Oh no, I see A spider web and it's me in the middle So I twist and turn Here am I in my little bubble (coldplay)
« Je devrais peut-être penser à m’y mettre. » Il lève une épaule, un signe qui pourrait signifier qu’il lui recommande. Après tout, ce serait un bon conseil, non ? Si ? Pas vraiment. Il avale une nouvelle gorgée de bière. « J’espère dans ce cas que je n’suis pas en train de foirer tes plans, en te privant de la femme de tes rêves. » « Oh putain non ! T’en fais pas pour ça, tu foires aucun plan … y’avait même pas de plan ce soir. » Elle l’observe de manière étrange et il sourit, curieux de savoir ce qu’elle va lui poser comme question. Elle sort la casquette de détective apparemment. « Tu peux m’dire comment ça se passe ? Tu passes la porte et il y a une sorte de radar qui se met en route pour trouver la fille plus séduisante de la soirée ? tu lances quelques regards furtifs et te dirige vers celle qui semble la plus réceptive ? Ou alors il y a déjà des femmes attitrées, de vieilles connaissances sur lesquelles tu peux compter pour te faire oublier un quotidien parfois éprouvant ? » Il cale son coude sur le comptoir pour se tourner davantage vers elle. « Un magicien ne révèle pas ses secrets, tu le sais non ? », commence-t-il par dire d’une voix rieuse. « Mais tu m’as l’air suffisamment sympa pour que je te mette dans la confidence … » ajoute-t-il en se penchant doucement vers elle, comme s’il était sur le point de lui révéler un secret d’état. « Y’a deux types de stratégie. Soit tu t’attaques à la moins séduisante d’un groupe de copines, celle qui est sur la réserve, celle qui n’est pas exubérante, celle qui ne cherche pas à capturer ton intention … les chances qu’elle se fasse chier et voit ta présence comme une bénédiction pour s’échapper, plus pour faire chier ses potes et créer du contenu pour leur prochain rendez-vous … ces chances sont plutôt hautes. Ou alors, tu restes assis comme un paumé désespéré et il y a toujours une bonne âme qui trouve que t’as un côté ténébreux, intriguant, mystérieux, le syndrome de celle qui pense pouvoir te sauver. » Il esquisse un sourire de faux charmeur avant de rire et de se redresser. « A toi de voir si je dis des conneries depuis tout à l’heure … peut-être que je suis un connard qui a pas mal de numéros enregistrés dans son téléphone, des amies généreuses et serviables à portée de main.» Un nouveau éclat de rires. Il lui laisse le choix. Elle peut choisir le scenario qu’elle préfère. Il ne lui dira pas où il se trouve … ni dans quelle catégorie.
Et de fil en aiguille, ils se retrouvent à se provoquer autour de la téquila. Mauvaise idée ? Brillante idée ? La suite nous le dira. « Un homme qui serait prêt à relever un défi pour jouer les gros durs devant une femme…Ca serait du jamais vu» Il ponctue sa phrase d’un éclat de rire sincère.
Ils lèvent leur verre vers l’autre, les laissent se rencontrer sans perdre la moindre goutte de liquide transparent quoique … et c’est presque en miroir qu’ils penchent la tête en arrière dans un geste vif pour réduire à néant le contenu de leur verre qui se retrouvent de nouveau posé sur le comptoir. Sel et citron, il avait oublié. Il s’en rend compte en apercevant ce que le serveur leur avait apporté. Il serre les dents et fait claquer sa langue. Ok, ça réveille plus que sa bière. Il tourne la tête vers Savannah qui lance toujours aussi provocante : « Tu survis, ou je dois préparer les mouchoirs ?» Il lève un sourcil, un air de défi. « Si je survis ? » qu’il répète en venant saisir la bouteille pour verser de nouveau la téquila dans leurs verres.
« Tu ne t’es pas dit que tu avais peut-être provoqué le mauvais gars ? Peut-être que j’avais menti sur mon potentiel manque d’expérience avec les shots … » Il se pince les lèvres, amusé. « Peut-être que le mec plutôt grand, musclé, tatoué de partout qui apaise les tensions avec bienveillance et sagesse … peut-être que dans le fond, c’est un joueur … un joueur qui apprécie bien trop les défis. » Il hausse les épaules après avoir repris ses mots, prononcés plus tôt. « Une soirée pleine d’aventures, Savannah. » Ouais, apparemment, elle vivait une soirée bien particulière … mais c’est de ce genre de rencontres qu’est faite la vie, c’est ce qui fait qu’elle est croustillante.
ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15020 POINTS : 120
TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.RPs EN COURS :
« Je devrais peut-être penser à m’y mettre. » Une remarque qui soulève un certain amusement de ma part, malgré la probabilité que cela puisse pourtant s'avérer bien efficace à certaines périodes de ma vie. Mais quand bien même cette pensée effleure mon esprit, je sens déjà mon incapacité à m’en contenter.J’ai toujours été de celles qui se laissent guider par un échange plus émotionnel, plus chargé qu’une simple et furtive attraction physique. J’aime découvrir l'intérêt que l’on puisse me porter et le ressentir dans les yeux brillants de l’autre, sentir que je suis bien plus que la femme voluptueuse que l’on souhaite amener jusqu’à sa chambre pour un moment de pure abandon. J’aime subir de plein fouet ce sentiment insatiable au plus profond de moi, ce besoin d’en vouloir toujours plus,sentir le manque s’installer par le temps qui passe. A défaut de pouvoir m’y soumettre, j’ai cependant la curiosité d’en connaître le fonctionnement. S’agit-il d’une chasse à la femme dès lors qu’il passe la porte d’un bar, à la recherche de la future conquête à venir? Le genre bimbo superficielle? D’un numéro dans son téléphone sur lequel il sait qu’il peut compter, une femme en accord avec la pratique et qui saura se contenter d’un échange charnel sans rien attendre en retour? « Tu peux m’dire comment ça se passe ? Tu passes la porte et il y a une sorte de radar qui se met en route pour trouver la fille plus séduisante de la soirée ? tu lances quelques regards furtifs et te dirige vers celle qui semble la plus réceptive ? Ou alors il y a déjà des femmes attitrées, de vieilles connaissances sur lesquelles tu peux compter pour te faire oublier un quotidien parfois éprouvant ? » « Un magicien ne révèle pas ses secrets, tu le sais non ? » Je grimace légèrement, ayant bien évidemment songé à l’idée qu’il puisse vouloir garder le silence sur ses pratiques, c’est pourtant un sourire qui persiste, bien que je ne sois pas si fière de cette curiosité qui alimente souvent mon quotidien. « Mais tu m’as l’air suffisamment sympa pour que je te mette dans la confidence … » Je me redresse, me rapprochant légèrement de lui comme si les aveux à venir méritaient les meilleures conditions possibles pour les entendre. “J'espérais que tu dises ça, c'est vrai que j'suis assez sympa” Un sourire victorieux sur les lèvres, je suis tout ouïe. Il se rapproche à son tour, accentuant la proximité pour pouvoir se livrer en toute discrétion. « Y’a deux types de stratégie. Soit tu t’attaques à la moins séduisante d’un groupe de copines, celle qui est sur la réserve, celle qui n’est pas exubérante, celle qui ne cherche pas à capturer ton intention …” Bien malgré moi, je relève les sourcils, plutôt surprise par les critères de la proie en question “..les chances qu’elle se fasse chier et voit ta présence comme une bénédiction pour s’échapper, plus pour faire chier ses potes et créer du contenu pour leur prochain rendez-vous … ces chances sont plutôt hautes. Ou alors, tu restes assis comme un paumé désespéré et il y a toujours une bonne âme qui trouve que t’as un côté ténébreux, intriguant, mystérieux, le syndrome de celle qui pense pouvoir te sauver. » Cette dernière anecdote suscite un sourire ironique sur mes lèvres alors que inévitablement, je semble me sentir concernée. Je n’étais pourtant pas celle qui provoquait les rencontres, du moins, rares sont les fois où j’avais pris mon courage à deux mains pour lancer une discussion avec un parfait mais bel inconnu dans une situation similaire. Il n’empêche qu’il m’était arrivé de croire, assez naïvement, que j’étais en mesure de faire changer les idées souvent bien figées d’un homme désireux de se limiter à des rencontres uniques et sans attache. J’y étais parvenue, d’une certaine façon, mais ça n’avait pourtant pas été suffisant. Les problèmes sont bien plus profonds qu’il n’y paraît, et ils avaient eu raison de ma dernière histoire. « A toi de voir si je dis des conneries depuis tout à l’heure … peut-être que je suis un connard qui a pas mal de numéros enregistrés dans son téléphone, des amies généreuses et serviables à portée de main.» Je laisse échapper un rire, faisant mine d’hésiter sur la réponse. Ça restait probable. “Étrangement, tu sembles bien trop connaître chacune de ses possibilités pour t’en contenter d’une seule.” Je plisse légèrement les yeux, m’amusant de cette simple remarque en espérant que sa réaction vienne à le trahir,avant d’ajouter. “Et qui sait, peut-être que j’ai déjà été le numéro que l’on a contacté pour satisfaire des envies irrépressibles” Un sourire espiègle alors que mon regard parvient à se perdre dans le sien, laissant planer le doute à mon tour. Etait-il seulement capable d’envisager cette possibilité?
