I stack it in my mind and I’m waiting for the time ft @Eleonora Parker
De la rage, voilà ce que je ressens en faisant le pied de grue dans James Street en attendant de tomber sur elle. Cette femme ne sait même pas qui je suis et j’ai beau être consciente que toutes ces émotions ne devraient pas être dirigées contre elle, c’est pourtant le cas. Parce que je ne peux pas me permettre de confronter Mickey sur sa vie privée, même si j’en crève d’envie. Notre relation est fébrile depuis sa rupture avec Aliyah, j’ai parfois l’impression qu’elle ne tient qu’à ce que je peux lui apporter concernant Lola et ma sœur aînée. J’ignore à quoi il pense, ce qu’il a dans la tête, mais une chose est certaine, le Reeves est incapable de la garder dans son pantalon. Je suis excédée d’imaginer toutes ces femmes qui passent après Ali et évidemment, il fallait que je tombe sur l’une d’entre elles. Une pure coïncidence, vraiment. Il y a quelques jours d’ici, je voulais le voir pour discuter et lui montrer quelques photos de la petite, tout en en profitant pour mettre mon grain de sel de manière implicite sur la situation avec mon aînée. Je n’étais clairement pas prête à voir cette blonde sortir de chez lui, à avoir sous les yeux la concrétisation de ce que je savais déjà. Alors j’avais changé mes plans et décidé de la suivre, histoire de voir avec quel genre de personne il traînait désormais. Autant dire que je n’avais pas été déçue. J’aurais pu l’intercepter ce soir-là, mais je m’étais dégonflée. Agir de manière impulsive ne me semblait pas être la meilleure approche, quoique personne n’avait établi de marche à suivre pour des situations de ce genre. C’est Aliyah qui devrait être à ma place, à suivre les agissements de son mari. Car aux dernières nouvelles, le divorce n’a pas encore été prononcé. Parfois, j’ai l’impression d’être la seule à me soucier de ce qui paraît de l’ordre du détail à leurs yeux, à tous les deux. Je souffle en repensant à la situation et commence à m’agiter ; j’ai l’air d’une folle à l’attendre ici, devant chez elle. Et quelque chose me dit que ça ne risque pas de s’arranger dans les prochaines minutes. Mes oreilles détectent un mouvement et je me retourne brusquement, posant mes yeux sur ma cible. Les jours qui nous séparaient de cette fameuse soirée ne m’avaient pas aidé à trouver une idée d’approche, alors j’ai décidé d’y aller au culot : l’alpaguer, lui dire ma façon de penser et l’humilier publiquement. Avec un peu de chance, elle fera marche arrière et se trouvera quelqu’un d’autre avec qui occuper ses nuits. Je n’ai encore rien fait et pourtant, je sens qu’elle m’a repéré. Sa tête ne me dit rien qui vaille, mais c’est trop tard. Le flot d’émotions que je retiens, aussi bien pour Aliyah que pour moi, se déverse d’un coup et je fonce sur elle. « Hey. » Je lui pousse l’épaule, histoire qu’elle comprenne que je ne suis pas là pour parler de la pluie et du beau temps. « T’as rien d’autre à foutre dans ta vie que de te taper des hommes mariés ? » Je hausse le ton, rentre dans le vif du sujet et attire volontairement l’attention des passants sur nous. J’ignore si elle sait à quoi ressemble ma sœur et l’espace d’un instant, je me demande si elle ne risque pas de me confondre avec Aliyah.
i stack it in my mind and i'm waiting for the time / avril 2023
Tout le monde te fait chier aujourd’hui. Ce n’est pas une nouveauté, mais c’est d’autant plus marqué dernièrement, alors que tu n’aies pas d’humeur à gérer avec qui que ce soit et que ton boulot te demande pourtant de faire preuve de civisme à longueur de journée. Tu ne sais même plus pourquoi tu fais des efforts pour être une employée presque modèle au vignoble. Au début tu le faisais parce que tu te sentais redevable envers Albane de t’avoir trouvé ce boulot, mais votre relation a éclaté une dizaine de fois depuis et pourtant tu maintiens le cap. Il faut dire que tu as connu bien pire comme boulot et qu’en temps normal, tu irais même jusqu’à dire que ça te plaît un peu, de bosser là-bas, même quand Dani te met une journée complète dans les vignes. Au moins, les vignes n’ont pas tendance à te faire chier autant que les humains. Mais après la journée qui vient de se finir où tu as accumulé les clients stupides et incompétents sur deux heures à peine de sommeil et une envie constante de te geler la gueule, on ne peut pas dire que tu meurs d’envie de crier ton amour pour ton boulot. Bien au contraire, tu ne rêves que de rien d’autre que de donner ta démission et ne plus jamais te montrer le bout du nez là-bas. C’est probablement une bonne chose que Dani n’ait pas été sur place à la fin de la journée parce que tu l’aurais probablement fait et ce serait la pire des idées pour ton compte en banque qui recommence à souffrir grandement de tes excès des dernières semaines. Apparement que ça a un prix, de vouloir se bourrer a tous les soirs et d’acheter les premières cochonneries qui te tombent sous la main ici et là, rien que pour geler l’enfer qu’est de nouveau ton quotidien. Rien ni personne ne semble réellement en mesure de te faire du bien, tu évites ta famille parce que penser à ta tante te donne envie de tout défoncée et même Albane dans toute sa bonté ne sait pas réellement panser tes plaies comme tu le voudrais. Quand tu gares finalement ta voiture devant le bloc appartement, tu n’as qu’une envie. Celle d’ouvrir une nouvelle bouteille de fort et de t’allumer un joint qui ne sera sans aucun doute pas le seul que tu consommeras ce soir. Mais il semble y avoir un obstacle à tes plans lorsque tu te fais carrément rentrer dedans par une brune qui a bien mal choisi sa journée pour venir te faire chier. « T’as rien d’autre à foutre dans ta vie que de te taper des hommes mariés? » La réplique se veut sanglante, mais elle ne fait que t’arracher un rire mauvais. Tu ne sais pas ce qu’elle cherche, mais elle risque de te trouver bien assez vite. « Va falloir être plus précise ma chérie. » Tu ne dirais pas que tu collectionnes les hommes mariés, mais tu n’es pas non plus reconnu pour faire attention à savoir si tes amants ou tes amantes d’une nuit sont casés ou non, qu’importe si ça te fout dans la merde après. « C’est quand même pas mon problème si t’as plus envie de te mettre à genoux pour ton mec. » que tu lui lances avec un sourire en coin, t’avançant vers elle avec un regard menaçant, quand bien même tu n’es pas vraiment plus grande qu’elle. « Fais d’l’air. » C’est un avertissement, parce que si elle insiste, ce n’est pas seulement à tes paroles qu’elle va faire face, mais à tes poings et tu es totalement d’humeur à te défouler.
