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 Maybe Christmas doesn't come from a store. Maybe Christmas, perhaps, means a little bit more.

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Message(#)Maybe Christmas doesn't come from a store. Maybe Christmas, perhaps, means a little bit more. EmptyDim 20 Nov - 18:58

maybe christmas doesn't come from a store.
"4:00, wallow in self-pity; 4:30, stare into the abyss; 5:00, solve world hunger, tell no one; 5:30, jazzercize; 6:30, dinner with me—I can’t cancel that again; 7:00, wrestle with my self-loathing… I’m booked. Of course, if I bump the loathing to 9, I could still be done in time to lay in bed, stare at the ceiling and slip slowly into madness."

Quand elle lui a parlé de vacances, il s’est tout de suite imaginé sur une plage de sable fin avec un cocktail à la main. Il était loin de s’imaginer qu’il allait se retrouver en plein décembre, avant les fêtes familiales de Noel, dans les rues de Séoul mais la vie avec Billie est pleine de surprises : il aurait dû s’y attendre et s’y préparer. A la place, il avait tout simplement haussé les épaules et accepté son sort : la Corée du sud avait toujours attisé sa curiosité, pourquoi pas maintenant ? Au moins, il avait de la bonne compagnie. Ils avaient atterri la veille et avaient déjà passés une nuit dans leur hôtel situé en plein centre-ville, encore en train de surfer sur leur petit nuage romantique. Romantique car à peine avaient-il mis un pied sur le sol coréen qu’ils avaient été directement transportés dans une ambiance tout à fait nouvelle. Apparemment, il était connu et courant que des couples d’un peu partout viennent poser leurs valises en Corée du sud pour les fêtes de Noel ; une alternative à la Saint Valentin à Venise. C’est donc main dans la main après avoir dévoré un repas dans un restaurant du coin qu’ils se retrouvent dans les rues à ne surtout pas louper si l’on ne veut pas manquer l’ambiance magique de Noel, soit Sinchon Yonsei Ro. C’est ce qu’Internet et les différents guides touristiques leur avaient dit et Oli, en bon touriste, faisait confiance aux guides touristiques : logique. De sa main libre, Oliver resserra sa veste et enfonça davantage son bonnet sur sa tête. Un soupir, un râle, une éternelle plainte à demi-mots sur la météo : son ambiance cocktail et plage paradisiaque lui semblaient toujours être une chouette alternative. L’année prochaine, il allait prendre leurs vacances en main et les emmener loin des températures polaires ; il s’en faisait la promesse.

« Bon je te l’accorde … ça a de la gueule avec les lumières, la musique et tout le tralala. » dit-il tout en pressant sa main dans la sienne. De sa main libre, il désignait les guirlandes, le toit de lumière organisé au milieu des rues piétonnes et bondées. « Ça pourrait presque endormir mon côté Grinch et éveiller la candeur de mon enfance. » ajoute-t-il tout en tournant la tête et déposer son regard sur le minois de la jeune femme, emmitouflée sous diverses couches de vêtements. Les rues bondées semblaient néanmoins harmonieuses, comme si le flux de personne savait intuitivement dans quelle direction se déplacer. Vue d’en haut, c’était une fourmilière. A leur hauteur, c’était simplement bondé. Les lumières ressemblaient à un trip sous LSD mais il y avait suffisamment de boulot et de motivation pour éteindre n’importe quelle mauvaise humeur, même une potentielle mauvaise humeur d’Oli. Certains groupes s’arrêtaient devant des vitrines, encore lumineuses. D’autres prenaient des photos. Certains se contentaient de marcher, se nourrissant simplement de l’ambiance du quartier. Notre duo en faisait de même ; ils suivaient le flux, la vague, main dans la main, hors du temps. Après quelques pas, il finit par lâcher sa main et vint enrouler son bras autour de sa taille, un moyen de se rendre encore plus minuscule, plus pratique pour se frayer un chemin parmi la foule.
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Message(#)Maybe Christmas doesn't come from a store. Maybe Christmas, perhaps, means a little bit more. EmptyMar 22 Nov - 19:30


Maybe Christmas doesn't come from a store


Du trajet de l’aéroport de Brisbane jusqu’à ce qu’on atterrisse à Séoul, c’est bien simple : je suis extatique. Y’a pas un instant où j’ai laissé un vide dans notre conversation à Olly’ et à moi. J’ai dû le saouler avec mes projets de visiter presque toute la Corée du Sud durant nos vacances. Lui, je suis sûre qu’il a pensé à des vacances sous le soleil et à la plage. Mais moi, j’ai toujours rêvé de visiter les pays asiatiques, étant donné que mon très cher père, Christopher Redfield me l’avait promis de son vivant. Mais, il n’a pas eu le temps d’accéder à ma requête.

Il a fallu que ce soit mon partenaire, -avec qui on a reluqué des appartements avant de décoller-, qui m’emmène là-bas. Et que je dois gaver à outrance, parce que j’arrête pas de causer. Même à l’atterrissage et encore plus au décollage. J’espère que ça va lui plaire, parce que moi, j’en connais un rayon là-dessus. Même si je parle pas un mot de coréen. Malgré que parfois, -quand je vais pas bien-, je mate des dramas coréens. Mais ça, tout comme le Karaoké, ça reste un secret bien gardé. Bien que le Karaoké, mon partenaire est au courant. Et, je me permets même de l’entraîner parfois. Même s’il ne pousse pas la chansonnette, ça me fait plaisir qu’il soit là.

Et encore plus, quand on a passé la nuit dans un hôtel la veille et qu’on s’est empressés de se calquer sur la nourriture coréenne. J’aime tout ce qui a attrait aux différentes nourritures du monde et celle-ci, n’y fait pas exception. Puis, avec Oliver Dawson en compagnie, que demande le peuple ? Honnêtement ? Rien. Si ce n’est que je me marre quand je le vois s’adonner à ce qu’il fait de mieux : le gars ronchon que j’aime tant. Oui. Il s’est vraiment attendu à ce qu’on passe nos vacances ensemble sous les Tropiques. Baaaaah … ce sera pour la prochaine fois. Promis. Quoique je peux avoir des arguments assez pertinents quand il s’agit d’œuvrer en ma faveur. Il le sait. Je le sais. Tout le monde, le sait. Ou presque.

- Ah ? Tu valides, Oli’ ? Vraiment ? Je peux pas m’empêcher de le taquiner en venant l’embrasser sur la joue. J’aime quand il est comme ça. J’aime tout de lui en fait. Et, c’est encore mieux, quand ça se passe sur un autre continent. En laissant le reste de côté. Endormir ton côté Grinch ? Pourtant, je l’apprécie assez fortement ce côté-là, moi ! En riant, je pose mes mains gantées sur ses joues. Qu’avez-vous fait de mon Oliver ? Rendez-moi, ce côté grognon que j’aime tant !

Voilà, que je me mets à exploser de rire, dans cette rue bondée où je n’ai de cesse de penser que je veux tout visiter. Tout voir. Tout tester. Tout entreprendre. Puis, avec lui, ça a une saveur de renouveau. Et, je peux toujours pas m’empêcher de penser que si je n’avais plus été de ce monde, quelques mois plus tôt, je n’aurais pas pu vivre ça. C’est ce qui me traverse fugacement l’âme, mais ça me traverse quand même, quand je m’attarde à le contempler de mes iris grises. Je suis heureuse, pleinement heureuse, mais ancré en moi, y’a ce traumatisme d’avoir failli passer à côté de quelque chose de magnifique. Avec lui. Et ça m’aurait fait chier. Vraiment.

