Va-t-il le regretter ? Jax n'en sait rien. Il préfère ne pas se poser la question et se concentrer sur ce qu'il sait plutôt que sur ce qu'il ne sait pas. Son sac est prêt, son mental aussi. En ce 31 décembre, Mills s'apprête à tourner une page de sa vie d'homme et c'est aux côtés de Marley que débutera le nouveau chapitre. Le choix de l'accompagnatrice peut sembler impertinent mais tous deux ont des actes inachevés sur lesquels ils ne peuvent pas fermer les yeux plus longtemps et Sydney, la ville dont le nom est écris sur les billets d'avion achetés par l'agent la veille au soir, les attend de pieds fermes, prête à leur renvoyer à la gueule tout ce qu'ils ont préféré laissé derrière eux là-bas ...
Lynch ne sait pas. Il a préféré ne rien lui dire, conscient qu'elle aurait refusé s'il l'avait informée de ses plans pour la nouvelle année. La maquilleuse s'attend probablement à une sortie en boîte comme ils avaient l'habitude de le faire lorsqu'ils étaient ensemble mais cette époque est révolue. Leur destination finale est bien moins bruyante et animée qu'un night club, c'est même plutôt l'inverse. Jax ne sait pas à quoi s'attendre ni quelle sera la réaction de la métisse lorsqu'elle comprendra ou il l'emmène, mais il fait confiance à son instinct qui ne le trompe quasiment jamais. Ce sera l'occasion de tester la véracité des propos de Marley, se dit-il au moment de mettre la clé dans le contact. Au volant de sa Jeep, il remonte la rue menant au logement de son ex. Il pourrait y aller à pieds puis se rendre à l'aéroport en Taxi mais Jackson préfère conduire, avoir le contrôle de la situation et s'assurer que leurs conversations ne seront entendues que d'eux-seuls. Il fait des efforts pour soigner sa paranoïa mais n'en est pas encore à l'étape de se mettre sciemment en situation de stress. Tout ce qu'il peut éviter de contrariant le sera par soucis de rester focus et efficace dans la mission qu'il s'est donnée en cette fin d'année : affronter la réalité en face.
Il klaxonne à deux reprise afin d'avertir Marley de sa présence en bas de chez elle. Dans le coffre, son sac de voyage ne pèse pas bien lourd. Ses affaires de toilettes, une tenue de rechange et son arme à feu. Jax n'a pas su la laisser derrière lui. Pas en sachant qu'il se promènera bientôt sur les trottoirs de cette ville qui a bien failli avoir sa peau. Lorsque Lynch le rejoint, il lui accorde un « Salut. » cordial et attend qu'elle attache sa ceinture avant de prendre la direction de l'aéroport. Quinze minutes de route, une heure trente de vol. Ils seront à Sydney dans l'aprés-midi.
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Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
La nuit avait été courte. Marley avait eu du mal à trouver le sommeil. Elle avait relu à de nombreuses reprises les échanges de sms qu'elle avait eus avec Jackson et ne comprenait toujours pas ce qui s'était passé. Elle l'avait trouvé piquant presque blessant dans ses premiers messages pour qu'au final il lui propose de passer le nouvel an avec elle. Sans réfléchir davantage ni lui poser la moindre question, elle avait accepté et avait foncé tête baissée sans penser aux conséquences éventuelles. Tout ce qu'elle voyait, c'était qu'elle allait passer la soirée avec l'agent. Rien d'autre n'avait d'importance.
Elle avait donc dormi quelques heures et s'était levée aux aurores pour préparer ses affaires. Que devait-elle prendre ? Il lui avait dit de prendre une brosse à dents mais à part ça ? Elle fourra dans son sac une robe qui ne faisait ni trop habillée ni pas assez, des sous-vêtements de rechange et une trousse de toilette. Elle n'avait pas besoin de plus. Alors qu'elle jetait un coup d'oeil à sa montre, elle entendit une voiture klaxonner en bas de l'immeuble. C'était le signal. Un petit sourire apparut sur son visage lorsqu'elle se rendit compte qu'il était pile à l'heure.
Nerveuse elle entra dans la voiture et souffla un timide : « Bonjour. » à l'attention de Jackson. Elle s'attacha et à peine ce fut fait, il démarra. Les mains posées sur ses genoux, la brune ne savait pas comment réagir. Finalement après quelques secondes elle lui demanda : « Tu m'amènes où ? » Sans doute aurait-elle dû poser la question avant. Si la réponse ne lui convenait pas elle serait tout de même coincée dans la voiture. Elle observa à l'extérieur et vit une pancarte qui indiquait la direction de l'aéroport. Un flash la transperça tandis qu'elle se crispait. Paniquée elle tourna la tête dans sa direction et, la gorge nouée, parvint à articuler : « Je t'en prie, ne me dis pas que l'on va à Melbourne... ». L'inquiétude se lisait dans le regard de la maquilleuse. Il n'allait tout de même pas faire ça ? La conversation qu'ils avaient eu par messages lui revenait à l'esprit sans cesse. Il avait insisté à plusieurs reprises pour savoir si Davies savait, si elle avait été claire avec lui. Jackson lui avait demandé de l'être ce qu'elle avait refusé de faire. S'apprêtait-il à lui forcer la main en lui imposant de donner une réponse à son ancien petit ami ?
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Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
« Tu m'amènes où ? » S'il a une idée bien précise en tête concernant le point géographique vers lequel ils se dirigent, Jackson prend tout de même le temps de soupeser la question. Ce voyage, il le sait, n'est pas qu'un changement de position dans l'espace-temps. Ils partent pour mieux revenir, c'est une certitude, mais dans quel état d'esprit et avec quels bagages en plus ou en moins, cela reste un mystère. Quelque part au fond de lui, Mills espère revenir changé de Sydney, alors dire qu'il emmène Marley vers une nouvelle version d'elle-même lui brûle les lèvres, mais il s'abstient. À aucun moment l'agent ne souhaite jouer les guides spirituels ou les mentors avec Lynch. Leur relation ne s'accorde pas avec ce genre de pratique. S'ils ont appris beaucoup l'un de l'autre et au contact de l'autre depuis qu'ils se connaissent, il n'a jamais été question de s'éduquer ou quoique ce soit de semblable. Des bêtes sauvages, voilà ce qu'ils sont, et leur lucidité - bien que trop souvent aux abonnés absents - en a suffisamment conscience pour ne pas tenter de faire entrer l'autre dans des cases qui ne lui correspondraient pas. L'inspiration reste leur meilleure arme de persuasion, même si Jackson doit bien reconnaître qu'il aurait parfois envie de lui coller une claque pour lui remettre les idées en place. « On ne va pas à Melbourne. » L'exaspération s'entend dans la voix de l'agent tandis qu'il s'oblige à regarder la route plutôt que de la fusiller des yeux. Marley et son incapacité délirante à assumer ce qu'elle fait et prendre ses responsabilités. Jackson soupire dans sa barbe ; le silence s'installe dans l'habitacle.
