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Message(#)[MARLEY] ❝ 10 years later EmptyLun 19 Déc - 0:41




MARLEY & JACKSON





24 décembre - 23h50.

Il quitte la laverie avec l'adresse de Lynch enregistrée dans sa mémoire. Bâtard de sa part d'user de ses pouvoirs d'agent fédéral pour pister sa géolocalisation, mais Jax n'est plus à ça près. La seule chose dont il se félicite c'est d'avoir pu retracer Marley à l'abris des regards indiscrets. Réveillon de Noël oblige, aucun de ses collègues n'était présent au QG lors de son arrivée. Avec moins de facilités que Néo, mais suffisamment de savoir faire engrangé à force de voir son ami pirate bidouiller dans ses ordinateurs, Mills est parvenu à dégoter l'information. Trois blocks à pieds, c'est délirant. Des semaines qu'ils vivent à moins d'un kilomètre l'un de l'autre ...

Minuit.

Arrivé devant sa porte, il prend une grande inspiration et lève le poing. C'est alors qu'il réalise que son speech n'est pas au point, qu'il n'a pas réfléchi à ce qu'il allait lui dire. Figé Jax se revoit dix ans plus tôt dans l'exacte même position, en train de se demander ce qu'il foutait là, debout face à la porte d'une chambre d'hôtel à l'intérieur de laquelle il ne savait même pas si Marley était présente. Et si elle était sortie ? Maintenant qu'elle lui a raccroché au nez, Mills comprend qu'elle désirait du soutien de sa part. Un soutien qu'il n'a pas su lui donner verbalement, trop pris de court, trop orgueilleux aussi. Lorsqu'il frappe enfin à trois reprises, l'agent se fait la réflexion qu'il ne doit pas reproduire les mêmes erreurs, que lui sauter dessus pour agir avant de réfléchir n'est plus une option désormais. Ce qu'il est venu chercher, c'est de la matière à avancer autrement qu'en se faisant mal par téléphones interposés. Ce qu'il fout là, c'est tenter de se comporter comme un homme mature et non plus comme l'adulescent dont elle a broyé le cœur en disparaissant sans laisser de traces.

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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984)
SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence
STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela.
MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier.
LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur.
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TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool
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GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air
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Message(#)[MARLEY] ❝ 10 years later EmptyLun 19 Déc - 2:44

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@Jackson Mills  ft. Marley Lynch

Sous la douche, Marley ressassait en boucle l'appel téléphonique qu'elle venait d'avoir avec Jackson. Elle était partagée entre deux sentiments bien distincts : Le regret de l'avoir appelé et de s'être livrée autant, mais aussi le soulagement de lui avoir dit ce qu'elle avait sur le cœur depuis bien trop longtemps désormais. L'eau chaude l'aidait à détendre les muscles crispés de son corps mais pour son esprit torturé et son cœur alourdi et brisé, c'était une autre histoire. Elle finit enfin par sortir de la douche. Après avoir enfilé un pyjama short de Noël et avoir frictionné maladroitement ses cheveux humides à l'aide d'une serviette et de son bras totalement valide, la jeune femme s'apprêtait à aller se coucher. Avant cela, elle se dit qu'appliquer un peu de crème chauffante sur son épaule endolorie ne pourrait que la soulager pour cette nuit qui s'annonçait particulièrement difficile. Alors qu'elle massait son épaule, elle entendit trois coups donnés à sa porte. Elle se figea, tétanisée. Elle jeta un coup d'oeil à sa montre : minuit. Qui pouvait débarquer à cette heure-là et qui plus est un tel jour ?

La demoiselle hésita quelques secondes et puis vint à la conclusion qu'il devait s'agir d'Axel. C'était toujours lui qui débarquait à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. La brune soupira et toujours avec le tube de crème dans la main, traversa le salon. Elle jeta un coup d'oeil rapidement pour s'assurer qu'aucun sous-vêtement ne traînait et sourit de satisfaction devant l'allure du salon qui ressemblait enfin véritablement à un salon et non plus à un dépotoir de cartons de déménagement. Elle finit par se diriger vers la porte d'entrée. La pensée que cela puisse être le Père Noël la fit sourire. Son sourire se crispa néanmoins lorsqu'elle trouva sur le pas de sa porte Jackson. Interdite la jeune femme ne comprenait pas ce qui se passait. S'était-elle cognée durant sa douche ? Avait-elle un traumatisme crânien ? Que faisait-il là ? C'était impossible ! D'autant plus qu'il ne connaissait pas son adresse. Elle déglutit avec difficulté tandis que son regard descendit le long de son pull visible sous sa veste non boutonnée. « C'est donc bien le Père Noël » murmura-t-elle plus pour elle-même que pour autre chose. Elle venait de briser le silence, et la seule chose qu'elle avait trouvé à dire c'était en rapport avec son pull moche de Noël. Elle venait soudainement d'oublier dans quelle tenue elle se trouvait de son côté. Elle finit par accrocher à nouveau le regard de Jackson et le questionna : « Qu'est-ce que tu fais là ? Je ne comprends pas... » Etait-ce parce qu'elle avait raccroché avant qu'il ne puisse lui balancer une nouvelle vérité au visage ? Elle essayait d'observer ses traits, il n'avait pas l'air en colère. Consciente qu'ils étaient toujours devant l'entrée de l'appartement, elle se décala sur le côté et lui demanda : « Tu veux entrer ? ». Ils n'étaient plus à ça près dans l'étrangeté de leur relation et de cette soirée.
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Message(#)[MARLEY] ❝ 10 years later EmptyLun 19 Déc - 4:39




MARLEY & JACKSON





La porte s'ouvre sur le visage de Marley stupéfaite. « C'est donc bien le Père Noël. » « Tu peux parler ... » Répond-il avec un regard pour son pyjama de gamine. Il aime, la n'est pas la question, mais répondre sur ce ton a au moins le mérite de désamorcer le silence et d'entériner le fait qu'il n'est pas venu dans l'optique de se disputer une fois de plus. « Qu'est-ce que tu fais là ? Je ne comprends pas ... » « On n'a pas fini cette conversation. » Jadis, Jax lui aurait probablement répondu qu'il la soupçonnait d'être passée sous un tunnel dans le but de lui arracher un éclat de rire, mais la plaisanterie n'a pas sa place ce soir. C'est du sérieux et ça se lit sur son visage aux traits déterminés. Lynch en avait peut-être terminé avec cet appel mais lui a encore des choses à dire. Aussi ne se fait-il pas prier lorsqu'elle se décale d'un pas et l'invite à entrer.

Debout au milieu du salon, Jackson inspecte les lieux. Il réalise qu'il n'a jamais vu l'intérieur de chez Lynch. Dés le début de leur histoire, ils avaient emménagés chez lui et, même s'il l'avait obligée à se trouver un plan B après l'avoir foutue à la porte trois mois plus tard, ils étaient rapidement retournés à la vie commune, leur passion refusant toute forme d'éloignement autre que celui nécessaire à ses missions pour l'AFP. « Sympa la déco. » Le bon goût de la maquilleuse n'était plus à démontrer. Comme il l'avait souvent répété, Jackson était son premier fan ... « Qu'est-ce que t'espère que j'te réponde ? » Saute-t-il du coq à l'âne, réalisant qu'il n'est pas venu pour se laisser distraire par les motifs du tapis de sol. Pivotant dans la direction de la métisse, Mills reprend, déterminé à vider son sac avant que ses bonnes résolutions ne foutent le camp. « J'ai pas de nouvelles de toi depuis quatre ans et tu débarques comme une fleur pour ... » Pour lui toucher la bite sans prévenir au milieu de la laverie. Jax se retient de partir sur ce terrain là. Il sait qu'elle regrette autant qu'il regrette d'avoir si mal réagit. C'est comme ça, c'est tout, il ne lui en veut plus ; il a même pris des mesures correctives afin de se montrer moins impulsif, moins violent dans ses retours de flamme ... Ce pour quoi Mills lui en veut, en revanche, c'est son absence et tout ce qu'elle a manqué de sa vie depuis son départ. Alors il se laisse tomber dans le canapé sans y avoir été invité et enchaine avant même qu'elle n'ait pu répondre quoique ce soit, de peur de ne plus savoir repartir s'il s'arrête sur sa lancée. « J'suis plus le mec que t'as largué en 2018. » Il l'affirme avec force parce qu'au pire, même s'il garde bon nombre de ses défauts et qu'il en cumule de nouveaux depuis son accident, Jax pourra toujours avancer qu'il lui manque un bout de cerveau et que c'est assez pour faire de lui une autre version de celui qu'elle a connu. « C'était ... compliqué de tourner la page. » Euphémisme ; nom masculin : expression atténuée d'une notion dont l'expression directe aurait quelque chose de déplaisant, de choquant. La brutalité de leur rupture l'avait rendu plus téméraire qu'il ne l'était de base. En désespoir de cause, rongé par la colère et la frustration, l'agent s'était noyé dans son travail. Littéralement. Au point d'en ressortir avec une balle dans la tête et 10 mois de souvenirs en moins. Ce dont il se souvient parfaitement, en revanche, c'est qu'elle n'était pas là au moment de revenir d'entre les morts et même s'il ne peut lui en vouloir d'avoir été absente d'une situation dont elle n'avait probablement pas connaissance, il se dit qu'à deux, ils auraient été plus forts. Mais elle était avec l'autre ...

