Direction dans la nature que Birdie connait par coeur et ça te fait kiffer bien trop fort. Tout autant que de la voir absolument dans son élément. Elle irradie et damn ce que tu la contemples. Tu la regardes elle plutôt que devant toi où mettre tes pieds pour marcher. Ca se résulte en quelques fois où tu trébuches mais rien de sérieux, tu ne t’étales jamais non, rien de tout ça. “J’ai jamais rien fait d’indécent dans cet arbre.” Ton sourire se fait instantané sur ton visage. Tu aimes ce qui se profile. “Enfin, avec quelqu’un en tout cas.” « Ohhhh… » Tu t’exclames heureux.se de pouvoir imaginer ado Birdie venir se faire plaisir dans la cabane. “Toute seule, c’était une autre histoire. On dirait pas comme ça mais j’ai eu des voisins qui donnaient de quoi alimenter les hormones de la pauvre adolescente que j’étais. Au-delà des magazines.” Tu repenses à son magazine avec Xtina dont elle t’a parlé. « Hmmm… Intéressant tout ça. » “A vous l’honneur.” Tu regardes la cabane et tu montes à l’échelle comme elle te l’a indiqué. Tu préfères mourir toi si jamais l’échelle ne tient plus.

“T’as un beau cul, on te l’a déjà dit ?” Elle est de très bonne humeur et toi aussi. “Non, est-ce que je te l’ai déjà dit aujourd’hui ?” Tu ne t’appelles pas Birdie Cadburry, tu ne lui aurais pas fait une petite scène si elle n’avait pas fait cette précision. Damn ce que tu l’aimes à te dire qu’elle aime ton corps à tous les instants ou presque. Le sourire sur ton visage est très large. « Tell me again… » Car ça te fait du bien à l’âme. Tu ne t’en lasseras jamais car c’est comme si c’était la première fois à chaque fois. T’as besoin d’un refresh constant pour que ça reste bien dans ta cabosse.

“Qu’est-ce que ça fait du bien.” Tu la regardes elle plutôt que la vue. Tu vas te placer derrière elle, tu poses ton menton contre son épaule, tes bras qui l’encercle tendrement. « Est-ce que je vais être le premier avec qui tu jouis dans cette cabane ? » Tu demandes naturellement. « J’ai beaucoup aimé tes confidences… » Tu te mords la lèvre, cherchant si tu en as toi aussi à lui faire, mais y’a rien qui te vient. « T’en as d’autres ? » Oh que tu es gourmand Jordan.

« Ohhhh… » Ce sont des informations importantes que tu lui transmets, oui. En tout cas, pour toi, tu trouves ça très drôle comme anecdote. Personne ne sera surpris que ce soit en dessous de la ceinture. Certainement pas Jordan. Qui a l’air aussi intéressé.e que toi avide de raconter ce genre d’anecdotes. Si ton partenaire ne parle pas beaucoup, voire jamais, de son enfance, c’est tout le contraire pour toi ; t’en parle encore plus quand t’es à Elimbah, naturellement. C’est ici que tu as grandi après tout. « Hmmm… Intéressant tout ça. » Ton sourire est si large. “Pour ça que je le dis.” Tu ne te permettrais pas de raconter des choses inutiles. Quoique…

« Tell me again… » Tu te marres avant de lever la main pour tapoter son joli popotin. “Joli, ferme, pas trop grand, parfait.” Puis tu te marres encore plus. “On dirait que je parle de mes seins!” A chacun ses atouts. Essaie de ne pas décrocher tes mains de l’échelle plus que nécessaire, Birdie. Je ne suis pas sûre que Jordan veuille te retrouver écrasée par terre parce que t’auras préféré toucher son derrière et rire. Même si c’est une belle fin. Mais tu veux que son espérance dure pour toujours, non ?

Ses bras viennent autour de toi et ta tête s’incline contre la sienne alors que cette vue ne cessera jamais de t’apaiser. « Est-ce que je vais être le premier avec qui tu jouis dans cette cabane ? » Et te voilà en train de t’amuser de nouveau - ça a le chic de te faire sortir de ta mini torpeur. “Qui a dit que je voulais que tu me fasses jouir ici ? C’est peut être un endroit sacré.” Il est sacré que dans ta tête et encore. Tu voulais juste souligner que personne d’assez important était passé ici pour que t’es envie de, justement, ‘salir’ l’endroit. “J’attendais juste la bonne personne…” Que tu souffles en passant tes bras autour des siens. “Peut-être que je l’attends toujours.” Okay, là, t’en fais exprès pour l’emmerder. T’as conscience que Jordan a une très bonne répartie, hein ? Oui et c’est bien pour ça que tu le titilles. Même si ça ne fait jamais souvent le résultat souhaité.

