| it feels so good in the bay (mavis&simon) |
| | (#)Ven 7 Juil 2023 - 20:40 | |
| Lentement, le soleil perdait de sa hauteur pour laisser place à la nuit. La ville de Brisbane était inondée d’une douce lumière orangée, offrant encore quelques minutes d’une visibilité correcte à l’étrange couple qui s’essayait au skateboard. Simon se mordit l’intérieur de la joue pour ne pas rire en voyant la moue frustrée de Mavis, qui venait de manquer un saut — mais qui ne s’en sortait pas si mal, puisqu’elle avait réussi à rester debout sur ses deux jambes. Le tatoué fit quelques foulées pour aller rechercher son bien, et revient vers elle avec un sourire espiègle. « Allez, ne sois pas si dure avec toi-même ! » S’exclama-t-il, avant d’enchaîner : « C’était vraiment pas mal, pour une première séance. Tu t’en es vraiment bien tirée. » Et il ne le disait pas pour lui faire plaisir : il le pensait sincèrement. Il était convaincu que, si elle poursuivait son entraînement, elle finirait par obtenir un joli niveau. Une fois arrivé à sa hauteur, il croisa le regard clair de son interlocutrice. Sa mine boudeuse était absolument charmante, et l’ancien agent de terrain se laissa amadouer. « Dernière virée avant d’aller boire un verre. » Déclara Simon le plus naturellement du monde, alors qu’il déposait sa planche au sol, aux pieds de l’étudiante en médecine. « Enfin, si ça te dit. » Ajouta-t-il, en réalisant que Mavis avait peut-être d’autres obligations à honorer. Si tel était le cas, le tatoué préférait ne pas en connaître les moindres détails ; il n’avait pas envie que les dernières heures, passées en sa compagnie, ne soient ternies par la mention d’un autre rendez-vous. Il lui fit un geste de la main pour l’inviter à monter une énième fois sur la planche, et l’encouragea : « À toi de jouer. » Jusqu’à maintenant, son élève du jour avait été attentive et disciplinée, écoutant les conseils avisés de son formateur. Pour une première fois, elle ne s’en était pas mal sortie — elle avait un sens de l’équilibre et de l’anticipation qui avait clairement facilité son apprentissage. Pour autant, Simon ne la quittait pas des yeux : il fallait qu’il soit en mesure de réagir dans les meilleurs délais, si elle tombait. Généralement, les blessures n’étaient pas tellement graves, mais les chocs pouvaient être rudes. « Bien joué ! » S’exclama-t-il, les deux pouces en l’air, alors que Mavis venait de réussir là où elle avait échoué la fois précédente. Simon secoua légèrement la tête ; décidément, cette fille-là ne supportait pas de rester sur un échec. Et, non sans une certaine surprise, l’idée que cela lui plaisait beaucoup lui sembla désormais évidente. Il combla la distance qui les séparait, et retrouva l’étudiante en médecine. « Satisfaite ? » Forcément qu’elle l’était ; il suffisait de croiser son regard déterminé et son sourire élargi pour le comprendre. « Ce sera tout pour aujourd’hui, Mademoiselle Barnes. » Et terminer sur un succès n’était pas pour lui déplaire, il en était convaincu. Désormais, leur deuxième partie de soirée pouvait commencer — et Simon savait exactement comment l’initier de la meilleure des façons. « Tu me fais confiance ? » Demanda-t-il, sur un ton badin. C’était presque un « cap ou pas cap » qu’il lui proposait, et il était certain que Mavis ne pourrait pas dire non. Elle, refuser de relever un défi ? Jamais de la vie. Simon se retourna, et posa un pied sur la planche où la blonde était restée en équilibre. Mais avant de démarrer cette dernière course folle (et un brin irresponsable, il devait bien l’admettre), il tourna légèrement la tête pour lui dispenser ses derniers conseils. « Sois la plus stable possible ; il faut qu’on évite de vaciller. Et tu essaies de t’accrocher comme tu pourras. » Encore une fois, il était question de stabilité. S’ils ne faisaient qu’un bloc, ils prendraient un peu moins de risque. « Et euh… Si jamais ça commence à craindre, lâche-moi et saute le plus haut possible. » Ajouta-t-il, alors qu’un pauvre sourire glissait sur ses lèvres. Il espérait que ce dernier conseil soit purement théorique, mais il préférait anticiper — juste au cas où. « Mais promis, on va essayer d’éviter d’en arriver là. » Véritable casse-cou, Simon était habituellement moins attentif et moins prévenant que ça. Mais d’ordinaire, il n’y avait que lui qui prenait des risques — et éventuellement deux ou trois hurluberlus qui savaient pertinemment ce qu’ils faisaient. La présence d’une tierce personne rebattait donc les cartes. « Il y a un bar sympa, à quelques centaines de mètres, au bord de la plage. » Fréquenté par des jeunes, c’était un lieu dynamique et sans prise de tête. Ils ne devraient pas avoir de mal à y trouver une place ; le lieu était bondé le week-end, mais plus calme en semaine. « Prête ? » Demanda Simon, incapable de dissimuler son impatience. Il ne s’élança qu’après que Mavis ait verrouillé ses mains autour de ses épaules, évitant ainsi un faux-départ.
@Mavis Barnes |
| | | ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2677 POINTS : 380 TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
ambrose#18 › ruben#24 RPs EN ATTENTE :
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : olivia holt CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs rubis, marose) › ©symphonygifs (gifs profil, sign), ©kaceypacks (gif dan), ©gifpacklove (gif baz) › ©astra (code) DC : jo carter & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 20/10/2022 | (#)Sam 8 Juil 2023 - 10:31 | |
| it feels so good in the bay @Simon Johnson (crédit gif/ gifsbysymphony)
Il était mignon Simon, à lui dispenser ses conseils et à la traiter comme une petite chose fragile, mais elle faisait du surf depuis son plus jeune âge Mavis, alors niveau stabilité, elle n’avait de conseils à recevoir de personne. C’était peut-être un peu différent ici, le bitume menaçant s’avérant une moins douce sentence que le roulement violent des vagues de l’océan pacifique — encore que sa soeur ne serait pas d’accord avec elle, paix à son âme —, mais rien ne semblait pouvoir impressionner Mavis qui avait déjà l’air d’une pro lorsqu’ils en arrivèrent à la fin de leur petite séance de skate. Elle se termina sur un échec qui la fit bouder, ses joues rondes marquant l’idée qu’elle était bien jeune sous ses airs de fille de bonne famille, de quoi contraindre Simon à faire des prolongations pour qu’elle puisse se vanter d’être la meilleure ; ce qu’elle était indubitablement, le prouva la manière dont elle réussit à faire ce qu’elle voulait finalement, et qui la fit sourire si fort que le brun de ses yeux disparut sous l’éclat lumineux de son sourire "Bientôt, ce sera moi qui te donnera des cours." fit-elle lorsqu’il lui demanda si elle était satisfaite. Elle l’était, une certitude qui se lisait dans son attitude qui revêtit des airs de défi lorsqu’il lui fit savoir que c’était tout pour aujourd’hui "Oh, je sens que tu crains que l’élève surpasse le maître. Je comprends, j’apprends tellement vite, je suis une vraie menace." Est-ce qu’elle lui avait dit pour le surf ? Elle ne se souvenait pas tellement. Ils s’étaient prêtés au jeu de la leçon de skate sans tellement rentrer dans les détails. Mavis avait accepté le rendez-vous donné par Simon parce que ça changeait des éternelles séance de cinéma et autres sorties bidons dans les bars du coin ; et qu’effectivement, elle était assez sportive pour se satisfaire d’une proposition comme celle-ci, omettant au passage d’admettre que passer un peu de temps avec quelqu’un d’autre que ses camarades de fac, Dan ou Ruben, c’était un plan engageant qu’elle appréciait davantage parce qu’il s’agissait de Simon.
Il était relativement différent dans un environnement qu’il semblait connaître. Il était plus volubile en tout cas, ce que Mavis ne manqua pas de lui faire remarquer plusieurs fois alors qu’il lui apprenait à bien se positionner, à comment ne pas tomber, et à anticiper les chutes si jamais elle devait y passer. Il était plus entreprenant aussi comme le prouva la manière dont il prit les choses en mains maintenant, posant son pied sur la planche de laquelle elle n’était pas descendue et lui demandant si elle lui faisait confiance "A moitié ?" lui fit-elle pour plaisanter, le voyant déjà lancé dans des explications dont elle n’avait pas besoin parce qu’elle avait compris ce qu’il mijotait : c’était un trajet à deux qui les attendaient "Je sais rester stable." Une certitude qui pouvait se prêter à tant de choses la concernant qu’elle ne vacilla pas quand elle le lui dit, posant déjà ses mains sur ses épaules alors qu’il continuait de répandre ses ordres avec le sérieux de ceux qui savent ce qu’ils font. Elle fit une légère grimace quand il lui donna ses consignes de sécurité "Tu vas être déçu si je te dis que, si ça commence à craindre, c’est moi que je sauverais en premier ? Je sais, ça met un coup à ma réputation de super future chirurgienne, mais chacun pour sa poire en cas d’extrême-urgence." Elle plaisantait. Ou pas tellement. Difficile de le savoir quand on savait ce qu’elle était capable de faire — ce que personne à l’exception de Dan ne savait, et c’était tant mieux. Un léger rire fila d’entre ses lèvres, son corps se rapprochant un peu de celui de Simon lorsqu’elle se pencha vers lui pour le regarder dire qu’ils n’arriveraient pas jusque-là "La super future chirurgienne en moi devrait te déconseiller de proposer ce genre d’excursion à tes rencards, c’est quand même vachement dangereux pour ce que t’as." Là encore, elle plaisantait, mais pas tellement. En revanche, elle plaisantait vraiment quand il lui parla du bar où il comptait l’emmener "Tout ça, c’était qu’une tactique pour m’emmener boire un verre ? Dire que t’as supporté que je t’humilies sur ton propre terrain alors que t’aurais juste pu me demander Mavis, tu veux boire un verre avec moi ?" Elle aurait refusé ceci dit, rapport à toutes les propositions du genre qu’elle avait reçues, et qui n’étaient pas assez stimulantes pour elle. Pas comme celle de traverser la marina à toute allure sur le skate d’un patient de son père, c’était certain. Clairement excitée par ce projet, quand il lui demanda si elle était prête, elle ne put cacher l’expression d’enthousiasme qu’il y avait sur son visage, près du sien. Si sa voix était basse, murmurée près de son oreille, quand elle lui répondit, elle était pourtant gorgée d’euphorie et de détermination "Prête." no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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| | | | (#)Jeu 20 Juil 2023 - 23:30 | |
| Il n’y avait pas besoin d’être particulièrement clairvoyant pour constater que Mavis Barnes était très fière d’elle, et de ce exercice accompli qui lui avait résisté jusqu’à maintenant. Aucun doute n’était possible : son sourire s’étirait jusqu’aux oreilles, et son air narquois semblait mettre au défi quiconque viendrait remettre en cause cette performance. Pendant une seconde, l’ancien agent de terrain s’interrogea : était-elle aussi expressive auprès de ses petits camarades d’école et d’internat ? Ce caractère bien trempé, et cette assurance qui aurait fait rêver n’importe quelle personne qui doutait, devait en agacer plus d’un. Pas Simon : lui, au contraire, trouvait cela particulièrement séduisant. Il se morigéna d’avoir de telles pensées en cet instant précis, et reprit ses esprits lorsqu’elle se moqua de lui. « J’ai hâte de voir ça, tiens ! » S’exclama-t-il en secouant la tête. Mais si elle y tenait, alors soit : il serait un bon élève, et appliquerait les consignes qu’elle lui dicterait. « Je serais fier que l’élève surpasse le maître, en fait. Ça veut dire que j’aurais été bon, et que tu auras été encore meilleure. » Déclara-t-il en souriant. Contrairement à Mavis, il n’avait pas tellement l’âme d’un compétiteur. Gagner n’était pas, pour lui, un besoin irrépressible ; il n’avait pas besoin de briller, ni d’être sur la première marche du podium. Tant qu’il faisait rire et qu’il amusait la galerie, ça lui suffisait largement. Son tempérament lui avait d’ailleurs permis d’appréhender au mieux son rôle du sein du PSI ; ils évoluaient tous dans l’ombre, et de concert. Et c’était pour cela qu’ils étaient de bons agents.