Puisqu'ils seront bientôt arrivés à l'aéroport, il décide finalement de mettre les pieds dans le plat. Or de question d'emmener cette tension avec eux dans l'avion ; Jackson refuse que le fantôme de l'ex de Marley s'infiltre dans la soute à bagages : « On ne va pas parler de lui non plus. » Ce qui ressemble beaucoup plus à un ordre qu'à une promesse. Mills a son ton d'agent du MOSC, son autorité écrasante enfonce les portes ouvertes : « Mais laisse-moi te dire que tant que t'auras ta lâcheté sur la conscience, il ne se passera rien de plus entre nous. » Il la met face à ses affirmations, face à ses contradictions, face au mal qu'elle fait aux autres quand elle se barre comme ça, sans même un au revoir. Ce n'est ni de la compassion, ni de la pitié pour Davies. Mills sait parfaitement qu'il serait incapable de ne pas en venir aux mains s'il était amené à croiser cet homme dont le corps a sali celui de Marley pendant plusieurs années, mais il n'est pas aveuglé au point de ne pas faire le parallèle désolant entre cette demande en mariage restée sans réponse et celle qu'il a bien failli lui faire le soir de la Saint-Valentin 2018. On peut détester un homme et se mettre à sa place. C'est ce que font les soldats quand ils s'entre-tuent sur les champs de bataille pour des guerres que d'autres déclarent à leur place.
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Tandis qu'il soupirait d'exaspération, Marley sentit de son côté une vague de soulagement la submerger. Savoir qu'ils ne se rendaient pas à Melbourne dans le but de se confronter à Davies lui enlevait un sacré poids des épaules. Si elle se sentait un peu plus détendue, le silence pesant qui suivit la réponse de Jackson l'obligea à garder le silence. Elle sentait à ses côtés l'agent tendu, presque crispé. Parler de Melbourne n'était sans doute pas l'idée du siècle mais au vue de ce qu'ils s'étaient dits précédemment, il n'y avait rien de surprenant à ce que la maquilleuse panique à cette idée. Elle n'allait pas s'excuser d'avoir pensé à cela. Ce voyage avec Jackson avait tout de surprenant, la destination finale risquait de l'être tout autant.
Les yeux fixés sur la route, la métisse attendait d'arriver à l'aéroport pour enfin découvrir où il voulait l'amener. L'absence de bruit dans le véhicule l'angoissait de plus en plus et elle s'apprêtait à allumer la radio lorsqu'il lui dit d'une voix sèche et autoritaire : « On ne va pas parler de lui non plus. » Elle sursauta et déglutit avec difficulté. Bien. Très bien. Elle comprenait que Jackson refuse de parler de Davies et pour être tout à fait honnête cela l'arrangeait grandement. Elle n'avait aucune envie de sentir la présence du danseur à ses côtés. Leur histoire était terminée, elle avait tiré un croix dessus, ce n'était pas pour ressasser le sujet sans cesse. Elle acquiesça d'un signe de tête, refusant d'accorder plus de mots à propos de cela. C'était néanmoins sans compter sur l'intervention de Jackson : « Mais laisse-moi te dire que tant que t'auras ta lâcheté sur la conscience, il ne se passera rien de plus entre nous. »
Avec vivacité elle tourna le visage dans sa direction, les sourcils froncés. Son cœur battait plus vite qu'il ne l'aurait dû tandis que ses poings se serraient le long de ses jambes sans qu'elle ne s'en rende réellement compte. Incapable de lire entre les lignes et de voir qu'une porte pouvait s'ouvrir sur leur relation, Marley restait focalisée sur l'attaque qu'elle venait de subir. « C'est toi qui me trouve lâche. Moi je me sens libre. » riposta-t-elle. Qui lui avait dit qu'elle se sentait lâche ? Elle refusait de l'admettre, refusait d'accepter la vérité qu'il lui balançait en pleine face. Il la connaissait par cœur, et c'était sans doute ça qui la crispait autant, ça et le ton qu'il employait depuis qu'ils avaient commencé à discuter dans la voiture. Qu'il semblait loin le réveillon de Noël où ils étaient parvenus à parler calmement comme des adultes.
« Tu comptes me donner des ordres toute la soirée ? J'suis pas un de tes stagiaires à former. » lâcha-t-elle en tournant le visage vers l'extérieur. Ils n'étaient pas encore dans l'avion que les tensions régnaient déjà. Elle lui avait pourtant dit qu'il allait sans doute regretter son invitation. A cette pensée elle se prépara mentalement à devoir appeler un taxi une fois sur le tarmac. Impulsif comme il l'était, la jeune femme ne serait pas surprise s'il la lâchait au dernier moment devant l'avion.
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« C'est toi qui me trouve lâche. Moi je me sens libre. » Mills préfère actionner le clignotant et prendre la sortie de l'aéroport plutôt que de répondre à cette affirmation. La subjectivité avec laquelle Marley perçoit les choses le fait grincer des dents mais il se garde d'aller au conflit. La brune peut bien se convaincre de ce qu'elle veut, se bercer de toutes les illusions qui lui plaisent, Jax ne changera pas d'avis. Ce qu'elle a fait est lâche ; qu'elle ne soit pas capable de l'admettre est une preuve supplémentaire de son manque de recule sur la situation. « Tu comptes me donner des ordres toute la soirée ? J'suis pas un de tes stagiaires à former. » Mills profite d'une intersection pour jeter un coup d'oeil en direction de sa passagère. Elle est vexée. Il s'imagine lui répondre qu'il ne forme pas les tire au flanc mais se ravise, peu désireux de voir éclater une guerre avant même qu'ils n'aient posé un pied dans l'avion. « Je ne t'ordonne pas, je t'informe. » Mettre les choses au clair n'est pas un problème pour l'agent, il n'y a qu'à Marley que cela semble difficile.
