« Hi. » Ca devient une de tes visions préférées tellement que c’est rare que Jordan soit là le matin. Les réveils sont bien plus doux avec lui à tes côtés. Tout est plus doux avec lui de toute façon. D’autant que là, t’es encore un peu fatiguée visiblement vu le bâillement que tu enchaines. « You had some bad dreams I could tell… You were very agitated at some point… » Oh ? Tu tournes la tête vers lui. “Really ?” Puis tu secoues la tête. “Yeah, really, you wouldn’t say it otherwise.” T’es bête parfois. Mais juste un réflexe, un tic verbal de ta surprise. Ca faisait longtemps que tu n’avais pas fait de mauvais rêves. Surtout que tu ne t’en rappelles pas. Tu fronces du front et des sourcils pour essayer de faire revenir la mémoire mais… Y’a rien qui te vient.

« Do you remember what you dreamt about? » Ses caresses te font avoir des frissons le long de l’échine, ça fait du bien. Mais tu hoches la tête à la négation. “I don’t.” Ça te fait du bien de ne pas t’en rappeler. Même si c’est un peu frustrant dans le fond. Au moins, tu ne t’es pas réveillée. C’est que ça allait. On va dire ça. « Work? Your friend Mason? You’ve spent the evening with him right? » Tu essaies de chercher mais t’en sais vraiment rien. “Je sais pas… Mason m’a un peu parlé de son père qui est décédé récemment, je sais pas si ça a joué.” On sait ce que l’évocation de la mort te procure. “Le travail, enfin le chantier que c’est, doit aussi me procurer quelques coups de stress, je sais pas.” Tu fais une petite moue envers ton partenaire en caressant sa joue. “I’m sorry if I wake you up.” Ce n’est pas vraiment de ta faute, Birdie. “Sinon oui, j’ai passé le reste de la journée avec lui. On a un peu picolé et pas mal mangé.” Juste de quoi détendre un peu. Peut-être pour ça que t’es un peu fatiguée. Trop d’émotions et de concentration en une journée.

“Really ?” Tu fais oui de la tête pour lui confirmer. “Yeah, really, you wouldn’t say it otherwise.” Tu caresses son dos doucement car tu as envie de prendre encore plus soin d’elle après l’avoir vu si agitée cette nuit. Tu sais pas l’étendue de ce qu’il se passe dans sa tête mais tu sais très bien comment ça peut éventuellement être. Tu es de ceux qui a pas tellement son esprit au calme. Ca turbine à tous les instants à un niveau plus ou moins élevé, mais ça cogite toujours. Plein de choses se croisent s’entrechoquent dans tes pensées.

“I don’t.” Tu te dis que c’est plutôt une bonne chose au fond. Elle n’a pas à s’en torturer l’esprit maintenant mais avec toutes tes questions elle cogite. Bien joué Jordan. T’es malin.e. Oops. She seems fine tho? T’es déjà à poil en plus et t’es prêt.e à te relancer sur un massage si besoin est. “Je sais pas… Mason m’a un peu parlé de son père qui est décédé récemment, je sais pas si ça a joué.” Damn. Tu sauras que tu as ça en commun avec lui la prochaine fois que tu le croiseras. Il vaudrait mieux que tu parles de Birdie cela dit. C’est un point commun bien plus agréable à mentionner et bavarder pendant des heures. Car oui, tu en es capable de parler d’elle jusqu’au bout de la nuit. “Le travail, enfin le chantier que c’est, doit aussi me procurer quelques coups de stress, je sais pas.” C’est vrai qu’elle y a été fort récemment niveau boulot. “I’m sorry if I wake you up.” Qu’elle dit en caressant ta joue. “Sinon oui, j’ai passé le reste de la journée avec lui. On a un peu picolé et pas mal mangé.” Au moins elle mange elle. Car ses mots te font réaliser que tu n’as pas mangé hier soir. Même pas des gâteaux. « I’m not sorry you woke me up. I calmed you down. Or at least, it felt like I did. » Tu vas déposer un baiser sur son visage, c’est sa pommette qui est au niveau de tes lèvres. « Do you have to go back to the local today? Can I help in any way? » Tu es adorable. Tu veux aussi sincèrement l’aider, la soutenir car c’est pas rien. « I can be your work bitch for the day. My schedule is free. » Parce que tu viens juste de le libérer dans ta petite tête oui. Tu veux passer du temps avec elle et l’aider, la soutenir comme tu le peux.

« I’m not sorry you woke me up. I calmed you down. Or at least, it felt like I did. » Tu as l’impression. Sûrement. “Je me serai sûrement réveillée si tu ne l’avais pas fait.” Ca n’aurait pas été la première fois. Mais au moins, tu as un gardien maintenant. “Voilà pourquoi j’ai besoin de toi la nuit.” Que tu dis avec un petit sourire malin sur les lèvres en l’embrassant à ton tour. Ses bras sont essentiels jusqu’à ton subconscient. Ils n’évacuent pas toutes les mauvaises ondes mais ils t’aident dans ton inconscient à les contrer. C’est en tout cas comme ça que tu vois les choses. Et tu l’aime bien, cette vision des choses. Même si tu n’aimes pas forcément que tes cauchemars continuent à te hanter. Malgré Jordan, malgré les thérapies. Rome ne s’est pas faite en un jour.

« Do you have to go back to the local today? Can I help in any way? » Tu hoches la tête. Il faut que t’y retournes, oui. Tu vas encore réaliser que c’est à vous. Qu’il y a tant à faire mais que ça va être fait. Ça va devenir concret. C’est ce que tu essaies de te dire pour te donner du courage car t’en as bien besoin. Will est un bon pompom girl et s’implique autant, avec enthousiasme, mais ça ne te fait jamais de mal de te rappeler tous les points positifs. « I can be your work bitch for the day. My schedule is free. » Tu hausses les sourcils. “Il l’était déjà ou tu viens de le libérer ?” Que tu demandes en souriant alors que tu rapproches toute ta silhouette vers la sienne, ta jambe toujours bien placée sur lui. T’aime bien l’idée que Jordan libère son temps pour tes jolis yeux. Pour t’aider et te donner un coup de main. “Je vais sûrement y aller. J’ai encore deux ou trois trucs à voir. Si t’as un diplôme caché d’électricien ou quelque chose comme ça, je prends.” Tu dis en mordant ta joue. “C’est vraiment pas la partie fun.” Tu soupires. “Tu peux venir quand même. Quoi qu’il arrive, t’es toujours utile. Juste ta présence suffit.” Que t’affirmes avec tout ton amour. C’est réel en plus. Tu peux toujours lui demander des conseils sur certains trucs. Mais tu n’y penses pas pour l’instant. Non, tu préfères embrasser son joli minois. “Et même si je vais pas au local, ton emploi du temps est toujours libre ?” Oui, tu continues à faire ta maligne, ton air de chipie accrochée au visage. Ta main glisse un peu plus autour de lui et ton corps pivote aussi alors que tu vas mordiller sa lippe. “You could be my work bitch in bed…” Oh que t’es fourbe. T’en rates jamais une occasion. Ça te fait tellement sourire. My bitch.

“Je me serai sûrement réveillée si tu ne l’avais pas fait.” Tu aimes bien t’imaginer ça aussi. Ca veut dire que tu sers véritablement à quelque chose. Ca fait du bien à l’âme de savoir qu’on aide sa deuxième moitié réellement. Ca se voit. Y’a une preuve là. Elle ne se souvient même pas de son agitation. “Voilà pourquoi j’ai besoin de toi la nuit.” Tu réponds à son baiser autant qu’à son sourire. Tu sais combien l’inverse est tout aussi vrai. Tu as besoin d’elle également. Tu espères qu’elle le sait.

“Il l’était déjà ou tu viens de le libérer ?” Oopsie. Elle te connait bien ta miss. « Always free for you babe. » Que tu dis alors que ton sourire est très large sur ton visage. Elle t’a bien exposé et ça t’amuse énormément. Tu la serres contre toi au fur et à mesure qu’elle se colle à ton corps. “Je vais sûrement y aller. J’ai encore deux ou trois trucs à voir. Si t’as un diplôme caché d’électricien ou quelque chose comme ça, je prends.” Alors là, y’a un rire qui s’échappe spontanément de ta gorge alors qu’elle mord ta joue. “C’est vraiment pas la partie fun.” Tu connais ça les travaux. Cette maison y a eu droit. “Tu peux venir quand même. Quoi qu’il arrive, t’es toujours utile. Juste ta présence suffit.” Tu vas déposer un gros baiser sur sa joue. “Et même si je vais pas au local, ton emploi du temps est toujours libre ?” Elle te fait marrer vraiment. Elle est incroyable. The best. “You could be my work bitch in bed…” Tu déposes un baiser sur ses lèvres essayant de te libérer de sa prise entre ses dents. Tes deux bras autour d’elle. « I’ve got news for you. Je sais quelques trucs en électricité… » Tu mens même pas, c’est bien ça qui est le plus beau dans l’affaire. « But I can be whatever you want me to be baby. » Tu te mords la lèvre alors qu’elle commence à te donner des envies madame. Tu as déjà oublié sa mauvaise nuit et tout ce qu’elle a dit à propos de Mason. Mason qui ? Il est très loin dans ta tête et tu ne penses plus à combien il t’a agacé la veille. La vie est belle.