sometimes you just don't know the answer @Olivia Welch ☆ crédit gif/ssoveia
Les yeux de Yasmine s’illuminèrent soudain et sa bouche s’étira en un sourire sincère, un peu rêveur qui donnait l’impression à quiconque la regardait qu’elle se perdait dans ses songes au moins l’espace de quelques secondes, le temps dont elle eut besoin pour dire à Olivia "J’ai beaucoup trop hâte de leur organiser des après-midis jeux et des petits goûters." Et ça, c’était plutôt étonnant venant de la part d’une femme qui admettait avoir du mal à se projeter dans le temps par rapport à son bébé. Elle-même était surprise par cette phrase qu’elle laissa échapper, l’incombant à Olivia qui était plutôt douée en définitive pour insuffler un peu d’espoir à la future maman qu’elle était. Rien que pour ça, elle ne la remercierait jamais assez d’avoir enfin osé faire le premier pas dans sa direction après des mois à marcher sur des oeufs.
Si mentionner sa fausse-couche lui avait forcément fait de la peine, Yasmine ne se démonta pas et se montra reconnaissante qu’Olivia comprenne le message en ne s’y appesantissant pas. Au contraire, elle prit le coche pour lui parler de son accouchement sans vraiment le faire. Elle aurait très bien pu agir en petite-fille à ce moment-là et chercher à se boucher les oreilles pour ne pas entendre ce qu’elle avait à lui dire Yasmine, mais à la place elle lui fit, grimaçant en même temps "Donc tu fais partie du groupe des mamans qui cherchent à effrayer les futures accouchées, c’est ça ?" Elle plaisantait comme le traduisait le léger rire qu’elle eut à cet instant-là. Ce n’était pas comme si Yasmine était ignorante de ce qui se passerait, elle qui avait tout de même connu son lot d’accouchement durant sa carrière professionnelle. Mais y assister et le vivre, c’était deux choses différentes, elle en était aussi consciente qu’elle s’y préparait mentalement, comme toutes les futures mamans "Quand tu les as eu sur toi, tout s’est d’un coup envolé et t’as même entendu les cloches sonner ?" s’amusa-t-elle en lui demandant, sa tête tournée dans sa direction pour observer l’expression de joie sur son visage "T’aimerais en avoir d’autres malgré le souvenir du stress et de la douleur de la péridurale ?" Elle ne savait pas si elle pouvait se permettre de lui poser la question, mais ça aussi, ça effrayait un peu Yasmine : que les difficultés qu’elle rencontrait durant sa grossesse ne la vaccine de l’envie d’avoir d’autres enfants par la suite.
"Edge en a un aussi, de second prénom. Sa mère l’utilise souvent quand elle a quelque chose à lui reprocher." Ça la fit se perdre un instant dans ses pensées de soulever cette anecdote, ses mains trouvant la poche ventrale de son sweat pour toucher son ventre sous sa tenue de travail "Je suis convaincue que c’est pour ça que certains parents donnent des seconds prénoms à leurs enfants : pour les effrayer sans avoir à élever la voix quand ils se font gronder." Une théorie qui se valait après tout, elle avait assisté à de nombreux moments où Tamara avait rappelé son fils à l’ordre en l’appelant Edgerton Samuel Price sans même élever le ton, ses yeux grossissant juste assez pour qu'il sache qu'elle était fâchée contre lui. Evidemment, ça la rendit curieuse de savoir si oui ou non Olivia faisait partie de ces parents-là. Dans un sourire rien d’autre que malicieux, ses paupières se plissant juste un peu pour faire mine de vouloir la percer à jour, Yasmine lui demanda "Est-ce que tu le fais aussi ?" Elle n’attendit pas sa réponse, elle récita sans y penser, ses yeux se détournant des siens pour imaginer le résultat des prénoms des enfants d’Olivia écrits sur les murs qui les entouraient "Elizabeth Grace, Leonard Scott… on dirait presque des noms de princesse et de prince, je suppose que ça veut dire que t’as fait les bons choix." Ça pour être bons, ils l’étaient, et c’était une certitude que ça avait été réfléchi suffisamment longtemps pour que ça colle, Yasmine soupçonnant Olivia de ne pas être du genre à laisser les choses au hasard. Qu’en pensait son compagnon d’ailleurs ? "Leur père a eu son mot à dire pour leur donner un prénom, ou c’était toi la seule en charge ?" Sur l’instant, elle ne réalisa pas vraiment qu’elle mettait sans doute les pieds dans le plat, trop prise dans le moment présent pour corriger sa maladresse, et rebondissant dans la foulée sur les propos de sa collègue, sa tête se hochant en même temps "C’est vrai. J’imagine mal donner des prénoms de fruits à mes enfants, ça ouvrirait la porte à de trop nombreuses mauvaises blagues. Vaut mieux éviter de leur compliquer la vie dès la naissance, non ?" Sa question se perdit dans une autre, puisqu’arrivant enfin à la cafétéria de l’hôpital, Yasmine demanda à Olivia en s’insérant dans la file d’attente "Qu’est-ce que tu prendras ?"
Olivia Welch
les bonnes intentions
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8806 POINTS : 1230
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Voir Yasmine passer de la paniquer de s'imaginer mère à une relative capacité à entrevoir le futur de son enfant - même si les après-midi jeux ne seraient que dans plusieurs mois au minimum - était une victoire pour Olivia. Elle était contente de pouvoir rassurer un peu son amie, avec ses quelques années d'expérience en tant que mère. Elle ne se souvenait que trop bien de sa grossesse, et de combien elle était perdue, sans personne à qui poser toutes les questions qui pouvaient lui passer par la tête.
« Je fais partie des mamans qui ne veulent pas te promettre l'impossible » expliqua-t-elle quand même. « C'est pas toujours un long fleuve tranquille. Tout ne se passe pas toujours bien. Les jumeaux vont avoir six ans et il y a encore des nuits où je ne dors pas, parce qu'ils sont malades, ou font des cauchemars, ou juste que j'angoisse pour un truc ou pour un autre. »
Leur avenir, ce qu'ils voudraient faire plus tard, ce qu'ils pourraient faire - même s'ils étaient à peine en primaire et étaient plutôt bons élèves pour le moment. Il y avait toujours des multitudes de motifs pour s'inquiéter, une fois qu'on était responsable de ces petits êtres humains.
« Mais il y a aussi les fois où ils viennent juste te câliner et te glisser un je t'aime. Et ils ont beau se disputer beaucoup, ils savent aussi se réconforter et se faire rire. »
C'était beau de les voir évoluer. Fatiguant, mais magnifique. Et si elle avait eu peur de se retrouver avec deux bébés en même temps, aujourd'hui elle était plutôt contente qu'ils aient quelqu'un sur qui se reposer, avec qui grandir et avec qui partager.
« Quand ils me les ont mis sur le ventre, j'ai vu leurs petites bouilles toutes rouges et toutes ridées, et j'ai pensé que c'étaient les plus beaux bébés du monde. Et ça, c'étaient clairement les hormones qui parlaient, parce que je le pense plus quand je revois les photos » avoua-t-elle en souriant. « Mais il y a ce moment un peu hors du temps, juste quand tu vois tes bébés pour la première fois, après l'accouchement. Tu es fatiguée, t'aurais juste envie d'une douche et de dormir, mais y a ce petit bout de toi qui te regarde, et dont tu dois t'occuper et... Ça change beaucoup de tes priorités. »
C'était compliqué de l'expliquer, de mettre des mots sur tout ce qu'elle avait pu ressentir à ce moment-là. Mais oui, d'une certaine façon, on lui avait posé ses jumeaux sur le ventre, et elle avait entendu des cloches sonner tout autour d'eux.
« J'aurai pu avoir d'autres bébés, si j'avais eu quelqu'un » reprit-elle, plus pensive. « Je viens d'une grande famille, alors avoir plusieurs enfants, c'était pas le problème. »
C'était juste compliqué de trouver quelqu'un quand on avait des horaires décalés et en plus deux enfants à charge. Elle s'était faite une raison, et essayait de profiter au mieux de ses jumeaux, puisqu'ils seraient sans doute les seuls enfants qu'elle n'aurait jamais.