« Ça repartira pas là où t'as tout laissé en plan, Lynch. » Sa gueule de dix pieds de long dans le miroir de la salle de bain au moment d'ouvrir la porte et de constater qu'elle n'avait rien embarqué des cadeaux de son anniversaire ... Jackson n'avait pas cherché à comprendre : il avait tout balancé à la benne avant d'y foutre le feu. Radical. Aujourd'hui, il ne reste que des cendres et si l'agent n'est pas fermé à l'idée de reprendre contact avec la brune, il n'est clairement pas prêt à faire comme si de rien n'était. Le regard qu'il lui lance est un défi. Elle prouve qu'elle mérite une énième chance ou elle rétropédale. Lui se tient prêt à tirer les conclusions de ses réactions et de ses choix. Face to Face, Jax sait qu'il peut se fier à tout ce qu'elle tait derrière ses regards fuyants, ses moues contrariées et la façon dont elle feint l'innocence quand elle ment.

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Message(#)[MARLEY] ❝ 10 years later EmptyLun 19 Déc - 16:53

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@Jackson Mills  ft. Marley Lynch

« Tu peux parler ... » Elle suivit le regard de Jackson et percuta qu'elle n'était pas mieux vêtue que lui. Elle avait l'air d'une parfaite gamine dans son pyjama de Noël. On avait connu plus sexy mais l'ambiance actuelle ne l'exigeait pas, loin de là. « On n'a pas fini cette conversation. » Si. C'est ce qu'elle aurait voulu lui répondre mais elle se mordit la lèvre. Elle savait qu'il avait raison. Elle ne lui avait pas vraiment laissé l'opportunité de s'exprimer et elle avait raccroché avec une rapidité déconcertante dès qu'elle en avait eu l'occasion. Elle ne répondit donc rien mais laissa entrer Jackson. Lorsqu'il passa devant elle, son parfum vint chatouiller les narines de la jeune femme qui sentit son cœur louper un battement. Elle entra à sa suite et referma la porte tandis qu'il commentait la décoration du salon. Elle ne dit rien, ne le remercia même pas de peur d'entendre sa propre voix se mettre à trembler. S'il avait débarqué quelques semaines plus tôt, le garçon n'aurait jamais pu dire si elle emménageait ou si elle déménageait. Lynch avait en effet mis du temps avant d'acheter des meubles et de défaire ses cartons. Elle avait longuement hésité après l'épisode de la laverie. Rester en ville était-ce réellement une bonne idée ? Et puis finalement Marley s'était dit qu'elle ne pouvait pas continuer à fuir éternellement. Elle avait aussi compris que tout la ramenait inlassablement à Jackson, quoi qu'elle fasse, quoi qu'elle pense, quoi qu'elle veuille.

« Qu'est-ce que t'espère que j'te réponde ? » Marley sursauta tandis qu'il se tournait pour lui faire face. Elle entrouvrit la bouche mais ne sut pas quoi lui dire. Rien, en réalité elle n'attendait rien. Elle avait eu besoin qu'il sache ce qui se passait dans sa tête et dans son cœur, c'était pour ça qu'elle lui avait dévoilé la triste vérité de sa vie amoureuse. « J'ai pas de nouvelles de toi depuis quatre ans et tu débarques comme une fleur pour ... » l'agresser ? Elle ferma quelques instants les yeux, tentant par tous les moyens de garder son calme et de faire disparaître les flashs violents de la laverie qui lui revenaient en pleine face. Un frisson la parcourut tandis qu'elle observait Jackson. Elle n'osait pas lui couper la parole, préférait attendre et écouter. Pour une fois elle ne voulait pas se précipiter, ne voulait pas tirer de conclusions hâtives. Il ne semblait pas ici pour s'énerver ou se disputer. Il avait besoin d'explications auxquelles il avait parfaitement droit. Elle le regarda s'installer sur le canapé et elle en profita pour poser le tube de crème sur une table et enfiler un long gilet qui traînait sur un des fauteuils. C'était sans doute l'une des premières fois que la jeune femme se rhabillait en présence de l'agent, habituellement, ils avaient plutôt tendance à se dévêtir lorsqu'ils étaient ensemble. « J'suis plus le mec que t'as largué en 2018. » Elle sentit un pic à glace s'enfoncer dans son cœur tandis qu'il mettait en exergue le fait que c'était elle qui avait mis un point final à leur histoire. Oui elle avait pris la décision, mais il l'y avait aussi poussée en un sens. Elle avait toujours eu l'impression qu'elle lui avait rendu service en agissant ainsi. Incapable de s'installer sur le même canapé que lui, ou sur le fauteuil qui lui faisait face, Marley baissa la tête et se dirigea vers la cuisine. Elle était ouverte et donnait sur le salon. Elle se mit derrière le plan de travail et sortit deux tasses. Elle regardait Jackson, l'écoutant avec attention mais elle avait aussi besoin d'occuper ses mains qui ne cessaient de trembler depuis qu'il était arrivé. Elle alluma la cafetière et commença à leur préparer deux cafés. Sans doute que l'alcool aurait été un meilleur réconfort pour eux, et sans doute qu'il aurait donné de la force et du courage à Marley, mais elle avait besoin de garder l'esprit clair et alerte. Il n'était pas question que cette conversation tourne au drame à cause de son ébriété. Alors qu'elle commençait à verser le liquide chaud dans une première tasse elle l'entendit ajouter : « C'était ... compliqué de tourner la page. » Son geste fut suspendu dans les airs tandis que son regard accrochait celui de Jackson. « Pour moi aussi » murmura-t-elle. Evidemment il aurait des raisons de ne pas la croire, après tout elle s'était mise en couple avec Davies quelques mois seulement après leur rupture. En réalité, Marley avait eu l'occasion de réfléchir à tout ça, et elle avait compris, oui elle avait compris pourquoi elle s'était jetée aussi rapidement et à corps perdu dans cette relation... C'était un moyen pour elle de s'assurer qu'elle ne retournerait pas vers Jackson. Il fallait qu'elle se protège, qu'ils se protègent et c'était la seule solution qu'elle avait trouvée. Elle continua à servir les deux cafés et lorsqu'elle eut terminé et qu'elle s'approcha de la table basse, le garçon acheva : « Ça repartira pas là où t'as tout laissé en plan, Lynch. » Son regard planté dans celui de l'agent elle lut une lueur de défi qu'elle eut du mal à interpréter. Tout comme ses mots d'ailleurs. Qu'entendait-il par là ? Cela signifiait-il qu'une autre chance était possible ? Elle ne savait plus. Elle lui tendit le café et finit par s'installer sur le fauteuil qui lui faisait face.

Les mains autour de sa tasse, Marley inspira profondément et se lança : « J'ai jamais vraiment tourné la page Jackson. J'ai essayé avec Davies. J'ai vraiment essayé... » Elle baissa la tête, incapable de soutenir son regard plus longtemps puis elle poursuivit toujours en fixant son café. « Si j'avais réussi, tu crois que c'est toi que j'aurais appelé en premier lorsque j'ai appris le décès de mon père ? » C'était ce jour de janvier où elle l'avait appelé mais s'était ravisée. Cette fois aussi elle lui avait dit qu'elle avait fait une fausse manip. Elle n'avait pu se résoudre à lui parler. Ils n'étaient plus ensemble, ce n'était plus à lui de gérer sa souffrance et de la soutenir. Elle se racla la gorge et continua : « Si j'avais réussi, tu crois que c'est ton visage que j'aurais vu lorsqu'il m'a demandée en mariage ? » Elle parvint à relever la tête, plantant son regard dans le sien. Elle était honnête, sans doute plus qu'elle ne l'avait jamais été. Sans doute était-ce parce qu'elle l'avait déjà perdu, qu'elle savait qu'elle n'avait plus rien à perdre désormais qu'elle était capable de faire preuve de cette sincérité désarmante. Elle finit par boire une longue gorgée de son café. Elle hésita quelques instants puis posa sa tasse sur la table basse et se leva. « Je n'ai pas tout laissé en plan... » Elle contourna le canapé et se trouvait désormais derrière Jackson. Elle ouvrit un placard qui était dans le fond de la pièce et en tira la mallette qu'il lui avait offerte pour ses trente ans, pour ce jour qui avait définitivement fait basculer leur relation. Elle observa l'objet avec tendresse puis revint enfin en face de lui. Elle s'installa sur le fauteuil, la mallette sur les genoux. Elle l'ouvrit, fit face aux mots d'amour inscrits à l'intérieur. Elle caressa chacune des lettres et souffla dans un murmure : « C'est peut-être aussi pour ça que je n'ai jamais pu tirer une croix sur notre histoire. » Oui sans doute que travailler tous les jours avec cette mallette qui la ramenait sans cesse à Jackson ne l'avait pas aidée à passer à autre chose. Ça et les souvenirs indélébiles qu'il lui avait laissés dans la tête, le cœur et l'âme.
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Message(#)[MARLEY] ❝ 10 years later EmptyMar 20 Déc - 22:43




MARLEY & JACKSON





Il la remercie d'un signe de tête en s'emparant du café. La chaleur de la tasse lui réchauffe les paumes tandis que Jax observe Marley prendre place dans le fauteuil face à lui. Malgré la fermeté dont il fait preuve, l'agent n'est pas à l'aise. Une part de lui veut que cette conversation continue, une autre voudrait qu'elle en reste là. Sûrement est-il plus effrayé qu'il ne voudrait bien l'admettre à l'idée d'exposer ses flancs. Lynch, malgré ses soixante kilos tous mouillés, est un adversaire redoutable dont il a appris à se méfier. Leur passé commun en est la preuve : personne mieux qu'elle ne sait l'atteindre, tout particulièrement lorsqu'il baisse sa garde en supposant qu'elle n'attaquera pas. Ses coups de griffes sont du poison : ils le lacèrent et laissent les plaies s'infecter pendant des semaines, des mois voire même des années ... Jax n'est pas certain de vouloir prendre ce risque, mais il n'est pas certain non plus de vouloir rester dans l'évitement qui apporte son lot de questions sans réponses et de spéculations néfastes pour son esprit paranoïaque. Il en a longuement discuté avec Sparrow et sait ce qu'il doit faire pour calmer les voix de ses suspicions. Malgré tout, passer à l'action et mettre en œuvre les bons comportements reste un véritable challenge pour lui. S'ouvrir, c'est autant tirer les choses au clair et éviter les conclusions hâtives que prendre le risque de laisser entrer dans sa bulle des choses dont il ne veut pas ...

« J'ai jamais vraiment tourné la page Jackson. J'ai essayé avec Davies. J'ai vraiment essayé ... » Elle baisse les yeux et lui ferme les siens comme pour chasser de son esprit ce qu'essayer veut dire. Malgré tout, Jackson ne peut éviter les images de la brune tenant la main d'un autre que lui, embrassant d'autres lèvres que les siennes, partageant un autre lit ... La contrariété vient se loger au creux de ses tipes, l'obligeant à admettre que son indifférence n'existe qu'en surface, dans les airs revêches et méprisants qu'il se donne lorsqu'il cherche à faire croire qu'il s'en fout d'avec qui elle baise, avec qui elle rit et pour qui bat son cœur de chieuse invivable. « Si j'avais réussi, tu crois que c'est toi que j'aurais appelé en premier lorsque j'ai appris le décès de mon père ? » Mills rouvre soudainement les yeux, interpelé par cette information déroutante. Son père est mort ?! En arrière-plan, l'agent déroule la chronologie de leurs interactions à la recherche d'indices qui lui auraient échappés et déduit avec gravité que l'appel de 2020 traitait probablement de ce sujet ... Comment aurait-il réagi s'il avait été présent au moment des faits ? S'il avait eu son téléphone sur lui, capable de décrocher dés la première sonnerie ? Jax n'en sait rien et s'interdit de se projeter dans l'histoire alternative d'un passé qui de toute façon n'existe pas. Il faut qu'il arrête, qu'il se concentre sur le moment présent, qu'il avance plutôt que de se rouler dans ses regrets comme il a trop tendance à le faire ces derniers temps. « Si j'avais réussi, tu crois que c'est ton visage que j'aurais vu lorsqu'il m'a demandée en mariage ? » Marley ne l'aide pas. Son regard plein de sincérité le renvoie une fois de plus à cette demande avortée dans l'œuf et à cette maudite bague qu'il n'a jamais pu se résigner à retourner au magasin. Pendant longtemps, Mills s'est convaincu que c'était avant tout afin d'éviter l'humiliation d'avoir à demander un remboursement pour ce genre de bijou sensé ne jamais retourner chez son créateur, mais la vérité malaisante lui saute au visage tandis que Lynch baisse les armes. Une part de lui n'a jamais voulu croire qu'il ne retenterait pas de la passer à son doigt. La faute à son tempérament de vainqueur qui n'abandonne jamais ou, plus délicat à admettre, aux sentiments laissés en friche après le départ de la brune. Jackson se tait, incapable de verbaliser ce qu'il ressent en cet instant. Un mélange de beaucoup de choses, assurément, mais aussi et surtout la lassitude de constater que ses histoires de cœur sont à chaque fois bien trop compliquées pour son palpitant de soldat plus à l'aise avec les actes qu'avec les mots. Immobile, il la regarde se lever et récupérer dans son armoire la mallette qu'il n'a aucun mal à reconnaître. Lorsqu'elle revient lui faire face, il peut deviner les mots à l'intérieur de l'objet comme si c'était hier qu'il les y avait fait broder. « C'est peut-être aussi pour ça que je n'ai jamais pu tirer une croix sur notre histoire. »

Un long silence s'installe durant lequel Jax tente de rassembler ses idées. Compliqué de faire le tri entre ce qu'il serait pertinent de dire, stupide de faire et risqué d'avouer. Son esprit malmené par les enjeux et les mises en garde de sa conscience échaudée mouline dans la semoule jusqu'à ce que l'agent ne laisse échapper un long soupire. Résigné, Mills repose sa tasse et se passe une main derrière la tête. « J'suis désolé pour ton père. » Jax ne souhaite à personne la mort d'un proche. Il a vu trop de familles de victimes pleurer sur des cercueils durant sa carrière. « Alors qu'est-ce qu'on fait ? » Demande-t-il finalement, le regard braqué sur elle, convaincu qu'ils ne sortiront pas de ce cercle vicieux sans collaborer ; l'expérience leur ayant démontré que leurs prises d'initiatives solitaires avaient des effets immanquables sur l'autres, comme si leur destin était trop intimement lié pour qu'ils puissent espérer manœuvrer solo sans avoir au préalable convenu d'un plan de route. « Tu comptes rester à Brisbane ? » Il a besoin de savoir. Besoin de se préparer à l'éventualité de la croiser dans le quartier, au super-marché, à la pharmacie, à la plage ... Dans tous ces lieux de vie qu'ils vont devoir partager sans plus savoir où ils se situent, désormais. Sont-ils des ex ? Sont-ils des amis ? Sont-ils de mauvaises influences l'un pour l'autre ? Mills s'interroge. Il la regarde dans son pyjama ridicule, recouverte de ce gilet informe et ne peut s'empêcher de la trouver dangereusement belle. Le danger, voilà ce qu'elle est devenue. Y'à rien de pire pour une tête brûlée. Quand ça clignote pour avertir qu'il vaut mieux s'abstenir mais que la promesse d'adrénaline est telle que la tentation refuse de disparaître.

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PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air
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Message(#)[MARLEY] ❝ 10 years later EmptyMer 21 Déc - 1:05

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@Jackson Mills  ft. Marley Lynch

Le silence s'épaississait un peu plus à chaque seconde qui s'écoulait. Jackson n'avait rien dit. Pas un mot. Il l'avait laissée parler sans montrer la moindre émotion. Peut-être l'avait-il fait mais la maquilleuse ne s'était rendue compte de rien. Perdue dans ses aveux, déstabilisée par la faiblesse dont elle faisait preuve, gênée de se dévoiler autant, elle n'avait su interpréter aucun des regards du garçon. En réalité, cela était presque impossible pour elle puisqu'elle avait pris grand soin de ne presque jamais le regarder. Elle était surprise de le voir si silencieux et si calme. Le tempérament de feu de Jackson semblait sous contrôle, et lui, habituellement si impulsif et incisif dans ses gestes et dans ses mots, était figé sur place.

Marley finit par refermer la mallette qu'elle avait sur les genoux. Elle la déposa à côté d'elle et reprit sa tasse de café entre ses doigts fins. Finalement l'agent poussa un long soupir qui fit redresser le visage de la brune. Elle l'observa poser sa tasse et s'attendait à le voir se lever sans un mot. Elle était persuadée que s'il ne parlait pas c'était parce qu'il contenait sa colère et sa rancoeur. Elle ne serait donc pas surprise de le voir quitter les lieux. Au contraire, il passa une main derrière sa tête et lui dit : « J'suis désolé pour ton père. » Lynch haussa les épaules comme pour signifier que c'était la vie. En réalité parler du décès de son père était compliqué pour elle. Homme qu'elle avait adulé et aimé plus que tout lorsqu'elle était enfant, qu'elle avait repoussé et contrarié lorsqu'elle était adolescente, qu'elle avait ensuite perdu de vue une fois adulte. Elle lui en avait terriblement voulu d'avoir coupé les ponts avec elle. Bien sûr elle comprenait au fond d'elle le fait qu'il ne supporte pas de savoir sa fille se dévêtir sur scène tous les soirs. Elle avait néanmoins eu du mal à digérer le fait qu'il avait écouté et obéi à son grand frère. Ce dernier leur avait interdit à tous de lui parler, et ils avaient tous suivi les ordres. Elle s'était retrouvée seule. Bien trop fière pour faire marche arrière, elle n'avait jamais montré le moindre regret. Pourtant il y en avait bien un qui la rongeait un peu plus chaque jour, celui de ne pas s'être rendue à l'enterrement de celui qui l'avait élevée et aimée. « Alors qu'est-ce qu'on fait ? » Elle fut tirée de ses pensées par cette question à laquelle elle ne s'attendait pas. Elle fronça les sourcils, son regard plongé dans le sien tandis qu'elle déglutissait avec difficulté. Comment ça ? Qu'attendait-il comme réponse ? Qu'espérait-il entendre ? Elle l'ignorait. Elle aurait voulu lui dire qu'elle était prête à tout pour le retrouver, qu'elle était prête à se jeter à corps perdu dans une nouvelle relation avec lui mais pourtant elle ne dit rien. Elle ne dit rien parce qu'elle ne savait pas ce qu'il ressentait pour elle. Si elle lui avait tout livré sur un plateau d'argent, Jackson s'était tu. Il n'avait pas fait de commentaires. Il lui avait laissé entendre que la rupture avait été difficile à gérer pour lui mais elle ignorait tout de ce qu'il vivait présentement. Elle ne savait pas où il en était dans sa vie personnelle, elle ne savait pas s'il éprouvait autre chose que de la haine envers elle. Etait-il parvenu à tirer un trait ? Avait-il envie de prendre le risque de se lancer à nouveau dans une relation avec elle ? Elle l'ignorait. Lui dire qu'elle l'aimait toujours avait déjà été bien assez difficile, elle n'était pas prête à ce qu'il l'envoie balader ou à ce qu'il lui rit au nez en lui disant qu'elle pouvait toujours rêver si elle espérait quoi que ce soit entre eux deux. L'agent mit fin aux milliers de questions qui venaient se bousculer dans son esprit puisqu'il la questionna à nouveau : « Tu comptes rester à Brisbane ? » La brune ferma les yeux quelques instants. L'image qu'elle renvoyait à Jackson était terrible, elle en avait bien conscience. Elle avait pris l'habitude de fuir tellement vite et tellement facilement qu'il se demandait si elle allait encore s'envoler. Elle rouvrit les yeux, but une longue gorgée de café et lui répondit : « Oui. » Pas besoin de s'étaler davantage, son ton était ferme et décidé. La détermination se lisait dans son regard autant qu'il s'entendait dans sa voix. Elle détaillait le visage du garçon, cherchant une quelconque réaction de sa part. Etait-il satisfait de sa réponse ou non ? Le fait de rester en ville allait-il le perturber ? L'énerver ? Toutes ces questions bouleversaient un peu plus Marley qui prenait peu à peu conscience qu'une fois encore elle faisait preuve d'égoïsme. Une fois encore, elle imposait les choses aux autres, à Jackson, qui ne pouvait que subir ses prises de décisions.

