you put your arms around me and I'm home ♡ aisling
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
This is the last night you'll spend alone. Look me in the eyes so I know you know I'm everywhere you want me to be. The last night you'll spend alone I'll wrap you in my arms and I won't let go, I'm everything you need me to be
La nuque de Sid se contracte sous ses doigts lorsqu’il s’écarte pour mieux l’observer. Le souffle court, elle scrute nerveusement ses expressions et cherche dans l’arc de son sourcil ou l’intensité de son regard le serment qui pourrait l’apaiser. Enfin, il se coule à nouveau contre son visage, effleure avec tendresse l’arrête de son nez. « Promis. Tu mérites toute la douceur du monde. » Le cœur froissé de gratitude, elle enroule ses bras autour de ses épaules et entrouvre les lèvres pour mieux accueillir les siennes. Doux et sensuel, le baiser qu’il lui offre atténue ses angoisses et l’encourage à s’abandonner aux braises ardentes de sa passion. Il prend son temps malgré tout, fidèle à cette promesse solennelle tout juste murmurée à son oreille. Sa main enveloppe la sienne, non pas pour l’appuyer entre les coussins mais la porter à ses lèvres. Les sourcils délicatement froncés, elle le suit du regard tandis qu’il embrasse amoureusement ses phalanges, le creux de sa paume, l’intérieur de son bras. Elle frissonne sous la douceur de ces caresses teintées d’innocence, sent son souffle se saccader alors qu’il remonte tranquillement la ligne de sa clavicule et s’égare sur le renflement de sa poitrine. Un soupir au bord des lèvres, Aisling s’arque contre son corps et murmure son prénom comme pour l’implorer de mettre fin à son supplice. Il lui refuse cette faveur et continue son chemin, préférant flirter encore un peu avec les contours de leur sensualité, reprenant possession de sa chair à chacun des baisers qu’il applique soigneusement sur sa peau. Comme s’il cherchait à la recouvrir toute entière avant de revenir se loger entre ses seins. Les yeux mi-clos, elle se laisse retomber entre les coussins, enfouit ses ongles entre ses mèches sombres tandis qu’il la tente habilement à travers le voile de coton qui les sépare encore. Enfin, la pointe durcie d’un téton disparaît dans la chaleur indécente de sa bouche et l’autre sous la pression taquine de ses doigts. Ces caresses plus appuyées lui arrachent un gémissement nimbé de désir et ses mains se contractent sur sa nuque pour le retenir.
Elle voudrait le garder ainsi contre son cœur, se laisser distraire de ses intentions par la langueur tranquille de ses baisers et le crépitement désormais familier de sa sensualité ; plonger dans l’argent liquide de ses yeux et s’imprégner de son affection quand il se coulera dans ses replis pour la faire sienne. Plus que tout, elle voudrait se blottir entre ses bras après l’amour, surprendre sur ses lèvres un sourire léger, sentir sa chaleur l’envelopper et chasser les fantômes glaçants de cette triste soirée. Il lui échappe une fois encore, trace une ligne espiègle le long de son sternum, effleure du bout des lèvres les zones les plus sensibles de son ventre à travers le tissu élimé. Elle frémit sous l’assaut de ses paumes qui remontent le long de ses cuisses et l’explorent avec une délicatesse passionnée jusqu’à soulever le fin coton gris délavé pour découvrir son intimité. Ses jambes se contractent nerveusement autour de ses épaules, réflexe vain pour défendre cette pudeur qu’elle n’a plus la force ni l’envie de protéger. Les doigts enroulés autour de l’ourlet moelleux de la couverture, Aisling ferme les yeux et cherche dans les éclairs de désir qui la traversent encore le courage de s’offrir à sa tendre volonté tandis qu’il se redresse légèrement pour mieux la surplomber. « Sid… » Le couinement discret lui échappe sans qu’elle puisse le retenir. Un soupir pour le supplier de mettre fin à sa torture et aller jusqu’au bout de son idée ; murmure à peine conscient pour l’implorer de tout arrêter. Enfin, il la recouvre de son corps, se coule entre ses jambes, cueille son visage au creux de sa paume. Il est doux comme il le lui a promis, effleure sa joue de son pouce sans se presser. « Hey… » Il l’enveloppe d’un regard rempli de tendresse, la réconforte au son des profondes vibrations de sa voix basse. Émue par sa patience, Aisling sent un sanglot enfler dans sa gorge et une brume humide voile aussitôt ses yeux gris. Un éclair de compréhension mêlé d’émotion traverse le regard océan de son copain. Comme s’il sentait soudain exactement ce dont elle a besoin, Sid enroule un bras autour de sa taille pour la faire basculer sur le lit et l’invite à se blottir contre son flanc.
Elle se laisse entraîner sans la moindre résistance, les lèvres pincées pour tenter d’endiguer les spasmes qui l’agitent et les larmes discrètes qui s’écoulent le long de ses joues. « C’était trop pour ce soir, hein ? » Incapable d’exprimer ce qu’elle ressent avec le moindre mot, elle se contente de hocher piteusement la tête et presse son corps tremblant contre le sien, comme pour se fondre dans la tendresse gorgée d’innocence des caresses qu’il lui offre à présent. « C’est pas grave. On peut rester juste comme ça toi et moi. » Dans son cœur agité, soulagement et gratitude se mêlent aux remous amers de sa culpabilité. « J’suis désolée. » Ces mots lui échappent dans un sanglot avant qu’elle ne puisse les étouffer. Le visage réfugié au creux de son cou, elle s’agrippe encore un peu plus à lui, terrifiée à l’idée qu’il puisse vouloir s’écarter. « J’voulais vraiment, j’pensais qu’j’étais prête… j’suis désolée. » Le corps agité d’un frémissement nerveux, Aisling fait courir ses doigts sur les ombres ornant la peau pâle de son cou, comme pour lui assurer que la prochaine fois elle saura s’abandonner entre ses bras et se laissera conquérir comme il l’espérait. Il resserre son étreinte autour d’elle, presse un baiser infusé de passion contenue au sommet de son crâne et la berce doucement jusqu’à ce que ses soupirs se fassent plus espacés et que la tension étrange qui l’envahissait se soit totalement évaporée. « J’t’aime si fort mon Sid. » Elle murmure d’une petite voix en s’écartant pour mieux le regarder et sent son cœur s’effriter devant son air attentif, ses sourcils légèrement froncés. « Et j’sais qu’c’est pas facile pour toi, que j’me montre à d’autres comme ça. Mais c’qu’on a, j’te promets qu’ils l’auront pas. » L’amour et la complicité qu’ils partagent et construisent depuis des années. Sa vulnérabilité, et le désir qui dilate ses pupilles chaque fois qu’il murmure les siens à son oreille d’une voix douce comme le miel. L’éclat de sa peau nue entre ses draps sombres, la mélodie de ses soupirs, son regard débordant d’affection et même son rire. Et si au départ Aisling était tentée de piocher dans les gestes mécaniques d’Ivana pour espérer le séduire et éveiller son intérêt, voilà longtemps qu’elle n’a plus besoin de se réfugier derrière ces chorégraphies dénuées de spontanéité. Car son corps répond instinctivement dès lors qu’elle se trouve entre ses mains qui l’apprivoisent et l’encouragent à se laisser aller. Comme si seuls ses bras puissants et élancés pouvaient lui permettre d’effleurer ses désirs et renouer avec sa propre sensualité.
« Je… j’ai un cadeau pour toi. » Elle se souvient soudain, ses pensées remontant le fil jusqu’à la toile qu’elle a récupérée avant de se rendre au club plus tôt dans la soirée. « Bouge pas. » Elle presse un baiser sur la ligne de sa mâchoire et s’échappe d’un bond agile avant de se dégonfler. Ses pieds nus frôlent le sol glacé de l’appartement jusqu’à ce qu’elle retrouve son sac échoué dans l’entrée. D’une main nerveuse, elle fouille entre la dentelle et le vinyle de ses tenues jusqu’à ce que ses doigts se referment sur un cadre soigneusement emballé. Ignorant le pincement désagréable qui se niche entre ses côtes, elle reprend la direction de la chambre en pianotant sur le papier sombre enrobant encore le résultat de son projet. « C’est un truc que j’ai fait début janvier. » Les mains crispées autour du petit paquet, elle se dandine au bout de lit et n’esquisse pas le moindre geste pour le lui donner. et s’il détestait ? La gorge nouée, elle remonte sur le matelas et s’assoit en tailleur à ses côtés. Elle le connait assez pour savoir qu’il est probablement rongé par la curiosité, s'étonne toutefois de percevoir une pointe de nervosité même s’il tente de la cacher. Des émois surement empruntés aux siens ou dus au dénouement étrangement de la soirée. « Avec une artiste qui peint les femmes pour les aider à s’libérer. » Consciente de ne plus avoir grand-chose à ajouter pour repousser le moment fatidique où ses yeux pâles découvriront l’éclat indécent de ses courbes tracées au pinceau, elle prend une grande inspiration et dépose cérémonieusement le petit paquet sur ses genoux. « Y’en a un autre qui sera p’t-être exposé. Mais celui-là... celui-là j’l’ai fait rien qu’pour toi. »
code : pando + texte : whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
All of me, you found a way to all of me and helplessly, I've fallen like a child. Hopelessly, I'm hoping you're the one for me. You comfort me with every certain smile. But we have only just begun, there’s still so much for us to learn. Give and take; let's take our time taking turns in touching. There’s nowhere that I'd rather be than with you making history. Close your eyes, I'll close mine and learn to love you.
Elle tremble entre ses bras, si fragile et vulnérable qu’il ressent le besoin fulgurant de l’envelopper d’affection et de tendresse. « J’suis désolée. » Si la ferveur qui se cache derrière ces mots lui serre le cœur, la façon dont ses bras se contractent autour de son torse comme pour l’empêcher de lui échapper achève de le faire éclater en morceaux. Il pose sa main sur sa nuque, la câline du bout des doigts entre les mèches sombres éparses, promesse silencieuse de la garder tout contre lui tant qu’elle le voudra, douce indulgence envers une faute qui n’en est pas vraiment une. « J’voulais vraiment, j’pensais qu’j’étais prête… j’suis désolée, » répète-t-elle pourtant en effleurant de l’index la peau fine de son cou. La caresse légère envoie un frisson agréable le long de son échine alors même que ses sourcils se froncent d’incompréhension. Il repense à son intuition de tout à l’heure, lorsqu’il a perçu un sens caché dans ses paroles et qu’il n’a pas cherché à creuser. C’est la même impression qui le chatouille maintenant. Celle qui lui souffle que, d’une façon ou d’une autre, le sens de sa requête s’est perdu et qu’elle avait peut-être cru accepter plus que ce qu’il lui proposait en réalité. Mais ce n’est pas le moment de lui poser la question. Pas quand des sanglots l’agitent encore et qu’il sent la chaleur humide des larmes qui s’écoulent dans son cou. En cet instant, elle n’a pas besoin de mots, encore moins de questions, que de sentir qu’il est là pour elle, quoi qu’il arrive. Alors il la serre un peu plus fort, la presse contre son torse comme si elle pouvait se fondre dans l’espace qui lui revient déjà afin qu’il l’enveloppe dans son amour comme dans une couverture. Il dépose un baiser tendre au sommet de sa tête, inspire le parfum délicat de son shampoing.
Pendant de longues minutes, il la laisse se calmer tranquillement entre ses bras, en éparpillant de temps en temps des caresses sur sa peau ou des mots doux à son oreille. Quand elle s’écarte enfin, c’est pour lui souffler : « J’t’aime si fort mon Sid. » Il ne se lasse pas d’entendre cette petite phrase ni de goûter à la chaleur apaisante qu’elle fait naître dans son corps. « Moi aussi, » murmure-t-il tout bas, juste assez fort pour qu’elle l’entende, mais pas assez pour la déconcentrer. Car il voit à l’intensité de son regard qu’elle a autre chose à ajouter. « Et j’sais qu’c’est pas facile pour toi, que j’me montre à d’autres comme ça. Mais c’qu’on a, j’te promets qu’ils l’auront pas. » La sincérité qu’il lit au fond de ses grands yeux clairs est apaisante, tout comme le sérieux qui s’est peint sur ses traits. Ému qu’elle cherche ainsi à le rassurer et à soigner les inquiétudes qui le torturent, il fait courir une main tendre sur son bras dénudé. « J’sais. Quand t’es dans mes bras comme ça, j’en doute jamais. » Parce qu’il ne pourrait jamais en douter quand il voit la confiance avec laquelle elle se blottit contre lui, les œillades espiègles et les sourires complices qu’elle lui réserve, l’abandon avec lequel elle s’en remet à ses caresses et à ses baisers comme s’il pouvait lui décrocher la lune juste en la touchant.
Un flash d’émotion indéchiffrable traverse son regard tandis qu’elle se redresse légèrement. « Je… j’ai un cadeau pour toi. Bouge pas. » Elle ponctue sa demande d’un baiser qui achève de le convaincre d’obéir sagement, malgré la curiosité que ce changement de sujet imprévu a éveillée chez lui. Il la suit des yeux jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans le couloir, puis tend l’oreille pour essayer de deviner son trajet dans l’appartement. Ses pas feutrés deviennent toutefois rapidement imperceptibles et il n’a d’autre choix que d’attendre patiemment son retour en triturant le tissu douillet de la couette. Lorsqu’elle réapparaît enfin sur le pas de la porte, elle tient un paquet. Rectangulaire, de taille moyenne, mais plutôt mince, il est enveloppé dans un papier sombre aux reflets argentés qui chatoient dans la lumière douce de la chambre. Aisling s’arrête au pied du lit, le cadeau serré entre ses paumes. Il s’attend à ce qu’elle le lui tende, mais elle reste immobile, comme figée sur place, et il doit se mordre la joue pour résister à l’envie de le lui prendre des mains. « C’est un truc que j’ai fait début janvier, » lui confie-t-elle avec un petit soupir avant de finalement revenir s’asseoir à ses côtés sur le matelas. Il a un vague souvenir de ce rendez-vous spécial. Elle ne lui en avait pas beaucoup parlé, mais il se rappelle que la perspective de la rencontre l’avait mise dans tous ses états. « Avec une artiste qui peint les femmes pour les aider à se libérer. » Il n’en faut pas plus pour que sa curiosité, déjà bien piquée, ne s’embrase complètement. Heureusement, elle pose enfin le paquet mystère sur ses cuisses. Comme aimantés, les doigts du tatoueur trouvent aussitôt le cadeau, en palpent adroitement les contours. La forme et la texture qu’il perçoit à travers le papier viennent appuyer ce qu’Aisling lui a confié à demi-mots : il s’agit d’une toile. En revanche, il n’est pas certain de comprendre pourquoi elle est aussi nerveuse. « Y’en a un autre qui sera p’t-être exposé. Mais celui-là… celui-là j’l’ai fait rien qu’pour toi. » Touché, il effleure le papier comme s’il pouvait révéler ce qui se cache en dessous par ce simple geste. « Une autre peinture, hm ? Il m’faudra bientôt un appart plus grand, il me reste plus trop d’place sur les murs. » Il avait finalement choisi d’accrocher celle représentant leurs mains liées qu’elle lui avait donnée à Noël dans le salon, en face du fauteuil dans lequel il aime s’installer pour dessiner. Sûrement qu’il devient un peu trop sentimental, mais le petit bonheur qu’il ressent chaque fois qu’il la regarde s’avère être une source d’inspiration puissante.
Un sourire au coin des lèvres, l’œil pétillant de complicité, il fait couler ses doigts sous le papier. À côté de lui, Aisling tressaille, agitée par un frémissement nerveux. Il relève la tête vers elle. Blême, elle ronge manifestement son frein en grignotant l’ongle de son pouce coincé entre ses dents. Amusé et attendri à la fois, il lui tend le bras pour l’inviter à se nicher contre son flanc. « Allez viens, j’aime autant t’sentir tout contre moi pendant que j’ouvre mon cadeau. » Elle ne se fait pas prier et, une fois qu’elle s’est blottie à ses côtés, il encercle sa taille fine de son bras et glisse à nouveau ses doigts sous le papier. Pour une fois, il n’essaie pas de la faire languir et déchire efficacement l’emballage, tout en prenant soin, toutefois, de ne pas abîmer le canevas en dessous. Des éclats de couleurs se révèlent, un clair-obscur captivant qui prend peu à peu la forme d’une silhouette dénudée. « Oh, Leen… » murmure-t-il, fasciné, lorsque l’image lui apparaît dans son ensemble. Le portrait est sublime. Allongée sur une surface décorée d’une couverture molletonnée dont les tons perlés s’agencent à merveille avec la blancheur de sa peau, Aisling est entièrement nue. La pose est sensuelle sans être vulgaire, invitante. On dirait qu’elle l’attend patiemment, étendue entre ses draps, ses longs doigts fins reposant sur le lit. « C’est magnifique. » Délicatement reproduites dans leurs moindres détails, ses courbes l’appellent, chant de sirène auquel il ne résiste pas. Du bout des doigts, il les effleure, comme s’il pouvait ainsi retracer ses caresses sur l’épiderme de la jeune femme. C’est l’expression sur son visage qui est la plus frappante, cependant. Car sur ses traits, il lit une sincérité désarmante, un désir aussi lascif que farouche. C’est de cette façon qu’elle le regarde chaque fois qu’elle lui permet de laisser courir ses mains sur son corps ou de l’entraîner dans une étreinte pleine de sensualité, juste avant qu’elle ne succombe au plaisir. « Tu es magnifique. C’est… c’est toi. » Car si la pose lui rappelle vaguement celle qu’elle avait adoptée dans cette photo aperçue entre les pages d’un magazine, des mois avant leur rencontre, il n’y a dans ce portrait pas la moindre trace d’Ivana. C’est bel et bien Aisling qui s’est ainsi offerte pleinement à l’œil de la peintre. Il tourne la tête vers elle, croise son regard sans chercher à dissimuler les remous d’émotions qui y tourbillonnent. « Merci, » souffle-t-il, la voix légèrement enrouée. Il s’incline vers elle, cueille sur ses lèvres un baiser rempli de tendresse et de gratitude. Lorsqu’il s’écarte, c’est pour appuyer sa tempe contre la tête de la jeune femme, les yeux rivés sur le portrait. « J’te promets de toujours le garder précieusement. Et qu’personne d’autre que moi ne le verra jamais. » C’est qu’il a conscience de l’importance de ce cadeau et de sa signification. C’est en quelque sorte une preuve tangible à laquelle se raccrocher lorsque les doutes deviennent trop envahissants, une représentation de ses souvenirs qu’il peut contempler à volonté. « Qu’est-ce qui t’a donné cette idée ? » lui demande-t-il, curieux, tout à coup, de comprendre d’où lui est venue l’envie de poser nue. Quelques semaines, d’ailleurs, avant qu’elle n’accepte de se dénuder complètement en sa compagnie. Il ne peut s’empêcher de se demander si, comme avec la danse, qui leur a servi de moyen détourné pour apprendre à se rapprocher en toute sensualité, cette expérience a pu l’aider à trouver le courage de franchir cette étape avec lui.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
This is the last night you'll spend alone. Look me in the eyes so I know you know I'm everywhere you want me to be. The last night you'll spend alone I'll wrap you in my arms and I won't let go, I'm everything you need me to be
Il effleure le paquet du bout de ses longs doigts fuselés, comme s’il pouvait percevoir son contenu à travers la caresse de ses phalanges. « Une autre peinture, hm ? Il m’faudra bientôt un appart plus grand, il me reste plus trop d’place sur les murs. » La plaisanterie dépose un voile d’embarras sur ses joues et une pointe de regret dans son cœur. Les lèvres pincées, l’irlandaise risque un regard inquiet dans sa direction et tente de lire sur ses traits s’il plaisante ou si cette idée lui déplait. Son regard pourtant doux et complice ne parvient pas tout à fait à la rassurer. « Allez viens. » Il souffle avec un sourire comme s’il sentait sa nervosité. « J’aime autant t’sentir tout contre moi pendant que j’ouvre mon cadeau. » Elle accepte sans se faire prier et se glisse sous son bras tendu pour mieux se blottir contre son flanc. Le cœur battant, Aisling guette fébrilement la danse de ses mains alors qu’il détache délicatement les rubans adhésifs pour révéler son présent. Intimidée par l’éclat pâle d’une courbe se détachant de l’ombre, elle s’écarte légèrement pour mieux observer la surprise un peu fascinée qui se peint sur les traits de son copain. « Oh, Leen… » Les lèvres entrouvertes, il laisse son regard effleurer la toile comme s’il cherchait à s’en imprégner dans les moindres détails. Un frisson de vulnérabilité la traverse alors qu’il la découvre, aussi cérémonieusement que lorsqu’elle s’est offerte à son regard pour la première fois. « C’est magnifique. » Elle accueille son murmure avec un soupir de soulagement, ne réalise qu’à ce moment qu’elle retenait son souffle depuis tout ce temps. c’est vrai, tu aimes ? Qu’elle voudrait lui demander, mais elle n’ose interrompre ni ses pensées, ni les mouvements gracieux de son poignet alors qu’il retrace du bout des doigts les lignes sinueuses de son corps dénudé. « Tu es magnifique. C’est… c’est toi. » Émue de sentir qu’il perçoit si clairement son essence, Aisling hoche doucement la tête pour confirmer son intuition. Il ne s’arrache à sa contemplation que pour mieux plonger son regard dans le sien. L’émotion brute qu’elle y perçoit ainsi que le timbre rauque de sa voix alors qu’il la remercie tout bas suffisent à lui faire monter les larmes aux yeux.
Les paupières closes, elle savoure la proximité de son visage et la caresse délicate de ses lèvres qui effleurent les siennes avant de l’embrasser. Elle trouve dans ce baiser nimbé de douceur le réconfort sans failles qu’il lui offre inconditionnellement depuis le soir de leur rencontre ; se laisse envelopper par sa force tranquille qui vient combler ses fêlures, enrober son cœur et recueillir ses incertitudes comme ses blessures. Le cœur battant, elle appuie son front contre le sien comme ils le font si souvent après chaque baiser, pour s’imprégner quelques instants encore de la présence de l’autre avant de devoir s’écarter. « J’te promets de toujours le garder précieusement. Et qu’personne d’autre que moi ne le verra jamais. » Elle n’en a jamais douté, et pourtant cette promesse solennelle murmurée du bout des lèvres fait crépiter des braises agréables dans son être. Car elle se réjouit secrètement de ce petit côté possessif qu’il n’avait jamais vraiment laissé filtrer avant de lui demander d’être sienne ; ne se lasse pas de sentir que loin de vouloir l’exhiber, Sid préfèrerait la mettre à l’abri des regards qui se posent sur elle pour s’emparer d’impressions qui lui sont réservées. « Qu’est-ce qui t’a donné cette idée ? » Les réponses fusent et se mélangent, se contentent de gratter une surface de vérité sans parvenir à l’atteindre. Les sourcils froncés d’une légère confusion, Aisling s’écarte et relève les yeux vers Sid, comme si se perdre dans son regard océan avait le pouvoir de remettre de l’ordre dans ses pensées. « Toi… » Elle finit par souffler. Car au fond, c’est bien la seule certitude qu’elle a. « Un truc que t’as dit, le soir ou on s’est disputés à cause de mes photos. » Elle s’est souvent rejoué cette soirée. L’angoisse dans son cœur alors que leurs regards s’affrontaient. La glace dans celui de Sid qu’elle fouillait comme pour s’y blesser, cherchant inconsciemment la preuve que comme tous les hommes, il finirait par laisser son désir les empoisonner. « Comme quoi mes sets étaient pour tout l’monde sauf pour toi. »
Ses lèvres esquissent un sourire nerveux, ses doigts s’enroulent autour d’un ruban usé. Ils n’ont plus vraiment abordé ce sujet épineux depuis cette triste soirée de novembre, la peur de flirter avec une pente trop glissante rapidement remplacée par le bonheur grisant de découvrir peu à peu leur sensualité dans les bras de l’autre. « J’voulais qu’tu puisses avoir quelque chose qui soit rien qu’à toi, qu'personne pourrait toucher... seulement j’savais pas quoi. » Il fallait que ce soit quelque chose de créatif, mais quelque chose de différent des photos qu’elle prend habituellement. Parce qu’Ivana est sa seule défense face à la caméra et au regard du photographe derrière l’objectif. Parce qu’aucun d’autre homme que Sid ne devait voir cette preuve d’amour qu’elle ne réservait qu’à lui. « Et puis Laoise m’a écrit pour me parler d’ses peintures et comme elle s’en sert pour raconter une histoire et aider les femmes à s’en libérer. Le truc c’est que… euh… bah elle voulait m’peindre nue... » C’est plus fort qu’elle, ses joues s’embrasent et sa voix se fait presque inaudible sur ces derniers mots « J’ai failli refuser au début, mais elle était gentille et irlandaise alors j’ai eu envie d’la rencontrer. » Elle se revoit, enfoncée dans le fauteuil confortable au café, ses jambes repliées contre son corps et ses mains réfugiées dans ses longues manches élimées comme si elle cherchait à disparaître derrière ses vêtements pour se protéger. « Elle m’a parlé d’explorer ma sensualité, d’être libre d’exprimer c’que j’voulais, d’essayer d’être moi, sans l’masque d’Ivana et puis d’me peindre comme ça. » Timides, ses doigts viennent se poser sur ceux de Sid et se contractent autour de sa main tandis qu’elle relève les yeux vers les siens. « Et j’sais pas, j’ai su que j’voulais l’faire pour toi… et puis un peu pour moi. » Elle esquisse un sourire gêné, tronqué par l’éclat d’une dent nerveuse qui vient mordiller sa lèvre inférieure. « Sur cette photo, j'pensais à toi. C'est comme ça qu'j'ai réussi à pas m'cacher derrière Ivana. » Intimidée par sa propre confession, elle presse son épaule contre la sienne avant d'avouer à mi-voix : « Mais jusqu'à maintenant, j’étais pas sure que ça t’plairait, que j't'offre cette peinture déjà... mais aussi qu'l'autre soit exposée. » Un éclair d'inquiétude filtre dans ses yeux pâles alors qu'elle l'observe par dessous sa franche trop longue, prête à se retirer du projet au moindre signe de colère ou de déception sur ses traits.
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Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
All of me, you found a way to all of me and helplessly, I've fallen like a child. Hopelessly, I'm hoping you're the one for me. You comfort me with every certain smile. But we have only just begun, there’s still so much for us to learn. Give and take; let's take our time taking turns in touching. There’s nowhere that I'd rather be than with you making history. Close your eyes, I'll close mine and learn to love you.
La réponse ne vient pas immédiatement. Lorsqu’elle franchit enfin les lèvres de la jeune femme, elle surprend Sid : « Toi… » Il hausse légèrement les sourcils, mais ne dit rien malgré sa curiosité et se contente d’attendre qu’elle lui explique son idée. « Un truc que t’as dit, le soir ou on s’est disputés à cause de mes photos. » Il se retient de justesse de grimacer au souvenir de cette soirée. Leur relation était alors encore toute neuve et ils ignoraient comment aborder ensemble leurs doutes et leurs inquiétudes. Il se rappelle ce qu’il avait ressenti en la voyant cacher ses photos en sursautant, cette impression désagréable d’avoir reçu un coup en plein cœur. Il regrette encore d’avoir réagi comme il l’a fait. Plutôt que de se montrer compréhensif, il avait laissé libre cours à la jalousie qui le rongeait de l’intérieur. Ils avaient bien failli se déchirer ce soir-là et il sait qu’il n’oubliera jamais l’image d’Aisling, les bras levés pour se protéger le visage d’un coup qui ne viendrait jamais. « Comme quoi mes sets étaient pour tout l’monde sauf pour toi, » poursuit-elle, comme pour ne pas se laisser happer par les souvenirs. Cette idée lui traverse encore l’esprit de temps en temps, même si son inquiétude s’est largement estompée, remplacée par la douceur des moments de sensualité qu’ils partagent depuis quelques mois. Depuis, surtout, qu’il a la certitude d’être le seul avec qui elle se sent assez en confiance pour explorer sa véritable sensualité, sans avoir à se cacher derrière un masque pour se protéger. « J’voulais qu’tu puisses avoir quelque chose qui soit rien qu’à toi, qu’personne pourrait toucher… seulement j’savais pas quoi. » Il se détache du spectacle hypnotisant du ruban qui s’enroule autour de ses doigts et pose plutôt les yeux sur la toile, qui se trouve encore sur ses genoux. Il en effleure délicatement les contours, toujours aussi émerveillé. Elle a réussi : il a l’impression de tenir une parcelle d’elle entre ses mains, une représentation physique d’elle qu’il pourra chérir comme il chérit sa personne. « Et puis Laoise m’a écrit pour me parler d’ses peintures et comme elle s’en sert pour raconter une histoire et aider les femmes à s’en libérer. Le truc c’est que… euh… bah elle voulait m’peindre nue… » Il comprend mieux pourquoi elle semblait si nerveuse à l’idée de la rencontrer et pourquoi elle ne lui avait presque rien dit au sujet de ce projet. Le regard toujours rivé sur le portrait, il écoute attentivement Aisling lui explique comment Laoise a gagné sa confiance et comment elle a fini par réussir à se plonger dans l’œuvre sans avoir à se cacher derrière Ivana.
Timides, les doigts d’Aisling se referment autour de sa main. Il relève la tête et balaie son visage d’un regard rempli de tendresse. « Et j’sais pas, j’ai su que j’voulais l’faire pour toi… et puis un peu pour moi. » La confidence l’émeut, car il sait à quel point le projet a dû être difficile pour elle. Il ne peut s’empêcher d’y voir une preuve d’amour qui lui noue un peu la gorge. Un sourire espiègle s’étire sur les lèvres de la jeune femme, en même temps qu’un adorable voile rosé se peint sur ses pommettes, lorsqu’elle lui avoue en un murmure : « Sur cette photo, j’pensais à toi. C’est comme ça qu’j’ai réussi à pas m’cacher derrière Ivana… » Une agréable chaleur s’éveille dans sa poitrine, puis se répand comme une lave délicieuse jusqu’à son bas-ventre. Les dents enfoncées dans la chair tendre de sa joue, il se concentre sur cette pointe de douleur pour repousser les images qui lui chatouillent l’esprit. Il voudra les explorer plus tard, quand le regard d’Aisling ne sera pas posé sur lui, mais pour l’instant ce qui importe, ce sont ses confidences. « Mais jusqu’à maintenant, j’étais pas sure que ça t’plairait, que j’t’offre cette peinture déjà… mais aussi qu’l’autre soit exposée. » Il la connaît assez bien pour reconnaître l’air incertain qui se peint sur ses traits, même si elle essaie de le camoufler sous sa frange. Avec un petit sourire, il entraîne sa main jusqu’à ses lèvres et y presse un baiser affectueux. « C’est un projet magnifique et j’suis très fier de toi. J’suis certain qu’ça t’a demandé pas mal de courage de le faire. » Son expression s’adoucit, mais elle lui semble encore attendre une sentence. Délicatement, il cueille sa joue au creux de sa paume, la caresse d’un pouce habitué. « La dernière chose que j’voudrais, c’est t’empêcher d’faire un truc qui te tient à cœur, tu sais ? Mon cadeau est superbe et j’ai hâte de découvrir l’autre portrait. » Même si un frisson d’incertitude lui remonte l’échine à l’idée que la deuxième toile soit exposée au grand public, surtout si elle est aussi intime que celle qu’Aisling lui a offerte, il se garde bien de laisser paraître quoi que ce soit pour ne pas la décourager. Du reste, il s’en remet à elle, convaincu qu’elle ne lui aurait pas donné ce cadeau s’il devait le partager avec quelqu’un d’autre. Cette fois, elle fond entre ses mains et il se penche pour l’embrasser avant que les larmes qui s’accumulaient au coin de ses yeux ne roulent sur ses joues. Ils échangent un long baiser rempli de tendresse dont ils ne se séparent que pour s’appuyer l’un sur l’autre, front contre front. Au bout de quelques secondes, il s’écarte avec un sursaut lorsque le souvenir de ses propres cadeaux lui revient à l’esprit. « J’ai quelque chose pour toi moi aussi ! » Prudemment, il place la toile sur sa table de nuit, posée contre le mur, puis il s’extirpe des couvertures pour aller fouiller dans le garde-robe. Sous les vêtements qu’il a éparpillés pour dissimuler ses cadeaux, il trouve les quatre paquets qu’il a préparés. Il prend le premier, une boîte rectangulaire enveloppée dans du papier kraft sur lequel il a dessiné des cœurs dans laquelle il a emballé l’ensemble de lingerie toute douce qu’il lui acheté. Le contenu du deuxième paquet, en revanche, l’embête un peu étant donné les événements de la soirée. Après une courte hésitation, il troque donc le petit vibrateur rose qu’il avait prévu de lui offrir à la Saint-Valentin pour l’un des cadeaux qu’il avait préparés pour son anniversaire. Satisfait, il revient s’installer à côté d’elle et lui tend ses cadeaux. « Joyeuse Saint-Valentin, Leen. »
Les cadeaux:
Dans le paquet « St-Valentin », qui est emballé dans le papier décoré de coeurs roses et noirs faits à la main, il y a une boîte noire dans laquelle se trouvent un bandeau-chat à utiliser pendant les soins du visage et cet ensemble de lingerie en coton tout doux :
le bandeau:
la lingerie:
Ensuite, dans le paquet « anniversaire » qui est emballé dans du papier kraft sur lequel Sid a dessiné des chats licornes multicolores, il y a un livre à couverture dure qui ressemble à ceci :
Spoiler:
C'est un livre personnalisé dans lequel Sid a écrit les 10 raisons pour lesquelles il aime Aisling. Pour voir le reste des pages, c'est dans cette galerie. Normalement tu peux faire défiler les images une à la fois et elles sont en ordre.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
This is the last night you'll spend alone. Look me in the eyes so I know you know I'm everywhere you want me to be. The last night you'll spend alone I'll wrap you in my arms and I won't let go, I'm everything you need me to be
Elle qui craignait tant sa réaction, s’étonne de constater qu’aucune marque de réprobation ne vient froisser ses jolis traits. Seul un sourire léger étire le coin de ses lèvres alors qu’il y attire sa main pour y presser un baiser. « C’est un projet magnifique et j’suis très fier de toi. J’suis certain qu’ça t’a demandé pas mal de courage de le faire. » La gorge nouée d’émotion, elle le regarde sans ciller, le cœur refusant de s’apaiser tant elle attend que tombe le couperet d’un mais… Comme s’il sentait son angoisse, Sid enrobe sa mâchoire d’une paume tendre et la rassure d’une caresse. « La dernière chose que j’voudrais, c’est t’empêcher d’faire un truc qui te tient à cœur, tu sais ? » Il finit par murmurer, et Aisling sent ses yeux s’embrumer alors que ses émois se coincent dans sa gorge nouée. j’te mérite pas, en vrai… « Mon cadeau est superbe et j’ai hâte de découvrir l’autre portrait. » Il n’y a aucune incertitude dans sa voix, aucune place pour la moindre ambigüité. Une vague de soulagement s’épand dans le corps de l’irlandaise et délie chacun de ses muscles tendus. Avec un reniflement fébrile, elle se coule contre son corps prêt à l’accueillir et laisse ses bras rassurants l’envelopper. Leur baiser est tendre, infusé de l’amour qu’ils se portent et de la confiance qu’ils cultivent patiemment depuis le jour où ils se sont rencontrés. Elle s’abandonne entre ses mains, savoure sa douceur et ses lèvres salées, humides des larmes qu’elle ne peut plus retenir et qui s’écoulent librement entre leurs visages délicieusement reliés. Elle baigne dans un bonheur doux comme du miel qui pourrait tout lui faire oublier. Du moins jusqu’à ce qu’il s’écarte dans un sursaut, froissant par la même occasion le visage d’Aisling en une petite prune ratatinée. « J’ai quelque chose pour toi moi aussi ! » La perspective d’être gâtée à son tour adoucit bien vite ses traits, et une lueur curieuse pétille dans son regard argenté. « C’est vrai ? » Un sourire ravi étire ses lèvres alors qu’elle s’écarte, disposée à lui rendre sa liberté pour qu’il puisse rapporter ce qu’il a préparé. Il s’extirpe du matelas avec souplesse, s’éloigne en direction de l’armoire, la laissant seule avec son autoportrait. Gênée par ce tête-à-tête impromptu, Aisling se détourne en rougissant et s’intéresse plutôt à l’arrivée délicate de Mouse, attiré par le remue-ménage de son humain qu’il guette d’un air intrigué et vaguement moralisateur.
Enfin, il revient, deux petits paquets logés au creux de ses mains. Pour éviter de les lui arracher, Aisling s’assoit sagement sur les siennes et se redresse furtivement. « C’est pour moi ? » Elle demande d’une voix pleine d’espoir, comme s’ils pouvaient être destinés à quelqu’un d’autre. Il faut dire qu’elle a souvent rêvé aux cadeaux qu’elle recevrait pour la Saint Valentin si elle avait un copain. L’occasion ne s’est jamais présentée avant Sid, et même s’il est indéniablement romantique, le tatoueur a un côté si inconventionnel qu’elle n’aurait pas été surprise de le voir gonfler les rangs de ceux qui refusent de fêter ce jour (pourtant sacré) en insistant que l’amour c’est tous les jours de l’année et qu’il n’a pas besoin d’une date commerciale pour le célébrer. Mais le voilà qui s’installe à côté d’elle, un sourire adorablement timide au coin des lèvres alors qu’il lui tend ses paquets. « Joyeuse Saint-Valentin, Leen. » Elle fond sous la caresse de sa voix tendre et l’éclat d’incertitude qui s’allume dans ses yeux quand elle accueille délicatement le premier emballage : un papier kraft décoré de petits cœurs roses et noirs dessinés à la main. Aisling s’attendrit une seconde sur ces jolis détails avant de tout déchiqueter, incapable de résister plus longtemps à sa curiosité. Elle en sort un tissu tout doux, le tournicote d’un air intégré puis éclate de rire en découvrant un bandeau avec des petites oreilles de chat. « Oh mon Sid, c’est trop mignon ! » Elle gazouille en l’enfilant aussitôt, prenant garde à ne pas déloger sa frange. « J’espère que ça fera pas flipper Halloween quand j’viendrai chiller avec elle pour laisser mon masque poser. » Elle ricane sous cape à l’idée de sa minette méfiante et vaguement ébouriffée à la vision de ce gros chat bizarre à l’odeur pourtant familière. Ses doigts effleurent un deuxième cadeau et son gloussement se coince dans sa gorge alors qu’elle découvre un ensemble de lingerie. Noir et doux, les sous-vêtements n’ont rien à voir avec ceux dans lesquels elle s’est exhibée toute la soirée. En fait, ils ressemblent plutôt à ce qu’elle porte tous les jours sous ses vêtements, et ils seraient même délicieusement prude si ce n’était pour les petites mains squelette qui semblent vouloir soupeser la poitrine et le popotin. « Sid... » Elle proteste en rougissant, comme si elle ne venait pas de lui offrir une toile autrement plus érotique. En outre, l’ensemble a l’air si confortable qu’elle rêve déjà de s’y glisser, et l’idée de céder avant la fin de la soirée ne manque pas de la traverser. mais pas avant d’avoir ouvert mon dernier cadeau !
Ses doigts déterminés glissent aussitôt sur le papier kraft décoré de chats et de licornes. « J’aime trop tes paquets personnalisés. » Elle confie tendrement en insérant un ongle sous le ruban adhésif pour le faire céder. Son expression enthousiaste s’étiole quelque peu alors qu’elle reconnaît la couverture colorée d’un bouquin. C’est qu’elle ne lit pas beaucoup, et quitte à faire travailler son cerveau, l’irlandaise préfère s’abrutir de fanfictions à l’eau de rose dénichées sur la toile. Elle n’a pas le temps de poursuivre sa réflexion que ses yeux glissent sur le titre et s’emplissent aussitôt de larmes. « Oh… » Elle souffle d’une petite voix, effleurant de l’index les mots colorés, ten reasons Sid loves Aisling, et les lapins amoureux blottis l’un contre l’autre. « Oh mon Sid c’est… » Les mots lui échappent, les émotions l’étouffent, et tout ça avant qu’elle n’ait pu s’aventurer au-delà de la couverture. « Tu vas encore m’faire chialer ! » Elle rouspète avec un petit rire en repoussant tendrement son épaule, les lèvres tremblantes et le regard bien embué. Du reste, elle n’a pas tort, car à chaque page tournée, à chaque souvenir précieux de leur relation si délicieusement conté, chaque pensée intime et chaque espoir dévoilé, la cascade s’écoulant de ses yeux ne fait que se renforcer. Jusqu’à ce que ses joues soient totalement trempées et qu’elle se blottisse contre le flanc de son copain. Créature tremblotante cherchant le réconfort et la protection de celui même qui vient de lui provoquer toutes ces émotions. Mais avant qu’elle ne puisse totalement sombrer dans un magma d’émois sauvages en liberté, ses yeux accrochent un petit poème et s’arrondissent de perplexité. Une ode à son regard, ses lèvres… et ses seins. « SID ! » Elle s’étouffe en abattant une petite tape vengeresse sur le dos de sa main. Malgré l’émotion qui grille dans ses yeux pâles, il a l’air très content de lui et le sourire espiègle fendant son visage étale sur ses joues une teinte rouge pivoine. Pile comme il s’en ventait quelques pages plus tôt… à bien y penser. Ils rigolent sous cape, et elle saisit ce trait d’humour nimbé de sincérité pour sécher ses larmes avant de reprendre sa lecture. Les dernières pages sont remplies de doux espoirs concernant l’avenir. Des rêves qu’Aisling s’est déjà prises à effleurer mais elle n’aurait jamais osé espérer que Sid puisse les partager. La promesse d’une vie douce passée à ses côtés, avec un peu plus d’amour à chaque ride que le temps imprime sur leur peau tatouée. « Je sais que j’te dis ça à chaque fois mais… c’est vraiment l’plus beau cadeau qu’on m’ait jamais fait. » Elle finit par murmurer en serrant le livre contre sa poitrine comme un doudou adoré. Comme pour préserver, aussi, les espoirs qu’elle s’autorise enfin à nourrir, en dépit de cette foutue peur inconfortable qui ne la quitte jamais ; la crainte de voir leur relation s’effilocher et qu’il finisse par la quitter. « J’t’aime mon Sid, j'ai trop d'chance de t'avoir... t’es tellement parfait. » Elle souffle alors contre ses lèvres, le front tendrement pressé contre le sien, avant d’effleure sa bouche pour réclamer un baiser.
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Sid Bauer
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ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
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wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
All of me, you found a way to all of me and helplessly, I've fallen like a child. Hopelessly, I'm hoping you're the one for me. You comfort me with every certain smile. But we have only just begun, there’s still so much for us to learn. Give and take; let's take our time taking turns in touching. There’s nowhere that I'd rather be than with you making history. Close your eyes, I'll close mine and learn to love you.
Il y a des paillettes qui brillent dans les grands yeux gris d’Aisling tandis qu’elle referme avec vivacité les doigts sur les paquets qu’il lui tend. Les jambes allongées devant lui, il croise les chevilles pour tenter de contrer le brin de nervosité qui lui donne des papillons dans l’estomac. Sans la moindre hésitation, elle se met à déchirer le papier. Son empressement lui donne envie de sourire. S’il est du genre à préférer prendre son temps pour faire durer à la fois le plaisir de découvrir la surprise qu’on lui a offerte et celui de voir Aisling trépigner d’impatience, elle se laisse plutôt guider par sa curiosité. Il ne lui faut qu’une poignée de secondes pour extirper la boîte noire des décombres de l’emballage. Elle en tire d’abord le bandeau à oreilles de chat qu’il a voulu acheter pour elle dès qu’il l’a aperçu à la pharmacie. Un rire au fond de la gorge, elle s’empresse de l’enfiler tandis que le cœur de Sid se liquéfie de tendresse de la voir si heureuse. « Oh mon Sid, c’est trop mignon ! J’espère que ça fera pas flipper Halloween quand j’viendrai chiller avec elle pour laisser mon masque poser. » Il imagine sans mal la bouille méfiante de la petite chatte devant une Aisling au visage barbouillé de l’un de ces masques moussants dont elle raffole. Dans ces moments, Sid lui-même ne peut s’empêcher de lui trouver une certaine ressemblance avec une éponge, une réflexion qu’il compte bien garder pour lui-même afin de ne pas la vexer. « Elle va sûrement finir par s’habituer, » rétorque-t-il, nonchalant.
Son inquiétude dissipée, elle replonge dans la boîte. Sid, qui l’observe attentivement, reconnaît immédiatement l’air incertain qui se peint sur ses traits lorsqu’elle aperçoit l’ensemble de lingerie qu’il a choisi pour elle. Les dents enfoncées dans sa joue, il retient presque son souffle. Même si le cadeau lui semblait moins risqué que le vibrateur – aussi rose, mignon et inoffensif puisse-t-il paraître –, il se demande tout à coup s’il ne s’est pas trompé en la voyant froncer les sourcils. Son regard s’adoucit pourtant quand elle découvre le soutien-gorge léger. Il l’a choisi principalement pour sa coupe plus confortable que sexy ainsi que pour la douceur du tissu, se doutant bien qu’Aisling, qui ne résiste jamais à l’envie de toucher à tout, en apprécierait la texture veloutée. Parmi les modèles offerts, il avait craqué pour les mains de squelettes dans l’espoir de la scandaliser un peu. Ça ne manque pas, d’ailleurs : dès qu’elle les aperçoit, le rose lui monte aux joues. « Sid… » Il y a bien trop d’affection dans sa voix pour que la remontrance puisse en être véritablement une. En luttant contre le sourire qui veut s’étirer sur ses lèvres, il lui répond : « Attends, t’as encore rien vu. J’ai le caleçon assorti. » Amusé par son regard interloqué, il hausse les sourcils d’un air suggestif. L’idée d’acheter un ensemble de sous-vêtements assortis pour couple lui plaisait trop pour qu’il y résiste.
La curiosité aidant, elle revient rapidement de sa surprise et se rabat sur le deuxième cadeau. « J’aime trop tes paquets personnalisés. » Il hoche la tête sans répondre, trop préoccupé par le mouvement de ses doigts qui s’immiscent déjà sous le papier, sans le moindre égard aux chats-licornes qu’il a soigneusement dessinés pour le décorer. Ce cadeau le rend plus nerveux que les autres. Ce n’est pas qu’il craint de s’être trompé en le choisissant. Au contraire, il est convaincu qu’elle va l’adorer. C’est seulement qu’il a mis du temps et de l’effort dans sa création, et beaucoup de lui-même aussi : il a ouvert son cœur, s’est montré vulnérable d’une façon qui, il n’y a pas si longtemps encore, lui était étrangère. Il n’a pas l’habitude de coucher ses ressentis sur le papier de cette façon, préfère de loin en faire des dessins abstraits plutôt que des déclarations d’amour. Pourtant, à travers les bribes d’anxiété qui s’enroulent dans sa poitrine comme une vigne, il perçoit une pointe d’excitation à l’idée qu’elle découvre enfin le fruit de son travail.
Un flash de couleur dans sa vision périphérique lui apprend qu’elle a révélé le livre qui se cache à l’intérieur, mais il continue de fixer son visage. Il est donc aux premières loges pour voir ses yeux se mouiller de larmes. « Oh… Oh mon Sid c’est… » souffle-t-elle d’une voix enrouée par l’émotion. La gorge nouée, il baisse le regard vers ses mains repliées autour du petit bouquin carré. Ses doigts caressent d’un geste distrait la silhouette des lapins blottis ensemble sur la couverture cartonnée. « Tu vas encore m’faire chialer ! » proclame-t-elle avec un coup d’épaule rempli de tendresse. Entre nous, c’est pas comme si c’était très difficile… Il retient cette pensée pour ne pas diluer l’émotion du moment. En silence, il balaie tour à tour du regard le visage d’Aisling, sur lequel s’écoulent des larmes douces, et le livre dont elle tourne lentement les pages au fil de sa lecture. Au bout d’un moment, elle vient se blottir dans ses bras. Il l’accueille avec bonheur, même s’il regrette, maintenant qu’elle est tout contre son flanc, de ne plus aussi bien voir ses expressions. Il sourit en apercevant les cygnes qui nagent sur le papier sombre. Il se doute bien de la réaction qu’aura Aisling lorsqu’elle arrivera à la fin du poème en feu d’artifice. Elle ne le déçoit pas. « SID ! » Il ne se lassera jamais de son ton faussement outragé ou des tapes amicales qu’elle lui assène chaque fois qu’il lui révèle ses pensées indécentes. Son sourire s’élargit, se transforme en rire complice.
Elle reprend sa lecture après s’être essuyé les yeux. Sid suit le défilement des pages restantes, la tête appuyée contre celle d’Aisling, le cœur rempli d’amour et d’espoir devant cet avenir qu’ils choisissent de vivre à deux, peu importe les difficultés qui pourraient se dresser sur leur chemin. Le claquement délicat de la couverture qui se referme dissipe ses rêveries. « Je sais que j’te dis ça à chaque fois mais… c’est vraiment l’plus beau cadeau qu’on m’ait jamais fait. » Il est vrai que c’est loin d’être la première fois qu’elle affirme une chose pareille, mais il y a quelque chose dans la façon dont elle serre le livre tout contre sa poitrine qui l’émeut profondément. Peut-être est-ce la lueur qui brille au fond de ses yeux un peu rougis, la certitude nouvelle qu’ils rêvent au même futur ou encore l’amour pur qu’il lit sur ses traits. « J’t’aime mon Sid, j’ai trop d’chance de t’avoir… t’es tellement parfait. » La confidence lui provoque un pincement au cœur désagréable qu’il n’a pas le temps d’explorer, car le visage d’Aisling, si près du sien, lui fait oublier ses doutes.
Ses lèvres frôlent les siennes, quémandent un baiser qu’il lui offre sans même avoir à y réfléchir. Il savoure la douceur de cette étreinte, une main appuyée contre sa nuque pour la retenir encore et encore, en sécurité dans son lit, baignée d’amour. Il voudrait rester ainsi pour l’éternité s’il le pouvait, s’enfoncer dans le bonheur qui les enveloppe jusqu’à ce qu’il les avale tout entier. Il finir pourtant par s’écarter, juste assez pour pouvoir murmurer les sentiments qui le font vibrer de l’intérieur contre ses lèvres. « J’t’aime aussi, Leen, plus fort encore qu’tu le crois. » Criblé de fatigue tout à coup, comme si la nuit venait enfin reprendre son dû, il effleure son nez du sien. « On devrait dormir… » confie-t-il en un soupir. Creusant l’espace entre eux, il lui retire délicatement son cadeau des mains, le pose sur la table de chevet, à côté du portrait qu’elle lui a offert. Il bâille à s’en décrocher la mâchoire tandis qu’ils débarrassent le matelas du papier, en font une pile au pied du lit qu’ils devront ramasser au réveil. Puis, d’un geste tendre mais autoritaire, il encourage Aisling à s’allonger sous les couvertures qu’il soulève pour elle. Une fois qu’elle s'est confortablement installée, il se glisse à ses côtés et rabat la couette sur eux. Il tend le bras pour éteindre la lampe de chevet avant de se replier sur le flanc pour s’enrouler autour de la jeune femme, qui se blottit avec volupté contre son torse. Le sommeil ne tarde pas à s’emparer de son esprit et il s’endort presque aussitôt, le nez dans la chevelure encore un peu humide d’Aisling et le cœur baigné d’un bonheur serein.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes