« C’est sûr que c’est pas mal pour ça. Y a plein de gens intéressants, dans ces activités. » Ouais, des gens qui font ça pour se détendre. Comme elle. Tu trouves ça incroyable car ta notion de relaxation est bien différente de celle ci. Ca te sort de ta bulle c’est certain. « Peut-être qu’on devrait bouger de spot ? Genre pour de vrai, j’pense qu’il y a effectivement plus grand chose dans le coin. » Tu confirmes d’un hochement de tête. « Ouais bonne idée. » Parce que c’est juste déprimant là et c’est pas le but de la manoeuvre. Un autre but qui ne devait pas être là c’est que tu renverses toute ta bouteille d’eau. « Hm ? » Tu te demandes si en plus maintenant tu vas devoir chercher de l’eau. « Ah merde. Tiens. » Tu tournes la tête vers elle et prend sa bouteille. « Merci. » Parce que tu en as carrément marre de chercher. Que ce soit du bois, de l’eau, des plantes comestibles… Tu bois deux grosses gorgées de son eau avant de lui rendre la bouteille.

« T’as déjà tenté de construire un radeau quand t’étais gamin ? J’ai essayé une fois, genre avec des bidons vides et des planches de palette. » Tu fais non de la tête. « Ca flottait vraiment vraiment bien jusqu’à ce que j’me rende compte qu’un des bidons était percé et prenne la flotte. »
« Vous avez coulé ? » Question bête ça Asher. « Vous aviez que âge? » Beaucoup de questionnement dis donc. « Quand j’étais gamin on construisait même pas de cabane en bois. Avec nos draps tout au plus. » Tu n’étais pas vraiment pré disposé à venir ici avec des aptitudes déjà établis nope.

L’univers qui vous nargue alors que vous passez devant les vieux qui sont en train de construire un truc trop beau. « Ils en ont déjà construit dans leur vie c’est certain. » Que tu dis pour te rassurer. « Ils sont vieux, ils ont de l’expérience. » Tu marques une pause. « T’as quel âge toi ? »

Citation :

WIN – Vous marchez encore un bon bout pour vous éloignez des survivants du Titanic et ENFIN vous tombez sur un beau pactole de bois qui sera parfait pour votre radeau. Tu marches un peu plus vite. « Viens voir là ! » Un grand sourire sur ton visage alors que tes yeux confirmes que c’est du bon. « Oh punaise j’y croyais plus ! » Ce n’est que le début Asher…

SO CLOSE – Ton estomac fait du bruit car tu as faim Asher oui. Tu es un estomac sur pattes. Dina va l’apprendre. « C’est quoi ton plat préféré ? » Du coup tu parles de bouffe bien sûr. Ton ventre grommelle fortement. Tu sais que tu ne peux rien y faire.

FAIL – Tu trébuches et tombe sur… Un beau morceau de bois que tu n’avais pas vu car recouvert de feuillages. « Je vais bien, c’est rien. » Tu dis en te relevant assez rapidement même si ton tibia te lance un peu. « Au moins ça m’aura fait voir ça. » Tu dis en allant récupérer le morceau au sol. « Maintenant il nous en faut au moins 10 autres comme ça. » Sachant que vous êtes petits, peut être juste 6 autres de plus.

 

« On a coulé, » tu confirmes en ricanant. L’histoire est bête et prévisible, mais n’en reste pas moins drôle pour autant. « On a même essayé de remorquer l’épave à la nage pour la réparer, genre avec du duct tape, tu sais ? » Sauf que ça a continué à prendre l’eau et à s’alourdir jusqu’à racler le fond et à entraîner le sable et la vase en plus, comme si c’était pas suffisamment lourd comme ça pour des gamines. « Genre douze ou treize ans, je pense. » La seule chose dont tu es sûre, c’est que tu n’aurais jamais pu faire ça avant et sous la supervision de Miranda. Là, t’avais tout le loisir de découvrir ce que c’était d’être une gamine normale dans un environnement propice à vivre des aventures en tout genre. « Il a fallu que j’attende de venir vivre ici pour en faire, les activités de plein air c’était pas trop le truc de ma mère. » Tu commentes en haussant les épaules. Les vêtements sales, les mains abîmées, les blessures aux genoux et tout le reste, c’est clairement pas son truc. « Mais t’as fait l’atelier pour construire un abri, ça compte un peu non ? » Bon certes, c’est pas une cabane d’enfant, mais faut bien un début à tout.