Elle termina son café, reposa la tasse sur la table et se leva. Elle se dirigea vers la baie vitrée du salon qui donnait sur la rue et regard au dehors. D'une main elle resserra son gilet autour d'elle et de l'autre elle massa son épaule encore endolorie. Les lumières des guirlandes électriques éclairaient la rue assombrie par la nuit. C'était soir de fête dehors. Peut-être était-ce la magie de Noël qui opérait ou non mais dans tous les cas Marley choisit de se montrer conciliante. Pour la première fois depuis longtemps, elle allait écouter. Elle demanda donc à Jackson tout en lui tournant toujours le dos : « Tu as envie que je reste ? » Elle avait besoin de savoir. Elle était prête à accepter toute vérité émanant de sa bouche. Elle était décidée à rester ici mais... « Si tu ne veux pas de moi ici, je partirai. » Elle lui avait fait assez de mal pour continuer de la sorte. Les événements récents avaient eu raison du caractère impétueux et égoïste de la métisse. Elle avait vu à quel point Jackson souffrait, si cela continuait ainsi, elle ne donnait pas cher de sa peau. Elle leva les yeux et observa les étoiles qui parsemaient le ciel et dans un murmure acheva : « Je ne t'imposerai plus ma présence. Si tu veux que je quitte la ville, je le ferai. » Elle disparaîtrait, définitivement. Pour son bien à lui, et peut-être le leur à tous les deux aussi ? .
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MARLEY & JACKSON





« Oui. » Jackson fait taire la petite voix qui dans sa tête persifle un '' jusqu'à quand ? '' tout sauf bienveillant. En cette nuit de Noël, alors qu'il s'est fait la promesse de changer pour son propre bien, l'agent estime qu'il doit faire un effort et accorder à la brune le bénéfice du doute. Il se dit que, de toute façon, le temps se chargera de mettre en lumière les mensonges s'il y en a. Mills fait ce qu'il peut pour se rassurer, pour entretenir le sentiment de sécurité si difficilement retrouvé après la crise de la dernière fois. Ça parait ridicule à première vue car son histoire avec Lynch n'a rien à voir avec Hoover, l'accident et tout le stress post traumatique y étant associé, mais même les médecins ne savent pas tout expliquer. L'angoisse et les pensées parasites sont mauvaises pour son cerveau en convalescence, elles s'entrecroisent et se conjuguent sans distinction de race ni de genre. Toutes dans le même panier, quelles que soient leurs origines, pour créer le plus explosif des cocktails mentaux. Dans tout ça, Jax ne peut que s'acharner à faire le tri, à rester lucide sur ce qui représente un problème et ce qui n'en est pas vraiment. Consciencieux, l'agent étiquette, segmente et organise ses pensées afin de répartir la charge mentale. Ainsi, il se dit qu'il a moins de chances de passer à travers la glace et de se noyer une fois de plus sous la surface de ses délires incohérents.

« Tu as envie que je reste ? » Marley lui tourne le dos. Jackson l'observe se masser l'épaule depuis le canapé dont il n'est pas encore parvenu à s'extraire, trop abasourdi par tout ce qui vient de se dire à l'intérieur de ce salon pour prendre le risque de se lever et de vaciller. L'impression que le sol des certitudes sur lesquelles il marche depuis leur rupture pourrait s'ouvrir sous ses pieds et le faire disparaître le dissuade de bouger. Friables, ses convictions gagnent à ce qu'il reste assis et réfléchisse aux questionnements de la métisse. « Si tu ne veux pas de moi ici, je partirai. » Se sent-il capable de l'avoir dans son périmètre sans se mettre à monter en pression ? Est-ce raisonnable de croire qu'il parviendra à rester calme et à mener une vie sereine avec Lynch dans l'équation ? Rien n'est moins sûr. « Je ne t'imposerai plus ma présence. Si tu veux que je quitte la ville, je le ferai. » Mills repense à leur conversation téléphonique et aux propos tenus par la brune concernant sa ville natale. Il n'y a personne pour elle là-bas ... Quelque chose lui dit que le décès de son père cache plus de secrets qu'elle ne veut bien lui en avouer et la façon dont il l'a vu hausser les épaules à l'évocation de l'évènement ne fait que le conforter en ce sens. Qu'il accepte de l'admettre ou non, Jax est une antenne particulièrement précise lorsqu'il s'agit de capter Marley et de la deviner à travers ses silences. Le simple fait qu'elle ne le regarde pas lorsqu'elle suggère de disparaître à nouveau est un signe en soi. Si elle part, ce sera pour son bien à lui, mais probablement pour son bien à elle.

Nouveau soupire. Plus court, moins las. Jax ne fait qu'expulser l'air avant d'enfin reprendre une position verticale. Lentement, il contourne les meubles le séparant de la baie vitrée et rejoint Lynch face aux étoiles et aux illuminations de Noël accrochées dans la rue. En silence, sa main se pose sur l'épaule de la brune. Le geste est délicat, Jackson ne cherche pas à accentuer la douleur, il aimerait pouvoir l'aspirer s'il en était capable. « Reste. » C'est le choix le plus mature, le moins égoïste. Probablement celui qui leur demandera de faire le plus d'efforts également, mais Mills n'est pas homme à se laisser impressionner par les challenges. Il a décidé d'aller mieux, il s'en donnera les moyens. Pousser Marley à l'exile alors que Brisbane est autant sa maison que la sienne ne serait pas fairplay. Il apprendra à faire avec. Il surmontera l'obstacle. Il en est capable.

Après un moment de contemplation muette, l'agent ajoute à voix basse : « T'y es pas allée, hein ... » À Sydney.

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Gayle Danbury
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STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela.
MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier.
LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur.
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Message(#)[MARLEY] ❝ 10 years later EmptyMer 21 Déc - 21:04

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@Jackson Mills  ft. Marley Lynch

Le silence. Encore et toujours ce silence. Il n'y avait aucun mouvement dans le salon. Marley était toujours face à la baie vitrée et Jackson toujours installé sur le canapé. Ni l'un ni l'autre n'osait se déplacer, aucun n'osait regarder l'autre. Les yeux perdus dans l'immensité de la nuit, Marley attendait, fébrile, une quelconque réaction de la part de l'agent. Mais rien, toujours rien. Elle sentait une boule se créer dans le fond de sa poitrine. Plus les secondes s’égrainaient plus la boule grossissait. Elle avait l'impression qu'à tout moment elle allait recevoir un coup de massue sur la nuque. Elle sentait au plus profond de ses tripes qu'il allait lui demander de partir. Elle savait qu'elle n'aurait d'autre choix que de respecter la parole qu'elle venait de lui donner. Elle lui devait au moins ça. Le silence était de plus en plus pesant et Marley commençait à en vouloir à Jackson. Elle ne comprenait pas pourquoi il ne s'exprimait pas. Il n'avait jamais eu de mal à lui cracher ses quatre vérités au visage, pourquoi était-ce différent ce soir ? Sans doute à cause de l'enjeu...

Finalement, elle l'entendit soupirer et se lever. Le corps de la brune se tendit tandis qu'elle le sentait s'approcher d'elle. S'obstinant à regarder dehors, la demoiselle ne bougeait pas d'un cil. Effrayée par ce qu'elle pourrait lire dans le regard de celui qu'elle aimait, elle préférait focaliser son attention sur les guirlandes électriques qui clignotaient sur l'immeuble en face du sien. Soudain elle sentit la main de Jackson se poser sur son épaule endolorie. A ce contact son corps se contracta. La délicatesse dont faisait preuve le garçon lui faisait du bien et la rassurait en un sens. Elle sentait la chaleur de sa paume passer au travers du tissu qui la recouvrait. « Reste. » Elle ferma les yeux, et expira longuement par le nez, comme si elle relâchait toute la pression. Un mot, un seul et elle sentait un poids s'envoler. Une larme glissa le long de sa joue qu'elle effaça rapidement d'un revers de main. Elle ne savait pas s'il voulait qu'elle reste parce qu'il avait envie qu'elle soit là, ou s'il lui avait dit ça parce qu'il ne voulait pas la bannir de Brisbane. Bien trop secret avec ses sentiments et ses pensées, elle aurait voulu le secouer, faire en sorte qu'il lui parle. Jackson avait toujours eu du mal à se livrer, à faire confiance. Elle savait désormais qu'il avait perdu toute foi en elle et qu'elle ne pouvait exiger de sa part des explications. Elle en avait pourtant envie.