« Moi aussi, j'utilise leurs prénoms en entier quand je vais les punir, ou que je veux leur faire comprendre que le moment est important, ou qu'ils vont trop loin. Et les gros yeux, aussi. Parfois, j'ai même pas besoin de parler, ils comprennent juste à mon regard ! »
A six ans, ils apprenaient tout juste à reconnaître et éviter les risques. Ils ne voyaient pas toujours le mal à courir sur une bordure de trottoir, quitte à frôler des voitures allant beaucoup trop vite, et ne comprenaient pas forcément pourquoi ils devaient jouer dans le jardin et pas devant la cour. Ils ne faisaient pas de grosses bêtises, ils avaient plus tendance à oublier les règles. Quoi que Lizzie était plutôt douée pour les rappeler à son frère, ce qui finissait souvent en chamailleries un peu violentes, à type de coups de pied cachés sous la table ou de tirages de cheveux quand elle avait le dos tourné...
« Je suis contente que tu les aimes ! Quoi que ça n'aurait rien changé si tu les avais pas aimés, mais j'ai mis tellement longtemps à choisir ! »
Le choix d'un prénom c'était déjà beaucoup de difficultés, mais elle avait eu à en choisir deux. Et rien ne semblait lui plaire. Elle avait changé plusieurs fois sa décision, suivant les séries qu'elle regardait ou les gens qu'elle croisait.
« On a rompu avant que je sache que j'étais enceinte, et je l'ai jamais retrouvé. Il a dû changé de numéro ou je ne sais quoi... J'aurai aimé lui dire, même si on devait pas finir ensemble. Et que les enfants sachent qui il est, aussi. »
C'était peut-être le plus compliqué, maintenant qu'ils étaient assez grands pour savoir que leur famille était loin d'être traditionnelle. Elle ne pouvait pas leur offrir grand chose - à peine un nom et un prénom, quelques photographies floues. Ils n'étaient pas restés suffisamment longtemps ensemble pour qu'elle sache sa date de naissance ou ne rencontre ses parents. Sa grossesse était un accident qu'elle avait appris à apprécier, une chance infinie de rencontrer ces deux enfants qu'elle aimait plus que tout, mais c'était aussi une source sans fin de questions sans réponse.
« Peut-être qu'à deux, c'est plus facile de choisir des noms, de voir ce dont on peut se moquer dans le choix de l'autre. C'est aussi se prendre la tête sur l'éducation, surtout si on a pas reçu la même. »
Il y avait des avantages et des inconvénients dans tous les cas. Elle décidait seule de comment élever ses enfants, mais ça voulait aussi dire qu'elle était seule les soirs de grande fatigue, ou les jours où elle voulait juste prendre du temps pour elle. Heureusement qu'elle avait sa fratrie et ses amis pour aider parfois, ou au moins l'écouter quand elle avait besoin de se décharger.
« Oh, je vais prendre la salade composée, et un coca » choisit-elle, sortant déjà son porte-monnaie. « Choisis ce que tu veux, et je paye en l'honneur de nos retrouvailles ! »
Réconciliation était peut-être un mot plus adapté, mais Olivia ne voulait pas jeter d'huile sur le feu après cette conversation à cœur ouvert qu'elles étaient en train d'avoir.
codage par aqua
I have to get out of this place but instead I'm at peace with staying (grow into love ; half moon run)
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"C’est plus honnête." trancha sagement Yasmine, mettant ainsi fin au débat à propos de la catégorie de mamans dans laquelle se plaçait Olivia. Elle l’écouta lui expliquer les choses, absorbant sa bienveillance avec la tête légèrement inclinée, se retenant au fond de lui dire qu’elle le savait déjà, que tout ça n’était pas un fleuve tranquille. Elle se borna seulement de lui dire à la fin de sa tirade, opinant du chef pour marquer sa pensée, ses yeux perdus dans un entre-deux, entre le moment présent et son futur imminent "C’est un engagement à vie. Je comprends que certaines personnes ne veulent pas se lancer là-dedans dans le fond." Cette phrase en particulier pouvait faire passer le mauvais message quand vraiment, tomber enceinte n’aurait jamais pu lui faire plus plaisir et répondre à un désir présent de devenir maman malgré ses réactions depuis l’annonce de sa grossesse. De fait, elle préféra dire à la jeune femme, se justifiant peut-être un peu quant à ses mots "Je regrette pas tu sais. J’ai juste un peu peur." admit-elle de nouveau avec un léger sourire.