- On visite ? Tout en essayant de ne pas se faire happer par la foule ? Ça, c’est risqué. Mais, je m’en fous. Et, j’ai faim. Et oui, je suis totalement insortable quand j’ai faim. On achète des trucs pour nous réchauffer aux petits vendeurs ambulants ? Puis … j’ai faim. À force, il me connaît : moi, je dois nourrir mon démon intérieur. Et, c’est souvent avant minuit, que ça se passe.



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Message(#)Maybe Christmas doesn't come from a store. Maybe Christmas, perhaps, means a little bit more. EmptyDim 27 Nov - 15:52

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"4:00, wallow in self-pity; 4:30, stare into the abyss; 5:00, solve world hunger, tell no one; 5:30, jazzercize; 6:30, dinner with me—I can’t cancel that again; 7:00, wrestle with my self-loathing… I’m booked. Of course, if I bump the loathing to 9, I could still be done in time to lay in bed, stare at the ceiling and slip slowly into madness."

« Ah ? Tu valides, Oli’ ? Vraiment ? Endormir ton côté Grinch ? Pourtant, je l’apprécie assez fortement ce côté-là, moi ! » Il roule des yeux en entendant cette remarque bien que son sourire n’ait pas quitté ses lèvres alors qu’elle vient poser ses mains gantées sur ses joues, le contraignant à plonger son regard dans le sien. Ils sont là, arrêtés au milieu de la foule, au milieu du chaos. « Qu’avez-vous fait de mon Oliver ? Rendez-moi ce côté grognon que j’aime tant ! » Et, c’est ensemble qu’ils se mettent à rire. Car le rire de la rouquine a toujours cet effet sur sa personne. Un rire communicatif. Un rire devenue la mélodie de la bande son de sa vie. « Je te conseille d’en profiter au lieu de vouloir retrouver au plus vite le grognon, crois-moi, il va revenir plus vite que prévu », lui dit-il tout en venant déposer un chaste baiser sur ses lèvres alors que ses mains sont toujours sur ses joues. Sa main gauche vient se poser au-dessus de la sienne et ses doigts s’entrelacent aux siens pour qu’il puisse marcher main dans la main.

« On visite ? Tout en essayant de ne pas se faire happer par la foule ?! » A cette remarque, son regard s’égare sur les personnes qui sont ici présentes. Ils sont tous plongés dans une ambiance de fête. Malgré la température froide, ils sourient … presque tous. Certains sont pressés et essaient de jouer des épaules pour se frayer un chemin plus rapide mais Oliver a le sentiment que les choses fonctionnent un peu au ralenti, ici. Ou alors, c’est simplement lui qui ralentit pour profiter de ces courtes vacances en compagnie de sa petite-amie. « On achète des trucs pour nous réchauffer aux petits vendeurs ambulants ? Puis … j’ai faim » Il ne peut s’empêcher de soupirer en entendant qu’elle a faim mais il n’est en aucun cas surpris. « Faim ? Voilà qui est surprenant … » souffle-t-il sur un ton taquin tout en pressant sa main dans la sienne. « Et, tu nous conseilles quoi ? Il faut qu’on se mange quoi exactement ici ? », demande-t-il avec curiosité, convaincu qu’elle ait déjà une idée derrière la tête.

Main dans la main, ils reprennent leur chemin et se quittent des yeux. Le regard d’Oliver se perd devant les stands des vendeurs ambulants qui proposent un peu tout et n’importe quoi ; ce qui ne le surprend pas vraiment vu la masse de touristes présents ici. Touriste, il l’est aussi et quoiqu’il dise, il tend doucement le coup pour jeter un coup d’œil aux babioles qu’on peut s’acheter et potentiels stands dans lesquels on peut s’acheter de quoi manger ou boire. « Oh ... ce ne serait pas des ... Hotteok ou quelque chose comme ça ... ? », lance-t-il en s'arrêtant brutalement, pointant du doigt le stand dans lequel on venait ces espèces de pancakes sucrés. Un large sourire gourmand aux lèvres, il se tourne vers Billie pour attendre qu'elle approuve et finalement, ils se dirigent doucement mais sûrement vers le stand duquel s'échappent des effluves odorantes faisant appel à la gourmandise, qui ne semble pas être le péché de la rouquine ... Oli semble également être mu par son estomac. « On va finir par rentrer avec 15 kilos en plus ... et j'parle pas du poids supplémentaires qu'on aura dans les valises. » dit-il sans néanmoins quitter des yeux le stand.

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Message(#)Maybe Christmas doesn't come from a store. Maybe Christmas, perhaps, means a little bit more. EmptyVen 2 Déc - 15:20


Maybe Christmas doesn't come from a store


J’aime toujours autant la frénésie des fêtes de fin d’année. Surtout quand c’est dans un autre pays, en fait. Je m’en rends compte depuis qu’on a atterri à Séoul et qu’on fait les touristes avec Olly’. Y’a pas la pression de Brisbane, y’a pas l’envie de trouver un appartement à tout prix, parce qu’il est temps et que plutôt, on veut pas ou plus perdre de temps. Puis, y’a pas le boulot qui nous happe chaque jour et qui tend mon partenaire. Lui, depuis l’épisode de ma balle : il est un peu différent. Et, moi aussi, du coup. On en a pas beaucoup discuté. Parce que ça fait remonter des ‘souvenirs’ qu’on préfère peut-être oublier tous les deux. Et, c’est mieux comme ça.

De les enfouir. Loin, bien loin. De les enterrer profondément, pour qu’ils peinent à refaire surface. J’ai toujours été transparente dans mes discussions ou les sujets que j’aborde. Mais là, celui-là, il y demeure des séquelles. Qui, l’a éclaboussé lui, tout autant que moi. Si j’avais été seule, ça ne m’aurait pas atteint plus que ça. J’en aurais rien eu à foutre. Or, faut croire que c’est tout l’inverse qui s’est produit et mon binôme qui est devenu mon petit ami, en éprouve un lourd traumatisme par ma seule et unique faute. Et pour ça, inconsciemment, je m’en veux. J’en prends la responsabilité entière. Cependant, on a pas dit qu’on mettait ça de côté ? Pour notre séjour, là ? En amoureux ?

Mon rire ne trompe pas au milieu de la foule dense. C’est limite, si on ne se fait pas dévorer entièrement par cette dernière, alors qu’on reste en plein milieu et que je conserve un contact tant apprécié sur ses joues. Je le sais ronchon, grognon et c’est tout ce que j’apprécie chez lui. Pour rien au monde, je ne veux qu’il change. Parce que je crois que c’est comme ça que je suis tombée amoureuse de lui et qu’il est hors de question, que j’oublie ça. Cette manière propre à lui, qu’il a de me faire sourire et rire aux éclats. Surtout quand il se désigne par le monstre verdâtre qui possède une aversion pour Noël et tous ses dérivés.

- Okay. Je n’ai rien dit ! Je profite in-ten-sé-ment ! Parce que je ne suis pas à l’abri que le côté bourru revienne plus vite que prévu. Au moins, j’ai été prévenue ! Que je m’exclame en riant, encore. Alors que mon partenaire lie nos doigts et qu’on se fraye un chemin parmi la cohorte d’habitants et de touristes, tout comme nous. C’est magnifique. Enfin, je n’ai pas visité énormément de pays, mais wow. C’est impressionnant ! Mon regard gris, c’est simple : il ne sait pas où se poser.

