| Surprise et famille. Pheiji |
| | (#)Dim 18 Déc 2022 - 6:14 | |
| @Eiji Takuma - Nos mots résonnés dans cette église rien que pour nous deux, j'avais le sentiment que tout ceci était une promesse faites devant Dieu. J'aimais l'idée qu'on puisse se promettre tout ça, mon coeur accélérait à mesure que ses mots venaient caresser mon oreille. J'étais amoureuse, il n'y avait plus aucun doute la dessus, j'aimais Eiji du plus profond de mon coeur. J'avais la sensation que s'était un amour que je n'avais jamais connu, même pas avec Oscar. Un amour unique, pur et serein. "Jusqu'à la mort et je resterais fidèle jusqu'à mon dernier souffle." Je souriais et n'ayant plus envie de rester ici, je me levais pour qu'on puisse rejoindre l'extérieurs. J'avais envie de passer du temps juste lui et moi sans personne autour pour nous juger et surtout, sans que mes parents ne puissent nous toiser de leur désapprobation. Je savais que ma mère n'appréciait pas l'idée, elle avait imaginé que je resterais seule pour le reste de ma vie, à moins qu'elle se soit mise en tête que j'épouse un médecin. Mais ça n'avait pas été le cas et ça ne le serait pas. Je voulais simplement Eiji à présent.
"Les yeux fermés que je te fais confiance." Je l'entraînais vers la sortie de l'église et j'indiquais à la personne qu'il avait besoin de prendre l'air, l'homme ne posa aucune question et nous libéra de la bâtisse. Je continuais d'entrainer le japonais vers un kiosque où nous étions totalement isolé. Loin de l'église, loin du regard des gens, juste nous. C'était un lieu que j'avais affectionné plus jeune, j'aimais m'y rendre. "Et... qu'est-ce que tu faisais quand tu étais ici ?" Je m'étais allongée par terre et je regardais le corps d'Eiji venir contre le mien, "En général, je venais ici pour dessiner ou lire...Quand j'avais envie d'être loin de la maison." Je souriais légèrement tandis que ses doigts commençaient à glisser sur mon visage. Je le regardais sortir son téléphone pour venir lancer une musique douce.
"Alors comme ça... Je n'ai pas besoin de te surprendre ?" Je le fixais un instant avant de le voir ouvrir la fermeture éclair de sa veste qu'il m'avait prêté avant qu'on se dirige vers l'église. Ses lèvres glissaient dans mon cou et les battements de mon coeur commençaient à s'accélérer. Le désir grimpa en flèche dans mon organisme et je laissais échapper un soupir d'envie. Mes mains glissaient sur la capuche de son sweat pour venir la retirer et je glisser mes doigts dans ses cheveux. Je remontais légèrement mes jambes tandis que je penchais un peu plus ma tête en arrière pour qu'il puisse encore me couvrir de baiser. "...Eiji...tu es entrain de jouer un jeu dangereux une fois encore..." Je souriais avant de venir trouver ses lèvres pour partager un baiser langoureux plein de désir pour lui. J'aimais l'idée qu'on soit caché dans ce kiosque et que en même temps quelqu'un puisse nous découvrir. Deux amants s'offrant l'un à l'autre dans un moment d'amour sincère. Je glissais mes mains le long de son dos avant de venir soulever légèrement son sweat et t-shirt pour profiter de son épiderme et des courbes de sa musculature. L'envie était entrain de prendre totalement possession de mon être. |
| | | | (#)Dim 18 Déc 2022 - 6:45 | |
| Surprise et famille. Pheiji EXORDIUM. PHEIJI - Tu venais donc ici plus jeune pour lancer quelques coups de crayon sur du papier, c'est vrai que tu es très douée pour plusieurs choses et tu débordes de créativité ; cette information-là ne m'étonne tellement pas pour le coup et donc je ne fais qu'acquiescer petite étoile. Alors que la chanson s'empresse de raisonner à l'intérieur de ce petit kiosque magique. Nos silhouettes s'approchent dangereusement elles aussi. À cet instant précis, je ne pense plus à rien, qu'à nous. C'est si beau et prenant de se retrouver de la sorte. Nous sommes donc subitement allongés par terre, quelle surprise est-elle. La chaleur de ta peau s'offre à moi, mon cœur papillonne encore quand tu glisses des doigts sous ma capuche pour l'enlever et mêler mes cheveux dans tes mains. C'est quelque chose que j'adore, genre vraiment ; continues de toucher ma tignasse Phoebe. Je ferme les yeux un moment pour savourer tes faits et gestes amoureusement. Je te vois sourire, ce sourire que j'aime tant et je ne m'en lasserais aucunement. Je recommence le jeu dangereux, c'est que je suis gourmand dis donc ? À peine. Tu as l'air tout de même d'apprécier l'entrée, je ne bat que les cartes pour l'instant ce n'est que le début.
- Tu veux bien... Continuer de jouer avec moi ? Dis-je doucement en suivant tes baisers à perte de vue.
Ma respiration s'arrête, redémarre, s'arrête et redémarre. C'est le jeu, ce jeu dangereux d'amour. Ni une ni deux, je retire ta veste ; je ne sais pas si tu en à encore besoin, mais je compte bien réchauffer ton corps. Mes lèvres ne quittent pas les tiennes, ma langue ose empiéter sur l'intérieur de ta petite bouche sucré. Mes mains grimpent jusqu'à ton sous-vêtement plus haut, encore ; tes petits nichons craquants, mignons. Je suis tout rouge à présent, le remarques-tu mon étoile ? J'ai encore envie de vibrer, de vivre, de m'envoler dans l'espace avec toi. C'est notre monde. Je me sens tellement, vivant.
