ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Elle l'observa longuement après sa question sur le sapin. Elle sentait qu'en lui s'engageait un combat qu'elle ne comprenait pas. Elle le connaissait plutôt bien et elle savait pertinemment qu'il était en train de douter. Il hésitait. Elle ne savait pas à propos de quoi, mais elle voyait qu'une lutte interne se jouait en lui. Elle comprit qu'il hésitait à lui parler, à lui dévoiler une partie de sa vie. Ca lui fit un pincement au cœur, la tristesse la gagna l'espace de quelques secondes mais elle parvint à masquer son trouble. Elle ne pouvait lui faire aucun reproche. Dans le fond, elle savait pourquoi il hésitait tant. Comment pouvait-il lui faire confiance après tout ce qu'elle lui avait fait subir ? Elle l'aimait de tout son être mais elle savait qu'en contre-partie de tout l'amour qu'elle lui donnait, elle lui procurait aussi de nombreuses douleurs, une souffrance sans doute intolérable. Elle baissa le visage, se sentant soudainement minable. Finalement elle le vit s'agiter à ses côtés, elle l'observa du coin de l'oeil et le vit prendre son téléphone dans sa poche. En jetant un rapide coup d'oeil elle vit une photo de lui avec une jeune fille. Elle n'eut pas vraiment le temps de détailler l'image, la seule chose qui l'avait frappée c'était le sourire rayonnant de l'agent. Il respirait la joie de vivre sur ce cliché. Elle aurait voulu lui demander des explications, elle aurait voulu savoir qui était cette jeune femme qui lui donnait tant de bonheur mais elle s'abstint. Elle avait perdu tous ses droits concernant la vie privée de Jackson. Marley devait accepter que désormais elle ne saurait de lui que ce qu'il acceptait de lui transmettre.
Au bout de quelques instants il lui présenta une photographie d'un immense sapin de Noël. Marley fronça les sourcils ne sachant pas de quoi il en retournait. « Décoré avec amour et dévotion. » En effet le sapin était magnifique mais il était clair qu'il ne pouvait pas se trouver dans l'appartement de Jackson. Elle était à deux doigts de chercher une photo sur internet et de lui coller sous le nez pour lui faire croire que le sapin était dans son garage – garage qu'elle n'avait même pas – mais Jackson coupa court à ses idées stupides en enchaînant : « J'ai passé pas mal de temps à l'hôpital » Elle sourit à ces paroles, comprenant enfin de quoi il en retournait. Il n'avait pas de sapin à lui, mais en effet il en avait bien décoré un. Lorsqu'il lui dit qu'il s'était fait des amis à l’hôpital, elle eut l'impression qu'on lui enfonçait un poignard dans le cœur. Oui l'hôpital dans lequel il avait dû passer une éternité pour se remettre de sa blessure, l'hôpital dans lequel elle n'avait mis aucun pied, ignorant tout de la situation. Jackson fit défiler quelques photos et Marley prit un air faussement boudeur en répondant : « Tu triches. » En réalité, elle était soulagée de voir qu'il trouvait des moments pour être apaisé et heureux. Elle sentait que c'était quelque chose qui importait pour lui. Il semblait épanoui dans cet environnement.
Tandis qu'elle observait les photos défiler, Marley remarqua que quelque chose avait à nouveau changé chez l'agent. Il paraissait plus pensif, plus renfermé aussi. Son doigt naviguait sur l'écran tandis que ses pensées partaient définitivement ailleurs. Finalement il prit son verre qu'il finit d'une traite et la maquilleuse comprit que cela sonnait le glas de leur soirée. Les battements de son cœur se firent plus rapides tandis qu'elle sentait sa poitrine se gonfler. « J'vais rentrer. » Elle ferma les yeux tandis que les mots la frappaient de plein fouet. Elle savait que cet instant allait arriver mais elle avait espéré qu'il tarderait à venir. Il était assis à quelques centimètres d'elle, son odeur enveloppait son corps, il lui suffisait de se pencher pour coller son corps au sien... Pourtant elle ne fit rien. Elle inspira profondément et lui fit un petit sourire. « Merci d'être venu Jackson. » Elle était sincère. Jamais elle n'aurait imaginé le trouver ici ce soir mais comme toujours avec lui, il avait su la surprendre. Tremblante, elle se leva du canapé, se concentrant pour rester digne. Il fit de même et alors qu'elle le raccompagnait jusqu'à la porte, elle lui attrapa la main pour le retenir. Avec délicatesse, elle glissa ses doigts entre les siens et planta son regard dans celui ténébreux du garçon. La bouche sèche elle hésita et puis finalement elle le serra contre lui. Elle avait besoin de sentir son corps une dernière fois. Sur la pointe de pieds, toujours accrochée à lui, elle murmura : « J'étais sincère Jax. Sur toute la ligne. » Elle avait besoin qu'il l'entende une dernière fois. Elle avait besoin qu'il sache qu'elle n'avait pas menti lorsqu'elle lui disait qu'elle n'avait pas tourné la page. Elle avait besoin qu'il comprenne qu'elle l'aimait toujours.
