you put your arms around me and I'm home ♡ aisling
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
All of me, you found a way to all of me and helplessly, I've fallen like a child. Hopelessly, I'm hoping you're the one for me. You comfort me with every certain smile. But we have only just begun, there’s still so much for us to learn. Give and take; let's take our time taking turns in touching. There’s nowhere that I'd rather be than with you making history. Close your eyes, I'll close mine and learn to love you.
Avec un soupir de soulagement, Sid referme la porte de son appartement derrière lui. Enfin, il est à l’abri de l’avalanche de rose et de rouge, de petits cœurs, de chocolats, de fleurs et de messages niais à laquelle il n’a pu échapper aujourd’hui. Sans parler de ces couples qu’il a croisés en rentrant, qui déambulaient ensemble, main dans la main et les yeux remplis d’étoiles. En temps normal, ça le laisse plutôt indifférent. Sûrement qu’il les aurait trouvés un peu envahissants, mais aussi un peu mignons. Cette année, pourtant, ça lui a plutôt donné envie de vomir, comme s’il s’était soudainement transformé en un vieux grincheux qui déteste l’amour et refuse de se plier aux magouilles de Cupidon. Dès sa journée de travail terminée, il s’était donc dirigé tout droit vers son restaurant chinois préféré, y avait commandé de quoi noyer son agacement dans ses plats fétiches et, son sac en main, était rentré chez lui.
Son soulagement est toutefois de courte durée. Seul le silence l’accueille, même pas troublé par les miaulements de Mouse, qui dort sûrement encore sous son lit et ne s’est pas rendu compte que son humain est arrivé. L’immobilité qui règne dans la pièce ne fait qu’appuyer sur la désagréable réalité qu’il a cherché à fuir toute la journée, et qui n’est certainement pas étrangère à son irritation : il est seul ce soir, sans son Aisling, avec qui il avait hâte de fêter pour la première fois, mais qui n’a pas pu se libérer du boulot. C’est vendredi… et puis, la Saint-Valentin c’est une journée très occupée au club, tu sais ? qu’elle lui avait murmuré du bout des lèvres avec une grimace d’excuse alors qu’il avait déjà commencé à planifier la soirée romantique qu’il lui réservait. Bien sûr, il avait ravalé sa déception et ils avaient convenu de profiter du weekend pour célébrer avec un ou deux jours de retard. Ça n’empêche pas son cœur de se serrer inconfortablement lorsqu’il imagine Aisling danser au Candy alors qu’ils auraient largement préféré passer la soirée ensemble, blottis devant un film… ou peut-être même sous les draps.
En se mordillant la joue de dépit, il se penche pour retirer ses bottes et s’avance dans la cuisine. Pour meubler le silence, il lance sa playlist préférée à partir du petit haut-parleur sans fil qu’il garde toujours à portée de main. Puis, assis au comptoir de la cuisine, il mange tranquillement son repas, le nez plongé dans le bouquin qu’il a commencé à lire la semaine passée. Il l’avait choisi un peu au hasard, plus intrigué par l’œuvre complexe et un peu dark qui décore la couverture que par le mystère que promettait le résumé. Il se laisse pourtant happer par l’histoire, tant et si bien qu’il en oublie presque son assiette et qu’il s’arrête à peine le temps de s’installer sur le canapé pour poursuivre sa lecture. Assis en tailleur, les coudes appuyés sur les cuisses, il dévore les dix chapitres restants. Quand il referme finalement la couverture, le cou raidi et les muscles légèrement ankylosés par son immobilité, il s’étire comme un chat, un peu ébahi d’avoir passé presque trois heures le nez collé aux pages. Les paupières lourdes, il reste un long moment immobile, le regard perdu dans le vide et l’esprit occupé par l’histoire qu’il prend le temps de digérer après l’avoir lue d’une traite.
C’est Mouse qui l’arrache à ses pensées en venant se frotter contre ses jambes. « Oui, oui, t’as raison, j’ai oublié d’te nourrir, » murmure-t-il en lui gratouillant l’échine. « Mais tu sais c’qu’on dit : qui dort dîne. » Pour toute réponse, le félin bâille à s’en décrocher la mâchoire. Avec un sourire amusé, Sid cède aux caprices de son petit tyran poilu et se lève pour aller verser une portion de croquettes dans son bol. Il profite de s’être levé pour faire un détour vers la douche. Debout sous le jet d’eau, il ne peut s’empêcher de regretter une fois de plus qu’Aisling ne soit pas là avec lui et de se demander s’il aurait réussi à la convaincre de se joindre à lui. Une fois qu’il a assez traîné dans son nuage de vapeur et de chaleur (qui ne rivalise aucunement avec celui qui se forme habituellement quand c’est sa copine qui se douche), il se glisse dans un de ses vieux pantalons de pyjama Batman préféré. Il zieute un instant ses t-shirts avant de hausser les épaules. Après tout, autant profiter de son célibat forcé pour se balader torse nu dans l’appartement. Comme si Aisling aurait été contre l’idée même si elle avait été là… songe-t-il en ravalant un ricanement.
Indécis, il jette un coup d’œil au réveil qui indique 23h05, puis à son lit, avant de finalement rebrousser le chemin vers le salon. Pour oublier l’impression désagréable d’errer comme une âme en peine entre les murs de son appartement, il s’allonge sur le canapé, télécommande à la main. Peu inspiré, il parcourt le menu Netflix à la recherche d’un film qui lui permettrait de faire passer le temps en attendant que le sommeil ne le gagne. Bien sûr, la plateforme s’est assurée de mettre en avant les comédies romantiques et les films à l’eau de rose. Avec un soupir d’agacement, il songe à lancer le film d’horreur le plus sanglant sur lequel il pourrait mettre la main, par pur esprit de contradiction. Mais du coin de l’œil, il remarque l’affiche de The Notebook et il se surprend à hésiter. Les lèvres pincées, il finit par conclure qu’il y a pire comme façon d’occuper sa soirée que de regarder Rachel McAdams et Ryan Gosling tomber amoureux. Tandis que les premières notes de piano retentissent dans la pièce sur un fond de lever de soleil, il essaie de se convaincre que c’est ce qui a motivé son choix et, surtout, que ça n’a rien à voir avec le fait que ça lui rappelle cette soirée où Aisling l’avait forcé à regarder le film et comme elle s’était blottie dans son cou en reniflant à chaque scène triste.
La musique sirupeuse et les dialogues dramatiques ont peu à peu raison de lui. La tête appuyée sur un coussin, Mouse roulé en boule au creux de son bras comme une peluche chauffante, il sent la fatigue le gagner. Les paupières lourdes, il se laisse couler dans le sommeil sans lutter, se perd dans des rêves brumeux où il danse avec Aisling dans une vieille maison un peu délabrée mais pleine de charme. Ses grands yeux lumineux posés sur son visage, elle lui sourit, lève une main pour repousser les mèches qui se sont égarées sur son front comme elle le fait si souvent. La caresse lui semble si réelle qu’il se prend à sourire à son tour en la savourant.
Il tressaille et ouvre les yeux. D’abord, il ne sait pas ce qui l’a réveillé, ni où il se trouve. Puis il reconnaît son salon dans la pénombre. Une silhouette est penchée sur lui, le bras tendu vers lui et l’air figé. C’est Aisling et, l’espace d’un instant, il se demande s’il ne rêve pas encore. Car elle ne porte pas grand-chose, qu’un corset en dentelle qui met sa poitrine en valeur malgré l’énorme veste moelleuse qui lui recouvre les épaules et une jupe si courte qu’elle ne réussit pas à camoufler la ligne affriolante des jarretelles qui ornent ses cuisses. Encore un peu endormi, il lui sourit. « Leen… T’es là, » murmure-t-il en se redressant légèrement. Du bout des doigts, il effleure sa hanche, découvre la texture soyeuse de la dentelle tandis que sa paume trouve sa place au creux de sa taille. Un peu fasciné, il lève le regard vers elle. Quelque chose cloche. Malgré l’obscurité, il voit bien qu’elle a les yeux vitreux et un peu rougis. Sa respiration saccadée achève de le convaincre et il la libère pour s’asseoir sur le canapé. « T’es là, » répète-t-il en fronçant les sourcils. Dans son esprit embrumé, il a d’abord cru à une surprise qu’elle lui aurait préparé, mais maintenant il voit bien que ce n’est pas le cas. « Ça va ? » Un peu inquiet, il lui prend la main et la presse doucement, tant pour la rassurer que pour tenter d’étouffer l’angoisse qui lui serre tout à coup le cœur. Car habillée ainsi, elle revient sûrement directement du Candy Club, et il est convaincu qu’il a dû lui arriver quelque chose pour qu’elle décide de débarquer chez lui au beau milieu de la nuit et sans même s’être changée, alors qu’elle essaie normalement si fort d’empêcher son boulot de s’immiscer dans leur vie à deux.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Dernière édition par Sid Bauer le Mar 28 Fév - 3:56, édité 1 fois
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
This is the last night you'll spend alone. Look me in the eyes so I know you know I'm everywhere you want me to be. The last night you'll spend alone I'll wrap you in my arms and I won't let go, I'm everything you need me to be
Roses rouges sur les tables, cœurs en néons accrochés aux murs, lingerie corbeau et carmin épousant les courbes des danseuses. C’est le soir de la St Valentin au Candy Club et l’amour est partout et nulle part à la fois. Avec un soupir, Aisling s’installe face au grand miroir et peint ses yeux de noirs, cache ses traits sous un lourd masque de poudre et de fards. Elle n’a pas envie d’être ici, au milieu des froufrous et des parfums, parmi les gloussements et exclamations de celles qui se réjouissent des billets qu’elles empocheront auprès de types assez désespérés pour se pointer dans un strip-club un 14 février. Les célibataires babillent le cœur léger, tandis que celles qui sont en couple en profitent pour envoyer quelques clichés coquins à ceux qu’elles ont choisi, leur offrir en avant-première le fantasme que d’autres paieront ensuite pour effleurer. Les lèvres pincées, Aisling les observe du coin de l’œil en agitant ses faux-cils pour faire sécher leur colle. Son téléphone à elle est bien en sécurité au fond de son sac, où il restera jusqu’à la fermeture. Car elle ne peut affronter le sourire serein que son copain affiche sur les pixels de l’écran alors qu’elle se prépare à se dévêtir pour des yeux autres que les siens. Le tintement familier d’une carte de crédit glissant sur un miroir attire son attention. Voilà des mois que les filles ne lui proposent plus de s’enfiler ensemble ces rails de coton, des semaines qu’il est plus facile pour elle de se détourner. Et pourtant, ce soir, l’envie de se poudrer le nez lui chatouille la narine avec un peu plus d’insistance que la veille. Elle se relève d’un mouvement sec pour chasser cette pensée, s’étire lentement au rythme des basses filtrant à travers les épais rideaux de velours, dilue la honte et l’anxiété dans les gestes amples et exigeants auxquels elle soumet son corps en attendant de s’abandonner à la mélodie, là-bas sous le halo cru des projecteurs.
« Ivana, t’as un client dans la 3. » Les mots redoutés autant qu’espérés l’accueillent dès qu’elle a fini de danser. Ceux qui l’empêchent de dormir, mais lui permettent de bouffer. La poitrine encore agitée de sa performance, elle se glisse furtivement dans les loges pour retoucher son maquillage, recouvrir sa poitrine de la dentelle qu’on lui demandera bientôt de retirer, tamponner une serviette sur sa nuque et se reparfumer. Effluves de vanille et de cannelle laissant sur sa peau un voile pailleté, si loin de l’eau de rose qu’elle a l’habitude de porter. « Grouille-toi. » Elle repose le flacon précipitamment, rejoint le cerbère à l’entrée des vestiaires qui lui explique en quelques mots la prestation pour laquelle le client a payé. C’est un enterrement de vie de garçon, la première étape d’une soirée visiblement soigneusement planifiée. Un type au visage ouvert l’attend à la porte et l’entraîne dans la pièce. Elle ne peut retenir un sourire surpris en suivant le mouvement des oreilles de lapin en peluche qui ornent son crâne et sautillent à chacun de ses pas. Ils rejoignent une colonie de rongeurs qui s’agglutinent en gloussant autour d’un gars aux yeux bandés, le visage recouvert d’un voile de mariée. Ils doivent avoir la vingtaine à tout casser, et semblent être là pour le folklore plus que par réelle envie de se faire bander. « Dylan, dans quelques heures tu seras un homme marié. Alors avant, les copains et moi on s’est cotisés pour t’offrir la plus jolie fille du quartier ! » Annonce solennellement le chef des opérations en lui retirant le ruban de soie noire. « Putain, les gars, Amy va me buter ! » Il proteste sans grande conviction, ses yeux émerveillés osant à peine effleurer la dentelle recouvrant sa peau. quelle idée aussi d’aller faire la fête le soir de la St Valentin ? Mais elle n’est pas là pour juger. Après tout, elle serait franchement mal placée. « T’inquiète chéri ce sera notre petit secret. » Elle minaude en s’installant sur ses genoux pour relever son voile et dénouer sa cravate. Celui-ci sera facile. Même avec ses potes qui ricanent comme des hyènes en arrière plan, ce sera facile. Parce qu’elle n'a pas encore commencé à bouger qu’il est déjà rouge comme une tomate, les mains sagement agrippées aux bras du fauteuil. pourvu que ce soit pareil toute la soirée, elle songe alors que la musique envahit la pièce où les lumières se font plus tamisées.
Les heures défilent et les clients s’enchaînent. Ils viennent un peu mal à l’aise et les poches pleines de billets, repartent avec des étoiles dans les yeux et le portefeuille vidé. Une soirée classique jusqu’à ce que le creep décide de se pointer. C’est un client régulier, un gars qui paye bien et que les filles ont tendance à choyer. Le problème, c’est que s’il fait une fixation sur l’une d’entre elles, il est du genre à oublier les limites entre le fantasme et la réalité. Et ces derniers jours, c’est Aisling qui en fait les frais. La sécu est au courant, aussi elle ne s’inquiète pas trop quand il lui réclame une danse, puis une deuxième. A la troisième, l’alcool qui déliait jusqu’alors sa langue coule dans les doigts qu’il fait courir sur ses hanches pour tenter de la rapprocher. Elle s’écarte d’un bond, lui rappelle d’une voix faussement taquine qu’il n’est pas censé la toucher. Mais lorsqu’il recommence l’instant d’après, la porte s’ouvre en grand et James vient s’interposer. « Elle était ok mec j’te jure qu’elle était ok. » Qu’il a le culot de protester tandis que l’agent de sécurité l’escorte vers la sortie. « Désolé mon gars, mais même si elle en a envie ça reste interdit. » La porte se referme sur eux et Aisling reste seule dans l’obscurité. Les jambes tremblantes et les tripes en vrac, elle se tapit dans l’ombre jusqu’à ce que des coups secs viennent l’en tirer à la fin du quart d’heure qui lui était réservé. « Krista en a besoin pour une dernière danse Iv’. » Alors elle hoche la tête et sort silencieusement de la pénombre, se faufile dans les loges pour se démaquiller et se rhabiller. La plupart des filles sont déjà parties, d’autres tentent de vendre un dernier quart avant la fermeture. Aussi, elle ne s’inquiète pas lorsqu’elle entend la porte s’ouvrir puis se refermer. Ni quand des pas tranquilles finissent par se rapprocher. Les mains dans son sac à la recherche de ses cotons, ce n’est que lorsqu’elle jette un coup d’œil distrait dans le miroir qu’Aisling sent son souffle se couper. « Je t’avais dit que je ne laisserai rien nous séparer, bébé. »
Elle se redresse d’un bond, renverse sa chaise par la même occasion. Un sourire attendri sur son visage, le creep s’approche doucement, une paume tendue comme pour la convaincre qu’il n’est pas un danger, l’autre enroulée autour d’un joli bouquet. « T’es pas censé venir ici, tu t’ferais expulser si on t’voyait... » Elle proteste en reculant vers la coiffeuse pour conserver la distance qui les séparait. « J’en ai rien à foutre s’ils décident de me virer. Après ce soir j’aurai plus besoin de venir là. Après ce soir tu seras à moi. » Ce n’est pas la première fois qu’il lui chante cette chanson, la couvre de cadeaux ou lui promet de l’épouser, de l’emmener avec lui pour la libérer. Mais c’est la première fois qu’il le fait en dehors de l’espace sécurisé des petites chambres sombres où elle n’est rien d’autre que le fantasme qu’il s’est acheté. La première fois qu’il s’invite dans cet espace où les hommes ne sont pas censés s’aventurer. « Je t’ai déjà dit, j’vois pas mes clients hors du club. Et ces fleurs, j’peux pas les accepter. » Elle balbutie, ses mains tremblantes parcourant la planche de la coiffeuse à la recherche de son hoodie. « Allez, toi et moi on sait bien que ce qu’on a, c’est plus que ça. » Il est proche maintenant, si proche qu’elle peut sentir l’alcool dans son souffle alors qu’il remonte sa paume le long de son bras, fait glisser la bretelle qui reposait sur son épaule. Incapable d’esquisser le moindre geste pour se dégager, Aisling comprend avec horreur que cette fois, personne ne fera irruption pour l’arrêter. Mais tout d’un coup, il s’immobilise et se passe une main sur le visage. « Merde, j’suis con ! Bien sur que ces fleurs vont t’encombrer… Laisse-moi trouver un joli vase pour elles et ensuite on pourra filer, okay ? » Il se détourne en sifflotant, attrape une bouteille de vin qu’il éclate contre le dossier d’une chaise pour en briser le goulot, la vide sur le sol et se tourne vers les lavabos pour la remplir d’eau.