Et là c’est le drame, le couple de septuagénaire est littéralement en train de se construire un paquebot. C’est limite s’ils ne sont pas en train de faire une cabane sur leur structure, en plus des bases solides qu’ils ont déjà. Vous avez l’air malin, vous, avec vos deux branches qui se battent en duel. « 100% ils ont déjà fait ça avant, c’est pas possible autrement. » T’es admirative et un peu envieuse de leur savoir faire. « Ou alors c’est les proprio du terrain et ils connaissent les spots par coeur. » Est-ce que t’essaies de trouver des excuses pour expliquer pourquoi ils sont meilleurs qu’AJ et toi ? Oui. Complètement. « Vingt-huit. Toi ? » Tu le dévisages un instant, essayant de deviner. « J’te donne genre trente max. » Pas beaucoup plus, quoi. T’espères juste pas viser beaucoup plus haut que la vérité, sinon c’est un peu le malaise.
C’est un peu décourageant, tout ça. Vous avez beau chercher, y a rien de probant qui se présente. Y a même l’estomac de ton camarade qui gronde et, contre toute attente, il te demande ton plat préféré. Tu souris en réfléchissant un peu. « Bonne question tiens… Mon père fait le meilleur feijoada que t’as jamais mangé, alors je dirais ça. » Enfin quand il est pas trop bourré pour le préparer quoi. Mais voilà, rien qu’en parler, ton estomac à toi se réveille à son tour. « Tu sais quoi, j’t’en prépare un quand on est de retour à la civilisation si on réussi à le faire, ce foutu radeau. » C’est une promesse que tu prends très au sérieux, attention.

« On a coulé, » Pourquoi ça te donne envie de dire Asher? Mais tu oublies bien vite que vous allez devoir en construire un de radeau et que si elle a coulé une fois, elle pourra couler deux fois. « On a même essayé de remorquer l’épave à la nage pour la réparer, genre avec du duct tape, tu sais ? » « Vous étiez optimiste. » Ils étaient des gosses. Elle te parle un peu plus d’elle, tu sais pas trop si t’as envie de parler de ton enfance toi, y’a pas grand chose d’intéressant à raconter. « Mais t’as fait l’atelier pour construire un abri, ça compte un peu non ? » Tu hoches la tête un petit peu. « Peut être ouais. » Un peu.

Vous enviez beaucoup le groupe de vieux à côté. « 100% ils ont déjà fait ça avant, c’est pas possible autrement. » « Leur maison doit être en bois. » Tu dis naturellement. « Ou alors c’est les proprio du terrain et ils connaissent les spots par coeur. » Vous en avez plein des hypothèses pour faire du sens à cette injustice sous vos yeux.  

« Vingt-huit. Toi ? » Tu lui donnais moins. « J’te donne genre trente max. » Elle te donne moins aussi. « Trente-cinq. » Peut être que c’est les gens de petite taille de manière international qui ont l’air de faire moins que leur âge. Puis ton ventre se réveille et tu parles de bouffe naturellement. « Bonne question tiens… Mon père fait le meilleur feijoada que t’as jamais mangé, alors je dirais ça. » « Je connais pas du tout. » « Tu sais quoi, j’t’en prépare un quand on est de retour à la civilisation si on réussi à le faire, ce foutu radeau. » « Deal. » Que tu dis naturellement alors que la chance vous souris un petit peu. Tu regardes Dina après que le vieux vous ait filé un tuyaux. « Allons voir… » Car t’as envie de te méfier mais en même temps tu veux aller vérifier au cas où il a vraiment la main sur le coeur ce type là et oui. « Je suis sûr qu’on doit leur faire penser à leurs enfants ou petits enfants et ils ont eu pitié de nous. » Tu marques une pause. « Petit enfants pas dans la taille mais… Aussi oui. » T’es bête, pourquoi tu rajoutes ça ? Tu prends les planches que vous avez à disposition.

