ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Pour la première fois depuis ce qui lui semblait être une éternité, Marley se sentait sereine et apaisée. Sa vie avait retrouvé un semblant de normalité, son âme était plus en paix que l'année passée et son cœur se réchauffait au fur et à mesure que les jours s'écoulaient. Debout à l'entrée de la fête foraine, elle pianotait sur son téléphone attendant avec une impatience non dissimulée celui pour qui son cœur avait toujours battu un peu trop vite, un peu trop fort. Toujours ponctuelle, très souvent en avance, Marley avait anticipé de quinze minutes son arrivée sur les lieux. Il n'était pas question qu'elle fasse attendre Jackson. Jackson. Lui, toujours lui. Savoir qu'il allait la retrouver et qu'ils allaient pouvoir passer un peu de temps ensemble provoquaient chez elle un sentiment d'excitation qu'elle n'avait pas ressenti depuis très longtemps.
Si son retour à Brisbane avait été difficile et si ses retrouvailles avec l'agent avaient été désastreuses tout cela semblait désormais loin derrière elle. De l'eau avait coulé sous les ponts et ils avaient enfin trouvé le moyen de s'expliquer sans se crier dessus, sans se mentir, sans se faire du mal. Les fêtes de fin d'année avaient grandement aidé en ce sens et jamais Marley ne remettrait désormais en cause ou en question la magie de Noël ou les festivités du jour de l'an. Elle avait mis du temps avant de le recontacter. Elle avait pensé à lui tous les jours mais avait choisi de lui laisser de l'espace pour qu'il puisse y voir lui aussi plus clair. Elle avait de son côté fait le deuil de son père et par la même occasion de sa famille. Résignée elle avait compris qu'elle ne pourrait pas revenir en arrière, qu'elle ne pourrait pas effacer les erreurs commises. Elle avait aussi accepté le fait que ses frères et sœurs avaient tiré une croix sur elle et qu'il était temps désormais qu'elle fasse de même.
Le baiser échangé avec Jackson n'avait eu de cesse de la hanter et au fond d'elle, elle espérait que ce n'était que le premier d'une nouvelle longue série. La fête foraine installée en ville avait été l'excuse parfaite pour le revoir. Elle avait alors pris son courage à deux mains et lui avait écrit. Le fait qu'il accepte de la voir l'avait ravie mais plus que ça, c'était les échanges qu'ils avaient eu à côté qui lui avait mis du baume au cœur. Elle l'avait trouvé taquin, séducteur, joueur, elle avait eu l'impression de le retrouver. La porte qui menait à une nouvelle relation entre eux deux semblait s'ouvrir un peu plus à chaque instant pour son plus grand bonheur.
Alors qu'elle rangeait son téléphone dans la poche arrière de son short, elle releva le visage et aperçut l'agent qui arrivait au loin. Un large sourire illumina son visage tandis qu'elle attendait qu'il arrive à sa hauteur. Lorsqu'il fut à quelques pas d'elle, elle lui demanda avec amusement : « Prêt à t'empiffrer de barbe à papa ? Avec tous les footings que tu fais, cela ne devrait pas te poser de problème. » Elle faisait référence au message qu'il lui avait envoyé concernant ses sprints et son cardio. Elle se mit sur la pointe des pieds et déposa un baiser sur sa joue. Elle aurait voulu attraper ses lèvres au passage mais bien décidée à ne pas tout gâcher entre eux, la belle avait décidé de prendre son temps et de ne pas ruiner ses chances en se précipitant dans ses bras.
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Il a quitté le travail en fin de matinée afin de se mettre en conditions. Mentir sur fond de rancœur et de déception est une entreprise requérant de la concentration, Jackson le sait d'autant plus que le sujet l'affecte et le touche personnellement. Lorsqu'il a reçu le texto de Marley, son sang n'a fait qu'un tour. L'agent s'est tout d'abord imaginé l'appeler afin de la crucifier sur place, de lui cracher dans le combiné toute sa colère et son ressentiment mais quelque chose de plus vicieux est venu prendre la place de cette idée incendiaire. Puisqu'elle se paye le culot de faire comme si de rien n'était, de le prendre pour un con de bout en bout, alors Mills décide de rendre la pareille. C'en est fini d'être son canard, de dire amen à ses conneries et de la laisser lui cisailler le palpitant au rythme de ses caprices libidineux.
Au moment de se préparer pour leur rendez-vous, Jax met le paquet. Il se fait beau pour l'éblouir, se rend désirable dans le seul but d'afficher clairement ce à côté de quoi elle passe en se perdant dans ses mensonges. C'est sûrement hypocrite de sa part, lui dont le métier consiste à tromper son monde et à enquêter sur les autres, mais son intime conviction lui permet d'aborder la manœuvre avec conviction : il n'a jamais menti à Lynch sur la nature de ses sentiments. Du premier jour de leur rencontre, au strip club, à celui de leur rupture catastrophique, dans sa cage d'escalier, l'agent a été d'une transparence et d'une fidélité exemplaire. Il l'aimait, ne désirait qu'elle, se voyait même lui passer la bague au doigt en dépit de leurs prises de tête à répétition. Malgré son sale caractère et ses exigences irréalistes, il voyait la métisse comme étant la femme de sa vie et a eu un mal de chien à se la sortir de la tête lorsqu'elle a préféré quitter Brisbane. Puis elle est revenue comme un chien dans un jeu de quilles le précipiter dans le gouffre de tous ces sentiments qu'il avait refoulé dans l'espoir de survivre à la séparation, prétendant avoir eu la révélation qu'il était le seul à réellement compter à ses yeux. Le simple fait d'y penser lui fronce les sourcils et l'oblige à interrompre son rasage. Jackson ne voudrait pas que ses mains tremblantes de colère fassent dévier la lame contre sa joue. Masochiste, l'agent pose le rasoir sur le côté du lavabo et regarde une fois de plus la vidéo de nouvel an. Ce baiser qu'elle lui donne sur fond de feux d'artifices provoque en lui un puissant sentiment nauséeux. Il s'imagine sans mal la gueule de Fleming à la place de la sienne. Avec combien d'autres a-t-elle couché avant de venir l'allumer dans la laverie ? Mills se revoit s'auto-flageller et se noyer dans sa solitude coupable après l'avoir si violemment repoussée. Peut-être qu'il aurait du en rester là, tourner la page, ne pas chercher à en savoir d'avantage lorsqu'elle était revenue de Melbourne en prétendant vouloir recoller les pots cassés. Il repense au réveillon de Noël, à ces aveux qu'il avait cru sincères et, plus blessant encore, aux moments partagés à Sydney entre recueillement et tentative étonnamment fructueuse de passer ensemble la dernière nuit de l'année dans une volonté commune d'aller de l'avant en mettant un peu d'eau dans leur vin. Au bout de cinq ou six visionnages, Mills coupe le portable puis reporte son attention sur le miroir. Sa mâchoire à peine remise de la rixe avec Malik est recouverte de mousse à raser qu'il termine d'essuyer avec soin. Parfum, t-shirt tendu sur ses pecs bodybuildés, short à la mode, montre trop stylée offerte par Louisa, boucle d'oreille : il est sexy et il le sait mais cela ne vient en rien guérir son égo gravement touché par la sortie du clip. Le regard sombre, il quitte son domicile pour se rendre à la fête foraine où la pièce de théâtre est sur point de commencer ...
