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L'envie de lui, l'envie de sexe est revenue il y a peu en moi. Par moments, par éclairs, sans réellement que je ne le contrôle ou ne le décide, mais c'est revenu. Après plusieurs séances à parler de mes craintes, de mes ressentis, de cette absence de libido qui commençait à être inquiétante. Pas pour ma psy ou ma gynécologue, mais pour mon couple, pour moi et pour Caleb. Et ce soir, j'ai bien l'intention de retrouver une vie de couple avec lui. On a tout le reste. Une vie de famille épanouie, de l'amour entre nous il y en a, de la tendresse aussi mais la passion, la sensualité et la sexualité ont quelque peu disparu depuis plusieurs semaines (mois même). La grossesse, les hormones, la fatigue, les changements dans mon corps, la présence de Mael dans notre chambre, ma place de mère à trouver auprès de Mael, de Nathan aussi. Beaucoup d'éléments peuvent expliquer ce manque de pensées sexuelles, ce manque de désir ou d'envie, mais aujourd'hui, j'ai de nouveau envie de lui. Envie d'être sa femme et non pas uniquement la mère de ses enfants, et il a mit du temps avant de le comprendre. De réaliser les signes que je tentais de lui envoyer. De comprendre que ce soir chacun de mes gestes ne sont pas dénués de sens et de sous-entendus. « J’aime quand tu m’appelles comme ça. » Oh je le sais. Pas qu'il soit prévisible, mais il aime le contrôle, que ce soit en cuisine ou dans d'autres domaines de sa vie, et moi j'aime le voir prendre les choses en main aussi. C'est peut-être pour ça qu'on a une si grande alchimie dans le domaine affectif, enfin qu'on avait, et j'espère que ces derniers mois n'ont pas cassé quelque chose entre nous. « J'aime pouvoir t'appeler comme ça. » Un moyen pour ma part de lui rappeler que j'aime cette attitude chez lui, que j'aime le voir donner des ordres, être sur de lui aussi et peut-être que si j'aime autant ça, c'est parce que dans ces moments là, il semble dégager une certaine assurance, il semble aussi être heureux et ça le rends encore plus sexy. « Quels genres de projets tu avais en tête ? » Mon pied qui caresse sa cuisse et qui s'approche de son entrejambe ne devrait pas l'aider à ce concentrer sur les autres projets que j'avais en tête, mais je veux lui montrer, lui prouver, lui assurer que ce soir j'ai envie de lui, envie de lui donner ce qu'il attends depuis de longues, très longues semaines et j'ai de nouveau envie de jouer avec lui. « On avait parlé par sms du bar de notre premier rendez-vous même si c'en était pas un, tu m'avais fais croire que c'était pour la voiture et t'excuser, mais je savais bien que c'était un rencard et toi aussi, tu étais déjà raide dingue de moi on le sait tout les deux sinon tu n'aurais jamais réussi à m'appeler. » Ce souvenir me fait sourire parce que c'est le début de notre histoire, et si tout n'a pas été aussi rose ensuite, si notre histoire a connu son lot de péripéties et de galères, je trouve que l'histoire se termine bien non ? Même si ce n'est pas la fin, loin de là, mais je n'aurais jamais pensé être mariée à cette homme douze ans après, alors que j'étais farouchement contre le mariage, contre l'amour, contre l'idée même de tomber amoureuse. Mais, nous sommes là tout les deux, mariés, parents de quatre enfants (et ça aussi je n'y aurais pas cru à cette époque), et c'est avec beaucoup plus d'assurances que je peux lui parler de mes autres projets pour cette soirée à deux. L'envie de lui faire passer une nuit inoubliable, s'accompagne de mon pied qui caresse la zone de son corps que je compte bien satisfaire ce soir. Je sens qu'il est réactif à mes caresses, qu'il est réactif à cette idée aussi sans doute, et à ma poitrine qu'il regarde avec envie. « Mon amour, si tu savais… Je ne peux pas te dire ce que je veux faire de toi autour d’une table où on pourrait nous entendre. » Je lui souris innocemment, alors que je sais exactement les pensées qui sont les siennes, je le connais. Je sais ce qu'il aime, ce qu'il pense, ce dont il a envie. La plupart du temps, j'ai les mêmes pensées et envies que lui. « Je crois que j'ai une petite idée de toute façon, et je sens sous mon pied que tu n'es visiblement pas contre les idées que j'ai. » Je lui souris en me pinçant la lèvre, fière de sentir l'effet que j'ai sur lui, fière aussi de voir que malgré ces derniers mois, je suis toujours capable de l'exciter et soulagée de réaliser que sentir son excitation ne me laisse pas indifférente.
Et c'est ainsi que se déroule tout le repas, à coups d'allusions non dissimulés, de mains et pieds baladeuses, et de décolletée qui s'offre à lui pour lui faire perdre. Je sais que je n'ai pas besoin de faire tout ça, mais j'en ai envie. Et c'est déjà une bonne preuve que le désir revient en moi, j'ai envie de jouer avec lui, de l'exciter, de voir ses yeux briller en se plongeant dans mon décolleté, de le voir gesticuler sur sa chaise en se plaignant d'avoir chaud. C'est moi qui lui donne chaud et c'est avec un sourire satisfaite que je le regarde, réalisant que ce jeu m'avait manqué moi aussi et qu'il n'y a pas meilleur moyen de se sentir belle et sexy que de voir le regard de mon mari qui me dévisage de la sorte. Le restaurant était vraiment bon, mais je pense que lui comme moi, avons eu la tête un peu ailleurs et c'est dans cette chambre d’hôtel à laquelle nous avons pensé une bonne partie du repas, que nous nous retrouvons tout les deux. Nos valises ont été posé dans la chambre comme je l'avais prévu, et pourtant je n'ai pas le temps d'enfiler une autre tenue. « Enfin seuls. » Oui enfin seuls, et je lui rends son sourire parce que je sais ce que ça signifie pour lui, pour moi, pour nous. « Tu as fait un très bon choix, j’aime beaucoup cette chambre. » Je ris légèrement avant d'ajouter une petite remarque qui se veut pleine d'humour. « Je crois que même un hôtel miteux tant qu'il y a un lit, tu aurais aimé. » Parce que ce n'est pas tant l’hôtel mais le fait que nous soyons enfin seuls, tout les deux, en tant que mari et femme qui rends ce lieu si spécial. « Et je pense que je l’aimerai encore plus après… » Il s'approche de moi. « Moi aussi. » Que je lui murmure à mon tour avant de sentir ses lèvres se poser sur les miennes.