Citation :

WIN – Bizarrement t’arrives à faire un truc qui a de la gueule pour un radeau avec ces planches là. T’es tombé sur des racines pour lier tout ça ensemble et ça fonctionne. « Peut être bien que l’atelier de l’abri m’a filé des capacités que j’ignorai. » Car toi même tu es surpris agréablement de ta performance.

SO CLOSE – Tu veux prendre trop de bois d’un coup, tu vois plus devant toi et tu fais tout tomber. Alors tu ramasses tout de nouveau mais en deux fois pour être plus efficace. « C’est pas mal lourd quand même. »

FAIL – Tu fais tout tomber ce que tu prends mais en plus tu tombes avec et tu roules dessus, tu te fais un peu mal aux fesses. Heureusement que tu tombes pas de très haut Asher. « Ca glisse un peu par ici. »

 

Tu sais pas pourquoi tu racontes ton expérience de jeunesse sur un radeau à peine flottant à ce gars que tu viens de rencontrer. Sans doute parce que c’est approprié dans le contexte actuel, mais en même temps pas tant que ça vu que ça s’est soldé par un échec. Et en même temps, c’est le genre d’expérience trop rare partagée avec ta soeur au cours de votre adolescence un peu chaotique. « Ouais on était jeunes, quoi. » Et c’était beau, d’être optimiste au point de penser que ça allait fonctionner. Un peu comme là, t’y crois sans trop savoir si ça va fonctionner votre affaire, mais en même temps tu sais que si tu le fais pas, bein autant ne pas tenter du tout. Si vous y mettez du votre, t’es à peu près sûre que vous pourrez au moins faire un truc décent.
Par contre, tu t’attends clairement pas à atteindre le niveau du groupe d’à côté, clairement des habitués de la pratique ou au moins des travaux manuels. Le commentaire d’AJ te fait sourire, parce que c’est clairement possible. « Oh ouais, genre une éco-house qu’ils ont construit eux-mêmes ou un truc du genre ! » Aucune idée de pourquoi ça t’enthousiaste autant, mais hé, t’aimerais beaucoup voir ça. T’es admirative, de ce genre de personnes, de ceux qui vivent d’un rien et ne fonctionnent que par leur seule débrouillardise, n’attendant rien de personne. Tu les imagines avec leur petit potager bio et leurs arbres fruitiers, les pieds dans la terre et un chapeau de paille vissé sur la tête, finalement peut-être les plus heureux. Ou alors ce ne sont que de simples retraités qui ont beaucoup de temps et d’énergie à revendre.
L’âge de la retraite en tout cas, vous n’y êtes pas. Ni lui ni toi, visiblement. Trente-cinq ans, t’as visé presque juste (à une demie décennie près quoi), il est encore dans la force de l’âge, pas beaucoup plus doué que toi dans les travaux pratiques, mais plein de bonne volonté et c’est tout ce qu’on peut lui demander, à AJ.
Un peu l’air de rien, pour passer le temps et sans doute oublier les échecs qui s’accumulent, ils te pose un question sur ton plat préféré. Bien évidemment, tu parles de la cuisine de ton père, du seul plat qu’il a jamais cuisiné pour vous parce que c’est facile, que ça tient au corps et que ça se garde bien. « C’est genre un ragoût, c’est incroyable. » Tu promets de lui en faire si vous réussissez, quand bien même vous ne vous reverrez peut-être jamais après cet atelier. Mais, un peu comme un signe providentiel, le couple de retraités vous indique un endroit avant de prendre le large sur leur yacht fait maison et bingo, c’est une véritable mine d’or. « J’aimerai bien avoir des grands-parents bricoleurs comme ça. » Du genre un peu babas cools et qui aiment la nature. Et juste comme ça, tu te rappelles que t’es supposée les appeler bientôt pour donner des nouvelles. « L’avantage c’est qu’en étant petits on utilise moins de bois. » Maintenant, vous n’avez plus qu’à vous retrousser les manches et à faire au moins le squelette de l’embarcation. Avec plus ou moins de facilité, vous disposez les planches près de l’eau afin d’avoir un premier visuel de la taille du radeau. « Fait gaffe à pas te faire mal, quand même. » Ca serait con de s’écraser le pied avec des planches ou quoi. « Bon, plus qu’à trouver de quoi tout attacher… Tu t’y connais en noeuds ? » De toute façon, faut encore trouver de la corde ou des lianes, n’importe quoi pour lier tout ça. « Je sais faire genre un noeud marin ou deux, j’espère que ça suffira. »