Derrière la vitre, les phares d’un bus apparaissant au bout de l’allée. L’instinct qui la paralysait jusqu’alors lui crie soudain de s’éclipser. Sans réfléchir, Aisling referme une main autour de son sac et se rue vers la sortie. Ses pas résonnent contre l’asphalte alors qu’elle traverse le parking aussi vite que ses sandales à plateforme lui permettent de gambader. Elle arrive à l’arrêt de bus juste à temps pour lui faire signe de lui ouvrir, s’y engouffre tête baissée pour ne pas entendre les hurlements enragés qui retentissent dans son dos. « Démarre, démarre, démarre s’te plait ! » Elle supplie le chauffeur qui semble hésiter. Les portes se referment enfin et le bus s’ébranle lentement, ignorant les paumes claquant contre la ferraille pour l’implorer de s’arrêter. Enfin, ils prennent de la vitesse et les insultes s’évanouissent quelque part dans leur sillage. Les jambes tremblantes, Aisling se laisse glisser sur un siège, une paume plaquée contre sa gorge pour lutter contre une envie de gerber. Il lui faut quelques minutes pour remarquer les murmures, les rires discrets, les regards intrigués. Les joues brûlantes, elle s’enroule dans son hoodie, cache ses courbes et la dentelle de sa lingerie derrière le bouclier rassurant du coton épais. Elle devrait se terrer contre la vitre et attendre sagement son arrêt. Se faufiler chez elle et enfouir son visage dans la fourrure d’Halloween, fondre sous une douche trop chaude et laisser l’eau brûlante la purifier. Elle devrait, oui. Seulement, elle ne tient pas cinq minutes avant de tirer sur la cordelette pour prier le chauffeur de la libérer. Le bus la recrache en plein centre-ville, au milieu des lumières et des rues encore agitées alors que les derniers bars entreprennent de fermer. L’esprit vide, elle se laisse guider par ses pas et ce profond besoin de sécurité qui supplante à sa pudeur comme à sa dignité. Son cœur se serre de soulagement lorsque l’immeuble de Sid apparaît enfin au détour d’un croisement. La gorge nouée, elle accélère sans plus se soucier de ses chaussures à plateforme. Dans l’ascenseur, elle remue nerveusement ses jambes, implore du regard le compteur des étages pour l’encourager à défiler plus vite. Quand les portes s’ouvrent enfin, Aisling s’en échappe pour rejoindre le palier de son copain. Pantelante, elle se hisse sur la pointe des pieds et tâtonne le bois friable pour trouver la petite aspérité où se cache le double de ses clefs.
A l’intérieur, tout est calme, à l’exception du craquement des croquettes que Mouse déguste tranquillement dans la cuisine. Retenant son souffle, Aisling referme discrètement la porte derrière elle et s’aventure dans la pénombre, soucieuse de ne pas réveiller Sid s’il est déjà couché. Elle le trouve finalement étalé sur son canapé, la peau nue de son torse reflétant les couleurs de son écran où la bande-annonce d’une comédie romantique tourne en boucle comme pour le tenter. Un sourire tendre étire doucement ses lèvres tandis qu’elle s’accroupit discrètement à ses côtés et savoure le sentiment de sécurité qui l’enveloppe pour la première fois depuis le début de la soirée. « Mon Sid… tu dors ? » Elle murmure d’une voix à peine audible, fait glisser le bout de ses doigts sur son front pour le dégager des mèches rebelles qui s’y aventurent dès qu’elle a le dos tourné. Il sourit dans son sommeil, comme en proie à un rêve agréable. Puis ses paupières tressautent et il ouvre doucement les yeux. merde ! La gorge nouée, Aisling suspend son geste et retient son souffle dans l’espoir qu’il se rendorme sans rien remarquer. Mais son regard flou erre tranquillement sur ses traits, se fait plus clair alors qu’il glisse lentement vers son décolleté. Ses lèvres esquissent un sourire appréciateur et une pointe d’angoisse lui fend la poitrine alors qu’il se redresse sur son avant-bras. « Leen… T’es là. » Elle frémit en sentant sa paume se couler au creux de sa taille, se tend imperceptiblement dans cette étreinte qu’elle est loin de mériter, encore emmaillotée dans ces fringues imprégnées de l’odeur de tous ceux qu’elle a côtoyé.
Alors elle s’écarte dans un frisson, enroule ses bras autour de sa taille pour mieux se dérober. Leurs regards se croisent à nouveau et celui de Sid se charge d’inquiétude tandis qu’il se redresse, les sourcils délicatement froncés. « T’es là. » Il répète d’une voix moins légère, plus sérieuse. Réfugiée derrière sa frange, elle hoche doucement la tête sans oser le regarder. « Ça va ? » Il insiste pourtant, presse doucement sa main dans la sienne en se penchant pour tenter de voir son visage. « Oui, oui. » Elle bredouille d’une petite voix. « C’est juste que… » j’voulais pas qu’il soit l’dernier à poser ses mains sur moi. j’avais peur qu’il me suive jusqu’à chez moi. j’voulais m’sentir en sécurité et ça marche que quand j’suis avec toi. Les aveux s’embourbent dans sa gorge mais Aisling refuse de les laisser s’en échapper. Le souffle court, elle prend une longue inspiration et termine d’une petite voix. « J’voulais pas rentrer chez moi. » Elle devrait en rester là, lui offrir un sourire charmeur, laisser ses mains courir sur son torse et le distraire d’un baiser. j’voulais juste passer la soirée avec toi. Ce serait si facile, elle est presque certaine que ça fonctionnerait. Après tout, son regard quand il a ouvert les yeux laisse clairement entendre qu’il en faudrait peu pour lui faire oublier ses questions et l’encourager à glisser dans une douce ignorance nimbée de sensualité. Seulement, l’idée même de s’abandonner entre ses bras et à ses lèvres alors que sa peau porte encore les marques de la soirée lui donne la nausée. « Je… j’aurais pas dû venir ici, c’était une mauvaise idée, j’suis désolée. » Plutôt que de l’apaiser, ses aveux brumeux ne font qu’appuyer sur la culpabilité qui la ronge depuis des semaines déjà. Sur ce secret dont elle voudrait tant le préserver mais qui lui donne aussi l’impression de le trahir, un peu plus à chaque fois. « Pas ce soir, pas comme ça... » Elle remonte la fermeture de son hoodie comme si son voile rassurant pouvait contenir ses péchés, tire sur le rebord de sa jupe pour tenter de recouvrir plus adéquatement ses cuisses. « Pas après ces nuits qui m’empêchent d’être honnête avec toi. » Elle souffle d’une petite voix, secouée par les sanglots muets qui voudraient tant lui échapper.
code : pando + texte : whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
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Sid Bauer
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ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
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blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
All of me, you found a way to all of me and helplessly, I've fallen like a child. Hopelessly, I'm hoping you're the one for me. You comfort me with every certain smile. But we have only just begun, there’s still so much for us to learn. Give and take; let's take our time taking turns in touching. There’s nowhere that I'd rather be than with you making history. Close your eyes, I'll close mine and learn to love you.
« Oui, oui, » murmure-t-elle sans grande conviction. Malgré les lambeaux de sommeil qui lui collent encore à l’esprit, il ne la croit pas vraiment. Peut-être se laisse-t-il simplement influencer par le souvenir de ces soirées tragiques dont il l’a si souvent rescapée, mais son instinct lui souffle qu’il a forcément dû se passer quelque chose pour qu’elle décide de débarquer chez lui en pleine nuit. Comme pour lui donner raison, elle ajoute : « C’est juste que… » Elle cherche ses mots. Patient, il ne la quitte pas des yeux. De son pouce, il trace des cercles réconfortants sur le dos de sa main pour l’encourager à partager ce qui lui pèse sur le cœur. « J’voulais pas rentrer chez moi. » Elle souffle sa confidence du bout des lèvres, comme si c’était un aveu terrible. Il y a quelque chose comme de la tristesse qui brille au fond de ses grands yeux. « Je… j’aurais pas dû venir ici, c’était une mauvaise idée, j’suis désolée. » Sans rien dire, il fronce les sourcils, observe son visage grugé par la pénombre à la recherche d’un indice expliquant pourquoi elle regrette d’être venu le rejoindre. Pourtant, il a du mal à lire les émotions qui se peignent sur ses traits délicats. Brusquement, elle retire sa main. Elle lui semble lointaine tout à coup, même si elle est toujours agenouillée devant lui. « Pas ce soir. Pas comme ça. » Comme ça ? Il ne comprend ce qu’elle veut dire qu’en la voyant se réfugier derrière sa veste comme si c’était une armure capable de protéger sa pudeur. Car cette lingerie aguichante qui recouvre son corps, c’est celle d’Ivana. Après toutes ces années à essayer de l’empêcher de se dresser entre eux, voilà qu’elle vient d’entrer en collision avec leur vie, pour une raison qu’il ignore encore. C’est bien Aisling qui est là avec lui, pourtant. Les épaules courbées, le regard hanté, la dernière chose dont elle semble avoir envie, c’est de séduire. Elle ressemble bien plus à une gamine perdue en quête d’affection qu’à une magnifique tentatrice. « Pas après ces nuits qui m’empêchent d’être honnête avec toi. » La remarque fait naître un malaise indéfinissable au fond de son estomac. C’est qu’il n’est pas entièrement honnête avec elle lui non plus. Il serait donc très mal placé de lui en vouloir si elle ne lui raconte pas tout alors qu’il a lui-même ses zones d’ombre.
Pour chasser cette pensée inconfortable, il allonge le bras vers la petite table d’appoint sur laquelle est posée la lampe. Il tire sur la chaînette et l’abat-jour s’éclaire aussitôt d’une lumière orangée tamisée qui se répand agréablement dans la pièce et lui donne un peu de chaleur. Maintenant que la pénombre s’est dissipée, il découvre le visage d’Aisling : ses traits un peu tirés, la lourdeur de son maquillage qui transforme son regard en deux puits charbonneux, ses lèvres rouge vin pressées en une ligne fine. Il se penche vers elle, cueille sa joue délicatement au creux de sa paume. D’une tendre impulsion, il l’invite à relever la tête vers lui. « T’es toujours la bienvenue ici, Leen. Jour et nuit, j’suis toujours content de te voir. » Laissant sa main glisser jusqu’à son épaule, il l’encourage à se lever pour venir le rejoindre sur le canapé. « Viens… » Elle se laisse convaincre sans trop d’hésitation et, bientôt, elle s’est posée à côté de lui. Avec un sourire complice, il l’encourage à passer ses longues jambes sur les siennes avant de l’envelopper dans son étreinte et de presser sur sa tempe un baiser délicat rendu un peu maladroit par l’angle de son corps. Les effluves d’un parfum sucré et vaguement épicé lui parviennent, si différents de l’odeur florale qui émane habituellement de sa peau. En lui caressant les cheveux et la nuque, il songe qu’il n’y a pas que son parfum qui est différent : la façon dont elle est maquillée et la dentelle qui moule ses courbes aussi, si provocatrice comparé au satin flamboyant dans lequel elle s’était offerte à lui le soir de son anniversaire. Guidé par une inspiration un peu floue, il ajoute d’une voix douce : « Ivana aussi, tu sais ? » Il jurerait que son corps se tend entre ses bras, mais il ne se laisse pas perturber pour autant. Il poursuit ses tendres caresses et son idée en même temps. « Pour le meilleur et pour le pire, elle fait partie de toi… et tu n’as pas besoin de me protéger d’elle. Ou de ce qu’elle t’aide à faire. » Il inspire profondément, cherche distraitement l’odeur naturelle et réconfortante de sa peau. « Si tu veux m’en parler, je vais t’écouter. Ou alors on peut rester comme ça et juste profiter du fait qu’on est ensemble. » Ce qu’il lui offre, c’est l’occasion de déverser sur son épaule tout ce qui l’a effrayée, mais aussi, peut-être, tout ce qu’elle n’a pas osé lui dire et qui lui pèse sur la conscience.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
This is the last night you'll spend alone. Look me in the eyes so I know you know I'm everywhere you want me to be. The last night you'll spend alone I'll wrap you in my arms and I won't let go, I'm everything you need me to be
D’un mouvement, il chasse la pénombre confortable qui les enrobait, remplace les zones d’ombres par un halo tamisé. Les lèvres pincées, Aisling fixe les rebords du canapé, en gratouille les coutures du bout de ses ongles manucurés. Elle frémit en sentant la chaleur de sa paume envelopper sa joue, résiste un instant avant de céder à sa volonté et relever un regard farouche vers son visage. « T’es toujours la bienvenue ici, Leen. Jour et nuit, j’suis toujours content de te voir. » Ses paroles font naître une douce langueur dans sa poitrine, un picotement familier sous ses paupières. Ses regrets fanent, remplacés par l’envie de se blottir contre son flanc, fermer les yeux et oublier pour un temps l’angoisse qui l’a précipitée dans son étreinte. Mais malgré la tendresse de sa main dévalant son bras, elle ne bouge pas. « Viens… » Il insiste affectueusement, l’invite à le rejoindre comme il le fait si souvent. Ignorant cette résistance qu’elle ne comprend pas, Aisling se glisse timidement sous son bras, le laisse guider ses jambes pour les placer sur les siennes. Elle voudrait se détendre dans son étreinte, abaisser ses défenses pour mieux s’imprégner de sa tendresse, mais quelque chose l’en empêche. Le baiser qu’il presse contre sa tempe ne lui apporte aucun soulagement, les caresses qu’il applique au creux de sa nuque appuient sur sa lourde culpabilité et sa douceur lui donne juste envie de pleurer. « Ivana aussi, tu sais ? » D’un coup, elle se tend. Le souffle court, elle n’ose plus bouger, incapable de faire le tri dans la marée visqueuse d’émotions confuses qui la grugent. Il le sent, elle le sait. Et pourtant, il poursuit sans se laisser perturber, sa voix douce et profonde cherchant à la repêcher au cœur de l’abysse dans lequel elle continue de s’enfoncer. « Pour le meilleur et pour le pire, elle fait partie de toi… et tu n’as pas besoin de me protéger d’elle. Ou de ce qu’elle t’aide à faire. » Elle ne mérite pas sa douceur, son calme, sa compréhension. Elle n’est pas digne de cet espace qu’il lui offre, de son cœur trop pur, de cet amour si beau qu’elle trahit pourtant de plein grès. Elle ne mériterait que sa colère et son aversion, sans la moindre rédemption. « Si tu veux m’en parler, je vais t’écouter. Ou alors on peut rester comme ça et juste profiter du fait qu’on est ensemble. » Elle s’étouffe sur le malaise qui déferle dans ses veines, se coince dans sa gorge et coupe sa respiration. « Non ! » Elle proteste en s’écartant d’un bond, recule vers le coin opposé du canapé, regrette aussitôt son geste en croisant son regard perplexe et son air blessé. Recroquevillée contre le coussin moelleux, Aisling ramène ses jambes contre sa poitrine, enroule ses bras autour de ses mollets pour recouvrir sa peau nue. « Non, on peut pas... » Sa voix est plus posée, ses yeux rivés sur le vide entre eux, sur cet espace qu’elle voudrait tant occuper. La gorgée nouée, elle relève les yeux vers les siens, se mord les lèvres pour les empêcher de trembler. « J’veux jamais la sentir quand j’suis avec toi. » Sa voix tremble mais son regard ne flanche pas. j’veux pas qu’elle puisse se glisser entre nous, elle aura jamais sa place ici avec toi. Plus qu’une supplication, c’est une promesse qu’elle lui fait. Parce qu’Ivana représente tout ce qu’elle a fait pour survivre, tout ce qu’elle continue à faire de mauvais. Sous ce lourd maquillage et dans ses atours les plus provocateurs, elle n’est bonne qu’à se louer aux plus offrants, recueillir leurs fantasmes les plus dégoûtants, récolter les pulsions abjectes qu’elle semble leur inspirer. C’est une facette des hommes qu’elle ne veut jamais pousser Sid à lui dévoiler. Car quelque chose en elle se briserait. Quant à lui, elle le connait, il ne pourrait jamais se le pardonner.
