| (Amelyn #87) for the wrong obsessions |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34338 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 4 Juin 2023 - 1:39 | |
| For the wrong obsessions Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« Me fais pas me sentir stupide où je te tue. » Je le dis avec humour et ce qu’il faut de fausse menace dans ma voix. Si Amos touche au bandeau qu’il a sur les yeux depuis le départ de Brisbane – c’est Callum qui nous conduit, Callum à qui j’ai bien précisé que je voulais qu’il soit parfaitement transparent sur le trajet et qu’il disparaisse dès que nous serons arrivés à destination – je devrais coller mes mains sur ses yeux pour m’assurer qu’il ne puisse pas voir que nous nous enfonçons dans le parc Tamborine et j’aurais l’air parfaitement idiote. Et on ne me fait pas passer pour une idiote sans en payer le prix fort, quoique le sien serait plus agréable que celui que d’autres payeraient pour la même offense. Dans le bus de jouer avec ses nerfs, j’approche mes lèvres de son oreille pour y murmurer une seconde provocation. « Et si tu te dis que j'en suis incapable, souviens toi que je suis pleine de ressources. » Un homme averti en vaut deux.
Pendant les semaines qui ont suivi le retour de Micah, il était hors de question de la laisser. Elle n’est restée sans la présence d’au moins l’un de nous deux que quelques heures, le plus souvent à l’occasion de séances d’entrainements au tir. Concentré et appliquée, je m’améliore. Bien que l’idée ne soit pas de faire de moi une mercenaire jamais loin de son arme, je manie de mieux en mieux le modèle sur lequel le choix d’Amos s’est arrêté et j’y gagne la certitude que je ne serais pas démunie si Micah et moi étions prises au piège malgré les nombreux mécanismes mis en place pour notre protection. Mais maintenant que nous nous sommes repus de la proximité avec notre bébé, j’ai estimé que nous avions besoin de nous retrouver tous les deux. Quand j’ai proposé de laisser Micah chez ses grands-parents, Amos n’a pipé mot. Il m’a regardée en silence et je sais qu’il aborder le sujet plus tard et que je n’ai pas rêvé l’émotion dans son regard. Pour l’instant, l’heure est à la découverte du lieu qui nous accueillera le temps d’un court week-end – nous avons tous les deux bon nombre d’obligations en plus de celles inerrantes au statut de parents – ou plutôt, à la redécouverte d’un lieu dans lequel nous nous étions exilés sur la fin de ma grossesse. L’endroit n’a pas changé et, lorsque je retire le bandeau des yeux d’Amos, il a tout le loisir de réaliser que j’ai même réussi à obtenir la cabane même dans laquelle nous avions logé il y a plus d’un an. « L’endroit est presque desert. Ils s’apprêtent à accueillir un genre de festival la semaine prochaine mais pour l’instant… On est presque tout seuls. »
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| | | | (#)Dim 4 Juin 2023 - 16:01 | |
| For the wrong obsessions Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Panoplie de menace sur un ton blagueur et je comprends. Raelyn m’interdit d’ôter le bandeau qui me prive de ma vie. Elle prépare une surprise et je mentirais si je prétendais que j’adore ça. J’aime en programmer, mais dès lors qu’il est question que je perde le contrôle, je suis beaucoup frileux. Alors, j’essaie. Je chipote aux morceaux de tissu. J’essaie de le déplace pour qu’il libère un morceau - même minuscule - de mon champ périphérique et, évidemment, je suis grillé sur le poteau. «Il est trop serré.» Faux. Ma complice n’a pas réalisé un de ses nœuds de marin qui m'incommoderais réellement. «Il me fait mal à la tête. Et ça chatouille.» Nouvelle bêtise. Je joue surtout au con tandis que je fais mine de me gratter du bout des doigts. « Et fais gaffe, avec tes mises en garde, elles me donnent envie de tricher…» me suis-je amusé en me forçant à me tenir tranquille quoique je les aime, toutes ces ressources qu’elle peut déployer pour que je regrette d’avoir gâché ses efforts pour briser notre routine. «Tu pourrais au moins me donner un indice. Je t’en donne moi.» Ils sont, en général, tous plus sybillins les uns que les autres et, lucide sur ce qu’elle m’opposera un refus bien tassé, j’essaie de me concentrer pour me rappeler des chemins empruntés par Callum. C’est lui qui est au volant et je jurerais l’entendre ricaner de temps à autre, en particulier quand ma partenaire me mate. La preuve, je ne gigote plus. Seul mon pied frappe le tapis de sol de la berline à un rythme régulier tandis que je tire vers moi, par son bras, mon épouse. «Est-ce que là où tu m'emmènes, tu pourras vivre nue ? » Elle en tenue d’Êve et je la suivrais jusqu’aux confins du monde… peut-être pas sans Micah cependant et notre enfant est chez ses grands-parents, ce qui est assez étonnant pour que j’ai rangé ce sujet de conversation dans un coin de ma tête. J’en reparlerai, mais quand ? Où ? Le moteur s’arrête. Les réponses trouverons bientôt leur chemin vers moi. La cabane dans les bois à l’immense terrasse avec piscine, jacuzzi, transat en teck confortable et une chambre décorée avec un romantisme rustique voué à séduire ou à amuser les amoureux selon leur goût. Mes lèvres s’étirent d’un sourire radieux. «Excellente idée. Salut Cal, on a plus besoin de toi.» l’ai-je houspillé en rapprochant Raelyn plus près de mon torse. «Presque tout seuls, ça veut dire qu’on peut laisser les fenêtres ouvertes ou qu’il vaut mieux éviter.» L’amie et garde du corps, qui a relevé mes taquineries avec bonheur - il est joie que je sois plus épanoui qu’à l’époque où nous avions plus ou moins coupé les ponts - a fini par me prendre aux mots et, moi, bien que la pudeur s’éteint avec la confiance de mes proches, j’ai embrassé Raelyn, mes deux mains autour de ses joues. «C’est une excellente idée. ça va nous faire du bien.» Nous qui avons consacré nos dernières semaines à retrouver Micah, n’était-il pas temps que nous nous souvenions que nous sommes avant tout un couple éperdument amoureux ?
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34338 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 4 Juin 2023 - 16:26 | |
| For the wrong obsessions Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Je reste insensible aux jérémiades d’Amos. Je le connais assez pour savoir que, confronté à une solution où il est en perte de contrôle, il verse dans la volubilité soit pour se donner une contenance, soit pour tenter de renverser la vapeur. Tout comme il sait qu’avec moi, il a à faire à un adversaire trop coriace pour que je tombe dans le panneau. Si j’ai décidé qu’il ne saurait rien, alors il ne saura rien et je sais que râler, c’est sa façon de jouer avec moi. « Tu pourrais au moins me donner un indice. Je t’en donne moi. » Moi, je préfère le provoquer, chuchotant contre ses lèvres ou au creux de son oreille alors qu’il n’a que son ouïe et son odorat pour me sentir et m’entendre approcher de lui. « On peut acter que je suis la plus cruelle de nous deux dans ce cas. » Ce qui est une vérité, de toute évidence. Mais dans le cas présent, ma cruauté a tout d’un jeu où je refuse simplement de plier. « Parce que tu n’auras rien. » De mon côté, j’ignore les quelques ricanements de Callum qui rythme le trajet. Je ne suis jamais tout à fait à l’aise lorsque nous ne sommes pas que tous les deux, alors je tente d’oublier que ce n’est pas le cas.