Puisque leur séance touchait à sa fin, le tatoué proposa à son invité une dernière épopée en sa compagnie — qu’il serait le seul à mener, cette fois-ci. Elle devrait son contenter du rôle d’actrice secondaire, au moins pour cette première expérience. Il s’assura qu’elle lui fasse confiance, et se mordit l’intérieur de la joue pour éviter de rire lorsqu’elle formula sa réponse à haute voix. « On va dire que ça suffira. » Répondit Simon en souriant, tandis qu’elle avouait lui faire partiellement confiance. Si elle avait espéré que cette confession le ferait changer d’avis, elle se méprenait : roi des quatre cents coups, le tatoué ne loupait jamais une occasion de s’envoyer quelques shots naturels d’adrénaline. Adepte des sports extrêmes, sa pratique s’était encore davantage renforcée à la suite de son accident. Puisque la vie était courte, autant en profiter — un adage qu’il cherchait à appliquer à la lettre. « J’espère que tu dis vrai. » Sinon, c’était la chute assurée, et pour tous les deux. Simon espérait malgré tout ne pas en arriver à un tel extrême ; cela scellerait forcément la fin de son moment en compagnie de la fille Barnes. Un comble, quand on savait qu’il ne souhaitait qu’une chose : poursuivre ce moment avec elle, dans un autre contexte. Mais puisqu’il était à l’initiative de cette brillante idée, il lui dispensa quelques précieux conseils au cas où les choses ne tourneraient pas comme il l’espérait. « Non, pas déçu. C’est ok. » Répondit Simon en souriant, avant d’ajouter avec légèreté : « J’ai déjà grillé ma cartouche chance, de toute façon. » Jamais le brun n’avait évoqué son statut de rescapé avec tant de désinvolture et de frivolité. Mais il était une autre personne, lorsqu’il n’était pas confiné entre les murs blanchâtres d’un hôpital. Il arrivait à voir les choses avec plus de recul, lorsqu’il ne se sentait pas assailli par des questions qui restaient sans réponse. « Une chance que je ne sois pas ce soir avec la super chirurgienne en devenir, alors. » Plaisanta l’Australien. Il savait que les conseils de Mavis étaient bien avisés, bien intentionnés et que son père aurait été nettement plus formel et tranchant qu’elle à ce sujet. Mais ils n’étaient ni plus ni moins que deux adultes, emportés dans l’euphorie du moment, et qui ne se souciaient guère des conséquences — en tout cas, pour Simon. « Laisse ta blouse au placard, baby Barnes. » Rétorqua le tatoué, avant d’enchainer : « Ce soir, on n’aura pas besoin de pansement. » Affirma-t-il, avant d’évoquer ce qu’il avait en tête pour la suite de leur rencard. Il ricana lorsqu’elle évoqua sa pseudo tactique pour l’inviter à boire un verre ; ce n’était là, en réalité, qu’une façon comme une autre de prolonger leur entrevue. « Mais ça aurait été chiant et nettement moins drôle, non ? » Demanda-t-il en haussant les épaules, avant de tourner légèrement la tête vers elle pour croiser son regard. Ses lèvres s’étirèrent en un sourire malicieux, alors qu’il poursuivait : « Et puis, au moins, ça te donnera une anecdote à raconter à qui voudra l’entendre. Qu’un beau brun tatoué et impétueux t’a fait risquer ta vie sur un skate. » Il éclata de rire en voyant l’air de Mavis, et se retourna pour faire face à leur chemin. Reprenant progressivement son sérieux, il visualisa le trajet mentalement. Il l’avait déjà fait des centaines de fois, et il en connaissait tous les écueils. Après avoir inspiré profondément, il s’assura que Mavis soit prête. À peine lui avait-elle confirmé que c’était le cas que, déjà, il s’élançait avec panache. À pleine vitesse, ils avalèrent les mètres qui les rapprochaient du bar où Simon souhaitait poursuivre la soirée. Ils croisèrent plusieurs curieux sur leur chemin — certains riant de les voir aussi insouciants, d’autres les jugeant pour leur évidente imprudence. L’ancien agent de terrain riait d’eux, jouant même la carte de la provocation en mettant un pied à terre pour se redonner de la vitesse. Le trajet se fit sans encombre, et Simon veilla à garder un pied sur son skateboard tant que Mavis n’avait pas retrouvé la terre ferme. « Madame est arrivée ! » S’exclama-t-il, tandis qu’il sentait les doigts de la blonde libérer ses épaules. @Mavis Barnes |
| | | ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2677 POINTS : 380 TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
ambrose#18 › ruben#24 RPs EN ATTENTE :
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : olivia holt CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs rubis, marose) › ©symphonygifs (gifs profil, sign), ©kaceypacks (gif dan), ©gifpacklove (gif baz) › ©astra (code) DC : jo carter & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 20/10/2022 | (#)Ven 21 Juil 2023 - 16:51 | |
| it feels so good in the bay @Simon Johnson (crédit gif/ gifsbysymphony)
Difficile de savoir si Simon la flattait ou non. Une partie de Mavis voulait croire que non, qu’il pensait ce qu’il lui disait lorsqu’il arguait que ses progrès prouvaient qu’elle pouvait prétendre à la place de meilleure d’entre eux. L’autre savait parfaitement comment fonctionnaient les humains, et comment un homme et une femme étaient forcément voués à répondre à la chimie qui régentaient une bonne partie des rapports entre chaque habitant de cette planète. Elle était ici pour passer un bon moment certes, elle était aussi ici parce qu’il y avait quelque chose chez Simon qui l’intriguait suffisamment pour qu’elle cède à l’appel du pied qu’il lui faisait depuis quelques temps — et si elle devait passer un interrogatoire, elle ne parierait pas sur leur alchimie pour répondre de ses intentions à son égard, mais bel et bien sur celle qu’il semblait y avoir entre lui et son grand ami Ruben.
L’écoutant lui donner des recommandations, elle se permit un regard fixe du profil qu’il lui offrait, et les questions qu’elle se posait à ce sujet se remirent en route sans qu’elle ne puisse vraiment les contrôler. Ils paraissaient trop différents pour être amis, c’était une curiosité qui la poussait à vouloir en savoir davantage sans calculer trop son coup pour autant. Le hic, c’était que Simon était attachant, et qu’apprécier de passer du temps avec lui n’aurait pas dû être aussi évident. Pourtant ça l’était, reléguant à la dernière place de ses priorités l’idée de base de son entreprise de rapprochement en douceur du jeune homme. Elle lui accordait une moitié de sa confiance, c’était déjà pas mal, et alors que ça le faisait sourire, elle plaça ses mains sur ses épaules en attendant que quelque chose se passe, misant sur son humour pour mieux lui assurer de son côté qu’elle avait l’estomac bien accroché, et que sa stabilité ne les ferait pas risquer plus que ça n’était déjà le cas.
"T’as peut-être été placé là pour contrer les probabilités. Tu devrais faire plus confiance que ça." lui répondit-elle seulement quand il parla de sa carte chance déjà utilisée, ses yeux se plissant juste un peu quand il souligna que c’était opportun de ne pas se trouver avec la super chirurgienne qu’elle s’apprêtait à devenir, celle qui aurait dû lui dire de ne pas tenter le Diable et de rester les deux pieds sur Terre au lieu d’envisager un périple au milieu des badauds, sans protection, lancé à plusieurs kilomètres à l’heure sur une planche qui n’était faite que pour supporter un seul poids. Sa moue boudeuse se montra encore une fois, très rapidement cette fois "Je suis vexée que tu puisses t’imaginer qu’elle prend des vacances. Elle est toujours là, tapie quelque part, à l’affût du moindre cas intéressant à décortiquer pour faire grimper sa jauge de compétences." Encore un peu, et elle aurait laissé filer un rire démoniaque. A la place, elle se redressa doucement. Définitivement accrochée à lui, Mavis sourit finalement avant d’emprunter une expression d’étonnement positif, sa bouche s’ouvrant, et un léger rire lui échappant en même temps, sa langue creusant dans une cavité du fond "Oh, baby Barnes ? On en est déjà à se donner des petits noms ?" Est-ce que ça lui déplaisait vraiment ? Son sourire disait que non — ses mains qui glissèrent des épaules à la taille de Simon non plus d’ailleurs "Je te demanderais pas de cracher par terre pour officialiser ta promesse, mais j’espère vraiment que t’y crois très fort parce que mon père t’en voudra à mort sinon." De le priver de la seule fille qui lui reste, se retint-elle d’ajouter, ne tenant pas à alourdir l’atmosphère. Mavis n’avait pas peur, pourquoi s’encombrerait-elle avec ça ? Simon savait ce qu’il faisait, et elle en avait vu d’autres des situations extrêmes ; l’excitation qu’elle ressentait était un bon indicateur de son impétuosité quand elle se laissait aller à ne rien contrôler, à ne pas paraître, et à redevenir une version d’elle-même qu’elle avait laissé au placard en même temps que sa soeur s’était éteinte. Elle n’avait besoin d’impressionner personne, elle n’avait juste qu’à tenir Simon aussi fort que le pouvait leur proximité immédiate, sa poitrine collée contre son dos, son regard croisant brièvement le sien pour qu’elle puisse lui accorder une oeillade critique qui mettait en doute l’idée que pencher vers un premier rendez-vous banal aurait été moins drôle. Elle ne lui dit rien, mais son expression était une traduction plutôt précise de sa pensée à ce moment-là : ça aurait été chiant à crever, ouais.
Elle s’entendit lâcher un tout petit cri de fausse frayeur lorsqu’ils commencèrent leur chemin qui se déroula à une vitesse que Simon contrôla par de petites impulsions de son pied frottant le sol. Le menton de Mavis se posa brièvement sur son épaule, ses yeux se fermèrent tout aussi brièvement, et ses mains restèrent accrochées à sa taille pour que finalement ses bras viennent l’enserrer dans un désir de se sentir un peu plus en sécurité au cours d’un excès de vitesse de la part de son chauffeur qui s’amusait de la situation sans qu’elle ne s’en sente offusquée ; le moment était agréable, et ce qu’elle laissa filer quand ils s’arrêtèrent enfin était le témoignage spontané d’une toute jeune femme qui passait trop de temps à étudier enfermée entre quatre murs "Je veux le refaire, et c’est même pas ouvert à la négociation." Pas tout de suite cependant, ils avaient un verre à prendre. Peut-être dans un futur proche ? C’était une certitude qui lui fit ajouter, ses jambes flageolants à peine quand elle descendit du skate de Simon qu’elle avait lâché pour pouvoir le faire "J’ai une question pour le beau brun tatoué et impétueux qui m’a fait risquer ma vie sur un skate." Lui offrant un froncement de nez taquin, elle se plaça à ses côtés pour mieux continuer en marchant, replaçant à deux mains les deux côtés parallèles de son carré blond derrière ses oreilles en souriant sans doute un peu trop fort "Tu fais souvent ça avec les filles que tu rencontres dans les salles d’attente de tes médecins, ou je suis officiellement une privilégiée ?" Non pas que ça aurait une quelconque importance, mais c’était pour ses archives personnelles — celles qu’elle consultait de temps en temps, quand elle voulait se rappeler qu’avant Ben, elle menait une vie de jeune adulte comme on l’entendait : aussi simple que ce moment qui venait de passer. no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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| | | | (#)Mar 1 Aoû 2023 - 16:33 | |
| « Ce n’est pas une expérience que j’ai tellement envie de revivre, vois-tu. » Concéda Simon en haussant les épaules, avec un pauvre sourire. À première vue, il ne portait aucun stigmate de cette embuscade et des conséquences dramatiques qu’elle avait eue. « Même si, j’en conviens, ça viendrait clairement fausser les probabilités. » Ajouta-t-il sur un ton espiègle. Il ne comptait pas laisser son traumatisme reprendre le dessus — pas ici, pas avec elle, pas dans ces circonstances. Il voulait profiter, s’amuser, et vivre sans se poser tout un tas de questions. Ainsi, il poursuivit : « Ce qui ferait de moi le nouveau messie, évidemment. » Et avec la modestie qui allait avec le package, naturellement. Mais ça n’était pas tellement dans son tempérament ; l’ancien agent de terrain était un homme relativement humble. Il laissa échapper un rire franc lorsque Mavis lui fit savoir qu’elle prenait son rôle de future chirurgienne très au sérieux. Comme s’il avait pu en douter ! « Vous, les docteurs et autres chirurgiens, vous êtes complètement cinglés. » Commenta le tatoué en secouant la tête, tandis que ses lippes restaient largement étirées. Il comprenait pourquoi elle appréciait Ruben ; ils étaient faits du même bois, et des mêmes envies professionnelles dévorantes. Tous deux étaient ambitieux et audacieux ; jamais ils ne se contenteraient de rester des praticiens médiocres. Ils seraient bons, très bons — et à n’importe quel prix. « Je te prierais donc d’éviter de provoquer notre chute, ce serait vraiment très aimable de ta part. » Plaisanta l’Australien, tandis qu’il sentait les mains de Mavis serrer sa taille pour se maintenir. Mais l’air détendu et le sourire malicieux de Baby Barnes parlaient pour elle. « Affirmatif. » Confirma Simon, sans douter la moindre seconde de son petit effet. Nul doute que, dans quelques temps, il allait à son tour en être affublé d’un, de surnom. Mais il était rodé : entre Sissi et Simone, il n’était pas tellement épargné. « Et celui-là te va à ravir, si tu veux mon avis. » Fit-il remarquer, sans s’étendre davantage. Parce qu’elle avait ce visage idyllique, aux traits délicats. Parce qu’elle avait l’air d’être douce et délicate. C’était bien simple : sans la connaître, on lui donnerait le bon dieu sans confession. Cependant, après quelques heures passées en sa compagnie, Simon était nettement plus nuancé. Mavis avait cette part d’ombre, latente et insaisissable. Un jardin secret, dont elle ne laissait rien entrevoir au tatoué. Il ne faisait que supposer, que deviner ; intrigué par cette personnalité faussement angélique, attiré par son aura enchanteresse. Pour un peu, il s’y perdrait presque. « Je ne suis pas fou : je nierai en bloc. » Répondit-il en souriant. Mais le père de Mavis avait le bras long, et il ne mettrait probablement pas longtemps avant d’apprendre ce qui s’était passé. Un fait que Simon souhaitait à tout prix éviter, même si aucune catastrophe ne se produisait — il n’était pas franchement certain que Leon Barnes apprécierait l’idée que sa fille accepte un rencard avec l’un de ses patients traumatisés. « Je ne voudrais pas que son désir de vengeance fasse de moi un cobaye. » Plus qu’il ne l’était déjà aujourd'hui, à vrai dire. Il sentit ensuite les mains de Mavis passer sur son abdomen, et son buste se coller contre son dos. Après s’être assuré qu’ils étaient stables, Simon prit une grande inspiration et s’élança.
