@Mason Bradford - "Jia change toi rapidement on a une urgence !" Je me redressais du canapé dans la salle de pause où je m'étais allongée quelques instant avant d'entendre la voix de mon chef retentir dans la pièce. Je le regardais surprise avant de sortir de la pièce pour le suivre, tout le monde dans les urgences semblaient sur les dents et un affolement général régner en maître. "Qu'est-ce qui se passe ?" Demandais-je en attrapant la mallette que venait de me donner mon chef, "Un incendie dans un immeuble d'habitation à Redcliffe, les pompiers sont déjà sur place, mais ils ont besoin d'aide pour faire le tri dans les victimes afin de les diriger dans les services plus efficacement. Il faut aussi qu'on délivre les premiers soin si nécessaire..." Je hochais la tête en le suivant en dehors de l'hôpital tandis qu'il ouvrait le coffre d'un véhicule et que je posais la mallette dedans. "Monte derrière Jia !" J'ouvrais la portière et je découvrais déjà quelques infirmiers dans le véhicule. Mon chef prit place derrière le volant et alluma la sirène avant de démarrer en trombe.

Je réalisais alors en arrivant sur les lieux l'ampleur de ce qui allait nous attendre et également que je n'avais pas eu le temps de me changer, j'avais toujours mes crocs décorés en transformer. Je descendais du véhicule avant de prendre ce qu'il avait dans le coffre. "Ok ! On va mettre en place les brulés de ce côté là répartie en niveau d'urgence...Vous mettez les autres ayant inhalés de la fumée de ce côté là pour les mettre sous l'oxygène et faire les prises de sang pour le taux de CO2. C'est partie ! Jia tu t'occupe des personnes à mettre sous oxygène." Je hochais la tête avant de mettre en place les bouteilles d'oxygène et de me présenter à l'équipe venant d'un autre hôpital.

J'entendais un premier pompier venir demander de l'aide et je m'avançais vers lui pour lui venir en aide avec sa patiente, "Quel est le pronostic ?" Je questionnais le pompier avant de regarder la femme qui semblait avoir plus inhaler de la fumée plutôt que d'être brulée. "Venez l'installer ici..." Je lui montrais le brancard pour que le pompier puisse lâcher la femme. J'attrapais le masque avant d'ouvrir la bouteille d'oxygène pour l'aider à respirer, je jetais un nouveau coup d'oeil au pompier, "Faites attention à vous !" Lançais-je avant d'attraper une seringue pour faire une prise de sang à la jeune femme et calculer son taux de CO2 dans le sang rapidement afin de la faire partir dans le service adéquate d'un des hôpitaux de la ville.

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Enfant, quand on demandait à Mason ce qu’il voulait faire plus tard, il n’hésitait pas : il voulait devenir comme son père, et le basket étant ancré dans cette famille depuis bien trop longtemps pour que le doute subsiste. Ils ont toujours baignés dans le sport et Mason plus que ses frères et sa sœur, il savait que c’était dans les traces de son père qu’il voulait se mesurer. Ca n’a jamais été simple et si Mason a souvent douté, il voulait se surpasser, tout déchiré. Dire qu’il n’en a pas laissé des plumes serait mentir. Parce qu’avec cette passion qui déferle en lui, il y a eu aussi un tas d’autre excès, dont il n’est pas spécialement fier, mais prit dans l’euphorie du moment, il sait que la pente reste glissante. Encore aujourd’hui. Même après toute ses années. Ce qu’il ne s’attendait pas, en revanche, c’est cette cohésion chez les pompiers. Cet amour qu’il a à se détruire et à vouloir sauver le reste du monde. Comme si lui, est incurable, quand les autres le méritent. Cette contradiction qui le perd parfois, mais qui l’oblige sur le terrain à se surpasser. A effacer ce qu’il est parfois dans la vie, pour ne faire sortir que le meilleur en lui, que ce battant dont parfois il s’émerveille. Ce battant qui a fait craquer bien des cœurs, mais dont il refuse de retrouver, aujourd’hui. Le camion de Mason qui roule à vive allure, ne cédant aucun feu rouge, il fonce droit sur l’immeuble en flamme. Ils ne savent rien encore de ce qui a bien pu se passer, mais Mason sait qu’ils ne tarderont pas à savoir. C’est certain. Il met son casque en sortant du véhicule, certains restent à l’extérieur pour attaquer le feu par les fenêtres, quand d’autres comme Mason vont rentrer à l’intérieur. Un premier, avec une lance, et ils se suivent par binôme. C’est ce qu’il a appris avec ce job : toujours veiller sur l’autre. « Quel est le pronostic ? » Mason revient finalement avec une première victime, au bout de quelques minutes, et déjà l’ambulance est là. Des urgentistes sont là, prêts à accueillir ceux qui restent. « Intoxication au fumée, on l’a retrouvé au sol. » Si elle avait fini par bouger et parler sans que les pompiers ne puisse comprendre ses paroles, elle est au moins prise en charge rapidement, « venez l'installer ici... » Il la dépose sur le petit fauteuil, avant de vouloir repartir. « Faites attention à vous ! » Il répond positivement d’un signe de tête, avant de s’engouffrer à plusieurs reprises dans l’immeuble et d’en ressortir toujours avec du monde au bras. « Excusez-moi, où il y a-t-il de la place ? » Sa voix qui s’élève derrière ce casque et ce masque, il récupère une bouteille d’eau pour en boire quelques gorgés, avant de rattacher son regard sur la jeune urgentiste. Attendant son feu vert pour déposer cette femme qui tient à peine debout. « Je crois qu’elle est enceinte, » il grimace à cette pensée, mais si c’est ce qu’il a compris à l’intérieur, l’heure pourrait être assez grave pour elle et son bébé.