- Bébé... murmure, les papillons s'envolent partout dans mon ventre.
* rp sous hide prochainement, je pense!
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| | | | (#)Dim 18 Déc 2022 - 7:19 | |
| @Eiji Takuma - "Tu veux bien... Continuer de jouer avec moi ?" Je hochais la tête tandis que mes lèvres se collaient délicatement au siennes, nos langues commençaient à retrouver leur danse habituellement lorsque nous partagions des moments intimes. Je me redressais légèrement tandis qu'il venait retirer la veste laissant apparaître ma jolie robe rouge à paillette que j'avais prévu pour cette soirée. Les battements de mon coeur ne cessaient d'accélérer et tandis que ses mains glissaient sur mon corps par dessus le tissu rouge, je venais soulever son sweat et son t-shirt pour libérer son épiderme. Ma bouche quittait la sienne tandis qu'elle venait glisser sur sa mâchoire puis son cou, son épaule. J'avais envie de marquer chaque millimètre carré de sa peau, l'imprégner de mes lèvres pour à tout jamais retenir son corps. Mes mains glissaient sur sa peau blanche et ma respiration se faisait plus intense. "Bébé..." Partie hot sous hide |
| | | | (#)Dim 18 Déc 2022 - 8:07 | |
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| | | | (#)Dim 18 Déc 2022 - 8:31 | |
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Dernière édition par Phoebe Jensen le Dim 18 Déc 2022 - 9:07, édité 1 fois |
| | | | (#)Dim 18 Déc 2022 - 9:03 | |
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| | | | (#)Dim 18 Déc 2022 - 9:23 | |
| @Eiji Takuma - Le feu est ardent entre nous et j'ai l'impression de toucher le paradis à mesure que nos corps s'unissent. C'est tellement intense, tellement beau, encore plus que notre premier fois comme-ci nos deux corps apprenaient au fur et à mesure à se connaitre. Mes ongles s'enfoncent dans sa chair tandis que le silence est remplis par nos démonstrations de bien-être. Tout semble être écrit pour que ça se termine dans un moment intense et magnifique, sauf qu'on avait pas prévu une chose. Le bois de l'escalier du kiosque commence à craquer, je n'entends pas immédiatement et lorsque la porte s'ouvre je m'arrête soudainement et je tourne la tête. Mon regard donne sur celui de ma mère totalement choqué par ce qu'elle est entrain de voir. Je suis entièrement nue assise sur Eiji qui est en tenu d'Adam. Elle referme immédiatement la porte du kiosque, "La messe est fini ! On rentre !" Lance t-elle à travers le bois. Je me pince les lèvres et je commence à rougir de la situation. Je croise le regard d'Eiji avant de sourire légèrement, la situation est plutôt cocasse et terriblement gênante, mais nous sommes adulte et on a le droit de faire ce qu'on veut. Je ne suis plus une adolescente qui devrait s'excusé d'avoir été pris en flagrant délit par ses parents. Je suis une adulte et une mère, j'ai le droit de faire ce qui me plaît.
Je me redresse et je récupère mes affaires pour me rhabiller essayant de ne pas exploser de rire de la situation. J'entends Keïla à l'extérieurs qui insiste pour entrer dans le kiosque tandis que ma mère lui indique que c'est impossible pour l'heure. J'essaie de remettre de l'ordre dans mes cheveux avant de venir embrasser une dernière fois Eiji, mais mains s'enroulant autour de son visage. "On reprendra notre activité plus tard..." Je lui souris tout en lui ayant murmurer les quelques mots. Une fois que nous sommes à nouveau convenable, je sors du kiosque mes doigts enlacés dans les siens. "Hey ! Vous étiez où ?" Lança Keïla curieuse qu'on soit partie de la messe. "Je voulais montrer le kiosque à Eiji...Lui montrer où je trouvais l'inspiration quand j'étais jeune." Je souriais à ma fille avant d'entendre ma mère, "Je suppose que ce genre d'inspiration ce n'est pas la première fois que tu l'as trouve ?!" Je comprends immédiatement son sous-entendu, "Et bien étrangement...Si c'est la première fois."