« Est-ce que là où tu m'emmènes, tu pourras vivre nue ? » Il chuchote à mon oreille, orientant la partie de bras de fer d’une façon particulièrement plaisante. « Hum, peut-être. » Peut-être pas vraiment tout à fait, mais nous serons presque comme coupés du monde malgré tout et je n’ai jamais été celle de nous deux qui s’encombre de pudeur, donc… « Je ne suis pas pudique, tu le sais. » C’est lui qui voit rouge lorsque quelqu’un d’autre aperçoit un peu trop de ma peau.
Arrivés sur place, j’ôte le bandeau qui l’aveugle et je me délecte de ces réactions. Le reconnaît-il, l’endroit ? La dernière fois, nous sommes arrivés de nuit. J’étais enceinte jusqu’aux yeux et, parce qu’il s’agissait de nos derniers instants à deux, j’ai voulu le rendre inoubliable. Que la mémoire lui revienne ou pas, Amos est ravi puisqu’il s’empare de ma taille pour m’attirer contre lui et l’embrasser. « Excellente idée. Salut Cal, on a plus besoin de toi. » Moi, je ris à gorge déployée. A mes yeux, Callum n’existe déjà plus et j’entends à peine la voiture rebrousser chemin et nous laisser là avec nos maigres bagages. Il sait à quelle heure et quel jour il doit venir nous récupérer, il n’a plus besoin de moi. « Presque tout seuls, ça veut dire qu’on peut laisser les fenêtres ouvertes ou qu’il vaut mieux éviter. » - « Je dirais qu’avec les arbres, on ne voit pas vraiment les voisins. » Et nous n’en aurons que peu, la direction me l’a assuré. « C’est une excellente idée. ça va nous faire du bien. » Ravie qu’il confirme ce que j’ai supposé – que nous avions besoin de temps pour nous deux – j’attrape son visage dans mes mains pour partager avec lui un nouveau baiser langoureux. « Tu ne reconnais pas ? » Au pied de l’escalier qui nous mène à notre suite, je lui enjoins d’observer un peu mieux la cabane, le jacuzzi et, de façon générale, les bois qui nous entourent.
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| | | | (#)Dim 4 Juin 2023 - 18:29 | |
| For the wrong obsessions @Raelyn Blackwell & "Amos Taylor"
La plus cruelle, sans doute, mais me concernant, pas la plus coriace, ai-je songé sans dire mot, jugeant ma situation peu appropriée. A fortiori, c’est moi qu’on trimballe à travers Brisbane pour me conduire Dieu sait où. Mon épouse, en qui j’ai toute confiance, ne serait pas à l’initiative de cette surprise et de la manigance qui l’accompagne que j’aurais eu tôt fait de baiser, puis de rassembler toute mon ingéniosité pour me défaire de mon bandeau. Au lieu de ça, je me plaint, mais aussi parce que ça m’amuse. Je taquine et je houspille avec du rire dans la voix, du rire qui trahit certainement que je déteste la perte de contrôle, mais que je ne me sens pas moins en sécurité. La théorie se vérifie alors que nous arrivons à destination. Les lieux me semblent familiers. Les images de cette forêt et de cette cabane sont floutées derrière la brume de mon esprit. L’alcool et les débuts compliqués de mon sevrage ont occulté des souvenirs sans réfléchir à ceux qui m’étaient précieux ou non. Par chance, il suffit parfois d’une simple évocation pour que mon cerveau fasse un focus sur mon cliché mental. Certes, il est lent à réagir faute à une boutade soignée : «Qui a parler de voir ou d’être vus par les voisins ? » Qui oserait sous-estimer mon sens de la vengeance ? Nous ne serions pas dans le coin si mon épouse ne m’était toute destinée et, le cas échéant, je ne serai pas en reste quant à la privation d’un sens quand elle a titillé les autres dans la voiture. Elle m’a enivré de son parfum, sa voix a été mon seule guide pour trouver le chemin vers le creux de son oreille. Si elle finit nue - ce dont je doute - elle y perdra la vue et mon sourire goguenard n’est qu’un indice supplémentaire par rapport à mes émotions. Callum est déjà loin : je n’ai à redouter de dévoiler la richesse de ma vie sexuelles. Ma compagne n’ayant pas froid aux yeux, je compterais parmi les idiots si je ne jouissais pas de son audace autant que faire se peut. « Je crois que si. Je ne me souviens pas de la date.» en ai-je fini avec les badineries, avouant avec une honte à peine palpable que ma mémoire est une peau de chagrin. «Je me souviens aussi que je voulais l’acheter.» Une lubie, parce que je m’y étais senti bien, dans cet écrin de verdure. J’étais moins enclin à réclamer ou à me trouver de la boisson planquée dans les quatre coins du loft ou ailleurs. «Je me souviens d’un jacuzzi aussi et… de toi, enceinte, magnifique. Et moi, qui me recentrait sur l’essentiel.» Nous deux, exactement comme nous nous apprêtons à le faire. «Mais, je n'aurais jamais pu revenir jusqu’ici.» Pourquoi ? Etait-ce sa noble attention de nous y conduire ?
Dernière édition par Amos Taylor le Dim 4 Juin 2023 - 20:37, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34338 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 4 Juin 2023 - 19:14 | |
| For the wrong obsessions Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« Qui a parlé de voir ou d’être vus par les voisins ? » J’éclate de rire en voyant Amos tique confronté à ma réponse. Je l’attire contre moi et ne me prive pas pour récolter un nouveau baiser contre ses lèvres. L’insouciance ne me va pas au teint, ou en tout cas je n’y suis pas habituée mais, dans ses bras et coupés du monde, il s’agit de ces rares conditions dans lesquelles je suis proche de l’être. Toi Amos. Toi quand tu m’as demandé si on pouvait laisser toutes les portes et fenêtre grandes ouvertes. « J’ai demandé qu’on soit isolé. » J’ai même déposé un joli billet sur la table pour que la standardiste s’en saisisse à la condition qu’il se plie à mes exigences. « Mais j’ai aussi demandé cette cabane là en particulier. » Parce qu’il s’agit de celle dans laquelle nous avions résidé il y a plus d’un an, celle-là même, et que je voulais à tout prix que nous soyons plongés dans nos souvenirs.