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« J'aime pouvoir t'appeler comme ça. » C’est simplement avec un sourire que je lui réponds. Elle sait ce qui me plaît et c’est sûrement la raison pour laquelle nous n’avons généralement aucun problème sur le plan sexuel. Bien que les choses aient été différentes ces derniers mois j’ose espérer que nous retrouvions cette complicité que j’aimais tant et qui était si caractéristique de notre couple. « On avait parlé par sms du bar de notre premier rendez-vous même si c'en était pas un, tu m'avais fais croire que c'était pour la voiture et t'excuser, mais je savais bien que c'était un rencard et toi aussi, tu étais déjà raide dingue de moi on le sait tout les deux sinon tu n'aurais jamais réussi à m'appeler. » Son pied qui se balade sur ma cuisse pour finir par venir caresser ainsi mon entrejambe. Je la laisse faire, c’est le genre de geste qu’elle n’a pas eu envers moi depuis quelques mois et je dois dire que j’apprécie plutôt beaucoup la sentir me toucher ainsi. Peut-être même un peu trop, mais en attendant c’est toujours avec ce même sourire que je lui réponds. « Je suis vraiment heureux d’avoir trouvé le courage de t’appeler ce soir-là. » que je lui avoue d’un air presque rêveur. Dès ma rencontre avec Alex je suis tout de suite tombé amoureux d’elle. Ça paraît cliché. Peut-être même que ça paraît un peu faux ou édulcoré mais c’est pourtant la vérité. « Je crois que j'ai une petite idée de toute façon, et je sens sous mon pied que tu n'es visiblement pas contre les idées que j'ai. » Cette fois c’est en lâchant un petit rire que je me contente de répondre alors que ma main se poser sur son pied non pas pour l’enlever mais simplement pour le caresser. Oh que non, elle peut rester là à me caresser de la sorte tout le long du repas si elle le souhaite. Je ne demande que ça, d’ailleurs et c’est dans cette même ambiance que nous terminons le repas. Cette fois je ne traîne pas et dès que nous avons tous les deux fini notre dessert je demande l’addition nous que nous puissions nous rendre dans l’hôtel réservé par ses soins et dès que nous arrivons je remarque nos valises déjà posées dans notre chambre. Elle avait donc tout prévu et cette pensée me fait sourire. « Je crois que même un hôtel miteux tant qu'il y a un lit, tu aurais aimé. » Encore une fois je ris un peu, elle a sûrement raison. Non en fait, je sais qu’elle a raison, j’attends de pouvoir coucher avec ma femme depuis bien trop longtemps pour faire le difficile sur le choix du lit ou de l’endroit dans lequel nous allons le faire.
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« J'ai un autre cadeau pour toi. » « C’était pas ça mon cadeau ? » que je lui demande un sourcil levé en riant un peu. « Tu sais, tu aurais pu te contenter de ça, c’était de loin le meilleur cadeau que tu pouvais me faire. » Je lui avoue cette fois en lâchant un petit rire alors que mes mains passent dans mes boucles brunes afin d’essayer d’y remettre un peu d’ordre. « Laisse-moi t’offrir le tien d’abord. » Après un baiser volé je quitte le lit de la chambre d’hôtel afin d’essayer de trouver ma veste de costume dans laquelle se cache son cadeau principal. Pas très original mais j’espère tout de même avoir visé juste. Une fois la petite boîte dans les mains je rejoins Alex dans le lit et après m’être raclé la gorge je lui mets cette petite boîte entre les mains. « C’est pas grand-chose. Enfin, comparé à tes deux cadeaux mais je pense que ça devrait te plaire. » Il y a quelques semaines de ça, je l’ai vu regarder sur internet des bijoux et elle semblait avoir complètement craqué pour ce collier c’est donc tout naturellement que je me suis rendu dans cette boutique pour le lui acheter. « Joyeux premier anniversaire de mariage mon amour. » Mon regard est tendre, mes yeux brillent mais cette fois ce n’est pas de l’envie qu’elle peut voir dans mon regard mais bel et bien de l’amour. Énormément d’amour. « Si tu savais comme je t’aime. » Cette phrase est quant à elle murmurée au fur et à mesure que mon visage ne s’approche du sien pour déposer un tendre et doux baiser sur ses lèvres.
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« C’était pas ça mon cadeau ? » Il rit et je l'accompagne en levant les yeux au ciel amusée par sa remarque, parce que non, ce n'est pas un cadeau en soit. Je ne lui ai pas donné mon corps en cadeau, et si ça devait être un cadeau, ça l'aurait été pour nous deux parce que moi aussi j'ai pris énormément de plaisir à le retrouver. Je ne pourrais dire qui en a prit le plus, parce que dans ce genre de moment, tout ce qui compte c'est que le plaisir soit partagé. C'est avec lui, grâce à lui, pour lui, que je veux vivre intensément ces moments à deux et après plusieurs mois, celui là fut sans doute un soulagement pour nous deux. « Tu sais, tu aurais pu te contenter de ça, c’était de loin le meilleur cadeau que tu pouvais me faire. » Il rit et je viens cogner mon épaule à la sienne en riant avec lui légèrement. Je savais que ça lui ferait plaisir, mais ce n'était pas vraiment un cadeau. « Et dire que j'ai mis du temps à chercher une idée pour ton cadeau, si j'avais su qu'il suffisait que j'écarte les cuisses je ne me serais pas cassé la tête. » Il n'y a aucun sérieux dans ma voix, et je continuerai à me creuser la tête pour lui offrir des cadeaux, parce qu'il mérite tout ça et bien plus encore. Il mérite tout le bonheur du monde Caleb, et c'est ce que j'aimerais pouvoir lui offrir, mais je sais que c'est hors de mon champ de compétence. J'essaye quand même, parce que je l'aime, parce qu'aujourd'hui sera pour toujours un jour symbolique pour nous, un jour ou notre amour est au centre, parce qu'aujourd'hui, ça fait un an jour pour jour que l'on s'est promit se s'aimer jusqu'à la fin de nos jours et c'est une promesse que je compte bien tenir. « Laisse-moi t’offrir le tien d’abord. » Il m'embrasse et il quitte le lit et je le regarde un sourire aux lèvres en riant déjà à ma connerie. « Je t'attends pour mon cadeau. » Je m'installe dans le lit, les jambes écartées, en riant. Je plaisante et il le sait et après avoir rit de ma blague, je me réinstalle contre la tête de lit et je le regarde prendre quelque chose dans sa veste. « C’est pas grand-chose. Enfin, comparé à tes deux cadeaux mais je pense que ça devrait te plaire. » Je prends la petite boite qu'il me pose entre les mains et je lui souris à nouveau et avant même d'ouvrir la boite, une de mes mains se pose sur sa joue pour la caresser doucement et mes yeux se posent avec douceur sur son visage. « Je suis sûre que ça va me plaire. Tu as toujours été doué pour faire plaisir aux gens. » C'est son côté attentionné ça, il veut