L'expression de son visage change radicalement dés qu'il l'aperçoit. Redoutable, l'agent enfile son masque de séducteur. « Prêt à t'empiffrer de barbe à papa ? Avec tous les footings que tu fais, cela ne devrait pas te poser de problème. » Le baiser qu'elle dépose sur sa joue lui contracte les tripes d'agressivité ardemment refoulée. Marley n'a de toute évidence pas revu Malik et son nez cassé mais Jax, lui, se souvient parfaitement d'avoir complétement déraillé le soir de la diffusion du clip. L'agent ne peut pas se permettre de réitérer, encore moins en public, alors que la fête foraine bat son plein et que des dizaines d'enfants les entourent. Choisissant un autre angle d'attaque, il pose une main sur la hanche de la métisse et accentue la pression de sa peau fraîchement rasée contre les lèvres féminines. Cela lui coûte en self-contrôle mais il sait que c'est pour mieux infliger à Marley le retour de flamme qu'elle mérite. Il attendra qu'elle soit totalement charmée avant de la faire tomber de son piédestal. Ça commence par le contact physique, un terrain sur lequel tous deux sont beaucoup trop réceptifs pour ne pas ressentir les tensions instaurées par l'autre. Ce soir, Jax en appelle à son langage corporel afin de mettre la métisse en confiance. Il sait que son anatomie est un aimant pour celle de la belle ... « Je sais que j'peux compter sur toi pour éliminer en cas d'abus. » Sourire charmeur. Marcher sur la slackline de la séduction est un jeu d'équilibriste qu'il maîtrise plutôt bien. Jackson attrape la main de Marley, fait abstraction de son envie de lui casser les doigts et l'entraîne sans plus attendre à l'intérieur de la fête. « Ça fait des siècles qu'on n’est plus venus ici ... » Constate-t-il tandis que des souvenirs de leur premier passage en ces lieux lui reviennent à l'esprit. L'année de son arrivée à Brisbane, alors qu'elle venait tout juste d'emménager chez lui, Mills avait invité Lynch ici même. Une sortie en amoureux durant laquelle il avait évidemment roulé des mécaniques en explosant tous les ballons du stand de tire. Facile pour un agent de faire un sans faute ; l'énorme peluche qu'il avait gagné leur avait tenu compagnie tout au long de leur visite. « Par quoi veux-tu commencer ? » Grand seigneur, il lui laisse le choix. Le contenu de leur sortie importe peu, Jackson n'est pas venu avoir du bon temps. Il est venu se venger et choisira le moment propice pour planter dans le dos de Marley le même couteau que celui qu'elle a planté dans son cœur avec son clip de marie-couche-toi-là.
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Dernière édition par Jackson Mills le Lun 23 Jan - 16:08, édité 1 fois
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Son parfum l'envoûta dès qu'il s'approcha d'elle tandis que la main ferme qu'il posa sur sa hanche électrisa comme habituellement tout son corps. L'odeur de son après-rasage donnait envie à Marley de dévorer son visage de baisers mais une nouvelle fois elle se retint. Depuis le jour de l'an, la métisse faisait preuve d'un self-contrôle qui ne lui ressemblait clairement pas. Sans doute que l'épisode de la laverie l'avait quelque peu soignée et l'empêchait de réagir au quart de tour, de se jeter sur le jeune homme sans sa permission. Plus que ça, c'était sans doute le fait que Jackson l'ait défiée de lui prouver qu'elle était capable de faire des efforts et de changer qui encourageait la jeune femme à bien se tenir. Si pour le moment la métisse parvenait à garder son désir bien dissimulé au fond d'elle, cela risquait d'être difficile et elle en avait pleinement conscience. L'agent était particulièrement sexy dans sa tenue et le regard de la brune n'avait de cesse de le déshabiller. Le contact physique qu'il avait instauré entre eux ne faisait que raviver la tension sexuelle qui avait toujours existé et les mots qu'il utilisait finirent par achever doucement la jeune femme : « Je sais que j'peux compter sur toi pour éliminer en cas d'abus. » Une pointe de désir carnassier éclaira les pupilles de Marley tandis qu'elle se mordillait la lèvre pour ne rien dire ou pour ne pas lui sauter dessus. Il était d'humeur joueuse et taquine ce soir. Il ne cachait plus le désir qu'il éprouvait pour elle et il semblait enfin accepter le fait que lui aussi avait envie d'elle.
Elle sentit les doigts de l'agent glisser entre les siens et s'agrippa à sa main, satisfaite de pouvoir s'accrocher à lui. Elle commença à marcher à ses côtés, heureuse de retrouver un semblant de normalité dans leur relation. A son bras, elle se sentait la plus belle et la plus heureuse. Elle se savait aussi chanceuse. C'était elle qui avait le droit de toucher Jackson Mills, c'était elle qui se promenait avec le plus bel homme – et de loin – de la fête foraine. « Ça fait des siècles qu'on est plus venus ici ... ». Un sourire nostalgique apparut sur le visage de la maquilleuse tandis qu'elle acquiesçait d'un signe de tête. Jamais elle n'oublierait leur première venue ici. Elle s'était sentie comme une gamine, des étoiles plein les yeux, amoureuse et impressionnée par l'homme avec qui elle se trouvait. Elle rit en repensant à l'énorme kangourou en peluche qu'elle avait insisté pour avoir. Elle fronça néanmoins les sourcils en se demandant où l'objet se trouvait et alors qu'elle allait poser la question, elle se ravisa. Elle l'avait laissé à l'appartement le jour de leur rupture. Sans doute que Jackson avait dû le jeter ou le brûler. « Par quoi veux-tu commencer ? » La brune marqua une pause et regarda autour d'elle. Elle n'en avait pas la moindre idée. En réalité, elle se fichait bien de ce qu'ils pourraient faire. Tout ce qui comptait c'était qu'ils soient ensemble. Son regard balaya l'espace autour d'eux et s'arrêta sur le stand de tir. Instinctivement elle faillit lui demander une nouvelle peluche mais les flashbacks de Jackson pointant une arme sur elle puis sur sa propre tempe la firent frissonner. Elle n'était pas encore prête à le voir à nouveau avec un pistolet dans la main. Un sourire parsema ses lèvres lorsqu'elle lui dit en tirant sur sa main : « Viens. ». D'un pas presque sautillant, elle se dirigea vers un stand de nourriture. Après tout, il lui avait dit qu'il éliminerait facilement les calories englouties. Elle s'approcha et commanda deux pommes d'amour. Ce choix n'avait rien d'hasardeux, bien au contraire. La symbolique avait son importance, et Marley comptait bien faire comprendre à Jackson qu'elle n'avait pas menti : Elle l'aimait. Elle tendit l'une des friandises à Jackson et tout en croquant dans la sienne elle lui dit : « Promis, je t'aiderai à l'éliminer. » et un sourire mutin illumina son visage. Elle continua à manger sa pomme et aperçut un peu plus loin la grande roue. Elle pointa du doigt l'attraction et proposa : « Un tour ça te dit ? Bon, c'est pas ce qu'il y a de plus fou niveau sensations fortes mais la vue doit être sympa » acheva-t-elle en haussant les épaules. Joignant le geste à la parole, elle commença à se diriger en direction du point à atteindre. Consciente que des regards féminins se posaient sur Jackson, la maquilleuse glissa sa main libre dans une des poches arrières du short de Jackson. Lorsqu'il tourna sa tête dans sa direction, elle leva les épaules de manière innocente et répliqua : « Quoi ? Faut bien qu'elles comprennent non ? » Et elle lui fit un large sourire découvrant toutes ses dents blanches, signe qu'elle était fière de son petit manège. Il était sien et personne ne se mettrait en travers de leur chemin.