Je le lui demande d’ailleurs : se souvient-il où nous sommes ? Réalise-t-il que les lieux sont familiers ? « Je crois que si. Je ne me souviens pas de la date. » J’esquisse un sourire, avant de hocher la tête. « Y’a un peu plus d’un an. Avant Micah. » Avant sa naissance. « Mais on était arrivés de nuit. Tu avais conduit cette fois-là, mais la destination était une surprise malgré tout. » Il avait suivi les indications données par le GPS avec l’interdiction formelle de tenter de se renseigner sur là où nous nous rendions. « Je me souviens aussi que je voulais l’acheter. » Oui, il voulait l’acheter. L’endroit appartenant à un complexe hôtelier qui propose plusieurs maisons dans les arbres de ce type, c’est impossible. Mais nous pouvons nous offrir ce genre d’endroit, le même en mieux, et c’est ce que je lui avais répondu à l’époque. « On peut toujours chercher un endroit comme celui-là à vendre. C’était déjà vrai à l’époque, c’est toujours vrai maintenant. » Le succès de l’Octopus ne faisant que grandir, ça l’est même encore plus. « Je me souviens d’un jacuzzi aussi et… de toi, enceinte, magnifique. Et moi, qui me recentrait sur l’essentiel. Mais, je n'aurais jamais pu revenir jusqu’ici. » A nouveau, je hoche la tête et je l’enlace, mes mains nouées en bas de ses reins, taille contre taille, corps contre corps. « Enorme tu veux dire. J’étais énorme. » Mon huitième mois était bien entamé. « C’était le mois avant sa naissance. Notre dernière virée uniquement à deux, c’est pour ça que j’avais mis ça sur pied à l’époque. » Et parce que nous avions besoin d’une bulle d’air, aussi. Les tensions entre sa mère et lui étaient à son paroxysme puisqu’elle refusait toujours d’entendre parler de moi et avait mal réagi à l’annonce de ma grossesse. Le soir où nous avions fait rouge jusqu’ici, sa mère était même venue au Casino et le week-end loin de tout avait été salvateur. « Je me suis dit qu’on en avait besoin. Qu’on avait besoin d’être tous les deux. » Pour des raisons différentes, mais parce qu’après la fin de ces longues semaines d’angoisse sans notre bébé, nous l’avons retrouvée tout de suite et n’avais pas pris le temps de renouer juste à deux avec un quotidien plus serein. Doucement je glisse ma main dans la sienne et jette un coup d’œil aux marches à monter pour atteindre la cabane qui n’en a que le nom. « Allez viens. On se doit de verifier si le jacuzzi est toujours là. » Il l’est, évidemment. Je m’en suis assurée.
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| | | | (#)Dim 4 Juin 2023 - 20:37 | |
| For the wrong obsessions Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
«On peut être isolé les fenêtres ouvertes et sans voir les voisins. L’un n’empêche pas l’autre.» Tout du moins, dans mon imagination, il n’y a pas grandes limites quand il s’agit de faire grimper la température. Il n’est pas davantage étant donné que, nous retrouver, c’est nous envelopper dans notre bulle, la laisser fermée à toutes formes de parasite et, par ailleurs, j’y viens : «Pas de téléphone dans ce cas, sauf en cas d’urgence.» Sous-entendu, si mes parents nous laissaient un message alarmant : c’était la consigne donnée par Raelyn et que j’ai répétée au terme d’une conversation bien plus sérieuse, une qui a ouvert les portes sur les émotions de mes proches et qui n’a rendu la présence de Micah que plus appréciable. Je ne crois pas qu’ils en font un pansement. Il l’aime trop et, si l’âme de Sofia veille sur sa famille - en ce compris sur sa petite soeur si j’en crois les dogmes de Maggie, je ne me fais pas de soucis : ils ne feront pas de la plus jeune un clone de l’aînée. Ils accorderont tout le respect nécessaire à l’identité de Micah pour remuer les souvenirs.
Les souvenirs. Certaines me reviennent alors que j’enlace ma dulcinée. A force de jeter des regards réguliers autour de nous, je me rappelle d’instants peu capitaux, mais qui valent tout de même leur pesant d’or. «Ou en faire construire un, là où on pourra choisir tout ce qu’on veut.» De la décoration en passant par le terrain. « Oui ! J’ai conduit et j’étais en colère ce jour-là. Je ne sais plus pourquoi. Moins je buvais, plus j’avais de bonnes raisons de l’être.» Dix doigts, c’étaient trop courts pour les dénombrer. J’ai oublié le terme de beaucoup d’entre elles, preuve que ma rage n’avait pas d’importance, elle était le fruit de la malignité de mes démons. « Presque autant que j’en avais de trouver magnifique. Tu n’as jamais été énorme. J’ai aimé te voir porter notre enfant.» Petit à petit, je danse d’un pied sur l’autre au rythme de notre respiration, calme, sereine, qui respire d’une quiétude qui n’existait plus il y a quelque semaines. C’est agréable. D’aucuns ne se figureraient que nous avons tués de nos mains, que nous sommes dangereux, que nous trempons plus qu’un orteil dans le vice tant nous avons l’air de deux gosses d’à peine 20 ans. « Et tu étais inquiète, pas de l’accouchement, mais que nous n’ayons plus la possibilité d’en partager.» De jouir de ces parenthèses enchantées à l’intérieur desquelles nous sommes toujours parents, certes, mais aussi des êtres humains faits de pulsion, fonctionnant avec des instincts quelquefois triviaux, de longues minutes de tendresses pour entrecouper des nuits blanches et rouges de passion. Nous sommes incapables de nous en passer et, dodelinant de la tête pour réinvestir des lieux - j’aspire à ce que de belles images m’envahissent l’esprit - je me permets un commentaire : « Tu l’es toujours, maintenant ?» Sujette à l’angoisse que Micah nous sépare autant qu’elle nous unit. «Parce que c’est l’avantage de ne pas être seuls.» L’allusion court plus particulièrement vers mes parents. «D’être entourés, si tu préfères. » Manière habile de soumettre ma reconnaissance, lorsque nous trancherons à vif dans le coeur de la bête, une fois que nous aurons déposés nos sacs et redécouvert la vue imprenable depuis le balcon.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34338 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 4 Juin 2023 - 23:13 | |
| For the wrong obsessions Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« Pas de téléphone dans ce cas, sauf en cas d’urgence. » Je tire le mien de ma poche pour le passer devant les yeux d’Amos en Ne pas déranger. Dans ces conditions seuls peuvent me joindre certaines personnes, Cici entre autres, au cas où une situation nécessite absolument mon intervention ou à minima que j’en sois informée sans attendre. Du reste, elle sait ce qu’elle risque à me déranger pour des raisons insuffisantes quand j’ai spécifié que je ne voulais pas l’être. Les contacts concernant Micah sont plutôt du côté d’Amos, même si Chad a mon numéro en cas d’urgence vitale concernant notre princesse. « Pas de téléphone, sauf en cas d’urgence.1 » Je répète, avant de glisser à nouveau l’appareil dans mon sac à main.