Il s’amusa des regards courroucés, des murmures sur leur passage, et de la probable insulte énoncée dans une langue étrangère. Debout sur son skate, en bonne compagnie, il se sentait étrangement léger et… Vivant. Il adorait ce moment qu’il était en train d’expérimenter, de vivre pleinement. C’était un moment unique, presque hors du temps. Et lorsque l’escapade prit fin, c’est avec regret que le tatoué rendit sa liberté à sa complice. « C’était chouette. » Confirma-t-il à voix basse, ce qui contrastait avec l’exaltation de la fille Barnes. « Tu ne voudrais pas tester autre chose, plutôt ? » Suggéra Simon, alors que tous deux se projetaient déjà sur une autre activité. Qui impliquait, forcément, un autre rendez-vous. Simon se mordit l’intérieur de la joue pour ne pas crier victoire trop vite, et avoua : « Si tu aimes les sensations fortes, on va s’entendre. » Et si c’était effectivement le cas, alors il n’y avait aucun doute : les deux jeunes allaient s’entendre comme larrons en foire, et testeraient tout un tas d’expériences plus ou moins dangereuses et vectrices d’adrénaline. Il en trépignerait presque d’impatience, d’ailleurs.
Un beau brun tatoué et impétueux qui lui avait fait risquer sa vie sur une planche de skateboard ? Simon arqua un sourcil, faussement surpris — mais intérieurement profondément satisfait d’être décrit par des qualificatifs aussi flatteurs. « Si tu le rencontres, n’hésite pas à me le présenter. » Plaisanta Simon, tout en sachant pertinemment qu’elle parlait de lui. À moins qu’un sosie n’ait eu l’audace de lui proposer le même genre d’escapade irréfléchie ? Jamais de la vie ; il s’assurerait de rester le seul dans les parages. « Je t’écoute, baby Barnes. » Puisque le surnom n’avait pas eu l’air de tellement la déranger tout à l’heure, il n’hésita pas à l’employer de nouveau. Ses lippes s’étirèrent en un sourire malicieux, alors que la blonde l’interrogeait sur ses pratiques en matière de drague. « Je ne fréquente pas les filles que je rencontre dans les salles d’attente. » Il s’abstint de lui rappeler que c’était elle qui était venue vers lui, elle qui avait débuté la conversation. Il ne s’en plaignait pas, non : à compter de ce moment, la pénibilité de cette attente avant d’être reçu en rendez-vous s’était évaporée. Et peut-être que si Mavis n’avait pas fait le premier pas ce jour là, jamais leurs chemins ne se seraient croisés. Elle était donc l’exception qui confirmait la règle. « Tu peux donc officiellement te féliciter d’être une privilégiée. » Précisa le tatoué, alors qu’il faisait un geste de la main pour l’inviter à entrer dans la paillote de la plage. Ils zigzaguèrent entre les différents groupes qui s’étaient formés, et s’installèrent sur une table éloignée du bar, mais qui avait le mérite de leur offrir une jolie vue. Ils consultèrent la carte des cocktails et autres boissons proposées et, après avoir choisi, Simon interrogea Mavis sur ses impressions. « Alors, cette première expérience en skateboard ? » Pour une première, elle s’en était plutôt bien tirée. « Avoue, tu ne t’attendais pas à une telle apogée. » Ricana-t-il, alors qu’il voyait le serveur s’approcher d’eux.
@Mavis Barnes |
| | | ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2677 POINTS : 380 TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
ambrose#18 › ruben#24 RPs EN ATTENTE :
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : olivia holt CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs rubis, marose) › ©symphonygifs (gifs profil, sign), ©kaceypacks (gif dan), ©gifpacklove (gif baz) › ©astra (code) DC : jo carter & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 20/10/2022 | (#)Mer 2 Aoû 2023 - 20:22 | |
| it feels so good in the bay @Simon Johnson (crédit gif/ gifsbysymphony)
Il la traita de cinglée, la mettant dans une case dans laquelle elle ne rechignait pas d’être placée, même si au fond, il était tout de même beaucoup trop tôt : celles des docteurs et des chirurgiens "Dis le type qui m’emmène en périple à deux sur une pauvre planche en bois. Je suis sûre qu’à côté de la définition de cinglé dans le dico, c’est ta photo qu’ils ont imprimée." Elle plaisantait juste pour mieux passer sur la morosité du jeune homme lorsqu’ils parlèrent chance et probabilité, ne tenant pas à ce qu’il s’enfonce trop loin dans ce qui semblait être un vrai traumatisme pour lui. Elle avait eu le nez dans son dossier médical, elle savait ce qui s’était passé. Il revenait de loin, inutile de le lui rappeler chaque fois qu’il mettait un pied dehors. Elle était relativement maîtresse d’elle-même Mavis, mais elle ne savait pas comment elle réagirait à un événement aussi dramatique que celui que Simon avait vécu. Elle en avait vécu un autre, ça l’avait à peine touchée, elle s’en était même repue pour devenir celle qu’elle était aujourd’hui alors en effet, elle était loin de pouvoir se mettre à sa place.
Elle accepta le surnom qu’il lui donna, lui accorda un plissement de nez en même temps pour donner l’impression de ne pas l’aimer du tout quand ce n’était pas tout à fait vrai. Elle partirait en quête de quelque chose de personnalisé pour lui plus tard, elle avait de la ressource. Pour l’heure, un voyage les attendait — un voyage qui mettrait Simon dans une bien mauvaise posture si son médecin, qui se trouvait être le père de Mavis, venait à être mis au courant. Elle n’y pensait pas Mavis. Dans la somme des choses qu’elle faisait dans le dos de son père, celle-ci n’était même pas la pire en vérité. Simon en serait sûrement déçu, mais elle avait des secrets, et elle tenait à les garder. Elle n’estimait pas encore que Simon en était un, disons que c’était implicite : la déontologie était importante à respecter dans son métier, mais la déontologie, elle lui était passée dessus à l’instant où Ruben avait posé sa bouche contre la sienne, alors à quoi bon faire semblant d’en avoir quelque chose à faire ?
Elle se connaissait, elle savait faire en sorte de compartimenter. Elle savait aussi manipuler son monde pour ressortir victorieuse d’une situation qu’elle avait elle-même provoquée. Ce n’était certainement pas le moment de s’inquiéter de tout ça de toute façon "Tester autre chose ?" répéta-t-elle lorsqu’ils s’arrêtèrent devant le bar convoité par Simon et qu’elle descendit de son skate avec le coeur battant et le sourire aux lèvres "T’as une idée derrière la tête, ou c’est ouvert aux suggestions ?" Peut-être que là, le temps d’une nanoseconde, une expression de malice teinta les traits purement innocents de la jeune femme qui finit par hocher la tête avec toute la candeur qui était la sienne quand elle voulait donner l’impression à son interlocuteur qu’il avait fantasmé un sous-entendu malicieux "Hm, je fais du surf depuis que je suis toute jeune, je suis calibrée pour les sensations fortes." Sans compter qu’elle allait chercher son rush d’adrénaline dans l’idée même de manipuler le moteur du corps humain, salivant en s’imaginant l’effleurer avec un bistouri ; elle était calibrée pour les sensations fortes à un niveau qu’il ne s’imaginait sans doute pas. Elle cherchait le frisson constant, elle cherchait le défi, elle cherchait même les ennuis sans en avoir l’air, ici avec un homme qui était assez proche de celui qu’elle avait régulièrement entre les cuisses alors qu’il n’était pas supposé l’être. Comment Ruben le prendrait s’il apprenait qu’ils se voyaient quand il avait le dos tourné ? Cette question qu’elle se posa dans l’intimité de ses pensées, elle força Mavis à en poser une autre à Simon qui lui fournit une réponse qu’elle connaissait à demi, les circonstances de leur rencontre étant assez originales dans le fond pour qu’elle couve l’espoir qu’il n’en ait jamais vécu de similaire et ce sans que ça ne démontre un manque d’humilité de sa part — même si quand même un peu, il fallait être honnête "Et tu fréquentes les filles que tu rencontres ailleurs ?" Elle tourna la tête dans sa direction, trouvant que son écho manquait d’un peu de subtilité. Pensant en ajouter, elle haussa les épaules pour annexer à sa pensée, l’innocence de son minois s’étendant à son sourire qui s’élargit en même temps "C’est juste pour savoir. Je suis déjà très flattée d’avoir débloqué le badge de la privilégiée." Pour ce que ça valait, il pouvait se targuer de la même chose, mais ça, elle ne le lui dit pas, le suivant de près pour s’installer à une table qui leur offrait une vue fabuleuse.
"C’est magnifique." chuchota-t-elle davantage pour elle-même que pour Simon face auquel elle se laissa asseoir. Ses coudes trouvèrent vite le bord de la table, et ses mains, elle trouvèrent ses joues pour mieux encadrer son visage quand de nouveau, il reprit la parole pour la questionner "Ça a eu le mérite de me faire lever le nez de mes révisions. Rien que pour ça, c’est moi qui offre la première tournée." Une annonce qu’elle fit en donnant un sourire lumineux au serveur qui vint prendre leur commande en même temps. Comme à son habitude, elle prit un cocktail sans alcool, et laissa le loisir à Simon de la suivre ou non, rebondissant sur ce qu’il avait laissé échapper en décalé "Donc tu considères notre petite balade comme une apogée ? Je pensais que la soirée n’était pas encore terminée." Et là, si elle mima la déception dans la foulée, elle ne pourrait en revanche pas faire mine qu’il n’y avait pas de double-sens. Elle essaya néanmoins, passant vite à autre chose pour ne laisser la tension peser sur l’espace qui les séparait qu’une minute à peine, s’inclinant en arrière pour que son dos s’agglomère à son siège pour mieux balayer la vue d’un regard circulaire tandis qu’elle ajoutait comme si elle n’avait rien dit avant ça "Mais d’accord. Disons que c’était plutôt pas mal pour une première fois. Je vais éviter de te demander tes impressions, j’ai pas envie que tu penses que je veux encore une fois t’entendre dire que je suis à ça", elle illustra cette mesure par un écart relatif entre son pouce et son index qu’elle rapprocha l’un de l’autre devant son propre nez "de te surpasser dans ton art." Comme si Mavis n’aimait pas ça, qu’on la flatte et qu’on la complimente. no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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| | | | (#)Jeu 3 Aoû 2023 - 15:00 | |
| « L’un n’empêche pas l’autre. » Fit remarquer Simon, alors qu’il voyait se dessiner un sourire malicieux sur les lèvres de Mavis. Son imagination était-elle en train de tourner à plein régime, comme la sienne ? Il se voyait déjà faire du canyoning en compagnie de la blonde, ou être sanglé en prévision d’un saut à l’élastique. Mais encore faudrait-il qu’elle accepte de le suivre dans ses péripéties… à moins que, à l’instar de Simon, elle soit demandeuse des décharges d’adrénaline que ces activités provoquaient. Cependant, c’est un tout autre sujet qui retint l’attention de l’Australien. Un point commun, presque trop beau pour être vrai. « Du surf ? » Répéta-t-il en s’arrêtant brusquement, interloqué. Ses lèvres s’étaient ouvertes en un « o » de surprise, et s’élargirent alors qu’il hochait légèrement la tête, amusé. Il n’était pas rare que les Australiens s’essayent au surf ; toutes les conditions étaient réunies pour qu’un jour ou l’autre, ils s’y frottent. Mais combien poursuivaient dans cette voie ? Combien étaient-ils à aller affronter l’océan, régulièrement et avec acharnement ? Les années de pratique avaient dû, comme c’était le cas pour Simon, lui conférer un niveau plus que correct. « On va bien s’entendre, alors. » Commenta l’Australien avec malice, qui n’avait désormais plus aucun mal à se projeter sur un futur rendez-vous avec Mavis. Le cadre serait légèrement différent, et la planche plus grande — mais les sensations, aussi fortes. « Cette fois-là par contre, ce sera chacun sa planche. » Plaisanta le tatoué, avant de reprendre son chemin en direction du bar.