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Une pomme d'amour … Jax sourit jaune derrière la blancheur de ses dents et son air attendri. « Promis, je t'aiderai à l'éliminer. » Le disait-elle aussi à Malik le soir du tournage ? Mills croque dans sa friandise de toute la puissance de sa mâchoire encore un peu raide. Mordre lui permet de canaliser sa rage tandis qu'il suit Marley jusqu'au point d'attente de la grande roue. Si c'est des sensations fortes que veut la brune, l'agent se fera un plaisir de lui en donner. Pour ce faire, Jax veut s'assurer que l'ascenceur émotionnel sera à la hauteur de la déception ressentie face aux images de Lynch embrassant Fleming. Pis, face à l'aveu de leur corps à corps dont la seule pensée suffit à le faire bouillir intérieurement. Aussi laisse-t-il la métisse faire lorsqu'elle place sa main dans la poche arrière de son short. Marley est tactile, Marley aime le contact. Marley aime toucher et qu'on la touche, preuve en est faite par sa prédisposition à ouvrir les cuisses au premier venu. Sournois, Jackson entre dans le jeu. Il offre à la brune un sourire complice et passe autour de son cou l'un de ses bras musculeux, lui laissant tout le loisir de se blôtir contre son corps brûlant de ressentiment. Heureusement que les températures estivales servent de couverture à cette chaleur corporelle. « J'aime l'idée qu'on s'envoie en l"air. » Murmure-t-il à son oreille, le regard braqué sur la grande roue, capable de percevoir les frissons de désir que son chuchotement fait naître le long de la nuque de l’allumeuse. Impitoyable, l'agent va même jusqu'à frotter sa joue contre l'angle de la mâchoire de sa proie. Ce genre de geste qu'il faisait entre deux coups de reins afin de lui montrer son amour quand sa passion se laissait déborder par la fougue ...
La barrière s'ouvre, c'est leur tour de prendre place dans la nacelle sensée les mener au septième ciel. Jackson, dont la pomme d'amour n'a pas fait long feu, continue sur sa lancée. Il crée de la proximité, renforce l'impression de complicité en jouant à mordre dans ce qu’il reste de celle de la métisse, chatouillant ses flans lorsqu'elle fait mine de ne pas vouloir partager, léchant suggestivement le fruit quand elle accepte qu'il y colle sa bouche pleine de sucre. Son regard est provoquant, son attitude sulfureuse mais pas trop. Mills jauge, sait comment la séduire, comment faire vibrer cette corde qui, à l'intérieur de la maquilleuse, ne sait de toute évidence pas se tenir. Ils en sont à la moitié de leur ascension quand l’agent décide de faire une petite pause dans son jeu de séduction. Ne pas la faire monter trop vite en pression, prendre le temps de la chauffer comme elle l'a fait avec Fleming, histoire que la douche froide fasse son effet. « Quelque chose de prévu le 17 ? » Questionne-t-il innocemment.
En février, Jackson fêtera ses 36 ans.
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Une main tenant sa pomme d'amour, l'autre plongée dans la poche de Jackson, Marley savourait ce moment de quiétude qui planait entre eux. Sentir Jackson aussi réceptif à ses gestes, à ses sourires, à ses paroles, la réconfortait dans le fait que cette soirée ne pourrait que se terminer en beauté. Elle se blottit contre lui lorsqu'il passa un bras autour de son cou et en profita pour frôler son cou du bout de son nez. L'agent semblait ouvert à ce genre de contacts et il n'en fallait pas plus à Marley pour qu'elle retrouve ses réflexes d'antan. « J'aime l'idée qu'on s'envoie en l'air. » Un frisson parcourut son échine en réaction à ces paroles surprenantes mais diablement tentantes. Son bas ventre se crispa comme si son corps comprenait ce que cela signifiait. Sa main se resserra davantage sur la fesse du garçon tandis qu'elle brûlait de désir pour le beau brun. Marley était à deux doigts de jeter sa pomme et d'entraîner Jackson bien loin de toute cette foule. Les promesses d'une nuit d'extase qu'il parsemait ça et là, la faisaient bouillir intérieurement. Le contact de la joue de Jackson contre sa mâchoire fut le geste qui lui arracha un petit gémissement. Elle fronça les sourcils, simulant une fausse colère. Il ne pouvait pas faire ça ici, pas en public. La réalité était tout autre. Il l'excitait et cela fonctionnait. Son cœur battait plus vite, son string commençait à devenir humide, ses ongles se plantaient désormais dans la poche du garçon.
Finalement la barrière s'ouvrit et Marley profita du moment où elle s'installa sur la nacelle pour rassembler ses esprits. Il fallait qu'elle se tienne quelques minutes, quelques heures tout au plus. Elle en était capable. C'était ce qu'elle pensait jusqu'à ce que Jackson ne vienne une nouvelle fois la provoquer en croquant dans sa pomme. Amusée par l'attitude de l'agent, Marley se chamaillait gentiment avec lui, le laissant croquer, le repoussant, se tortillant sous ses attaques, écarquillant les yeux lorsqu'il léchait avec avidité le fruit. Elle était sur un petit nuage même si cela lui paraissait trop beau pour être vrai. La dernière nuit qu'ils avaient passée ensemble avait été douce et paisible, les lançant sur la voie – peut-être – de la réconciliation, mais il y avait un fossé énorme entre cette nuit-là et l'attitude du garçon sur le manège. Tentateur il semblait être redevenu celui dont elle était tombée amoureuse quelques années plus tôt. Il était bien loin le garçon qu'elle avait retrouvé prostré dans son salon, une arme à la main.
Jackson retrouva un semblant de calme tandis que l'ascension se poursuivait. « Quelque chose de prévu le 17 ? » Elle fit mine de réfléchir, cherchant dans sa mémoire, se grattant la tête comme si la réponse était difficile à trouver. Finalement, un sourire en coin elle lui dit : « C'est l'anniversaire de quelqu'un qui m'est cher. Je me disais que je lui offrirais peut-être un show privé. Mais bon il faut qu'il le mérite... » et sa main qui ne supportait plus de ne pas être en contact avec la peau de Jackson trouva le chemin qui menait à ses abdos. Coincés entre le corps bouillant de Jackson et son tee-shirt, ses doigts s'amusaient à dessiner des ronds sur son ventre tandis que son regard était planté dans le sien. Ayant fini sa pomme d'amour, elle passa son autre main libre derrière la nuque du garçon et rapprocha son visage du sien. Elle glissa ses lèvres jusqu'à son oreille et susurra : « Tu penses qu'il a été assez sage pour ça ? » et elle acheva ses mots en laissant glisser sa langue sur le lobe de son oreille. Ses bonnes résolutions s'étaient bien vite envolées. Il avait suffi à Jackson d'appuyer sur les bons boutons, et dieu savait qu'il les connaissait...