Qui se changea en rire en entendant Olivia lui raconter ses premières impressions face à ses bébés. Le moment ne pouvait qu’être magique, et ça donna des frissons à Yasmine qui, cessant de rire, se permit de lui dire avec un peu de malice "Ah, le fameux manque d’objectivité des mamans, c’est toute une histoire." Elle ne serait certainement pas plus objective qu’Olivia ; même si elle ne sentait pas la connexion se faire avec son enfant pour l’heure, Yasmine se surprenait à s’imaginer à quoi il pourrait ressembler. S’il partait avec les avantages de son père, c’était une certitude que dès sa naissance, il ferait chavirer des coeurs, et le sien en particulier. Les lèvres serrées, continuant d’écouter Olivia, elle lui dit dans un assentiment sérieux "La grossesse réorganise déjà beaucoup les priorités, ça doit s’accentuer quand ton bébé te regarde pour la première fois." Peut-être qu’à ce moment-là, c’était comme au moment de la mort : on voyait toute sa vie défiler, tous les moments susceptibles de faire partie de la vie de ce petit être qui n’avait rien demandé et dont la responsabilité incombait à ceux qui lui avait imposé son arrivée.
Un peu gênée que la discussion ne tourne qu’autour d’elle, Yasmine questionna Olivia sur de potentiels autres enfants. Sa réponse, elle la trouva laconique, manquant un peu d’espoir. Elle ne connaissait pas vraiment sa vie privée, elle ne pouvait pas savoir si ses expériences l’avaient vaccinée de la simple idée de trouver quelqu’un, alors avec le plus délicatesse possible, une main se tendant pour lui frôler l’épaule en guise de réconfort, elle lui fit "On vit dans une époque différente, tu peux encore trouver quelqu’un et tout recommencer du début." Si elle en avait envie. Ce n’était pas non plus une obligation. Comme elle l’avait dit, elles vivaient dans une autre époque, les mentalités changeaient, et leur travail était harassant : Yasmine comprendrait qu’Olivia préfère sa petite vie déjà bien établie avec ses petits. Elle ajouta néanmoins, convaincue par ce qu’elle disait "T’es en bonne santé. Si ça se trouve dans quelques années, tu voudras recommencer."
"J’en étais sûre." À propos des seconds prénoms des enfants d’Olivia. C’était vraiment une méthode d’éducation universelle songea-t-elle, se mettant à rire de nouveau. Ses parents avaient des méthodes différentes pour obliger leurs enfants à considérer qu’une situation était sérieuse, la réprimande étant souvent agrémentée de petits surnoms mignons qui n’en étaient pas moins critiques et qui indiquaient à Sohan et Yasmine qu’ils allaient passer un mauvais quart d’heure. Heureusement, ça restait très rare, les Khadji n’étant pas des gens portés sur la gronderie, encore que Fatima avait ses méthodes pour les faire filer droit. Yasmine se demandait si elle avait hérité de ça, mais elle savait que non. Hors cadre de son travail, l’autorité n’était pas son point fort, et elle le fit savoir à Olivia à qui elle lança un petit regard, un peu embarrassée d’admettre qu’elle avait ce genre de lacune quand elle, elle semblait plutôt à l’aise dans ce domaine "Je vais devoir me forger pour faire preuve d’un peu d’autorité, c’est pas naturel pour moi."
