Ses fringues pèsent une tonne mais moins lourd que le poids de ses regrets. Si Jackson embrasse à perdre haleine, c'est pour faire taire au fond de sa gorge les échos des mots qu'il n'a pas su prononcer lorsqu'il l'aurait fallu. Des " pardon ", des " tu me manques " et des " je suis désolé " jamais articulés, sacrifiés sur l'autel de son orgueil indomptable. La douche leur accorde un répit, une possibilité de retour en arrière n'existant qu'à leurs yeux car la scène dont découle le crime qu'il a commis par pure vengeance n'est connu que d'eux. Complices, voilà ce qu'ils sont. Tantôt ennemis comme dans la laverie, tantôt alliés, comme dans la baignoire de Marley la nuit du drame. Mills s'en mordra les doigts plus tard. Il n'a de toute façon plus aucune prise sur la situation. Lynch sait et rien ne pourra effacer de sa mémoire cette révélation macabre. C'est pourquoi l'agent concentre son attention sur le mal qu'il pourrait vaincre plutôt que sur celui irrévocable.
Elle le déleste de son t-shirt dont la chute provoque un bruit de flaque sur le carrelage de la salle de bain. Jax ne cille pas. L'une de ses mains caresse les cheveux trempés de Marley tandis qu'elle lui dévore le torse. Sa tête bascule vers l'arrière. Il accueille le retour des préliminaires entre eux comme une délivrance après cinq années de taule, n'a pas besoin de croiser le regard de la métisse pour sentir que ses larmes laissent place à l'excitation. Peu à peu la peine se dilue sous l'effet de l'eau et du temps qu'ils s'accordent pour s'aimer entre deux vagues de haine. Soudain, Marley recule. Pantalon sur les genoux, Mills la voit paniquer. « J'ai peur. » Un froncement de sourcils douloureux barre son visage ruisselant. Peur de lui ? Guérrira-t-elle jamais des frousses qu'il lui a faite ? Cette arme braquée sur elle, cet ascenseur émotionnel dans la grande roue, ce combat sur le ring ... L'agent est conscient de ses erreurs, de ses travers et des actes regrettables qu'il a commis. Il regrette moins le meurtre de Swenson que les frayeurs imposées à la brune quand ses humeurs en dents de scie le rendaient aussi con qu'agressif. « J'ai besoin de toi. » La courbe de ses sourcils change, s'arrondit légèrement, preuve que Mills comprend sa méprise et la nature véritable de l'angoisse qu'elle subit face à son corps à moitié nu.
Lentement, l'agent se rapproche, pose une main sur le mur derrière elle tandis que l'autre coupe l'arrivée d'eau. Nouveau silence dans l'appartement. On entend uniquement, contre la faïence, le bruit des gouttes tombant en pluie discontinue des vêtements de Marley ainsi que celui de leurs respirations coordonnées. La peur de Lynch est contagieuse, elle réveille celle de Jackson. C'était peut-être insensé, mais planter l'agresseur de la brune visait aussi à le rassurer quant au fait qu'elle finirait par s'en remettre. Comme si la disparition de Swenson avait pu faire disparaître une part du traumatisme laissé par ses sales pattes sur le corps de sa victime. Jax a eu celui de tuer cet enfoiré, mais aura-t-il le courage de vérifier son hypothèse ? De s'exposer à un stop qui, au delà de la frustration engendrée, serait surtout la preuve que tout ceci n'a servi à rien, que se salir les mains ou les garder propres est du pareil au même. Il n'a pas d'autre choix que d'y aller, d'avancer. Lynch compte sur lui, tétanisée. Alors il se débarasse de son pantalon en quelques mouvements de jambes avant de venir se coller à elle. Prise entre le mur et lui, ce n'est pas grave si Marley flanche, si ses jambes cèdent. Elle ne tombera pas. Il soulève délicatement le tissu de son pull, passe ses doigts sous le vêtement compacte d'humidité. « Parle-moi. » Murmure-t-il à son oreille. « Dis-moi quand c'est trop. » Jackson respectera les limites, quel que soit le prix à payer, physique et mental, face à l'effroi que cela représenterait pour lui de réaliser qu'on a cassé sa Marley, que la stripteaseuse sulfureuse et si fière de son corps est morte dans cette ruelle avec la jupe n'ayant pas survécu au carnage.