« J’ai beaucoup aimé tes confidences… » Tu souris en caressant son bras tout en te laissant aller un peu plus contre lui. « T’en as d’autres ? » Avant que ton sourire ne s’effrite un tout petit peu. “Maybe.” Ah ? C’est sorti tout seul. Tu penses à quoi, exactement ? “Mais le mythe Birdie Cadburry s’effondrerait.” Tu fais de l’humour, comme d’habitude. A voir si tu oses un moment ou un autre. Ça te soulagerait. Vous pourriez apprendre tout ça ensemble.

“Pour ça que je le dis.” Elle a l’air toute fier. Vous êtes beaux tous les deux avec vos sourires si grands sur vos minois respectifs. Elle continue de profiter de tes fesses pour ton plus grand plaisir. “Joli, ferme, pas trop grand, parfait.” Elle te fait rire à le décrire de la sorte, à faire un speech comme si elle était commentateur sportif. “On dirait que je parle de mes seins!” « ‘tain j’avoue. » Tu aimes trop que vous ayez autant de parallèle de la sorte. Vous vous comprenez bien.

Enlacé dans la petite cabane, vous profitez de la vue et de vos présences. “Qui a dit que je voulais que tu me fasses jouir ici ? C’est peut être un endroit sacré.” Tu te marres car tu comprends là aussi ce qu’elle veut dire. Tu as aussi des endroits sacrés. “J’attendais juste la bonne personne…” Mais tu aimes être l’exception à la règle, comme elle l’a été elle aussi. Tu déposes un doux baiser sur sa joue alors que tu la sens contre tes bras. “Peut-être que je l’attends toujours.” Tu vas pincer son ventre. Elle fait exprès, tu sais, tu as toujours ton sourire si large sur ton visage. « Je serai toujours le premier à qui t’as fait une véritable demande. » Que tu dis tout fier alors que tu lèves ton nez en l’air. Digne. Tu as bien fait de préciser « véritable demande » parce que peut être bien que sa première demande a été à Will pour tout ce que tu sais. Mais c’était pour du fun. Elle l’a assez répété, tu sais.

Ton nez niché dans ses cheveux, tu demandes d’autres confidences. “Maybe.” Ton sourire se fait un peu plus large alors que tu la serres un peu mieux contre toi maintenant qu’elle s’y cale davantage. “Mais le mythe Birdie Cadburry s’effondrerait.” Ses mots t’amusent autant qu’ils t’intrigues. « Le mythe Birdie Cadburry je le connais déjà… » Tu te sens bien sûr de toi Jordan. Faudrait pas que tu te mettes à la psychanalyser, tu sais combien elle n’aime pas ça. « Y’a soft Birdie qui se cache là dessous… » Tu déposes un baiser sur sa joue, tendre. « Et Bad bitch Birdie aussi… » Tu vas mordre sa joue. « Big big heart, HUGE heart Birdie Cadburry is the most accurate description of my lovely bird… » Tu déposes un long et doux baiser sur sa joue. « No matter what you say, it will never change the legendary Birdie Cadburry who proposed to me. » T’es con de rajouter ça à la fin de ta phrase Jordan. T’es beaucoup trop fier et tu le répèteras autant de fois que possible jusqu’à ce que tu sois mort.

« ‘tain j’avoue. » Jordan t’approuve rien qu’en disant ça et ça suffit à te faire du bien. Et à te marrer aussi car le parallèle est assez fou et très appréciable. Ce sont des choses que vous aimez l’un chez l’autre. C’est parfait.