« Ou en faire construire un, là où on pourra choisir tout ce qu’on veut. » Je ne suis pas une grande patiente. Ou plutôt, je sais l’être quand j’ai la certitude que je ne pourrais pas obtenir ce que je veux plus rapidement. Dans le cas où cela tiendrait au cœur de mon époux de faire construire ce genre d’endroit, je serai d’une patience de reine. « Tu vas choisir la couleur de la peinture et la décoration, hum ? Toi ? » Une grimace amusée étire mes lèvres : dans ces domaines, Amos se fie souvent à mes goûts et choix.
« Oui ! J’ai conduit et j’étais en colère ce jour-là. Je ne sais plus pourquoi. Moins je buvais, plus j’avais de bonnes raisons de l’être. » Mes doigts quittent ses hanches et montent jusqu’à son visage pour caresser sa joue. Oui, il était en colère : à cause de sa mère, parce qu’il s’était senti castré par moi et d’autres choses, rien que nous n’avons pu résoudre le soir-même. Ce que ma caresse dit c’est : ça n’a plus la moindre importance. « Presque autant que j’en avais de trouver magnifique. Tu n’as jamais été énorme. J’ai aimé te voir porter notre enfant. » Cette fois ci, je me laisse aller à un doux rire, et ma main retrouve sa place auprès de l’autre : les deux viennent se nouer au bas de son dos. « Et tu étais inquiète, pas de l’accouchement, mais que nous n’ayons plus la possibilité d’en partager. Tu l’es toujours, maintenant ? » Je secoue doucement la tête. « Est-ce que j’ai l’air inquiète ? » Outre ces semaines angoissantes pour nous où nous étions loin de notre fille, mais cela n’a rien à voir. « Est-ce que j’ai l’air de la regretter ? » J’ai eu du mal à appréhender ma nouvelle maternité. Mais jamais je n’ai ressenti autre chose qu’un amour dévorant pour cette petite chose qui m’appellera bientôt maman. « Parce que c’est l’avantage de ne pas être seuls. D’être entourés, si tu préfères. » Je plisse mes lèvres et les déplace d’un côté à l’autre, grimaçant très légèrement. « J’aime que vous soyez mon unique famille tous les deux. » Micah et lui. Jamais je ne ressentirai ce genre de chose à l’égard de mes beaux-parents, les excuses ne changent rien au fait que ce n’est pas ce que je suis. Mais aujourd’hui, j’accepte qu’ils soient celle de Micah, en plus d’être celle d’Amos. « Mais oui, ça a ses avantages. » Je n’aborde pas le sujet plus en profondeur, pas tant qu’il ne le fait pas autrement qu’à l’aide de sous-entendus. A la place, j’attrape sa main et nous gravissons les marches. Je pousse la porte de la suite et, sans attendre qu’il la referme derrière nous, je délace la boucle qui retiens la première bretelle de ma robe, dos à lui. « J’ai souvenir d’un jacuzzi. » Je n’ai pas l’intention de faire le tour du propriétaire avant de le rejoindre. Je me retourne pour défaire le nœud qui retient la seconde bretelle et laisse le vêtement glisser jusqu’à mes pieds. Vêtue d’un simple sous-vêtement en dentelle, je m’approche de lui pour poser une main à plat sur ton torse. « Je suis sûre que la température sera parfaite. Je t’attends dedans. »
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| | | | (#)Dim 4 Juin 2023 - 23:41 | |
| For the wrong obsessions Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Et nos idées vibrent au diapason. Elle secoue son téléphone sous mon nez et je tire le mien de ma poche pour n’autoriser que les appels provenant de Kilcoy. En ce qui concerne le casino, il tournera bien sans moi : il n’a besoin que de clients et de croupiers. Ce n’est pas jour de paie pour les sbires de Raelyn. Quant à ce qu’il renferme en secret, Cici veille au grain et je ne suis pas sa personne de contact. Dès lors, je me détends. Je me laisse gagner par les réminiscences d’un passé à court terme. Je me rappelle d’avoir été en colère, mais plus des raisons. Je nomme les véritables et j’y gagne un baiser qui fleure bon la fierté. S’il dissimule encore quelques encouragements, je les sais nécessaires. Mon abstinence n’est plus aussi fragile que d’antan - j’ai tenu le coup alors que ma princesse était gardée à des kilomètres de moi durant des semaines dans un endroit tenu secret - je ne replongerai pas à la première contrariété. En revanche, si la fragilité ne m’enrobe plus, je reste prudent. Je ne tente pas le diable en me disant : “un verre de vin, ce n’est rien.” Je ne fais aucune exception, même pour des bulles en cas de célébration. La construirions-nous, cette cabane en haut d’un arbre duquel on pourrait apercevoir la mer au loin, que je suis lucide sur ce que je ne sabrerais pas le champagne. Somme toute, ce n’est encore qu’à l’état de doux rêve. Sur l’heure, nous envisageons toujours une seconde résidence, mais nous ne sommes pas fixés sur le cadre : la campagne ou le bord de océan ? Le nôtre, aujourd’hui, est un camaïeu de vert dans lequel les yeux de ma dulcinée se fond à merveille. Je m’y perds un instant fugace avant de renchérir : «Non ! Toi. Et tu superviseras les travaux. Moi, je ferai l’inspecteur des travaux finis après avoir choisi le terrain. C’est difficile, tu sais. Ce n’est pas un rôle à sous-estimer.» Elle ne gobera que la moitié de la pomme du mensonge. J’aime bricoler, en particulier lorsqu’il est question de nous combler d’une joie éphémère, plus encore lorsque Micah brise l’un de ses jouets. Je brille d’ingéniosité à l’instar de mon père qui, pour les quelques jours à venir - combien - doit veiller sur sa petite-fille avec la vigilance d’un aigle chassant. Rae et moi, nous divorçons nos corps pour mariés nos mains et, tandis que nous cheminons vers l’entrée de notre “chez-nous provisoire”, j’amorce l’ébauche d’une discussion à venir. Je prends la température pour évaluer à quel degré s’élève l’inquiétude de la maman d’être privée de son oisillon. « Ni l’un ni l’autre…» ai-je sur les dernières marches, conquis par l’assurance de ma complice. «On peut en faire un deuxième, du coup. C’est ça être entouré.» Est-ce que je plaisante ? Perplexe, je me pose sincèrement la question. Je ne parviens pas à statuer et, maintenant que nous avons poussé la porte sur ce havre de paix, je suis incapable d’y réfléchir sérieusement. La coquine dénoue une bretelle de sa robe et, dans ma tête, se répandent des idées lubriques. La robe glisse le long de sa silhouette, s’échoue à terre et compter jusqu’à trois me paraît insurmontable. Je n’entends plus que “Jacuzzi”, “Température”, parfaite. Mon cerveau s’arrête sur le qualitatif parce qu’elle l’est, ma partenaire et je ne traîne pas à me déshabiller pour m’enrouler dans une serviette. Je ne tarde qu’à tremper auprès d’elle dans l’eau frémissante pour une nouvelle panoplie de boutade. «Est-ce que tu as pensé à prendre du Champomy et des fraises ? Sinon, je boycotte. Je veux verser dans le cliché.» Et, a priori, l’assumer sur ce laps de temps où nous sommes autorisés à n’être plus que des ados un peu niais, trop romantique, agaçant lorsqu’on les peint à la télé à se battre avec des coussins. «Et, je suis curieux de savoir ce que tu as mis dans mon sac aussi.» Déjà je fais mine de m’éclipser, mais le pas est trop lent pour respirer la gravité.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34338 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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| For the wrong obsessions Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« Non ! Toi. Et tu superviseras les travaux. Moi, je ferai l’inspecteur des travaux finis après avoir choisi le terrain. C’est difficile, tu sais. Ce n’est pas un rôle à sous-estimer. » - « Bein voyons. » Mon regard lui dit pas à moi et mon sourire rend clair que je suis amusée par tout ça et que, quand le jour viendra où nous ferons réellement construire quelque part, si nous le faisons, je prendrai un malin plaisir à me transformer en conductrice de travaux particulièrement exigeante, comme je l’ai fait lors de la rénovation de l’Octopus. Je peux me targuer d’avoir fait de l’établissement un endroit élégant où règne malgré tout une atmosphère particulière, quelque part entre le mystérieux, l’éthéré et le raffiné.