Après ce soir tu seras à moi. Un tremblement la parcourt et ses paupières se ferment pour chasser le souvenir de sa voix. Mais rien à faire, ses mots et ses gestes reviennent la hanter. Elle était ok mec j’te jure qu’elle était ok. La tiédeur moite de son corps et son regard fiévreux lui donnent envie de hurler. Mais elle n’est plus là-bas, à sa merci. Elle est ici, en sécurité. Et sous le coup de cette simple réalisation, Aisling sent ses défenses se craqueler. Une plainte à peine audible lui échappe, un couinement qu’elle s’empresse d’étouffer dans sa paume. Tout en elle aspire à saisir la main que Sid lui tend timidement, se blottir contre son flanc et déverser sa peine au creux de son cou. Mais elle ne peut se résoudre à accepter ce réconfort. Pas tant qu’il ignore les risques auxquels elle s’expose encore, les braises du danger qu’elle ne cesse d’attiser. Les yeux brillants de larmes, elle glisse une paume fébrile dans sa main offerte et la presse tendrement. « Sid… faut que j’te dise un truc. » Elle lâche dans un murmure. Elle aurait voulu être assez forte pour le lui cacher et le préserver. Mais voilà quelques temps déjà qu’elle n’est plus aussi sereine entre ses bras. Quelques temps qu’elle ne s’autorise plus à faire le plein de tendresse, terrifiée à l’idée qu’il puisse la lui refuser si seulement il savait. Elle a essayé de le protéger, mais c’est plus fort qu’elle, Aisling a besoin qu’il regarde au fond de son cœur, dans ses failles les plus sombres et qu’il puisse lui assurer qu’en dépit du mal qui pourrit dans ces entailles, il a encore envie de l’aimer. « Tu t’souviens quand j’t’ai dit que j’faisais plus les danses, que ça m’donnerait l’impression d’te tromper ? » Ils avaient bien failli se déchirer ce soir-là, rongés par les angoisses de leur amour si frais qu’ils ne savaient pas encore le gérer. La tendre caresse de son pouce sur sa main lui rappelle qu’ils n’en sont plus là, et la force de leur lien, même si elle craint toujours de le briser à la moindre erreur, au moindre mot déplacé. « Artemis, c’est un truc qu’il comprenait. J’étais payée comme les autres même si j’faisais que danser. » Le cœur lourd, elle relève les yeux vers lui. « Mais il est parti, tu sais ? » Il a revendu le Candy, licencié ses employés. Pendant un moment, elle a pu vivre de la pension qu’il lui a versée. Trois mois de salaire, c’est bien plus que ce qu’une stripteaseuse peut espérer. Mais avec sa dette qui lui pend au nez, Aisling n’a pas eu d’autres choix que de revenir au club début janvier, quand le nouveau proprio a réuni l’ancienne équipe afin de leur proposer des contrats revisités. « Et j’crois que j’t’ai aussi dit que j’ai un nouveau boss depuis. » Elle tourne autour du pot, fait traîner, ne s’en rend compte qu’en découvrant l’éclat suppliant dans le regard de son copain, comme s’il l’implorait d’en finir une fois pour doute, de lui dévoiler ce qui pend sur son cœur comme une épée. « J’ai pas d’contrat avec lui. J’gagne que c’que les clients veulent bien m’donner et j’paie mes frais en fin d’soirée. Les premières semaines j’ai essayé, j’te jure que j’ai essayé… mais sans les danses privées j’faisais que perdre de la tune au lieu d’en gagner. » Elle balance d’une traite, les yeux baissés. Ses doigts se crispent autour des siens avant de les libérer. « Alors depuis deux semaines, j’ai recommencé. » Ses épaules se crispent et sa voix n’est plus qu’un souffle alors qu’elle se force à ajouter : « J’suis désolée. J’savais pas si tu voudrais l’savoir ou pas. Ni comment tu réagirais. »
code : pando + texte : whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
All of me, you found a way to all of me and helplessly, I've fallen like a child. Hopelessly, I'm hoping you're the one for me. You comfort me with every certain smile. But we have only just begun, there’s still so much for us to learn. Give and take; let's take our time taking turns in touching. There’s nowhere that I'd rather be than with you making history. Close your eyes, I'll close mine and learn to love you.
« Non ! » Violemment, elle s’arrache à son étreinte, se replie au bout du canapé. Perplexe et un peu confus devant sa réaction, il l’observe, la tête légèrement inclinée comme si ça pouvait l’aider à mieux comprendre. S’il ignore ce qui vient de se passer pour qu’elle rompe ainsi le contact entre eux, il est certain d’une chose en la voyant se recroqueviller sur elle-même, ses jambes nues dressées comme un bouclier entre eux : elle ne veut pas qu’il la touche. Alors il résiste à l’envie fulgurante de se rapprocher d’elle et reste là où il est, les bras vides et le cœur un peu paumé maintenant qu’il ne peut plus la couvrir d’affection comme il le fait normalement. « Non, on peut pas… » De toute évidence, quelque chose la dérange. En se mordillant machinalement l’intérieur de la joue, il attend qu’elle réussisse à le verbaliser. Enfin, elle relève les yeux vers lui. Touché par la douleur qui brille dans son regard, il retient son souffle. « J’veux jamais la sentir quand j’suis avec toi. » Il fronce légèrement les sourcils, scrute son visage avant de finalement hocher solennellement la tête. « Okay, » murmure-t-il tout bas. Car s’il ne sait pas exactement pourquoi elle ressent le besoin d’établir aussi fermement cette limite, si c’est parce qu’elle craint qu’Ivana ne vienne empoisonner les sentiments qu’il éprouve pour Aisling, ou si c’est parce qu’elle a besoin de cette démarcation entre le personnage qu’elle endosse au Candy et leur vie de couple bien réelle, au fond, il s’en fout. C’est elle qui décide et il respectera son choix, quel qu’il soit.
Ses grands yeux gris devenus pluvieux lui échappent, se replient derrière ses paupières fardées. Le cœur étreint d’inquiétude, il constate qu’elle tremble. C’est la première fois qu’il la voit lutter contre ses démons ainsi sans pouvoir s’approcher d’elle pour l’envelopper dans ses bras et la réconforter. Elle laisse échapper un son étranglé, à mi-chemin entre le sanglot et le gémissement, et il doit se faire violence pour rester assis là où il se trouve sans bouger. Il se permet toutefois de placer sa main entre eux, paume vers le haut, comme une douce offrande, une marque de soutien discrète qu’elle accepte finalement. Soulagé, il referme ses doigts autour de sa paume, l’enveloppe d’une pression délicate. « Sid… faut que j’te dise un truc. » Mouillés de larmes mal contenues, ses mots s’immiscent entre eux, s’enroulent comme un étau de glace autour de cœur. Il inspire profondément, se prépare à encaisser la désagréable confidence qui se profile à l’horizon. « Tu t’souviens quand j’t’ai dit que j’faisais plus les danses, que ça m’donnait l’impression d’te tromper ? » Bien sûr qu’il s’en souvient, tout comme il n’a rien oublié de l’incertitude et des doutes qui le hantaient au début de leur relation, quand il ignorait encore comment glisser vers la sensualité sans l’effaroucher. Peu à peu, son malaise s’était transformé en un genre de ressentiment qui avait bien failli les mener droit au mur. Mais les choses sont bien différentes aujourd’hui, ils ont fini par trouver leurs repères et la sérénité qui leur manquait.
D’une tendre caresse, il l’invite silencieusement à poursuivre son explication, habité d’une intuition désagréable qu’il craint de voir confirmée. « Artemis, c’est un truc qu’il comprenait. J’étais payée comme les autres même si j’faisais que danser. » Il se souvient d’avoir éprouvé un certain respect pour le patron du Candy lorsqu’Aisling lui en avait parlé, impressionné de découvrir qu’il s’inquiétait plus du bien-être de ses employées que d’en tirer un profit à tout prix. « Et j’crois que j’t’ai dit aussi que j’ai un nouveau boss depuis. » Il acquiesce d’un hochement de tête discret, comme si ça pouvait la convaincre de passer outre les détails qu’il connaît déjà. C’est qu’un sentiment d’anticipation désagréable lui grignote les entrailles et il lui tarde de découvrir enfin ce qui peut bien l’avoir mise dans cet état. « J’ai pas d’contrat avec lui. J’gagne que c’que les clients veulent bien m’donner et j’paie mes frais en fin d’soirée. Les premières semaines j’ai essayé, j’te jure que j’ai essayé… mais sans les danses privées j’faisais que perdre de la tune au lieu d’en gagner. » La main d’Aisling lui échappe. Il voudrait la retenir, mais il n’ose pas et la laisse lui filer entre les doigts. « Alors depuis deux semaines, j’ai recommencé. » Il s’en doutait, bien sûr. Malgré tous les détours qu’elle a suivis dans son explication, c’était la conclusion la plus logique, celle qui s’est imposée dès qu’elle a abordé le sujet, même s’il refusait d’y croire. La nouvelle lui fait tout de même comme un coup au cœur. C’est que, depuis leur retour de voyage, il la sentait parfois un peu lointaine lorsqu’ils se voyaient. Il ne s’en était pas trop inquiété, se disait que c’était de réintégrer leur vie et leur routine après avoir passé presque deux semaines ensemble qui les bouleversait quelque peu. Et si leurs explorations sensuelles s’étaient aussi quelques peu refroidies, c’est simplement qu’à Brisbane ils n’arrivaient pas totalement à retrouver la bulle de bonheur qu’ils avaient tissée pendant leurs vacances. Du reste, il était souvent lui-même trop fatigué après de longues journées à rattraper le travail accumulé en son absence pour avoir envie d’autre chose que de s’endormir, le visage enfoui dans la chevelure d’Aisling.
Maintenant, cependant, il ne peut s’empêcher de se demander si le fait qu’elle a recommencé à danser pour des clients privés n’a pas aussi joué un rôle dans cette distance étrange qui s’était creusée entre eux. « J’suis désolée. J’savais pas si tu voudrais l’savoir ou pas. Ni comment tu réagirais. » Le cœur baigné d’une tendresse un peu triste, il se tourne vers elle sur le canapé, en profite pour se rapprocher légèrement d’elle. Juste assez pour pouvoir récupérer sa main, qu’elle avait dissimulée dans les manches trop longues de son hoodie. Affectueusement, il l’enveloppe dans les siennes. « Bien sûr que j’veux le savoir, Leen. J’veux pas que tu aies à porter ça toute seule. » Il ignore soigneusement la petite voix narquoise qui lui souffle qu’il ne se gêne pas, lui, pour garder ses secrets et s’obliger à les porter seul. Comme ces transactions avec le Club qui lui semblent de plus en plus en inquiétantes, sans qu’il ne puisse y faire quoi que ce soit. Farouche, elle relève les yeux vers lui, l’observe de sous sa frange comme elle le fait si souvent. « Mais j’comprends aussi que tu savais pas trop ce que j’allais dire, j’ai… pas toujours réagi comme il fallait quand ça vient à ton boulot, » reconnaît-il avec un soupir. Car même s’il reste profondément convaincu qu’il n’y a foncièrement rien de mal avec ce qu’elle fait pour gagner sa vie, il a déjà laissé ses peurs prendre le dessus sur la raison. Mais pas ce soir. Porté par le souvenir des moments qu’ils ont déjà partagés et par les promesses d’Aisling, il se concentre uniquement sur son envie de la rassurer, tant et si bien que les émotions discordantes qui le dérangeaient s’évanouissent d’elles-mêmes. « J’te mentirais si j’te disais que je suis totalement serein à l’idée que t’aies repris les danses privées. Honnêtement, ça m’inquiète un peu. » Parce qu’il sait comme elle déteste devoir s’offrir ainsi au regard du plus offrant, faire croire à ses clients qu’elle aime devenir l’objet de leur désir et de leurs attentions, et qu’il craint qu’à force de le faire, elle ne finisse par se détruire à l’intérieur. Tout comme il a douloureusement conscience de ne pouvoir l’aider autrement qu’il ne le fait déjà en étant là pour elle… et en l’aidant à repayer sa dette sans qu’elle ne le sache. « Mais tu sais, j’ai pas l’impression qu’tu me trompes. C’est ton boulot, c’est tout. » Au fond, ce n’est pas si différent de la façon dont il manipule lui-même des corps souvent dénudés pour y imprimer son art. Il ne joue pas de séduction avec ses clients, c’est vrai, mais elle leur offre un service tout comme il le fait. Le regard tendre, il se penche légèrement vers elle. « C’est sûr que si c’était possible, j’te garderais à l’abri de tout ça, là où y’a que moi qui puisse te voir et te toucher. Mais je sais que tout ce que tu leur montres, c’est du faux, que tout c’qui est vrai et tout ce qui est toi, vraiment toi, y’a qu’à moi qu’tu l’offres. Et ça me suffit. » À défaut d’oser l’embrasser, il porte sa main, qu’il garde toujours à l’abri entre les siennes comme un bijou précieux, jusqu’à ses lèvres et presse un baiser rempli d’affection au creux de sa paume, à la fois pour la réconforter et pour trouver le courage de poser la question qu’il redoute. Celle dont la réponse risque fort de nourrir les images dérangeantes qui s’immiscent dans son esprit s’il se permet de l’imaginer dans ces petites salles privées. « Il t’est arrivé quelque chose ce soir, pas vrai, pendant une de tes danses ? C’est pour ça que t’es ici ? »
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ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
This is the last night you'll spend alone. Look me in the eyes so I know you know I'm everywhere you want me to be. The last night you'll spend alone I'll wrap you in my arms and I won't let go, I'm everything you need me to be
D’abord, le silence. Puis un bruissement à ses côtés, la chaleur de sa paume sur son poignet et autour de sa main qu’il vient récupérer. « Bien sûr que j’veux le savoir, Leen. J’veux pas que tu aies à porter ça toute seule. » Sa voix profonde et la douceur de ce contact l’emplissent d’une gratitude qui se mêle douloureusement aux remous de honte et de tristesse l’étreignant encore. Elle risque un regard dans sa direction, l’observe par-dessous sa frange trop longue, les yeux chargés d’une question muette. t’es sûr ? « Mais j’comprends aussi que tu savais pas trop ce que j’allais dire, j’ai… pas toujours réagi comme il fallait quand ça vient à ton boulot. » Il poursuit d’un ton prudent, comme s’il lisait dans ses pensées. c’pas ta faute. Elle voudrait lui souffler, se contente de presser tendrement ses doigts entre les siens. c’est normal, j’comprends. Mais elle se tait. Parce qu’il a encore des choses à exprimer et qu’elle ne demande pas mieux que de l’écouter. « J’te mentirais si j’te disais que je suis totalement serein à l’idée que t’aies repris les danses privées. Honnêtement, ça m’inquiète un peu. » Elle hoche doucement la tête, le cœur étreint de culpabilité et transpercé d’un espoir un peu tordu. si tu m’demandais d’arrêter, j’le ferai, tu sais ? Ce n’est pas la première fois que cette idée l’effleure. Les yeux braqués sur le visage de son copain, Aisling attend sans oser trop y croire qu’il prenne la décision pour elle, lui interdise de s’offrir à d’autres, établisse les limites qu’elle ne parvient pas à s’imposer, avec la même fermeté que ce soir de printemps où il a décidé de l’arracher aux drogues contre son grès. Et comme ce soir-là, elle serait terrifiée, mais elle n’aurait pas d’autre choix que de prendre un tournant et essayer de gagner sa vie proprement.
« Mais tu sais, j’ai pas l’impression qu’tu me trompes. C’est ton boulot, c’est tout. » oh… Elle devrait être soulagée. C’est le genre de réaction que les autres filles attendent de leurs partenaires, le détachement et la maturité qu’elles applaudissent dans les loges chaque fois que l’une d’entre elles se trouve enfin un compagnon prêt à l’aimer sans la juger. Et pourtant, elle ne peut dissimuler l’éclat de tristesse qui traverse son regard. « C’est sûr que si c’était possible, j’te garderais à l’abri de tout ça, là où y’a que moi qui puisse te voir et te toucher. » Sa remarque éveille un frémissement agréable le long de son échine et peint un voile rosé sur ses pommettes. alors pourquoi tu l’fais pas ? j’demande pas mieux, si tu savais… Elle se détourne en pinçant lèvres pour retenir cette supplication désespérée, se concentre plutôt sur la douceur de ses paroles. « Mais je sais que tout ce que tu leur montres, c’est du faux, que tout c’qui est vrai et tout ce qui est toi, vraiment toi, y’a qu’à moi qu’tu l’offres. Et ça me suffit. » Ses yeux s’emplissent de larmes, son cœur se broie de chagrin et de tendresse quand il presse un baiser au creux de sa paume. Elle voudrait s’arracher à cette étreinte qu’elle ne mérite pas, se purifier des gestes et des regards qui l’ont hantée toute la soirée avant qu’ils ne glissent jusqu’à Sid et souillent sa bonté. Mais plus que tout, elle aspire à ce réconfort et cet amour qu’il semble encore vouloir lui donner. Alors elle le laisse faire sans bouger, trouve un équilibre entre les forces qui veulent la pousser dans ses bras et celles qui lui implorent de s’échapper. « Il t’est arrivé quelque chose ce soir, pas vrai, pendant une de tes danses ? » Inattendue, la question déverse un courant d’anxiété sous sa peau. Sa respiration se bloque dans sa gorge alors qu’elle hésite entre le préserver ou lui souffler la vérité. Après une seconde qui semble durer une éternité, elle se résout à hocher la tête, le cœur lourd et les épaules courbées.
« C’est pour ça que t’es ici ? » Sa voix est douce, son ton exempt du moindre reproche. Timidement, Aisling relève les yeux vers son visage, s’émeut de l’arc concerné de ses sourcils et l’inquiétude marquant ses traits. D’un coup, l’angoisse qui l’étouffait se disperse dans un long soupir qu’elle ne cherche même pas à dissimuler. « T’es vraiment trop perspicace pour ton bien, tu sais ? » Il y a de la tendresse dans cette plainte, un sourire amusé au coin de ses lèvres peinturlurées. Incapable de lutter plus longtemps contre le réconfort qu’il lui offre si naturellement, elle se rapproche discrètement et laisse sa tête reposer contre son épaule sans toutefois oser s’appuyer le long de son flanc. « Au club y’a un régulier un peu chiant. » Elle commence d’une petite voix, encore incertaine du niveau de détail qu’elle entend partager. « Le genre qui comprend pas qu’il doit suivre les règles comme tout l’monde. » Ses doigts s’enroulent autour de la main de Sid, la retiennent contre ses cuisses, pianotent nerveusement sur sa peau douce. « Il a essayé d’me toucher. James a dû entrer avant la fin pour l’virer. » Aisling n’évoque pas souvent les personnes qu’elle côtoie dans son métier, mais elle lui avait décrit James quand Harvey a disparu de la circulation et qu’il a fallu le remplacer. Elle lui a répété ce que les filles racontent à son sujet : qu’il est droit et professionnel malgré son incapacité apparente à se dérider. « C’était ma dernière danse de la soirée. Après ça j’suis allée m’changer. » Les yeux rivés sur un comics froissé par de nombreuses lectures jonchant la table basse, Aisling se mordille la lèvre inférieure comme pour mieux doser les informations qu’elle s’apprête à lui révéler. Et si elle se garde bien de lui apprendre qu’il est parvenu à poser ses pattes sur ses hanches avant de se faire dégager, l’irlandaise ressent le besoin de s’ouvrir sur ce qui l’a vraiment bouleversée.