Je sais que ma mère est en colère quand à mon père, il ne comprends rien de ce qu'il se passe. "Je suis contente d'apprendre que c'est la première fois que tu pratique ce genre d'inspiration dans le kiosque alors !" Elle accélère le pas et je ne peux que sourire bêtement aux remarques de ma mère. De toute façon, je n'allais pas m'excuser pour ce qu'elle avait vu. Et puis, j'espérais qu'ainsi elle puisse comprendre que Eiji et moi s'était du sérieux et qu'on s'aimait suffisamment pour pratiquer ce genre d'activité ensemble. Le retour fut silencieux et alors que ma mère ouvrait la porte, "Placez-vous à table ! Nous allons manger !" J'entrais dans la maison sentant qu'à présent les choses allaient être différentes. Une lourdeur s'installa dans l'air et je me plaçais à droite d'Eiji tandis que Keïla s'installait à sa gauche. Mon père se plaça en face de lui accompagné de ma petite soeur et mon petite frère et ma mère en bout de table. Elle semblait jubilé d'être à la place la plus importante de la table, sous couvert de devoir régulièrement se lever pour se rendre dans la cuisine. "J'espère que vous n'êtes pas trop fatigué de votre escapade nocturne Eiji ?! Et que vous aurez encore de l'appétit même après ce que vous avez mangé ?!" Je fixais ma mère, elle avait décidé de jouer sur cette pente et je sentais que la soirée allait dérapée. |
| | | | (#)Dim 18 Déc 2022 - 11:29 | |
| SURPRISE ET FAMILLE. PHEIJI
PHEIJI - C'est un péché d'être au paradis à cet instant ou pas ? Certainement pas et puis nous ne faisons rien de mal finalement, tout est naturel ; ce n'est que de la science. De la science bien bouillante presqu'un cours d'école de physique chimie concernant le feu et les étincelles entre nous. Plus sérieusement, je ne suis plus du tout connecter au monde ni à la vie réelle quand je sens tes longs ongles m'ouvrir la peau, mais c'est que tu es sadique ; tant mieux, car je le suis aussi. Je cache bien mon jeu au final, je m'étonne moi-même. C'est parfait, ici, toi, moi, la musique, l'endroit ; tout est ok.
Enfin, c'était ok avant d'entendre la porte du kiosque s'ouvrir ; ta mère. Ça faisait longtemps, la messe est terminée ? Mon visage se referme soudainement et j'enfile instinctivement ma capuche, je ne suis plus à l'aise du tout et vraiment dérangé et pour finir ; je suis saoulé. Mon corps se refroidit d'un coup lui aussi, j'ai comme très honte. Ce n'est pas comme-ci je m'entendais bien avec ta tendre maman ; ce n'est vraiment pas le cas. Pas du tout, je ne l'ai même pas regardé, mais j'ai pu sentir son regard me juger comme une merde avant qu'elle ne referme la porte, pas cool est-elle.
L'ambiance se détend un petit peu quand tu viens me souffler que la partie était remise à plus tard, je te lance un sourire un peu forcé avant de profiter du dernier bisou.
- ok..
Tu remets tes fringues au plus vite et tu es encore toute décoiffé, c'est plutôt marrant et tu es trop mignonne comme ça. Je suis re vêtu correctement aussi et nous quittons donc ce magnifique kiosque où tu passais tes journées petites. C'était une belle histoire. Keïla était là, le reste de ta famille aussi, mais il faut que ta mère ouvre sa grande bouche pour te provoquer. Je suis si fier d'apprendre que j'ai été ta première inspiration. Je me redresse avec un peu d'arrogance en face de ta mère et je ne dis rien jusqu'à la maison.
La petite Keïla ici puis toi aussi, je suis bien entourée et il faut que je fasse un vœu; c'est la règle d'or. Plus sérieusement, cette table est très grande et gourmande. L'ambiance est quand même spéciale et pesante, mais je n'allais aucunement quitter cet endroit, sans avoir mangé au moins. Puis de toute façon, je veux rester présent pour toi et je dois vraiment essayer de faire bonne figure. Je prends un verre d'eau qui était posé sur la table et j'avale quelque gorgé, j'ai eu soif. Mais je m'étouffe et je recrache soudainement toute l'eau que j'avais dans ma bouche sur ta mère, et même sur Keïla quand j'ai tourné la tête lorsque j'ai entendu sa demande, oups. C'est que de l'eau, il y a pas mort d'homme ; si ?
- Toutes mes excuses ! Dis-je gêné sous ma capuche, impoli que je suis mais j'ai clairement envie d'exploser de rire en repensant à la phrase qu'elle venait de dire. C'est plutôt toi ma belle Phoebe qui t'es régalé tout à l'heure. Me concernant, j'ai encore faim et je compte bien le lui faire comprendre à ta mère ; tes parents. En toute politesse et sans choquer les enfants, bien évidemment.
- Pour être honnête madame Jensen, le chemin était long pour ma jambe et je compte bien me ressourcer ici pour récupérer des forces et ne plus êtes fatigué. Dis-je sérieusement venant essuyer ma bouche après ce petit accident de fuite.
Puis, j'ose me moquer, ça ; c'est un vrai jeu dangereux celui-ci, je pense. Pas comme le nôtre, mon étoile.
- Je n'ai rien avalé encore et j'ai très faim, je n'ai même rien mangé depuis hier. Phoebe elle, elle a sûrement besoin de changer de goût et goûter à vos plats ? Qu'avez-vous préparé de bon d'ailleurs dans la cuisine tout à l'heure ? Car à part vous avoir entendu incendier votre fille, je n'ai pas l'impression que vous ayez eu le temps de préparer l'apéro ? Je balance un sourire en coin narquois. Je m'attends au pire, je ne sais pas pourquoi.
