| (Amelyn #87) for the wrong obsessions |
| | (#)Sam 24 Juin 2023 - 16:29 | |
| For the wrong obsessions Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Etrange conversation que celle d’agrandir la famille. Raelyn, et je l’aurais aisément deviné, ne souhaite pas porter d’autres enfants. Moi, je ne sais pas si j’argumente parce que je suis “contrarié” qu’elle refuse tout net sans y réfléchir ou si j’exprime une réelle envie de composer un quotidien, non plus à trois, mais à quatre. Je ne jurerais pas que je n’avance pas sur ce terrain miné avec un soupçon de mauvaise foi provoqué par ce que mon épouse est trop ferme à mon goût. L’autre raison, elle est liée à ma peur de vieillir, à ces dix années qui me séparent de mon épouse et de cette probabilité, faute à mon mode de vie, que je crèverai avant elle et qu’elle n’ait qu’une enfant pour se souvenir de moi, une petite fille, pas un gamin qui me ressemblerait trait pour trait. Aurais-je voulu d’un petit bonhomme ? A une époque, je l’ai pensé. Aujourd’hui, je suis heureux d’avoir participé à la naissance d’une merveille qui, récemment, a prononcé ses premiers mots. Elle m’a flatté d’un papa bien articulé et mon coeur a éclaté en mille morceaux de joie. Raelyn, aussi amoureuse de moi que de sa progéniture, n’a pas caché la sienne. Et, malgré tout, dans ma stupidité, j’élude l’argument de ma complice au profit du mien. «Un petit garçon, c’est susceptible de dire maman. Tu n’aurais pas envie d’équilibrer la balance ? » C’est grotesque. On ne fait pas un bébé sous prétexte que l’on a perdu un pari. J’ai beau nourrir pour le jeu un amour infini, je ne serais pas assez égoïste et inepte pour prendre une telle décision pour de si mauvaises raisons. Je crois que c’est cette certitude qui aura levé mes yeux vers le ciel et ce geste significatif qu’il vaut mieux oublier cette bêtise…celle-là, et uniquement celle-là. Au demeurant, l’hypothèse d’une seconde grossesse n’a pas encore été chassée de mon esprit. La preuve étant, je reviens sur la question de ma dulcinée : « Pourquoi pas ? Je ne voudrais pas qu’elle ait à souffrir de la solitude.» Ce sentiment, il m’a brisé. Je sais également qu’il s’agissait d’une peur sombre et profonde pour Raelyn. C’est de loin la partie de mon plaidoyer la plus sincère : je crains le jour où Micah n’aura plus personne vers qui se tourner si, d’aventures, Rae et moi périssions prématurément. «Et ça, ça n’a rien à voir avec ce que tu es ou ce que nous sommes.» ai-je complété en amorçant la tactique habituelle : j’endors avec douceur. Je caline et je cajole. Je retrouve ma place auprès d’elle pour alimenter le simulacre d’une illusion : inutile de l’être, formelle. Je ne le suis pas ou pas tout à fait. Qui pour y croire, cependant ? Le monde entier, certes, mais pas celle qui m’a appris par coeur d’avoir tant peiné à cerner ma personnalité versatile. En mon for intérieur, je suis convaincu qu’elle flaire le coup fourré à des kilomètres, mais qu’importe, j’enfonce l’index dans l’engrenage de mes réflexes. Bien sûr, mes paupières se ferment au contact de ses doigts humides autour de ma nuque. Je hoche bêtement la tête comme un chien de pare brise lorsqu’elle me prie de ne pas insister, de ne pas sortir tous ces as de mon jeu qu’elle connaît mieux que personne. Je dodeline du chef, mais je ne promets pas. J’en suis incapable. Je suis lucide sur ce que je pourrais provoquer une dispute, non pas durant ce week-end, mais dans les jours à venir en évoquant des hypothèses révoltantes sur ce qui se cacherait derrière son refus. Je pourrais profiter d’une réconciliation sur l’oreiller pour l’escorter jusqu’aux portes du plaisir et gagner un oui qui ne serait pas mûrement réfléchi, mais avoué du bout des lèvres d’être renversée par l’intensité de notre amour consumé. Je suis capable de toutes ces bassesses, mais pas ce soir… pas alors que tout démarrait si bien. «Tu as prévu qu’on nous livre de quoi manger dans le courant de la soirée ? » A-t-elle au contraire envie de sortir ? Pour l’avoir houspillée - et l’amadouer - je concède à ses envies de prévaloir sur les miennes, comme souvent, parce que son bonheur compte plus que le mien. J’ai simplement tendance à l’oublier, car dans moins d’un mois, j’aurais à souffler plus de bougies qu’un gâteau pourrait en supporter. Dès lors, plutôt que de m’attarder sur ce qui m’effraie et me rend plus con que de coutume, j’entrecoupe ma question de plusieurs baisers, le dernier reflétant la promesse que nous occuperons notre temps nos lèvres et nos mains, en attendant l’heure du repas, à du bien plus grisant que cet échange qui pue le désaccord inutile et les malentendus qui gâcheraient ce week-end en amoureux trop longtemps espéré.