I stack it in my mind and I’m waiting for the time ft @Eleonora Parker
J’aimerais dire que cette fille n’a rien du genre de Mickey, mais ça serait m’avancer sur un sujet que je ne maîtrise pas. J’ignore avec qui il sortait avant de rencontrer ma sœur et si ce n’est pour cette malheureuse coïncidence, je ne serais jamais tombée sur la blonde qui me fait face. Si je pouvais me permettre d’être objective, je dirais qu’elle dégage effectivement quelque chose. Mais mon jugement est brouillé par la colère, la déception et la désillusion que je ressens envers celui qui était autrefois mon beau-frère et qui, aujourd’hui, navigue dans une zone d’ombre sur laquelle je ne peux pas mettre de nom. Il dépasse largement le stade de la simple connaissance, mais je ne peux pas non plus le qualifier « d’ami ». Dans le fond, il est et fera toujours partie de ma famille. Parce qu’il est le père de Lola et que sa relation avec Aliyah va au-delà de leur mariage. Il s’agit d’un lien profond, indéfectible. Un lien que je refuse de voir entaché par l’énergumène que je viens de pousser avec une certaine violence, dépassant ainsi le stade de la simple discussion que j’ai longuement imaginée avant de me pointer devant chez elle. Ma réflexion est accueillie d’un rire mauvais et mes yeux se plissent dans sa direction alors que je comprends qu’elle ne risque pas de se laisser faire, ni convaincre par les quelques arguments que je pourrais avancer pour lui faire oublier l’idée de coucher avec le Reeves. « Va falloir être plus précise ma chérie. » Ma chérie. Le surnom sonne comme une insulte et je me raidis, faute d’avoir envie de lui accorder la moindre précision. « C’est pas mon problème si t’as décidé de te spécialiser dans l’adultère. » Et en plus de ça, elle les collectionne. L’image que renvoie mon interlocutrice s’assombrit davantage, mais ce n’est pas plus mal. Ça ne m’aurait pas facilité les choses si j’étais tombée sur une jeune femme sympathique et bien élevée, mais puisque c’est loin d’être le cas, je n’aurai aucun remord à régler mes comptes avec elle. « C’est quand même pas mon problème si t’as plus envie de te mettre à genoux pour ton mec. » Elle ignore qui je suis, elle ne sait pas que je l’attaque au sujet de Mickey et surtout, elle ne se doute pas une seconde que je mène ces représailles au nom de ma sœur. J’ai comme l’impression que d’une façon ou d’une autre, toute cette histoire finira par me retomber dessus. Mais puisque je suis là, autant aller jusqu’au bout. « C’est pas le mien non plus si t’es bonne qu’à ça, chérie. » Si elle avait quoique ce soit d’autre à offrir, elle ne passerait pas son temps à coucher avec des hommes engagés à une autre. Et au cas où le sous-entendu ne serait pas assez clair, je la gratifie d’un sourire narquois avant de me pencher vers elle, comme si je m’apprêtais à lui faire une confidence. « Y a un métier spécifique pour les filles de ton genre, tu devrais te renseigner. » Quitte à foutre en l’air un mariage, autant qu’elle se fasse un salaire dessus. « Fais d’l’air. » Elle s’avance, l’air menaçant mais je ne cède pas un pouce de terrain. J’en ai vu d’autres. « Sinon quoi ? » Je la provoque volontairement, sans trop savoir si je fais face à une espèce qui ne fait qu’aboyer ou si elle pourrait mordre. Mon corps se prépare inconsciemment à la deuxième possibilité et je sens mes poings se fermer sous la tension de notre échange.
i stack it in my mind and i'm waiting for the time / avril 2023
Dès que son corps entre en contact avec le tien, tu sais que tu n’apprécieras pas l’interaction qui va s’en suivre. Ce n’est pas un accident. Il suffit de voir la manière dont elle te regarde pour savoir qu’elle est là pour toi et que ce qui va sortir de sa bouche ne risque pas de te plaire, surtout pas vu l’humeur dans laquelle tu te trouves déjà actuellement. « C’est pas mon problème si t’as décidé de te spécialiser dans l’adultère. » Tu roules des yeux. Ça t’agace d’autant plus que tu n’as pas la moindre idée de qui elle est et de ce qu’elle te veut. Si elle est venue ici pour te faire la morale, c’est clairement une perte majeure de son temps. « T’as l’intention de me dire ce que tu me reproches précisément ou t’as envie de tourner ça en partie de devinettes? » Oh non, tu n’avais pas du tout la patience ni l’envie de participer à toute cette petite charade. Tu ne sais pas comment elle t’a trouvé, tu ne sais même pas si elle sait ton nom et tu n’es pas particulièrement intéressée à apprendre le sien non plus. Tu voudrais simplement pouvoir cligner des yeux et la voir disparaître, mais elle semble déterminée à te faire chier et plus elle s’y risque, plus les chances que tout cela finisse en sang s’élèvent exponentiellement. « C’est pas le mien non plus si t’es bonne qu’à ça, chérie. » Elle se pense maligne, mais elle n’est pas la première à tenter de t’insulter de la sorte et certainement pas la dernière. Les mots ne sont que ça, des mots qui te passent six pieds par-dessus la tête alors que tu étudies son profil, tentant de déchiffrer pourquoi son visage te semble drôlement familier. « Y’a un métier spécifique pour les filles de ton genre, tu devrais te renseigner. » « Oh mais j’peux te faire un bon prix, si t’es intéressée. » Elle s’est approchée la première et tu n’as pas pu résister à l’envie de venir poser tes doigts sous son menton afin de relever son regard vers le tien. Qu’elle ne se fasse pas d’idée toutefois, tu es loin d’être en train de lui faire des avances. Tu prouves seulement ton point que franchement, ses petites piques comme quoi tu es une pute ne te font pas grand chose. Ton sourire arrogant se transforme en un regard froid alors que tu la préviens une dernière fois de retourner d’où elle vient avant que tout ne prenne un différent tournant. Elle ne pourra pas dire que tu ne l’as pas prévenu. « Sinon quoi? » En un mouvement brusque, tu attrapes une partie de ses cheveux que tu enroules autour de ton poing, tirant brusquement sur ses dernières de manière à ce que sa tête soit forcé de suivre le mouvement, la rapprochant aussi près que possible de toi. « Sinon je n’hésiterais pas à te montrer que ses poings ne sont pas bons qu’à branler des mecs. » Tu la maintiens ainsi pendant quelques secondes, avant de la relâcher tout aussi brusquement que tu ne l’as attrapé. « T’as encore envie de jouer ou bien t’as compris le message? » Parce que la prochaine fois que tu en viendrais à utiliser tes poings, ce ne serait pas seulement autour de ses cheveux, mais bien sur sa jolie petite gueule. Tu en oublies complètement le fait que tu étais devant chez toi et que les chances qu’Albane, Hugo ou même Reese n’en viennent qu’à être témoin de cette interaction sont bien trop grandes, simplement concentrée sur l’idée de te défaire de cette envie prenante de voir son joli petit minois écrasé contre ton poing.