faire plaisir aux autres, il pense aux autres, il s'y intéresse réellement pour savoir ce qui pourrait leur plaire et quand j'ouvre la petite boite, j'ai une nouvelle confirmation de ce fait. Oui, Caleb fait attention à pleins de choses, il s'intéresse à ce que je veux, à ce que je fais, à ce que je regarde aussi. Je n'en doutais pas, mais voir ce collier sur lequel j'ai craqué il y a plusieurs semaines, prouve bien qu'il s'intéresse à moi, à ce que j'aime, à ce que je lui montre. Je le sors de la boite en souriant, un sourire sincère et ému, un sourire qui montre comme ce cadeau me plaît, et si j'adore le bijou, c'est aussi tout ce que ça représente qui me touche. « Oh tu avais vu que c'était lui que j'aimais. Je l'adore, mais tu le sais déjà, merci chéri, il est vraiment parfait. » C'est avec un vrai sourire que j'accroche son collier et que je viens déposer un baiser au coin de ses lèvres avec tendresse et amour. « Joyeux premier anniversaire de mariage mon amour. » Je prends sa main et je caresse ses doigts tout en jouant avec son alliance, symbole de notre union. « Joyeux anniversaire à nous. » Un baiser tendre déposé sur ses lèvres et je le pousse à s'allonger sur le lit pour venir me blottir contre lui. « Si tu savais comme je t’aime. » Son visage à quelques centimètres du mien, je souris en voyant ses lèvres se rapprocher doucement mais sûrement des miennes. Le baiser est tendre et je le prolonge quelques instants. Décollant légèrement mes lèvres des siennes juste pour lui glisser quelques mots. « Je t'aime bébé. » Mes lèvres se reposent sur les siennes à nouveau, toujours avec beaucoup de douceur, de tendresse mais aussi d'amour. Mes deux mains derrière sa tête, je caresse doucement sa nuque et je m'éloigne quelques instants pour le regarder fixement dans les yeux. « Ne doute jamais de mon amour pour toi. » Je le regarde toujours, et je repense à ce moment il y a un an. Dans ses bras, sur notre chanson, cette première danse d'ouverture, le monde autour de nous et pourtant je me sentais comme dans une bulle, perdue dans ses yeux, protégée dans ses bras, et emplie d'amour à ses côtés. Les mots de la chanson en tête, c'est surtout cette émotion à laquelle je pense, cette sensation que j'ai envie de ressentir pour le restant de ma vie. « Je me sens tellement bien quand tu es avec moi. » C'est dingue de se dire qu'une seule personne peut apporter autant dans la vie d'une autre. C'est dingue, mais Caleb m'apporte tellement, d'amour, de confiance, de douceur, d'émotion en tout genre, il donne à ma vie toute sa beauté et grâce à lui, je sais que je peux être heureuse, sereine et m'épanouir dans ma vie et sa présence me donne de la force pour faire face à toutes les épreuves de la vie. Et sa présence surtout me rends heureuse et à cet instant précis, c'est tout ce qu'il compte. « J'ai hâte de vivre tout un tas d'autres anniversaire de mariage avec toi. Tu nous imagines dans 30 ans, tu crois qu'on sera toujours aussi passionnés tout les deux ? » Je grimace en m'imaginant dans trente ans, plus de soixante ans et ça me fait peur mais en même temps, je me vois avec lui et c'est une pensée qui est rassurante.
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« Et dire que j'ai mis du temps à chercher une idée pour ton cadeau, si j'avais su qu'il suffisait que j'écarte les cuisses je ne me serais pas cassé la tête. » Si sa voix est pleine de second degré ce qu’elle ne semble pas avoir compris c’est l’aspect presque sérieux de ma confession. Pouvoir enfin recoucher avec ma femme est vraiment un des meilleurs cadeaux qu’elle aurait pu me faire même si cette idée semble bête et surtout assez superficielle elle n’en reste pas pour le moins sérieuse alors c’est simplement en levant doucement les épaules que je lui réponds. Un geste qui est accompagné d’un petit rire presque timide et d’une de mes mains qui vient se poser sur ma nuque après être passée par mes cheveux. « Je t'attends pour mon cadeau. » À présent hors du lit pour chercher son vrai cadeau afin de lui offrir je me tourne vers elle et en la voyant allongée sur le lit les jambes écartées c’est cette fois un rire bien plus franc et assumé qui sort d’entre mes lippes et j’attrape sa robe pour lui lancer. Je sais qu’elle n’est pas sérieuse et pour le coup, ce qu’elle avait en tête ne serait pas un vrai cadeau ou du moins, pas un bon cadeau. Elle n’a pas eu envie de moi pendant de longs mois et je suis presque sûr que demain sera un autre jour et que son désir pour moi sera de nouveau bien loin et si j’ai envie de profiter encore d’elle ce soir je nous accorde une parenthèse dans cette soirée torride et passionnelle en lui offrant ce collier. « Je suis sûre que ça va me plaire. Tu as toujours été doué pour faire plaisir aux gens. » Je fronce le nez dans une grimace avant d’ouvrir la bouche pour lui répondre. « Pas vraiment. Enfin je suis vraiment nul pour les cadeaux en tout cas. » Et ça personne ne pourra le nier. Je la regarde, je guette ses réactions, si elle sourit, si elle semble déçue de ce cadeau cruellement banal manquant d’originalité de ma part prouvant ainsi que j’ai bel et bien raison et que je ne suis pas très doué pour faire plaisir aux gens en offrant des cadeaux. « Oh tu avais vu que c'était lui que j'aimais. Je l'adore, mais tu le sais déjà, merci chéri, il est vraiment parfait. » Je lui souris doucement en la regardant accrocher ce collier autour de son cou, toujours très peu convaincu de ce présent que je viens de lui faire qui semble lui plaire certes, mais quand on le compare à tout ce qu’elle m’a offert ce soir c’est clairement mauvais. « Joyeux anniversaire à nous. » Ses lèvres sur les miennes et ses doigts qui caressent ma main sur laquelle se trouve mon alliance c’est en remontrant mon autre main que je prolonge avec douceur ce baiser. « Ça te plait vraiment ? Tu peux aller le faire échanger si je me suis trompé. Vraiment. » Je pense qu’on peut sentir non sans aucun mal à quel point je ne suis vraiment pas sûr de mon coup pour ce cadeau et je me promets alors de faire mieux l’année prochaine ou bien pour la prochaine Saint-Valentin. « Je t'aime bébé. » Maintenant tous les deux allongés c’est contre ses lèvres que je souris en réponse à sa déclaration. Mes doigts se baladent sur son dos, ses hanches et frôlant même ses fesses sans pour autant les toucher alors que mes yeux sont plongés dans les siens. Complètement hypnotisé par ses prunelles vertes j’en reste sans voix avec l’impression d’être la caricature d’un adolescent de seize ans regardant la fille qu’il apprécie. Sauf que mon adolescence est bien loin et qu’on ne parle pas d’une simple fille mais de ma femme. Pensée qui me fait frissonner. Ou