i've been hearing silence on the other side
@Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia

Il lui assura qu’elle avait plus de considération que n’importe qui, que ce n’était pas ça le problème. À un certain moment donné de leur relation, Evie aurait été tenté de croire que tout ce qui sortait de la bouche de Rhett Hartfield valait la notion de trésor tant il s’exprimait avec économie. Quand il le faisait, c’était assez précieux pour qu’elle veuille chérir ses instances, et c’était foutrement poétique — pour ne pas dire romantique — dans le fond, qu’elle eut déjà considéré tout ça de ce point de vue-ci. Mais depuis leur dernière dispute, elle avait appris à ménager son manque d’objectivité à son égard. Ses accusations laisseraient des traces, la manière dont il avait choisi de tenir une discussion au sujet d'un avenir proche aussi, et si elle eut seulement un maigre sourire lorsqu’il lui dit tout ça, c’était parce qu’elle ne pouvait pas faire autrement que douter un peu de ce qu'il avançait là.
Mais dans un sens, ce n’était pas ça le plus important, c’était plutôt le point qu’elle marquait en lui faisant entendre qu’elle apprécierait des efforts, quoi qu’ils lui coûtaient. C’était peut-être trop lui demander, c’était sûrement trop lui demander, surtout après que des professionnels lui avaient demandé d’en faire à propos de son addiction, mais elle tenait à lui, Evie. C’était égoïste, de vouloir lui incomber la bonne suite des évènements, mais la vérité était celle-ci : si elle se remettrait toujours en cause par habitude, elle n’était pas sans savoir que Rhett avait sa part de responsabilités dans leur récente débâcle. Elle les partageait à parts égales parce qu’elle était comme ça, qu’elle ne voulait pas être plus dure qu’elle croyait l’être déjà à ce moment-là et qu’elle pensait que c’était juste de se compter dans le lot, mais nier l’idée qu'il avait soufflé le premier pour faire vaciller les fondations de leur histoire, ça ne serait rendre service à personne "Tu réussiras pas à me faire fuir. Je te le dis ici et maintenant, parce que c’est comme ça que j’ai pris la manière dont tu m’as dit que tu voulais pas d’enfants. T’as essayé de me faire fuir en tablant sur des stéréotypes, et je suis pas un stéréotype, Rhett." commença-t-elle une fois qu’il lui assura de nouveau qu’à partir de maintenant, il la tiendrait au courant de ce qu’il gardait en lui, mettant en avant la confiance qu’il lui accordait et qu’Evie ne pensait ne pas avoir réussi à obtenir au cours des derniers mois. Elle reprit sur le même ton posé, mais ferme, ses épaules se haussant dans la foulée pour marquer la vérité de ce qu’elle avança sans fléchir, assez sûre d’elle à ce sujet pour ne pas vouloir qu’on l’accuse de vouloir se ranger à l’avis de son partenaire. Ce n’était pas le cas, ceux qui la connaissaient bien étaient au courant qu’elle n’avait jamais nourri l’envie d’être mère, son instinct était tout et son contraire, sauf maternel "Je m’en fiche, des enfants. J’en veux pas non plus, ça me manquera pas." Elle voulait le lui redire assez tôt pour qu’ils n’en fassent pas un sujet tabou, encore moins un objectif à atteindre.

