ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
La nuit était tombée depuis bien longtemps désormais. Les rues de Brisbane s'étaient vidées, les derniers fêtards étaient allés se coucher. Les réverbères éclairaient discrètement les ruelles, la lune se reflétait sur les pare-brises des voitures garées, le soleil avait disparu depuis quelques heures mais la chaleur de ses rayons réchauffaient encore un peu l'environnement. Pourtant elle avait froid. Oui, Marley avait froid. Elle faisait partie de ces personnes qui avaient décidé de sortir ce soir. Elle faisait partie de ceux qui avaient fait la fête, qui avait bu un verre, sans doute un de trop, et puis encore un autre. Elle faisait partie de ceux qui aux environs de quatre heures du matin s'étaient dit qu'il était temps de rentrer, que ni la musique, ni l'alcool, ni les chants ne pourraient apaiser davantage le gouffre qu'ils ressentaient au fond d'eux. Pourtant, elle n'avait pas réussi à rentrer... C'était d'un pas un peu titubant qu'elle était sortie de ce bar un peu craignos dans lequel elle avait choisi d'étancher sa soif. Elle avait marché quelques minutes et puis finalement elle avait pris son téléphone pour appeler un taxi, préférant le confort d'une voiture à la dureté des pavés.
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Les pavés... Jamais elle n'aurait imaginé les voir d'aussi près. A peine avait-elle déverrouillé son portable qu'elle s'était sentie projetée contre le mur en briques qui lui faisait face. Un cri de douleur et de surprise lui avait échappé tandis qu'elle reprenait difficilement ses esprits. Son premier réflexe fut de porter sa main jusqu'à ses lèvres. En sentant le liquide chaud couler le long de ses doigts, elle comprit qu'elle saignait. Elle s'était retournée, prête à se défendre. Mais que pouvait-elle faire face à cette armoire à glace qui la surplombait de toute sa perfidie ? La ruelle était trop sombre pour qu'elle ne puisse clairement identifier l'individu, pourtant elle avait l'impression qu'elle l'avait déjà vu. « Je t'avais dit qu'tu finirais ta soirée avec moi. » Le sang de la brune s'était glacé tandis que tous ses muscles s'étaient tendus. Oui, elle l'avait déjà vu. C'était ce type qui s'était montré trop pressant dans le bar, qui avait insisté pour lui payer un verre. Il n'avait pas apprécié quand elle l'avait rembarré, quand elle lui avait dit qu'elle n'était pas intéressée. Il n'avait pas apprécié quand le patron l'avait foutu à la porte parce qu'il commençait à devenir grossier avec la maquilleuse. La métisse n'eut pas le temps de se remémorer davantage la scène qu'elle sentit l'une des mains de l'homme agripper l'une de ses cuisses. Elle tenta vainement de le repousser mais ses petits bras n'étaient pas assez efficaces. Elle aurait voulu crier, hurler, appeler à l'aide, mais rien. Aucun son ne sortait. Elle était pétrifiée.
Sa jupe était trop courte et elle se maudissait de s'être vêtue ainsi. Lorsqu'elle sentit le tissu remonter le long de ses hanches, elle commença à s'agiter. Elle parvint à lui donner un coup de genou dans les parties génitales. Le grognement qu'il lâcha lui donna l'espoir qu'elle allait pouvoir s'enfuir mais c'était sans compter sur la fore de l'homme qui l'attrapa par les cheveux au moment où elle tentait de s'échapper. Sans ménagement, il la balança au sol. Ses genoux rappèrent les pavés tandis qu'elle se rattrapait maladroitement à l'aide de ses mains. Telle une proie cherchant à fuir son prédateur, Marley rampa. Il fallait qu'elle trouve une solution sinon elle allait y rester. Rapidement elle se rendit compte qu'elle était dans un cul de sac, qu'aucune solution ne s'offrait à elle. Lorsqu'elle le vit déboutonner son pantalon, elle crut qu'elle allait défaillir mais elle sentit que son corps était à nouveau soulevé du sol. Son dos fut plaqué avec violence contre une benne à ordures tandis qu'il lui écartait les cuisses avec précipitation et fermeté. Elle sentit ses ongles s'inscrire dans sa peau. La respiration de l'homme devenait plus rapide alors qu'elle avait l'impression que son propre cœur allait s'arrêter. Elle ferma les yeux, se disant que ce serait plus simple. Oui, ce serait plus simple de se laisser faire et d'abandonner. Sans prévenir, il enfonça l'un de ses doigts en elle ce qui lui arracha enfin un cri de douleur. L'enfer commençait et rien ne pourrait l'arrêter.
Soudainement elle s'écroula sur le sol. Il venait de la lâcher. Elle ouvrit avec difficulté et peur les yeux, et se rendit compte qu'il reculait. Elle ne comprit pas tout de suite pourquoi il avait changé de plan, pourquoi il n'était pas allé au bout de son idée sordide et glauque. Elle tendit l'oreille et elle entendit le bruit d'un moteur de voiture. Il avait été effrayé. Il venait de prendre la fuite. La brune sentit alors les larmes couler le long de ses joues. Incapable de se lever, elle parvint à se décaler et se cacha entre le mur et la benne. Ici, elle était protégée. Ici personne ne la voyait. Baissant les yeux sur ses jambes, elle constata que sa jupe était arrachée, qu'il l'avait griffée. Elle tourna rapidement la tête et se mit à vomir. L'horreur qu'elle avait failli vivre venait de lui exploser en plein visage. Elle prit son téléphone d'une main tremblante et sans réfléchir davantage envoya sa position exacte avec pour simple message : « SOS » à Jackson. Pourquoi Jackson et non pas la police ? Pourquoi Jackson et non pas un ami ? Parce que c'était Jackson. Ca avait toujours été lui. Elle resserra ses bras autour de ses jambes qu'elle avait repliées contre elle-même et tétanisée, Marley attendait que le jour apparaisse, que le soleil dissipe la tempête.
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Plongé dans un sommeil rendu profond par les deux derniers mois d'insomnies, bercé du sentiment d'accomplissement des soldats ayant réussi leur mission, Jax n'entend pas la première notification faisant vibrer son téléphone sur la table de nuit. Dans ses rêves plus ou moins cohérents se mélangent des images du week end précédent - passé à faire tout ce qui était en son pouvoir pour devenir père - et de Los Angeles raisonnant du tonnerre des coups de feu à l'aube d'un procès imminent. Ce n'est qu'à la seconde vibration de l'objet que l'agent ouvre un œil. Son grognement mécontent brise le silence de la nuit alors qu'il tend le bras à la recherche du téléphone.
Sur l'écran qu'il ramène face à ses paupières à moitiés closes, Mills peut lire différentes informations qui, cumulées les unes aux autres, provoquent en lui une succession d'émotions. D'abord l'exaspération : Il a beau avoir supprimé le numéro de Marley de son répertoire, impossible pour son cerveau d'en oublier les chiffres si souvent composés. Ces messages viennent de la maquilleuse. Ensuite l'incompréhension. Pourquoi lui envoie-t-elle sa position géographique ? Puis l'indignation : à quel moment s'imagine-t-elle qu'il serait disposé à l'aider ? Enfin, le rejet : Jax passe le portable en silencieux et le laisse retomber sur la table de chevet. Qu'elle aille se faire foutre. En théorie tout du moins. Car, dès l'instant qu'il clôt les paupières avec la ferme intension de continuer sa nuit, l'agent sent naître au creux de son estomac une mauvaise intuition. Un pincement discret auquel il évite de prêter attention mais dont la croissance exponentielle l'oblige à se redresser seulement quelques minutes après avoir pris la décision de ne pas répondre à cet appel.
Il se passe quelque chose. Mills me sait pas quoi, il ne sait pas comment, mais il sait. Des scénario catastrophes se mettent à lui assaillir l'esprit. Marley bourrée qui se casse une jambe en tombant dans les escaliers. Marley bourrée qui se perd on ne sait ou, incapable de retrouver son chemin. Marley bourrée tombant dans le fleuve après s'être imaginé qu'un bain de minuit à 4 grammes d'alcool dans le sang ne manquait pas de panache ... Il n'en faut pas plus à Jackson pour sortir du lit, s'habiller à la hâte et se parer de son air le plus contrarié. Cet air qui dit que ça va barder pour elle lorsqu'il l'aura sortie de ses embrouilles ; celui qui annonce une sérieuse remise à l'heure des pendules parce que le texter à 4 heures du matin ne fait plus partie des privilèges qu'il est disposé à lui accorder ...
Jackson arrive sur place au volant de sa Jeep, regard à l'affut. Le GPS lui dit qu'il n'est plus qu'à quelques mètres du point de localisation lorsqu'il coupe le moteur et se penche vers la boîte à gant à l'intérieure de laquelle se trouve son arme personnelle. Mills n'a pas pris le risque de prendre celle de service avec lui. La dernière fois qu'il s'est retrouvé armé face à Lynch, l'agent a bien failli presser la détente et, si sa paranoïa s'est semble-t-il un peu calmée depuis qu'il parle avec Isla, cela ne l'empêche pas de se montrer prévoyant : toute aussi morbide que puisse paraître cette hypothèse, camoufler un meurtre serait plus facile avec une arme non déclarée qu'avec un pétard appartenant à l'ASIO ... « Lynch ? » Appelle-t-il après avoir quitté son véhicule, sa voix ne cherchant ni à se cacher, ni à se montrer discrète. Jax n'a pas peur de se promener seul la nuit dans des ruelles sombres. C'est lui la menace. Les lions ne craignent pas les hyènes. « LYNCH ? » Aboie-t-il, sentant monter en lui l'agacement de peut-être une fois de plus s'être laissé prendre pour un con. Marley bourrée lui jouant un mauvais tour : une hypothèse à laquelle Mills ne pense que maintenant, alors qu'il avance sourcils froncés à la recherche de la métisse. La semelle de sa Air Jordan roule alors sur ce que la lampe torche qu'il a amené avec lui éclaire et révèle être une boucle d'oreille. L'agent la ramasse, suspicieux.
Le mauvais présentiment s'accentue, teinté d'une inquiétude sourde venant chasser la crainte d'avoir été manipulé. Jax braque alors le faisceau lumineux dans plusieurs directions jusqu'à repérer une ombre derrière les bennes à ordures. Yeux plissés, il fait silence et tend l'oreille. Aucun son ne lui parvient. Il sort alors son arme, trop habitué aux retournements de situation soudains pour ne pas anticiper qu'il puisse s'agir d'un suspect jouant à cache-cache ou désireux de le surprendre. Lentement, Mills contourne à pas de loup les poubelles. Il distingue alors une silhouette recroquevillée sur elle-même. « Police. Montrez-moi vos mains. » Sommation. Jax tient en joue, prêt à tirer sur quiconque se montrerait hostile envers lui. Il ne laissera personne lui faire un deuxième trou dans la tête. Son retour sur le terrain s'est signé d'une promesse qu'il s'est fait à lui-même autant qu'à Mickey : au moindre doute, Mills jouera désormais la carte de la légitime défense. Hors de question de finir comme Clancy et de laisser derrière lui un orphelin même pas encore né.
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Dernière édition par Jackson Mills le Mer 1 Mar 2023 - 21:21, édité 4 fois
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Le temps lui semblait s'écouler avec une lenteur infernale. Prostrée entre le mur et la benne à ordures, Marley respirait difficilement attendant dans l'angoisse que Jackson arrive enfin. Les minutes s'écoulaient et pourtant personne ne venait à son secours. Les bras agrippées autour de ses jambes, la brune commençait à comprendre qu'il ne viendrait pas. Pourquoi l'aurait-il fait après tout ? Ils n'étaient plus ensemble, pire ils s'étaient déchirés la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Marley avait ruiné le moment de bonheur qu'il vivait avec Louisa, ils s'étaient balancés des horreurs au visage et elle avait même fini par le gifler. Au souvenir de ce geste qu'elle n'avait su contrôler, la métisse frémit. Non il ne viendrait pas. Pourrait-elle lui en tenir rigueur ? Elle savait au fond d'elle qu'elle ne pourrait pas lui en vouloir. Elle avait tout foutu en l'air, il ne lui devait plus rien. Après tout ce qui s'était passé entre eux, pourquoi viendrait-il à son secours en plein milieu de la nuit ?
L'alcool semblait avoir quitté son organisme ou tout du moins les effets avaient disparu. Elle avait totalement dessoûlé pourtant elle était totalement incapable de bouger par elle-même. Elle savait que ses jambes ne supporteraient pas son poids. Marley se fit une raison : Elle allait passer la nuit ici, cachée. Lorsque le soleil se lèverait, alors elle trouverait la force de bouger. En attendant, chaque petit bruit la faisait sursauter, chaque hululement la crispait. Un papier qui volait ? Elle sentait son cœur s'arrêter. Soudainement, elle entendit le bruit d'une voiture se rapprocher. Sa poitrine se souleva avec plus de rapidité encore. Etait-ce l'inconnu qui revenait pour achever ce qu'il avait commencé ? Une portière claqua et elle se cala un peu plus dans le fond de sa cachette. C'est alors qu'elle l'entendit. Jackson. Il était là, il était venu. Il l'appela à plusieurs reprises mais elle ne parvint pas à lui répondre. Etait-ce son imagination qui lui jouait des tours ? Elle avait tellement envie que ce soit lui, tellement besoin que ce soit lui, peut-être était-ce simplement un mirage.
Elle entendit des pas se rapprocher, et sentit une lumière l'éclairer. « Police. Montrez-moi vos mains. » Marley se crispa. Non, elle n'avait pas rêvé, il était bien là. Elle redressa lentement le visage, découvrant ainsi sa lèvre gonflée et ensanglantée. Si elle avait été soulagée en comprenant que c'était bien l'agent qui lui faisait face, l'arme qu'il pointait dans sa direction la fit suffoquer. Les souvenirs brutaux de ce qui s'était passé dans l'appartement de Jackson pendant sa crise de paranoïa revinrent avec une rapidité déconcertante. C'était la deuxième fois qu'il pointait une arme sur elle, et comme la première, Marley ignorait de quoi il était capable. Avec lenteur et précaution, elle leva les deux mains en l'air, tremblante comme une feuille. « Je suis désolée » souffla-t-elle. Désolée de l'avoir dérangé au beau milieu de la nuit, désolée de lui avoir donné raison... Il l'avait prévenue. Il lui avait dit qu'elle finirait dans les faits divers si elle continuait de la sorte. Il ne s'était pas trompé.
Ses jambes griffées et déjà couvertes d'ecchymoses repliées contre elle-même, sa jupe arrachée, son visage couvert de sang, Marley se sentait comme nue face à Jackson. Jamais elle ne s'était sentie si fragile et si pathétique face à lui. Elle regrettait presque de l'avoir contacté, s'en voulait d'avoir pensé à lui en premier. Plus jamais elle ne pourrait le regarder dans les yeux, plus jamais il ne pourrait le faire. A chaque fois qu'il poserait le regard sur elle, ce serait cette image qui viendrait s'inscrire dans son esprit. C'était néanmoins trop tard pour faire machine arrière. « J'savais pas qui appeler » se justifia-t-elle la voix tremblante d'émotion et d'angoisse. Elle aurait dû appeler la police, mais elle n'avait aucune envie de témoigner de ce qu'elle venait de vivre, elle n'avait aucune envie qu'on la juge, qu'on lui laisse entendre qu'elle l'avait bien cherché. Lentement elle baissa à nouveau les bras et les resserra autour de ses jambes, trouvant pour seul réconfort la chaleur de son propre corps. Telle une poupée de chiffons qu'on venait d'arracher en lambeaux, la jeune femme gisait sur les pavés froids de la rue. Brebis égarée qui avait trop joué, elle avait failli se faire dévorer par le grand méchant loup.