Sans savoir s’il signait son arrêt de mort ou si elle louerait sa franchise, il admit qu’il lui arrivait de sortir avec des filles. À quoi bon mentir à ce sujet ? La vérité finissait toujours par être connue, et Simon préférait être honnête. « Ça m’arrive. » Assez souvent, d’ailleurs. Sa vie sentimentale n’avait rien de stable ; le tatoué se lassait rapidement, et n’avait jamais été fichu de tomber amoureux. Bien sûr, il avait connu quelques émois, et son coeur avait déjà manqué quelques battements. Mais il n’avait jamais été en mesure de faire durer ses relations dans le temps — si on exceptait celle avec Freya, à laquelle il avait mis un coup d’arrêt dès sa sortie du coma, sans sommation ni explication claire. À croire qu’il était en quête de quelque chose qu’il n’avait jamais réellement su trouver — mais quoi ? Il s’interrogeait encore à ce sujet. Il laissa échapper un léger rire, lorsque Mavis sembla justifier sa question. « Aucun souci. Je n’ai aucun engagement, et je n’ai rien à me reprocher. » Et puis, après tout, il s’agissait d’une question comme une autre, d’un sujet comme un autre, entre deux adultes. Non ? « Et toi ? » Demanda-t-il, s’autorisant à lui retourner la question. « Est-ce que de beaux titulaires ou des patients « cas désespérés » te font tourner la tête, ou inversement ? » Les séries médicales relevaient-elles exclusivement de la fiction, ou y avait-il un fond de vérité ? La fille Barnes était-elle du genre à fondre pour ses pairs, supérieurs ou patients ? Ou, à l’inverse, se la jouait-elle insaisissable ? Il aurait pu interroger Ruben à ce sujet, mais préférait s’abstenir : ça aurait été reconnaître qu’il connaissait suffisamment bien Mavis pour se poser ce genre de question. Et, connaissant Ruben, il ne manquerait pas de le charrier pendant des jours entiers. « A moins que tu ne sois lassée de l’hôpital, et que tu cherches ton bonheur ailleurs. » Suggéra-t-il, cherchant à identifier le profil des personnalités pouvant susciter un intérêt chez Mavis. Ils s’installèrent, quelques secondes plus tard, à une table quelque peu éloignée de l’agitation ambiante.
« Je viens souvent ici. » Avoua Simon, alors que Mavis se perdait dans la contemplation du paysage. Il aimait particulièrement cet endroit, qu’il trouvait à la fois festif et plein de sérénité. Il aimait le fait de pouvoir, au choix, côtoyer la foule ou tutoyer le calme. Il aimait la chaleur dégagée par les couleurs orangées du coucher de soleil, et la quiétude renvoyée par le bruit des rouleaux et l’odeur de l’embrun. « Je refuse d’être tenu pour responsable d’une mauvaise note. » Fit remarquer le tatoué, avant de commander une bière. « Mais tu ne prends pas tellement de risque. » Ajouta-t-il après avoir constaté qu'elle avait porté son choix sur un cocktail sans alcool. À moins que, comme son ami Ruben, elle reste vigilante au cas où elle doive retourner à l’hôpital pour une urgence quelconque. « Mais c’est que Madame est exigeante ! » Plaisanta Simon, avant d’enchaîner : « En vérité, je ne veux pas t’habituer à trop vite et trop bien. Sinon, comment pourrais-je marquer des points à l’avenir ? » Puisqu’elle s’était lancée sur une pente glissante, il acceptait de l’y suivre. Leurs discours respectifs étaient bourrés de sous-entendus qu’ils n’énonçaient pas clairement. « Si tu es sage, je te réserve autre chose pour la fin de la soirée. Mais ne t’attends pas à du sensationnel. » Il n’en dirait pas davantage pour le moment, même si Mavis l’interrogeait à ce sujet. La suite des événements n’était pas écrite ; il la composait au fur et à mesure de leur rendez-vous. « Dommage. » Déclara-t-il en se penchant légèrement en avant, comme pour créer une bulle d’intimité autour d’eux. Ils n’en avaient pas besoin ; personne ne faisait attention à eux. Mais ça lui donnait le sentiment d’une véritable complicité, qui semblait naître sous leurs yeux. À voix basse, Simon murmura : « Parce que j’étais prêt à le redire. » Mavis n’avait jamais caché avoir un égo, et être sensible à la flatterie. Quant à son interlocuteur, il n’était pas avare en compliment et en encouragement ; ça ne pouvait pas mieux tomber. Il se redressa, et noua ses bras derrière sa tête pour s’étirer. « La prochaine fois, on verra comment tu te débrouilles sur une planche de surf, baby Barnes. » S’il était en train de la provoquer ? Naturellement. Il était convaincu que son tempérament l’empêcherait de dire non à un challenge. Il afficha un sourire carnassier, franchement moqueur. Oh, bien sûr, il ne doutait pas de son talent ; mais faire naître une pseudo rivalité le faisait doucement rire. « Sauf si tu te dégonfles, évidemment. »
@Mavis Barnes |
| | | ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2677 POINTS : 380 TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
ambrose#18 › ruben#24 RPs EN ATTENTE :
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BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : olivia holt CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs rubis, marose) › ©symphonygifs (gifs profil, sign), ©kaceypacks (gif dan), ©gifpacklove (gif baz) › ©astra (code) DC : jo carter & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 20/10/2022 | (#)Ven 4 Aoû 2023 - 18:01 | |
| it feels so good in the bay @Simon Johnson (crédit gif/ gifsbysymphony)
"Tu pensais que mon sens de l’équilibre, je le devais à quoi ? Des cours de danse classique ?" L’apanage des filles de bonne famille, Mavis n’en voudrait pas à Simon de l’imaginer en tutu, à prendre position devant la barre pour faire ses gammes selon le rythme effréné d’un maître sévère et déterminé à faire filer droit ses petits rats "Remarque, j’ai essayé un peu de gymnastique quand j’étais petite, c’est presque pareil." Elle haussa les épaules, chassant ses réflexions qu’elle se faisait tout haut avant de lui dire, retournant la tête dans sa direction "Mais oui, du surf. J’ai commencé avec ma soeur." lui confia-t-elle sans s’arrêter trop longtemps sur ce sujet cependant, riant juste un peu en l’entendant lui dire pour la seconde fois qu’ils s’entendraient bien. Son nez se plissa, ses sourcils se froncèrent très doucement "Pourquoi j’ai l’impression que le contraire t’angoisse un peu ?" Pour Mavis, il n’y avait pas tellement d’enjeu à ce rendez-vous. Son plan était en marche, elle le tenait avec un instinct induit par son talent inné pour la manipulation. Elle ne craignait pas que Simon la trouve horripilante, comme elle ne craignait pas de le trouver horripilant ; déjà parce qu’il semblait l’homme le moins susceptible d’être horripilant qu’elle avait rencontré ces dernières années, plutôt doux et bien élevé malgré l’apparence qu’il avait, mais surtout parce qu’elle avait besoin de croire en l’idée qu’il lui plaisait assez pour faire de lui une cible à envisager. Pour quoi faire, ça restait ouvert à ses propres libertés, mais pour l’heure, elle n’avait pas envie d’imaginer qu’ils ne s’entendraient pas. En le manifestant, elle était certaine qu’ils deviendraient de bons acolytes, et ça, c’était pour ne pas dire de bons amis, pas certaine que le terme était très approprié.
Déjà une certaine ambiguïté flottait au-dessus d’eux, et c’était presque de sa faute. Elle avait commencé à le questionner sur ses fréquentations, c’était presque de bonne guerre qu’il fasse la même chose. Mavis ne manquait pas d’audace sous l’apparente candeur qui était la sienne, et si la manière dont il lui posa la question en retour la troubla un peu, elle ne perdit pas la face quand elle lui répondit, l’air de ne pas y toucher "Pas encore. Mais j’en suis qu’à ma sixième année, laisse-moi le temps de me mettre en route." Qu’est-ce qu’il en penserait vraiment Simon, si elle lui racontait le genre de rapport qu’elle entretenait avec ses titulaires, avec ce titulaire-ci en particulier ? Elle ne le saurait jamais parce qu’elle n’en parlerait jamais. Elle jouerait juste avec les limites pour mettre Ruben en rogne, et le reste de l’histoire s’écrirait tant qu’elle aurait encore besoin d’avoir la certitude qu’avec Simon dans son sillage, elle tenait là une carte gagnante qui forcerait le docteur Hartfield à arrêter de se comporter comme s’il n’avait qu’à siffler pour la faire rappliquer "Tu veux que je sois honnête avec toi ? Je cherche mon bonheur nulle part en vérité, j’ai pas le temps pour ça." C’était en partie vrai, elle ne trafiquait qu’à peine la vérité.