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Je n’ai jamais été du genre à fuir une altercation même si, la plupart du temps, je suis du genre à me défendre plus qu’à attaquer. Je n’ai pas un instinct belliqueux, sauf quand on s’en prend à moi ou à quelqu’un que j’aime. Par association, j’ai le sentiment d’être ici pour protéger les intérêts d’Aliyah, ce qui me pousse à prendre une position que je n’ai guère l’habitude d’adopter ; celle de l’assaillante. Je peux lire dans les yeux de la blonde que je la dérange ; pas comme quelqu’un qui se sent menacé mais plutôt comme si elle était lassée par avance de la suite des évènements. A-t-elle l’habitude de se faire agresser de la sorte ? Si oui, ça en dit déjà long sur la personne que j’ai en face de moins. D’ailleurs, ses réflexions me confortent dans ce que je pense déjà d’elle et si once de culpabilité il y avait, elle s’est déjà envolée au contact de son air arrogant. « T’as l’intention de me dire ce que tu me reproches précisément ou t’as envie de tourner ça en partie de devinettes? » « Mickey Reeves, ça te parle ou bien tu prends même pas la peine de savoir par qui tu te fais baiser ? » Sait-on jamais qu’elle ne s’inquièterait même pas de savoir à qui elle a affaire avant de passer à l’acte. Je croise les bras en la toisant de haut en bas avec tout le jugement dont je peux faire preuve. « Oh mais j’peux te faire un bon prix, si t’es intéressée. » Mon insulte semble glisser sur elle sans l’atteindre et ma frustration s’agrandit ; j’aimerais qu’elle soit blessée, autant que le serait ma sœur si elle savait avec quel genre de personne mon ex-beau-frère passe désormais ses nuits. Cette simple idée me rebute et l’incompréhension me heurte une nouvelle fois. Ses doigts se glissent sous mon menton et je la repousse d’un geste vif, me retenant de lui cracher dessus pour lui prouver concrètement le dégoût qu’elle m’inspire. « Ça m’étonnerait pas que tu sois au rabais, effectivement. » Elle n’a rien d’une poule de luxe, c’est un fait certain. La jeune femme qui me fait face n’a aucune classe et sa façon de s’exprimer donne l’impression qu’elle a passé plus de temps à se faire sauter qu’à recevoir une quelconque éducation ; si je n’étais pas aussi énervée, j’aurais presque de la peine pour elle. La blonde me lance un dernier avertissement avant… quoi exactement ? Si elle espère que je cède à ses menaces et que je retourne d’où je viens, elle fait une grossière erreur de jugement. Je la provoque à mon tour, cherchant à savoir jusqu’où elle serait prête à aller. J’ai besoin de savoir à qui j’ai affaire. Mes nerfs sont tendus au possible, tout comme mes muscles qui semblent sentir le danger avant même que je ne réalise ce qu’il se passe. La blonde me saute dessus et attrape mes cheveux, m’obligeant à perdre l’équilibre pour éviter la douleur qui s’échappe de mes racines. « Sinon je n’hésiterais pas à te montrer que ses poings ne sont pas bons qu’à branler des mecs. » Je serre les dents ; je m’en veux de ne pas avoir mieux tenu ma garde et de ne pas l’avoir vue venir. Ironiquement, celui qui me ferait cette réflexion n’est autre que le Reeves, celui-là même qui m’a poussé à me retrouver dans cette situation improbable. Ma fierté en prend un coup mais je ne cherche pas à me débattre. Je sais que le moindre mouvement lui ferait resserrer sa prise et je retiens déjà difficilement les larmes de douleur qui menacent de couler le long de mes joues. « T’as encore envie de jouer ou bien t’as compris le message? » Elle me relâche et me repousse ; grave erreur. Je serre le poing et lui envoie un direct en direction du visage, bien décidée à en effacer son sourire narquois. « Et toi, t’as compris le message maintenant ? » Ma fureur a dépassé ma simple envie de venger Aliyah et j’en fais désormais une affaire personnelle : c’est elle ou moi.
Les dés :
Win: Le coup porté va directement sur son nez et ce dernier éclate en sang. Oopsie, cassé?