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
« Merci d'être venu Jackson. » Mills approuve d'un signe de tête, aussi surpris qu'elle par la tournure qu'ont pris les événements. À peine une heure plus tôt, il était assis sur son canapé à se demander pourquoi Marley avait bien pu l'appeler. Maintenant, Jax s'apprête à la quitter la tête pleine d'aveux que son esprit n'a pas encore eu le temps de digérer et de prendre pleinement en considération. Il lui faudra du temps afin de soupeser et d'intégrer tout ce que Lynch lui a dit ce soir. Cette dernière s'en rend visiblement compte car elle lui attrape la main dans le couloir. Hésitant, Mills plonge dans son regard sans plus savoir à quel saint se fier. Il sent les frissons remonter le long de ses doigts et engourdir son bras jusqu'à atteindre son cœur qui s'affole de cette intimité dans le regard de la brune. La dernière fois qu'ils se sont observé le blanc des yeux d'aussi prêt, c'était lors de sa crise et, celle d'avant, lorsqu'ils se trouvaient dans l'escalier de son immeuble, la nuit de ses trente ans. L'agent associe cette proximité à de l'intensité, quelle qu'en soit la nature. La colère, la peur, le plaisir ... Il aimait tellement accrocher son regard juste avant d'éjaculer.
Marley le serre contre elle tandis que Jax s'oblige à remettre de l'ordre dans ses idées mais ce qu'elle lui dit ne l'aide pas à retrouver sa sérénité : « J'étais sincère Jax. Sur toute la ligne. » Elle l'oblige à passer en revu le moindre de ses mots, la moindre de ses phrases, alors qu'il souhaiterait être seul et au calme pour réfléchir à tout cela, pas avec son odeur dans les narines et ses seins contre ses pecs. Pris au dépourvu, Mills rend l'accolade sans plus vraiment savoir ce qu'il fait. Son corps est là, fidèle au poste, toujours partant pour plus de contact, mais son esprit secoue les barreaux de la cage à la recherche d'un peu d'oxygène. « Ok. » Il ne sait rien répondre d'autre, ne veut rien dire de plus de peur d'avoir à regretter ce qu'il pourrait sortir dans la précipitation. L'agent se connait, sait que son impulsivité peut se retourner contre lui à tout moment. Il en a fait l'amer expérience à de nombreuses reprises et ne souhaite pas gâcher ce qui s'avère être un véritable miracle de Noël - une heure entière passée en compagnie de son ex sans en venir aux mains ni aux insultes - par des paroles trop vite articulées. Trop beau pour être vrai peut-être, mais définitivement pas assez pour lui faire dire n'importe quoi et encore moins des choses qui prêteraient à confusion. Lui-même n'est pas capable d'analyser ce qu'il ressent en cet instant alors verbaliser quoique ce soit serait s'assurer de dire de la merde, il en est persuadé. Il opte donc pour un « Bonne nuit. » qu'il murmure tout en se séparant d'elle, pressé de retrouver le vide du couloir et l'espace nécessaire à sa psyché pour souffler un grand coup après ce face à face aussi inattendu qu'improbable.
Ce n'est d'ailleurs d'une fois sur le paillasson et la porte refermée derrière lui que Jackson réalise à quel point sa masse musculaire est tendue et son souffle court. Expirer ne suffit pas à le détendre, ses trapèzes restent contractés, particulièrement à l'endroit où le souffle de la brune est venu s'écraser contre sa peau durant l'accolade. L'agent secoue la tête et disparait dans l'escalier, l'esprit embrouillé. Sur toute la ligne ? Vraiment ? La tête lui tourne rien qu'à remettre en perspective les 4 années écoulées depuis son départ. Jax n'est pas certain de vouloir revoir le film sous un autre angle, de redistribuer les cartes et de prendre le risque de perdre une fois de plus à cette partie de poker menteur. Paumé, il préfère finir sa nuit à marcher le long du fleuve plutôt que de rentrer à son domicile où il sait que le matelas jouera contre lui en lui rappeler les grincements de ses ébats passés en compagnie de la maquilleuse. Mills n'est plus à une nuit blanche prés ...