« J’étais toute seule dans les loges quand il est rentré. J’sais pas comment il a fait. » Elle revoit son expression dérangeante dans le miroir, le bouquet dans son poing trop serré. Ces images attisent les braises de cette peur qu’elle tentait d’étouffer, libèrent les larmes qui n’osaient pas couler. « Il avait des fleurs, il voulait m’amener à une date pour finir la soirée… » Elle s’oblige à continuer, en dépit des tremblements qui la traversent à retardement. « Il voulait pas comprendre que j’voulais pas, il arrêtait pas d’me dire ‘t’es à moi, t’es à moi’. » Le débit de ses paroles s’accélère alors que les scènes se mélangent dans son esprit. Les mots qu’ils susurrait à son oreille dans la petite salle privée, les fantasmes écœurants où se confondent la fiction et la réalité, ceux qui l’ont menée jusqu’à elle plus tard dans la soirée. « Il… il a pété une bouteille. » Elle hoquette finalement, les ongles enfoncés dans la chair de son pouce, le corps secoué de sanglots angoissés. « Il disait que c’était pour les fleurs… mais il avait l’air- » Elle s’étrangle sur ses paroles, terrifiée par sa désillusion, sa violence et son regard ravagé. il avait l’air fou à lier… « J’ai paniqué, j’te jure j’pouvais plus bouger. » Elle ignore quelle force a fini par se déverser dans ses membres paralysés pour lui donner l’impulsion de s’arracher. « Et… et puis j’me suis barrée ? » Elle s’étonne presque, se revoit sur l’asphalte sans se souvenir comment elle récupéré ses affaires et ouvert la porte avant qu’il ne puisse l’en empêcher, entend le bruit sourd de ses pas dans son dos, le claquement de sa voix sur le parking déserté. « Il m’a couru après. » Les paroles s’échappent sans plus la moindre émotivité, ses sourcils se froncent comme pour essayer de donner un sens à la situation qui lui paraît plus irréelle à mesure qu’elle la décrit. « Mais j’suis rentrée dans l’bus avant qu’il puisse me rattraper. J’ai pas réfléchi. J’suis sortie à ton arrêt et puis j’me suis retrouvée ici. » Elle finit d’une petite voix boudeuse, comme si elle venait de lui confier une bêtise qui aurait dû être évitée. « J’voulais pas t’réveiller, j’suis désolée. » désolée, désolée, désolée…
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you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
All of me, you found a way to all of me and helplessly, I've fallen like a child. Hopelessly, I'm hoping you're the one for me. You comfort me with every certain smile. But we have only just begun, there’s still so much for us to learn. Give and take; let's take our time taking turns in touching. There’s nowhere that I'd rather be than with you making history. Close your eyes, I'll close mine and learn to love you.
Pour la première fois de la soirée, un sourire timide vient éclairer le visage d’Aisling, qui l’observe à la dérobée sous sa frange. « T’es vraiment trop perspicace pour ton bien, tu sais ? » Complice, il laisse à son tour son amusement fleurir au coin de ses lèvres. « Semblerait, oui… » Car ce n’est pas la première fois qu’elle lui fait ce tendre reproche. Pourtant, songe-t-il tandis qu’elle se coule discrètement sur le canapé jusqu’à venir caler sa tête sur son épaule, il n’arrive pas à se convaincre que c’est une mauvaise chose. Pas quand ça lui permet de sentir de quoi elle a besoin et de le lui offrir, même si elle ne sait pas toujours exactement comment le lui demander. Dans le court silence qui les unit, Sid inspire profondément, se concentre sur le poids agréable de son corps légèrement appuyé contre le sien pour se préparer à encaisser aussi sereinement que possible ce qu’elle va lui raconter. « Au club y’a un régulier un peu chiant. Le genre qui comprend pas qu’il doit suivre les règles comme tout l’monde. » Déjà, l’idée qu’un client puisse s’intéresser à Ivana en particulier – et, par extension, à Aisling – et vienne régulièrement la voir au club ne lui plaît pas du tout. Surtout pas si le client en question refuse de respecter les règles mises en place pour assurer la sécurité des danseuses, et encore moins si le management lui permet de revenir, même après qu’il a bafoué le code de conduite de l’établissement. Il s’efforce pourtant de rester calme et imperturbable, refuse de laisser la moindre tension s’infiltrer dans son corps et la moindre crispation dans la main à laquelle s’accroche Aisling. C’est qu’il a envie d’être digne de la confiance encore fragile dont elle fait preuve en acceptant de lui parler de ce qui s’est passé ce soir. Surtout, il la connaît assez bien pour savoir qu’elle croirait que sa colère lui est réservée, alors qu’il ne pourrait pourtant jamais lui en vouloir pour les gestes posés par d’autres. « Il a essayé d’me toucher. James a dû entrer avant la fin pour l’virer. » En entendant le nom de l’agent de sécurité, il ne peut s’empêcher de plisser légèrement le nez. Même si elle lui a expliqué qu’il a la réputation d’être compétent et professionnel, et même si cette histoire le prouve justement, il ne peut s’empêcher de regretter l’époque où c’était Harvey qui veillait sur sa sécurité. Car en dépit de tous ses défauts et de l’explosion de colère et de paroles blessantes dans laquelle leur relation s’est terminée, il savait qu’il pouvait avoir pleinement confiance en lui pour protéger Aisling. Il n’aurait jamais laissé quoi que ce soit lui arriver, ne serait-ce que parce qu’elle est l’amie de Terrence, qui ne lui aurait sûrement jamais pardonné. « C’était ma dernière danse de la soirée. Après ça j’suis allée m’changer. » Léger et oppressant à la fois, le silence plane entre eux. Les sourcils froncés, il se demande si c’est déjà la fin de son histoire. Il a l’impression qu’il en aurait fallu plus que ça pour la mettre dans un tel état de panique. En même temps, il sait comme elle est sensible et il suppose que ça aurait simplement pu être la fois de trop, celle qui l’a fait flipper plus que les autres. Curieux, il incline légèrement la tête. Il voit à peine son visage, juste assez pour remarquer la façon dont elle se mordille nerveusement les lèvres, comme pour lui confirmer qu’elle n’a pas terminé. Pire encore, sans doute : qu’elle s’apprête seulement à entrer dans le vif du sujet.
Il ne la quitte pas des yeux, le cœur lacéré par un mélange d’angoisse et de tristesse aussi coupantes que des éclats de verre quand les larmes se mettent à rouler sur ses joues et s’écrasent sur leurs mains liées. « J’étais toute seule dans les loges quand il est rentré. J’sais pas comment il a fait. Il avait des fleurs, il voulait m’amener à une date pour finir la soirée… » Il ne bouge pas, craint de la déconcentrer ou de la faire sursauter au moindre mouvement, ose à peine prendre une longue inspiration un peu tremblotante alors qu’elle poursuit son récit cauchemardesque. « Il voulait pas comprendre que j’voulais pas, il arrêtait pas d’me dire ‘t’es à moi, t’es à moi’. » Un frémissement de colère lui remonte l’échine à l’idée que ce pervers ait véritablement cru qu’elle pouvait lui appartenir, mais aussi qu’il ait usurpé ces paroles enrobées de douceur qu’ils échangent parfois, les ait transformées en quelque chose de laid et de tordu. Car s’il n’essaie pas de cacher sa petite possessivité et à quel point l’idée qu’Aisling accepte d’être sienne lui plaît, il ne tiendrait jamais pour acquis qu’elle lui revient de droit ou qu’il peut prendre ce qu’il veut d’elle sans le moindre remords. Et ça lui fait un peu mal en dedans qu’elle ait si souvent été confrontée à des hommes qui se croient tout permis, quitte à agir comme de vrais détraqués sans subir la moindre conséquence. « Il… il a pété une bouteille. Il disait que c’était pour les fleurs… mais il avait l’air- » Les ongles d’Aisling s’enfoncent dans sa chair. La douleur aigüe fait écho aux images dérangeantes de bouts de verre transperçant la peau, fait enfler dans sa poitrine une angoisse brûlante qui lui coupe le souffle. Car il ne peut repousser le scénario d’horreur qui se dessine dans son esprit. Qu’au lieu d’avoir été réveillé par une douce caresse, ce soit la sonnerie de son téléphone qui ait déchiré le silence. Qu’à la place de la voix remplie d’affection d’Aisling, ce soit le timbre froid de l’infirmière l’enjoignant à se rendre à l’hôpital qui ait chassé le sommeil. Que le spectacle agréable de ses courbes offertes, enrubannées dans leur dentelle noire, ait laissé la place à la vue insupportable de son corps blessé, lacéré, sanguinolent, baignant dans une chemise d’hôpital trop grande. Alors même qu’il mesure toute l’ampleur de la catastrophe qui a bien failli se produire, il se concentre sur la détresse qui vibre dans la voix d’Aisling pour s’empêcher de penser à la sienne. « J’ai paniqué, j’te jure j’pouvais plus bouger. Et… et puis j’me suis barrée ? » Une pointe de surprise discrète colore sa voix blanche, comme si elle n’arrivait pas à croire qu’elle a réussi à s’enfuir après tout. « Il m’a couru après. Mais j’suis rentrée dans l’bus avant qu’il puisse me rattraper. J’ai pas réfléchi. J’suis sortie à ton arrêt et puis j’me suis retrouvée ici. J’voulais pas t’réveiller, j’suis désolée. » Les lèvres pincées, il s’empresse de secouer la tête même si elle ne le regarde pas, car il n’arrive pas à supporter qu’elle s’excuse ainsi. « Leen… » l’interpelle-t-il tout bas, d’une voix un peu étranglée mais pleine de douceur. Délicatement, il libère sa main de l’étau de ses doigts, la lève jusqu’à son visage et enveloppe sa joue de sa paume pour l’encourager à relever le menton vers lui. Ses grands yeux gris rougis par les larmes l’observent anxieusement, comme si elle attendait un verdict impitoyable. Touché, il fait courir un pouce plein d’affection sur sa joue. « T’excuse surtout pas, t’as rien fait de mal, » lui promet-il sans savoir s’il parle seulement du fait qu’elle est venue le rejoindre en quête du réconfort dont elle a besoin, ou aussi des gestes qu’elle imagine sûrement responsables de l’obsession malsaine de son client. Encouragé par ses mains qui viennent se poser sur la sienne, comme pour le supplier silencieusement de la laisser là où elle se trouve, il se tourne vers elle, une jambe repliée entre eux sur le canapé. Puis, de sa paume libre, il cueille son autre joue, étreint tendrement son visage. « Je sais qu’ça devait pas être facile de m’en parler, merci d’m’avoir dit tout ça. » Lentement, pour lui laisser le temps de s’écarter si elle le désire, il incline la tête vers elle jusqu’à ce que son front s’appuie contre le sien. « Je suis désolé que ça te soit arrivé. J’aurais tellement voulu t’en protéger. » Leurs nez s’effleurent, leurs souffles se mélangent tandis qu’une aura chargée de mélancolie se tisse autour d’eux. Les yeux fermés, il laisse sa présence lui rappeler que, pour ce soir au moins, elle ne risque plus rien et qu’il a le pouvoir de la protéger comme il voudrait toujours le faire. « Je t’aime, tu sais ? » souffle-t-il tout contre ses lèvres, juste avant qu’elles ne viennent cueillir un baiser rempli de tendresse et de pudeur contre sa bouche.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
This is the last night you'll spend alone. Look me in the eyes so I know you know I'm everywhere you want me to be. The last night you'll spend alone I'll wrap you in my arms and I won't let go, I'm everything you need me to be
« Leen… » Sa voix douce et enveloppante vibre à son oreille et s’infiltre doucement dans son cœur. Mais elle n’ose relever la tête, tente plutôt de retenir sa main qui lui échappe, ne s’apaise qu’en sentant la chaleur de sa paume recouvrir sa joue. La gorge serrée, elle se laisse guider par la tendresse de ses gestes, relève le menton et se risque à croiser son regard. Il y a des remous inquiets dans l’océan de ses yeux, mais surtout une profonde compassion alors qu’il caresse doucement son visage de son pouce. « T’excuse surtout pas, t’as rien fait de mal. » Elle voudrait le croire, mais elle n’y arrive pas. Alors Aisling esquisse un sourire fugace et laisse retomber sa frange devant son visage. Mais il ne la laisse pas s’échapper, retient son regard avec cette tendre intensité qu’elle commence à lui connaître. Elle sonde ses orbes pâles, laisse l’affection qui en émane chasser les fragments de honte et d’angoisse qui morcellent son cœur. Elle s’abreuve de ses attentions, se raccroche à sa main pour la retenir contre sa joue et l’implore silencieusement de déverser quelques instants encore son amour sur ses plaies pour mieux les refermer. Il se rapproche comme s’il comprenait sa supplique, enveloppe son visage de ses grandes mains. « Je sais qu’ça devait pas être facile de m’en parler, merci d’m’avoir dit tout ça. » Le cœur battant, elle ferme les yeux en sentant son front s’appuyer contre le sien, inspire sa présence réconfortante et la sensation de sécurité qui l’envahit soudain. « Je suis désolé que ça te soit arrivé. » c’pas ta faute… Ses sourcils se froncent, son nez effleure le sien. « J’aurais tellement voulu t’en protéger. » je sais… Son souffle est doux contre sa peau, sa bouche si proche de la sienne qu’il lui suffirait d’incliner le visage pour y cueillir un baiser. « Je t’aime, tu sais ? » Inattendu, ce tendre aveux s'enroule autour de son cœur et la réchauffe de l'intérieur. Un tremblement agite sa lèvre inférieure, une larme solitaire brille dans ses yeux et coule le long de sa joue tandis qu’elle hoche fébrilement la tête. « J’t’aime aussi. » Elle confie tout bas, comme s’il s’agissait d’un secret, bien que ces mots aient souvent trouvé le chemin jusqu’à ses lèvres depuis cette soirée chargée en émotions où elle les a soufflés pour la première fois.
Ils échangent un baiser délicat, rempli de tendresse et d’incertitude. Ses lèvres douces font comme une caresse sur sa bouche et la passion tranquille qu’il lui insuffle se diffuse lentement en elle. D’abord sur ses gardes, Aisling s’abandonne peu à peu à ce baiser sans contrainte, savoure la sensation familière de son corps contre le sien, la douce chaleur de son souffle, la fermeté rassurante de ses mains. Son odeur fraîche et boisée, à mille lieues de la sueur alcoolisée qui l’a tant écœurée. Un frisson désagréable la traverse en même temps que ces souvenirs. Les sourcils froncés, elle se presse plus fort contre Sid pour ne plus entendre les rires gras et les sifflements, les promesses vides de sens et fantasmes déroutants. Elle enfouit ses doigts dans sa chevelure, s’y agrippe pour ne pas sombrer dans le marais putride qui cherche à la happer. Mais il reste trop doux, trop tendre, comme si quelque chose l’empêchait de s’abandonner à la passion qu’elle lui fait miroiter. Le cœur serré, elle cueille sa main sans cesser de l’embrasser, fait glisser sa paume jusqu’au creux de sa taille, l’encourage à s’y cramponner. Elle a besoin de sentir ses mains sur son corps, ses doigts dans sa chair, ses dents dévorer ses lèvres. Elle a besoin de sentir sa passion l’envahir, voudrait qu’il la soumette à son étreinte, efface les marques que tant d’autres ont laissé sur sa peau en y imprimant les siennes. Qu’importe la douleur ou l’inconfort pourvu qu’il réclame ce qui n’aurait jamais dû lui être enlevé et qu’elle se sente à nouveau sienne. « Sid- » Elle hoquette contre sa peau, enfonce ses ongles dans la chair de son dos. Il tressaille contre son corps, répond enfin à sa passion tintée de désespoir. Ses grandes mains glissent le long de ses flancs, ses doigts puissants pétrissent sa chair, ses lèvres se font plus affamées. Bientôt, les murmures lointains et visages anonymes s’effacent, remplacés par sa présence réconfortante, exigeante, envoutante. Il l’attire sur ses genoux, elle enroule ses jambes autour de sa taille. Il disperse des baisers brûlants le long de sa mâchoire, glisse au creux de son cou, s’égare sur son épaule nue. Elle rejette sa tête en arrière, la nuque inclinée et les lèvres entrouvertes libérant un soupir plaintif.