Le seul objectif qu’il devait garder en tête, c’était de travailler sur son addiction. Qu’il lui dise sans ciller qu'il attendait de rentrer en Australie pour reprendre ses habitudes en la matière, ça ne fit certes pas plaisir à Evelyn, mais elle était reconnaissante qu’il n’essaye pas de lui dire le contraire, c’est pour quoi elle réagit par un baiser qu’elle lui donna sans y songer juste après avoir essuyé cette nouvelle qui mettait en perspective les difficultés qui les attendaient dès qu’ils remettraient le pied en Australie. Rien de nouveau sous la lune en somme, et bien qu’elle se laissa étreindre par le jeune homme qui changea de place une fois que leur visage se séparèrent, bien qu’elle s’accrocha au bras qui barra sa poitrine avec ses deux mains en laissant sa tête reposer contre le bas de son visage, sentant son nez s’enfoncer dans ses cheveux, elle se sentit un peu démunie face à cet avenir étrange qui les attendait tous les deux "Je l’ai vue quand t’étais en Suisse." Greta "Elle m’a demandé si vous deviez maintenir la sortie malgré tout. Je lui ai dit que c’était important pour toi, qu’elle nous manquerait pas de respect si elle le faisait." lui dit-elle, fermant les yeux en l’entendant admettre qu’il voulait que ça fonctionne entre eux. Elle n’eut rien à lui dire à ce moment-là, ses doigts se resserrant contre son bras qu’elle tenait fermement contre elle. En revanche, lorsqu’il proposa de la couvrir à propos de son potentiel retour en Australie, elle lui dit en basculant la tête sur son épaule pour pouvoir mieux le voir et le regarder "Je vais rester. Une semaine ou deux, le temps de te laisser reprendre tes marques." Une bien jolie façon de lui laisser tout le loisir de se défoncer à l’oxycodone. N’avait-elle pas juré qu’elle serait moins sotte ? Si, et c’est pour ça que sérieusement, plus que jamais, elle reprit, son regard dans le sien ne faiblissant pas quand elle lui dit "Mais quand je serai de retour, t’arrêteras, et je te lâcherai pas." Comme pour joindre le geste à la parole, elle raffermit sa prise sur son bras "Tu me détesteras, tu voudras probablement tout faire pour me donner l’envie de te laisser tomber, mais je te l’ai dit : tu me feras pas fuir, et on travaillera sur les questions des journalistes jusqu’à ce que ça devienne naturel pour toi d’y répondre. Je l’ai fait toute ma vie, je suis la plus indiquée pour ça." Elle se mettait à son service en somme, et puisqu’elle comptait cesser son activité de wedding planner, ça voulait dire qu’elle n’aurait que ça en tête, et qu’elle ferait les choses à la hauteur de ses capacités : c’est-à-dire à la perfection, sans vaciller.
Pas comme là lorsqu’il lui parla de nouveau de Jenna. Si elle devait être tout à fait honnête, Evie ne comprenait absolument pas qu’elle se soit déplacée pour lui annoncer sa grossesse. D’après ce qu’elle avait lu dans son livre, leur relation s’était éteinte il y avait des années de ça. Alors quoi, elle lui devait des comptes ? Ça ne lui semblait pas logique, encore moins délicat quand elle devait savoir que son voyage en Suisse était cryptique et sensé être curateur. Mais peu importait : est-ce que ça la regardait, Evelyn ? Sûrement pas. Néanmoins, Rhett avait supporté les détails de sa relation avec Owen durant un certain laps de temps, alors elle était prête à se placer en oreille attentive s’il s’avérait que cette annonce remuait quelque chose chez lui. Est-ce que ça lui faisait de la peine de l’avoir appris ? "Tu veux en parler ?" lui demanda-t-elle après un instant à trouver la meilleure approche pour lui permettre de dire ce qu’il avait à dire à ce sujet, observant son visage de près en songeant au fait que, s’il le mentionnait maintenant, c’était qu’il avait sans doute quelque chose sur le coeur à propos de l’annonce reçue de son ancienne compagne.

Elle est forte sur ses appuis, Evelyn. Il ne fera pas la moindre métaphore sportive, il n’oserait pas, mais il est fier de pouvoir compter à ses côtés une personne aussi forte qu’elle. Il a tendance à l’oublier lorsque ses idéaux vont contre les siens, sans doute, mais le reste du temps il est plutôt capable de prendre assez de recul sur les événements et les faits pour ne jamais être capable d’oublier pourquoi il l’aime. Pour ça, et pour bien d’autres choses encore, même si elle a à cœur de lui prouver que ses appréhensions n’ont pas lieu d’être en cet instant. Il voudrait dire qu’il ne fait que parler par expérience, mais ce serait injuste de considérer qu’elle est une nouvelle Mabel, ou une nouvelle Jenna. Elles n’ont rien de comparable, aucune d’elles. "Je m’en fiche, des enfants. J’en veux pas non plus, ça me manquera pas." Il se retrouve à penser qu’elle ferait pourtant une très bonne mère. Pour ce que ça vaut.