Jordan me berce doucement et j’en ferme presque les paupières pour profiter de l’instant. Mais le voilà en train de me pincer, ce qui me fait légèrement gigoter et rire à la fois car je le cherche, et je l’ai un peu trouvé. « Je serai toujours le premier à qui t’a fait une véritable demande. » Mon sourire s’élargit alors que je tourne la tête vers lui ; iel a la sienne relevée comme un prince presque vexé. Iel ne l’est pas, je le connais assez pour savoir quand iel est vraiment contrarié.e. On agit connement tous les deux et c’est en grande partie pourquoi ça fonctionne si bien entre nous. Soit trop sérieux, soit pas assez, ça dépend du contexte. “Personne te l’enlèvera ça, c’est sûr.” Car je n’ai jamais fait de demande sérieuse. Ni de demande tout court. Je ne me rappelle même pas comment ça s’était passé avec Will. Par SMS, c’est tout. Mais vu qu’on s’envoie constamment des conneries… C’est dur de s’en rappeler. Preuve que ça ne signifie pas grand chose à mes yeux.
Alors que ma demande… Autant dire que je n’en referai pas une de si tôt. Voire jamais.

« Le mythe Birdie Cadburry je le connais déjà… » Oh ? Je suis toute ouïe alors. Jordan dit les mots magiques pour attirer ma curiosité et tout mon focus sur lui. « Y’a soft Birdie qui se cache là dessous… » Okay, ça… Je ne peux pas le nier. Ma tête se cale contre son épaule alors que je l’écoute attentivement. Est-ce que lui aussi m’aurait labélisé ? « Et Bad bitch Birdie aussi… » Mes lippes lâchent un petit rire ; okay, ça aussi, je ne peux pas le nier. J’ai un tempérament, que voulez-vous. « Big big heart, HUGE heart Birdie Cadburry is the most accurate description of my lovely bird… » Une petite moue se forme sur mon visage ; je suis touchée par ses mots - en plus de ses baisers déposés ici et là. « No matter what you say, it will never change the legendary Birdie Cadburry who proposed to me. » Je roule des yeux ; Jordan a le chic de tout ruiner vers la fin mais ça va, je le prends avec humour. C’est mieux que ce que m’a dit la thérapeute. “You will never let it go.” Que je formule en refermant légèrement les paupières. “J’aime beaucoup cette description… Tu me connais un peu trop bien.” Même s’iel a épargné la Birdie qui panique, qui stresse, qui pleure pour rien. Un peu trop émotive, impulsive que je suis. Mon cerveau est tellement un tourbillon, surtout là. “Est-ce que le terme ‘TDAH’ te parle ?” Que je demande l’air de rien alors que c’est tout sauf anodin. “Les troubles de l’attention et tout ça tout ça…” Je cherche à noyer le poisson, oui, peut-être. C’est un peu plus que des troubles de l’attention pour ma part mais ça me fout tellement un coup. Entendre Jordan assimiler ce qu’iel a, ça a fait ressortir cette chose que j’ai enfoui dans mes tréfonds et que je ne pensais pas ressortir un jour. Mais je sais pas… Peut-être que me sentir dans le même bateau que mon amoureux a provoqué un déclic. Comme si je pouvais le comprendre et que nous pourrions nous aider mutuellement. Même si ce ne sont pas des maladies. Mais des troubles avec lesquels il faut apprendre à vivre avec. Chose que j’ai pas trop envie de faire car dans le fond, ça ne m’handicape pas tant que ça… Pas vrai ?

“Personne te l’enlèvera ça, c’est sûr.” Y’en aura peut être un deuxième ou une deuxième, mais tu auras été le tout premier. Celui qui aura ouvert les portes de l’amour pour le petit coeur de Birdie. Celui qui aura fait qu’elle ose s’aventurer de ce côté là. Tout sera grâce à toi et oui tu prendras tous les crédits pour son futur mari ou futur femme si y’en a un un jour. Car oui, no matter what, tu feras en sorte d’être toujours dans sa vie de près ou de loin. Tu veux juste être sûr qu’elle est heureuse et n’a besoin de rien, sinon, tu pourras aider, c’est certain. Elle et son coeur énorme, tu les aimeras jusqu’à la fin des temps, c’est une certitude.

Elle se prélasse, se met un peu plus confortablement contre toi alors que tu lui contes les facettes de Birdie que tu connais déjà et qu’elle ne pourra pas briser avec une révélation supplémentaire. Tu aimes l’entends rire à tes mots et être touché également. “You will never let it go.” « Never. I’m too happy you proposed to me. » Car y’a quoi de mieux dans la vie que d’être celui qui est choisi par un autre pour l’éternité ? Elle t’aime, c’est toi qu’elle veut, personne d’autre, de cette façon là. Will c’est différent tu le sais très bien. Ca ne pose aucun problème quand ton humeur est au plus haut comme maintenant. C’est quand ta petite voix intérieur veut t’accabler davantage que ça le devient. “J’aime beaucoup cette description… Tu me connais un peu trop bien.” Tu es tout fier.ère de toi, tu vas déposer un baiser sur sa joue.