@Mason Bradford - Le temps semblait suspendu lorsqu'on était arrivé sur les lieux, je n'avais même pas le temps de réaliser que je devais déjà mettre le pied à l'étriller. L'adrénaline montait dans mes veines et j'obéissais aux ordres comme un bon soldat, essayant tout de même de ne pas perdre mon humanité, car les victimes auraient besoin de quelqu'un de doux en face d'eux. J'étais en charge des gens à mettre sous respirateur et prise de sang, je devais également m'occuper de mes patients priorités à envoyer sur les différents hôpitaux de la ville, autant dire que je n'allais pas chômer. Avec moi, j'avais deux infirmières, étant interne en médecine s'était à moi de diriger les opérations et de leur donner les indications. Je prenais une grande inspiration tandis que je voyais un premier pompier débarquer dans la tente de fortune monté en seulement quelques minutes. « Intoxication au fumée, on l’a retrouvé au sol. »

Je hochais la tête avant de l'inviter à la déposer sur un brancard pour la mettre sous oxygène avant de faire signe à une des infirmières pour faire une prise de sang. On devait absolument obtenir les résultats rapidement afin de classer tout le monde. Je me tournais vers le pompier pour lui dire de faire attention à lui également. Je le voyais hocher la tête avant de repartir en direction de l'immeuble. S'était la folie, les victimes arrivaient de partout, j'étais obligée de courir dans tout les sens, au final, mon chef m'avait demandé de prendre en charge tout le classement des victimes ce qui me faisait une charge de travail supplémentaire. D'autres équipes des différents hôpitaux étaient arrivés pour nous venir en aide. « Excusez-moi, où il y a-t-il de la place ? » Je me tourne vers le pompier tandis que je remarque l'état plutôt inquiétant de la victime qui tient dans ses bras. « Je crois qu’elle est enceinte, »

"Merde !" C'est le premier mot qui me vient à l'esprit à cette indication. Je dois faire vite et il est évident que c'est un cas d'urgence, "Là-bas !" Je montre un brancard inoccupé et je commence à poser le masque à oxygène avant de me tourner vers le pompier, "Prenez une pause ! Vous n'avez pas suffisamment bu." Je lui souris avant d'attraper mon talkie walkie qu'on m'avait fournis il avait peu de temps, "Femme d'environ trente ans, présente des signes d'intoxication à la fumée et enceinte, demande d'évacuation urgente !" J'entends immédiatement la réponse d'un ambulancier qui m'indique arriver pour prendre en charge la jeune femme et la transférer à l'hôpital le plus proche. Je me tournais vers la jeune femme pour prendre son rythme cardiaque, "Respirez calmement...On va rapidement vous évacuer vers l'hôpital." Je l'entends alors murmurer quelque chose que je ne comprends pas. "Comment ?" Je me rapproche un peu plus avant de l'entendre me dire que son petit garçon est encore dans l'immeuble.

