Cela fait 3 mois que Jackson a été sélectionné. Depuis, sa vie est plus rythmée que du papier à musique. L'athlète se lève aux aurores, se pèse, mange un petit déjeuner de champion, commence par son premier entraînement de la journée, se douche, mange encore, fait la sieste, enchaîne sur le second entraînement de son programme, se douche, mange à nouveau, dort 20 minutes supplémentaire, termine par une troisième session de sprints, se douche une dernière fois, mange et se fait masser. Puis il mange encore avant d'aller se coucher avec l'impression délirante de ne plus avoir de vie, de n'exister que pour les jeux. Du matin au soir, du soir au matin, l'athlète n'a même plus le temps de voir ses amis. Ces derniers viennent parfois le supporter le long de la piste d'entraînement, mais Jax sent bien qu'il est en train de se couper du monde, d'entrer dans un univers au sein duquel même ses proches peinent à le suivre. Le week-end, il enchaine les strip, engrange le cash qu'il rapporte à la maison en soutien à son père, passe quelques heures avec sa sœur puis retourne à sa routine militaire.
À L'approche Noël, son coach a concédé une journée de repos. Mills n'a plus l'habitude. Il a perdu la notion du temps, n'a vu passer ni les jours, ni les semaines, encore moins les mois. Assis sur un banc face au rivage, le sportif observe les Brisbanais se baigner de soleil ou jouer au beach volley en famille. Il est sensé acheter des cadeaux pour ses proches mais n'a pas envie de courir de boutique en boutique afin de dénicher la perle rare. Jax ne demande qu'à se poser, faire un break, arrêter de voir le chrono de sa vie défiler à toute vitesse. Derrière ses lunettes de soleil, l'athlète suit du regard un groupe de filles s'en allant surfer. Cheveux, épaules, chute de reins, fesses, cuisses, mollets. Son œil critique inspecte sans qu'il s'émeuve de ce qu'il voit. À quoi ressemble Lynch en maillot de bain ? Jackson se le demande, lui qui a déjà rêvé la métisse dans plusieurs situations mais jamais sur la plage. Inconsciemment, le sportif sort son téléphone de sa poche. Dans le répertoire, le numéro de la jeune femme attend d'être composé depuis trop longtemps. Son seul et unique message se résume à une photo de citrouille envoyée à Halloween. Louisa a promis de ne le répéter à personne quand elle l'a pris en flagrant délit de mièvrerie : " M + J = ". Il était fier de son découpage de courges, assez pour l'envoyer à la métisse en espérant la faire sourire derrière son écran ... mais n'a jamais reçu de réponse. Peut-être était-elle trop occupée sur le terrain, ou tout simplement plus intéressée. Un mois et demi plus tard, se souviendra-t-elle encore de lui ? Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir : presser la touche appel.
« Hey ! » S'exclame-t-il lorsqu'on décroche au bout du fil. « C'est bien le tel de Marley ? » Et si elle lui avait donné un faux numéro ? Son cœur se serre à cette idée, mais Jax ne laissera rien paraître de sa déception si tel est le cas. Être triste ne l'aidera pas à passer sous la barre des 10 secondes.
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Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Assise derrière son écran d'ordinateur, Marley savourait presque l’accalmie qui régnait dans les bureaux du commissariat. Cela faisait des semaines, des mois même qu'ils courraient tous après le même individu. Il y a trois jours, ils avaient enfin mis la main sur lui. Le soulagement avait été grand, la fierté immense, l'envie de le punir incommensurable. Trois mois plus tôt, alors que la brune était occupée à battre des cils devant un certain coureur, elle avait reçu un appel. C'était presque avec des regrets qu'elle avait quitté le Starbuck. Un sourire béat presque mielleux ornait son visage lorsqu'elle avait rejoint ses collègues dans une ruelle sombre. Son sourire avait disparu lorsqu'elle l'avait vue. Cette jambe, cette jambe qui dépassait derrière une benne à ordures. Les traits de la brune s'étaient crispés et le ventre noué, elle s'était approché. Sur le sol gisait le corps sans vie d'une jeune femme. Rapidement Marley avait constaté qu'elle avait le même âge qu'elle à peu près. Elle avait pris sur elle pour ne pas laisser transparaître son trouble, pour ne pas montrer qu'elle n'avait qu'une envie : dégobiller sur les pompes de ses collègues masculins. La scène avait été passée au peigne fin, toutes les éventuelles traces laissées par le coupable avaient été prélevées. On avait autopsié le corps, comme attendu, la victime avait été violée. Cette histoire avait empêché Marley de dormir, incapable de penser à autre chose qu'à cette affaire, elle s'était plongée à corps perdu dans ce cas. Deux semaines après, une deuxième fille avait été retrouvée dans les mêmes conditions. Le cauchemar se poursuivait. La pression mise sur les épaules de la jeune femme par ses supérieurs ne faisaient qu’accroître son envie de résoudre l'affaire. Qui était ce connard, cette enflure, ce monstre ? L'enquête s'était poursuivie, et au bout de deux mois, Marley avait presque fini par croire qu'il avait disparu. Jusqu'à ce qu'il refasse son apparition il y avait de cela trois semaines. Cette fois-ci, il avait laissé de l'ADN, il avait commis une erreur, une infime erreur. Marley avait sauté sur l'occasion et après de nombreuses recherches, elle avait trouvé un nom : Swenson. En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, la jeune femme et son équipe avaient défoncé la porte de son logement presque insalubre et elle avait pu lui passer les menottes.
Il était rapidement passé aux aveux et l'équipe avait découvert avec horreur qu'il sévissait depuis des années dans toute l'Australie. En recoupant leurs dossiers avec ceux de Sydney et Melbourne, ils avaient trouvé de nombreuses concordances. Le dossier qu'il venait de boucler était solide et Lynch pouvait enfin se détendre. Checkant les différentes affaires qu'elle avait traitées, elle vit son portable vibrer sur son bureau. Un sourire glissa sur son visage lorsqu'elle vit qu'il s'agissait de Jax. « Hey ! ». La voix chaude du garçon provoqua une vague d'émotions dans son corps. « C'est bien le tel de Marley ? ». Elle sourit une nouvelle fois et puis amusée répondit : « Il me semble qu'il reste encore six mois... » Pas qu'elle soit déçue d'avoir de ses nouvelles, bien au contraire. Elle voulait juste lui rappeler la promesse qu'elle lui avait faite : Elle ne se mettrait pas entre son rêve de médaille et lui. Elle s'étira derrière son écran d'ordinateur et puis poursuivit : « Comment va mon sprinter préféré ? ». Elle ne laissait aucun doute quant à ce qu'elle pensait de lui. Etrangement rien n'avait changé depuis leur rencontre. La brune n'avait jamais réussi à l'enlever de sa tête. Elle s'était surprise à se réveiller plusieurs fois dans la nuit, essoufflée, en nage, pensant à son corps contre le sien. Il lui avait écrit au moment d'Halloween, lui avait envoyé une photo qui lui avait arraché un sourire attendri malgré la période difficile dans laquelle elle se trouvait. Elle n'avait pas répondu, pas parce qu'elle n'en avait pas envie, mais parce qu'elle savait qu'elle n'était pas disponible psychologiquement. La douceur de la photographie s'opposait frontalement à la violence de ce qu'elle voyait dans la rue. A cran émotionnellement, elle avait préféré ne rien répondre de peur d'être trop indélicate. « Ton coach sait que tu appelles une fille pendant tes entraînements ? » le taquina-t-elle. L'avoir au téléphone lui faisait beaucoup plus de bien qu'elle n'aurait pu le penser.