Il fait glisser sa paume le long de sa hanche, tâte sa cuisse, s’empare de ses fesses pour mieux la presser contre son bassin. Un éclair d’angoisse la paralyse alors qu’elle prend conscience de la puissance de son désir, et les caresses appuyées qu’elle quémandait si ardemment l’effraient à présent. « Attend Sid attend- » Elle hoquette à mi-mots alors que son corps se tend. « J’peux pas t’faire ça… j’veux pas t’faire ça. » Une supplique à peine audible qu’elle murmure à son oreille en caressant sa nuque du bout des doigts. Douce tentative pour apprivoiser son désir sauvage et le changer en tendresse, le cœur serré de tristesse à l’idée qu’il est surement déjà trop tard. Elle s’étonne alors de sentir son étreinte se desserrer, sa main remonter sagement au creux de ses reins, son regard chercher le sien. Les lèvres pincées, Aisling risque un coup d’œil en direction de son visage, troublée de trouver ses sourcils délicatement froncés, son regard clair et prévenant. « Je… j’peux pas t’demander d’les effacer comme ça… » Elle avoue finalement d’une petite voix, les lèvres blanches et le regard fuyant alors qu’elle prend pleinement conscience de la façon dont elle s’est jetée en pâture entre ses bras, de l’équilibre si fragile qu’ils construisent avec le temps et qu’elle a bien faillit faire éclater en un instant. « J’veux pas t’salir alors que j’les sens encore partout sur moi. » Penaude, elle fait glisser ses doigts le long de la chaîne qu’il porte à son cou, joue distraitement avec le pendentif qui repose sur sa peau tatouée. j’veux pas t’pousser à faire un truc qu’on regrettera… « Faut qu’j’aille me doucher, j’crois. » Sous l’eau brûlante, elle frottera sa peau rougie jusqu’à ce que la douleur remplace les sensations fantômes qui encrassent ses pores. C’est seulement une fois ce rituel accompli qu’elle pourra le retrouver, pourvu qu’il ne reste plus sur lui la moindre trace d’Ivana, le rouge diffus sur sa bouche et l’arrête de sa mâchoire, le parfum imprégnant ses vêtements. « Euh… » Seulement, elle ignore comment le lui demander, persuadée qu’il ne peut comprendre ces limites qu’elle érige, ni deviner les marques qu’elle semble la seule à percevoir. L’index qu’il glisse sous son menton l’encourage toutefois à relever la tête, son regard tranquille et intrigué achèvent de la convaincre. « Tu crois qu’tu pourrais y aller aussi ? » Un sourire contrit au coin des lèvres, elle lève une main vers son visage, se ravise avant que ses phalanges n’aient le temps d’effleurer les marques que ses lèvres ont laissé sur sa peau. « C'est que j’t’ai un peu barbouillé… »
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wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
All of me, you found a way to all of me and helplessly, I've fallen like a child. Hopelessly, I'm hoping you're the one for me. You comfort me with every certain smile. But we have only just begun, there’s still so much for us to learn. Give and take; let's take our time taking turns in touching. There’s nowhere that I'd rather be than with you making history. Close your eyes, I'll close mine and learn to love you.
« J’t’aime aussi. » Pourtant si simples en apparence, ces mots lui réchauffent le cœur comme chaque fois qu’elle les a prononcés dans les dernières semaines. Secrètement, il espère qu’il ne s’habituera jamais à les entendre. Il veut continuer à ressentir cette chaleur agréable qui lui rappelle de ne surtout pas les tenir pour acquis. Heureusement, à en juger par la façon dont son palpitant s’emballe encore lorsqu’ils s’embrassent, même s’ils l’ont fait des centaines de fois depuis la première, c’est possible. Ce soir, il cueille ses lèvres avec prudence, les goûte presque timidement. C’est qu’elle ne cesse de le dérouter depuis son arrivée et il n’est pas certain qu’elle accueillera le baiser. Mais elle lui répond comme elle le fait toujours avec, peut-être, une certaine réserve qui s’efface peu à peu sous les caresses remplies de tendresse qu’il trace sur sa joue ou sa nuque. Jusqu’à ce qu’elle tressaille entre ses mains. Il s’attend à ce qu’elle rompe leur étreinte, mais c’est plutôt le contraire qui se produit. Elle se blottit plus fort contre lui, animée d’une énergie un peu frénétique qu’il ne lui avait jamais vraiment connue auparavant. Il comprend mal ce qui la pousse à s’offrir ainsi à sa bouche et à ses mains alors qu’elle refusait presque qu’il la touche à peine un quart d’heure plus tôt. Pourtant, il n’y a pas la moindre ambigüité dans la façon dont elle glisse ses mains dans ses cheveux, se sert de l’emprise de ses doigts enroulés autour de ses mèches pour l’attirer encore plus près d’elle. La petite douleur délectable qu’elle lui procure lui arrache un soupir de plaisir. C’est la première fois depuis leur dernière étreinte, sur le chemin du retour de Melbourne, qu’ils se laissent happer par la sensualité de cette façon, et il ne demande pas mieux que de céder à l’appel de son corps et de ses lèvres. Pourtant, il résiste, tiraillé par une intuition qui lui souffle que quelque chose cloche. Sûrement qu’il devrait même s’écarter, tenter de croiser son regard et de lire sur son visage ce qui se passe, mais il n’en a pas la force. Pas quand elle s’empare de sa main et la pose sur sa taille, exactement là où il aime accrocher ses doigts lorsqu’il veut la retenir tout contre lui. Encore moins quand ses ongles s’enfoncent dans son dos comme dix aiguilles qui font naître une brûlure envoûtante dans sa chair et qu’elle gémit son prénom à son oreille.
Envahi par une vague de désir fulgurante, il cède à l’exigence de son murmure et s’abandonne à la sensualité qu’elle lui inspire. Après tout, il est bien placé pour savoir comme le plaisir peut être l’échappatoire idéal pour fuir momentanément ses problèmes. Alors il s’empare de sa lèvre inférieure, la mordille avidement tandis qu’il fait courir ses mains sur son corps. Sous ses doigts, la dentelle douce du corset qu’elle porte lui semble à la fois délicieusement familière et totalement étrangère. Il regrette de ne pouvoir caresser sa peau, se console en l’encourageant à se rapprocher encore un peu, jusqu’à ce qu’elle soit appuyée contre son torse et que ses jambes se nouent autour de sa taille. Le souffle court, il libère sa bouche, s’égare le long de sa mâchoire. Il capture le lobe de son oreille, le caresse du bout de la langue. Il refuse de se laisser perturber par le parfum vanillé de sa peau, se concentre plutôt sur la fermeture éclair de sa veste qu’il fait descendre et sur le tissu qu’il repousse pour découvrir ses épaules nues. Il fait courir ses lèvres dans son cou, repousse la lubie qui le tenaille de suçoter une marque sombre sur sa clavicule, comme pour la refaire sienne, et dépose plutôt une nuée de baisers affectueux sur son épiderme. Tranquillement, il descend vers son décolleté, la lenteur nonchalante de son exploration s’opposant à la passion un peu sauvage avec laquelle il empoigne ses fesses et la presse tout contre lui pour lui faire sentir son désir.
Il comprend aussitôt à la façon dont son corps se contracte contre le sien que c’était le geste de trop. « Attend Sid attend- » Plaintive, sa supplique vient jeter un seau d’eau glacé sur son envie d’elle. « J’peux pas t’faire ça… j’veux pas t’faire ça. » Il la relâche aussitôt, remonte ses mains jusqu’à son dos où il fait courir un pouce réconfortant. Sa remarque le laisse perplexe, comme la plupart de ses hésitations de la soirée. S’il a recueilli des bribes de ce qui la perturbe, il sent qu’il lui manque encore des morceaux importants du puzzle pour vraiment comprendre ce qui se passe dans sa tête. Heureusement, elle relève timidement les yeux et il croise son regard tandis qu’elle précise : « Je… j’peux pas t’demander d’les effacer comme ça… » Le cœur serré, il conçoit plus aisément le désespoir étrange qui teintait ses gestes ainsi que l’escalade soudaine de la sensualité qu’elle cherchait entre ses bras. L’air un peu inquiet, peut-être même vaguement coupable, elle détourne les yeux, concentre comme elle le fait si souvent toute son attention sur la chaîne qui pend à son cou. « J’veux pas t’salir alors que j’les sens encore partout sur moi. » Dans sa gorge, une envie de protester enfle. Il refuse de croire qu’elle pourrait un jour le salir, peu importe les circonstances, car il refuse d’accepter qu’elle puisse être souillée par les gestes que d’autres posent sur elle. Ou même par ceux qu’elle pose elle-même. Mais il sait que ce n’est pas d’un débat dont elle a besoin en ce moment, qu’il ne pourra jamais la convaincre tant qu’elle sera dans cet état d’esprit et qu’il risquerait plutôt de la blesser par inadvertance. Alors il se contente de hocher la tête lorsqu’elle ajoute : « Faut qu’j’aille me doucher, je crois… » Il espère qu’elle se sentira mieux après s’être nettoyée. Pour autant, l’idée de la laisser seule en ce moment lui déplaît profondément. Il a beau se dire qu’elle a sûrement déjà géré ce genre de mal-être toute seule par le passé, il ne peut s’empêcher de penser qu’elle ne devrait pas avoir à le faire, encore moins après être venue quémander du réconfort entre ses bras.
En proie à ses propres questionnements, elle hésite. « Euh… » Elle refuse toujours obstinément de relever les yeux vers lui et ça lui pèse de ne pas pouvoir voir son visage. Alors il glisse son index sous son menton, l’encourage d’une poussée affectueuse à se redresser. « Qu’est-ce qui se passe, Leen ? » Il pose la question tout bas, comme s’il risquait de l’effrayer en parlant un peu trop fort. Elle n’hésite qu’une seconde avant de lui répondre. « Tu crois qu’tu pourrais y aller aussi ? C’est que j’t’ai un peu barbouillé… » La demande le surprend un peu mais, en voyant son rouge à lèvres malmené par leurs baisers, il n’a pas de mal à imaginer que sa peau puisse être tachée là où elle l’a embrassé. Du reste, il n’a jamais été spécialement doué pour lui refuser quoi que ce soit. Il accepte donc d’un hochement de tête en même temps qu’une idée germe dans son esprit. J’peux pas t’demander d’les effacer comme ça, qu’elle lui a dit. Sûrement que j’pourrais les effacer autrement… Il profite de ce que ses jambes sont toujours nouées autour de sa taille et ses bras, autour de ses épaules. Avec un sourire complice, il lui souffle : « Accroche-toi. » Habilement, il pivote et se lève, ses mains glissées sous les cuisses d’Aisling comme lorsqu’ils dansent. D’abord, elle couine de surprise, mais se détend rapidement et s’accroche à lui comme un bébé koala tandis qu’il la transporte jusqu’à la salle de bain. Il s’arrête devant le comptoir et la pose tout en délicatesse à côté du lavabo. « Bouge pas, j’m’occupe de tout. » Pour appuyer sa consigne, il presse un baiser sur son front. Puis il s’écarte juste assez pour ouvrir le tiroir, en sort un paquet de lingettes démaquillantes parfumées au concombre et revient se glisser entre les jambes d’Aisling. Guidé par l’envie de s’occuper d’elle, il sort une lingette du paquet. Il cueille délicatement son menton entre le pouce et l’index. De son autre main, il la fait glisser sur la joue de la jeune femme. Avec la même douceur dont il faisait preuve autrefois pour soigner ses blessures, ces soirées où elle l’appelait en détresse et il la ramenait plus ou moins amochée à son appartement, il efface le masque sulfureux derrière lequel elle se cachait. D’abord incertaine, elle se détend peu à peu et ferme les yeux pour lui permettre de lui démaquiller les paupières. Les gestes familiers l’apaisent lui aussi, tranquillisent l’angoisse qui louvoyait entre ses côtes depuis qu’il a ouvert les yeux et reconnu sa détresse.
À chaque fois qu’il fait pivoter son visage, à chaque lingette tachée de beige et de noir qu’il jette dans la corbeille, son idée se précise, tant et si bien que, lorsqu’il a terminé, il cueille les mains d’Aisling entre les siennes sans la moindre hésitation. Tendrement, il balaie son visage du regard. « Si tu préfères que j’te laisse seule, je vais sortir. Mais… j’aurais envie d’prendre soin d’toi. De les effacer à ma manière, pour t’rappeler qu’ici, il y a que nous deux. » Pendant de longues secondes, elle scrute son visage. Patiemment, il attend sans essayer de l’influencer, conscient de l’importance de la laisser choisir ce qu’elle préfère véritablement. Enfin, elle accepte d’un hochement de tête timide. Un sourire au coin des lèvres, il recule sans libérer ses mains et la guide jusqu’à la douche. Il la relâche seulement pour se pencher au-dessus du robinet et ouvrir l’eau. Pendant qu’elle se réchauffe, il se tourne vers Aisling. Légères, ses mains se posent sur ses épaules. Lentement, il fait glisser le long de ses bras la veste qui dissimulait ses courbes. « On va commencer par enlever ça, hmm ? » Le vêtement échoue sur le sol, mais il ne s’en préoccupe déjà plus, trop occupé à s’agenouiller devant elle pour détacher ses sandales à plateforme. Il les lui retire en lui soufflant de s’appuyer sur son épaule pour garder l’équilibre. Il continue à narrer tout bas les étapes tandis qu’il fait glisser la jupe et les bas collants le long de ses jambes, détache les agrafes du porte-jarretelle et, enfin, celles de son corset. Il se redresse en atteignant le bustier, s’arrête juste assez longtemps pour croiser son regard et s’assurer qu’elle est à l’aise avec l’idée qu’il continue à la déshabiller. Elle hoche la tête pour lui donner la permission de le faire. Délicatement, il libère sa poitrine, retire complètement le corset qui va rejoindre les autres vêtements dans la pile. Ses doigts se glissent sous l’élastique fin de sa culotte. À nouveau, il lui accorde quelques secondes pour l’arrêter si elle en ressent le besoin, mais elle se contente de poser ses mains sur ses épaules avec un air déterminé. Alors il fait glisser le tissu le long de ses jambes. Enfin, elle se tient complètement nue devant lui. Sans son armure de dentelle, elle lui paraît particulièrement vulnérable. Touché par son regard suppliant, il ne résiste pas à l’envie de cueillir son visage entre ses mains et de déposer un autre baiser sur son front. « Vas-y, j’te rejoins. » Tandis qu’elle se glisse sous l’eau, il se déshabille à son tour, retire le simple pantalon de pyjama qui préservait sa pudeur, puis la rejoint dans la douche.
Elle lui tend aussitôt la main. Rassuré de constater qu’elle le veut près d’elle, il se rapproche du jet d’eau bouillant qui s’écoule sur ses épaules et sa chevelure. Sur la tablette, il attrape le shampoing hors de prix qu’elle laisse chez lui depuis quelques mois déjà. Il en verse une noisette entre ses mains et le fait mousser dans ses mèches corbeau. Il en profite pour lui masser tendrement le crâne, espère ainsi libérer une partie de la tension qui raidit encore ses membres. Lorsqu’il la sent détendue et qu’elle a laissé tomber son front contre son épaule, il décroche le pommeau de son socle et fait couler l’eau sur sa tête en prenant bien soin de protéger son visage, une main en coupe placée au-dessus de son front. Une fois que toute la mousse a été emportée, il troque le pommeau pour la bouteille de gel à la rose qu’elle affectionne. Son parfum floral envahit aussitôt la douche, magnifié par la vapeur, et il se surprend à éprouver un certain soulagement en le retrouvant. Les paumes couvertes de bulles odorantes, il savonne son bras, frotte tout en douceur sa peau pâle. Une mélodie au bord des lèvres, il s’attaque à son autre bras en chantonnant distraitement les notes d’une chanson lumineuse mais un peu triste dont les mots lui reviennent par bribes. And if Heaven and Hell decide that they both are satisfied, illuminate the no's on their vacancy signs… Il s’agenouille devant elle, nettoie avec le même sérieux ses pieds, ses jambes et ses cuisses, s’amuse de les sentir frémir sous la chatouille de ses doigts qui se coulent dans les replis de son corps pour les purifier de leurs démons. If there's no one beside you when your soul embarks… Il se relève, reprend un peu de savon pour s’attaquer à son dos, ses fesses et son entrejambe, auquel il s’assure de ne pas s’attarder plus longtemps qu’ailleurs. …then I'll follow you into the dark. Il la touche avec révérence, l’adore à sa façon avec chacun de ses gestes. C’est sur son ventre et sa poitrine qu’il efface les dernières traces de sueur et les relents d’alcool, le souvenir de ceux qui l’ont touchée et de la peur qu’elle a ressentie, les remplace par la douceur de son amour et la promesse qu’entre ses mains elle trouvera toujours un sanctuaire où guérir de ses blessures. Lorsqu’il a terminé, c’est bel et bien Aisling qui se tient devant lui, son corps libéré de la moindre trace d’Ivana. Pendant qu’elle profite de la chaleur de l’eau, il se savonne à son tour, jusqu’à ce qu’il aperçoive une lueur d’approbation dans son regard qui suivait chacun de ses mouvements. Quand il a terminé, il se glisse derrière elle. Son corps pressé contre le sien, il l’étreint, ses bras enroulés autour de son ventre pour l’envelopper. « Y’a plus qu’toi et moi maintenant, » murmure-t-il à son oreille avant d’embrasser tendrement sa tempe.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Dernière édition par Sid Bauer le Lun 17 Juil - 12:57, édité 1 fois
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
This is the last night you'll spend alone. Look me in the eyes so I know you know I'm everywhere you want me to be. The last night you'll spend alone I'll wrap you in my arms and I won't let go, I'm everything you need me to be
D’abord, un frémissement de surprise fronce ses sourcils, puis un éclat de compréhension vient éclairer ses yeux pâles. Il accepte sa requête d’un hochement de tête, et libère du même coup la tension qui contractait ses membres. « Merci. » Elle souffle à mi-voix, câlinant de son pouce la base de son cou tatoué. Elle ignore ce qu’elle a bien pu faire pour mériter un homme aussi doux et compréhensif, du genre à accueillir ses demandes farfelues avec un sourire complice plutôt qu’un grognement exaspéré. « Accroche-toi. » Elle le suivrait au bout du monde s’il le lui demandait. Alors c’est sans réfléchir qu’elle répond à son murmure et resserre son étreinte autour de ses épaules. Elle aurait dû comprendre son intention en sentant ses mains se glisser sous ses cuisses, mais elle ne voit rien venir dans son état second. Ses yeux s’écarquillent lorsqu’il se relève et c’est avec un petit cri paniqué qu’elle enroule fermement ses jambes autour de sa taille. Il continue son chemin sans se laisser perturber, l’encourage à se creuser une place réconfortante contre sa poitrine tandis qu’il l’entraîne jusqu’à la salle de bain. Elle voudrait fermer les yeux et oublier le reste du monde ainsi blottie entre ses bras, mais lorsqu’elle sent la planche fraiche sous ses cuisses, Aisling comprend qu’elle n’a pas le choix. « Bouge pas, j’m’occupe de tout. » Cette douce promesse et la chaleur du baiser qu’il presse contre son front nourrissent son cœur assoiffé de tendresse. Les yeux un peu humides, elle le regarde fouiller dans le tiroir avant de revenir se nicher entre ses cuisses. Mais malgré le sursaut d’inquiétude qui la traverse en sentant ainsi sa présence, elle constate avec étonnement que ce n’est pas le désir qui semble guider ses mouvements. Elle reste pourtant sur ses gardes quand il soulève son menton, pas totalement certaine de comprendre ses intentions. Ce n’est que lorsque l’odeur fruitée et familière de ses lingettes démaquillantes parvient à ses narines, quelques secondes avant que leur fraîcheur humide ne recouvre sa peau, qu’elle se détend enfin.