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34338 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 24 Juin 2023 - 16:40 | |
| For the wrong obsessions Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« Un petit garçon, c’est susceptible de dire maman. Tu n’aurais pas envie d’équilibrer la balance ? » Je fronce les sourcils et en lève même un au ciel, étonnée qu’il soit capable de faire preuve de tant de culot. Lui comme moi savons tous les deux que ce genre de chose n’est pas une raison de faire un enfant. Que ce pari, j’ai été autant ravi de le voir l’emporter que si ça avait été moi et pour cause : mon bébé a dit ses premiers mots. Je n’ai à partir de là que faire que le tout premier ait été d’appeler son père, l’émotion a été la même que si c’est moi qu’elle avait cherché à invoquer. « Micah aussi a dit maman. Après, mais elle l’a dit. » C’est un sourire amusé qui se dessine sur mes lèvres plissées et qui creuse de très légères pattes d’oies, presque encore invisibles, au coin de mes yeux. Je n’ai pas l’âge d’avoir un autre enfant. Pas l’envie non plus et un pari perdu n’y changera rien. « Tu sais aussi bien que moi que c’est pas une raison pour faire un enfant. » Et si c’en était une, je serais particulièrement idiote : rien ne nous garantirait d’avoir un fils, et rien ne nous garantirait non plus qu’il ne prononce pas en premier le mot qui est tout simplement le plus facile à articuler pour lui. « Pourquoi pas ? Je ne voudrais pas qu’elle ait à souffrir de la solitude. Et ça, ça n’a rien à voir avec ce que tu es ou ce que nous sommes. » - « Elle ne sera jamais seule. » Et ça aussi, il le sait aussi bien que moi. Elle ne connaîtra jamais ce sentiment puisque nous serons toujours là et attentif à ses moindres désir et états d’âmes. Amos a grandi au sein d’une fratrie et imagine peut-être que les liens du sang vous confèrent un camarade de jeu et de galère pour la vie. De mon côté, je sais qu’il peut en être autrement. Que deux frère et sœur peuvent grandir sans rien avoir en commun et que leurs chemins peuvent tout aussi bien se séparer à l’âge adulte. Micah choisira sa famille si elle en ressent le besoin, comme je l’ai fait avant elle. Amos m’attire contre lui et, moi, je laisse mes mains glisser sur ses joues. « Amos… Je n’en veux pas. » De ce second enfant hypothétique, sujet que je ne pensais pas voir arriver sur la table un jour.
Il hoche la tête mais je le connais assez pour savoir quand une idée lui sort de la tête et, surtout, quand elle s’installe pour devenir une obsession. Mon amant prend les non comme des défis, comme des oui en devenir pour lesquels il doit se battre et s’il a eu raison de le faire pour bien des sujets – le mariage, Micah – c’est différent cette fois. J’ai tout ce dont je pourrais rêver et je n’ai pas envie de briser cet équilibre d’un second enfant : pas quand je sens au plus profond de mes tripes que je n’en veux pas. « Tu as prévu qu’on nous livre de quoi manger dans le courant de la soirée ? » Amos m’attire un peu plus près de lui, au point que je termine sur ses genoux, assise en travers et un bras passé autour de ses épaules. Ses lèvres se dépose sur chaque centimètre carré de peau qui dépasse de la surface, et mes doigts en font de même. « Evidemment. » Il n’a pas épousé une cuisinière. Au contraire, j’aime les bonnes choses lorsqu’elles me sont servies sur un plateau et c’est exactement ce que propose l’établissement de haut standing dans lequel nous avons posé nos valises le temps d’un week-end. Je tends ma main vers la montre chanel, offerte par Amos à mon anniversaire et déposée sur le rebord du jacuzzi, avant de la reposer délicatement. « Mais on a encore une demi-heure entière devant nous. » Et moi, j’ai bien l’intention de l’utiliser pour lui ôter son obsession nouvelle de la tête. Je fais passer une jambe de l’autre côté de son corps pour me retrouver à califourchon sur lui. Du bout des lèvres, je récolte un baiser contre ses lèvres. « J’ai pleins d’idées sur la façon dont on pourrait l’occuper. »