Ma main dans celle d’Amos, j’atteins les dernières marches qui mènent à luxueuse cabane suite perchée dans les arbes quand il me percute d’une question à laquelle je ne m’attendais pas. « On peut en faire un deuxième, du coup. C’est ça être entouré. » Je me retourne, les yeux ronds comme des billes, et reste muette, la bouche ouverte quelques secondes. Je pince mes lèvres, mord celle du bas et, finalement, je laisse un rire nerveux m’échapper. Pour noyer le poisson, je dépose un baiser sur les lèvres d’Amos. « Un c’est bien aussi. » De mon côté, Micah me comble entièrement et me suffit sans la moindre hésitation. Si elle était un accident, je suis heureuse d’être sa maman et je ne verrais pas les choses autrement, mais je n’ai jamais envisagé d’avoir un autre enfant et je ne me projette pas dans ce genre de futur. Mon bébé est ma princesse. C’est à elle que je veux dédier tout l’amour maternel que mon cœur renferme.
Est-ce que je tente donc de distraire Amos en me débarrassant de mes vêtements ? Peut-être, mais pas uniquement. J’ai aussi simplement à cœur de profiter au maximum de tout ce que nous offre la cabane luxueuse dans laquelle nous résiderons pendant deux jours complets. « Est-ce que tu as pensé à prendre du Champomy et des fraises ? Sinon, je boycotte. Je veux verser dans le cliché. » - « Non, j’ai pas anticipé tes envies de femmes enceinte. » Je le charrie, avant de désigner le mini bar de la suite. « Il y a de la limonade grand cru dans le minibar. » Et pas une goutte d’alcool, je l’ai spécifié, incapable de savoir si nous sommes arrivés au stade où je peux consommer devant mon amant sans mettre en péril sa sobriété. Pas après ces semaines angoissantes puis riches en émotions, en tout cas. Bien sûr, c’est une plaisanterie que mon ajout du qualificatif grand cru. Rien dans les boissons pétillantes choisies n’égale un bon verre de vin, mais je ne précise évidemment pas le fond de ma pensée. « Et, je suis curieux de savoir ce que tu as mis dans mon sac aussi. » Amos fait mine de faire demi-tour tandis que j’ouvre la baie vitrée, et m’installe sur le rebord du jacuzzi. Seins nus, avec un tanga en dentelle comme seul sous-vêtement, je le provoque sans vergogne. « Il n’y a pas de maillot de bain si c’est ta question. Pas la peine de t’embêter avec ça. » Il peut me rejoindre dans son plus simple appareil, si le cœur lui en dit. Je n’ai pas prévu de m’encombrer d’un bikini non plus et, pour le prouver, je me glisse à l’intérieur du bain à remous.
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| | | | (#)Mar 6 Juin 2023 - 14:46 | |
| For the wrong obsessions Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« Tu es injuste avec moi. Moi qui te propose de te laisser la déco pour que tu puisses en faire un endroit où tu te sentiras bien et parce que je sais que tu adores ça, bien plus que d’être conductrice de chantier. Injuste, ingrate et tu me sous-estime en plus. C’est du propre.» Rien de ce qui ne sort de ma bouche est pensé. Les mots s’enchâinent pour formuler des boutades qui l’amuseront, qui étireront ce sourire qui en dit long : elle est consciente que je la charrie à l’aide de mauvaise foi. Elle l’est peut-être un peu moins quand je suggère que nous agrandissions la famille. Au départ, ce n’était qu’une plaisanterie, mais elle a résonné dans mon esprit et le “non” s’est transformé en “pourquoi pas.” Pour Raelyn, qui nage entre deux eaux - elle doute sur ce que je suis sérieux ou dans l’humour - je jurerais qu’elle a manqué de s’étouffer avec sa propre salive. Elle n’exprime pas un refus catégorique, mais elle m’éclaire en douceur. Un, c’est bien. Mais, ne dit-on pas que deux, c’est encore mieux ? Entre mes parents et cette opportunité tirée de mon chapeau comme un magicien un lapin, je me demande si ça vaut le coup de les aborder de suite ou durant ce week-end. Il s’annonce grandiose et destiné à des retrouvailles aussi bien tendres que charnelles. Dès lors, déconcentré par le jeu de séduction de ma dulcinée, je reporte à plus tard les questions graves qui risqueraient de ternir l’ambiance. Je préfère me laisser hypnotiser par sa démarche féline dès lors qu’elle investit le balcon sur lequel trône le bain à remous. Ma convoîtise me supplie de l’y rejoindre sans attendre. Mon goût pour le divertissement remporte toutefois la mise. J’approche simplement vêtu d’une serviette et je l’illustre en caprice, comme un gosse. «S’il n’y a qu’une cuvée de limonade millésimée, c’est pas digeste avec les fraises. Je suppose que j’arriverai à m’en passer.» Je goûterai à d’autres fruits à même le corps de ma conjointe qui me nargue en accrochant mon regard sur sa poitrine dénudée, son tanga de dentelle qui épouse les courbes de ses hanches et qui appellent déjà mes mains. Je cesse donc mes jérémiades, me défait de la serviette et m’immerge dans le jacuzzi en tenu d’Adam. «S’il n’y a pas de maillot de bain dans mon sac, tu as une pièce de trop. Ce serait dommage que tu te montres récalcitrantes et que je doive te l’enlever moi-même. » Les boissons fraîches au frigo ? Elles y sont restées. Je n’ai soif que d’elle, que d’un peau à peau d’une sagesse étonnante auquelle la passion boutera le feu tôt ou tard, plus tôt que tard d’ailleurs. «Je n’ai pas souvenir qu’encente, tu m’aies réclamé des fraises. » Ses envies n’étaient pas aussi spécifiques. «Tu étais presque plus facile à vivre quand tu portais Micah d’ailleurs.» Sous-entendu, ça me manquerait presque, façon supplémentaire d’évaluer la température par rapport à cette idée. Plus tard, je m’exprimerai sur le ton de la confidence au sujet du deuil de mes parents. Je déclarerai ouvertement ma gratitude pour la confiance qu’elle leur a témoigné aujourd’hui. Sur l’heure, j’ai glissé sans le vouloir une graine dans mon cerveau et j’ai besoin de savoir s’il est bon de l’arroser ou non et, le cas échéant, en quelle quantité.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34338 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 6 Juin 2023 - 16:07 | |
| For the wrong obsessions Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« Tu es injuste avec moi. Moi qui te propose de te laisser la déco pour que tu puisses en faire un endroit où tu te sentiras bien et parce que je sais que tu adores ça, bien plus que d’être conductrice de chantier. Injuste, ingrate et tu me sous-estime en plus. C’est du propre. » - « T’as raison, c’est à se demander pourquoi tu restes avec moi. » Je le nargue, rentrant dans un jeu que nous jouons à la perfection depuis l’instant où nous avons commencé à céder à l’attirance que nous ressentions et ressentons toujours l’un pour l’autre.