Entre les lumières, les décorations et la bouffe. Oui, la bouffe. À cette évocation que j’ai voulu purement innocente, je l’entends soupirer. Et moi, je tente de conserver mon sérieux même si je me mets à m’esclaffer. Il me connaît à force, je l’ai déjà dit et je le suppose. Puis hé ! Il mentirait éhontément s’il affirmait qu’il n’était pas tenté lui aussi ! Avec un rire, toujours, je lui donne un coup de coude dans les flancs. Ça, là, c’est pour le soupir que j’ai entendu. Avant de venir me saisir de sa nuque pour venir l’embrasser. À pleine bouche. Avec un nouveau rire dans ce baiser.

- Ose dire que tu n’as pas faim. Je ne te croirais pas. Gna gna gna surprenant … Ce qui le serait, en revanche … c’est que je n’aurais pas faim justement ! Là, faudrait CLAIREMENT, que tu t’inquiètes ! Et, de faire glisser mes prunelles grises sur les différents stands. Bon. Je veux tout goûter, moi. Surprenant. Un assortiment de tout ? Comme quand je t’avais proposé de tout goûter au Food-Truck, là. Bah là, c’est pareil. J’ai envie.

Parce qu’honnêtement, je ne sais pas me discipliner et je n’en ai pas envie, en fait. À sa question, d’office je contemple le stand qu’il évoque. Et, je crois qu’il a raison. Quand il s’est stoppé, je me suis pris la carrure d’Oli’, en plein dans le nez. Car moi, j’ai essayé d’avoir une vision globale de tout. Et ma foi, c’est un temple béni de nourriture auquel nous assistons ! Et moi, clairement que je valide cette religion !

- C’est ça, ouais. On prend ça, et le truc à côté que je ne sais pas ce que c’est et encore après, et derrière … Y’a ma toute petite voix, qui me crie de m’arrêter et mon cerveau qui souffle à mon estomac que jamais ô grand jamais, je ne pourrais ingurgiter tout ça. Ah bah … c’est mal me connaître que de penser ça, hein. Ah mais … les kilos en plus, je compte bien les éliminer avec toi. Si tu vois ce que je veux dire. Il voit très bien, ce que je veux dire.

Alors que je passe la commande de deux Hotteok.

- Je veux ramener des souvenirs à tout le monde. Enfin, pas toute la Brigade. Mais une grosse partie. Je me mets à croquer dans le pancake encore chaud. Tu comptes en ramener à ta mère ? Charline, d’office, je lui prends un truc mignon. Et, coloré. Même si ma mère ne peut ne pas aimer, elle me dira qu’elle aime, pour ne pas me vexer. Elle a toujours été comme ça. Même sans sa tête.



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Message(#)Maybe Christmas doesn't come from a store. Maybe Christmas, perhaps, means a little bit more. EmptyVen 9 Déc - 15:36

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« Okay. Je n’ai rien dit ! Je profite in-ten-sé-ment ! parce que je ne suis pas à l’abri que le coté bourru revienne plus vite que prévu. Au moins, j’ai été prévenue ! » Son rire vient se mêler au sien et ils deviennent la bande sonore de cet instant. Un instant anodin qui après les derniers événements vécus ensemble revient à être un petit miracle. « C’est magnifique. Enfin, je n’ai pas visité énormément de pays, mais wow. C’est impressionnant ! » et du coin de l’œil, il la regarde balayer les lieux … elle est admirative et il peut le comprendre. Il est également passé par cette case de l’admiration puis son père est parvenu à le blaser de tout. Les vacances à l’étranger étaient devenues une nouvelle méthode pour le paternel pour pouvoir se débarrasser de ses enfants et surtout les occuper autrement que par ses propres moyens. Oliver avait apprécié les voyages avec sa sœur cadette … au retour de la maladie et après sa disparation, ils avaient perdu de leur saveur. Un sourire était néanmoins en train de poindre le bout de son nez sur le visage glacé de l’enquêteur. Le regard pétillant de la rouquine en était communicatif.

« Ose dire que tu n’as pas faim. Je ne te croirais pas. Gna gna gna surprenant … Ce qui le serait, en revanche … c’est que je n’aurais pas faim justement ! Là, faudrait CLAIREMENT, que tu t’inquiètes ! » « Ok Hulk! » souffle-t-il simplement en feignant de se masser les flancs, les sourcils baissés après le coup de coude qu’elle était parvenue à placer quelques secondes avant. Un excellent comédien. « Un assortiment de tout ? Comme quand je t’avais proposé de tout gouter au food-truck, là. Bah là, c’est pareil. J’ai envie. » « Aw ! comme quand tu m’avais proposé au food-truck ! petite anecdote romantique bien placée, redfield. Bravo » lance-t-il sur le ton de la plaisanterie alors qu’il n’a que d’excellents souvenirs de cette soirée, de ce food-truck. « Ca me va » tranche-t-il avec assurance. Avec Billie, il était toujours sur de pouvoir compter sur elle si jamais il n’arrivait pas à finir un plat : elle était son ventre sur pattes préférée.

« est ça, ouais. On prend ça, et le truc à côté que je ne sais pas ce que c’est et encore après, et derrière … »  l’experte prend la parole et le disciple écoute avec attention. Pour ce qui est du domaine de la bouffe, elle en connait un rayon, pas vrai ? « Ah mais … les kilos en plus, je compte bien les éliminer avec toi. Si tu vois ce que je veux dire.   »  Il lève un sourcil en tournant la tete directement dans sa direction. Le stand est désormais bien en bas de la liste des priorités. Une lueur amusée brille au fond de ses prunelles alors qu’il esquisse un sourire gourmand. « Oh je vois très bien ce que tu veux dire … on peut y aller avec la double dose alors. » dit-il d’une voix rieuse en venant enrouler son bras autour de sa taille, sans perdre son sourire.

Leurs regards se séparent quand Billie, hissée sur la pointe des pieds, vient passer leur commande.

« Je veux ramener des souvenirs à tout le monde. Enfin, pas toute la brigade.   »  « Dieu merci » « Mais une grosse partie.   »  « Ah ! quand meme ! » « Tu comptes en ramener à ta mère ? charline, d’office, je lui prends un truc mignon. Et coloré.   » La bouche pleine, il se redresse doucement parce que les paroles de sa petite amie vienne résonner dans son esprit. Il n’a pas pensé à sa mère une seule seconde et encore moins à un souvenir. Ils n’avaient jamais fait cela. Il n’avait jamais été le genre de fils à faire des petites attentions. Il ne lui envoyait pas de cartes postales, ne lui ramenait pas de souvenirs. Ils se contentaient même de messages écrits pour les fêtes, anniversaires y compris. Un fils indigne ? « La dernière fois que j’ai ramené un truc à ma mère, je devais avoir douze ans et ça devait etre un voyage scolaire  ! » dit-il la bouche pleine, un haussement d’épaules en prime. « C’pas trop mon truc … en plus, je sais pas ce que je pourrais lui ramener … les bibelots, c’est pas vraiment sa tasse de thé … je crois que t’as remarqué. » dit-il en lui lançant un regard plein de sous-entendus : une dame un peu trop chic pour les bibelots à moins qu’il ne la connaisse pas vraiment. Après tout, il ne sait pas qu’elle garde dans une boite les dessins et cadeaux affreux qu’ont réalisé ses enfants… un secret.
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Message(#)Maybe Christmas doesn't come from a store. Maybe Christmas, perhaps, means a little bit more. EmptyVen 9 Déc - 16:40


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Je l’ai dit et je me répète, je ne sais pas où donner de la tête. Tant, y’en a partout. Tant on est entourés de bouffe, -ça chapeau- et de décorations qui font que ces fêtes de fin d’année s’avèrent être plus que réjouissantes. Surtout, de l’autre côté de la planète. À des lieues de Brisbane et de la grisaille qui a plané sur nos deux têtes, durant un petit temps qui n’a pas été cool. Du coup, ça fait un bien fou de souffler. De changer d’air et de destination. De voir d’autres paysages et de tester d’autres choses. Avec Oliver Dawson, parce que CLAIREMENT, je l’oublie pas dans ce city-trip.