bien ce sont ses yeux qui font réagir mon corps ainsi. « Ne doute jamais de mon amour pour toi. » C’est finalement peut-être ses mots qui m’ont arraché tant de frissons ? « Je n’en doute pas. » Je lui assure toujours sans détacher mon regard du sien. Je pense que mes frissons viennent définitivement de ses yeux. C’est acté. J’ai sûrement l’air d’un imbécile à le regarder ainsi. « Je me sens tellement bien quand tu es avec moi. » Sa confession me touche et me voilà en train de sourire encore plus que je n’étais déjà en train de le faire. Tout en me mordant la lèvre c’est tout simplement et sans un mot que je m’approche encore plus d’elle pour la prendre dans mes bras. Je l’embrasse sur le front puis sur la joue tout en serrant toujours un peu plus mon étreinte autour d’elle. Cette proximité me permet de sentir son parfum que j’aime tant et c’est en fermant les yeux un instant que je profite de la présence de son corps dans mes bras. « J'ai hâte de vivre tout un tas d'autres anniversaire de mariage avec toi. Tu nous imagines dans 30 ans, tu crois qu'on sera toujours aussi passionnés tout les deux ? » Sans aucune surprise c’est Alex qui brise le silence et aussi la tendresse de ce moment. En entendant sa question je ris doucement et c’est à mon tour de frapper doucement son épaule. Ma manière de lui faire comprendre que j’aurais préféré rester dans une ambiance douce tendre et romantique. « Ce dont je suis sûr c’est que je serai toujours très amoureux de la Alex de 62 ans. » que je lui avoue tout en gardant le même ton léger qu’elle. « Et je te promets de prendre du viagra dans trente ans pour continuer à te satisfaire. » Ce qui faisait d’ailleurs partie des vœux de mariage que je lui ai fait de manière un peu moins officielle que les autres. Je ne lui ai pas promis devant tout le monde de prendre ces fameuses petites pilules bleues pour continuer à la faire monter au septième ciel même quand nous serons trop vieux, mais c’est la veille de notre mariage par messages que je lui ai fait ces vœux. « Si dans trente ans tu auras encore envie de moi, bien sûr. » Parce qu’il y a encore quelques heures nous n’avions pas vécu ce genre de moment depuis bien trop longtemps. « Mais plus sérieusement, tu t’imagines où dans trente ans ? » J’ai laissé les rires et le second degré de côté et c’est d’un air très sérieux que je lui pose cette question. Une interrogation que je n’aurais jamais osée avec Alex il y a encore quelques années. Avant elle n’était pas vraiment du genre à vouloir s’engager ou penser au futur mais le fait qu’elle ait accepté de devenir ma femme prouve qu’elle a changé à ce sujet-là. Ou du moins, je l’espère.
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« Pas vraiment. Enfin je suis vraiment nul pour les cadeaux en tout cas. » Je secoue la tête à sa réponse, absolument pas étonnée par ses mots, c'est ça de vivre avec quelqu'un qui doute, qui n'a confiance et pire qui se rabaisse. « Chéri, est-ce qu'il y a quelque chose dans lequel tu ne te sens pas nul ? A part ce que l'on vient de faire ? » Le rire qui accompagne ma phrase adoucit mes mots, montre que je ne lui fais pas de remarque, mais au fond de moi, j'aimerais qu'il ait plus confiance en lui, qu'il ne doute pas autant de lui. « Je n'ai jamais été déçue par un de tes cadeaux, même ton premier je l'ai encore, c'est dire. » Et pourtant son premier cadeau, ça faisait un jour que l'on se connaissait, difficile pour lui de trouver un cadeau, mais ce carnet aussi simple soit-il est devenu plus qu'un simple carnet pour nous et nos petits mots échangés je ne les ai jamais jetés. Et voilà encore un autre cadeau que je vais garder très précieusement, un collier sur lequel j'avais craqué, le voilà désormais autour de mon cou et je suis sincèrement touchée par ce geste. Un collier en soit ce n'est qu'un bijou, pas le premier et pas le dernier, mais c'est surtout une preuve qu'il pense à moi, qu'il m'écoute, qu'il retient ce que je lui dis, qu'il veut me faire plaisir et ça compte autant que le cadeau en lui même. « Ça te plait vraiment ? Tu peux aller le faire échanger si je me suis trompé. Vraiment. » Avant de lui répondre, je viens l'embrasser à nouveau, presque comme pour le faire taire, ou plutôt faire taire ses doutes au sujet de son cadeau. « Il est parfait, je te l'ai dis et je compte bien le garder et le porter tout les jours. » Bon peut-être pas tout les jours parce que j'ai d'autres bijoux venant de lui que j'aime beaucoup aussi, mais c'est surtout pour le rassurer et lui prouver que j'aime son cadeau, je l'aime sincèrement, pas autant que je l'aime lui mais il n'y a rien que j'aime autant que Caleb. Rien que je n'aime autant que les moments que je passe avec lui, ce calme en moi quand je suis à ses côtés, cette douceur qui se dégage de chacun des gestes qu'il entreprends envers moi, cette sérénité qui me gagne quand je m'allonge contre lui, et surtout cet amour pour cet homme que je ressens toujours avec beaucoup de force et d'intensité. Je l'aime et quand il me regarde comme il le fait à cet instant je sais que lui aussi m'aime, je sais que notre amour est fort, que notre amour est sincère, qu'il est beau aussi. Pas parfait, mais quand ses yeux sont fixés aux miens, j'ai l'impression que rien ne peut nous arriver. « Je n’en doute pas. » Je lui souris, sincèrement, avec émotion. « Voilà au moins une chose sur laquelle tu ne doutes pas. » Et ça compte pour moi, ça compte réellement parce que je sais qu'il a pu remettre en doute l'amour que je ressentais pour lui, faut dire que mes gestes n'ont pas toujours été très clairs, mes paroles aussi d'ailleurs, mais aujourd'hui, je tente de lui prouver chaque jours que je l'aime et je crois que j'y arrive et ça me rassure autant que ça me réjouis. Ses mains caressent mon corps et j'en fais de même, je profite de sa peau, de son torse, de ses épaules, de ses hanches, je joue avec ses cheveux, partie de son corps avec laquelle j'ai toujours aimé jouer, je profite de mon mari et de ce moment qui me replonge dix ans plus tôt, quand notre amour était tout récent, tout nouveau, quand tout était une découverte. Et si aujourd'hui, la vie n'est plus une découverte, que nous fêtons nos un ans de mariage, je reste toujours avec cette même sensation et ce même amour quand je suis à ses côtés. L'impression que rien ne peut résister à ce lien qui nous unit et qui fait battre mon cœur un peu plus vite quand je le regarde, quand je sens son parfum, quand je pense à lui. Et si son cœur est malade, le mien est bien vivant grâce à lui. Il me serre contre lui, il m'embrasse sur le front, puis sur la joue et ses baisers ont une toute autre saveur que ceux d'il y a quelques minutes, mais j'aime