S’installant en face de lui, elle eut un léger sourire à sa confession "Tu viens souvent ici avec les filles que tu ne rencontres pas dans les salles d’attente ?" Elle aurait bien ajouté que ça gâchait soudainement tout l’effet du sceau de la privilégiée qu’il lui avait donné, mais elle préféra commander à la place, s’attirant la surprise de Simon qui s’étonna de son choix de consommation "Je bois pas d’alcool. Je préfère garder le contrôle de ce qui pourrait arriver." Ce qui pourrait arriver, ça voulait tout et rien dire à la fois, et ça la fit légèrement sourire d’y penser, continuant sur sa lancée en étendant les bras au-dessus de sa tête histoire de replacer tous ses cheveux correctement derrière ses oreilles, le bas de son top se soulevant au-dessus de son nombril avec la nonchalance des jeunes femmes bien dans leur peau "Sans parler que tout le monde en fait un truc fun, mais c’est aussi dangereux que la cigarette. Je tiens à ma santé." Elle tenait surtout à, comme elle le lui avait dit, garder le contrôle de son petit monde. De là à dire qu’elle n’avait jamais été soule, ce serait un mensonge, mais plus depuis des années. Elle gardait un coup d’avance Mavis, comme le prouva le reste de la conversation qu’elle initia avec malice "C’est une critique ? Tu penses que je devrais être moins exigeante et que je devrais revoir mes ambitions à la baisse ?" Une question qu’elle lui posa après qu’il l’eut cataloguée d’exigeante. Elle l’était, sur tout un tas de critères qu’elle ne voulait pas lister maintenant, plissant les paupières en suivant son mouvement lorsqu’il se pencha sur la table pour créer une intimité relative. Une joue remontée à cause de la tension causée par sa paume sur laquelle elle l’avait appuyée, elle le dévisagea un moment avant de lui annoncer, le bout de ses doigts tapotant le haut de sa pommette "Je suis toujours sage." Mouais "Alors ça revient plutôt à me faire une promesse. Maintenant je m’attends au moins à un feu d’artifice — pardon c’est vrai, pas de sensationnel." Se défendant, par ses deux mains dressées devant elle d’être donc trop exigeante, elle retrouva sa position un instant plus tard ; coude contre le bord de la table, paume contre sa joue, Simon à quelques centimètres d’elle seulement. Le regardant être plutôt à l’aise avec elle — et la réciproque était vraie au demeurant —, elle lui sourit en l’entendant la mettre de nouveau au défi. Elle aurait pu lui demander effectivement de lui dire à nouveau qu’elle était mûre pour le surpasser sur un skate, qu’elle n’avait pas peur de se confronter de nouveau à lui, mais elle choisit de lui faire, et ce avec une forme de curiosité qui fit manquer l’occasion à ses yeux de se poser sur un point précis de son visage "T’es différent." Elle savait qu’elle devait s’expliquer, et elle le fit sans cesser d’analyser ses traits à distance, l’espace qui les séparait ne l’empêchant pas d’avoir l’impression d’être proche de lui sur l’instant. Elle baissa sa main cependant, la joignant à l’autre comme elle ressentait un léger frisson sur sa peau, la faisant d’abord baisser les manches du sweat qu’elle portait au-dessus de son top "Quand t’es dans un environnement que tu connais et que tu maîtrises, t’es différent." Il n’était plus le patient terrifié par son sort qu’elle avait eu sous les yeux la première fois, et c’était un peu troublant. no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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| | | | (#)Lun 7 Aoû 2023 - 13:50 | |
| « Ton talent inné, bien sûr. » Corrigea Simon, un sourire malicieux vissé aux lèvres. Il savait que Mavis mordrait volontiers à cette remarque, trop heureuse de voir son égo être flatté de la sorte. Il s’en amusait clairement, et fonçait sans hésitation sur ce terrain. « Mais les cours de danse classique fonctionneraient aussi. » Admit-il, imaginant sans peine une version miniature de son interlocutrice en tutu, s’échinant à la tâche, désireuse d’écraser la concurrence. Il la devinait, le regard déterminé, prête à en découdre. Fière et droite, comme toujours. Les lèvres pincées, face à un exercice qu’elle ne parviendrait pas à faire, ou agacée de voir une autre fille réussir avant elle. « Et ça ne te convenait pas, comme sport ? » Demanda le tatoué, comprenant que son expérience dans ce sport n’avait pas dû s’éterniser. « Laisse-moi deviner… Ça manquait de fun et d’adrénaline pour la petite boule d’énergie que tu devais être ? » Il ricana, et enchaîna : « Raconte-moi un peu quel genre d’énergumène tu étais, quand tu étais petite. Ça m’intéresse. » Gentille et disciplinée, ou peste et rebelle ? Petit ange, ou véritable démon ? Irréprochable en prime abord, l’ancien agent de terrain commençait à déceler quelques traits de caractère bien trempés. Et ça n’était pas pour lui déplaire, à vrai dire. « Ça ne m’angoisse pas. » Répondit-il en secouant la tête. Simon ne s’arrêtait pas aux ressemblances et aux différences qu’il pouvait noter entre lui et les autres. Quand sa curiosité était piquée par une tierce personne, il questionnait, creusait, se plaisait à la découvrir. « Je trouve simplement que le lien se fait plus facilement avec les gens avec lesquels tu partages quelques points communs. » Dit-il en haussant les épaules. C’était en tout cas l’impression qu’il avait ; mais le fait d’être différent n’impliquait pas forcément une mauvaise entente. La preuve : il se considérait comme étant très différent de Mavis et, pourtant, ça ne l’empêchait pas d’aimer passer du temps en sa compagnie. « Ça ne se voit peut-être pas, mais là, j’exulte intérieurement à l’idée d’aller surfer avec toi. » Admit-il en souriant, en tournant la tête pour croiser son regard. L’idée était lancée, et l’invitation franchit la barrière de ses lèvres une fraction de seconde plus tard : « Parce que tu ne pourras pas te débiner. On ira surfer ensemble, tôt ou tard. » L’invitation avait plus l’air d’être une obligation, mais qu’importe : si elle pratiquait ce sport depuis sa tendre jeunesse, nul doute qu’elle y prenait un véritable plaisir.
Sans grande surprise, ils s’interrogèrent mutuellement sur leur vie sentimentale. Aux yeux de Simon, il n’y avait rien d’incriminant : ils n’étaient pas en couple, et ne se devaient rien. « Arrête, pas à moi : je suis sûr que tu fais déjà des dégâts. » Déclara le tatoué en arquant un sourcil. Pas la peine de faire la modeste : ça ne lui allait pas tellement au teint. Mavis s’affirmait, et ne se cachait pas derrière des remarques de fillette apeurée. Mais faire des dégâts et trouver chaussure à son pied étaient deux choses différentes ; Simon s’intéressa donc à son état d’esprit quant au fait de rechercher une relation. « Mais tu as pris le temps de sortir avec moi. » Fit-il remarquer en arquant un sourcil, avant d’enchainer : « Dois-je me considérer comme un privilégié ? » Qu’elle réponde par la négative ne l’étonnerait pas ; qu’elle réponde par la positive lui confirmerait que ce moment qu’ils étaient en train de vivre était peut-être un degré au-dessus d’une rencontre entre deux amis.
Il secoua vivement la tête et se mordit la lèvre inférieure, pour éviter de rire franchement. « Au risque de casser mon image de mec super cool et super sociable… » Commença-t-il, avant de plonger son regard dans le sien : « Je viens ici seul. » Ce soir, il avait fait une exception à la règle. Pour elle. Parce que leur rendez-vous n’avait rien eu de commun, et parce qu’il avait envie de prolonger ce moment spécial avec elle. Il avait donc choisi de lui faire découvrir un lieu qu’il affectionnait particulièrement, où il venait se ressourcer. « Garder le contrôle ? » Répéta-t-il en arquant un sourcil, presque surpris. Il espérait qu’elle en dise davantage, mais en doutait. Alors, il préféra plaisanter : « Tu peux te détendre, je ne vais pas te sauter dessus. » Sauf si elle lui donnait son consentement express. Là, il reverrait peut-être ses projets. « Gentleman, tu as oublié ? » Lui rappela-t-il, faisant référence à une conversation qu’ils avaient précédemment eue. De mémoire, d’ailleurs, Mavis n’avait pas été convaincue par ses propos. « À moins que ce ne soit tes propres réactions que tu craignes. » Fit-il remarquer, avec un sourire entendu. Le serveur s’éloignant, Mavis explicita davantage son point de vue sur l’alcool, et fit le rapprochement avec le tabagisme. Une addiction dont Simon essayait régulièrement de se défaire, sans trop y croire — on ne peut pas être parfait, après tout. « Il semblerait que j’aie tous les vices, dans ce cas. » Annonça-t-il en déposant son paquet de cigarettes et son briquet sur la table. Mais puisqu’il avait choisi d’être honnête, il jouait cartes sur table. Quitte à dégringoler les échelons qu’il avait gravi.
« Surtout pas. » Répondit-il en secouant vivement la tête, alors qu’elle lui demandait si, à son sens, elle devait revoir ses ambitions à la baisse. Aux yeux du tatoué, ce serait une erreur. À quoi bon faire un tel sacrifice, quand on sait pertinemment ce qui nous plait, convient, ou va ? Il suffisait simplement d’être patient. « Pourquoi devrait-on se contenter de moins bien ? » Il s’inclina légèrement, se rapprochant de son interlocutrice. Créant une proximité nouvelle, n’appartenant qu’à eux, au milieu d’un bar bondé. « Je n’y crois pas un seul instant. » Rétorqua Simon d’une voix douce, tandis que Mavis lui confiait être toujours sage. Il savait mieux que quiconque qu’il fallait se méfier des gueules d’ange. Il gloussa lorsqu’elle lui dit s’attendre à un feu d’artifices, et avoua : « Jamais de la vie. Un feu d’artifices serait pour tout le monde, et ça briserait le charme du moment ; un peu… égoïstement, je préfère que tu sois la seule à profiter. » Il savait qu’ils avançaient sur un chemin tortueux, fait de sous-entendus plus ou moins assumés. Depuis qu’ils s’étaient installés, le flirt n’était jamais loin — mais ne dépassait jamais la bienséance. Confirmant que, derrière ses cheveux colorés, ses piercings et ses nombreux tatouages, Simon n’était pas aussi bad-boy que son apparence le laissait présager. Ils s’observèrent en silence, et le brun fit la moue lorsque Mavis lui fit savoir qu’elle le trouvait différent. Ça n’était jamais tellement annonciateur d’une bonne nouvelle, ce genre de qualificatif. Mais avant qu’il n’ait eu le temps de lui demander d’expliciter son propos, elle le devança. « Et ? » Demanda l’Australien en arquant un sourcil. La future neurochirurgienne avait cerné la dualité de son interlocuteur. Il n’allait pas nier ; lui-même avait conscience de son étrange comportement à l’hôpital, si éloigné de celui qu’il était lorsqu’il était à l’extérieur, une fois libéré de ses fers. « Différent, c’est mieux ou c’est moins bien ? » L’instant de vérité. Ou pas, d’ailleurs. Parce que différent, ça pouvait simplement être… différent.
@Mavis Barnes |
| | | ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2677 POINTS : 380 TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
ambrose#18 › ruben#24 RPs EN ATTENTE :
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : olivia holt CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs rubis, marose) › ©symphonygifs (gifs profil, sign), ©kaceypacks (gif dan), ©gifpacklove (gif baz) › ©astra (code) DC : jo carter & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 20/10/2022 | (#)Mer 9 Aoû 2023 - 20:46 | |
| it feels so good in the bay @Simon Johnson (crédit gif/ gifsbysymphony)
"Tu recommences avec l’interrogatoire." fit remarquer la jeune femme, Simon rebondissant sitôt sur des détails qu’elle laissait échapper et l’interrogeant dessus comme s’il était authentiquement attentif à ce qu’elle lui disait. Elle n’en avait pas l’habitude, d’être autant écoutée, c’était un peu triste dans le fond, et parce que trop en donner à son sujet faisait encore moins partie de ses habitudes, elle ne lui répondit pas vraiment, s’offusquant plutôt de la description qu’il faisait de la petite Mavis qu’elle était alors "Crois le ou non, j’ai toujours été une enfant très discrète. C’était ma soeur la boule d’énergie, elle avait besoin de beaucoup d’attention." Toujours sans en avoir l’air, Marion en prenait pour son grade, et si elle se mit à espérer qu’il ne rebondirait pas sur ça en particulier, sur elle en particulier, elle continua tout de même "Moi, j’ai toujours été plutôt silencieuse, observatrice. J’ai appris à apprécier l’attention un peu plus tard, mais j’en suis pas devenue agitée pour autant." Au contraire, le calme olympien de Mavis était un trait de caractère qui la rendait fiable aux yeux de ceux qui gravitaient dans son cercle "Est-ce que c’est le moment où je dois te retourner la question ? Parce que si tu me parles de toi enfant, je vais exiger de voir au moins une ou deux photos pour mieux visualiser le tableau." C’était facile de taquiner Simon, c’était aussi facile d’oublier un instant qu’elle se jouait de lui puisqu’elle appréciait de passer un moment en sa compagnie. Chose qui paraissait réciproque, la manière dont il essayait de leur trouver des accointances ne laissant aucun mystère quant à la certitude qu’ils se reverraient "Je me débinerais pas, agent Johnson — j’essaye de te trouver un surnom aussi bon que baby Barnes, laisse-moi une phase-test avant de juger, d’accord ?"
Et ça la fit rire un instant de lui demander, celui dont elle eut besoin en tout cas pour reprendre sur elle, et contrer les questions suivantes du jeune homme qui creusait là un terrain plus tortueux qu’une enfance passée seule avec sa soeur, son frère et leur fidèle nourrice "Oh tu pars du principe que je fais forcément des dégâts ? Quelle genre de réputation t’essaies de me coller sur le dos ?" Feignant d’être scandalisée, Mavis ne l’était absolument pas. Plutôt consciente de l’effet qu’elle pouvait avoir sur les autres sans en donner l’air, elle était néanmoins trop douée pour jouer l’innocente plutôt que d’admettre qu’elle avait un charisme qui poussait des hommes matures à se mettre en danger pour avoir la satisfaction de froisser les draps avec elle. Sa joue posée contre sa main, elle plissa les yeux à nouveau "Tu dois surtout te considérer comme quelqu’un qui a suffisamment attiré mon attention pour que je le préfère une heure ou deux à mes révisions. Et tu veux que je te dise un secret, je pense que c’est en partie à cause des tatouages." Loin de là en vérité, mais c’était une bonne tactique pour détourner le sujet tandis que son index se pointait dans la direction des dessins qu’elle voyait dépasser de l’encolure de la chemise qu’il portait "T’en as combien ?" Une question qu’il devait sans doute essuyer plus souvent qu’à son tour — auprès des filles qu’il emmenait ici ou non, comme il le lui confirma l’instant d’après.