Ses gestes sont lents et tendres, son regard doux, attentif. Exactement comme toutes ces nuits où elle venait se terrer chez lui dans l’espoir qu’il panse les plaies lacérant son cœur en soignant celles qui s’inscrivaient sur sa peau. A chacune de ses caresses, elle s’abandonne un peu plus entre ses mains, le cœur gonflé d’une gratitude profonde, d’un amour si pur qu’il en est presque douloureux. Peu à peu, sa respiration agitée s’apaise et vient se caler à celle de Sid, comme chaque fois qu’il l’arrache à ses angoisses et l’enveloppe dans ce cocon sécurisant qu’il est le seul à savoir lui offrir. Sa peau respire mieux elle aussi, ses yeux lui semblent moins lourds sans le maquillage charbonneux et les faux cils bon marché qu’elle colle sur ses paupières pour transformer ses traits. Sans ces sensations qui l’oppressent, il lui est plus facile de relever les yeux vers le visage de son copain lorsqu’il enroule ses doigts autour de ses mains. « Si tu préfères que j’te laisse seule, je vais sortir. » Le cœur serré, Aisling lutte conte la tristesse qui louvoie insidieusement en elle à l’idée de le sentir s’éloigner. Elle sait pourtant que c’est un passage obligé si elle veut pouvoir le retrouver. « Mais… j’aurais envie d’prendre soin d’toi. De les effacer à ma manière, pour t’rappeler qu’ici, il y a que nous deux. » Intriguée, elle le dévisage sans trop comprendre la manière dont il compte s’y prendre. j’sais pas… vaut mieux pas. La mise en garde résonne comme une alarme qu’Aisling n’a aucune envie d’écouter. Parce qu’elle a peur et qu’elle est fatiguée. Parce qu’en cet instant, elle a besoin de croire qu’il a raison ; qu’elle n’est peut-être pas responsable des gestes et des pensées qu’elle subit à longueur de soirée. Parce que le regard de Sid est clair et tendre, chargé de cette affection sincère qui ravive timidement ses espoirs. La gorge nouée, elle s’y baigne un instant avant de finalement se détourner pour hocher la tête faiblement.
Il l’entraîne jusqu’à la cabine de douche, ne la relâche que pour régler la température de l’eau. Les gouttes s’éclatent sur les dalles carrelées, crépitent contre les parois en formant de longs chemins sinueux qu’elle fixe pour ne pas sentir ses mains glisser le long de ses bras et retirer une à une les couches de vêtements recouvrant la lingerie fine d’Ivana. Mais Sid n’accorde pas le moindre regard à la dentelle aguicheuse cachant à peine sa poitrine et s’agenouille plutôt d’un mouvement souple pour délivrer ses pieds meurtris. Guidée par les consignes qu’il lui souffle tout bas, Aisling prend appui sur ses épaules tandis qu’il entreprend de lui ôter ses pompes à plateforme transparentes. L’un après l’autre, ses pieds renouent avec la fraîcheur du sol. Avec la même douceur, il la libère des résilles qui mordaient sa chair, détache son porte jarretelle avec un genre de délicatesse que ces pauvres agrafes n’ont jamais connu. A chaque frisson d’angoisse, chaque mouvement de recul indépendant de sa volonté, Aisling se raccroche au son de sa voix, trouve dans sa fréquence profonde et apaisante l’ancre dont elle a besoin pour ne pas s’évanouir au fin fond de son esprit, loin de ce corps qui ne lui cause que des ennuis. Quand il se redresse enfin pour dénouer son corset, elle en profite pour sonder ses yeux glaciers, terrifiée à l’idée d’y surprendre une lueur qui lui donnerait envie de tout arrêter. Mais elle n’y rencontre qu’un amour nimbé de respect. Troublée, elle comprend qu’il attend sa permission avant de continuer et la lui offre sans un mot, les yeux rivés dans les siens tandis qu’il dénoue les liens emprisonnant sa taille. Un courant d’air frais effleure sa poitrine, et Aisling s’attend presque à sentir la chaleur de ses paumes l’en protéger. Mais ses mains continuent leur mission sans s’attarder, glissent le long de ses flancs jusqu’au dernier artifice dans lequel elle est encore harnachée. Son souffle se trouble lorsque ses doigts coulent sous l’élastique de son tanga. Une fois encore, l’angoisse lui susurre qu’à force de jouer avec le feu, ils finiront par se brûler. Mais elle trouve dans le regard de Sid le courage de l’ignorer, et renoue à travers la chaleur de sa peau sous ses paumes avec l’étrange instinct qui l’implore de continuer.
Ça n’empêche pas sa détermination de flancher quand son dernier rempart s’effondre sur le sol dans un bruissement léger. Elle n’y prête pas la moindre attention, trop occupée à sonder les traits de son copain avec nervosité. Comme s’il sentait son anxiété, il cueille tendrement son visage entre ses mains et presse un baiser plein de tendresse entre les mèches noires recouvrant son front. « Vas-y, j’te rejoins. » Apaisée par cette caresse et le timbre tranquille de sa voix, elle hoche la tête et s’exécute fébrilement. Ce n’est pas la première fois qu’ils se douchent ensemble. Pourtant, debout sous l’eau faisant dégouliner ses cheveux autour de son visage, Aisling ne peux s’empêcher de guetter chacun des ses mouvements. Car elle ignore ce qu’il espère en la rejoignant, et craint les gestes qu’il voudra poser pour la reconquérir et les effacer. Alors elle se prépare à se soumettre à sa volonté, quitte à le distraire d’une caresse si les siennes deviennent trop osées. Ce n’est que lorsqu’il pénètre dans la cabine à son tour et s’offre à son regard sans la moindre arrière-pensée qu’elle comprend à quel point ses angoisses ont encore déformé leur réalité. Le cœur battant, elle lui tend la main, l’attire sous l’eau brûlante qui martèle tranquillement sa peau et l’invite auprès d’elle sans un mot. Elle devine qu’il s’empare de la bouteille de shampoing aux bruts familiers dans son dos. Ses gestes sont calmes et doux. A mille lieux des tremblements frénétiques qui la parcourent chaque fois qu’elle fait sauter le capuchon en plastique pour déverser la solution moussante au creux de sa paume. Tendres, les doigts de Sid s’enfoncent entre ses mèches sombres, massent son crâne, sa nuque tendue, le creux de ses tempes. Avec un soupir d’abandon, elle ferme les yeux, incapable de résister à l’envie de laisser son front reposer contre son épaule invitante. L’eau chaude finit par remplacer ses caresses, et la mousse parfumée s’écoule le long de son corps tandis qu’il rince précautionneusement sa chevelure. Elle attend sagement qu’il ait terminé avant de se redresser pour mieux le regarder, le cœur transpercé d’adoration alors qu’il remet tendrement en place les mèches que l’eau a collé contre son front.
Une odeur réconfortante de rose les enveloppe alors qu’il fait mousser son gel douche entre ses paumes. Tendres et appliquées, les mains de Sid massent ses épaules, glissent le long de ses bras, délient ses muscles des tensions que les danses, les regards et les mots ont imprimées sous sa peau. Doucement, sa voix basse s’élève au milieu des notes éparses dictées par le ruissellement de l’eau. Elle se laisse bercer par cette mélodie qu’elle ne croît pas avoir déjà entendue, ces mots doux et sombres qu’il murmure à son oreille tout en parcourant sa peau. Fidèle à sa promesse, il prend soin d’elle ; efface une à une les sensations qui la gangrènent. Sans l’écorcher, sans la brûler, sans faire couler le sang pour la purger de ses péchés. Mais il ne peut empêcher ses larmes de couler. Sans un bruit, elles ruissellent le long de ses joues, gouttes salées se mêlant à l’eau douce qui finit par les emporter. Elle se perd et se retrouve entre ses mains qui la couvrent d’affection, s’abandonne à ses caresses remplies de pudeur et de respect, même lorsqu’elles s’égarent au creux de ses cuisses ou sur l’arrondi de ses seins. Il la touche comme personne ne l’a jamais touchée ; avec révérence, et une pointe d’innocence. Et tant d’amour qu’elle le sent se répandre par vagues jusqu’aux profondeurs de son être pour la purifier de ses angoisses, de ses souvenirs, de ses péchés. Elle tremble sous ses paumes alors qu’il pose les derniers gestes de ce précieux rituel avant de s’écarter. Comme s’il sentait qu’elle a besoin d’un peu d’espace pour se remettre de l’expérience qu’ils viennent de partager. Les bras enroulés autour de son corps, elle se berce lentement, profite de la chaleur réconfortante de l’eau pendant qu’il se savonne à son tour. Elle suit chacun de ses mouvements, regarde la mousse s’écouler le long de sa musculature élancée et emporter avec elle les dernières bribes de l’angoisse qui la rongeait.
Il ne coupe pas l’eau tout de suite contrairement à ce qu’elle aurait cru, et la laisse s’écouler quelques minutes encore sur leurs corps engourdis tandis qu’il se glisse dans son dos pour mieux l’envelopper de ses bras. Elle s’abandonne à son étreinte avec un soupir vibrant de sa sérénité retrouvée et de ses chagrins passés. « Y’a plus qu’toi et moi maintenant. » Sa voix envoie une tendre caresse au creux de son oreille, les lèvres qu’il presse contre sa tempe dessinent un sourire sur les siennes. Les yeux fermés, elle hoche doucement la tête. Parce qu’elle le sent elle aussi. La buée qui s’élève autour d’eux en volutes parfumées recouvre les parois d’un voile réconfortant que rien ni personne ne pourra traverser. « J’voudrais qu’ce soit toujours comme ça. » Elle murmure d’une petite voix et lève une main pour faire courir ses doigts le long de ses avant-bras. « J’voudrais qu’ce soit toujours comme ça. » Elle frémit en sentant ses lèvres effleurer la peau sensible de son cou et se retourne dans son étreinte. Sans hésitation, sans crainte, elle enroule ses bras autour de sa taille, presse un baiser sur sa clavicule puis se love tout contre son corps. La joue appuyée sur le cœur libellule qui recouvre sa poitrine, elle inspire son odeur et sa douceur, découvre avec bonheur cet instant de tendresse et d’intimité, cette communion de leurs corps entre l’amour et l’amitié. Une étreinte si pire que rien ni personne ne pourrait jamais la souiller. Ils se bercent lentement, ondoient au rythme tranquille d’une mélodie qu’ils semblent les seuls à entendre, car elle résonne dans leur cœur. « T’es toujours si doux avec moi... » Elle murmure après un moment, étonnée qu’il ne bouge toujours pas. Confusément, Aisling sent qu’il attend un signe de sa part pour s’écarter, tout déterminé qu’il est à ne pas la brusquer et cette réalisation ne manque pas de libérer une fois encore quelques larmes de ses yeux rougis. « Je sais pas c’que j’ferais sans toi. » La lèvre tremblante, elle prend son visage entre ses mains, promène ses yeux d’un océan à l’autre pendant que ses doigts courent le long de ses tempes pour les dégager amoureusement de ses mèches détrempées. Le cœur serré par un sursaut de panique à l’idée qu’il puisse un jour lui être enlevé, elle se hisse sur la pointe des pieds et vient cueillir sur ses lèvres un long baiser. « Promets-moi qu'tu seras toujours là... » Douce supplique murmurée tout contre son visage, tandis qu'elle le retient de ses bras, entrelacés derrière sa nuque qu'elle refuse de libérer.
code : pando + texte : whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
All of me, you found a way to all of me and helplessly, I've fallen like a child. Hopelessly, I'm hoping you're the one for me. You comfort me with every certain smile. But we have only just begun, there’s still so much for us to learn. Give and take; let's take our time taking turns in touching. There’s nowhere that I'd rather be than with you making history. Close your eyes, I'll close mine and learn to love you.
Son menton légèrement appuyé contre la tempe d’Aisling, un soupir de bien-être au bord des lèvres, il ferme les yeux. Il se concentre sur la douceur agréable de sa peau nue collée contre la sienne, une sensation encore nouvelle qui le remplit d’un bonheur inattendu, tout comme la façon dont son corps se moule parfaitement à ses bras. Presque enterrée par le chuintement de l’eau qui s’écoule encore sur leurs épaules, sa voix un peu éraillée s’élève entre eux. « J’voudrais qu’ce soit toujours comme ça. » Il ressent plus qu’il n’entend ses mots, le cœur saisit d’un pincement alors qu’il songe qu’il ne souhaiterait rien de mieux lui aussi. S’il en avait le pouvoir, il figerait le temps pour qu’ils puissent toujours rester ainsi, à baigner ensemble dans une bulle de bonheur à l’abri de l’univers, là où rien ne pourrait les atteindre. Ni les clients et leurs fantasmes dégueulasses, ni le Club et ses manigances illégales. Comme pour faire écho à ses pensées qui se sont assombries, Aisling répète son souhait discret d’une voix songeuse. Il incline la tête, presse un baiser plaintif contre la peau fine de son cou. Un frisson la traverse juste avant qu’elle ne pivote sur elle-même. Ses bras fins enserrent son torse en une étreinte qui lui rappelle la façon dont elle s’était blottie tout contre lui tandis qu’ils attendaient l’ouverture des portes du concert, ce soir où ils avaient enfin décidé de s’avouer leurs sentiments. En dépit de l’assurance qu’il affichait à ce moment-là et de l’espoir qui lui gonflait le cœur depuis leur premier baiser dans la ruelle, il n’aurait jamais imaginé qu’ils puissent un jour se sentir aussi à l’aise ensemble dans un tel moment d’intimité et de vulnérabilité.
Ému par le baiser délicat qu’elle dépose sur sa peau avant de laisser sa tête reposer sur sa poitrine, il lui répond en appuyant à son tour ses lèvres sur sa chevelure parfumée et détrempée. Puis, les yeux clos, il se laisse enrober par la douceur de leur étreinte et le bercement instinctif de leurs corps auquel il obéit en parcourant d’une main paresseuse la surface plane de son dos. Il ignore depuis combien de temps il est plongé dans cet instant de grâce lorsque la voix d’Aisling le pousse à rouvrir les paupières. « T’es toujours si doux avec moi… » Dans ses grands yeux brille une lueur qui ressemble à de l’étonnement et il se surprend à avoir envie de lui souffler que c’est normal. Faut bien que quelqu’un le soit, songe-t-il avec une pointe d’amusement doublée de tristesse. Car il la connaît assez pour savoir qu’elle n’arrive pas toujours à s’accorder l’affection qu’elle mérite pourtant. Les fines lignes blanchâtres qu’il a découvertes sur sa cuisse le lui ont prouvé, tout comme les longues griffures qu’elle s’est déjà infligées en sa présence ou le cycle d’autodestruction dans lequel elle s’enfonçait lorsqu’il l’a rencontrée. Il se doute depuis longtemps que ce n’est là que la pointe de l’iceberg et qu’elle est capable d’encore plus de violence envers ce corps qu’elle ignore encore parfois comment habiter. Alors il y a belle lurette qu’il a cédé aux pulsions qui le poussent à la couvrir de toute la douceur et la tendresse qu’elle se refuse.