So close: Le coup porté atteint sa pommette qui craque légèrement, quelqu'un va avoir un beau coup bleu
Fail: Andréa n'a pas les bons appuis et touche l'arcade sourcilière d'Eleonora, pas assez pour l'éclater mais assez pour lui faire mal, un peu
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LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
« Mickey Reeves, ça te parle ou bien tu prends même pas la peine de savoir par qui tu te fais baiser? » Tu aurais dû t’en douter quand elle a parlé d’hommes mariés que le nom qui franchirait ses lèvres ensuite serait celui de Mickey. Tu es persuadée toutefois d’avoir vu des photos de sa femme (ex-femme?) et de sa fille et il ne s’agit pas de la folle qui te fait face aujourd’hui, quoi que tu notes tout de même une ressemblance, ce qui te ferait rire encore un peu plus, si sa simple présence ne t’importunait pas déjà au plus haut point. « Ah Mickey, comment est-ce que je pourrais l’oublier? » que tu lui demandes tout en jouant l’innocente au plus haut point, passant un doigt sur tes lèvres comme tu le ferais si tu jouais à l’aguicheuse. Tu n’as pas besoin de jouer à quoique ce soit lorsqu’il est question de Mickey, mais tu doutes que la brune ait envie de connaître le moindre détail, même si pour cette raison bien précise, tu as envie de lui en donner. « Aux dernières nouvelles, il me semblait pu très marié hier soir quand il était bien profond en moi. » La date n’est pas factuelle, mais le sentiment est le même, n’importe quoi pour la faire réagir d’une manière ou d’une autre puisqu’elle semble décidé à te faire chier jusqu’au bout, tu vas au moins lui donner une bonne raison de le faire. « Ça m’étonnerait pas que tu sois au rabais, effectivement. » Un autre rire t’échappe, mais ta patience s’effrite avec chaque nouveau commentaire, chaque nouvelle seconde qui passe. Alors évidemment que de voir qu’elle ne se recule malgré tes menaces claires, tu ne peux que passer à l’action. Tes doigts qui tirent avec force sur ses cheveux avant de la repousser, tu y vas encore en douceur comparativement à ce que tu es capable de faire et tu espères que ça suffira à lui faire comprendre le message. Mais la brune, qu’importe son nom, te prouve que malgré sa gueule d’ange elle en a dedans, quelque chose que tu saurais apprécié normalement si son poing venait pas de te cogner directement au visage. Le coup te sonne, mais pas assez pour te faire véritablement mal, mais assez pour te chauffer à un point de non-retour. « Et toi, t’as compris le message maintenant? » « Tu vas le regretter. » que tu siffles entre tes lèvres, l’adrénaline prenant le dessus sur le peu de rationalité que tu pouvais encore posséder.
le dé du malheur :
win: Leo fonce sur Andréa et cette dernière tombe à la renverse, et Leo profite de l’avantage de force pour lui rendre son coup sur le nez. so close Leo fonce sur Andréa et cette dernière tombe à la renverse, mais pas sans se protéger le visage et Leo attaque dans le vide. fail: Leo fonce sur Andréa mais cette dernière la voit venir et reste sur ses pieds. Leo riposte d’un coup de poing dans l’abdomen. Andréa l’a cherché
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
I stack it in my mind and I’m waiting for the time ft @Eleonora Parker
tw. propos vulgaires et violence physique
Je finis par lâcher le nom du Reeves puisque, apparemment, elle ne s’est pas arrêtée qu’à lui dans sa quête des hommes mariés. Fût une époque où j’aurais chercher à comprendre comment on pouvait avoir aussi peu de valeur morale mais aujourd’hui, je n’en ai rien à faire. Son arrogance et son regard insolent réveillent doucement ce qu’il y a de pire en moi, une facette que je n’ai pas pour habitude de montrer au monde. « Ah Mickey, comment est-ce que je pourrais l’oublier? » Elle continue sur sa lancée et je la foudroie du regard, sans pour autant réagir. Mickey n’est pas mon mari et nul doute qu’à ma place, Aliyah lui aurait déjà foncé dessus sans demander son reste. Si ma sœur est parfois plus dans la réserve que moi, certaines choses parviennent à faire sauter le mur de ses limites et je suis certaine que cette fille en ferait partie si elle venait à croiser son chemin. Un mince sourire étire mes lèvres en imaginant la scène ; Aliyah, à ma place, prête à en découdre pour faire payer à la blonde le prix de son effronterie. « Aux dernières nouvelles, il me semblait pu très marié hier soir quand il était bien profond en moi. » Ma mâchoire se contracte et l’envie de lui effacer son sourire commence à se faire sentir. « T’es pas la seule de la liste, j’espère que t’es pas entrain de croire au prince charmant qui viendra te sortir de ton trou, c’est pas le genre. » Je lâche en pointant du menton l’endroit où elle vit, presque dépitée pour elle. « Mais si ça te plaît de servir à ce qu’il ne veut pas imposer à sa propre femme… La fierté, c’est pas donné à tout le monde. » Je hausse les épaules en la toisant, pensant bien malgré moi aux choses sordides qui peuvent se passer entre elle et Mickey. La situation dérape rapidement alors qu’elle fond sur moi pour m’arracher les cheveux, espérant ainsi me faire passer l’envie de l’emmerder. C’est bien mal me connaître ; sa réaction attise le feu de ma propre colère et je me retourne sur elle, prête à en découdre. Mon poing s’écrase sur son visage, mais pas aussi fort que je l’aurais espéré ; un combat en conditions réelles n’a rien de ceux improvisés au milieu d’un ring. « Tu vas le regretter. » Je plisse les yeux, attentive à son prochain mouvement et parvient à l’éviter alors qu’elle me fonce dessus, apparemment décidée à se prendre pour un bélier humain. Je n’ai cependant pas le temps de voir son coup de poing arrivé et le reçoit dans le ventre. Je serre les dents et remercie les heures intensives de danse qui m’ont donné un gainage et des abdos en béton armé. La douleur est réelle pourtant et je reprends mon souffle avant de lui attraper le bras et de lui faire une clef, l’obligeant à se retourner et à ne plus bouger à moins d’aimer souffrir.
Les dés
Win: Andréa profite de la position d’Eleonora pour la pousser violemment au sol ; la blonde heurte le trottoir la tête la première et un filet de sang s’échappe de sa tempe.