Il fera comment, si Lynch n'est plus en mesure de coucher avec lui ? Est-ce qu'il l'aimera moins ? Arriveront-ils encore à se comprendre sans contact physique, sans ce canal de communication leur permettant de se parler bien mieux que par n'importe quel mot ? Mills n'est pas certain de vouloir se poser ces questions. Leurs seuls contours ont suffi à lui faire provoquer une bagarre ayant bien failli détruire tout ce qu'il restait de leur relation, ce n'est donc pas le moment de laisser ces interrogations le rendre moins confiant. Jax les repousse dans un coin de sa tête, referme derrière elles la porte de la cage dans laquelle il séquestre ses insécurités et les doutes avec lesquels il refuse de vivre au risque de devenir l'un de ces tire au flanc qu'il méprise lorsqu'il forme ou intervient sur le terrain ...
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Dernière édition par Jackson Mills le Mer 17 Mai 2023 - 17:59, édité 3 fois
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
L'incompréhension étira les traits de Jackson qui ne comprit pas tout de suite la portée des mots de Lynch. Elle-même n'avait pas envisagé qu'il puisse mal les interpréter. Mais avait-il tort d'avoir cru qu'elle parlait de lui lorsqu'elle avait admis avoir peur ? Elle aurait toutes les raisons d'être effrayée par l'homme avec lequel elle se trouvait dans la baignoire. Elle avait vu ses meilleures facettes comme ses pires et s'il était prêt à donner sa vie pour elle – elle en avait la certitude désormais – elle savait aussi qu'à tout moment il pouvait dégoupiller et que la foudre pourrait s'abattre sur ses épaules. Il n'était néanmoins pas question de cela à cet instant, et lorsque la brune concéda que sa lui elle n'y arriverait pas, elle vit l'attitude de l'agent se transformer. Ce n'était pas de lui qu'elle avait peur mais de tout le reste. Comme à son habitude, il garda le silence mais s'approcha d'elle. Le corps de la métisse répondit avec instinct et se crispa une nouvelle fois. Les muscles tétanisés, sa respiration était de plus en plus saccadée alors que l'un des bras de Jackson l'enfermait entre lui et le mur et que l'eau avait arrêté de couler.
Au silence de la pièce se joignaient les battements de son cœur qui tambourinaient dans ses oreilles. Son regard accroché à celui de Mills, Marley sentait ses jambes sur le point de céder. La panique qu'elle ressentait n'avait de cesse de croître et elle ne parvenait pas à se raisonner, à retrouver une respiration normale, à effacer ses doutes et ses craintes. Il ne parlait toujours pas, se contentait de transpercer son âme à l'aide de son regard. Elle le sentit bouger, entendit le bruit de son pantalon tomber dans le fond de la baignoire. Habituellement, elle aurait baissé la tête, ses mains seraient déjà descendues jusqu'à son boxer que ses doigts auraient pris un plaisir non dissimulé à arracher mais ce soir elle en était incapable. La pression du corps de l'agent contre le sien l'empêcha de vaciller, maintenue seulement par la force et la présence de Jackson, Marley n'était même plus sûre que ses jambes la soutiennent. Elle sentit les doigts du garçon glisser sous son haut et ferma les yeux lorsqu'elle l'entendit lui demander : « Parle-moi. ». Elle déglutit avec difficulté, incapable de la moindre parole. Elle aurait voulu lui dire plus, lui expliquer, mettre des mots sur ce qui la tétanisait autant mais elle n'en avait ni la force, ni le courage. Le soir de l'agression, elle lui avait dit qu'il ne l'avait pas violée, et elle l'avait longtemps cru. Ses cauchemars réguliers avaient néanmoins rejoué la scène en boucle, et à chaque fois elle revoyait, elle ressentait les doigts de Swenson entrer avec violence en elle. Il ne l'avait peut-être pas pénétrée avec son sexe pourtant il avait introduit en elle une partie de lui qu'elle n'avait jamais souhaité avoir. Elle aurait voulu le dire à Jackson, mais à quoi bon ? Elle n'avait rien à gagner à lui en parler. A part le rendre un peu plus dingue et peut-être même le dégoûter de son corps, elle n'obtiendrait rien. « Dis-moi quand c'est trop. » Le souffle chaud expiré de soulagement par la maquilleuse vint balayer la nuque du jeune homme. Elle ignorait s'il y aurait un trop, elle ignorait elle-même où étaient les limites mais savoir que Jackson était prêt à l'entendre et à le comprendre lui enlevait une partie du poids qui pesait sur ses épaules.
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
La scène se rejoue, même geste mais ressentis différents. Lorsque les doigts de Marley se glissent sous l'élastique de son boxer, Jackson frissonne. Il a travaillé en amont afin de ne laisser aucune chance aux souvenirs de la laverie, les a cadenassés avec les peurs et les doutes dans la cage de ses pensées indésirables. Cette nuit, l'agent exclut la culpabilité de leurs échanges parce qu'elle a déjà trop pesé sur leurs épaules à tous les deux. Mills ne veut pas de ces réminiscences dégueulasses post-retrouvailles. Au diable les fantômes de ses remords tandis qu'il racontait à Néo pourquoi ce dernier l'avait vu agresser son ex sur le panneau de contrôle des caméras de surveillance du QG. Pour la première fois depuis qu'est apparue l'angoisse de se savoir à nouveau dans la même ville que Lynch, cerné par la possibilité de la croiser au détour d'un centre commercial ou d'un arrêt de bus, l'agent lâche prise. Le résultat est spectaculaire : une vague de désir tel qu'il n'en a plus ressenti depuis longtemps le submerge et menace d'ébranler ses prises de position. Rester calme et à l'écoute. Garder le cap sur la tendresse. Ne surtout pas basculer dans le sale. Jax se le répète inlassablement tandis que leurs baisers s'emballent. Il grogne de se voir privé de cette distraction buccale lorsque la brune détache ses lèvres des siennes. Comme sur le ring, ses mains voudraient agir, mais Mills les retient. Empoigner Marley maintenant serait la dernière des fausses bonnes idées, quand bien même la passion qui le ronge voudrait tout justifier de ses pulsions animales. Il ronge son frein, patient, et se voit récompensé par cette offrande qu'il n'avait pas vu venir ...
Rouvrant les yeux qu'il avait fermés de plaisir, Mills capte le mouvement des mains de la brune autour du lacet de son jogging. C'est le moment ou jamais de se rendre utile. L'agent caresse sa joue, l'invite à redresser le regard dans sa direction puis à se relever toute entière. « Confort. »Dit-il en lui prenant la main avant de s'extraire de la baignoire. Jackson se doute que la dernière expérience de Marley en manquait cruellement. L'image de ses paumes de mains égratignées persiste dans sa mémoire. Il ne la laissera pas se casser les genoux dans la baignoire et attrape un drap de bain qu'il passe autour de ses épaules puis noue au niveau de sa poitrine afin de la protéger du froid. Lui est brûlant, aussi chaud que le réconfort qu'il tente d'apporter à la brune en prenant place derrière elle. Mills la pousse vers la sortie, mains posées sur ses hanches que le tissu éponge protège pour le moment du contact peau à peau. Ils remontent le couloir calmement, l'agent prenant soin de ne pas allumer les lumières, de préserver une part d'obscurité dans laquelle la métisse peu cacher tout ce qu'elle a peur de laisser voir. Ce n'est qu'une fois arrivés sur le pas de la porte de sa chambre que Jax entreprend de passer ses doigts sous la serviette. Il se colle au dos de la jeune femme, front en appui contre l'arrière du crâne de Marley puis attrape le lacet à moitié défait et termine d'enlever le nœud. Le jogging imbibé d'eau tombe de lui-même sur le sol du couloir. Mills ouvre la porte.