La suite met à mal ma pourtant célèbre – dans mon esprit – répartie. Elle me laisse pantoise quelques secondes, et je m’en sors d’une pirouette et, surtout, en rappelant à Amos à quel point mes courbes ne le laissent pas indifférent et supplantent n’importe quelle lubie. J’ai peur que ça n’en soit pas une, et c’est là que réside mon malaise. Je n’ai pas besoin d’y réfléchir à plusieurs fois pour savoir que Micah me comble et que je n’ai besoin que d’elle et d’Amos. Mon équilibre, je l’ai trouvé et si le sujet était voué à devenir sujet de discorde, j’ignore comment nous l’adresserions. Alors, j’agis en lâche. Je ne suis coupable de ce crime que rarement mais, ce soir, je fais une entorse à mon propre règlement. Je contourne le sujet en espérant qu’il s’agissait d’une plaisanterie et que, le cas contraire, il saura m’en reparler plus sérieusement. Je préfère la première alternative, évidemment. « S’il n’y a qu’une cuvée de limonade millésimée, c’est pas digeste avec les fraises. Je suppose que j’arriverai à m’en passer. » Il s’approche dans son plus simple appareil, et lorsqu’il arrive à mon niveau, je glisse une main dans sa nuque. « Tu as prévu de devenir aussi capricieux que ta fille ? » Nous ne sommes pas ce genre de couple ou, lorsqu’elle montre ses qualités, c’est la nôtre, et à chaque bêtise chacun se rejette la parentalité. C’est juste amusant de le prétendre. « Je pensais qu’avec moi, tu aurais tout ce dont tu as besoin. » Surtout moi aussi peu vêtue, mon sourire révèle le fond de ma pensée. « S’il n’y a pas de maillot de bain dans mon sac, tu as une pièce de trop. Ce serait dommage que tu te montres récalcitrantes et que je doive te l’enlever moi-même. » - « J’ai déjà eu froid aux yeux ? » Jamais, et le regard provocateur que je lui jette alors que, immergée jusqu’aux épaules, je quitte mon sous-vêtement détrempé pour l’abandonner sur le rebord du bain à remous le prouve.
« Je n’ai pas souvenir qu’enceinte, tu m’aies réclamé des fraises. Tu étais presque plus facile à vivre quand tu portais Micah d’ailleurs. » Je suis appuyée contre lui lorsque cette remarque vient remettre une pièce dans la machine de son obsession. Je ne suis pas dupe et j’ai le sentiment qu’il s’agit d’une façon de rebondir sur le sujet délicat qu’il a abordé il y a quelques minutes. Est-il plus obsédé par l’idée de me voir enceinte que par celle d’un autre enfant ? « Si tu as quelque chose à me dire, une question à me poser… » Je sors ma main de l’eau, observe l’eau qui ruissèle le long de mes doigts quelques secondes, avant de me retourne dans ses bras pour me placer face à lui et m’appuyer contre son torse. « Dis-le moi. » Je plonge mon regard dans le sien, déterminée à ne pas manquer de courage, cette fois.
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| | | | (#)Lun 12 Juin 2023 - 0:34 | |
| For the wrong obsessions Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Les raisons sont légion. Je lui en ai confiée certaines alors que nous étions à l’abri dans notre bulle entourant un canapé, une baignoire ou un jacuzzi. Je lui en ai confessé tant des aveux sur le ton de la déclaration d’amour. La moins noble a été crachée à l’arrière d’un taxi, mais la plus belle ? Quelle est-elle ? Je me pose la question sans rétorquer à sa remarque autrement que par le geste. Je claque ma main sur sa fesse, ni trop fort, ni trop faiblement. Le curseur est poussé à la hauteur de la plaisanterie et de notre joie de nous retrouver seuls, rien que tous les deux, pour quelques jours. J’adore mon enfant. Ceci étant, j’ai besoin de ces rendez-vous avec mon épouse, ceux durant lesquels nous nous ébrouons dans la luxure, nous échangeons des vérités, discutons de nos prétendus désaccords ou de nos soucis. Ces parenthèses me sont nécessaires auxquels cas je rechute tête la première dans mes travers. Je subis mes obsessions - en particulier, celle de perdre mon épouse en des circonstances tragiques (ou non) - et je deviens invivable. Je ne me renfrogne pas, j’invente de nouvelles stratégies pour que chacun autour de moi soit en sécurité. Je serais prêt à réviser tout le système de surveillance du casino et celui du sprinklage des sous-sols en priorité. A défaut, je me repais dans nos blagues à deux francs et, quelques fois, je m’y perds, comme aujourd’hui. Je m’égare entre facéties et vérité puisque je n’ai pas l’occasion de réfléchir plus avant sur la question que ma reine se déshabille et me nargue depuis le bain à bulles de la terrasse. Je tente de lui rendre la pareille : je ne suis plus si bon adversaire, une partie de mon cerveau s’est éteint tandis qu’une autre écrit en rouge, en lettres capitales et clignotantes des idées peu catholiques. Elles intègrent qu’en effet, je ne subis pas le manque avec pour partenaire une épouse sans pudeur qui n’a pas froid aux yeux. Elles réclament par ailleurs de l’équité et mes lèvres s’étirent dans un sourire goguenard lorsque s’envole son dernier sous-vêtement. «Avec toi, c’est vrai. Donc, dans cet état.» Sans vêtement, nue, à la merci de mon regard avide. Je ne tarde plus à la rejoindre d’ailleurs et, chemin faisant, la conversation nous traîne vers un sujet qui, au départ, n’était pas voué à être sérieux. Les pupilles franches qui cadenassent les miennes en sont presque déstabilisantes étant donné que l’unique réponse intègre aux suspicions ouvertes de Raelyn est : «Je ne sais pas.» Remarquera-t-elle la lueur de sincérité qui brille dans mes yeux ? «Au départ, c’était une bêtise pour te taquiner. Puis, je me suis demandé qui dit un truc comme ça vraiment pour rire.» Le verbe s’est entouré de guillemets mimées par mes doigts. Au plus je parle, au plus je me sens dans la peau d’une gonzesse : qui se prend la tête aussi facilement si ce n’est le beau sexe ? Je me rencoigne aussitôt, me referme légèrement sur moi-même dans mon coin de jacuzzi, relâchant ma prise légère autour du corps de ma dulcinée. J’ai feins d’avoir soif et j’ai servi deux verres de soda, histoire de m’occuper les mains, de justifier qu’elle ne se trouve plus à leur juste place. « Mais si j’essayais vraiment de t’envoyer un message ? Ce message-là ? » Si j’avais été, comme de coutume, d’une assez grande maladresse pour lui réclamer un enfant, ç’en serait-elle offusquée ? M’aurait-elle opposé un nom ferme malgré les conséquences liées à mon tempérament de tête de mule ? D’esprit qui n’apprécie guère d’être contrarié - léger euphémisme -, mais qui le vit juste “un peu plus mal” que les autres ?