Les yeux qu’elle relève vers les siens sont rougis. Ce sont les larmes, sans doute, qui en sont responsables, puisqu’il s’est bien gardé d’y faire couler la moindre goutte de savon, déterminé à les protéger tout comme il a su protéger son amie de tout ce qui lui fait du mal depuis des années. Fasciné par les volutes d’émotions qui tournoient comme autant de nuages dans ses iris orageux, il se surprend à retenir son souffle. « J’sais pas c’que j’ferais sans toi. » Moi non plus… La pensée enfle en lui, véritable cri du cœur qu’il se retient de justesse d’exprimer en sentant ses mains se poser délicatement de chaque côté de son visage. L’âme et le cœur gonflés d’amour, il savoure la caresse délicate de ses doigts qui repoussent les mèches collées à son front puis se coulent sur sa nuque pour l’encourager à s’incliner vers elle. Il obéit sans hésiter à sa demande silencieuse, trop heureux de goûter au baiser fiévreux qu’elle vient cueillir sur ses lèvres. S’il lui restait le moindre doute, il s’évanouit à ce contact, chassé par le plaisir simple et familier de sentir sa bouche sur la sienne et ses bras le retenant tout contre elle. C’est bel et bien son Aisling qui s’offre à lui en cet instant. Elle, aussi, qui refuse de le laisser s’échapper même lorsqu’elle finit par s’écarter pour murmurer contre son visage : « Promets-moi qu’tu seras toujours là… » Une vague d’affection presque douloureuse le submerge tout à coup. Ses mains se referment autour de sa taille, à la place qui leur revient, son front se presse contre celui de la jeune femme. « Promis. Tant qu’tu voudras de moi, j’serai là. » Même si le jour venait où elle ne voulait plus de lui, il sent qu’il ne pourrait se résoudre à disparaître de sa vie. Il resterait dans l’ombre auprès d’elle, condamné à veiller sur elle comme un ange gardien maudit, souffrant de la voir heureuse sans lui mais incapable d’oublier ce qu’ils avaient jadis été. « J’pourrais jamais te quitter, j’t’aime tellement. » Incapable de contenir ce qu’il ressent plus longtemps, il franchit la maigre distance qui les séparait et pose à son tour ses lèvres contre celles d’Aisling. D’abord innocent, le baiser se charge rapidement d’une énergie crépitante, presque désespérée, qui le laisse hébété et pantelant lorsqu’il s’éloigne enfin. Elle l’observe sans rien dire, la poitrine soulevée d’une respiration saccadée qui lui confirme qu’il n’est pas le seul à avoir senti leurs corps s’embraser.
Troublé, il effleure son nez du sien, tente de reprendre ses esprits et son souffle. Un désir lancinant se taille peu à peu une place entre ses côtes, douloureux comme une aiguille enfoncée dans sa chair. Il voudrait à nouveau faire courir ses mains sur sa peau douce. Non pas, cette fois, pour effacer les gestes de ces autres hommes, mais pour laisser sur son épiderme la brûlure tendre de ses caresses. Pour rappeler à son être le plaisir qu’il est le seul à pouvoir lui faire connaître et dissiper dans les nuées de baisers qu’il poserait sur les zones les plus intimes de son corps la terreur qu’elle a connue, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien. La gorge nouée par la violence de ces ressentis qu’il n’avait aucunement pressentis, il cherche dans la suite logique des gestes qu’il a posés depuis le début de la soirée la contenance qui lui échappe. « Viens, on va sortir avant qu’t’aies froid, » murmure-t-il à son oreille avant de s’arracher délicatement à son étreinte. Il coupe l’eau et s’empresse de sortir de la cabine pour récupérer deux larges serviettes suspendues à des crochets. Il noue sommairement la première autour de sa taille, puis enroule la deuxième autour du corps frissonnant d’Aisling. Il la frictionne tendrement pour la réchauffer et l’essuyer, puis il s’intéresse à sa propre chevelure dégoulinante et aux gouttelettes d’eau qui ont perlé sur sa peau. Une fois qu’ils se sont suffisamment asséchés, il glisse une main réconfortante au bas du dos d’Aisling et la dirige d’une poussée vers le couloir, puis vers sa chambre. Il l’entraîne jusqu’au rebord du lit, où il l’invite à s’installer pendant qu’il va leur chercher de quoi s’habiller. Machinalement, il fouille dans son tiroir, en sort un pantalon de pyjama propre qu’il enfile avant d’abandonner la serviette humide sur le rebord de son fauteuil. Il fouine encore un peu dans le bordel de vêtements, conscient de retarder le moment où il devra rejoindre Aisling. Il finit pourtant par refermer ses doigts sur le tissu doux d’un t-shirt aussi usé que confortable, l’un de ceux que la jeune femme adore lui piquer depuis des années. Alors il rebrousse chemin jusqu’au lit, la mâchoire serrée de détermination.
Plutôt que de se poser sur le rebord du matelas à ses côtés, il s’agenouille devant elle. Du bout de l’index, il replace de son mieux les mèches désordonnées de sa frange, le laisse glisser le long de sa tempe puis de sa mâchoire. Il détaille son visage, l’incertitude qui se peint sur ses traits. Qu’est-ce que tu fous ?! Tu vas tout foutre en l’air ! Car il la sent encore fragile, comme un petit animal toujours prêt à s’effaroucher au moindre faux mouvement. Il brandit mollement le vêtement, esquisse un sourire en coin qui se veut complice mais tombe sans doute un peu à plat. « J’ai ton t-shirt préféré, » annonce-t-il en faisant passer le col par-dessus sa tête. Délicatement, il dénoue la serviette et en laisse tomber les pans à côté d’elle. Puis, il fait lentement glisser le tissu sombre le long de son corps, sans résister à l’envie d’effleurer du pouce la peau douce de ses flancs ou de couler une paume caressante le long de ses bras. Lorsqu’elle est enfin enroulée dans le t-shirt comme dans une robe surdimensionnée, il se penche vers elle, les mains posées à plat de chaque côté d’elle sur le matelas. S’il espérait que les remous bizarres qui l’agitaient sous la douche se soient dissipés, il constate rapidement en sentant la caresse délicieuse de sa langue aller à la rencontre de la sienne qu’il n'en est rien. Vaguement honteux, il rompt le baiser et presse à nouveau son front contre le sien. « Leen, » souffle-t-il d’une voix brisée, incapable d’exprimer autrement le mélange de sentiments confus qui l’anime.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
This is the last night you'll spend alone. Look me in the eyes so I know you know I'm everywhere you want me to be. The last night you'll spend alone I'll wrap you in my arms and I won't let go, I'm everything you need me to be
Les yeux à demi fermés, elle sent ses mouvements plus qu’elle ne les perçoit. La façon dont ses mains se referment autour de sa taille et l’attirent tout contre son corps, l’étreinte enveloppante de ses bras et le contact rassurant de son front effleurant le sien. « Promis. Tant qu’tu voudras de moi, j’serai là. » Il murmure tout bas, sa voix basse vibrant d’affection, ses mots étreignant son cœur de la plus agréable des façons. L’émotion qu’elle tente de retenir en se mordillant les lèvres s’échappe en cascade sur la peau humide de ses joues. Soulagement nimbé d’une douce tristesse, pour toutes les fois où il aurait pu lui être enlevé ; pour cet amour si pur qu’elle n’aurait jamais connu s’il avait décidé de l’offrir à une autre. « J’pourrais jamais te quitter, j’t’aime tellement. » Il y a comme une douleur dans cette promesse, un pincement qui trouve instantanément écho dans son cœur. Elle voudrait lui répondre qu’elle en serait tout aussi incapable, s’accrocher à ses épaules fermes et se bercer contre lui sous l’eau tiède jusqu’à ce que la fatigue les emporte. Elle n’en a pas l’occasion, car il s’empare tendrement de ses lèvres entrouvertes, cueille à travers un baiser empreint d’une douce pudeur ce serment qu’elle ne saurait exprimer par des mots. Alors elle le retient, une main appuyée contre sa nuque et l’autre remontant le long de son flanc. Leurs bouches se font plus affamées, guidées par une passion exigeante qui les consume tout entiers. Le cœur battant, le souffle court, elle frémit dans la puissance de son étreinte, accueille ses assauts de tendresse avec une impatience fébrile. Happée par ce déferlement inattendu, elle ignore l’alerte qui s’éveille au creux de ses tripes, étincelles d’angoisse qui ne demandent qu’à s’embraser sous l’ardeur de ses baisers. Comme s’il sentait cette résistance à s’offrir pleinement, il s’écarte aussi délicatement qu’il l’a approchée, presse son front contre le sien presque à regret. La gorge nouée, elle l’observe par en dessous sa frange, ses yeux pâles brillants d’une lueur intense où se mêle imploration farouche et une pointe de défi.
Il semble aussi démuni qu’elle face à la houle discordante de ces sentiments. Elle sent son hésitation dans la caresse légère de son nez sur l’arrête du sien, dans son regard qui la cherche et la fuit aussitôt qu’il menace de s’embraser, dans son timbre rauque alors qu’il se penche à son oreille pour lui murmurer : « Viens, on va sortir avant qu’t’aies froid. » Elle frissonne entre ses bras qui la libèrent, pénétrée par la douceur de ses mots et la fraîcheur de l’eau qu’elle avait oubliée au contact de sa peau. Avant qu’elle ne puisse le retenir, Sid lui échappe, ne lui laissant que la vapeur tiède pour enrober ses courbes et préserver sa pudeur. Aisling s’enroule sur elle-même, frêle tentative pour lutter contre ce remous de vulnérabilité, disparaître dans la bruine jusqu’à ce qu’il vienne l’en récupérer pour l’envelopper dans sa serviette préférée. Rassurée par cette étreinte moelleuse, elle se risque en dehors de la douche, s’abandonne à ses grandes mains qui la frictionnent affectueusement et chassent par leurs gestes pleins de sollicitude les doutes et le froid qui la rongeaient. Il ne s’occupe de ses propres frissons qu’après avoir étouffé le dernier frémissement de l’irlandaise. Les joues rosées de plaisir, elle profite de sa chaleur retrouvée pour l’observer à la dérobée. Les mèches sombres et humides retombant sur ses pommettes hautes, les gouttelettes transparentes perlant sur sa peau pâle, la musculature sèche et élancée délicieusement soulignée par les lignes sombres de ses tatouages. Troublée par le désir timide qui s’éveille en elle, Aisling se détourne avant qu’il ne puisse sentir sur lui la tendre brûlure de son regard.
La main qu’il presse au creux de ses reins l’apaise et lui procure chaleur confortable. Vidée, Aisling se laisse guider jusqu’à son lit où il l’installe comme il l’a fait tant de fois auparavant, quand sa tête dodelinait sous l’effet des substances qu’elle ingérait, quand elle remettait son corps tremblant et son cœur brisé à sa tendre volonté. La tête rentrée dans les épaules, elle renifle doucement, happée par la douce mélancolie qui enfle douloureusement dans sa poitrine à mesure qu’un vide de solitude s’infiltre en elle goutte à goutte. Enfin, il lui revient. Elle sent sa présence avant même de le voir, s’étonne lorsqu’il s’agenouille devant elle au lieu de se presser à ses côtés. Il repousse ses mèches du bout des doigts, s’aventure sur les contours de son visage. Elle frisonne sous cette caresse inattendue qui vient ébranler ses défenses, l’observe d’un air farouche, tente de décoder dans ses yeux d’eau la part de tendresse et celle de sensualité. Mais c’est une pointe de culpabilité qu’elle croit y déceler, renforcée par le sourire fébrile qui se peint sur son visage alors qu’il lui présente un vêtement en gage de paix. « J’ai ton t-shirt préféré. » La gorge nouée, elle profite de disparaître dans les replis sombres de sa chemise de nuit adorée pour esquisser un froncement de sourcils troublé. Il la distrait en dénouant délicatement la serviette qui la recouvrait pour mieux l’envelopper du tissu assoupli par les années. Chacun de ses gestes est empreint de la même tendresse révérencieuse avec laquelle il effaçait cérémonieusement les souvenirs meurtrissant sa chair. Pourtant, elle y décèle une effervescence qui ne s’y trouvait guère. Un contrôle ténu qu’elle ne comprend pas, une ferveur inavouée qui l’effraie. Comme elle aime, pourtant, sentir ses mains s’enfoncer de chaque côté de ses cuisses dans le matelas. Comme elle voudrait s’abandonner à cette douce captivité et aux lèvres sensuelles qui effleurent timidement les siennes pour y cueillir un baiser.
Elle s’y risque craintivement, répond à l’appel lancinant de son désir, l’embrasse avec une tendresse implorante, comme pour l’avertir que ces remous trop intenses risquent de la briser. Les doigts enroulés entre ses mèches sombres, elle sent sa respiration se saccader sous l’assaut caressant de sa langue effleurant ses lèvres pour en quémander l’entrée. Elle s’ouvre sans réfléchir, noie ses sursauts d’angoisse dans la chaleur réconfortante de ce baiser. Comme tout à l’heure, il s’écarte avant que la passion ne puisse les consumer. « Leen… » Il y a dans sa voix une supplication qui lui broie le cœur, un désespoir qui pourrait l’affoler. Les yeux fermés pour mieux s’imprégner de sa présence, elle presse à son tour son front contre le sien, s’accorde un instant pour tenter de reprendre ses esprits et faire le tri dans ses ressentis dissonants. « Mon Sid… » Elle souffle à son tour contre son visage qu’elle enveloppe de ses mains. Du bout de ses pouces, Aisling effleure tendrement l’arrête de sa mâchoire, tente de retrouver dans ces gestes familiers la douceur de leur complicité. Car elle sent sans pouvoir se l’expliquer qu’il se débat avec ses sentiments, et peut-être même des pulsions trop difficiles à accepter. Elle perçoit sa maîtrise et le contrôle qu’il exerce sur chacun de ses gestes pour ne pas l’effrayer ; ignore s’il peut ressentir à quel point cette retenue fragile éveille à la fois ses peurs et son désir. « Qu’est-ce qu’il y a ? » Elle murmure alors contre ses lèvres, incapable de résister à l’envie de lui voler un baiser furtif et désespéré. « J't'en prie mon cœur faut que j’sache, dis-moi… » Plus qu’un encouragement à lui révéler ses sentiments, presque une supplique résignée. Car, aussi effrayantes que pourraient être ses intentions ou ses pensées, Aisling comprend confusément qu’elle a besoin de les connaître avant de pouvoir s’abandonner entre ses bras. Besoin de savoir ce qui s’est emparé de lui après ces révélations et au contact d’Ivana.
code : pando + texte : whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
All of me, you found a way to all of me and helplessly, I've fallen like a child. Hopelessly, I'm hoping you're the one for me. You comfort me with every certain smile. But we have only just begun, there’s still so much for us to learn. Give and take; let's take our time taking turns in touching. There’s nowhere that I'd rather be than with you making history. Close your eyes, I'll close mine and learn to love you.
Elle ne répond pas immédiatement à son murmure implorant, mais elle presse son front contre le sien, comme si ce contact plein de tendresse avait le pouvoir d’apaiser sa tourmente. Il lui semble que de longues secondes de silence se sont écoulées entre eux, heureusement adoucies par la chaleur de leurs souffles qui se mélangent, lorsqu’elle murmure enfin : « Mon Sid… » Dans sa voix, aucune trace de l’urgence étrange qu’il ressent lui-même, mais une douceur qui l’enveloppe et fait naître dans sa poitrine une chaleur réconfortante. Incandescentes contre sa peau, ses mains viennent cueillir son visage. Les yeux fermés, il savoure la caresse pleine de tendresse de ses pouces qui retracent délicatement l’angle de sa mâchoire et la tiédeur de son corps qu’il perçoit comme un halo diffus l’entourant. « Qu’est-ce qu’il y a ? » Malgré ses efforts maladroits pour le dissimuler, elle a donc senti le trouble qui l’anime. Il sait qu’il devrait lui confier ce qui lui pèse, mais il sent son estomac se nouer inconfortablement d’angoisse à l’idée de le faire. Il se détend pourtant presque aussitôt lorsque ses lèvres se posent sur les siennes. Le baiser est chaste et délicieux, trop bref pour raviver les braises rougeoyantes de son désir, mais tout de même profondément rassurant. « J’t’en prie mon cœur faut que j’sache, dis-moi… » Attendri autant par ce surnom affectueux qu’il n’attendait pas que par la supplication qu’il perçoit dans sa voix, il comprend qu’il n’a pas le choix. Il doit lui expliquer ce qu’elle perçoit déjà sans pouvoir le comprendre, la rassurer en lui racontant les émotions qui le perturbent pour chasser la note d’inquiétude qui fait trembler ses mains. Du reste, il a douloureusement conscience qu’Aisling a eu le courage de se confier à lui, de s’exposer dans toute sa vulnérabilité pour lui permettre de soigner son cœur et son corps. Ne lui doit-il pas, alors, de faire lui aussi preuve de courage, même s’il ignore encore comment s’ouvrir ou mettre en mots les ressentis enchevêtrés qui l’habitent ? Longuement, il inspire, cherche dans le gonflement salvateur de ses poumons à délier ses nerfs crispés. Puis il se redresse, rompt le contact réconfortant qui unissait leurs visages et cherche son regard. Il le sonde, fouille ses prunelles claires pour essayer de comprendre ce qu’elle espère. Dans les volutes d’incertitudes, il ne réussit à décoder qu’une seule demande claire : l’envie de savoir.