Ce qui était un peu plus naturel pour elle, c’était de s’intéresser à la vie des autres. Là en l’occurence à celle d’Olivia qu’elle continua de questionner en mettant les pieds dans le plat. Quelle idiote, se sermonna-t-elle intérieurement, se promettant de ne pas en faire un sujet si Olivia ne souhaitait pas en parler. Mais elle le fit, et Yasmine lui demanda "Tu leurs parles de lui, ou tu te l’interdis ?" Ça ne la regardait pas, aussi elle avait un exemple dans son entourage proche. Tamara, la mère d’Edge, ne lui avait jamais révélé l’identité de son géniteur et il en avait souffert. Pas parce qu’il avait manqué d’un père, Edge avait grandi avec une mère qui avait très bien su tenir les deux rôles, mais parce qu’il avait toujours eu besoin de comprendre pourquoi il s’était désintéressé de lui, de sa mère. Il avait trouvé les réponses plus tard, et ça n’avait pas été facile alors qu'il était adulte pourtant "Je t’admire tellement." se permit-elle de dire à Olivia, s’imaginant combien elle devait composer en tant que maman célibataire dont les occupations étaient prenantes "Peut-être, j’ai pas vraiment de point de comparaison." Trouver un prénom avec ou sans compagnon, elle ne pouvait que se l’imaginer ; tout comme trouver un juste milieu pour élever un enfant, elle apprendrait au fur et à mesure "Je pense que c’est différent, mais c’est pas forcément plus facile." Sur le moment, elle parlait d’expérience cependant, sa grossesse impliquant une omniprésence d’Edge qu’elle s’en voulait de repousser parfois. Elle le mentionna "Edge n’a pas connu son père. Il essaye de compenser, il est déjà très impliqué." C’était tout ce qu’elle dirait sur le sujet, et parce qu’elles arrivèrent à la cafétéria de l’hôpital, ça lui permit d’ailleurs de changer de sujet. Elle prit la commande d’Olivia, la mémorisant pour la passer auprès de l’employé tout en lui disant "Je vais pas t’imposer ma consommation excessive de pâtisseries, mais j’accepte que tu m’offres mon thé." Un bon compromis à son humble avis.
Olivia Welch
les bonnes intentions
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8806 POINTS : 1230
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
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« C'est normal d'avoir peur, et de douter. Honnêtement, je m'inquiète plus des gens qui pensent tout savoir et tout bien faire, en parentalité comme au travail. Personne ne sait tout d'avance, et on fait tous des erreurs. L'important, c'est de savoir se remettre en question, de réadapter. »
C'était compliqué, de devenir responsable d'une petite vie, de devoir la faire grandir pour la transformer en adulte capable et confiant. La fatigue des nuits raccourcies n'aidait pas à écarter les doutes, et l'impression parfois tenace d'être à côté de la plaque et de gâcher toute la vie de ses enfants. Heureusement qu'il y avait aussi les bons moments, ceux où les enfants se révélaient parfaitement polis en extérieur, les compliments des institutrices... Tous ces petits détails montrant que les jumeaux s'en sortaient bien, malgré ses failles de mère.
« Des fois, quand je vois les mamans aux urgences couver leurs petits du regard alors qu'objectivement ils sont pas très beaux... Je me force à me souvenir de ces photos des premiers jours. »
C'était hormonal, de trouver ses enfants beaux. Une sorte de parade de la nature pour aider à l'attachement mère-enfant. Surtout après l'accouchement, qui était terrible pour les deux. Comme quoi, la Nature était toujours bien faite.
« Clairement, ça devient ta priorité. La première nuit, j'ai passé mon temps à les regarder dormir, à vérifier que tout allait bien et tout... Bon, j'ai regretté dès le lendemain le manque de sommeil, mais j'avais besoin de juste profiter de mes bébés, et de comprendre qu'ils n'étaient plus dans mon ventre, mais dans ce petit berceau de l'hôpital. »
Un choc un peu rude, alors qu'elle se sentait perdue dans le service de maternité. Elle en connaissait pourtant la plupart des soignants, mais ça avait été bizarre de se retrouver patiente, de gérer la chute d'hormones et les premières nuits sans sommeil devant des collègues.
Elle en gardait des souvenirs mitigés, qui ne l'avaient jamais tentée de renouveler l'expérience. Peut-être parce qu'elle avait géré tous ces mois seule, avec des jumeaux décidés à ne pas avoir le même rythme et l'empêchant de grappiller quelques précieuses minutes de sommeil.
« Peut-être que si j'avais quelqu'un, je pourrais y réfléchir. Mais c'est difficile de trouver quelqu'un entre nos horaires et le fait que mon temps libre est occupé par tous les trucs à gérer pour mes enfants. Il me faudrait un parent d'élève à l'école en fait » avoua-t-elle en riant. « Et puis, j'aurai trente-cinq ans à la fin de l'année. Je ferai pas un enfant dans cinq ans, en pleine quarantaine avec les jumeaux qui entreront dans l'adolescence ! »
Retomber dans les couches tout en devant gérer la demande d'autonomie plus ou moins à propos des deux grands ? Ça lui semblait un enfer à gérer, tout en travaillant. Et elle ne se voyait pas non plus devenir mère au foyer, elle aimait trop son travail pour partir. Elle aimait travailler avec des enfants, mais pour autant elle ne voulait pas juste fréquenter des enfants toute la journée, sans adulte à qui parler.