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Ce qu'il voit lui donne l'impression de passer sous une cascade d'eau glacée. Face à Jax, le visage tuméfié de Marley et la lividité de son teint viennent confirmer l'intuition de l'agent : il s'est passé quelque chose. Quelque chose de grave s'il se fit aux écorchures recouvrant le corps de la métisse secoué de tremblements tandis qu'elle lève les mains. Mills baisse son arme, choqué, refusant d'imaginer pire encore que les scenarios l'ayant poussé à se traîner jusqu'ici. « J'savais pas qui appeler » Le flingue rangé dans son étui, Jackson réduit l'intensité de sa lampe pour mieux se rapprocher de la brune. L'image d'animal effrayé qu'elle renvoie lui intime de ne pas se précipiter vers elle, quand bien même des hurlements possessifs à l'intérieur de ses poumons ordonnent à son corps d'agir, de vérifier qu'aucune autre partie que la lèvre de Lynch ne saigne ou ne témoigne des séquelles de ce que son instinct devine d'ores et déjà comme étant une agression mais que son esprit refuse d'admettre. Comme s'il était dangereux d'ouvrir cette porte ; comme si les cadavres planqués sous le tapis vingt ans plus tôt, après l'agression de sa mère, pouvaient ressusciter à tout moment ...
« T'as mal quelque part ? » S'inquiète-t-il, accroupi à sa hauteur, le faisceau de la torche éclairant les différentes parties de son anatomie à la recherche d'une réponse non verbale. Les lambeaux de jupe le font se crisper au point que l'ambiance change, que l'air se solidifie soudainement. Jax peine à respirer ; l'atmosphère est tout à coup devenue trop épaisse pour ses bronches. À moins que cette obstruction au niveau de sa trachée ne soit directement liée au sentiment de révolte irradiant de sa poitrine ? L'agent peut bien refuser en bloc l'idée qui s'insinue en lui tel un poison, la vague de haine que cette dernière génère n'en est pas moins implacable, irréfutablement présente. Elle pousse l'animal à manquer de tact et à se montrer incisif non pas parce qu'il n'a pas de compassion, mais parce que tout son être intérieur ressemble présentement aux carcasses mutilées que l'on dépèce de leur fourrure : « Par ou est-il parti ? » Ce fils de pute qu'il achèvera d'une balle dans le dos s'il le rattrape, quand bien même il devrait y passer ce qu'il reste de nuit et continuer après le levé du soleil.
Il n'y a pas de mots pour décrire la blessure que Jackson sent se rouvrir en son for intérieur. Pas de mots pour empêcher les sutures de sauter les unes après les autres et les remords de suinter tel du pus nauséabond. Il n'était pas là pour défendre sa mère. Il n'a pas pu sauver sa sœur. Il n'a pas protégé Marley. Toutes celles qu'il aime finissent blessées.
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Dernière édition par Jackson Mills le Dim 26 Fév 2023 - 21:33, édité 1 fois
Gayle Danbury
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Lorsqu'il rangea son arme, Marley fut soulagée mais ce fut de courte durée. Lorsqu'il s'approcha d'elle, son premier réflexe fut de reculer. Elle ne savait pas pourquoi elle venait de réagir de la sorte. Cela avait été plus fort qu'elle. L'instinct de survie sans doute. Effrayée, non pas par Jackson, mais par ce qu'elle venait de vivre, la brune ne parvenait plus à réfléchir avec rationalité. La seule chose que son cerveau semblait comprendre, c'était qu'à nouveau un homme s'approchait d'elle. « T'as mal quelque part ? » lui demanda-t-il tandis qu'il parcourait son corps à l'aide de sa lampe torche. La maquilleuse déglutit avec difficulté, tentant tant bien que mal de cacher ses cuisses nues et couvertes de traces. Elle se sentait si vulnérable à cet instant précis. Son corps était par moments secoué de soubresauts tandis qu'elle frissonnait de froid et d’effroi. Elle vit les traits de son visage se contracter de colère, elle sentait la haine gronder en lui. La maquilleuse regrettait de l'avoir appelé. Jamais elle n'aurait dû le faire. Elle venait de dégoupiller quelque chose en lui. Lorsqu'il était dans cet état, il était inarrêtable, il perdait toute notion de calme, il agissait sous l'impulsion de sa colère. Tremblante, elle lui montra les paumes de ses mains lorsqu'il lui demanda où elle avait mal. Elles étaient râpées. Lorsqu'elle avait chuté, elle s'était retenue ainsi. Elle aurait voulu lui dire qu'il avait enfoncé avec violence un doigt en elle, mais elle en était incapable. Comment lui avouer une telle chose ? Elle avait honte, se sentait sale, méprisable.
« Par ou est-il parti ? » Marley écarquilla les yeux face à la colère et l'empressement de l'agent. Elle savait où il voulait en venir, elle comprenait ce qu'il avait derrière la tête. Elle balbutia : « Il est loin maintenant. » Cela faisait un petit bout de temps désormais que l'homme avait quitté les lieux. Il y avait très peu de chance qu'il soit encore dans les parages et au fond d'elle la métisse en était soulagée. Il n'était pas question que Jackson s'attaque à lui et finisse au commissariat à cause d'elle.
Les secondes s'écoulaient et si Marley ne parvenait pas à regarder l'agent dans les yeux, elle osa lui demander avec timidité : « Tu peux me ramener ? J'veux pas rester là. » La vision de cette ruelle lui donnait le tournis, l'odeur des ordures et du vomi à côté d'elle lui donnait des nausées. Elle avait besoin de partir au plus vite. Elle n'avait qu'une envie : prendre une douche. Délester son corps des sévices qu'il venait de subir, voilà ce dont elle avait besoin. Contrairement aux dernières rencontres qu'elle avait eues avec Jackson, Marley ne pleurait pas. Elle semblait perdue, déconnectée de la réalité. C'était comme si une part de ce qu'elle était venait de lui être arrachée. Elle releva le visage en direction de Jackson, et acheva pour le convaincre d'abandonner son idée de vengeance : « S'il te plaît. ».
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Mills observe les égratignures des paumes de ses mains tremblantes ; les traces de doigts apparentes sur la peau de ses jambes ; la boursouflure de sa lèvre enflée sur laquelle s'écaille le sang séché. Chaque détail s'imprime en lui telle une accusation silencieuse, un remord irrémédiablement gravé sur le mur des culpabilités qu'il entasse comme autant de briques prêtes à le faire couler par le fond. L'agent est incapable de prendre le recul nécessaire ; incapable d'envisager cette victime autrement qu'un être cher sur lequel une pourriture a levé la main. Son envie de faire mal au responsable de ce désastre est telle qu'il se redresse et commence à tourner sur lui-même à la recherche d'indices probants. La moindre piste suffirait à faire de lui un chien qu'aucun ordre ne saurait rappeler jusqu'à ce que se referment sur sa proie les crocs de sa mâchoire avide de broyer. Mills souffre. Cette attaque, si elle ne l'atteint pas physiquement, lui lamine l'esprit au point qu'il pourrait japper de douleur. Ça ne parait toutefois pas sur l'expression de son visage tout sauf vulnérable. Sa colère est la plus robuste des armures, la plus épaisses des carapaces que rien ne semble pouvoir percer si ce n'est la voix morte de Marley lui demandant de la ramener chez elle. « S'il te plait. »
Jax est pris dans un dilemme, mis face à un choix décisif : traquer le coupable ou venir en aide à la victime. Il lui en coûte d'accepter d'abandonner la scène de crime, de ne pas dégainer son portable afin de contacter NEO et de voir avec le pirate ce qu'il serait possible de tirer des caméras de vidéo-surveillance du quartier. Mais l'idée de partir en chasse et de confier Lynch à une ambulance le rebute au plus haut point. L'agent refuse de déléguer à d'autres la responsabilité de veiller sur elle. Quelque chose de viscéral l'en empêche. Sûrement la peur qu'il lui arrive quoique ce soit en son absence. C'est pourquoi il revient à la hauteur de la métisse après avoir rongé son frein. « J’te porte ? » S'efforce-t-il de questionner quand son premier réflexe aurait été de la prendre sans même lui demander son avis, à des fins d'efficacité évidente. Mais le silence ainsi que le regard fuyant de Marley l'effraient. Jax ne peut que deviner les raisons de ce comportement inhabituel. Est-ce le bon moment pour poser des questions ? Sa fibre d'enquêteur brûle d'en savoir plus tandis que son cœur d'ex-conjoint tremble d'entendre l'inavouable. Les aveux attendront. L'important immédiat est de mettre Marley en sécurité.