Je fronce mon nez, quand il rit. Et, je me joins agréablement à son sourire. Parce qu’elle est bien cette bulle hors du temps. Et, qu’elle nous fait un bien fou. J’ai pas peur d’inclure le terme nous, parce que c’est vrai. C’est entièrement vrai. Mon regard gris étudie avec une certaine attention les différentes propositions qui s’étalent sous nos yeux. Ouais, y’a de tout. Je veux TOUT goûter. Parce qu’on ne passe pas à côté de choses pareilles, surtout pas avec un tel accompagnateur. Que je ne me prive pas de cogner dans les côtes, quand lui m’offre un jeu d’acteur impeccable. Là encore, je ris. Venant pincer ses flancs avec un sourire gelé mais pétillant. On a froid, mais moi, je me sens vivante là. Comme jamais. Et si en plus, on rajoute de telles tentations culinaires, je ne dis pas non ! Et rentrer à Brisbane, non. Je reste ici. Même si ce n’est pas faisable.

C’est censé être le mois des miracles, non ? C’est beau de rêver.

- Hum. Tu fais bien d’approuver, Dawson. Et, mes iris grises pétillent, alors que mes lèvres s’étirent en un tendre sourire. Oui, je n’ai pas pu passer à côté de l’allusion concernant le Food-Truck dont on a partagé tout l’assortiment et la soirée qui en a découlé par la suite. Jamais, je ne la regretterais. Jamais. Parce que c’est là, à cet instant T, qu’elle m’a conduit aujourd’hui. Ouais, t’as capté. Le petit placement romantique, toute en discrétion … tu l’as pas vu venir, hein ? Que je lui demande, en venant chercher ses lèvres. Accentuant le baiser, quand il m’annonce que ça lui va. PARFAIT !

Je sautille sur place, comme une gosse. Mais pour qui, les petits cadeaux qui sentent bon ne vont pas assez vite. J’ai faim et je ne m’en cache pas. Olly’ est grave au courant. Surtout que je compte bien éliminer tout ce petit monde avec quelques idées déconseillées aux mineurs. Avec un petit sourire en coin (très) appuyé, et une œillade grise suggestive, je perçois qu’il a compris ma petite allusion à la luxure. En plus, il me conforte dans l’idée d’exploser notre quota de calories. Hé ! Si on élimine après, ce n’est pas si dérangeant non ? Non.

- Double, voire triple. Si je m’écoutais. Et, malheureusement pour lui, baaaah, je m’écoute. Enfin, c’est plutôt mon estomac que j’écoute. Quand je croque dans la nourriture du vendeur ambulant, par exemple. C’est brûlant mais qu’importe. C’est bon. Bah ouais, Lexie. Cass’. Et sûrement Castillo. Et Muire’, aussi. Même si je vois pas vraiment ce que Monsieur Grognon va pouvoir apprécier dans tout ce déluge de bons sentiments. Un rire, alors que je croque une nouvelle bouchée. Je l’aime bien Muire’, c’est un peu comme un deuxième père. Grognon, mais il a connu le mien. Et, l’a estimé. Profondément. Alors, je demande pas plus. Je lui ramènerais un truc.

Et Oliver, mon binôme ? Lui, c’est vrai que Violet, elle est pas trop portée là-dessus. Du peu que j’en ai vu. Elle aime les choses classes et hors de prix. Designées par des créateurs en vogue, sûrement. Alors, je la vois mal accepter un souvenir qu’on aurait pris tous les deux avec mon petit ami. Déjà que moi, c’est limite si elle accepte de respirer le même air que moi. Alors, si c’est son fils, qui lui ramène un truc moisi … je vais pas vraiment gagner des points. Hum. À revoir, donc.

- Ouf ! Ah oui, ça date ! Que je m’exclame en souriant, lui donnant un coup d’épaule. Non. Ta mère, ne s’enquiquine pas avec des bibelots attrape touristes. Elle est plus classe que ça, ta mère. Une grimace. Désolée de pas être classe et de faire tâche dans le décor, du coup. Cette excuse, elle passe un peu à la trappe, surtout quand j’ai de la sauce autour de la bouche (parce qu’entre temps ; j’ai commandé un autre truc, épicé celui-ci), et que je m’essuie rageusement avec une serviette en papier.

Ouais, bon.
Pour la petite amie propre sur elle, on repassera.
Merci, bien.



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Message(#)Maybe Christmas doesn't come from a store. Maybe Christmas, perhaps, means a little bit more. EmptyVen 16 Déc - 15:44

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« Bah ouais, Lexie. Cass’. Et sûrement Castillo. Et Muire’, aussi. Même si je vois pas vraiment ce que Monsieur Grognon va pouvoir apprécier dans tout ce déluge de bons sentiments. » Un comportement comme celui-ci est pour elle naturel. Pour lui, c’est tout simplement une immense folie. Il ne comprend pas comment elle fait pour s’entendre avec autant de personnes, autant de personnes différentes. Il ne sait pas comment elle fait alors que lui, il apparaît souvent comme l’asocial Oliver. Leur différence fait en sorte que beaucoup s’interrogent sur le bienfondé de leur relation. Il comprend. Lui-même se demande comment elle fait pour le supporter, lui. Il roule des yeux outrageusement. « Tu te prends pour le père noël ou c’est quoi le plan ? A côté je vais encore passer pour le roi des connards ; mais hors de question de dire que j’ai à voir avec quoique ce soit … ce sont tes cadeaux … manquerait plus qu’ils croient que je trouve que c’est une bonne idée. » dit-il sur ce ton faussement agacé bien qu’il y ait une once de vérité. « Ouf ! Ah oui, ça date ! Non. Ta mère ne s’enquiquine pas avec des bibelots attrape touristes. Elle est plus classe que ça, ta mère. » Elle grimace et il ne peut s’empêcher de laisser échapper un rire amusé. « Désolée de pas être classe et de faire tâcher dans le décor, du coup. » Attendri par cette vision de Billie avec de la sauce sur le bord des lèvres, il la regarde avec amour. Attendri par sa spontanéité, sa bienveillance, son grain de folie. Elle est aux antipodes de son éducation, de la vie qu’il a pu mener avec ses parents … et pourtant, elle est absolument tout ce dont il a besoin, tout ce qu’il a toujours rêvé de trouver chez sa partenaire. Il étend le bras vers elle pour venir déposer sa main dans son cou et l’attirer vers lui pour venir lui voler un baiser. Un simple furtif baiser qu’il n’avait pas su retenir. «Je l’aime bien ton côté femme de Cro-Magnon, moi» qu’il dit sur le ton de plaisanterie après avoir de nouveau glissé les mains dans les poches de sa poche. Oui, car à chaque bouchée, il s’empresse de glisser ses mains dans ses poches, au chaud.