« Et puis je suis aussi mère d'accueil d'un adolescent. Je remplis déjà bien mes journées, je vais pas en demander plus ! »
Si Yasmine et son compagnon se projetaient dans une famille multiple, tant mieux pour eux. Ils feraient sans doute de très bons parents, et ils étaient deux, ils pouvaient déléguer à l'autre quand ça devenait compliqué. Un luxe qu'Olivia n'avait pas eu, mais qui devait aider à se projeter avec plusieurs enfants !
« Après, toi, t'auras peut-être pas besoin d'autorité pour qu'ils obéissent. Tu trouveras une méthode qui te va. Ou tu sauras aller chercher l'autorité quand tu en auras besoin. Tu le découvriras bien quand bébé sera grand ! »
Les nouveaux-nés n'étaient pas assez grands pour respecter les règles, de toute façon. Il leur fallait juste des câlins, des vêtements confortables et plein d'amour. Rien qui n'implique de l'autorité, donc, qui arrivait plus tard, quand ils apprenaient à se déplacer partout et devenaient un danger pour la décoration et tout objet passant à leur portée.
« Je réponds à leurs questions du mieux que je peux, mais j'ai pas tellement de choses à leur dire. Ils savent qu'ils ont un père, et qu'il est parti avant que je sache qu'ils grandissaient dans mon ventre. Et ça leur suffit pour le moment, parce qu'ils sont encore petits. »
Elle se doutait qu'un jour, ils voudraient en savoir plus. Mais elle n'avait rien de plus à leur dire - si ce n'est un prénom. Ce qui ne les avanceraient pas à grand chose. Elle n'avait pas de raisons de leur mentir ou de ne pas aborder le sujet - pas de relation toxique, pas de grand amour qui lui avait brisé le cœur. Juste une relation courte, qui s'était finie naturellement, et elle avait appris sa grossesse après la rupture.
« C'est bien que Edge soit impliqué dans son rôle de père ! Ça doit être agréable d'avoir quelqu'un sur qui se reposer, et qui peut gérer les responsabilités avec toi. »
Il fallait que le futur père ne soit pas en train de régler ses propres problèmes avec ce bébé à venir. Mais Olivia ne le connaissait pas, et ne pouvait pas assumer de la relation que Edge avait avec Yasmine et avec leur bébé. Elle préféra donc ne rien dire, et laisser son amie venir la voir si besoin - en espérant qu'il n'y ait pas de problème.
« C'est les pâtisseries ton péché mignon ? J'étais plus tartines de vegemite, tout le temps. Alors que d'habitude je suis pas une grande fan. Là, j'aurai pu en manger matin, midi et soir ! »
Les fruits passaient à peine, et elle n'avait pas mangé plus de sucreries que d'habitude, mais elle avait trimbalé ses tartines partout. L'avantage étant qu'il lui était facile d'en faire d'avance et de les glisser dans son sac avant de partir travailler ou de se balader en ville.
Elle entraîna Yasmine vers une table libre, posant leurs plateaux bien pleins. Leur petite discussion lui avait ouvert l'appétit, et elle entama rapidement sa salade.
« Comment ça se passe du coup, au travail ? Pas trop fatiguée ? »
Olivia ne se souvenait plus vraiment à quel moment elle avait arrêté de travailler pour se mettre en congé maternité, mais elle se souvenait que c'était arrivé après un malaise au travail. Trop d'activité, pas le temps de manger, et elle avait sombré, sous les yeux de ses collègues qui l'avaient eux-même renvoyés chez elle avec un arrêt maladie. Elle avait voulu tenir, mais son corps avait lâché avant qu'elle ne soit prête à aller se reposer chez elle.
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Olivia était douée, c’était une évidence. Elle rassurait Yasmine à propos de ses craintes, de ses peurs, les faisant passer pour normales, et c’était ce qu’elles étaient bien sûr. Elle avait raison, la future maman qu’elle était lui accordait cette manche sans rechigner, lui adressant un regard empli de gratitude tant elle savait qu’elle ressortirait apaisée de cette conversation qu’elles menaient sur le chemin de leur pause. Sans doute que dès le lendemain matin, elle retrouverait son anxiété là, à veiller au grain pour qu’elle n’oublie pas combien elle redoutait tout ce qui se profilait. Mais pour l’heure, elle sentait déjà un petit changement sur son humeur, et de ça, comme de tant d’autres choses en fin de compte, elle ne remercierait jamais assez Olivia.