Je me retourne et remarque que le pompier a disparu, je fais signe à une infirmière de prendre le relais, "Evacuation en urgence, un ambulancier doit arriver...Elle est enceinte, fais les examens nécessaire !" Je décide de trouver un pompier et de préférence celui qui m'a emmené la jeune femme, je sors de la tente et remarque alors le chaos qui règne et la chaleur. Je m'avance vers le camion de pompier avant d'être stoppé par l'un d'eux, "Vous ne pouvez pas passer mademoiselle !" Je le regard, "Je sais...Mais on vient de m'emmener une femme, son petit garçon est toujours dans l'immeuble !" Le pompier attrape son talkie walkie pour l'indiquer aux troupes à l'intérieurs, tandis que moi, j'attends bêtement devant ce bâtiment en flamme de voir sortir un petit garçon espérant qu'il ne soit pas trop tard...

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Les allées venues entre la bâtisse et la tente d’inconfort étaient nombreux mais forcé de constater que ça fonctionnait bien. Les pompiers par binôme étaient tous concentrés et le rythme, certes soutenu, mais il n’y avait pas le choix. La tente a été trop rapidement remplie, et déjà il manquait de brancards. Pour être honnête, ils font tous ce job – que ce soit les volontaires ou professionnels pour ce genre d’adrénaline. Celui qui nous dépasse tous, celui qui nous rend si vulnérable. Mason y a déjà songé, et plus d’une fois. Il a même perdu au combat l’un de ses collègues, certes dont il n’était pas spécialement très proche, mais ça marque. Ca fait remonter des souvenirs, et ça peut effrayer même. Il avait une femme, des mioches, cet homme. Une famille a qui il a fallu leur annoncer cette triste nouvelle. Il a vu cette femme tomber à terre, hurler de tristesse. Il n’a pas su trouver les bons mots face à ce petit garçon qui s’est assis à côté de lui, sur ce banc. Le silence est parfois d’or. Et quand à leur fille, l’aîné, elle a compris bien trop vite, qu’elle ne reverrait plus jamais son père. Pour autant, aucun d’eux n’a abandonné. Aucun d’eux n’a rompus le contrat. Et ils se retrouvent tous, aujourd’hui, au première loge. Ils se retrouvent tous sur le devant du feu, en première ligne. « Merde ! » Qu’elle dit, devant un Mason pressé, qui attend le feu vert de la jeune femme pour passer au suivant, « là-bas ! » Il l’installe sur le brancard, mais n’a pas vraiment le temps pour plus de formalités, il fait confiance aux médecins, aux infirmiers, pour avoir plus de sympathie qu’eux. « Prenez une pause ! Vous n'avez pas suffisamment bu. » Il n’a à peine le temps que de prendre quelques gorgés, qu’on lui fait signe, au loin de venir. Il s’exécute sans même réfléchir, reposant la bouteille d’eau sur ce qui ressemble à une planche. « Femme d'environ trente ans, présente des signes d'intoxication à la fumée et enceinte, demande d'évacuation urgente ! » Il ne s’attarde pas bien longtemps dans la tente, et aperçoit au loin deux autres collèues qui arrivent avec trois blessés, dont un qui arrive à marcher seul. Il aide la personne à faire quelques mètres qui restent, avant que la personne s’effondre sur le sol. Il tousse beaucoup, un médecin prend le relais, laissant à Mason la possibilité de retourner près de son binôme. « Respirez calmement...On va rapidement vous évacuer vers l'hôpital. (…) Comment ? » L’agitation dans la tente est à son comble, et Mason repart de nouveau vers le feu, rentrant dans la bâtisse une nouvelle fois sans se poser de questions. « Je sais...Mais on vient de m'emmener une femme, son petit garçon est toujours dans l'immeuble ! » Qu’il entend dans son talkie-walkie alors qu’ils viennent lui et son collègue de rentrer. « Ok, j’ai deux pompiers qui arrivent avec du monde, on fait de la place, » est-ce Mason ? Est-ce ce petit garçon, « deux adultes, un blessé plus gravement, » le chef qui répartie les blessés, et fait repartir au plus tôt les pompiers, des roulements pour éviter la fatigue, un feu qui se propagent bien trop rapidement alors que la police arrive enfin. Et constate déjà les dégâts et le nombre de blessés. « L’équipe de Bradford Harry, vous m’trouvez quelqu’un, et vous ressortez, compris ? » Et d’ailleurs quelques minutes après, Mason finit par sortir pour faire un roulement d’équipe.