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« Il me semble qu'il reste encore six mois ... » Jax l'entend sourire à l'autre bout du fil, ce qui a pour effet d'illuminer ses traits. Quel régale d'entendre la voix de la métisse dont il avait presque oublié le timbre. « Je constate que tu comptes les jours. » Répond-il avec insolence alors qu'il est le premier à cocher les cases du calendrier en prévision d'Athènes et de cette promesse que Lynch lui a faite. Mills court après l'or, c'est indéniable, c'est son but ultime, son graal personnel. Mais, chaque fois qu'il s'entraîne, une petite part de son esprit s'imagine la brune en show privé après la remise des médailles. Un fantasme autant qu'un stimulant : une motivation mentale que l'athlète tait car il sait parfaitement à quel point son coach serait en désaccord avec ce genre de préparation mentale. On n'a jamais vu un homme courir plus vite encombré d'une troisième jambe, c'est des conneries ! « Comment va mon sprinter préféré ? » Le sourire de Jackson s'élargit, faisant remonter ses lunettes de soleil le long de son nez. Autour de lui tout le monde s'en fout, mais quiconque prêterait attention à sa posture relèverait que l'athlète vient de bomber fièrement le torse. « Top shape. J’suis presque prêt. » Répond-il avec esbroufe, trop content de l'avoir au bout du fil pour prendre le risque de plomber l'ambiance avec des révélations sur sa santé mentale.
Jax se sent seul. Il sait que cette préparation est nécessaire mais se demande parfois s'il n'existerait pas d'autres moyens que de s'imposer une vie aussi stricte, aussi dénuée de saveurs. Le poulet et les haricots verts le rebutent, l'alarme de son téléphone sonnant 10 fois par jour afin de lui indiquer qu'il est l'heure de courir, de dormir ou de mander lui sort par les oreilles, même l'odeur du tartan imbibé des pluies d'été ne le fait plus autant vibrer qu'avant. Surement qu'il est en train de faire une overdose, que sa drogue athlétique est en train de peu à peu le ronger au point de le transformer en machine dont seule compte la vitesse d'accélération. Quelle fille a envie d'entendre ça ? « Ton coach sait que tu appelles une fille pendant tes entraînements ? » Il laisse échapper un soupire résigné. Avouera-t-il à Marley que son téléphone dort sous scellé ? Que le deal est d'accepter de laisser l'objet dans un tiroir fermé à clé chaque soir, afin de récupérer convenablement ? Jax préfère garder cette information pour lui. Bientôt, on le soupçonnera d'être marié à l'entraîneur ! « Pas d’entraînement aujourd’hui. » Alors il peut bien faire ce qu'il désire et ce que Mills désire c'est prolonger cet échange : « Comment va la plus belle ? » Ses yeux se ferment derrière les verres de ses lunettes. L'athlète tente de visualiser à nouveau son visage, la couleur de ses yeux et les petits creux de ses fossettes lorsqu'elle sourit. Des images du Starbucks lui reviennent. Cette trace de chocolat au coin de sa bouche avant qu'elle ne le quitte sans qu'il n'ait eu le temps de la lui essuyer. « Dis-moi que t'es libre ce soir. » Il est probablement déjà trop tard pour l'inviter à partager un après-midi ensemble, mais Jax a la permission de minuit. S’teuplait - S’teuplait - S’teuplait supplie-t-il mentalement.
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Dernière édition par Jackson Mills le Ven 7 Avr 2023 - 7:04, édité 1 fois
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
« Je constate que tu comptes les jours. » La brune se mordit la lèvre mais ne répondit rien à sa petite remarque même si un petit rire lui échappa, signe qu'il visait presque juste. Dire qu'elle comptait les jours était un peu exagéré mais oserait-elle lui avouer que face à elle se trouvait un calendrier sur lequel la date du début des jeux olympiques était entourée ? Sans doute pas. Loin d'être du genre fleur bleue ou trop romantique, l'agent préférait garder ses secrets pour elle. Au fond elle devait tout de même admettre que l'idée de le revoir lui traversait l'esprit régulièrement, beaucoup trop régulièrement. Chaque matin lorsqu'elle allait faire son footing, elle prenait sur elle pour ne pas passer au stade. Ce n'était pas l'envie qui lui manquait, loin de là, mais elle savait à quel point les entraînements du garçon étaient précieux pour lui. Elle s'en voudrait si elle venait à le perturber dans sa routine et sa rigueur. « Top shape. J’suis presque prêt. » Même s'il ne la voyait pas, la jeune femme leva les yeux au ciel, amusée par son attitude mais persuadée qu'il exagérait la situation. Elle souffla dans un murmure : « Il faut donc que je m'entraîne à danser ? » Non elle n'avait pas oublié leur pari. La métisse était une femme de parole, elle respectait toujours ce qu'elle disait. Une promesse étant une promesse, elle n'hésiterait pas à lui faire son petit lap dance. Serait-elle capable de se dévêtir sans le toucher ? Sans lui arracher ses vêtements ? Marley en doutait sincèrement mais pour le moment, là n'était pas la question.
Lorsqu'elle aborda la question du coach plus pour plaisanter qu'autre chose, elle l'entendit soupirer. Sa main se crispa sur son portable qu'elle tenait toujours à l'oreille. Avait-elle commis une erreur en parlant de ce sujet. Sa respiration s'accéléra un peu, craignant de l'avoir blessé ou vexé. « Pas d'entraînement aujourd'hui ». Surprise par cette révélation, Marley sursauta et tapa son genou contre son bureau. Elle serra les dents pour ne pas laisser paraître sa douleur et fit un signe de la main à l'un de ses collègues pour lui signifier qu'il n'y avait rien. Pas question que les autres flics lui tournent autour afin de savoir à qui elle parlait ainsi. Ils l'avaient rarement vu aussi souriante et chaleureuse. « Comment va la plus belle ? » Elle sentit ses joues s'empourprer. Si elle détestait qu'on la flatte – elle avait toujours l'impression qu'on le faisait par intérêt – cette fois-ci c'était différent. Cela venait de Jax et quelque chose au fond d'elle la poussait à croire qu'il ne mentait pas. Qu'il pensait vraiment ce qu'il disait. Sans doute était-ce parce qu'il avait refusé de coucher avec elle alors qu'ils en avaient clairement tous les deux envie. Oui, sans doute. A son tour de soupirer, mais cette fois-ci de soulagement : « Mieux depuis quelques jours, beaucoup mieux depuis que j'ai décroché ce téléphone. » confessa-t-elle. Elle avait l'impression que l'horizon se dégageait enfin, que les ténèbres allaient désormais laisser place à la lumière. Elle passa une main dans ses cheveux, plus préoccupée par sa conversation que par l'agitation qui régnait au sein du commissariat. A cet instant, il n'y avait que sa discussion avec Jax qui importait. « Dis-moi que t'es libre ce soir. » Cette fois-ci la lieutenant parvint à contrôler ses spasmes, et si tout son corps était désormais parcouru d'électricité, elle ne s'était pas cognée quelque part. Un large sourire barrait désormais son visage tandis qu'elle répondait : « Si tu as réussi à me faire une place dans ton planning, tu peux être sûr que je ferai de même. » La brune se doutait qu'il ne devait pas avoir beaucoup de jours off. Savoir qu'il avait envie de passer sa soirée de libre en sa compagnie l'emballait et l'excitait. Elle avait hâte de le revoir et naturellement elle acheva : « Je suis même prête à venir en courant. » et un nouveau rire éclata dans son bureau. Un officier passa par là et fronça les sourcils. Agacée par le fait qu'on l'observait, la jeune femme se leva et traversa les couloirs, le combiné toujours collé à l'oreille. Elle sortit et s'installa sur un petit muret qui faisait face au bâtiment. A défaut de pouvoir être littéralement suspendue aux lèvres de Jackson, la jeune femme l'était désormais à ses paroles, à sa voix chaude et réconfortante.