D’un geste prudent, il retire ses mains du matelas où elles s’enfonçaient et les pose plutôt sur les cuisses d’Aisling. Les paumes tournées vers le ciel, comme un pèlerin agenouillé aux pieds de sa déesse en n’ayant pour toute offrande que la vérité. « J’ai envie de toi, » avoue-t-il d’une voix un peu sourde. Il ignore comment elle accueillera cette confession qui, de par sa franchise, pourrait certainement l’angoisser même dans de meilleures circonstances. Conscient qu’il serait incapable de continuer à développer sa pensée s’il devait être confronté à un éclat d’appréhension dans son regard, il baisse les yeux. Il observe sans trop les voir ses mains ouvertes, regrette qu’elle n’y ait pas glissé ses doigts pour créer ce filet de sécurité qui l’empêche immanquablement de sombrer dans le doute. « Je sais que c’que tu fais au club, ça n’a rien à voir avec nous. J’le sais, ouais, mais… c’est plus difficile à vivre que j’croyais. J’aime pas devoir te partager. » Il pensait sincèrement qu’il arriverait à accepter sans trop de difficulté qu’elle puisse exposer son corps au plus offrant. Il était convaincu qu’il saurait départager la sensualité factice dont elle s’enrobe pour affronter le monde de la nuit de la sensualité vraie et encore pleine de pudeur et d’hésitations qu’ils partagent. Lorsqu’ils sont ensemble tous les deux, que ses mains parcourent amoureusement son corps et qu’il recueille sur ses lèvres les gémissements de plaisir discrets qui s’en échappent, il y arrive. Et si, au début, l’effet perdurait même une fois leur étreinte terminée, il lui semble aujourd’hui difficile de s’y raccrocher, comme si à mesure qu’il découvrait le bonheur de construire petit à petit leur sexualité ensemble, il lui devenait de plus en plus insupportable que des intrus puissent y avoir accès. Pire encore, maintenant qu’il a été confronté aux conséquences directes de ces gestes qu’elle pose à répétition sans les désirer, il n’arrive plus trop à se souvenir pourquoi il essayait de repousser la jalousie qui le ronge de l’intérieur et exige qu’il n’y ait que ses yeux qui puissent parcourir ses courbes et ses mains qui la touchent. « Alors c’est plus fort que moi, ce soir, là, maintenant, j’ai envie de toi, » répète-t-il d’une voix calme. Conscient de l’intensité de ses paroles et du désir qu’il lui expose, il relève la tête, cherche son regard en même temps que ses mots. « Comme pour te reconquérir. Tout doucement, en t’couvrant de baisers, en goûtant à ta peau, en la redécouvrant du bout des doigts. J’voudrais t’faire vibrer de plaisir jusqu’à ce que t’oublies tout ce qui n’est pas mes mains sur ton corps. » Il a besoin d’elle oui, mais surtout d’eux : le corps et le cœur mis à nu entre les draps, avec pour seul langage leurs peaux qui s’effleurent et les caresses chargées de tendresse qu’ils échangent, leur être communiant à un plaisir commun. Son désir maintenant dévoilé dans sa plus simple expression, il attend sans bouger, les mains et le visage ouverts pour qu’elle puisse y lire tout l’amour qu’il ressent pour elle, qu’elle accepte ou refuse de lui accorder ce qu’il lui demande.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
This is the last night you'll spend alone. Look me in the eyes so I know you know I'm everywhere you want me to be. The last night you'll spend alone I'll wrap you in my arms and I won't let go, I'm everything you need me to be
Un tremblement discret parcourt ses mains alors qu’elle attend, le souffle court et les paupières closes. Après ce qui lui semble être à la fois une éternité et bien trop peu pour se préparer aux révélations qu’il s’apprête à lui faire, Sid prend une longue inspiration et finit par se redresser. La gorge nouée, elle risque un coup d’œil par-dessous sa lourde frange, laisse son regard aller à la rencontre du sien qui la cherche. Il y a de la douceur derrière les remous d’appréhension troublant ses yeux océan, une tendresse si profonde qu’elle sent la pression autour de ses poumons s’atténuer. ça va aller. Elle le sent, elle le sait. Ou peut-être essaie-t-elle simplement de s’en convaincre pour lutter contre la vague d’inquiétude qui la traverse alors qu’il s’écarte. Les lèvres pincées, elle guette chacune de ses expressions, suit le moindre de ses mouvements. La façon dont ses sourcils se froncent de détermination, le frémissement nerveux du piercing ornant sa bouche, les mains qu’il place sur ses cuisses, ses paumes ouvertes comme pour l’inviter à y glisser les siennes. Elle n’en a pas l’occasion, figée par cette confession qui s’écoule entre eux comme un poison : « J’ai envie de toi. » La chaleur que sa voix rauque éveille dans son bas ventre lui glace le sang. Son cœur affolé la supplie de s’échapper, mais ses membres refusent d’esquisser le moindre mouvement pour se replier. Alors elle reste, immobile comme une biche surprise par les phares d’une voiture à l’orée d’un bois. Le souffle court et les doigts contractés autour de la couverture souple sur laquelle Sid l’a posée, elle attend comme une sentence les sombres pensées qu’il s’apprête à lui dévoiler.
« Je sais que c’que tu fais au club, ça n’a rien à voir avec nous. J’le sais, ouais, mais… c’est plus difficile à vivre que j’croyais. » Douce et hésitante, sa voix se fraie timidement un chemin à travers la marée gluante de ses peurs pour la ramener à la surface. Le cœur serré, elle comprend que ce ne sont pas des fantasmes honteux qui se sont éveillés en lui. Seulement la pointe de possessivité qui entraîne immanquablement sa jalousie. « J’aime pas devoir te partager. » Elle ne comprendra jamais pourquoi il lutte si fort contre ce sentiment ; pourquoi il n’a jamais débarqué un soir alors qu’elle se préparait pour enrouler ses paumes autour de ses poignets et exiger qu’elle renonce à ce métier. Elle n’aurait pas exercé la moindre résistance avant de se soumettre à sa volonté pour mieux le laisser la protéger de ce châtiment qu’elle continue de s’infliger. « Alors c’est plus fort que moi, ce soir, là, maintenant, j’ai envie de toi. » Elle ne lutte pas contre le frémissement que ces mots lui évoquent cette fois. Les lèvres légèrement entrouvertes pour mieux évacuer sa respiration saccadée, Aisling fouille son regard comme pour y trouver de quoi clarifier les émotions aussi brumeuses que tumultueuses que ces révélations font naître en elle. « Comme pour te reconquérir. Tout doucement, en t’couvrant de baisers, en goûtant à ta peau, en la redécouvrant du bout des doigts. » Un timide tiraillement d’envie la surprend et se mêle à la peur qui gelait son cœur. Il brûle tranquillement dans sa poitrine, se répand le long de ses veines, ramène son corps à la vie au rythme de ce chant de sirène et des images sensuelles que ses mots chargés de passion tissent autour d’elle. « J’voudrais t’faire vibrer de plaisir jusqu’à ce que t’oublies tout ce qui n’est pas mes mains sur ton corps. » Un désir foudroyant la traverse à l’idée de s’abandonner à la caresse de ses lèvres, à la morsure de ses doigts, aux aléas de sa volonté.
Mais elle ignore toujours quoi faire de l’angoisse sourde qui nourrit ses doutes en ternissant chacun de ses fantasmes. Elle n’en peut plus de lutter contre ces pulsions contraires qui s’évertuent à l’écarteler. Alors elle se raccroche au regard plein d’adoration que Sid lui réserve. Son assurance et la sérénité de son désir lui donnent envie d’abandonner cette bataille vaine pour se remettre enfin entre ses mains et lui offrir son corps comme elle lui a déjà remis son cœur il y a des années. « D’accord. » Elle murmure d’une petite voix, incapable de faire le tri dans ses ressentis ou de trouver les mots qui pourraient les exprimer. Contrairement à ce qu’elle craignait et espérait tout à la fois, il n'esquisse pas le moindre geste et se contente de la dévisager d’un air un peu perplexe. Comprenant qu’il ne cèdera pas à ses désirs tant qu’elle ne l’en aura pas expressément prié, Aisling prend une profonde inspiration et glisse ses mains entre les siennes pour l’inciter à se redresser. « D’accord, montre-moi. » Elle se penche juste assez pour couler ces mots contre ses lèvres et le tenter d’un baiser, s’écarte avec souplesse avant qu’il ne puisse la capturer. Sans le quitter des yeux, elle se hisse sur le lit et recule entre les coussins en l’attirant doucement par la main. Elle entrouvre les cuisses pour l’inviter à s’y réfugier et il la recouvre sans se faire prier, le regard brûlant d’intensité. « Fais-moi sentir que j’suis rien qu’à toi… » Elle souffle en enroulant ses bras derrière sa nuque pour le retenir tout contre elle. La douceur de son pyjama glissant contre sa peau nue lui arrache un soupir fiévreux que Sid recueille sur ses lèvres. Entre eux, il ne reste plus rien de cette nervosité fougueuse qui la terrifiait et elle retrouve avec bonheur son assurance tranquille et sa douce sensualité. Le baiser qu’ils échangent est lascif, chargé de tendresse et de volupté. Électrisée par la caresse de leurs langues, Aisling se cambre contre son corps pour le sentir plus près d’elle. Fidèle à sa promesse, Sid s’applique à la reconquérir. Elle le sent à la ferveur impérieuse de ses lèvres marquant sa peau, à la morsure grisante de ses doigts pétrissant amoureusement sa chair, à la fermeté de son érection qu’il presse contre son intimité. Le plaisir qu’elle ressent à ce contact appuyé lui arrache un hoquet de désir inquiet. « Mais juste… » Elle soupire en caressant sa nuque du bout des doigts comme pour implorer sa patience et sa prudence. « Promets qu’tu seras doux avec moi ? »
code : pando + texte : whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
All of me, you found a way to all of me and helplessly, I've fallen like a child. Hopelessly, I'm hoping you're the one for me. You comfort me with every certain smile. But we have only just begun, there’s still so much for us to learn. Give and take; let's take our time taking turns in touching. There’s nowhere that I'd rather be than with you making history. Close your eyes, I'll close mine and learn to love you.
Longuement, elle fouille son regard. Il reste immobile, lui permet de l’explorer tant qu’elle en a besoin, malgré son cœur qui se débat brusquement dans sa poitrine et le tremblement discret qui agite ses mains. Car c’est la première fois qu’il ose se montrer aussi direct avec elle. C’est qu’il n’a pas l’habitude d’exprimer aussi clairement en mots le désir profond qu’elle éveille en lui. Depuis le début de leurs timides explorations, il laissait plutôt à son corps, à ses caresses et à ses baisers le soin de lui faire sentir la passion qu’elle éveille chez lui. Enfin, elle vient troubler le silence enveloppant dans lequel ils baignaient. « D’accord. » Sans être négative, la réponse n’est pas exactement celle qu’il espérait. Un peu trop laconique à son goût, elle ne ressemble ni tout à fait à un refus, ni tout à fait au consentement enthousiaste qui le pousserait à venir poser ses lèvres sur les siennes en l’allongeant sur le lit. Elle lui aurait parlé de la météo qu’elle aurait pu avoir la même intonation neutre. Les sourcils légèrement haussés d’incertitude, coincé entre le soulagement de la voir rester à ses côtés alors qu’elle aurait bien pu vouloir s’enfuir et le doute qui le paralyse, il n’ose bouger, ni pour se rapprocher, ni pour s’éloigner d’elle. Percevant sans doute son hésitation, elle inspire profondément, comme si elle cherchait elle aussi à trouver une parcelle de courage. Ses mains se posent enfin sur les siennes et jamais la sensation agréable de ses doigts s’entremêlant aux siens ne lui avait parue aussi réconfortante qu’en cet instant. Car peu importe quelle sera sa décision finale, c’est au moins une invitation claire à se rapprocher d’elle qu’elle lui tend. Or, c’est précisément ce dont il a envie en ce moment : se sentir près d’elle. « D’accord, montre-moi, » murmure-t-elle, tout contre ses lèvres. Elle lui échappe avant qu’il n’ait pu lui voler un baiser. Tentatrice, elle se coule plutôt sur le matelas. Sa main toujours enroulée autour de la sienne, elle l’entraîne avec elle parmi les oreillers. Il la suit, attiré vers elle comme un aimant vers le métal par le spectacle de son corps qui s’offre entre les draps.
Il y a quelque chose de terriblement tentant, délicieusement érotique, même, dans la façon dont le tissu sombre du t-shirt recouvre ses courbes tout en dévoilant le creux accueillant entre ses cuisses. C’est vers ce creux qu’elle le guide et il s’y glisse sans la moindre hésitation quand ses bras s’enroulent autour de ses épaules pour l’attirer tout contre elle. « Fais-moi sentir que j’suis rien qu’à toi… » Il y a une intensité qu’il n’avait jamais entendue dans sa voix, un sens caché à ses paroles qui envoie un frisson d’envie le long de son échine. Il n’a guère le temps de l’analyser, cependant, car ses lèvres qui cherchent les siennes lui font oublier cette impression furtive. Apaisé par la douceur de son corps pressé contre le sien, il cesse enfin de lutter contre son désir, le laisse envahir son corps comme une coulée de lave brûlante, s’écouler dans la langueur de leur étreinte. Envahi de sensations agréables, il se perd dans le ballet de leurs langues et sa chaleur qui le retient prisonnier de la plus agréable des façons. Pas en reste, il s’égare sur sa mâchoire et dans son cou, y presse des baisers lascifs tandis que, de sa main libre, il explore la peau qu’il arrive à atteindre. Elle s’arque dans son étreinte et, guidé par son mouvement, il presse son bassin contre elle. Sous le coup du plaisir discret qui l’envahit alors que son érection rencontre la chaleur de son intimité, brûlante même à travers le coton de son pyjama, sa respiration se saccade. Avant qu’il n’ait eu l’occasion de répéter l’expérience, cependant, la voix d’Aisling s’élève à nouveau : « Mais juste… » Elle hésite une fraction de seconde, ses doigts appliquant une caresse pleine de tendresse sur sa nuque jusqu’à ce qu’elle réussisse à formuler sa demande. « Promets qu’tu seras doux avec moi ? » Quelque chose dans sa voix, une intonation incertaine, peut-être, le pousse à se redresser légèrement. Appuyé sur ses coudes, les sourcils légèrement froncés, il scrute son visage, essaie de comprendre ce qui lui échappe, sans succès. « Promis, » murmure-t-il alors en se penchant pour effleurer son nez du sien. « Tu mérites toute la douceur du monde. » Car si le monde n’a pas toujours été doux avec elle, Sid, lui, a bien l’intention de l’être. Il scelle sa promesse d’un long baiser rempli d’affection et de sincérité.
Lorsqu’ils se séparent, il cueille l’une de ses mains dans la sienne. Elle se laisse faire, l’observe de ses grands yeux farouches tandis qu’il pose tour à tour ses lèvres sur le bout de chacun de ses doigts, puis au creux de sa paume, à l’intérieur du poignet délicat et le long de son avant-bras. Il s’égare sur la peau fine de son biceps, jusqu’à la limite tracée par la manche du t-shirt dans lequel il l’a enroulée. Il sourit contre sa peau en la sentant frissonner lorsqu’il suit le tracé de la clavicule et s’aventure jusqu’à la naissance de ses seins. Plutôt que de s’y intéresser tout de suite, cependant, il troque sa main pour l’autre et retrace le même chemin libertin. Un baiser ardent à la fois, il redécouvre la douceur de son épiderme, les frissons de plaisir qui la traversent, l’odeur florale de sa peau et son goût légèrement salé. Ce n’est que lorsqu’il atteint à nouveau sa poitrine qu’il s’autorise à la cajoler à travers le tissu élimé. Du bout des doigts, il effleure les tétons, s’amuse à les sentir se raffermir à ce contact. Minutieusement, il referme ses lèvres autour du gauche, en même temps qu’il fait délicatement rouler le droit entre le pouce et l’index, y applique juste assez de pression pour arracher à la jeune femme un gémissement prometteur. Satisfait de son petit effet, il poursuit son indécente torture, alterne les caresses et les baisers, se coule lentement entre ses seins pour atteindre son ventre, puis plus bas encore. À mesure qu’il se rapproche de son intimité, il la sent devenir de plus en plus fébrile. Pleines de tendresse, ses mains se posent sur ses cuisses, les caressent sensuellement tandis que ses doigts se glissent sous le tissu du t-shirt pour le repousser vers le haut.
Un tremblement la traverse, comme une contraction presque imperceptible de ses cuisses, et le coupe dans son élan. Il s’immobilise, préoccupé tout à coup par sa réaction, et se redresse légèrement pour l’observer en fronçant les sourcils. Il l’a déjà vue se fondre dans le plaisir, pourrait redessiner de mémoire la façon dont son corps s’était cambré entre ses mains, ses joues rosies et sa poitrine soulevée par la mélodie délicieuse de son souffle hachuré. Ce soir, cependant, elle ne semble pas aussi à l’aise, comme si quelque chose l’empêchait de s’abandonner pleinement entre ses mains. Les doigts crispés autour de la couverture, elle murmure son nom d’une voix un peu étranglée qui vient confirmer son intuition. D’un geste lent, il se déplie et remonte vers son visage, qu’il cueille dans sa paume. Du pouce, il effleure la peau douce de sa joue. « Hey… » murmure-t-il, un peu incertain de savoir quelle question lui poser pour comprendre ce qui se passe dans sa tête. Au final, il n’en a pas le temps. D’un coup, ses grands yeux lui semblent trop brillants de larmes mal contenues et la solution lui apparaît comme une évidence. Il enroule sa main autour de sa taille et l’entraîne avec lui tandis qu’il bascule sur le dos, la guide jusqu’à ce qu’elle soit blottie contre son flanc, le visage au creux de son cou. « C’était trop pour ce soir, hein ? » Plein de compassion, il lui frotte tendrement le dos, dépose un baiser au sommet de sa tête à défaut de pouvoir atteindre sa tempe ou sa pommette. « C’est pas grave. On peut rester juste comme ça toi et moi. » Il est profondément sincère, animé tant par l’envie de prendre soin d’Aisling que par celle d’être digne de la confiance qu’elle lui accorde et qui supplanterait même le désir le plus fulgurant. Mais il y a aussi cette certitude qui se creuse peu à peu une place en lui, celle qui lui souffle que sa jalousie est futile. Que gagne-t-il, au fond, à la laisser s’exprimer ? Les clients d’Aisling ne sont que des inconnus, des silhouettes qui passent dans son orbite comme des comètes. Pour lui, elle est son soleil, l’astre qui l’ancre dans l’univers et le baigne de ses rayons. C’est avec lui qu’elle se permet d’être vulnérable, c’est dans ses bras à lui qu’elle recherche le réconfort et c’est dans son lit qu’elle ronronne de plaisir, et personne ne pourra jamais ternir le bonheur lumineux qui les enveloppe quand ils sont ensemble.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes