Calex #68 x I can hear that voice and I call it jealous love

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Calex

I can hear that voice and I call it jealous love

« Oui mais c'est pas pareil. » Je ne comprends pas en quoi c’est différent. Je sais que je suis jaloux. Très jaloux. Trop, même et c’est la raison pour laquelle je préfère généralement me mettre de côté quand ce sentiment prend le dessus parce que je sais que j’en fais généralement trop et je ne veux pas qu’elle subisse ça de façon trop régulière. « Enfin c'est pas grave, et je te promet que ce soir tu n'auras plus l'occasion d'être jaloux, je te quitte pas. » C’est avec un simple sourire que je lui réponds car l’idée de passer le reste de la soirée collé à ma femme est extrêmement plaisante. Elle a pourtant décidé de participer à cette soirée pour renouer avec son travail et discuter avec des collègues ou futurs potentiels patrons et l’idée de la priver de tout ça me fait légèrement culpabiliser. « Je crois que tu as déteins sur moi bébé. » Je souris et un rire vient ponctuer la fin de sa phrase tant c’est inattendu. Quand je l’ai connu, Alex était tout sauf une jeune fille adorable ou encore moins romantique. Le moindre geste de ce genre que je faisais envers elle était souvent tourné à la rigolade ou à l’autodérision ce qui n’était pas toujours très agréable je dois bien l’avouer, donc je profite de ce changement aujourd’hui. « Mais je pense pas être romantique ou mignonne, c'est juste moi quand tu es à mes côtés. C'est grâce à toi si je suis comme ça, plus sereine et plus calme. » Encore une phrase qui me fait sourire bêtement, à croire que mes lèvres restent bloquées dans cette position depuis que nous nous sommes retrouvés tous les deux. « Tu vois ça c’est mignon. » que je lui dis toujours en gardant ce même sourire aux lèvres. Je dois ressembler à un adolescent découvrant l’amour et les sentiments avec sa toute première petite-amie mais ça m’est égal. Ce soir à l’instant présent je suis heureux de passer du temps avec ma femme en tête à tête sans un de nos enfants pour venir nous ramener à notre réalité de parents. Mes lèvres sur les siennes pour lui donner un long baiser rempli de tendresse malgré les gens autour de nous, ils m’importent peu ce soir je n’ai d’yeux que pour Alex. Sa langue qui part à la recherche de la mienne ne me dérange même pas et je prolonge encore le baiser jusqu’à ce que nous ayons tous les deux besoins d’air. Il faut dire que des baisers intenses comme ça entre nous sont également devenus un peu plus rares alors seuls ou pas, j’en profite. « Oups désolée, je crois que je me suis laissée emporter par ton baiser et tes paroles. » Je ris et c’est de nouveau en approchant mon visage du sien que je lui réponds. « C’est pas grave, je m’en plains pas. » des mots que je lui murmure avant de l’embrasser de nouveau mais cette fois le baiser est bien plus léger et court. « Mais tu me manques aussi chéri. » Je lui souris avec tendresse, et peut-être même avec un fond de tristesse dans le regard parce que même si j’aime notre vie actuelle. Même si j’aime nos enfants plus que tout au monde, passer du temps en amoureux avec ma femme est sans doute ce qui me manque le plus et j’aimerais pouvoir avoir au moins une à deux soirées dans la semaine pour profiter d’elle ou plutôt de sa présence. « Même avec moi tu n'es pas à l'aise pour en parler ? » Comme la sensation qu’il s’agit là d’une question piège, je la regarde longuement sans savoir quoi lui répondre. Parler de mes complexes n’a jamais été une chose simple mais encore moins en ce moment alors que j’ai l’impression d’avoir fait plusieurs pas en arrière. « Pas en ce moment, non. » je lui avoue. Lui dire que si je déteste à ce point mon corps en ce moment c’est car je comprends que ma femme n’y porte plus d’intérêt et qu’elle le l’apprécie plus non plus n’est pas une chose simple et je ne compte pas rentrer dans ce débat ce soir. « Tu m'as jamais perdu tu sais, je suis toujours là avec toi. » Si Alex me sourit moi je grimace légèrement avant de lui répondre. « Un peu, si... » J’ai l’impression de ne pas avoir passé du temps avec ma femme depuis très longtemps. La mère de mes enfants je la vois tous les jours mais ma femme me manque. Vraiment beaucoup. « Mais je comprends ce que tu veux dire. Je ne voulais pas vraiment le dire parce que c'est un peu égoïste, mais t'avoir rien que pour moi, ça me fait beaucoup de bien. » Je lui souris doucement et comme réponse, je laisse mes lèvres se poser sur sa joue pour un baiser rempli de tendresse et d’amour. Je ne trouve pas ça égoïste car je ressens la même chose.