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Il doit fournir un effort considérable afin de ne pas taper du pied lorsque Marley mentionne cet être cher dont l'anniversaire approche, encore plus lorsqu'elle fait référence à la notion de mérite. Prenant sur lui, Jax se contente de sourire mais derrière son masque c'est la grimace amère. Assister en première loge au spectacle de Lynch dans toute la splendeur de sa désinvolture et de son irrespect le fait un instant s'imaginer lui coller le même genre de claque que celle assenée par Louisa à son frère le soir de la diffusion du clip. Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre, pas un pour s'imaginer que leurs conneries feront du mal à leur entourage. Elle et Malik se sont bien trouvés, c'est une évidence ...
Mills doit cependant tenir bon, faire face, composer avec le mélange de dégoût et d'indignation l'accablant lorsqu'elle ose venir le questionner à l'oreille. A-t-il été suffisamment sage ? Sage pour quoi ? Pour qu'elle le suce après en avoir sucer un autre à peine débarquée en ville ? Les abdominaux de l'agent se contractent sous les doigts entreprenant de la métisse, mais pas de désir. Ce genre de tic nerveux secouant son corps chaque fois qu'il s'apprête à provoquer une bagarre. Jax serre les dents. Il profite que Marley ne soit plus face à lui mais en train de lui lécher l'oreille pour laisser à son visage une seconde de répit. Ses traits changent, deviennent aussitôt rudes et dissuasifs, à l'image des vagues sauvages déchaînant la mer de son océan émotionnel. Ça ne dure pas longtemps, mais ça lui permet de continuer ce petit jeu qui lui coûte aussi bien en self-control qu'en santé mentale. Mills est un homme impulsif, entier, intense. Modérer ce qu'il ressent et prétendre tout l'inverse fait partie de ses compétences de terrain lorsqu'il est en mission et que les enjeux ne le concernent pas personnellement. Mais quand c'est de sa vie sentimentale dont il est question, Jax devient tout de suite beaucoup plus sensible, beaucoup plus instable. Il camoufle son trouble derrière un grognement sensuel, fait de notes graves et profondes, comme ses soupires pendant qu'il fait l'amour ...
À son tour de se montrer entreprenant, de venir la bousculer lorsqu'elle ne s'y attend pas, qu'elle ne peut pas fuir, à l'image de son manque de fairplay le jour de leurs retrouvailles : Sa main se pose sur l'entrejambe de la métisse. L'humidité que recouvre le vêtement le fait frémir. L'agent doit se concentrer pour ne pas perdre de vue son objectif et le fait que ce sexe qu'il caresse est celui de celle ayant trahi sa confiance. Repousser la pulsion primaire d'y voir du sale pour du sale, du désir pour du désir. Mills refuse de se laisser aveugler comme il était prêt à le faire dans la laverie. Marley ne mérite même pas qu'il la baise mal. Lubrique, il ne lui laisse pas le temps de se dégager, profite qu'elle soit encore à côté de son oreille pour venir planter ses dents dans son cou délicat. Pas de quoi la faire souffrir, mais ce qu'il faut pour l'entendre inspirer soudainement. Lynch cherche son air. « On me dit dans l'oreillette qu'il n'y a pas plus sage que lui … » Souffle-t-il. Lui qui refusait qu'ils couchent ensemble à nouvel an pour ne pas tout gâcher, lui qui s'imaginait pouvoir rebâtir quelque chose sur les cendres de leur relation. Lui trop con pour enfin accepter l'idée que tout ce qui intéresse Marley c'est de jouir, qu'importe le moyen.
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Dernière édition par Jackson Mills le Mar 24 Jan - 6:05, édité 1 fois
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Le grognement que laissa échapper Jackson lui offrit un petit sourire de satisfaction. Si le jeune homme savait où appuyer pour la rendre dingue, il semblerait que la réciproque soit vraie. Toujours accrochée à son cou et à son oreille qu'elle refusait de lâcher, la jeune femme se cambra lorsqu'elle sentit la main de Jackson glisser jusqu'à son entre-jambes. Elle ferma les yeux, savourant la présence des doigts masculins près de son intimité. La maquilleuse en oublia presque l'endroit où ils se trouvaient. Certes ils étaient presque en haut de la grande roue, certes la nuit était tombée, mais cela n'enlevait rien au fait que des gens se trouvaient en contre-bas et pire, qu'ils étaient coincés dans cette nacelle et qu'elle ne pouvait rien faire sinon gémir sous les caresses de l'agent. Ses cuisses devenaient moites tandis qu'elle sentait son cœur battre toujours plus vite. Soudainement elle sentit les dents du garçon se planter dans son cou. Surprise, elle eut l'impression d'avoir le souffle coupé tandis qu'elle rouvrait avec vivacité les yeux. Cherchant à reprendre sa respiration elle eut un petit rire lorsqu'elle l'entendit lui dire : « On me dit dans l'oreillette qu'il n'y a pas plus sage que lui … ». Un soupir de plaisir sortit des lèvres de la jeune femme tandis qu'elle basculait son visage en arrière. Jamais elle n'avait été aussi sûre d'elle : Il n'y avait qu'avec lui qu'elle voulait passer la fin de ses jours. Davies n'avait jamais eu la moindre chance...
A cette pensée Marley se redressa vivement. Le visage de son ancien compagnon lui revenant de plein fouet la perturba plus qu'il ne l'aurait dû. Elle se décala quelque peu et observa Jackson. Quelque chose clochait. Elle en avait l'intime conviction. Tout ceci n'aurait pas dû se passer, pas aussi vite, pas aussi facilement. Les mots prononcés à l'aéroport par l'agent ne cessaient de passer en boucle dans sa tête : « Tant que t'auras ta lâcheté sur la conscience, il ne se passera rien de plus entre nous. ». Il avait été clair. Tant qu'elle ne prendrait pas ses responsabilités avec Davies, il ne lui laisserait aucune seconde chance. Responsabilités qu'elle n'avait encore pas prises... Ses doigts toujours posés sur le ventre du garçon ne bougeaient plus désormais tandis qu'elle tentait de comprendre ce qui se passait. Un tel revirement de situation était surprenant de la part de Jackson. Etait-il impossible cependant ? Elle osait croire que non. Peut-être que ce qu'ils avaient vécu à Sydney les avait définitivement rapprochés, peut-être que cela avait été plus fort que tout le reste. Après tout, elle était revenue depuis quelques mois, elle ne s'était pas envolée, n'avait eu de cesse de lui répéter qu'elle l'aimait. Elle lui avait promis de ne pas le toucher lorsqu'ils avaient dormi ensemble et avait respecté sa parole. Oui peut-être que tout ça, mis bout à bout avait fait basculer Jackson... Choisissant l'honnêteté plutôt que les non-dits, Marley finit par lui demander : « Qu'est-ce qui a changé ? ». Elle avait besoin de savoir. Il fallait qu'elle comprenne comment ils avaient pu passer de Jackson désirant dormir sur un canapé à Jackson la tripotant en plein air sur une grande roue. « Ne te méprends pas, je suis ravie de la tournure que prennent les événements mais... J'ai besoin de comprendre. » Etait-ce sa manière à lui de lui dire qu'il était prêt à se mettre à nouveau avec elle ? Ou bien avait-il simplement envie de tirer son coup ce soir ?