Même dans l'obscurité relative, il est aisé de constater les changements apportés à la pièce. Le lit n'est plus le même, la déco accrochée au mur non plus. Seules restent identiques les lueurs nocturnes éclairant le plafond depuis la ville en contre-bas de l'immeuble. Les rideaux des fenêtres ne sont pas tirés parce que Jackson ne dort de toute façon plus beaucoup depuis trois semaines ... La serviette est leur seul rempare tandis que Mills avance, dirigeant de sa carcasse immense la silhouette frêle de la brune en direction du lit. Il oublie toutes les promesses qu'il s'est fait à lui-même en se débarrassant de l'ancien matelas, bafoue tous ses efforts de reconstruction pour une seule nuit dans les bras de Marley. Le pathétisme de la situation lui échappe totalement tandis qu'il laisse à la métisse le choix de se faxer ou non sous la couette. Debout à côté de la couche, l'agent l'observe, enivré de ses fantasmes aussi lubriques que sentimentaux. Le bonheur ressemble beaucoup à l'illusion que leur offre l'instant : Elle, lui, pas de vêtements, pas de prise de tête. Ensemble pour le meilleur, tant pis pour le pire. Ce qu'ils sont seuls à savoir ne regardent qu'eux, pas vrai ?
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Dernière édition par Jackson Mills le Jeu 18 Mai 2023 - 4:47, édité 3 fois
Gayle Danbury
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Les réactions de Jackson ne se firent pas attendre. Rapidement elle le sentit vaciller sous ses coups de langue, se tendre, gémir, grogner, s'appuyer là où il le pouvait. Si le garçon était diablement efficace lorsqu'il s'agissait d'embraser le corps de Marley, cette dernière n'était pas en reste non plus. Ce n'étaient pas les cinq années durant lesquelles ils s'étaient tenus éloignés l'un de l'autre qui changeraient quelque chose. Les deux amants avaient beau se le dire, le répéter à qui voulait l'entendre, tenter de convaincre autrui, tenter de se convaincre : jamais ils ne parviendraient à rester éloignés indéfiniment l'un de l'autre. Le corps de la métisse répondait à celui du bellâtre et vice versa. Le cœur de la brune ne semblait entier que lorsqu'il se trouvait à proximité de celui de l'agent. La température grimpait nettement dans la salle de bain où les expirations saccadées des deux jeunes gens avaient recouverts les miroirs de buée. Ce ne fut que lorsqu'elle sentit l'une des mains de Jackson caresser sa joue qu'elle daigna relever le visage dans sa direction. La demoiselle lâcha le lacet de son survêtement et se releva lorsqu'il lui dit simplement : « Confort. ». Elle glissa ses doigts entre les siens et sortit de la baignoire. C'était une nouveauté pour elle, pour eux. Elle avait beau cherché, jamais ils ne s'étaient arrêtés en pleine action afin de trouver un endroit plus confortable, bien au contraire. Dirigés et commandés par leurs désirs et leurs pulsions, les deux amants n'avaient jamais prêté grande attention à l'endroit où ils s'ébattaient. Ce soir c'était différent et au fond d'elle la maquilleuse lui en était reconnaissante. S'il était évident qu'elle avait envie de finir sa nuit dans ses bras et de passer le cap de son traumatisme en le sentant en elle, savoir qu'ils ne feraient pas ça contre l'émail de la baignoire la rassurait quelque peu.
Les attentions de Jackson se succédèrent : Il enroula tout d'abord une serviette autour de sa poitrine avant de l'attraper délicatement par les hanches afin de les faire progresser dans la pénombre de l'appartement. Si ces dernières semaines, le noir l'avait longtemps terrifié, elle lui trouvait actuellement un certain réconfort. Elle avait l'impression d'être en sécurité, dissimulée à la vue de tous, enlacée et protégée par Mills. Les pas les rapprochèrent de la chambre et chaque centimètre grappillé dans cette direction contractait un peu plus l'estomac de Marley. Peut-être n'auraient-ils pas dû s'arrêter dans la salle de bain. La brune sentait à nouveau la crainte se frayer un chemin dans son esprit. Une fois devant la porte fermée de sa chambre, ils s'arrêtèrent. Son cœur loupa un battement alors qu'elle sentait la main de Jackson glisser sous la serviette qui la recouvrait. Le contact de son visage contre l'arrière de sa tête la calma quelque peu sans pour autant faire disparaître totalement sa nervosité. Soudain elle sentit un poids la quitter : Son jogging venait de tomber sur le sol ne lui laissant ainsi que son string mouillé par l'eau de la douche. Elle ferma les yeux, inspirant profondément. Tout allait bien se passer. Il s'agissait de Jackson.