aussi cette douceur, cette tendresse, ce sentiment d'être protégée quand il me serre contre lui et je pose ma tête contre son torse, les yeux fermés, je me sens tellement bien, tellement détendue, tellement heureuse, tellement sereine à cet instant et je crois que cette sensation m'avait manqué ces derniers temps, et pourtant il a toujours été là à mes côtés. Toujours été aussi bienveillant, aussi tendre, aussi amoureux, mais il nous manquait quelque chose et je crois que ce soir j'ai compris, ou plutôt j'ai eu la confirmation, que pour être heureuse j'ai besoin de mon mari, j'ai besoin de nos moments à deux et ça fait peut-être de moi une mauvaise mère, mais ce soir, je suis surtout une femme amoureuse qui réalise à quel point la présence de son mari lui est primordiale et c'est tout ce à quoi je veux penser. Je relève la tête, je le regarde et à nouveau, comme il a quelques années finalement, je viens gâcher notre moment de tendresse. Je lève les épaules quand il me frappe doucement l'épaule en riant. « Ce dont je suis sûr c’est que je serai toujours très amoureux de la Alex de 62 ans. » Je grimace, oui j'ai évoqué nous dans 30 ans mais je n'ai pas évoqué moi à 62 ans, cette pensée me donne des cheveux blancs mais ce qui compte vraiment c'est qu'il m'aimera toujours et j'en doute même pas. « Tu sais qu'à 62 ans, j'aurais arrêté de compter mon âge depuis longtemps, après 40 ans, on compte plus chéri. » Il sait que je n'aime pas trop vieillir, et je ne pense même pas à l'état de mon corps à 62 ans parce que là je pense que je pourrais paniquer et tout gâcher tant mon corps c'est sacré. « Et je te promets de prendre du viagra dans trente ans pour continuer à te satisfaire. » Je ris à sa remarque à laquelle je ne m'attendais pas, même si elle fait écho à ses vœux de mariage bien spécifiques qu'il m'a fait avant notre mariage. « Si dans trente ans tu auras encore envie de moi, bien sûr. » Je lève les yeux au ciel à sa remarque, et je le regarde, je laisse mes yeux glisser sur son corps presque entièrement nu. « J'aurais toujours envie de toi chéri. » C'est pas vraiment ce que ces dernières semaines ont laissé penser, mais pourtant je le pense parce que je l'aime trop pour ne plus ressentir de désir pour lui, et accessoirement j'aime aussi le sexe avec lui. « Je suis sure que tu peux être sexy avec une petite barbe grisonnante. » Ma main qui glisse sur sa barbe avec douceur alors que je le regarde en souriant. « Mais pour le viagra, je crois que tu n'en auras pas besoin, je n'aurais plus aucune souplesse, on va se faire chier dans 30 ans au lit. » Viagra ou pas, souplesse ou pas, je doute que notre vie affective et sexuelle soient aussi actives et passionnés dans trente ans et cette pensée me fait à nouveau grimacer. Je ne veux pas que ça change, je ne veux pas que notre amour change et pourtant c'est inévitable non ? Mais si jusqu'à présent tout nos échanges étaient accompagnés de rire et d'une légèreté, c'est avec une toute autre intention qu'il me pose cette nouvelle question. « Mais plus sérieusement, tu t’imagines où dans trente ans ? » Je reprends ma place contre lui, ma tête sur son épaule, je regarde le plafond de la chambre d’hôtel tout en cherchant sa main pour entremêler mes doigts aux siens. « Je sais pas, j'y pense pas vraiment, je pensais pas arriver jusqu'à trente ans, alors soixante ans, mais ça m'importe peu de savoir ou je serais tout ce qui compte c'est que je sois avec toi. » Ici ou ailleurs, à Brisbane ou ailleurs, dans trente ans je serais là ou sera Caleb, c'est la seule certitude de ma vie. « Je n'imagine pas un jour de ma vie sans toi. » Avant je n'imaginais pas ma vie tout court, aujourd'hui, tout ce que je vois c'est un futur avec lui. « Tu seras surement grand père. » Et moi grand-mère mais chut ça je suis pas prête à l'entendre encore. « Dans trente ans, nos filles auront l'âge que l'on a, j'espère qu'elles auront la chance d'avoir trouvé quelqu'un qui les rendra aussi heureuse que tu le fais avec moi. » Me voilà beaucoup trop romantique et niaise encore. « Et non je suis pas enceinte, je le dis avant que tu le dises. » Parce que c'est devenu un gag entre nous, une façon pour lui de me rappeler que je n'ai pas toujours été une romantique dans l'âme et que c'est pas forcément moi ou mon caractère. « Et toi chéri ? Tu rêves de quoi pour ta vie dans trente ans ? » Parce que si je compte partager ma vie avec lui, j'ai aussi un peu besoin de savoir ce qu'il veut, ce dont il rêve aussi. « Au faite, je t'ai toujours pas donné ton dernier cadeau. » Je quitte ses bras et le lit, non sans avoir déposé plusieurs baisers sur ses lèvres et ses joues, et je fouille dans mon sac et j'en sors une enveloppe que je lui tends. « Je sais qu'on a pas eu beaucoup de temps rien qu'à nous, mais je compte bien me racheter et te faire passer en priorité chéri et j'espère que ce cadeau te plaira. » Ce n'est pas grand chose en soit, un week-end spa dans un hôtel mais c'est surtout une manière pour moi de lui prouver que j'ai entendu ses mots, et que je compte bien être sa femme, et redonner à notre couple toute l'attention qu'il mérite. @Caleb Anderson
And darling I will be loving you 'til we're 70. And baby my heart could still fall as hard at 23, and I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways maybe just the touch of a hand. Oh me I fall in love with you every single day
« Chéri, est-ce qu'il y a quelque chose dans lequel tu ne te sens pas nul ? A part ce que l'on vient de faire ? » Je réfléchis avec peut-être un peu trop de sérieux à sa question qui n’attend peut-être pas de réponse de ma part. Et le pire, c’est que je ne pense pas être spécialement doué dans ce que l’on vient de faire. Je pense qu’elle est juste amoureuse et que c’est la raison pour laquelle elle ressent tout avec bien plus d’intensité qu’avec les autres hommes avec qui elle a couché. « Je n'ai jamais été déçue par un de tes cadeaux, même ton premier je l'ai encore, c'est dire. » Pourtant je suis presque sûr qu’elle a déjà dû être déçue par un de mes cadeaux mais c’est avec un sourire rempli de tendresse que je repense à ce carnet que je lui ai offert en guise de premier cadeau. « En toute objectivité, ce cadeau était vraiment nul mais on a réussi à le rendre mignon. » Mon sourire est maintenant niais je pense, j’en suis même presque sûr. Ce carnet que nous avons finalement utilisé pour s’écrire des mots, souvent d’amour me laisse finalement un très bon souvenir et je lui suis reconnaissant de l’avoir gardé. « Il est parfait, je te l'ai dis et je compte bien le garder et le porter tout les jours. » Mon sourire ne quitte pas mes lèvres. Je suis heureux ce soir, peut-être même encore plus