Jax ne veut rien savoir. Que cette raclure ait eu le temps de finir ce qu'il a entrepris ou non, c'est du pareil au même. Contrairement à Marley qui semble essayer de se convaincre que la situation est moins grave qu'il n'y parait, Mills, lui, décuple l'importance du moindre détail. L'avoir frappé, c'est déjà trop. Avoir ne serait-ce qu'imaginé la prendre de force, c'est impardonnable. Dans sa colère désormais froide et venimeuse à l'encontre de l'agresseur, l'agent oublie bien vite qu'il ne valait guère mieux que ce connard, en septembre, dans la laverie ... La sombre vérité, c'est que Jackson n'est présentement pas en mesure de remettre en question la toxicité de sa relation avec Marley. La douceur dont il fait preuve dans le but de la consoler alors qu'un autre vient de la traumatiser en est la preuve : ce qu'il interdit aux autres hommes, Jax se l'autorise sans cas de conscience au nom d'un amour qu'il est pourtant le premier à nier.
« J'veux pas que t'aies des problèmes. J't'ai déjà apporté assez d'emmerdes. » Une fois n'est pas coutume, Lynch joue la voix de la raison. Resté près du dressing avec sa poche de glace à la main, Jax observe la silhouette de la maquilleuse battre des jambes au bout du lit. Elle ressemble à ses personnages de manga qui se cachent dans les coins d'ombre, portant sur leurs épaules toute la misère du monde. « Tu vas être père. » Lorsqu'elle s'allonge, Mills se demande si Marley ne finira pas par s'enfoncer dans les plis de la couverture jusqu'à disparaître définitivement. Il ne la reconnaît pas, peut déjà voir les effets négatifs et les changements profonds que cette nuit risque de produire à plus long terme. " Tu vas être père. " Les mots raisonnent dans son esprit malmené par la nature des récents évènements. Jax est pris d'un tournis soudain qui le pousse à rejoindre la métisse. À son tour, il s'assied sur le rebord du matelas.
Les voilà dos à dos, entourés qu'un silence de mort que seuls les rares bruits de circulation matinale dans la rue viennent parfois troubler. Moins d'une semaine auparavant, l'agent répandait sa semence avec une foi enjouée en l'avenir. Maintenant, il réalise que les nouvelles responsabilités lui incombant risquent de contrarier son besoin de rendre justice, de rétablir l'équilibre. Tiraillé, il pose les coudes sur ses genoux et se prend la tête entre les mains. Au sol, une flaque commence à se former autour de ses baskets. Jackson frisonne. Recourbé sur lui-même, il tente de mettre de l'ordre dans son bordel mental. Difficile d'être lucide quand tant de sentiments contradictoires le traversent. « Tu veux porter plainte ? » Une question qu'il aurait du poser avant qu'elle ne prenne son bain mais que le trop plein d’émotions n’a pas permis d'arriver plus tôt. Vénéneuse, la possibilité qu'il reste quelques traces d'ADN sur et dans le corps de la brune lui traverse l'esprit. Ça lui donne envie de frapper et de vomir en même temps. « J't'accompagne s'il le faut. » Il ne peut pas laisser ce type s'en tirer comme ça. C'est tout bonnement inenvisageable. S'il amène le sujet avec un point d'interrogation, c'est avant tout pour ne pas brusquer Marley qui mérite qu'on la ménage. Mais, pour lui, le choix est déjà fait : avec ou sans procédure judiciaire, l'agent trouvera un moyen de faire payer à cette ordure.
Que dirait son fils s'il apprenait qu'il n'a rien fait ? Jax refuse d'être un modèle de lâcheté pour son enfant.
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Dernière édition par Jackson Mills le Mer 1 Mar 2023 - 15:22, édité 2 fois
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
« Tu vas être père ». Le silence qui suivit les paroles de Marley lui fit un peu plus mal qu'elle ne souffrait déjà. Il n'avait rien dit, rien répondu. Elle ne savait pas où en était cette histoire de paternité, ignorait si cela allait avoir lieu ou non, peut-être même que le processus était déjà en marche. L'idée même qu'une autre femme qu'elle mette au monde l'enfant de Jackson la fit frisonner. Egoïstement elle aurait voulu le supplier de ne pas le faire pourtant elle n'avait aucun droit sur ses envies, ses choix, ses décisions. Elle avait toujours su que l'agent voulait devenir père, il ne s'en était jamais caché. Elle, de son côté, n'était pas certaine d'être capable d'assumer le rôle de mère. Avait-elle envie d'avoir des enfants ? Elle l'ignorait. La seule chose qu'elle savait c'était que cela la rendait malade que Jackson se tourne vers une autre. Elle souffrait de la situation mais ne dit rien, acceptant cette fatalité qu'elle ne pouvait pas contrer. Il était temps pour elle qu'elle se rende à l'évidence : Ils s'étaient faits trop de mal pour pouvoir être ensemble. Elle avait beau l'aimer à en crever, elle devait le libérer de son emprise. Il devait pouvoir partir, la quitter, sans avoir peur qu'elle ne débarque à nouveau dans sa vie pour tout ravager sur son passage.
