ÂGE : 39 ans (04/01/1985) SURNOM : eli, simple et efficace STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland. LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle POSTS : 2694 POINTS : 20
TW IN RP : ex-toxicomanie GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelleCODE COULEUR : eli se pavane en #00B464 RPs EN COURS :
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?
Quelques semaines auparavant, l’annonce de la finalisation du trois-pièces conçu par Flora pour Elijah avait été une bonne nouvelle aux consonances douces-amères. Ce projet professionnel avait été l’amorce d’une relation toute particulière qui ne cessait d’évoluer entre l’héritier de l’empire Walker et la petite souris de Weatherton, bientôt utilisé tant comme un prétexte pour légitimer les rencontres de plus en plus régulières entre eux, qu’un moyen de s’assurer qu’ils n’allaient pas disparaître de la vie l’un de l’autre du jour au lendemain. Il était, après tout, aussi confortable que rassurant d’avoir un impératif professionnel derrière lequel se cacher pour justifier tous les moments passés ensemble alors qu’ils n’étaient ni amis, ni amants, ni amoureux, ni quoi que ce soit de bien défini hormis l’étiquette de client et de prestataire de service qui peinait toutefois à qualifier leur dynamique, qui avait depuis longtemps cessé d’être strictement professionnelle, en dépit de leurs efforts illusoires à tous les deux pour conserver un semblant de distance et respecter un cadre aux limites désormais tout à fait brouillées. Dans son esprit déformé par la folie des grandeurs qui l’avait vu grandir depuis toujours, Eli avait appris à considérer qu’il était tout à fait normal pour des rendez-vous d’affaires d’être teintés d’extravagance, plutôt que de se limiter à partager un café ou un repas au restaurant – toutefois, outre le cadre pour le moins inhabituel de ses rendez-vous prétendument professionnels avec Flora, l’atmosphère qui sous-tendait ces derniers suggérait clairement que les affaires étaient devenues une question subsidiaire, une porte d’entrée vers des discussions plus passionnantes et bien plus personnelles. Un simple subterfuge, peut-être, mais qu’il avait continué d’estimer nécessaire, si bien qu’outre la satisfaction profonde qu’avait procuré le travail impeccable de Flora, il avait contribué à sa décision de renouveler presque immédiatement sa collaboration avec sa petite brune préférée.
Entre-temps, les doutes teintés d’inquiétude qu’avait éprouvés Eli à l’idée que leurs interactions connaîtraient leur fin en l’absence d’une nouvelle collaboration professionnelle s’était considérablement amenuisés. À l’occasion de leurs anniversaires respectifs, la dynamique entre eux avait évolué, subtilement mais indéniablement. Aux rapprochements physiques précipités par les circonstances dans lesquelles ils s’étaient vus s’était mêlé un rapprochement émotionnel catalysé par la facilité croissante avec laquelle ils apprenaient à se parler et laissaient, progressivement, l’autre les découvrir sous de nouvelles coutures qu’ils n’avaient laissées entrevoir jusqu’à présent. La nature de ce pas en avant restait brumeuse, et Eli aurait été incapable de poser un terme d’une précision satisfaisante sur la direction qu’il suivait exactement. La seule certitude qu’il commençait à avoir est que, finalement, il n’aurait pas été indispensable de recourir à nouveau aux services vestimentaires de Flora pour avoir une chance de continuer à la voir. Avec une sincérité authentique, elle lui avait laissé entendre qu’elle appréciait sa compagnie bien au-delà de ce que la simple bienséance pouvait justifier. De plus en plus, Eli se convainquait qu’il n’était pas le seul à ressentir l’indéniable et perturbante alchimie qu’il percevait au contact de la Constantine, sans jamais s’attarder sur la signification que pouvait avoir ce constat. Cela faisait des mois qu’il s’était résolu à ne pas la poursuivre romantiquement, et qu’il s’était persuadé avec succès que l’innocente complicité qu’ils partageaient déjà était exactement ce à quoi il aspirait lorsqu’il était avec elle, la seule et unique raison pour laquelle il souhaitait la voir encore et encore, et continuer à partager ces moments uniques qu’il avait appris à chérir et dont il profitait sans réserve. Agir et raisonner de la sorte était bien plus aisé que de se torturer l’esprit quant aux attentes que pouvait avoir Flora à son égard, si toutefois celles-ci existaient, alors qu’il avait déjà tant peiné à s’assurer tout relativement qu’elle appréciait sa compagnie au-delà du travail pour lequel il la rémunérait, et qu’elle assurait avec une efficacité exemplaire.
Quelques jours après leur escapade en haute-mer à l’occasion des trente ans de Flora, ils avaient convenu d’un rendez-vous pour se pencher sur le nouveau projet vestimentaire qu’elle allait réaliser pour lui. La jeune femme avait insisté pour que le rendez-vous se tienne dans son appartement, invoquant l’hospitalité visiblement sans limites de l’héritier qui l’avait accueillie tant de fois que cela en devenait gênant. Amusé, Eli avait sagement acquiescé et ils s’étaient mis d’accord sur un jour où Millie, la colocataire de Flora, ne serait pas à la maison afin de pouvoir disposer pleinement des lieux pour leur réunion au sommet. C’est ainsi que le Walker se présenta le jour J, à neuf heures précises, devant la porte d’entrée de sa styliste attitrée, souriant en reconnaissant l’immeuble devant lequel il l’avait raccompagnée en taxi quelques mois auparavant. Deux cafés à emporter calés dans un porte-gobelet dans une main, il sonna et fut surpris de voir une tête inconnue se dessiner quelques instants plus tard sur le pas de la porte. Il se présenta aussitôt, expliqua la raison de sa venue, et la jeune femme en face de lui, bien que visiblement quelque peu confuse, acquiesça poliment après s’être gratté la tête. « Ah, oui, euh – elle est dans sa chambre, je crois. C’est la porte au fond du couloir, vous pouvez frapper, voir si elle y est », suggéra-t-elle avant de prendre congé et de se diriger vers la sortie. Perplexe, Eli resta planté dans l’encadrement de la porte pendant quelques instants avant de se résoudre à emprunter la direction indiquée par Millie, hésitant brièvement lorsqu’il arriva devant la porte en question, et se résolut finalement à frapper trois petits coups contre le chambranle. Il attendit d’être invité à entrer et poussa doucement la porte, passant sa tête dans l’entrebâillement. « Flora ? Je – je suis en avance ? », demanda-t-il bêtement en découvrant la brune confortablement installée dans son lit, vêtue de l’immense t-shirt qu’il lui avait donné lorsqu’elle était restée dormir sur son yacht le soir de son anniversaire, et visiblement rien d’autre à l’exception d’une paire de chaussettes. Il s’interrompit dans son geste, restant figé dans l’encadrement de ta porte. « Désolé, je – tu veux que j’attende dans le salon ? », demanda-t-il avec un sourire coupable, s’efforçant de soutenir son regard sans laisser glisser le sien sur les courbes de ses jambes nues, comptant pratiquement les cheveux qui s’échappaient de son chignon désordonné.
rainmaker
❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.
Flora Constantine
la petite souris
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
Ses écouteurs dans les oreilles, allongée sur le ventre, Flora prend le soleil en se prélassant par dessus ses draps. Un chignon désordonné qu'elle n'a pas pris le temps de refaire après sa douche, le t-shirt trop large d'un certain amateur de basketball pendant sur ses épaules, la Constantine n'a fait que peu d'efforts avant de se laisser retomber sur son lit quelques minutes seulement après l'avoir quitté. Rentrée tard la veille après un service ayant joué les prolongations au café, elle a été dispensée de prendre son poste ce matin - à la place, elle remplacera un collègue en fin de journée, et bénéficie ainsi d'un peu de repos avant de pouvoir profiter d'une journée entière lui étant dédiée demain. leur étant dédiée. Après leurs différentes escapades et leur unique collaboration, les deux artistes avaient finalement décidé de s'accorder sur un nouveau projet - Elijah souhaitait qu'elle lui confectionne une nouvelle tenue, et elle avait dû se retenir de trépigner à la demande de l'héritier. Ils avaient continué de se voir après le rendu de leur première collaboration, mais Flora n'avait pas imaginé qu'il réitérerait une quelconque demande auprès d'elle - même si elle l'avait secrètement espéré. et comme s'il en avait eu autant envie qu'elle, le beau brun avait formulé le souhait d'un nouveau costume, demande à laquelle elle avait accédé avant même qu'il ait fini de l'exprimer. L'expérience et la confection de sa toute première vraie pièce lui avait fait prendre confiance en elle, et la brune voulait créer maintenant plus que jamais pour laisser à ses mains le loisir de se forger. Elle avait toujours voulu mettre ses créations en pratique et les voir être portées - mais que l'héritier accède à lui prêter son corps pour ses expériences avait dépassé toutes ses espérances. Ils avaient ainsi convenu d'un rendez-vous pour demain matin, Flora ayant insisté pour le recevoir afin de n'abuser ni de la clémence de Weatherton ni de l'hospitalité intarissable du Walker - même si son appartement n'avait rien de la classe de la grande maison ou de la finesse de Spring Hill. Mais elle s'y sentait bien, aurait le temps de le préparer un peu plus tard dans la journée, et essayait de se persuader qu'Elijah s'y sentirait à l'aise - elle n'avait après tout pas de chaton adorable à câliner, mais l'endroit était lumineux et plutôt cosy, partagé avec sa colocataire et d'autres par dizaines - Millie et elle collectionnaient les plantes vertes autant que les rouleaux de tissus.
C'est donc tout naturellement que sa chambre était un peu en désordre - jamais trop chaotique toutefois, mais pouvant être davantage mise en valeur par un peu d'ordre, des carnets s'empilant étroitement sur son bureau pour laisser place à un récemment ajouté à la collection, ce dernier trônant dans les reflets de la fenêtre au centre de la table. Celui à la couverture sapin avait été minutieusement inauguré il y a quelques jours, à l'aide de crayons tout aussi récents à sa collection, à l'occasion d'un sketch mit au propre qu'elle avait réalisé il y a quelques mois - et qui, dans la thématique, avait mis à l'honneur celui dont l'écriture figurait en première page. Elle l'avait terminé en trouvant le sommeil il y a quelques jours, revenant sur ce portrait réalisé à la va-vite lorsqu'Elijah avait pris l'appel de son frère chez lui, et Flora avait été satisfaite au point de ne plus rouvrir le carnet depuis - comme si elle ne se jugeait plus légitime d'y retoucher sans une autre idée à la hauteur, de crainte de l'abîmer plus rapidement qu'il ne devrait l'être. Sans surprise, les promesses d'Elijah avaient été véridiques au sujet de la qualité des crayons - et eux aussi avaient été prudemment mis de côté après l'achèvement du dessin, à l'écart des autres pastels qui n'avaient plus rien à perdre à s'égarer dans un tiroir au hasard. « Entre Millie. » lance-t-elle à l'entente de quelques coups portés contre le bois, ne redressant pas la tête des courbes apparaissant sous la mine de son crayon. Puis, au silence inhabituel de sa colocataire, la brune tourne la tête vers l'ouverture - puis s'y reprend à deux fois. Secouée d'un vif sursaut, comme si elle avait vu un fantôme, sa main lâche précipitamment son stylo et elle retire tout aussi rapidement ses écouteurs en en entraînant les fils vers son carnet, délogeant les mousses. « Flora ? Je – je suis en avance ? » « Elijah ? » répète-t-elle, ahuri, se redressant mollement sur sa couverture. Complètement décontenancée, elle jette un oeil au réveil sur sa table de nuit affichant fièrement neuf heures, puis se reporte sur l'héritier dont la tête dépasse de l'entrebâillement avec incertitude. « En avance ? » Elle cherche à gagner du temps, l'air dépassé et timide avant qu'un sourire ne torde son visage avec culpabilité. « Seulement de vingt quatre heures ? » bégaye-t-elle en l'invitant d'un signe de la main à entrer avec un peu moins de prudence, se reportant sur son carnet qu'elle ferme d'un geste et se levant pour l'accueillir dignement. « Désolé, je – tu veux que j’attende dans le salon ? » Elle secoue la tête à cela, laissant son haut couvrir le haut de ses cuisses alors qu'elle s'avance timidement vers lui tout en lui souriant, se passant une main dans la nuque après avoir vainement coincé une mèche parmi d'autres derrière son oreille. « Non, c'est moi qui suis désolée - j'étais persuadée qu'on se voyait demain, je suis à côté de la plaque. » avoue-t-elle honteusement, marquant une pause en regardant autour d'elle, visiblement nerveuse - mais désolée, surtout désolée. Elle voulait le recevoir dans de meilleurs dispositions, et ce scénario était probablement le plus déroutant pour celle qui n'était déjà pas très fière de l'accueillir ici. « Je vais enfiler un pantalon et euhm- je pensais nous installer ici, c'est juste que rien n'est prêt. Je vais rectifier ça - tu peux poser les gobelets ici. » Elle lui désigne sa commode d'un geste de la main et en profite pour aller sortir un pantalon large de sa penderie, peu perturbée par son accoutrement puisqu'Elijah l'a déjà vue en maillot et dans ce t-shirt auquel elle fait honneur. Enfilé rapidement, elle revient vers lui sans parvenir à cacher son malaise, maquillant ce dernier de son éternel sourire innocent. Son carnet poussé de son lit qu'elle refait d'un geste, elle l'invite à s'y asseoir le temps d'organiser le reste de sa chambre. « Je me sens super mal - donne moi ta veste, je te débarrasse. » l'invite-t-elle en tendant le bras, les joues déjà roses - l'art et la manière de se mettre seule dans des situations embarrassantes.
rainmaker
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby
Elijah Walker
les mauvaises décisions
ÂGE : 39 ans (04/01/1985) SURNOM : eli, simple et efficace STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland. LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle POSTS : 2694 POINTS : 20
TW IN RP : ex-toxicomanie GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelleCODE COULEUR : eli se pavane en #00B464 RPs EN COURS :
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?
Rester imperturbable et concentré sur ce qui était autorisé –à savoir, absolument tout dans la pièce hormis la courbe à la naissance des fesses de Flora que laissait deviner le bas de son t-shirt– se révéla particulièrement ardu pour Eli, dont le visage se teinta d’un intéressant mélange de joues rosies et de lividité partout ailleurs. Avec une force surhumaine, il garda le regard rivé sur le visage poupon de la jeune femme, dont la réaction stupéfaite lui mit la puce à l’oreille. Elle ne l’attendait pas, en dépit de leur rendez-vous dont il était pourtant persuadé qu’il était prévu aujourd’hui et maintenant. Un air perplexe se dessina sur ses traits en la voyant sursauter, le toiser à plusieurs reprises comme si elle peinait à en croire ses yeux, puis s’agiter précipitamment pour venir à sa rencontre, sa voix plus aiguë qu’à l’accoutumée trahissant, elle aussi, l’incrédulité qui l’animait toute entière. De plus en plus, Eli se demandait où résidait le malentendu manifeste qui se révélait de manière fracassante alors que Flora semblait au moins aussi embarrassée que lui n’était perplexe. Il ne tarda pas à obtenir sa réponse lorsqu’elle estima l’étendue de son avance, arrachant au passage un petit rire à l’héritier dont le regard s’écarquilla légèrement. « De vingt-quatre h… », répéta-t-il, abasourdi. « On n’avait pas dit jeudi ? », demanda-t-il, confus, s’apprêtant à prendre congé pour lui laisser un peu d’intimité, peu désireux de la mettre dans l’embarras de cette façon. Mais elle lui fit signe d’entrer, et il obtempéra, quelque peu hésitant, rassuré de la voir sourire malgré le choc encore visible sur ses traits désarçonnés. Il se tint, quelque peu gauchement, à l’entrée de sa chambre, sans trop savoir de son corps ni des cafés qu’il tenait toujours à bout de bras. Il la suivit du regard alors qu’elle rangeait frénétiquement les quelques affaires éparpillées sur son lit, et ne put empêcher ses yeux de glisser le long de sa silhouette lorsqu’elle eut le dos tourné pendant quelques secondes avant de se lever et de le rejoindre. Il l’avait déjà vue en maillot, deux fois même, pourtant, cela n’avait rien à voir avec la vision qu’elle lui offrait bien malgré elle à l’instant présent. Il déglutit en apercevant le haut de ses cuisses et une parcelle du sous-vêtement qu’elle portait en dessous de son t-shirt, et détourna précipitamment le regard. Il se détesta de s’en faire la réflexion, mais de la voir dans ce t-shirt trop grand, le sien qui plus est, et quasi rien d’autre, de l’avoir surprise malgré lui dans son intimité et dans cette tenue qu’il n’était pas censé voir, suffit à susciter un émoi qu’il réprima avec l’énergie du désespoir.
Elle arriva bientôt à sa hauteur, heureusement un peu plus couverte maintenant qu’elle était debout et que le t-shirt descendait jusqu’à la moitié de ses cuisses, et il lui sourit, un peu gêné mais bien moins en apparence qu’il ne l’était réellement. « Ah, merde – la prochaine fois, on ferait mieux de vérifier trois fois qu’on a noté la même date », commenta-t-il joyeusement, nullement contrarié de comprendre qu’elle s’était trompée, simplement embarrassé de l’avoir mise mal à l’aise en faisant irruption dans sa journée alors qu’elle ne s’y attendait pas, ni n’avait eu le temps de se préparer pour leur rendez-vous. Son regard se fit d’autant plus doux qu’il décela sans peine la nervosité que trahissaient les traits de Flora, qu’il commençait à lire avec de plus en plus d’aisance – non pas que la jeune femme fût, de manière générale, particulièrement douée pour dissimuler ses émotions. Un petit rire s’échappa des lèvres d’Eli lorsqu’elle s’agita au sujet de sa tenue, du manque de préparatifs, et des cafés. Il posa une main sur son épaule et chercha son regard, lui souriant chaleureusement lorsqu’il le trouva et ne le lâcha plus. « Hé, Flora. Respire. Prends ton temps, je suis pas pressé, d’accord ? Je vais m’installer sagement, et toi, tu fais ce que tu as à faire. » Il la gratifia d’un clin d’œil et retira sa main, posant les gobelets sur la commode qu’elle lui avait désignée, avant d’attendre en balayant la pièce du regard avec une certaine curiosité pendant qu’elle enfilait un pantalon, se tenant immobile jusqu’à ce qu’elle ne débarrasse le lit et lui fasse signe d’y prendre place pour s’asseoir sur le bord, comme s’il s’apprêtait à border un enfant invisible. « Merci », lui dit-il avec un sourire reconnaissant en retirant sa veste lorsqu’elle la lui demanda. « Et ne sois pas ridicule, ça peut arriver à tout le monde. Est-ce que j’ai l’air offensé, franchement ? », lui demanda-t-il avec légèreté, avant de se lever pour récupérer leurs cafés et de reprendre sa place au bord du lit, dénotant quelque peu dans la pièce cosy avec sa posture un peu guindée et son costume tiré à quatre épingles. Il continua de parcourir la pièce des yeux, visiblement séduit par les plantes, les photos, les tissus variés et les lampes qui en constituaient la décoration avec beaucoup plus de caractère que sa chambre à lui, toujours si impeccable qu’elle semblait tirée d’un magazine de décoration. Lorsqu’elle finit par le rejoindre, il lui adressa un sourire rayonnant tout en lui tendant son gobelet. « Tiens, reprends des forces », lui glissa-t-il d’un ton complice. « Très joli t-shirt, au passage », taquina-t-il avant d’avoir pu s’en empêcher, le regard espiègle en avisant l’accessoire qu’il lui avait donné quelques semaines plus tôt. « Je suis flatté que tu lui fasses honneur. Je sais plus si je te l’avais déjà dit, mais il te va à ravir. » Il se mordit la lèvre tandis que son regard se fit légèrement coupable de la taquiner, bien que derrière le ton légèrement moqueur de sa voix, il cachait combien la remarque était sincère – non pas que le t-shirt fût, de près ou de loin, une pièce seyante, mais il était incontestable que, vêtue de la sorte, Flora lui faisait son petit effet. Il jeta un nouveau regard aux alentours, avant de se reporter sur elle. « J’aime beaucoup ta chambre. Je ne m’attendais pas à y être invité avant quelques rendez-vous supplémentaires », plaisanta-t-il, un sourire mutin sur les lèvres – peut-être cherchait-il délibérément à lui faire monter l’adorable rose aux joues, bien qu’il ne l’admettrait jamais.
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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.
Flora Constantine
la petite souris
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
Elle n'a jamais accueilli de client à proprement parler Flora - elle remplace de temps en temps au showroom à Weatherton, prend quelques notes dans l'agenda de la maison, mais n'a jamais géré un rendez-vous de la prise à la finalité en étant celle chargée de recevoir la personne à l'autre bout du fil. Pourtant, elle se prête au jeu pour Elijah, à ce jeu comme à bien d'autres auxquels les deux complices s'adonnent derrière leurs sourires et comportements tous plus innocents les uns que les autres. Elle s'y essaie, avec autant d'incertitudes qu'en trahit sa gestuelle nerveuse, avec autant de vides à combler dans ses interrogations que d'erreurs maladroites qu'elle commet comme en invitant l'héritier à entrer dans sa chambre alors qu'elle s'y trouve à moitié couverte, tout juste sortie de la douche, à peine décente pour le recevoir. Mais elle fait au mieux Flora, avec toute la bonne volonté dont elle peut faire preuve, et une sincère envie de bien faire - elle veut que tout cela corresponde aux attentes de l'héritier, peu importe celles qu'il puisse bien nourrir à son égard en ayant conscience de sa maladresse. Il ne l'a pas choisie parce qu'elle sait y faire, certes, mais cela ne veut pas dire pour autant qu'elle soit prête à agir comme la plus idiote des petites souris. « De vingt-quatre h… On n’avait pas dit jeudi ? » Elle se lève et s'approche de lui, riant à voix basse aussi bien pour noyer son malaise que face à, une nouvelle fois, le frappant contraste de leurs deux silhouettes. Elijah se tient là avec une gêne qu'elle place sur le compte de la surprise que sa présence suscite chez son hôte, le dos particulièrement droit et dans des vêtements faisant comme à leur habitude tout pour soigner sa morphologie - et elle bégaye en t-shirt de sport et en petite culotte, décoiffée, au saut du lit et invitant celui habitué à l'opulence de son monde à entrer dans le sien. « Je me suis levée en étant persuadée qu'on était mercredi. » confirme-t-elle en admettant ses tords, se pinçant les lèvres d'un air navré - elle l'est, mais il l'a déjà compris. « Ah, merde – la prochaine fois, on ferait mieux de vérifier trois fois qu’on a noté la même date » Elle secoue la tête à cela, agitant par la même occasion ses mains pour accentuer les paroles qui quittent ses lèvres l'instant suivant. Il n'est pas celui qui a fait une erreur, elle l'est, et ne tient pas à le faire se sentir malvenu alors qu'il n'en est rien. « Je ferais mieux de me réveiller correctement le matin surtout. » corrige-t-elle avec complicité, le gratifiant d'un sourire adorable - le même dont elle use au café lorsqu'elle casse une tasse ou renverse maladroitement un café. Flora s'affaire ensuite à remettre un semblant d'ordre autour d'eux, puis se reporte brièvement sur Elijah au détour d'un flot de paroles - lequel est apaisé en quelques mots seulement. « Hé, Flora. Respire. Prends ton temps, je suis pas pressé, d’accord ? Je vais m’installer sagement, et toi, tu fais ce que tu as à faire. » Ses yeux se plongent dans les siens et cela suffit, aussi agaçante que soit la pensée lorsqu'elle s'y attarde, à la faire inspirer puis expirer profondément. Il ne lui tient pas rigueur de ce loupé, n'est pas froissé ou désabusement mal à l'aise, et tout va bien. Ils ne courent pas derrière la montre et la patience du Walker se met au service de son étourderie, la brunette acquiesçant dans un sourire timide face à l'ascendant qu'il exerce inconsciemment sur elle. « Merci Eli. Ce ne sera pas long. » précise-t-elle toutefois dans un sourire, effleurant brièvement sa main de la sienne lorsqu'il la dégage de son épaule.
Le temps pour elle de se détourner pour enfiler un pantalon - sans affolement particulier , bien plus préoccupée par les carnets et les crayons qui jonchent son bureau que par sa petite culotte visible sous son haut lorsqu'elle se hisse sur la pointe des pieds, tendant les bras vers le haut de son armoire pour s'emparer d'un pantalon. Lorsqu'elle se reporte sur lui, ajustant le cordon de son bas, le brun s'est installé au bout du lit et elle ne peut s'empêcher de se pincer les lèvres à l'image qu'il renvoie - magnifiquement habillé, cintré dans un superbe costume gris réhaussé d'une chemise maculée, ses mèches bien plus en ordre que lorsque l'eau de mer les charrie selon ses caprices. « Et ne sois pas ridicule, ça peut arriver à tout le monde. Est-ce que j’ai l’air offensé, franchement ? » Elle secoue la tête en s'approchant de lui, ses mains libérant ses mèches et les assouplissant d'un geste avant de la ramener en un nouveau chignon légèrement plus serré que le précédent. « Offensé non - mais on aurait dû au moins s'accorder sur le code vestimentaire. » remarque-t-elle en s'activant avec une efficacité remarquable, faisant disparaître un à un les différents éléments jugés parasites de leur champ de vision - ses crayons retrouvent leurs places, ses carnets également, une plante est décalée et une veste abandonnée sur le dossier de sa chaise retourne dans son armoire. Lorsqu'elle reporte son regard sur lui, visiblement satisfaite, elle lui sourit et se saisit du gobelet tendu en s'asseyant bien plus négligemment qu'il ne l'est sur son lit. « Tiens, reprends des forces. Très joli t-shirt, au passage » Elle rit doucement à cela, portant le café à ses lèvres en s'interrogeant sur la commande - puis souriant avec légèreté au goût de crème, de sucre et de café en fond. « Tu es bien plus prévoyant que moi, ça ne s'invente pas - et merci, je l'ai volé. » s'amuse-t-elle avant de reposer le gobelet sur sa table de nuit, se penchant pour se saisir de son carnet qu'elle feuillette pour trouver les pages qui l'intéressent. « Je suis flatté que tu lui fasses honneur. Je sais plus si je te l’avais déjà dit, mais il te va à ravir. » Elle relève les yeux vers lui, le regardant au travers de quelques mèches déjà échappées de son chignon, lui souriant au travers de ses cils plus fins qu'à l'accoutumé - pas que Flora abuse quotidiennement des embellissements du maquillage, mais ayant habitué le brun à un teint frais et des cils plus expressifs grâce à un bref passage de mascara. « Merci Eli. Mais oui - je l'aime beaucoup, il est très confortable. » Elle est à l'aise à l'intérieur, et le tissu porte toujours l'odeur chaste de son propriétaire initial - malgré la fraîcheur de la lessive et son propre parfum. Elle sourit à l'air qu'il adopte en la regardant, puis continue de chercher ses repères dans son carnet - elle a fort heureusement déjà commencé quelques sketchs pour satisfaire les idées de l'héritier. « J’aime beaucoup ta chambre. Je ne m’attendais pas à y être invité avant quelques rendez-vous supplémentaires » À cela, et alors qu'elle comprend qu'il regarde et analyse inconsciemment les éléments de sa chambre, la brune sent ses joues se colorer furieusement - raison pour laquelle elle ne redresse pas les yeux, incapable de soutenir les siens azur, se mordant la lèvre inférieure face à la malice de son invité. Peu à peu, et ce malgré les précisions d'Elijah quant à ses intentions la concernant - son regard sur les relations et celui toujours prudent - qu'elle pensait, qu'il avait posé sur elle, ce petit jeu s'était installé de lui-même entre eux. et, au-delà de l'apprécier, Flora y prenait part de plus en plus courageusement. Patientant quelques secondes, trouvant sa page dans son carnet et se ressaisissant avant de le regarder, ses yeux retrouvent finalement les siens et elle se penche légèrement vers lui comme pour le défier un peu davantage. « Voyez-vous ça - et généralement, ceux qui y sont invités sont bien moins habillés que tu ne l'es. » remarque-t-elle avec une assurance dont elle se surprend elle-même, son sourire et sa timidité la rattrapant toutefois au galop alors qu'elle part d'un rire sincère et se redresse légèrement, tournant son carnet dans son sens. Le livret est ouvert sur une double page composée de différentes esquisses, la plupart mises en valeur grâce à de charmantes couleurs. « J'aime beaucoup ton costume, ceci dis - je ne prétends pas le contraire. » précise-t-elle d'une voix un peu plus calme, plus sérieuse. En short à homards ou en costume, elle peine à départager sa version favorite de l'héritier. « Il te va très bien et j'aime ces couleurs sur toi. La chemise blanche avec la peau hâlée, le rendu est très sympa. » poursuit-elle en ayant toutefois reporté son attention sur le carnet entre eux, puis se détournant pour reprendre son gobelet abandonné un peu plus tôt dont elle dérobe une gorgée. Lorsque ses yeux retrouvent les siens, elle semble marquer une pause à une réalisation. « Est-ce que ça va, d'ailleurs ? Je te reçois ici, mais si tu préfères le salon je peux tout emmener là-bas. Dis moi là où tu te sens le mieux. » précise-t-elle en réalisant, lentement, que sa façon de la taquiner était peut-être une méthode pour lui faire comprendre qu'ils seraient mieux ailleurs - ce qui était vrai, mais Flora était bien plus confortable à griffonner sur son lit qu'assise autour d'une table.
rainmaker
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby
Elijah Walker
les mauvaises décisions
ÂGE : 39 ans (04/01/1985) SURNOM : eli, simple et efficace STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland. LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle POSTS : 2694 POINTS : 20
TW IN RP : ex-toxicomanie GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelleCODE COULEUR : eli se pavane en #00B464 RPs EN COURS :
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?
Installé au bord du lit de Flora, Eli ne se départit pas du sourire un poil goguenard que la situation avait suscitée depuis son arrivée chaotique dans la chambre de la jeune femme. Avec elle, il ne s'attendait jamais à ce que les choses ne se déroulent comme il l'avait prévu – chaque occasion de passer du temps avec elle se révélait riche en rebondissements, cassait allègrement les codes qu'ils étaient censés observer, sans jamais que cela ne dérange l'un ou l'autre. Chaque imprévu était accueilli sans trop broncher par le duo, qui s'en accommodait gracieusement en dépit du goût pour le contrôle d'Eli et des tendances nerveuses de Flora. Toutefois, comme il le préciserait un peu plus tard sur le ton de la plaisanterie, Eli ne s'était pas attendu à ce que la rencontre prenne place dans la chambre de Flora, d'autant plus que la pièce était éminemment plus révélatrice de l'intimité de cette dernière que si sa décoration avait été aussi épurée que celle de l'héritier. Et surtout, il ne s'était nullement attendu à l'y trouver ainsi (dé)vêtue, bien qu'elle ne tarda pas à recouvrir ses longues jambes d'un pantalon et coupa court à la vue pour le moins distrayante qu'elle lui avait offerte pendant quelques instants. Un curieux mélange de soulagement et de regret effleura Eli en avisant le pantalon de Flora, avant qu'il ne reporte le regard sur la décoration de la chambre. Jamais aucune pièce ne semblait avoir autant capté l'attention de l'architecte, pourtant habitué à inspecter visuellement tous les lieux par lesquels il passait. L'explication à cette interminable contemplation des lieux semblait assez évidente, et sans rapport aucun avec la profession d'Eli. Flora s'approcha de lui en se recoiffant, et les yeux bleus de l'héritier suivirent machinalement les mouvements souples de ses mains dans ses cheveux avant de la suivre tandis qu'elle s'activait hâtivement aux quatres coins de la pièce. Il pouffa à sa remarque concernant leurs accoutrements respectives et haussa inutilement les épaules alors qu'elle lui tournait le dos, concentrée sur les objets dans lesquels elle remettait efficacement de l'ordre. « Je ne vois pas de quoi tu parles – je trouve que ma tenue se fond parfaitement dans le décor », plaisanta-t-il, ses propos démentis par la posture un peu trop guindée qu'il continuait d'adopter, sans trop savoir quelle position adopter alors qu'il se voyait mal s'allonger en étoile de mer au milieu d'un lit qui n'était pas le sien, et qui faisait qui plus est office de lieu de réunion. Des interrogations qui ne semblaient évidemment pas tourmenter Flora de la même manière. La jeune femme prit place à ses côtés, bientôt confortablement installée au milieu du couvre-lit, une expression considérablement plus détendue sur le visage maintenant qu'elle avait achevé le rangement express des lieux, avec une efficacité par ailleurs impressionnante – sans revêtir l'aspect millimétré des pièces de l'appartement d'Eli, la chambre était désormais impeccablement rangée, et chacun des nombreux objets qu'elle recelait semblait à présent parfaitement à sa place. Leurs regards s'accrochèrent à travers les cils de Flora et il lui sourit, sans s'étendre davantage sur le sujet, lorsqu'elle le remercia, deux fois, au sujet du t-shirt qu'il adorait la voir porter.
Eli avait vu juste en la taquinant avec des mots soigneusement choisis dans le but de susciter une réaction bien précise, et il ne fut pas déçu. Il sourit malicieusement alors qu'elle piqua un fard et détourna le regard vers le carnet qu'elle avait ouvert entre eux, mais se retrouva arrosé à son tour lorsqu'elle envoya une décharge électrique dans son bas-ventre en se mordillant la lèvre. Il eut toutefois l'air parfaitement imperturbable quand, au terme de quelques secondes de silence, elle retrouva son regard. Les yeux d'Eli s'élargirent de façon comique et théâtrale à l'entente de la réplique qu'elle lui murmura en se penchant vers lui. « Mademoiselle Constantine ! », siffla-t-il entre ses dents en adoptant une expression scandalisée, portant une main à sa bouche qui, entrouvertes, s'étira en un sourire incrédule. « Derrière vos airs innocents, vous êtes une vraie succube », s'exclama-t-il sur le même ton, bien qu'un petit rire fît légèrement trembler sa voix. « C'est une invitation à me déshabiller ? N'en dites pas plus », rétorqua-t-il malicieusement, et il se débarrassa de ses mocassins d'un geste souple avant de s'enfoncer dans les multiples coussins qui s'entassaient contre la tête de lit, à moitié allongé à la façon d'une figure de Grèce antique. « Voilà, je suis tout à toi », susurra-t-il d'une voix charmeuse, avant d'esquisser un sourire potache. Flora retrouva ensuite un peu de son sérieux en complimentant son costume, et Eli baissa le regard sur sa chemise et son pantalon. « Oh, ce vieux truc ? », demanda-t-il en désignant d'un air dédaigneux l'ensemble à plus d'un millier de dollars. « Merci, tu me flattes », renchérit-il avec un sourire rayonnant, sincèrement flatté par sa réflexion. Il se redressa pour s'asseoir en tailleur face à elle, le dos bien droit. Ses sourcils se froncèrent légèrement face aux doutes qu'elle trahit quant au dispositif prévu par ses soins pour leur réunion et il secoua légèrement la tête, son expression rassurante tandis qu'il lui répondit calmement et fermement : « C'est parfait comme ça, Flora. » Il prit une gorgée de son café avant de se pencher en travers du lit pour déposer le gobelet sur la table de chevet et de se repositionner ensuite devant la petite brune qu'il dévisagea quelques instants, un sourire énigmatique flottant sur ses lèvres pleines. « À vrai dire, j'aime bien ce cadre. J'en découvre un peu plus sur toi. Et ce qui est sûr, c'est que ça me change de mes réunions habituelles. » Ses yeux glissèrent le long de la silhouette de la jeune femme, son expression quelque peu absente, avant de remonter à ses prunelles noisette. « Non pas qu'il y ait grand-chose d'habituel en ce qui te concerne, pas vrai ? », souffla-t-il malicieusement, tout en se gardant bien de préciser à quoi il faisait exactement référence. Elle pourrait le torturer qu'il n'en dirait pas davantage. Il s'humecta brièvement les lèvres avant de diriger le regard sur les croquis qui s'étalaient sur les pages du carnet ouvert entre eux. « Ça m'a l'air bien joli, tout ça, tu veux me montrer d'un peu plus près ? Personnellement, je pensais à du lin – je sais pas si tu avais remarqué, mais c'est un tissu qui me plait plutôt bien », ricana-t-il en référence aux dizaines de tenues qu'il possédait déjà dans cette matière, et qu'elle avait déjà eu l'occasion de le voir porter.
rainmaker
❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.
Flora Constantine
la petite souris
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
« Je ne vois pas de quoi tu parles – je trouve que ma tenue se fond parfaitement dans le décor » Flora lui lance un regard à la dérobée, et sa commissure s'étire avec malice à la remarque de l'héritier. Aucun homme ne s'était jamais assis en costume trois pièces sur son lit - et aucun autre ne succéderait à celui qui la sondait sans la moindre trace d'embarras. Ce n'était pas sous l'étiquette d'un client que la brune l'avait invité à s'asseoir sur ses draps, et peu importe qu'ils ne soient pas amis non plus - les lignes professionnelles de leur relation se sont brouillées, et la brune en tire ce qu'elles ont de mieux à leur offrir. Elle ne se rend compte de la connotation potentiellement étrange de sa proposition que maintenant qu'il détone dans son ensemble hors de prix, et pour autant Elijah ne failli jamais à la rassurer - avec une douceur et une fermeté qu'il manipule à la perfection, dissuadant ses épaules de se contracter ne serait-ce une seule seconde. Il a une facilité, d'une manière générale, à s'adapter à toutes les situations et à l'apaiser, faisant déteindre son calme sur elle et la nervosité avec laquelle elle compose au quotidien. et il y parvient bien, très bien même, à la façon dont elle se renfrogne une seconde dans les couleurs de ses pommettes avant de redresser le regard vers lui. Elle le pique de la même façon qu'il s'y amuse, sans trop savoir d'où lui vient la répartie ou le cran, et ne fait qu'amplifier les nuances chaudes de ses traits - sans éprouver un regret quelconque. « Mademoiselle Constantine ! » Son rire s'égaye davantage et elle laisse son corps se secouer sous le moment, fuyant à présent résolument ses yeux pour accorder bien plus d'attention qu'il ne le mérite au carnet ouvert entre eux. « Derrière vos airs innocents, vous êtes une vraie succube (...) C'est une invitation à me déshabiller ? N'en dites pas plus » Flora est probablement la chose la plus éloignée d'une succube - et si elle feint l'innocence sans se défaire de sa malice, son assurance tombe soudainement à la précision qui suit celle du démon. « Elijah- » commence-t-elle en redressant un regard alarmé, presque surpris, vers l'homme qui se redresse et se débarrasse de ses chaussures - de ses mocassins en cuir, et rien d'autre. Il ajuste sa position dans les couvertures et les coussins en gardant fort heureusement le reste de ses vêtements, et la brune laisse un certain soulagement dissiper l'élan de chaleur ayant envahi sa poitrine. Oh, elle n'avait pas imaginé qu'il se retrouve à moitié nu sur son lit à la suite de ce simple échange - mais elle ne faisait que l'ennuyer, et ne voulait pas qu'il la prenne trop au sérieux. Mais, et alors qu'elle le regarde sans rien ajouter, Flora réalise qu'elle n'aurait besoin que de son autorisation pour imprimer son corps sur le papier, sa posture et ses courbes dignes de celles des statues de la cour Marly. « Voilà, je suis tout à toi » - « C'est le moment où tu me demandes de te dessiner comme l'une de mes filles françaises ? » l'interroge-t-elle ironiquement, usant du courage qu'il lui reste avant de se détourner pour ne pas le laisser considérer la proposition. Bien heureuse de le voir se redresser afin qu'ils puissent rassembler leur sérieux pour se concentrer sur la vraie raison de sa présence derrière leurs jeux de regards et de belles paroles, Flora inspire profondément et se concentre enfin.
Son costume qu'il considère comme un chiffon à en juger par l'intérêt qu'il lui porte, elle secoue la tête en levant les yeux au plafond et sourit à sa réassurance lorsqu'il décline sa proposition quant à aller les installer au salon. « À vrai dire, j'aime bien ce cadre. J'en découvre un peu plus sur toi. Et ce qui est sûr, c'est que ça me change de mes réunions habituelles. » C'était une certitude - elle était prête à parier qu'aucune réunion de l'empire de l'immobilier portant son nom ne prenait place autour de plaids, carnets désorganisés et cafés à emporter intercalés dans des supports cartonnés. Soutenant brièvement son regard, elle y renonce toutefois pour suivre les gestes de ses mains mais n'est pas dispensée de le sentir onduler sur sa personne. La chaleur de ses yeux contrastant avec leur couleur froide, Elijah trace un sillon invisible sur son épiderme et la brune se mord l'intérieur de la joue, s'hydratant les lèvres la seconde suivante. Toute trace de confiance et de malice volatilisée, redevenue la petite souris de Weatherton, elle redresse timidement les yeux vers lui sans se défaire de son sourire. « Je n'en doute pas - je suis contente si ça te change un peu de tes réunions interminables. » - « Non pas qu'il y ait grand-chose d'habituel en ce qui te concerne, pas vrai ? » Elle marque une pause à cela, et ignore quoi répondre - s'il attend toutefois une réponse quelconque. Peu importe ce que désigne Elijah à demi-mots, elle doute être aussi inhabituelle qu'il le laisse sous entendre, même si elle est flattée d'être vue ainsi au travers de ses yeux - elle est sûrement différente de celles qu'il a l'habitude de côtoyer, mais jamais trop différente non plus. Appliquée à lui présenter quelques sketchs, elle l'écoute avec attention lorsqu'il l'interroge et acquiesce dans un sourire. « Ça m'a l'air bien joli, tout ça, tu veux me montrer d'un peu plus près ? Personnellement, je pensais à du lin – je sais pas si tu avais remarqué, mais c'est un tissu qui me plait plutôt bien » Elle se redresse et se lève le temps d'attraper un autre carnet sur ses étagères, délogeant un stylo coincé dans l'accroche de celui à la couverture verte sur son bureau - l'un de ses nouveaux préférés. La seconde suivante, elle se laisse retomber en tailleur en face de l'héritier et ouvre le carnet contenant d'autres idées avec des tissus plus légers - le lin figurant parmi eux. « J'ai dessiné ces modèles-ci dans des looks plus décontractés et fluides - c'est vrai que mon style est encore assez classique pour les costumes, je tâtonne. » justifie-t-elle pour expliquer pourquoi les choix ne sont pas aussi nombreux qu'il pourrait s'y attendre. « Pour toi, une coupe comme celle-ci dans des tons verts t'irait bien - ça te changerait de ton amour pour le crème et le blanc, et un vert sauge se fonderait bien avec le lin. » propose-t-elle en pointant du crayon une coupe, le carnet tourné dans la direction du concerné et Flora redressant le regard vers lui pour guetter sa réaction. « Je doute de t'apprendre ce que c'est, mais au cas où - un vert-gris, semblable à celui des feuilles de l'arbre du même nom une fois qu'elles sont sèches. »
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Elijah Walker
les mauvaises décisions
ÂGE : 39 ans (04/01/1985) SURNOM : eli, simple et efficace STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland. LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle POSTS : 2694 POINTS : 20
TW IN RP : ex-toxicomanie GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelleCODE COULEUR : eli se pavane en #00B464 RPs EN COURS :
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?
Les pitreries d’Eli ont visiblement fait passer le teint de Flora par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, et l’héritier se réjouit de la facilité avec laquelle il suscitait ces réactions extrêmement divertissantes. Il ne savait pas pour quelle raison exactement il avait cédé à la tentation d’abuser du charme dont il savait pertinemment qu’il pouvait être ravageur. Après tout, il s’était promis de ne rien faire pour tenter de séduire Flora, quand bien même la tentation avait-elle été si forte qu’il avait peiné à y résister. Il se convainquait qu’il ne s’agissait que d’un jeu innocent, d’une démonstration qui entrait à merveille dans le cadre de leur belle complicité, d’une taquinerie qui générait des réponses si amusantes qu’il eût été dommage de s’en priver. Car c’était ainsi qu’Eli percevait les rougissements de Flora et la façon dont son regard papillonnait dans toutes les directions sauf celle de ses yeux à lui – des phénomènes dont il était plus simple de s’amuser que d’admettre qu’ils venaient, eux aussi, susciter des sensations étranges dans son corps complètement dépassé par le jeu qu’il prétendait maîtriser à la perfection. Mais Eli était têtu et obstiné, d’une mauvaise foi crasse, incapable de la moindre introspection quant à la perte de contrôle sur cette situation qui flottait au-dessus de lui à la façon d’une épée de Damoclès. Il s’enfonçait ainsi complaisamment dans ces manigances divertissantes, fort de son sourire aussi faussement innocent qu’il n’était malicieux. L’ombre d’un moment de panique qui traversa le visage de Flora lorsqu’il fit mine de se déshabiller pour finalement ne retirer que ses chaussures n’échappa pas à l’héritier, dont l’air se fit moqueur devant la mine décomposée de la brune qui avait murmuré son prénom d’un ton légèrement alarmé. Installé comme un prince dans ses coussins, il lui adressa un sourire goguenard. « Quoi, tu ne pensais quand même pas que j’allais réellement tout enlever ? », la nargua-t-il face à son air encore quelque peu secoué. « De toute façon, c’est pas comme si tu n’avais pas déjà vu presque tout ce qu’il y a à voir, n’est-ce pas ? », susurra-t-il, avant de lui déclarer qu’il était tout à elle tout en se prélassant dans sa pile d’oreillers. Il se fendit d’un sourire complice à la référence que lui sortit Flora, et ajusta sa posture en conséquence. « Oui, dessine-moi, Jack – tu ne m’en voudras pas, j’espère, je n’ai pas une aussi belle poitrine que Rose », confessa-t-il malicieusement, avant de mettre fin à ses idioties et de se rasseoir face à elle.
Par un véritable miracle, le duo initialement si dissipé parvint à se concentrer sur la raison première de leur rencontre, et Eli contempla avec une expression appréciatrice les modèles que Flora lui présenta, hocha la tête avec enthousiasme. « Du vert ? », répéta-t-il, surpris mais intéressé. Une moue amusée se forma sur ses traits lorsque Flora releva les teintes homogènes de sa garde-robe et il esquissa une grimace coupable. Il se projetait déjà dans un ensemble vert pomme lorsqu’elle apporta des précisions sur la teinte qu’elle avait en tête, et son air perplexe se fit automatiquement plus assuré, tandis qu’il acquiesça d’un signe de tête avec ferveur. « Ah, oui, je vois – je te fais confiance, partons sur le vert aromate », approuva-t-il avec un sourire engageant. Il ne se souvenait pas avoir déjà porté du vert, si ce n’est l’un ou l’autre vêtement de mauvais goût aux teintes criardes, et certainement pas pour un costume taillé sur mesure. Mais c’était précisément la raison pour laquelle il avait fait appel aux services de Flora – quitte à dépenser l’équivalent du prix d’un organe sur le marché noir en haute-couture, autant que l’expérience soit dépaysante. Il continua de parcourir avec curiosité les croquis que lui présentait Flora tout en écoutant attentivement les explications et les commentaires qu’elle apportait avec sa douceur caractéristique. À nouveau, il fut impressionné par le professionnalisme dont elle fit preuve dans un domaine auquel elle n’avait pas réellement été formée, mais dans lequel elle avait développé une compétence remarquable au prix d’une rigueur perceptible et d’une passion évidente.
Un peu plus d’une heure défila, au cours de laquelle ils se mirent d’accord sur quelques points préliminaires avant de conclure qu’ils avaient fait le tour de la question pour cette fois-ci. Eli s’étira le haut du corps, tendant les bras en poussant un soupir à fendre l’âme. « Eh bien, je pense qu’on peut dire qu’on a bien travaillé, tous les deux », commenta-t-il avant de grimacer légèrement. « Merde, j’ai des fourmis dans les jambes », se plaignit-il d’un ton excessivement dramatique pour la gravité toute relative de la situation, tout en décroisant ses jambes restées en tailleur pendant tout ce temps. Il en tendit à travers toute la largeur du lit avant de s’étirer, presque à la façon d’une ballerine, et vint attraper sa plante du pied avec une souplesse remarquable tout en poussant un petit grognement. Il tourna la tête vers Flora au milieu de son effort, laissant échapper un petit rire. « Je parie que c’est pas tous les jours que tu vois un type en costard s’étirer sur ton lit », plaisanta-t-il avant de se reporter sur son pied. Ce faisant, son regard tomba sur une photo posée sur la table de chevet, et il sortit de sa position improbable pour y jeter un regard intrigué, ramenant sa jambe à lui en se massant le mollet d’un air absent. « C’est toi, sur la photo ? », demanda-t-il bêtement, avisant le cliché où figurait, parmi d’autres personnes, une fillette aux traits familiers. Un sourire attendri se dessina sur son visage. « Tu avais déjà l’air adorable », commenta-t-il sans réfléchir, reportant les yeux sur l’intéressée qui avait une poignée d’années de plus à son actif. « Tant que j’ai la chance d’être ici, je peux espérer dénicher des trésors bien cachés ? Des goûts vestimentaires catastrophiques, une frange mal faite, un appareil dentaire, peut-être ? », taquina-t-il avec une curiosité mal dissimulée. « Si tu me fais ce plaisir, je pourrais peut-être même te montrer les photos de quand j’étais gros, si tu passes à l’appartement, un de ces quatre », la tenta-t-il, le regard rieur.
rainmaker
❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.
Flora Constantine
la petite souris
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
Il s'enfonce dans ses coussins, l'air confortable dans sa literie comme s'il s'agissait de la plus moelleuse qu'il ait connu - ce dont elle doute fortement, et Flora conserve un air ahuri quelques secondes. « Quoi, tu ne pensais quand même pas que j’allais réellement tout enlever ? » Il lit en elle comme dans un livre ouvert, le tout en lettres capitales, et les remarques de l'héritier ne font rien pour la chaleur de ses joues. Sa tête se secoue de gauche à droite, son expression en contradiction à ce que sa gestuelle assure, et la brune tâche de reprendre l'ascendant sur son émoi. En réalité, elle n'avait pas été jusqu'à penser qu'il retirerait toutes ses épaisseurs - mais n'aurait pas été surprise de le voir débarrasser son col de quelques boutons pour la symbolique. « Pas tout non- » - « De toute façon, c’est pas comme si tu n’avais pas déjà vu presque tout ce qu’il y a à voir, n’est-ce pas ? » Toujours installé comme un pacha, Elijah continue sur sa lancée et la situation la confronte une nouvelle fois à leurs écarts - il pourrait tenir ce petit jeu sans siller encore un long moment, son regard perçant enfoncé dans le sien et sa voix s'amusant de ses charmes sans rien perdre de sa stabilité. Il est terriblement doué et s'ils continuaient, elle ne soutiendrait la pression que quelques courtes minutes avant d'enfoncer son visage dans l'oreiller le plus proche pour y étouffer sa gêne. Les joues balayées d'une fulgurante couleur rose, Flora n'ajoute rien de plus. « Oui, dessine-moi, Jack – tu ne m’en voudras pas, j’espère, je n’ai pas une aussi belle poitrine que Rose » Elle regrette de ne rien avoir sous la main - faute de quoi, elle lui aurait lancé un crayon sur le torse pour lui faire cesser son petit manège.
La paire reprend toutefois de son sérieux, et il suffit à la statue grecque de s'arracher à sa contemplation pour réendosser son rôle de client et apprécier - ou non, les idées proposées par sa styliste amateure. Différents sketchs s'offrent à eux sur quelques uns de ses vieux carnets, la brune n'ayant rien d'autre que ses travaux à offrir à son client - elle n'a pas eu le temps de récupérer quoique ce soit à Weatherton, et avait pensé y faire un crochet cet après-midi pour préparer leur entrevue de demain. Détail qui ne semble pas perturber plus que de raison Elijah, qui détermine déjà ses préférences et lui indique la direction qu'il aimerait voir prendre leur nouvelle collaboration. Sur une feuille vierge, elle annote les commentaires du brun ainsi que leurs idées et lui promet d'y revenir rapidement pour le tenir informé de l'avancée du projet - ayant de grandes choses d'être plus rapide que le précédent, notamment vis à vis du choix de la coupe et des matériaux. « Eh bien, je pense qu’on peut dire qu’on a bien travaillé, tous les deux » Elle acquiesce, toujours plongée dans son carnet ramené sur ses jambes, ne redressant le regard vers Eli que pour le voir grimacer légèrement. « Trop à l'étroit ? » demande-t-elle d'un ton doux - recroquevillée sur elle-même par habitude, elle n'utilise qu'une petite partie du lit et ce en y étant tout à fait confortable. Mais son invité ne semble pas pouvoir en dire autant, et elle suit du regard ses mouvements lorsqu'il déroule ses jambes. « Merde, j’ai des fourmis dans les jambes » et, d'une manière assez surprenante, le brun étend son dos et ses jambes dans un râlement d'aise. Le tissu qui couvre ses trapèzes grimace de la même façon que son propriétaire, et son regard s'attarde sur les courbes resserrées de ses muscles au travers des étoffes qui suivent la direction qui leur est donnée. Il est souple, remarquablement souple - elle s'en fait la réflexion en s'interrompant dans ses notes, un léger sourire sur les lèvres au moment où il trouve son regard. « Je parie que c’est pas tous les jours que tu vois un type en costard s’étirer sur ton lit » Partant d'un léger rire, elle secoue la tête et referme son livret après une dernière griffure, se levant pour aller le replacer parmi les autres sur son bureau. « Non, tu es même le premier - la première ballerine à faire ses étirements sur mon lit. » le taquine-t-elle d'un ton complice sans le regarder. Se tournant à nouveau vers lui, Flora appuie le bas de son dos contre son plan de travail et croise mollement les bras, regardant le brun en profiter pour laisser vagabonder son attention autour d'eux.
Le soleil chauffant son t-shirt, enflammant les quelques mèches rebelles qui s'échappent de son chignon, elle garde le silence lorsqu'il découvre une photo sur sa table de chevet. « C’est toi, sur la photo ? » C'est elle sur la photo. Prise par son père à Sydney, dans l'appartement où elle a grandi avant d'être forcée à le quitter pour venir s'installer chez les Weatherton, loin de tout ce qu'elle avait toujours connu. Un souvenir d'un autre temps. « Avec Malone sur la gauche, August au milieu et Ambrose tout à droite. » détaille-t-elle sans l'empêcher de la regarder quelques secondes de plus. Elle aime cette photo, la trouve simple et si forte à la fois, et il s'agit de l'une des rares ne s'étant pas perdue dans les multiples cartons de déménagement. Elle est abîmée, un peu ternie par le temps, mais ne perd rien de sa symbolique - à ses yeux. « Tu avais déjà l’air adorable » Elle sourit lorsqu'il se reporte sur elle, consciente de servir de comparaison avec celle haute comme trois pommes au milieu de garçons tous plus grands. « Je ressemblais beaucoup à ma mère. » murmure-t-elle sans trop savoir pourquoi, n'ayant malheureusement plus aucune photo d'elle à l'heure actuelle - juste des souvenirs qu'elle s'efforce d'entretenir, et les remarques de ceux qui l'ont connue pour le lui rappeler. « Tant que j’ai la chance d’être ici, je peux espérer dénicher des trésors bien cachés ? Des goûts vestimentaires catastrophiques, une frange mal faite, un appareil dentaire, peut-être ? » Elle lève les yeux à cela, souriant en tentant de s'en empêcher - en vain. Oh, il y a plus de trésors dans cette chambre que son allure quasi impeccable ne le laisse deviner - elle garde des souvenirs de son enfance dans une boîte sous son lit, à l'image de la petite fille qu'elle a longtemps été, entre autres premiers dessins à peine compréhensibles dans un carnet plus vieux que tous les autres. « Je n'ai jamais eu de goûts vestimentaires catastrophiques. » statue-t-elle en faisant mine de se renfrogner, toujours appuyée contre son bureau sur lequel elle laisse traîner ses doigts distraitement en décroisant les bras. « Une frange mal coupée - peut-être. Mais j'ai surtout des dessins horribles, des photos compromettantes et des reliques étranges que j'ai conservé au fil des années. » Il y a sûrement un caillou tout à fait ordinaire dans sa boîte à chaussures maintenant qu'elle y pense. « Si tu me fais ce plaisir, je pourrais peut-être même te montrer les photos de quand j’étais gros, si tu passes à l’appartement, un de ces quatre » À cela, son expression tombe dans une surprise mal contenue. « Attends - tu tiens vraiment à voir ça ? » l'interroge-t-elle sans relever sa propre proposition en échange, son sourire s'amusant d'un air décontenancé. Elle semble le considérer un moment avant de déglutir et d'hausser les épaules, reprenant une gorgée de café pour se donner un peu de courage - même si la caféine n'a pas l'effet escompté. « Ce que tu ne me fais pas faire, Elijah. » murmure-t-elle en référence à toutes les exceptions faites pour l'héritier, secouant la tête pour ne pas s'y attarder. Elle se penche ensuite dans ses rangements en lui tournant le dos, et entreprend d'empiler quelques carnets sur le plus récent de sa collection - celui à la couverture verte, qui est bientôt embarqué en même temps que tous les autres lorsqu'elle revient s'asseoir sur le lit en face du brun. et c'est ainsi que Flora réouvre des livres vieux de plusieurs années, les cachant du regard azur qui les observe lorsque les croquis qui s'y affichent sont trop hasardeux, la faisant partir d'un rire nerveux avant qu'elle ne les présente à Elijah. À plusieurs reprises, ses joues s'empourprent face à des souvenirs dont elle avait oublié l'existence, puis se colorent définitivement au moment où quelques photos dégringolent d'un autre carnet lorsqu'elle le soulève, révélant des clichés d'une Constantine pas plus grande que sur la photo sur sa table de nuit, tout sourire en jouant dans le sable puis en trempant la main dans l'océan. Ces photos-ci, puis d'autres en compagnie de ses frères quelques années plus tard, avec un August malmené par les tentatives de maquillage d'une brunette dont le sourire semblait suffisant pour pardonner toutes les bêtises, et qui ensuite reprenait des forces en dormant en boule en câlinant un félin coopératif, les oreilles aplaties par la main qui reposait sur sa tête.
rainmaker
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby
Elijah Walker
les mauvaises décisions
ÂGE : 39 ans (04/01/1985) SURNOM : eli, simple et efficace STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland. LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle POSTS : 2694 POINTS : 20
TW IN RP : ex-toxicomanie GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelleCODE COULEUR : eli se pavane en #00B464 RPs EN COURS :
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?
À quel petit jeu cruel et idiot Eli était-il en train de s'adonner ? Ses bonnes résolutions semblaient bien lointaines, enfouies dans un tiroir dont il aurait tout aussi bien pu jeter la clé. De quel droit se permettait-il de tourmenter les nerfs déjà mis à rude épreuve de Flora, avec autant de regards lubriques que de remarques aux sous-entendus si lourds qu'ils en devenaient obscènes ? Si elle avait eu le courage de le confronter à propos de son comportement qui ne relevait même plus de l'ambivalence, il aurait souri de cet air innocent qui donnaient aux autres autant l'envie de le gifler que de lui donner le bon Dieu sans confession. Il aurait joué à l'idiot, prétendu qu'il ne voyait absolument pas de quoi elle voulait parler, qu'il ne faisait que jouer au pitre sans penser à mal. Et le pire là dedans était que cette réponse aurait été parfaitement sincère – pour rappel, Elijah Walker ne mentait jamais. Du moins, pas aux autres. Car il était douloureusement flagrant qu'il se mentait éhontément à lui-même en considérant son propre comportement comme parfaitement inoffensif. Il n'y avait que lui, sa capacité de déni et son optimisme proche de la stupidité pour se convaincre que tout ceci ne pouvait mal finir et que les signaux contradictoires qu'il ne cessait d'envoyer à Flora ne seraient jamais perçus que comme des plaisanteries sans arrière-pensée. Le comportement et les raisonnement d'Eli étaient absurdes, truffés de contradictions si nombreuses qu'il était pratiquement impossible d'en tenir le fil. Il avait très clairement remarqué les réactions de Flora à ses manigances, et parfaitement compris que l'indifférence ne figurait certainement pas parmi le panel d'émotions qu'il pouvait susciter chez la jolie brune. Pourtant, il était parvenu à se convaincre que ces rougissements et ces exclamations étouffées ne relevaient que de la timidité bien assise de la jeune femme, et de la gêne amusée que n'importe quel quidam aurait été à même de provoquer en présentant n'importe quelle blague salace. Il se savait beau, n'était nullement étranger à l'effet que pouvait exercer son charme. Pourtant, s'il se doutait bien que Flora ne le trouvait pas vilain, il ne s'était jamais arrêté sur la possibilité qu'il pouvait réellement lui plaire et que ses pitreries pouvaient dès lors revêtir une toute autre connotation auprès de Flora. Il avait beau la trouver unique et peiner à la ranger dans une catégorie, il ne s'était pas moins dit qu'il connaissait les filles comme elle : celles qui avaient conscience de leurs différences, inhérentes aux mondes radicalement différents dont ils étaient issus, et qui ne cherchaient pas désespérément à transgresser cette frontière invisible mais nettement palpable. Celles qui voyaient les garçons comme lui comme une entité comme une entité impénétrable mais dont le mystère ne les attirait pas outre mesure, à l'égard de laquelle elles n'éprouvaient pas d'animosité mais plutôt une indifférence sereine, et sans doute une pointe de cynisme désabusé. Il avait vu les regards incrédules qu’elle lui avait lancés lorsqu'elle s’était vue confrontée à l’un ou l’autre excès qui caractérisait le monde de démesure dont il faisait partie : souvent amusés, parfois légèrement moqueurs, ils avaient toutefois toujours été dénués de jalousie ou de jugement. Elle lui avait fait comprendre, à plusieurs reprises alors qu’ils apprenaient tout juste à se connaître, qu’il était à ses yeux un pur produit de ce monde particulier déconnecté de la réalité – sur un ton factuel, qui ne relevait ni du compliment, ni du reproche. De manière générale, Eli savait qu’il n’intéressait pas vraiment, au-delà d’une curiosité presque scientifique, les filles comme elle. Et lorsque le rapport de force inhérent à la nature de leur relation l’avait forcé à renoncer à toute perspective de séduction à son encontre, il avait par la même occasion jugé inutile de tenter de vérifier ou d’infirmer son hypothèse. Peu importe combien elle semblait désormais réceptive à tous les petits écarts qu’il se permettait et qui la faisaient si adorablement rougir : dans l’esprit à la logique plus que tordue d’Eli, rien de tout cela n’avait d’importance, et ils étaient forcément sur la même longueur d’onde : tout ceci relevait d’une complicité innocente et sans arrière-pensée.
Raison de plus pour l’héritier de continuer à la titiller, et il s’en donna à coeur joie dès que son regard curieux avisa une photo sur la table de chevet de Flora. Il écouta, un sourire aux lèvres, ses explications en associant pour la première fois des visages rajeunis aux noms des frères qu’elle avait déjà eu l’occasion d’évoquer au détour de leurs conversations, avant de commenter avec son naturel habituel l’apparence attendrissante de la Flora enfant. Son regard soutint le sien avec douceur lorsqu’elle mentionna sa mère, bien qu’il s’abstînt de tout commentaire, au lieu de quoi il redirigea la conversation vers des notes plus légères en lui quémandant de partager avec lui les bribes potentiellement compromettantes de son passé. « J’y crois pas une seule seconde », répliqua-t-il d’un ton égal, un sourire insolent aux lèvres lorsqu’elle nia avoir jamais eu des goûts vestimentaires douteux – elle était un produit des années 90, il n’en était pas possible autrement. « Je prends tout. Fais-moi voir la marchandise », susurra-t-il malicieusement. Il crut d’abord qu’elle refuserait platement sa requête quelque peu intrusive, et dut se retenir de trépigner lorsqu’elle finit par céder avec un sourire incrédule. « Tu l’as dit toi-même, je suis un génie de la persuasion », roucoula-t-il sans l’ombre d’un scrupule. Bientôt, il se trouva face aux mines de souvenirs que recelaient ses vieux carnets entassés sur son lit, dont il observa avidement les pages sous l’oeil prudent de Flora qui sélectionnait soigneusement les passages qu’elle était disposée à révéler, ses joues à nouveau délicieusement roses. Il attrapa au vol les photos qui s’échappèrent de l’un des livrets avant qu’elle n’ait eu le temps de protester, les faisant défiler avec un regard aussi attentif qu’amusé. « Génial », murmura-t-il, sincèrement attendri devant les clichés qui immortalisaient l’adorable candeur de la petite Flora. « Tu étais à bouffer », commenta l’héritier en laissant échapper un petit rire devant la photo de la fillette endormie à côté d’un chat à l’air dubitatif. Son sourire s’élargit, victorieux, devant la photo suivante, sur laquelle posait la même fillette, affublée d’un pantalon de velours orange et d’un pull aux bandes vertes, jaunes et violettes. Il releva un regard triomphant vers elle en remuant la photo entre son index et son majeur, se mordant la lèvre. « Jamais eu de goûts vestimentaires catastrophiques, mmh ? », demanda-t-il avec un ricanement, avant de rassembler les clichés en une pile ordonnée pour les remettre dans le carnet dont ils avaient glissé. Ce faisant, il découvrit un carnet familier, jusque-là caché sous ses congénères, dont il reconnut immédiatement la reliure en cuir vert. « Tiens, on dirait qu’un intrus s’est glissé dans la pile », remarqua-t-il en l’attrapant, avant de faire glisser ses doigts sous la couverture pour l’ouvrir.
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Flora Constantine
la petite souris
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
Le jeu n’en vaut pas la peine. Elle le sait, et ce depuis le premier jour. L’issue était déjà écrite avant même qu’elle n’y joigne sa plume, les dés déjà lancés avant qu’elle n’ait conscience de leur existence. Il n’y a rien de plus simple qu’une partie jouée d’avance, une dont le scénario est tout à fait ordinaire, une ne faisant qu’ajouter une victoire à celui qui les cumule. Le gagnant est indétrônable, le perdant un adversaire naïf qui succède à d’autres avant lui - et qui sera remplacé sitôt la place libérée. Peut-être même que plusieurs parties se jouent à la fois pour ce que Flora en sait - il n’y aurait rien de surprenant à ce que le vainqueur s’affiche sur plusieurs tableaux pour rentabiliser ses scores, et ce serait même tout à fait cohérent. Pour autant, et même si elle joue terriblement mal Flora, elle participe - elle contribue à une victoire de plus, dans l’espoir illusoire de briser la roue, dans celui d’être différente et de mettre un terme à un rouage vieux de plusieurs années - quelques unes ou une dizaine, pour ce qu’elle en sait. Elle est naïve, cela va de paire avec son tempérament, même si elle a déjà été plus maligne que cela. Même si elle a déjà été plus perspicace quant à l’issue inévitable d’une situation, même si elle a déjà renoncé à certaines pour se préserver tout en ayant conscience qu’elle n’aurait rien pu faire pour elles. et c’est ce même comportement qu’elle aurait dû adopter face à cette nouvelle partie, cette même sagesse dont elle aurait dû user face à un concurrent bien trop habile - bien trop rodé, bien trop doué, bien trop gâté. Elle aurait dû, mais et ce sans qu’elle ne puisse la changer, la petite fille qui rêvait d’être enlacée par sa mère sur la plage à chaque fois qu’elle fermait les yeux avait voulu jouer. Avait voulu, une dernière fois n’en portant que le nom, tenter de gagner la partie - mais la petite fille doit apprendre à différencier ses rêves de la réalité, et la réalité des rêves.
Ils parcourent ses carnets, rient à voix basse face à quelques clichés, et elle se sent bercée par une nostalgie à la connotation douce-amère. Son visage poupon parsemé de tâches de rousseurs, le roux naturel de ses cheveux flamboyant sous le soleil avant que ce dernier ne l’abîme au fil des années, son sourire imparfait d’enfant et l’éclat de ses yeux - Flora a fait le deuil de la petite rêveuse qui a bercé son enfance. Cette version d’elle-même est restée à Sydney, et s’y est éteinte lorsque la ville où elle est née lui a fermé ses portes et que Brisbane lui a ouvert les siennes. Elle ne se replonge que rarement dans ses vieilles affaires, et ce pour cette précise raison. Son coeur s’est rétréci dans sa poitrine, les rires lointains de la fratrie résonnent à ses oreilles, et elle sent encore la douceur des poils du chat qu’elle caressait inlassablement à une époque où tout était plus facile. Une dans laquelle elle s’enfermerait volontiers pour le restant de ses jours, une qu’elle espère voir défiler devant ses yeux le jour où elle la lui sera définitivement reprise. « Jamais eu de goûts vestimentaires catastrophiques, mmh ? » Ses yeux quittent la poussière de son passé et croisent la petite photo agrippée entre les doigts fins de l’héritier, l’air victorieux floqué sur le visage de celui qui n’a probablement jamais connu de défaite la faisant sourire malgré elle. Il le sait, il sait exactement ce qu’il est entrain de faire, et si Flora lui a pavé la voie elle n’en demeure pas moins nerveuse quant à le voir s’y aventurer. « Je suis magnifique là-dessus - ose prétendre le contraire. » murmure-t-elle sans effectuer le moindre geste pour lui reprendre le cliché, le suivant du regard lorsqu’il les rassemble pour les replacer dans le carnet. La brune inspire profondément en les empilant à nouveau, puis se tourne distraitement vers son invité au moment où il s’exprime avec un peu trop d'enthousiasme. « Tiens, on dirait qu’un intrus s’est glissé dans la pile » Il pose les doigts sur la couverture en cuir sapin, et ne met qu’un fragment de secondes à la lui arracher - si bien qu’il doit à peine se contenter de la sentir, Flora la lui dérobant d’un geste vif. « Il ne t’appartient plus, et tu ne l’ouvriras jamais - désolé Eli. » lance-t-elle d’un ton étrangement détaché, ramenant le carnet contre elle sans se défaire d’un léger sourire omniprésent pour préserver la douceur de ses mots. Lorsqu’elle le recule de sa poitrine, la Constantine y pose un regard pragmatique, prête à s’en défaire pour le reposer sur son bureau parmi les autres. « Il est mon nouveau jardin secret, et tu n’as pas le droit d’y jeter tes yeux curieux. » poursuit-elle en le regardant avec une certaine malice, bien qu’elle soit teintée de sérieux. Tendant prudemment le carnet dans sa direction uniquement pour en enfoncer un angle dans ses côtés, elle le ramène aussitôt contre elle. « Compris ? »
rainmaker
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby
Elijah Walker
les mauvaises décisions
ÂGE : 39 ans (04/01/1985) SURNOM : eli, simple et efficace STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland. LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle POSTS : 2694 POINTS : 20
TW IN RP : ex-toxicomanie GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelleCODE COULEUR : eli se pavane en #00B464 RPs EN COURS :
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?
Eli s’animait avec l’enthousiasme d’un enfant de huit ans qui aurait découvert un trésor poussiéreux dans le grenier de ses grands-parents. Il avait insisté pour voir une ou deux reliques d’époque susceptibles de lui floquer le sourire aux lèvres, et Flora lui avait donné exactement ce qu’il voulait, et bien plus encore. À vrai dire, Eli avait l’habitude d’obtenir ce qu’il voulait. Pas franchement manipulateur ni friand des chemins détournés pour parvenir à ses fins, il avait toutefois constaté assez tôt dans sa vie que c’était précisément sa façade honnête et sa franchise sans scrupules qui le rendaient si irrésistible et qui lui avaient ouvert toutes les portes sur son passage. Il avait l’habitude d’user de ses charmes et de son parler pour soutirer aux autres exactement ce dont il avait besoin – et il le faisait sans même s’interroger, car en contrepartie, il était toujours disposé à donner du sien pour ne pas léser les concernés dans le procédé. C’est précisément ce qu’il venait de faire avec Flora, en lui faisant miroiter les souvenirs photographiques de l’enfant rondouillet qu’il avait autrefois été. Ainsi, Eli estimait que sa façon de faire était tout ce qu’il y avait de plus honnête, et selon lui, il n’y avait aucun mal à mettre à profit l’effet qu’il pouvait faire à autrui pour obtenir ce qu’il convoitait. Après tout, il ne faisait de mal à personne en agissant de la sorte, n’est-ce pas ? C’était là l’un des moteurs de l’héritier, qui se considérait bien plus inoffensif qu’il ne l’était en réalité. À ses yeux, le petit numéro qu’il avait joué à Flora était exactement cela : inoffensif. Un donné pour un rendu, une simple transaction, avec, à la clé, des dossiers d’enfance qui ne manqueraient pas de leur mettre le sourire aux lèvres. Sans considération aucune pour la façon dont elle pouvait bien percevoir la manipulation qu’il n’était même pas conscient d’avoir exercée sur elle, Eli s’émerveillait devant les photos, dessins et textes qui s’offraient à lui dans les carnets qu’elle avait consenti à sortir pour ses beaux yeux. Il ne remarqua pas qu’elle était devenue étrangement silencieuse, et que le regard qu’elle posait sur ces mêmes souvenirs n’était pas aussi anodin que le sien. Trop concentré sur les clichés qu’il commentait joyeusement, il avait détourné pour la première fois de la matinée son attention du visage pourtant si expressif de la Constantine, auquel un simple regard aurait suffi pour lui souffler qu’elle n’avait peut-être pas la même lecture que lui de la situation.
Un regard qu’il finit par lui lancer lorsqu’il brandit triomphalement la photo sur laquelle elle était accoutrée dans tout ce que les années 90 avaient pu produire de pire. Il s’attendait à ce qu’elle proteste avec le ton plaintif qu’elle avait l’habitude d’adopter lorsqu’il la titillait comme il savait si bien, et continuait à le faire, mais fut surpris de la faiblesse de sa réaction, qui s’arrêta à une réplique bien placée mais servie dans un murmure à peine audible, auquel ne se joignit pas l’agitation qui avait l’habitude de l’animer lorsqu’elle voulait le remettre à sa place. Perplexe mais pas désireux de la mettre à mal en la confrontant à des observations qui étaient peut-être infondées, Eli ne releva pas son manque de panache et se contenta de rebondir sur ses mots avec l’aisance qui lui était caractéristique. « Je n’oserais pas – magnifique, c’est le mot. Prédestinée à concevoir la garde-robe du grand Elijah Walker », renchérit-il avec un sourire en coin avant de remettre les photos à leur place. Il trouva ensuite le carnet qu’il lui avait offert à son anniversaire, et ce ne fut que lorsqu’il posa les mains dessus que Flora, jusque-là étrangement absente et silencieuse, sembla sortir de sa torpeur en lui confisquant l’objet d’un geste si vif qu’il n’eut pas le temps de le voir venir. Eli haussa les sourcils, un sourire étirant ses lèvres tandis qu’un air de défi se dessina sur son visage. Flora avait retrouvé sa malice et sa vivacité d’esprit, bien que quelque chose semblât avoir changé. L’héritier, dont l’observation des autres n’avait jamais été le point fort, fut d’abord déstabilisé par cette sensation étrange qu’il ne parvenait à s’expliquer, avant d’être gagné par l’impression que le sourire doux de Flora n’avait pas gagné ses yeux noisette. Il grimaça et poussa une exclamation scandalisée lorsqu’elle poussa légèrement le carnet contre ses côtes, qui sentirent à peine le contact tant il était dénué de force. « Aïe ! », s’exclama-t-il théâtralement, décidé à la faire se dérider. Il ne comprenait pas pourquoi elle semblait soudain plus tendue qu’elle ne l’avait été auparavant, et estima que quelques taquineries achèveraient de faire s’élargir le sourire un peu trop réservé qu’elle lui avait adressé en le réprimandant. « Pourquoi cet air grincheux, Constantine ? », demanda-t-il d’un ton provocateur, et, sans crier gare, il s’élança en avant pour combler la distance qui les séparait. Il l’attrapa par la taille que ses doigts habiles entreprirent de chatouiller impitoyablement, et l’effet escompté ne tarda pas à se faire remarquer – bientôt, la brune fut parcourue de secousses incontrôlables et émit un rire perçant tout en lui criant d’arrêter. Eli rit lui aussi, avant d’asseoir sa supériorité physique déjà évidente en enjambant son corps frêle, ses genoux de part et d’autre de sa taille tandis qu’il répétait ses assauts tout en l’empêchant d’avoir la moindre chance de s’extraire de sa position. Il pencha son visage vers le sien, s’arrêtant à une vingtaine de centimètres de ses yeux baignés de larmes de rire, et lui adressa un nouveau sourire victorieux. « Voilà, je préfère ça », susurra-t-il avant de la chatouiller de plus belle. Eli n’avait nullement l’intention d’enfreindre le jardin secret qu’elle venait de mentionner, et il avait déjà oublié le carnet qu’elle venait de lui arracher des mains, jusqu’au moment où, en se débattant, Flora lâcha celui-ci dans un geste désordonné qui le fit rebondir sur le couvre-lit. Machinalement, Eli tourna le regard vers l’objet qu’il avait vu voler du coin des yeux, et fronça les sourcils lorsqu’il s’ouvrit sur la page à laquelle était placé son marque-page de satin. Il s’arrêta aussitôt dans ses manigances, permettant à Flora de reprendre son souffle, et se redressa en apercevant un dessin qui captiva aussitôt son attention. La page de droite commença à se tourner et s’apprêta à masquer les traits de crayon qui l’avaient titillé et, oubliant ses belles résolutions, Eli tendit machinalement la main pour l’empêcher de se rabattre, aplatissant la page sur laquelle il reconnut ses propres traits, reproduits avec une fidélité impressionnante. Ses yeux s’agrandirent sous la surprise de se voir au téléphone, dans une de ses chemises préférées, riant aux éclats, comme s’il avait été photographié et non reproduit au crayon. Machinalement, il se retira de sa position à califourchon sur Flora pour s’agenouiller devant le carnet, et resta interdit alors que ses doigts parcouraient le papier blanc autour du dessin, sans oser toucher ce dernier de peur d’en étaler les couleurs. La bouche soudain sèche, il posa un regard où perçait une pointe de confusion sur Flora. « Tu… », murmura-t-il, sans avoir la moindre idée de la suite de sa phrase.
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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.
Flora Constantine
la petite souris
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
Il a l'habitude d’obtenir tout ce qu’il convoite. Elle a le goût du sacrifice. Flora, elle aime l’ombre et la discrétion - elle aime travailler à l’abri des regards dans les ateliers, être dans les derniers rangs du public lors des défilés, garder jalousement ses projets pour elle tant qu’ils ne sont pas finalisés. Elle aime applaudir depuis le fond de la pièce, n’hésite pas à faire passer les intérêts des autres avant les siens, et puise sa satisfaction dans celle de ceux qui l’entourent. Elle est altruiste, réservée, n’a pas une fierté démesurée, n’a pas honte de trébucher ou d’être confrontée à la défaite - elle perd, puis s’assure de faire mieux la prochaine fois, et touche le fond uniquement pour mieux y prendre appui pour se propulser à nouveau à la surface. Elle est souriante et son optimiste semble inébranlable, mais lorsque ses pensées l’envahissent en présence d’autrui Flora se mure dans le silence - et c’est ce qu’elle fait présentement. Elijah garde son attention focalisée sur les clichés, et elle réalise en le voyant se comporter ainsi dans son intimité qu’il s’y découpe terriblement bien. Qu’elle s’est ouverte à lui comme elle ne l’a plus fait depuis longtemps, et que maintenant qu’il lui a pourtant fait comprendre son désintérêt, il est trop tard pour faire marche arrière. Son comportement ne fait plus s’égayer le sien mais l’héritier persiste, et son sourire s’étire mollement en réponse à ses efforts. Elle flanche facilement sous ses yeux azur, sous les courbes de son sourire, à la vue de ses adorables fossettes et des pattes d’oie aux coins de ses paupières. « Pourquoi cet air grincheux, Constantine ? » Elle fronce un peu les sourcils, ses doigts caressant distraitement la couverture de son carnet pour dissiper sa nervosité, et Flora revient à elle en esquissant un sourire pour noyer le poisson - mais elle est déjà perdue. « Je ne suis pas- » Ses yeux s’arrondissent lorsqu’il plonge ses mains à sa taille, et elle resserre sa prise sur son livre en partant d’une plainte. « Eli non ! » échappe-t-elle avec force, avant que sa voix ne disparaisse sous ses éclats de rire. Elle essaie de se dégager de la prise du brun mais Elijah ne met qu’une seconde à l’allonger et l’encadrer de ses jambes, la faisant se tendre davantage sous la facilité avec laquelle il s'exécute, et elle continue de se débattre en riant à gorge déployée. Elle conserve son carnet dans une main et essaie de plonger l’autre à la taille du traître, se souvenant de sa propre faiblesse avouée quelques jours plus tôt, peinant à aligner des gestes cohérents par-dessus sa chemise alors qu’elle est secouée sous ses assauts. « Eli- » Elle gémit encore, commençant à manquer de souffle, et laisse finalement tout son corps s’enfoncer dans les draps lorsqu’il lui accorde une pause, la brunette gonflant ses poumons sous de profondes inspirations. « Voilà, je préfère ça » Les yeux larmoyants, elle les plonge dans ceux rieurs qui s’arrêtent à quelques centimètres des siens, toujours prise au piège entre ses cuisses. « C’est déloyal. » se plaint-elle d’une voix aussi douce qu’elle est légère, avant qu’elle ne cherche à le faire basculer d’un mouvement se voulant brusque - mais qui ne le déstabilise pas le moins du monde, Flora surprise par la force qu’il exerce sur elle sans faire le moindre effort. Elle cherche à le faire bouger en remontant ses jambes mais se contente de les faire se heurter à sa masse imperturbable, son visage se décomposant un peu face à la réalisation - et face à sa tentative, Elijah répond par de nouvelles chatouilles sur son ventre, la forçant à se débarrasser de son carnet pour mieux se défendre. Elle le lance, d’une manière peu précise, vers son bureau - sans qu’il ne l’atteigne, et plonge ses deux mains sur Elijah pour se défendre, ne remarquant pas à temps que la situation est sur le point de lui échapper définitivement, peu importe cette parenthèse de légèreté.
Elle reprend son souffle lorsque le brun marque une nouvelle pause, les yeux clos en dégageant ses cheveux en désordre de son visage, comme apaisée et épuisée - elle est peut-être un peu dramatique après tout. « Tu es intenable, pousse toi. » l’encourage-t-elle en se redressant, le regardant puis fronçant un peu les sourcils en le voyant penché sur le côté - et lorsqu’elle suit son regard, Flora devient livide. Le carnet s’est ouvert sur le lit, et les doigts fins du brun se sont appuyés sur le papier pour le maintenir en place, y effleurant ses propres traits qu'elle a imprimé sur la surface. Immobile, Elijah la libère toutefois de son emprise après plusieurs secondes d'éternité, et Flora ne met qu'un instant à se redresser pour fermer le carnet - plus délicatement qu'elle le lui a pris un peu plus tôt, mais fermement toujours, le cœur de la brune battant à ses oreilles sous la honte. « Tu… » - « Je suis désolée. » murmure-t-elle pathétiquement, précipitamment, se levant du lit pour le contourner et aller ranger le carnet parmi les autres, blanche comme un linge. Elle a l’impression que le sol ondule sous ses pieds, le sang pulse dans sa boîte crânienne, et elle n’ose plus le regarder. « Je- je peux le déchirer si ça te met mal à l'aise, c'est juste que… enfin, c'était quand tu étais au téléphone chez toi la dernière fois… » balbutie-t-elle en se passant une main sur le visage, prenant un moment pour s’appuyer sur son bureau sans lui refaire face. « C'est terriblement gênant- promis, je ne suis pas complètement obsédée par toi. » tente-t-elle sans le moindre humour, mortifiée, toujours sans se reporter sur lui.
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Elijah Walker
les mauvaises décisions
ÂGE : 39 ans (04/01/1985) SURNOM : eli, simple et efficace STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland. LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle POSTS : 2694 POINTS : 20
TW IN RP : ex-toxicomanie GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelleCODE COULEUR : eli se pavane en #00B464 RPs EN COURS :
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?
Alors qu'il faisait se tordre de rire Flora sous ses assauts répétés, Eli perdit toute notion de ce qui était ou non autorisé. Bien sûr, il avait déjà chatouillé de la sorte des amies et même sa sœur : Eli n'en était pas à son coup d'essai en matière de taquineries idiotes et ce genre de manigances était monnaie courante chez l'héritier que le contact physique n'avait jamais gêné. La démarche était innocente, tout comme, prétendument, tout ce qu'il infligeait sciemment à Flora tout en se leurrant tant sur ses propres intentions que sur la façon dont ses gestes et paroles seraient perçus. Eli n'avait à cœur que de lui ramener le sourire aux lèvres et de la distraire des pensées inconnues qui semblaient avoir entamé sa bonne humeur. Mais, comme souvent lorsqu'il agissait avant de réfléchir, la faille dans son propre plan lui apparut rapidement. Le rire de Flora, son parfum qu'il sentait se dégager d'elle alors qu'elle se contorsionnait, la douceur et la fermeté de son corps qu'il sentait à travers son t-shirt trop grand, et son regard si expressif lorsqu'elle ouvrait les yeux entre deux éclats d'hilarité révélaient des qualités enivrantes. Eli pouffait en la voyant tenter de lui rendre la monnaie de sa pièce, mais jamais pareilles gesticulations ne lui avaient semblé aussi adorables. S'il conservait ses apparences imperturbables et dotées de cette fameuse capacité à tout contrôler, intérieurement, Eli était à nouveau subjugué et perturbé par l'intensité des sensations qu'elle éveillait en lui mais face auxquelles il détournait résolument le regard, trop confus que pour envisager de poser des mots sur ce qu'il vivait et préférant un déni confortable à une introspection délicate. Ainsi, il ne conscientisa absolument pas le frisson qui parcourut sa colonne vertébrale sur toute sa longueur lorsqu'elle gémit son nom, ni la façon dont il déglutit lorsqu'elle poussa de toutes ses forces contre ses cuisses qui encadraient son corps, tout comme il ne s'attarda pas sur les fourmillements qui parcoururent ses doigts lorsque ceux-ci effleurèrent la peau nue de son ventre, découverte par le t-shirt qui était remonté à force de spasmes dans toutes les directions. À sa plainte poussée à peine plus haut qu'un murmure, Eli se fendit d'un sourire en coin absolument insupportable et lui susurra : « Je n'ai jamais prétendu l'être, Flora. »
Eli fut en quelque sorte sauvé par le gong lorsque son attention fut attirée par le carnet qui effectua un vol plané sur le couvre-lit. Flora avait bien besoin d'un peu de répit après les chatouilles acharnées de l'héritier, mais Eli aussi se sentit étrangement soulagé lorsqu'il quitta du regard, puis des mains le visage capable de susciter tant d'émoi. Son esprit confus par les émotions que ses pitreries à l'égard de Flora avaient éveillées se vida brusquement à la vue du dessin qu'il découvrit dans le carnet qu'elle avait tant tenu à cacher de sa vue – et il pouvait désormais comprendre pourquoi. Un million de questions auraient dû l'assaillir, pourtant, ce fut un silence assourdissant qui s'abattit sur ses pensées, qui marquèrent un arrêt total. Il ne réagit pas lorsqu'elle lui reprit le carnet des mains, prenant une seconde supplémentaire pour reporter sur elle un regard aux connotations inhabituelles chez ce monstre d'assurance étrangement perdu, et peina à prononcer quoi que ce soit de plus qu'une maigre syllabe sans suite. Il ignorait quoi penser, alors il ne pensait à rien. Le néant subsista jusqu'au moment où elle prit la parole d'une voix faible, dont la détresse perceptible l'arracha à sa torpeur avec la puissance d'une décharge électrique. Il ouvrit la bouche et chercha ses mots sans savoir comment la rassurer lorsqu'elle proféra des excuses qu'il ne comprit pas, et la suivit d'un regard qu'elle fuit résolument en partant ranger le livre sur son bureau. Ce ne fut que quand elle reprit la parole qu'il retrouva l'usage de la sienne, le regard écarquillé à sa proposition de détruire le dessin. « Non ! », interjecta-t-il précipitamment en signe de protestation avant qu'elle n'ait eu le temps de finir son explication. Son expression se aussitôt coupable en réalisant qu'il l'avait interrompue et il se fit violence pour se taire jusqu'à la fin de sa phrase, avant de reprendre, plus doucement et sans l'urgence qui avait percé dans sa voix juste avant : « Je veux dire… non, ne le déchire pas. » Il s'éclaircit la gorge avec un sourire qu'elle ne pouvait pas voir, son regard à elle toujours fuyant. Maintenant que le coup de la surprise était passé, Eli retrouvait de son panache, et s'il restait bousculé par sa découverte, il parvenait à renouer avec la légèreté insouciante qui le protégeait de tout. « Je sais bien, ne sois pas gênée », renchérit-il avec une tendresse bienveillante, mais elle se refusait toujours à soutenir son regard redevenu pétillant. Il se leva et la rejoignit, avant de poser une main prudente sur son épaule. « Hé, Flora », l'interpella-t-il, cherchant son regard et lui adressant un sourire prévenant et rassurant lorsqu'elle consentit à croiser le sien. « Ne sois pas gênée comme ça. Pas de ça avec moi. Je suis… infiniment flatté, rien de plus », lui assura-t-il avec douceur et une légèreté retrouvée. « Et très fier de savoir que mon visage est une source d'inspiration artistique », ajouta-t-il avec une pointe de malice, sa phrase ponctuée d'un petit rire. C'était ainsi qu'il avait décidé d'interpréter la situation. Une artiste qui s'était laissée gagner par une inspiration impérieuse, comme ceux qui dessinaient à la dérobée les inconnus dans la rue, ou les paysages qui démangeaient leur inspiration. Comment il parvenait à faire preuve d'un déni aussi impénétrable demeurait un mystère. Mais cela lui suffit à dissiper tout le malaise et les questionnements que la découverte de ce dessin auraient pu générer. Désormais, la curiosité et la fascination regagnaient du terrain chez l'homme revenu à son état habituel. « Est-ce que… est-ce que je peux le voir de plus près ? Tu n'es pas obligée de dire oui, je comprends que je n'étais pas censé tomber dessus. » À nouveau, celui qui avait l'habitude de ne jamais rencontrer de porte fermée retrouvait ses marques, bien que cette fois-ci, la requête fût formulée humblement, sans cette insistance qui lui garantissait le succès à tous les coups – mais c'était, peut-être, précisément cette humilité qui lui assurerait une réponse positive, et à nouveau, Eli trouvait la meilleure parade sans en prendre conscience, sans avoir l'impression de manipuler l'autre ni de piper les dés.
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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.
Flora Constantine
la petite souris
ÂGE : trente-et-un ans (21.07.1993) SURNOM : flo sonne comme une évidence, elle entend également constantine de temps à autre STATUT : elle a du mal à y croire mais flirte le parfait amour avec Elijah. il est celui dont elle a toujours rêvé, et il fait d'elle la plus heureuse des petites souris MÉTIER : ses rêves abandonnés, elle est à présent barista au dbd en journée et barmaid à l'electric playground le soir LOGEMENT : au #03 james street à fortitude valley. elle partage cet appartement avec Millie, des cochonneries entassées dans les placards et de précieux rouleaux de tissus dans un coin du salon POSTS : 526 POINTS : 0
TW IN RP : ptsd, achluophobie, maladie, deuil. mentions : overdose, addiction, drogue, relation abusive GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : née à Sydney, elle vit à Brisbane depuis ses six ans › terrible cuisinière, elle mange toutes les cochonneries qui lui tombent sous la main › rêve de devenir styliste › elle a développé une peur phobique de l'obscurité suite à un accident de voiture › artiste, elle passe des heures à dessiner tous les jours › elle adore les animaux, peu importe qu'ils soient mignons ou non › maladroite, deux pieds gauches et un sourire innocent pour s'excuser d'avoir renversé votre café › elle rêve de voyages et d'évasion › très douce, grande enfantDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7380B5 RPs EN COURS :
ELIORA › you still know of dawn, but you always return. when you hid under my black wings, they couldn't have protected you from anything. once in flight they would have let go. you would have once again wound up below. only broken, indeed, its wrong to keep you near me. one could call me cruel and deceiving, but in your sacred air i am full of light.
CONSTANTINE › under the surface, you don't know what you'll find until it's your time. no second chances but all we can do is try. i made up my mind. i can't see you but i hear your call. baby, hold on now, we're going home. if we make it or we don't, we won't be alone. if you're waiting all your life, you won't ever go. when I see your light shine, i know i'm home.
« Je n'ai jamais prétendu l'être, Flora. » Alors pourquoi l’avait-elle toujours cru ? Sa poitrine se soulève anormalement fort sous sa respiration, son visage rieur baigné par le soleil et illuminé par son sourire à l'apparence si léger qu’il est difficile de croire que, quelques minutes plus tôt, elle ruminait en se questionnant sur mille sujets. Elle pense beaucoup Flora, et pourtant l’héritier n’avait eu besoin que d’une poignée de secondes pour la faire se cambrer sous des éclats de rire, changer son expression préoccupée par une insouciante, et la faire aussi facilement que cela oublier tout ce qui avait pu l’inquiéter. Elle n’avait aucune raison de l’être, n’est-ce pas ? Un grand brun sur elle, son sourire suffisant pour la distraire toute une vie durant, la Constantine n’a finalement pas besoin de beaucoup plus pour relâcher la pression - les choses simples, tant qu’elles sont belles, lui suffisent. Ce n’est pas pour autant qu’elle n’essaie pas de faire chuter le demi grec en usant de ses jambes et de sa force - mais cette dernière est ridicule face à la sienne, et elle parvient à peine à bouger sa masse sous celle qui la maintient contre les draps, se résignant bien vite à attendre qu’il lui rende sa liberté de mouvement. D’ici là, la vue est loin d’être déplaisante, et Flora se contente de le regarder avec le sourire - elle pourrait être nerveuse d’être ainsi prisonnière de son bon vouloir, mais qu’Elijah soit déloyal ou non, elle s’est rarement sentie autant en sécurité qu’à ses côtés. Qu’il asseye son ascendant physique la fait doucement sourire, et la demoiselle se contente de le déshabiller du regard, faute de pouvoir l’ennuyer autrement.
Mais aussi vite que la pression est retombée, il ne lui faut qu’un instant pour lui faire à nouveau se tordre son estomac. Ses yeux croisent ceux azur focalisés sur le papier ouvert à leurs côtés, et Flora ressent cette fois-ci une urgence quant à se dégager de sa prise et se saisir du carnet pour l’abriter du regard de celui dont il renvoie le portrait. Elle n’est jamais trop difficilement mise mal à l’aise - mais ce niveau de gêne est supérieur à de nombreux qu’elle ait déjà connu, et la brunette voudrait disparaître alors qu’elle referme le carnet et s’avance vers son bureau, contournant lentement son lit pour entreprendre d’aller le ranger comme elle aurait dû le faire bien plus tôt. « Non ! » Elle sursauterait si elle n’était pas complètement déconnectée de l’instant, et se contente de baisser les yeux sur la couverture émeraude sans jamais se reporter sur sa muse qui proteste plaintivement face à l’éventualité de voir le dessin rejoindre une corbeille à papier. « Je veux dire… non, ne le déchire pas. » et qui serait-elle pour aller à l’encontre de sa volonté quant à ce dessin qui, d’une drôle de manière, lui appartient bien plus qu’à elle ? Il le représente, les crayons qui ont noirci les feuilles sont ceux qu’il s’est procuré, et le support l’est également. Flora, même si elle n’avait pas vu cela de cette façon en se donnant à ce projet, réalise qu’il n’est pas tant sa propriété. « Je sais bien, ne sois pas gênée » Elle ne l’est pas - c’est pire que ça. Conservant son dos tourné dans sa direction - de la plus impolie des façons soit disant passant, Flora se mord la lèvre inférieure et irait jusqu’à se la blesser si ce n’était pas pour sentir une main se poser sur son épaule et la faire se sortir de sa transe. « Hé, Flora » Elle se tourne vers lui et inévitablement, ses yeux noisette trouvent refuge dans les siens. Comment peut-il être si imperturbable ? Si doux, éternellement désabusé, comme si rien ne pouvait ne serait-ce effleurer sa carapace et lui provoquer le moindre émoi ? Péniblement, elle soutient son regard et esquisse l’ombre d’un sourire, rebaissant les yeux la seconde suivante même si son corps est à présent orienté vers le sien. « Ne sois pas gênée comme ça. Pas de ça avec moi. Je suis… infiniment flatté, rien de plus. Et très fier de savoir que mon visage est une source d'inspiration artistique » Infiniment flatté, rien que ça. Un rire résonne dans sa gorge sans s’en échapper, et elle s'hydrate nerveusement les lèvres en resserrant distraitement sa prise sur le carnet. « J’aurais sincèrement préféré que tu en ignores l’existence pour toujours. » murmure-t-elle, sans trop savoir pourquoi elle y vouait une telle importance. Flora, elle avait déjà griffonné des inconnus, des animaux croisés au hasard, des scènes de vie dont certaines plus intimes que d’autres - et quelques fois, elle allait même jusqu’à donner les souvenirs aux personnes en question, écopant d’une accolade dans le meilleur des cas et d’un désintérêt sincère dans le pire. Mais pourquoi était-elle ainsi mortifiée face à ce dessin-ci ? « Est-ce que… est-ce que je peux le voir de plus près ? Tu n'es pas obligée de dire oui, je comprends que je n'étais pas censé tomber dessus. » Ses yeux retrouvent les siens, un voile d’horreur y passant - puis disparaissant aussi vite. Le mal était fait, n’est-ce pas ? Il savait, voulait à présent en savoir davantage, et elle ne pouvait blâmer sa curiosité tout à fait légitime. « Je- » Elle se pince à nouveau les lèvres, et regarde le carnet en marquant une sincère hésitation. Elle s’interroge quelques secondes, puis inspire posément et le lui tend lentement en retrouvant ses yeux, son air éternellement désolé étirant toujours ses traits. « Je voudrais le voir si j’étais toi - alors tiens. » À contre-coeur, ses mains relâchent leur prise lorsqu’il s’en saisit, sa nervosité raidissant ses gestes. et, tout aussi lentement, Flora se reporte ensuite sur ses étagères pour sortir le carnet dans lequel elle avait griffonné la base de son dessin - celui dans lequel elle avait imprimé Elijah sur le vif. « et tiens - parce-que tu n’es évidemment pas resté assez longtemps au téléphone pour que je puisse le finaliser comme ça. J’avais fais ça, dans un premier temps. » Elle le lui ouvre à la bonne page et le lui tend, sans même y jeter un oeil, avant de reculer d’un pas puis d’un autre en désignant la porte de sa chambre d’un geste du pouce vers l’arrière. « Je, euhm - tu as faim ? Il est bientôt une heure, tu n’as qu’à rester manger. Je vais nous commander des pizzas. » annonce-t-elle sitôt qu’il ait acquiescé, trébuchant bêtement en sortant de sa chambre tant elle est nerveuse, s’enfuyant dans la cuisine pour ne pas rester à le regarder découvrir ses dessins. La brunette en profite pour se passer un coup d’eau sur le visage une fois face au lavabo, se redonnant une certaine contenance, puis se charge d'appeler la pizzeria chez qui elle a l’habitude de commander. ça, puis de se mettre en quête d’une bouteille ou deux dans ses placards - Millie doit bien avoir ça caché quelque part.
rainmaker
the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby
Elijah Walker
les mauvaises décisions
ÂGE : 39 ans (04/01/1985) SURNOM : eli, simple et efficace STATUT : cœur autrefois brisé, désormais jalousement gardé, mais dont l’armure ne cesse de se craqueler face à une adorable petite souris MÉTIER : architecte au sein du walker group, et chargé du cours de recherche en environnement et durabilité à la faculté d'architecture de l'université du queensland. LOGEMENT : un penthouse lumineux à spring hill, qu’il partage avec son chat siamois zelda et ses deux nouvelles recrues félines, safflina et drogon - ou plutôt dans lequel il est autorisé à rester tant qu’il n’oublie pas de remplir leur gamelle POSTS : 2694 POINTS : 20
TW IN RP : ex-toxicomanie GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, il a sillonné les plus belles régions du globe une fois sa majorité atteinte puis s’est installé à New York avant de revenir dans la ville qui l’a vu grandir fin 2021 ✵ aîné de la fratrie Walker ✵ architecte depuis plus de dix ans, il excelle dans son travail ✵ un passé riche d’excès en tous genres, le seul vice ayant persisté au travers des années étant la cigarette ✵ (trop) honnête, il préfère une vérité blessante à un mensonge confortable ✵ très sociable, doué avec les mots et le sourire facile, sa façade s’effondre lorsque l'interaction devient trop réelleCODE COULEUR : eli se pavane en #00B464 RPs EN COURS :
WALKER ✵ we don't talk much, not anymore. broken bottles and slammin' doors, but we still care about each other, say we care about each other. i know life took us far away, but I still dream 'bout the good old days. when we took care of each other, we were livin' for each other.
ELIORA ✵ gimme what you got - your talk is incredible, so, so, so unusual. you taste like surfing videos. i'm going to read your mind, who you hiding? you fake your shyness, i just wish that i could see through you... hot glue, vape juice, hit undo, how the hell are you so cool?
En trente-huit ans, Eli en avait commis, des dégâts. Il avait brisé son lot de cœurs, fait monter quantité de larmes aux yeux et infligé bien plus de peine qu'il ne l'aurait jamais voulu. Il était de nature foncièrement égoïste et impulsive, agissait sur les coups de tête que lui dictait son cœur resté bien plus candide que ce dont il se persuadait. En apparence, il était froid et calculateur, imperturbable et toujours en contrôle de chacune de ses émotions et décisions. En réalité, bien qu'il tentait de se convaincre lui-même de ce qu'il parvenait à faire gober aux autres à son propre propos, il était une catastrophe d'impétuosité qui agissait bien trop souvent avant d'avoir pesé le pour et le contre. Tant qu'il y parvenait, il gardait la tête froide et se montrait stratégique. Mais dès que la portée sentimentale des situations le dépassait, il fonçait tête la première dans la direction que lui indiquait son instinct : celle qui, heureusement pour lui, était souvent la bonne, mais il n'était pas rare pour autant que les œillères faites de déni et d'auto-persuasion dont il s'armait bien malgré lui ne le guident droit dans le mur. Le problème là-dedans était que la personne blessée par cette collision n'était que rarement Eli, et que c'étaient souvent les autres qui ramassaient les pots cassés de ses agissements impulsifs. Eli ne cherchait jamais à nuire délibérément : les cœurs qu'il avait brisés ne l'avaient jamais été par malice, mais bien par l'égoïsme qui l'animait soit pour se préserver, soit pour prendre du plaisir au détriment de l'autre. Eli faisait toujours preuve de transparence et de sincérité quant à ses intentions et stipulait toujours clairement ce qu'il était capable ou non d'offrir ; mais bien souvent, ses yeux enjôleurs et son sourire d'ange venaient allumer des espoirs et des croyances qui ne reflétaient pas la réalité. Il ne se privait pourtant pas d'adresser ces derniers tout en se convainquant qu'il ne faisait rien de mal, sans comprendre combien son langage non-verbal pouvait contredire les avertissements qu'il avait préalablement formulés, puis, finalement, se rétractait dès que la situation menaçait de lui échapper, que des sentiments se formaient en toute logique en face de lui et qu'il lui fallait étouffer ceux-ci dans l'œuf dès qu'il prenait conscience de leur existence, sans jamais s'être autorisé à nourrir les mêmes de son côté.
Avec Flora, il n'avait jamais été question d'avertissements car il n'avait jamais été question, du moins ouvertement, de séduction ni de promesses quant à ce qu'il avait ou non à apporter à la table. Tout s'était toujours fait de manière implicite et insidieuse, à l'exception de cette fameuse conversation le soir de son anniversaire qui avait tourné au fiasco, et sur laquelle ils n'étaient jamais revenus, sans doute parce qu'ils s'étaient tous deux convaincus que ce n'était pas pertinent. Après tout, aucun d'eux n'était prêt à s'avouer qu'il pouvait se tramer un peu plus entre eux que ce qu'ils avaient prévu. Et, jusqu'à présent, cela avait plutôt bien fonctionné, et ils avaient continué à vivre ces moments de drôle d'amitié pavée d'insouciance et de complicité. Sans raison de se méfier selon lui, Eli s'était comporté comme il pouvait si bien le faire, séducteur malgré lui, ou peut-être l'avait-il été délibérément sans jamais daigner penser un pas plus loin et envisager les conséquences de ses actes. Et, comme toujours, il n'appréhendait ces dernières que trop tard, une fois que le mal avait été fait et que la détresse dont il était responsable était nettement perceptible. Il était bien loin d'envisager l'ampleur et les causes de cette peine, mais cela ne l'empêcha nullement de prendre conscience qu'il était le responsable de l'embarras qui s'était abattu sur celle qui lui tournait désormais résolument le dos. Tout en continuant à minimiser les tenants et aboutissants du mal-être de Flora, il réalisa qu'en tirant trop sur la corde, il l'avait placée dans une situation douloureuse et inconfortable, et entreprit dès lors de faire son possible pour la réconforter et défaire le mal qu'il n'avait jamais eu l'intention de lui infliger, mais dont il n'était nullement moins responsable.
Une chance pour Eli que Flora était clémente et peu rancunière – ce qu'il attribua à son caractère extraordinaire sans se douter une seconde que l'influence qu'il continuait d'exercer sur elle n'y était certainement pas étrangère. Son estomac se noua lorsqu'elle consentit finalement à retrouver son regard et qu'il put lire dans ses yeux la peine qu'il lui avait occasionnée. Lui-même armé de son air le plus prévenant, il lui murmura des mots de réassurance en espérant que ceux-ci puissent réparer au moins une parcelle des dégâts qu'il avait causés. Elle ne se dérida pas aussi facilement qu'à l'accoutumée, visiblement encore nerveuse, et lui témoigna son mécontentement de voir le dessin révélé au grand jour, alors qu'il aurait dû rester confiné dans l'intimité de son jardin secret. Eli hocha la tête et se pinça maladroitement les lèvres, sans toutefois détacher son regard du visage à la douceur inouïe de Flora. « Oui, j'imagine bien… et je suis désolé d'avoir franchi cette limite. Je ne savais pas », répondit-il, un peu piteusement. Mais sa curiosité égoïste de reprendre le dessus malgré tout et de mener, de manière inespérée, à ce qu'elle consente à lui montrer le dessin qui avait déchaîné tant de sentiments. Il avait cru qu'elle refuserait, et lui aurait donné raison de le faire – non pas que cela l'ait empêché de poser la question. Mais, au bout de quelques secondes d'un silence pendant lesquelles il put lire l'ensemble des états d'âme contradictoires qui traversèrent son visage hésitant, son regard hébété se posa finalement une nouvelle fois sur les traits de crayon époustouflants dont elle était l'autrice, et rarement le visage d'Eli n'avait trahi aussi franchement l'émerveillement qui le frappa à cet instant. Il resta d'abord interdit, puis murmura, plus pour lui-même qu'à l'intention de la jeune femme, un « Ouaw… » qui se suffit à exprimer combien il était épaté par son talent. Il releva ensuite le regard pour accueillir le deuxième carnet qu'elle lui tendit avec une explication qui ne fit qu'ajouter à sa fascination, et lui adressa un sourire admiratif avant de tendre une main prudente pour réceptionner l'objet qui, si c'était possible, vit décupler l'ébahissement dans son regard. Ses yeux parcoururent avidement les traits plus bruts mais d'une précision stupéfiante du croquis qu'elle avait dessiné ce fameux soir où ils avaient cuisiné ensemble. Il s'arracha brièvement à sa contemplation pour esquisser un sourire enthousiaste en approbation à la proposition que lui fit Flora et hocha la tête. « Je meurs de faim. J'ai hâte de goûter ces fameuses pizzas dont tu m'as tant parlé », renchérit-il avec un humour sincère avant de se reporter sur le dessin, se fendant d'un petit sourire amusé en la voyant manquer de perdre l'équilibre tandis qu'elle quitta la pièce.
Quelques minutes plus tard, il la rejoignit dans la cuisine, une expression émerveillée toujours floquée sur le visage. « Ah, tu es là », dit-il pour annoncer sa présence avant de s'adosser au cadre de la porte tandis que son regard retrouva celui de l'artiste aux talents insoupçonnés. « Je promets de ne plus aborder le sujet après, si tu préfères qu'on passe à autre chose, mais… » Il lui adressa un sourire rayonnant et la rejoignit au milieu de la pièce, avant de se placer derrière elle pour attraper les verres qu'elle peinait à atteindre et les poser sur le comptoir. « Ton talent… c'est inouï. Vraiment. Je te l'ai déjà dit – enfin, écrit – mais je meurs d'impatience de voir les merveilles que tu as à faire découvrir au monde. » Son ton était léger, mais son regard sérieux et ses mots sincères. Il posa une main bienveillante sur son épaule et la serra brièvement. « Je suis sérieux, Flora. N'arrête jamais ce que tu fais. Tu iras loin », conclut-il formellement, avant de relâcher son épaule et de la gratifier d'un clin d'œil. Peu désireux de l'embarrasser en insistant trop sur le sujet, il reporta son regard sur les verres et la bouteille posés sur le plan de travail. « Qu'est-ce que tu nous sers de bon à boire ? », demanda-t-il avec curiosité, avant d'aviser l'étiquette et le pourcentage d'alcool qui y était indiqué. « Ah, oui, je vois – tu veux t'assurer que j'oublie le dessin, c'est ça ? », plaisanta-t-il joyeusement, tout en s'affairant à ouvrir la bouteille avec un regard malicieux.
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