- :
|
| | | | (#)Sam 1 Juil 2023 - 18:27 | |
| For the wrong obsessions Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
A quoi bon relever ces histoires à propos des premiers mots de notre petite fille ? A peine les mots avaient-ils quitté ma bouche que j’ai pesé ma connerie. Je préfère m’attarder sur ceux qui peuvent faire mouche, comme la solitude éventuelle de Micah, celle que Raelyn réfute vivement et avec une certitude qui fronce mes sourcils. Réalise-t-elle que je prends de l’âge ? Elle n’a pas quarante ans, ma compagne. Aux yeux du monde, elle est encore jeune. L’avenir lui ouvre grand les bras. Mais, moi ? Combien de temps me reste-t-il à partager à ses côtés alors que j’ai brûlé la chandelle par les deux bouts durant des années ? Est-ce que j’ai le droit de le lui rappeler, aujourd’hui, alors que nous sommes supposés nous retrouver ? Jouer comme des adolescents ? Nous taquiner sous couvert de notre complicité, ce qui me rajeunir de bien des années ? N’est-il pas de bon ton de me taire pour aujourd’hui ? De la ramener tout simplement contre moi, de caresser sa peau, de plus tard chercher le bouton “on” qui active ses envies lubriques ? J’en suis convaincu et, quoique mes obsessions se dessinent déjà, je capitule provisoirement d’un «J’ai compris.» J’ai saisi qu’elle ne souhaitait pas être la maman d’un second enfant. Je n’ai pas intégré, mais l’information fait son bout de chemin vers une option : plus tard. Nous en reparlerons plus tard. Pas ce soir. Pas non plus demain matin. Durant ce week-end, nous avons mieux à faire et, compte tenu qu’il ne nous reste plus que trente minutes pour consommer l’apéritif avant le repas consistant que nous savourerons dès que nos corps se manquerons, j’aspire à en profiter. Je les écoute donc, ces idées. Je participe pour y ajouter mon grain de sel et, si nous avons fait attendre le livreur, c’est parce qu’il fait bon vivre auprès de mon épouse. Je me suis dévoué pour accueillir le serveur la “mort” dans l’âme. J’ai repris des couleurs devant le raffiné des plats commandés par ma complice et j’ai achevé de me ressourcer du reste de la nuit, peut-être même jusqu’au petit matin dès lors nous nous sommes ébrouer dans la luxure en toute complaisance, en pleine conscience de cet amour qui nous rend fou, malade l’un de l’autre, sans honte, sans espérer que cela change. Nous assumons.
∞∞∞∞∞ Le lendemain, je me suis réveillé avant ma dulcinée. Chose étonnante d’ailleurs. De coutume, j’ouvre les yeux parce qu’elle s’agite et, dans ces cas-là, je prends un malin plaisir à la garder auprès de moi pour traîner au lit aussi longtemps que Micah nous le permet. Ce n’est pas toujours efficace. En général, j’ai la chance de me délecter de ces moments câlins qui, selon l’humeur, revêtent différentes formes. Nos caresses peuvent être tantôt sages tantôt aguicheuses. Il est rare que nous nous formalisions. Ce matin - il est encore tôt - je respecte néanmoins le sommeil de ma douce. Je la détaille comme d’antan avec la fascination de l’homme irrévocablement épris. Si j’ai redéfini du bout de l’index l’ourlet de ses lèvres, je ne souhaitais pas la réveiller. Au contraire, je la dessinais à la faveur du souvenir, qu’il ne s’éteigne jamais, pas même si je tombais malade d’un Alzheimer. «Il est tôt encore. Tu peux te rendormir.» lui ai-je confié, ma tête quittant la paume de ma main. Mon bras ainsi déplié, je me suis rallongé à ses côtés, l’ai enlacée et tirée tout contre moi. «Je voulais pas te réveiller. Je t’ai juste trouvé belle.» Un ange tombé du ciel pour me sauver de ma folie. « Et j’ai pensé que je t’étais reconnaissant aussi. Pour ce week-end. Pour ma mère aussi.» ai-je chuchoté par pudeur. Je me fiche de lui révéler ô combien je me sens redevable pour ses efforts: je suis simplement précautionneux puisque Maggie Taylor n’a que rarement été un sujet facile à aborder. «Mais on en rediscutera plus tard.»