Sans la moindre once de fierté en lui, et bien au contraire, Rhett ne cherche pas à lui cacher ses intentions lorsqu’ils seront de retour en Australie. Sans doute qu’il n’aurait pas osé l’avouer de lui-même mais puisqu’elle lui pose la question, il répond simplement: oui, il cherchera comment se procurer de nouveaux antidouleurs pour palier à leur absence des quatre dernières semaines. Il a osé en prendre un dernier avant de rentrer dans le centre, certain que ses affaires seraient triées là-bas. Et il se dit qu’il a bien fait, aujourd’hui encore. "Je l’ai vue quand t’étais en Suisse." La biographe qui pose trop de questions. “Qui a cherché à voir qui ?” Il n’y a pas vraiment de bonne réponse à cela, plutôt que de dire qu’il n’en existe pas de mauvaise. Il ne comprend pas pourquoi Evelyn aurait voulu voir Greta, et il ne comprend pas dans quelle mesure Greta aurait pu vouloir s’entretenir avec une personne que Rhett lui a explicitement demandé de laisser en dehors de tout ça. "Elle m’a demandé si vous deviez maintenir la sortie malgré tout. Je lui ai dit que c’était important pour toi, qu’elle nous manquerait pas de respect si elle le faisait." Il hoche la tête, son visage pourtant tout près de celui de la brune, qu’il continue de garder près de lui. “Tu as bien fait.” Il note l’emploi du nous mais n’en dit rien. La sortie de la biographie est la seule chose à laquelle il s’est raccroché durant ces longues semaines: elle devait sortir.

"Je vais rester. Une semaine ou deux, le temps de te laisser reprendre tes marques." Il plonge son regard dans le sien, pour s’assurer qu’elle est bel et bien en train de lui proposer de fermer les yeux face à ces conneries, et peut-être même les accepter à sa façon. Il s’attendait à de nombreuses réactions différentes, mais sans doute pas celle-ci. "Mais quand je serai de retour, t’arrêteras, et je te lâcherai pas." Ses doigts se referment contre le bras de Rhett, lequel il estime avoir perdu en masse, et pour lequel il doit se remettre plus sérieusement au sport. Mais ce n’est pas le temps d’y penser, sans doute, alors il regroupe sa concentration sur la jeune femme. "Tu me détesteras, tu voudras probablement tout faire pour me donner l’envie de te laisser tomber, mais je te l’ai dit : tu me feras pas fuir, et on travaillera sur les questions des journalistes jusqu’à ce que ça devienne naturel pour toi d’y répondre. Je l’ai fait toute ma vie, je suis la plus indiquée pour ça." - “Je suis désolé par avance pour tout ce que je te dirai, alors.” Et il est déjà désolé, à vrai dire, des bribes de leur dernière dispute lui revenant soudainement à l’esprit: il sait qu’il sera horrible, et il sait qu’il s’en voudra lui-même à la seconde où les mots franchiront la barrière de ses lèvres. Mais il tient trop à ce combat pour la persuader de ne pas le mener à ses côtés, même si elle s’apprête à prendre le même chemin où bien d’autres se sont cassés les dents avant elle. Evelyn est différente, c’est ce qu’il dit toujours, et peut-être qu’elle le sera assez pour enfin trouver un début de solution au problème ; et lui apprendre le training media mieux que personne au passage.