Elle sentit le poids de l'agent affaisser quelque peu le matelas et comprit qu'il s'était assis sur le bord du lit. Refusant de le regarder de peur qu'il ne lise en elle sa tristesse et sa douleur, la brune continuait de lui tourner le dos. La proximité à nouveau soudaine de Jackson accéléra les battements de son cœur. Le silence fut à nouveau brisé lorsqu'il lui demanda : « Tu veux porter plainte ? » « Non ! » répondit-elle avec vivacité se redressant brusquement. Il n'était pas question qu'elle porte plainte. Qu'aurait-elle pu dire ? Qu'elle avait trop bu ? Que sa tenue était trop aguicheuse ? Qu'il avait surgi de l'ombre pour s'attaquer à elle mais qu'il n'avait pas pu obtenir ce qu'il désirait ? Elle voyait déjà le jugement dans le regard des flics, leur air faussement concerné tandis qu'intérieurement une voix leur crierait : « C'est bien fait ! Elle l'a bien cherché ! ». Elle observa Jackson qui lui tournait le dos, sa position repliée sur lui-même lui faisait mal. Elle avait envie de s'approcher, de le serrer contre elle, de lui dire qu'elle allait se relever mais quelque chose la retenait. Elle tendit une main en direction de son épaule mais incapable de le toucher, la laissa retomber sur les draps. « J't'accompagne s'il le faut. » Comme elle s'en était malheureusement douté, il ne voulait pas abandonner, ne lâchait pas l'affaire. Elle déglutit avec difficulté puis murmura : « J'veux que personne ne le sache. » Pas besoin que d'autres soient au courant. Le regard qu'allait porter Jackson sur elle serait déjà bien assez difficile à supporter. Elle ne voulait pas de la pitié des autres, ne souhaitait pas qu'on la plaigne. Personne ne devait savoir. Jamais. « J'veux juste oublier et passer à autre chose » soupira-t-elle. C'était si simple énoncé à voix haute mais si compliqué à mettre en pratique. Marley se disait que si elle se répétait sans cesse tel un mantra : « Je vais bien » alors elle irait bien. Elle n'avait pas le choix. Elle devait se relever. Prenant sur elle, elle s'approcha doucement de Jackson, gardant une certaine distance mais avec délicatesse, elle prit l'une de ses mains posées sur le matelas et enlaça ses doigts aux siens. Une décharge électrique la parcourut et elle ne sut déterminer si elle était due au désir qu'elle éprouvait pour l'homme ou au contraire à la douleur que c'était d'entrer en contact physique avec lui. « Ca va aller Jax. Je vais me relever. » dit-elle avec toute la détermination dont elle était capable.
C'était ça ou elle coulerait définitivement dans les abîmes des enfers.
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Que personne ne sache ... S'il n'était pas si grassement payé pour garder l'existence du PSI secrète, Jax pourrait contredire la métisse, répliquer, tenter de la convaincre, mais lui mieux que quiconque connait les avantages de ne rien dire. Le confort relatif des zones de flou, la praticité des omissions et de l'anonymat. « J'veux juste oublier et passer à autre choses. » Mills garde le silence, regard rivé au sol, la vision de ses baskets pleines de flotte en guise de point d'encrage pendant que le bateau coule.
La partie la plus aimante de lui reconnait à Marley ce droit de simplement ne pas vouloir retourner d'avantage le couteau dans la plaie quand la plus vindicative voudrait lui répondre d'arrêter de fuir face aux problèmes. Mais ce n'est pas le moment de lui reprocher sa propension à l'esquive, pas alors qu'elle vient glisser ses doigts autour des siens dans une tentative de le rassurer. Ce contact physique, aussi infime soit-il, après le dégoût et le rejet manifeste, réchauffe sa peau et calme un tantinet la houle de ses pensées sans dessus-dessous. « Ça va aller Jax. Je vais me relever. » L'agent tourne le regard en direction de leurs mains l'une sur l'autre. Ses phalanges se resserrent autour de celles de la métisse en guise d'approbation silencieuse. « C'est comme tu veux. » Il ne la forcera à rien, se contentera d'être un soutien nécessaire et suffisant pour lui permettre d'en arriver là où elle le souhaite, quand bien même Mills sait que se cacher la tête dans le sable n'est pas une solution. Ça lui a pris autant de temps pour le comprendre que pour l'accepter, mais l'agent est aujourd'hui en mesure de reconnaître que nier sa paranoïa était le meilleur moyen de la renforcer et de s'isoler. Qu'arrivera-t-il à Marley à force de garder pour elle cet évènement traumatique ? Rien de bon se dit-il, mais Jax ferme sa gueule et se contente de se laisser tomber en arrière, le buste allongé sur le lit, les jambes dans le vide.