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| | | | (#)Dim 18 Déc 2022 - 13:20 | |
| @Eiji Takuma - Il ne m'avait pas fallut longtemps pour sentir que l'ambiance allait être glaciale. Ma mère nous avais découvert dans le kiosque en posture plutôt cocasse et je ne doutais pas qu'elle allait m'en faire la réflexion très rapidement, je m'attendais même à ce qu'elle me prenne à part pour en discuter, mais au lieu de ça, elle nous demanda de prendre place à table. Je m'installais aux côtés d'Eiji tandis que Keïla faisait de même, en face de moi j'avais mon petit frère et mon père. Ma mère prenait place en bout de table. Les hostilités commencèrent alors et c'est sur Eiji qu'elle décida de verser sa haine. L'eau gicla soudainement et vint arroser Keïla ainsi que ma mère, je regardais Eiji un peu surprise avant de comprendre ce qui venait de se produire. "Toutes mes excuses !" Je pinçais mes lèvres tandis que Keïla venait rire en essuyant son visage, heureusement la jeune fille ne semblait pas outrée par cet incident à l'inverse de ma mère qui fronçait les sourcils tout en essuyant son visage. "Pour être honnête madame Jensen, le chemin était long pour ma jambe et je compte bien me ressourcer ici pour récupérer des forces et ne plus êtres fatigué. Je n'ai rien avalé encore et j'ai très faim, je n'ai même rien mangé depuis hier. Phoebe elle, elle a sûrement besoin de changer de goût et goûter à vos plats ? Qu'avez-vous préparé de bon d'ailleurs dans la cuisine tout à l'heure ? Car à part vous avoir entendu incendier votre fille, je n'ai pas l'impression que vous ayez eu le temps de préparer l'apéro ?"
Je regardais mon petit frère qui semblait se tasser sur sa chaise, mon père fixé Eiji sans dire un mot, tout le monde était en attente de ce que la matriarche de la maison allait répondre. Comment elle allait prendre les choses, mon coeur s'accéléra tandis que je remarquais les train de son visage qui était entrain de vriller. La colère était entrain de monter en elle s'était certains. "Je n'ai pas attendu que vous arriviez pour préparer le repas et si, j'ai incendier Phoebe comme vous dites, c'est pour une bonne raison ! Qui peut supporter d'avoir un gendre aussi impoli que vous ! Il semblerait que vivre dans la rue n'est pas fait de vous quelqu'un de bien....Mais vous n'êtes qu'un chien errant ! Un passe-temps pour Phoebe qui finira par se lasser de vous promener en laisse et de vous afficher fièrement comme un trophée ! Ne pensez pas que tout est gagné pour vous mon cher car, il est certains que quand Phoebe se rendra compte que vous abusez de son argent et surtout de sa gentillesse vous retournerez dans votre élément...A la rue !"
Je fronçais les sourcils tandis qu'elle faisait signe à mon père d'aller chercher l'apéritif. Comment pouvait-elle parler à ma place ? Comment pouvait-elle dire ce genre de chose ? "Je ne t'ai pas demandé de parler à ma place ! Et je ne t'ai pas demandé de te mêler de mes affaires ! Je gère ma vie comme je l'entends à présent et tu n'as plus rien à me dire à ce sujet !" Je m'étais levé de ma chaise, "Tu as toujours cru que tu pouvais te permettre d'influer sur la vie de tes enfants, sous prétexte que tu nous avais donné la vie ?! Désolé de te l'apprendre, mais ce n'est pas le cas ! Je t'interdis d'avoir ce genre de mots envers Eiji !" Je regardais ma mère se lever à son tour tandis que mon père revenait poser les plats sur la table. Je sentais les autres membres de la famille avoir les yeux rivés sur moi. "Pour ton divorce je n'ai rien dis ! Pour le médecin non plus....Mais ça !" Elle pointait du doigt le japonais, "Il est hors de question que j'accepte ce genre de type sous mon toit ! Et il hors de question que ma petite fille soit en compagnie de lui." Keïla haussa un sourcil, "Quoi ?! Mais..." "Tais toi Keïla !" Lança ma mère. Je tapais du poing sur la table faisant sursauter mon père, "Tu te prends pour qui pour lui parler ainsi ! tu n'es pas sa mère ! Continue si tu veux nous perdre toutes les deux !" Hurlais-je sous le coup de la colère. "Il vaudra mieux que je vous perds toutes les deux plutôt que de devoir supporter ce chien galeux dans ma maison !" Ma mère fit une moue de dégoût. Mes mains commençaient à trembler, je sentais la colère monter en moi. J'avais envie de fuir pour ne pas avoir un geste déplacé vis à vis d'elle. Je remarquais Keïla qui posait sa main sur celle d'Eiji, "C'est pas un chien galeux mamy ! Tu as pas le droit de dire ça d'Eiji !" Ma mère lui lança un regard noir, "Occupe toi de tes affaires de gamine !" |
| | | | (#)Dim 18 Déc 2022 - 14:33 | |
| SURPRISE ET FAMILLE. PHEIJI
PHEIJI - Et voilà, la guerre est déclarée, on dirait. L'ambiance ici devient subitement glacial pire que Titanic coulé dans l'océan. De toute façon, c'était obligé qu'elle allait me répondre et pas d'une façon des plus gentille du monde. En même temps, je l'ai peut-être un peu cherché. Quoique, j'ai tout simplement répondu à ses questions; c'est tout. Je l'entends me répondre nerveusement, un gendre impoli que je suis. Je ne suis qu'un chien errant, un voleur et profiteur et j'en passe. Elle utilise sa salive pour de la merde et je ne l'aime vraiment pas puisqu'elle me hait. Je me hais aussi d'ailleurs, c'est toujours dur d'entendre certaines vérités. Oui, je suis à la rue et je vis dehors depuis le décès de mes parents. Elle n'as encore rien dit à propos de mon handicap, ma plus grande faiblesse ; tant mieux.