Arrivés à bon port, Jackson coupe le contact. Malgré le froid de la conversation, il s'empare de son sac ainsi que de celui de Marley qu'il porte jusqu'au hall. Debout face à l'immense panneau résumant tous les vols programmés, il sort de sa poche les billets pliés en deux et tend le sien à la brune. Le vol, aller-retour, prévoit de les faire revenir à Brisbane le lendemain soir. Ils passeront un peu plus de 24 heures dans la ville que tous deux redoutent de retrouver. « J'vais enregistrer les bagages. » Dit-il avant de s'éloigner en direction du comptoir prévu à cet effet. Jax laisse le temps à Lynch de digérer l'information, de se faire à l'idée et - pense-t-il sarcastiquement - de fuir si tel est son désir. Au moment de déclarer ses possessions, Mills sort son permis de port d'arme et sa plaque de l'AFP. Le personnel de sécurité ne fait aucun commentaire. Son statut lui donne le droit de posséder cette arme et de la transporter à l'intérieur d'un vol commercial. Il aurait préféré pouvoir la garder sur lui durant le trajet, juste au cas ou, mais n'a pas eu le temps de demander une dérogation spéciale à Bond ...
Débarrassé des sacs, Jackson revient dans le hall, pas certain d'y trouver Marley mais bien décidé à se rendre à la porte d'embarquement, quelle que soit le choix de Lynch concernant ce pèlerinage.
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« Je ne t'ordonne pas, je t'informe. » La jeune femme ne répondit rien, notant simplement dans un coin de sa tête qu'il tentait de calmer les choses. Comme toujours elle s'était braquée et avait démarré au quart de tour. Mills habituellement aussi impulsif qu'elle, semblait décidé à ne pas mettre le feu aux poudres. Elle tint donc sa langue et ne répliqua rien. Elle cogitait plus sur ce qu'il lui avait dit précédemment. Existait-il un infime espoir, une infime chance qu'un jour ils se remettent ensemble ? C'était tout ce dont rêvait la maquilleuse mais elle ignorait tout ce que l'agent éprouvait pour elle. La brune s'était livrée, lui, avait écouté mais n'avait rien dit. Elle fut stoppée dans le cours de ses réflexions puisqu'ils arrivèrent à l'aéroport. La jeune femme sortit du véhicule et remercia Jackson de prendre leurs sacs. Plus ils avançaient dans le hall de l'aéroport plus elle sentait l'excitation grandir en elle. Elle avait hâte de savoir où ils se rendaient. Maintenant qu'elle était fixée et qu'elle savait qu'il ne s'agissait pas de Melbourne, cela ne pouvait qu'être une bonne surprise.
Jackson lui tendit son billet et l'informa qu'il allait enregistrer les bagages. Elle lui fit un large sourire et lorsqu'il s'éloigna elle prit enfin le temps de découvrir leur destination. Son sang se glaça tandis que ses mains se mirent à trembler. Sydney. Un hoquet de surprise lui échappa tandis qu'elle sentit les larmes lui monter instantanément aux yeux. Etait-ce une plaisanterie ? Une blague de mauvais goût ? Les battements de son cœur étaient si forts qu'elle avait l'impression qu'il allait sortir de sa cage thoracique. Jackson avait-il décidé de la punir et de se venger ? Elle ne comprenait plus rien. Pétrifiée sur place elle ne savait pas comment réagir. Elle ne pouvait pas remettre les pieds là-bas. C'était impossible. Toute sa famille – hormis son père qui était mort – vivait là-bas. Cela faisait plus de dix ans qu'elle ne les avait pas vus. Et si elle les croisait ?
Le premier réflexe de Marley fut de sortir de l'aéroport à la recherche d'un taxi qui pourrait la conduire chez elle. Il n'était pas question qu'elle remette les pieds dans la ville qui l'avait vue naître. Elle leva le bras et une voiture s'arrêta. Elle grimpa dedans et alors que le chauffeur lui demandait où il devait la conduire elle retrouva ses esprits. Non. Non elle n'allait pas fuir. Pas cette fois, pas encore. Elle s'excusa et ressortit. Elle inspira profondément et se dirigea vers la porte d'embarquement. Au loin elle aperçut Jackson de dos. Elle s'approcha de lui et une fois à ses côtés elle lui dit d'une voix sans émotion : « Je ne sais pas à quoi tu joues. » Sa bouche était sèche et elle n'arrivait même pas à le regarder. Elle avait l'impression qu'il cherchait à la tester, à la pousser à bout. Elle reprit : « Mais si t'espérais que je me casse pour pouvoir te convaincre que je ne sais faire que fuir, tu te plantes. » Son regard planté droit devant, la maquilleuse prenait sur elle pour ne pas s'effondrer. Elle ne le lui donnerait pas ce plaisir. Ses doigts crispés sur le billet, elle attendait qu'on annonce leur embarquement.
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Pas de Marley à l'horizon. S'il n'est pas surpris, Jax ressent toutefois une pointe de déception. Tant pis. Maintenant au moins il est fixé : on ne peut pas compter sur elle. Avec ce comportement évitant, Lynch n'est pas le genre d'élément que l'agent veut dans son équipe. Ses exigences sont plus élevées que la médiocrité de sa fuite. Alors il se rend à la porte d'embarquement seul, choisissant de rester debout et d'observer le tarmac en attendant que l'on invite les passagers à présenter leur titre de transport.
Son regard est fixe, distant, tourné vers l'avenir et le courage dont il devra faire preuve afin de se rendre seul à destination. Mills peut la sentir, l'angoisse sous-jacente, celle qui dangereusement slalome entre les algues des bas fonds de son âme, là ou se cachent ses peurs et les traumatismes dont il ne parle jamais. Telle une anguille, elle avance sournoisement, attendant son heure pour lui sauter à la gorge et mettre à l'épreuve le calme qui présentement l'habite. Un calme avant la tempête. « Je ne sais pas à quoi tu joues. » Jax dresse l'oreille, sentant la présence de la brune à ses côtés. S'il ne dit rien, cela ne l'empêche pas d'être surpris par ce retour inattendu. Ainsi l'orgueil de la belle est plus fort que sa frousse ... « Mais si t'espérais que je me casse pour pouvoir te convaincre que je ne sais faire que fuir, tu te plantes. » « Pour une fois, je suis satisfait d'avoir tort. » Sans rien ajouter d'autre, Mills passe un bras autour des épaules de la maquilleuse. Elle n'a pas besoin de verbaliser le malaise qu'elle ressent à l'idée de monter dans cet avion car Jax le devine sans mal, il ressent la même chose. Renforcer les comportements positifs en les valorisant est important, il l'a appris tout au long de sa carrière au MOSC. C'est pourquoi il accorde à la brune un peu de son affection. Pas grand chose, juste un biceps autour de sa nuque et un avant bras contre sa joue, mais ce contact sert avant tout à faire passer entre eux des vibrations amies. Mills n'a pas pour objectif de lui faire du mal ou de la traumatiser avec ce voyage. Il a l'intime conviction qu'ils en reviendront plus forts. Continuer d'avoir peur ne les aidera pas à s'accomplir. Ils doivent affronter les fantômes de leur passé.