Parce qu’il se sent redevable à son égard, et parce qu’il ne sait décidément pas faire avec le poids des secrets, il ne tarde finalement pas avant de lui exposer la raison de la venue de Jenna jusqu’en Suisse: son nouveau statut de femme enceinte. "Tu veux en parler ?" Les yeux perdus dans le vide, il prend le temps de réfléchir à cette question pourtant simple. “Je sais pas quoi en penser. Ni en dire.” Il se garde de préciser le contexte exact de cette grossesse qui, pour le coup, n’a vraiment pas à être dévoilé. “J’imagine que je suis juste heureux pour elle.” Et envieux, bien sûr, parce qu’il n’a jamais compris le principe de ne pas envier les possessions de son prochain. La Bible, c’était un peu trop long pour lui à apprendre, même en version résumée et simplifiée pour l’enfant qu’il était à l’époque, quand ses parents traînaient la fratrie chaque dimanche à l’église de Kilcoy. “Et je voulais pas que tu l’apprennes sur le tard, ou que tu penses qu’on est encore proches, Jenna et moi.” Ils le sont sans doute, d’une façon ou d’une autre, mais aujourd’hui c’est indubitablement envers Evelyn que se tourne sa loyauté, peu importe tout ce qu’il a pu vivre auprès de la rousse. Et pour le prouver un peu plus, à sa façon, il abaisse son bras pour plutôt barrer le ventre de la jeune femme et poser sa main contre ses côtes, pour lui laisser un peu plus d’ampleur dans ses mouvements, dira-t-il. “Je te dirai que je t’aime dans un moment qui ne sera pas une dispute, un jour. Sur ça aussi, j’y travaille.” Et s’il le dit dans un sourire, il n’en pense en réalité pas moins, désormais occupé à garder ses yeux fermés pour simplement profiter de sa présence, avant que n’arrivent les prochaines semaines et toutes leurs conséquences.

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@Rhett Hartfield ☆ crédit/ssoveia

"Elle a voulu me voir." répondit-elle sans délai "Je pense qu’elle avait besoin de se rassurer sur la suite des événements en se raccrochant à quelqu’un de proche de toi. Elle s’inquiétait pour toi." Elle se mordit brièvement la lèvre, hésitant à ajouter ce qu’elle ajouta tout de même quelques secondes ensuite, son regard trouvant le sien en même temps "Je lui ai pas menti sur le fait qu’on ne se parlait pas beaucoup à ce moment-là." Sans rentrer dans les détails, elle avait préféré être honnête et ne pas laisser miroiter à la jeune femme une relation sans anicroches. Ça ne la regardait pas, c’était une certitude qui l’avait faite camper sur l’idée de ne pas trop en dire, de rester dans le cadre de la pudeur et de la décence. Il lui semblait que Greta en savait assez sur le sujet de leur conversation pour vouloir en rajouter de toute façon.
Elle lui avait facilité la tache en ne voulant pas trop en savoir en contrepartie, et le dialogue s’était étiré sans que ça ne devienne gênant au contraire. Au moins, Evie avait avancé la bonne chose en lui conseillant de ne pas repousser la sortie du livre comme le lui confirma Rhett à ce moment-là. Ce n’était pas grand-chose, mais ça la rassura sur l’idée qu’au travers de leurs désaccords, il y avait tout de même des choses qu’elle avait réussi à saisir de lui et de sa personnalité, et ce qu’elle avait définitivement compris au cours des derniers mois, c’était que cette biographie était importante pour lui sans qu’il n’avait jamais eu besoin de le lui dire textuellement.