Elle s'apprêtait à le questionner mais une nouvelle fois, il lui coupa l'herbe sous le pied. « T'y es pas allée, hein ... » Elle tourna brusquement son visage vers le sien. Ce n'était même pas une question, mais une affirmation. Il la connaissait par cœur et même si elle le savait, cela la déroutait toujours autant. Elle releva le visage pour pouvoir le regarder dans les yeux et répondit dans un murmure : « J'avais pas ma place là-bas. Personne n'aurait voulu m'y voir. » Ca lui coûtait de le dire à voix haute, ça lui faisait mal de l'admettre, c'était humiliant d'en parler, mais d'un autre côté c'était libérateur. Elle finit par baisser le visage, et sans vraiment réfléchir, posa son front sur le torse du garçon. Sa présence à ses côtés la rassurait, son contact lui réchauffait le cœur. Peut-être n'aurait-elle pas dû le faire, sans doute était-ce trop mais sur le moment, elle n'y avait pas réfléchi. Il ne s'agissait pas du même contact qu'elle avait pu avoir avec lui dans la laverie : elle ne voulait pas profiter de lui quoi qu'il arrive. Il ne s'agissait pas du même contact qu'elle avait pu avoir avec lui lors de sa crise : elle ne faisait pas ça pour le calmer. Ce soir c'était différent. Elle avait besoin de ce contact. Il lui manquait. Terriblement. Elle n'était pas sûre qu'ils auraient l'occasion de se retrouver à nouveau dans cette situation, alors calmement, délicatement, elle avait posé son front sur lui.

Toujours dans cette position, elle tenta une percée dans les secrets du garçon. Elle demanda en murmurant : « Que s'est-il passé Jackson ? » Elle faisait allusion à sa crise de paranoïa. Elle savait qu'elle avait joué un rôle là-dedans mais elle avait pensé à la situation maintes et maintes fois. Elle avait revécu la scène encore et encore. Ce pistolet, celui qu'il avait pointé sur elle... C'était impossible qu'il l'ait sorti parce qu'elle était allée beaucoup trop loin lors de leurs retrouvailles. Il y avait quelque chose d'autre. Quelque chose qu'elle avait manqué et qui avait bouleversé Jackson, elle en était persuadée. « Ce n'était pas qu'à cause de moi... » Elle n'osait dire clairement qu'elle parlait de sa crise, de peur de le braquer, mais il la connaissait si bien qu'elle était persuadée qu'il comprendrait où elle voulait en venir. A moins qu'il ne décide encore une fois de changer de sujet...
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Message(#)[MARLEY] ❝ 10 years later EmptyJeu 22 Déc - 7:05




MARLEY & JACKSON





« ... Personne n'aurait voulu m'y voir. » Jax trouve les mots durs et doute que la réalité soit aussi catégorique qu'elle ne le prétend mais comprend surtout que Marley vit mal la situation. Faute de brouille familiale, Mills n'a jamais rencontré le clan des Lynch. Tout ce qu'il sait, c'est que la brune est en froid avec son frère et que ce dernier semble avoir parole d'évangile auprès des autres, raison pour laquelle elle se retrouve seule et isolée malgré le fait d'être issue d'une famille nombreuse. Il trouve cela malheureux, évidemment, mais se garde de commentaires. Lorsqu'elle pose son front contre son torse, Jax fait abstraction de la tension de son corps en alerte. Il se contente d'accueillir la tristesse de Marley et de laisser glisser sa main jusqu'à son omoplate, histoire de lui faire comprendre qu'il accepte d'être un pilier pour elle le temps qu'elle reprenne le dessus. Son regard reste tourné vers l'extérieur. La vitre lui renvoie par transparence le reflet de leur duo déchiré par les années d'engueulades et de consternation. Le temps semble s'arrêter, comme une trêve entre deux feux. Noël est un soir de paix partout dans le monde.

« Que s'est-il passé Jackson ? » Mills baisse les yeux sur le crâne de Marley. Dans cette position il ne peut capter son regard mais sent en revanche parfaitement l'odeur de son shampoing et celle de la crème qu'elle a du mettre sur son épaule avant qu'il ne frappe à sa porte. « Ce n'était pas qu'à cause de moi ... » Il aurait pu la plomber. Littéralement : lui tirer dessus et la retrouver morte au beau milieu de son salon sans même savoir pourquoi ni comment. Ou était passée sa lucidité ce soir là ? Elle avait été aux abonnés absents, probablement planquée sous le lit ou recroquevillée dans le fond d'un placard, terrorisée par le tonnerre des cacophonies présentent dans sa tête. Jackson ne se souvient pas de tout, mais cette vision de lui dans le miroir le suivra probablement jusqu'à sa mort. S'il avait été sur le terrain face à lui-même, il se serait descendu sans hésiter une seule seconde. Le regard qu'il avait ce soir là était fou, bon pour l'asile ou pour le cimetière. « 2020 a pas été une bonne année pour moi non plus. » Se contente-t-il d'avouer, tenu au secret professionnel et pas certain de vouloir entrer dans les détails alors que sa confiance en Marley est tout sauf solide. En guise d'explications, sa main vient chercher celle de la maquilleuse puis accompagne les doigts féminins jusqu'à sa cicatrice. Avec le temps, cette dernière est devenue difficile à repérer, notamment grâce à sa coupe de cheveux dont le dégradé s'arrête avant la trace d'impact. Au toucher, en revanche, c'est limpide : on peut sentir le trou laissé par le passage de la balle. Il faut un instant à la brune pour tirer les conclusions qui s'imposent mais lorsqu'elle redresse le visage et braque sur lui un regard horrifié, Jax comprend qu'elle a compris. « Coma, amnésie, rééducation ... » Ainsi résume-t-il prés de deux années de sa vie à se battre contre les séquelles de l'accident. « ... et stress post-traumatique. » Non, ce n'était pas qu'à cause d'elle.

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Dernière édition par Jackson Mills le Jeu 22 Déc - 18:48, édité 2 fois
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Message(#)[MARLEY] ❝ 10 years later EmptyJeu 22 Déc - 10:05

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@Jackson Mills  ft. Marley Lynch

La tête posée contre son torse, la main de Jackson contre son omoplate, Marley sentit une vague de soulagement la gagner. Les yeux clos, elle savourait cet instant de calme inespéré. Son corps se détendait peu à peu comme s'il ne trouvait sa sérénité que dans les bras de l'homme qui se trouvait dans le salon. L'attraction physique qui existait entre Mills et Lynch avait toujours été plus forte que tout le reste. C'était comme si leur corps avait été créé pour répondre à celui de l'autre. Deux pièces d'un puzzle qui n'attendent qu'une seule chose : s'emboîter pour enfin exister pleinement. « 2020 a pas été une bonne année pour moi non plus. » Le cerveau de Marley se mit en ébullition. 2020 ? Soit deux ans après son départ mais aussi deux ans avant cette fameuse crise dans son salon. La maquilleuse se fit la réflexion que le mal qui rongeait Jackson était bien plus profond qu'elle ne l'avait envisagé. Le silence gagna à nouveau la pièce et la brune se mordit la langue pour ne pas en demander davantage. Elle avait besoin de savoir ce qui lui était arrivé mais pour une fois, elle acceptait son silence. Ce soir, elle ne prendrait que ce qu'il acceptait de lui donner, rien de plus. Elle sentit la main de Jackson attraper la sienne et son corps fut parcouru de frissons. Toujours incapable de le regarder, elle le laissa faire. Lorsque ses doigts touchèrent le cuir chevelu de l'agent, elle ne comprit pas tout de suite. Finalement, il plaça ses doigts de telle sorte à qu'elle le sente. Le trou. Elle n'eut pas besoin d'un long moment pour comprendre à quoi cela correspondait. Horrifiée par ce qu'elle venait de découvrir, elle releva vivement le regard vers lui. Elle sentit ses jambes se mettre à trembler tandis que l'angoisse grandissait en elle. On lui avait tiré dessus. Sa respiration était de plus en plus rapide tandis que ses doigts ne quittaient pas le crâne du garçon. « Coma, amnésie, rééducation ... » Elle déglutit avec difficulté incapable de dire quoi que ce soit. Elle sentait les larmes perler au coin de ses yeux mais par un effort presque surhumain elle parvint à les maintenir en place. On lui avait tiré dessus et elle n'était pas là. Cette pensée la rendait malade. Il aurait pu mourir qu'elle ne l'aurait jamais su. Elle n'avait pas été à ses côtés pour l'aider et le soutenir. Elle avait été aux abonnés absents pour prendre soin de lui. Si seulement quelqu'un l'avait prévenue, si seulement Louisa l'avait appelée... Elle serait revenue sur le champ. Elle aurait tout lâché, tout plaqué et serait revenue à son chevet. Les regrets eurent raison de sa concentration pour ne pas pleurer tout comme les dernières paroles de Jax : « ... et stress post-traumatique. » Les larmes commencèrent à couler en silence le long de ses joues. Cherchant à cacher ce spectacle pathétique, elle se mit sur la pointe des pieds et plongea son visage dans le cou du jeune homme qu'elle serrait désormais contre elle. « Je suis désolée, je suis tellement désolée. » ne cessait-elle de lui répéter au creux de l'oreille. Elle aurait beau lui dire maintes et maintes fois, cela ne changerait rien. Elle n'avait pas été là, parce qu'elle était partie, parce qu'elle avait tiré un trait sur leur relation. « J'aurais dû être là pour toi. » acheva-t-elle. Finalement elle mit un terme à cette étreinte et recula. Le froid la gagna aussi rapidement que son corps s'était détaché de celui de Jackson.