So close: Andréa profite de la position d’Eleonora pour la pousser violemment; la blonde parvient à reprendre partiellement son équilibre et tombe sur le côté, ne s’arrachant que le coude sur le sol.
Fail: Andréa perd sa prise à force de tenir une anguille vivante et Eleonora chute sur le trottoir, mais sans se blesser. Juste un petit coup porté à son amour-propre.
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LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
I can't fight who I am right now. I can't move so I run my mouth. Painted on smile, I'm about to break. Tryna be cool but it feels so fake. I can't shut it off when it gets this loud. I'm outta patience and I'm seeing red. My thoughts are burning a hole in my head. Wish I could bury it down 'til it's dead
Assise sur le rebord de la fenêtre, Albane tirait distraitement sur sa cigarette, laissant la fumée s’envoler. Elle profitait de ses derniers moments de répit avant que Leo ne rentre. Elle l’aimait bien son appartement quand il était si calme, qu’il n’y avait qu’Einstein pour parfois se rappeler de sa présence. La journée avait été interminable et les cernes sur le visage de la française prouvaient bien qu’elle avait hâte que cela se termine. Elle était rentrée au milieu de la nuit à cause d’une intervention en urgence à la Ruche, avait dû mettre les mains dans une plaie ensanglantée. Elle en avait tâché son pantalon qui traînait encore dans la panière à linge sale. Elle espérait juste que Leo ne le verrait pas, n’ayant aucune idée de quelle excuse fournir. Pour en rajouter une couche, les cours avaient commencé tôt, ne lui laissant qu’à peine trois heures de sommeil pour suivre des modules intensifs. A peine rentrée, elle avait enchaîné sur ses révisions comme le témoignait la table du salon envahie de bouquins et de notes en bazar. A ce stade, Bane ne tenait bon que grâce à la caféine, résistant à l’envie d’avaler un comprimé et d’aller se coucher. A la place, elle se pourrissait lentement mais sûrement les poumons, observant les têtes qui passaient sur le trottoir d’en face. Ça l’avait fait sourire d’entendre subitement des éclats de voix, l’avait incitée à rallumer une deuxième clope en se penchant par-dessus le balcon pour observer l’altercation. Autant dire que l’amusement ne dura pas longtemps. Elle reconnut facilement la chevelure blonde de Leo et son intonation. Et non, ce n’était vraiment plus drôle quand elle réalisa qu’aucune des deux femmes ne faisait des efforts de discrétion. Albane n’aurait pas à demander de quoi il s’agissait quand elle était aux premières loges des accusations. Elle les entendit avec une clarté inouïe. La mention de l’homme marié. Leo qui ne s’en cachait pas le moins du monde, forçant la provocation. Le nom de Mickey Reeves qui lui donna l’impression de s’être pris un coup dans l’estomac, assez brutal pour que sa cigarette lui échappe des doigts et tombe dans le cendrier. Qu’est-ce que ce type venait faire dans la discussion ? Pourquoi est-ce que Leo ne niait pas se le taper ? Hier soir. Elle s’était envoyé en l’air avec juste la veille pendant que, ironiquement, Albane était occupée à gérer un blessé à son autre lieu de travail. La mention était graphique et l’image lui rentra dans la tête, aussi insidieuse qu’ignoble. Leo et Mickey ensemble, les gémissements de plaisir de la Parker retentissant. Bane avait la nausée à ce stade, incapable de déterminer si ses tremblements étaient dû à la jalousie, à la colère, ou à un sentiment de trahison qui était tout aussi injustifiable. Elles n’étaient pas ensemble, il était clair qu’elles avaient le droit de faire ce qu’elles voulaient avec n’importe qui. Alors pourquoi est-ce que Albane voulait à son tour hurler sur Leo ? La différence, c’est qu’elle n’aurait jamais levé le poing, elle. Évidemment qu’il fallait que la blonde lance les hostilités. Et malheureusement, son adversaire avait l’air tentée de rétorquer, balançant le poing dans les airs pour l’atteindre au visage. Une riposte évidemment mal reçue, sauf que cette fois-ci, Albane ne resta pas à la fenêtre pour en être témoin. Elle se leva en vitesse, enfila la première paire de chaussures qui traînait dans l’entrée pour dévaler les escaliers de l’immeuble. Elle était dans un état second, probablement de fureur. Mais il aurait fallu bien plus pour qu’elle ne laisse la jeune femme se débrouiller. Elle en avait juste sa claque de devoir sans arrêt panser les plaies de ceux qui pensaient que la violence était une réponse à leurs problèmes. Quand elle déboule enfin dans la rue, Eleonora est par-terre sur le trottoir, la présence de la brune dans son dos suggérant qu’elle n’est pas tombée toute seule. C’était le moment ou jamais de s’interposer et Bane se glissa entre les deux femmes, bras écartés pour bien signifier qu’elle s’interposerait. « C’est bon, je pense que vous vous êtes assez donné en spectacle. » Elle se tourna vers la brune. Elle n’avait toujours aucune idée de qui était cette personne, de quelle était sa relation avec Mickey et de pourquoi l’existence de Leo la chagrinait. Et très franchement ? Elle ne voulait pas savoir. « Je comprends que ce soit très tentant de continuer, mais c’est assez. Elle apprendra jamais de ses erreurs, peu importe le nombre de coups que tu lui mets. Autant éviter de vous attirer des ennuis au passage. » Parce que s’il fallait attendre la moindre once de sens commun, cela se finirait soit chez les flics, soit à l’hôpital. Elle se pencha pour prendre le bras de la blonde et l’aider à se relever, même si sa raideur indiquait que c’était plus par envie de rentrer que de vraiment l’aider. Elle ne la lâcha pas en se retournant, lançant un regard insistant à l’inconnue pour lui signifier qu’elle ne cherchait pas les problèmes ici. A la place, elle la dépassa, attendant d’être hors d’atteinte pour enfin oser glisser un regard vers la Parker. Cette simple vision lui rappela tout ce qu’elle venait d’entendre et la fit la lâcher comme si elle venait de se brûler. Il y avait bien des choses qu’elle aurait aimé lui dire, et sa bouche s’ouvrit, mais sans qu’aucun son n’en sorte. A la place, elle se résigna et secoua la tête. Arrivées dans l’entrée de l’immeuble, elle opta pour les escaliers plutôt que l’ascenseur. Il n’y aurait pas plus clair pour lui signifier qu’elle refusait d’être dans la même pièce qu’elle actuellement, de la voir, ou pire, de l’entendre.