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34338 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 1 Juil 2023 - 18:39 | |
| For the wrong obsessions Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« J’ai compris. » A-t-il réellement compris ? Je connais assez l’homme avec lequel je partage ma vie pour savoir reconnaître lorsqu’il intègre mon opinion et lorsqu’il recule pour mieux sauter plus tard. Quand, je ne sais pas exactement. Mais je détecte au fond de ses yeux la flamme de l’obstination, une que je connais bien lorsqu’il est concerné. Nous avons tous les deux la tête dure et, dans un cas de figure où nos opinions et envies divergent, il n’est pas rare que nous les entrechoquions dans un combat d’ânes têtus. Sauf que cette fois, il n’est pas question d’une lubie ou d’un achat sans importance – étant donné nos richesses respectives – mais d’une question de choix de vie et de la plus haute importance qui plus est. On ne fait pas un enfant parce que l’envie nous prend d’un coup. On ne projette pas une grossesse comme je m’achète un nouveau sac griffé à plusieurs milliers de dollars. C’est différent et, lorsqu’il réfléchira à tout ça – il le fera – j’espère dans un coin de mon esprit sans trop y croire qu’il finira par intégrer ce que j’ai dit plutôt que de trouver différents subterfuges pour tenter de me convaincre. Mais, à nouveau, je connais l’homme que j’ai épousé.
*** Nous nous sommes endormis quelques heures à peine avant l’aube et, après une nuit d’amour, je grapille autant d’heures de sommeil que je peux. Moi qui ne traine au lit que lorsque c’est avec lui, mais jamais par paresse, je serai partie pour prolonger ma grasse matinée s’il n’avait pas caressé l’ourlet de mes lèvres du bout des doigts. Chatouillée par cette agréable, caresse, j’ouvre les yeux tandis qu’un sourire se dessine sur l’objet de sa contemplation. « Il est tôt encore. Tu peux te rendormir. » Il s’allonge à mes côté, me tire contre lui et j’enroule mes bras autour de sa nuque. « Je voulais pas te réveiller. Je t’ai juste trouvé belle. » Il me trouve belle chaque heure de chaque jour, je n’ai jamais douté de ça à l’exception de cette période où, après ma grossesse, j’avais du mal à me réapproprié mon corps légèrement transformé par le fait d’avoir porté la vie. « Et j’ai pensé que je t’étais reconnaissant aussi. Pour ce week-end. Pour ma mère aussi. Mais on en rediscutera plus tard. » Il chuchote et la mention de sa mère me fait ouvrir les yeux définitivement. Tout en nichant mon visage dans son cou, je murmure à mon tour. « Tu n’as pas à être reconnaissant pour ça. » Mon but n’a jamais été de me mettre entre lui et ses parents. Seulement d’obtenir le respect qui m’était dû avant d’accepter de confier ma fille les yeux fermés à cette femme vindicative. « Je ne l’apprécierais peut-être jamais - » Ou plutôt, certainement jamais. « - mais je sais ce que ça coute que de présenter ce genre d’excuse. » Surtout lorsqu’on est têtu comme un âne et fier comme un paon. Et sur ces deux points, Amos semble tenir de la matriarche Taylor. « J’ai jamais voulu être un obstacle entre toi et eux. » Je ne le suis devenue que par la force des choses et parce qu’il a pris mon parti pour me et nous protéger du venin de Margaret Taylor. « Et j’en serais pas un entre Micah et eux non plus. » Alors je ne suis peut-être pas prête de me rendre aux fêtes et grands repas de famille, mais Amos pourra emmener Micah à Kilcoy le cœur léger et, occasionnellement, je me joindrai à eux.
- :
Dernière édition par Raelyn Blackwell le Dim 2 Juil 2023 - 19:32, édité 1 fois |
| | | | (#)Sam 1 Juil 2023 - 18:57 | |
| For the wrong obsessions @Raelyn Blackwell & "Amos Taylor"
Nous nous sommes couchés avec la lune, peu de temps avant que le soleil ne brille depuis l’est. Épuisés, mais éperdument amoureux, et par conséquent, rassasiés - si tant est que ça soit possible - par notre repas de passion et de douceur, cause de notre insomnie, je n’ai pas souhaité la réveiller lorsque le sommeil m’a déserté. Je l’ai au préalable détaillée en silence, ma complice. Quant à ma caresse sur sa bouche, je la rêvais aussi délicate que celle d’une mère pour son nouveau nez. J’ai à peine effleuré ses lèvres du bout de l’index. Peut-être la sensation a-t-elle été semblable, pour ma femme, au frôlement chatouilleur d’une plume d’oiseau sous la plante de ses pieds. Elle a ouvert les yeux derechef. Elle m’a fixé de son regard embrumé et moi, conquis, je lui ai souri. je l’ai invité à se rendormir aussi . «Rien ne presse.» ai-je confirmé tandis qu’elle se réinstalle contre moi. Nous pouvons retenir la nuit jusqu’au plein milieu du jour. Je ne clos pas les paupières cependant. Je l’observe encore, je m’emplis la tête du souvenir de cette beauté naturelle qui m’a chanté des mots d’amour les heures précédentes. J’aimerais lui glisser ô combien je l’aime, mais elle le sait. Elle le sait au même titre qu’elle est consciente de son éclat et, malgré tout, je lui répète qu'elle est splendide, avec plus de simplicité. Je ne suis pas doué pour conter fleurette. Je m’en tiens à la simplicité. Je suis de nature pragmatique