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@Mason Bradford - C'est le chaos et je ne sais plus où donner de la tête, je ne pensais pas vivre une expérience comme celle-ci alors que je suis simplement interne en médecine. J'aide ce nouveau pompier à placer la jeune femme qu'il m'amène, elle est enceinte et elle est resté bien trop longtemps dans la fumée. Je fais un appel immédiat pour qu'elle soit pris en charge au plus vite par une ambulance pour l'emmener à l'hôpital disponible. Je griffonne vite sur un morceau de papier avant de l'accrocher à son poignet tandis qu'elle m'indique que son petit garçon est dans le bâtiment encore. Mon sang ne fait qu'un tour et alors que je me retourne espérant voir le pompier, il a disparut. Je demande à une infirmière de rassurer la jeune femme tandis que je sors de la tente. La chaleur du bâtiment me saisi et je vois des cendres tomber comme des confettis, ça aurait pu être beau dans d'autres circonstance.

Je m'avance vers un camion tandis que l'un des pompiers me signifie que je n'ai rien à faire ici. Je lui explique qu'un petit garçon est toujours bloqué dans l'immeuble et qu'il faut faire quelque chose, je ne veux pas que cette femme soit en deuil pour son petit garçon alors que son bébé sera bientôt parmi eux. Je regards la scène tandis qu'il parle dans son talkie walkie, j'ai le sentiment qu'il s'en fout de moi, qu'il s'en fout de ce petit garçon. A moins qu'il soit totalement dans l'adrénaline qu'il ne montre rien ? Je regards les pompiers rentrer puis sortir de l'immeuble, mais personne semble prendre en compte le fait du petit garçon. Je vois finalement le pompier qui m'a emmené la jeune femme ressortir avec son collègue pour faire une pause, seulement, ils ont un blessé avec eux et je le vois marcher vers le camion. "Vous avez entendu ce que je viens de vous dire ?" Je hausse un peu la voix, "Un petit garçon est coincé dans cet immeuble et sa mère est morte d'inquiétude !" Le chef lève la main et je l'entends me dire que c'est les aléas de la vie, qu'ils ne peuvent pas aller plus vite.

"Je sais qu'on ne peut pas sauver tout le monde, je suis médecin ! Mais y a parfois des priorités à donner monsieur !" J'estime qu'un enfant est une priorité et qu'on a pas le droit de le laisser seul, il doit être apeuré et perdu. Je fais demi tour pour retourner dans la tente, mon sang commence à bouillir, je suis totalement en colère par cet injustice. "Madame, à quel étage est votre petit garçon ?" Je l'entends me dire au cinquième dans l'appartement cinquante deux. Je hoche la tête avant de retourner vers les pompiers peut-être qu'avec cette indication, ils pourront agir plus rapidement. Le chef donne des ordres tandis que des pompiers entre et sort, mais toujours pas de petit garçon. J'hésite un instant, je connais l'étage et le numéro de l'appartement, je pourrais parfaitement y aller ? C'est une folie ? Certainement, mais je ne peux pas laisser un enfant mourir...

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Mason peine à avancer, la chaleur, la fatigue, il continue pourtant d’aider l’homme blessé à avancer, alors que déjà on s’occupe de son collègue. Mais il n’a pas vraiment le temps de se rendre compte de la situation alarmante, et il n’est pas là pour remettre en cause ce qu’on lui indique de faire : il a suffisamment remit en cause certaines paroles de gradés par le passé. « Vous avez entendu ce que je viens de vous dire ? » Il arrive à hauteur d’un pompier et de cette urgentiste qu’il a croisé quelques minutes dans la tente, son regard posé sur elle reste distant, parce qu’il se demande ce qu’elle fout là. N’y a-t-il pas d’autres blessés dans la tente ? Il n’entend pas vraiment ce qu’elle a redire, mais au vu de son visage fermé, il devine qu’elle n’est pas en accord avec le protocole. Il ne l’est pas toujours lui aussi. Mais il fait avec. Il s’est déjà fait recaler de son équipe de basket, fallait pas non plus qu’on le vire d’ici. Il retourne prendre des nouvelles de son collègue. « Un petit garçon est coincé dans cet immeuble et sa mère est morte d'inquiétude ! » Mason s’éloigne de toute l’agitation, prenant quelques secondes pour enlever son casque et boire quelques gorgés. Avant qu’il entende des cris, il se retourne, et aperçoit la même femme, qui court sans qu’aucun pompier ne parvienne à la stopper malgré les recommandations et les cris des gradés. Mason se dépêche, remettant son casque, avant de faire signe qu’il était dispo. Il ne partira pas avec son binôme, mais on lui attribue une nouvelle tête au passage, et ça lui conviendra : le basketteur sait exactement ce dont il doit faire pour retrouver l’urgentiste. La chaleur dans le bâtiment devient plus étouffante que précédemment, les flammes ne se sont jamais arrêtés, occasionnant des issus sans aucun recours, et bon nombre se sont retrouvés piégés dans les flammes. Il maudit cette femme de prendre un tel risque, et il ne manquera pas de le lui dire ! Il ne sait pas vraiment dans quel coin allait, il ne sait pas à quel étage elle se trouve. Ce n’est pas le premier, ni le second, il semble déjà les avoir fait de fond en comble, et le troisième n’est pas praticable. Il commence alors à se diriger vers le quatrième, et aide un de ses collègues à descendre une énième personne. Le quatrième ne semble pas non plus détenir prisonnière l’urgentiste et le petit garçon, il ne perd pas une minute à se rendre jusqu’au cinquième. Respirer ici devient plus douloureux, et Mason commence à tousser, la chaleur devient presque insupportable, et finalement…