Sur la toile du plafond se projettent les derniers mois de son existence. Il revoit l'enterrement de vie de jeune fille d'Aquilla, la fête foraine, son genou écrasant la gorge de Malik, le cimetière de Sydney, les aveux de Noël, l'épaule démise ... la laverie. Un soupire douloureux lui échappe tandis qu'il garde au creux de sa main celle de la brune, tirant doucement dessus pour l'inviter à prendre place sur son torse, à se servir de lui comme de l'oreiller qu'il ronchonnait d'être à l'époque où tous les prétextes étaient bons afin de le forcer à prendre le temps de se câliner sur le canapé, dût-il arriver en retard au travail. « Essaye de dormir ... » Lui intime-t-il, prêt à se faire gardien de son sommeil et chasseur de cauchemars le temps qu'elle récupère un peu de la fatigue qu'il peut lire sur ses cernes violettes.
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Dernière édition par Jackson Mills le Jeu 2 Mar 2023 - 13:01, édité 1 fois
Gayle Danbury
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Elle sentit les doigts de Jackson encercler davantage les siens et sa poitrine se gonfla de soulagement lorsqu'il lâcha prise et concéda : « C'est comme tu veux. ». Elle ferma les yeux quelques instants, rassurée de savoir qu'il ne l'obligerait pas à parler, qu'il ne ferait rien, qu'il accepterait sa décision. « Merci » murmura-t-elle. Elle espérait secrètement qu'il ne cherche pas à retrouver son agresseur. Jamais elle ne pourrait se pardonner s'il arrivait malheur à Jackson. Elle s'était mise elle-même dans ce pétrin incommensurable et ne souhaitait pas qu'il coule avec elle. Il avait essayé de la protéger, il avait essayé de la remettre sur le droit chemin mais elle n'avait rien écouté. Elle n'en avait fait qu'à sa tête. Désormais, elle devait assumer.
Toujours assise sur le lit, sa main dans celle du jeune homme, elle l'observa s'allonger sur le dos, laissant ses jambes pendre. Tandis qu'il regardait le plafond, elle observait les traits contrariés de son visage. Son front était barré d'une veine qui indiquait à la brune qu'il réfléchissait, qu'il souffrait. Elle eut un pincement au cœur en constatant qu'une nouvelle fois, elle était source de ses soucis, de ses problèmes. Lentement il tira sur son bras pour qu'elle s'approche de lui. Son premier réflexe fut de se crisper et de maintenir la distance. La peur se lisait dans ses yeux. Elle se maudissait de réagir ainsi. Pourquoi avait-elle peur de l'homme qui était venu à sa rescousse ? « Essaye de dormir ... » Elle déglutit avec difficulté, mais finit par accepter son invitation. Quelque peu tremblante, elle s'approcha et posa sa tête sur le torse de l'agent. Elle aurait voulu lui dire de rentrer chez lui, que désormais elle était en sécurité mais quelque chose la retenait : la peur des ombres qui navigueraient dans sa chambre, la peur des bruits, la peur d'être seule. Savoir qu'il serait là pendant qu'elle s'endormirait avait quelque chose de rassurant, de réconfortant.
Elle ferma les yeux, écoutant simplement les battements de cœur de Mills, tentant de calquer sa respiration sur la sienne. La chaleur du corps du garçon l'enveloppait tandis qu'elle tentait désespérément de trouver le sommeil. Comme elle s'en doutait, cela se révélait plus difficile qu'espéré. Les images de son agression la frappant régulièrement de plein fouet. Elle n'osait pas bouger ni ouvrir les yeux. Dormait-il ? Elle l'ignorait. Elle se fit la remarque que la situation était bien triste. Il avait fallu qu'elle se fasse presque violer pour pouvoir retrouver un semblant d'apaisement dans sa relation avec Jackson. Il avait fallu qu'un homme l'agresse pour qu'ils puissent retrouver un semblant de tendresse l'un envers l'autre. Soudain la triste vérité lui éclata au visage : C'était dans la douleur quelle qu'elle soit qu'ils s'étaient toujours aimés.
Combien de temps mit-elle pour s'endormir ? Elle l'ignorait. Au bout d'un certain temps son corps avait lâché tout comme son esprit. La brune était tombée dans un sommeil loin d'être profond, mais sommeil tout de même. Par moments, son corps était parcouru de spasmes, elle s'agitait, se tournait, gémissait. Même endormie, la maquilleuse parvenait à pleurer. Quelques larmes roulaient le long de ses joues tandis qu'elle semblait se battre contre des fantômes. Son esprit était loin d'être guéri, même dans les ténèbres de la nuit la jeune femme se débattait. Même avec Jackson à ses côtés, elle semblait lutter pour sa survie.
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