La porte s'ouvrit, et alors qu'elle faisait un pas à l'intérieur la métisse n'eut d'autres choix que de s'arrêter. Ses sourcils se froncèrent d'incompréhension tandis qu'elle balayait du regard les lieux. Quelque chose était différent, radicalement différent. Même dans la pénombre de la pièce, la jeune femme constatait que les meubles avaient changé de place, son regard se posa sur le lit et une nouvelle fois son cœur comprit plus vite que le reste : ce n'était plus leur lit. Jackson avait changé le mobilier de la pièce. Elle se mordit la lèvre inférieure, chamboulée bien plus qu'elle n'aurait dû l'être par de telles modifications. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre les choix du garçon, il avait voulu tourner la page, passer à autre chose, la rayer de sa vie et effacer les souvenirs qui se trouvaient dans la pièce. Jackson ne vit sans doute pas les diverses émotions qui s'entrechoquaient dans son esprit puisqu'il continua à avancer, l'entraînant jusqu'au lit. Une autre femme s'était-elle déjà glissée dans ses draps ? Cette pensée lui donna le tournis mais rapidement la présence de Jackson dans son dos, le contact de sa main chaude sur sa peau vinrent dissimuler toutes ses questions. Elle aurait bien le temps de se préoccuper de cela à un autre moment. Marley tourna le visage, regardant à tour de rôle le visage de l'agent et le matelas qui se trouvait à côté. Lentement elle ôta le dernier morceau de dentelles qui recouvrait son corps, présentant l'espace de quelques secondes son corps nu à Jackson.
Ses poings se serrèrent quelque peu le long de son corps alors qu'elle détournait le regard, incapable de soutenir celui de son amant. Qu'aurait-elle vu dans ses pupilles ? De l'admiration ? De l'envie ? Ou bien de la déception ? Du dégoût ? Marley n'était pas prête à prendre le risque. Fragile et démunie dans cette position où elle se trouvait debout et nue devant lui, la brune finit par se retourner et se coller à Jackson. Elle encercla son corps et colla sa poitrine contre son torse, le serrant aussi fort qu'elle le pouvait. Le contact de sa peau l'apaisait tandis qu'elle parvenait à calquer les battements de son cœur sur ceux de l'agent. Quelques secondes de plus s'écoulèrent puis enfin elle pivota, se laissa tomber sur le dos sur le matelas, entraînant doucement Jackson dans sa chute. Le poids qu'elle sentait sur elle ne l'écrasait pas mais la rassurait au contraire. L'une de ses mains libres glissa sur la joue du garçon et elle murmura : « Il n'y a que toi. » Dans sa vie, dans son cœur, que lui capable de lui faire redécouvrir les plaisirs de la chair, qu'avec lui qu'elle se sent assez libre et confiante pour se montrer faible et forte à la fois. Il n'y avait que lui qui pourrait lui faire passer ce cap de l'agression, que lui qui lui procurait tant de choses, de sentiments, d'émotions, de plaisirs et de surprises. Elle redressa le visage de quelques centimètres et alors que ses jambes s'enroulaient autour du bassin du garçon, elle l'embrassa avec tendresse. Elle avait peur mais aux côtés du garçon elle se sentait capable de tout affronter.
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Sentir Marley se serrer contre lui de toute la force de ses bras maigrichons incite Jackson à rester immobile. L'agent rend l'étreinte mais s'interdit d'impulser quoique ce soit d'autre à ce rapprochement. Sa trique attend contre le bas ventre de la brune que cette dernière se sentent prête à plus de contact. Pour sa part, Mills évolue sur une corde raide. D'un côté, ses pulsions contrariées d'avoir à rester sages raidissent sa masse musculaire, rendent ses pensées plus sauvages qu'elles ne devraient l'être pour se venger des gestes qu'il ne pose pas sur ses envies. De l'autre, sa volonté d'accompagner la métisse dans ce qu'il devine être difficile pour elle.