Une annonce au micro signale que le temps est venu de monter à bord de l'appareil. Jax suit Marley et la laisse prendre la place côté hublot. De sa poche, il sort une paire d'écouteurs qu'il branche au siège face à lui. Une fois que les consignes d'urgence ont été démontrées par les hôtesses de l'air, il peut naviguer dans l'écran tactile et trouver un film à visionner durant le vol. S'occuper l'esprit, même avec une comédie de Noël sans aucun intérêt, leur permettra de repousser encore un peu la montée de stress à prévoir lors de leur arrivée. Calé dans son siège, Mills appuie sur play et tend à Marley l'un des écouteurs. « Pose ta tête sur mon épaule. » Le fil est trop court pour rester chacun de son côté.
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« Pour une fois, je suis satisfait d'avoir tort. » Sa remarque ne parvint pas à la détendre ou à lui arracher un sourire, au contraire, la mâchoire de la tigresse se crispa. Elle avait donc vu juste. Il avait décidé de la tester, de la pousser dans ses retranchements. Elle ne comprenait pas le but de la manœuvre mais il n'était pas question qu'elle recule. Elle sursauta légèrement lorsqu'elle sentit le bras du garçon passer autour de ses épaules. Son avant bras collé à sa joue, elle ferma les yeux quelques secondes, se ressourçant dans ce geste inespéré de tendresse. Jackson semblait changer d'attitude et de réactions à tout allure. La maquilleuse ne savait plus sur quel pied danser à ses côtés. Elle qui pensait le connaître par cœur se trouvait déstabilisée par sa façon d'agir. Plus les minutes s'écoulaient plus l'angoisse grandissait. Elle n'avait aucune envie de monter dans ce maudit avion. La seule chose qui la poussait à le faire était la présence de l'agent à ses côtés. Elle glissa ses doigts dans ceux de Jackson qui étaient près de son visage et attendit nerveusement l'annonce micro.
Cette dernière ne tarda pas à se faire entendre. La demoiselle inspira profondément et avant de changer d'avis et de se dégonfler, grimpa dans l'objet métallique. Jackson eut la gentillesse de lui laisser la place vers le hublot et elle ne se fit pas prier pour s'y installer. Assise dans le fauteuil, elle regardait le tarmac en se demandant pourquoi elle était montée. Elle ne savait pas ce qui l'attendait à Sydney mais ce qu'elle savait c'était qu'elle n'était pas pressée de le découvrir. Elle sentit Jackson s'agiter à ses côtés et regarda ce qu'il était en train de faire. Lorsqu'elle le vit sortir des écouteurs elle comprit. Il allait regarder un film durant le vol. Elle ne savait pas si ça l'arrangeait ou si au contraire ça la contrariait. En un sens cela l'arrangeait parce qu'ainsi ils n'allaient pas être obligés de discuter et sans doute de se faire des reproches mais d'un autre côté ça la contrariait de savoir qu'ils allaient passer 1h30 l'un à côté de l'autre sans se dire un mot. Contre toute attente il lui tendit un écouteur ce qui arracha un tendre sourire à la brune. « Pose ta tête sur mon épaule. » Elle croisa son regard, cherchant une explication, cherchant un sous-entendu, une menace, quelque chose. Mais elle ne vit rien. Elle glissa l'écouteur dans son oreille et installa son visage contre l'épaule du garçon. Instantanément son parfum vint lui chatouiller les narines. La brune prit sur elle pour ne pas glisser son nez dans la nuque de l'agent.
Elle sentit que l'avion allait décoller, elle avait toujours détesté ce moment. La sensation que le décollage provoquait dans son corps la crispait et lui donnait le tournis. Par réflexe elle attrapa la main de Jackson. Ses doigts serrèrent les siens et la pression s'accentua au fur et à mesure que l'appareil prenait de la vitesse. Une fois dans les airs, elle lâcha la main de Mills et chuchota : « Excuse-moi. » Elle tenta de focaliser son attention sur le film de Noël, mais regarder ce genre de films avec Jackson était toujours compliqué. Ca la ramenait inlassablement à la période où ils étaient incapables d'en regarder un seul en entier, bien trop occupés à se sauter dessus plutôt qu'à suivre les intrigues à l'eau de rose de ce genre de films. Cette fois-ci Marley aurait peut-être l'occasion de voir le début, le milieu et la fin. Au bout d'une demie heure de film, oubliant sans doute la situation dans laquelle ils se trouvaient, ou retrouvant les réflexes qui avaient toujours été les siens, elle enroula son bras autour du torse de Jackson et se blottit contre lui, le visage toujours tourné vers l'écran. Elle aurait voulu que le vol dure éternellement mais elle savait qu'il allait bientôt prendre fin. « J'ai peur. » lâcha-t-elle simplement. Il fallait que cela sorte, il fallait qu'elle l'exprime à voix haute. Elle ne savait pas ce qui l'attendait là-bas mais une chose était certaine : Elle était terrifiée.
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Il sent Marley se tendre lorsque l'avion met les gazes. Les doigts de la maquilleuse se referment sur les siens tandis que lui, habitué aux décollages, inspire profondément. Jackson comprend que sa voisine ait besoin d'un ancrage, il la laisse s'accrocher à sa main sans sourciller, sans rien dire. Pas besoin de souligner sa vulnérabilité, pas besoin de se moquer d'elle et de venir la piquer dans ses réflexes de gamine. Ils n'en sont plus à ce stade se dit-il avant de se concentrer sur le film et son histoire à dormir debout.