- Vous êtes si hautaine et malsaine et répugnante. Je pensais avoir été plutôt clair au sujet de vivre dehors depuis que mes parents sont décédés. En plus de juger, vous êtes sourde, vieille pot ! Dis-je avec dégoût. Ouais, je suis énervé et écœuré ; c'est toujours le même rituel. J'entends, je réponds, je m'énerve et je pleure. Pour le moment, je suis à l'avant-dernière phase même si mon cœur se serre violemment après ces paroles. Un poignard dans le cœur qu'elle m'offre vielle mère à la con. Je t'écoute et je te vois te lever de table pour me défendre mon étoile, elle n'en vaut vraiment pas la peine. Elle est comme Oscar. Pour le mariage, elle n'a rien dit et pour le médecin non plus. Le médecin ? Tu es malade mon cœur ? Tu me caches quelque chose, un truc m'échappe. Ton père lui est bien plus différent et je préfère. Il ne faut qu'un petit instant pour tout foutre en l'air et c'est en chemin. Ta mère ne veut vraiment pas de moi ici, je vais continuer de répondre, tout en la provoquant encore ; c'est la soirée.
- Peut-être, mais malheureusement, voyez-vous vieille bique, en plus ; vous êtes aveugle. Je ne peux pas marcher sans au moins avoir repris des forces. Je dis cela en regardant mon attelle au genou. Donc, non, je ne partirais pas avant de m'être goinfré la pense jusqu'au bord. Vous allez faire quoi ? M'enchaîner ? Me mettre une laisse et me tirer de force à la porte ? je n'attends que ça; montrez moi de quoi vous êtes capable. Dis-je en prenant soudainement ta main petite Phoebe pour ne pas que tu t'en ailles. Je ne me contrôle déjà plus vraiment, ta mère est dingue.
- Bébé...
J'ai besoin de ton soutien ; encore. Je ne veux pas partir maintenant, je veux écouter tout ce que ta mère a à dire à propos de moi. Je plisse les yeux attendant les nouvelles phrases. Pour l'instant, je fais le type avec un répondant d'acier, mais je sens bien que le craquage pourrait arriver d'une minute à l'autre. La Jensen ose même parler de la belle Keïla dans l'histoire, sérieusement ; je suis d'accord avec toi Phoebe. Elle n'est pas sa mère. Je regarde ta fille avec tristesse, mauvais jour de Noël pour elle et je m'en veux.
- Fort heureusement que vous n'êtes que sa grand-mère ! Vous êtes si Pathétique et ennuyeuse. Vous ne méritez pas d'avoir Phoebe ni Keïla ni personne en face de vous d'ailleurs. Monsieur Jensen, vous devriez divorcer! Dis-je incertain. Peut-être que le père était finalement d'accord avec tout ce que la mère disait depuis le début ?
- C'est quoi la suite du disque ? Allez-y, achevez moi. Je ne regrette tellement pas de vous avoir craché sur la figure! Pour une fois ma maladresse était ok. Hors de question de quitter les lieux pour l'instant. C'est trop facile.
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| | | | (#)Dim 18 Déc 2022 - 15:04 | |
| @Eiji Takuma - La soirée du 24 décembre était entrain de totalement déraper et ma mère en était la cause. Elle ne supportait pas l'idée que je puisse être en couple avec Eiji, elle ne l'aimait pas et s'était mise en tête qu'il était avec moi uniquement pour profiter de ma faiblesse et de mon argent. Ma mère avait le sentiment que depuis mon divorce je n'étais plus en mesure de réfléchir et surtout que je devais rester seule pour le reste de ma vie tandis que mon ex mari pouvait s'envoyer en l'air avec sa blonde et même se marier à nouveau. J'étais dégoûté depuis que je savais que mes parents s'étaient rendu au mariage de mon ex-mari et j'avais le sentiment d'avoir été trahit. Je réglais donc mes comptes ce soir, tant pis pour noël et les traditions familial. Je ne supportais pas qu'elle puisse s'en prendre aussi librement à Eiji en pensant que personne n'allait réagir. Cette fois, il était temps que le silence s'arrête. "Peut-être, mais malheureusement, voyez-vous vieille bique, en plus ; vous êtes aveugle. Je ne peux pas marcher sans au moins avoir repris des forces. Donc, non, je ne partirais pas avant de m'être goinfré la pense jusqu'au bord. Vous allez faire quoi ? M'enchaîner ? Me mettre une laisse et me tirer de force à la porte ? je n'attends que ça; montrez moi de quoi vous êtes capable." Je sentais la main de Eiji prendre la mienne et je resserrais mes doigts contre les siens tandis que ma mère qui s'était levé à son tour toisé une nouvelle fois le japonais.
"Cela prouve bien que vous n'êtes qu'un profiteur ! Vous abusez de la gentillesse des gens...Vous vous faites passer pour un infirme ! Je suis chez moi et je suis certaine que la police sera ravis de mettre un importun comme vous dehors ! Ne prenez pas vos grands airs avec moi !" Je secouais la tête une nouvelle fois en entendant les mots qu'elle était entrain de prononcer, j'avais le sentiment de ne plus la reconnaître. "Bébé..." Je baisse mon regard sur Eiji qui semble totalement ailleurs. "Ca suffit !" Déclarais-je avant que Keïla prenne la parole et qu'une pluie de reproche tombe sur elle, je reprends la parole pour calmer ma mère et surtout lui faire comprendre qu'elle n'a aucune autorité sur l'adolescente. "Fort heureusement que vous n'êtes que sa grand-mère ! Vous êtes si Pathétique et ennuyeuse. Vous ne méritez pas d'avoir Phoebe ni Keïla ni personne en face de vous d'ailleurs. Monsieur Jensen, vous devriez divorcer!" Je regardais mon père qui ne disait rien. Il était silencieux assis à côté de mon petit frère et ma petite soeur sans qu'aucun d'eux n'osent prendre la parole. "C'est quoi la suite du disque ? Allez-y, achevez moi. Je ne regrette tellement pas de vous avoir craché sur la figure!"