Une révélation qui lui fit battre exagérément des cils pour surjouer l’impression qu’elle avait d’être une privilégiée elle, de son côté. Elle était calme et paisible Mavis, mais elle était aussi du genre assez extravertie pour ne pas avoir besoin d’alcool pour faire un peu le clown — chose qu’elle expliqua à Simon en lui avouant que si elle restait dans le soft, c’était avant tout pour garder le contrôle. Son interjection, elle lui fit marquer un temps d’arrêt pour mieux incliner la tête et continuer à le regarder droit dans les yeux "J’ai vraiment l’air de ne pas être détendue ?" A l’idée qu’il pourrait éventuellement lui sauter de dessus qui plus est ? Elle ne rajouta pas la suite de sa phrase, le faisant dans l’intimité de ses pensées quand un ohhhh, c’est vrai lui échappa après qu’il lui rappela qu’il était un gentleman tout en pointant la possibilité que c’était ses propres réactions qu’elle craignait peut-être. Elle haussa les épaules, réenclenchant sa minauderie usuelle en détournant les yeux l’air effarouché, le grain rauque de sa voix ne trompant personne pourtant "Je suis juste venue pour faire du skate." Pas pour autre chose enfin, voyons.
Elle lui lança une oeillade pleine de reproches quand elle le regarda sortir son paquet de cigarettes de sa poche. Un long soupir lui échappa, ses paupières se fermèrent juste une seconde, mais elle leva les mains devant elle en guise de réédition anticipée "Je suis pas là en tant que professionnelle de santé, chacun sa façon de vivre sa vie." Comme un mantra, elle le récita. Mais franchement, qui en 2023 était encore assez stupide pour penser que c’était une bonne idée de continuer à s’intoxiquer de cette façon ? Elle ne dit rien de plus, s’aventurant sur un autre terrain en pensant avoir décelé un avis critique de la part de Simon qui l’avait jugé trop exigeante. De nouveau, elle haussa les épaules pour passer directement à la seconde partie de ses paroles qui remettaient en doute sa sagesse "Tu devrais pourtant." Croire qu’elle était sage. Son père y croyait, la majorité de son entourage aussi à dire vrai — il n’y avait que Ruben qui avait toujours eu un doute, et ça s’était confirmé à l’instant où ils s’étaient déshabillés mutuellement. Elle ne l’était pas assez pour ne pas relever un sous-entendu quand elle en entendait un, et alors qu’ils parlaient de feu d’artifices, Simon semblait avoir autre chose derrière la tête qui lui fit lever un sourcil en accent circonflexe "Un peu égoïstement ? Plus je t’entends parler, plus tu me donnes l’impression de ne pas être très partageur, Simon." Et ce n’était pas une critique, comme ce n’était pas une critique qu’elle soit aussi exigeante — et qu’il soit différent sur l’instant, l’observation de Mavis lui permettant de le lui assurer, et de le rassurer, quand il sembla s’en inquiéter un peu "Différent c’est parfait." S’il lui demandait si elle ne regrettait pas d’avoir accepté son invitation, c’était ce que ça voulait dire. D’ailleurs, elle se dit que le faire textuellement n’était pas une mauvaise chose, aussi elle ajouta en affirmant son regard dans le sien, son dos se posant pour de bon contre le dossier de sa chaise quand elle s’inclinant de nouveau en arrière "Rien que pour me rendre compte de ça, je regrette pas d’avoir laissé mes révisions de côté." Elle changerait d’avis demain matin, quand elle devrait défricher son planning du jour. Mais sur le moment, elle n’y pensait même pas, son regard plongé à distance dans celui de Simon. no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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| | | | (#)Lun 14 Aoû 2023 - 10:50 | |
| Chassez le naturel, il revient au galop : voilà une maxime à laquelle Simon était soumis, bien malgré lui. Mavis était visiblement attentive, puisqu’en mesure de lui faire remarquer qu’il venait de lui poser une salve de questions la concernant. « Déformation professionnelle. » Rétorqua-t-il en haussant les épaules, comme si cela pouvait justifier ce pseudo interrogatoire. À la différence qu’elle n’était pas une suspecte, qu’elle n’avait commis aucun délit, et qu’il n’avait rien à lui reprocher — pas à sa connaissance, en tout cas. Il pourrait bien sûr vérifier ultérieurement, si le coeur lui en disait ; après tout, il maîtrisait suffisamment l’art de l’informatique pour pouvoir creuser dans la vie de chacun, et mettre à nu les petits secrets de tous. Mais Simon n’utilisait jamais ce procédé en dehors de ses enquêtes ; ça ne lui venait même pas à l’esprit. « Je ne m’en rends même pas compte. » Avoua Simon, alors que ses lippes s’étiraient en un sourire timide. Triste réalité, quand on y pensait. À croire que son job lui collait à la peau, malgré les déboires qu’il avait pu connaître et qui avaient failli le mettre définitivement sur la touche. La future neurochirurgienne s’empressa de corriger l’image que Simon se faisait d’elle, étant gamine et arguant qu’il se trompait de Barnes. « Est-elle plus âgée que toi ? » Demanda le tatoué, après que son interlocutrice lui ait dépeint le tempérament de cette frangine dont il ignorait encore tout. Il avait de nombreuses questions en tête mais se retint de les poser dans l’immédiat ; ils avaient tout le temps nécessaire, et Simon n’avait pas envie d’être à nouveau pris en flagrant délit d’interrogatoire. « Tu peux. » Concéda-t-il en haussant les épaules. Ça n’aurait été qu’un juste retour des choses, après tout. Mais le brun n’était pas persuadé que Mavis soit spécialement à l’aise avec ses réponses. « Des photos ? Je ne sais même pas si j’en ai. » Admit l’expert en informatique en faisant la moue. Il en retrouverait sans doute quelques unes dans de vieux cartons, rangés et oubliés dans sa cave. Il gloussa à l’entente de son surnom, surpris d’être appelé de la sorte dans un cadre autre que professionnel. Il s’abstint de lui préciser que ses supérieurs s’étaient toujours contentés d’un « Simon » ou d’un « Johnson » en fonction des circonstances. Maintenant qu’il appartenait au PSI, il était plus souvent baptisé « Neo » par ses nouveaux collègues. « À ta guise, baby Barnes. » Répondit l’Australien, amusé. Pour sa part, le surnom était entériné ; il lui allait comme un gant.
Et la réaction qu’elle eut quelques instants plus tard, faussement innocente et offusquée, ne fit que lui confirmer ses soupçons. Il hocha vigoureusement la tête, et déclara : « Ce n’est pas parce que tu fais des dégâts que tu es à la manoeuvre. » À moins qu’elle ne se soit vendue toute seule ? Quelle importance, de toute façon ? Simon n’était pas là pour la juger, mais simplement pour la découvrir dans un contexte autre qu’hospitalier. « Tu peux aussi en faire malgré toi. » Fit remarquer Simon avec amusement. Et il n’était d’ailleurs pas exclu que ce soit effectivement le cas. En tant qu’homme, il avait appris à se méfier des têtes angéliques et des sourires enjôleurs ; mais certains de ses pairs tombaient dans le panneau, volontairement ou non. Et tous, ou presque, finissaient dans un état lamentable — état dont le tatoué souhaitait à tout prix se prémunir. « C’est trop d’honneur. Je suis à deux doigts de voir ma tête enfler. » Plaisanta l’Australien, alors que la blonde lui faisait remarquer qu’elle l’avait préféré à ses révisions, le temps d’un moment. « Tiens donc… » Il jeta machinalement un coup d’oeil sur ses bras découverts, que Mavis pointait du bout de l’index. Il avait commencé à couvrir sa peau d’encre très jeune, et n’avait jamais cessé. Ses bras, ses mains, son dos, son torse, son cou et puis, finalement, ses jambes : l’Australien n’avait épargné aucun endroit de ses dessins. « Beaucoup. » Répondit l’expert en informatique, quand l’étudiante en chirurgie le questionna sur le nombre. Certains n’étaient qu’à l’encre noire, d’autres étaient plus colorés. « Je dirais une petite centaine. Mais pour être franc avec toi, j’ai arrêté de compter. » Admit-il en haussant les épaules. Si elle avait du temps à perdre et qu’elle voulait éclaircir ce mystère, il lui laisserait tout le loisir de le faire à l’occasion. « Et toi ? Tu as des tatouages ? » Demanda-t-il, ne se souvenant pas d’en avoir vu. Mais cet fait n’était pas pour autant révélateur ; elle aurait pu être tatouée à un endroit plus discret, et invisible aux yeux de la majorité.
Ils s’engagèrent ensuite sur un terrain nettement plus glissant, mais tout aussi stimulant. Chacun cachait, derrière ses propos, des sous-entendus plus ou moins évidents. Ils ne jouaient pas tellement avec le feu, mais cherchaient plutôt à déterminer où se situaient les limites de l’autre. « Je dirais plutôt que tu as l’air d’être sur la retenue. » Corrigea Simon, avant de poursuivre. « Je ne sais juste pas si c’est sur l’instant, ou si tu es comme ça dans la vie de manière générale. » Tout calculer, tout anticiper, ne rien laisser au hasard. Mavis aurait-elle un petit côté control freak ? Il ne se permettrait pas de lui poser la question frontalement, mais gloussa en l’entendant se défendre d’être ici pour autre chose que pour faire du skate. Mais sa présence avec lui dans ce bar témoignait de l’inverse. « Et boire un verre. » Ajouta-t-il avec un clin d’oeil complice. « On dirait bien que c’est ta soirée, baby Barnes. » Annonça-t-il, un brin moqueur. Mais ça pourrait bien être sa fête à lui, maintenant qu’il venait d’admettre être addict au tabac. Il ne put que constater le regard désapprobateur de Mavis, et fit une moue désolée. « Merci de m’épargner une énième leçon de morale à ce sujet. » Déclara le tatoué dans un léger ricanement. Il n’en avait pas besoin : Ruben lui avait déjà fait la leçon des milliers de fois, preuves scientifiques et exemples concrets à l’appui. « On verra si je déjoue les pronostics aussi avec ça. » Plaisanta l’Australien, faisant implicitement référence à leur échange concernant les statistiques et autres probabilités. Arrêter était dans ses projets à moyen terme, mais pour le moment, il manquait de volonté. Ce serait en tout cas une initiative sage — un trait de caractère qu’il ne savait pas encore s’il allait le trouver chez Mavis. « Permets-moi de laisser le doute subsister. » Répondit le brun, avant d’ajouter : « L’avenir m’orientera peut-être vers une réponse plus claire et plus tranchée. » Ou peut-être pas, mais après tout, quelle importance ? Il s’en foutait ; il avait simplement envie de profiter de l’instant présent. « Touché. » Confessa le brun. « Enfin, ça dépend sur quoi. » Sans préciser de quoi il en relevait, naturellement. Il pouvait bien lui offrir une cigarette, si elle le voulait. Ou une expérience inoubliable sur un skateboard. Et bien d’autres choses encore. Malgré lui, il se tendit imperceptiblement lorsque la blonde lui fit remarquer qu’il était différent des moments qu’ils avaient passé à l’hôpital. « Est-ce que tu vas me fuir, la prochaine fois que tu me verras assis en salle d’attente ? » Demanda-t-il en souriant légèrement. Il n’y avait pas d’accord entre eux, stipulant que Mavis devait se montrer et passer quelques minutes en sa compagnie. Mais l’habitude avait fait que ce fait était devenu un rituel, ou presque. Il allait renchérir, lorsque le serveur arriva avec leurs boissons, qu’il disposa devant eux. « Dans ma grande mansuétude, je te laisse choisir à quoi tu veux trinquer. » Finalement, il n’était pas si égoïste que ça.