@Mason Bradford - Voir ce commandant ne pas réagir lorsque je lui indique qu'un petit garçon se trouve encore à l'intérieurs me mets hors de moi. Je n'arrive pas à comprendre comment on peut laisser la vie d'un enfant en jeu et aider les plus âgés, ce petit garçon mérite autant que les autres de vivre. Mon cerveau se déconnecte totalement à cet instant précis et je m'élance vers le bâtiment en flammes, je m'en fous des représailles, je m'en fou de ce que va me dire le commandant des pompiers et tant pis je suis mise à pieds. Pour l'instant, je dois monter au cinquième pour trouver ce petit garçon. La fumée est épaisse et je couvre mon nez et ma bouche avec le bout de ma blouse. La chaleur est intense et j'ai le sentiment que ma peau est entrain de cuir sur place, mais je ne lâche pas mon objectif.

Trouver le petit garçon est ma priorité. Je me doute que des pompiers sont sur mes talons, j'ai entendu les cris et j'ai vu qu'on tentait de me retenir. Je fais des pauses de temps en temps en me baissant au maximum vers le sol pour tenter de reprendre un peu d'air, bien qu'au vu de la situation il ne doit plus en rester beaucoup dans le bâtiment. Je monte les escaliers avec difficulté, mais j'arrive tout de même à atteindre le cinquième étage. Je regard ce long couloir remplis de fumée. Le feu est bruyant et rend la tâche difficile pour entendre un enfant pleurer ou même quelqu'un parler. J'hésite un instant avant de me diriger dans ce couloir, je regards les numéros sur la porte, heureusement je comprends rapidement que le cinquante et un et cinquante deux se trouvent au fond du couloir. J'avance déterminée avant de poser ma main sur la poignet. Je retire immédiatement mes doigts pour regarder la paume de ma main qui a cuit sur le métal brulant.

Je me sens idiote soudainement de ne pas y avoir pensé plus tôt. J'attrape rapidement une bande dans la poche de ma blouse, pour enrouler ma main dedans. J'ouvre ma blouse pour pouvoir ouvrir la porte de l'appartement avant de regarder rapidement dans l'habitation. Je finis par trouver le petit garçon prostré dans un coin de l'appartement, "Hey ! Ne t'inquiète pas ! Ta maman m'envoi te chercher." Je lui souris avant de réussir à le prendre par la main, "Vient on va sortir d'ici." J'avance et je dépose la blouse sur lui pour le protéger au maximum de ce qui pourrait lui tomber dessus. Je sens alors le petit corps perdre pieds et je le vois tomber dans les pommes. Je glisse mon bras sous sa tête puis sous ses jambes, j'en profite pour reprendre un peu ma respiration, avant que mon regard croise celui d'un pompier. Il nous vient en aide et je sais à présent qu'une fois sortie de l'immeuble, j'allais prendre cher pour mon grade.