Il anticipa des excuses aux choses difficiles qu’il lui dirait dans un avenir proche, et le maigre sourire d’Evie fendit son visage pour lui faire entendre qu’elle le pardonnait déjà. Elle ne savait pas exactement ce qu’elle était capable de supporter en la matière, il lui paraissait qu’il avait déjà atteint sa limite en la dépeignant comme le stéréotype de la femme prête à tout pour avoir des enfants, même à piéger son partenaire, tout en remettant ses moeurs en doute l’instant d’après. Mais une chose était certaine, elle était prête à envisager d’être poussée un peu plus si ça lui permettait de voir le bout du tunnel ; c’était tout bonnement masochiste, mais c’était la seule issue possible à ses yeux à ce moment-là, ne tenant pas à rajouter de l’huile sur le feu en envisageant une séparation au moment où il était fragilisé par l’échec d’une cure à laquelle il ne croyait guère de toute manière.
Elle se laissait peut-être atteindre par la fragilité de Rhett, elle se laissait peut-être atteindre par ses propres sentiments à son égard, elle finirait peut-être par le regretter amèrement d’ailleurs, mais pour l’heure, elle restait fière sur ses appuis et ne comptait pas lui tourner le dos sous le prétexte que sa cure avait échouée : elle lui laissait un délai de manoeuvre, si ce n’était pas de la dévotion pure. Comme elle le lui avait dit, après ce dernier, elle deviendrait son enfer personnel et elle, elle n’anticipa  pas d’excuse à ce sujet parce qu’elle pensait que c’était la meilleure chose à faire quand bien même Ruben lui avait dit le contraire en lui assénant qu’il avait déjà tout tenté ; elle gardait à l’esprit qu’il s’en était joué de sa vie, ça la vaccinait contre toute forme d’excuse à lui présenter.

"Mais ça te touche." Il ne savait pas quoi en penser ni quoi en dire que Jenna soit enceinte, mais ça devait forcément le toucher. Là encore, elle avait encore beaucoup de choses à apprendre à propos de Garrett Hartfield, mais elle savait déceler quand quelque chose l’atteignait assez pour qu’il trouve le courage d’en parler, à elle ou à quelqu’un d’autre. Il se disait heureux pour elle, et elle était tentée de le croire, seulement il y avait autre chose et elle n’était pas certaine de vouloir creuser de ce côté-ci du terrain "Elle a fait des milliers de kilomètres pour t’annoncer sa grossesse, bien sûr que vous êtes toujours proches." lui dit-elle sans sentiment d’amertume spécifique, soulignant juste l’évidence en évitant de lui dire frontalement qu’elle ne se sentait pas menacée par Jenna parce que ce n’était pas dans sa mentalité de se sentir menacée par les autres femmes qu’elle voyait souvent comme des alliées, pas comme des ennemies. Elle avait lu ce qu’il pensait d’elle, elle aurait peut-être dû se sentir tiraillée par l’idée qu’elle ne lui arriverait sans doute jamais à la cheville, mais à côté de sa modestie singulière, Evie connaissait tout de même sa valeur : c’était elle qui était dans ce taxi, le bras de Rhett la maintenant fermement contre lui à ce moment-là, pas Jenna, et la conclusion était assez satisfaisante dans le fond pour qu’elle ne daigne se laisser atteindre par un quelconque sentiment de jalousie à son égard. Elle s’apprêtait à devenir maman, elle pouvait être tout sauf jalouse d’elle.
Elle se laissa cependant atteindre par le changement de trajectoire du bras de Rhett qui passa de ses épaules à son ventre, et elle se demanda brièvement si c’était évocateur de quelque chose, d’une pensée fugace de sa part suite à ce qu’il avait appris de la bouche de son amour de jeunesse, ou si c’était inconscient sur l’instant au point que, l’arrière de sa tête reposant sur son épaule, elle le fixa un long moment, continuant de le faire lorsqu’il lui dit qu’il lui dirait je t’aime dans un moment plus opportun un jour. Ça la fit sourire pour de bon cette fois, puis se redresser juste un peu pour lui donner un baiser, un vrai, qui en appelaient d’autres plus appuyés, plus profonds aussi, sa main trouvant son visage, et enfin sa nuque quand elle réalisa avec un temps d’avance ce qu’elle lui dit, s’étant bien gardé de le lui dire jusqu’ici, lorsqu’elle rompit leur baiser pour laisser son murmure envahir le mince espace qui les séparait "Tu m’as manqué."

rp terminé.