et je manque parfois du sens du timing. Était-ce bien le moment de parler de ma mère alors que le souffle de Raelyn finit sa course dans ma nuque ? Que nos jambes se sont nouées ? Que sa ronde poitrine s’écrase contre mon torse ? Que mon front prend appui sur le sien tandis que mes mains s'ancrent à la cambrure de ses reins ? Peu de chance : le sujet n’est pas libéré de toute tension sous prétexte que Maggie a présenté des excuses. La preuve étant, elle ne m’a pas accompagné jusqu'à Kilcoy, ma dulcinée. Elle m’a laissé seul conduire Micah chez ses grands-parents et je ne doute pas que ma complice a battu sa possessivité dans un combat singulier et, sans doute, serré. Du cumul de ses raisons supposées survient en moi le besoin de la remercier et tant pis si j’aurais pu attendre l’heure d’un petit-déjeuner - très - tardif. Peu versé dans l’art de la spontanéité, je m’y fie lorsqu’elle se manifeste. Si, cette fois, il s’agissait d’une erreur, j’en répondrai. En attendant que tombe le verdict, j’embrasse l’épaule nue de ma complice. Je frissonne de sentir sa respiration sur la peau fine de mon cou quand elle chuchote. «C’est pour tout ça que je le suis, que je te le doive ou pas. Mes parents aiment Micah et elle a de quoi cultiver son insouciance là-bas.» Ele lui sera arrachée si tôt, à ma princesse. «Je leur ai parlé aussi. Je leur ai menti parce que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, mais il en faut une. Il leur en fallait une.» A minima pour achever le processus de deuil. C’est nécessaire pour se reconstruire et, le cas échéant, c’est important pour qu’il n’adore pas ma seconde enfant jusqu’à la démesure. Elle est trop jeune et trop innocente pour endosser ce poids : ses épaules sont trop frêles. «Je leur ai donné la mienne, l’ancienne. j’ai enlevé le reste…» Une émotion maquille ma voix tandis que je me demande si elle se nomme triste, déception ou échec. Un peu des trois, sûrement… certainement.
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34338 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 2 Juil 2023 - 19:47 | |
| For the wrong obsessions Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« Rien ne presse. » Non, rien ne presse pour encore un peu moins de quarante huit heures et après avoir battu des paupières pour me finir de me réveiller, laissé échapper un bâillement et avoir étiré mon corps dans la longueur du lit, je me love dans ses bras pour profiter du fait de pouvoir traîner au lit. Nous n’avons que peu l’occasion de le faire : c’était déjà le cas avant Micah, c’est devenu presque impossible depuis sa naissance. Sauf que ce week-end est à nous, et que nous ne sommes pas rongés par l’angoisse de notre fille ou tout autre source de nervosité. Nous pouvons prendre le temps, nous câliner et nous embrasser jusqu’à midi si le cœur nous en dit. « Comment ça rien ne presse, et la visite des ruches du domaine et la randonnée de dix kilomètres que j’ai prévue cet après-midi alors ? » Rien de tel au programme. Juste un jacuzzi, tous les mets que nous voudrons commander, des massages en duos au spa du complexe si le cœur nous en dit, et le corps de l’autre contre le nôtre.
Dire que je ne ressens pas une possessivité hors norme alors qu’Amos évoque notre fille qui se trouve auprès de sa mère serait mentir, mais je parviens à la museler et la contrôler. J’arrive à la faire taire ou en tout cas, à l’étouffer assez pour qu’elle ne prenne pas le dessus. « C’est pour tout ça que je le suis, que je te le doive ou pas. Mes parents aiment Micah et elle a de quoi cultiver son insouciance là-bas. » Je caresse son bras et, sans remettre en cause ce qu’il dit, je m’interroge à voix haute. « Je ne sais pas si j’ai envie qu’elle le reste longtemps, insouciante. » J’ai besoin de lui pour m’apprendre qu’une enfant doit l’être, que ce n’est pas parce que je ne l’ai jamais été – ou en tout cas aussi loin que je m’en souvienne – que c’est une bonne chose. Que ce n’est pas parce qu’on l’autorise à être une enfant qu’on ne peut pas lui apprendre à se protéger pour être en sécurité contre ceux qui voudraient s’en prendre à elle. Une moue boudeuse et presque candide sur le visage, j’ajoute. « Je veux qu’elle les aime moins que moi. Moins que nous. » Parce que ma possessivité ne connait que peu de limites et si elle n’est pas la même concernant ma fille que concernant mon couple, elle reste présente. « Je leur ai parlé aussi. Je leur ai menti parce que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, mais il en faut une. Il leur en fallait une. » Mon visage se referme, pas parce que le sujet est dangereux pour moi, mais parce qu’il est douloureux pour lui et que je le respecte. « Je leur ai donné la mienne, l’ancienne. j’ai enlevé le reste… » Toujours collée contre lui, je caresse doucement son bras. « Et tu ne voulais pas en inventer une autre ? » Une moins douloureuse pour eux, pour les épargner de la triste fin de vie de leur petite fille ? « Comment ça s’est passé ? » Si je me moque de leurs sentiments, ce n’est pas le cas d’Amos. Il a dû être bouleversé par cette conversation et ça, je suis loin de m’en moquer.