Un franc rire lui échappa lorsqu’elle sortit du cadre de la maman manquant d’objectivité pour pointer du doigt ses comparses qui traitaient leurs enfants comme des merveilles du monde alors qu’ils étaient loin de l’être. Elle s’en voulut peut-être un peu de réagir de cette manière, mais elles étaient entre elles : nul doute que tout ce qui se disait dans cette conversation serait gardé comme un trésor dont elles auraient chacune un double de la clef. "Je suis certaine que je serai comme toi la première nuit. On est encore plus sujettes à faire attention avec le métier qu’on fait. Déformation professionnelle." fit-elle, l’écoutant lui raconter sa première nuit avec ses bébés. Yasmine ne serait pas seule, c’était une idée qu’elle chérissait de plus en plus, quand bien même quelques fois, la présence d’Edge était parfois un peu pesante. Elle savait qu’il serait son partenaire, son allié, le seul à qui elle s’en remettrait pour réussir cette mission qui leur serait confiée jusqu’à la fin des temps "Ou un patient. J’ai rencontré Edge ici, aux urgences." admit-elle alors qu’Olivia lui faisait part de la difficulté de trouver quelqu’un avec le métier qu’elles faisaient. Elle n’avait jamais honte de parler de sa rencontre avec lui, c’était une belle histoire à raconter, même avec ses hauts et ses bas "Je sais, c’est pas très éthique de sortir avec un patient. Mais pour ma défense, je l’ai soigné qu’une seule fois, et le reste fait partie de l’histoire." C’était presque un encouragement, une lueur d’espoir pour Olivia qui donnait l’impression de vouloir rencontrer quelqu’un finalement.
Son sourire s’élargissant, Yasmine l’écouta terminer sa tirade à laquelle elle répondit ensuite par deux mains levées devant elle pour repousser l’idée qu’elle l’incitait à quoi que ce soit qu’elle ne voulait pas envisager ; en l’occurence, elle ne lui disait pas de refaire un enfant si elle ne s’en sentait pas apte à cause du temps qui passait. Son corps, son choix "Oh, vraiment ? J’en savais rien, depuis combien de temps ?" Un étonnement dans la voix, il découlait d’une réaction positive lorsqu’elle lui apprit qu’elle était mère d’accueil d’un adolescent. Décidément, cette femme cochait beaucoup trop de cases pour qu’on ne la courtise pas comme elle le méritait. C’était d’autant plus courageux qu’elle élevait déjà deux enfants seule "Oui, tu as le temps d’envisager leurs questions et tes réponses avec plus détails pour quand ils seront plus grands." Un assentiment que Yasmine lui accorda avec un léger mouvement de tête, se lançant dans le sujet du père de ses enfants en marchant sur des oeufs. De quoi la faire un peu culpabiliser de regretter l’omniscience d’Edge que souligna de nouveau Olivia à qui elle donna simplement un sourire sans vouloir en dire plus, pas tellement du genre à déblatérer plus que de raisons sur le dos, certes large, de son partenaire de vie.
Elles abordaient vraiment tous les sujets typiques à la grossesse "J’adore les donuts déjà sans être enceinte, mais depuis que je le suis, un nouveau régime alimentaire s’est ouvert à moi." Composé de beaucoup de sucre, un peu moins de gras qui avait tendance à la dégoûter, mais effectivement, les pâtisseries passaient sans qu’elle ne se sente forcer de les terminer. Suivant la jeune femme après qu’elle eurent récupéré leur commande, Yasmine eut un léger sourire en entendant Olivia la questionner de nouveau "Je préfère rester active, même si c’est vrai que je dors beaucoup plus que ce à quoi je suis habituée quand j’ai des moments de répit. Je suis du genre insomniaque, mais maintenant, je fais même des siestes." Elle préférait rester active pour s’éviter de penser, mais ça elle ne le dirait pas à la jeune femme qu’elle regarda en soufflant sur le dessus de son gobelet de thé brûlant "T’as travaillé longtemps pendant ta grossesse, toi ? T’en avais deux à porter, tu devais être sur les rotules à la fin de tes gardes."