Jax n'est pas connu pour son empathie, encore moins lorsqu'il est question de kinesthésie. Son corps taillé dans la roche peine à concevoir la douleur à la même échelle que celle des civils comme Marley mais les expériences de la vie jouent en sa faveur dans ce cas précis. Le fils de Gloria sait que les agressions physiques provoquent des traumatismes longs à guérir. Ado, il attendait sa mère dans le couloir de la salle de bain comme il a attendu Lynch en étouffant ses larmes d'impuissance la nuit du drame. Quelques minutes d'enfer, mais des années de cicatrisation. La cicatrice sur le côté de son crâne est une autre preuve que les coups portés restent ancrés dans la chair autant que dans la psyché… Tout aussi excité qu'il puisse être à l'idée de coucher à nouveau avec celle qu'il désire plus que de raison, que son corps veut des pieds à la tête, Jackson ne commettra pas l'erreur de tout foirer en se montrant poussif. Il faut que cela vienne de Lynch, comme il fallait que Gloria décide seule de sortir à nouveau de chez elle ; qu'il choisisse de lui-même d'aller à la rencontre d'Isla pour soigner sa paranoïa. Guérir ne peut se faire qu'avec la participation active de la victime ...
L'agent est prêt à reprendre ce qui lui appartient : sa place dans le coeur et dans le corps de Lynch. Il comblera le vide laissé par ces années d'absence et de manque, lui fera l'amour aussi délicatement que le lui permettra son désir incendiaire, la réchauffera de sa passion pour lui faire oublier le froid des pavés. Ça ne le dérange pas de donner à Marley un morceau de lui pour qu'elle cicatrice. C'est ce qu'il fait à chaque fois qu'elle lui revient cassée par la vie ; comme ça qu'il réalise qu'il n'y a qu'elle. Néfaste, la métisse l'est incontestablement, mais elle lui donne une chose après laquelle Jax court depuis des décennies sans même en prendre conscience. Devenir flic. Passer agent fédéral. Former au MOSC. Monter une asso ... Rien ne semble pouvoir remplacer le sentiment d'accomplissement et de légitimité qu'il ressent lorsqu'elle lui dit qu'elle l'aime ; qu'elle expire sa jouissance à même ses lèvres prêtes à gober tout cru ses orgasmes afin de s'en tartiner l'ego. Mills est un homme accompli. Il est capable d'exister sans Marley. Mais avec elle il se sent vivre et ça, ça vaut bien tous les tourments du monde.
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Dernière édition par Jackson Mills le Dim 21 Mai 2023 - 18:24, édité 1 fois
Gayle Danbury
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Douze années séparaient cette soirée de leur première rencontre. Onze les séparaient de leur première nuit passée ensemble et de leurs premiers ébats. Allongée sur le matelas sous le corps de Jackson, Marley avait l'impression de découvrir une nouvelle fois l'agent. La nervosité de son être liée à l'excitation qu'éprouvait son corps lui donnaient le vertige comme s'il s'agissait de leur première fois ensemble. Le regard qu'il vrillait sur elle, la tendresse de ses baisers, la chaleur de son corps, tout consumait la maquilleuse qui avait la sensation de perdre pieds. Cinq années s'étaient écoulées sans qu'ils ne partagent à nouveau cette proximité qu'ils aimaient tant, ce contact qui les faisait chavirer, cette osmose qui les rendait dingue. L'euphorie du moment et le sentiment de sécurité avaient sans doute poussé Marley à se livrer plus que de raison en admettant : « Il n'y a que toi. ». A cet instant, tout sembla s'accélérer dans la pièce, comme s'il avait suffi de souffler ces quelques mots pour remonter à la surface les sentiments que Jackson avait mis tant de mal à enfouir et à enterrer.