Durant la première demi-heure, Mills écoute d'une oreille, tâchant de rester dans l'intrigue alors que tout lui semble faux et mal joué. Il n'y a qu'à Hollywood que les histoires se finissent bien ; que dans ce genre de navets que les personnages se pardonnent tout sans conditions au nom de l'amour et de la magie des fêtes de fins d'années. La niaiserie du film ne fait qu'accentuer le contraste entre ce que la brune et lui vivent et ce que la société voudrait leur vendre comme contes de fées roulés dans les flocons et parfumés à la cannelle. C'est affligeant. Mais lorsque Lynch passe son bras autour de son torse, l'agent ne peut s'empêcher de ressentir un certain réconfort. « J'ai peur. » « Moi aussi. » Son aveu n'est qu'un murmure, un souffle à peine expiré tandis que les hôtesses de l'air avancent dans les couloirs pour servir des boissons aux passagers. Lorsque l'une d'elles arrive à sa hauteur, Jackson commande deux cafés dont un qu'il pose sur la tablette de Marley. Le temps de boire, il choisit de mettre le film en pose. Cette action sépare leur corps et les invite à discuter. Il est le premier à reprendre la parole. « Dés qu'on atterrit, on commence par le plus désagréable. » Présente-t-il en ajoutant cinq sachets de sucre dans son gobelet, les uns à la suite des autres. « Ensuite, on ira ou tu voudras. »
Boîte de nuit, fête sur la plage, restaurant ou tout simplement repos en tête à tête à l'hôtel. Les choix ne manquent pas dans une grande ville un soir de réveillon. Il a consulté la météo avant de partir et sait par avance que le temps sera chaud et sec, qu'ils n'auront pas à se soucier de finir trempés ou malmenés par le vent. Jackson ne sait pas dans quel état psychologique il ressortira de ce moment '' désagréable '' dont il parle, mais il sait que Marley sera capable de le gérer. Elle a peut-être été responsable de sa sortie de piste à la laverie, mais elle a aussi été celle capable de le désarmer et de le faire revenir à la réalité lors de sa crise. Pensif, il avale sa mixture de diabétique suicidaire tout en se faisant la réflexion qu'ils y seront dans moins d'une heure ...
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Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
« Moi aussi. » Les doigts de la mannequin réagirent plus vite que ses pensées. A la seule entente de ces mots, ils exercèrent une pression sur le torse de Jackson, comme pour lui signifier qu'il n'était pas seul. Elle fronça légèrement les sourcils, perdue face à cet aveu murmuré. De quoi pouvait-il avoir peur ? Elle n'eut pas le temps de se questionner davantage que les hôtesses de l'air approchèrent. Jackson commanda deux cafés. Marley se redressa, presque à contre-coeur. Quitter le corps de l'agent lui laissait toujours un sentiment de vide et de manque. Cette fois-ci ne dérogeait pas à la règle. Elle enleva son écouteur, et fixa quelques instants son café. Les paroles du garçon lui revenaient à l'esprit et elle mourait d'envie de le questionner. Qu'était cette chose qui l'effrayait ? « Dés qu'on atterrit, on commence par le plus désagréable. » Elle tourna le visage et le regarda vider un nombre incalculable de sucre en poudre dans son café. Il avait toujours eu l'habitude de sucrer ses boissons mais à ce point ? La métisse fit l'amère constatation qu'elle avait loupé beaucoup trop d'événements et de changements dans la vie de Jackson depuis son départ précipité le soir de ses trente ans. Elle fit glisser un sachet dans son café et alors qu'elle allait lui répondre il poursuivit : « Ensuite, on ira ou tu voudras. » Par réflexe elle faillit répondre : « Loin de Sydney » mais elle réussit à retenir ses paroles.
Elle but une longue gorgée et prit son courage à deux mains. Cherchant à accrocher son regard, elle ne prit la parole que lorsqu'elle y parvint. « Le plus désagréable pour toi ou pour moi ? » Focalisée sur son petit nombril, la jeune femme prenait conscience qu'elle ne s'était même pas demandée pourquoi lui voulait se rendre à Sydney. Avec égocentrisme, elle n'avait pensé qu'à sa situation. Elle s'était même persuadée qu'il l'amenait là-bas pour la punir. Néanmoins, plus elle observait le garçon, plus elle se rendait compte qu'il allait à Sydney pour une bonne raison : « Qu'est-ce qui t'attend là-bas ? ». Elle n'en pouvait plus de son silence et de ses non-dits. Elle avait besoin de savoir la vérité. Même si elle avait fortement merdé par le passé, il lui devait tout de même la vérité. Amoureuse éperdue, elle le suivait les yeux fermés n'importe où, même dans une ville où elle ne comptait jamais remettre les pieds. La moindre des choses était de l'éclairer sur la suite des événements.
Pour détendre un peu l'atmosphère, elle pointa du bout du nez la tasse de café qu'il tenait et demanda : « Tu as eu assez de sucre ? Il m'en reste... » Et elle lui tendit le sachet qu'elle avait au creux de la main. Depuis quand se noyait-il ainsi dans le sucre ? Qu'allait-elle découvrir de plus durant ces 24 heures ?
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« Le plus désagréable pour toi ou pour moi ? » Jackson la regarde par dessus le rebord de son gobelet. Les vapeurs de café lui remontent dans le nez tandis qu'il se projette déjà dans ce lieu où il ne seront pas trop de deux pour tenir debout : « Les deux ... »« Qu'est-ce qui t'attend là-bas ? » Mills prouve que le sujet est difficile à aborder en mettant trop longtemps à répondre. S'il a une idée plutôt claire de ce qui l'attend à Sydney d'un point de vue purement matériel, sur le plan mental, il n'en sait rien du tout. C'est un saut dans l'inconnu, un coup de poker, une prise de risque pas vraiment recommandée mais vers laquelle il se dirige car quelque chose au fond de lui l'incite à le faire. L'agent ne saurait l'expliquer. Depuis que Lynch lui a parlé de la mort de son père, ses pensées n'ont fait que converger en direction de Sydney comme si une clé importante de son existence était cachée là-bas ... Jax n'y est pas retourné depuis l'accident. Il sait ce qu'il doit faire mais redoute de constater les conséquences de la mise en pratique de son idée tordue ... « J'y ai laissé quelque chose. J'veux le récupérer. » Il n'en dira pas plus, cela se lit sur son visage. Mills a besoin d'être confronté à la réalité, pas d'en parler pour en donner à Marley une image qui de toute façon serait biaisée par le concept même de l'imagination. La brune verra bien assez tôt de quoi il retourne. Elle sera même aux premières loges.
« Tu as eu assez de sucre ? Il m'en reste... » Jackson saisit la taquinerie en même temps que le sachet qu'elle lui tend et qu'il vient ajouter par dessus les cinq autres en guise de provocation. Caféine et glucides : deux de ses plus grosses addictions. Une mauvaise habitude prise avec l'insomnie dont il a été victime pendant plus d'un an, après sa sortie de l'hôpital. Les deux mélangés de gardent en alerte, chose que Jax veut absolument être pour ce qui l'attend. Heureusement pour son pancréas, les hôtesses de l'air ne semblent avoir prévu qu'un seul passage. Une fois les gobelets terminés, Mills les retourne au personnel de bord et relance le film. Hormis la scène de sexe beaucoup trop romantique pour ne pas lui faire ressentir la chaleur de Marley à ses côtés, l'agent passe le reste du vol concentré sur l'écran, une expression d'indifférence indéchiffrable sur le visage ...