- :
|
| | | | (#)Dim 9 Juil 2023 - 14:51 | |
| For the wrong obsessions @Raelyn Blackwell & "Amos Taylor"
Elle ouvre à peine les yeux, mon épouse, et elle se distingue déjà par un trait d’esprit. Mes lèvres se fendent aussitôt d’un sourire amusé. Elle n’a pas signé pour un week-end touristique, mais pour ce qu’il y a de plus approchant du romantisme selon notre définition commune. Il n’a jamais été question que je l’emmène à cheval au sommet des cascades, que je décore des tables avec des bougies et des nappes à carreaux pour la séduire et espérer l’attirer dans mes draps. J’ai eu besoin de certitude : elle a réagi à la nécessité de vaincre ma feinte indifférence et, au plus je la regarde s’éveiller, au moins je regrette sa persévérance et ma soudaine envie de l’alpaguer pour de bon, de l’accrocher à moi en bon égoïste au détriment du mal que j’allais lui causer. C’est peut-être le seul pan de notre histoire que j’effacerai si j’en avais le pouvoir : les pleurs, la douleur et l’overdose, bien que de temps à autre, j’accepte que ces expériences nous ont aussi forgés. Aussi, bouffi par ce cocktail d’amour et de reconnaissance, je me réinstalle, resserre mon corps au plus près de sien et réclame des informations sur le véritable programme qu’elle nous a réservés. «Non pas que j’ignore ton amour pour les insectes, mais…» l’ai-je taquinée, caressant sa joue de mon coupable plus tôt de l’avoir réveillée. Je l’embrasse tendrement, hésitant à la bercer doucement pour l’inviter à se rendormir ou à accoucher des petites vérités que j’ai à coeur de partager avec elle. Parmi celle-ci, mon heureuse surprise qu’elle ait d’elle-même confié Micah à mes parents. Une seconde relève de ma conversation avec ces derniers au sujet de Sofia, de cet “accident” relaté par la police et sur lequel je n’ai qu’en partie menti. «Tant qu’elle ne sera pas en âge de tout comprendre, je veux pas qu’elle grandisse trop vite et qu’elle nous échappe avant l’heure.» Ou, tout du moins, avant une raisonnable au regard du monde auquel nous appartenons. «Et, elle n’aimera jamais personne plus que nous, peu importe le temps qu’elle passera à Kilcoy. Elle sera juste consciente des avantages qu’elle pourra tirer d’être aimée par ses grands-parents, c’est tout.» Elle intégrera rapidement qu’une fois délestée de la surveillance de Rae et moi, elle pourra réclamer des largesses à ses fervents admirateurs. Elle l’assumera rapidement et sans scrupule compte tenu des gènes dont elle a hérités. J’ai ponctué mon propos en jouant avec une mèche de cheveux de ma complice. Ils sont à portée de mes doigts lorsqu’elle pose sa joue sur le haut de mon torse, juste en dessous de mon épaule. En réponse, Raelyn joue avec les poils de mes bras, elle dessine à travers ces derniers des itinéraires au hasard et, quelques fois, elle m’arrache un frisson supplémentaire à celui qui me traverse l’échine à l’évocation de la mort de Sofia. «Pour leur dire quoi ? Ils savent de quelle façon elle a été retrouvée. J’ai préféré dire qu’elle était tombée sur la mauvaise personne au mauvais moment, que c’est la faute à pas de chance, et qu’il n’y avait rien de probant pour appuyer une thèse où elle se droguait régulièrement ou… autre.» Derrière le pronom se cache les révélations de son mac, révélations impossible de citer à voix haute pour ma santé mentale. Ce n’est pas utile : Rae sait, Rae est alerte. Je m’abstiens de tourner l’opinel du couteau toujours enfoncé dans la plaie. «J’ai arrangé la vérité. Ils sont persuadés que c’est à cause de la grande ville. Ils ont bien tenté de me conseiller de me rapprocher des campagnes, mais j’ai coupé court. Toute notre vie est à Brisbane maintenant.» La sienne et celle de ma famille, surtout. La mienne, elle est à leur côté. Je les suivrais donc jusqu’aux confins du monde. «Sinon, les réactions étaient prévisibles. Mon père s’est refermé dans sa coquille, ma mère a versé une larme.» ai-je conclu, haussant les épaules, me demandant s’il est autre chose à rajouter sur la question sans prendre le risque de faire sauter l’émail d’un vase de porcelaine recollé trop souvent. «Tu crois que j’aurais dû ? Leur mentir ? » Mon visage s’est tourné sur celui plus fermé de mon épouse. Elle est inquiète pour moi : elle me scrute. Je m’efforce d’avoir l’air serein : j’ignore si je fais mouche. En revanche, je ne refuserais ni un baiser ni un corps à corps salvateur pour me débarrasser de la désagréable impression que ce n’était ni l’heure ni l’endroit de ressasser le passé et, par conséquent, d’en revenir à l’objectif même de cette escapade : nous retrouver.