"Vous n'êtes qu'une vermine handicapé qui ne sert à rien ! Vous êtes une insignifiante personne qui utilise la société et les bons citoyens pour vivre ! Un parasite insignifiant qui mériterait d'être écrasé au lieu de vous envoyer en l'air avec ma fille et de la soulier !" Je voyais ma mère poser les deux mains sur la table et de s'avancer un peu, "Les démons comme vous n'ont pas de place sous mon toit !" Je secouais la tête aux paroles de ma mère, est-ce qu'elle était sérieuse ?! Mon père me fixa un instant surpris par les révélations de ma mère, je soupirais légèrement. "Maman ! Ferme là !" Ma mère me fixa avant de faire le tour de la table, je savais parfaitement ce qui allait se passer à présent, j'y étais parfaitement préparé. Sa main vint frapper ma joue et ma tête bougea légèrement avec le mouvement. Une gifle, il avait bien longtemps que je n'en avais pas reçu de sa part. Un cri de surprise s'échappa de la bouche de Keïla, je relevais la tête avec un léger sourire. Je la fixais un instant avant de me pencher vers son oreille pour lui murmurer quelque chose. Je la regardais retourner à sa place "Allez-vous en ! Vous n'êtes plus les bienvenues dans cette maison !" |
| | | | (#)Dim 18 Déc 2022 - 16:05 | |
| SURPRISE ET FAMILLE. PHEIJI
PHEIJI - C'est très moche, très moche comme situation et je l'ai peut-être cherché. Je ne sais pas vraiment, je n'ai fait que me défendre. J'en ai marre de me laisser marcher dessus par tout le monde. Évidemment pas par toi Phoebe. Mais dehors, je ne te dis pas tous mes secrets pour le moment, mais c'est toujours compliqué. Les gens me balancent sans cesse leurs ordures sur moi, ils me jugent abondamment, il m'insulte de tous les noms aussi et parfois certaines personnes me crachent dessus. Mais oui, ta mère à raison finalement. Je ne suis qu'un chien de merde sans famille et handicapé. Mais elle à quand même eu tort sur d'autres choses, jamais je ne profiterais de ton argent, jamais. Je ne suis pas comme ça et j'espère bien qu'elle ne t'a pas retourné le cerveau avec toutes ces choses atroces qu'elle a dites. Elle vient littéralement de me détruire, mais c'est quoi finalement son but ultime.
Oui, elle veut que je m'en aille d'ici et elle ne veut absolument pas que je construise ma vie avec toi. Hors de question de l'écouter et songer me séparer de toi et j'espère que tu penses la même chose mon étoile. Merci d'avoir eu le courage pour répondre à ta mère, cette dernière s'empresse de venir en ta direction pour te donner la baffe du siècle. Quelle vermine, je suis bloqué comme un con sans rétorquer cette fois. Pardonne moi de ne pas avoir eu le temps de retenir la main de cette mère à la con.
Je suis complètement déboussolé et perdu, les mots s'entrechoquent dans ma tête et ses remarques me hantent et réveillent mes hantises et démons en dépression. Oui, je suis malade et je guéris chaque jour avec toi, mais là, c'est tout comme reparti à zéro. C'est donc ça une journée en famille, super le 24 décembre. Je ne repense qu'au mauvaise chose et au pire. C'est ainsi qu'est mon cerveau quand il est complément déchiqueté. Je ne te vois plus Phoebe, je ne t'entends même plus. Je ne vois plus personne d'ailleurs, le monde s'est tout comme arrêter désormais et mon regard est soudainement vide, les larmes montent et je ne vais pas pouvoir me retenir d'échapper mes émotions de détresses. Je quitte la table sans un mot balançant violemment les béquilles plus loin dans la pièce, j'ai honte d'être qui je suis. Je voulais souffrir et marcher sans pour me faire du mal jusqu'à quitter cette maison, de toute façon me faire du mal ; c'est ma spécialité. Pourtant, j'avais arrêté d'agir de la sorte.
Me voilà dehors, seul ; je n'ai même pas récupéré Sushi pour le libérer de cet enfer lui aussi. Je n'ai pensé à personne, ni même mon sac à dos. Je ne t'ai même pas embrassé pour te dire au revoir non plus, j'ai fui; encore une fois. Le monde vient de s'écrouler sur moi, j'arrive à ne parcourir que quelques mètres pour fuir la maison et cette sorcière. Puis, je me laissais tomber au sol par la douleur comme un con, le dos contre un petit mur. Je suis qu'une merde. Je veux disparaître à cet instant. Je cogne une fois, deux, trois fois mon crâne contre le mur jusqu'à me faire saigner, j'ai mal. Je sors un couteau que j'avais pris plutôt avant de partir. Je ne sais même pas ce que je fais avec ça. Oui, je suis comme ça quand je suis à bout. Ce n'est pas fini, j'arrache mes vêtements violemment pour me baffer le corp, je retire l'attelle pour venir me donner de nombreux coup-de-poing sur ma jambe dans le but de me faire souffrir encore plus. Je déteste me comporter comme ça, bienvenue dans ma tête ; dans mes démons. Je fonds en larmes le couteau à la main, je griffe le sol jusqu'à m'ouvrir les mains et mon cœur saigne aussi. Je me hais tellement. Tu vas me haïr toi aussi, Phoebe ? Plus rien ne va, mes idées ne sont plus aussi clair qu'avant. Je veux mourir. Pitié, ne me laisse pas ; reviens me trouver ou ta mère t'a monté contre moi ? Pour le meilleur et pour le pire pas vrai? Une voiture arrive plus loin, idées noires barrées vous.