* * *
Il a communiqué l'adresse au taxi en prenant grand soin de ne pas prononcer le nom du lieu. Seulement celui de la rue et le numéro à hauteur duquel les déposer. Tandis qu'avance le véhicule à travers les rues de Sydney, Mills vérifie que toutes les balles de son chargeur sont en place et que son arme n'a pas subi de dommages durant le voyage. Afin de ne pas affoler le conducteur, il garde les mains dans le sac posé sur ses genoux mais Marley, qui se trouve à ses côtés, voit parfaitement ce qu'il fait. « Je n'en aurai pas besoin. » La rassure-t-il à voix basse, voyant bien qu'elle panique en reconnaissant l'objet qu'il avait pointé sur elle durant son délire. Ceci n'est qu'une sécurité, un grigri dont Mills a besoin avant de se retrouver face à quelque chose de menaçant pour son esprit marqué au fer rouge.
Lorsqu'ils arrivent, Jax ne peut plus cacher la nature de leur visite. Ils sont face au cimetière. L'agent a vu comme un signe le fait de constater que le père de Marley est enterré au même endroit que Connor Barrett, le lieutenant de police sous l'identité duquel il s'est fait tirer dessus. Un cercueil plein, un cercueil vide. Un vrai mort, un fantôme. Deux histoires se rejoignant dans un lieu morbide qui pourtant parait si vert et si serein en ce milieu d'après midi hivernal. Dehors, le soleil brille et les fleurs sur les tombes colorent les allées de messages d'amour et d'amitié. Inspirant profondément, Mills ouvre la portière. C'est l'heure de se confronter à la mort. Déterminé, il tend la main à Marley pour l'inviter à le suivre.
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Lorsqu'il lui annonça que cela serait difficile pour eux deux, Marley frissonna. Dans son esprit, Jackson n'avait aucun lien avec Sydney si ce n'était elle. Elle prenait conscience qu'elle ignorait de nombreuses choses sur sa vie et se demandait ce qui pouvait l'effrayer ou l'inquiéter autant. Le fait qu'il mette autant de temps avant de répondre à la deuxième question confirma ses doutes : C'était plus grave que ce qu'elle n'avait envisagé. Elle observait les traits de son visage tandis qu'il cherchait la réponse adaptée à lui donner. Il avait l'air si pensif et concentré que la douce était à deux doigts de lui dire qu'il n'était pas obligé de lui répondre. Si cela le faisait souffrir, elle acceptait qu'il garde certaines choses pour lui. Les silences et les non-dits avaient longtemps pesé sur leur relation. Aujourd'hui néanmoins, leur relation se résumait à un chaos perpétuel, à une maison démolie par un ouragan où ne restaient que des pierres et des débris. Auraient-ils la force et l'envie de rebâtir ce qui avait auparavant existé ? Elle l'ignorait. « J'y ai laissé quelque chose. J'veux le récupérer. » finit-il par confesser. Cela n'éclaira pas plus la réflexion de la demoiselle, elle ne savait toujours pas ce qui attendait l'agent là-bas mais accepta de patienter. Elle finirait bien par s'en rendre compte à moins qu'il ne la laisse dans un café pendant qu'il vaquerait à ses occupations.
L'ambiance s'était quelque peu allégée au moment où il lui avait pris son sachet de sucre. Lorsqu'elle l'avait vu le verser dans son café elle avait levé les yeux au ciel en riant doucement. Évidemment qu'il allait le prendre. Il avait la voie de la plaisanterie alors qu'au fond d'elle la maquilleuse lui avait fait la remarque parce qu'elle s'inquiétait pour sa santé. Lorsque Jackson relança le film, Marley posa à nouveau sa tête sur l'épaule de son voisin et observa l'écran sans comprendre le moindre mot de ce qui était dit. Les paroles du garçon lui revenaient en tête tandis qu'elle commençait à sentir le stress grandir en elle. Les minutes s'écoulaient beaucoup trop vite à son goût... Seule la scène de sexe la fit sortir de sa contemplation méditative... Avant, elle se serait jetée sur Jackson à cet instant du film. Maintenant, elle se mordait les lèvres pour ne pas le toucher davantage.
***
Lorsqu'ils descendirent de l'avion Marley eut l'impression que ses jambes ne la supportaient plus. L'air de la ville vint lui chatouiller son esprit tandis que la foule qui l'environnait la terrifiait. Et si... Et si parmi tous ces gens se trouvait l'un de ses frères ? Et si la jeune femme qui riait aux éclats un peu plus loin était sa sœur ? Comment devrait-elle réagir ? Elle eut envie de prendre la main de Jackson, de s'accrocher à lui mais se contenta de le suivre sans un mot. Il venait de récupérer leurs bagages et ils montèrent dans un taxi. Incapable de parler, la demoiselle observait la route qui défilait sur leur passage. Chaque coin de rue la ramenait en arrière, chaque boutique lui provoquait de nombreux souvenirs. Si elle avait été soulagée en entendant l'adresse donnée par Jackson – ce n'était pas celle de sa mère – elle ignorait toujours où cela les conduirait. Sentant que l'agent farfouillait dans son sac, elle tourna le visage et se crispa instantanément à la vue du pistolet. Son premier réflexe fut de reculer et de s'éloigner le plus possible de Jackson qui tenta de la rassurer : « Je n'en aurai pas besoin. » Alors pourquoi l'avait-il amené ? Avait-il toujours besoin d'une arme lorsqu'il était en sa compagnie ? Lynch faillit lui demander s'il l'avait aussi amenée lorsqu'il était passé chez elle le soir du réveillon de Noël mais elle s'abstint.
Finalement la voiture se gara et un hoquet de stupeur échappa à la brune. Le cimetière. Décidément, c'était de pire en pire. Les yeux clos, elle était incapable de bouger ou de parler. Lorsque Jackson ouvrit la porte et lui tendit la main pour l'aider à sortir, la métisse mit un temps infini avant de la prendre. Malgré le beau temps et la chaleur environnante, la douce frissonnait et tremblait comme une feuille. Devant les grilles du cimetière elle tourna le visage en direction de Jackson et murmura : « J'suis pas sûre de pouvoir. » Elle n'était pas allée à l'enterrement de son père, et si elle considérait que ses raisons étaient justifiées, une part d'elle s'en voulait et regrettait. Mais à quoi bon s'y rendre maintenant ? Le mal était fait. Fixant ses chaussures Marley réfléchissait à tout allure. Devait-elle rebrousser chemin ou affronter ses peurs ? Le fait que Jackson se tienne à ses côtés l'encouragea ou plutôt la poussa à agir. Il la pensait lâche. Il le lui avait dit. Elle ne l'était pas.