« T’es pas la seule de la liste, j’espère que t’es pas en train de croire au prince charmant qui viendra te sortir de ton trou, c’est pas le genre. » Ça ne manque pas de te faire rire, que cette nana, qui elle soit, puisse croire que tu es en train de t’imaginer une belle histoire d’amour dans les bras de Mickey. C’est très loin d’être le cas. Tu n’es pas certaine qu’il soit encore capable d’aimer, le Reeves, et toi tu n’es pas certaine d’avoir un jour su comment faire. Alors non, rien de ce genre-là entre vous et peut-être bien que ça l’agace encore plus la brune, de savoir ça. Tu n’en sais foutrement rien, tu n’es même certaine de savoir ce qu’elle cherchait ou espérait réellement, en t’abordant de la sorte. « Mais si ça te plait à servir à ce qu’il ne veut pas imposer à sa propre femme… La fierté, c’est pas donné à tout le monde. » Tu comprends par ces quelques mots que ce n’est pas elle la femme de Reeves, mais sans aucun doute qu’elle est proche de cette dernière. « Et ta fierté, elle en prend un coup quand tu fais le sale boulot pour quelqu’un d’autre? Qu’est-ce que t’en as à foutre de ce qu’il fait Mickey? » La joute verbale ne dure pas plus longtemps toutefois que déjà, les coups s’ajoutent à la partie, dans des tentatives trop souvent maladroites, toutes les deux aveuglées par la colère. Ton coup de poing dans son ventre lui coupe le souffle mais pas assez longtemps pour te donner un réel avantage alors que te fait une clé, tentant de te bloquer ce à quoi tu réagis fortement pour te défaire de son emprise. Tu succèdes, mais pas sans tomber au sol maladroitement.
Tu es prête à te relever aussitôt et reprendre là où où vous êtes arrêtées, mais une voix s’élève dans les airs, te figeant sur place. « C’est bon, je pense que vous vous êtes assez donné en spectacle. » Fuck, Albane. Tu en comprends déjà qu’elle a vu la bagarre, mais est-ce qu’elle a entendu ce qui a été dit? Est-ce qu’elle t’as entendu dire que tu t’es retrouvée dans les bras de Mickey la veille alors que ce n’est pas vrai? Que tu n’aurais voulu rien de plus que de t’endormir dans ses bras à elle, une fois encore, alors qu’elle brillait par son absence? Elle ne te regarde pas la française, mais sa simple présence suffit à calmer tes ardeurs. « Je comprends que ce soit très tentant de continuer, mais c’est assez. Elle apprendra jamais de ses erreurs, peu importe le nombre de coups que tu lui mets. Autant éviter de vous attirer des ennuis au passage. » Tu voudrais t’insurger, lui dire que tu n’as rien demandé et que c’est l’autre folle qui est venue jusqu’ici pour te chanter des bêtises, mais tu n’en fais rien pour l’instant. Albane se tourne vers toi mais c’est toujours sans te regarder qu’elle t’aide à te relever et t’attire vers l’intérieur du bloc appartement. Tu n’as pas le temps de penser à quoique ce soit, la "rencontre" avec la brune se terminant aussi vite qu’elle avait commencé alors que ton attention était désormais portée entièrement sur Albane. Une fois la brune hors de votre champ de vision, la française te lâche abruptement, son regard trouvant le tien et tu n’aimes pas ce que tu y lis. Elle a entendu des choses qu’elle n’aurait pas dû entendre, elle a vu une scène qu’elle n’aurait pas du voir et si tu ne regrettes aucunement de t’être défendue devant l’autre fille, tu aurais de loin préférer que la Dumas ne se retrouve pas impliquée de la sorte. Elle te lâche abruptement, se lançant dans les escaliers dans l’espoir de t’échapper, mais tu ne lui offres pas ce plaisir. « Je sais pas ce que t’as entendu Bane, mais c’est elle qui s’est pointée ici et qui m’a abordé en m’insultant. J’étais censée faire quoi? La laisser faire et rien dire? » C’est mal te connaître si elle pense que tu es capable d’une telle chose. « Attends un peu. » que tu lui demandes en l’attrapant par le bras, la forçant à se retourner vers toi. « Qu’est-ce qui t’agace vraiment dans ce qui vient de se passer? » Tu la regardes avec intensité, cherchant à comprendre si c’est ce qu’elle a potentiellement entendu sur Mickey et toi qui la dérange tant que ça.