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Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Son rire l'horripile. Jax a l'impression qu'elle se fout de sa gueule, quand bien même la chaleur entre les cuisses de la métisse atteste qu'il s'agit d'un gloussement de ravissement et non de moquerie. Il envisage d'aller plus loin et de passer les doigts sous la barrière de son short quand elle se recule soudainement, cherchant à capter son regard. L'agent se fige, se demande si Marley ne serait pas en train de réaliser que tout va beaucoup trop vite. . « Qu'est ce qui a changé ? » Bingo. Jax ravale un soupire méprisant. Elle n'a pas de scrupules à coucher avec Fleming dans la précipitation de son retour prétendument motivé par sa grande révélation amoureuse le concernant, mais si c'est lui qui la chauffe, là c'est différent. . « Ne te méprends pas, je suis ravie de la tournure que prennent les évènements mais ... J'ai besoin de comprendre. »
Jackson hésite un court instant tout en prenant soin de cacher ce silence derrière un regard faussement épris. Lynch n'est pas seule à savoir simuler ; il feintera jusqu'à la dernière seconde de son plan diabolique pour lui assener le retour de bâton qu'elle mérite. L'heure de la ramener à la réalité n'a pas encore sonné ; Marley n'est pas encore suffisamment ivre d'illusions, pas encore prête à dégueuler sa crédulité comme lui n’a eu d’autre choix que de vomir la sienne suite au visionnage du clip. Mills sait parfaitement ce qu'il fait : Doucement, il reprend sa main vagabonde et vient la porter au visage de la brune dans l'optique de paraître plus crédible, plus romantique, moins avide de son corps. « J'ai réalisé. » Dit-il en caressant sa joue, rongé par le double sens de cette affirmation, empruntant les mêmes mots qu’elle avait employé pour le berner. « C'est toi et pas une autre. » Ses lèvres se rapprochent de celles de la jeune femme, prêtent à sceller ses belles promesses avec l'un de ces baisers de cinéma faisant tourner les têtes des amoureux. « Ça a toujours été toi ... » Sa voix n'est plus qu'un murmure tandis qu'il sent Marley fondre sous son charme.
C'est là qu'il presse la touche lecture sur l'écran de son téléphone préalablemnent discrétement sorti de sa poche. Aussitôt, la musique retentit et la voix de Malik rappe des paroles que Jax ne se donne pas la peine d'écouter. Cruel, il préfère regarder Lynch se faire percuter par le semi-remorque de son coup de pute. Mills vient de couper la câble de l'assenceur alors que leur nacelle arrive au sommet de la grande roue et son silence est plus inquisiteur que ne pourraient l'être ses mots. Être si proche de Marley au moment ou elle découvre le pot aux roses lui procure un sentiment de satisfaction venimeuse. Intransigeant, l'agent l'observe, prêt à l'écouter mentir encore et encore, s'enfoncer dans la vase de ses contradictions et, qui sait, s'y noyer pour de bon.
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Gayle Danbury
le grinch
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Le regard planté dans le sien Marley cherchait à sonder son âme. Le silence qui s'ensuivit – bien qu'il fut court – l'angoissa plus qu'il ne l'aurait dû. Retenant sa respiration, la belle redoutait qu'il lui avoue qu'il n'avait besoin que de tirer son coup. Elle savait pertinemment que cette éventualité était possible. Elle essayait de se préparer à ce coup de massue qui risquait de lui tomber dessus mais sentit un poids s'envoler lorsqu'il caressa tendrement sa joue. Elle ferma les yeux quelques instants, retrouvant une respiration plus détendue et les rouvrit lorsque Jackson lui avoua : « C'est toi et pas une autre. » Une vague de chaleur gonfla sa poitrine tandis qu'un sourire enchanté illuminait son visage. Elle ne dit rien, incapable de prononcer le moindre mort, savourant simplement l'instant idyllique qui se déroulait dès à présent. Les lèvres de Jackson s'approchèrent des siennes et la maquilleuse prenait conscience qu'enfin tout allait pouvoir recommencer. Enfin, ils allaient pouvoir définitivement se retrouver. A quelques millimètres de sa bouche, elle l'entendit chuchoter : « Ça a toujours été toi ... ». Alors qu'elle allait rompre l'espace qui les séparait, elle entendit un son émaner d'un téléphone.
Deux secondes. Deux secondes avaient suffi à renverser son monde et bouleverser son existence. La main qui était toujours posée sur le corps de Jackson se crispa sur sa peau tandis que ses yeux s'écarquillèrent de surprise. Instinctivement elle se recula brusquement et récupéra sa main qui tremblait. « Qu'est-ce que tu fais ? » balbutia-t-elle ? Les sourcils froncés, son cœur frappant avec violence contre sa poitrine, Marley avait du mal à rassembler ses idées. Le regard froid et mauvais de Jackson l'obligea à regarder ailleurs l'espace de quelques secondes. De la haine, c'était à nouveau ce qu'elle voyait au travers de ses rétines. Elle déglutit avec difficulté cherchant à calmer son palpitant qui n'avait de cesse de s'emballer. Blessée dans son orgueil, blessée dans son amour propre, blessée au plus profond d'elle-même la maquilleuse souffla avec dégoût : « Alors c'est ça ? Tu joues et tu manipules pour un vulgaire clip ? » Parce qu'après tout il ne s'agissait que de ça. D'un clip tourné avec un ami. Pour le reste il n'avait pas besoin de savoir, il ne devait pas savoir. Incapable d'imaginer qu'il savait plus que ce que les images montraient, la brune s'obstinait à ne parler que du clip et de rien d'autre. « C'est juste un baiser fait devant des dizaines de techniciens. » poursuivit-elle, cherchant à lui montrer qu'il n'y avait rien de glamour dans ce qui s'était passé. Bien sûr elle mentait, mais c'était son instinct de survie qui prenait le dessus. La peur de le perdre à jamais pour une histoire sans lendemain l'effrayait plus que jamais même si elle tentait tant bien que mal de le cacher. Ils en avaient parlé avec Malik. Ni lui, ni elle ne dirait rien. Si elle parvenait à se taire ce soir, tout serait réglé. Encore fallait-il que Jackson ne puisse pas lire en elle comme dans un livre ouvert. Son regard fixé dans le sien cherchait à montrer qu'elle ne mentait pas mais qu'elle avait mal. Savoir tout ce que Jackson venait de mettre en place pour la piéger la rendait malade. Jamais elle ne l'aurait imaginé capable d'un tel scénario écœurant.
La grande roue continuait de tourner à un rythme terriblement long et Marley n'avait qu'une hâte : Qu'ils puissent descendre de ce manège de malheur. Elle ne pouvait plus rester aussi proche de lui. Leur proximité la rendait presque nauséeuse. A moins que cela ne soit les conséquences de ses non-dits.
Le destin a écrit:
WIN : Le tour de la roue arrive à son terme. Marley se précipite hors de l'attraction et parvient à se mettre à l'écart, à l'abri du regard des autres. Elle ne fuit pas Jackson, elle l'entraîne simplement à sa suite, cherchant un lieu calme pour tenter de négocier sans sentir le regard d'une foule autour d'elle.