“Est-ce que le terme ‘TDAH’ te parle ?” Tu fronces les sourcils un bref instant car… Quoi ? “Les troubles de l’attention et tout ça tout ça…” Oui tu vois ce que c’est mais pour qu’elle le mentionne alors qu’elle était sur le point de te faire un confidence… Ca veut forcément dire qu’elle est atteinte de ce trouble. Surtout que… Oui ton cerveau est en train de faire plein de liens en un temps - que tu espères - record, car elle t’a posé une question. Surtout qu’à première vue, ça a l’air effectivement de lui correspondre. « Je vois oui… Paris Hilton en parle beaucoup dans son livre. » Car oui tu l’as lu. Depuis que tu n’as plus ta maison de Fortitude, tu as eu du temps pour faire d’autres chose que travailler car tu n’as plus de studio. Alors tu as lu encore plus qu’à l’habituel où c’était surtout quand tu décidais de ne pas utiliser ton téléphone à Elimbah. Elle aura deviné, Birdie, que tu as un goût prononcé pour les biographies, ce n’est pas la première fois qu’elle te voit avec une dans les mains. Pour n’en citer qu’une : ‘I’m glad my mum died’ de Jennette McCurdy que tu avais dans tes mains physiquement. Tu as plus souvent des livres sur ton iPad ou téléphone. C’est plus simple et ça prend pas l’eau ça au moins, c’est sur le cloud.   « Elle a été diagnostiqué avec ce trouble là. » Tu ajoutes au cas où tu n’étais pas clair avec ta phrase juste avant. Pour une raison que tu ignores, y’a ton coeur qui bat plus vite. Y’a une de tes mains qui va se glisser sous son haut pour gratter doucement sa peau dans son dos. « Elle explique que c’est un super pouvoir pour elle. » Tu vas continuer à faire la liste des choses que tu sais et qui sont réconfortants à ton avis Jordan ? Tu ne demandes pas si Bird a eu cette information elle aussi, tu vas la laisser le dire, si elle le souhaite, même si le besoin n’est plus vraiment là. Tu as compris. C’est d’ailleurs pour ça que tu gratouilles son dos doucement. Pour faire du bien à son corps si c’est pas à son âme.

« Never. I’m too happy you proposed to me. » Des mots qui font plaisir à entendre. Tu pourrais le reprendre en disant que ce n'était pas une demande mais… c'était clairement une demande. Tu n'as pas envie de jouer avec les mots aujourd'hui. D'autant que ton cerveau est parasité par quelque chose de plus important que ça. Plus contrariant surtout. Car il n'y a pas meilleur feeling que de sentir son partenaire toujours aussi touché.e même des mois après. Pour le coup, c'est toujours lui qui en fait plus et toujours encore au lieu de toi. C'est beau de voir une telle complémentarité. Tu as tellement de la chance. Iel réalise que c'est un truc inhabituel chez toi, même si on peut penser le contraire. Mais non, ta liberté est plus importante que tous les plans culs qui sont passés et tes crushs sans profondeurs et réelles possibilités. Non pas que tu cherchais quelque chose de toute façon. Tu as eu l'habitude d'aimer à sens unique sans même t'en rendre compte. Sans l'accepter.

Et puis il y a eu Jordan.

