Italie n'a pas entamé tes rêves c'est beau.  » Le voilà, le moment où je commence à me sentir de trop et à ne pas comprendre ce dont ils sont en train de parler et je trouve un peu de réconfort dans mon champagne. « T'es drôle dis donc, toi tu as pas changé, t'es toujours aussi chiant. Mais, tu as tord, j'ai changé. C'est Madame Anderson maintenant, je te présente mon mari. » Oh donc il ne savait pas qu’Alex était maintenant marié, j’assiste alors à leurs retrouvailles sans un mot alors que mes yeux se posent sur l’alliance au doigt qu’Alex. « Caleb, mon mari. Ryan, un ancien collègue. » En retrait depuis l’apparition de Ryan, je me décide à m’avancer de quelques pas pour lui serrer la main. «  Je pensais que voir l'Angleterre gagner était un truc improbable mais tu t'es mariée et après ça, rien n'est plus si incroyable finalement. Je sais pas comment tu as réussi cet exploit mais félicitations  » Comment j’ai réussi cet exploit ? Je fronce légèrement les sourcils ne comprenant pas vraiment ce que ses mots signifient. Oui, Alex qui épouse un homme comme moi est un exploit là-dessus je le rejoins complètement. «  Si j'avais su que tu étais du genre à te poser, j'aurais tenté le coup y'a trois ans.  » Ma femme qui se fait draguer sous mes yeux, comme une impression de déjà-vu extrêmement désagréable et s’il rit, sa réflexion ne me fait pas rire du tout. Je dois même me mordre ma langue pour empêcher une réflexion qui ne l’aurait sans aucun doute pas fait rire du tout. « Ton humour n'a pas changé, toujours aussi nul. Et je suis pas certaine que ce genre de remarque fasse plaisir à ta femme. » Je préfère boire encore une gorgée de champagne sachant pertinemment que si j’ouvre la bouche je ne me montrerais pas agréable avec lui. «  Je plaisantais, mais enchanté de te rencontrer Caleb, tu es dans le milieu du sport ?  » Le plaisir n’est clairement pas partagé mais je ne peux pas lui répondre ça mais je pense que mon regard parle pour moi. « Non, je suis chef dans un restaurant à Spring Hill. » À l’Interlude, mon propre restaurant notion que je pourrais ajouter mais je ne sais pas s’il connait l’établissement. « Je ne connais rien au sport et donc je comprends pas vraiment de quoi vous parlez. » comme un aveu de faiblesse alors que mes doigts tapotent sur la flûte de champagne. « Je vous laisse, j’ai besoin de prendre l’air. » J’essaie surtout de trouver un moyen de m’éloigner de Ryan qui a l’air bien trop intéressé par ma femme. « Je reviens dans cinq minutes bébé. » des mots cette fois uniquement à l’attention d’Alex vers qui je me penche pour déposer un baiser sur le coin de ses lèvres avant de me diriger vers la sortie de la pièce pour retrouver le réconfort du tabac.

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Message(#)Calex #68 x I can hear that voice and I call it jealous love EmptyLun 10 Oct - 1:46



"I can hear that voice and I call it jealous love"
 « Tu sublimes cette robe. » Le compliment est touchant, enfin il le serait si j'étais en mesure d'y croire. Je ne sublime pas cette robe et pire encore, elle ne me sublime pas non plus, tout au plus on arrive à faire qu'une avec la robe ce qui en soit est déjà pas mal au vu du résultat des autres robes sur mon nouveau corps. Mais pour une fois, c'est moi qui ne suis pas d'accord avec ses compliments et pourtant je n'insiste pas plus, n'ayant pas vraiment envie de faire la longue liste de toutes les choses qui ne vont pas sur mon corps et qui font que j'ai envie de le cacher ou que je n'arrive plus à m'habiller comme je le voudrais. Ce soir n'est pas une soirée centrée sur l'apparence, et j'espère bien faire valoir mes qualités de journalistes et uniquement ces qualités là. Je sais que je plais à Caleb, je sais qu'il me regarde toujours avec les mêmes émotions dans le regard, avec la même envie aussi. Je sais qu'il me désire toujours autant qu'avant, ce qui devrait me combler et me rassurer aussi, mais pourtant ça n'a pas l'effet escompté. Ni sur moi, ni sur mon corps qui reste sans réaction devant les tentatives de Caleb. Il essaye pourtant, et même dans la voiture, pendant que je conduis, il me montre qu'il aime toujours mon corps, qu'il veut toujours le caresser. Je sais que c'est difficile pour lui de me voir sans réaction, je sais que cette période que nous vivons n'est pas agréable pour lui mais pourtant, à nouveau, je ne réponds pas à ses avances. Je voudrais pouvoir lui donner ce qu'il désire, je voudrais être en mesure d'être sa femme, je voudrais lui prouver que mon amour pour lui est toujours aussi fort et intacte mais c'est en retirant doucement sa main de sur ma cuisse que je mets fin à ses avances. Il est blessé, il est en colère, il est frustré, il est mal, je ne sais pas réellement mais tout ce que je sais, c'est que j'ai beau avoir mit toute la douceur du monde, mon geste lui a fait du mal et je m'en veux en l'entendant soupirer. Je me sens mal quand je l'embrasse et que je sens qu'il ne me rends pas mon baiser. Je l'ai mérité, sans doute, mais ça reste peu agréable parce que l'embrasser j'en avais envie et surtout je ne voulais pas le blesser, chose que j'ai visiblement échoué. La ou j'échoue aussi c'est dans ma capacité à le rassurer. Il est l'homme de ma vie. Il est le seul homme que j'aime et le seul à qui en plus de trente ans d'existence, j'ai dis que je l'aimais. Mais, ça ne semble avoir aucun impact sur lui, mes mots semblent à peine arriver jusqu'à lui alors je doute qu'il arrive à se mettre ça dans le crâne un jour, ce que je trouve vraiment triste parce que je l'aime comme je n'ai jamais aimé personne et comme je n'aimerai jamais personne mais ça Caleb semble pas toujours y penser. Et pour un tout début de soirée, je pense qu'on aurait clairement pas pu rêver plus mauvais départ parce que je le sens triste en quittant la voiture et je sais qu'il est là uniquement pour moi et je viens de lui rendre la soirée encore moins agréable avec mon geste et c'est avec des doutes que je me dirige vers la salle de réception.

Et si je doutais de l'état d'esprit de Caleb, il me suffit de le voir accepter le verre de champagne, juste après mon autorisation, pour savoir qu'il n'est définitivement pas à l'aise ou pas bien en tout cas. Sans doute les deux, je tiens toujours sa main et je n'ai pas encore cherché à découvrir qui était présent ce soir, je suis avec Caleb et c'est le seul qui compte à cet instant. Il s'intéresse un peu au but de la soirée, à ce pourquoi tous le monde est réuni ce soir et il me pose des questions auxquelles je me fais une joie de répondre. « C’était quand ? » Est-ce que je suis surprise que Caleb ne sache pas a eu lieu la dernière coupe du monde ? Absolument pas. « C'était en 2018 en Russie. » Je ne lui demande pas ce qu'il faisait en 2018, c'était avant que je revienne et je ne suis pas certaine que ce soit le genre de questions à lui poser, parce que je sais qu'il est passé par des moments très difficiles et je ne veux pas risquer de le plonger dans son passé. Au lieu de ça, je réponds à ses questions, sans doute avec beaucoup trop de détails et de précisions mais c'est si rare les moments ou nous parlons sport tout les deux alors j'avoue en profiter un peu. « Merci mais j’en demandais pas autant… » Il rit légèrement et c'est au moins une chose positive non ? « Je sais chéri mais j'en ai un peu profité j’avoue. » Parce qu'il y a tant de choses à dire sur le sport, sur la coupe du monde, sur le football aussi et j'aurais pu continuer à lui en parler si nous n'avions pas été coupés par Ryan un ancien collègue, de mon ancienne vie. Les présentations sont faites entre Ryan et Caleb, et si Ryan semble d'humeur à rire, ce n'est pas le cas de Caleb et je le sens tendu à mes côtés. Et je le vois boire plusieurs gorgées de son verre au lieu de parler. Et si Caleb est discret dans la vie de tout les jours, je sais que son silence n'est pas forcément un bon signe à ce moment précis surtout que Ryan ne peut s'empêcher de partager sa surprise quand il apprends que je me suis mariée. Et il ne peut s'empêcher aussi de lâcher une blague qui ne me fait pas rire et qui fait encore moins rire Caleb je crois. Ryan s'adresse à Caleb pour en savoir plus sur lui mais je vois bien que Caleb n'a pas envie d'en savoir plus sur Ryan. Je vois bien que Caleb n'est pas à l'aise, et pire même, je le sens en colère, et j'ai la sensation qu'il n'apprécie pas du tout la présence de Ryan.  « Non, je suis chef dans un restaurant à Spring Hill. » Caleb est quelqu'un de bon, et voir son regard à ce moment précis est assez étonnant parce qu'il n'a pas ce regard très souvent, voir même quasiment jamais. Mais il n'aime pas Ryan et je le vois dans ses yeux et dans son attitude aussi. Il réponds, le stricte minimum, il n'en profite pas pour parler de son restaurant pour en faire la promotion, pour parler d'un sujet qui pourtant est une vraie passion et une vraie fierté pour lui. « Je ne connais rien au sport et donc je comprends pas vraiment de quoi vous parlez. » Et à cet instant j'aurais vraiment préféré que Ryan et moi, nous nous en étions tenu au sport, Caleb se serait senti mal à l'aise de ne rien comprendre mais au moins je n'aurais pas cette sensation qu'il est presque en colère. « Caleb est chef dans son propre restaurant, L'interlude c'est à quelques minutes d'ici, il a même une étoile. » Je précise les choses, je le dis avec beaucoup de fierté parce que je suis fier de lui, de ce qu'il a accompli et je doute qu'il en ait réellement conscience. « Je vous laisse, j’ai besoin de prendre l’air. »  Je secoue légèrement la tête, voilà qu'il recommence. Il n'a pas besoin de prendre l'air, on vient d'arriver ou presque, mais il a besoin de s'éloigner de nous et j'aime pas ça. « Je reviens dans cinq minutes bébé. » Il me glisse ces quelques mots discrètement et il m'embrasse légèrement avant de partir. C'est un geste que j'aurais aimé plus franc, un geste aussi que j'aurais aimé suffisant pour qu'il n'ait pas à s'enfuir mais non, ça ne suffit pas, il me laisse seule avec Ryan et je sais qu'il va aller se torturer l'esprit pour rien tout seul dans son coin et je refuse de le laisser seul avec sa jalousie comme unique compagnie. « J'ai senti comme un froid, j'ai dis quelque chose de mal ? » Ryan a remarqué lui aussi le regard de Caleb, il a senti lui aussi que la rencontre n'avait pas été des plus cordiale. « Il pense sans doute que tu étais sincère et que tu étais en train de me draguer, il est pas très à l'aise dans ce genre de soirée et ta blague n'a pas aidé, je vais aller le retrouver. » Je donne quelques explications à Ryan avant de m'éclipser et de rejoindre Caleb qui sans surprise est en train de fumer. Je passe devant quelques personnes qui sont elles aussi en train de fumer, mais ce n'est pas surprenant de voir Caleb un peu à l'écart. Je me dirige vers lui et une fois à sa hauteur, c'est avec douceur que je m'adresse à lui. « Chéri, arrêtes de faire ça. » Je vois déjà son air interrogateur, je le vois déjà me dire qu'il fait rien, qu'il avait juste besoin de fumer. Et si c'est sans doute vrai, du moins pour la deuxième partie, je ne veux pas qu'il s'enfuit à nouveau, qu'il se renferme, qu'il se mette en retrait à chaque fois qu'on me parle. « Ne t'enfuis pas. » Je ne suis pas en colère, pas énervée, pas déçue, juste un peu inquiète parce que j'aimerais qu'il réagisse différemment, qu'il ne fuit pas dès qu'il se sent mal à l'aise ou jaloux ou menacé par la présence d'un autre. Parce qu'il n'a rien à craindre, absolument rien mais ça il semble être incapable de le comprendre. « Je t'assure qu'il n'y a jamais rien eu avec Ryan. Il plaisantait. Je sais que c'était pas drôle, mais je t'assure que ce n'était rien d'autre qu'une blague. J'ai rencontré sa femme plusieurs fois, et même sa fille. Je comprends que ce soit pas agréable pour toi, mais ça te fait du bien de venir fumer tout seul ? » Est-ce qu'il trouve du réconfort dans sa cigarette qui semble être devenue sa meilleure alliée ces derniers temps et je n'aime pas ça du tout. Autant parce qu'il fume beaucoup, bien trop à mon goût, que parce que j'ai l'impression qu'il se renferme un peu, qu'il vient chercher un réconfort dans sa cigarette au lieu de venir le chercher vers moi. Je sais que je n'ai pas le moyen d'apaiser son manque de nicotine mais ce soir, je veux qu'il me parle plutôt que de venir passer ses nerfs sur la cigarette. Parce que le voir fumer comme ça ne me rassure pas mais loin de moi l'idée de vouloir le culpabiliser ou en rajouter une couche alors que la soirée semble avoir vraiment mal débuté pour lui. « Tu veux pas me parler plutôt que de fumer et de t'isoler ? Je suis là pour toi et je t'ai dis que tu pouvais tout me dire. Alors si tu as des questions sur Ryan, ou sur ce que tu veux, je peux y répondre mais tu n'as vraiment rien à craindre. Tu as réussi l'exploit de m'épouser je te rappelle, et c'est parce que tu es le seul que j'aime. » Je reprends en souriant les termes de Ryan pour montrer à Caleb que c'était positif ces mots, que c'est bien la preuve qu'il est différent de tout les autres, qu'il a réussi pour la deuxième fois de ma vie à me faire croire en l'amour et j'aimerai qu'il le comprenne ça, qu'il comprenne que dans ma vie, il y a lui et il y a tout les autres et que jamais personne ne pourra arriver à me donner autant d'amour, d'affection, de plaisir et de joie que lui le peut, parce qu'il est celui que j'aime et bon dieu que j'aimerais qu'il le comprenne.
@Caleb Anderson     :l:  :l:

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Message(#)Calex #68 x I can hear that voice and I call it jealous love EmptyMar 11 Oct - 10:24

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La soirée aurait pu débuter de façon un peu plus agréable mais c’est en me repassant les images de sa main repoussant la mienne que nous entrons dans le lieu de cette soirée de travail pour ma femme qui m’autorise à boire un verre de champagne. Tant mieux, je sens que je vais avoir besoin du réconfort de l’alcool pour m’aider à passer cette soirée pour laquelle j’étais presque motivé il y a pourtant quelques minutes mais cette envie est bien vite retombée. « C'était en 2018 en Russie. » J’acquiesce d’un signe de tête essayant de me souvenir ce que je faisais en 2018 lors des deux mois de la coupe du monde. Alex a passé plusieurs semaines à suivre l’équipe de l’Angleterre, elle me l’a dit et moi ? Moi je passais sûrement dix-huit heures par jour au travail essayant de m’occuper l’esprit à tout prix pour que je ne puisse pas laisser mon cerveau se concentrer sur les choses négatives de ma vie. Parce qu’en 2018, ma vie était bien plus noire que rose et je ne vivais même plus, je survivais. Chaque journée était une nouvelle épreuve à tenter de lutter contre mes pensées les plus sombres qui avaient déjà eues raison de moi une première fois. Ce n’est donc pas vraiment étonnant que je ne savais même pas qu’un tournoi mondial de football avait lieu au même moment, j’avais bien d’autres choses à penser. C’est bien le genre de pensée que je n’ai pas envie d’avoir, plus envie, pas ce soir alors que j’accompagne ma femme à une soirée importante pour son travail et c’est donc en buvant une gorgée de champagne que je reviens à la réalité. « Je sais chéri mais j'en ai un peu profité j’avoue. » Elle me fait sourire avec sa réponse, parce qu’elle a profité de ma soudaine curiosité sportive et elle a bien raison, j’aurais fait exactement la même chose si un jour elle en venait à me poser une question culinaire. Mais malheureusement je ne suis pas le seul à vouloir sourire et rire aux côtés d’Alex ce soir, son ancien collègue semble être sur la même longueur d’onde que moi. Un peu trop peut-être parce qu’il ose flirter avec ma femme alors que je me trouve juste à côté d’elle. Ce n’est clairement pas la première fois que ça arrive et quelque chose me dit que ça ne sera pas la dernière. C’est une belle femme, Alex. Plus que ça même. Elle est sexy, elle est magnifique, elle plait et pas seulement à moi. La preuve encore une fois ce soir. « Caleb est chef dans son propre restaurant, L'interlude c'est à quelques minutes d'ici, il a même une étoile. » Si ce sont des précisions que j’aurais pu apporter par moi-même en temps normal je ne souris même pas quand Alex dit ces mots à Ryan. Pas à cause d’elle non, pas du tout mais bien parce que je n’ai pas envie de prolonger la conversation avec cet homme. Raison pour laquelle je finis par m’éclipser.

Est-ce que je fuis ? Oui et non. Parce que je sais que je ne veux pas me montrer désagréable et impoli que ce soit pour mon image mais surtout pour celle de ma femme. Je m’arrête à l’écart des autres pour poser mon verre sur le rebord d’une fenêtre et c’est adossé contre le mur que je me perds à nouveau dans mes pensées tout en amenant une cigarette entre mes lippes pour inhaler la fumée à plusieurs reprises. « Chéri, arrêtes de faire ça. » La voix d’Alex me sort de mes pensées et c’est en fronçant légèrement les sourcils que je la regarde. « Ne t'enfuis pas. » Oh ça. Mon pied initialement posé contre le mur se pose par terre et mon dos se décolle de la cloison. Je sais qu’elle n’a sûrement pas apprécié me voir mettre fin à la conversation ainsi mais je ne l’empêchais pas de continuer les retrouvailles avec son ancien collègue. « Je t'assure qu'il n'y a jamais rien eu avec Ryan. Il plaisantait. Je sais que c'était pas drôle, mais je t'assure que ce n'était rien d'autre qu'une blague. J'ai rencontré sa femme plusieurs fois, et même sa fille. Je comprends que ce soit pas agréable pour toi, mais ça te fait du bien de venir fumer tout seul ? » Je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel quand elle m’assure que rien ne s’est jamais passé avec cet homme. Je n’en doutais pas vraiment à vrai dire. L’envie de lui répondre que oui, venir fumer tout seul me fait du bien est présente parce que c’est la vérité. J’aime être seul, elle le sait et encore plus dans des soirées de ce genre où je n’y connais personne et l’idée de demander à Alex de sortir avec moi ne me semble pas concevable : je fume, elle non et je refuse que le chemin de la dernière fois ne se répète. Elle parvient à rester loin de la cigarette de de la nicotine mieux que moi et je m’en voudrais que pour la deuxième fois elle replonge à cause de moi. « Tu veux pas me parler plutôt que de fumer et de t'isoler ? Je suis là pour toi et je t'ai dis que tu pouvais tout me dire. Alors si tu as des questions sur Ryan, ou sur ce que tu veux, je peux y répondre mais tu n'as vraiment rien à craindre. Tu as réussi l'exploit de m'épouser je te rappelle, et c'est parce que tu es le seul que j'aime. » Si elle sourit en me rappelant les mots de son ami, moi je ne souris pas plus que tout à l’heure. « Ça veut dire quoi, ça d’ailleurs ? » je lui demande en relevant le regard vers elle mais je n’attends pas sa réponse puisque c’est en secouant la main que je reprends. « Non laisse tomber, je suis pas sûr d’avoir envie de savoir. » La cigarette de nouveau entre les lèvres je tire longuement dessus. Je suis nerveux ce soir, j’étais pourtant assez détendu en début de soirée jusqu’à ce qu’Alex ne me repousse pour la énième fois en quelques mois. Jusqu’à ce qu’un autre homme ne vienne draguer ma femme sous mes yeux me manquant ainsi totalement de respect. Encore une fois. Il rigolait, m’a dit Alex mais je n’ai vu absolument aucun humour dans ses mots et je ne pense pas qu’on puisse me reprocher de ne pas avoir aimé entendre un homme me dire qu’il aurait aimé tenter sa chance avec ma femme. « Je vois pas ce que tu veux que je te dise, que je n’ai pas aimé qu’un ancien collègue te dise sous mes yeux qu’il aurait aimé tenter sa chance avec toi ? J’ai pas apprécié, non et ça me semble logique. Je doute que c’était réellement une blague. » On dit aussi que dans l’humour il y a souvent une part de vérité, non ? On est en plein dedans, je pense. Je tire une toute dernière fois sur la cigarette avant d’écraser le mégot dans un cendrier. « C’est pas contre toi que je suis en colère, mais je pense qu’il était préférable que je m’éloigne avant de me montrer désagréable avec lui, crois-moi. » Et aussi pour ne pas potentiellement salir la réputation de ma femme.

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Message(#)Calex #68 x I can hear that voice and I call it jealous love EmptyMer 12 Oct - 16:12