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Avoir confirmation que son appel illumine la journée de Marley fait naître en Jackson une pointe de fierté qu'il ne s'explique pas. C'est ridicule, ça n'a aucun sens mais ça lui plait au point de sourire aux passants sans raison. Maintenant qu'il a la métisse au téléphone, Jax se sent moins coupé du monde. Il apprécie la chaleur des rayons du soleil sur sa peau noire et étire devant lui ses longues jambes de champion. « Si tu as réussi à me faire une place dans ton planning, tu peux être sûr que je ferai de même. » Son rire profond raisonne tandis qu'il l'imagine arriver en courant. Mills aime les filles sportives. Des images d'eux trottinant côte à côte le dimanche matin lui viennent à l'esprit. Il rêve de complicité, de discussions tenues entre deux foulées et de brunch en bord de plage après l'effort.
« En fait ... » Reprend-il plus sérieusement, l'esprit passant en revue ses possibilités d'actions. « J'pensais à la fête foraine. » Celle qui tous les ans s'arrête à Brisbane pour le plus grand bonheur des habitants. Train fantôme, autos-tamponneuses, pomme d'amour et barbe à papa, quoi de plus léger pour un premier rendez-vous ? Pas d'alcool, pas de musique à fond de balle ou de dancefloor collé-serré mais des lumières féériques, une ambiance bon enfant et de quoi s'amuser tout en faisant connaissance. « Tu pourrais me montrer ton talent au tir à la carabine, Lieutenant Lynch. » Mills taquine. « 18h devant l'entrée ? » Ça lui donne le temps de rentrer chez lui, de se faire beau et de retrouver la brune pour quelques heures en dehors de sa routine, loin de la piste, des chronos et de la pression écrasante d'être quoiqu'il arrive le meilleur. Pas qu'il compte prendre ce date avec désinvolture, bien au contraire, mais parler avec Marley le détend plus qu'il ne s'y était attendu. Jax ne se sent pas pressé par la métisse, elle le laisse avancer à son rythme étonnamment plus lent que celui de ses sprints lorsqu'il s'agit de la drague.
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Lorsqu'il reprit avec sérieux : « En fait... » Marley se figea quelque peu. S'était-elle trop emballée ? Peut-être devrait-elle marcher davantage sur des œufs avec Jax et ne pas lui laisser entendre qu'elle attendait avec impatience de le revoir. Elle avait compris qu'il avait besoin de temps et n'avait aucune envie qu'il se sente brusqué ou étouffé par sa façon de faire. « J'pensais à la fête foraine. » Un fin sourire éclaira le visage de la brune tandis qu'elle hochait affirmativement la tête. L'idée lui plaisait énormément. Elle s'imaginait déjà en train de flâner dans les allées, accrochée au bras du sprinter, dégustant des sucreries, riant aux éclats. « Tu pourrais me montrer ton talent au tir à la carabine, Lieutenant Lynch. » Un soupir amusé lui échappa lorsqu'elle l'entendit l'appeler lieutenant. Dans la bouche d'un autre, elle l'aurait pris pour une moquerie, dans celle de Jax elle le prenait pour une taquinerie. « 18h devant l'entrée ? ». Marley jeta un coup d'oeil à sa montre. Parfait, elle aurait le temps de rentrer chez elle pour se préparer. Elle répondit alors : « Sois à l'heure agent Barrett, parce que j'y serai. ». Elle finit par raccrocher et retourna dans son bureau.
* * *
Le reste de l'après-midi passa avec une lenteur terrible. Elle qui aimait tant travailler tournait désormais en rond comme un lion dans une cage. Elle avait prévenu son supérieur qu'elle prenait sa soirée et il n'avait opposé aucune résistance. A dire vrai, lorsqu'ils avaient arrêté le tueur en série, ils avaient encouragé Lynch à prendre quelques jours pour elle afin qu'elle puisse se remettre de ses émotions. Naturellement, elle avait refusé. Le fait qu'elle prenne une soirée pour elle était donc une idée bienvenue.
Après être passée chez elle, avoir pris une douche et enfilé un petit short accompagné d'un débardeur, la demoiselle s'était mise en route pour la fête foraine. Son visage rayonnait de bonheur et elle n'avait qu'une hâte, revoir Jax. Alors qu'elle s'approchait de l'entrée, elle l'aperçut devant. Un petit sourire glissa sur ses lèvres lorsqu'elle constata qu'il était à l'heure. Elle s'approcha de lui, se mit sur la pointe des pieds et déposa un baiser furtif sur sa joue. « Un bon point pour la ponctualité. » souffla-t-elle. Elle se recula quelque peu et prit le temps de l'admirer. Elle avait l'impression qu'il était encore plus séduisant que dans ses souvenirs. En sa présence, le cœur de Marley rejouait inlassablement le même spectacle : Il se mettait à battre plus vite. Elle passa son bras sous le sien et commença à avancer. « Par quoi tu veux commencer ? » Elle glissa son regard sur lui, et provocatrice proposa : « La pêche aux canards ? Au moins on sera sur un même pied d'égalité. » et elle lui tira la langue. Elle faisait référence au tir à la carabine puisqu'il était évident que contre elle, il n'aurait aucune chance. L'odeur des barbapapas venaient chatouiller son nez comme celle du parfum du garçon. La jeune femme n'aurait su dire laquelle elle préférait mais son bras accroché à celui de Jax semblait indiquer que le jeune homme gagnait haut la main !
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Il continue de regarder l'écran bien après qu'elle a raccroché, se remémorant les souvenirs de leur rencontre dans ce bar. Lors des sélections, Jackson débordait d'adrénaline. Il venait d'être qualifié, l'avenir s'ouvrait à lui tant et si bien que ce café avec Marley avait quelque chose d'irréaliste, de résolument influencé par l'endorphine et l'euphorie de se savoir en route vers ses rêves. Avec quelques mois de recul, Mills réalise : ce soir sera leur troisième rencontre. Peut-on considérer que le Starbucks était un date ? Résolument, s'il on s'en tient à ce baiser dont la seule réminiscence lui fait se mordre les lèvres. Par conséquent, cela veut-il dire que Lynch s'attend à plus, après la fête ? Jax est perplexe. Des histoires de première base, de secondes base et de home run lui viennent à l'esprit. Il commence à douter, à devenir nerveux. C'est en le réalisant qu'il décide de se lever. Quitter le rivage et se mettre en mouvement reste la meilleure solution pour le sportif dont la préoccupation première est de ne se laisser aucune occasion de merder par excès de réflexion. Jax choisit de faire confiance à son feeling, d'y aller à l'aveugle ... Comme dirait son coach : parfois, il ne faut pas réfléchir, juste foncer.