« Ouais on était jeunes, quoi. » Tu vois très bien ce qu’elle veut dire par là. Tu en as fait un tas de truc qui étaient voués à l’échec avant même d’avoir commencé. Juste parce que ta jeunesse ne s’en était pas rendue compte. Parce que c’était la meilleure idée sur le moment. « Oh ouais, genre une éco-house qu’ils ont construit eux-mêmes ou un truc du genre ! » Elle va dans ton sens et ca a le don de faire s’élargir ton sourire encore plus. Tu aimes cette jeune femme et pas seulement parce qu’elle est plus petite que toi. Il n’empêche que ce petit groupe de vieux force le respect. Si tu peux faire ca si aisément à leur âge, tu seras fier de ta vie. Ne nous mentons pas AJ, tu seras fier d’être toujours en vie en tout premier lieu. Tu n’as pas beaucoup de vrais objectifs dans la vie à présent quand on y pense. Tu devrais pouvoir réussir. En essayant que ce soit le plus agréable possible.

Un de tes sujets préférés est accueilli avec ravissement par Dîna. Pas comme Birdie qui ne faisait que te taper sur les doigts de parler de bouffe alors que vous n’aviez que des baies et des feuilles bouillies à vous mettre sous la dent. Ce que tu peux comprendre en même temps mais tu n’as pas beaucoup de sujets de prédilections et puis surtout, tu es incapable de penser à autre chose qu’à la bouffe quand tu as faim. « C’est genre un ragoût, c’est incroyable. » « Ça a l’air incroyable juste à entendre le mot ragoût. » Tu en salives carrément d’anticipation. Tu as toujours pas rassasié ta faim.

« J’aimerai bien avoir des grands-parents bricoleurs comme ça. » Tu fais oui de la tete. Les tiens sont tous décédés depuis longtemps, mais ça n’empêche que tu aimerais bien aussi. « L’avantage c’est qu’en étant petits on utilise moins de bois. » Ok là tu ris mais c’est plus un rire nerveux qu’autre chose mais ça reste très drôle car très vrai.

« Fait gaffe à pas te faire mal, quand même. » Car oui tu as eu envie de montrer que malgré ta taille tu es capable de grandes choses mais… t’as vu trop gros pour toi. Tu reposes un peu de bois pour pas te tuer. « Bon, plus qu’à trouver de quoi tout attacher… Tu t’y connais en noeuds ? » « Pas plus que ce qu’il a montré pendant la théorie. » Tu te souviens de ce qu’il a raconté en tout cas c’est déjà ça. « Je sais faire genre un noeud marin ou deux, j’espère que ça suffira. » « Je me souviens de celui qu’il a montré je sais plus le nom. » Un noeud magique qui marche pour tout.