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 Il est seul, et ce n'est en rien surprenant finalement. Ce n'est pas plus surprenant de le voir une cigarette entre les lèvres en train d'inhaler une fumée toxique et dangereuse pour sa santé. Il le fait souvent, beaucoup trop souvent à mes yeux, mais pour l'instant ce que je lui reproche (sans réellement que ça en soit un reproche d'ailleurs), c'est de s'enfuir. Je sais qu'il a été mal à l'aise, je sais qu'il n'a pas apprécié les mots de Ryan, et je sais qu'il n'apprécie pas ce genre de soirée, mais je me demande presque pourquoi il a tenu à venir avec moi si c'est pour s'éclipser si vite ? Ce n'est pas le moment de lui demander ça, parce que je préfère tenter de le rassurer, même si je vois bien que ça ne fonctionne pas. Il reste silencieux, mais je ne passe pas à côté de son regard qui se lève, c'est le seul signe qui me prouve qu'il m'écoute même si je sens qu'il est plus concentré et intéressé par sa cigarette que par mes mots. Y'en a une des deux qui l'apaise et l'autre qui l'énerve, je vous laisse déduire qui est qui, mais je sais que je n'aime pas me savoir moins efficace qu'une cigarette pour apaiser les nerfs de mon mari. Mais ce que je n'aime surtout pas c'est de le voir fumer toujours un peu plus. Il a rechuté, il a reprit la cigarette et si je ne lui en veux pas, même si le voir fumer ne me plaît pas, ce qui me dérange c'est de le voir fumer de plus en plus. Il fume, il est silencieux et je le sens toujours loin de moi. Sans doute parce qu'il met une distance entre nous à cause de la cigarette qu'il fume, ou peut-être est-ce parce que je l'ai repoussé tout à l'heure ? Ou parce qu'il est en colère ? Franchement, je ne sais plus vraiment et son silence ne m'aide pas vraiment. J'essaye de lui sourire, de lui dire qu'il peut me poser des questions et surtout qu'il peut tout me dire quand ça ne va pas, mais lui ne sourit toujours pas. Mais il parle, ce qui est déjà pas mal non ? « Ça veut dire quoi, ça d’ailleurs ? » Il me regarde, il me parle mais je sens que ce n'est pas vraiment positif. « Non laisse tomber, je suis pas sûr d’avoir envie de savoir. » Et voilà que je me retrouve à le regarder, les sourcils froncés en essayant de comprendre ce qu'il veut vraiment. Il veut que je l'écoute, que je le comprenne, que je n'insiste pas quand il ne veut pas me parler ou quand il me demande d'arrêter mais là avec ses deux phrases coups sur coups je suis un peu perdue. Il veut savoir ce que ça veut dire ou il ne veut pas savoir ? Je le regarde en silence quelques instants, cherchant une réponse dans son comportement, ou dans d'autres phrases de sa part. Que j'attends mais qui ne viennent pas. Je soupire alors qu'il tire longuement sur sa cigarette. Moi aussi j'aurais envie de nicotine, ou d'un autre truc sur lequel me concentrer, mais je choisis de me concentrer sur Caleb même s'il ne semble pas vraiment avec moi ce soir. Il m'a dit de laisser tomber mais il a aussi dit qu'il n'était pas sur donc je choisis finalement de lui répondre et de lui apporter un semblant d'explication. « Après toi, j'avais renoncé à l'amour. J'étais froide dès que ça parlait d'amour, d'engagement. Je n'étais vraiment pas la personne qu'on voyait se marier ou même se mettre en couple, c'est pour ça qu'il a dit ça, parce que ce que tu as réussi à faire personne n'aurait pu le faire. » Je passe sous silence quelques détails qu'il a sûrement pas envie d'entendre et que je n'ai pas envie de préciser, mais lui et moi nous savons très bien que le mariage n'était pas un de mes rêves, pas même une idée pendant très très longtemps et c'est lui qui m'a fait changer d'avis, lui qui m'a donné envie de me lier à quelqu'un parce qu'il est différent, parce qu'il est celui que j'aime et que j'aimais en silence et en secret quand je prétendais avoir renoncé à l'amour. « Je vois pas ce que tu veux que je te dise, que je n’ai pas aimé qu’un ancien collègue te dise sous mes yeux qu’il aurait aimé tenter sa chance avec toi ? J’ai pas apprécié, non et ça me semble logique. Je doute que c’était réellement une blague. » Je grimace légèrement, non pas parce que ses mots m'agacent ou quoi. Non. Je les comprends même, et je comprends qu'il n'ait pas apprécié, je l'ai même su et deviné à l'instant ou Ryan les a prononcé mais c'est surtout le fait qu'il doute que ce soit une blague qui me fait grimacer. « Je sais, c'était vraiment con de sa part, et je comprends que tu n'ai pas apprécié, je n'ai pas trouvé ça très agréable non plus. » Parce que même si moi je sais les intentions de Ryan, et que je sais surtout qu'il n'était pas en train de me draguer, ce moment était gênant pour Caleb et pour moi et je veux qu'il entende que je n'ai pas apprécié le savoir mal à l'aise, et aussi que je n'ai pas apprécié que mon ancien collègue sous entende des choses devant mon mari mais c'est un autre sujet. « Je suis désolée pour ce qu'il a dit et la situation dans laquelle ça te met, mais même si c'était sérieux, et qu'il avait vraiment voulu tenter sa chance, ça ne change vraiment rien pour toi. Tu étais le seul que je voulais et le seul que je veux encore aujourd'hui. » Je le vois venir à bout de sa cigarette et l'écraser dans un cendrier et je profite de ce geste et de ses mots aussi pour me rapprocher de lui et prendre sa main dans la mienne. « C’est pas contre toi que je suis en colère, mais je pense qu’il était préférable que je m’éloigne avant de me montrer désagréable avec lui, crois-moi. » Ce n'est pas contre moi qu'il est en colère. Ce qui est déjà une bonne nouvelle parce que la dernière fois, c'était bien contre moi qu'il était en colère, même si les circonstances étaient différentes. « Oui je comprends mais quand tu fais ça, tu t'éloignes aussi de moi et j'aime pas te voir comme ça. Je sais que c'est dur pour toi, mais tu aurais pu lui répondre, lui dire que la place était prise et que tu comptais pas la libérer de si tôt, ou un truc comme ça même de façon désagréable si tu veux, c'est mieux que savoir que tu es énervé dans ton coin. » J'essaye d'être douce, de lui faire comprendre que l'idée de le voir souffrir ou s'énerver à cause de moi est quelque chose que je n'aime pas, et le voir s'éclipser en me laissant seule avec quelqu'un qu'il pense être en train de me draguer pour aller se torturer l'esprit tout seul, ça n'est pas la meilleure solution. « J'ai pas envie de passer toute la soirée loin de toi. » Je viens déposer un baiser sur sa joue, j'aurais aimé l'embrasser sur la bouche mais il vient de fumer et ses lèvres sont imprégnées du goût de la cigarette. Mais je laisse mes lèvres quelques secondes sur sa joue et c'est ensuite mon pouce qui vient sur sa joue essuyer la marque de rouge à lèvres que mon baiser vient de lui laisser sur le visage. « Ça va aller ? Tu viens à l'intérieur avec moi ou tu veux rester là encore un peu ? » Je lui laisse le choix, mais j'aimerais vraiment qu'il accepte de rentrer avec moi, parce que je n'ai pas envie qu'il passe sa soirée seul dehors.

A peine à l'intérieur que je vois un rédacteur en chef avec lequel j'ai déjà travaillé avant mon congé me regarder et s'avancer vers moi. « Je vais saluer un possible futur patron, tu peux aller te chercher un verre si tu veux mais tu me rejoins après, j'ai envie de profiter de la vue de la terrasse avec toi. » Et au moment ou j'avance vers le rédacteur en chef, j'entends une voix féminine mais qui pour la première fois de la soirée ne s'adresse pas à moi mais bien à Caleb. « Bonsoir, je suis désolée de vous déranger mais votre visage me semble familier, on s'est déjà vu quelque part ? » Je suis surprise de voir que Caleb semble connaître quelqu'un ici, ou plutôt que quelqu'un semble le connaître et alors que le rédacteur en chef me rejoins à mi-chemin et me salue, c'est la voix de la femme que j'entends ou plutôt que j'écoute. « Depuis toute à l'heure, je cherche d’où je vous connais mais je crois que je sais, vous êtes le chef de l'Interlude c'est bien ça ? Dites moi que je me trompe pas sinon j'aurais vraiment l'air idiote. » Et alors que de mon côté je refuse le verre que le rédacteur en chef me propose, la femme inconnue semble tendre un verre en direction de Caleb. Je les regarde quelques secondes, je ne connais pas cette femme, faut dire que je ne connais finalement pas grand monde ici, mais mon écoute est désormais concentrée sur la discussion avec le rédacteur en chef et si je n'entends plus les paroles de la femme, je vois qu'elle est toujours en train de parler avec Caleb et je réalise que ça ne me plaît pas vraiment. Voir même pas du tout, mais je tente de me concentrer sur cet échange qui semble prendre une allure d'entretien d'embauche déguisé et c'est important pour ma carrière, important pour moi aussi et je tente de faire abstraction de ce que je ressens pour échanger avec celui qui sera peut-être pour les semaines à venir, une personne importante pour ma carrière.


@Caleb Anderson     :l:  :l:

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Message(#)Calex #68 x I can hear that voice and I call it jealous love EmptyMer 12 Oct - 20:39

Calex
I can hear that voice and I call it jealous love
Je suis jaloux, je le sais. Trop jaloux, j’en ai conscience. Trop possessif aussi, bien trop peu confiance en moi et je sais que c’est ça le cause de tous les autres problèmes. Parce que je me sens toujours terriblement inférieur à ma femme et j’ai cette peur que dès qu’un autre homme ne s’approche d’elle ou ne commence à la draguer, je vais la perdre. Pourtant je sais qu’elle m’aime sincèrement, je ne doute en aucun cas de ses sentiments pour moi ce qui rend peut-être mes réactions encore plus incompréhensibles et étranges. Elle pourrait ouvrir les yeux, que je me dis. Elle pourrait se rendre compte que je ne suis pas à sa hauteur et qu’elle mérite mieux et le fait que notre vie sexuelle soit totalement inexistante depuis plusieurs mois ne fait qu’accentuer ces pensées angoissantes et désagréables qui tournent en boucle dans mon esprit. Mon corps ne lui plait plus, mon corps ne lui fait plus aucun effet elle me le prouve tous les jours et elle me l’a encore montré tout à l’heure dans la voiture. Si avant j’avais toujours des doutes sur mon corps je ne doutais pas du fait qu’aussi incroyable que ça l’était, Alex l’aimait. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Je sais que je n’aime pas le reflet que me renvoi le miroir tous les matins mais je sais aussi qu’il n’est plus plaisant pour ma femme. Est-ce que j’ai donc presque immédiatement perçu ce Ryan comme une potentielle menace ? Certainement, oui. « Après toi, j'avais renoncé à l'amour. J'étais froide dès que ça parlait d'amour, d'engagement. Je n'étais vraiment pas la personne qu'on voyait se marier ou même se mettre en couple, c'est pour ça qu'il a dit ça, parce que ce que tu as réussi à faire personne n'aurait pu le faire. » Si une confession pareille aurait pu me sourire, ce soir ce n’est pas le cas. Parce qu’elle me parle aussi de son état d’esprit quand elle est revenue à Brisbane et j’en viens à me sentir presque coupable de savoir qu’elle avait perdu espoir en l’amour alors que c’est elle qui m’avait quitté quelques années plus tôt. « Je sais, c'était vraiment con de sa part, et je comprends que tu n'ai pas apprécié, je n'ai pas trouvé ça très agréable non plus. » J’ai bien vu qu’elle n’était pas très réceptive à la tentative de drague de cet homme, ce qui m’a tout de même soulagé. « Je suis désolée pour ce qu'il a dit et la situation dans laquelle ça te met, mais même si c'était sérieux, et qu'il avait vraiment voulu tenter sa chance, ça ne change vraiment rien pour toi. Tu étais le seul que je voulais et le seul que je veux encore aujourd'hui. » Sa main qui vient attraper la mienne une fois ma cigarette terminée pour s’approcher de moi, j’entremêle mes doigts aux siens. « Je sais, j’en doute pas. » Ce n’est pas vraiment de ça dont je doute actuellement. « Oui je comprends mais quand tu fais ça, tu t'éloignes aussi de moi et j'aime pas te voir comme ça. Je sais que c'est dur pour toi, mais tu aurais pu lui répondre, lui dire que la place était prise et que tu comptais pas la libérer de si tôt, ou un truc comme ça même de façon désagréable si tu veux, c'est mieux que savoir que tu es énervé dans ton coin. » Je sais qu’elle a raison mais j’ai toujours tendance à me renfermer sur moi dès le moindre problème. « On est marié, tout ça me semble logique. » Mais apparemment ça ne l’était pas pour Ryan. « J'ai pas envie de passer toute la soirée loin de toi. » Si j’aurais préféré un autre type de baiser je ferme tout de même les yeux quelques secondes dans ses lèvres se posent sur ma joue. « Moi non plus. » Je la laisse essuyer la trace de rouge à lèvres sur ma joue. « Ça va aller ? Tu viens à l'intérieur avec moi ou tu veux rester là encore un peu ? » Sans lui répondre, ma main reste dans la sienne pour retourner avec elle à l’intérieur de l’établissement.

« Je vais saluer un possible futur patron, tu peux aller te chercher un verre si tu veux mais tu me rejoins après, j'ai envie de profiter de la vue de la terrasse avec toi. » J’acquiesce d’un signe de tête et avant de la laisser partir c’est à mon tour de l’embrasser avec douceur sur la joue avant de lâcher sa main pour qu’elle puisse partir discuter avec un rédacteur en chef. « Bonsoir, je suis désolée de vous déranger mais votre visage me semble familier, on s'est déjà vu quelque part ? » Étonné d’entendre une voix féminine s’adresser à moi je me retourne pour me retrouver face à une femme qui semble me connaître et si j’essaie de replacer son visage, je n’y parviens pas. « Je pense pas non, désolé... » Je lâche un petit rire gêné avant de laisser une main passer dans mes cheveux pour rester sur ma nuque quelques secondes. « Depuis toute à l'heure, je cherche d’où je vous connais mais je crois que je sais, vous êtes le chef de l'Interlude c'est bien ça ? Dites moi que je me trompe pas sinon j'aurais vraiment l'air idiote. » Je ne pensais pas du tout me retrouver face à une cliente du restaurant alors je me détends un peu en l’entendant me questionner sur le restaurant et accepte le verre de champagne qu’elle me tend en la remerciant dans un premier temps. « Oui oui c’est bien moi, vous êtes une cliente de l’Interlude ? » Ce n’est pas la première fois que l’on m’aborde pour me parler de l’Interlude mais je dois bien avouer que je ne pensais pas que ça serait aussi le cas ce soir. Elle sourit en hochant la tête.  « Oui, enfin je n’y suis allée qu’une seule fois mais je vous ai vu à Top Chef il y a…un an, je dirais ? Lors de l’émission spéciale sur la cuisine française. » Alors ça, voilà une autre surprise. Malgré mes peurs et ma grande réticence oui j’avais fini par accepter de participer à cette unique émission pour goûter et critiquer les plats des candidats ce jour-là.  « En plus d’être vraiment très charmant vous êtes très très doué en cuisine. » Elle sourit beaucoup et son premier compliment me fait froncer légèrement les sourcils alors que je bois une gorgée de champagne.  « Qu’est-ce qui vous amène ici, vous voulez tenter une reconversion dans le sport ? » qu’elle me demande toujours avec un sourire aux lèvres, elle ne me quitte pas des yeux tripote constamment ses cheveux et je dois bien avouer que le regard qu’elle me porte commence à me mettre un peu mal à l’aise. « Oh non non pas du tout… No kidding Je suis venu avec ma femme qui est journaliste sportive. » Et je me retourne d’ailleurs pour essayer de chercher Alex du regard d’un air presque semi paniqué à l’idée de ne plus la voir et de me retrouver toute seule avec cette femme.

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Message(#)Calex #68 x I can hear that voice and I call it jealous love EmptyJeu 13 Oct - 10:52



"I can hear that voice and I call it jealous love"
 Le voir ainsi, seul, se renfermer sur lui même, je n'aime pas ça. Parce que je ne sais pas ce qu'il se passe dans sa tête, je ne sais pas à quel point il doute, à quel point ce genre de situation peut être douloureuse pour lui. Je sais son manque de confiance, je sais aussi sa jalousie et la façon dont il a tendance à voir tout le monde comme plus attirant que lui, sauf que je pensais, peut-être bêtement, que le fait que l'on soit marié pourrait apaiser certaines de ses craintes. Pourrais, dans ce genre de moment, lui rappeler que c'est avec lui que je suis et que je n'ai aucune intention de changer quoique ce soit, parce qu'il est celui que j'aime. En substance, c'est ce que j'essaye de lui rappeler. Ce que j'essaye de lui faire comprendre pour le rassurer un peu. Il m'écoute, mais il ne réagit que très peu finalement et je ne sais pas si c'est parce qu'il n'a rien à ajouter ou parce qu'il ne croit pas en mes mots. « Je sais, j’en doute pas. » Voilà au moins que j'ai une petite réponse à l'une de mes interrogations. Il ne doute pas du fait que c'est lui que je veux, et j'aimerai que ça soit suffisant pour le rassurer pleinement mais je doute que ce soit réellement suffisant. « On est marié, tout ça me semble logique. » Je joue avec sa main et plus précisément avec son alliance et je lui souris doucement en entendant ses mots. « On est marié oui, et je t'aime cher mari, c'est ça le plus important. » Ça devrait l'être du moins, parce que n'ai pas l'intention de me laisser séduire par un autre alors que je n'ai d'yeux que pour mon mari, alors que je n'ai de l'attirance que pour lui, alors que je suis heureuse grâce à lui. « Tu es le plus important pour moi, n'oublies jamais ça. » Mon premier amour, et mon unique amour. La jeune Alex qui refusait de croire en la notion d'âme sœur aurait bien du mal à expliquer ce que je ressens aujourd'hui, plus de dix ans plus tard alors que je sens toujours mon cœur battre plus fort quand Caleb est à mes côtés. Je l'embrasse tendrement sur la joue avant de repartir avec lui à l'intérieur de l'établissement pour retrouver le bruit et l'agitation de cette soirée que je n'avais pas vraiment imaginé commencer comme ça.

Et s'il y a quelques instants je lui ai dis ne pas vouloir passer toute la soirée loin de lui, c'est pourtant séparée de lui que je me dirige vers un rédacteur en chef. Il a déposé un baiser sur ma joue avec de me laisser partir rejoindre un homme important pour ma futur carrière, et ce baiser anodin, est pourtant important parce qu'il me montre qu'il ne m'en veut pas. Je le laisse aller se chercher un verre et à peine ais-je lâché la main de mon mari, que je vois une femme l'interpeller et j'entends même les premiers échanges. C'est dire qu'elle n'a vraiment pas attendu longtemps que je m'en aille avant d'aller lui parler, et d'un œil je surveille leurs échanges, ils sont encore proches et j'entends la réponse de Caleb, même si ça me demande un petit effort de concentration. « Je pense pas non, désolé... » Donc Caleb ne connaît pas cette femme qui pourtant dans l'attitude semble le connaître et c'est intriguant. Le rédacteur en chef me salue et j'en fais de même en retour et pourtant j'essaye toujours d'entendre les mots de cette femme que ni Caleb, ni moi ne connaissons. Je le vois accepter le verre qu'elle lui propose et je ne peux m'empêcher de les observer un peu. Je n'entends plus ce qu'elle lui dit mais ce qui n'est en rien surprenant c'est qu'elle parle bien plus que lui. Elle semble même parler toute seule, chose qui n'a rien d'étonnant et l'inverse serait vraiment perturbant. Mais, même si mon écoute est concentrée sur la discussion avec le rédacteur en chef, mes yeux n'arrêtent pas de dévier sur cette femme et sur mon mari. Pourtant, le dialogue que j'ai avec le rédacteur en chef est important pour moi, et je parviens pendant quelques minutes à ne pas trop me laisser distraire, nous discutons foot, nous parlons de la coupe du monde et de l'expérience que j'ai dans la couverture de cet événement, et j'arrive même à obtenir un vrai rendez-vous avec lui alors que je n'ai pas l'impression d'avoir été très concentrée sur lui et sur notre discussion. Et c'est plutôt vrai, puisque me voilà en train de froncer les sourcils en la voyant sourire, et encore un peu plus quand je la vois jouer avec ses cheveux à quelques centimètres de mon mari qui lui est de dos à moi. Je remercie le rédacteur en chef pour le temps qu'il m'a accordé et j'avance discrètement vers Caleb tout en observant cette fille d'un peu plus près. Et en plus de son sourire, plus j'avance et plus je vois son regard qui m'énerve énormément. « Vous avez déjà pensé à proposer des stages de cuisine ? Je suis sûr que vous ferez un carton, pour ma part je serais l'une de vos premières élèves. » J'ai comme l'impression qu'elle n'attends pas de mon mari qu'il ne lui apprenne que la cuisine et c'est extrêmement dérangeant de l'entendre flirter de manière aussi pathétique avec un homme marié. Le mien ! Je les regarde toujours, mais je profite de ce petit moment ou je l'attends le bon moment pour me montrer, pour écrire un sms à la nounou pour m'assurer que tout va bien chez nous. « J'ai regardé votre live sur insta de votre restaurant, et maintenant que je vous vois, je dois bien avouer que vous êtes encore plus séduisant en vrai. » Et cette remarque, c'est un peu trop pour moi, et le rire qui accompagne sa remarque me fait froncer les sourcils à nouveau et monter la tension en moi. Elle a regardé son live insta, elle connaît son insta donc depuis le début elle savait très bien qui était mon mari et elle a joué la cruche pour l'approcher et ça m'énerve beaucoup. Je croise le regard de Caleb qui semble clairement pas à l'aise, je rêve ou il a même l'air presque paniqué ? Je me demande si c'est cette femme qui le met dans cet état ou si c'est le regard que je porte sur cette femme qui le fait réagit ainsi mais peu importe, j'ai assez attendu pour intervenir et je les rejoins, prenant la main de Caleb quand j'arrive à sa hauteur. « Désolée de t'avoir laissé CHERI, mais je ne lâche plus, tu es à moi toute la soirée. » Je dépose un baiser sur les lèvres de Caleb et ce n'est qu'après ce moment que je me tourne vers cette fille, le regard totalement différent de celui que j'avais en regardant Caleb. « Je suis Alexandra Anderson, la femme de Caleb et la mère de ses enfants. » Une précision absolument inutile mais que je me dois d'ajouter. Il n'y a pas de bonjour, pas de geste de salutation, pas de politesse. « Je vous dérange ? »Je me place devant Caleb, mon dos contre son torse, entre lui et cette femme et je prends les mains de Caleb pour les placer autour de moi. Bien-sur que je les dérange ou que je la dérange elle mais c'est bien volontaire de ma part. « Alors comme ça vous avez vu son live sur l'insta de l'Interlude ? » Ce n'est pas dit avec gentillesse ou intérêt mais juste pour lui montrer que j'ai entendu ses paroles et qu'elles ne me plaisent absolument pas et le regard que je lui lance est plutôt bien noir. « Tu étais particulièrement sexy dans celui que l'on a fait tout les deux. » C'est à Caleb que je m'adresse en le regardant et en lui souriant. Il n'y a que moi qui ait le droit de dire à mon mari qu'il est sexy ou séduisant. Il n'y a que moi qui ait le droit de le regarder avec ce genre de regard, il n'y a que moi qui ait le droit de flirter avec lui. Et c'est avec un autre baiser que je viens sceller ce compliment que je lui fais. « Ce fut un plaisir de vous rencontrer Caleb. » Et c'est qu'elle insiste encore et à défaut de lui dire de dégager, je la regarde et dans mon regard je l'incite à partir, loin, très loin. « Rassures moi bébé, tu as remarqué qu'elle te draguait là non ? » Je lui en veux pas mais je veux juste m'assurer qu'il ait comprit que cette femme était vraiment en train de lui faire du rentre dedans tout en le sachant marié. « Vous avez déjà pensé à faire des cours de cuisine je rêve que vous me donniez ma première leçon et que vous me preniez sur votre plan de travail. » Je fais ma meilleure imitation de cette femme, même si on dirait plutôt ma meilleure imitation de pouffe, mais après tout c'est bien ainsi que je la considère donc ça se tient comme imitation. Je rie bêtement et je joue avec mes cheveux et je trouve mon imitation vraiment crédible.

@Caleb Anderson     :l:  :l:

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Message(#)Calex #68 x I can hear that voice and I call it jealous love EmptyJeu 13 Oct - 18:18

Calex
I can hear that voice and I call it jealous love
« On est marié oui, et je t'aime cher mari, c'est ça le plus important. » Elle m’aime et si je n’en doutais pas j’aime tout de même l’entendre me le dire car j’ai presque l’impression de perdre petit à petit ma femme actuellement et c’est un constat qui me fait extrêmement peur. Qui m’angoisse beaucoup, également. « Tu es le plus important pour moi, n'oublies jamais ça. » Ça je le sais mais cette pensée n’est clairement pas suffisante pour apaiser mes doutes quand un autre essaie de draguer ma femme. Ma réaction a été bête, je le conçois mais j’ai aussi surtout essayé de tout mettre en œuvre pour ne pas gêner Alex dans des mots que j’aurais pu prononcer à son collègue. Mais tout ça c’est derrière nous et c’est non sans la regarder s’éloigner de moi que je la laisse partir discuter avec un rédacteur en chef avec qui elle a déjà travaillé et pour qui elle aimerait de nouveau écrire. C’est cette fille qui m’accoste qui m’oblige à quitter ma femme du regard. Elle me parle beaucoup, elle sourit et rit aussi énormément et j’avoue avoir beaucoup de mal à comprendre ce qui est en train de se passer. Son comportement m’intrigue et encore plus quand je remarque son regard insistant sur moi qui me met extrêmement mal à l’aise. « Vous avez déjà pensé à proposer des stages de cuisine ? Je suis sûr que vous ferez un carton, pour ma part je serais l'une de vos premières élèves. » La façon qu’elle a de me dire cette chose est assez étrange et m’intrigue beaucoup. Je me pince les lèvres alors que mes sourcils sont froncés je secoue doucement la tête de gauche à droite avant de tout de même lui répondre. « Je suis pas sûr d’avoir vraiment le temps pour ce genre de chose. » je laisse s’échapper un léger rire qui traduit surtout de mon malaise plutôt qu’un réel amusement. J’essaie de trouver une excuse pour me défaire de cette conversation à rallonge et assez malaisante mais je n’y parviens pas réellement parce qu’elle semble avoir toujours quelque chose à rajouter pour me garder à ses côtés et je ne comprends pas vraiment pourquoi. « J'ai regardé votre live sur insta de votre restaurant, et maintenant que je vous vois, je dois bien avouer que vous êtes encore plus séduisant en vrai. » Les lippes trempées dans mon verre de bulles je me mets à tousser plusieurs fois quand elle dit me trouver plus séduisant en vrai que sur les réseaux sociaux. Là, je suis presque sûr que le rouge me monte aux joues et ce n’est pas parce que son compliment me fait de l’effet mais simplement parce qu’il me met extrêmement mal à l’aise. Je ne sais même pas quoi lui répondre et quand mon regard croise celui de ma femme je crois que je la supplie presque avec mes yeux de venir me sortir de cette situation. Et heureusement pour moi, elle le comprend. « Désolée de t'avoir laissé CHERI, mais je ne lâche plus, tu es à moi toute la soirée. » Alex vient à la rescousse et si je ne suis habituellement pas à l’aise avec les effusions en public le baiser qu’elle dépose sur mes lèvres me fait le plus grand bien et je lui fais comprendre en lui souriant doucement. « Je suis Alexandra Anderson, la femme de Caleb et la mère de ses enfants. » J’entremêle nos doigts mais pas pour très longtemps puisqu’elle change de position, venant se placer entre cette fille et moi, son dos collé à mon torse en enroulant mes bras autour de son corps. La jeune femme essaie de sourire mais j’ai comme l’impression qu’il n’est pas naturel. « Je vous dérange ? » Je la vois ouvrir la bouche mais je la devance pour répondre à ma femme. « Non non pas du tout, tu nous déranges pas bébé. » Et c’est plutôt vrai, ça. « Alors comme ça vous avez vu son live sur l'insta de l'Interlude ? » « Oui, c’est un cuisinier très talentueux. » Pourquoi est-ce que je préférais quand elle se taisait et laissait la parole à Alex ? « Tu étais particulièrement sexy dans celui que l'on a fait tout les deux. » Alex a tourné la tête vers moi en prononçant ces mots et je baisse mon regard vers elle, un demi-sourire aux lèvres bien que ce compliment me gêne un peu, surtout face à une autre personne. « Ce fut un plaisir de vous rencontrer Caleb. » Je ne lui réponds pas vraiment et me contente d’un petit sourire – si on peut l’appeler comme ça, disons qu’il ressemblait plus à un sourire de politesse – quand elle s’éloigne enfin de moi.

Je lâche un long soupir une fois seul avec ma femme que je lâche d’ailleurs pour la retourner vers moi. « Rassures moi bébé, tu as remarqué qu'elle te draguait là non ? » Je me pince les lèvres en la regardant, sa question peut sembler bizarre tant les intentions de cette femme auraient pu avoir l’air presque évidentes mais elle reste légitime. Surtout quand on sait que je ne suis pas le plus doué pour remarquer quand une femme est en train de me draguer. « Quand elle a commencé à me dire que j’étais séduisant, un peu oui. » que je lui réponds en grimaçant un peu. J’étais surtout tellement gêné que je ne savais pas du tout comment agir dans cette situation délicate. « Vous avez déjà pensé à faire des cours de cuisine je rêve que vous me donniez ma première leçon et que vous me preniez sur votre plan de travail. » J’ai l’impression qu’Alex tente une imitation exagérée de cette femme avec ces mots, elle rit, joue avec ses cheveux et mon rire se mélange au sien alors que mon poing atterrit sur son épaule. « Arrête abuse pas elle était pas comme ça. » En tout cas j’aurais pu aussi simplement lui répondre que la seule que j’avais envie de prendre sur mon plan de travail n’est nulle autre que ma femme, ce qui est totalement vrai mais on sait tous les deux que ce commentaire de ma part n’aurait sûrement pas été le bienvenu entre nous, surtout en ce moment. « Je sais pas, j’étais pas vraiment à l’aise, son regard me gênait beaucoup. » je lui avoue avant de boire de nouveau une gorgée de champagne. « Mais sache que j’aime beaucoup voir ma femme jalouse, t’es adorable. » que je lui dis alors que j’approche mon visage du sien en souriant pour venir poser mes lèvres sur les siennes pendant quelques secondes. « Mais tu sais très bien que c’est toi la plus belle femme présente ici ce soir. Comme tous les jours et tous les soirs. C’est toi la plus belle femme au monde. » J’ai les yeux qui brillent presque d’admiration pour elle en lui disant ces quelques mots et de ma main libre je reviens attraper la sienne. « Mais je te quitte plus de la soirée en tout cas, c’est bien mieux comme ça. » Cette fois c’est sur son front que mes lèvres se posent et si je reste avec elle toute la soirée je me prépare à l’entendre parler de foot et de sportifs que je ne connais pas pendant des heures encore.

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Message(#)Calex #68 x I can hear that voice and I call it jealous love EmptyVen 14 Oct - 9:12



"I can hear that voice and I call it jealous love"
 « Non non pas du tout, tu nous déranges pas bébé. » Collée contre le torse de mon mari, je dévisage cette fille qui me fait face, et encore heureux que je ne les dérange pas. Enfin je ne dérange pas Caleb ça je le sais, je l'ai même vu à son regard avant d'arriver qu'il avait besoin d'aide. Mais, au vue du regard de cette fille, je ne peux pas en dire autant pour elle, et elle semble clairement déranger dans ses plans par ma présence. « Oui, c’est un cuisinier très talentueux. » C'est elle que je regarde et pas avec un regard amical, au non loin de là même. « C'est bizarre, j'avais pas l'impression que vous étiez en train de parler de son niveau en cuisine, mais oui c'est le meilleur et c'est le mien. » C'est pas vraiment le mien à proprement parlé, Caleb n'appartient à personne, ni  en tant que chef, ni en tant qu'homme, mais c'est mon mari et avec ces mots j'espère qu'elle va comprendre que je n'ai pas l'intention de le partager et que j'ai bien remarqué son petit manège qui doit cesser maintenant. Et si elle trouve mon mari séduisant, moi je lui rappelle à quel point je l'ai trouvé sexy dans un autre live, un qu'il a fait avec sa femme (moi donc) enceinte et ça j'aimerais que la fille face à nous s'en souvienne aussi. Mais durant quelques secondes, alors que je regarde Caleb, j'oublie la présence de cette fille, j'oublie la colère que je ressens contre elle mais que je contiens et je souris à mon mari même si lui semble légèrement mal à l'aise. « Ce fut un plaisir de vous rencontrer Caleb. » Je soupire devant cette remarque alors que je me rappelle qu'elle est toujours là elle. Je suis à deux doigts de lui rappeler ma présence et de lui dire que le plaisir ne fut pas réciproque mais je ne fais rien, ce n'est pourtant pas l'envie qui manque de me montrer désagréable avec elle. Elle finit par réaliser qu'elle était de trop dans le duo que je forme avec mon mari, qu'elle n'a pas été invitée à prolonger la soirée et la nuit et qu'elle n'est pas le bienvenue, enfin en gros elle finit par partir nous laissant seuls Caleb et moi.

Les bras de Caleb desserrent leurs étreintes autour de moi pour m'inviter à me tourner et à lui faire face. Il n'y a plus personne face à lui, plus personne face à qui je doive m'interposer et c'est avec plaisir que je me tourne pour regarder Caleb. « Quand elle a commencé à me dire que j’étais séduisant, un peu oui. » Donc avant il n'avait rien vu ? Rien remarqué de son attitude, de ses sourires, de sa main dans ses cheveux et de son rire de pouffiasse ? J'en suis pas étonnée ceci dit mais il est vraiment irrécupérable non ? Il est avec moi à présent, elle n'est plus là et c'est tout ce qui compte. « Après, elle a raison, tu es séduisant mais personne n'a le droit de te regarder comme elle l'a fait, enfin si moi mais c'est tout. » Il est séduisant Caleb, il est même plus que ça. Il est attirant. Il est charmant. Il est beau. Il est excitant. Il est sexy. Mais, il n'en a pas conscience et surtout il n'en joue pas, mais il dégage quelque chose qui m'attire et attire d'autres femmes, sauf que ça je le refuse. « Mais, même moi à l'autre bout de la pièce, je voyais qu'elle te draguait lourdement depuis le début, tu es vraiment pas doué la dessus chéri. » Et me voilà en train d'imiter (sans exagération aucune) le comportement de drague très subtile (absolument pas) de cette femme, dont je ne sais même pas le prénom et que je ne veux absolument pas connaître d'ailleurs, espérant ne jamais la revoir et encore moins proche de mon mari. Ça a le mérite de faire un peu rire Caleb et ça tombe bien parce que j'aime son rire. Son poing frappe mon épaule, doucement, et je ris de plus belle. « Arrête abuse pas elle était pas comme ça. » Je lève les épaules l'air de rien. « Euh si je t'assure qu'elle était comme ça. Du moins à mes yeux, et fais gaffe ne la défends pas je pourrais mal le prendre. » Je rie en disant ces mots, parce que je ne suis pas sérieuse, quoique peut-être que s'il l'a défends je pourrais vraiment mal le prendre. Je sais que je ne suis pas vraiment juste mais cette fille vient de draguer mon mari sous mes yeux je pense avoir le droit de me moquer d'elle et d'en rajouter un peu, beaucoup. Je ne l'ai encore pas insulté, c'est déjà un gros effort de ma part alors je me donne le droit de tourner en dérision sa technique de drague pathétique. « Je sais pas, j’étais pas vraiment à l’aise, son regard me gênait beaucoup. » Ce que je peux comprendre, déjà Caleb n'aime pas vraiment attirer l'attention, ni même qu'on le regarde mais elle semblait carrément le dévorer des yeux cette femme. « Je comprends, elle était clairement pas contre te voir nu, elle te bouffait des yeux mais genre vraiment. De chef étoilé, tu es passé à friandise dans son regard. » On va peut-être dire que j'abuse ou que ma jalousie me fait imaginer des choses mais même pas. En tout objectivité (si si je vous jure) elle était vraiment en train de l'imaginer sans vêtements, j'en suis certaine, tant son regard était aguicheur et insistant, alors que Caleb ait été gêné par ce regard ne m'étonne pas du tout. « Je dois bien avouer qu'elle a bon goût, parce que tu es une friandise bien appétissante. » Des mots que je lui glisse plus doucement que les autres dans le coin de l'oreille. « Mais pourquoi tu l'as pas repoussé si elle te gênait ? » C'est une vraie question que je lui pose, non pas pour m'énerver après lui mais parce qu'il semblait vraiment mal à l'aise et incapable de se débarrasser d'elle et je me demande comment il aurait gérer sans moi. Il boit un coup et j'en fais de même mais avec mon verre d'eau. Je dois être la seule de ce lieu à boire de l'eau, mais c'est mon quotidien désormais. « Mais sache que j’aime beaucoup voir ma femme jalouse, t’es adorable. » Je lève les épaules en souriant. Je ne pense pas être adorable comme il dit, mais je suis jalouse ça je ne peux pas le nier. Et avant que je ne puisse répondre, il vient m'embrasser, un baiser très court mais qui me fait sourire. « S'il faut que je sois jalouse pour avoir des bisous en public comptes sur moi pour l'être plus souvent. » Je le taquine un peu, mais ça me fait du bien d'être là avec lui et il y a beau avoir pleins de monde autour de nous, j'ai presque l'impression que l'on est seul, du moins à mes yeux, il n'y a que lui qui m'intéresse à cet instant précis. « Mais sache que je me suis retenue pour ne pas l'insulter, et ça aurait été bien moins adorable là. » Il me connait, il sait que je peux être excessive parfois, que je peux réagir violemment et que mes mots peuvent être durs alors je pense qu'il se doute bien que ça n'aurait pas été adorable du tout si jamais réagir comme je peux le faire parfois. « Et au passage chéri, voilà comment on fait quand son conjoint se fait draguer, on s'impose et on fait fuir la concurrence. » Je le dis en rigolant légèrement mais c'est pourtant ainsi que je fais moi et jamais je ne laisserai Caleb seul avec une femme qui le drague même si j'ai entièrement confiance en lui, je ne laisserai à personne l'occasion de tenter de séduire mon mari. Je ne voudrais pas qu'il puisse réaliser que finalement peut-être que d'autres femmes peuvent être intéressantes. « Mais tu sais très bien que c’est toi la plus belle femme présente ici ce soir. Comme tous les jours et tous les soirs. C’est toi la plus belle femme au monde. » Je le regarde en souriant, plongeant mon regard dans le sien. J'entremêle nos doigts et ma main libre se pose sur son visage avec douceur alors qu'il me dit des mots qu'il m'a déjà dit mais qui font toujours beaucoup de bien, même si en ce moment, j'ai du mal à y croire. Je n'ai jamais été la plus belle femme du monde, mais dans ses yeux j'ai toujours eu la sensation de l'être. Et si son regard n'a pas changé, s'il est toujours aussi brillant d'amour pour moi, c'est mon regard qui a changé. Ma perception de mon propre corps qui m'oblige à faire un effort pour le croire. Il aime mon corps, je n'en doute pas, mais ce même corps je ne l'aime pas moi sauf que je dois faire avec. « T'es adorable chéri. » Je reprends ses mots volontairement, mais il l'est non ? Beaucoup plus que moi, ça c'est sur. « Même si t'es pas objectif. Mais merci de me faire croire que c'est vrai. » Je n'y crois pas, mais je sais que lui y croit et pour l'instant c'est le principal, enfin je crois et puis s'il n'aime plus mon corps que me reste t-il comme atouts ? Pas grand chose. « Mais je te quitte plus de la soirée en tout cas, c’est bien mieux comme ça. » Je ferme les yeux quelques secondes au moment ou ses lèvres se posent sur mon front, voilà le genre de geste qui peut sembler insignifiant mais qui pourtant me fait un bien fou. Et j'en oublie la soirée, j'en oublie les raisons de ma présence ici, j'ai eu l'entretien que je voulais, et pour le reste ce n'est plus à ça que je pense. « C'est plutôt moi qui ne vais plus te quitter, tu as des admiratrices et je ne veux pas leur laisser la possibilité de t'admirer. » Parce que ce soir, le seul de nous deux qui se soient vraiment fait draguer c'est lui et je ne veux pas que ça recommence parce que je n'aime pas la sensation que je ressens quand une autre drague mon mari devant mes yeux. Je prends sa main et je l’entraine avec moi jusqu'à un canapé libre avec une vue parfaite sur Brisbane. « C'est magnifique ici, je comprends pas qu'on ne soit jamais venu avant. » Bon le fait que ce soit un bar doit expliquer beaucoup de choses, entre le fait que Caleb n'aime pas les bars et que je sois une alcoolique, c'est sur que ce lieu n'est pas le premier auquel j'aurais pensé pour une soirée à deux, mais finalement ce soir, c'est bien ici, avec cette vue imprenable sur Brisbane illuminé que je me retrouve avec Caleb. Assisse sur le canapé à ses côtés, je repense à cette fille et à sa technique de drague. « Tu réalises qu'elle te suis sur instagram mais qu'elle a fait semblant de ne pas savoir qui tu étais au début. Tellement pathétique. Tu reçois souvent des messages privés de femmes sur insta ? » Il a un insta professionnel Caleb donc je me sentais peut-être moins inquiète mais visiblement ça suffit à attirer l’œil de certaines femmes et je me demande combien de ces femmes ont prit contact avec lui.

@Caleb Anderson     :l:  :l:

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Message(#)Calex #68 x I can hear that voice and I call it jealous love EmptySam 15 Oct - 11:14

Calex
I can hear that voice and I call it jealous love
Ma femme est beaucoup plus douée que moi sur bien des sujets, et repérer les éléments de drague chez l’autre et faire fuir cette même personne en fait partie et je dois dire être ravi qu’elle ait ce talent pour ça. « Après, elle a raison, tu es séduisant mais personne n'a le droit de te regarder comme elle l'a fait, enfin si moi mais c'est tout. » Je ne vois pas en quoi je suis séduisant, non, et si les mots d’Alex auraient pu me faire plaisir je doute qu’elle les pense réellement. On ne peut pas dire que ses yeux brillent en me regardant depuis quelques mois. « Mais, même moi à l'autre bout de la pièce, je voyais qu'elle te draguait lourdement depuis le début, tu es vraiment pas doué la dessus chéri. » Je sais que je ne suis pas doué pour détecter quand une femme me drague mais pour ma défense, c’est quelque chose qui m’est arrivé vraiment très peu dans ma vie. Ce n’est pas vers moi que les femmes se tournent dans la rue ni même en ma direction qu’elles s’avancent pour essayer de séduire et c’est tant mieux parce que la seule femme à qui je veux plaire c’est belle et bien Alex. « Euh si je t'assure qu'elle était comme ça. Du moins à mes yeux, et fais gaffe ne la défends pas je pourrais mal le prendre. » Son imitation me fait rire et sa réponse aussi. Toujours moyennement convaincu que la jeune femme avait cet air-là alors qu’elle me faisait apparemment du rentre dedans je préfère aller dans le sens de ma femme sans perdre mon sourire. « Ok d’accord, je te crois. » Parce que je sais aussi qu’elle pourrait sérieusement mal le prendre si j’en venais à ne pas aller dans son sens bien qu’à mes yeux ça ne voudrait pas forcément dire que je la défends. « Je comprends, elle était clairement pas contre te voir nu, elle te bouffait des yeux mais genre vraiment. De chef étoilé, tu es passé à friandise dans son regard. » Mes sourcils se froncent alors que je grimace en même temps. Je doute qu’elle ait envie de me voir nu soyons honnêtes c’est quelque chose qui n’intéresse personne pas même ma femme. « Je dois bien avouer qu'elle a bon goût, parce que tu es une friandise bien appétissante. » De nouveau une phrase qui aurait eu un tout autre effet sur moi il y a plusieurs mois mais déjà que l’idée d’être comparé à une friandise n’est pas forcément agréable, je sais qu’Alex ne pense pas un mot de ce qu’elle me dit. Ce qui rend tout ça encore plus difficile. Je ne réagis pas, sauf en levant les yeux au ciel ne voulant clairement pas poursuivre cette conversation qui me met extrêmement mal à l’aise. « S'il faut que je sois jalouse pour avoir des bisous en public comptes sur moi pour l'être plus souvent. Mais sache que je me suis retenue pour ne pas l'insulter, et ça aurait été bien moins adorable là. » J’essaie de chasser toutes les pensées négatives que j’ai en tête actuellement et laisse un petit rire s’échapper. « Beaucoup moins adorable, je confirme. » Et je crois même que ça ne m’aurait pas plu du tout mais ça elle doit le savoir elle me connait assez pour ça. Ou du moins je l’espère. « Et au passage chéri, voilà comment on fait quand son conjoint se fait draguer, on s'impose et on fait fuir la concurrence. » Si Alex rit en me disant cela je plonge mes lèvres dans l’alcool avant de lui répondre. « J’aurais l’air ridicule en faisant quelque chose du genre. » Bien que je n’ai pas besoin de ça pour avoir l’air stupide mais ça elle ne peut pas vraiment le comprendre, Alex. Elle a toujours été bien meilleure que moi pour ce genre de chose et plus encore. Alex a toujours été la plus belle d’entre nous, la plus attirante, la plus classe, la plus à l’aise avec les autres et la plus admirable – et ce n’est que le début de la liste qui est bien trop longue pour être citée entièrement. « T'es adorable chéri. Même si t'es pas objectif. Mais merci de me faire croire que c'est vrai. » Adorable je ne sais pas, pas objectif c’est sûrement vrai mais je ne doute pourtant pas d’avoir entièrement raison là-dessus. « Mais c’est juste la vérité. Il n’y a jamais eu aucune femme qui a pu t’arriver à la cheville, et il n’y en aura jamais. » À mes yeux Alex a toujours été la plus belle femme au monde et ce sont des mots que je lui répète sans cesse depuis des années. Des mots sincères manquant peut-être d’objectivité mais c’est finalement ce qu’elle peut voir dans mes yeux qui est le plus important, non ?

Une main toujours entrelacée dans la sienne je la suis jusqu’à un canapé venant de se libérer dans un coin du rooftop. « C'est plutôt moi qui ne vais plus te quitter, tu as des admiratrices et je ne veux pas leur laisser la possibilité de t'admirer. » Je ris légèrement, plutôt par gêne plus qu’autre chose. « J’ai pas d’admiratrice bébé, tu le sais très bien. » Et heureusement car je sais que c’est quelque chose qui me mettrait extrêmement mal à l’aise. « C'est magnifique ici, je comprends pas qu'on ne soit jamais venu avant. » Une fois mon seconde verre de champagne terminé je le pose sur une petite table et mon regard se perd dans la vue sur Brisbane de nuit que nous offre cet endroit. Je passe mon bras autour du corps de ma femme pour la rapprocher de moi le plus possible. « J’aime bien l’ambiance de ce lieu, c’est presque romantique. » que je lui réponds doucement alors que mes doigts se baladent avec douceur sur ses bras et ses épaules. « Tu réalises qu'elle te suis sur instagram mais qu'elle a fait semblant de ne pas savoir qui tu étais au début. Tellement pathétique. Tu reçois souvent des messages privés de femmes sur insta ? » Je pensais que ce sujet était derrière nous mais apparemment non et alors avant de lui répondre je me pince les lèvres quelques secondes d’un air dubitatif. « Pas vraiment non. Enfin même jamais si tu veux tout savoir. » Et non je ne dis pas ça pour la soulager ou en cachant certaines informations qui pourraient ne pas lui plaire car c’est la simple vérité. Non des femmes ne me contactent pas en message privé sur ce réseau social. « La plupart des gens qui me contactent c’est professionnel tu sais. » Alors que je sais que de son côté ce n’est pas toujours le cas et que des hommes qui se montrent entreprenants et vulgaires avec elle sur les réseaux sociaux c’est loin d’être rare. Elle travaille dans un milieu majoritairement masculin et je sais que ça ne doit pas être facile tous les jours. « On peut passer à autre chose, s’il te plaît ? » En aucun cas ce n’est prononcé sur le ton du reproche mais je préférais oublier cet incident pour pouvoir profiter de cette soirée avec ma femme.

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Message(#)Calex #68 x I can hear that voice and I call it jealous love EmptyDim 16 Oct - 21:44



"I can hear that voice and I call it jealous love"
 « Ok d’accord, je te crois. » Il n'a pas l'air très convaincu mais en soit, ce n'est guère important. Cette fille, même si elle n'était pas exactement comme je l'imitais, elle était vraiment en train de le draguer et de façon très peu subtile, ce qui a mit mal à l'aise Caleb et qui m'a aussi légèrement (beaucoup) énervée. Mais elle est partie, elle a arrêté de regarder mon mari avec dans les yeux des intentions beaucoup trop gênante pour Caleb et énervante pour moi. Et si j'en ris un peu, ce n'est clairement pas le cas de Caleb qui grimace alors que je vois ses sourcils se froncer. Je me demande si ce sont mes mots ou le fait que cette femme avait visiblement des idées avec lui qui le met dans cet état. Et j'ai un élément de réponse quand je le vois lever les yeux au ciel quand je lui dis qu'il est une friandise appétissante. Ce n'est visiblement pas que la fille ait ce genre de pensées qui le dérange mais plutôt mes mots. Il ne réponds pas, ne réagit pas, enfin pas vraiment si ce n'est dans son langage corporel auquel j'essaye de faire plus attention désormais et il y a clairement quelque chose qui le dérange dans mes propos plus que dans l'attitude de cette femme. Et pourtant, je ne réagis pas, je n'insiste pas, parce qu'il n'a pas l'air de vouloir me dire ce qui le dérange. Il m'embrasse et ça aide aussi à ne pas trop penser à ce malaise que je sens chez lui. J'arrive même à le faire rire avec ma remarque ce qui est plutôt rassurant. « Beaucoup moins adorable, je confirme. » J'ai un sourire toujours sur les lèvres, je sais qu'il n'aurait pas aimé que je me donne en spectacle en public, et je suis plutôt satisfaite de la manière dont j'ai réagis finalement. Je ne sais pas s'il ressent la même chose quand je me fais draguer mais je sais qu'il ne réagit pas comme moi, même si au fond j'aimerai peut-être qu'il le fasse au lieu de s'éclipser et de se renfermer sur lui même. Et si moi je ris en lui disant ça, ce n'est pas son cas. « J’aurais l’air ridicule en faisant quelque chose du genre. » Je secoue la tête légèrement pour montrer mon désaccord avec lui et aussi parce que je ne comprends pas vraiment pourquoi il dit ça. « Non tu aurais juste l'air d'un homme amoureux qui n'apprécie pas qu'on drague sa femme sous ses yeux. » Ce qu'il est d'ailleurs, on le sait tout les deux et puis quel homme aime voir sa femme se faire draguer d'abord ? « Et je suis sûre que ça pourrait me plaire de te voir jaloux moi aussi. » Il m'a trouvé adorable à être jalouse, et peut-être que moi je le trouverai excitant, mais ce n'est pas ce soir que l'on verra ça parce que je ne compte plus le laisser et je n'ai pas l'intention de tester la jalousie de mon mari. « Mais c’est juste la vérité. Il n’y a jamais eu aucune femme qui a pu t’arriver à la cheville, et il n’y en aura jamais. » C'est peut-être à mon tour de grimacer en entendant ses mots. Non pas que ce soit mon corps qui me pose problème cette fois, quoique. Je sais que je ne suis pas la plus belle femme du monde et un nombre de femmes incalculables sont bien plus belles que moi. Mais si je ne doute pas que Caleb aime mon corps et mon physique, je sais qu'il a toujours été très sensible à mon corps, faible face à mes atouts. J'en ai joué, beaucoup. Mais, c'est plutôt sur l'idée qu'aucune femme n'a jamais pu m'arriver à la cheville que je grimace. Malgré moi sans doute. Et un prénom me vient en tête. Un prénom que je ne prononce pas, une pensée que je garde pour moi, parce qu'il est hors de question de gâcher notre soirée à deux alors que je veux profiter de lui. Alors, que depuis la naissance de Mael c'est notre première soirée à deux. Et au lieu de questionner ses propos, c'est ma main dans la sienne que nous allons nous installer sur un canapé, dans un coin du rooftop, un peu à l'écart de l'agitation de cette soirée. « J’ai pas d’admiratrice bébé, tu le sais très bien. » Ce soir, il en a une et je crois qu'il ne réalise pas que cette fille semble l'apprécier beaucoup, mais ça ne m'étonne pas tant que ça venant de Caleb. « Si tu m'as moi. » Je ne suis pas une admiratrice, je suis sa femme, mais l'un n'empêche pas l'autre non ? « Mais sérieusement, tu réalises pas qu'il y a plus de femmes qui te regardent que tu ne le penses. » Moi je les vois les femmes, moi je sais qu'il plaît Caleb parce qu'il me plaît énormément, parce que moi je le regarde, parce que je suis sous le charme de l'homme que j'ai épousé et je sais que je ne suis pas la seule, chose que lui ne semble pas avoir remarqué. Ca me va moi, parce que je me sens chanceuse, parce que je me sens comme étant la seule femme qui compte et si j'ai douté de ses mots plus tôt, je ne doute pas du fait qu'actuellement il n'ait d'yeux que pour moi, ce qui fait sans doute qu'il ne remarque jamais les autres femmes, les autres regards sur lui. Son verre finit, je sens qu'il m'attire contre lui et je l'aide en me rapprochant de lui et en posant ma main sur sa cuisse, sans aucune arrière pensée que celle de rendre ce moment plus tendre et plus câlin. « J’aime bien l’ambiance de ce lieu, c’est presque romantique. » Je souris, parce que forcément si Caleb aime un lieu c'est parce qu'il est romantique. Enfin presque. Et je souris aussi parce que je sens ses doigts caresser ma peau avec douceur. Il n'y a pas de peurs pour nous séparer, pas de Lucy pour venir s'accaparer son père, pas de Lena après qui courir, il n'y a que nous deux et ça me fait du bien d'être contre lui. La vue est parfaite, le lieu est presque romantique mais ce moment l'est vraiment. « Quelque soit le lieu, avec toi à mes côtés tout peut devenir romantique. » Et si fut un temps ça aurait pu être avec un air taquin que j'aurais pu lui dire ça, genre il y a dix ans. Aujourd'hui, c'est avec sincérité que je lui dis ça, sincérité et bonheur de partager ce genre d'instant avec lui. « J'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on a pas été que tout les deux. » Je ris légèrement et je dépose un baiser sur sa joue avant de venir l'embrasser sur les lèvres, un doux baiser mais assez court pour pas le mettre trop mal à l'aise. Et c'est en écartant mes lèvres des siennes, que mon regard reconnaît de dos son admiratrice. Elle ne le regarde plus et heureusement pour elle sinon elle aurait eu le droit à un regard noir de ma part, mais c'est plutôt vers Caleb que je me tourne en repensant à la façon dont elle l'a dragué. « Pas vraiment non. Enfin même jamais si tu veux tout savoir. La plupart des gens qui me contactent c’est professionnel tu sais. » Cette réponse me rassure, même si je n'avais pas vraiment d'inquiétudes parce que j'ai confiance en lui, totalement. « Oh tu sais l'excuse du professionnel c'est souvent une première approche. » Que j'ajoute en souriant, parce que c'est aussi ce qu'à fait cette fille non ? « On peut passer à autre chose, s’il te plaît ? » Il n'y a pas de colère, de reproche dans sa voix mais je le sens dérangé, gêné par ce sujet et ce n'est pas la première fois de la soirée que je sens chez lui qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Je bouge un peu juste pour pouvoir lui faire face et le regarder. « Si tu veux oui, mais ça va ? » Ma main sur sa joue, je caresse sa peau que je redécouvre alors qu'elle est habituellement cachée sous une barbe bien fournie. Et c'est sur sa peau que mes doigts glissent avec douceur. « J'ai bien remarqué tout à l'heure ton malaise, il y a quelque chose qui ne va pas ? Tu veux m'en parler ? » Je ne sais pas si c'est un sujet qu'il a envie d'aborder ce soir, peut-être va t-il me dire aussi qu'il veut qu'on passe à autre chose et je l'accepterai parce que ce soir tout ce que je veux c'est profiter de notre soirée à deux.

@Caleb Anderson     :l:  :l:

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Message(#)Calex #68 x I can hear that voice and I call it jealous love EmptyLun 17 Oct - 22:28

Calex
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« Non tu aurais juste l'air d'un homme amoureux qui n'apprécie pas qu'on drague sa femme sous ses yeux. » Oh ce n’est pas comme si ce soir avait été la première fois que ma femme s’est faite draguer sous mes yeux. Alex est séduisante, Alex est belle, Alex plaît et c’est régulièrement que des hommes lui tournent autour que je sois là ou pas. « Et je suis sûre que ça pourrait me plaire de te voir jaloux moi aussi. » Je doute avoir le même charme qu’elle en étant jaloux. Enfin non, je suis sûr que ça ne serait pas le cas même. « Tu me vois souvent jaloux, bébé. » Parce que c’est à chaque fois que je vois un homme la regarder avec un peu d’insistance que la jalousie commence à monter et elle n’a jamais semblait trouver mes réactions mignonnes ou même adorables. Il suffit de se souvenir de sa réaction quand je me suis montré jaloux – très jaloux – lors de la dernière soirée travail à laquelle je l’avais accompagné. Elle s’était mise en colère contre moi et cette soirée s’était terminée en dispute et pour la première fois j’avais décidé de faire chambre à part pour la nuit. C’est aussi peut-être pour ça que ce soir j’ai préféré m’isoler plutôt que lui montrer à quel point l’attitude de son collègue m’a déplu ; la dernière fois que je lui ai dit ne pas avoir apprécié être au milieu d’elle et un autre homme qui lui tourne autour ça ne lui avait pas plu du tout. « Si tu m'as moi. » Sa réponse me fait sourire tendrement. « Mon admiratrice préférée. » que je lui réponds avec un sourire béat sur le visage – bien qu’elle soit la seule, d’ailleurs. « Mais sérieusement, tu réalises pas qu'il y a plus de femmes qui te regardent que tu ne le penses. » Je lève les épaules sans rien ajouter de plus parce que non, je ne pense pas que les femmes me regardent et je pense que c’est surtout elle qui se fait des idées. Mais ça m’est égal de toute façon, tant que je plais à Alex c’est tout ce qui compte sauf que le problème étant qu’en ce moment j’arrive même à en douter. Je sais qu’elle m’aime et ses sentiments ne font aucun doute pour moi mais pour le reste c’est une autre histoire.

Il y a du monde autour de nous mais ça ne m’empêche pas d’attirer ma femme contre moi pour la prendre dans mes bras en déposant un baiser sur son front. Sa main qui se pose sur ma cuisse et ma deuxième main qui vient prendre la sienne tout en les laissant entrelacées sur ma cuisse, je profite de la magnifique vue sur Brisbane que nous offre le rooftop. La présence d’Alex m’apaise ce soir et me fait du bien et si je me sentais anxieux et stressé en début de soirée ce moment tous les deux me fait beaucoup de bien. « Quelque soit le lieu, avec toi à mes côtés tout peut devenir romantique. » Romantique dans l’âme ce genre de confession ne peut que me réchauffer le cœur et venant d’Alex c’est encore plus touchant. Elle n’a jamais été la plus démonstrative verbalement, elle n’a jamais été la plus romantique mais j’ai l’impression que la naissance de Lucy et Lena l’a adoucie et ce n’est pas pour me déplaire, bien au contraire. « Qui aurait cru qu’Alex Clarke deviendrait cette femme mignonne et romantique. » Volontairement j’ai utilisé son ancien nom afin d’accentuer sur son changement et évolution de ces dernières années et c’est toujours avec ce même sourire aux lèvres que j’ai prononcé cette phrase. « J'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on a pas été que tout les deux. »  Elle rit doucement et j’en fais de même mais avant de lui répondre j’apprécie les baisers qu’elle me donne. « C’est parce que ça fait une éternité qu’on a pas été tous les deux. » En un an notre vie a énormément changé. Nous avons retrouvé Nathan, accueilli chez nous, eu un autre enfant et avec les jumelles déjà dans nos vies depuis deux ans nous n’avons que très peu de temps pour nous. « J’aime notre vie et j’aime nos enfants mais tu me manques énormément. » C’est d’un air bien plus sérieux que je lui fis cet aveu et mes doigts se posent sur son menton pour remonter son visage me laissant ainsi poser mes lèvres sur les siennes pour un baiser plus long que les précédents. Je l’embrasse tendrement, passer du temps seul avec ma femme me manque tellement que j’en oublie le monde autour de nous et ce baiser dont j’ai pris l’initiative le prouve. « Oh tu sais l'excuse du professionnel c'est souvent une première approche. » C’est en me pinçant les lèvres que je la regarde ne sachant même plus quoi lui répondre. Elle insiste sur l’idée que je puisse me faire draguer régulièrement alors que c’est tout sauf le cas croyez-moi. « Si tu veux oui, mais ça va ? » Ses doigts sur ma joue me forcent à tourner la tête vers elle afin de la regarder dans les yeux, elle s’est un peu éloignée de moi ce qui me désolé mais qui me permet également de me plonger dans son regard que j’aime tant. « J'ai bien remarqué tout à l'heure ton malaise, il y a quelque chose qui ne va pas ? Tu veux m'en parler ? » « Non non ça va très bien. » Je prends sa main posée sur ma joue pour y déposer un léger baiser. « Je suis juste pas très à l’aise pour parler de tout ça. » Tout ça étant ; mon corps, le fait que je serais apparemment une friandise appétissante, sur l’idée que d’autres femmes puissent vouloir me draguer. « Tant que tu es avec moi je me sens bien tu sais. Ça me fait vraiment du bien, te retrouver ce soir. » Parce que ces derniers temps je passe beaucoup de temps avec la mère de mes enfants mais j’ai l’impression d’avoir complètement perdu mon épouse et croyez-moi c’est quelque chose qui me fait très peur.