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| | | | (#)Dim 18 Déc 2022 - 16:29 | |
| @Eiji Takuma - C'était partie trop loin, trop vite, ce 24 décembre était le pire que j'avais vécu. Ma mère avait dépasser les borgnes et après m'avoir giflé, elle nous demandait de partir et quitter sa maison. Je ne comptais pas m'attarder en cette soirée sordide, soirée familial qui n'était plus rien à présent. Mon père n'avait pas ouvert une seule fois la bouche, ma petite soeur et mon petit frère non plus, ils avaient simplement été spectateur de la situation. Jusqu'à quand on devait subir tout ça ? Je n'avais pas le temps de réagir que Eiji s'était levé de table, il avait envoyé voler les béquilles et avait quitté la maison sans dire un mot. Je regardais ma mère qui avait la tête haute, elle semblait satisfaite de la situation, satisfaite de le voir quitter la maison. Je secouais la tête une nouvelle fois, est-ce qu'elle était réellement contente ? Elle me fixait un instant un petit sourire en coin. Je tournais ma tête vers Keïla qui était en larme sur sa chaise, mon coeur se serra, je me penchais vers elle, "Va récupérer Sushi et les affaires d'Eiji...rejoint moi à la voiture." Je déposais mes lèvres sur sa tête tandis qu'elle hochait la tête.
Je me tournais sans dire un mot à mes parents et j'attrapais mon sac à main pour quitter la maison à mon tour. Il fallait que je retrouve Eiji, il avait semblé tellement absent en quittant l'habitation. Sur le pas de la porte je regardais dans toute les directions avant de voir les feux d'une voiture qui venait l'éclairer. Mon coeur se serra une nouvelle fois en voyant qu'il ne semblait pas bien du tout, son attelle était par terre, ses vêtements étaient dans un sale état et surtout, il tenait dans sa main un couteau. Je retirais mes chaussures avant de me diriger rapidement vers lui. Je glisse mes doigts sur sa main qui tient le couteau avant de plonger mon regard dans le sien. Ma mère avait eu le pouvoir de le détruire, je glissais mon autre main sur sa joue essayant de lui sourire pour lui remonter le moral.
"Ne te mets pas en tête ce qu'elle a pu dire...tu n'es pas quelqu'un qui profite des gens...Je sais que ce qu'on vit toi et moi c'est réel ! Personne ne peut nous l'enlever et certainement pas elle !" Je glissais mes doigts sur le couteau pour le récupérer, "Tu as pas le droit de me laisser maintenant que tu es entrer dans ma vie, tu dois y rester." J'étais douce dans mes mots et sincère. Je jetais la lame plus loin pour éviter tout incident, je ne voulais pas qu'il se fasse d'avantage de mal. "On va rentrer...Chez nous." Je fouillais un peu dans mon sac pour tirer un trousseau de clés avec un ruban autour, "Je voulais te l'offrir au moment de l'ouverture des cadeaux...Mais finalement c'est mieux maintenant ! J'ai fais faire des doubles de clés de la maison pour que tu puisse venir vivre avec nous. Je ne veux plus que tu quittes la maison, j'ai envie que tu puisses te sentir libre d'être chez toi aussi." Je souriais une nouvelle fois avant de poser les clés dans sa main et de la refermer, puis j'attrapais l'attelle que je venais glisser autour de sa jambe, je me doutais qu'il avait dû se faire mal. Je serrais les scratch de l'attelle tandis que Keïla arrivait vers nous avec les béquilles dans une main et sushi dans l'autre. Elle avait le sac à dos d'Eiji sur le dos. L'adolescente lui tendis les béquilles en lui souriant, "Même les héros de manga on besoin d'une famille..." |
| | | | (#)Lun 19 Déc 2022 - 11:59 | |
| Surprise et famille. Pheiji EXORDIUM. - PHEIJI - Le soleil n'est plus présent du tout en moi non. Plus du tout et pourtant, je l'avais retrouvé grâce à toi, Phoebe. Ouais, j'avais retrouvé cette petite lueur d'espoir au bout de ma petite tête quand tu es proche de moi. Mais à cet instant précis, j'ai peur de tout. De tes parents, ta mère, la vie, la solitude et angoisse. Peut-être que ta mère allait réussir avec le temps à te retourner le cerveau jusqu'à ce que tu m'abandonnes ? Après tout mon élément, c'est la rue. Mais au fond de moi, j'espérais quand même le contraire et je voulais te faire confiance pour ne pas agir de la sorte, mais après tout, tu avais le droit d'écouter ta mère et peut-être qu'elle te ferais du chantage par la suite ? Je ne sais pas, je ne sais plus ce que mon cerveau décide et mes pensées deviennent subitement délirantes. Ma vie n'a plus aucun sens sans toi et tu le sais. Tu es ma sauveuse des ruelles, tu n'as pas le droit de me laisser ; c'est notre promesse. Mais c'est tellement vrai, tout ce que la vieille Jensen a dit. Un chien errant que je suis affamé, je n'ai même pas mangé. Personne non plus. Ma vie s'est soudainement arrêtée ici, le monde autour de moi n'existe plus et je n'entends plus rien ; c'est un vide total et c'est une sensation horrible. Je me suis broyé le crâne, le corps et la jambe pour me punir. Oui, me punir pour être encore vivant. Tout est devenu noir au bout de mon cœur, le couteau à la main ; m'éventrer sera-t-elle une bonne chose pour disparaître et rejoindre ma famille mort au paradis ? C'est donc ça un jour de Noël ? Je suis détruit psychologiquement à cause d'une seule personne. Comme quoi, tout peu basculer en un rien de temps.