Elle passa une main sur son visage et puis se dirigea vers la cuisine. Elle ouvrit un placard et en sortit une bouteille de whisky. Elle qui s'était interdit de boire pour garder l'esprit clair avait désormais besoin d'un remontant qui lui permettrait d'accepter la triste réalité de ses erreurs et de ses échecs. Elle prit deux verres qu'elle posa sur la table basse et cette fois-ci s'installa sur le canapé. Tandis qu'elle versait le liquide ambré dans les verres, elle demanda à Jackson : « Tu as d'autres séquelles ? » autres que la paranoïa et les crises d'angoisse. Elle but une longue gorgée qui lui brûla la trachée mais ne réchauffa ni son corps ni son cœur. Seule une personne était capable de le faire et celle-ci se trouvait à quelques pas d'elle avec sans doute l'envie de fuir loin d'ici.
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Message(#)[MARLEY] ❝ 10 years later EmptyJeu 22 Déc - 19:49




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Jax se crispe lorsqu'elle vient se loger au creux de son cou mais laisse faire car il sait qu'une part de lui a besoin de cette tendresse. De ces '' désolée '' qu'elle répète en boucle jusqu'à faire remonter à la surface la bouée de ses regrets coulée par le temps et la déception de ne pas l'avoir eu à ses côtés à son réveil. L'agent se souvient des visites de ses parents, de son cousin Mickey, de Gabrielle à qui il avait sauvé la vie seulement quelques mois avant de manquer de perdre la sienne, de ses collègues du PSI se relayant à tour de rôle durant les horaires de visite afin de ne jamais le laisser seul, des infirmières aux petits soins mais, malgré toutes ces présences réconfortantes, la nuit, lorsqu'il se retrouvait en face à face avec lui-même, attaché à ses perfusions, c'était à Marley qu'il pensait et à toutes ces fois ou elle lui avait dit avoir peur qu'un jour quelqu'un sonne à sa porte pour lui annoncer qu'il était mort en mission. « J'aurais dû être là pour toi. » Il aurait bien aimé, oui, mais sait également qu'il aurait mal vécu d'être à ce point diminué face à celle qui l'avait toujours connu fort et vaillant, invincible et fougueux. Réapprendre à tenir une fourchette sans trembler, à se brosser les dents sans en foutre partout, à écrire lisiblement ... Le chemin avait été long et, sans Judy, Jackson aurait probablement abandonné en cours de route. Le pull moche dans lequel il se tient est une preuve du point auquel cette gamine a joué un rôle important dans sa vie quand Marley n'était pas là pour lui donner la motivation de s'en sortir. Maintenant il comprend pourquoi le lien l'unissant à Chapman est si fort. Judy était là, tout simplement. Sans baisers, sans mots d'amour, mais capable d'une tendresse rude derrière ses provocations d'adolescente effrontée et toute aussi cabossée que lui. Jax ne peut pas regretter plus longtemps d'avoir manqué de Lynch dans sa vie, il ne peut qu'admettre que cette absence lui a permis de rencontrer d'autres personnes sur lesquelles il sait désormais pouvoir compter et cela est une bonne chose, il en est persuadé. Résumer ses liens de confiance à des liens amoureux est une erreur qu'il ne fera plus. L'expérience lui a prouvé qu'en perdant l'un, il perdait l'autre. Sparrow a raison lorsqu'elle lui dit qu'il doit s'ouvrir à plus de diversité et accepter que le monde comme les gens qui le peuplent ne sont pas tout blanc ou tout noir. En tant qu'humain, l'agent fait des erreurs et les autres, pas moins humains que lui, en font également. Il ne sait pas s'il pourra pardonner à Marley son absence, mais il l'accepte mieux maintenant qu'elle lui montre à quel point elle aurait souhaitée être là. D'une main réconfortante, il lui caresse les cheveux pour faire passer le message. La vie ne leur laisse pas toujours le choix. Qu'ils le veuillent ou non, ils doivent faire avec. La détermination légendaire de Mills ne peut rien contre les forces de l'univers. Il n'est qu'un pion dans le grand jeu du destin et de ses facéties ...

Lynch s'éloigne et la perte de chaleur qui en découle le ramène à l'instant présent. Jackson l'observe s'emparer de la bouteille de Whisky, retourner s'asseoir sur le canapé et l'interroger à propos de ses autres séquelles. Il hésite, pas certain que boire soit une solution adaptée à la situation puis finit par la rejoindre. L'ambiance est assez calme pour se laisser tenter. Un verre - juste un - puis il s'en ira afin de ne prendre aucun risque. Ils savent ce que les fêtes de fin d'années font à leurs mauvaises habitudes. Combien de fois se sont-ils retrouvés à rire comme des idiots entre deux orgasmes et trois génériques de films de Noël, à moitié ivres, simplement désireux de jouir plus et de se rouler dans le plaid ou manger du chocolat malgré les chaleurs écrasantes de l'hiver australe ? Rien ne peut les arrêter quand ils commencent à glisser sur cette pente là. Et si cette pente a longtemps été leur préférée, Mills la voit ce soir comme une solution de facilité qui ferait pire que mieux. Il n'a aucune envie de se réveiller avec une gueule de bois et les remords d'avoir céder aux sirènes du plaisir alors que plus rien n'est comme avant. Se donner l'illusion réconforte, c'est une évidence, mais arracher le pansement après coup est une épreuve à laquelle il ne se sent pas prêt à faire face. Mills a besoin de garder le contrôle sur la situation, trop effrayé à l'idée de ce qu'il pourrait faire en lâchant les freins. Un mot de travers et c'est la guerre. Il ne veut pas finir avec une balle dans le cœur. Aussi prend-il place aux côtés de la métisse en faisant signe qu'une petite dose d'alcool suffira pour ce soir. Une fois son verre en main, Jackson trinque sans joie et retourne à la conversation : « J'pense pas. J'ai passé tous les tests physiques et psychologiques de l'AFP en septembre. Ça leur convient ... » C'est que c'est suffisant pour reprendre une vie normale se dit-il, content de pouvoir s'en remettre à un autre jugement que le sien sur ce point, même s'il sait bien que le changement de hiérarchie du PSI à fortement influencé la décision de le réintégrer.

Mills travaille pour les services de renseignements désormais, le projet prend ses ordres auprès du ministère des armées. Son titre d'agent fédéral est toujours d'actualité mais la nature de ses missions ne se résument plus qu'à la formation des autres agents du programme. S'il forme toujours au MOSC, c'est sur des terroristes qu'il enquête en ce moment et plus l'affaire de l'attentat raté du marathon avance, plus l'agent constate que son job officiel lui sert de couverture pour ses activités officieuses. Quand il part en mission de terrain, c'est toujours armé jusqu'aux dents, piloté par Neo qu'il a dans l'oreillette et sous les ordres de Widow dont les stratégies guerrières n'ont jamais été aussi agressives et sournoises. C'est un jeu dangereux, Jackson le sait. Il n'est pas à l'abris de se faire percer à jour et de voir sa tête mise à prix par des organisations criminelles dont il n'a même pas connaissance mais il avance sans peur et sans reproches parce que s'il ne le fait pas, personne d'autre ne le fera. Le monde a besoin de mecs comme lui, tout comme il a besoin de stars pour se faire maquiller par Marley et de médecins pour soigner les patients du St Vincent's auquel il dédit une bonne partie de son temps personnel par le biais de l'association qu'il a créé. Ainsi va la vie. « Alors, tu continues le maquillage ? » La mallette restée au pied du fauteuil semble en témoigner mais Jackson ne sait rien des contrats de Lynch depuis son retour à Brisbane. Il ne l'imagine pas avoir travaillé avec Malik et rencontré Andrew. Dans sa tête, Lynch est vierge de tous soupçons car il a décidé de la croire victime de ses suspicions trop poussées, de prendre pour lui le fait qu'il doit cesser de voir le mal partout. Rien ne saura le gifler plus violemment que la déception d'apprendre qu'elle a couché avec ses potes. Mieux vaut ne pas savoir ...

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Message(#)[MARLEY] ❝ 10 years later EmptyJeu 22 Déc - 23:11

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@Jackson Mills  ft. Marley Lynch

De tous les réveillons de Noël vécus par Marley celui-ci était définitivement le plus étrange. Elle qui s'était préparée à le passer seule accompagnée de sa tristesse se retrouvait en réalité avec l'homme qu'elle aimait mais sans pouvoir réellement profiter de sa compagnie. Ils avaient passé de nombreux réveillons ensemble et à chaque fois ils avaient passé d'excellents moments. Chaque Noël était inoubliable parce que Jackson avait fait en sorte que cela le soit. Combien de fois étaient-ils restés enfermés dans leur appartement, refusant de retrouver le monde extérieur et préférant goûter encore et encore au plaisir de la chair ? Combien de films de Noël avaient-ils regardés à moitié ? Combien de pâtes à cookies avaient-ils fait cuir et s'étaient-ils étalés sur le corps ? Beaucoup trop pour qu'elle ne puisse s'en souvenir avec exactitude.

Lorsqu'il lui avait caressé les cheveux, elle avait senti une vague de chaleur glisser le long de son corps jusque dans son bas ventre. Chaque geste tendre, chaque contact de Jackson, chaque toucher de la part du garçon embrasait la jeune femme. Dès leur première rencontre, dès qu'ils s'étaient serrés la main, Marley avait senti l'électricité la parcourir. Rien n'avait changé depuis ce jour. Rien. C'était à chaque fois le même phénomène inexplicable qui se produisait. C'était pour cela qu'elle avait mis fin à leur étreinte. Elle savait qu'elle était incapable de résister à l'agent. A tout moment elle pouvait succomber. Il lui aurait suffi de tourner la tête, juste un peu, pour pouvoir attraper ses lèvres. Mais que se serait-il passé alors ? Aurait-il répondu à son baiser ? Et après ? Non, elle ne voulait pas tout gâcher, elle ne voulait pas tout ruiner comme elle le faisait toujours. Ainsi elle leur avait servi du whisky après que Jackson ait acquiescé. Il venait de s'installer non loin d'elle sur le canapé et l'odeur de son parfum fit chavirer un peu plus le cœur de la douce. C'était difficile pour elle de se contrôler. Difficile pour elle de ne pas le toucher, de ne pas le dévorer du regard. Cela l'était bien plus qu'elle ne l'avait imaginé mais pour le moment elle y parvenait.