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34338 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 12 Juin 2023 - 11:05 | |
| For the wrong obsessions Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« Avec toi, c’est vrai. Donc, dans cet état. » Si après ma grossesse et mon accouchement a existé un temps où j’avais besoin d’être rassurée sur le désir que ressentait mon amant pour moi, cette époque est révolue depuis bien longtemps. Je ne doute plus de l’avidité d’Amos pour mes courbes, je ne doute plus de lui faire tourner la tête et d’être, à jamais, la seule personne qui réussira toujours à le faire. Il suffit d’un pas grand chose pour raviver les braises de notre désir et les solutions les plus simples sont bien souvent les plus efficace : dans notre plus simple appareil dans le bain à remous, la température grimpe bien vite sans que ça n’ait quoi que ce soit à voir avec celle de l’eau.
Mais si nous nous adonnons pas à des jeux de mains qui n’ont rien d’enfantin, c’est parce qu’une seconde fois en moins de quelques minutes, Amos évoque la possibilité d’une grossesse et d’un avenir où nous en envisagerions une seconde. Avant Micah, nous ne voulions pas d’enfant - moi aucun, la pas un autre, après la mort de Sofia. Nous avions abordé le sujet et nos envies et opinions étaient alignées, Micah a été un accident - un accident que je ne regrette pas - pas le fruit d’une tentative de fonder une famille. De ce fait, j’ai toujours considéré comme une évidence qu’elle serait la seule, qu’elle nous suffirait à tous les deux et si je ne le montre pas, je m’inquiète du résultat d’une divergence à ce sujet. Et si ce second enfant finissait par manquer à sa vie ? S’il ouvrait une plaie en lui, et dans notre couple ? Mon cœur n’est pas assez grand pour distribuer de l’amour à qui que ce soit d’autre que mes deux essentiels, et je n’ai pas envie de chercher à l’étirer. Je n’ai pas envie d’être convaincue : je sais au plus profond de moi que nous ne sommes pas dans la même situation que pour Micah. Après la peur, j’ai compris que je la voulais, que je voulais devenir la mère de cet enfant parce qu’elle était la nôtre. Mais cette fois, je ne ressens pas la moindre peur. Je ne suis pas angoissée. Je suis sûre. Alors, plutôt que de laisser une potentielle plaie gangréner, j’interroge Amos sans emprunter de détour. « Je ne sais pas. » Mais encore ? « Au départ, c’était une bêtise pour te taquiner. Puis, je me suis demandé qui dit un truc comme ça vraiment pour rire. » Et ? Qu’en a-t-il conclu ? Que ce désir était bien réel et présent ? Comme ça, en moins d’une poignée de minutes ? Le fait qu’il n’y songe pas depuis des jours voire des semaines me rassure, mais pas le fait qu’il ait laissé sa phrase en suspens. « Mais si j’essayais vraiment de t’envoyer un message ? Ce message-là ? » Mes yeux ne quittent pas les siens. Il s’est éloigné de moi et je suis assez observatrice pour l’avoir remarqué. « Si c’était le cas, si tu essayais de m’envoyer un message… » Et c’est ce qu’il fait, donc. « Je te répondrai que Micah me suffit. Que je ne veux qu’elle et toi, et que je sais que je ne voudrai jamais d’autre enfant… » Je m’exprime avec douceur, mais d’un ton empreint de fermeté. « Je n’avais songé que cela pouvait être ton cas. Mais je… » Je cherche mes mots sans nervosité, mais pour qu’il comprenne, pour qu’il n’envisage pas qu’une part de moi peut être convaincue. « Ce n’est pas le mien. Et je sais que je ne me réveillerai pas un matin en ayant changé d’avis. » Je ne veux pas nourrir un espoir qui pourrait le blesser.