@Mavis Barnes |
| | | ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2677 POINTS : 380 TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
ambrose#18 › ruben#24 RPs EN ATTENTE :
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : olivia holt CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs rubis, marose) › ©symphonygifs (gifs profil, sign), ©kaceypacks (gif dan), ©gifpacklove (gif baz) › ©astra (code) DC : jo carter & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 20/10/2022 | (#)Mar 15 Aoû 2023 - 16:15 | |
| it feels so good in the bay @Simon Johnson (crédit gif/ gifsbysymphony)
Si elle prétendait le contraire pour laisser perdurer un sentiment de légèreté au-dessus de leur échange, Mavis n’en voulait pas à Simon de pousser l’interrogatoire un peu plus loin. C’était légèrement désorientant, mais ce n’était pas désagréable. Elle devait juste apprendre à répondre pour de vrai aux questions au lieu de les détourner avec la finesse d’esprit qui était la sienne, un exercice qui n’était pas facile pour elle qui préférait garder jalousement ses secrets. Celui qui entourait sa soeur en l’occurence, comme bien d’autres d’ailleurs. Marion s’infiltra dans leur conversation, et c’était de sa faute alors elle consentit à répondre à la question somme toute banale qu’il lui posa ensuite, n’entrant cependant pas dans les détails parce que ce serait un peu gênant, non ? "Le même que le mien. On est jumelles." Était, serait plus juste. Mais elle choisit de ne pas parler d’elle au passé, opinant juste assez pour passer très vite à autre chose et rebondir à son tour sur ce qu’il lui disait "Tout le monde a des photos de lui quand il est enfants, sinon ça cache de très lourds secrets." Peut-être qu’il en avait aussi dans le fond le jeune homme, qu’en savait-elle finalement ?
"Donc ta théorie, c’est que je fais des ravages à mes dépens ? T’as envie de me confier quelque chose, Simon ? C’est le bon moment." Comme l’idée que son charme agissait sur lui par exemple ? Elle ne rompit pas le contact visuel avec lui à ce moment-là jusqu’à ce qu’elle se dise que calmer le jeu, ce serait marquer la réussite pérenne de l’idée qu’elle avait derrière la tête. Elle se concentra donc sur ses tatouages, ressentant l’envi soudaine d’en apprendre plus à leur propos "Comment tu peux avoir autant de tatouages et craindre autant les hôpitaux ? Vraiment, c’est quelque chose qui me dépasse. Une piqure reste une piqure." Elle fronça le haut de son nez, tira sur l’une des manches de son sweat pour que le douillet du tissu rentre en contact avec sa joue lorsqu’elle la reposa sur sa main ouverte, faisant non de la tête quand il lui retourna sa question "Non, aucun. Mais j’ai une cicatrice que j’aimerais bien faire recouvrir avec quelque chose de discret, peut-être que tu pourrais me convaincre de me lancer." Rien de grave au demeurant, pas le fruit d'un accident quelconque : celui de l’ennui, quand avec Marion, elles ne trouvaient pas grand-chose à faire de mieux que de tester leur résistance à la douleur en marquant leur peau avec leurs initiales respectives. Elle y pensait depuis un moment, à faire recouvrir cette sorte de gravure qu’elle avait dans le creux de l’aine, mais c’était un rappel sur lequel elle aimait s’attarder parfois, alors elle hésitait à chaque fois à se lancer pour le faire disparaître.
"Tu te trompes." lui soutint-elle avec aplomb quand il l’accusa d’être dans la retenue. Son regard se raffermit dans le sien, son sourcil se leva pour lui démontrer qu’elle ne flancherait pas s’il s’attendait à ce qu’elle baisse les yeux ; elle consentit à le faire juste parce qu’elle ne trouvait pas d’argument valide à lui fournir pour lui faire admettre qu’il avait tort, son corps s’inclinant en arrière en signe de réédition, un léger rire lui échappant quand elle lui dit enfin "Je suis juste prudente. C’est vrai, tu coches quand même toutes les cases du mauvais garçon." Et elle de la blanche colombe, celle élevée dans le confort d’une maison douillette à plusieurs salles de bain, brunch et balade en bateau compris dans le forfait "On m’a souvent mise en garde contre les hommes comme toi, et je te croirais pas si tu me disais que t’en as pas conscience. Mais tu sais quoi ?" Elle plissa les yeux, chuchota pour terminer "J’ai pas peur de toi." Ce qui devait lever le voile sur les soupçons qu’il émettait à propos de cette retenue dont il l’accusait, non ? Elle passa sa langue sur ses lèvres, inspirant longuement quand elle reprit à sa suite "Peut-être même deux verres, qui sait. T’es aussi pressé de rentrer que ça ?" Ou de lui montrer cette surprise qu’il lui avait promis un peu plus tôt ?
"Ils se basent sur quoi tes critères de partage ? C’est juste à titre informatif." Son sourire s’élargit à peine, son attention en revanche resta dirigée vers lui, et ses yeux marquèrent plusieurs points de son visage qu’elle observa l’air de rien, s’étant reculée du bord de la table pour s’appuyer plus confortablement contre le dossier de sa chaise. La question qu’il lui posa ensuite, elle lui fit froncer les sourcils, mais maintenir tout l’intérêt qu’elle lui portait à cet instant "Pourquoi je ferai ça ? C’est un rituel maintenant." Elle ne l’abandonnerait pas à ses consultations avec son père, quand bien même elle l’avait vu différent dans un autre cadre. Dans un sens, elle aspirait à ce qu’il soit un peu plus lui-même quand il attendrait dans cette fichue salle d’attente maintenant "Sauf si tu préfères que je garde mes distances. Ce que je comprendrais, parce que l’humiliation que je t’ai fait subir en marchant sur tes plates-bandes va encore durer pas mal de temps. Tu te sens prêt à la supporter ?" Et pas uniquement parce qu’elle comptait lui rappeler souvent à quel point elle était bonne, à quel point elle était susceptible de devenir meilleure que lui, même. Retenant son sourire quand la serveuse vint leur apporter leur boisson, Mavis accepta la faveur qu’il lui faisait en la laissant trinquer. Elle prit son verre, mimant quelques secondes la réflexions pour enfin le pencher dans sa direction, et lui demander avec une déférence feinte "À nos prochaines aventures ?" no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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| | | | (#)Dim 20 Aoû 2023 - 21:42 | |
| Simon s’était toujours demandé s’il aurait aimé avoir des frères et soeurs. Longtemps, le jeune garçon qu’il avait été avait jalousé ses petits camarades, qui avaient la chance d’avoir une famille unie autour d’eux. Jalousé ces liens qui semblaient forts, malgré les disputes et autres embrouilles, inhérentes à une fratrie. Et puis… Il avait grandi ; il s’était fait une raison. « Jumelle semblable, ou jumelle différente ? » Demanda Simon, après que Mavis lui ait annoncé avoir une soeur. Il ne précisa pas s’il parlait du côté physique ou du comportement ; son interlocutrice ne s’étant jamais montrée spécialement volubile à ce sujet, l’Australien restait sur ses gardes. Il avait l’impression que les liens entre les jumeaux étaient intenses et que, dans la plus grande partie des cas, ils s’entendaient bien. Mais les deux soeurs Barnes s’inscrivaient-elles dans ce schéma ? Sans grande surprise, la future neurochirurgienne quémanda des photos de Simon étant petit — une requête qu’il n’était pas certain de pouvoir honorer. Il laissa échapper un léger rire, et pencha la tête pour contempler le bois de la table. Il n’y avait pas tellement de secret ou, tout du moins, Simon n’avait rien à cacher. Mais admettre qu’il avait toujours vécu en foyer et qu’il ne connaissait pas ses parents pouvaient mettre un sévère coup d’arrêt à la légèreté des moments qu’ils avaient passé ce soir, et le tatoué n’en avait tout bonnement pas envie. Il préféra donc rester vague, et répondit après avoir relevé la tête : « Qui sait ? » Le mystère restait entier, et resterait entier ce soir.
« Pourquoi pas ? » Suggéra l’Australien en arquant un sourcil, avant de poursuivre : « Tu ne t’en penses pas capable ? » Il la titillait, la cherchait, la provoquait. Le retour de bâton ne se fit pas attendre, et les lippes de Simon s’étirèrent en un sourire malicieux alors que son interlocutrice cherchait à le prendre à son propre piège. « Même sous la torture, je n’avouerai rien. » Il laissait volontairement planer le doute quant aux sensations ce que Mavis pouvait faire naître en lui. Bien sûr, elle devait déjà avoir compris qu’il l’appréciait, et qu’elle avait au moins suscité un minimum d’intérêt pour qu’il lui propose un rendez-vous en dehors du cadre habituel où ils se rencontraient. Et c’est d’ailleurs ledit cadre qui le fit ensuite rire, puis secouer la tête. « Ce n’est pas les piqûres que je crains. » Sinon, effectivement, il n’aurait pas le corps tatoué. Et d’ailleurs, ce n’était pas tellement les hôpitaux qu’il craignait, mais plutôt ce que les examens qu’il faisait pouvaient révéler. « Je pourrais te donner les noms des bons tatoueurs de Brisbane. » Déclara-t-il, avant de proposer: « Et si tu le souhaites, je pourrais même t’accompagner, si tu choisis de franchir le pas. » Ce n’était pas rare, quand une personne se faisait tatouer pour la première fois, qu’elle vienne accompagnée d’un tiers. Simon n’avait d’ailleurs pas échappé à la règle. « Mais il n’est pas question que je te convainque. C’est très personnel, comme démarche. » Et si lui y trouvait un sentiment de satisfaction, il ne pouvait pas garantir que ce soit le cas de toutes les personnes tatouées.
« Tu as raison. » Admit Simon en inclinant la tête. Mais être prudente signifiait qu’elle se prémunissait du danger, pas qu’elle était immunisée contre. Une différence essentielle, mais que Mavis devait déjà connaître. « C’est vrai, j’en ai bien conscience. » Concéda l’expert en informatique en haussant les épaules. À vrai dire, il était plutôt indifférent aux critiques qui pouvaient être émises sur son apparence et son physique ; il savait pertinemment qu’il n’avait rien de commun avec la plupart des Australiens. Les cheveux et les yeux noirs, une peau hâlée tatouée, des piercings… Sa planche de surf était souvent bien le seul point commun qu’il avait avec les autres surfeurs. « Ouh… Est-ce que papa Barnes désapprouverait ? » Demanda Simon à voix basse, les yeux pétillants de malice. Ses lippes s’étirèrent en un franc sourire, alors qu’il pensait au prochain rendez-vous qu’il aurait avec le praticien, et à la tête que ferait ce dernier s’il venait à apprendre que sa fille avait accepté une sortie en compagnie de son patient traumatisé. « À moins que ce ne soit maman Barnes ? » Suggéra-t-il en inclinant légèrement la tête, cherchant à découvrir qui avait pu mettre en garde Mavis contre les garçons qui faisaient mauvais genre. « C’est bien le style des mères, de faire des mises en garde : protège-toi ma fille, car le grand méchant loup rôde… » Il secoua la tête, un brin moqueur. Il trouvait cela ironique ; les mères avaient la mémoire courte. Après, n’avaient-elles pas un jour, elles aussi, succombé au grand méchant loup ? « Voilà qui fait de toi une téméraire. » Chuchota Simon en guise de réponse. Mais elle avait raison d’être en confiance ; il n’était pas là pour ensuite mieux comploter contre elle. « Tu prends des risques, baby Barnes. » Répondit Simon en arquant un sourcil, alors qu’elle envisageait un second verre. « Pas avec moi, mais avec ta propre discipline. » Il étira ses bras au-dessus de sa tête, et confessa : « J’aime bien ton petit côté… aventureuse. »
« Mes copines, mon chat et mes traumatismes. » Énuméra-t-il en levant, à tour de rôle, son pouce, son index et son majeur. Il laissa planer le doute quant au fait qu’il s’agisse d’une plaisanterie, et poursuivit : « Je peux faire quelques exceptions, mais il faudra se montrer très convaincant. » L’ancien agent de terrain était un homme plutôt généreux ; son choix initial de profession ne résultait pas d’un hasard. Il avait envie d’aider les autres, et de voir les injustices être punies. Comble de l’ironie : il était celui qui, aujourd’hui, attendait que le crime dont il avait été victime avec son coéquipier soit puni. Un fait qui l’avait profondément chamboulé, et qui se rappelait à lui dès qu’il se rendait à l’hôpital. « Parce que l’autre Simon est barbant. » Admit à voix basse le principal concerné en haussant les épaules. Il avait bien conscience d’être très différent de ce qu’il avait montré de lui à l’hôpital ; mais le contexte était différent, et planait comme une ombre sur lui. Une ombre paralysante, dont il ne parvenait pas à se défaire. « L’humiliation ? On n’a pas dû vivre les mêmes événements. » Ricana le tatoué, avant que la serveuse ne vienne déposer leur commande. « Tu te projettes déjà ? » Il leva son verre avec un sourire malin, et déclara : « Mais ça me va. À nos prochaines aventures. » Il fit tinter leurs verres, et but une gorgée de sa bière.