* * *
Il attend Marley face à l'entrée de la fête foraine, beau comme un dieu dans son short noir qu'un t-shirt blanc vient contraster sur fond de soleil couchant. Jackson sent bon, il est rasé de près et le sourire qu'il décoche à Lynch lorsqu'elle s'approche ferait fondre n'importe quelle banquise. La réalité le rattrape quand elle arrive à sa hauteur et l'embrasse sur la joue. Comment a-t-il pu oublier la sensation de flottaison que la présence de cette divine créature lui procure ? Instinctivement, Jax inspire son odeur tandis qu'il pose une main sur sa hanche. « Un bon point pour la ponctualité. »« T'es canon. » Ses doigts jouent avec le textile de son débardeur avant qu'elle ne s'éloigne juste ce qu'il faut pour les placer bras dessus bras dessous. « Par quoi tu veux commencer ? » Il n'y a pas songé, prêt à tester n'importe quelle attraction pourvu que cela lui permette de passer un peu de temps avec la brune : un vrai canard. « La pêche aux canards ? Au moins on sera sur un même pied d'égalité. » Mills se reprend instantanément face à cette provocation à laquelle il répond par un air défiant. « J'te prends au mot ! »
Sans plus attendre, l'athlète entraîne la jeune femme dans les allées de la fête foire à la recherche de bassin le plus rempli de tous. Des dizaines et des dizaines de canards en plastique multicolores défilent à toute vitesse emportés par le courant créé par une pompe prévue à cet effet. « Deux cannes s'teuplait. » Dit-il en tendant au tenancier un billet de 10 dollars. L'homme leur explique que la quantité de points remportée dépend non pas du nombre de canards pêchés mais du numéro inscrit sous leurs prises. Ils ont 10 pioches chacun. Jax se positionne aux côtés de Marley qu'il éclabousse gentiment du bout des doigts. « J'te préviens : j'te laisserai pas gagner par galanterie. » Il est bien trop compétiteur pour ça. Plus excité qu'un gamin, le voilà qui tend le bras à la recherche de son premier canard ...
Citation :
WIN : Après une partie de pêche acharnée, le décompte des points déclare Jackson vainqueur. Ce dernier choisit de transformer ses points en coupons de barbe à papa : « Allez, je t'invite, loser ! » Taquine-t-il de plus belle en direction de la métisse, fier d'avoir brillé dans ce jeu à défaut de prétendre la battre au tir de précision.
SO CLOSE : Égalité ! Les canards de Jackson donnent le même nombre de points que ceux de Marley. L'athlète réfléchit puis se tourne vers la métisse : « On mutualise ? » Propose-t-il en désignant un kit de bracelets enfantins au bout desquels pendent deux demi-coeurs. Peut-on rêver meilleur souvenir de cette soirée qu'un grigri de ce genre ?
FAIL : Zéro pointé, les canards de Marley écrasent ceux de Jackson. Ce dernier pousse un soupire résigné tout en rendant sa canne au tenancier. « Ok, ok, c'est toi le boss. » Plus habitué à gagner qu'à perdre, le sprinteur affiche une moue boudeuse avec laquelle il compte bien amadouer la belle. Peut-être que s'il joue les calimero, elle cherchera à le réconforter ? Ça vaut le coup de pousser ce vice !
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Dernière édition par Jackson Mills le Ven 7 Avr 2023 - 8:51, édité 1 fois
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
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Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
« T'es canon » suffit à la faire frémir tandis que la main qu'il posa sur sa hanche lui arracha de longs frissons. Elle parvint à cacher son trouble – sans savoir réellement comment elle y arrivait – et commença à marcher à ses côtés. Avec Jax, elle se sentait légère, étrangement légère. Et sans doute que lui aussi, à moins qu'il soit comme elle et qu'il soit incapable de refuser le moindre défi, aussi puéril soit-il : « J'te prends au mot ! » Elle se mit à rire doucement, n'ayant pas véritablement envisagé d'aller pécher un quelconque canard. Les voilà désormais à la recherche du stand parfait. Une fois devant, le forain leur expliqua les règles. Marley hocha la tête, prête à commencer. C'était un jeu de pur hasard. Elle n'avait aucune certitude de pouvoir gagner et cela la piquait quelque peu. Elle sursauta lorsqu'elle sentit quelques goûtes d'eau l'arroser : « J'te préviens : j'te laisserai pas gagner par galanterie. » Elle donna un léger coup d'épaule au sprinter et répondit : « L'inverse m'aurait fortement déçue ! ». Et ils commencèrent à attraper leurs canards. La technique de Marley était simple : Dès qu'elle voyait que Jax voulait prendre un canard, elle se dépêchait pour le lui piquer. Son sourire s'agrandissait à chacune de ses prises. Au bout d'un certain temps, ils arrivèrent avec leurs dix canards chacun. Le décompte se fit et ce fut non sans une certaine surprise qu'elle constata qu'ils étaient égalité. Un rire amusé lui échappa tandis qu'elle soufflait : « J'y crois pas... ». Le destin ne semblait pas vouloir départager ces deux compétiteurs. Elle vrilla son regard vers le garçon lorsque celui-ci lui proposa : « On mutualise ? » et il lui montra deux bracelets qui s'unissaient à la perfection. La brune se mordit la lèvre, observant cet objet plein de niaiserie. Loin d'être fleur bleue, elle devait cependant admettre que son cœur avait loupé un battement lorsqu'il lui avait montré les deux cœurs unis. Que se passait-il ? Aurait-elle toujours quinze ans lorsqu'elle se retrouverait en sa compagnie ? Une nuée de papillons prit son envol dans le bas de son ventre lorsqu'ils tendirent leurs bons et qu'ils récupérèrent leurs bracelets.
Ils s'éloignèrent un peu du stand et Marley attrapa le poignet de Jax afin de lui accrocher le bracelet bleu. Ses gestes étaient tendres et mesurés tandis qu'avec agilité ses doigts glissaient sur la peau du garçon. Lorsqu'elle lui eut accroché le sien, elle tendit son poignet pour qu'il fasse de même, son regard planté dans le sien. Si ces bijoux n'étaient que pure gaminerie, la lieutenant avait la sensation que leur signification était tout autre. Une promesse. Voilà ce qu'elle ressentait. La promesse qu'entre eux il y avait plus qu'un simple jeu de séduction, plus qu'une attirance éphémère. Lorsque son bracelet fut accroché, elle caressa du bout des doigts la moitié de cœur. Elle finit par relever le visage et lui demanda sans moquerie aucune : « T'as le droit de faire une entorse à ton régime strict ? ». Elle savait qu'il devait faire attention à son alimentation, même sans qu'il ne lui ait dit, elle savait que les sportifs de haut niveau s'imposaient un régime particulier. Le stand de barbapapas qui se trouvait non loin d'eux appelait la jeune femme qui ne pouvant s'empêcher d'être provocatrice souffla : « Je meurs de faim. ». Son regard qui basculait inlassablement des yeux du garçon à ses lèvres ne cachait aucunement le fond de son arrière-pensée. Elle avait faim de sucre, mais elle avait faim de lui surtout. Le tendre baiser qu'elle lui avait volé au strabuck était toujours parfaitement inscrit dans ses souvenirs et dans sa peau. La douceur de ses lèvres était toujours immortalisée. Consciente qu'il avait besoin de prendre son temps – elle l'avait rapidement saisi – elle finit par lui proposer : « Où alors on peut aller se faire peur dans la maison hantée... ». A lui de voir, tant qu'elle était en sa compagnie, elle se fichait bien de savoir ce qu'ils allaient faire.