SO CLOSE : Le machiniste annonce qu'il reste encore deux tours de roue. Il signale aux enfants de regarder les lumières au loin, aux amoureux de s'embrasser avec tendresse. La mâchoire de Marley se crispe tout comme ses mains sur la barrière de sécurité. Elle sent son assurance partir en lambeau et se décompose petit à petit.
LOSE : Alors qu'ils arrivent au sommet, un bruit métallique retentit, une secousse se produit. La machine est en panne. Le machiniste annonce qu'il fait le maximum pour remettre l'attraction en route mais admet qu'il ne sait pas combien de temps cela va prendre. Marley est désormais coincée avec Jackson, à quelques centimètres de lui. Elle sent peu à peu qu'elle perd pied. Au vertige s'ajoute les turbulences de sa relation avec l'agent.
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LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31459 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
La réaction est immédiate : Marley lui grifferait presque le ventre en retirant sa main. Jax ne cille cependant pas. Son visage rendu ténébreux par la hauteur de la nacelle que plus aucun éclairage ne surplombe se confond avec la noirceur de la nuit mais ses yeux perçant se distinguent parfaitement. Une lueur de haine embrase ses iris. Comme à chaque fois qu'elle le déçoit et plus encore lorsqu'elle le blesse, Jackson déteste Marley à proportion de ce qu'il est capable de l'aimer dans leurs bons jours. Mais ces jours n'existent plus depuis longtemps, le dégoût avec lequel lui répond la métisse ne fait que le confirmer. « Vulgaire, c'est le mot. » Mills est cynique à travers son mépris. L'air outré que prend la maquilleuse le laisse indifférent ; il s'estime désormais vacciné contre ses jeux d'actrice, hermétique à tout ce qu'elle pourrait dire ou faire puisqu'elle s'obstine à focaliser la conversation sur le clip plutôt que sur ce qu'il représente d'irrespectueux et de malhonnête de sa part. De tous les gars baisables à Brisbane, il fallait forcément qu'elle se tape son pote. Celui qu'un lien de parenté avec Louisa rend inévitable, quand bien même Jax essayerait de ne plus le croiser afin de ne plus prendre le risque de lui casser - encore - la gueule. « C'est juste un baiser fait devant des dizaines de techniciens. » Le sourire glacial par lequel répond Jackson est plus mordant qu'une gifle. « Juste ... » Répète-t-il, agrémentant son timbre d'une inflexion suffisante, comme s'il cherchait à imiter Marley, à reproduire sa voix tremblante de panique et puante de mensonge. Jusqu'ou ira-t-elle dans son déni ?
« Plus que deux tours pour profiter de la vue, les amis. Prenez vos plus belles photos, embrassez vos tendres moitiés et merci d'être venu nous voir ! » Mills pianote sur le téléphone. Au son du titre de Malik succède celui du décompte du nouvel an. « Bye bye 2022. » Sa propre voix s'élève de l'appareil, écho des souvenirs immortalisés par la caméra le 31 décembre. Jax attend qu'ils s'embrassent pour mettre la vidéo en pause puis coller sous le nez de la maquilleuse l'image d'eux essayant de repartir sur de bonnes bases. De lui tout seul essayant de repartir sur de bonnes bases, en réalité. À ce moment là, Lynch avait déjà merdé, elle était déjà en train de lui mentir et de le prendre pour un con. Les jointures de ses doigts blanchissent de contrariété tandis que l'agent s'efforce de concentrer ses envies de meurtres sur l'objet au creux de sa main plutôt que sur sa voisine. Une fois qu'elle a bien eu le temps d'imprimer l'image sur sa rétine, Mills supprime la vidéo sans s'en cacher. Le but est que Lynch le voit se débarrasser de ce souvenir commun, qu'elle comprenne autrement que par des mots à quel point son comportement de chatte en chaleur et sa mythomanie maladive viennent de lui faire perdre tout le chemin parcouru voire même de reculer son avancée au-delà de ce que l'œil humain est capable de distinguer. Jax la raye de sa carte, ni plus ni moins. Elle n'apparait même plus à l'horizon de ses perspectives.
Conscient d'être une angoisse pour elle, l'agent garde le silence et laisse sa carrure imposante la mettre mal à l'aise. Craintive, Marley se tasse afin de ne plus le toucher là où, l'instant d'avant, elle se léchait les babines contre son oreille, prête à le dévorer tout cru. Ce constat lui arrache un rire sans joie tandis que la roue continue de tourner, métaphore intéressante compte tenue de la situation. Le regard braqué sur la ville, Jax range son téléphone puis reprend : « Est-ce qu'il fait ça mieux que moi ? » Embrasser ou coucher ? Mills ne précisera pas. Il prend un plaisir malsain à la laisser dans l'ignorance, à lui donner encore et toujours plus d'opportunités de s'emmêler les pieds dans les algues malveillantes de sa rancœur.
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Gayle Danbury
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
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« Vulgaire, c'est le mot. » Le cynisme dont fit preuve Jackson ainsi que la haine qu'elle lisait dans son regard tétanisaient la jeune femme. Coincée dans sa nacelle, pétrifiée par la scène qui se jouait sous ses yeux et dont elle était incapable de maîtriser le moindre aspect, Marley se sentait suffoquer. Ses mains accrochées à la barrière de sécurité n'avaient de cesse de trembler tandis que l’afflux soudain de sang dans son visage faisait bourdonner ses oreilles. La bouche sèche, elle observait sa relation avec Jackson partir en fumée sans qu'elle ne soit capable d'y changer quelque chose. Elle le connaissait par cœur. Elle savait qu'aucun retour en arrière ne serait possible. Lorsqu'il était dans cet état rien ne l'atteignait. Elle aurait beau se justifier, chercher les bons mots – il n'y en aurait pas – demander pardon, il resterait fermé et n'accepterait aucun compromis. Elle le voyait la dévisager, le dégoût qu'il ressentait se lisait dans son regard. Il s'était fait sa propre opinion et rien ne le ferait basculer de son côté. Lorsqu'il se mit à l'imiter, un hoquet de stupeur échappa à la brune. Elle sentait les larmes monter mais parvenait à les retenir. Elle ne devait pas pleurer. Si elle le faisait, Jackson en profiterait pour l'achever. Elle en avait pleinement conscience. Si l'agent était d'un soutien indéfectible, si l'agent était capable de mettre sa vie en péril pour celle des autres, Marley savait aussi qu'il savait comment briser quelqu'un. Ce soir, c'était ce qu'il voulait faire. C'était ce qu'il allait faire. Qu'importe qu'elle pleure ou non, cela ne changerait rien, si ce n'était assouvir un peu plus son besoin de vengeance.