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TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Olivia sourit en écoutant Yasmine raconter comment elle avait rencontré son compagnon actuel - et père de son futur bébé. L'histoire était mignonne, et ne disait-on pas que la plupart des gens rencontraient leur moitié sur leur lieu de travail ? Même si ça désignait certainement plus un collègue.
« Mes patients sont beaucoup trop jeunes pour moi, et leurs pères sont généralement mariés » dit-elle, un sourire aux lèvres. « Et maintenant, même les résidents me semblent être si jeunes ! »
Elle pensait à Caitriona, qu'elle avait connu petite interne perdue dans les entrailles de l'hôpital et qui encadrait maintenant les internes. Olivia se sentait un poil vieille devant ce constat terrible - encore que pour le moment, aucun de ses jeunes collègues n'était assez jeune pour avoir été un de ses patients, ce qui restait un peu rassurant.
« J'ai commencé l'accueil l'année dernière. Harry n'est resté que quelques mois, et depuis on a Paul avec nous ! »
Sa plus grande angoisse avait été le risque que ça se passe mal entre l'adolescent accueilli et les jumeaux, guère habitués à partager leur mère avec quelqu'un d'autre. Mais avec Harry comme avec Paul, tout se passait bien - et elle avait même l'impression que ça rassurait les adolescents, de voir comment elle s'occupait de ses enfants, en essayant de ne pas crier ou de comprendre leurs raisonnements. Ils avaient besoin de voir qu'ils étaient dans une maison moins violente et instable que celle qu'ils venaient de quitter.
Elles achetèrent de quoi manger avant de se poser tranquillement à une petite table de la cafétéria, Olivia s'amusant du repas de donuts de Yasmine. Les petits péchés mignons de grossesse, c'était toujours amusant. Et si les donuts n'étaient pas très diététiques, tant pis, surtout si c'était ce que la femme enceinte arrivait à ingurgiter !
« J'ai travaillé jusqu'à cinq mois et demi. J'étais fatiguée, mais je ne voulais pas arrêter, parce que sinon, je restais juste toute seule chez moi sans grand chose à faire... »
Sa famille l'avait déjà aidée à préparer la chambre des jumeaux, et à part leur acheter des centaines de tenues ou de peluches, il ne lui restait surtout qu'à attendre qu'ils soient à terme. Elle n'était pas du genre très active, mais même pour elle, la perspective de mois passés sur le canapé à ne rien faire semblait horrible.
« J'ai fait un malaise à cinq mois et demi, ici aux urgences. Un peu trop d'adrénaline après une urgence, et pouf, je me suis réveillée sur un brancard avec tout le monde autour de moi ! »
Elle ne savait plus si Yasmine avait travaillé ce jour-là - sans doute pas, sinon elle se serait certainement rappelée de l'anecdote. Olivia, elle, s'en souvenait assez, surtout les longues heures en salle de pause en attendant qu'Isaac ne termine sa journée et ne la ramène, puisque personne n'avait voulu qu'elle rentre seule chez elle en voiture, même si elle se sentait mieux.
Il fallait dire qu'elle avait atteint le cinquième mois début janvier. Le début de l'été, et cette année-là, les températures étaient peu redescendues, même la nuit. Ce qu'elle avait eu un peu de mal à supporter, alors qu'elle était enceinte.
« J'ai passé les trois mois suivants à prier pour qu'ils naissent vite, parce que j'en pouvais plus de rester chez moi à regarder des séries. Bon, ça m'a permis de rattraper mon retard en matière de séries, mais vraiment, je suis pas faite pour rester aussi longtemps dans mon canapé ! »
Enfin, une fois que les jumeaux avaient commencé à se déplacer, elle avait vite regretter ces mois à ne rien faire. Parce qu'avec deux bébés très vifs, elle avait passé beaucoup de mois à courir après l'un et l'autre - et ils ne s'enfuyaient bien évidemment jamais dans la même direction.
« Donc fais attention à ne pas trop en faire, et ne pas trop tirer sur la corde. Ne fais pas comme moi, quoi ! »
codage par aqua
I have to get out of this place but instead I'm at peace with staying (grow into love ; half moon run)