C’est donc l’estomac rempli qu’ils continuent leur chemin sur le marché de noël, dans cette ambiance féerique. Main dans la main, parfois agacés, parfois attendris, ils s’aventurent même dans quelques boutiques … dans lesquelles Oli a les bras croisés alors que Billie s’agite comme une puce super-enthousiaste, tout en lui montrant des bibelots parfois trop kitsch pour ne pas être appréciés. C’est donc avec quelques paquets en plus qu’ils se retrouvent dans leur chambre d’hôtel. La nuit est déjà tombée, rendant les lumières encore plus impressionnantes. Oliver dépose quelques sachets dans un coin de la chambre avant de taper dans ses mains tout en marmonnant quelques jurons : les températures basses ne semblent pas être son fort. «J’étais à deux doigts de perdre l’usage de mes doigts », qu’il lance tout en ôtant son bonnet alors que Billie doit sans doute s’être aperçue de la mission qu’il avait donné à l’hôtel avant de partir.
Lui, le grinch avait décidé de prendre soin d’elle et de faire un effort. La chambre avait été décoré afin d’en faire une ambiance cosy et romantique. Il s’approche alors derrière elle avant de souffler d’un air faussement désabusé : « Ah ouais j’avais presque oublié que j’avais organisé ça … c’était avant que tu ne me tortures à me rendre dans environ trente boutiques de souvenir …» Il conclut par un rire.

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Message(#)Maybe Christmas doesn't come from a store. Maybe Christmas, perhaps, means a little bit more. EmptyMar 20 Déc - 18:30


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- La Mère Noël, je te prie. Puis … pour être honnête, ça me fait plaisir d’offrir un souvenir à tout ce petit monde ! Après, si ça plait pas … bah j’aurais essayé ? Et, si ça plait … bah c’est tant mieux ! Que je m’exclame dans un rire léger, alors que lui, je vois bien que ça l’emmerde toutes ces petites choses et le fait qu’il soit associé à mon débordement de liesse, ça a l’air de l’agacer aussi. Enfin, agacer est un bien grand mot … Ça le gave, plutôt. Parce qu’à bien y regarder Olly’, il passe toujours pour l’asocial des deux. Celui qui râle et qui ronchonne. Alors que moi, je l’aime comme ça en fait.

Ce qui fait que certaines à la Brigade, ne comprennent pas pourquoi je suis en couple avec lui. Avec cet énergumène qui pour elles, tire toujours la tronche et ne rit foncièrement jamais. C’est juste, qu’elles le connaissent pas comme moi, je peux le connaître. C’est mon binôme après tout. Elles le côtoient pas tous les jours, comme je suis en train de le faire. D’ailleurs, je peux pas m’empêcher de rire quand il se qualifie lui-même de roi des connards. Là encore, c’est pas comme ça, que moi, je le vois. Moi, je le vois autrement et il me plaît comme tel. C’est tout. Même si je le dis pas foncièrement parce que c’est toujours sirupeux et mièvre de le dire comme ‘ça’. Puis, je suis pas comme ‘ça’, donc …

- Je t’arrête tout de suite, Dawson … t’es pas le roi des connards. Je marque une pause presque dramatique avant de froncer mon nez. Et de venir m’emparer de sa bouche avec un petit sourire. MON roi des connards, si tu veux garder ton titre.

En parlant de titre, moi, j’ai celui de la petite amie qui, sous le regard acéré de Violet Dawson n’est peut-être pas la meilleure pour son fils. Alors que je m’essuie les lèvres, mon regard gris rencontre le sien et j’y perçois tout cet amour qu’il peut me porter. D’un coup, je rougis et je me mordille les lèvres, mais … on peut mettre ça sur le coup de la rigueur Coréenne, non ? Le froid, n’est pas tendre avec nous, si j’en crois les gestes de mon partenaire. Qui n’a de cesse de mettre ses mains dans les poches de sa veste. Je trouve ça encore, extrêmement mignon et extrêmement touchant.

- Je suis flattée que tu aimes mon côté femme de Cro-Magnon … Avant que mes pensées ne s’égarent vers une personne que j’ai potentiellement oubliée. Icare Cox. Il faut que je ramène aussi quelque chose à Icare ! Tu sais … celui qui n’avait pas laissé mourir de faim, ta femme de Cro-Magnon … et faudra que je lui dise que … qu’on va déménager.

Je l’aime bien Icare et c’est un voisin super. Qui sait faire des Moussakas comme personne et plein d’autres plats. Moi, mes capacités culinaires s’arrêtent où celles des autres commencent, je crois. Et là, alors qu’on circule entre les étals et qu’on dévalise les magasins (moi surtout ; Oliver ronchonne dans le background), je me dis que j’ai envie de le retrouver. Juste qu’on soit que nous deux. Parce que les gens autour, c’est nul. Qu’on sait pas se concentrer sur l’un et l’autre. Et, c'est cette réflexion qui m’anime jusqu’à notre hôtel, où je passe devant mon petit ami qui fait office de porte achats. Parfait dans ce rôle, je dois avouer.

- Ç’aurait été con, que tu perdes l’usage de tes doigts. Je suis à la limite d’y insérer une remarque obscène mais je me contiens. À peine. Alors que j’avais dans l’idée de prendre ses doigts dans mes mains, pour les réchauffer, je suis cueillie par ce que je vois. Et qui est inattendu.

Là, je rougis pour de bon. Et, je peux plus mettre ça, sur le compte du froid. J’inspire et j’expire vivement, pour ravaler le trop plein d’émotion qui me submerge. Je suis pas comme ça moi, d’ordinaire. Mais, ça vient d’Oliver. Et d’office, ça me fait plaisir. Ça me plait. Surtout quand c’est auréolé de son trait d’humour que j’aime. Cependant, il me faut bien quelques secondes pour me reprendre. Pour ne pas lui montrer que ma voix tremble anormalement et que c’est de son fait.

- Merci. C’est … adorable. Avant de reprendre contenance et de lui foutre une pichenette sur le nez. Crois-moi que si je t’avais traîné dans trente boutiques, tu m’aurais suppliée pour qu’on arrête … Je t’aurais ramassé sur le sol. J’en suis sûre. Je lui souris tendrement, alors que je pose mes mains sur ses joues. Sache que moi … je suis d’attaque pour perdre des calories et qu’on se réchauffe. Si tu vois où je veux en venir, Oliver Dawson.

Je sais qu’il sait.



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Message(#)Maybe Christmas doesn't come from a store. Maybe Christmas, perhaps, means a little bit more. EmptyMar 20 Déc - 19:15

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« C’aurait été con, que tu perdes l’usage de tes doigts. » Il étouffe un rire amusé à cette remarque qu’il interprète évidemment à sa manière. Et, il se rend compte qu’elle est finalement surprise, qu’elle se tait. Enfin ! il est parvenu à lui couper l’herbe sous le pied, à la rendre complétement muette et il en est plus que fier. Depuis le temps qu’il essaie, c’est enfin arrivé. Un sourire vient étirer ses lèvres alors qu’il s’approche d’elle tout en se penchant vers elle pour pouvoir apercevoir les quelques couleurs rosées qui sont venues se poser sur ses joues. Il est parvenu à la surprendre alors qu’ils sont l’un sur l’autre depuis leur arrivée ici. Jackpot ! Mission réussie, agent Dawson. Et vu le large sourire qu’il lui offre, il est évident qu’il en est satisfait. « Merci, c’est … adorable. » Il lève les yeux au plafond tout en joignant les mains devant lui, pour remercier le Ciel ou quelque chose du genre. Il est parvenu à la surprendre et elle en est ravie : mission doublement réussie. « Crois-moi que si je t’avais traîné dans trente boutiques, tu m’aurais suppliée pour qu’on arrête … je t’aurais ramassé sur le sol. J’en suis sûre. » « Vingt-sept, vingt-huit, on est plus à quelques-uns près quand on dépasse les dix, Billie. » réplique-t-il sur un ton taquin alors qu’elle vient poser ses mains sur ses joues. « Sache que moi … je suis d’attaque pour perdre des calories et qu’on se réchauffe. Si tu vois où je veux en venir, Oliver Dawson. » Ses mains se posent sur les hanches de la rouquine alors qu’il prend un air faussement rêveur pendant une ou deux secondes, et finit par reposer son attention sur elle. « Je vois très bien où ton romantisme mêlé à certaines envies primitives veulent en venir …. », dit-il d’une voix amusée, rieuse même. Car, il souhaite la taquiner : faire en sorte que ce petit voyage reste dans leurs souvenirs même des années plus tard. « Tu fais pas partie de celles qui prennent des photos de ces trucs mignons pour Instagram ? Histoire de le rendre éternel … » demande-t-il sans attendre la réponse, car il la connaît déjà. Ils ont déjà vécu un bon nombre de fois une scène où ils se sont dit : merde, on a oublié de prendre une photo. « Parfait ! Parfait … et pratique … » ajoute-t-il tout en venant déposer un furtif baiser sur ses lèvres.