que les autres jours. Alex me rend heureux et quand on se retrouve ainsi je me surprends souvent à avoir l’impression de retrouver le Caleb de vingt ans, et c’est une sensation extrêmement agréable. « Voilà au moins une chose sur laquelle tu ne doutes pas. » J’ai douté de beaucoup de choses dans le passé et son amour pour moi en a fait partie mais aujourd’hui je ne peux plus le remettre en question. Je sais qu’elle m’aime et mon dieu, qu’est-ce que je l’aime aussi. Comme je n’ai jamais aimé personne d’autre avant. Je lui ai donné mon cœur il y a trois ans quand je lui ai demandé d’être ma petite-amie pour la deuxième fois, je lui ai laissé prendre la place la plus importante dans ma vie il y a un an quand je lui ai dit oui devant nos amis et notre famille. J’aime cette femme plus que tout au monde et ce soir encore plus que les précédents je suis l’homme le plus chanceux du monde. Elle est à mes côtés, elle m’a choisi pour faire sa vie et quand on la regarde on peut aisément se rendre compte qu’elle aurait pu avoir mieux, Alex. Sans l’ombre d’un doute. Mais c’est pourtant avec moi qu’elle est mariée, c’est mon nom qu’elle porte et comme si c’était possible ce soir j’ai l’impression de l’aimer encore plus. C’est un moment plein de tendresse que nous partageons mais sans beaucoup de surprise Alex choisi par y mettre fin avec une réflexion pleine de légèreté qui me fait lever les yeux au ciel. Mais sa légèreté et le manque de romantisme qu’elle peut parfois avoir font également partie des raisons pour lesquelles je l’aime tant. « Tu sais qu'à 62 ans, j'aurais arrêté de compter mon âge depuis longtemps, après 40 ans, on compte plus chéri. » Sa réponse a au moins le mérite de me faire rire. « Pour te rassurer dis-toi que je serai toujours un peu plus vieux que toi. » Un an, c’est pas grand-chose voire même rien du tout mais je sais qu’elle aime me rappeler l’année sur terre que j’ai en plus qu’elle. « J'aurais toujours envie de toi chéri. » Le regard que je lui lance parle pour moi-même je pense. Depuis plusieurs mois je ne suis plus à son goût, je ne lui plais plus du tout ou du moins plus comme avant alors je ne peux pas m’empêcher de penser qu’avec des rides en plus et des cheveux blancs elle n’aura clairement plus envie de moi. Ça me semble presque logique et non discutable. « Je suis sure que tu peux être sexy avec une petite barbe grisonnante. » Ses mots me font sourire et alors que je la regarde avec tendresse dans les yeux sa main caresse ma barbe et avant même que je ne puisse lui répondre elle prend à nouveau la parole. « Mais pour le viagra, je crois que tu n'en auras pas besoin, je n'aurais plus aucune souplesse, on va se faire chier dans 30 ans au lit. » Encore une fois, elle parvient à m’arracher un rire et je pense que je n’avais pas autant ris et souris avec ma femme en une soirée depuis bien longtemps. « Pour la barbe ça pourrait arriver plus vite que tu ne le penses, je te rappelle que j’ai déjà quelques cheveux blancs. » Malheureusement. « Et en plus je suis sûr que dans trente ans tu seras encore très très souple, et dans le pire des cas je compte sur nous pour être assez inventifs pour pimenter autrement notre vie sexuelle. On est généralement plutôt doués pour ça. » Mes lèvres se posent rapidement sur les siennes avant que nous soyons de nouveau installés l’un contre l’autre et sa main dans la mienne je lui pose la question avec un peu plus de sérieux. « Je sais pas, j'y pense pas vraiment, je pensais pas arriver jusqu'à trente ans, alors soixante ans, mais ça m'importe peu de savoir ou je serais tout ce qui compte c'est que je sois avec toi. Je n'imagine pas un jour de ma vie sans toi. Tu seras surement grand père. Dans trente ans, nos filles auront l'âge que l'on a, j'espère qu'elles auront la chance d'avoir trouvé quelqu'un qui les rendra aussi heureuse que tu le fais avec moi. Et non je suis pas enceinte, je le dis avant que tu le dises. » Je souris la plupart du temps quand elle me répond, parce que ce qu’elle me dit me touche et tout est totalement réciproque. Je ne pourrais pas imaginer ma vie sans elle non plus mais je pense qu’elle le sait déjà ça. Sauf que quand elle évoque l’idée que je sois grand-père là c’est en grimaçant que j’accueille ses propos et enfin sa dernière phrase me fait encoreun peu rire. De toute façon Alex ne peut pas être enceinte puisque nous n’avions pas couché ensemble depuis des mois avant ce soir. « Et toi chéri ? Tu rêves de quoi pour ta vie dans trente ans ? » « Alors déjà, je suis sûr que ça sera toujours de toi dont je rêverai dans trente ans. Mais sinon je m’imagine juste avec toi, c’est tout ce qui compte vraiment pour moi tu sais. J’espère que nos enfants seront heureux et qu’ils auront trouvé l’amour et la sérénité comme nous. J’espère que tu seras encore heureuse et pas lassée de moi, que l’Interlude aura eu au moins une deuxième étoile et que j’aurai pu ouvrir un deuxième restaurant. Mais le plus important à mes yeux c’est vraiment être avec toi et finir ma vie tous les deux. » J’aime mon travail et oui j’espère continuer mon évolution professionnelle pour les trente prochaines années de ma vie mais ma femme et mes enfants restent ma priorité et tout ce que j’ai de plus chers au monde. « Au faite, je t'ai toujours pas donné ton dernier cadeau. » Après plusieurs baisers Alex quitte le lit et j’en profite pour m’asseoir en tailleurs tout en la regardant chercher mon cadeau et je bien plus d’attention à ses fesses qu’à ce qu’elle ressort de son sac. « Je sais qu'on a pas eu beaucoup de temps rien qu'à nous, mais je compte bien me racheter et te faire passer en priorité chéri et j'espère que ce cadeau te plaira. » Je saisis l’enveloppe qu’elle me tend pour l’ouvrir et c’est avec un grand sourire que je découvre ce qu’il y a un l’intérieur. Un week-end spa tous les deux, dans un hôtel à une heure et demie de Brisbane et c’est les yeux brillants d’amour pour elle et ce même sourire que je relève le regard vers ma femme. « C’est une très bonne idée, je rêve de me retrouver seul avec toi tout un week-end. Tu m’as tellement manqué… » Comme un aveu que je lui fais alors que je viens pour la énième fois poser mes lèvres sur les siennes mais cette fois avec beaucoup de douceur. « Et d’ailleurs on a encore toute la nuit devant nous mon amour… » Mes doigts qui glissent vers ses cuisses puis directement sous ma chemise tout en la regardant avec une toute autre intention dans le regard. « Tu sais que quelque fois j’ai encore beaucoup de mal à réaliser que tu es ma femme, t’es bien trop sexy pour m’avoir choisi. » Mes yeux dans les siens, mes doigts qui se baladent sur ses cuisses et mes lèvres retrouvent de nouveau les siennes.