@Mavis Barnes |
| | | ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2677 POINTS : 380 TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it ends DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
ambrose#18 › ruben#24 RPs EN ATTENTE :
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : olivia holt CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs rubis, marose) › ©symphonygifs (gifs profil, sign), ©kaceypacks (gif dan), ©gifpacklove (gif baz) › ©astra (code) DC : jo carter & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 20/10/2022 | (#)Lun 21 Aoû 2023 - 12:01 | |
| it feels so good in the bay @Simon Johnson (crédit gif/ gifsbysymphony)
"Je crois que t’es trop curieux pour mon propre bien, agent Johnson." Ou pour le sien, allez savoir. Elle n’avait décidément pas son pareil pour éviter les questions personnelles. C’était un jeu qu’elle devrait accepter de jouer à un moment où un autre pourtant, mais Marion restait une limite qu’elle ne dépassait que rarement. Ça la mettait dans une position relativement inconfortable, et pas parce qu’elle avait quelque chose à se reprocher, ça ne faisait même pas partie de sa top priorité à dire vrai, mais parce qu’elle ne savait pas toujours faire comme si elle lui manquait. Ce n’était pas le cas, elle n’aimait pas le prétendre, obligée de le faire plus souvent qu’elle n’était capable de le supporter.
Elle ne répondit donc rien au jeune homme, ses yeux se soudant à la somme de ses traits gravés dans un marbre doré, reflétant les reflets du soleil qui commençait à se coucher sur le panorama sublime qui accueillait leur conversation. Elle remarqua par la même occasion qu’il avait sans doute autant de secrets qu’elle, et ça fit s’embraser la flamme de l’intérêt qu’elle lui portait déjà pour la rendre plus authentiquement flamboyante. Il y avait quelque chose chez Simon autre que son lien avec Ruben qui l’attirait, c’était indéniable "De quoi ? De faire des dégâts ?" lui demanda-t-elle en retour quand ils continuèrent à discuter, à faire des allusions et à donner l’impression que sous leurs mots échangés, il n’y en avait pas d’autres qui faisaient peser une forme légère d’expectative qui la fit sourire doucement et anticiper sa réponse pour lui dire, détachant toutes les syllabes, ses lèvres se mouvant lentement, sa langue brillant dans sa bouche entrouverte "Tu t’imagines sans doute pas à quel point j’en suis capable." De ruiner des vies, de faire tourner des têtes, de réussir à garder le contrôle sur une situation dans laquelle elle avait fait jouer sa capacité ahurissante pour manipuler ceux qu’elle voulait attraper dans ses filets en jouant l’innocente. C’était contradictoire de l’admettre de cette façon, elle qui s’était revendiquée comme étant sage quelques instants plus tôt, mais tant pis : Simon lui donnait l’impression d’aimer jouer. Il ne lui avouerait rien de ce que cachait ses intentions à son égard ce soir, elle gardait son refus de le faire sous le coude pour ressortir la carte plus tard, quand il serait temps de faire vraiment quelque chose de cette tension qui semblait grouiller dans l’espace qui les séparait "Déjà une autre idée de rancard ? Doucement, notre premier n’est même pas encore terminé, Simon." Un sourire en demi-lune faisant saillir sa pommette du même côté, elle laissa vriller son regard sur les lignes sombres de ce qu’elle voyait dessiné sur sa peau avant de relever les yeux vers les siens, et de lui affirmer avec sérieux "Si je me lance, tu seras le premier au courant." Et promis, elle ne lui incomberait pas la lourde tache de la convaincre pour tel ou tel modèle.
Recouvrant ses mains avec son sweat, elle lui offrit un nouveau sourire "Tu sais, ma vie ne tourne pas autour de mon père." Un peu sur la défensive sur le coup, Mavis ajouta dans la foulée "Ni de ma mère d’ailleurs." Ce n’était pas tout à fait vrai. Tout ce qu’elle faisait, elle le faisait pour attirer leur attention. Que ce soit de façon positive ou négative, elle avait ce besoin irrationnel d’avoir enfin le privilège de les intéresser, alors quelque part, se rapprocher de Simon, ce serait un moyen comme un autre de le faire. Leon serait révulsé par l’idée que sa fille fréquente l’un de ses patients, Anka serait inquiète pour ce patient en question. L’allure et la réputation de Simon ne serait même pas remises en cause mais le tempérament complexe de leur fille leur ferait redouter quelque chose sans savoir quoi exactement "Et qu’est-ce qu’elles disent les mères, des gentilles filles ? Qu’est-ce qu’elle dit la tienne à leur sujet ?" Arquant un sourcil, elle lui posa la question sans baisser les yeux, se plaçant d’emblée dans la case des gentilles filles parce que franchement, il suffisait de la regarder pour y croire. Sa tête penchée sur le côté, son regard irradiant d’une malice contenue, elle continua de dévisager Simon quand un sourire graduel vint fendre ses lèvres quand il la définit comme aventureuse "Et toi, tu l’es, ou tu crains ma retenue ?" finit-elle par lui demander, insistant sur ce terme erroné.
"Ça me paraît honnête comme critères." Et sans vraiment y penser, elle le fixa de nouveau en se retenant de lui faire savoir qu’elle pouvait se montrer très convaincante, qu’il n’avait qu’à lui dire ou et quand "L’autre Simon est plutôt mignon si tu veux mon opinion." Mignon pour ne pas dire touchant, elle passa sur l’idée que ça pouvait être un peu émasculant de le dire de cette façon, et haussa les épaules en rebondissant sur le reste "Si tu t’obstines à vivre dans le déni, la chute va être rude." Elle ne l’avait pas humilié bien sûr, elle prétendrait le contraire encore longtemps maintenant, et sûrement que ça deviendrait un comique de répétition. Prenant une gorgée de son verre par la paille, elle avala vite sa gorgée quand son toast fût soulevé par Simon qui lui demandait si elle se projetait déjà "Pourquoi, pas toi ? Si je fais le compte, on en est déjà à au moins trois idées de futurs rancards." À voir si les invitations seraient lancées pour de bon, mais à en juger par l’assentiment que le jeune homme avait apporté à son petit speech, Mavis ne craignait pas que non. no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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| | | | (#)Lun 28 Aoû 2023 - 22:02 | |
| « Que devrais-je dire du mien, dans ce cas ? » Rétorqua Simon en esquissant un sourire malicieux. Si ses questions mettaient Mavis dans l’embarras, cela signifiait-il que les réponses à ces fameuses questions étaient compromettantes ? Le tatoué arqua un sourcil, alors que cette hypothèse s’insinuait petit à petit dans son esprit, jusqu’à s’y loger. « Rassure-moi juste sur un point : tu ne vas pas te transformer en crapaude, passée une certaine heure ? » À entretenir le mystère, il en viendrait presque à douter — presque, seulement. Cependant, une chose était sûre : les mystères de Mavis étaient intrigants, et donnaient à Simon l’envie d’en savoir davantage sur elle.
Ce n’était d’ailleurs pas anodin, si Simon lui avait suggéré qu’elle pouvait faire des dégâts auprès de la gent masculine, malgré elle. Serait-il, lui aussi, une victime de la future neurochirurgienne ? Se laisserait-il prendre au piège dans ses filets, se rendant prisonnier volontaire ? Tomberait-il dans le panneau, comme sans doute d’autres avant lui ? Plus leur échange visuel se prolongeait, et plus il en doutait ; il lui serait si facile, de plonger dans ses reflets dorés et de s’y noyer. Si facile de se laisser bercer par sa voix enchanteresse, et par ses mimiques adorables. « Donc tu le fais sciemment. » Supposa l’Australien en arquant un sourcil, sans réellement attendre de réponse à sa remarque. Pas nécessaire : si elle s’en estimait capable, c’était qu’elle l’était. Et vu le ton employé, il n’était pas difficile de deviner qu’elle avait déjà expérimenté l’art de la manipulation — et peut-être plus encore. L’ancien agent de terrain finit par esquisser un sourire narquois, et demanda : « Est-il question d’être stimulée par le danger, par l’interdit ? Ou s’agit-il simplement d’un challenge personnel ? À moins que ce ne soit une revanche à prendre ? » La réponse qu’elle lui apporterait, si toutefois elle osait, en dirait beaucoup sur son tempérament et son caractère. Simon sentait bien qu’il frôlait le poison du bout des doigts, en compagnie de la blonde. Mais, plutôt que de le rebuter, ça le rendait curieux. Au point, déjà, d’envisager de la revoir à l’occasion d’un prochain rendez-vous — même si celui qu’ils partageaient présentement n’était pas terminé. « Au moins, tu ne fermes pas la porte à un prochain, pour le moment. » Fit remarquer le tatoué, amusé. Pourtant, c’était bien simple, rien n’allait de soi entre eux. Ils étaient très différents, s’étaient rencontrés dans des circonstances particulières, et avaient des emplois du temps plus que chargés. Rien, absolument rien, ne destinait ces deux personnes à se croiser, à se parler, à se découvrir. Et pourtant… Voilà où ils en étaient. « C’est trop d’honneur, vraiment. » Il exagéra le trait, allant même jusqu’à poser une main sur son coeur. Mais il ne pouvait pas nier cette pointe d’enthousiasme qu’il ressentait, à cet instant précis.
« J’espère bien pour toi ! » S’exclama-t-il, en notant néanmoins qu’il n’obtenait pas la réponse à sa question. Qui, dans l’entourage de Mavis, avait eu la bonne idée de la mettre en garde contre les mauvais garçons ? Il n’avait jamais croisé la mère de son interlocutrice, mais supposait que son père n’apprécierait que très moyennement de savoir sa fille en sa compagnie. « J’ai l’impression que tu n’aimes pas beaucoup les entraves. » Fit remarquer l’ancien agent de terrain, qui avait déjà eu l’occasion de constater que Mavis était un esprit libre et averti. « Est-ce que je me trompe ? » Demanda-t-il, en plongeant son regard dans celui de la blonde. Il arqua un sourcil, et laissa échapper un petit rire lorsqu'en retour, elle l’interrogea sur les propos tenus par les mères des garçons. Que dirait la sienne ? Il n’en avait pas la moindre idée, puisqu’il ne la connaissait pas et qu’il ne permettrait jamais à une inconnue de lui dispenser ses bons conseils. Mais l’heure n’était pas aux confidences, et Simon répondit à la question de la future neurochirurgienne en se basant sur ce qu’il avait déjà eu l’occasion de connaître ou d’apercevoir. « Qu’elles sont trop gentilles pour être honnêtes, et qu’il faut se méfier de l’eau qui dort. » Le tableau n’était pas tellement reluisant, quand on y pensait. Mais il allait de pair avec le fait de se méfier des garçons qui faisaient mauvais genre. « Je ne crains rien de ta retenue. » Déclara-t-il sans la quitter des yeux. Pure provocation ? Peut-être bien que oui.
« Je te trouve… Tolérante. » Concéda le brun en secouant la tête, nettement moins convaincu par le côté « mignon » de sa propre personne, lorsqu’il se trouvait à l’hôpital. Il s’y sentait faible et atteignable, un sentiment qu’il détestait. « Laisse-moi profiter encore quelques instants de mes douces illusions. » Réclama Simon en fermant les paupières, jouant la comédie devant son interlocutrice. Il s’en amusait, et entrait volontiers dans son jeu, la flattant au passage. « Au rythme où ça va, on n’aura peut-être pas assez d’une vie. » Plaisanta Simon, alors que Mavis lui rappelait qu’ils avaient déjà énuméré quelques autres situations au cours desquelles ils pourraient à nouveau se rencontrer, et partager un moment ensemble. « J’espère que tu arriveras à tout caser dans ton emploi de ministre. » Ajouta-t-il, s’amusant à la titiller gentiment. Elle n’avait jamais caché être très occupée, entre ses études, ses gardes, et son statut d’interne. Prendre du temps pour se changer les idées était nécessaire, mais pouvait aussi s’avérer complexe et revêtir un coté presque sacrificiel. « Tiens-moi au courant de tes disponibilités à l’occasion, pour que je m’arrange pour faire concorder les miennes. » Il n’aurait aucune difficulté ; il se rendait toujours au travail pour faire bénéficier de ses talents en informatique à des collègues nettement moins doués, dans le cadre de leurs enquêtes. Mais il ne s’agissait là que d’un rôle d’apparence, de composition : en vérité, c’était sur d’autres missions , bien plus complexes et classées secret défense, qu’il était attendu au tournant.
@Mavis Barnes |
| | | | | | | | it feels so good in the bay (mavis&simon) |
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