C'est bien pour ça que c'est avec lui que tu évoques… le TDAH. Ce truc que tu ne sais pas qualifier. Savoir quoi en faire. Si c'est juste une étiquette en plus à accepter ou à oublier. Jordan ne répond pas tout de suite, tu notes. Iel doit sûrement connaître. C'est un terme assez répandu. Tu penses. Mais sans pour autant que tu te rendes compte à quel point ça t'allait. « Je vois oui… Paris Hilton en parle beaucoup dans son livre. » Oh? Tu as vu que ton partenaire lisait pas mal ces derniers temps. Pour combler l'ennui et le manque de son studio sûrement. Au moins, c'est une activité où tu peux l'avoir à tes côtés. « Elle a été diagnostiqué avec ce trouble là. » Ce trouble… tu grimaces. C'est négatif à entendre formuler comme ça. Sûrement que Jordan a visualisé ta future contrariété car sa main est déjà contre ton dos pour te gratter. « Elle explique que c’est un super pouvoir pour elle. » tu mords ta lèvre. Tu préfères entendre ça. C'est mieux. “Peut-être que je devrai le lire. Je sais pas quoi en foutre, si c'est censé… Être guéri ou quoi.” Jordan comprendra que c'est ce que tu as. Tu ne penses même pas le lui dire clairement. T'es dans tes pensées, les yeux dans le vague malgré qu'ils soient braqués en face de vous et la main de Jordan te détendant malgré tout. Tu soupires légèrement. “J'aime vraiment pas les étiquettes.” ça, ce n'est pas une nouveauté. “Tu me le prêterai ? Le livre.” que tu précises car sait on jamais. T'as besoin de réponses ou au moins une vision plus précise. Venant de quelqu'un qui l'a sera toujours plus intéressant que des articles scientifiques ou psychologiques.

“Peut-être que je devrai le lire. Je sais pas quoi en foutre, si c'est censé… Être guéri ou quoi.” Très bonne question. Tu n’es pas un expert, loin de là, mais dans tous les cas, tu as toujours une phrase qui te vient en tête, celle que tu te répètes pour toi. Ca s’applique aussi pour elle. Une autre partie de toi se dit qu’elle a peut être juste besoin de parler et pas d’avoir de réponses. Alors tu l’écoutes simplement, pour commencer en tout cas. “J'aime vraiment pas les étiquettes.” Une phrase qui te surprend, car il y en a d’autres de labels qui ne la dérange pas. Tu sais que cette fois ci c’est parce que ça a une connotation très négative dans sa tête. Parce qu’elle ne connait pas grand chose à ce propos pour l’instant aussi peut être ? Tu sais pas plus que ce que tu as lu dans le livre de Paris Hilton mais… Peut être que tu devrais en parler à Jeremy. Il a des troubles autistiques dont il ne parle jamais et t’es presque sûr qu’il a aussi le TDHA (ou pas). En attendant tu continues de gratter le dos de ta moitié car ça tu sais que ça lui fais du bien. Et c’est tout ce dont elle a besoin là. “Tu me le prêterai ? Le livre.” « Of course. » Tu vas déposer un baiser sur sa joue en même temps en tirant sur ton cou pour l’atteindre.

« Tu devrais parler à Jeremy. Je pense qu’il connait le TDAH. » Tu es en train de doucement poser le contre et le pour de partager une info à propos de Jeremy et son diagnostique à lui. Ca n’a jamais été quelque chose qui a été un frein à quoi que ce soit entre vous, alors c’est jamais le centre de vos conversations. « Si jamais il en parle, tu fais comme si tu savais pas hmmm… » Tu lances les fondations de ce que tu es sur le point de dire à Birdie. C’est pas d’ordre public. « Jeremy est autiste. Pas comme Rain Man mais ouais, il a été diagnostiqué quand il était ado. » Tu expliques. « Avec tous nos diagnostiques mis à plat là j’ai l’impression qu’on est juste des power rangers là. Chacun avec notre particularité. »  T’es con Jordan. Ca ne devrait pas te faire sourire comme ça. On sait tous que l’humour est ce qui rend toutes les conversations plus simple. « Mais ouais, il en parle pas du coup je te le dis parce que c’est toi, mais ouais. Tu sais mais tu sais pas. » Tu ajoutes en embrassant ses cheveux. Ta main dans son dos est à présent en train de caresser sa peau plus que de la gratter. « Ah et je crois qu'il a le TDAH aussi, mais je sais plus. »