Allongée contre Jackson, attendant qu'enfin il la comble de tout son être Marley prenait peu à peu conscience qu'il n'y avait qu'avec lui qu'elle se sentait heureuse, pleine et entière. Leur amour était si fort qu'il les consumait et qu'il les entraînait sur des chemins beaucoup trop sombres par moments. Lui comme elle savaient que leur lien n'était pas des plus sains mais ils ne semblaient pas capables de vivre l'un sans l'autre. Lorsque Marley lui avait dit qu'elle lui appartenait, elle disait vrai. Même à l'autre bout du pays, même avec un autre homme, c'était toujours à lui qu'elle pensait, toujours de lui qu'elle rêvait. C'était son corps, son âme, son être qu'elle désirait par-dessus tout. Elle n'était pas capable d'expliquer le pouvoir presque dominateur qu'il avait sur elle, cela faisait bien longtemps qu'elle avait abandonné l'idée de comprendre. Elle ne voulait plus lutter. C'était de lui dont elle avait toujours été amoureuse et cela ne changerait pas.
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Elle répète. Il feule. L'agent expose ses flancs sur lesquels Marley referme sa prise aussi bien physique que mentale. Jax la désire tellement et à tellement de niveaux différents qu'il devient sourd aux alertes de sa raison. Cette dernière a été reléguée au second plan par tout ce que la passion a de plus enviable à offrir. Il n'y a pas toujours eu que lui ; Mills en a fait l'amère découverte, mais il oublie de s'en souvenir lorsque la métisse lui affirme le contraire, parce que là, tout de suite, tout ce qu'il veut, c'est lui donner raison. Jouir de l'instant présent, quitte à croire ses mensonges et se laisser convaincre par ses vérités pour, le temps d'une nuit, ne plus être capable de dissocier le vrai du faux. Leur sueur brouillera les pistes, leur salive dissoudra les certitudes, le plaisir leur donnera une chance de croire que tout est comme avant. Perdus dans leurs fantasmes, Lynch et lui se consument d'un feu bien moins préjudiciable que celui des mises en lumière sur leurs réalités peu glorieuses. Jax a bien fait de ne pas toucher aux interrupteurs : l'obscurité est un refuge de premier choix pour les illusions perdues, un endroit où continuer à croître en dépit des vents contraires et des circonstances tout sauf favorables ...
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Dernière édition par Jackson Mills le Sam 20 Mai 2023 - 5:02, édité 1 fois
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le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
C'était de Jackson dont elle avait toujours été amoureuse et cela ne changerait pas. Les années s'étaient écoulées depuis leur dernière étreinte, mais son amour pour lui n'avait jamais faibli. Les souvenirs des moments passés ensemble étaient gravés dans son cœur, et elle rêvait de retrouver cette connexion spéciale qu'ils avaient partagée autrefois. Connexion psychique mais aussi physique.
Haletante, couverte de sueur, la brune tomba aux côtés de Jackson. Son corps blotti contre le sien, elle cherchait à reprendre sa respiration. Les yeux fermés, elle ressentait à nouveau les assauts répétés du garçon sur son corps. Ses cheveux recouvraient en partie le torse de Jackson tandis que les doigts de la brune lui caressaient tendrement le bras. Essoufflée et épuisée la jeune femme n'osait pas soulever ses paupières. Elle ouvrit la bouche, prête à lui dire qu'elle l'aimait mais se ravisa. Le moment qu'ils venaient de passer était trop précieux pour qu'elle ne le gâche avec des paroles qu'il ne voulait certainement pas entendre. Un frisson la parcourut et la brune en profita pour tirer le drap sur eux deux. Elle se mit alors sur le côté, sa tête calée sur son propre bras et observa le profil de Jackson. Il était magnifique. Elle aurait aimé lui dire tant de choses : qu'elle l'aimait, qu'elle était désolée pour tout, mais aussi qu'il venait de la sauver. Jamais elle n'aurait pensé pouvoir laisser un homme la toucher à nouveau, jamais. Elle se pencha vers son visage, attrapa ses lèvres pour un dernier baiser et laissa sa tête retomber dans l'oreiller. « Bonne nuit » murmura-t-elle, prenant déjà conscience que le réveil risquait d'être plus difficile.
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'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on