Et pourtant, non, je ne suis pas encore décidé pour planter le couteau à l'intérieur de moi. Non, mon cœur bat tout de même un peu en espérant te revoir apparaître en face de moi mon étoile. Ce n'est qu'une question de temps, une question de choix et tu as le droit de choisir ton camp. J'allais attendre encore quelques minutes, c'est tout. Je ne veux pas mourir maintenant, je vais t'attendre un peu. C'étaient nos promesses à la messe. Je ne te trahirais jamais. Et toi ? Phoebe. Non plus, non plus apparemment. Je te vois courir sans chaussures pour me rejoindre plus loin de la maison de l'enfer. Je t'aime. Tu m'as choisi. Mon cœur se remet à vivre quand j'entends ta voix me dire de ne pas prêter attention aux paroles de l'autre. Le mal est déjà fait et sur le moment, je n'arrive même pas à te répondre ni à te regarder, je suis mort de honte et je continue de semer de nombreuses larmes.
- Tu mérites mieux. Je ne suis qu'un fardeau... Ma voix vibre et lointaine. Pitié, garde moi ; pour toujours.
Ma face est encore éteinte et les battements de mon cœur déconnent sans cesse quand tu glisses ta main sur mon visage et l'autre en direction du couteau pour me l'enlever. Ma respiration gronde, je reste silencieux pendant que je t'écoute me dire ces merveilleuses choses nous concernant. Tu es en train de me faire rappeler tous ses souvenirs. Nos baisers, nos câlins, nos sorties, notre rencontre. Tu veux me réveiller pour faire partir cette pluie qui règne en moi et tu te débrouilles parfaitement bien. Tu as un don, tu peux me contrôler. Je te laisse prendre l'arme blanche pour le balancer plus loin. Mon levé un peu mon regard pour retrouver tes prunelles, je suis si fragile et faible, mais tu es l'unique personne à me rendre plus fort. J'ai besoin de toi et je serais là aussi pour toi ; juré sinon je vais en enfer comme je te l'ai dit.
- Je te demande pardon. Je suis désolé... Oui pardon, encore une fois. Je veux que tu me pardonnes pour être handicapé, pardon pour mes mots, pardon pour toutes les frayeurs, pardon être encore parti tout à l'heure ; pardon pour tout. Mais restes. Mes larmes coulent, je suis si paumé, mais je veux reprendre mes esprits. Je renais quand tu me dis qu'on allait rentrer chez nous.
- Chez nous... ? C'est pire qu'une surprise. Tu viens m'offrir ton cadeau avant l'heure, un trousseau de clefs. Tu as fait un double. Cette fois-ci, je craque pour de bons, j'ai tant d'émotions qui se mélangent entres elles.
- C'est vrai ? Comme si c'était une mauvaise blague. J'arrive à sourire. Merci pour tout. Ce cadeau, je ne m'y attendais pas. C'était le bon moment. Ma vie va donc redémarrer ? Je serre le trousseau très fort.
- Mon étoile... Merci... Dis-je en venant chercher tes bras pour avoir un câlin et pourquoi pas un baiser amoureux. C'est pire qu'une attraction nos vies. Pour la énième fois, tu reprends mon attelle pour la remettre autour de ma jambe malade, je grimace comme un fou ; je me suis défoncé. Je suis plutôt dur à la douleur, mais pas cette fois.
- Bee... j'hurle à l'intérieur de moi J'attrape tes mains comme pour t'arrêter dans ton élan et je mords mes lippes en fermant les yeux, putain quel con. Tu aimes t'occuper de moi ? Ce n'est que le début. Je veux vivre tellement de belles aventures avec toi. Je suis tellement... Idiot. C'est le cas de le dire, tu as le droit de l'avouer toi aussi. Pas vrai ? Ose mentir, Phoebe.
Keïla est là elle aussi, elle est toute rouge et à du pleurer. Je tends ma main vers ma chipie d'amour.
- Viens par ici toi... Je suis encore par terre, mais c'est ainsi qu'est née notre premier câlin de famille, je lance un regard vers le ciel pendant ce moment affectueux. C'est beau quand même non ? Vous valez de l'or mes amours. Beau 24 décembre, finalement, est-il. Dieu merci. Phoebe, je veux encore t'entendre me dire que j'allais vivre avec toi, redis le encore. Je n'ai pas encore toute ma tête, je veux en être certain. Aishiteru
END
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