Après quelques instants elle passa les grilles et commença à déambuler dans les allées. Elle savait pertinemment où se trouvait la tombe de son père. Elle avait l'intime conviction qu'il avait été enterré avec ses parents. Sans savoir si Jackson la suivait où non, elle continuait à avancer, la boule au ventre, le palpitant plus fort qu'il n'aurait dû l'être. Elle prit une profonde inspiration et tourna à l'angle d'une allée. Elle fit quelques pas et se planta devant une sépulture : « Keith Lynch, 1955 - 2020 ». Elle avait vu juste. Le regard froid, incapable de déterminer si elle avait envie de pleurer, de crier, de s'effondrer, Marley fixait les plaques et les fleurs. Après quelques instants, elle s'agenouilla et posa une main sur la tombe. Elle souffla : « J'suis désolée de pas avoir été la fille dont tu rêvais, de pas avoir été aussi parfaite que tu l'espérais. J'suis désolée de n'avoir été qu'une immense déception. » La colère grandissait au fond d'elle tandis que les larmes commençaient à perler. « J'suis désolée de ne pas être venue. » acheva-t-elle. Une larme glissa le long de l'une de ses joues tandis qu'elle acceptait enfin de reconnaître une partie de ce qui la rongeait.
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« J'suis pas sûre de pouvoir. » Jackson lui laisse le temps. Debout devant les grilles, tandis que le taxi s'éloigne en les abandonnant à leur sort, l'agent observe l'allée centrale du cimetière. Il n'a aucune idée de l'endroit où se trouve la tombe de Barrett ; tout ce qu'il sait, c'est qu'il ne fera pas machine arrière. Contrairement à Marley, Mills est certain de pouvoir pénétrer les lieux. C'est d'en ressortir indemne dont il doute cruellement ... mais il garde cette angoisse pour lui, le flingue caché sous sa veste, le sac dans une main et l'autre dans le dos de la belle comme pour l'inciter à oser, à avancer, à faire ce premier pas qui lui permettra d'enchaîner sur un second et puis encore un autre. C'est sa tactique, sa façon de faire. Jax est un soldat : il n'a pas besoin de connaître la route, juste de fixer un point et d'avancer dans la bonne direction en s'accommodant des instabilités du sol sous ses bottes.
Elle se décide après de longues secondes d'hésitation. Silencieux, l'agent accompagne la brune qu'il laisse mener la marche. Il devine que Marley sait où se trouve les membres de sa famille, se contente de garder l'œil ouvert et l'oreille dressée, prêt à dégainer au moindre signe de danger. Sa nuque, raidie par l'hypervigilance dont il fait preuve, est dure comme du bois. Le simple fait de marcher au dessus des ossements de tous ces cadavres empilés les uns sur les autres et dont il aurait dû faire partie lui glace le sang mais Jackson tient bon, ne fait aucun geste brusque qui pourrait laisser supposer le point auquel il redoute une attaque imminente. '' Deux ans '' se répète-t-il intérieurement afin de se rassurer. Quel ennemi continuerait à surveiller ce cimetière deux années après les faits ?
Lorsqu'ils arrivent face à la tombe de son père, Mills prend quelques pas de recule, laissant à Lynch l'intimité nécessaire à ces retrouvailles tardives. Il prétendra ne pas l'avoir entendue s'excuser d'être une mauvaise fille ; fera comme s'il n'avait pas ouï le regret de son absence lors de la mise en terre. L'agent s'interdit d'enregistrer ces paroles à charge contre la métisse et décide que ce face à face n'a rien à voir avec lui, mais ne peut toutefois s'empêcher de tirer une conclusion déstabilisante : quelles que soient ses intensions futures concernant la bague dormant présentement dans le tiroir de son dressing, Jackson n'aura jamais l'occasion de demander l'aval de Keith. Ce constat lui engourdit le cerveau. Il n'avait pas vu sous cet angle le décès du patriarche ... Mills attend que Marley mette d'elle-même fin au recueillement. Dos tourné à la tombe, il lui laisse tout le loisir de pleurer sans avoir à redouter son regard. Elle a le droit. Il ne lui en voudra pas d'être émotive dans pareille situation. Lui est bien assez froid et impassible pour deux, son attention tournée vers les allées du cimetière qu'il scrute minutieusement à la recherche du moindre visiteur au regard un peu trop instant, à l'attitude qui lui semblerait suspecte.
La main qu'il sent sur son épaule ne le fait pas sursauter parce qu'elle s'accompagne de l'odeur de la brune. Une odeur que Jax connait suffisamment pour la différencier entre mille. Il tourne la tête, jette un coup d'œil par dessus son épaule à la découverte du visage de Marley et des émotions dont ses traits sont empreints. Son silence est respectueux, n'a rien à voir avec la colère ou l'agacement dont il a pu faire preuve ces dernières semaines à son égard. Aux royaumes des morts, les vivants ne font pas la lois. Ce no man's land est une terre sainte sur laquelle ne poussent aucune rancœur. Ici, il n'y a de place qu'à l'apaisement. Les défunts refusent de nourrir autre chose que les pissenlits arrosés par les larmes des visiteurs. C'est du moins ce que Mills espère car il sait que viendra bientôt son tour de se confronter à l'impartialité de ses souvenirs gravés dans le marbre.
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Elle ne sut pas combien de temps son recueillement dura. Assez en tout cas pour ressentir des fourmillements dans ses jambes. La position accroupie commençait à lui faire mal tandis qu'elle sentait ses muscles se tétaniser. Penchée sur la tombe de son paternel, les souvenirs jaillissaient et l'enveloppaient un à un. Il n'avait pas été le père du siècle, c'était le moins que l'on puisse dire, mais il avait toujours tout fait pour subvenir aux besoins de sa famille. Il n'avait pas été assez présent à la maison mais il avait toujours ramené de quoi manger et vivre dignement au domicile. Elle l'avait aimé son père, même si en grandissant le peu de libertés qu'on lui accordait avait fait naître en elle une certaine rancœur. C'était le fait que tout le monde veuille la contrôler qui lui avait fait quitter le nid dès sa majorité. C'était la pression qu'elle avait ressenti qui l'avait poussée à vouloir plus de liberté, toujours plus. Sans doute était-ce pour toutes ces raisons qu'elle s'était lancée dans une carrière de strip-teaseuse. Elle comprenait que cela ait pu décevoir son père, mais elle lui en voulait d'avoir juste coupé les ponts. C'était l'aîné de la famille qui avait pris cette décision, c'était lui qui avait ordonné à tous les autres de se tenir à distance. Rien que d'y penser, ça la rendait malade. Elle aurait aimé que son père intervienne, qu'il prenne au moins le temps et la peine de la contacter pour en discuter. Il aurait pu lui demander d'arrêter, et sans doute que s'il l'avait fait, elle aurait cessé son activité. A l'inverse, il s'était terré dans le silence. Il avait signé la fin de leur relation.