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| | | | (#)Mer 21 Juin 2023 - 22:53 | |
| For the wrong obsessions Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Un adage prétend que les blagues les plus courtes sont souvent les meilleures et, justement, j’ai trop répété cette taquinerie autour d’une grossesse potentielle pour moi-même être surpris par mon instinct. Je ne suis pas homme de “prise de tête”, mais je réfléchis assez avant de parler pour m’interroger même si Raelyn à transformer nos échanges d’antan, qui se limitaient à des phrases courtes, en de véritables discussions. Nous dialoguons et s’il existe encore des ratés, ils se font rares. Qu’est-ce que j’essaie de dire ? Y-a-t-il quelque chose de rationnel dans mes plaisanteries aux allures de comique de répétition ? En est-ce vraiment ? Une réponse s’impose somme toute rapidement : elle n’amuse pas ma compagne qui me questionne d’emblée. J’en reste pantois, non pas qu’elle ait lu dans mon regard un soupçon de sincérité qui m’échappe, mais que je sois incapable de réfuter son hypothèse d’un non franc et massif. Je ne suis certain de rien et, en soi, ce ne serait pas grave si j’étais différent. Si je l’étais, il n’aurait pas d’indices à chercher dans ce que j’écarte mon corps de celui de ma complice à la faveur d’une conversation s’annonçant plus grave et moins réjouissante que le programme initial. Rae ne serait pas forcée de sonder mon âme en écrouant ses pupilles aux miennes en quête d’une affirmation ou de son contraire. Le geste s’expliquerait par le sérieux soudain de l’ambiance. Or, je suis un type pétri d’obsessions, un rien capricieux à ses heures qui déteste demander franchement et, surtout, s’entendre dire non. J’ai des difficultés à assumer toute forme de refus et, dans ces conditions, je ne cherche pas à trier le bon grain du rationnel de l’ivraie de l’émotionnel. Je me construis des buts à atteindre parfois au dépens des autres, parce que je fonctionne par objectifs, parce qu’à l’inverse, j’ai l’impression d’être vieux, las et inutile. Je m’encroûte dans cette routine qui me tétanise, pas tant qu’elle menace mon couple - nous n’en sommes pas là - ou que ma vie suscite en moi un tel ennui que j’aspire à la combler par une ribambelle de gosses qui porterait mon nom. Non ! Ce qui m’effraie, c’est le temps qui passe, celui qui me rapproche un peu plus de la mort, celui qui me nargue lorsque j’observe un calendrier parce que mon anniversaire approchant, je suis désormais plus proche de la mort que de ma propre naissance. Dès lors, ici gît, dans ce jacuzzi, le risque que j’enfourche un nouveau cheval de bataille à des lieues de mes désirs profonds : la convaincre, pour le plaisir d’en être capable, pour la joie d’être gratifier d’un “peut-être” plutôt que cette opposition catégorique. Elle se façonne déjà dans mon cerveau malade tandis que j’écoute Raelyn m’expliquer toutes ces bonnes raisons de ne pas agrandir notre famille. «Elle me suffit aussi, mais si elle, elle ne se suffisait pas ?» Si elle nous réclamait de la compagnie sous prétexte que son père est âgé, plus que sa mère, et qu’à force de redouter son décès et de n’être plus que deux, elle aspire à gagner du soutien dans une figure sororale ou fraternelle ? «Parce que dans le fond, il ne s’agit pas que de toi et de ce que tu voudrais… Il est aussi question d’elle, de moi et de ce qu’on ne peut pas maîtriser.» Dois-je lui rappeler que notre petite était un accident, certes heureux au point que je l’envisage comme un cadeau, mais qu’elle n’était néanmoins pas au désirer durant les premiers mois qui ont suivi sa conception. «Tu es si formelle…» Mes doigts vont chercher les siens : je ne l’amadoue pas, je réduis la distance entre nous avant qu’elle ne sous-entende que les vents chauds de notre désir précédent se transforme en vent de bise venant du nord. L’atmosphère n’est pas vouée à se glacer, si bien que je tire un peu sur la menotte de Raelyn pour l’attirer contre moi, réduisant l’autre partie du chemin - court - en m’approchant à mon tour. «De toi à moi, je préférais la partie de l’histoire où tu te déshabillais pour me tirer jusqu’ici… Peut-être que ce n’est pas le moment d’en parler.» Je dépose un baiser dans son cou, ma main libre se colle dans la cambrure de ses reins et, doucereux, je lui glisse tout de même à l’oreille. «Mais, si je m’étais arrêté sur mes “jamais”, on n’en serait pas là toi et moi.» Ensemble, avec un enfant auprès de ses grands-parents, ce qui ne promettait pas d’arriver avant qu’il ne pousse des dents à des poulet, débarrasser de Mitchell, de Lou, mais aussi d’une partie de ma colère et de ma rancoeur. Je n’en serias pas là, à plus que quelques pas de la rédemption alcoolique et de la fin d’un deuil qui m’aura gâché des années au même titre qu’un repris de justice.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34338 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 21 Juin 2023 - 23:45 | |
| For the wrong obsessions Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Prétendre que j’ai vu arriver sur la table le sujet serait mentir. Jamais Amos et moi n’avions envisagé un enfant alors, cet accident, aussi beau soit-il et malgré tout ce qu’il me – nous – comble, je n’ai jamais envisagé qu’il puisse refaire naître chez Amos le désir d’une famille, d’une plus grande que simplement composée de Micah et moi. S’il n’y a que peu de sujets capables de faire naître chez moi de l’angoisse, l’idée d’un désaccord sur ce terrain-là n’est pas rassurante : au contraire, je crains d’apprendre que je me suis trompée et que, sans s’en rendre compte, Amos a nourri l’envie d’un second enfant que je ne lui donnerai pas. « Elle me suffit aussi, mais si elle, elle ne se suffisait pas ? » Accoudée contre le rebord du jacuzzi, j’appuie ma tête contre mes doigts repliés, sans le quitter des yeux pour qu’il précise le fond de sa pensée. Je pressens une excuse, qu’il utilise Micah pour justifier une envie qu’il nourrirait lui, mais je le laisse malgré tout venir. « Parce que dans le fond, il ne s’agit pas que de toi et de ce que tu voudrais… Il est aussi question d’elle, de moi et de ce qu’on ne peut pas maîtriser. » Oh il y a des choses que l’on peut maîtriser. Micah est l’exception qui confirme la règle mais il y a de forte chance que ce genre d’exception n’arrive qu’une fois. « Et ce que voudrait Micah, c’est une raison suffisante pour envisager un second enfant ? » Si moi ou lui n’en voulons pas ? Je n’ai pas envie de lui brandir sous le nez un argument aussi vieux que le monde mais toujours d’actualité : c’est de mon corps qu’il s’agit. Dans ces conditions si, il s’agit uniquement de moi et de ce que je voudrais, mais je sais que le lui dire tout de go, ce serait le heurter à coup sûr.
« Tu es si formelle… » - « Je suis formelle parce que je sais ce que je ne veux pas et ce pourquoi je ne suis pas faite. » Et élever une grande famille en fait partie. Etendre mon cœur pour aimer une autre personne que mes deux essentiels également. « T’as toujours su qui j’étais. » Je n’ai jamais cherché à le lui cacher. Pensait-il que la venue au monde de Micah changerait quelque chose ? Qu’elle ferait naître dans mon cœur des projets, des désirs qui ne me ressemblent pas le moins du monde ? Ses doigts glissent jusqu’aux miens pour les attraper, et je ne sais si je dois y voir une tentative de diversion. « De toi à moi, je préférais la partie de l’histoire où tu te déshabillais pour me tirer jusqu’ici… Peut-être que ce n’est pas le moment d’en parler. » Il n’y en aura pas d’autre où mon avis sera différent, et c’est ce qui me fait peur. Fébrile, je le laisse déposer un baiser dans ma nuque et déposer sans main au creux de mes reins pour m’attirer contre lui. Je tente de chasser mes craintes pour ne pas être trop raide entre ses doigts, et je dépose à mon tour mes mains sur sa peau, de part et d’autre de son cou. « Mais, si je m’étais arrêté sur mes “jamais”, on n’en serait pas là toi et moi. » Il revient à la charge et, sans le repousser, je raffermis ma prise sur sa nuque pour le regarder droit dans les yeux. « S’il te plait. N’essaie pas de me faire changer d’avis à l’usure. » Parce que ça n’arrivera pas. Et moi, je veux que nous puissions profiter de ce week end surprise coupés du reste du monde pour nous retrouver après ce début d’année mouvementé.
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| | | | | | | | (Amelyn #87) for the wrong obsessions |
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