Citation :

WIN – Tu trouves un nid à racines avec des plantes grimpantes et ton sourire se fait super large. « Ça a l’air pas mal ça ! » Tu commences à prendre ce qui sera utile. « Ça me donnerait presque envie de les manger. Je crois que je pourrais manger tout et n’importe quoi en fait. Tu trouves pas qu’on dirait des haricots verts ou des asperges ou des spaghettis ? » Ta faim te donne des hallucinations AJ.

SO CLOSE – Vous cherchez mais ne trouvez rien de correct pour vos besoins. Tu soupires. « Est ce qu’on va demander de l’aide aux groupe des seniors ? » Cest mignon comme tu dis ça tout respectueusement. « Je suis sûr qu’ils ont même des sandwiches pré-préparé dans une glacière. » Les grands parents qui pensent à tout en somme.

FAIL – Ton ventre grogne si fort alors qu’en plus vous ne trouvez rien. Tu fronces le nez. « Je vais essayer de trouver un coin pour… hem… » Tu as envie d’aller pisser au moins oui mais on sait tous que ce n’est pas des grognements de ventre de la faim ceux là. Enfin, toi tu le reconnais en tout cas. Tu connais ton corps. Tu reviendras 20 minutes  plus tard. « J’ai rien trouvé non plus pendant mon exploration. »

Décidemment, il a pas l’air difficile à convaincre, AJ. Il a abordé le sujet de la bouffe, ce qui est un bon indicateur qu’il doit sûrement bien aimer manger, et clairement ta promesse de lui cuisiner un feijoada maison semble le cheer up suffisamment. Tu souris, et à vrai dire, ça t’a donné faim, à toi aussi. Qu’est-ce que tu donnerais pas, là, maintenant, pour un truc gras plutôt que les baies bouillies et peu savoureuses que t’as eu en guise de petit-déjeuner. C’est sûr qu’en sortant de ces ateliers, tu vas direct te ruer sur le premier O’tacos que tu vas croiser. Tu regretteras après parce que ça va te rester sur les talons, mais tant pis. Reste à savoir s’il te prend au sérieux et qu’il va vraiment vouloir qu’une parfaite inconnue lui cuisine un truc ou si c’est pour continuer dans le ton de la plaisanterie. Dans les deux cas, ça te convient. Et puis, ça sera peut-être une occasion d’enfin faire connaissance avec quelqu’un qui est du pays. Encore que, l’Australie est suffisamment grande pour que ça soit à l’exact opposé. « T’es de quel coin ? J’suis à Brisbane en ce moment. » Est-ce qu’il peut dire à ton accent que tu n’as pas tout à fait tes racines par ici ? T’as l’anglais trop américanisé et trop lisse pour que ça passe totalement inaperçu.
Et puis comme par miracle, et surtout grâce aux indications de l’équipe croisée un peu plus tôt, vous avez finalement déniché une mine d’or (enfin de bois) et il est plus que temps de se mettre au boulot. Le terrain proche pour commencer la structure n’est sûrement pas le plus adéquat, mais au moins vous pouvez quand même essayer sans risquer de trop vous blesser. Enfin pour le moment, vous êtes pas encore sortis de l’auberge, il vous manque encore une paire de matériel si vous voulez réussir à faire quoi que ce soit du bois trouvé. L’attacher paraît déjà être un bon plan, encore faut-il avoir de quoi. Y a que des racines trop rigides et de toute manière trop profondément enfouies pour que ça soit réellement efficace. « T’façon on a rien à nouer pour l’instant… » C’est presque une fatalité. « Allez, j’suis sûre qu’on peut se débrouiller par nous-même ! » Encore une fois, t’essaies de le motiver, de garder espoir que vous pouvez faire quelque chose de vos dix doigts, et finalement tu sais pas trop comment procéder non plus. « Tu crois qu’ils avaient le droit de partir avec de la bouffe ? Ça aurait été de la triche non ? » Après peut-être que passé un certain âge, ils ont le droit. Genre pour éviter les hypoglycémies ou tu sais pas trop. « T’sais quoi, j’vais aller regarder dans les alentours si jamais je trouve quelque chose. » En plus vous pouvez vous séparer, vous êtes pas dans un film d’horreur quoi.