C’est au travers d’un simple défi que je me retrouve à m’enfiler mon prochain shoot, ne laissant apparaître pas l’ombre d’une hésitation en laissant le liquide parcourir ma gorge. Mon regard ne le quitte pas, cherchant le moindre signe de faiblesse face à l’intensité de cet alcool particulièrement saisissant. Mon verre claque sur le bar en bois, cherchant à me remettre de mes émotions, alors que c’est au travers d’une belle provocation que je m’y atèle. « Tu survis, ou je dois préparer les mouchoirs ?» C’est tout moi, le jeu est bien trop attrayant pour que je vienne à faire dans la dentelle, et j’espère probablement une réaction à la hauteur de mon sarcasme « Si je survis ? » Je relève les sourcils, comme si le moindre mot qui pourrait s’échapper de sa bouche ne suffirait probablement pas à me convaincre. Et voilà qu’il embrase le feu en s’emparant de la bouteille pour nous servir un nouveau verre, parvenant à détacher mes lèvres par l’effet de surprise alors qu’un rire se charge rapidement de l’effacer. « Tu ne t’es pas dit que tu avais peut-être provoqué le mauvais gars ? Peut-être que j’avais menti sur mon potentiel manque d’expérience avec les shots … » Je plisse les yeux, souriant pourtant à ses propos. “Tu f’rais donc partie des grands manipulateurs…? Ca s’rai vraiment pas très honnête de ta part, d’autant plus que, tu m’excuseras, mais j’avais déjà prit de l’avance, pendait que toi tu t’evertuais à vider ta minable petite bière…” rappelais-je en désignant du doigt le verre en question. « Peut-être que le mec plutôt grand, musclé, tatoué de partout qui apaise les tensions avec bienveillance et sagesse … peut-être que dans le fond, c’est un joueur … un joueur qui apprécie bien trop les défis. » Voilà qu’il suscitait un sentiment de satisfaction inébranlable. Un adversaire qui savait jouer et n'éprouvait pas de gêne à s’en vanter, de quoi me faire jubiler intérieurement. « Une soirée pleine d’aventures, Savannah. » Je penche légèrement le visage, un air charmeur s’y logeant innocemment pour appuyer mes propos. “J’ai hâte de voir le moment où tu mon’tras sur ce comptoir pour effectuer quelques pas de danse…” Mes traits s’étirent délicieusement. “En revanche, tu m’excuseras d’avance si pour ma part je finis par vomir sur tes chaussures” J'espérais pourtant ne pas en arriver là.
Another love shit.
And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up
Oh no, I see A spider web and it's me in the middle So I twist and turn Here am I in my little bubble (coldplay)
« Étrangement, tu sembles bien trop connaître chacune de ses possibilités pour t’en contenter d’une seule. » Son sourire, il ne peut pas le retenir. Elle est maline, la Savannah et sans tourner la tête, il laisse son regard se poser sur elle, prenant un faux air innocent. Évidemment qu’il était ce genre de connard à avoir plus d’un tour dans son sac. Il était la petite image dans le dictionnaire à côté du mot connard. C’était un titre pour lequel il se battait depuis des années maintenant et … ironiquement, ça en faisait presque sa fierté. Pour l’instant. « Et qui sait peut-être que j’ai déjà été le numéro que l’on a contacté pour satisfaire des envies irrépressibles. » A cette remarque, il tourne la tête vers elle pour pouvoir apercevoir son air espiègle, laissant le doute. A son tour de plisser les yeux en essayant d’identifier si elle dit la vérité ou si à son tour, elle joue un jeu. Elle l’intrigue et c’est sans doute la raison pour laquelle il a toujours les fesses vissées sur ce haut tabouret, les coudes collés au comptoir. S’il reste, c’est désormais pour elle. « Vraiment ? », lâche-t-il sur un ton distant, presque surpris, laissant le doute planer au-dessus de leur tête. « Intéressant, » qu’il ajoute soudainement intrigué par cette inconnue.
L’alcool, il la sent couler le long de son œsophage. Le mélange est toujours une mauvaise idée. Son mode de vie en soi est une mauvaise idée. Il va survivre. Et la réaction de la jeune femme en vaut tout simplement la chandelle. Prendre des risques … quitte à se retrouver la tête dans le brouillard. Qu’importe ! « Tu f’rais donc partie des grands manipulateurs…? Ca s’rait vraiment pas très honnête de ta part, d’autant plus que, tu m’excuseras, mais j’avais déjà prit de l’avance, pendait que toi tu t’evertuais à vider ta minable petite bière… » Son regard suit l’index accusateur qui désigne sa pinte de bière. Et comme un gamin, il s’offusque en se redressant sur son tabouret. « Roh ! tu fais partie donc de ceux qui trouvent des excuses aussi vite que leur ombre … me dis pas qu’il faut qu’on tienne les comptes pour savoir quelle est exactement la longueur d’avance que tu pourrais, et oui je dis bien, pourrais avoir. » Apparemment, elle est tout aussi joueuse que lui … ce qui est en soi dangereux. Ne jamais mettre dans la pièce deux joueurs. Jamais. Surtout quand ils sont dans leur situation actuelle. Le mélange peut être toxique, explosif … ou alors tout bonnement bon enfant et amusant.
« Peut-être que le mec plutôt grand, musclé, tatoué de partout qui apaise les tensions avec bienveillance et sagesse … peut-être que dans le fond, c’est un joueur … un joueur qui apprécie bien trop les défis. Une soirée pleine d’aventures, Savannah. » Elle le regarde avec cet air charmant et nouveau. « J’ai hâte de voir le moment où tu mon’tras sur ce comptoir pour effectuer quelques pas de danse… En revanche, tu m’excuseras d’avance si pour ma part je finis par vomir sur tes chaussures » « Un numéro de Magic Spanky, ça ne se fait qu’en privé. » qu’il réplique en secouant la tête pour former un non, plusieurs non même. La dernière fois qu’il a dansé sur le comptoir d’un bar … ce n’est pas si vieux que ça en fait. « Et j’crois pas que tu y sois encore préparée … » Un sourire amusé alors qu’il lui tend un nouveau verre. « Ce genre de numéro … mes petits pas de danse, ça peut vraiment bouleverser une existence. Rien que ça, ouais. » Un éclat de rire, il lève son verre vers elle avant de descendre le contenu tout en pinçant les lèvres et laissant afficher une petite grimace. Pourquoi est-ce qu’il buvait cela de son plein gré déjà ?
ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15020 POINTS : 120
TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.RPs EN COURS :
« Étrangement, tu sembles bien trop connaître chacune de ses possibilités pour t’en contenter d’une seule. » Mon regard finit par trouver le sien, alors que le sourire qui se dessine distinctement sur ses lèvres suffit à me donner raison. C’est étrange, à première vue, je n’aurais jamais pensé qu’il puisse se montrer si manipulateur envers une femme, étant donné la bienveillance innée qui régnait naturellement en lui, et dont j’avais eu la chance de profiter ce soir, mais ça me pousse à penser que j’ai encore beaucoup à apprendre sur lui. Une chose est sûre, il s’y prenait avec un respect particulièrement appréciable. Si les apparences sont particulièrement trompeuses, me voici à emprunter le même chemin, et à chercher à surprendre à mon tour mon interlocuteur. L’air espiègle qui s’invite sur mon visage est un leurre, l’amusement est de mise, et il lui est probablement impossible de pouvoir déceler si ce n’est que mensonge ou pas. Je le sens perplexe, doutant un instant de mes mots alors qu’il scrute la moindre de mes réactions dans le but d’en avoir le fin mot. « Vraiment ? »Mon sourire s'étirant davantage en constatant que ça semble le tenir en haleine. « Intéressant, » Je relève les sourcils, me demandant un instant si je dois y voir un message caché. “Ça dépend pour qui” Je me passe bien de lui avouer que cette histoire dénuée de tout engagement, de toute exclusivité m’avait pourtant amené à vivre l’une de mes plus grandes histoires d’amour. Si j’avais fait le choix de savourer les prémices d’une relation sans prise de tête, rapidement, je m’étais faite rattrapé par cet organe logé dans ma poitrine, qui lui, ne savait pas visiblement pas jouer, et qui m’avait amené à vivre de véritables montagnes russes à en perdre la raison.