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Elle accepte. Il sourit, parfaitement inconscient que la présence de cette babiole au bout de son bras lui vaudra les moqueries de Mickey, le harcèlement de Louisa et les regards désapprobateurs du coach. Jackson s'en fiche, est bien trop excité par l'instant présent pour penser à demain. Il dévore la métisse du regard, observe la façon dont elle s'applique à lui passer le bracelet autour du poignet. Chaque contact de ses doigts délicats avec son épiderme est un frisson lui hérissant le poil, saturant son corps d'informations électrisantes. Mills comprend rapidement à quel point ce sentiment pourrait devenir addictif. C'est le même que celui des starting blocks. Ses doigts à lui sont moins agiles, plus bourrus. Il doit même se pencher et y aller avec les dents afin de desserrer le nœud coulissant permettant au fil de s'ajuster à la taille du poignet de la brune. Jax en profite pour déposer un baiser au creux de sa paume de main. Le geste est bienveillant, respectueux, loin de chercher à allumer ce genre de feux qu'il sème sur son passage lorsqu'il danse pour remplir le frigo. « T'as le droit de faire une entorse à ton régime strict ? » Non, mais lorsqu'elle lui avoue mourir de faim, l'athlète comprend que l'allusion de Lynch ne se limite pas aux sucreries dont les odeurs embaument les allées de la fête foraine. Joueur, il répond à la provocation par un léchage de lèvres en bonne et due forme, qu'il accompagne d'un haussement de sourcil gourmand. Sa bouche est toute mouillée, luisante comme un fruit bien mûr. « Où alors on peut aller se faire peur dans la maison hantée ... »« Le premier qui crie perd et nourrit l'autre, deal ? » Jax n'est pas franchement du genre à se laisser effrayer par quelques squelettes et des toiles d'araignée, mais la maison hantée de cette foire annuelle est connue pour prendre les visiteurs par surprise. Aux dernières nouvelles, Louisa lui a dit qu'un tueur fou l'avait pourchassée sur plusieurs mètres avant qu'elle ne trouve un couloir par lequel s'échapper !
Ils entre dans la maison avec cet air qu'ont les gens trop sûrs d'eux. 23 et 24 ans, Marley et Jax sont des adultes, ils se croient immunisés contre ce genre de gamineries, Mais le propriétaire de l'attraction ne semblait pas surpris de les voir acheter leurs billets d'entrée et l'on peut voir que la barraque est largement adaptée à leur taille plus imposante que celle des enfants dont les cris de terreur raisonnent un peu plus loin dans les entrailles du bâtiment. Il faut avancer à pieds à travers les couloirs de la demeure et trouver le chemin de la sortie. « T'éloigne pas ! » Lynch lui décoche un regard à l'encontre duquel le sprinteur oppose des explications révélatrices de son esprit de compétition : « J'veux t'entendre crier. » Non, il n'a pas peur qu'elle le laisse seul et lui décoche un rictus diabolique tandis que ses doigts glissent autour de ceux de la métisse pour mieux l'entraîner dans le noir. « (de peur) » Précise-t-il à voix basse et tendancieuse, alors qu'ils avancent côte à côte à l'aveuglette. Jax n'avait pas besoin d'ajouter ce détail, mais souligner la raison des cris n'est qu'une façon comme une autre d'insinuer qu'elle pourrait en pousser de toute autre nature ...
Rien que d'y penser, l'athlète se déconcentre. L'obscurité joue contre lui, lui permet d'imaginer mieux que jamais leurs corps se frotter l'un à l'autre. Soudain, Jackson se prend les pieds dans ce qu'il pense être un câble mais s'avère en fait être un serpent. Un flash de lumière stroboscopique illumine furtivement le couloir, rendant visible la menace enroulée autour de sa chaussure. Il repousse vivement le reptile en plastique mais se retient de couiner de surprise. En Australie, on apprend aux habitants à se méfier des bestioles. Ceux qui ne sont que des jouets inanimés pour les américains des grandes villes de l'hémisphère Nord pourraient tout à fait être des animaux vivants cachés parmi les farces et attrapes de l'attraction ici, sur leur île sauvage à la faune meurtrière !
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Gayle Danbury
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Les gestes presque maladroits de Jax pour lui accrocher son bracelet lui avaient arrachés un sourire mais le baiser qu'il avait déposé dans la paume de sa main l'avait fait frissonné. Le geste l'avait prise par surprise provoquant instantanément une vague de chaleur dans tout son corps. Il n'avait pas répondu lorsqu'elle lui avait demandé s'il était autorisé à manger autre chose que des légumes verts et des protéines. Sa seule réponse avait été de se lécher outrageusement les lèvres en la fixant. Les lèvres de la brune s'étaient quant à elles entrouvertes de stupeur. Il l'allumait sciemment et cela devenait difficile pour elle de ne pas lui sauter dessus. D'un tempérament de feu, préférant agir avant de réfléchir, le sprinteur ne pouvait se douter du travail hors du commun qu'elle devait faire pour garder ses distances physiques avec lui. Incapable de détacher son regard de ses lèvres, la seule solution avait été de lui proposer une nouvelle attraction. Au moins en mouvement, elle pourrait se concentrer sur autre chose que sur le jeune homme avec qui elle se trouvait. Elle misait en tout cas sur cela pour ne pas faire n'importe quoi. Elle n'avait certainement pas envie de tout gâcher avec le coureur. « Le premier qui crie perd et nourrit l'autre, deal ? » Un petit sourire en coin ainsi qu'un hochement de tête de la part de la flic indiquèrent qu'elle était partante. Il y avait peu de chance qu'elle perde. Elle était formée pour être discrète et pour affronter tout genre de dangers. Ce n'était tout de même pas une maison hantée dans une fête foraine qui allait l'effrayer n'est-ce pas ?
Ce fut donc parfaitement sereine qu'elle pénétra entre les murs de cette maison. Elle était amusée par les cris des enfants au loin tandis que son oreille était déjà aux aguets. L'obscurité des lieux ne lui permettait pas de voir aussi bien qu'elle l'aurait souhaité mais elle ne s'en formalisa pas. Lorsque Jackson lui dit : « T'éloigne pas ! » elle tourna la tête dans sa direction. Elle s'apprêtait à lui demander s'il avait peur de se retrouver seul mais il lui coupa l'herbe sous le pied en précisant sa pensée : « J'veux t'entendre crier. ». Marley se mordit violemment l'intérieur de la joue pour ne pas laisser le flot de ses pensées toutes plus libidineuses les unes que les autres s'échapper. Jax ne pouvait le voir dans l'ombre des lieux mais la poitrine de la métisse n'avait de cesse de se soulever de plus en plus rapidement. Ce n'était pas la peur qui agissait sur son organisme, c'était la présence du garçon à ses côtés. Le : « (de peur) » murmuré suavement n'eut d'autres conséquences que de nouer le ventre de la jeune femme et d'assécher sa bouche. Elle inspira profondément puis ne put s'empêcher de répliquer dans un souffle : « Tu veux juste pas admettre que t'as peur dans le noir tout seul... ». Leurs doigts accrochés l'un à l'autre, les deux adultes avançaient tout de même avec prudence. En plus de ne pas vouloir se ridiculiser face à l'autre, aucun ne voulait perdre le pari qui avait été lancé un peu plus tôt. Marley sursauta légèrement lorsqu'elle sentit Jackson s'agiter à ses côtés. Son regard descendit jusqu'à ses pieds et un petit rire lui échappa lorsqu'elle le vit shooter dans un serpent en plastique.
La lumière s'éteignit à nouveau et ils continuèrent leur progression. Marley dont les sens sur-développés étaient toujours à l’affût resserra ses doigts autour de ceux du garçon lorsqu'elle entendit un bruissement derrière elle. Elle fit d'ailleurs volte face, sa main libre plaquée contre sa hanche. Elle grimaça en se rappelant qu'elle n'avait pas son arme et se gifla mentalement devant ce réflexe absurde qu'elle venait d'avoir. Finalement, tout ne serait peut-être pas aussi simple que prévu. Sans la vision pour se rassurer, sans arme pour se protéger, la belle se trouvait bien démunie. Alors qu'elle retrouvait un certain calme, elle entendit des pas arriver à toute vitesse derrière eux. Son premier réflexe fut de s'éloigner du centre du couloir. Instinctivement, elle plaqua Jackson contre un mur, mettant ainsi le sprinteur entre son corps frêle et la paroi de la maison. La tête de la brune s'enfonça dans la poitrine du garçon tandis qu'elle riait quelque peu. Cela faisait peu de temps qu'ils étaient entrés et déjà la jeune femme sursautait à tout va. Le nez enfoncé dans le tee-shirt du garçon, elle respira sans le vouloir son parfum. Ses mains libres glissèrent alors sur le bassin du jeune homme afin de mieux s'y accrocher. Son corps à elle se colla davantage à celui musclé de Jax. La respiration de la lieutenant était de plus en plus saccadée. Un cri perçant non loin d'eux la fit planter ses doigts dans la peau du garçon. Incapable de se détacher de lui, ou plutôt ne désirant pas quitter son corps elle murmura : « Il faut qu'on trouve rapidement cette sortie... » Elle marqua une courte pause, avala difficilement le peu de salive qui lui restait et acheva : « Ou bien je vais faire des bêtises. ». Autant le prévenir. Si elle avait compris qu'il avait besoin de temps pour aller plus loin, et si cela lui convenait parfaitement, Lynch n'avait pas assez de self-contrôle pour contenir toutes les pulsions qu'elle ressentait à son égard. A tout moment, elle pouvait flancher. C'était dit.
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« Tu veux juste pas admettre que t'as peur dans le noir tout seul ... »« Alors reste près de moi. » L'Art de tourner la situation à son avantage. En véritable sprinteur, Jax perd rarement son objectif de vue. Il n'éprouve aucune gêne à jouer les petites choses fragiles si cela lui confère l'attention de la belle. Ne pas la laisser gagner par esprit de compétition est une chose ; se faire passer pour plus pétochard qu'il n'est vraiment afin de jouir d'un peu de proximité physique en est une autre. Il s'amuse de la sentir en alerte au bout de ses doigts et rit lorsqu'elle le plaque au mur de son petit corps une fois et demi plus maigre que le sien. « Servir et protéger ! » Constate-t-il tandis que se meurent contre sa poitrine les rires du lieutenant. Mills contracte ses pecs sous le tissu du t-shirt. Il sait qu'elle aime ça, qu'elle le regardait avec envie lorsqu'il était sur scène et que c'était Missy qui se perdait entre ses tétons ...
Un cri leur vrille les tympans. Jax remarque qu'il ne s'agit pas d'une voix d'enfant, se dit que c'est probablement un son enregistré et diffusé dans le but d'effrayer les visiteurs. Nez levé en direction du plafond, il cherche les hauts parleurs et sent les mains de Marley emprisonner ses hanches, ses ongles s'enfoncer dans sa chair. Instinctivement son bassin pousse contre celui de la jeune femme, réponse primaire de son corps excité par la configuration de leurs anatomies. « Il faut qu'on trouve rapidement cette sortie ... » Mills est d'accord, aussi bien parce qu'il préférerait ne pas être privé de la vue pour faire ce qu'ils s'apprêtent à faire que parce que le faire, justement, leur attirerait des ennuis dans ce lieu public. Où sont les preuves qu'il n'y a pas de caméras de sécurité en train de les filmer en ce moment ? Deux adultes se tripotant à la fête foraine, au beau milieu des enfants innocents ... Si ce n'est pas un #metoo, cela reste une vilaine pub, surtout pour un champion que les gamins supporteront à grand renfort de drapeaux et de maquillage lorsque les jeux commenceront. « Ou bien je vais faire des bêtises. »« Suis-moi. » Répond-il, prenant les choses en main, à commencer par celle de Marley qu'il enferme solidement dans la sienne.
C'est reparti pour l'exploration de la maison hantée. Quelque chose a cependant changé : l'urgence. L'athlète ne saurait expliquer comment ni pourquoi, mais un empressement sans précédant le pousse à marcher plus vite, à avancer sans réfléchir, à vouloir en finir alors que l'attraction vient à peine de commencer. Jax pense avec son deuxième cerveau, celui le rendant aveugle aux évidences : sa précipitation les mène tout droit dans un piège. Soudainement, c'est le silence total. Jax et Marley débouchent sur une pièce à première vue immense mais dont il est en réalité compliqué d'estimer la profondeur. L'endroit est tapissé de miroirs se reflétant les uns les autres, créant des perspectives infinies ainsi que des déformations inquiétantes. De surprise, l'athlète lâche la main de la policière et tend les bras devant lui pour voir s'ils peuvent avancer où si le mur est plus proche que le ne laissent supposer les illusions d'optique. « Shit. » Autour d'eux, la pénombre n'est éclairée que par de minuscules LED dont la luminosité permet de voir les contours, mais pas d'être certains du chemin à emprunter. « J'sais pas si j'dois me plaindre ou me régaler du spectacle ... » Plaisante-t-il tandis que son t-shirt blanc brille tel un soleil sous les rayons ultra-violet. « ... t'es partout ! » Il s'amuse à tendre une nouvelle fois la main en direction d'un miroir sur lequel il a tout le loisir de toucher une Marley factice. Mills pose ses doigts sur l'un des seins du reflet de la métisse. Son sourire, aussi blanc que son haut, rebondit alors contre les glaces du labyrinthe. Il avance de quelques pas, s'éloigne et finit par perdre le fil de son avancée, tant et si bien qu'il ne trouve plus son point de départ ni sa complice. « T'es où ? » Jax pense l'avoir trouvée mais se cogne contre l'un des murs. « Lynch ? » Sa voix amusée se transforme peu à peu en demande capricieuse. Ça ne lui plait pas de ne plus la toucher, de ne plus sentir son contact. « M'oblige pas à montrer mes abdos ... » Menace-t-il, narcissique, conscient qu'elle lui reprocherait probablement de la tourmenter en faisant ça mais aussi qu'il s'agirait d'un excellent moyen de la motiver à revenir auprès de lui. Prêt à le faire, Jax attrape le bas de son t-shirt. Toutes les autres versions de lui-même en font de même ...
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Dernière édition par Jackson Mills le Mar 11 Avr 2023 - 4:48, édité 1 fois
Gayle Danbury
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
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Contrôler ses pulsions et ses envies demandaient un effort considérable à Marley qui ignorait combien de temps encore elle allait y parvenir. Jackson ne l'aidait pas en ce sens puisqu'elle sentit son bassin se coller davantage au sien. Accrochée à lui, elle sentait son cœur dérailler. Sa respiration n'avait plus rien de régulière tandis que les effluves du parfum du sprinter achevaient de la consumer. Finalement, le garçon mit un terme à son supplice en lui intimant : « Suis-moi ». Il attrapa sa main et l'entraîna dans son sillage. La brune ne savait pas si elle lui était reconnaissante de cette bouée de sauvetage qu'il venait de lui lancer ou si elle lui en voulait d'avoir rompu le contact qui les unissait. Marchant derrière lui, la métisse se concentrait sur la chaleur qui se dégageait de la paume du garçon plutôt que de la frustration qui grandissait de plus en plus en elle. Les pas du sprinter étaient précipités et Marley avait presque du mal à le suivre. De temps à autre d'un revers de main elle enlevait les fausses toiles d'araignée qui venaient se nicher dans ses longs cheveux. L'urgence avec laquelle Jackson tentait de sortir de cette maison laissait entendre à la jeune femme que lui non plus n'était pas sûr de pouvoir résister plus longtemps à la tentation. Du moins c'était comme ça qu'elle interprétait sa réaction sinon pourquoi irait-il si vite ?
Soudain le coureur se figea et elle en fit de même. Ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'elle comprit où ils avaient atterri. Une pièce remplie de miroir. Le garçon lui lâcha la main et avança dans la pièce tandis qu'elle avait le même réflexe que lui. Craignant de se cogner le nez contre une vitre, elle marchait les bras tendus tel un parfait zombie. « J'sais pas si j'dois me plaindre ou me régaler du spectacle ... » Son rire se joignit au sien. Il avait raison, désormais elle avait sous les yeux non pas un Jackson mais des dizaines. La brune tourna sur elle-même tout en lui disant : « Tu me fais littéralement tourner la tête. ». Elle arrêta cependant de bouger se rendant compte de l'erreur monumentale qu'elle venait de commettre : Elle lui avait lâché la main, avait avancé et tourné sur elle-même. Elle était désormais totalement désorientée et ne savait plus d'où elle venait. Comment alors pourrait-elle retrouver la sortie ? Ses sourcils se froncèrent tandis qu'elle vit l'une des mains de Jackson approcher de sa poitrine. L'espace d'une micro seconde, elle eut l'espoir que le contact soit réel mais malheureusement pour elle, elle ne sentit pas la chaleur de ses doigts au travers de son débardeur. « Dis donc petit pervers... » ne put-elle s'empêcher de souffler, amusée par son comportement. Finalement il se retrouva dans la même situation qu'elle : perdu et seul. Lorsqu'il l'appela et qu'il lui demanda où elle était, elle se contenta d'hausser les épaules pour lui indiquer qu'elle l'ignorait. Alors qu'elle se mettait à nouveau en mouvement pour tenter de se rapprocher de la voix qu'elle entendait, il la prit au dépourvu en la menaçant : « M'oblige pas à montrer mes abdos ... ». Elle s'arrêta net et observa le reflet de Jackson rebondir sur toutes les parois. « Je vais peut-être attendre un peu alors... » lui dit-elle. Qu'il le fasse, qu'il se déshabille, elle n'attendait que ça. Le sourire carnassier qu'elle arbora introduisit la suite de ses propos : « Mais tu sais... On peut être deux à jouer... ». La jeune femme savait pertinemment qu'il y avait des caméras dans cette maison, mais elle savait aussi qu'il lui suffisait de sortir son badge de lieutenant pour exiger à ce qu'on lui remette les bandes de vidéo. Lentement la jeune femme commença à soulever son débardeur. Alors que le morceau de tissu arrivait au niveau de sa poitrine et laissait apercevoir le bas de son soutien-gorge, elle suspendit son geste. Ses pensées se bousculaient dans son esprit et finalement, à contre-coeur, elle se ravisa. Elle laissa tomber le tee-shirt qui reprit sa place originelle. Elle se souvenait parfaitement de la tête que Jackson avait tiré en comprenant qu'elle était réellement flic. Elle avait vite compris qu'il n'était pas fan de l'idée. Intérieurement, elle n'était pas sûre qu'il apprécie le fait qu'elle joue de son pouvoir pour obtenir une vidéo, même s'il s'agissait de quelque chose d'aussi futile.
Marley se concentra donc sur son objectif : Retrouver celui pour qui son cœur battait un peu trop vite et un peu trop fort. Méthodiquement, la jeune femme avança, ses mains restant sans cesse en contact avec les miroirs. Au bout de quelques minutes, elle sentit le parfum de Jackson devenir de plus en plus présent. Un sourire satisfait glissa sur son visage lorsqu'elle comprit qu'il n'était plus qu'à quelques pas d'elle. Elle se faxa dans son dos, glissa ses mains autour de lui et encercla son torse musclé. Elle se mit sur la pointe des pieds, arriva jusqu'à son oreille et murmura : « Je t'ai retrouvé. » elle déposa un baiser sur son lobe et se recula. Après avoir à nouveau glissé sa main dans la sienne elle lui dit : « Bon je vais prendre les commandes parce que tu nous amènes n'importe où ! » et elle lui tira la langue. Après quelques minutes d'exploration, ils parvinrent enfin à sortir de la pièce. Un soupir de soulagement échappa à la jeune femme qui victorieuse et fière s'apprêtait à se vanter d'être des plus efficaces lorsqu'elle sentit quelque chose glisser le long de son cou. Surprise elle poussa un cri et sursauta violemment. Paniquée par ce qui se trouvait désormais dans son débardeur, elle s'agitait dans tous les sens en hurlant : « Enlève-moi ce truc !! ». Oubliant totalement leur pari, Marley venait de perdre totalement le contrôle. Lorsqu'elle comprendrait que ce qui avait glissé dans son dos n'était autre qu'un faux asticot gluant, elle risquait bien vite de perdre le peu de dignité qui lui restait désormais...
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« Mais tu sais ... On peut être deux à jouer ... » Jackson se mord les lèvres à défaut de se mordre les doigts. Il n'a pas l'habitude de trouver adversaire à sa taille. Dans son cercle d'amis et de proches, plus personne ne souhaite répondre à ses provocations. Tous sont lassés de perdre. Faire la course ? Mills gagne systématiquement. Sauter le plus haut ? Sa détente n'a pas d'égale. Une partie de ping pong ? Ses réflexes sont en bêton. Et puisqu'il n'aime pas les jeux de société faisant appel à la culture générale ou aux calculs mentaux, c'est devenu lassant, même pour Louisa, d'accepter de le défier. Alors quand Marley attrape elle aussi le bas de son t-shirt, le sportif sent l'excitation monter en flèche et pas seulement parce que la courbe de ses seins se reflète dans les miroirs. Il répond par un ronron appréciateur qu'elle n'entend sûrement pas car finalement la brune abandonne son geste, le laissant déçu et frustré. Jax se serait bien rincé l'œil ; il était prêt à la jouer donnant-donnant. Mais lorsque les bras de la métisse l'enserrent par derrière et que ses lèvres lui embrassent l'oreille, le joie de retrouver sa présence chasse toute trace de désappointement. Il se retourne, grisé de se sentir aussi alerte, aussi réceptif au moindre contact avec cette fille pour laquelle il se sent tomber à une vitesse à faire pâlir le chrono ...« Bon je vais prendre les commandes parce que tu nous amènes n'importe où ! » « Oui, cheffe. » Mills la suit, prenant désormais garde à ne plus lâcher la main de Lynch tandis que celle qu'il lui reste de libre tapote les murs à la recherche de la sortie. En unissant leurs efforts, ils arrivent enfin à s'extraire du labyrinthe.
Jax pousse un soupire de soulagement. « J'aurais pas cru que c'était si grand à l'inté ... » Le cri de Marley le prend au dépourvu. Mills se retourne vivement vers elle pour la voir gesticuler dans tous les sens. Le couloir, mieux éclairé que la salle précédente, lui permet d'apercevoir la cause de toute cette agitation. « Enlève-moi ce truc !! » Il s'exécute, vaillant, n'imaginant pas qu'il puisse s'agir d'un jouet jusqu'à sentir sous ses doigts la matière de l'asticot. Un ricanement lui échappe alors. Narquois, il présente le ver sous le nez de la brune. « J'en connais une qui va se ruiner en sucre ! » Référence aux nombreux muffins engloutis le matin de leur tête à tête au café. « Allez, on continue. » Relance-t-il, pas moqueur au point d'insister sur ce réflexe naturel de sursaut qu'il aurait lui aussi eu si une bestiole - même factice - s'était introduite sous ses fringues.
Lorsqu'ils retrouvent l'air frais de l'extérieur, le soleil s'est couché et les lumières de la fête donnent aux allées cette touche de magie réveillant leur enfant intérieur. Jax inspire profondément. La visite de la maison hantée les aura fait courir, crier et sursauter au point d'il est désormais mort de faim. Ses narines dilatées par les odeurs de sucre orientent son regard vers un stand de pommes d'amour dont il s'approche, Marley dans son sillage. D'un sourire entendu, il fait comprendre à la brune que c'est sur cette confiserie que s'arrête son choix. Les pommes, bien rouge et bien dodues, n'attendent que de se faire croquer les fesses par ses dents de champions. « Merci. » Dit-il lorsque Lynch lui donne sa part. Mills s'amuse à trinquer en faisant s'entrechoquer leurs pommes puis croque avidement la sienne. Bras dessus, bras dessous, il entraîne Lynch à travers les allées de la fête au sein desquels ils font plusieurs arrêts. Les machines à grapin permettant d'attraper des surprises (oh le joli chouchou !), un stand de chamboule tout auquel la métisse se montre plus adroite que lui et un autre de lancés francs ou Jax enchaine les paniers comme s'il était né pour shooter en NBA ... Entre chaque stand, l'athlète s'applique à garder la main de Marley dans la sienne. Il ne voudrait pas qu'un autre s'imagine avoir l'opportunité de l'accoster ou d'entamer la conversation avec elle.
Aux alentours de 22h30, une alarme sonne dans le fond de la poche de Jackson qui s'empare du téléphone en poussant un soupire à fendre l'âme. Le temps a passé si vite ... C'est le signal qu'il ne lui reste plus qu'une heure pour profiter de la soirée car, à 23h30, il devra prendre le chemin du retour et sauter dans le bus de nuit s'il ne veut pas se faire incendier par le coach en rentrant passé minuit. On peut être certain que l'entraîneur attend de pied ferme. « J'dois bientôt y aller ... Tu veux faire une dernière attraction ? »
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Dernière édition par Jackson Mills le Mer 12 Avr 2023 - 1:05, édité 2 fois
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Elle n'eut pas à s'agiter bien longtemps avant que le sprinteur ne vole à son secours. Rapidement il saisit l'objet du crime. Lorsqu'elle l'entendit ricaner et qu'il lui montra l'asticot en caoutchouc, la brune se pinça les lèvres. Elle avait paniqué pour rien. Un frisson de dégoût la parcourut néanmoins à la vue de l'insecte. Si Marley n'avait pas peur de grand chose, elle devait bien admettre qu'elle n'était pas fan de toutes ces petites bestioles. Lorsqu'elle était enfant, Melvin, l'un de ses frères, prenait un malin plaisir à lui jeter des petits vers de terre dessus, ainsi que des gendarmes, des moucherons, des fourmis, tous les insectes y passaient. En plus de ne pas les retrouver facilement, Marley avait ensuite la désagréable sensation d'en avoir sur tout le corps, ce qui était totalement faux. Depuis son enfance, la métisse avait donc une répugnance très prononcée pour ces créatures de malheur. « J'en connais une qui va se ruiner en sucre ! » Des éclairs jaillirent alors des yeux de Marley tandis que ses lèvres esquissaient un sourire amusé. Elle avait joué, elle avait perdu, elle respecterait la part du marché. Pas question de se débiner ou de trouver la moindre excuse. Elle glissa à nouveau sa main dans celle de Jackson et le suivit.
Lorsqu'ils arrivèrent enfin à l'extérieur, Marley prit quelques secondes pour inspirer profondément l'air pur qui l'enveloppait. Elle constata rapidement que le soleil s'était couché et que désormais seules les étoiles et les lumières des attractions les éclairaient. Si elle était ravie d'avoir retrouvé sa liberté, à aucun moment l'envie de lâcher la main de Jackson ne lui effleura l'esprit. La sensation de sécurité qu'elle ressentait à son bras était bien trop réconfortante et agréable pour qu'elle ne daigne y mettre un terme. Ils flânèrent un peu dans les allées et naturellement le sportif les conduisit jusqu'à un stand de pommes d'amour. Un sourire glissa sur le visage de la jeune femme tandis qu'elle offrait sa sucrerie au garçon. Après son merci, elle demanda, un sourire en coin : « C'est un message subliminal ? » et puis elle croqua dans le fruit défendu. A aucun moment elle ne le lâcha du regard, dévorant aussi bien la pomme que le jeune homme en lui-même.
Après avoir mangé, ils continuèrent leurs péripéties dans les différents stands qui les entouraient. Chacun à tour de rôle prouva à l'autre qu'il était doué. A ses côtés elle avait l'impression de se redécouvrir. Son esprit de compétition était toujours bel et bien présent mais désormais il n'était plus seul. Elle voulait lui plaire. Pas juste le séduire. Lui plaire. Plus le temps s'égrainait plus Marley prenait conscience qu'elle avait besoin et envie qu'il l'apprécie. Ce n'était plus seulement une histoire d'attirance, il y avait plus et la métisse ne pouvait désormais plus se voiler la face. D'aussi loin qu'elle s'en souvenait elle n'avait jamais autant désiré être appréciée pour ce qu'elle était par un homme qu'à cet instant. Elle était indéniablement en train de tomber sous son charme et cela la bouleversait.
Soudain, une sonnerie retentit. Marley fronça les sourcils. Cette fois-ci, cela ne venait pas de sa poche. Elle avait bien pris garde à ne pas prendre son biper. Le soupir presque déchirant du jeune homme lui indiqua que le son provenait de sa poche à lui. « J'dois bientôt y aller ... Tu veux faire une dernière attraction ? ». Une nouvelle fois la jeune femme se pinça les lèvres tandis que ses doigts se resserraient sur ceux de Jackson. Ses pensées se bousculaient. Elle pourrait se moquer de lui, le taquiner quant à ce couvre-feu digne d'un enfant mais ne le fit pas. Le regard déçu et sa mine triste suffirent à la convaincre que cela ne lui plaisait pas non plus. Elle aurait pu tenter de négocier, essayer de l'amadouer pour qu'il repousse le moment fatidique pourtant elle n'en fit rien non plus. Elle s'était promis de n'être ni un poids ni un obstacle quant à ses rêves olympiques et une nouvelle fois elle tiendrait sa promesse. Elle finit par lever les yeux et regarda juste derrière la tête de Jackson, elle fit un signe du menton et murmura : « La grande roue. ». Parfait pour passer un dernier moment en sa compagnie, seuls, juste lui et elle.
Ils s'installèrent dans la nacelle et instinctivement Marley posa sa tête sur l'épaule de Jackson, sa main toujours glissée dans la sienne. D'où ils étaient, ils avaient une vue imprenable sur tout le parc. Leur nacelle amorçait leur deuxième tour lorsque Marley se redressa. Elle tourna son buste dans sa direction et ses yeux plongés dans les siens se lança sans plus réfléchir. « Je t'apprécie beaucoup Jax. » Elle marqua une courte pause, ses doigts jouant inconsciemment avec ceux du garçon puis poursuivit : « Je ne joue pas. J'veux que tu le saches. » Elle avait besoin que les choses soient dites clairement, qu'aucun doute ne persiste malgré les petits jeux d'allumeuse qu'elle pouvait mettre en place. « Quand je t'ai dit que je t'attendrai j'étais sérieuse. Je le ferai. ». Ce soir le temps jouait contre elle mais Marley avait bien l'intention de profiter de chaque seconde en sa compagnie. Elle ignorait quand ils auraient l'occasion de se voir à nouveau mais elle voulait qu'il sache qu'elle serait là.
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on