Au contact de ses lèvres suit un second baiser plus intense, il finit par coller son front au sien tout en la dévorant du regard : « toujours de cet avis ? même si je te dis nous avoir réservé une table dans le restaurant de l’hôtel … un truc chic apparemment » Il hausse les épaules. « Bon après je pense pas qu’ils viennent nous chercher dans la chambre si jamais on n’apparaît pas à l’heure … », ajoute-t-il en venant l’enlacer, tout en déposant une ribambelle de baisers dans le creux de son cou.

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Message(#)Maybe Christmas doesn't come from a store. Maybe Christmas, perhaps, means a little bit more. EmptyLun 2 Jan - 21:35


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Faut croire qu’il a réussi l’impossible, Olly’. En même temps, c’est la période qui veut ça. Les miracles de Noël, ça a dû lui parler parce que pour une fois, il a obtenu ce qu’il a toujours désiré : que je ferme ma bouche. Note, que ça m’a toujours fait rire ou sourire, qu’il n’y parvienne pas. Mais là, y’a de l’émotion en prime. Et, que ce serait con que je n’y succombe pas. Aucun de mes exs, -si je peux les nommer ainsi ; vu le temps de nos ‘relations’ passées ensemble-, ne m’a fait ce genre de cadeau. Ça a toujours été le minimum syndical.

Autant pour eux, que pour moi. Au moins, c’était sur un pied d’égalité, j’avais pas à me plaindre. Or là, c’est sensiblement différent. C’est Oliver Dawson, mon petit copain. On est en Corée du Sud, après avoir vécu des trucs pas cool et ça fait un putain de bien fou. Cependant, je suis tirée de mon trop plein d’émotions, -merci, je suis à deux doigts de devenir une guimauve-, par le petit copain en question qui minaude, en joignant ses mains et les levant vers le plafond. Instinctivement, je fronce mes sourcils, et je lui fais un doigt d’honneur. Alors que mes iris grises pétillent. Et, que je commence à rire.

- Ça va oui ? Tu veux pas une médaille, pour m’avoir coupé la chique non plus Dawson ? Oui. Je le taquine ouvertement sans me priver et il en rajoute une couche sur le nombre de visites de boutiques qu’on a pu faire. Okaaaay. Je l’ai peut-être ‘entraîné’ un peu partout dans Séoul, mais ça valait carrément le coup ! Gna gna gna. Il n’empêche que si j’avais insisté, je t’aurais traîné sur le sol, j’en suis sûre. Et, je te le répète. Encore. Là, j’explose de rire et j’ai toujours mes prunelles grises qui pétillent.

Parce que oui, j’ai d’autres idées en tête. Qui incluent mon binôme et moi-même dans divers instants de nudité. J’y peux rien moi, si le contact avec sa peau me manque. Si, ça me fait du bien de l’avoir proche. Très proche. Que son odeur me rassure et c’est grâce à elle et à sa présence, que je parviens à m’endormir tous les soirs avec une sérénité toute relative. Et qui me fait me sentir à l’aise.

- Voilà que je passe pour la perverse de notre duo. Mais, me fait pas croire que je sois la seule à en avoir envie. Visiblement non, je suis pas la seule. Aha. Alors ouais, je prends des photos bien sûr … mais j’essaye de tout garder en mémoire. Bien que tu me connais, j’ai résisté à prendre en photo toute la bouffe qu’on a pu croiser sur notre route ! Que je m’exclame en pouffant de rire. Prête à repartir en vadrouille pour immortaliser la moindre bouchée d’un vendeur de nourriture coréenne.

Or, non. Y’a d’autres projets qui se dessinent. Ceux qui nécessitent, comme je l’ai dit : une certaine part de nudité. Et ça, ça me plait. Surtout quand Oli’, commence à m’embrasser. Parce qu’automatiquement, mes doigts recherchent le contact de sa peau nue.





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Message(#)Maybe Christmas doesn't come from a store. Maybe Christmas, perhaps, means a little bit more. EmptyMer 4 Jan - 16:14

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« Ca va oui ? Tu veux pas une médaille pour m’avoir coupé la chique non plus Dawson ? » « S’il existe une médaille, j’suis preneur. », renchérit-il dans la seconde, le même sourire débile aux lèvres. « Gna, gna, gna. Il n’empêche que si j’avais insisté, je t’aurais trainé sur le sol, j’en suis sûre. Et je te le répète. Encore. » Sa réponse sera pour le coup un salut militaire, la pointe des doigts collés à la tempe. Oui, mon général aurait très bien pu accompagner ce geste de gamin, à la Dawson. Typiquement Dawson. « Voilà que je passe pour la perverse de notre duo. Mais me fais pas croire que je sois la seule à en avoir envie. Alors ouais, je prends des photos bien sûr … mais j’essaye de tout garder en mémoire. Bien que tu me connais, j’ai résisté à prendre en photo toute la bouffe qu’on a pu croiser sur notre route ! » « Un miracle ! », ironise-t-il dans un éclat de rire pour finalement la prendre dans ses bras. Une étreinte anodine qui accompagnée de ce regard pétillant de malice pouvait avoir un autre goût, une autre saveur.

Les quelques centimètres qui les séparent sont anéantis par un baiser qui se veut à la fois tendre et innocent pour finalement devenir un peu plus brûlant. Les paumes de ses mains encore froides se posent sur chacune de ses joues alors qu’il détache ses lèvres des siennes quand ses mains à elles se font plus aventurières. Près de ses lèvres, il murmure amusé sur un ton faussement choqué : « Billie Redfield ! »

Et à la fin de cette danse des corps, ils se retrouvent dans ce lit immense, les jambes entremêlées. Au creux de son bras, Billie. Sa crinière rousse et indisciplinée vient lui chatouiller le nez alors qu’il cale son menton sur le haut de son crâne. Il en a oublié le restaurant, le dîner, tout. Et alors qu’ils sont sur leur nuage, alors que tout semble apaisé, que rien ne semble pouvoir les ébranler, il lâche : « Une fois qu’on est rentré, je démissionne. » Son ton est détaché, apaisé même … le ton qu’on emploie quand on mentionne de ne pas oublier le lait sur la liste des courses.

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Message(#)Maybe Christmas doesn't come from a store. Maybe Christmas, perhaps, means a little bit more. EmptyMer 4 Jan - 16:55


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- Ouais, bien sûr. Je vais t’en faire une personnalisée. Histoire que tu la conserves bien précieusement, pour la sortir à ce genre d’occasion. Une pause, puis un éclat de rire. Faudra me dire la couleur et la matière, que je passe commande, tu vois … Je renchéris encore par un éclat de rire, alors que lui, il se prive pas pour continuer de m’asticoter. Et, que ça me fait glousser, mais je tente de rester sérieuse, tiens.

Juste pour le faire chier ou l’emmerder. Au choix. Alors que pour parfaire le tableau, je me mets à froncer les sourcils et à le fusiller du regard. Mais ça, ça fonctionne pas sur le long terme. Parce que j’ai d’autres envies qui méritent d’être assouvies, rapidement. Comme s’il m’a manqué, alors qu’il est bien là et bien présent. Et, que ça fait un moment maintenant, qu’on est ensemble. Ça fait quelques mois, mais j’ai cette impression que c’est bien plus que ça. Et, j’ai pas honte de le dire. Ou même de le lui montrer, là. Surtout pas quand je vois les réactions que ça peut occasionner chez lui. Là encore, je pouffe de rire.

- Mouais. T’es pas vraiment très choqué, hein ? Dawson ? Note, que je peux saluer l’interprétation de mon binôme. Ça, ça fait s’illuminer mon regard gris de malice. Note que … j’aurais presque pu y croire tiens. Une véritable prouesse !



Dopée aux endorphines et à ce bonheur que l’orgasme procure, j’offre à Oli’ des tendresses sur son corps, du bout de mes doigts. Traçant, les stigmates encrés présents sur son derme, avec un petit rire. Parce que oui, je me sens merveilleusement bien. Jusqu’à ce que mon petit ami amorce une grenade et la fait péter. À cet instant. Maintenant. Juste après une merveilleuse danse charnelle. Juste après l’amour. Instinctivement, je fronce les sourcils (et ce n’est pas une blague cette fois). Est-ce qu’il est sérieux, dans ce qu’il vient de m’énoncer ? Est-ce que c’est encore l’un de ses coups tordus pour prétendument me faire tourner en bourrique ? Non. Là, ça semble être très sérieux. Et, sans que je me l’explique : ça me fait une drôle de sensation. Ça me fait mal.

C’est ça : ça me fait mal.
Et putain, que j’ai envie de le gifler.

- … tu comptais me le dire quand Dawson ? Tu comptais me l’avouer quand ? Je tire les draps sur moi, tout en m’asseyant en tailleur dans le lit. C’est quoi encore que cette idée ? On est un binôme bordel ! Et moi, je veux personne d’autre ! Je fais confiance à personne d’autre, putain ! J’essaye de me calmer, en passant mes doigts dans mes boucles rousses, mais j’y arrive pas. Je pensais que tu … qu’on en aurait parlé ensemble, avant que tu prennes ta décision ! Et pourquoi ? Pourquoi, comme ça ? J’arrive pas à comprendre. Parce que je suis partagée, entre tristesse et colère.

Ah bah, il est loin le voyage idyllique à l’autre bout de la terre, là.

- Je t’en veux. Et, ça me rend triste. Et, de me redresser à la hâte, emportant le drap qui m’a couverte avec moi, jusqu’à la salle de bain. Pour ne pas qu’il voit, ce que la nouvelle de sa démission a engendré chez moi. Parce qu’au boulot, c’est comme si on m’ampute d’une partie et que je veux pas qu’on m’en greffe une autre.



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Message(#)Maybe Christmas doesn't come from a store. Maybe Christmas, perhaps, means a little bit more. EmptyMer 4 Jan - 20:15

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Oliver est un idiot. Le roi des idiots. Néanmoins, il a bien conscience qu’elle se fige et se crispe au moment où il lâche cette bombe tout droit sortie de son esprit. Il la sent se figer dans ses bras ! L’endroit dans lequel elle devrait se sentir le plus à l’aise, celui où elle peut faire divaguer ses rêves les plus fous. Il a brisé cet endroit réservé aux instants précieux. Il sursaute, surpris quand elle se redresse pour quitter ses bras tout en portant les draps contre elle. Il a les sourcils froncés, se demandant ce qu’il a fait ou dit de mal … inconscient sans doute de la bombe qu’il a lancée dans sa vie, dans [b]leur[/u] vie. « … Tu comptais me le dire quand Dawson ? Tu comptais me l’avouer quand ? » Oh, doucement il comprend ce qu’il vient de commettre … lui l’éternel solitaire indépendant. Il avait oublié qu’ils composaient leur vie et qu’il n’était plus soliste. Doucement il lui fait miroir tout en s’installant face à elle, cherchant son regard, cherchant les mots qui pourraient apaiser ce qu’il vient de susciter. « C’est quoi encore que cette idée ? On est un binôme bordel ! Et moi, je veux personne d’autre ! Je fais confiance à personne d’autre, putain ! » Prudemment, il tend le bras pour venir poser sa main sur son avant-bras, essayant de dissiper les doutes et les craintes de la rouquine mais il la connaît suffisamment pour savoir qu’elle est au bord de l’implosion. « Billie …», a-t-il le temps de soupirer doucement dans un murmure désolé alors qu’elle est déjà sur sa lancée. « Je pensais que tu … qu’on en aurait parlé ensemble, avant que tu prennes ta décision ! Et pourquoi ? Pourquoi, comme ça ? » Il hausse les épaules, désarmé. « J’ai pas besoin d’en parler, c’est une décision mûrement réfléchie … j’prends pas ce genre de décision sur un coup de tête, Billie et je n’ai surtout pas envie ni même besoin que tu essaies de me faire changer d’avis …» réplique-t-il de cette voix étrangement posée et pourtant … qui pourrait être si blessante.

« Je t’en veux. Et ça me rend triste. » « Woh ! M’en vouloir ? De quoi bordel ? J’ai quand même encore le droit de prendre des décisions seul et …» L’impulsivité tout comme sa stupidité sont de mise ce soir … et quand elle se lève, il se tait aussitôt, laissant tomber les épaules et soupirant en se rendant compte qu’il a fait une erreur … il aurait dû enrober cette information au lieu de la balancer comme ça. La porte de la salle de bain se referme derrière elle et il serre les poings tout en soufflant un juron entre ses dents serrées. Va réparer le bordel après avoir lancé une bombe comme celle-là.

Il lui faut peut-être une ou deux minutes pour finalement prendre son courage et se lever de ce lit, enfiler un caleçon ainsi que son jean et venir se caler derrière la porte de la salle de bain. Il frappe doucement le bois. « Billie … Je peux ? » mais sans attendre sa réaction, sa main se pose sur la poignée et il ouvre doucement la porte. « J’suis désolé de la manière dont … Je suis une merde pour trouver les mots justes. Mais t’es plus ma binôme Billie, tu es plus que ça. » Depuis l’accident, depuis son accident, il avait été plus que sur des dents de scie au boulot … ils avaient même dû travailler avec d’autres le temps qu’elle puisse de nouveau officier sur le terrain. « Ça change rien à ça … c’est juste un taff. » qu’il essaie de dire tout en essayant de trouver son regard.


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Message(#)Maybe Christmas doesn't come from a store. Maybe Christmas, perhaps, means a little bit more. EmptyMer 4 Jan - 20:50


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S’il savait qu’à cet instant, j’ai envie de l’étriper. Depuis, qu’il a lâché sa bombe comme un gros égoïste et que je me suis pris la déflagration en plein dans la gueule. C’est fou comme ça m’agace, alors qu’il y a à peine cinq minutes, on était bien. Y’avait rien à redire. Tout a été parfait, jusqu’à ce moment. Ouais, je lui en veux. Au plus profond de mes tripes, parce que ça me gonfle, de n’avoir été mise au courant que maintenant. Que dans cette chambre d’hôtel, à des milliers de kilomètres de Brisbane. Il a vraiment joué à l’égoïste là, et putain que ça peut m’irriter.

J’ai envie de le claquer, de le taper. De lui faire comprendre que bêtement, ça me fait mal. Mais, j’exprime juste mes interrogations avec une forme de colère et d’incompréhension. Y’a aussi un peu de peur, peut-être. Parce que depuis l’Académie de Police, on est ensemble. En binôme. Qu’on se connaît par cœur et que moi, dans tout ce tumulte : je veux personne d’autre. Je l’ai dit : je ne fais confiance qu’à Oliver Dawson à la Brigade. Le reste, ça reste des collègues. C’est accessoire. Y’a que lui qui importe, et là, c’est peut-être moi qui joue à l’égoïste. Et à l’autocentrée.

J’accuse le coup de ses propos, et là encore, ça m’attriste et ça me pique. Je me sens prise au piège dans sa décision à lui, qu’il a semble-t-il mûrement réfléchi, sans pour autant me consulter au préalable. J’encaisse encore, les dents serrées. Parce que je veux pas de sa compassion que je juge hypocrite. Je réponds pas à sa dose d’impulsivité, parce que putain, là aussi, ça me met hors de moi. Tellement, que je m’enferme dans la salle de bain de notre chambre d’hôtel pour prétendument me calmer. Et si je verse des larmes, ça reste un mélange de tristesse et de colère. Larmes, que j’essuie à la hâte avec le plat de ma main. Parce que j’ai pas envie qu’il me voit comme ça. Parce qu’il va trouver ça con, de réagir comme ça.

Entièrement nue, parce que le drap dont je me suis couverte auparavant est tombé à mes pieds, je pose mes mains à plat sur le lavabo, me mordant l’intérieur des joues. Ce n’est qu’au bout de quelques minutes, que j’entends qu’il se manifeste et qu’automatiquement, moi, ça me crispe. Je me mords les lèvres de fureur, mais je le laisse entrer. Mais, j’ai juste pas la force de discuter. Juste de potentiellement, entendre ses explications.

- T’es une merde pour trouver les mots justes, je confirme. Que je siffle entre mes dents. Si je suis plus que ça, comme tu le dis … pourquoi, j’ai pas été mise au courant ? Pourquoi, tu me l’apprends que maintenant ? Un silence, alors que mon regard gris, le fixe à travers le miroir de la salle de bain. Pourquoi, t’as jugé bon de jouer à l’égoïste ? T’as quand même pas imaginé que j’allais bien réagir ?! Je tente de m’apaiser alors que je bouillonne toujours, mais je me place face à lui. Je sais que ça change rien à ça. Je me doute que pour toi, c’est juste un taff, comme tu viens de le dire. Mais pour moi … je perds mon binôme sur le terrain. Je perds mon partenaire. Tu comprends ? Je lui octroie encore une pause, avant de continuer d’une voix plus mesurée, cette fois-ci. T’aurais réagi comment toi, si t’avais été mis devant le fait accompli ? Que dès qu’on serait rentrés, j’aurais posé ma démission ? Pas bien, je suppose. Non ?

Je laisse encore un temps d’arrêt, avant de poursuivre :

- Juste pour que tu le comprennes, tu vas me manquer. Même si on est ensemble à la ville, tu vas faire un vide sur les interventions. Et … tu sais que je donne pas ma confiance aux autres, si facilement …



AVENGEDINCHAINS
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Message(#)Maybe Christmas doesn't come from a store. Maybe Christmas, perhaps, means a little bit more. EmptyMer 4 Jan - 21:08

maybe christmas doesn't come from a store.
"4:00, wallow in self-pity; 4:30, stare into the abyss; 5:00, solve world hunger, tell no one; 5:30, jazzercize; 6:30, dinner with me—I can’t cancel that again; 7:00, wrestle with my self-loathing… I’m booked. Of course, if I bump the loathing to 9, I could still be done in time to lay in bed, stare at the ceiling and slip slowly into madness."

« T’es une merde pour trouver les mots justes, je confirme. » Et, le roi des idiots hausse les épaules, désemparé, impuissant, coupable de son incapacité à dialoguer. Comme d’habitude. « Si je suis plus que ça, comme tu le dis …. Pourquoi j’ai pas été mise au courant ? Pourquoi, tu me l’apprends que maintenant ? » Il la regarde dans le miroir et il voit ses yeux rougis, ses joues rosées et surtout il lit la déception dans son regard. S’il y a une personne qu’il ne veut pas décevoir dans la vie, c’est Billie. Billie et Hérine. Pourtant, il est parvenu à la décevoir en moins de dix mots. Un putain de record ! Il soupire et lâche la poignée pour coller son épaule dans le cadre de la porte et la fixer de la même manière, attendant qu’elle laisse échapper tout ce qu’elle a sur le cœur. C’est son rôle pour l’instant : encaisser car c’est lui qui a déclenché le raz de marée. « Pourquoi t’as jugé bon de jouer à l’égoïste ? T’as quand même pas imaginé que j’allais bien réagir ?! » Il tique au mot égoïste car il ne s’y reconnaît pas. Elle est, à ses yeux, celle qui ne comprend pas, celle qui ne comprend pas qu’il va se sentir libéré une fois le flingue et la plaque rendues. Elle ne veut pas le voir partir car elle le veut près d’elle, en tant que binôme, par routine. Dans une autre vie, il le lui aurait hurlé et aurait sans doute été beaucoup plus démonstratif … que maintenant. Car, il est dans la même position. Il croise même les bras et souffle simplement : « j’y ai cru, en effet.» En tant que roi des idiots, il continue à creuser sa propre tombe avec même un peu plus d’énergie. Elle lui fait face et il se redresse presque automatiquement sans décoller son épaule du cadre de la porte. « Je sais que ça change rien à ça. Je me doute que pour toi, c’est juste un taff, comme tu viens de le dire. Mais pour moi … je perds mon binôme sur le terrain. Je perds mon partenaire. Tu comprends ? T’aurais réagi comment toi, si t’avais été mis devant le fait accompli ? que dès qu’on serait rentrés, j’aurais posé ma démission ? pas bien, je suppose, non ? Juste pour que tu le comprennes, tu avs me manquer. Même si on est ensemble à la ville, tu vas faire un vide sur les interventions. Et… tu sais que je donne pas ma confiance aux autres, si facilement … »

Il pince les lèvres et décroise les bras pour tendre un bras vers elle, posant la main sur son épaule pour l’attirer contre lui. Un simple geste et il vient enrouler ses bras autour d’elle. « T’as réussi à me faire confiance, à moi, le mec le plus timbré qui soit, le flic le moins doué de la planète … je suis persuadé, convaincu même que tu vas te trouver le parfait binôme.» Il la relâche doucement pour pouvoir la regarder, les mains posées sur ses épaules, la massant presque instinctivement en les pressant doucement. « J’étais pas encore sur. Je voulais pas que tu te fasses du souci, que tu réagisses comme ça et que tu me fasses changer d’avis … Mais, c’est vraiment fini pour moi, Billie. Je peux plus faire comme si …» Il se pince de nouveau les lèvres. « Je vais apprendre à bosser sur mon timing …», tente-t-il sur le ton de l’humour en affichant la mine d’un gamin pris la main dans le sac.


@Billie Redfield  Maybe Christmas doesn't come from a store. Maybe Christmas, perhaps, means a little bit more. 1542980520

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