La soirée continue mais nous ne bougeons pas de ce canapé sur lequel nous nous retrouvons et pour mon plus grand plaisir personne ne nous dérange. « Tu veux qu'on sorte ? Qu'on aille se promener rien que tout les deux ? J'ai envie de vraiment profiter de cette soirée en tête à tête comme avant. » Mon pouce caresse le dos de sa main alors que je me tourne un peu pour la regarder. « J’aimerais beaucoup oui mais tu n’as plus personne à voir ici ? » Je veux m’assurer qu’elle ne fasse pas une croix sur cette soirée qui semblait importante pour elle simplement à cause de ce que j’ai pu lui dire. « On pourrait faire quelque chose qu'on a pas fait depuis longtemps. J'ai envie de prendre des sushis et d'aller à la plage. » Et là c’est un grand sourire qui s’étire sur mes lèvres alors que mes doigts caressent avec douceur son visage. « Comment est-ce que je pourrais refuser cette proposition ? » La plage, cet endroit riche en émotions pour nous deux et surtout pour notre histoire et c’est donc ainsi que nous quittons les lieux. Cette fois dans la voiture je garde mes mains pour moi ne voulant pas me faire repousser à nouveau, je ne suis pas sûr que deux dois dans la même soirée je serais capable de le gérer. Je mets un peu de musique calme et douce pour l’ambiance dans la voiture et c’est au bout d’un long moment que nous finissons par arriver sur notre plage. Lieu de notre premier baiser et d’autres premières fois pour nous, le lieu de où Alex a accepté de devenir ma femme également. C’est serein et avec un grand sourire que nous avançons sur le sable. « Il y a bientôt un an jour pour jour tu m’as dit oui ici. » je lui rappelle en l’arrêtant dans sa marche pour l’attirer contre moi afin de l’embrasser à nouveau. Cette fois mes bras enroulent sa taille et c’est ma langue qui part chercher la sienne pour un baiser rempli d’émotion. « Par contre je te préviens cette fois, pas de bain de minuit. » Et de toute façon je doute qu’elle serait d’accord avec ça.

nightgaunt

@Alexandra Anderson :l:

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"I can hear that voice and I call it jealous love"

« Tu vois ça c’est mignon. » Il a ce sourire aux lèvres qui le rend si craquant et je crois que c'est ce sourire qui doit me rendre un peu mignonne au quotidien. Ce sourire pour lequel je craque, ce sourire qui ne me laisse pas indifférente, loin de là. Ce sourire que j'ai aussi peut-être l'impression d'avoir un peu moins vu sur son visage ces derniers temps mais je sais qu'en ce moment je ne suis pas l'épouse parfaite pour lui. Que je ne sais ni lui donner l'amour qu'il mérite, ni lui montrer à quel point mes sentiments sont toujours grands pour lui. Et pourtant, rien n'a changé en ce qui concerne l'amour que j'éprouve pour lui, sauf que beaucoup d'autres choses ont changé et pas forcément de façon positive. Mais ce soir, nous nous retrouvons un peu. Loin de la maison, loin de nos responsabilités de parents, moins parents, plus mari et femme, et le baiser que nous échangeons malgré le monde autour prouve aussi à quel point nous en avions besoin et envie tout les deux. Parce que si moi je n'ai jamais été trop dérangés par les effusions et marques d'affection et d'amour en public, ce n'est pas le cas de Caleb, mais il prolonge ce baiser un peu trop torride et ça en dit long sur le fait qu'il en avait envie lui aussi. Malgré les gens autour, malgré le lieu dans lequel nous nous trouvons, il prolonge le baiser et je réalise à quel point ce simple geste peut me faire ressentir des émotions fortes. Et ça aussi ça me manque. J'en avais peut-être pas vraiment conscience jusqu'à présent, mais il me manque et je me sens coupable parce que je sais que c'est ma faute cette distance entre nous. « C’est pas grave, je m’en plains pas. » Il m'embrasse à nouveau, plus de tendresse, un baiser plus court mais qui prouve bien qu'il n'est pas mal à l'aise après ce baiser langoureux que je viens d'initier. Tout les deux installés sur le canapé, avec cette vue de Brisbane devant nos yeux, ça faisait très longtemps que nous avions pas eu un moment aussi romantique tout les deux. Notre vie a été remplie, des hauts, des bas, des joies, des peurs, des épreuves, mais si de l'amour il y en a beaucoup dans notre vie, des moments comme celui là, se sont fait très rares et c'est aussi à cet instant que je réalise à quel point ces moments sont importants pour moi, pour nous aussi. Pour notre équilibre, pour mon bien-être, pour m'épanouir pleinement. Je lui manque, il me manque, voilà une constatation que nous nous avons tout les deux et quand je lui dis j'ai comme l'impression qu'il est triste, ses yeux ne pétillent pas, il sourit mais ses yeux ne reflètent pas ce sourire qu'il me donne. Et je ne sais pas si c'est parce qu'il doute de mes mots, ou parce qu'il souffre de cette distance entre nous mais je me sens coupable à nouveau, parce que j'ai l'impression de ne pas réussir à lui apporter ce dont il a besoin en ce moment. Et ce n'est pas qu'une impression finalement, je n'y arrive pas. « Pas en ce moment, non. » Pire encore, il m'avoue ne pas être à l'aise pour parler de ce qui le rends mal à l'aise. En ce moment, qu'il dit, et c'est bien une preuve qu'en ce moment je ne suis pas là pour lui. « Je suis désolée. » Je pourrais préciser ce pourquoi je suis désolée, mais la liste serait longue. Je suis désolée surtout qu'en ma présence il ne soit plus à l'aise de parler, je suis désolée que ces derniers temps je n'ai pas été assez là pour lui au point qu'il semble moins à l'aise avec moi, je suis désolée que mon attitude le mette mal aussi. Je suis désolée pour tout un tas de chose, mais je ne lui en veux pas, même si ça fait un peu mal de constater que notre lien semble moins fort au point qu'il se renferme sur certains sujets. Mais je n'insiste pas, pas que ça ne m'intéresse pas au contraire, j'ai tout un tas de questions à lui poser désormais mais il vient de me dire mot pour mot qu'en ce moment il n'était pas à l'aise pour en parler, alors j'écoute ce qu'il me dit et même si je n'aime pas le savoir mal, je ne veux pas le mettre plus mal à l'aise en le forçant à me parler d'un sujet avec lequel il ne l'est pas. « Un peu, si... » Voilà une autre réponse qui me fait un peu mal. Non pas que ce soit lui qui me fasse mal, mais c'est plutôt de réaliser qu'il a cette impression. Je prends peu à peu conscience à quel point mon attitude peut lui faire du mal, je ne le fais pas de façon conscience, absolument pas mais il n'est plus à l'aise pour parler avec moi de certains sujets, il a l'impression de m'avoir un peu perdue et c'est des choses qu'il me dit dont je n'avais pas conscience jusqu'à présent. Des choses peu agréables, parce que ça me prouve juste que je n'assure pas en tant qu’épouse et femme et que ça va bien au delà de ce désir qui à quitter mon corps depuis quelques mois. Je voudrais m'excuser encore, de voir qu'il à cette sensation, mais je ne le fais pas. « Je ne pensais pas que tu ressentais ça mais je t'aime, n'en doute jamais, et j'ai toujours autant besoin de toi, je vais faire en sorte que tu me retrouves alors. » Parce qu'il a l'impression de m'avoir un peu perdu, et je ne compte pas le laisser avec cette impression. Au moins pour ce soir c'est tout à lui que je veux être, à lui que je veux penser, profiter de cette soirée en amoureux pour lui prouver qu'il ne m'a pas perdu, que je suis toujours sa femme, que je suis toujours aussi amoureuse que lui et je sais que les gestes sont parfois plus importants que les mots et je compte lui prouver que sa présence est toujours aussi importante pour moi.

Je lui propose de quitter cette soirée dans laquelle il est juste pour moi pour profiter de cette soirée en amoureux dans un autre cadre. « J’aimerais beaucoup oui mais tu n’as plus personne à voir ici ? » Je secoue la tête de gauche à droite. C'est faux, j'ai encore beaucoup de monde que je pourrais rencontrer mais ce n'est plus si important à mes yeux. « Non c'est bon, j'ai eu un entretien, et de toute façon c'est avec toi que je veux être. » Et ça, c'est plus que vrai. Je veux être avec lui et lui rappeler que je suis toujours sa femme, que sa présence est toujours très importante pour moi, nous retrouver un peu. Parce que je réalise que j'ai peut-être moi aussi oublier comment être sa femme, comment être une femme en plus d'être une mère. J'ai oublié de penser à moi aussi, de penser à nous surtout. Alors je ne compte pas ajouter le statut de journaliste alors que je n'arrive même pas à assumer deux rôles déjà. Et quand je pense à nous, je pense à cette plage. A nos débuts, à cet endroit ou j'ai ressenti du désir pour lui la toute première fois. A ce premier baiser dans l'eau, à ces premiers instants de notre couple, et à tout ce que l'on a vécu ensuite sur cette même plage. « Comment est-ce que je pourrais refuser cette proposition ? » Je pense qu'il n'aurait refuser autre proposition tant qu'elle nous permettait de quitter cet endroit et de retrouver un peu plus d'intimité et d'être tout les deux. Mais, la plage je savais que c'était le lieu parfait pour finir cette soirée, ou la commencer vraiment plutôt. « Je ne voyais pas de meilleur endroit pour se retrouver tout les deux et profiter de cette soirée. » Pour se retrouver vraiment et lui montrer à quel point il compte toujours autant pour moi. Et que je retournerai sur cette plage avec lui jusqu'à la fin de mes jours, s'il a besoin de se rappeler à quel point notre histoire et surtout à quel point lui il compte pour moi.

Nos souvenirs sont grands ici, et dès que j'aperçois l'étendue d'eau, dès que je pose un pied sur ce sable, j'ai tout un tas de souvenirs qui me reviennent. Des joyeux, des beaux, des forts, des moments remplis d'amour, de passions, d'émotions. J'ai tout vécu ici. On a tout vécu ici ensemble. Notre premier baiser, d'autres premières fois que je ne peux citer ici, et notre mariage. Un moment unique, magique, gravé à jamais dans ma mémoire et être ici avec lui ça me fait forcément ressentir beaucoup d'émotions. « Il y a bientôt un an jour pour jour tu m’as dit oui ici. » Je souris à ses mots, il n'avait pas besoin de me le rappeler, j'y pensais déjà et je sais que lui aussi, mais c'est vrai que ça fait bientôt un an et j'ai l'impression que cette année est passée à une vitesse folle. « Et je le referais sans hésiter. Tu as fais de moi une femme comblée monsieur Anderson. » Que je lui glisse avant que ses lèvres ne se posent sur les miennes, que ses bras enroulent mon corps et que sa langue ne vienne chercher la mienne. Le baiser est à la fois tendre, et à la fois torride. C'est peut-être contradictoire, mais c'est ce que je ressens à cet instant quand il m'embrasse et j'ai l'impression de ne pas avoir ressenti ça depuis très longtemps. Une main dans ses cheveux, l'autre qui caresse sa nuque, je prolonge ce baiser encore un peu. « Tu étais bien plus timide y'a quelques années. » Que je lui dis dans un léger rire, presque essoufflée par ce baiser si long, et si intense et pourtant mes lèvres viennent se poser à nouveau sur les siennes, quelques secondes, avant de venir embrasser sa joue et même son cou à la droit à quelques baisers. « Par contre je te préviens cette fois, pas de bain de minuit. » Je lève les épaules avec un léger sourire en coin en repensant à cette première soirée ici. Et je sais qu'il devait déjà être raide dingue pour me suivre dans cette folie à l'époque, parce que j'ai appris à le connaître ensuite et je sais comme ça a du être difficile pour lui de se montrer en caleçon face à moi. Mais, il l'a fait et ce souvenir reste gravé en moi. « J'avais pas ça en tête, mais désormais je trouve ça presque dommage de se priver d'un moment presque nus dans l'eau. » Toujours avec un sourire aux lèvres, j'ai l'impression de retrouver mon innocence et ma légèreté de mes vingt ans ce soir. Je profite qu'il soit toujours contre moi, pour nous entraîner tout les deux sur le sable et c'est sur lui que je me retrouve. « Notre complicité me manque chéri et je sais pas vraiment comment on va tout gérer mais je vais faire en sorte d'être là pour toi, notre amour compte beaucoup trop. » Je ne sais absolument pas comment je vais gérer tout ce que je ressens, cette envie d'être avec lui, cette culpabilité de ne pas être avec nos enfants. Sentir son désir, ne pas ressentir le mien. Etre sa femme, son amante, la mère de ses enfants. Être tout ça à la fois, je ne sais pas comment je vais faire, mais je vais trouver parce que je ne peux pas continuer à vivre avec l'idée qu'il ait l'impression de m'avoir un peu perdue. Ca n'est pas le cas et ça ne sera plus jamais le cas.

@Caleb Anderson :l:

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