:plz:

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L’heure n’est pas au reproche, avec toute cette agitation et ses flammes de toute évidence, il n’entendra rien de ce qu’elle lui répondra. Elle a intérêt à avoir de bonnes excuses, notamment envers les gradés. Mais n’a-t-il pas toujours été loin des normes ? Evidemment, que Mason a déjà suivie son impulsion soudaine, ce qui nous paraît juste à faire – et qui ne l’est pas toujours pour le reste du monde. Evidemment qu’on lui a déjà soufflé à mainte reprise un enfantillage qui ne passerait pas même avec l’âge, de l’insouciance voir même pire, de prendre des risques inutiles. Dans le domaine du sport – ce qui est moins grave, puisqu’aucune vie n’est réellement en danger. Et si pour l’heure, il n’a aucun recul nécessaire pour évaluer le danger et les aboutissants, il n’en demeure pas loin contrarié et en colère contre cette femme. En colère parce qu’il a déjà perdu des hommes au combat, aucun de ses amis proches, mais même si il ne la connaît pas, ça lui ferait clairement chier de perdre une vie humaine… Deux maintenant qu’elle possède contre elle ce petit garçon. Il a mit plusieurs longues minutes avant de les retrouver, parce que Mason ne savait pas à quel étage ils étaient. Heureusement deux étages sur cinq étaient déjà impossible d’accès, il n’avait pas cherché à passer, mais elle aurait très bien pu s’y engouffrer avant que les flammes ne prennent vie davantage. Désormais, devant lui, ils n’allaient les lâcher d’une semelle. Mais Mason n’a même pas le temps d’atteindre la jeune femme, que la poutre entre eux. Mason lui fait signe de rentrer dans la pièce juste à côté, il aimerait pouvoir l’aider à porter ce petit garçon. L’intuition de l’urgentiste n’était pas si mauvaise, et en la voyant avec le petit garçon, il comprend sa motivation. Quand il pénètre lui-même dans un appartement ouvert, attenant à celui où Jia est rentrée, la chaleur est davantage intenable, il court en direction des fenêtres, voulant tenter d’aller la retrouver. Parce qu'il le sait, seule elle survivra pas longtemps, et le petit garçon inconscient, il n'ose imaginer le pire.

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@Mason Bradford - En voyant ce pompier je prends conscience que je le mets en danger, mais comment pouvait-on faire passer certaines personnes en priorités alors que cet enfant à toute sa vie devant lui ? C'est parce que j'ai trouvé ça injuste que je suis entrée dans le bâtiment en flammes et je ne le regrette pas. Si je devais le refaire, alors se serait pareil et rien ne pourrait me faire changer d'avis. Cependant, je sais qu'en sortant de là j'allais devoir répondre de mes actes, au niveau des pompiers déjà puis au niveau de ma hiérarchie. Je serais certainement mise à pied pendant un temps pour ce manque de professionnalisme, quoi que ? Pouvait-on réellement parlé de ça ? Je vois l'homme qui commence à se rapprocher avant qu'une poutre tombe et nous sépare soudainement. Les fumées sont épaisse et l'enfant à rapidement perdu connaissance, il faut vite intervenir pour éviter une mort par monoxyde de carbone. Je regard le pompier qui me fait signe d'entrer dans l'appartement d'où je viens et je m'exécute en portant le petit dans mes bras, en ayant pris soin de le couvrir avec ma blouse pour protéger un peu sa peau de la chaleur. Je ne sais pas exactement ce que je dois faire à présent dans cette appartement et la première idée qui me vient, je ferme la porte du logement. Cela ne va pas retarder très longtemps les fumées, mais au moins j'ai le temps de réfléchir un instant. Je regard alors la fenêtre qui donne sur un joli balcon, le PVC est fondu et je sais d'avance que je ne pourrais pas l'ouvrir ainsi. Je décide donc d'attraper une chaise de la salle à manger et de la balancer violemment contre le verre. Le bruit est totalement atténué par le crépitement des flammes et je me félicite d'avoir fermé la porte pour éviter un appel d'air qui aurait pu nous coûter la vie. J'attrape le petit garçon que je fais passer délicatement à travers la fenêtre pour éviter de le couper. L'air est encore chaud, mais c'est légèrement plus respirable ce qui me laisse un peu de temps pour évaluer la zone où sont les pompiers. J'avance doucement vers la barrière du balcon pour examiner la zone avant d'entendre un craquement sous mon pied, je laisse mon regard se perdre sur le sol du balcon avant d'entendre le petit garçon qui me demande où nous sommes. Je remarque immédiatement la lézarde sous mon pied et je déglutis difficilement, au moindre faux pas, le balcon risque de s'écrouler. "Ecoute...Ne bouge pas...Reste assis où tu es...Les secours vont bientôt arriver !" Je lui souris alors que j'entends mon bipeur dans la poche de ma blouse qui entoure l'enfant. Je tente de me tourner doucement, mais un nouveau craquement se fait entendre sous mes pieds. Je suis pas lourde, mais il semblerait que pour ce balcon je soit le poids en trop.

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