|
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34338 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 9 Juil 2023 - 17:38 | |
| For the wrong obsessions Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« Tant qu’elle ne sera pas en âge de tout comprendre, je veux pas qu’elle grandisse trop vite et qu’elle nous échappe avant l’heure » J’ignore tout de ce que c’est que d’être un enfant Je n’ai pas été confrontée à mon plus jeune âge à la drogue, la prostitution et toute la laideur lucrative de notre monde, mais je n’ai pas souvenir non plus de l’avoir été, insouciante. J’étais une enfant grave. Le genre de gamine à qui il est compliqué de soutirer un sourire, et certainement pas en lui disant qu’elle est toute mignonne. De toute façon, mon attitude laissait plutôt un goût désagréable dans la bouche des adultes, celle d’être à la fois trop maligne, bien trop impertinente et un tantinet irrespectueuse pour "une gamine de mon âge". Micah, je n’ai envie qu’il n’y ait que nous qui la considérions comme une petite princesse. « Ce que je ne veux pas, c’est qu’elle soit désarmée et fragile. » Je la désire aussi vive que l’est ma verve, ma gamine, aussi acérée qu’un couteau. « Et, elle n’aimera jamais personne plus que nous, peu importe le temps qu’elle passera à Kilcoy. Elle sera juste consciente des avantages qu’elle pourra tirer d’être aimée par ses grands-parents, c’est tout. » - « Très bien. Je la séquestrerai si j’ai l’impression qu’elle est tentée d’aimer qui que ce soit un peu trop. » Grands-parents compris, comme le reste de son environnement. Notre équipe, elle est et sera composée de trois personnes, uniquement de trois personnes.
Le fantôme de Sofia ne plane d’ailleurs plus au-dessus de mon couple ou au-dessus de notre famille. En revanche, j’ai conscience que ce genre de plaie ne se referme jamais totalement ; refermée elle ne l’est ni pour Amos ni pour le reste de sa famille, sans l’ombre d’un doute. Peut-être qu’avec cette demi-vérité, ses grands-parents arriveront à faire leur deuil malgré l’injustice de la situation, malgré le souvenir qui lui, sera toujours là, comme il l’est pour Amos. « Pour leur dire quoi ? Ils savent de quelle façon elle a été retrouvée. J’ai préféré dire qu’elle était tombée sur la mauvaise personne au mauvais moment, que c’est la faute à pas de chance, et qu’il n’y avait rien de probant pour appuyer une thèse où elle se droguait régulièrement ou… autre. » Mon angle de vue était peut-être réducteur, lorsque je voyais Amos comme l’unique et principale victime de cette histoire. La principale, il l’est certainement, mais la perte de la jeune femme que je n’ai pas connue a brisé la famille Taylor d’une façon qu’il ne m’est pas toujours donnée de comprendre, étant donné ma propre relation à la famille, ou celle que j’entretenais en tout cas avec ce concept avant Amos. « J’ai arrangé la vérité. Ils sont persuadés que c’est à cause de la grande ville. Ils ont bien tenté de me conseiller de me rapprocher des campagnes, mais j’ai coupé court. Toute notre vie est à Brisbane maintenant. » - « Le danger est partout, de toute façon. Il vaut bien mieux apprendre à un enfant à s’en protéger que de lui conseiller de le fuir. » Je suis de ceux qui pensent que prendre les armes est mieux que de tenter d’éviter le conflit. Le conflit lui, nous trouve toujours. Et Amos a raison : notre vie est à Brisbane, la mienne l’a d’ailleurs toujours été. « Tu as bien fait de couper court. Ils reviendront certainement à la charge mais… » Mais je suis rassurée qu’il n’ait pas l’air d’être tenté d’envisager de suivre leur conseil.
