ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
L’ambiance légère et apaisante de la douche s’est envolée au moment où Em a commencé à aborder des sujets qui fâchent. J’essaie de rester neutre quand je lui réponds que je suis au courant de la scène qu’elle a faite chez moi mais ce n’est pas évident. Sara m’a tout raconté, en détail et en amplifiant sûrement certaines choses. Mais en retrouvant ma chambre sans dessus dessous j’ai compris que l’ambiance devait être plus que pesante. Heureusement que j’étais parti faire des courses, sinon j’aurais subi l’ouragan Emery sans avoir la possibilité de me protéger.« J’étais très en colère contre toi. » C’est ce que m’a soeur m’a dit mais je n’avais aucun mal à l’imaginer. “Je sais, je ne te le reproche pas.” Sa colère était légitime, j’ai déconné, je l’ai humiliée sans le vouloir. A sa place j’aurais sûrement fait pareil ou même pire. Quand j’ai décidé de me venger il m’est impossible de me retirer cette idée de la tête et je sais où appuyer pour que ça fasse mal.« Je peux pas m’empêcher d’avoir des questions. Tu la connais d’où ? Pourquoi t’as accepté son invitation ce soir-là ? » Je ne cherche pas à me défendre, de toute façon c’est trop tard alors je décide de lui raconter avec transparence ce qui s’est passé, de manière factuelle et sans m’énerver tout en continuant de masser son dos avec mes pouces.“Je l’ai rencontrée pendant un défilé. J’étais venu pour dessiner et on a commencé à discuter, on s’est échangé nos insta et un jour elle m’a proposé une soirée. On a bu des coups plusieurs fois avec des potes à elle, c’était plutôt cool. Et pour le nouvel an quand je lui ai dis que je voulais rester seul elle a insisté et j’ai cédé.” Je lui avais bien dit que je voulais rester seul, que je n’étais pas d’humeur à sortir ce soir mais à force de persuasion elle avait réussi à me faire craquer. Et un verre en entraînant un autre j’avais perdu toute ma volonté de passer la soirée seul chez moi. J’aurais dû dire non à Murphy et passer la soirée avec Emery plutôt, je ne sais toujours pas comment j’ai pu être assez con pour faire un choix pareil. « Elle a voulu jouer les gros bras. Elle avait un flingue chez elle… Mais non, elle ne m’a pas agressée. Elle n’est pas si impressionnante. » Ma mâchoire se crispe et elle ne le voit pas mais je fais les gros yeux quand elle parle du pistolet. Cette fille est complètement folle, un danger public, mais qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez elle ?“Un flingue ? Elle est folle, c’est bien ce que je disais” Je me sens coupable, je l’ai mise en danger sans le vouloir. Et si elle l’avait menacée avec cette arme ? Et si elle avait décidé de faire feu ? Je ne me le serais jamais pardonné et je suis pas sûr de ce que je serais devenu. La culpabilité m’aurait tué à petit feu, c’est certain.« Je l’ai un peu insultée. J’avais envie de savoir pourquoi elle s’était acharnée et disons que pour ça, il a fallu la pousser à bout. » La situation aurait de quoi me donner des sueurs froides, Murphy avait un flingue et Emery a cherché à la provoquer, c’est de la folie.“Ah bon??” Ma voix est teintée d’inquiétude, qu’est-ce qu’elle a bien pu découvrir ?« J’ai mené ma petite enquête pour faire le lien avec ce qu’elle m’a dit. Je pense qu’elle défendait Carl. Ça aurait du sens, non ? Tu lui as fait du tort publiquement, il connaît Murphy, elle est du genre à être l’emmerdeuse qui préfère se mêler des affaires des autres plutôt que de gérer sa vie pathétique. » Cette fois mes doigts se crispent involontairement dans son dos avant que je lève les mains pour ne pas lui faire mal.“Carl ? Désolé mais j’en peux vraiment plus d’entendre son foutu prénom.” A chaque fois que je crois que ce taré a enfin compris qu’il faut me laisser tranquille il revient en empirant la situation. Si ce qu’elle dit est vrai il va prendre cher, très cher.« Ce n’est pas une raison pour aller régler tes comptes. » Elle lit dans mes pensées c’est pas possible. “J’ai rien dit.” Je l’ai pensé très fort mais je n’ai rien dit.« Si j’apprends que tu t’es battu contre qui que ce soit, c’est fini pour de bon entre nous. On a beaucoup de choses à gérer mais ça, c’est non-négociable. » Je sais depuis longtemps que mon impulsivité est un problème pour elle, pour nous, pour tout le monde et je sais qu’elle a raison.“Je sais.” Il m’arrive d’être violent mais ce n’est pas volontaire, c’est plus fort que moi, je ne supporte pas qu’on s’en prenne à ceux que j’aime ou à mon honneur. Et quand je suis en colère j’agis avant de réfléchir, je sais que c’est un problème, quelque chose sur lequel je dois travailler mais la route est longue.“De toute façon on peut pas en être sûrs, il l’avouera jamais et l’autre folle non plus.” J’essaie de redescendre en pression pour ne surtout rien lui montrer mais au fond je prends énormément sur moi. Si ça ne tenait qu’à moi je serais déjà en train de sonner chez Carl pour obtenir des explications et lui faire passer l’envie de recommencer à se mêler de ma vie. “Le mal est fait, c’était mérité vu ce qui s’est passé.”
***:
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
It was a bad idea calling you up. Was such a bad idea, I'm totally fucked. It was a bad idea to think I could stop. Was such a bad idea, I can't get enough. It was a bad idea needing you so late. Was such a bad idea 'cause I can't think straight
Même des mois après, Emery revenait sans cesse sur le moment où tout avait pété entre eux, sur les millions de questions qui avaient traversé son esprit. Elle continuait de se demander pourquoi et comment les choses avaient dérapées de la sorte. Elle savait que ses réactions à chaud n’avaient pas été les meilleures, qu’elle n’avait pas offert la meilleure image d’elle. Là, sous cette douche, à en reparler franchement, c’était sans doute le plus honnête qu’elle avait été de la soirée. Elle n’aurait pas dû, mais elle n’était pas franchement désolée du comportement qu’elle avait eu ou des coups bas qu’elle avait mis en place. A force, elle avait perdu le compte, n’aurait plus su dire s’ils étaient à égalité ou si elle avait encore un peu de marge. Les pouces contre ses épaules s’enfonçaient délicatement dans sa peau mais elle peinait à se détendre maintenant que le sujet de Murphy était sur le tapis. Surtout en comprenant que ce n’était même pas comme si le brun l’avait lâchée pour une amie proche ce soir-là, ou pour une bande de potes. Il avait fini par dire oui à une garce qu’il connaissait à peine. « T’es un crétin. » Elle soupira. C’était davantage un constat qu’une insulte. Maintenant qu’elle connaissait l’histoire, elle ne parvenait pas à comprendre comment Cesar n’avait pas pu trouver cette insistance bizarre, et c’était même sans compter le fait qu’il avait cédé. Elle ne lui rappellerait pas que cela avait été sans doute la pire erreur de cette soirée, le mensonge qu’elle avait le plus de mal à digérer. C’était presque pire que ses actions sous l’influence de la drogue et de l’alcool, dans un sens. Car c’était volontaire. L’unique réconfort étant qu’en théorie, maintenant que Murphy avait fait son coup de pute et que sa couverture était grillée, elle ne devrait pas ressurgir dans sa vie. Il valait mieux étant donné qu’à s’entendre parler, Em réalisait combien leur dispute aurait pu dégénérer. « Elle avait pas la conscience tranquille. Une histoire de mec. Tu m’étonnes, si c’est la manière dont elle les traite. » Ca avait été complètement inconscient de lui chercher des poux. Il fallait croire que l’adrénaline était passée par-là. « Elle voulait rien me dire initialement. La solidarité féminine fonctionnait pas, la complicité non plus. Il a fallu que je l’insulte un peu pour trouver les cordes sensibles. » Celle qui lui semblait presque limpide maintenant, c’était Carl. Elle n’avait pas vraiment de preuves autres que de la déduction et des réseaux sociaux équivoques, c’était juste la seule histoire qu’elle avait trouvée qui tenait la route. La pression sur ses épaules se raffermit, une soudaine tension qui la fit se retourner d’un air interrogateur. Cesar et Carl. C’était la dernière pièce manquante à cette histoire. « Je ne sais pas pourquoi tu le détestes autant. Mais j’espère que cela valait la tournure disproportionnée que cette histoire a prise. » Parce que leur relation y était passée. La confiance qu’elle avait envers Cesar, la sérénité qu’elle ressentait quand elle était à ses côtés, son dévouement. Il ne restait plus rien. Et elle était effrayée de penser que cela pourrait être pire, préférant immédiatement le dissuader de penser à aller jouer le justicier dans son coin. Son regard était sévère, ses mots sans appels. Elle n’avait aucune idée d’où ils allaient, de si elle saurait surmonter une tromperie. Mais concernant la violence, elle n’aurait aucun état d’âme à tout arrêter. C’était déjà assez compliqué pour elle de savoir que le mexicain était capable de s’exprimer avec ses poings. « T’as intérêt. » La menace était à peine voilée. Surtout que comme il le disait si bien, ils n’avaient pas de preuves. Elle était sûre qu’elle pourrait trouver un moyen de tout faire avouer à Carl, mais elle n’avait pas besoin de cette interaction. C’était trop tard, ils avaient fait leurs dégâts, l’histoire était terminée. La leur aussi. « On peut plus rien y changer. Alors laisse tomber. J’aurais pas dû te raconter tout ça. » C’était retourner le couteau dans la plaie. Mais plutôt que de laisser l’occasion au malaise de s’installer, Em attrapa le pommeau de doute pour finir de se rincer en vitesse, fit de même pour Cesar avant de couper l’eau et de se pencher pour attraper les serviettes. Elle tendit à Cesar la sienne. « Et j’ai plus envie de prononcer leurs noms du tout. » Des fois qu’il soit tenté de continuer. Elle s’enroula dans sa serviette et sortit de la cabine, balançant son menton par-dessus son épaule pour lui envoyer un petit sourire. « Je t’attends au lit. » accompagné d’un clin d’œil. Il n’avait plus le choix. Elle l’abandonna d’ailleurs dans la salle de bain en quittant la pièce pour retourner dans sa chambre.
○○○○○○
Les rayons du soleil qui filtrèrent au travers store la réveillèrent. Elle n’avait aucune idée de l’heure qu’il était et la blonde mit quelques minutes à revenir à la réalité, distraite par le bras qui enserrait sa taille et le corps collé contre son dos. Cette étreinte était agréable, lui fit fermer les yeux pour mieux la savourer, jusqu’à lentement se souvenir de tous les événements de la veille. Ce n’était pas Reid comme ces dernières semaines mais Cesar. Ses doigts qui caressaient délicatement son ventre la firent doucement sourire. « T’es réveillé depuis longtemps ? » demanda-t-elle de sa voix encore ensommeillée.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
« T’es un crétin. » Je laisse échapper un léger soupir tout en continuant de lui masser le dos avec mes pouces.“Je sais.” J’ai l’impression d’avoir la même discussion avec tout le monde en ce moment et c’est pesant. Je sais que j’ai été con, que j’ai fait des erreurs et que je continue d’en faire. A entendre tout le monde me dire ça je commence à croire que je suis un cas désespéré, une mauvaise personne et un enfoiré avec tous les gens que j’aime. J’aurais dû me douter que Murphy était la reine des putes au pays des connasses, mais j’avais espoir de tomber pour une fois sur des personnes différentes qui me permettraient de m’amuser un peu. Mais je dois me rendre à l’évidence, Em a raison, je suis vraiment un crétin pour ne pas avoir vu qu’elle était complètement tarée.« Elle avait pas la conscience tranquille. Une histoire de mec. Tu m’étonnes, si c’est la manière dont elle les traite. » En tout cas si on parle bien de Carl, j’espère qu’elle lui pourrira la vie à un moment ou à un autre. « Elle voulait rien me dire initialement. La solidarité féminine fonctionnait pas, la complicité non plus. Il a fallu que je l’insulte un peu pour trouver les cordes sensibles. » Elle est complètement folle de l’avoir provoquée comme ça. Cette fille n’est pas nette, totalement imprévisible et dangereuse, ça aurait pu très mal tourner. Elle a pris des risques, elle n’aurait pas dû mais je suis mal placé pour lui faire une leçon de morale. « Je ne sais pas pourquoi tu le détestes autant. Mais j’espère que cela valait la tournure disproportionnée que cette histoire a prise. » Carl est troisième dans le top des personnes que je déteste le plus au monde. Juste après Sergio et Murphy. “Non ça valait pas le coup.” Je le déteste mais même non ça ne valait pas le coup. Rien ne valait le coup de foutre ma vie en l’air et de réduire à néant mes chances avec Em. Qu’elle mentionne Carl ça a le don de me faire bouillir et elle l’a bien senti puisqu’elle me demande de ne pas aller régler mes comptes avec lui. Ca me fait chier qu’elle me demande ça, parce que maintenant je n’ai qu’une envie c’est d’aller m’expliquer avec lui et si besoin de lui péter le nez. Mais je sais que si je fais ça elle ne voudra plus jamais me parler alors je vais devoir prendre sur moi et laisser Carl tranquille.« T’as intérêt. » Les yeux dans les yeux je hoche la tête avant de lui répondre que de toute façon c’est trop tard, la vengeance de Murphy a déjà foutu ma vie en l’air alors autant laisser la situation comme ça. « On peut plus rien y changer. Alors laisse tomber. J’aurais pas dû te raconter tout ça. » Je la regarde attraper le pommeau de douche pour se rincer et avant que je n’ai eu le temps de lui répondre elle met clôt le sujet. « Et j’ai plus envie de prononcer leurs noms du tout. » Je suis bien d’accord avec elle, je n’ai plus jamais envie d’entendre le prénom de Murphy ou de Carl, qu’ils aillent en enfer et puis c’est tout. Je me fous de ce qui peut leur arriver tant que je ne croise plus leur chemin. “J’en ai marre de parler d’eux aussi.” Elle sort de la douche et je récupère le pommeau pour finir de me rincer à mon tour.« Je t’attends au lit. » Je lui fais un petit sourire.“Je finis de me rincer et j’arrive.”
La nuit avait été courte, courte mais douce. Elle avait réveillé de bons souvenirs et m’a rappelé à quel point c’était agréable de dormir avec quelqu’un et surtout avec elle. Elle m’avait volé toute la couette pendant une bonne partie de la nuit mais bon ce n’était pas grave. Et puis je commençais à être habitué, c’était une habitude chez elle. J’avais quand même réussi à dormir un petit peu jusqu’à ce que le téléphone d’Em me tire de mon sommeil. J’aurais très bien pu regarder, je connais son code et à moins qu’elle ne l’ait changé j’aurais pu fouiller. Mais à quoi bon ? Bien sûr que je suis curieux mais ça ne me regarde pas et je pense qu’elle me tuerait sur place si elle me voyait fouiller dans son téléphone. A la place j’ai préféré la prendre dans mes bras, caresser son ventre et profiter de la douceur de sa peau. « T’es réveillé depuis longtemps ? » Difficile de dire exactement depuis quand je suis réveillé, ou plutôt depuis quand on m’a réveillé.“Depuis dix minutes, ton téléphone arrête pas de vibrer, t’es demandée.” Je lui réponds sans agressivité et non sans une petite pointe de jalousie.
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Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
It was a bad idea calling you up. Was such a bad idea, I'm totally fucked. It was a bad idea to think I could stop. Was such a bad idea, I can't get enough. It was a bad idea needing you so late. Was such a bad idea 'cause I can't think straight
Dans cet état de demi-éveil, Emery n’avait pas la moindre envie de bouger. Comme si cela risquait d’éclater leur petite bulle et de la ramener à la réalité. Elle se sentait trop bien pour vouloir mettre fin à cette étreinte, surtout en ne sachant pas quand est-ce qu’ils pourraient retrouver ça. Elle ne pouvait pas nier avoir adoré la nuit passée, avoir volontiers renoncé à une nuit de sommeil digne de ce nom juste pour quelques heures de plus à discuter et à s’embrasser. Mais il n’en restait pas moins que l’appeler avait été une énorme erreur, un élan de manipulation injuste de sa part. Elle voulait Cesar rien qu’à elle et pas en compagnie d’un énième rencard. Ce n’était pas pour autant qu’elle était disposée à lui pardonner ou à essayer de réparer leur relation. Pour ce que cela valait, elle serait certainement la première à s’en mordre les doigts une fois qu’il serait reparti. Pour le moment, ils pouvaient au moins profiter de cette matinée. C’était ce qu’elle pensait du moins, jusqu’à ce que son téléphone se mettre à vibrer à nouveau. Dans un profond soupir, elle se redressa paresseusement dans le lit. « Désolée. » Évidemment, il fallait qu’il soit sur la table de chevet du côté de Cesar, la forçant à s’étirer à travers le lit, écrasant un peu le jeune homme au passage. Elle en profita pour déposer un bref baiser sur ses lèvres avant d’enfin mettre la main sur l’objet et se rasseoir. Outre les notifications classiques, il y avait plusieurs appels manqués de Reid et des messages en vrac. Les deux derniers étant pour lui dire qu’il lui ferait la surprise sur le café qu’il lui rapporterait, et qu’il quittait le centre-ville et serait là dans quinze minutes. Em se sentit pâlir instantanément. Elle avait oublié qu’ils avaient prévu de passer la journée ensemble. Il voulait lui faire une surprise et non seulement elle n’était pas prête, mais elle avait un autre homme dans ses draps. Merde, merde, merde. « Tu dois partir. » Elle se redressa d’un bond, sautant du lit avec une telle vitesse qu’elle en eut le tournis. « Maintenant. » Elle ouvrit sa penderie pour attraper un jean qu’elle enfila en vitesse, un soutien-gorge et un chemisier. Elle pourrait s’en tirer si elle n’avait pas l’air prête, mais pas si les traces de Cesar chez elle subsistaient. Si bien qu’en se retournant, elle n’attendit pas que le brun soit sorti du lit pour attraper la couette, en enlever la housse, puis faire de même avec les oreillers. Elle adorait le parfum du jeune homme mais il pouvait être entêtant et elle ne voulait pas avoir à justifier cela si ses draps portaient son odeur. Est-ce que son parfum s’était aussi accroché à sa peau ? Avec un peu de chance, la douche se serait chargée de ça. Mais par acquis de conscience, elle attrapa son propre flacon de parfum sur la commode et s’en mit. « Quand tu descends les escaliers, il y a une porte qui mène au jardin. Tu peux sortir par-là. » Il ne fallait pas que Reid tombe sur Cesar. Elle ne saurait pas comment le justifier et même si elle ne tenait pas tant que cela à leur relation, ce n’était pas le genre de scandale qu’elle pouvait se permettre d’avoir de bon matin. Les draps finalement défaits, elle les apporta dans la salle de bain pour les mettre dans la panière à linge sale et dévala les marches jusqu’au salon pour faire disparaître les deux verres de vin. Évidemment, Hobbs et Eugene rappliquèrent immédiatement, pensant probablement qu’il était l’heure du petit-déjeuner. « Fais attention aux cochons d’inde. » Ils avaient tendance à ne pas avoir d’instinct de survie. Un regard sur l’horloge du salon lui indiqua qu’il restait une poignée de minutes avant que Reid ne se gare devant la maison. « Vraiment désolée. Je t’appellerai, ok ? » Elle préférait ne rien promettre.
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Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
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Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
Me réveiller à côté d’Emery est un beau cadeau, mais j’aurais préféré ne pas être tiré de mon sommeil par les vibrations incessantes de son téléphone. « Désolée. » Il y a plus important ce n’est vraiment pas grave. Ce n’est pas un téléphone qui réussira à susciter de l’acrimonie chez moi. De toute façon je suis tellement habitué à me lever tôt avec mon boulot que mon corps est réglé comme un coucou suisse. “Non mais c’est pas…” Je m’apprête à la rassurer quand elle me coupe la parole en faisant les gros yeux en regardant son écran. « Tu dois partir. » J’ai bien entendu là ? “Hein ?” Comment ça partir ? J’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? Je l’ai vexée peut-être ? J’ai tendance à ne pas être très délicat et à faire du mal aux gens que j’aime sans m’en apercevoir mais là je ne vois vraiment pas ce que j’ai fait de mal. Je n’ai pas le temps de la questionner davantage puisque face à mon immobilisme elle ajoute. « Maintenant. » Avant de se précipiter vers l’armoire pour s’habiller. Ok je commence à comprendre. Je dois partir parce qu’elle n’a pas envie que quelqu’un me voit, sûrement son monsieur formidable. Je n’ai pas le temps de protester, de ruminer ou d’être attristé par la situation parce qu’elle me presse pour que je m’habille. J’enfile mon pantalon en vitesse sans trop réfléchir et je fais de même avec mon t-shirt qui finit à l’envers sans que je le remarque tout de suite. « Quand tu descends les escaliers, il y a une porte qui mène au jardin. Tu peux sortir par-là. » Super, je suis vraiment obligé de me planquer comme un fugitif, la situation est loin de m’enchanter mais elle ne me laisse pas vraiment le choix. « Fais attention aux cochons d’inde. » Là tout de suite c’est un peu la dernière chose qui me préoccupe. Comment ça “aux”? Aux dernières nouvelles elle n’en avait qu’un, j’ai encore raté un épisode. Je me contente de soupirer et de la regarder dans les yeux en guise de réponse. « Vraiment désolée. Je t’appellerai, ok ? » Avec un petit sourire triste et pas vraiment convaincu je lui réponds simplement.“Ok” J’espère sincèrement qu’elle le fera mais j’ai peu d’espoir. Je préfère me dire qu’on ne se reverra sûrement jamais, qu’elle m’oubliera pour se concentrer sur son mec. Je pense que ça me fait moins mal de me convaincre de ça plutôt que de souffrir plus tard à cause de faux espoirs. La chute serait trop douloureuse. Je suis déjà tombé très bas après notre rupture et je n’ai vraiment pas envie de revenir à cet état là. Je devrais sûrement me sentir coupable d’avoir couché avec une fille déjà en couple. Coupable d’avoir cédé aussi rapidement à la tentation. Coupable d’avoir laissé Cassie en plan au bar mais il n’y a aucun sentiment de culpabilité chez moi. Même si retrouver Emery m’a rappelé de merveilleux souvenirs et m’a fait ressentir tout un tas d’émotions au fond je suis quand même blessé. Blessé de n’être que la roue de secours, le type qu’elle fait passer par la petite porte du jardin, le type qu’elle n’assume pas. J’ai l’impression d’avoir été utilisé, et ça c’est quelque chose qui a un goût amer parce que j’ai toujours su que j’étais peut-être pas le mec idéal mais j’ai toujours pensé que je valais mieux qu’être un second choix. Mais bon c’est ce qui arrive quand on fait des erreurs impardonnables. J’espère que ce mec la rend heureuse, qu’il la traite bien mais je ne peux pas m’empêcher de ressentir une énorme vague de jalousie en l’imaginant près d’elle. Fait chier. Vu comme je suis parti je sens que je vais passer une journée bien merdique et que je vais sûrement me taper une nouvelle insomnie à force de trop réfléchir. Autant faire quelque chose de ce temps là. Je sors mon téléphone pour envoyer un message à Bellamy : objectif sortir, s’amuser et surtout me sortir Emery de la tête. On dit que l'amour se trouve à chaque coin de rue ... alors je dois vivre sur un rond point ...