I can't fight who I am right now. I can't move so I run my mouth. Painted on smile, I'm about to break. Tryna be cool but it feels so fake. I can't shut it off when it gets this loud. I'm outta patience and I'm seeing red. My thoughts are burning a hole in my head. Wish I could bury it down 'til it's dead
C’était rare qu’elle soit en colère, la française. Pourtant, c’était bien ce sentiment qui la bouffait tout entière à ce moment précis, la faisait trembler de rage et obstruait ses pensées. Elle ne voulait pas regarder Leo. Elle ne voulait pas entendre des excuses ou des arguments à base de ‘c’est elle qui a commencé’. Elle ne voulait pas faire face à son attitude effrontée comme si ce qui venait de se passer était normale. Albane ne se faisait pas d’illusions. Elle savait que la Parker avait un tempérament indomptable et était la reine pour se mettre dans de sales draps. Ou pour se mettre dans les draps des gens, aussi. Tout ça, la brune ne voulait juste pas le savoir. Elle était bien avec ses œillères et avec son déni. Mais il avait fallu que Leo lui arrache ce peu de sérénité et la rende témoin de qui elle pouvait vraiment être. Cette fois, même avec les meilleurs efforts, Albane savait qu’elle ne pourrait pas oublier ce qu’elle avait vu et entendu. Elle savait pertinemment que cela allait la hanter pendant des semaines, revenir la frapper de plein fouet chaque fois qu’elle poserait les yeux sur la blonde. Mais si cela l’inciterait à prendre ses distances ou à se désintéresser ? Absolument pas. Elle ne ferait que s’inquiéter davantage et se torturer avec des questions dont elle ne voulait pas les réponses. Entendre la voix dans son dos la fit se figer, lèvres pincées, poings serrés. La colère la consumait sans qu’elle ne sache comment la gérer ou comment la rationaliser. Alors entendre des conneries pareilles ? Bien évidemment que Leo ne prendrait pas sa part des torts alors même qu’elle avait porté le premier coup et joué la carte de la provocation. Elle ouvrit la bouche sans rien dire, le cœur battant bien trop fort. Elle refusait de dire quelque chose qu’elle regretterait instantanément. La retenir était néanmoins une erreur et si elle fit volte-face, son regard qui jetait des éclairs aurait dû suffire à indiquer à Leo qu’il aurait mieux fallu qu’elle se taise. Ce qui l’agaçait, très franchement ? « C’est jamais de ta faute, hein ? Tu pouvais absolument pas juste passer ta route ? Non, il fallait que tu te lances dans les provocations et que tu décides que te battre était la meilleure issue possible. » Elle récupéra sèchement son bras. « Je sais pas Leo, qu’est-ce qui peut bien m’agacer à ton avis ? Le fait que le quartier entier sache qui tu te tapes ? Que tu uses de la violence physique ? » Elle n’avait pas demandé à tout entendre. Sa seule erreur avait été d’être sur le balcon à ce moment précis. Elle n’avait même pas eu à tendre l’oreille tant les voix étaient nettes. « Ou alors, je suis agacée d’avoir dû intervenir en sachant que si je ne le faisais pas, tu risquais d’être blessée. J’ai un scoop pour toi. Si j’ai décidé de bosser dans le médical, c’est pour aider des victimes, pas des abrutis qui pensent que la violence est une bonne idée ou pire, quelque chose de normal. » Sa voix était en train de s’élever, l’épuisement et le stress prenant nerveusement le dessus. Elle avait beau savoir que cet argument n’était pas que réservé à Leo, cette dernière était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Bane passait déjà trop de temps à soigner les plaies dans des sous-sols glauques pour aussi avoir à en arriver là une fois chez elle. C’était encore pire en sachant maintenant que ces deux mondes venaient d’entrer en collision. Eleonora et Mickey. C’était à vomir. « Je veux plus jamais être témoin d’un truc pareil. Ou entendre ce que tu fais de tes nuits. Plus jamais. » Car elle la regardait dans les yeux, et imaginer le Reeves la toucher, l’embrasser, donnait juste envie à la française de détourner le regard. « Je t’ai promis que je te laisserai pas tomber et je le ferai pas. Mais merde, tu sais rendre cette promesse difficile à tenir. »
I stack it in my mind and I’m waiting for the time ft @Eleonora Parker
« Et ta fierté, elle en prend un coup quand tu fais le sale boulot pour quelqu’un d’autre? Qu’est-ce que t’en as à foutre de ce qu’il fait Mickey? » Je reste persuadée que dans une situation similaire, ma sœur n’hésiterait pas à me défendre corps et âme, elle aussi. C’est ça l’esprit de famille, non pas que je prévois de faire un exposé sur le sujet à mon interlocutrice. J’en ai assez de discuter avec elle et de tenter de lui faire prendre conscience de la situation. Elle semble dénuée de tout sens moral et l’idée de foutre la merde a l’air de particulièrement l’amuser. On ne discute pas avec les cons, c’est un adage bien ancré dans mon esprit et à défaut de tenir une discussion sensée, je lui fonce dessus afin de lui faire comprendre mon point de vue de la manière forte. Son coup de poing m’a fait un mal de chien et aveuglée par la colère et la douleur, je la pousse à plier en l’attrapant par le bras. La blonde tombe à terre et je m’apprête à porter un coup qui, je l’espère, mettra le point final à notre altercation. C’est sans compter l’arrivée une jeune femme qui s’interpose entre nous, le regard noir. « C’est bon, je pense que vous vous êtes assez donné en spectacle. » Je m’interromps et observe l’intervenante, ne sachant comment réagir. Un rapide coup d’œil aux alentours m’indique qu’en effet, certains passants se sont arrêtés pour assister à la bagarre et j’estime qu’il ne sert à rien de continuer, surtout si l’un d’entre eux a eu la bonne idée d’appeler les flics. « Je comprends que ce soit très tentant de continuer, mais c’est assez. Elle apprendra jamais de ses erreurs, peu importe le nombre de coups que tu lui mets. Autant éviter de vous attirer des ennuis au passage. » Sans demander son reste, elle aide la traînée de Mickey à se relever et je comprends qu’elles se connaissent et que par conséquent, son intervention n’a rien d’anodin. Elle me lance un énième regard qui fait office de drapeau blanc et je les laisse passer sans esquisser le moindre geste, même si je meurs d’envie de terminer ce que j’ai commencé. « T’as de la chance que ton amie soit intervenue. Ne t’avise plus de tourner autour de Reeves, sinon ça se passera encore plus mal la prochaine fois. » Je ne pouvais décemment pas partie d’ici sans lancer quelques menaces supplémentaires, même si une part de moi espère que je ne croiserai plus le chemin de cette folle furieuse. Je la fusille une dernière fois du regard avant de tourner les talons et de les laisser s’arranger entre elles ; la nouvelle venue n’avait pas l’air ravie et si j’ignore pourquoi, j’espère sincèrement que la blonde passera encore un sale quart d’heure.