Elle lui tendit son verre et alors qu'ils trinquaient presque tristement, il lui répondit : « J'pense pas. J'ai passé tous les tests physiques et psychologiques de l'AFP en septembre. Ça leur convient ... » Elle tourna la tête dans sa direction et l'observa avec surprise. « On te tire une balle dans la tête, et tu continues à travailler ? » constata-t-elle un sourire amer accroché aux lèvres. Cela avait été plus fort qu'elle. Un jour elle le perdrait à cause de son boulot. Elle l'avait toujours dit, l'avait toujours craint. Il avait beau la rassurer en long en large et en travers, rien n'y faisait, elle avait la même boule au ventre à chaque fois qu'il partait pour une mission. Heureusement pour la jeune Lynch elle ignorait en quoi consistait réellement le travail de Jackson. Si elle avait su... Oui si elle avait su, jamais elle n'aurait pu le supporter. Finalement son regard s'adoucit et dans un souffle elle murmura : « L'inverse m'aurait déçue je crois. » Oui le travail de Jackson passait toujours avant tout, oui il se donnait corps et âme dans ce qu'il faisait, et même si c'était au péril de sa vie, c'était aussi de ça dont elle était tombée amoureuse. Elle avait maudit son job à maintes reprises – comme le soir de ses trente ans – mais elle savait que c'était dans ce domaine qu'il se sentait vivant. Elle aimait le voir rentrer le soir, fier du devoir accompli, elle adorait le voir partir en tenue, et encore plus le voir revenir et pouvoir lui arracher les morceaux de tissu qui recouvraient son corps musclé. A cette pensée, elle sentit ses joues rougir. Elle détourna le regard et but une gorgée du breuvage qu'elle tenait entre ses mains.

« Alors, tu continues le maquillage ? » Elle jeta un coup d'oeil à la mallette toujours posée sur le sol et tout en la fixant répondit : « Toujours. Au moins pour ça je suis douée. » Parce que pour le reste, c'était loin d'être le cas. Ses relations familiales étaient un véritable désastre, ses relations amoureuses n'en parlons même pas. Elle passa une main dans sa nuque et remonta ses jambes sur le canapé. Elle regarda le jeune homme et poursuivit : « J'ai eu plusieurs contrats. Je bosse pour une compagnie de danse. D'ailleurs j'ai même retrouvé un danseur que je gardais quand il était enfant. » Ce souvenir empli de nostalgie illumina son regard quelques instants. La surprise et la joie qu'elle avait ressenties lorsqu'elle avait reconnu Eddie lui réchauffait toujours autant le cœur. Combien y avait-il de pourcentages de chance qu'elle tombe sur lui plus de quinze ans après l'avoir vu pour la dernière fois ? Elle ajouta en grognant : « Oh et je bosse sur l'émission Le Bachelor. C'est moins glorieux ça. Mais bien payé. » dit-elle en riant. C'était la première fois ce soir qu'elle le faisait. Peu à peu elle semblait se détendre. Le fait qu'ils aient pu parler calmement avait soulagé la jeune femme qui se sentait libérée d'un poids. « Tu verrais, ils sont tous plus crétins les uns des autres. » dit-elle en posant sa main sur l'avant-bras de Jackson. Lorsqu'elle se rendit compte de son geste, elle laissa ses doigts quelques secondes en plus tandis que son regard était planté dans le sien. Elle sentait qu'elle glissait sur une pente dangereuse sur laquelle il ne valait mieux pas qu'elle mette les pieds. A contre cœur, sans le quitter du regard, elle retira sa main qu'elle cala sous l'une de ses fesses, l'autre tenant toujours son verre de whisky. « Tu pars toujours en déplacement ? » interrogea-t-elle ? Curieuse de savoir si rien n'avait changé de ce côté-là ou si au contraire il était plus souvent en ville. Inconsciemment Marley faisait en sorte que la soirée se poursuive. Elle n'avait pas envie qu'il parte, ces instants passés à ses côtés étaient bien trop précieux pour qu'elle ne les laisse filer de la sorte. Elle avait bien conscience que rien n'était normal, que tout allait comme toujours beaucoup trop vite entre eux deux. Ils étaient passés de : silence radio à agression sexuelle à crise de paranoïa à discussion calme sur un canapé en seulement quelques semaines. Cela n'avait aucun sens mais la jeune Lynch s'interdisait de trop y penser. Pas maintenant. Pas ce soir.  
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Message(#)[MARLEY] ❝ 10 years later EmptyVen 23 Déc - 4:53




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S'il se doute que c'est parce qu'ils sont séparés et qu'elle n'a plus le droit de lui demander des comptes, Jax apprécie néanmoins l'effort que fait Marley pour ne pas l'accabler de reproches. Sa mère non plus n'a pas compris qu'il souhaite continuer. Mais une vocation est une vocation et Mills ne se voit rien faire d'autre que ce pourquoi tout le monde s'accorde à dire qu'il est doué. Il n'a plus l'âge de se lancer dans une carrière sportive et de gagner sa vie grâce au sprint ou à la boxe. Pas l'envie de se reconvertir en quoique ce soit d'autre que le bon agent de terrain qu'il est. L'adrénaline de son métier est une véritable drogue dont le sevrage a été douloureux durant sa convalescence. Pas pour rien qu'il a bien failli sniper Hoover à la sortie du tribunal. Jax a besoin de ce sentiment d'accomplissement, besoin d'être utile à la société, quand bien même ses méthodes son discutables et qu'Anwar serait le premier à la traiter de cowboy sans foi ni loi ...

Marley aussi a son domaine de prédilection. S'il l'a connu grâce à la danse, c'est indéniablement par le biais du maquillage que Jackson l'a vu s'épanouir. « J'ai eu plusieurs contrats. Je bosse pour une compagnie de danse. D'ailleurs j'ai même retrouvé un danseur que je gardais quand il était enfant. » « Le monde est petit. » Il en sait quelque chose, lui qui le parcourt depuis des années.  « Oh et je bosse sur l'émission Le Bachelor. C'est moins glorieux ça. Mais bien payé. » Mills doit réfléchir une paire de secondes avant de se remémorer le principe de l'émission. Ce n'est pas vraiment le genre de contenu que l'agent regarde. À vrai dire, Jax ne passe pas énormément de temps devant la télévision. Celle qui trône dans son salon est là pour le bruit de fond lorsqu'il n'arrive pas à s'endormir ou pour les informations. « Tu verrais, ils sont tous plus crétins les uns des autres. » « Ils seraient sûrement ravis de te l'entendre dire. » Plaisante-t-il avec un demi-sourire, pas suffisamment à l'aise pour se détendre complétement aux côtés de la brune, mais assez calme pour boire une gorgée et prétendre faire la conversation le temps d'un verre. Son geste se fige toutefois lorsque le réflexe de communication tactile s'invite entre eux. Interdit, Jackson observe la main de Lynch sur son avant-bras. Son silence est une demande non-verbale : il souhaite qu'elle mette fin à ce contact et c'est ce qu'elle finit par faire. La scène pourrait paraître étrange et déroutante s'ils n'étaient malheureusement pas tous les deux capables d'en comprendre les enjeux sans avoir à articuler quoique ce soit. Marley sait. Elle ne peut pas prétendre le contraire. Et lui non plus. L'attirance physique persiste incontestablement, increvable, presque dérangeante là ou jadis elle n'était que délice et émerveillement pour leurs cœurs amoureux. Aujourd'hui pourtant, ce magnétisme qui les habite est devenu un handicap, un caillou dans la chaussure qui les ferait presque trébucher alors qu'ils tentent d'avoir leur première conversation normale et civilisée depuis des années. Mills se racle la gorge. « Tu pars toujours en déplacement ? » « Pas pour le moment. » Répond-il en repensant aux maigres explications que l'AFP a bien voulu leur donner lors de la passation de pouvoir. La nature aléatoire des missions confiées au projet epsilon l'empêche de prévoir à l'avance de quoi demain sera fait et leur groupe a toujours eu pour mandat de s'adapter aux circonstances mais maintenant que le QG du PSI est dissocié des locaux de l'AFP et que l'ASIO a mis à leur disposition tout le matériel nécessaire aux investigations nationales et internationales, Mills devine qu'ils seront amenés à rester cacher sous la laverie de manière permanente. Tant mieux, il a promis à Judy d'être là pour elle. « Le MOSC ne m'a pas encore communiqué le programme des formations pour 2023. » Jax ne pense pas reprendre cet aspect là de son emploi avant l'été compte tenu du travail colossal que ses collègues et lui ont a fournir pour epsilon mais si le centre de formation le siffle, il rappliquera, quitte à faire des heures supplémentaires. Tant que les modules restent en Australie, il n'aura pas de mal à sauter d'aéroport en aéroport comme il le faisait déjà à l'époque de ses classes et de ses perfectionnements. C'est dés qu'il se met à changer de continent et de fuseaux horaires que ça devient tout de suite plus compliqué ...

« T'as pas de sapin ? » Questionne-t-il soudainement alors qu'il buvait une autre gorgée de whisky. Ce n'est que maintenant qu'il le remarque : ni arbre de Noël dans le salon, ni de chaussettes accrochée au mur pour recevoir les cadeaux.

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Message(#)[MARLEY] ❝ 10 years later EmptyVen 23 Déc - 9:55

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« Ils seraient sûrement ravis de te l'entendre dire. » Elle haussa les épaules signe qu'elle se fichait bien de ce qu'ils pouvaient penser. Elle n'était pas là-bas pour se faire des amis et si pour le moment elle parvenait à cacher ce qu'elle pensait des candidats, elle ne savait pas combien de temps cela durerait. Avec la productrice c'était déjà une catastrophe. Au bout de quelques jours de tournage les deux femmes en étaient venues à la conclusion qu'elles ne se supportaient pas. Travailler avec Penelopeia Harrison était un véritable calvaire, c'était sans doute pour cette raison que Marley avait décidé de lui faire vivre l'enfer. Si elle était une excellente maquilleuse, la jeune femme n'était pas toujours facile à vivre au travail. Aussi impulsive que dans sa vie personnelle, il n'était pas rare de l'entendre dire tout haut ce que tout le monde pensait tout bas quitte à se mettre à dos quelques personnes.

Jackson était assis non loin d'elle et la jeune Lynch pouvait sentir qu'il n'était pas à l'aise. Elle comprit en l'observant que dès qu'il aurait fini son verre, il partirait. Cela la ramenait automatiquement à leur première rencontre. Un verre. C'était ce qu'elle s'était dit. Un verre et elle disparaissait. C'était ce qui s'était passé. Elle avait fini son cocktail et ils s'étaient quittés, des étoiles plein les yeux et un désir ardent dans le corps de la jeune femme. Ce soir cela risquait d'être différent. Si le désir risquait d'être bien présent, les étoiles ne seraient sans doute pas là. La métisse devait accepter la triste vérité : C'était terminé entre eux. Ils en étaient réduits à se faire la conversation en marchant sur des œufs. Leur relation était si fragile qu'elle savait qu'à tout moment l'un des deux pouvait craquer et partir en vrille. C'était tout ce dont elle voulait éviter ce soir : des cris, des insultes et des reproches. Pour le moment, ils y parvenaient. Tout avait failli basculer lorsqu'elle lui avait touché le bras. Elle avait senti le garçon se crisper et le regard qu'il lui avait lancé lui avait fait comprendre qu'il fallait qu'elle retire sans plus attendre ses doigts de son corps. Elle l'avait fait. A regrets. Mais elle l'avait fait.

« Pas pour le moment. » Toujours ce même timing foireux. Il avait fallu qu'elle le quitte et qu'elle parte de Brisbane pour que lui reste dans la ville. Savoir qu'elle pourrait le croiser plus souvent lui faisait plaisir mais savoir qu'elle ne pouvait pas profiter de tout son temps ici à ses côtés la rendait malade. Lui qui avait l'habitude de partir aux quatre coins du monde semblait bien installé désormais. « Le MOSC ne m'a pas encore communiqué le programme des formations pour 2023. » Elle lui fit un petit sourire sans grande conviction. Ce n'était pas parce qu'il n'avait pas encore le programme qu'il ne partirait pas. Cela lui paraissait évident qu'il allait encore s'envoler pour former d'autres agents. Il était doué dans ce qu'il faisait, le MOSC serait bien ridicule de ne pas se servir de ses talents. « Je ne doute pas qu'ils te trouveront de jeunes bleus à former. » Elle but une nouvelle gorgée de son verre et en voyant à quelle vitesse le liquide disparaissait, elle comprit qu'il devait en être de même du côté de Jackson. Elle n'osa pas regarder son verre de peur de voir que le carrosse allait bientôt se transformer en citrouille.

« T'as pas de sapin ? » Elle leva le visage scrutant à son tour le salon. Comme si elle s'en rendait compte seulement maintenant, elle fronça les sourcils. Il avait raison, il n'y avait aucune décoration dans son salon, seul son pyjama de Noël prouvait que c'était une période de fêtes. Elle qui habituellement adorait recouvrir les murs de guirlandes électriques, les tables de petits lutins, le plafond d'étoiles qui pendaient, se retrouvait aujourd'hui dans un appartement bien triste. Elle marmonna sans oser le regarder : « J'avais pas la tête à ça. » Elle appréhendait tellement Noël qu'elle avait tout fait pour le rayer de son esprit. Elle s'était dit que sans sapin ni boule de Noël ce serait peut-être plus simple de faire comme si ce jour n'existait pas. Elle souffla dans un murmure : « J'avais pas spécialement envie de fêter Noël cette année. » Il n'y avait rien de surprenant à cela. Qui à sa place aurait envie de le célébrer ? Elle tourna finalement le visage vers lui, et un petit sourire en coin elle demanda : « Parce que tu vas me dire que tu as un sapin ? » C'était souvent elle qui lui faisait une crise pour qu'il mette un arbre dans le salon. Elle n'avait jamais vraiment eu besoin d'insister, il lui en apportait toujours un de bon cœur. Parfois le soir lorsqu'il rentrait du travail et découvrait leur appartement transformé en atelier des lutins du Père Noël elle voyait dans son regard l'amusement et l'épuisement. Elle en faisait beaucoup, trop, comme toujours. Cette année était à l'opposé des autres. La sobriété. Ou plutôt le vide. Comme le vide qu'elle ressentait au fond de son cœur. A cette pensée la brune resserra son gilet autour d'elle, comme si c'était désormais la seule chose qui pouvait la réchauffer et lui apporter du réconfort.
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Message(#)[MARLEY] ❝ 10 years later EmptyVen 23 Déc - 17:57




MARLEY & JACKSON





Pas la tête à ça ... Jackson acquiesce en silence. Sans l'association, lui non plus n'aurait probablement pas pris le temps de fêter Noël comme il se doit. Il serait allé rendre visite à ses parents le 25, aurait déposé un cadeau dans la boîte aux lettres de Lou en chemin et sûrement cherché à contacter Mickey afin de le dissuader de s'en foutre plein les narines '' pour la naissance du Christ '' mais les choses se seraient arrêtées là. « Parce que tu vas me dire que tu as un sapin ? » Mills observe les quelques gouttes de whisky restant dans le fond de son verre. Il s'interroge quant au bien fondé d'informer Marley sur l'association et tout ce que Isaac et lui ont mis en place pour les enfants du St Vincent's. Est-ce une bonne idée de se confier sur ce point ? RFJ est un véritable refuge pour Jackson ; un canot de sauvetage et une safe place au sein de laquelle même sa paranoïa n'a pas encore réussi à le rattraper. Secret, l'agent ressent le besoin de cacher ce qu'il aime et ce qui l'anime mais se fait aussi la réflexion que l'association n'a pas vocation à le rassurer lui et que sa notoriété publique finira tôt ou tard par arriver aux oreilles de Lynch, surtout si cette dernière compte rester à Brisbane. Alors il lève une fesse, sort son téléphone portable de la poche arrière de son pantalon et déverrouille l'appareil sur lequel on peut brièvement voir apparaître un fond d'écran ou Judy et lui se tirent dessus avec des pistolets à eau dans le jardin de l'hôpital. Souvenir d'une bagarre immortalisée par Joy à l'époque ou cette dernière était encore vice-présidente de l'association ... En quelques clics, Jax trouve ce qu'il cherche et présente à Marley la photo de l'immense sapin de Noël trônant dans le hall du pôle hospitalier. L'arbre, décoré par les enfants, leurs parents, les soignants et les bénévoles, a fier allure. « Décoré avec amour et dévotion. » Précise-t-il, tandis que son pouce swipe afin de faire défiler les quelques clichés pris pendant l'atelier habillage du sapin. « J'ai passé pas mal de temps à l'hôpital, » explique-t-il face aux signes d'incompréhension sur le visage de la brune, « j'm'y suis fait quelques potes. »

Des souvenirs de ses longs mois de rééducation lui reviennent en mémoire. Il se revoit tous les jours marcher jusqu'à la cafétéria, sa perf au bout du bras. Au début, ça lui prenait des heures pour y arriver, là ou les valides n'avaient besoin que de quelques minutes pour s'y rendre. Les jeux de memory auxquels il perdait systématiquement contre les infirmières, incapable de se souvenir quelle carte était laquelle. Les cauchemars qui le réveillaient en sursaut et faisaient paniquer tout le service car son moniteur de fréquence cardiaque crevait le plafond en inondant la chambre de ses bips stridents ... Puis il était rentré chez lui mais avait continué son suivi avec le neurologue, les kinés et le psychiatre que l'AFP l'avait obligé à consulter s'il souhaitait un jour prétendre à être réintégrer. Jackson baisse les yeux. Il pourrait presque entendre la voix de Sparrow lui affirmer qu'il faut qu'il y retourne, qu'arrêter son suivi psy avait été une grave erreur et que s'il veut s'en sortir, il a besoin de consulter des professionnels capables de l'aider avec son stress et tout ce qu'il refuse d'admettre comme symptômes paranoïaques. Cette idée le déprime et lui fait siffler ce qu'il lui reste d'alcool. Mills sait que sa collègue a raison mais l'idée de retourner à l'hôpital pour autre chose que soutenir les gamins lui déplait. Elle lui donne l'impression de régresser et qu'il n'en finira jamais avec cette convalescence sans fin. Parfois, l'agent se demande s'il n'aurait pas mieux fait de tirer le jour du verdict. Peut-être que savoir Hoover six pieds sous terre l'aurait aidé à ne pas sombrer dans ses délires spéculatoires et suspicieux ... Ou peut-être pas. Mais Jax n'aura probablement jamais de réponse à cette question, alors il repose son verre et range le téléphone. « J'vais rentrer. » Parce qu'une chose est certaine : s'il reste ici cette nuit, il va faire une connerie. Et des conneries il en a déjà assez faites comme ça en 2022.

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