« Of course. » Si ça peut aider. Tu prends. Sur cette note-là, tu pensais que le sujet était (déjà) clôturé. Tu n’as pas envie d’en parler pendant des lustres. Est-ce que c’est pour ça que tu as stoppé tes séances chez la psychologue ? Y’a des chances. Tu veux trouver tes réponses toute seule comme une grande même si t’en traines les pieds. Un paradoxe que tu as toujours été. « Tu devrais parler à Jeremy. Je pense qu’il connait le TDAH. » Ah. Jordan n’avait pas fini en tout cas. Même si tu ne comprends pas trop pourquoi tu devrais en parler à Jeremy. Tu n’as pas très envie de le dire à la terre entière. Le fait que tu l’ai dit à Jordan est déjà un exploit. Un effort. Mais tu as de moins en moins de mal à te mettre à nue devant lui - et on parle de l’esprit, du cœur et de l’âme. Concernant le corps, il n’y a jamais eu de souci. « Si jamais il en parle, tu fais comme si tu savais pas hmmm… » Tu fronces les sourcils. “But I don’t get why I could speak to him about it…” La confusion est grande. Tu adores Jeremy mais tu n’es certainement pas assez proche pour lui révéler un truc pareil. Si tu réussis à le dire à tes soeurs ou à Will, ça aussi sera un exploit. « Jeremy est autiste. Pas comme Rain Man mais ouais, il a été diagnostiqué quand il était ado. » Ah. Tu ne savais pas. Tu ne sais pas ce qu’est Rain Man mais en vrai, tu ne vas pas demander. Tu n’as pas envie de t’éterniser. Ce ne sont pas des sujets très joyeux. A ton avis en tout cas.

« Avec tous nos diagnostiques mis à plat là j’ai l’impression qu’on est juste des power rangers là. Chacun avec notre particularité. » Tu grimaces. T’aurais préféré être une power ranger pour autre chose. “Je vais pas m’en vanter en tout cas.” Clairement pas. « Mais ouais, il en parle pas du coup je te le dis parce que c’est toi, mais ouais. Tu sais mais tu sais pas. » Tu hoches la tête. “Yeah, I got it.” Tu comprends Jeremy. Le fait qu’il n’en parle pas te ressemble beaucoup. « Ah et je crois qu'il a le TDAH aussi, mais je sais plus. » “Je verrai bien. J’ai pas non plus envie de le répéter à la terre entière.” D’autant que c’est hyper random de placer juste ça dans une conversation, telle un cheveu dans la soupe. C’est plutôt une grosse patte d’éléphant, ouais. “J’ai envie de m’allonger.” et de plus parler de ça, que tu penses alors que tu prends sa main autour de toi pour le tirer vers les coussins et le fin matelas. Tu t’y allonges et tu tapotes à côté de toi. “In your arms.” Car t’as envie de faire ton bébé, tu juges que t’en as besoin. T’aimes bien quand ses doigts te grattent et te caressent. Quand y a des baisers qui apparaissent ici et là sur ta peau. C’est bien trop plaisant.

“But I don’t get why I could speak to him about it…” Tu aurais bien envie de manger le nez de ta moitié de la voir si choute mais pas avec un assez bon angle. Allez Jordan, profite d’avoir sa chaleur contre toi, tu verras mieux son beau minois dans un avenir très proche j’en suis sûr.

Tu expliques tout ce qui est en rapport avec Jeremy. Tu fais une confidence à Birdie. Ta confiance en elle est grande et tu penses qu’elle appréciera que tu lui dises ce genre de détail qui vous rapproche tous un peu plus dans vos différences. “Je vais pas m’en vanter en tout cas.” Tu vas lui refaire un baiser sur sa joue car tu sens bien qu’elle est pas dans son assiette avec cette histoire de trouble. “Yeah, I got it.” Tu préfères souligner une fois de plus car il est important qu’elle ne l’oublie pas. “Je verrai bien. J’ai pas non plus envie de le répéter à la terre entière.” Au moins ils ont cet autre point commun tous les deux. C’est ce que tu te dis mais dans ta tête. Elle a compris. “J’ai envie de m’allonger.” Elle se défait en prenant ta main. Elle s’installe sur le matelas qui est dans la cabane. “In your arms.” Si elle a confiance à s’allonger là dessus, tu as confiance aussi. « Anything you want. » Tu murmures alors que tu t’installes avec elle et la prend tout contre toi comme elle l’a demandé. Tes lèvres sont déjà dans ses cheveux. Tu la gardes doucement dans tes bras. Tu la berces doucement et tu commences même à chanter doucement la première chanson qui te passe par la tête Look at us now. Les paroles sont pas mal parlante pour ce moment là précisément et vraiment tu n’as pas fait exprès du tout. Tu écoutes pas mal cette chanson en ce moment depuis que tu as regardé la série que tu as maté en une nuit d’insomnie dans le petit appartement de Asher. En chantant, tu te rends compte de l’éventuel double sens des paroles avec vos diagnostiques tous les deux. Mais tu ne t’arrêtes pas pour autant. Une masterpiece cette chanson.