Lorsqu'elle entendit le machiniste annoncer qu'il restait encore deux tours, la jeune femme se sentit défaillir. Sa respiration était de plus en plus difficile et elle se demandait sérieusement si elle n'allait pas faire un malaise. Elle aurait voulu hurler qu'elle se sentait mal pour pouvoir descendre mais cette idée s'évapora lorsqu'elle entendit : « Bye bye 2022. » Elle regarda Jackson qui laissait défiler la vidéo de leur baiser échangé quelques jours plus tôt. « Je t'en prie » murmura-t-elle. Elle savait ce qu'il voulait faire. Lorsqu'il mit la vidéo en pause et qu'il lui colla sous le nez, elle supplia : « Ne fais pas... » ça. Mais c'était trop tard. La vidéo venait de disparaître définitivement des écrans et du cœur du jeune homme. La mâchoire serrée par la violence psychologique qu'il lui infligeait, Marley le regarda avec un mélange de tristesse et de colère. La jalousie de Jackson avait toujours existé mais de là à ce qu'un baiser de cinéma le mette dans une telle colère... C'était trop pour elle. A aucun moment la maquilleuse n'imagina qu'il savait tout. Dans son esprit, c'était tout bonnement impossible. Déglutissant avec difficulté, elle était désormais incapable de parler. Elle attendait juste avec impatience que tout ceci cesse. Il fallait qu'elle descende de cette foutue roue. Malheureusement pour elle, ce n'était pas encore le moment.
Si Jackson gardait le silence, cela n'apaisait en rien la demoiselle qui sentait son regard inquisiteur et froid posé sur elle. Il la dominait de tout son être, que cela soit physiquement ou psychologiquement. Elle ne s'était jamais sentie si petite à ses côtés. « Est-ce qu'il fait ça mieux que moi ? » Marley eut l'impression qu'il venait de la poignarder en plein cœur. Décryptant le moindre de ses gestes, la moindre expression faciale, Marley comprit qu'il prenait du plaisir à la torturer de la sorte. « Mais ça n'a rien à voir ! » hurla-t-elle. « Comment peux-tu te comparer à lui ? » Quel était l'intérêt d'agir ainsi ? Quel était le but de se faire du mal de la sorte ? Tremblante, la brune posa une main sur son avant-bras et murmura : « Je n'ai aucun sentiment pour lui. » Ne comprenait-il pas qu'ils ne jouaient pas dans la même ligue ? Ne voyait-il pas qu'elle mourait d'amour pour lui ?
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« Comment tu peux te comparer à lui ? » Mills ne se compare pas. Avec sa question, il reproche implicitement à Marley de le faire sa place. Sa curiosité mal placée n'est là que pour la mettre face à sa culpabilité. C'est elle qui les met dans cette position ; elle qui le rabaisse en prétendant revenir vers lui prête à bâtir sa vie à ses côtés mais en couchant avec d'autres comme si le simple fait d'aller chercher son plaisir ailleurs n'avait aucune incidence, aucune signification. Jax refuse de se plier à cette façon de faire, se demande bien dans quel état de ressentiment serait Lynch s'il s'était comporté comme elle en débarquant à Melbourne bien des années après l'avoir abandonnée pour lui dire qu'il ne pense qu'à elle, même lorsque c'est une autre qu'il invite sous ses draps. Les affirmations de la brune manquent de cohérence, ne le convainquent pas. Il dégage son avant bras en sifflant entre ses dents un « Me touche pas. » menaçant tandis que le sol se rapproche à nouveau.
Le silence s'installe une fois de plus entre eux, passif-agressif, seulement brisé par le brouhaha de la fête foraine en contre-bas. Mills lui laisse le temps de faire ses calcules mentaux, de chercher toutes les portes de sortie à cette conversation qu'il a préalablement cadenassées en prévision de sa manie détestable de fuir ses responsabilités. Davies, Malik, combien d'autres ? L'agent ne veut pas le savoir. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il ne sera plus un simple prénom sur la liste des types passés entre ses cuisses. Jax mérite mieux que ça. Son amour, sa dévotion, tout ce qu'il est prêt à accomplir pour qu'enfin sa vie d'homme se complète de la présence d'une femme et d'une famille à ses côtés, Marley ne les mérite pas. L'agent a déjà bien assez de dossiers sur le feu, de suspects à traquer et d'affaires à propos desquelles se faire du soucis pour venir ajouter à sa charge mentale la crainte que sa moitié ne le trompe, ne le trahisse sur le pan de sa vie dans lequel il désire se sentir en sécurité. Si Lynch n'est pas capable de se tenir, alors il laissera à un autre le plaisir de tirer sur la laisse. La douleur et la peine sont des prix qu'il est prêt à payer pour préserver l'estime qu'il a de lui-même. Orgueilleux probablement, en tout cas pas soumis au point de tout laisser passer ou de fermer les yeux sur ce qu'il estime être inacceptable. Il payera de sa personne si cela lui évite de se perdre dans ce genre de relation qui, il le voit bien, ne fait que le tirer vers le bas. Pas comme s'il avait encore un palpitant à préserver dans l'histoire, voilà bien longtemps que le sien est fissuré de toutes parts et le fait d'être assis en compagnie de la principale responsable de cette casse lui laisse un goût amer dans la bouche.
Lorsque la roue amorce son dernier tour, Jax estime qu'il est temps pour lui d'enfoncer ce qu'il reste du clou. Tandis que ça rit et discute dans nacelles voisines, lui se tourne en direction de la métisse. « Puisque t'es même pas capable de l'admettre, laisse-moi mettre les choses au clair : Je sais que t'as couché avec lui. » Sa voix est dure, rocailleuse. Il sent ses tripes se contracter mais prend sur lui pour ne pas hurler sa fureur, faisant le choix de transformer toute cette colère en iceberg dont les rebords tranchants percutent la coque de la coquille de noix sur laquelle Marley navigue depuis le début de cette confrontation. Les lignes de flottaison de leur relation n'ont jamais été aussi basses, leur histoire prend l'eau et la confiance disparait dans les abysses que Lynch a elle-même creusé. « Qu'on soit bien d'accord : tu m'oublies, Lynch. T'avises pas de revenir me provoquer. Ni demain, ni jamais. » Son regard est sans appel ; c'est le même que celui de la laverie : Tu sais comment ça va finir. Voilà ce qu'on peut y lire.
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Dernière édition par Jackson Mills le Jeu 26 Jan - 5:39, édité 1 fois
Gayle Danbury
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
« Me touche pas. » Le ton menaçant ainsi que son bras qu'il dégaga avec force effrayèrent un peu plus la jeune femme. Recroquevillée sur elle-même, calée dans la nacelle le plus loin possible de Jackson, la jeune femme se tut. Elle était en train de perdre pied. Il avait pris le contrôle de la situation mais la maquilleuse craignait que tout dérape un peu plus. Elle l'avait vu perdre ses moyens dans son appartement, elle l'avait vu en pleine crise de paranoïa, elle connaissait la propension de Jackson à pouvoir monter très vite et très haut dans les tours. Elle le savait capable d'impulsivité, de violence même. Les images de la laverie lui revenaient en tête comme un venin qui s'insufflait sournoisement dans son corps. Elle se revoyait projetée contre le distributeur de lessive, elle sentait à nouveau les mains puissantes de Jackson qui ne contrôlait plus rien et qui se laissait déborder par sa haine à son égard. Les souvenirs marquants et traumatisants de leurs retrouvailles venaient bousiller un peu plus l'état mental actuel de la brune. Pétrifiée, la métisse refusait de bouger ou de parler. Lucide quant au fait qu'il n'accepterait aucune de ses explications, elle préférait rester muette de peur d’aggraver la situation. Le temps lui paraissait terriblement long dans leur nacelle tandis que les rires éclataient aux alentours.
Alors que le dernier tour s'amorçait enfin et que le supplice de Marley allait enfin prendre fin, une nouvelle bombe lui explosa en plein visage. « Puisque t'es même pas capable de l'admettre, laisse-moi mettre les choses au clair : Je sais que t'as couché avec lui. » Le souffle lui manqua tandis qu'elle sentait ses tempes se serrer. Incapable d'articuler le moindre mot, Marley peinait à retrouver sa respiration. Sa poitrine se soulevait avec difficulté alors que la vérité lui était exposée. Il savait tout, il l'avait toujours su. Les pièces du puzzle s'imbriquèrent alors dans l'esprit de la lionne. C'était pour cette raison qu'il s'était fait si beau, c'était pour cela qu'il s'était montré si tactile – lui qui avait pris grand soin à ne pas l'être lors de leur dernier tête-à-tête – c'était pour l'humilier et la rabaisser plus bas que terre qu'il avait créé cette mise en scène sordide. Le souffle coupé Marley se sentit nauséeuse lorsqu'elle pris conscience des machinations qu'il avait créées. Une envie de vomir la gagna et elle sentit l'espace de quelques secondes sa tête tourner. Si cela continuait ainsi, elle allait faire un malaise, elle en était persuadée. Et il la laisserait là, crever, seule. « Qu'on soit bien d'accord : tu m'oublies, Lynch. T'avises pas de revenir me provoquer. Ni demain, ni jamais. » Désormais c'était trop pour elle. Les larmes qu'elle retenait depuis quelques minutes venaient de s'échapper de ses paupières. En silence elles coulaient en un flot ininterrompu. Leur relation qui n'avait même pas reprise était définitivement terminée et enterrée.
Alors que la grande roue arrivait à mi-chemin du sommet, Marley déglutit avec difficulté et lui dit : « J'étais célibataire. » Elle savait que cela ne changerait rien, elle savait que cela ne ferait que l'énerver davantage mais elle avait besoin qu'il l'entende. Lorsqu'elle était revenue à Brisbane, c'était pour fuir Davies, inconsciemment son cerveau et son cœur l'avaient ramenée ici. Elle avait rapidement compris que c'était pour lui qu'elle était revenue en ville. Elle ignorait néanmoins tout de la vie de Jackson. Elle ne savait pas s'il était célibataire, s'il était prêt à renouer contact avec elle, alors non, elle n'avait pas réfléchi, oui, elle s'était envoyée en l'air avec Malik. Obstinée, elle répéta : « J'étais célibataire, et aux dernières nouvelles, t'en avais rien à foutre de moi. » Elle commençait à être crue, vulgaire. Ce n'était sans doute pas la bonne technique pour se faire pardonner, mais elle savait que rien ne suffirait. La déception de voir Jackson la manipuler de la sorte la blessait dans son orgueil et lui faisait un mal tel qu'elle choisit à son tour d'attaquer. « T'es qu'un hypocrite. T'as jamais voulu te remettre avec moi. Tu cherchais juste une excuse pour me dégager de ta vie sans passer pour un connard. » Son regard était sombre, sa voix tremblait quelque peu mais la rancœur résonnait à travers ses mots. Essuyant d'un revers de main les larmes qui couvraient son visage, elle planta son regard dans le sien et souffla : « Félicitations. Tu as réussi. C'est moi la salope. » Elle savait qu'elle ne faisait que confirmer ses pensées. Bien sûr qu'il la prenait pour une salope. Que ce soit avec Malik ou un autre, le résultat aurait été le même, Jackson, vexé dans sa virilité, l'aurait jetée comme une merde.
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Elle se met à chialer. Depuis son retour en ville, Marley lui donne l'impression de ne savoir faire que ça. Voir les larmes couler sur ses joues ne lui fait cependant plus le même effet que jadis. Avant d'apprendre qu'elle s'est à ce point foutu de sa gueule, Jax avait des remords. Il gardait en mémoire les mots si souvent répétés par sa mère concernant les femmes et le fait que les faire pleurer n'était pas le comportement d'un homme bien, qu'il fallait respecter la sensibilité de l'autre sexe. Mais le respect est mort à l'instant même ou Lynch s'est tapé son pote sans réfléchir aux conséquences de ses actes. L'agent et le rappeur ne se connaissent pas d'hier. Plus d'une décennie de cohabitation autour de Louisa les unit. Il connaissait Fleming avant même de se rendre dans ce stip-club de Sydney. Si la maquilleuse n'en a rien à faire de ce qu'il peut ressentir face à l'affront que représentent cette coucherie ainsi que toutes les interrogations qu'elle génère concernant leurs infidélités hypothétiques pendant qu'ils étaient en couple, alors Mills ne voit pas pourquoi il se devrait d'être délicat. Elle a tout gâché : son retour, leurs possibilités d'arranger les chose et - plus dégueulasse encore - les bons souvenirs de leur histoire sur lesquels plane désormais le doute ...
« J'étais célibataire. » Le « Pff ! » qu'il expire parle plus qu'un long discours : ça ne change rien à la finalité des choses. Les timings foireux, Jax sait ce que c'est. Marley ne leur mettra pas sur le dos son choix de partenaire dans l'exercice de ses cabrioles de chaudière en manque de fioul. « J'étais célibataire, et aux dernières nouvelles, t'en avais rien à foutre de moi. » Elle a raison, l'agent aurait d'ailleurs préféré que les choses restent ainsi mais il fallait qu'elle revienne dans sa vie, son culot sous le bras et ses mensonges en bandoulière, foutre en l'air la paix qu'il était presque parvenu à retrouver. Dire qu'elle lui a sauté dessus comme une droguée en manque alors que sa culotte était encore moite de Malik ... Ça le révolte. « T'es qu'un hypocrite. T'as jamais voulu te remettre avec moi. Tu cherchais juste une excuse pour me dégager de ta vie sans passer pour un connard. » « Traite-moi de connard autant que tu veux, j'en ai rien à foutre. » Lui répond-il sur le même ton, jamais en reste lorsqu'il s'agit d'escalade verbale. « Félicitations. Tu as réussi. C'est moi la salope. »« Amen ! » Lui crache-t-il au visage, opposant au regard rancunier de Marley ses iris gorgées de méchanceté.
C'est le moment que choisit la roue pour terminer mollement sa ritournelle. Dans un grincement métallique, Mills soulève la rambarde de protection puis s'éloigne sans un regard un arrière, laissant Lynch se démerder seule pour s'extraire de la nacelle. D'un pas colérique, il quitte la fête foraine la vengeance satisfaite d'avoir humilié la maquilleuse comme il s'est senti humilié face au clip, mais l'esprit pas plus libre pour autant. Maintenant qu'il a foutu le nez de Marley dans sa merde, Jackson sait qu'il passera probablement des mois à ruminer cette courte période des fêtes durant laquelle il s'était persuadé que le jeu en valait peut-être la chandelle, qu'il avait fait le bon choix en décevant Sofia et que son travail sur lui finirait pas payer. Tu parles ... Regarde-le bousculer la foule sans même s'excuser d'avancer comme un char d'assaut aveugle à toute autre chose que la guerre.
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