« T’es de quel coin ? J’suis à Brisbane en ce moment. » « Je suis de Brisbane et je suis aussi à Brisbane en ce moment. » Ca te fait réfléchir un petit instant ces mots là. Tu n’as absolument rien qui te retient ici. Ca fait déjà quelques temps que tu cogites à certaines choses que tu pourrais faire mais tu n’as encore rien actionné de ce côté là. Tu sais que ça se fera tôt ou tard car tu y penses trop pour que ça soit juste quelque chose de passage. Ca sonne comme une très bonne idée mais tu ne veux pas trop te projeter non plus. « T’es comme une nomade ? Tu déménages souvent ? » Tu lui demandes car elle a piqué ta curiosité maintenant.

« T’façon on a rien à nouer pour l’instant… » Pas faux. Vous galérez bien mais dans la bonne humeur et sans véritable danger à l’horizon, c’est bien ça le plus important dans l’affaire. « Allez, j’suis sûre qu’on peut se débrouiller par nous-même ! » Vous baissiez un petit peu les épaules juste avant et voilà que les troupes sont remotivés avec des sourires et des jolis mots de la part de Dina (et oui les sourires c’est de ton côté). Tu es une belle plante quand on oublie ta petite taille Asher. Tu n’es pas si petit en réalité c’est juste toi qui fait une fixation là dessus.

« Tu crois qu’ils avaient le droit de partir avec de la bouffe ? Ça aurait été de la triche non ? » « C’est vrai. Mais comme ils ont 70 ans peut être qu’ils ont eu droit à des avantages. » Tu dis n’importe quoi mais tu es surtout en train de fantasmer sur cette glacière pleine de sandwich. Tu en rêves éveillé oui oui. « T’sais quoi, j’vais aller regarder dans les alentours si jamais je trouve quelque chose. » Ca fait plusieurs jours que cette initiation a commencé et tu commences à comprendre que tout n’est que recherches dans la forêt qui vous entoure. Tu as l’impression d’avoir fait dix fois le tour des lieux de fond en comble mais c’est surtout que ça se ressemble pas mal. « Je vais faire un tour par là bas. » Tu lui dis alors que tu montres un coin un peu plus loin d’elle pour avoir un plus grand champ d’action.

Citation :

WIN –  Tu trouves un nid à racines avec des plantes grimpantes et ton sourire se fait super large. Tu parles plus fort pour que Dina t’entende « J’AI TROUVÉ DES RACINES ! » Vous n’avez toujours rien pour assembler avec mais au moins ça sera disponible quand vous aurez le reste.  Tu commences à prendre ce qui sera utile.  « Ça me donnerait presque envie de les manger. Je crois que je pourrais manger tout et n’importe quoi en fait. Tu trouves pas qu’on dirait des haricots verts ou des asperges ou des spaghettis ?  »  Ta faim te donne des hallucinations AJ.

SO CLOSE – Tu as un petit peu la tête qui tourne, le manque des quantités habituelle de bouffe se font ressentir sur ton corps. Tu sors ta bouteille d’eau pour boire un peu et essayer de te recadrer un petit peu au lieu de tanguer en marchant car c’est bel et bien ce qui est en train de se passer. Tu te rends compte que c’est pas très bon et tu fais demi tour pour retourner proche de Dina. « J’ai la tête qui tourne. » Tu lui dis.

FAIL – Ton ventre grogne si fort alors qu’en plus vous ne trouvez rien. Tu fronces le nez.  « Je vais essayer de trouver un coin pour… hem…  »  Tu as envie d’aller pisser au moins oui mais on sait tous que ce n’est pas des grognements de ventre de la faim ceux là. Enfin, toi tu le reconnais en tout cas. Tu connais ton corps. Tu reviendras 20 minutes  plus tard.  « J’ai rien trouvé pendant mon exploration.  » Car oui oui tu as regardé en même temps.