Tu n’avais rien demandé. Tu n’avais pas demandé à ce que cette fille sorte de nulle part avec ses accusations à la con, tout comme tu n’avais certainement pas demandé à Albane de se mêler de cette situation. Tu étais peut-être au sol, mais tu t’en sortais très bien avant qu’elle n’arrive et s’en mêle, surtout en décidant de te peindre comme étant la grande méchante dans tout ça alors que putain, la dernière fois que tu as vérifié, tu avais déjà fait bien pire que de te taper un homme marié mais présentement séparé. Tu n’argumentes pas quand Albane t’aide à te relever et te pousse à rentrer, même si ce n’est pas l’envie qui manque d’en coller une à l’autre brune avant de disparaître derrière la porte. « T’as de la chance que ton amie soit intervenue. Ne t’avise plus de tourner autour de Reeves, sinon ça se passera encore plus mal la prochaine fois. » Sa petite menace ne manque pas de t’arracher un rire mesquin, mais son existence toute entière est bien rapidement reléguée en second plan quand tu te doutes que la conversation qui va suivre avec Albane n’aura rien d’agréable. C’est qu’elle essaye même de t’échapper, la française mais tu ne la laisses pas filer si facilement. « C’est jamais de ta faute, hein? Tu pouvais absolument pas juste passer ta route? Non, il fallait que tu te lances dans les provocations et que tu décides que te battre était la meilleure issue possible. » Oui, c’est exactement ça que tu avais fait et non, tu ne regrettais pas. Au moins, pour une fois, ce n’était pas toi qui étais allée chercher la bagarre. Elle était venue à toi et tu n’avais pas cherché à te défiler. On ne t’avait jamais montré comment. « Je sais pas Leo, qu’est-ce qui peut bien m’agacer à ton avis? Le fait que le quartier entier sache qui tu te tapes? Que tu uses de la violence physique? Ou alors, je suis agacée d’avoir dû intervenir en sachant que si je ne le faisais pas, tu risquais d’être blessée. J’ai un scoop pour toi. Si j’ai décidé de bosser dans le médical, c’est pour aider des victimes, pas des abrutis qui pensent que la violence est une bonne idée ou pire, quelque chose de normal. » « Je t’ai rien demandé. » Elle était en colère Albane, sa voix résonnait dans la cage d’escalier et si le bloc en entier n’avait pas assisté à la bagarre, ils avaient désormais droit au replay. Mais ça ne suffisait certainement pas à te calmer ou même changer ta manière d’agir. « On a pas tous été élevé dans la ouate, à se faire croire que la violence est seulement qu’un truc d’abruti. Parfois c’est le seul choix. » Le seul que tu connais, le seul mécanisme que tu maîtrises et ouais, parfois tu finis à l’urgence ou au poste, mais putain quand tu uses de tes poings, au moins tu es complètement en contrôle de ce que tu fais et surtout de ce qui t’arrive, mais ça, tu n’es pas certaine que ce soit quelque chose qu’Albane pourrait réellement comprendre.
Tu restes persuadée que la violence n’est pas la seule chose qu’Albane déplore dans ce qui vient de se produire, que si elle se concentre sur ce fait, il y a plus derrière. Ou peut-être que c’est toi, qui veux absolument qu’elle soit agacée par le fait de t’imaginer avec quelqu’un d’autre, exactement comme ce l’est pour toi de la savoir avec cet autre mec quand elle ne rentre pas à l’appartement le soir, ou qu’elle revient avec son odeur à lui sur sa peau et un sourire con sur le visage. « Je veux plus jamais être témoin d’un truc pareil. Ou entendre ce que tu fais de tes nuits. Plus jamais. » « T’as une idée de ce que ça fait maintenant. » que tu marmonnes, même si tu sais que c’est la pire idée, même si tu sais que d’engager ce terrain glissant alors que vous êtes toutes les deux sur les nerfs ne pourra rien vous apporter de bon. Tu devrais la laisser partir se calmer un peu, tu devrais faire demi-tour et tenter de faire la même chose. Le problème c’est qu’en ce moment, il n’y a plus grand chose qui arrive à te calmer. Tu es constamment sur les nerfs, avec une envie sournoise de taper sur tout le monde ou de juste tout taire autour de toi, pour ne plus avoir à ressentir quoique ce soit. « Je t’ai promis que je te laisserai pas tomber et je le ferai pas. Mais merde, tu sais rendre cette promesse difficile à tenir. » Un rire mauvais se faufile d’entre tes lèvres, et tu te mords l’intérieur de la joue pour te forcer à prendre une seconde, à ne pas réagir trop vite même si franchement, tu en oublierais presque ce qui te retient. « Y’a personne qui t’oblige à quoique ce soit. » Elle semblait soudainement loin, la Eleonora qui la suppliait de ne pas t’abandonner parce que tu avais besoin d’elle. Rien n’avait changé, tu avais toujours besoin d’elle, mais sans l’alcool et la vulnérabilité en plus de la colère coulant présentement dans tes veines, être en mesure de l’admettre n’était définitivement plus aussi aisée. « Tu serais pas la première à pas savoir tenir ses promesses. » Elle ne serait pas la première, et certainement pas la dernière, mais quelque chose te disait que cela laisserait un goût particulièrement amer. « Mais pour ce que ça vaut, Mickey il est peut-être toujours marié mais ça fait des mois qu’il est plus avec sa femme. Et j’ai menti, j’étais pas avec lui hier soir. » Tu ne sais pas si ça fait une différence. Tu ne sais même pas pourquoi tu le précises. Peut-être qu’elle s’en fout. Vous ne vous devez rien après tout, c’est pratiquement la seule règle depuis le début et pourtant, elle semble vous faire du mal à chaque fois. « J’étais avec personne. Est-ce que tu peux en dire autant? » Tu ne devrais pas poser la question. Tu ne veux pas savoir, et pourtant, chaque fois qu’elle n’est pas là, tu t’enrages à l’imaginer avec un autre, de la même manière que tu n’avais pas été en mesure de profiter du mariage de ta tante, trop concentrée à détester celui qui avait le privilège de poser ses mains sur elle. « Tu peux m’utiliser comme tu veux et te faire croire que tu respectes ta promesse en étant avec moi quand ça rentre dans ton horaire, mais viens pas faire ta jalouse et ton effrontée quand t’apprends que t’es pas la seule avec qui je baise alors que t’es celle qui a constamment un mec à côté. »