Je m’affaire à suivre le rythme, sentant pourtant les effets de l’alcool flottaient au-dessus de moi. Des effets que je maîtrise plus ou moins depuis ma chaise, pourtant, le moindre mouvement de visage pour croiser son regard me fait savoir que je suis en train de repousser les limites. Mais comment vouloir m’arrêter alors que Edison me défie sur un terrain que je donne l’impression de maîtriser. Je cherche des excuses, lui rappelant que contrairement à lui, ca fait déjà un petit moment que je m’adonne à ce genre de jeu, sans compter que mon gabarit comparé au sien me poussera probablement à tomber la première. « Roh ! tu fais partie donc de ceux qui trouvent des excuses aussi vite que leur ombre … me dis pas qu’il faut qu’on tienne les comptes pour savoir quelle est exactement la longueur d’avance que tu pourrais, et oui je dis bien, pourrais avoir. » Je fronce les sourcils, faussement offusquée. “Eh pourquoi pas! Ca permettrait de jouer à la loyale” Je dissimule tout sourire, feignant un instant une profonde réflexion pour reprendre. “Je propose que tu t’en prennes un ou deux de plus…Et là on pourra dire qu’on est quitte” Je croise son regard, cherchant à obtenir son opinion sur le sujet.“Mais si t’as peur, il suffit de le dire…” Je me pince les lèvres “...Et on pourra alors dire que j’ai gagné.” Un rictus s’échappe de mes lèvres, cherchant à le manipuler par mes iris bleus.
« J’ai hâte de voir le moment où tu mon’tras sur ce comptoir pour effectuer quelques pas de danse… En revanche, tu m’excuseras d’avance si pour ma part je finis par vomir sur tes chaussures » La première hypothèse reste improbable, il y a clairement plus de chance que la deuxième se produise, à son plus grand damne malheureusement. Je m’évertue généralement à ne jamais atteindre ce stade, mais je ne suis pas à l’abri d’un petit écart ce soir, surtout lorsqu’il me défie un peu plus par ce regard joueur. « Un numéro de Magic Spanky, ça ne se fait qu’en privé. » La voilà l’ivresse, je la sens monter à travers des pensées délirantes, qui pourraient amener son lot de problème, et que j’ai aucune honte à exprimer ouvertement à cet instant précis. “Je peux toujours t’amener jusqu’à chez moi si il y a que ça” Et c’est là, exactement après avoir eu écho de mes propres mots que je ressens cette perte de contrôle sur ma propre personne, mais plutôt que de vouloir m’en excuser ou d’éprouver un malaise momentané, j’ai envie de rire, amusée par ma propre attitude. Je me contente de détourner le regard en souriant, et lutte intérieurement en me pinçant les lèvres. « Et j’crois pas que tu y sois encore préparée … » Je relève les sourcils, un faux air surpris. “Tu crois ça toi?” Je n’ai pas ma langue de ma poche, rarement, et encore moins lorsque l’alcool se charge de troubler mon esprit avec une certaine perversité. Je sais pourtant qu’il y a un grand fossé entre revendiquer des choses, et se retrouver à le confronter véritablement, mais ça ne parvient pas à m’arrêter pour autant, repoussant toujours plus loin la provocation dans le but de le déstabiliser. « Ce genre de numéro … mes petits pas de danse, ça peut vraiment bouleverser une existence. Rien que ça, ouais. » Je ris finalement. Je penche la tête légèrement vers l’une de mes épaules, le scrutant de haut en bas avec une malice qui ne peut lui échapper. J’attrape le verre, comme si ce dernier pourrait m’amener à dissiper mon euphorie du moment “Maintenant tu m’rends curieuse...Mais je crois que c'que je vois alors...” Oh non, ca fait depuis déjà de nombreuses minutes qu’il capte mon attention et me tient en haleine. L’alcool parcourt à nouveau ma trachée, alors que cette sensation de brûlure devient presque supportable au fil des verres. “J’t’ai dis que j’savais danser moi aussi?” lançais-je en déposant le shooter sur le bar dans un claquement des plus audibles. “On pourrait peut-être faire un spectacle ensemble!”
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« Eh pourquoi pas! Ca permettrait de jouer à la loyale.» «Jouer à la loyale ? rien que ça », demande-t-il avec un sourire en se doutant parfaitement qu’elle avait une arrière-pensée et sans doute une petite idée pour la jouer loyalement. Etre à égalité. « Je propose que tu t’en prennes un ou deux de plus…Et là on pourra dire qu’on est quitte » Son regard se pose sur le verre vide et finit par retrouver le regard de la jeune femme qui a bel et bien l’intention de le provoquer et tester ses limites. « Mais si t’as peur, il suffit de le dire… » Il penche la tête légèrement sur le côté, les lèvres étirées en un sourire. « Et on pourra alors dire que j’ai gagné » Il se redresse et agite l’index de droite à gauche tout en sifflant un « tutututu » pour lui faire comprendre qu’il est hors de question de s’avouer vaincu aussi vite. «Oublie ! S’il le faut pour que nous soyons à égalité … alors on va être à égalité » qu’il dit d’une voix pleine d’assurance en saisissant la bouteille. Les années de perdition allaient peut-être lui servir et être utiles. C’est même de cette manière qu’il se mit à égalité sans la quitter du regard et indiquant un « un » et un « deux » avec ses doigts pour faire le compte.
« Je peux toujours t’amener jusqu’à chez moi si il y a que ça », réplique-t-elle avec insolence, ce qui pique la curiosité du tatoué. «Et j’crois pas que tu y sois encore préparée … » « Tu crois ça toi? » Elle continue. Ils se testent. L’alcool a pris les manettes. Ils sont en roue libre. Il le sait. Il l’est. «Ce genre de numéro … mes petits pas de danse, ça peut vraiment bouleverser une existence. Rien que ça, ouais. » Ils jouent à un jeu plus ou moins dangereux … suffit d’en connaître les règles. « Maintenant tu m’rends curieuse...Mais je crois que c'que je vois alors... » En miroir, face à elle, il saisit son verre pour qu’ils vident le contenu de ce dernier tout en sachant pertinemment qu’ils sont en train de partir en vrille ou alors ils acceptent leur sort et le fait que la vie les a mis sur le chemin de l’autre. Une grimace vient s’afficher sur son visage alors qu’il dépose le verre sur le comptoir.
« J’t’ai dis que j’savais danser moi aussi? On pourrait peut-être faire un spectacle ensemble!»
Il pose son coude sur le comptoir pour finalement se tourner complètement vers elle, l’air intrigué. Il la toise. Il l’observe. Son esprit vient se peupler de pensées peu chastes ; il plaide coupable. «Quoi ? Non, tu ne m’avais pas dit …» dit-il d’une voix amusée sans la quitter du regard. «Ce n’est pas le genre d’information que j’oublie aussi facilement … qu’importe le nombre verres que j’ai pu me descendre », ajoute-t-il en tapotant sa tempe de son index, un sourire malicieux aux lèvres. « Et donc puisque tu ne crois que ce que tu vois, cela veut dire qu’il faut que …» Il se penche légèrement vers elle, un sourcil arqué « je te le montre. » Son visage est suffisamment proche du sien pour qu’il perçoive les nuances de couleur de ses iris, s’il se concentre suffisamment. Son regard coule sur ses lèvres avant de se replanter dans son regard. « T’es prête à prendre ce risque ? » dit-il dans un souffle, un air provocateur sur le visage.
ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15020 POINTS : 120
TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.RPs EN COURS :
«Jouer à la loyale ? rien que ça » Je relève les sourcils, cherchant à appuyer ma demande, comme si la logique était de mise. Voulais-je me la jouer grande justicière ou tentais-je simplement de mettre toutes les chances de mon côté? Je n’en donne peut-être pas l’apparence, mais les effets de l’alcool se font plus insistants au fil des minutes, et j’ai ce sentiment étrange que je ne parviendrais pas à gagner la course face à cet homme joueur, quand bien même j’ai eu l’audace de m’en vanter avec un certain dédain quelques minutes plus tôt. « Je propose que tu t’en prennes un ou deux de plus…Et là on pourra dire qu’on est quitte » Est-ce l’apparition d’un sourire espiègle qui tente de l’amadouer dans cette supercherie montée de toute pièce? Sans aucun doute. Contre toute attente, sa réaction ne se fait pas attendre, Et c’est en mâle viril, doté d’un égo certain, qu’il se refuse à me céder si facilement la victoire. «Oublie ! S’il le faut pour que nous soyons à égalité … alors on va être à égalité » Je désigne le verre d’un geste de la main, l’incitant à se lancer par un “vas-y” silencieux. Il se serre un shoot, alors que je l’observe avec toute la sournoiserie dont je sais faire preuve, cherchant à le perturber dans ses plans. J’attends qu’il se soit enfilé le deuxième verre pour siffler, faussement impressionnée. “Quelle descente!” Je le pensais, j'espérais juste que cette vivacité se transmette jusqu’aux effets ravageurs de cette téquila qu’il venait d’absorber. Si lui peine à les sentir, pour ma part, l’ivresse est décidément de mise lorsque j’émets l’hypothèse de l’amener jusqu’à chez moi afin de profiter du spectacle qu’il serait prêt à m’offrir. Je transgresse mes propres règles en jouant à ce jeu, je ne le sais que trop bien. Mais en tant que jeune femme insubordonnée, plutôt que de chercher à me ressaisir, je prends presque plaisir de cet état de décadence, comme s’il pourrait m’apporter un sentiment de liberté imminent, cette impression de ne vivre que par des émotions totalement éphémères, mais ô combien satisfaisantes sur le moment. Je poursuis dans mes frasques, refermant le cercle autour de nous, alors que je devine cette attention particulière qu’il semble désormais me vouer. Je l’amène sur un chemin sinueux, jonglant entre fausse innocence et provocation permanente. « Maintenant tu m’rends curieuse...Mais je crois que c'que je vois alors... » Une réplique lancée alors que je m’affaire à m’enfiler ce nouveau verre, ayant l’impression de devoir subir bientôt un effet de trop plein qui pourrait me porter préjudice. Je grimace un peu plus chaque fois que ce liquide traverse ma trachée, comme s' il en devenait insupportable. Est ce que je le pensais réellement? Est ce que j’étais prête à sauter dans le vide sans me soucier un seul instant des répercussions que cela pourrait avoir? Une simple danse, à l’abri du regard des autres, ce n’était plus si anodin que ça, ça se résumait à frotter l’extrémité d’une allumette sur sa boîte au beau milieu d’un joli parquet recouvert d’essence.
« J’t’ai dis que j’savais danser moi aussi? On pourrait peut-être faire un spectacle ensemble! » Mon humour relève désormais d’une sorte de paradoxe, où il est impossible de savoir si les images que je cherche à faire émerger dans son esprit se limitent à l’amusement, ou au côté séducteur de cette scène. «Quoi ? Non, tu ne m’avais pas dit …» Je me pince les lèvres, une légère moue s’en suit, faussement agacée par cette transgression. «Ce n’est pas le genre d’information que j’oublie aussi facilement … qu’importe le nombre verres que j’ai pu me descendre » Je soupire finalement. “Arf, j’ai manqué à mes devoirs…Généralement, c’est la première chose que je confie pour impressionner l’autre.” Mon index effleure le haut du verre, alors que mon regard amusé se relève un instant dans le sien. “Le moment où je les défie au jeu de l’alcool intervient seulement après.” Un sourire se dessine finalement. Je penche légèrement la tête vers mon épaule, abandonnant le contact avec le verre pour me tourner davantage vers lui.” Malheureusement, j’ai bien peur que tu n’sois pas prêt non plus pour ce genre de chose…” Mes traits s’étirent délicieusement.. « Et donc puisque tu ne crois que ce que tu vois, cela veut dire qu’il faut que …» Je relève les sourcils, attendant patiemment qu’il finisse sa phrase pour connaître ses intentions avant de pouvoir lui répondre. « je te le montre. » Mes iris bleus se perdent dans son regard, alors que ces mots suffisent à alimenter le divertissement du moment. Sa façon de jouer est remarquable, il renverse les rôles prudemment, parvenant à faire pencher la balance « T’es prête à prendre ce risque ? » Je me mordille la lèvre, tentant de dissimuler toute hésitation qui pourrait laisser entendre que je rebrousse chemin. “ J’ai l’impression d’avoir beaucoup plus à y gagner qu’autre chose…” avouais-je, n’ayant pourtant aucune certitude à ce sujet. Peut-être est-il finalement un piètre danseur, ou peut-être que tout ça n’est qu’un piège pour faire perdurer cette entente en dehors de cet endroit fréquenté, mais qui nous amènerait assurément vers une piste glissante “J’ai cette étrange impression de devenir la fille sur la réserve dont tu parlais tout à l’heure…Est-ce que t’es en train d’essayer de m’embobiner? “ Je plisse les yeux, ne quittant pas les yeux pour autant, cherchant à spéculer sur ses intentions. “Non parce que j’ai aucune copine à épater dans le coin” Un rictus s’échappe de mes lèvres avant que je ne poursuive ma théorie “Peut-être que tu avais prévu ton coup, et que ta mission sauvetage était en fait un moyen de m’attirer dans tes filets… Tu m’as fait croire que tu ne buvais pas ce genre d’alcool dans le seul but de pouvoir me défier ensuite, et t’assurer que je finisse ivre.” Je retiens un sourire, sachant pertinemment que je pouvais pourtant plaider coupable pour le contexte inédit que nous partagions. "La question, c'est comment tu procèdes ensuite? A quoi dois-je m'attendre? Si ce n'est quelques pas de danse dont je ne me remettrais visiblement jamais selon tes dires..."
Another love shit.
And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up
Oh no, I see A spider web and it's me in the middle So I twist and turn Here am I in my little bubble (coldplay)
« J’ai l’impression d’avoir beaucoup plus à y gagner qu’autre chose…» Il hausse les épaules avec un petit air détaché comme s’il souhaite rester neutre et ne pas l’influencer. Non, bien sûr que non. Il ne souhaite pas l’influencer mais son regard, ce regard qui ne la quitte pas, c’est aussi un moyen de l’influencer, non ? « J’ai cette étrange impression de devenir la fille sur la réserve dont tu parlais tout à l’heure… Est-ce que t’es en train d’essayer de m’embobiner? Non parce que j’ai aucune copine à épater dans le coin. Peut-être que tu avais prévu ton coup, et que ta mission sauvetage était en fait un moyen de m’attirer dans tes filets … tu m’as fait croire que tu ne buvais pas ce genre d’alcool dans le seul but de pouvoir me défier ensuite et t’assurer que je finisse ivre. » « Tu vois en moi quelqu’un de suffisamment vil, et suffisamment malin pour avoir ce genre de plan depuis le début ? », qu’il demande sans la quitter du regard. Oui, il en était capable. Les « evil plan », ça faisait longtemps partie de son business mais cette fois-ci, c’est juste le destin qui avait mis Savannah sur son chemin : une petite bénédiction, le genre de clin d’œil de la vie que l’on ne devrait pas ignorer. « Sérieusement ? J’prendrais ça presque pour un compliment. » Il ajoute cela en hochant d’un signe de tête, un sourire accroché aux lèvres qui vient créer cette fossette sur sa joue. « Et, tu n’es pas encore ivre … si ? » qu’il demande en levant un sourcil, plissant les yeux, attendant de savoir si oui ou non, il avait atteint le stade de Savannah ivre et lui un peu moins. Mais tout le monde sait qu’ils en prendront conscience une fois qu’ils se levraient et prendraient l’air. Toujours la même claque que l’on se prend à l’air libre. Tant qu’on est assis, tout va pour le mieux. Toujours.
« La question c’est comment tu procèdes ensuite ? A quoi dois-je m’attendre ? Si ce n’est quelques pas de danse dont je ne me remettrais jamais selon tes dires… » « Oh, tu te poses la question ! Ça veut dire que je suis parvenu à éveiller ton intérêt ? », qu’il demande alors soudainement enthousiaste, se rapprochant légèrement de la jeune femme qui partage sa soirée désormais depuis suffisamment longtemps pour qu’il oublie tout ce qui se trouve autour d’eux. « Alors normalement … je me permets de me rapprocher un petit peu … » dit-il tout en accompagnant ses paroles du geste. « Et feignant l’inconscient, je me permets quelques rapprochements de ce genre … » et à peine a-t-il prononcé sa phrase qu’il a posé sa main délicatement et une demi-seconde sur sa cuisse pour se lever de son haut tabouret, pose le plat de sa main dans son dos pour feindre d’étendre le bras vers le comptoir et saisir son verre, un sourire amusé et malicieux aux lèvres. « Furtifs, innocents, cruellement chastes, n’est-ce pas ? » qu’il ajoute d’une voix rieuse en venant finalement s’adosser au comptoir, ayant abandonné son tabouret pour se trouver un peu plus proche d’elle.
« Ensuite … tu as les commentaires idiots du genre que tu n’entends plus vraiment très bien, que la musique est un peu trop forte alors tu te dois de te rapprocher pour ne pas louper une miette de cette conversation ô combien intéressante dans laquelle tu t’endigues depuis plusieurs minutes… » Taquin, il mime ses paroles et s’approche de nouveau d’elle, sans la quitter du regard. Il la taquine. Il la provoque. Elle représente le jeu. Le jeu, c’est son addiction. Outch !
ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15020 POINTS : 120
TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.RPs EN COURS :
L’alcool coule dans mes veines, me rendant particulièrement sensible à des choses auxquelles je n’aurais pas prêté attention auparavant. Son regard parvient à soutenir le mien inlassablement, comme s’il m’était presque impossible de pouvoir y échapper, comme si je n’avais d’autres choix que de devoir le confronter pour y trouver des réponses. Cette discussion, qui peu à peu m’amène à oublier que nous nous trouvons au beau milieu d’un bar bondé et que nous ne sommes que des passagers dans ce dernier. Je me laisse porter, oubliant complètement les raisons qui m’ont amenées ici ou encore l’échange particulièrement dérangeant avec le jeune homme à l’origine de notre rencontre.« J’ai cette étrange impression de devenir la fille sur la réserve dont tu parlais tout à l’heure… Est-ce que t’es en train d’essayer de m’embobiner? Non parce que j’ai aucune copine à épater dans le coin. Peut-être que tu avais prévu ton coup, et que ta mission sauvetage était en fait un moyen de m’attirer dans tes filets … tu m’as fait croire que tu ne buvais pas ce genre d’alcool dans le seul but de pouvoir me défier ensuite et t’assurer que je finisse ivre. » C’était un brin tiré par les cheveux, mais pas impossible. Je donnais l’impression de contrôler la situation, mais peut-être que finalement, c’est lui qui a le plein pouvoir sur mon esprit, et que je ne suis qu’un pion qui se fait dicter ses choix dans la plus grande sournoiserie. Pour autant, ai-je envie de fuir? Je n’en donne pas l’impression.« Tu vois en moi quelqu’un de suffisamment vil, et suffisamment malin pour avoir ce genre de plan depuis le début ? » Mes yeux se perdent dans les siens, y cherchant une réponse, alors que tout ce que j’y trouve c’est cette tension qui ne fait qu’accroître chaque fois que je m’y égare trop longtemps. Je plisse les yeux, tentant de rester impassible. “J’sais pas trop. Ça relèverait du génie à ce stade!” Mes lèvres s’étirent légèrement. « Sérieusement ? J’prendrais ça presque pour un compliment. » Je hoche la tête, pouvant largement comprendre pourquoi. “Pour ma part, ça f'rai de moi quelqu’un d’assez naïf pour s’être fait berner. J’suis pas certaine d'apprécier cette version” Je relève les épaules, faussement défaitiste. « Et, tu n’es pas encore ivre … si ? » C’est là où je tente de dissiper le doute à travers ce regard pétillant qui s’installe malgré moi. Je sors tout ce qui me passe par la tête sans me soucier des conséquences, je m’engage dans un jeu avec un parfait inconnu sans m’imposer de limite, je souffle un vent de séduction dès que j’en ai l’occasion…aucun doute, je suis bel et bien soumise à cet état d’ivresse, bien que je n’en mesure pas encore jusqu’à quel point. “Noooon” soufflais-je, faussement offensée. “Il m’en faut bien plus pour en arriver là!” Je peux pourtant parier que quelques verres supplémentaires me donneraient l’impression d’être une éponge géante, incapable de pouvoir s’imprégner d’avantage. Mais tant que je ne me mets pas à appeler les gens autour de moi par des prénoms tout droit sortis de mon imagination, et pour le moins grotesque, j’imagine qu’il y a encore une marge de manœuvre
« Oh, tu te poses la question ! Ça veut dire que je suis parvenu à éveiller ton intérêt ? » Je relève les sourcils. “J’suis de nature bien trop curieuse” me justifiais-je innocemment. « Alors normalement … je me permets de me rapprocher un petit peu … » Je l’observe lier ses paroles à ses actes, baissant un instant mon regard sur ce corps comme s’il émanait un certain danger imminent. « Et feignant l’inconscient, je me permets quelques rapprochements de ce genre … » Le contact de ses mains sur mon corps pourrait paraître anodin aux yeux de ceux qui nous entourent, pourtant, il résonne dans mon être tout entier, le rendant particulièrement sensible à sa gestuelle. C’est loin d’être désagréable, et ce léger sourire charmeur, alors que je subis pourtant de plein fouet ses tours, persiste quelques instants. « Furtifs, innocents, cruellement chastes, n’est-ce pas ? » Je relève les yeux, cherchant à m’enfuir de son emprise. “Tout en subtilité…Ca semble plutôt efficace.” déclarais-je laissant pourtant planer le doute sur ce désir qu’il cherche à faire monter en moi. « Ensuite … tu as les commentaires idiots du genre que tu n’entends plus vraiment très bien, que la musique est un peu trop forte alors tu te dois de te rapprocher pour ne pas louper une miette de cette conversation ô combien intéressante dans laquelle tu t’endigues depuis plusieurs minutes… » Il réduit toujours plus la distance, révélant par cette proximité les quelques notes masculines de son parfum. Je trouve la force de relever mon regard dans le sien sans laisser apparaître la moindre faille. “Quelle est la probabilité pour que ça fonctionne?” Un air faussement candide, je me redresse, me penchant vers lui tout en tournant le visage vers le serveur un peu plus loin, comme si j’allais l’interpeller pour passer commande. Pourtant, je ne fais rien. Je tourne le visage, pouvant presque effleurer la joue de Edison par cette infime distance dont je prends plaisir à jouer, cherchant à mon tour à le déstabiliser par mon corps un instant serré contre le sien. Je suis cependant forcée de me reculer pour pouvoir capturer son regard, alors que le mien se veut plutôt provocateur. “Et à aucun moment tu te fais prendre à ton propre piège?” Lançais-je d’une voix légèrement sensuelle, alors que mes yeux bleus viennent se perdre sur la bouche du jeune tatoué avant de remonter dans les siens. “Ca s’avère être un jeu particulièrement dangereux dans certaine situation” Mon visage se rapproche légèrement à nouveau, me permettant de susurrer près de son oreille. “Et si cette fois tu étais tombé sur plus manipulatrice que toi?”
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« J’sais pas trop. Ça relèverait du génie à ce stade ! » « Sérieusement ? J’prendrais ça presque pour un compliment. » et il fait mine de se redresser, prêt à fanfaronner. « Pour ma part, ça f'rai de moi quelqu’un d’assez naïf pour s’être fait berner. J’suis pas certaine d'apprécier cette version. » Il ne peut réprimer un léger éclat de rire tout en haussant les épaules, ne prenant même pas la peine de contredire. « Pas forcément, on ne peut pas vraiment lutter contre le génie », dit-il sur un ton moralisateur qui ne lui va pas et d’ailleurs, il n’essaie même pas de s’en accomoder car il ne lui correspond pas. Il ne lui va pas non plus pour être honnête. Il fait les gros yeux, un air impressionné quand elle assure avec conviction qu’il lui en faut bien plus pour atteindre le niveau « ivre ». Possible. Mais, il est désormais incapable de vous dire combien de shots ils se sont enfilés … un coup d’œil à la bouteille suffirait pour dire que c’était trop et déraisonable. Si déraisonable que même Edison ne se reservait pas de verre. Pour vous dire !
Et, le jeu continue. A vrai dire, ils ont même changé de jeu. Un drôle de jeu. Aucune règle ou alors ils ne se sont pas encore mis d’accord sur le but, le mode d’emploi ni même sur ce qui était autorisé ou interdit. C’est comme se lancer dans une partie de uno et découvrir que chaque participant a une autre opinion sur la signification de telle ou telle carte. La distance s’est réduite. L’ambiance se fait presque plus intime alors que rien a changé. Absolument rien. Le brouhaha ambiant se mêle toujours à la musique. Les verres y ajoutent leur mélodie. Ils sont toujours au même point et rien ne semble s’être modifié, pourtant Edison perçoit la scène de manière différente, tout comme chaque battement de cils de la jeune femme. Tel un prédateur, il s’attarde et observe chacun de ses mouvements. « Quelle est la probabilité pour que ça fonctionne ? » « Fonctionne sur … qui ? », demande-t-il innocemment, amusé de voir qu’elle le provoque à vouloir tenter … ou à penser qu’il est en train de tenter une manœuvre. Je vous l’ai dit, ils jouent à un jeu et en découvrent les facettes au fur et à mesure, à tâtons. Le regard d’Edison se pose sur les lèvres de la jeune femme qui s’étirent en un sourire, venant rejoindre son regard provocateur. Il se perd sur la courbe de ses lèvres un instant, ayant l’affront d’en imaginer la douceur. « Et à aucun moment tu te fais prendre à ton propre piège ? Ça s’avère être un jeu particulièrement dangereux dans certaine situation » Dangereux. Sans aucun doute mais vu la lueur qui vient illuminer son regard, on peut comprendre que ce n’est pas ce qui l’effraie ou le dérange, loin de là. Il n’y a que le regarder agir de la sorte mais le jeu en vaut la chandelle. Non ? « Et si cette fois tu étais tombé sur plus manipulatrice que toi ? » « Est-ce que ça voudrait dire que j’ai perdu au change ou au contraire que j’y gagne quelque chose ? » Il lui adresse un sourire. « Je pense pas que ça ruinerait ma soirée… » ajoute-t-il avec malice.
ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15020 POINTS : 120
TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.RPs EN COURS :
« Pour ma part, ça f'rai de moi quelqu’un d’assez naïf pour s’être fait berner. J’suis pas certaine d'apprécier cette version. » avouais-je non sans une certaine frustration. Mon impulsivité m’a souvent guidée, et elle n’a pas empêché les plans foireux, bien au contraire. Aussi authentique je puisse me montrer, cette qualité ne déteint pas sur l’autre pour autant, et j’en ai parfois payé le prix, bien trop souvent même. Est-ce que Edison était assez vicieux pour planifier ce déroulé dans sa tête dès lors qu’il avait pris le temps de venir à mon secours? Jouer les super-héros pour en tirer tous les bénéfices? « Pas forcément, on ne peut pas vraiment lutter contre le génie » Un semblant de sourire alors que je relève les sourcils, finissant pourtant par balancer la tête de gauche à droite pour réfuter cette théorie, bien trop tirée par les cheveux. L’ambiance prend peu à peu un autre tournant, et je suis tout bonnement incapable d’en deviner la raison. Est-ce l'alcool qui nous pousse involontairement dans ce jeu de la séduction, nous désinhibant par les minutes qui défilent? Je n’en ai pas la moindre idée. Je jurerais pourtant percevoir une lueur dans son regard qu’il n’avait pas au début de cette conversation, comme si cette dernière s’était éveillée par quelques convictions capables de changer sa vision me concernant . Ou peut-être suis-je seulement bien trop éméchée pour faire preuve de discernement à son égard. Quoiqu’il en soit, mes yeux se perdent régulièrement dans les siens, avec un trouble perceptible. Il faut que j’arrête. De boire, de me laisser aller à quelques pensées tendancieuses. De jouer. Il le faut. Mais je n’y parviens pas, encore moins lorsqu’il teste ses propres armes sur moi, comme si je m’apparentais à l’une de ses muses du moment. Un signal qui devrait me pousser à rebrousser chemin face à un mécanisme qui ne relève pas de la spontanéité, mais de contact tout à fait manipulateur, qu’il a été amené à employer de nombreuses fois auprès de la gente féminine, lui garantissant sans aucun doute une certaine réussite pour arriver à ses fins. Je ne suis pas ces femmes, je suis celle qui l’a amené à détourner son attention par un besoin de justice, et qui lui a soutiré quelques informations secrètes concernant sa démarche pour oublier ses problèmes, à aucun moment je n'entrais en lice pour ce genre de chose, à aucun moment j’ai eu le sentiment de devenir assez désirable à ses yeux.J’ai pourtant l’impression subitement d’être capable de jouer ce rôle, d’être assez attrayante pour qu’il veuille poursuivre. Il n’a pourtant pas idée que sur le moment, c’est mes problèmes qu’il me fait oublier par sa simple présence. Pas de prise de tête, pas de prévision, un moment dénué de toute réflexion, et qui se résume à une seule chose : la tentation. Elle me tortille de l’intérieur, aussi subtile cherche t-il à être dans sa démarche. Ma rupture m’avait donné cette sensation immuable d’être une coquille vide, éteinte par toutes ces sensations que j’avais pour habitude de ressentir. Un simple effleurement de sa part, et me voilà à ressentir cette flamme peu à peu reprendre en moi, comme si j’étais de nouveau capable d’éprouver des envies, des besoins. Comme si j’étais à nouveau capable de plaire, de susciter un intérêt particulier alors que je me sens brisée de l’intérieur. C’est enivrant, me donne l’impression de reprendre un second souffle, quand bien même tout ça n’est qu'éphémère et amplifié par les effets prenants de la téquila.
“Quelle est la probabilité pour que ça fonctionne?” Une question qui peut paraître tout à fait anodine alors que je suis au beau milieu de partie, et que je la subis de plein fouet. « Fonctionne sur … qui ? » Je me mordille les lèvres, parvenant à quitter ses yeux l’espace de quelques secondes pour rassembler mes esprits et lui donner une réponse digne de ce nom. “Je sais pas… Les grandes blondes normalement hermétiques à ce genre d’approches?” Mon regard soutient le sien volontairement, cherchant à le faire perdre pied. Je ne me contente pas de le faire par ce regard charmeur et mes mots. Je repousse mes limites, entravant cette proximité de laquelle je me joue innocemment. Tout ça ne résume t-il pas à un égo incapable de subir sans vouloir riposter? Je suis bien trop joueuse. Et Edison l’apprend à ses dépens lorsque je suis collée contre lui, nous permettant de découvrir l’odeur de l’autre. « Et à aucun moment tu te fais prendre à ton propre piège ? Ça s’avère être un jeu particulièrement dangereux dans certaine situation » Et si je venais subitement à lâcher prise, à privilégier ce besoin de victoire en le laissant subir une certaine frustration après avoir joué à mon tour? « Et si cette fois tu étais tombé sur plus manipulatrice que toi ? » « Est-ce que ça voudrait dire que j’ai perdu au change ou au contraire que j’y gagne quelque chose ? » Je souris, relevant une épaule pour marquer une certaine hésitation sur la réponse, mes doigts venant discrètement se poser sur sa taille, dont je devine la musculature malgré son tee-shirt. “Ça dépend de la prochaine étape j’imagine” Mes yeux bleus descendent jusqu’à ses lèvres, n’éprouvant aucune gêne à les observer si librement “Et si l’un des deux protagonistes estime que le jeu est bien plus satisfaisant que l’issue elle-même., et qu’il décide de quitter la partie?”Ma main remonte, effleurant brièvement son corps que je devine toujours plus, et qui est loin d’être déplaisant. « Je pense pas que ça ruinerait ma soirée… » Je laisse échapper un rire, acquiesçant d’un seul mouvement de tête. “Ca ruinerait peut-être celle de l’autre” suggérais-je avec amusement, avant de venir m’asseoir à nouveau sur le tabouret, m'efforçant à reprendre bien malgré moi mes distances, mais surtout mes esprits. Il fait bien trop chaud dans ce bar.
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Oh no, I see A spider web and it's me in the middle So I twist and turn Here am I in my little bubble (coldplay)
« Quelle est la probabilité pour que ça fonctionne? » « Fonctionne sur … qui ? » « Je sais pas… Les grandes blondes normalement hermétiques à ce genre d’approches? » Il fait mine de réflechir, se tapotant les lèvres du bout des doigts. A vrai dire, c’est exactement le jeu qu’il apprécie. Parier. Parier sur celui ou celle qui a le moins de chance car c’est là qu’il peut remporter le plus. Les jeux du hasard, cette foutue addiction qui est en train de le ronger et d’ailleurs elle ne s’en rend pas compte mais elle joue actuellement avec l’un de ces plus gros vices. Et il n’aspire qu’à se brûler les doigts. Encore et encore. « Possible que les statistiques ne soient pas de mon côté mais c’est souvent quand les chances de gagner sont infimes que ça rend la récompense plus intéressante, plus précieuse … ça vaut le coup de ne pas abandonner. » dit-il tout essayant de contenir ce sourire qui ne fait que s’étirer au point de creuser les fossettes sur ses joues. Ils se regardent. Ils se fixent. Ils attendent de voir l’autre osciller, vaciller, chuter … sans se rendre compte que c’est déjà le cas depuis qu’ils ont commencé ce jeu. Il en prend doucement conscience quand elle s’approche de lui, au point de venir l’envirer de son parfum. Il a le sentiment que son cœur bat un peu plus fort dans sa poitrine. Toujours un rythme régulier mais un battement plus puissant. « Et à aucun moment tu te fais prendre à ton propre piège ? Ça s’avère être un jeu particulièrement dangereux dans certaine situation Et si cette fois tu étais tombé sur plus manipulatrice que toi ?» « Est-ce que ça voudrait dire que j’ai perdu au change ou au contraire que j’y gagne quelque chose ? » Il ne la quitte pas du regard, observant chacune de ses réactions. Son sourire. Son haussement d’épaule. Cette légère hésitation et sa main qui vient se poser sur sa taille. « Ça dépend de la prochaine étape j’imagine » Il la dévore du regard. Le prédateur ne se cache plus. Il ne peut plus se cacher. Impossible. Pas avec cette proximité. « Et si l’un des deux protagonistes estime que le jeu est bien plus satisfaisant que l’issue elle-même, et qu’il décide de quitter la partie? » « Je pense pas que ça ruinerait ma soirée… » Il ment. Elle rit. « Ca ruinerait peut-être celle de l’autre » et elle vient reprendre place sur le tabouret alors qu’il passe sa langue sur sa lèvre inférieure avant de la mordre pendant une demi seconde ; un moyen instinctif, inconscient pour réprimer ce sourire, ces pensées, cette envie de sauter le pas, de sauter sur celle qui était devenue sa partenaire de jeu en un rien de temps. « Est-ce que tu abandonnes la partie ? » Il reste debout à côté d’elle et sa main vient se poser sous son menton pour lui faire tourner la tête dans sa direction. Il esquisse un sourire amusé. « Game over ? » Sans la quitter du regard, sans savoir comment il y est parvenu, il est désormais à quelques centimètres de son visage au point de sentir son souffle contre sa peau, contre ses lèvres, au point de discerner les détails de son regard. « Ou est-ce que tu veux continuer de jouer ? » Il plisse doucement les yeux alors que sa paume quitte sa joue après avoir prétendu dégager quelques mèches de son cou. Son regard suit le mouvement de sa main et accompagne cette phrase « il est également fort probable que je devienne davantage curieux concernant les règles de ton jeu » et il plante son regard dans le sien quand cette dernière est terminée. Les cartes étaient entre ses mains ; le gentleman.
ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15020 POINTS : 120
TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.RPs EN COURS :
« Je sais pas… Les grandes blondes normalement hermétiques à ce genre d’approches? » Était-il assez confiant pour vouloir émettre la moindre hypothèse à ce sujet? L'amusement, perceptible sur mes lèvres, revendique l'envie d'entendre sa réponse. S'il vient à émettre un doute, il pourrait très bien pousser à une fin de partie prématurée de ce jeu sur lequel nous nous engageons un peu plus à chaque seconde passée ensemble, ou du moins à une certaine régression. Mais devoir se vanter de quelque chose qu'il n'est pas certain d'obtenir est finalement tout aussi risqué. L'air joueur dont il fait preuve me tient en haleine, devinant qu'il ne se fera pas prendre au piège si facilement. « Possible que les statistiques ne soient pas de mon côté mais c’est souvent quand les chances de gagner sont infimes que ça rend la récompense plus intéressante, plus précieuse … ça vaut le coup de ne pas abandonner. » Je relève les sourcils, montrant tout l'intérêt que suscitent ses mots par un sourire charmeur, mais particulièrement satisfait à la fois. "C'est digne d'un grand joueur ça". Ses lèvres s'étirent, suffisamment pour créer un certain trouble en moi, alors que mes yeux bleus se perdent un instant sur ces dernières, laissant entrevoir cette envie qui ne fait que s'intensifier. Devoir résister, lutter contre cette dernière, est le combat le plus agréable que j'ai à mener ce soir, une bataille que je me livre à moi-même, incapable de savoir jusqu'où elle serait capable de m'amener. Mon corps se rapproche du sien, poussant le vice toujours plus loin, comme si le besoin de ressentir toutes ces émotions, de me sentir à nouveau vivante, de me sentir désirée, était devenu vital, et que je ne souhaitais y échapper, de peur que ça disparaisse de nouveau, me laissant seule face à une solitude que je subis bien trop dernièrement. Mes lèvres se rapprochent un instant de son oreille, venant susurrer avec délectation. "J'espère pour toi que les chances seront de ton côté ce soir dans ce cas". Mon visage recule légèrement, me donnant l'opportunité de pouvoir relever les paupières pour croiser ses iris , prenant le temps de lui accorder un regard équivoque et légèrement provocant. « Et à aucun moment tu te fais prendre à ton propre piège ? Ça s’avère être un jeu particulièrement dangereux dans certaine situation Et si cette fois tu étais tombé sur plus manipulatrice que toi ?» Je donne le change, alors que mon corps s'embrase au moindre contact que je cherche à établir avec le jeune homme, me rendant particulièrement vulnérable. Peut-être que pour lui, tout ça ne se résume qu'à un vieux mécanisme, une sorte d'habitude dès lors qu'il décide de franchir certaines limites avec une femme capable de lui offrir ce qu'il veut, mais pour moi, ce moment est bien plus rafraîchissant et enivrant que je ne l'avais imaginé, quand bien même c'est pourtant bien un effet de chaleur qui s'empare de moi. Une tension à laquelle il est difficile de vouloir échapper, et que je nourris par un besoin de surenchérir à chaque fois, comme si ce n'était plus suffisant « Est-ce que ça voudrait dire que j’ai perdu au change ou au contraire que j’y gagne quelque chose ? » Le duel se poursuit, attendant inlassablement que l'un des adversaires vienne à faiblir devant chacune des tentatives durement menées. « Ça dépend de la prochaine étape j’imagine » Ma main parvient à ressentir la chaleur de sa peau à travers le tissu de son tee shirt, faisant presque naître l'envie de poursuivre la découverte de son corps en toute impunité. Mes doigts faiblissent un instant, et se resserrent sur sa taille. « Et si l’un des deux protagonistes estime que le jeu est bien plus satisfaisant que l’issue elle-même, et qu’il décide de quitter la partie? » « Je pense pas que ça ruinerait ma soirée… » Il est là le joueur, incapable de reconnaître la valeur des choses. Une belle créature en remplacera une autre, c'est le jeu qui veut ça. Impossible de lui en vouloir à ce stade.« Ca ruinerait peut-être celle de l’autre » Je viens m'installer à nouveau sur le tabouret, profitant de ce moment de raisonnement momentané pour reprendre ma respiration dans de meilleures conditions. « Est-ce que tu abandonnes la partie ? » Les idées fusent dans mon esprit, souvent contradictoires. Je suis incapable de réfléchir correctement, presque déconnecté du moment. Et le fait qu'Edison me pousse à croiser de nouveau son regard en glissant ses doigts sous mon menton ne m'aident pas à y voir plus clair. Je m'enfonce dans ses yeux clairs, m'y perds une fois de plus « Game over ? » Je souris légèrement, ayant pourtant cette lutte acharnée qui ne me quitte pas alors qu'il fait pression. Il garde le contrôle sur moi, à travers ce souffle chaud qui s'échappe de ses lèvres, et que je ressens jusque sur les miennes, et ce regard profond, qui cherche inlassablement le mien. Un supplice. « Ou est-ce que tu veux continuer de jouer ? » Est-ce la peur de sentir que je lui échappe qui le pousse à se montrer plus entreprenant, plus dangereux? La douceur de sa main sur ma peau, ce palpitant que je perçois davantage, provoqué par ce soupçon d'adrénaline. Je sombre, ressentant ce gouffre se refermer autour de moi sans ne pouvoir rien y faire. Parfaitement immobile dans ce chaos qu'il provoque. « il est également fort probable que je devienne davantage curieux concernant les règles de ton jeu » Je me mordille la lèvre doucement, soufflant finalement près de ses lèvres. "Il y en a qu'une…Je décide quand ça s'arrête" Je hausse les sourcils, donnant de l'aplomb à ma demande. Je suis incapable de savoir ce qui se passera une fois que j'aurais franchi la limite, si ce remède particulier qui efface un instant ses problèmes fonctionnera également sur moi, je sais juste que je veux être maître du moment et de mes émotions, et qu'il les acceptera, même si celles-ci viendraient à nous arrêter en chemin, et susciter une certaine frustration.
Another love shit.
And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up
Oh no, I see A spider web and it's me in the middle So I twist and turn Here am I in my little bubble (coldplay)
Ils sont proches, si proches. Il a le sentiment de pouvoir percevoir son rythme cardiaque. Il en est même presque convaincu même si son regard est toujours attiré par le sien, incapable de détacher le regard si ce n’est pour quelques secondes au cours desquelles il s’égare sur ses lèvres dont il a l’audace d’imaginer la saveur. « Il n’y en a qu’une … je décide quand ça s’arrête » et c’est ainsi qu’elle vient lui révéler la plus importnte des règles. Ses lèvres s’étirent en un sourire qui se veut sans doute amusé mais qui se révèle être tout bonnement gourmand. Instinctivement, il se pince les lèvres pour finalement souffler un « oh » convaincu. Convaincu de quoi ? de qui ? pourquoi ? Bonne question. Il est convaincu par ses règles du jeu et comme si cela était possible, il s’approche davantage d’elle. Son front est presque collé au sien. Il est désormais si proche que le décor disparaît de son champ de vision et de son attention. Il n’y a qu’elle et ses iris qui le fixent avec la même intensité. Edison en a oublié la facture de début d’année, les soucis financiers et sa vie de minable. Il oublie tout. Son regard s’ancre dans le sien, se baisse une demi-seconde sur ses lèvres pour finalement faire glisser sa main dans son cou, le pouce sous l’oreille, le bout des doigts dans ses cheveux, et venir sceller ses lèvres aux siennes.
Le baiser a quelque chose de libérateur. Est-ce cette pression qu’ils se sont instaurés depuis le début qui finit par s’évaporer au cours de ce baiser ou est-ce une toute autre intensité qui vient de se créer entre eux ? Le baiser au début chaste et tendre s’intensifie, venant inviter sa main libre à venir se poser sur sa hanche pour la presser délicatement contre lui pour quelques secondes supplémentaires. Et à regret, les lèvres rosies, ils finissent par y mettre fin. Edison a toujours les mains posées sur cette inconnue alors que son regard retrouve le sien. La lueur pétillante est devenue complice. Ils sont devenus complices de leur propre bêtise, de leur propre folie. Un sourire en coin vient accentuer sa fossette alors qu’il finit par reculer d’un pas pour reprendre place sur le haut tabouret sur lequel il avait été assis quelques minutes plus tôt. Il ne parvient pas à se débarasser de son sourire et alors qu’il détourne le regard pour fixer les armoires remplies de verres et de bouteilles d’alcool, il secoue la tête silencieuse de droite à gauche comme s’il se remettait doucement de ce baiser, comme si les différents éléments reprenaient place dans son esprit … dans le bon ordre. Il est amusé. Amusé et intrigué. La tête se tourne de nouveau vers elle. « T’as vraiment une mauvaise influence sur moi, tu le sais ? », qu’il finit par dire d’une voix amusée, posant son coude sur le comptoir et venant poser sa joue dans la paume de sa main tout en la fixant. « Je suis beaucoup trop joueur pour ne pas avoir envie de tenter le coup avec tes règles … ou plutôt pardon ta règle du jeu … » Ses doigts pianotent sa joue alors qu’il la fixe. Peut-être allait-elle se lever et lui échapper à jamais ? Peut-être. Peut-être allait-elle finir par prendre ses jambes à son cou en se rendant compte du minable qu’il est ? Peut-être. Mais sans le savoir, elle est parvenue à chasser certains de ses démons.
ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15020 POINTS : 120
TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.RPs EN COURS :
Face à cet homme, je retrouve toutes les sensations appréciables qu'entraînent ce genre d'échange, et auxquelles il est si facile de se soumettre. Je ne connais pourtant pas grand chose de lui, mais étonnement, ce n'est pas réellement ce qui m'importe sur le moment. Pas de promesse, pas de projet, juste une envie réciproque que nous souhaitons partager. Il représente à lui seul la tentation, celle à laquelle il semble si facile de céder, celle à laquelle je cherche finalement à échapper après avoir joué de mes charmes sans aucun scrupule. Est-ce la voix de la raison qui persiste dans mon esprit, celle qui s'assure que je continue de filer droit, quand bien même le goût alléchant de ses lèvres m'appelle inlassablement depuis plusieurs minutes? Je ne suis pas ce genre de femme, du moins, c'est ce que je me tue à me dire. Pourtant, je dois reconnaître que ce petit jeu me tient en haleine et me pousse au vice, d'autant plus lorsqu'il se montre si avenant. Mon visage effleure presque le sien, une proximité qui provoque un tambourinement dans ma poitrine, alors qu'il est autant frustrant qu'exaltant que de devoir s'en contenter. Son regard retient le mien, avec un pouvoir pour le moins déroutant, pour finalement se perdre sur mes lèvres, qu'il observe avec une envie perceptible et pour le moins partagée. Le destin est entre mes mains, et je subis inlassablement des contradictions par les petites voix qui se manifestent dans mon esprit. Cherchant à me donner bonne conscience, ou peut-être à lui donner l'occasion de fuir, je formule sans plus attendre la possibilité que tout ça puisse prendre fin en plein embrasement de nos corps. « Il n’y en a qu’une … je décide quand ça s’arrête » Dans les faits, je suppose qu'il est assez malin pour ne pas songer à profiter de moi si je venais à vouloir arrêter l'instant. Disons plutôt que la moindre hésitation de ma part pourrait paraître ridicule dans un échange dépourvu de ferveur, ça pourrait suffire à gâcher ses plans, et je veux m'assurer qu'il soit bien conscient que je ne suis pas une de ces femmes prête à tout pour satisfaire uniquement cet instinct primitif. Une règle qui l'amuse, alors que ses lèvres s'étirent dans un délicieux sourire, perceptiblement sexy, qui torture mon palpitant. « oh » Je relève les sourcils pour me donner de la contenance, tentant de me montrer toujours plus convaincante, alors que mon corps ne cesse d'exprimer un tout autre message. Son front se colle contre le mien, je suis suspendue à ses lèvres et je savoure l'attraction qui émane de cet échange. Une once de désir qu'il est difficile de réprimer, j'en oublie pourtant les conditions de ce rapprochement, j'en oublie que je me trouve au beau milieu de ce bar, et que de nombreux clients pourraient être spectateur de la scène. C'est lui, moi, et cette attirance que nous nourrissons par nos comportements. Un compte à rebours se met en place innocemment dans mon esprit, attendant sous une forme d'impatience invisible la récompense d'un acheminement tant attendu. Ses doigts glissent sur ma peau, prennent le temps de trouver leur place, mes mains, elles, ont trouvé naturellement refuge sur sa taille.
Ses lèvres rencontrent les miennes, se laissent embarquer dans une certaine douceur, je retrouve les saveurs boisées de la téquila sur ces dernières, ce qui les rend d'autant plus agréables. Quelques secondes pour les laisser s'apprivoiser, pour nous permettre d'apprécier comme il se doit cette consécration. Il se détache finalement de moi, il me faut un petit temps supplémentaire pour relever les paupières dans les siennes, et d'y lire la satisfaction dans ses iris. J'esquisse un sourire, presque candide, à l'opposé de l'aisance que je venais pourtant de lui imposer dans ce rapprochement. Je viens reprendre ma place sur cette chaise, observant brièvement autour de moi, comme pour m'assurer que personne n'a été témoin de ma folie passagère. Folie de laquelle émane une certaine fierté, et un amusement pour le moins surprenant. Contre toute attente, les pouvoirs d'un simple baiser sont bien plus puissants que je n'avais pu l'imaginer, bien que ce quotidien morose ne tardera pas à vouloir reprendre sa place dans ce moment de perdition. Je me pince les lèvres, cherchant probablement à étouffer ce sourire qui en dit bien trop par sa présence « T’as vraiment une mauvaise influence sur moi, tu le sais ? » Je laisse échapper un rictus, tournant finalement le regard vers lui pour constater qu'il partage des émotions similaires aux miennes."Ca serait plutôt à moi de dire ça…Je viens d'embrasser un parfait inconnu dans un bar" lui rappelais-je. Ce n'était pas une première, mais ça restait malgré tout inédit à mes yeux. « Je suis beaucoup trop joueur pour ne pas avoir envie de tenter le coup avec tes règles … ou plutôt pardon ta règle du jeu … » Mon sourire s'intensifie à ses mots. "Certaines règles ne demandent qu'à être enfreintes" Je n'évoque pas tellement celle que j'avais énoncé avec lui, mais celles que je pouvais m'imposer quotidiennement, pour tenter de rentrer dans ce moule parfaitement irréprochable. Le sourire qu'il m'adresse suffit à resserrer l'étau autour de moi. C'en est donc pas fini de subir de plein fouet son charisme? Je secoue la tête pour me rappeler à l'ordre. "Bien. Je pense que j'ferais mieux de rentrer avant de ne plus être en mesure de m'tenir." Je m'en amuse, mais je sais combien les choses pourraient aller plus loin si je poursuivais sur cette voie. Je souris, croisant son regard un instant. "Merci Edison. Pour tout." précisais-je. Son sauvetage, sa bonne compagnie, mais aussi ce baiser, qui restera gravé dans mon esprit pendant longtemps. Un bref instant d'hésitation, je me perds dans ses yeux, qui pourraient rapidement me faire revenir sur ma décision. J'approche mon visage du sien, déposant mes lèvres sur la commissure de ses lèvres, m'attardant assez longtemps pour que le souvenir récent de leur goût me revienne en tête. Un léger sourire, avant de tourner les talons, non sans une certaine frustration. Il y était parvenu, à me faire oublier l'espace d'un instant les maux qui m'avaient amené jusqu'ici.
Another love shit.
And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up