« Sinon, les réactions étaient prévisibles. Mon père s’est refermé dans sa coquille, ma mère a versé une larme. » Je hoche la tête en m’abstenant de faire le moindre commentaire. Oui, c’est prévisible, comme je n’ai pas le moindre jugement à émettre. Cette perte ne m’appartient pas. A défaut d’être câblée pour comprendre tout ce qu’elle sous-entend et la puissance des sentiments qu’il en résulte, je peux le respecter et je le fais, en grande partie parce qu’il est question d’Amos. « Tu crois que j’aurais dû ? Leur mentir ? » - « Non, tu les connais, t’as certainement pris la meilleure des décisions. » Et j’espère que cela fermera un chapitre, celui des questions, pour entamer celui du deuil, le vrai. « Et c’était courageux. » Il l’est Amos. Je sais tout ce que cela a dû remuer pour lui. « Comment toi tu t’es senti ? » Je me moque de ce que Margaret et Bill ont ressenti, c’est sur lui que je suis entièrement focalisée.
- :
|
| | | | (#)Lun 10 Juil 2023 - 13:03 | |
| For the wrong obsessions @Raelyn Blackwell & "Amos Taylor"
Nous l’avons déjà menée, cette conversation à propos de Micah. Si Raelyn ne souhaite pas cultiver son insouciance, je souhaite la préserver aussi longtemps que possible, sans pour autant la transformer en “petite fille à papa” trop sensible pour le monde dans lequel elle évoluera. Comme mon épouse, j’aspire à ce que notre enfant soit à notre image : forte, courageuse, avec la répartie de maman et le sens de la justice de papa, une justice qui lui sera propre ou inspirée parce que nous lui aurons inculqué. Dès lors, j’acquiesce sans hésiter, rassurant la maman qui repose entre mes bras forts. «Avec nous, elle ne pourra pas être désarmée ou fragile.» Sofia l’était, sans doute par ma faute - ou aussi par la mienne, je l’ignore - et je refuse de commettre les mêmes erreurs. Pas deux fois. Cette promesse, je me la suis formulée il y a longtemps et je l’ai réitérée en repartant de chez mes parents après leur avoir déposé mon bébé. Je n’ai pas peur, comme une mère, d’être désaimé par la précédente. Je ne suis toutefois pas sorti du ranch le coeur léger et serein. La discussion entamée avec mes parents m’a heurté. Elle a fait sauter quelques sutures de ma plaie en cours de cicatrisation. Me confier à Raelyn est pour moi naturel, sauf qu’à la question : comment tu t’es senti, je ne sais quoi répondre. «A l’aise avec l’idée d’avoir été plus ou moins honnête.» Je ne suis pas un amoureux du mensonge à moins que la fin ne justifie le moyen. «Mais, le reste, c’est difficile à dire. Un peu éteint… » Mon trajet jusqu’au retour en ville est passé vite : j’ai conduit mécaniquement. J’ai regardé la route sans la voir. J’ai roulé sans réfléchir ou presque. J’ai tout de même tenté de nommer le sentiment qui m’a obligé à respirer profondément avant de tourner la clé dans le démarreur. Il m’a poursuivi tout au long du trajet, mais il s’est amenuit quand j’ai retrouvé ma dulcinée. Est-il bon de ressasser à présent ? Est-ce important de comprendre par quelles couleurs je suis “passé” entre le moment où j’ai rapporté les faits et où je me suis confronté à la peine de mes parents ? Ai-je tout simplement accueilli la mienne, non pas sans conséquence, mais davantage comme une fatalité que comme une raison d’être en colère ? Si je regarde au fond de moi, ce foyer-là brûle encore. Seule mon épouse l’atténue. «Jusqu’à ce que je rentre. Par contre, ce que je peux te dire, c’est comment je me sens maintenant.» La malice luit dans mes yeux. Mes mains deviennent baladeuses et ma bouche, presque envahissante. Mes intentions sont claires et il n’existe pas encore de monde où, lorsque notre couple vibre au même diapason, Raelyn ne se consume pas de la même appétence sexuelle que moi. C’est elle qui aura régit tout notre week-end. Nous avons été mené par le bout du nez de notre convoitise mutuelle pour le corps de l’un ou de l’autre. Nous l’avons parsemé de douceur également et, de temps à autre, de ces confidences sur l’oreiller qui consiste à nous rappeler, avec cette fois un peu de mots - ils se manifestent au travers des souvenirs narrés d’un jadis ensemble ou séparés - combien nous nous aimons.
Sujet clôturé |
| | | | | | | | (Amelyn #87) for the wrong obsessions |
|
| |