Marley caressa une dernière fois le marbre et murmura : « Adieu. ». Elle ne reviendrait pas ici mais au moins elle avait pu dire au revoir. Un poids sembla s'envoler tandis qu'elle se redressait. Elle essuya son visage marqué par les larmes et finit par se retourner à la recherche de Jackson. Il était là, à quelques mètres d'elle. Elle s'approcha et posa sa main sur son épaule. Lorsqu'il la regarda, un sentiment de chaleur l'enveloppa. Pour la première fois depuis une éternité, elle ne lisait ni colère, ni amertume dans son regard. De la compassion, du soutien, voilà ce qui brillait dans les pupilles de l'agent. Après quelques secondes à le contempler, elle lui annonça : « On peut partir. » Elle fronça les sourcils cependant lorsqu'elle vit qu'il ne bougeait pas. Elle ne s'en était pas rendue compte plus tôt mais le corps de l'agent était tendu, comme si quelque chose l'angoissait. Elle le vit observer les alentours et comprit qu'ils n'étaient pas ici seulement pour elle. Elle prit sa main avec délicatesse et demanda : « Pour qui es-tu venu ? » Il y avait quelqu'un dans ce cimetière qui était lié à Jackson. Elle le sentait au fond d'elle mais elle ignorait de qui il s'agissait. Mills avait un lien avec Sydney donc elle ignorait tout. Il ne s'agissait pas de famille, dans ses souvenirs, personne de l'entourage proche de Jackson ne vivait ici. « Sur quelle tombe veux-tu aller te recueillir ? » Elle réitéra sa question toujours avec la même douceur dans la voix. Il l'avait aidée à passer une étape qu'elle avait crue insurmontable dans sa vie, c'était désormais à elle de faire de même. Elle glissa ses doigts entre les siens et commença à avancer dans les allées du cimetière. Elle ne savait pas ce qu'elle cherchait mais elle se dit qu'à un moment, Jackson s'arrêterait. La paume du jeune homme réchauffait la sienne tandis que de son pouce la demoiselle dessinait des ronds sur le dos de sa main.
Si ce qu'elle venait de vivre avait été douloureux, elle ne doutait pas que ce qui attendait Jackson le serait tout autant. L'air environnant, les muscles tendus du garçon, son regard, tout lui indiquait que ce qui allait arriver serait lourd de conséquences.
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Partir oui, mais pas avant d'avoir accompli sa mission. Trouvant dans la main de Marley un soutien qu'il n'aurait pas demandé à voix haute, Jackson resserre ses doigts autour de ceux de la jeune femme. Elle sera son ancrage, son contact avec la réalité s'il sent le sol se dérober sous ses pieds, sa connexion avec l'instant présent si le passé le rattrape comme cela fut le cas à plusieurs reprises lorsqu'il cherchait des réponses à son amnésie. « Sur quelle tombe veux-tu aller te recueillir ? » l'interroge-t-elle tout en les mettant en mouvement. Mills inspire profondément. « Sur sur la mienne. » Il sent Marley vaciller face à l'aveu mais ne stoppe pas la marche, continuant d'observer les plaques autant que les environs.
Après quelques minutes à déambuler dans le cimetière, l'agent s'arrête au beau milieu d'un chemin.
« Connor Barrett - 1987 / 2020 »
L'association de sa date de naissance à celle du décès de Connor est une mine sur laquelle la mémoire de Jackson pose le pied. L'agent sent venir l'explosion avant même que le flashback ne le projette deux années en arrière. La seule chose qu'il a le temps de faire c'est de serrer fort la main de Marley au creux de la sienne ...
Il n'a jamais sprinté aussi vite. '' La peur est le meilleur dopage qui soit '', c'est ce qu'il répète à ses stagiaires du MOSC. Chargeur à sec, Jax court pour sa vie. Dans son dos raisonnent les pas de son poursuiveur tandis que les balles ricochent contre les murs de l'entrepôt. La sortie est devant, à seulement quelques foulées. Dés qu'il sera dehors, il pourra appeler du renfort. Mais Mills n'a pas le temps de rejoindre sa voiture de patrouille ; à peine a-t-il posé un pied à l'extérieur de la ruelle qu'un véhicule aux vitres teintées lui coupe la route. Entraîné, l'agent roule par dessus le capot afin de limiter la casse mais le choc est trop violent pour éviter les fractures. Au contact du trottoir crasseux sur lequel il s'effondre, ses côtes cassées lui coupent le souffle ...
Souffle qui s'affole tandis qu'il tombe à genoux face à la sépulture, la tête entre les mains. Contre sa tempe intacte : la crosse de l'arme qu'il tient toujours au creux de son poing crispé ; Contre celle marquée de sa cicatrice : les doigts de Lynch sur lesquels Jax se concentre afin de ne pas se laisser d'avantage happer dans ce tourbillon mémoriel. Yeux fermés et sourcils froncés, l'agent souffre atrocement, crache tel un chat contrarié, mais s'efforce de contrôler son état, de ne plus laisser les souvenirs le terrifier encore et encore. « Je suis déjà mort ! » grince-t-il entre ses dents. Mills s'adresse aux voix qui, dans sa tête, voudraient lui faire croire qu'il risque des choses épouvantables. Sa manière à lui de leur faire fermer leur gueule, de leur rappeler qu'il a vu pire, qu'il est revenu de plus loin et qu'il ne les laissera pas prendre le contrôle sur sa vie.
Lorsqu'il rouvre les yeux, Jax réalise qu'il a tendu le bras et que son arme pointe en direction de la pierre tombale. Les nombres gravés dans le marbre s'accompagnent d'une épitaphe choisie par Sparrow au moment d'organiser les obsèques de ce lieutenant n'ayant existé que dans le cadre de leur infiltration mais dont les traumatismes lui ont été légués en héritage. Les mots, au nombre de cinq, s'accrochent à sa rétine et pénètrent son âme comme si sa collègue avait deviné qu'un jour il finirait par se trouver face à eux :
« Puisses-tu trouver la paix »
Jackson pleure. Le canon de l'arme tremble au rythme de ses sanglots silencieux. Du soulagement, voilà ce qu'il ressent.
(c) sweet.lips
Dernière édition par Jackson Mills le Ven 10 Fév - 4:37, édité 2 fois