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Calex #68 x I can hear that voice and I call it jealous love Empty
Message(#)Calex #68 x I can hear that voice and I call it jealous love EmptyMar 18 Oct - 21:21



"I can hear that voice and I call it jealous love"
 « Tu me vois souvent jaloux, bébé. » Il a raison, mais ce n'est pas cette jalousie là que je voudrais voir. « Oui mais c'est pas pareil. » Parce que ça n'arrive jamais que Caleb se montre possessif avec moi devant un autre. Pourtant possessif il l'est, je le sais mais il ne le montre pas aux autres puisque dès qu'un homme commence à me parler avec un peu plus d'insistance ou à me draguer, Caleb trouve toujours un prétexte pour s'éloigner. Je sais que c'est pas facile pour lui, mais j'aimerais le voir s'affirmer, montrer qu'il est là et qu'il ne bougera pas, montrer aussi que je suis sa femme et que personne d'autre que lui n'a le droit de me draguer. Et si tout ce que je viens de dire est vrai et ne risque pas de changer, il ne semble pas encore prêt à s'affirmer devant les autres, ce que pourtant je suis sûre que j'apprécierais énormément. « Enfin c'est pas grave, et je te promet que ce soir tu n'auras plus l'occasion d'être jaloux, je te quitte pas. » Je lui souris, sa main dans la mienne, je joue avec son alliance. Ce soir je n'ai plus envie de parler sport, j'ai pu voir la personne que je voulais voir et c'est avec Caleb que je compte passer le reste de la soirée. « Mon admiratrice préférée. » Il me sourit, il a l'air de se détendre un peu, enfin je crois, en tout cas j'arrive à le faire sourire et c'est bien le principal, parce que si lui n'aime pas son sourire, moi je l'aime énormément. Il m'apaise, il me fait me sentir bien, il me donne le sourire aussi et je réalise que ce genre de moment me manque beaucoup. Et c'est aussi avec cette pensée là, que je prends la décision d'oublier la soirée, d'oublier son importance pour moi, Caleb l'est bien plus et c'est avec lui que je veux passer le reste de cette soirée.

Blottie contre lui, nos mains entrelacées, c'est notre moment. Il y a du monde autour, mais je ne les remarque plus et j'espère qu'eux aussi ne nous remarqueront plus. Nous sommes assit tout les deux, l'un contre l'autre et si Caleb profite de la vue sur Brisbane, je détourne mon regard pour profiter de le regarder du coin de l’œil. Je l'aime cet homme, je l'aime tellement et j'ai l'impression de ne pas lui avoir dit ou montrer ces derniers temps et je m'en veux un peu. « Qui aurait cru qu’Alex Clarke deviendrait cette femme mignonne et romantique. » Je n'arrive toujours pas à me considérer comme quelqu'un de mignon ou de romantique. Ce ne sont toujours pas deux adjectifs qui semblent me qualifier mais si Caleb le dit, c'est peut-être vrai. Il est celui qui me connaît le mieux. Le meilleur de moi mais aussi le pire, il le connaît et cette facette de moi, je pense qu'il est le seul à vraiment l'avoir déjà vu. Parce que c'est lui qui me rends plus romantique, plus sereine et amoureuse surtout. « Je crois que tu as déteins sur moi bébé. » Je lui réponds moi aussi en souriant, mais c'est avec un peu plus de sérieux que je reprends, tout en le regardant. « Mais je pense pas être romantique ou mignonne, c'est juste moi quand tu es à mes côtés. C'est grâce à toi si je suis comme ça, plus sereine et plus calme. » Parce que oui, je ne me pense pas mignonne, juste amoureuse et je n'ai plus peur de lui dire, de ressentir aussi cet amour sans crainte parce qu'il m'a fait prendre conscience que c'était quelque chose dont j'avais besoin pour être heureuse. J'ai besoin de lui, de son amour, de sa présence, de sa douceur, de tout ce qui fait qu'il est cet homme que j'aime et avec qui j'ai décidé de vivre. Et j'ai besoin de lui, de ce genre de moment, de sa présence à mes côtés, ce sont grâce à ces moments que je suis tombée amoureuse de lui, c'est grâce à ces instants de partages, de douceur et de tendresses que je me sens si bien à ses côtés. Des moments qui semblent bien trop rares en ce moment. « C'est parce que ça fait une éternité qu'on a pas été tous les deux. » Il a raison, les soirées à deux depuis le début de l'année sont très très peu nombreuses, notre vie a radicalement changé cette année et nous avons peut-être subit un peu les choses. Mais nous avons la même impression tout les deux, et je crois que je commence à réaliser que depuis quelques mois, nous avons fait passer notre couple au second plan sans même s'en rendre compte. Parce qu'il y a eu Nathan, son retour dans notre vie, sa maladie, la greffe, il y a eu la grossesse aussi et la présence de Lucy et Lena qui demandent toujours plus d'attention. Et nous dans tout ça ? Faut croire qu'on a oublié de penser à nous, et ça pour moi c'est presque une première. Ne pas penser à moi avant tout, c'est nouveau. « J'aime notre vie et j'aime nos enfants mais tu me manques énormément. » Ses doigts qui relèvent mon visage vers le sien, je m'apprête à lui dire à quel point il me manque aussi, mais il m'oblige à me taire de la meilleure des manières. Il m'embrasse, plus longuement, et si lui est tendre, je me laisse aller à donner une toute autre intention à ce baiser en venant à la rencontre de sa langue. Je lui manque, il me manque aussi et avec ce baiser je veux lui prouver que ce genre de moment compte énormément pour moi. J'en oublie le monde, j'en oublie les autres, mais je n'ai jamais été très gênée par la présence des autres, je ne pense qu'à mon mari et à ce moment. « Oups désolée, je crois que je me suis laissée emporter par ton baiser et tes paroles. » Que je lui dis en riant légèrement parce que je ne veux surtout pas qu'il se sente mal à l'aise ou gêné alors qu'il semble se détendre un peu depuis quelques minutes. « Mais tu me manques aussi chéri. » Il aura fallu cette soirée, cette femme aussi qui a dragué mon mari presque sous mes yeux, pour que je réalise que depuis la naissance de Mael, et peut-être même avant, je ne fais que prendre soin de nos enfants et plus de notre couple et pourtant, notre couple c'est aussi ce qui fait ma force. Il ne le sait peut-être pas, il n'en a peut-être pas conscience, mais il est important à mes yeux, il est primordial même et j'apprends tellement à ses côtés. J'apprends aussi à le comprendre, j'essaye, je tente de faire attention à lui, ce n'est pas toujours une réussite mais ce soir, si j'ai bien remarqué ses sourires depuis qu'il est avec moi sur ce canapé, j'ai aussi vu son malaise, sa gêne plus tôt dans la soirée. Une gêne que je retrouve quand je lui demande s'il se fait draguer sur insta de temps en temps. Et si plus tôt je n'ai pas osé lui en parler, je le fais ce soir, en lui demandant si tout va bien et s'il veut m'en parler. « Non non ça va très bien. » Il y a quelques temps, je lui aurais répondu qu'il n'avait pourtant pas l'air d'aller très bien, mais je me tais et je le regarde toujours, un sourire tendre sur mon visage pour tenter de l'aider à se sentir à l'aise avec moi, mais sans le brusquer ou l'obliger à me parler. « Je suis juste pas très à l’aise pour parler de tout ça. » Je ne suis absolument pas étonnée de la réponse qu'il m'apporte, et je ne mets que quelques secondes pour comprendre ce qui peut le mettre mal à l'aise. Ou en tout cas je pense le comprendre. « Même avec moi tu n'es pas à l'aise pour en parler ? » Ce n'est pas une question négative ou un reproche, c'est juste une question sincère parce que je sais qu'il a des complexes, mais j'aimerais qu'il puisse être à l'aise avec moi, sur tout les sujets. Ce qui est un peu hypocrite de ma part, puisque je ne suis pas à l'aise avec tout les sujets non plus, mais je suis peut-être devenue mignonne, mais je ne suis pas devenue quelqu'un de parfait pour autant. Loin de là. « Tant que tu es avec moi je me sens bien tu sais. Ça me fait vraiment du bien, te retrouver ce soir. »  Je lui souris à nouveau, je ne sais pas s'il est vraiment sincère ou s'il me dit ça pour me rassurer, mais je veux tout faire pour qu'il se sente bien en tout cas. « Tu m'as jamais perdu tu sais, je suis toujours là avec toi. » Et peut-être que je devrais lui proposer d'aller ailleurs, lui proposer de profiter de cette soirée que nous avons en amoureux parce que ça semble lui faire du bien. « Mais je comprends ce que tu veux dire. Je ne voulais pas vraiment le dire parce que c'est un peu égoïste, mais t'avoir rien que pour moi, ça me fait beaucoup de bien. » Je ne voulais pas le dire, parce que je sais que désormais, Nathan, Lucy, Lena et Mael ont aussi besoin de lui, et bien plus que moi, parce qu'ils sont enfants et qu'ils ont besoin de leur père, en particulier Nathan et Lucy d'ailleurs. Parce qu'il a reprit le travail et que sa présence au quotidien me manque. Parce que notre lien si fort et si intense me manque aussi. Mais, moi aussi j'ai besoin de lui, et j'en prends encore plus conscience aujourd'hui alors que depuis qu'il est avec moi, je n'ai pas pensé à nos enfants et à Mael que je laisse seul à la nounou pour la première fois. Je profite de lui, de sa présence, de cette soirée qui est notre première à deux depuis bien longtemps et je réalise à quel point je me sens différente à ses côtés. « Tu veux qu'on sorte ? Qu'on aille se promener rien que tout les deux ? J'ai envie de vraiment profiter de cette soirée en tête à tête comme avant. » Comme quand on avait aucune responsabilité, aucune contrainte, aucune autre envie que de s'aimer et de profiter d'être ensembles. « On pourrait faire quelque chose qu'on a pas fait depuis longtemps. » Je réfléchis quelques instants. « J'ai envie de prendre des sushis et d'aller à la plage. » Et comment mieux se retrouver que revenir au fondamental ? Les sushis, la plage, nous deux rien que nous ? Je ne sais pas s'il sera partant ou s'il aura mieux à me proposer mais je veux lui montrer que ce soir et tout les autres soirs, il compte bien plus que cette soirée de boulot, que mon avenir professionnel, que tout ça parce qu'il compte plus que tout finalement.

@Caleb Anderson     :l:  :l:

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