AND DARLING I WILL BE LOVING YOU 'TIL WE'RE 70. AND BABY MY HEART COULD STILL FALL AS HARD AT 23, AND I'M THINKING 'BOUT HOW PEOPLE FALL IN LOVE IN MYSTERIOUS WAYS MAYBE JUST THE TOUCH OF A HAND. OH ME I FALL IN LOVE WITH YOU EVERY SINGLE DAY
« En toute objectivité, ce cadeau était vraiment nul mais on a réussi à le rendre mignon. » Je souris à sa remarque parce qu'il n'a pas totalement tord, enfin sur la deuxième partie de sa remarque surtout. Ce carnet assez banal finalement a été le témoin de notre amour grandissant. Les premiers mots d'amour, les premiers mots tout court d'ailleurs entre nous. Les premiers mots de deux jeunes adultes amoureux qui se le disent, se l'écrivent, se le partagent au travers de ce premier cadeau qu'il m'a fait. « Tu me connaissais depuis dix minutes à peine quand je t'ai invité ou presque, tu n'avais même pas à m'acheter un cadeau, mais tu l'as fais et ça m'a vraiment touché à l'époque. » Le 14 il me rentrait dedans avec sa voiture, le 15 il était invité à mon anniversaire, donc clairement il n'avait pas à m'offrir quoique ce soit et pourtant il l'a fait et ce geste m'a touché et m'a prouvé qu'il était différent des autres. Et depuis des cadeaux il y en a eu plusieurs autres, des cadeaux que j'ai gardé même après mon départ et des cadeaux qui aujourd'hui sont toujours plus nombreux mais qui me touchent parce qu'ils viennent de Caleb. Parce qu'ils sont le symbole de notre amour et quoiqu'il puisse m'offrir je sais qu'il le fera avec amour et c'est peut-être ça qui me touche le plus finalement. Des cadeaux j'en ai finalement beaucoup de sa part, mon anniversaire, la saint valentin, notre anniversaire de mariage, Noël, j'en ai à toutes les occasions mais j'en ai aussi toute l'année, sans raison particulière, juste parce qu'il en a envie, juste parce qu'il est comme ça Caleb et si ce collier me fait vraiment plaisir, je crois que ce moment que je passe avec lui est ce qui compte le plus. Parce qu'ils sont devenus rares ces moments à deux, parce que notre couple a un peu souffert de tout les bouleversements qu'il y a eu dans notre vie de famille, parce qu'il y a eu une grossesse, un accouchement, l'arrivée d'un bébé et d'un autre enfant, parce qu'il y a nos filles, parce qu'il y a le travail, parce qu'il y a moi qui cherche ma place, mon rôle de mère, mon rôle de femme. Et si ce genre de moment à deux ont été rare, il est encore plus précieux ce soir, encore plus savoureux, encore plus agréable. D'autant plus que je retrouve des sensations que je pensais disparues. Je réalise ce soir comme ces moments de couple sont primordiaux à mon bonheur, à mon équilibre. Comme Caleb est important pour que je puisse m'épanouir pleinement, sa présence, sa tendresse, son amour, sa douceur, le sexe avec lui, cette complicité si forte qui nous a parfois poussé à notre enfermer dans notre bulle. J'ai besoin de tout ça, j'ai besoin de lui, et ce soir je le réalise encore un peu plus alors que dans ses bras je me sens si bien. Pourtant, c'est moi qui brise ce moment de tendresse et de complicité entre nous. Mais si j'aime vraiment beaucoup ces moments avec lui, j'aime aussi énormément l'entendre rire, et ça aussi ça m'avait manqué ces derniers temps je crois. « Pour te rassurer dis-toi que je serai toujours un peu plus vieux que toi. » Il a pas tord la dessus et je me fais une joie de lui rappeler tout les ans en Avril quand il fête son anniversaire. « Tu seras mon petit vieux à moi. » J'en pas encore accepté l'idée d'être vieille mais j'ai accepté l'idée de vieillir avec lui, c'est déjà pas mal non ? L'avenir est moins effrayant quand je sais que mon avenir est lié au sien désormais. Nous deux vieux, cette pensée, je l'assume pas vraiment quand même mais j'en rigole, ce qui est déjà une preuve que je n'ai pas vraiment peur du futur. « Pour la barbe ça pourrait arriver plus vite que tu ne le penses, je te rappelle que j’ai déjà quelques cheveux blancs. » Ma main qui joue avec ses cheveux, c'est une partie de son corps que j'aime toucher, que j'aime regarder et j'ai déjà remarqué les cheveux blancs qui ont fait leur apparition dans la chevelure de Caleb. « Oh je sais, je les ai vu, et je crois d'ailleurs que je suis responsable de quelques uns. Mais, tu sais j'en ai aussi, sauf que moi je les caches. » Je murmure ces mots comme si c'était un secret qu'il ne fallait surtout pas révéler, comme si je n'assumais pas et pour le coup c'est le cas. Je n'assume pas mon âge, je n'assume pas les changements sur mon corps, je n'assume pas les marques du temps et les marques des événements de vie sur mon corps, mais ce soir, tout ceci semble pourtant assez loin parce que je me sens sereine avec lui. Sereine et heureuse. « Et en plus je suis sûr que dans trente ans tu seras encore très très souple, et dans le pire des cas je compte sur nous pour être assez inventifs pour pimenter autrement notre vie sexuelle. On est généralement plutôt doués pour ça. » Je lâche un petit rire à ses mots, tout en prolongeant le baiser qu'il me donne. « Tu crois que ça existe le kamasutra pour les vieux ? Je t'offrirai ça à tes soixante ans. » A moitié sérieuse malgré le rire qui accompagne mes propos, mais je pourrais largement lui offrir ce genre de chose, après tout je lui ai bien offert ça il y a quelques années alors ça semble être un cadeau logique et utile en plus. « Mais oui je confirme, on est plutôt doués pour pimenter notre vie sexuelle. Et tu es vraiment doué pour ça. » Pour le sexe, pour me satisfaire, pour me donner du plaisir, pour être inventif et créatif avec moi. Et ça aussi, c'est une chose qui m'avait manqué finalement. Pouvoir parler de sexe avec lui, pouvoir évoquer notre complicité dans ce domaine, pouvoir le complimenter, pouvoir le taquiner aussi même si là je ne le fais pas. Mais, c'est un tout qui m'a manqué. Lui, nous, notre relation, notre complicité, ce lien si fort entre nous, ce besoin d'être proche de lui, de sentir ses bras autour de mon corps, de sentir son souffle dans mon cou, de sentir son odeur autour de moi. C'est un tout, et c'est lui qui fait ce tout. Blottie contre lui, je profite de ne l'avoir que pour moi. Pas de pleurs d'enfants. Pas de biberons à faire. Pas de couches à changer. Pas de bobos à soigner. Pas de chansons à chanter. Pas de cris, pas de maman, papa incessants, juste Caleb et moi. Juste un mari et une femme qui se retrouvent et j'en avais besoin. Installée contre lui, dans ses bras, c'est avec plus de sérieux que je pense à notre avenir. Et après mes mots, c'est à lui de donner sa vision de lui dans trente ans. « Alors déjà, je suis sûr que ça sera toujours de toi dont je rêverai dans trente ans. Mais sinon je m’imagine juste avec toi, c’est tout ce qui compte vraiment pour moi tu sais. J’espère que nos enfants seront heureux et qu’ils auront trouvé l’amour et la sérénité comme nous. J’espère que tu seras encore heureuse et pas lassée de moi, que l’Interlude aura eu au moins une deuxième étoile et que j’aurai pu ouvrir un deuxième restaurant. Mais le plus important à mes yeux c’est vraiment être avec toi et finir ma vie tous les deux. » Et si tout ce qu'il me dit me touche, me fait sourire et me rends heureuse même aussi. Ce qui me m'émeut le plus, c'est de l'entendre me dire qu'il a trouvé l'amour et la sérénité surtout. Parce que pour le premier je n'en doute pas, pour le second c'est une autre histoire. Et si lui m'apporte la sérénité dont j'ai besoin pour être heureuse et pour avancer dans ma vie, j'ai parfois l'impression (souvent même) que je ne sais pas comment lui apporter cette sérénité, cette sécurité dont il aurait besoin. Mais est-ce que je sais lui apporter ce dont il a besoin globalement ? J'en doute toujours un peu. Mais, il me le dit. Il est serein, il est heureux et il est amoureux et c'est tout ce qui compte finalement pour le moment. « Je t'aime chéri et pour moi aussi le plus important c'est d'être avec toi, et de profiter de chaque jour à tes côtés. Je suis heureuse avec toi et j'espère pouvoir t'apporter au moins autant de bonheur que tu m'en donnes chaque jours. » C'est tout ce qui compte, eux. Lui d'abord. Nos enfants ensuite. Et le reste du monde en dernier, parce que sans eux je sais que quelque soit ce que je peux vivre je ne pourrais pas être heureuse s'ils ne sont pas à mes côtés. Je n'ai jamais eu de famille, mais aujourd'hui j'ai notre famille et c'est tout ce qui compte pour moi. « Tu parles de plus en plus d'ouvrir un deuxième restaurant, tu devrais vraiment te lancer, n'attends pas pour réaliser tes rêves. » Est-ce que le moment est bien choisi, peut-être pas mais c'est son rêve. Il en a parlé au nouvel an, il en reparle aujourd'hui et c'est bien une preuve que c'est quelque chose qui compte pour lui et il n'y aura peut-être jamais de bon moment pour ça. Je ne sais pas si c'est une bonne idée pour notre famille, notre couple, notre équilibre, mais qu'il se lance ou non, je compte bien redonner à notre couple toute son importance et c'est en lui offrant son dernier cadeau que je lui prouve. « C’est une très bonne idée, je rêve de me retrouver seul avec toi tout un week-end. Tu m’as tellement manqué… » Il me l'a déjà dit et si je n'en avais pas réellement conscience, aujourd'hui je peux l'affirmer, lui aussi il m'a manqué. Ses lèvres sur les miennes, je prolonge ce baiser avant de m'éloigner un peu pour le regarder tendrement et lui glisser quelques mots. « Toi aussi tu m'as manqué, j'adore mon rôle de mère, mais j'aime encore plus être ta femme. » Avec tout ce que ça comporte, avec tout les bienfaits de ce que notre amour peut amener dans ma vie. Je suis une femme comblée grâce à lui, et j'ai besoin de lui pour l'être vraiment alors aujourd'hui, je compte bien profiter de lui et de remettre ça régulièrement avec lui. « Et d’ailleurs on a encore toute la nuit devant nous mon amour… » Ses doigts qui s'aventurent sur mon corps, qui glissent sur ma peau, qui explorent ce corps qu'il a redécouvert ce soir et je le regarde faire, prendre l’initiative, un sourire aux lèvres. « On a plusieurs mois d'abstinence à combler. » Comme un rappel que ces derniers mois n'ont pas été riches, pas été torrides mais qu'aujourd'hui j'ai envie de laisser ça derrière nous et lui offrir ce qu'il désire, parce que je le désire aussi. « Tu sais que quelque fois j’ai encore beaucoup de mal à réaliser que tu es ma femme, t’es bien trop sexy pour m’avoir choisi. » Et si ses doigts se baladent sur mon corps, mon index vient se poser sur ses lèvres avant que les miennes ne prennent la place comme pour lui intimer l'ordre de se taire. Et je l'embrasse, avec tout l'amour, toute la passion, tout le désir que je ressens pour lui. « Arrêtes de penser ça, tu es sexy bébé, tu es même très sexy et j'ai énormément de chance d'être ta femme. » Beaucoup d'autres femmes aimeraient être à ma place, une femme l'a été même, mais aujourd'hui c'est moi qui ait la chance de faire ma vie à ses côtés et si lui a du mal à le réaliser, j'ai compris ma chance. J'ai compris que la vie m'avait offerte cette seconde chance inespérée et je compte bien en profiter. « T'es beau quand tu es presque nu. » Des mots que je lui glisse alors que mes lèvres s'aventurent sur son visage pour y déposer plusieurs baisers. « J'ai envie de toi. » Toujours quelques mots murmurés à son oreille alors que mes mains profitent de son corps désormais, et je lui confirme encore une fois que mon envie, que mon désir est revenue et je compte bien en profiter avec lui. On a une nuit rien qu'à nous, une nuit en amoureux pour fêter nos un ans de mariage et ce soir, avec lui je sais que si c'est le premier que l'on fête, ça ne sera pas le dernier et je compte les fêter ainsi tout les ans. « Viens avec moi, j'ai une petite surprise pour toi. » La surprise c'est la douche gigantesque, c'est cette baignoire tout aussi immense, c'est cette chambre d’hôtel que l'on a pour nous et que je compte bien rentabiliser avec lui. « Je t'aime tellement. » Et après les mots, il est temps de lui prouver et j'ai toute la nuit pour ça.