« welcome back in the game »    naomi carlson & mason bradford.

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Ce n’était pas vraiment prémédité, peut-être qu’il aurait pu encore tenir un long moment avant de lui révéler cette information, qu’il s’était jusque-là bien garder pour lui. La réalité est un tout petit peu différente de celle qu’il compte en réalité lui révéler, mais est-ce que Naomi serait aussi curieuse, et intéressée si il lui disait qu’il avait rencontré Autumn dans une église – lui qui venait encore de se faire balayer de la vie de Mia, elle qui aurait vécu la même chose avec son ex. Ils avaient un peu beaucoup trop bu, et la pente a été forte glissante : tous deux ont joués à un jeu dangereux où chacun voulait avoir le dessus sur l’autre. Quand le mariage s’est exposé devant leurs yeux, aucun n’a pu faire marche arrière : ça aurait signifié laisser l’autre gagner. Résultat, Mason se pavane devant une Carlson enjouée, prête à tout entendre tant qu’elle possède entre ses mains une réalité qu’elle accepte d’entendre. C’est ce que du moins Bradford considère, il n’est pas prêt à rompre ses promesses sourdes au côté de celle qui fait battre son cœur aussi souvent que nécessaire, et qui lui permets de bien des façons, de mettre sa journaliste de côté, même si ce n’est qu’un bref instant. « Eh bien… Tout, évidemment. » Evidemment qu’il s’attendait à cette réponse de la part de Naomi. Avec le temps, elle était devenue bien plus qu’une amante ou une maîtresse, il ne saurait d’ailleurs pas quel adjectif lui conviendrait le mieux, et il n’était pas sûr de vouloir la mettre dans une case. Il prenait ce qu’elle pouvait lui offrir sans rechigner, acceptant ce qu’il ne pourrait sans aucun doute jamais accepter de quiconque – mais leur jeu été très encadrée par la brune, et elle ne lui laisserait pas le choix de choisir pour elle. Il en avait conscience. Furieusement, d’ailleurs. Et quand bien même, une partie de lui aimerait refuser ses avances, elle parvenait toujours par tout obtenir de lui. Il était faible face à ses formes, faible face à ce qu’elle lui promettait. Faible face à cette femme qui a longtemps animé ce cœur vide. « Commence par son nom et son âge, ce sera un bon début. » Qu’elle demande, alors qu’il reste muet, un sourire satisfait au bout de ses lèvres, tandis qu’il sent les caresses de Naomi sur son bras, « tu peux aussi me dire quand tu t’es marié. » Remontant jusqu’à sa nuque, elle l’encercle de ses bras, et ses lèvres qui effleurent les siennes, Mason n’a de yeux que pour elle, en cet instant, « et comment tu as fait ta demande. » Il ne savait pas vraiment à quoi pouvait-elle s’attendre de sa part. Rien de romantique, rien de surprenant. Il n’avait pas ce truc Mason. Il était fait plutôt pour exceller dans un autre domaine : celui de la fougue, de la rapidité, de la passion, du désir que de la tendresse et de l’amour. « Tu t’attends à quoi ? » Et il ne peut s’empêcher de presser ses lèvres contre les siennes, il ne pouvait plus se cacher, plus se contenir en réalité. « Tu es bien plus au-dessus de tout ça… » De toute ses filles qu’il côtoie, et de cette femme – qui n’en porte que le pseudonyme pour tenter de la rendre jalouse ou du moins, d’éveiller un certain soupçon. « Elle s’appelle Autumn, et je l’ai rencontré dans une église. » Il arrive à émettre des sons entre deux baisers, sans plus quitter ses lèvres, avec lesquelles il s’amuse à étirer et à remettre en place. « Ca date de plusieurs mois maintenant… » Il plaque Naomi contre lui, en effleurant le bas de son dos, alors qu’elle reprend la parole, à voix basse cette fois. « Dis-moi aussi si vous vivez ensemble, et si elle t’attend sagement à la maison. » Il n’avait pas pensé à cette question, mais il semblerait que la Carlson connaît que trop parfaitement son job, « elle n’est pas chez moi, et tu auras le champs libre, » pour les prochaines fois aussi. Parce que si il y a un truc à retenir d’eux, c’est qu’ils ne restent jamais longtemps rassasiés l’un de l’autre. « Parfait. Et visiblement, elle n’en avait pas dit son dernier mot, puisque désormais sa main glissa sous les vêtements du basketteur, et si il tentait de garder à son maximum son self contrôle, ça ne dura pas très longtemps. J’aime mieux ça. » Qu’elle confesse, satisfaite alors qu’il semble être à des années lumières de tout ça. Être bien loin de pouvoir entendre tout ce qu’elle lui dit désormais, et c’est sans grande surprise qu’elle vient relâcher cette pression, qu’il ne maîtrisait plus vraiment. Si, elle en était satisfaite, Mason c’est tout le contraire. « J’avais cru comprendre ; il semblerait que tu n’aies rien perdu de ta vigueur. » Restant sur sa fin, il l’observe se rhabiller, tentant de retrouver le même chemin que précédemment, elle lui faufila entre les doigts avant de disparaître. « Attends-moi ! » Qu’il gueule, tentant de rattraper la minime distante pour vouloir continuer leur ébat dans un coin plus tranquille. Chose qu’il ne parviendra que lorsqu’elle s’engouffre dans le premier taxi.

Assis dans cette voiture de taxi, Mason ne regrette pas d’avoir suivi jusqu’ici Naomi, quand bien même il va probablement se faire remonter une énième fois les bretelles, promis il arrêtera un jour de jouer au con. « Otage volontaire, alors. » Il haussa les épaules. Ca avait peut-être une importance aux yeux de Naomi, mais tous les deux savaient qu’il le voulait bien aussi. « Je t’ai dit que j’étais un horrible bourreau, et que je pratiquais la torture, à mes heures perdues ? » Il la dévisage, un instant comme pour y déceler une vérité ou un mensonge de sa part. « Je ne te pensais pas si sauvage… » Qu’il avoue, arquant un sourcil en lui jetant un bref regard sans pour autant récupérer sa main, malgré qu’il est plus difficile de se frayer un chemin, maintenant qu’elle resserre l’étreinte entre ses jambes. « Mais ce ne seront pas des heures perdues, » qu’il lâche, en se penchant légèrement vers elle. « J’écris un sms. » Evidemment qu’il n’attendait pas les choses de cette manière. Et il parvient avec facilité à récupérer l’engin, le laissant bien éloigner de la propriétaire tour en glissant son regard sur l’écran. « Rends-moi ça. » Elle pouvait toujours essayer, elle ne parviendra pas à son but ultime, il était bien plus grand et imposant qu’elle. Bien moins docile lorsque son ego d’homme est heurté. « T’en rêves, hein ? » Il lève les yeux au ciel, alors que son visage retrouve le chemin jusqu’aux lèvres de Naomi, et qu’il glisse sa main sous le tissu de l’Escort. Il n’en pouvait plus d’attendre, ce voyage lui semblait interminable. Certain que le chauffeur le fait exprès pour être témoin de la scène. D’ailleurs, c’est avec soulagement que Mason se relève, sortant quelques billets, « nous sommes arrivés, les amoureux ! » Naomi s’engouffra à l’extérieur de la voiture, Mason la suivit peu de temps après, sentant une légère fraicheur, ou peut-être à t-il eu un peu chaud dans ce taxi. Ils montèrent les quelques marches devant sa villa, et voulu ouvrir la porte d’entrée, mais Naomi jouait les trouble-fête. « Je te déconcentre, peut-être ? » Contre lui, elle s’amusait à caresser le torse du basketteur, alors qu’il peinait à trouver la serrure, et qu’il grommelait dans sa barbe avant de finalement entendre le clic, il se retourna machinalement vers Naomi pour lui faire face, et ses lèvres heurtent avec parcimonie ceux de l’Escort, une première fois, puis une seconde. Avec plus d’intensité et de fougue, avant de la tirer vers lui, alors qu’il recule sans relâcher cette pression, poussant de sa main la porte d’entrée qui se claque. « Est-ce qu’un bon bain chaud te plairait ? » Il demande, une insinuation qui ne restera pas bien longtemps sous silence, il en est persuadé. Alors que ses lèvres ne se détachent pas des siennes, sa main, elle vient déboutonner d’un seul clic son soutien-gorge.

« A tout, et à rien en même temps. Je suis simplement curieuse. » Déclara Naomi, avant que le basketteur de la fasse taire d’un baiser. Apparemment, elle l’avait envoûté : il n’était désormais plus capable de se retenir, plus capable de donner le change. Il avait lutté, pourtant. Il avait essayé de ne pas plonger, de ne pas sombrer — en vain, évidemment. Parce que l’escort-girl le connaissait bien, très bien, et qu’elle savait quoi faire pour réveiller son désir, et stimuler son envie. La bosse qu’elle sentait contre son nombril n’était qu’un élément permettant de confirmer ses hypothèses. « Tu sais comment me parler. » Ronronna la brune, alors que ses lèvres s’étiraient en un sourire malicieux. Elle aimait se sentir belle, désirée, voulue, choyée. Elle aimait le regard gourmand que Mason posait sur elle, et sur ses courbes. Elle aimait déceler dans ses prunelles claires le voile d’envie. Et elle aimait voir ses pupilles se dilater. « Décidément… Vous étiez prédestinés. » Fit remarquer l’australienne, alors que son ancien amant maltraitait ses lèvres. Elle se fichait bien de savoir qui était cette femme, et quelles étaient ses réelles relations avec Mason. Elle se fichait d’être la femme de l’ombre, de n’avoir qu’un rôle de maîtresse : il n’avait jamais été question de plus, entre eux. Elle ne le supporterait probablement pas, et lui non plus d’ailleurs. « Déjà… » Commenta-t-elle, en sentant les mains du basketteur se loger dans le bas de son dos. « Des projets, peut-être ? » Puisqu’il s’était fait passer la corde au cou, tout était désormais envisageable. À commencer par vivre ensemble, puisqu’apparemment, la femme de Mason ne serait pas à leur domicile ce soir. « J’ai hâte. » Murmura-t-elle en lui faisant un clin d’oeil complice. Elle sait qu’il en va de même pour lui. Alors, elle choisit de mettre fin à leurs embrassades passionnées — momentanément. Elle s’éclipsa en riant, fière du tour pendable qu’elle venait de jouer à Mason.


Éloignement qui ne dura pas puisque, à peine rentrés dans le taxi, leurs deux corps étaient à nouveau aimantés. « C’est l’éloignement qui a dû te faire oublier certaines choses. » Souffla Naomi, alors que ses jambes se refermaient sur la main baladeuse du basketteur. Elle le retint prisonnier pendant de longues secondes, alors que ses prunelles azurées se confrontaient à celles de son interlocuteur. Elle pouvait y lire tout le désir, toute l’envie qu’il avait d’elle. Elle n’était pas en reste non plus ; simplement, elle préférait éviter tout témoin oculaire. « Jamais perdues. » Répondit-elle, amusée, avant que Mason ne vienne lui chiper son téléphone portable. Elle était alors occupée à rédiger un sms à l’intention de son client, pour expliquer son départ précipité. Elle essaya de récupérer son smartphone, en vain malheureusement : son adversaire était bien trop grand, bien trop coriace pour se laisser si facilement avoir. Calculateur, le basketteur ricana en voyant l’escort-girl s’échiner et profita de sa faiblesse pour fondre sur ses lèvres. Surprise, elle relâcha toute son attention le temps d’un instant — une seconde, qui avait permis à son amant de remonter sa main  joueuse jusqu’au tissu de son sous-vêtement. Vil serpent, dont la fierté se lisait sur chacun des traits de son visage. Elle fit appel à tout son bon sens pour ne pas lui donner satisfaction immédiatement, et soupira de soulagement en entendant le chauffeur leur faire savoir qu’ils étaient arrivés à destination. Elle s’extirpa rapidement du taxi, suivie de près par le sportif.


Il n’avait pas besoin de répondre ; elle savait l’effet qu’elle avait sur lui. Il lui suffirait de descendre sa main sur son pantalon, pour constater que la bosse qui déformait le tissu était toujours bien présente. Elle gloussa contre son oreille en l’entendant grommeler, comme agacé de ne pas être plus rapide pour ouvrir la première porte qui menait à sa maison. L’extérieur était, sans surprise, parfaitement entrevu : la pelouse fraîchement tondue, et les quelques buissons, haies et autres fleurs étaient soigneusement taillés. L’oeuvre d’un jardinier, sans doute — elle n’avait jamais entendu Mason dire qu’il avait la main verte. Mais elle n’eut aucune occasion de s’appesantir sur ce constat puisque, à peine le portail refermé, ses lèvres furent accaparées par celles de Mason. Elle ne s’en plaignait pas, loin de là : enfin, ils pouvaient tous deux laisser libre court à leur imagination florissante. Elle entoura sa nuque de ses bras, reculant en direction de l’entrée au fur et à mesure que le basketteur avançait. Leurs lèvres se cherchaient, s’effleuraient, se goûtaient, jusqu’à ce que Mason choisisse de prendre réellement les choses en main. L’escort-girl s’abandonna complètement dans un baiser fougueux, alors que ses ongles griffaient légèrement la nuque du sportif. Leurs langues se cherchaient, s’entremêlaient, dansaient un ballet dont l’issue était certaine. Naomi aurait pu continuer longtemps, si l’Australien n’avait pas brusquement mis fin à cet échange passionné. « D’accord. Va pour un bain. » Murmura-t-elle contre sa bouche, alors qu’elle sentait les doigts de Mason retirer l’attache de son soutien-gorge. Elle s’abstint de lui préciser qu’il aurait tout aussi bien pu la faire sienne ici, dans son entrée, tant l’envie lui grignotait les entrailles. Son corps le réclamait tout entier, mais elle n’avait rien contre le fait qu’il veuille prendre soin d’elle avant qu’ils ne se laissent complètement aller au plaisir.


Elle se laissa entraîner à la suite du blond, qui la fit entrer dans sa chambre — un lieu qu’elle connaissait, parce qu’elle l’avait déjà fréquenté par le passé. Elle ne s’attarda pas, et poussa la porte de la salle de bain attenante. Très à son aise, elle se pencha au-dessus de la baignoire et ouvrit les robinets pour y faire couler l’eau après avoir déposé quelques gouttes de bain moussant dans le fond. Elle n’avait pas envie de perdre de temps, Naomi. Elle tira sur la fermeture éclair qui maintenait le tissu de sa robe contre sa peau, et le fit progressivement glisser le long de ses bras. Elle sourit en voyant la dentelle de son soutien-gorge suivre le mouvement, dévoilant sa poitrine, et récupéra ses affaires pour aller les déposer sur l’une des vasques face au miroir. Elle sentit le regard de Mason la suivre en silence, s’interrogeant surement sur la meilleure attitude à adopter à son égard. Si elle le provoquait ? Naturellement. « Je t’ai connu plus téméraire. » Fit-elle remarquer en se retournant vers le basketteur. Elle combla la faible distance qui les séparait en deux pas, et après avoir entouré son cou de ses bras, demanda : « Ce que tu as vu est toujours à ton goût ? » Se sentir belle et désirée, encore et toujours. Elle adorait le savoir, et elle adorait qu’on lui dise. Elle déposa furtivement ses lèvres sur celles du sportif, et se détourna de lui pour se rapprocher de la baignoire. Elle retira la maigre dentelle qui la couvrait encore partiellement, et entra dans l’eau sans demander son reste.

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Mason est loin d’être le genre d’homme à s’attacher facilement, et pour une raison qui lui est étrangère, il est encore moins le genre à aimer répéter les mêmes conneries avec les mêmes nanas. A l’exception de celle qui se trouve à présent face à lui. Naomi est bien plus qu’une amie à ses yeux et il est inutile de vouloir chercher exactement quelle étiquette, elle saurait trouver à ses yeux, parce qu’il ne le sait pas lui-même. Il n’est pas du genre à enfermer ses relations dans des cases et très peu de femmes peuvent prétendre avoir à faire avec lui pendant des mois voir des années. Il se lasse vite en général, il ne s’attache pas facilement, mais Naomi est l’exception à la règle. Naomi est celle qui demeure toujours dans son lit pendant les tempêtes, comme dans la gloire. Que ce soit pour fêter sa victoire ou au contraire, le remotiver au combat. Que ce soit pour le féliciter ou lui tirer les oreilles. Elle a ce lien qui ne saurait expliquer, ce truc qui fait que finalement ses paroles finissent par devenir sienne. Il sait mieux que personne qu’ils ne se supporteraient pas bien longtemps loin de leurs soirées, quand l’euphorie retombe, que le jeu serait compliqué, « à tout, et à rien en même temps. Je suis simplement curieuse. » Il hausse les épaules alors qu’elle s’avance jusqu’à lui, et qu’il profite de cette proximité pour combler le peu d’espace entre eux et l’attirer à lui. Ses lèvres qui se posent sur les siennes, et dans un soupire, il lâche, « la curiosité est un vilain défaut… » Ses yeux brillants et étincelants se joue d’elle, mais comme à son habitude, Mason feintera une réalité qu’il tente de fuir et dont il y parvient avec une aisance déconcertante. Parce qu’il n’a rien à dire de sa relation avec Autumn, parce qu’il n’y a rien entre eux et quand bien même il joue avec la blonde, il n’y aura jamais rien de concret. Tant il l’exaspère autant qu’il l’énerve. « Tu sais comment me parler. » Il n’y pouvait rien, quand bien même rien entre eux ne pouvaient être bien sérieux, néanmoins Naomi comptait d’une façon comme d’une autre et il ne pourrait pas rompre aussi facilement ce contact, même si rien n’est vraiment empreint d’une vérité ou d’une sincérité sans faille. Mais elle avait toujours été dans l’ombre, le guérissant d’une blessure dont il ne voulait pas lui-même être guéri, mais présente pour le supporter et tenter de faire ressortir de lui, toujours le meilleur. Le rendant tantôt parfois dingue, parfois fou de rage. Le repoussant autant que vouloir faire de lui, ce qu'il ne sera jamais : mais il était prêt à le faire croire pour quelques minutes, quelques heures, seulement pour voir le désir dans son regard. « Tu sais bien que je ne saurai me passer d’une nouvelle nuit à tes côtés… » Et il posait enfin les mots, soufflant avec un sourire narquois, comme si c’était une évidence, quelque chose de normal entre eux. Ce jeu ne saurait un jour prendre fin, quoi que ça lui en coûte. « Décidément… Vous étiez prédestinés. » Il lève les yeux au ciel, alors qu’elle poursuit, « déjà… Des projets, peut-être ? » Il fait mine de dire non en bougeant son visage tiré de gauche à droite, comme si il était capable de ça. Elle pouvait voir une moue d’ailleurs, parce que lui n’est pas de ce genre à se poser, et quand bien même, aujourd’hui il se mordait les doigts de s’être si mal conduit avec Mia, est-ce réellement pour autant qu’il aurait pu être différent aujourd’hui ? Est-ce que réellement il pourrait être destiné à vivre une idylle parfaite ou ce qui s’en rapproche avec aisance ? Il aurait envie de répondre non, davantage quand il a perdu celle qui pense toujours être la seule dans son cœur, parce que finalement, il n’a encore jamais rien ressenti d’aussi fort, d’aussi brûlant pour quelqu’un d’autre que la journaliste. Mais ce soir c’est bien dans les bras de Naomi qu’il sera, c’est bien contre le corps de Naomi qu’il fera bon usage, et l’effervescence est autant plus forte qu’au point d’apogée. « J’ai hâte. » Et elle disparaît mettant un terme avec précipitation, Mason ne manque pas de la suivre quand il réalise qu'elle se dirige vers le sortie. Il n’est même pas encore rhabillé entièrement, mais il se fiche bien des regards autour de lui, et s’engouffre dans le taxi, pour y retrouver la brune qui s’est déjà installé sur le siège arrière. La main baladeuse de Mason la fit vite comprendre que malgré la course, il n’aura pas lâcher prise sur ses propres intentions. Il la fixe, sans jamais dévié le regard, « c’est l’éloignement qui a dû te faire oublier certaines choses. » Ca le fait sourire, alors qu’elle tente de garder l’espace suffisant entre eux, chose qui ne tente pas de mettre fin, préférant plutôt admirer ses courbes de loin, se mordillant la lèvre, jouant de son regard ténébreux en sa direction. « Je compte sur toi pour me rappeler combien nos nuits sont uniques, » il s’était penché un instant vers son oreille pour lui souffler ses quelques mots avant de venir lui mordiller le lobe de son oreille et de reprendre finalement sa place en se relevant de toute sa splendeur sans jamais que sa main ne quitte la peau et la cuisse de l’escort girl. Il l’avait senti fermé les yeux, il l’avait senti fébrile à ce seul contact. « Jamais perdues. » Qu’elle souffle, venant refermer l’étreinte un instant avant de quitter la voiture de taxi pour se retrouver devant la villa du basketteur.
Et c’est après de longues minutes de lutte entre les baisers de Naomi et ses caresses en dessous sa chemise, que Mason parvient à glisser la clé dans la serrure, et à ouvrir la porte. Il se retourna vers elle, sa main venant entourer le haut de la nuque de la jeune femme pour l’attirer à lui. D’abord, un baiser puis un deuxième, et c’est grâce au troisième qu’elle put constater ce besoin de ne faire qu’un avec le corps de l’escort girl. Son cœur qui battait, si fort, si intensément. Et ses lèvres qui glissaient lentement mais sûrement sur les autres parties du bas de son visage, pour finir par humidifier le haut de sa poitrine. « D’accord. Va pour un bain. » Elle murmura entre deux baisers du basketteur avant qu’un sourire n’apparaisse sur ses lèvres, se dirigeant en direction de la salle de bain et par définition de sa propre chambre, à l’étage, il avait pris le soin de porter Naomi, cette dernière avait entouré sa nuque avec perfection alors qu’elle avait déposé ses lèvres sur son cou et que ses mains caresser ce qui pouvait être accessible pour elle, sur son torse. Montant la pression du basketteur tout en jouant de lui, quand il rentrait dans sa chambre et constater que son lit les attendait – mais que ce serait pour plus tard. Il avait finis par la poser sur le sol de la salle de bain, alors qu’il l’observait de loin, remplir la baignoire d’eau tiède. Un sourire charmeur, quand elle s’installa face au miroir, tournant le dos au basketteur, qui plongeait son regard dans le sien à travers son reflet. Chemise déjà ouverte, elle, elle avait déjà retiré sa robe, s’amusant à ce qu’elle glisse le long de son corps, donnant un coup de chaud supplémentaire au basketteur. « je t’ai connu plus téméraire. » Qu’elle lui avoue en se tournant totalement vers lui. Silencieux, il attendait qu’elle rentre à son tour dans la baignoire pour s’y installer à son tour. Mais le supplice n’était que probant quand elle vient effleurer son corps du sien dénudé, entourant son cou. Et quand il se pencha pour l’embrasser, Naomi s’éloigna de nouveau, pour finalement mettre un pied dans l’eau. « Ce que tu as vu est toujours à ton goût ? » Elle venait de lui échapper à nouveau, et si il avait gardé sa chemise, il n’y avait plus rien qui pouvait l’arrêter, quand à son tour, il grimpe dans la baignoire, se tenant debout, il tendit une main en sa direction, et l’aida à se rapprocher de lui. « Ca fait un moment que j’ai envie qu’on se retrouve ici. » Et ce n’était pas que d’aujourd’hui, mais aussi parce qu’à Sydney, elle n’avait pu le suivre, et jamais il ne lui aurait fait une telle demande. Il savait que toute sa vie est ici, que son travail est la chose la plus précieuse à ses yeux. Il referme les cheveux de Naomi dans ses deux mains, se collant à elle, alors qu’elle glisse ses mains sur le torse de Mason. Ses lèvres s’emparent des siennes pour les torturer quelques secondes avant d’emprunter le chemin plus bas, se perdant dans son cou puis sur sa poitrine, désormais, elle ne pouvait plus reculer et ne pouvait plus que faire qu’un avec lui. « Déshabille-moi… » Qu’il demande en le murmurant à voix basse alors que son boxer commence à devenir trop petit, Mason s’amuse pourtant à rapprocher son bassin dangereusement de celui de la brune, un sourire s’étire, voulant réfréner au maximum ses gémissements. Si il parvenait pour le moment, il savait que Naomi ferait tout pour qu’il craque avant elle, pour qu’il re craque avant elle.

 « welcome back in the game »    naomi carlson & mason bradford.

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