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Gayle Danbury
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Durant des minutes qui lui parurent durer des heures, Marley observa Jackson tourner en rond tel un lion dans une cage. La colère se lisait sur les traits de l'homme qui n'avait de cesse d'explorer le moindre recoin à la recherche d'elle ne savait quoi. Elle avait beau lui avoir demandé de la ramener, l'agent restait focalisé sur le fait qu'il voulait retrouver le coupable. Elle comprenait que ses instincts de justicier prennent le dessus mais ce n'était pas ce dont elle avait besoin dans l'immédiat. Elle avait besoin qu'il ne soit que Jackson, celui qui avait toujours veillé sur elle, celui qui la protégeait, la rassurait, celui qui était là pour la relever. Se relever. Physiquement, mentalement, Marley ignorait si la tâche serait aisée ou non. Elle ne réalisait pas totalement ce qui venait de se produire, n'avait aucune idée de l'impact que cela pourrait avoir sur elle. Pour le moment, elle était juste soulagée... Soulagée que son agresseur n'ait pas pu aller au bout de son plan machiavélique. Finalement, après avoir réitéré sa demande, Jax se rapprocha d'elle. La métisse sentit son corps se contracter à la vue de la carrure imposante de l'homme. Il s'arrêta à proximité et lui demanda « J'te porte ? » Son cœur loupa un battement, incapable de lui répondre verbalement, elle se contenta de secouer la tête de gauche à droite. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle ne voulait pas qu'il la touche. Difficilement, la brune parvint à se redresser, ses jambes tremblaient si fort qu'elle dut se tenir quelques instants à la benne à ordures. Elle baissa les yeux, observant les dégâts et sentit une boule d'angoisse grandir en elle en constatant que sa jupe n'était désormais qu'un vulgaire morceau de tissu qui pendait négligemment sur elle. Elle déglutit avec difficulté et sans oser regarder son ancien compagnon, elle se dirigea vers la voiture.
Ses pas étaient lents et chancelants, sa tête était baissée, son corps était meurtri. Elle parvint maladroitement à grimper dans la jeep et une fois la portière claquée, elle ferma les yeux. La chaleur de l'habitacle la rassurait. Jackson alluma le moteur et démarra ce qui la poussa à ouvrir à nouveau les yeux. Le silence était pesant, Marley n'avait de cesse de se repasser en boucle le déroulé de la soirée dans sa tête. Elle avait merdé. Royalement merdé. Elle prenait peu à peu conscience qu'elle avait échappé au pire. Son corps était par moments parcouru de spasmes. La gorge sèche, sans oser regarder Jackson elle dit cependant : « J'suis désolée de t'avoir appelé. J'ai plus le droit de faire ça. » Le contacter avait été son premier réflexe mais de quel droit agissait-elle de la sorte ? Il ne voulait plus avoir de contact avec elle, il ne lui devait plus rien. A chaque fois qu'il s'éloignait, qu'il mettait un terme à leur histoire, elle débarquait à nouveau, chamboulant tout sur son passage, ruinant le moindre de ses efforts pour passer à autre chose. Tel un rouleau compresseur, elle détruisait tout. L'égoïsme à l'état pur, voilà ce qu'elle était. Honteuse, elle baissa le regard sur ses cuisses, ses yeux se posant sur les différentes marques qu'elle voyait apparaître. Elle plaqua ses mains sur ses jambes, refusant d'en voir davantage. Observant les rues qui défilaient, la maquilleuse se rendit compte qu'ils arrivaient bientôt jusqu'à chez elle. Dans un murmure elle acheva alors : « J'vais me débrouiller. Merci de m'avoir ramenée. ». Dès qu'elle descendrait de la voiture, elle s'enfermerait à double tour dans son appartement et foncerait dans sa baignoire. C'était ça le plan. Se laver pour oublier. S'enfermer pour se protéger.
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Il se sent impuissant, enfermé dans sa condition d'homme et dégoûté de partager cette caractéristique primaire avec celui responsable de l'état dans lequel se trouve Marley. Des victimes de violences sexuelles, Mills n'en a pas connu beaucoup mais des flashs de son infiltration dans la police de Brisbane à l'époque où il prétendait encore être le lieutenant Barrett lui reviennent face aux frémissements de la métisse. Il revoit ces femmes terrorisées, recroquevillées sur leur siège, demandant à ce que leurs dépositions soient prises par des représentantes du même sexe afin de ne pas avoir à croiser de regard masculin. Les kits de prélèvement transférés au laboratoire pour analyse ADN, les tentatives de portrait robot fait dans les larmes et les tremblements compulsifs ... La ressemblance avec le comportement de Lynch termine de l'accabler tandis qu'il veille à rester derrière elle, les bras tendus, prêt à la rattraper si elle glisse ou s’effondre sous son propre poids comme il la soupçonne d'être sur le point de le faire chaque fois qu'elle vacille entre les murs de la ruelle.
Arrivé dans la Jeep, Jax active le verrouillage automatique des portières et pousse le chauffage. Il s'efforce d'avoir une conduite calme malgré la fermeté assassine avec laquelle ses doigts serrent le volant. S'il pouvait tordre le cou à ce connard ... « J'suis désolée de t'avoir appelé. J'ai plus le droit de faire ça. » « Tu sais que c'est faux. » Son ton est catégorique. Mills ne supporte pas de l'entendre s'excuser. Il l'a peut-être pensé au moment de recevoir son message, mais la réalité a une toute autre saveur que celle de sa rancœur de complaisance. Les enjeux ne sont pas les mêmes ; leurs disputes, leurs insultes et leurs coups bas font pâle figure face au drame qui vient de se produire. Qu'elle l'appelle parce qu'il est flic ou parce qu'ils se sont un jour aimé, l'agent ne la laissera pas seule dans cet enfer.
Au feu rouge, Mills tourne le regard en direction de la maquilleuse et remarque les efforts qu'elle fournit pour cacher ses stigmas. Il détache sa ceinture de sécurité puis faxe son buste entre les sièges avant. Sa main se referme sur la couverture toujours présente sur la banquette arrière, en cas de besoin. « Tiens. » Dit-il après avoir déposer le tissu sur ses genoux. Ils ne sont plus très loin de chez eux désormais. Comble de l'ironie d'habiter si proche l'un de l'autre quand on espère ne plus jamais se croiser ... « J'vais me débrouiller. Merci de m'avoir ramenée. » Jackson gare la Jeep dans leur rue mais ne désactive pas de suite le verrouillage centralisé des portières. Tourné vers Marley, l'agent se confronte à la nécessité de mettre sa colère au second plan. Il ne peut pas être un soutien de qualité et une grenade sur le point d'exploser en même temps. Alors il inspire et joint ses mains contre ses lèvres dans une espèce de prière visant à lui donner la force de se contenir. « Qu'est ce que je peux faire ? » Il ne parviendra pas à dormir, aucun doute la dessus. Ni à rester enfermé chez lui tout en la sachant dans le fond du trou à seulement quelques blocs. « De quoi as-tu besoin ? » Jax voudrait la toucher pour lui montrer qu'il est présent mais craint qu'elle ne se braque ou se remette à trembler comme une feuille.
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Dernière édition par Jackson Mills le Jeu 16 Mar 2023 - 14:05, édité 1 fois
Gayle Danbury
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
« Tu sais que c'est faux. » Elle avait fermé les yeux en entendant ces mots. La rapidité avec laquelle il avait répondu et le ton catégorique qu'il avait employé venaient en un instant de rassurer la maquilleuse. Malgré tout ce qu'ils s'étaient dit, tout le mal qu'ils s'étaient faits, toutes les horreurs qu'ils s'étaient balancées au visage, il était là. Toujours. Lorsqu'il lui tendit la couverture et la plaça sur ses genoux, une bouffée de reconnaissance gonfla la poitrine de Marley. Même si elle n'avait rien dit, il la connaissait. Il savait la cerner, analysait le moindre de ses comportements, anticipait ses besoins. Ses doigts jouaient machinalement avec la couverture, cherchant à occuper les mains auxquelles ils étaient raccrochés tout en espérant secrètement changer les idées de la brune. Le trajet se fit dans un silence presque glacial. La tension régnait dans l'habitacle, des particules de colère semblaient émaner du corps de l'agent tandis que le corps de Marley était parcouru de frissons. Pourtant, elle se sentait en sécurité. Pour la première fois de la soirée, elle savait qu'elle ne risquait rien. Elle aurait presque aimé qu'il roule toute la nuit, qu'il la laisse s'endormir là, sur le fauteuil côté passager mais bientôt il se gara devant chez elle.
La respiration de la métisse se fit plus saccadée. Elle regardait l'immeuble dans lequel elle vivait et elle sentit une tension naître à nouveau en elle. Elle n'arrivait pas à mettre de mots sur ce qu'elle ressentait, et puis soudainement elle comprit : Elle avait peur. Elle était tétanisée. C'était parfaitement irrationnel, elle savait bien qu'ici l'autre ne pourrait plus lui faire le moindre mal, mais elle ne parvenait pas à se raisonner. Son regard vrilla en direction de Jackson qui semblait reprendre ses esprits, à moins qu'il ne soit en train de réfléchir à ce qu'il allait faire. Les mains jointes, Marley crut l'espace d'une seconde qu'il allait lui faire un sermon. Elle se mordit la lèvre mais grimaça, oubliant qu'elle était ouverte et gonflée. Elle savait qu'il avait raison sur toute la ligne, mais elle n'avait pas besoin de ça, pas maintenant. Contre toute attente, Jackson lui demanda : « Qu'est ce que je peux faire ? ». Elle fronça les sourcils prise au dépourvue par cette question et balbutia maladroitement : « Rien... » Il en avait déjà assez fait. Elle ne pouvait pas lui en demander plus. Elle l'avait appelé, il était venu la chercher. Très peu d'hommes à la place de Jackson aurait agi de la sorte, la brune en avait bien conscience. Elle posa la main sur la poignée de la portière, prête à descendre de la Jeep mais il insista : « De quoi as-tu besoin ? ». De quoi avait-elle besoin ? Elle l'ignorait. C'était comme si une partie de son cerveau s'était déconnectée, comme si elle ne savait plus comment faire pour agir. Tandis que son regard se portait à nouveau sur le bâtiment, elle déglutit avec difficulté et osa demander : « Tu... Tu peux vérifier qu'il n'y a personne chez moi ? » Elle sentit ses joues s'empourprer devant cette requête ridicule. Elle se sentait honteuse de lui demander une telle chose. Elle espérait au fond d'elle qu'il ne penserait pas à une manipulation de sa part pour qu'il monte chez elle. Elle finit par souffler : « Laisse. C'est stupide, bien sûr qu'il n'y a personne. » Pourquoi y aurait-il quelqu'un dans son appartement ? Elle enleva la couverture de ses jambes et la déposa à l'arrière puis elle ouvrit la portière. En descendant, elle se tourna en direction de son ancien amant et lui dit : « Merci Jax. » de ne pas m'avoir laissée moisir au fond d'une ruelle glauque. D'un pas qui se voulait assuré mais qui ne l'était pas, elle se dirigea vers la porte d'entrée de son immeuble. Elle fouilla dans son sac ses clés mais ses mains tremblaient tellement qu'au moment de les insérer dans la serrure, elle les fit tomber. Son cœur battait à tout rompre tandis que ses tempes se serraient. Il était là, le contre-coup. Il commençait à arriver. Elle sentait en elle la peur grandir. Il fallait qu'elle fasse vite, il fallait qu'elle rentre, qu'elle se barricade.
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« Tu ... Tu peux vérifier qu'il n'y a personne chez moi ? » Jax pince les lèvres, écartant ses mains jointes afin de prendre son visage en étau et de se masser les tempes. Yeux fermés, il se répète silencieusement de rester calme, d'inspirer par le nez, d'expirer par la bouche et de ne surtout pas céder à cette envie de sortir de la Jeep pour fouiller Brisbane de fonds en combles jusqu'à mettre la main sur l'agresseur. Mills sait ce que c'est que d'avoir peur des ombres et des angles morts. S'il comprend parfaitement le sentiment qu'exprime la métisse en cet instant c'est parce qu'il s'agit du même que celui les ayant précipités tous les deux dans les larmes et la douleur le soir de sa crise de paranoïa ... Ça le met tellement en colère de savoir Lynch soumise à ce genre de tourments. Cette angoisse irrationnelle, cette panique incontrôlable, Mills ne les souhaite à personne, encore moins à ceux qu'il aime. « Laisse. C'est stupide, bien sûr qu'il n'y a personne. » Il rouvre les yeux à l'instant où la brune quitte la voiture en le remerciant d'avoir répondu à son appel.
Pendant quelques secondes encore, l'agent reste immobile, concentré sur le fait de ravaler sa haine et son désir délirant de faire subir au coupable les pires des tortures étudiées dans le cadre de ses formations à la survie. Avant que les images de câbles électriques et d'outils pointus ne prennent toute la place dans son esprit, Jax s'oblige à sortir de l'habitacle. Se laisser dériver sur ce genre de pente glissante n'aidera pas Marley à finir sa nuit en sécurité ... « J'm'en occupe. » Dit-il lorsqu'il arrive à sa hauteur, attendant qu'elle se décale pour ouvrir la porte et la lui tenir. Il peut voir qu'elle tremble, devine aisément la chute de tension que subit son corps après ce pic de stress phénoménal et anticipe une montée d'escaliers délicate maintenant qu'elle pourrait s'effondrer à tout moment. « Prenons l'ascenseur. » Lui intime-t-il une fois la porte refermée derrière eux et qu'il a pris soin de montrer avec des gestes aussi lents qu'explicites le double tour de clé donné à la serrure.
Ils se retrouvent sur le seuil de sa porte en moins d'une minute. Bien loin de se moquer d'elles, Jackson fait tout ce qu'il peut pour calmer les angoisses de Marley. Sortant son arme, il affiche un sérieux protocolaire au moment de pénétrer le logement de la belle et d'en inspecter les pièces les unes après les autres. La scène lui rappelle inévitablement ce soir de novembre où il s'était retrouvé à jouer la même gymnastique au sein de son appartement. Ce soir, toutefois, Mills évite de croiser les miroirs. Il ne souhaite pas que son reflet lui renvoie les horreurs qu'il s'imagine faire à l'agresseur lorsqu'il aura mis la main dessus ... Chassant les fantômes, il allume l'interrupteur de chacune des pièces qu'il traverse, découvrant au passage ce logement dont il ne connaît au final que le salon. C'est donc ici que vit Marley, ici qu'elle fait sa vie sans lui.
Une fois le tour du propriétaire terminé, l'agent revient dans l'entrée, range son arme, sa torche et son air de policier prêt à plomber les cambrioleurs. « Personne. » Affirme-t-il. Il s'efface, laisse Lynch prendre ses repères, effectuer les gestes qui la rassurent au sein de ce lieu familier. Sans ajouter un mot, Jax disparait dans le couloir. Quelques secondes plus tard, le bruit de l'eau coulant à jet vif trahit sa présence dans la salle de bain. Le voici qui balance du bain moussant dans la baignoire afin que ses hématomes ne lui sautent pas au yeux lorsqu'elle prendra son bain. « Je monte la garde. » Dit-il une fois de retour dans le salon. Qu'elle aille se purger sans peur.
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Dernière édition par Jackson Mills le Mar 28 Fév 2023 - 16:21, édité 1 fois
Gayle Danbury
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Ses clés ramassées, Marley tentait tant bien que mal de les insérer dans la serrure. Sa respiration était lourd tandis qu'elle focalisait toute son attention sur ses mains tremblantes. « J'm'en occupe. » Elle sursauta légèrement, n'ayant pas pris conscience que l'agent s'était rapproché d'elle. Focalisée sur le fait d'entrer dans l'immeuble, elle n'avait pas pris garde aux alentours. Cette constatation la figea tandis qu'elle sentait une goûte de sueur froide glisser le long de sa colonne vertébrale. Elle laissa cependant les clés à Jackson, le laissant ouvrir la porte et pénétra à l'intérieur. Le bruit du verrou qui se refermait derrière elle rassura la brune. « Prenons l'ascenseur. » intima l'agent. Sans opposer la moindre résistance, elle le suivit. La promiscuité dans la cabine l'angoissa plus qu'elle n'aurait dû. Le dos collé à la paroi, Marley attendait impatiemment qu'ils arrivent.
Devant la porte de son appartement, la métisse frissonnait. Elle observa Jackson sortir son arme et pour la première fois une vague de soulagement la balaya. Elle savait que cette arme ne serait pas dirigée contre elle mais contre un éventuel intrus. Elle entra et resta devant sa porte, incapable d'avancer plus dans son propre appartement. Stressée par la scène qui se déroulait, Marley arrachait compulsivement les petits bouts de peau qui dépassaient de ses ongles. Elle regarda Jackson passer de pièce en pièce, analyser ce qui les entourait. Elle eut un pincement au cœur en constatant qu'il était chez elle pour une bien triste raison. La première fois qu'il était venu ici, c'était le soir du réveillon de Noël, ce fameux soir où elle avait vidé son sac et dévoilé ses sentiments les plus profonds. Ce soir, tout était différent. Le silence avait pris possession de son être, incapable de formuler son mal-être, incapable de décrire ce qu'elle venait de vivre, la maquilleuse gardait le silence. Seul son corps parlait pour elle.
Au bout de quelques minutes, il revint jusqu'à elle, lui indiquant qu'il n'y avait rien à craindre. Le regard plein de reconnaissance de Lynch se planta quelques secondes dans le sien avant qu'elle n'ose aller plus en avant chez elle. D'un pas hésitant, elle se dirigea dans sa cuisine afin de se servir un peu d'eau tandis que l'agent disparaissait à nouveau. Lorsqu'elle sentit le contact du verre contre sa lèvre, elle grimaça. Elle ne s'était pas encore regardée dans un miroir mais se doutait que cela risquait de ne pas être joli à voir. En entendant l'eau couler, elle comprit que Jackson était en train de lui préparer un bain. « Je monte la garde. » lui dit-il avec détermination. Elle reposa son verre sur le comptoir et se dirigea jusqu'à la salle d'eau.
Elle laissa la porte entrouverte, désirant pouvoir entendre ce qu'il se passait dans son appartement. Il fallait qu'elle puisse anticiper, il fallait qu'elle puisse s'extraire de la baignoire rapidement si par malheur elle entendait une quelconque agitation. Elle commença à enlever ses vêtements, lorsque ses doigts agrippèrent les lambeaux de sa jupe, la brune eut un haut le cœur qu'elle parvint à la dernière seconde à contrôler. Complètement nue, elle passa devant le miroir et se figea. Elle ne reconnaissait pas la personne qui lui faisait face. Le bas de son visage commençait à se tuméfier tandis que son regard était totalement vide, dénué de la moindre émotion.
Ne supportant plus le reflet qu'elle voyait, elle se glissa dans l'eau appréciant la chaleur sur sa peau. Elle ferma les yeux, savourant ce moment éphémère de paix intérieure. Après quelques instants, elle prit l'éponge et commença à laver son corps des atrocités qu'il venait de vivre. Lorsqu'elle arriva à ses cuisses marquées des doigts de l'inconnu, elle frotta. Les traces ne disparaissaient pas alors elle continua, encore et toujours. Sa peau était rouge d'être frottée de la sorte, elle aurait presque aimé avoir un décapant, quelque chose qui aurait pu lui arracher l'épiderme pour ne plus avoir sous les yeux les traces du drame. Incapable de se contrôler, la brune s'obstinait à frotter son corps, la panique grandissant en elle. Les larmes qui étaient restées bien à l'abri commencèrent à couler le long de ses joues tandis qu'elle murmurait : « Ca part pas... ». En état de choc, elle continuait son petit manège macabre en se lamentant de plus en plus fort : « Pourquoi ça ne part pas ?! ». Le bain n'y changeait rien. Elle se sentait toujours aussi sale. Rien ne disparaissait. Sa peau commençait à être irritée mais elle ne pouvait s'arrêter. En état de choc, la maquilleuse venait de dégoupiller.
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Une fois seul, Jackson s'adosse au mur du couloir. Ne plus avoir d'apparences à sauver relâche soudainement la pression de son corps tendu à l'extrême. De rage autant que de douleur, l'agent pleure en silence, ouvrant la bouche dans un cri silencieux, ravalant ses sanglots à défaut de pouvoir contenir ses larmes. De l'autre côté de la porte entre ouverte, il entend Marley brasser l'eau du bain mais sa concentration est ailleurs. Rattrapé par le passé, Mills sent sa gorge se serrée et les vagues d'émotions se briser contre les parois de sa solidité vacillante.
Durant les mois ayant succédé à l'agression, sa mère avait pour habitude de s'isoler dans la salle de bain. Parfois, elle en ressortait les yeux bouffis d'avoir pleuré tout son saoul à l’abri des regards ; quand ce n'était pas tout simplement chancelante d'avoir ingurgité des doses d'antidépresseurs capables d'abrutir un cheval. Idriss se réfugiait dans le travail, incapable de consoler sa femme quand lui-même pleurait l'enfant mort-né qu'elle avait perdu à cause du coup de couteau. Jackson, quant à lui, crachait sa colère dans la boxe et dans cette volonté inébranlable d'intégrer l'école de police, de tout faire pour un jour être capable d'empêcher ce genre de drame.
Cette nuit, Mills est mis face à son échec. Le jour ne tardera pas à se lever sur l'ampleur des dégâts qu'il peut d'ores et déjà anticiper. Quel sera la réaction de Marley face à cette agression ? L'agent sait d'expérience que le comportement d'une victime en état de choc ne représente en rien celui du contre-coup, des jours, des semaines et des mois suivants. Il sait que le plus dur n'est pas de survivre mais de se reconstruire et est pris de nausée au souvenir de la dizaine d'années qu'il a fallu à Gloria pour enfin réussir à ressortir seule dans la rue sans mourir d'angoisse à l'idée de se faire braquer à nouveau.
« Pourquoi ça ne part pas ?! » La panique de Marley l'oblige à réagir. Il se redresse, essuie à la hâte sa face humide de chagrin et pousse la porte avec précipitation. Le spectacle s'offrant alors à lui griffe un peu plus les croutes de ses traumatismes mal cicatrisés. Jax s'accroche à la poignée pour ne pas tanguer. Lorsqu'il estime être capable de s'approcher sans craquer mentalement, il attrape sur son passage une serviette qu'il étend de toute l'envergure de ses bras. « Marley ... » Appelle-t-il afin de la faire revenir dans la réalité. Mais Lynch ne l'écoute pas. Elle frotte encore et encore contre la peau de ses cuisses jusqu'à rendre l'épiderme rouge d'irritation. « Marley ! » Toujours pas de réaction de la part de la métisse qui ne semble ni disposée à sortir de l'eau ni à se rouler dans la serviette. « Arrête ! » Mills lâche le tissu afin de mieux retenir la maquilleuse dans son entreprise de récurage sordide. Sur sa lancée, alors qu'il s'empare de l'un des poignets de la jeune femme, l'agent s'immerge à moitié, passant une jambe par-dessus le rebord de la baignoire. L'eau s'infiltre dans sa basket, remonte par capillarité le long de son pantalon tandis que des éclaboussures se répandent sur le sol de la salle de bain. « STOP ! » Gronde-t-il d'une voix grave et rauque raisonnant à travers toute la pièce. Le temps se fige. Mills voit bien qu'il vient de lui faire peur. Ses sourcils se contractent alors douloureusement. « S'teuplait bébé, arrête ... » Il se laisse tomber dans l'eau, les fesses contre la faïence, assis face à celle qu'il agonise de ne pas pouvoir aider.
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Dernière édition par Jackson Mills le Mar 28 Fév 2023 - 21:53, édité 1 fois
Gayle Danbury
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Incapable d'arrêter, Marley s'obstinait à frotter l'éponge contre ses cuisses. Devant l'inefficacité de la manœuvre, la brune sentait la panique croître en elle. Sa psyché déraillait totalement, elle avait perdu tout sens de la réalité. Brusquement elle commença à s'attaquer à sa peau à l'aide de ses ongles. Si cela ne fonctionnait pas avec une éponge, cela marcherait forcément avec ses doigts. Inlassablement elle répétait en boucle : « Ca ne marche pas. » ou encore « Ca ne part pas. » Perdue dans ses pensées et dans le tourbillon de ses émotions, elle ne vit pas Jackson entrer dans la salle de bain. Il n'était pas là, il n'existait pas. Seuls les bleus qui couvraient ses jambes et la sensation de saleté qui l'enveloppait n'avaient d'importance. Délirant totalement, elle continua à gratter tout ce qu'elle pouvait, se fichant bien de la douleur qu'elle ne ressentait même pas alors que ses jambes étaient presque cramoisies. L'agent l'appela, mais elle ne l'entendit pas. Ses yeux exorbités fixaient son corps endolori, son sang battait à tout rompre contre ses tympans. Le souffle lui manquait, tandis qu'une rage inconsidérée grondait en elle.
« Arrête ! » Aucune réaction du côté de la brune. Hypnotisée par le processus de « guérison » qu'elle venait d'entamer, elle ne réagit que lorsqu'elle sentit une main se resserrer sur son poignet. Hagard elle leva les yeux vers Jackson qui venait de plonger l'une de ses jambes dans la baignoire. « Non, ça va partir... » balbutia-t-elle. Les propos incohérents qu'elle tenait, totalement déconnectés de la réalité montraient à quel point elle avait perdu le contrôle. Ce ne fut que lorsqu'il lui ordonna sèchement : « STOP ! » que la jeune femme s'immobilisa. Prenant soudainement conscience de sa présence dans la même pièce qu'elle, elle sentit sa respiration s'accélérer. Elle avait l'impression d'avoir le souffle coupé. Nue, dans la même baignoire que l'agent qui était lui vêtu, elle faisait peine à voir. La proximité de Jackson l'effrayait, elle ne voulait pas qu'il la touche. Que faisait-il là ? Essayait-il une nouvelle fois de l'agresser ? Ses yeux s'écarquillèrent tandis qu'elle tentait de se départir du jeune homme. Elle commençait à se débattre lorsqu'elle l'entendit la supplier : « S'teuplait bébé, arrête ... ». L'électrochoc, brutal, inattendu. En un battement de cils, à l'aide de quelques mots, il venait de la ramener sur terre. Marley arrêta de se débattre, son regard plongé dans le sien. Son esprit était à nouveau connecté avec son être. Elle baissa lentement les yeux vers ses cuisses dont la douleur venait soudainement de se réveiller et constata les dégâts qu'elle avait provoqués. Sans prévenir et sans réellement s'y attendre, elle fondit en larmes. Son corps était secoué par des sanglots de plus en plus puissants et bruyants. Elle prit sa tête dans ses mains et commença à se bercer tout en pleurant. Finalement, elle posa son front sur le torse de Jackson. Entre deux crises de larmes elle murmura : « J'me sens si sale. »
Et elle l'était. Ce sentiment, cette impression s'était rapidement et sournoisement insinué en elle. Ce soir, cet inconnu lui avait volé une part d'elle-même. Il lui avait dérobé tant de choses : son insouciance, sa confiance, son corps, sa dignité. On l'avait prévenue, on le lui avait dit, elle n'avait rien écouté. Des années auparavant Milton, l'aîné de la famille, l'avait mise en garde : si elle continuait à se dévêtir sur scène, elle finirait dans un caniveau. Jackson l'avait avertie : si elle continuait à boire et à se mettre dans des états pitoyables, elle ferait la une des faits divers. Elle se redressa soudainement, enroulant ses bras autour de sa poitrine et avec douleur lâcha : « Faut pas que tu me touches. » Elle était bien trop sale pour qu'il ne pose une main sur elle. Tremblante, elle se leva et sortit de la baignoire, couvrant son corps de la serviette qui se trouvait par terre. Incapable de se regarder dans le miroir, elle détourna le regard et fila dans la chambre, laissant en plan Jackson qui trempait encore dans l'eau. Elle ouvrit son placard et sortit un large survêtement qu'elle enfila ainsi qu'un sweat à capuche. Son corps était désormais entièrement couvert. Si l'on exceptait sa lèvre ouverte et gonflée, rien n'indiquait le drame qu'elle venait de vivre. Camoufler pour mieux rebondir, peut-être était-ce ça la solution ?
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Il ne peut rien faire d'autres que de la regarder se bercer de ses propres sanglots. Roulée en boule, Marley lui rappelle l'épisode du strip-club, à peine trois semaines auparavant. Pensait-il taper si précisément dans le mille lorsqu'il l'avertissait sur sa consommation d'alcool et son laisser-aller notable ? Jax se maudit d'avoir eu la prédiction aussi juste. Lorsqu'elle pose le front contre son torse aux ondulations respiratoires rendues inégales par les efforts qu'il fournit afin de ne pas céder à sa tristesse, Jax se contente de la laisser faire. Ses bras voudraient se refermer autour du corps meurtri de la métisse mais son instinct lui dit de ne pas le faire. L'agent opte alors pour une étreinte qui n'en est pas une, englobant la silhouette de Marley sans entrer en contact avec sa peau nue. « Ça passera ... » Tout passe. Il voudrait être un œuf à l'intérieur duquel elle pourrait se cacher le temps de s'en convaincre et de calmer ses sanglots ...
« Faut pas que tu me touches.» Lui balance-t-elle, confirmant ses appréhensions. Mills ne la retient pas. Il la regarde partir en maudissant la fatalité qui veut que ce soit à l'instant ou il souhaiterait le plus la serrer fort qu'elle ne soit absolument pas en état de recevoir son soutien. Comment peut-il lui faire comprendre quand le seul canal de communication efficace entre eux vient de leur être arracher ? Amputé du contact, Jax prend l'eau dans le fond de la baignoire, littéralement. Il lui faut plusieurs minutes avant de trouver quelque chose qu'il puisse faire sans effrayer ou braquer d'avantage Marley. Ses baskets font un bruit de succion à chaque pas qu'il fait pour se rendre dans la cuisine. Mills a fait ce qu'il a pu pour essorer ses fringues mais ces derniers pèsent désormais une tonne sur sa carcasse déjà accablée par la situation. Pas grave, l'agent donne le change. Ce n'est pas à son confort qu'il pense lorsqu'il se présente à la porte de la chambre, une poche de glace improvisée à la main. Trois-quatre glaçons fourrés dans un torchon, à la guerre comme à la guerre. « Tu m'laisses approcher ? » Interroge-t-il dans le dos de la brune dont la capuche rabattue laisse deviner qu'elle préfère désormais se cacher plutôt que de le regarder en face.
Puisqu'elle ne semble pas l'en dissuader, Jackson s'avance. Il la rejoint dans un silence lourd de tension, épais comme le plomb. « Hey ... » Chuchote-t-il, debout face à elle, cherchant son regard fuyant. Puis, réalisant qu'elle n'acceptera pas le contact visuel, Mills lève très lentement la main. « Ça va calmer la douleur. » Explique-t-il, pas certain qu'elle se souvienne du nombre incalculables de fois ou c'était elle qui lui appliquait de la glace sur les coquards qu'il ramenait de ses entraînements de boxe (quand ce n'était pas de bagarres qu'il essayait de faire passer pour quelque chose de plus noble que de l'orgueil mal placé à la sortie des bars ...). Jax s'applique à ce que seulement le tissu entre en contact avec la bouche de la métisse. Pas ses doigts, pas sa peau, pas ce toucher qui la rebute. « T'es pas sale. » Affirme-t-il après un moment de silence, convaincu qu'elle a besoin de se l'entendre dire, quand bien même elle refuserait de le croire. « C'est pas toi la coupable, Mal. » Mills chasse les pensées négatives que lui inspire la projection mentale qu'il se fait de l'agresseur pour se concentrer uniquement sur la victime. « J'vais le chopper. » Autant pour la soulager de la peur de le recroiser un jour - cette même peur ayant enfermé Gloria chez elle pendant de si nombreuses années - que pour se libérer de la haine qu'il ressent en intégrant l'idée qu'un inconnu s'en est pris physiquement à celle qu'il considère encore et toujours comme sa femme, n'en déplaise à sa rancœur, sa mauvaise foi et les mensonges qu'il se raconte à lui-même pour soigner son égo meurtri.
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Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
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Debout dans sa chambre, dos tourné à la porte, Marley était perdue. Si son corps était enveloppé de vêtements réconfortants qui couvraient les marques de l'agression, son esprit lui était à l'air libre. Les images violentes de la scène s'étant déroulée dans la ruelle lui revenaient par flashs réguliers. Son corps se mit à nouveau à trembler tandis qu'elle avait l'impression de sentir à nouveau les doigts inconnus et non désirés se resserrer à nouveau autour de ses cuisses. Instinctivement, elle baissa le regard sur ses jambes afin de constater qu'il n'y avait rien. C'était dans sa tête. Tout était dans sa tête et rien que là. Preuve qu'elle s'était reconnectée à la réalité dès l'instant où Jackson l'avait appelée « bébé », elle l'entendit approcher. Le bruit de ses pas mouillés contre le sol la prévint qu'il n'était plus très loin d'elle. Lorsqu'il lui demanda : « Tu m'laisses approcher ? » elle ne fit aucun mouvement, aucun bruit. Comme si la parole lui manquait, elle resta silencieuse acceptant à demi-mot qu'il vienne jusqu'à elle. Lorsqu'il fut face à elle, la métisse ne parvint pas à le regarder. Savoir qu'elle n'était plus capable de soutenir son regard lui tordait l'estomac de douleur. Jamais cela ne s'était produit. Même dans leurs crises les plus fortes et dévastatrices ils étaient toujours parvenus à soutenir le regard de l'autre. Si le contact physique était un élément fort de leur relation, le regard l'était tout autant. Ils se connaissaient par cœur, ils n'avaient besoin que d'un coup d'oeil, que d'une plongée dans la pupille de l'autre pour se comprendre. Comment faire dès lors où ils avaient perdu deux de leurs moyens de communication et de compréhension les plus efficaces ?
Le froid des glaçons contre sa lèvre arracha un tressaillement à la brune mais pourtant elle ne se recula pas. Elle savait que le contact de la glace sur sa peau allait faire dégonfler sa bouche et c'était dans l'immédiat tout ce qui l'importait. Le regard fuyant, la maquilleuse tentait de rester aussi statique que possible. La délicatesse dont faisait preuve Jackson la rassurait et l'apaisait. Au bout de quelques instants de soin il finit par lui dire : « T'es pas sale. » Instantanément ses yeux se remplirent de larmes mais ces dernières ne coulèrent pas. Si, bien sûr qu'elle l'était. Son corps qu'elle aimait tant ne lui appartenait plus désormais. Comment se sentir à nouveau libre lorsque l'on venait d'être dépossédé de quelque chose d'aussi vital ? « C'est pas toi la coupable, Mal. » Sa poitrine se souleva tandis que les mots la balayaient d'un coup de poing dévastateur. Bien sûr qu'elle l'était. Elle avait bu plus que de raison, était sortie sans la moindre protection. Elle s'était crue plus forte, plus intouchable, plus indestructible qu'elle ne l'était réellement. Tout en elle appelait à cette agression : sa tenue, son ébriété, son comportement, sa façon d'être. Elle. L'utilisation de son surnom était à la fois réconfortante et terriblement triste. Cela faisait une éternité que Jackson n'avait pas été aussi tendre dans ses mots mais c'était aussi la première fois qu'il était aussi loin physiquement. Là où ses caresses et ses mains parlaient habituellement pour son cœur, désormais il ne lui restait plus que la parole.
« J'vais le chopper. » A ces mots elle recula, effrayée par l'aveu et la promesse qu'il venait de lui faire. L'espace de quelques secondes son regard accrocha le sien. Elle balbutia : « Non. Il ne m'a pas... » violée. Le mot était si difficile à prononcer qu'elle ne parvint pas à le dire. Bien sûr l'homme l'avait violentée, bien sûr elle avait senti l'un de ses doigts en elle, mais s'il ne l'avait pas pénétrer de son sexe, alors il n'y avait pas eu viol n'est-ce pas ? « Il a pas eu le temps » confessa-t-elle la tête baissée. Par un miracle qu'elle ne s'expliquait toujours pas, il l'avait abandonnée comme une vulgaire poupée de chiffons agonisant dans une ruelle sombre de la ville. Marley s'éloigna de Jackson et s'assit sur le bord de son lit. Machinalement et mécaniquement, elle balança ses jambes dans le vide. « J'veux pas que t'aies des problèmes. J'tai déjà apporté assez d'emmerdes. » C'était l'une des premières fois depuis son retour où elle était aussi lucide quant à l'état de leur relation et quant à l'effet dévastateur qu'elle avait sur l'agent. Il le lui avait pourtant dit à maintes reprises, avait tenté de la repousser le plus loin possible de lui mais elle n'avait jamais pris la peine d'écouter. Elle n'avait pensé qu'à elle. Aujourd'hui l'enjeu était différent. Elle connaissait Jackson, elle savait que s'il tombait face à cet homme, rien ne l'arrêterait quitte à ce qu'il se mette en péril, quitte à ce qu'il gâche définitivement sa vie. Dans un dernier murmure elle lui dit : « Tu vas être père. » Sous-entendu, tu as trop à perdre dans cette histoire. Cette vérité implacable ayant claqué dans l'air et ayant ouvert un peu plus sa poitrine en deux, Marley s'allongea sur le lit, dos tourné au garçon. Recroquevillée sur elle-même, les yeux clos, elle tentait de calmer les battements trop rapides de son cœur.
Elle allait devoir s'en sortir seule cette fois-ci. Jackson ne pouvait pas l'aider. Jackson ne devait pas l'aider.
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