Début 2022. Les premières semaines auront été un peu complexes pour l’américaine. Pour cause, se faire au décalage horaire avait été un petit calvaire pour la marmotte qu’elle était... sans compter le changement d’hémisphère. Pas de doute, le dépaysement était là et ça n’était pas pour lui déplaire. En débarquant sur le continent australien, la Strange devait rejoindre son aînée, se prendre une soufflante quant à son comportement immature de ces derniers mois, mais devant la porte elle avait renoncé, préférant reculer pour mieux sauter plus tard, quand elle aurait trouvé les mots pour dire à quel point elle avait merdé. Les longues soirées d’été australes, elle y avait pris goût assez vite. Loin d’être sauvage, la blonde avait utilisé les quelques dollars qu’elle avait encore de côté pour se payer une auberge de jeunesse et aujourd’hui elle squattait à droit à gauche à mesure des rencontres qu’elle pouvait faire quand l’argent se faisait plus rare.
« La boutique ferme à 19h30 et c’est pas moi qui fait la fermeture, alors je pense que je pourrais être là en début de soirée. Je ramènerai de la bière ! » Elle lâche un clin d’œil à la demoiselle qu’elle a rencontrée un peu plus tôt dans la semaine. La soirée s’annonce plaisante et la jeune femme aime cette insouciance qui en découle. Bien sûr, elle songe à Gabrielle, à la tête qu’elle ferait si elle venait à apprendre qu’elle était en ville, mais chaque fois Meryl se trouve une excuse et remet à plus tard. « Je savais que je pouvais compter sur toi, rendez-vous sur la plage, Louis a dit qu’il amènerait quelques amis à lui. » Elle acquiesce avant de filer vers la plage, Meryl a bien l’intention de profiter des quelques vagues avant d’aller prendre son poste pour quelques heures.
Enfin libérée de ses obligations, l’américaine s’empresse de regarder son téléphone. Elle y voit un message de Matthew lui demandant comment se passe son arrivée sur le sol australien... Un autre disant qu’il s’étonne de ne pas avoir eu de retour de Gabrielle. Il a compris qu’elle laisse trainer les choses et qu’elle se perd elle-même, elle préfère ignorer le message, au moins pour ce soir. Elle a mieux à faire, être dans le déni une soirée de plus ne changera rien de toute façon, alors elle s’empresse d’aller acheter ce qu’il faut avant de rejoindre le petit groupe dans la petite crique qu’ils ont repéré un peu plus tôt. La blonde adore l’ambiance qui s’en dégage déjà et elle sait que l’esprit feu de camp lui fera totalement oublier ses préoccupations. Elle se fait la promesse de ne pas finir ivre, histoire de garder la face et de ne pas prendre de risque inutile surtout, question de principe quand on n’a pas de toit fixe. « Hey l’américaine, contente de voir que tu n’as qu’une parole ! » Elle pointe la bière que Meryl a ramenée et ça la fait sourire. « Je tiens pas toujours parole, mais sur ce sujet on déconne pas ! C’est sérieux ces affaires là ! » On la débarrasse rapidement et déjà la blonde se rapproche des boissons pour se servir de quoi se rafraîchir un peu. « Plus tard ! Là je meurs de soif, la chaleur me tue ! » Parce qu’elle a encore du mal à se faire à l’idée qu’elle a fêté la nouvelle année il y a peu et qu’aujourd’hui elle est en short et petit débardeur passé 21h ! Au passage elle bouscule une tête blonde de son épaule sans le vouloir, la faute au sable qui n’est pas stable, pas à sa maladresse c’est certain. « Oh désolée, promis c’est pas ma façon de draguer ! Je suis plus subtile d’habitude. » Un rire passe ses lèvres, amusée qu’elle est, alors qu’elle prend le temps de prêter attention à la personne devant elle. « On s’est déjà croisé, non ? » Elle est plutôt du genre physionomiste en temps normal, et ce visage elle l’a déjà vu... Pas dans ce contexte cela dit, mais peut-être qu’elle se trompe. Peut être que ça n’est pas le petit con de la bande d’imbéciles qui lui avait pourri la vie l’espace d’une soirée ou deux lorsqu’elle bossait au bar à San Diego. Elle regrette presque d’avoir évoqué le fait qu’ils puissent se connaître, bien qu’en réalité, les chances qu’ils puissent la situer sont faibles. Des filles comme elle, il a dû en croiser des tonnes et les gars comme lui n’ont pas franchement de temps à accorder au petit peuple.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
Les dernières semaines ne s’étaient pas enchainées exactement comme il l’avait imaginé. Et ce serait mentir de ne pas préciser qu’en réalité, c’était l’entièreté des derniers mois qui continuait de le surprendre les uns après les autres, sans sembler lui donner le moindre répit. Et même lorsqu’il pensait que les choses commençaient à se tasser, à lui laisser un peu de temps pour respirer, et un peu de temps aussi pour souffler un bon coup - il se retrouvait à courir de nouveau pour échapper à des situations qu’il n’avait pas vu venir. Pourtant, il aurait du se douter que des choses restaient encore inconnu de sa personne, et que d’autres secrets devaient se cacher derrière les premiers auxquels il participait déjà lui; une fois de plus, il s’était reposé sur la confiance qu’il donnait que trop facilement aux gens, sans se douter par deux fois que les choses pouvaient ne pas être aussi simples que cela. Tout était différent, aujourd’hui, cependant: s’il avait compris désormais qu’il ne pouvait faire confiance à ses parents sur bien des points, ces derniers ayant passé les vingt dernières années à lui mentir, il ne s’était pas dit que son dernier allié en date se rallierait autant à leur cause, assez en tous cas pour participer à un mensonge plus grand qu’eux. Là où Damon s’était dit qu’il pouvait au moins faire confiance à celle qui était désormais sa femme parce-qu’ils étaient tous les deux dans le même bateau, que les manigances des ainés Williams l’atteignaient autant elle que lui - jusqu’à un certain point, mais au moins changeaient et impactaient sa vie assez pour qu’ils puissent considérés être dans le même bateau - et qu’il pouvait donc par conséquent se reposer sur elle c’était aperçu qu’il s’était enfoncé le doigt dans l’oeil jusqu’au coude. Megan était de mèche avec le patriarche, elle l’était depuis le début et c’était sans dire qu’une fois de plus, le jeune italien s’était senti trahi sur toute la ligne.
Alors peut-être effectivement que pour une fois, il prenait un peu plus de temps pour lui. Il avait été habitué par son père à avoir la majeure partie du temps la tête dans le guidon et à se concentrer sur le travail car c’était ce qui rapportait la véritable satisfaction selon sa vision de la vie à la fin de la journée. Il avait repris, une fois arrivée en Australie, les habitudes que Saül désirait lui inculquer et ce bien malgré lui, redevenant le sage petite garçon qui ne savait faire autrement que de lui obéir au doigt et à l’oeil tant la peur de son propre paternel le paralysait avec une facilité déconcertante. Et ça lui pourrissait la vie. Ca avait toujours été le cas, mais à avoir pu respirer pendant quelques années alors qu’il était livré à lui-même pendant ses années lycée et le début de ses études supérieures, ses parents ayant préféré partir à l’autre bout du globe sans un regard en arrière, il avait du mal à ne pas penser à tout ce temps où il avait été libre de ses mouvements, libres de ses pensées et décisions. Il était de retour à Cosimo, la version de lui-même soumise aux manigances de personnes qui pensaient savoir mieux que lui, et autant que cela pouvait le paralyser, il en était dégoûté. Alors oui, peut-être effectivement qu’il profitait de prendre un peu de temps de réflexion sur tout ce qui avait pu arriver ces derniers mois et sur tout ce qu'il avait découvert durant les dernières semaine. En s’éloignant de ceux qui régissait son quotidien ici, à Brisbane, il se permettait de reconnecter un brin davantage avec celui qu’il avait été lors que tout le reste était loin de lui.
Il ne s’était pas attendu cependant à rattacher si rapidement, si facilement et surtout de façon aussi littérale à une partie de sa vie qui lui semblait être passée depuis des années et des années désormais; mais alors qu’il avançait sur la plage où ses copains de la faculté lui avaient donné rendez-vous pour la soirée - encore un quelque-chose qu’il trouvait extraordinaire, lui qui avait été habitué à l’ambiance de la ville de New-York -, une jeune femme ne sut dévier sa trajectoire alors qu’elle avançait également sur le sable. Elle le bouscula, un coup d’épaule ici de sa part à elle, un juron étouffé dans sa moustache inexistante de son côté à la suite. « Oh désolée, promis c’est pas ma façon de draguer ! Je suis plus subtile d’habitude. » Il secoua quelque peu son visage - comme si c’était la partie qui allait l’inquiéter et l’intéresser, lui qui sentait parfaitement le poids de son alliance autour de l’annuaire de sa main gauche. « J’espère pour toi, c’est pas très efficace sinon. » Libérant sa main de son verre, il secoua cette dernière dans l’air, désormais recouverte de la bière qu’il avait tenté de garder le plus droite possible pour ne pas renverser l’entièreté de son contenant sur le sable. « Et ça a failli te couter une bière en plus. Vraiment pas efficace comme technique. » Il mettait là une touche d’humour et de légèreté, parce-que de toutes façons Damon étant Damon, il n’était pas capable de s’énerver pour de vrai et d’en vouloir à qui que ce soit plus longtemps d’une minute et sept secondes - si la personne ne faisait pas partie de son cercle de proches, ceci était évident, car eux avait le droit à la soupe à la grimace depuis des semaines désormais. « On s’est déjà croisé, non ? » Ce fut qu’à ce moment là où le regard de l’italien se releva pour se poser sur le visage de la jeune femme à ses côtés. Et, oh, bien sur qu’elle avait raison et que bien sur, ils s’étaient déjà croisés. Dans un autre contexte, dans un autre pays aussi; et ce n'était pas le genre de rencontre qu’il s’attendait à faire de nouveau - assez en tous cas pour que ses joues prennent instinctivement une teinte bien plus rouge, une certaine honte s’emparant de lui en cet instant. Ils s’étaient déjà croisés, et ce n’était pas pour de bonnes choses malheureusement. Pas du ressort de Damon, voyons - mais des personnes avec qui il trainait à l’époque où il était à la Columbia University. « On… On s’est déjà, ouais, croisés. » Il aurait préféré répondre par la négative et continuer sa route, mais il n’était pas assez malin pour agir de la sorte et de toutes façons, il ne savait pas faire. « Mais c’était y’a quelques temps, déjà. » Il plissa le bout du nez. « Je suis pas sur que t’aies envie de t’en rappeler… »
Début 2022. « J’espère pour toi, c’est pas très efficace sinon. » L’américaine ne s’attendait pas à un grand éclat de rire et à une tape dans le dos, mais elle doit avouer que la réponse a de quoi jeter un froid... Heureusement pour lui, ce soir la blonde n’a pas envie de se prendre la tête. Elle a eu une longue journée, et elle n’a pas l’intention de se prendre la tête pour si peu, tant pis si la tête blonde qui lui fait face n’est pas d’humeur, ou trop susceptible pour voir qu’elle ne l’a pas fait exprès. « Et ça a failli te couter une bière en plus. Vraiment pas efficace comme technique. » Elle laisse passer un sourire amusé... « C’est sûrement pour ça que je suis toujours célibataire... Et fauchée ! » Quoi les deux sont vrais dans l’état actuel... Elle est célibataire et jusqu’à preuve du contraire, les quelques économies que lui avait refilées Matthew sont en train de fondre comme neige au soleil... Et du soleil en Australie, il y en a, pour son plus grand bonheur au passage. « Enfin, j’ai ramené de quoi me faire pardonner... Si jamais ! » Au moins le blond s’était détendu et l’américaine avait pu s’attarder sur ses traits, est-ce qu’elle l’avait déjà vu quelque part ? Son visage lui semblait familier sans qu’elle ne sache pourquoi. « On… On s’est déjà, ouais, croisés. » Elle plisse les yeux, fronce les sourcils tout en cherchant à faire le lien. Est-ce que c’est ici, ou alors aux USA ? « Mais c’était y’a quelques temps, déjà. » Il rougit, semble plus gêné qu’elle au final et en détaillant son visage et son attitude la jeune femme doute. « Je suis pas sur que t’aies envie de t’en rappeler… »
Illumination, est-ce qu’il peut voir les connexions se faire dans son esprit ? Parce qu’elle est certaine que Damon doit avoir vu la lumière se faire quand ses lèvres forment un O et qu’elle observe un léger mouvement de recul et une mou plus tendue. « Bien sûr... La cheville en vrac et les points de sutures... » Elle n’a pas pris la peine de retenir beaucoup de chose à son sujet, si ce n’est sa faculté à lui pourrir l’existence. « Williams c’est ça ? » Elle jete un coup d’oeil autour, comme pour s’assurer que sa petite bande n’est pas dans le coin, sans quoi la décision est prise, elle ne resterait pas dans le coin. « Tu t’es perdu avec le petit peuple ? Je ne pensais pas que les gars comme toi fréquentait ce genre de fête... » Après tout, lui et ses potes lui avaient bien fait comprendre qu’elle n’était pas grand chose, elle la petite serveuse étudiante un peu paumée... Toujours souriante et qui parle facilement dès qu’on lui laisse de la place. La gamine qui peut s’avérer être trop étouffante dès lors qu’elle s’attache, la gamine qu’on jette quand on se lasse ! « Je vois pas ta petite bande... Ils sont trop occupés ce soir ou tu navigues en solo ? » Elle bat des cils en portant ses lèvres jusqu’à son gobelet pour se désaltérer. Non ce soir elle n’avait pas l’intention de se laisser ennuyer, elle n’avait pas à prendre sur elle pour défendre son poste.
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Damon Williams
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TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
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AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« C’est sûrement pour ça que je suis toujours célibataire... Et fauchée ! » La demoiselle savait donc faire preuve d’auto-dérision, en témoignait ses paroles alors qu’elle était celle en tort dans la rencontre qui se déroulait en cet instant. Si elle était toujours célibataire et fauchée, et qu’elle utilisait véritablement ce type de technique, alors Damon comprenait le résultat de cause à effet; si elle utilisait l’humour pour ne pas alourdir la situation - ce qui soupçonnait être le cas, d’où l’initiative de son côté de continuer sur cette lancée -, elle avait alors toutes ses chances mais simplement avec quelqu’un d’autre que lui. « Enfin, j’ai ramené de quoi me faire pardonner... Si jamais ! » Il balaya ses mots d’une main, ayant retiré toute la bière qui s’était renversée sur cette dernière déjà désormais. « T’en fais pas, t’es pardonnée va. » Il n’était pas venu ici ce soir pour se faire des ennemis, mais plutôt pour passer du bon temps avec certains copains, alors il n’était pas question de se mettre seul des bâton dans les roues pour des broutilles.
Ces derniers ne resteraient pas sous cette forme bien longtemps cependant, alors qu’elle soulignait un point qu’il aurait préféré ne pas voir se reformer sous son regard à aucun moment. Lorsqu’elle lui demanda s’ils ne s’étaient pas déjà croisés, et que Damon se rendit compte que c’était effectivement le cas, ses joues se teintèrent d’une couleur rosée liée à la honte qu’il pouvait sentir, sommeillant jusqu’à aujourd’hui, en son sein. Il aurait préféré ne pas recroiser la route de la jeune femme, ses souvenirs à elle ne devant pas être autant enjolivés que ceux que l’italien avait pu garder de la soirée en question. Il n’y avait qu’à prendre en compte l’étincelle en rien tout à fait positive qui s’affichait dans son regard en cet instant: elle avait remis en place les pièces du puzzle. « Bien sûr... La cheville en vrac et les points de sutures… » Il pinça les lèvres. « Williams c’est ça ? » - « Damon, oui. » Elle avait davantage de souvenirs de cette soirée là qu’il l’aurait deviné initialement.
Le regard de la blonde se baladait déjà de gauche à droite autour d’eux, comme si elle était à la recherche d’un quelque-chose de précis. « Tu t’es perdu avec le petit peuple ? Je ne pensais pas que les gars comme toi fréquentait ce genre de fête... » Il ne put malgré tout lever les yeux au ciel en cet instant. « Ce genre de fête, c’est un rassemblement sur la plage, rien de particulier. » Disons qu’à l’époque où leurs chemins s’étaient croisés, il était vrai que ce n’était pas le type de célébrations vers laquelle ses préférences allaient; du temps s’était écoulé depuis, et il avait surtout changé de continent entre les deux. « Je vois pas ta petite bande... Ils sont trop occupés ce soir ou tu navigues en solo ? » Le regard de Damon s’attarda un instant dans celui de la jeune femme avant de s’échapper au loin, un long soupire se frayant un chemin jusque ses lèvres. « Ni l’un, ni l’autre. » Bien des choses avaient changé, effectivement. « Ma petite bande comme tu l’appelles est pas là, parce-qu’elle vit pas sur ce continent. Des gars que t’as croisé la dernière fois, tu verras que moi. » Parce-qu’il était le seul à avoir demandé un transfert entre l’université précédente de New-York et celle qu’il fréquentait aujourd’hui à Brisbane. « J’ai quitté les USA l’année dernière, t’as rien à craindre aujourd’hui. » Parce-que de son petit groupe, ce n’était pas lui l’élément perturbateur initialement - il était le petit mouton, celui qui suivait et obéissait aux idées et ordres.
« Comment va ta cheville ? » La question était sincère en cet instant: il n’avait plus tous les détails de la soirée qui avait finalement pas si bien tourné pour elle, mais elle mentionnait une cheville abîmée et des points nécessaires; alors, à ses yeux, il était on ne pouvait plus normal qu’il lui demande des nouvelles sur ce point là au moins.
Début 2022. « T’en fais pas, t’es pardonnée va. » Le sourire qui orne ses lèvres et adoucie son visage en dit long. La blondinette est ravie de ne pas avoir à se prendre la tête pour si peu. « Merci d’être aussi bon seigneur ! » Elle sourit amusée, en faisant une mini révérence en mimant une robe qu’elle n’a pas en se baissant de quelques centimètres avant de pouffer face à sa bêtise. Elle aurait préféré garder cette légèreté, l’ambiance aurait sûrement été moins tendue si elle s’était abstenue de chercher si oui ou non son impression de déjà vu était bien réel. Peut-être qu’il aurait dû se taire, faire comme si de rien plutôt que de la conforter dans l’idée qu’en effet leur route s’était déjà croisée. Parce que quand la mémoire lui revient, elle tique et se renferme comme une huître qu’on aurait exposée à l’air libre un peu trop longtemps. « Damon, oui. » « Damon c’est ça oui je me souviens de toi... » Elle se souvient, pas de tous leurs visages, ni même de leurs prénoms à chacun. Elle avait cru qu’il était différent, l’espace d’un instant avant de le voir se comporter comme ses abrutis d’amis, imbu de leur personne... Des fils à papa pourri gâté ! Alors oui, elle cherche la présence des autres bourreaux, voir si elle va devoir se blinder et jouer des coudes pour ne pas se laisser marcher dessus ! Certainement pour ça qu’elle attaque en premier et qu’elle montre les crocs, histoire de lui faire comprendre que cette fois, elle n’était pas forcée d’accepter sans broncher. « Ce genre de fête, c’est un rassemblement sur la plage, rien de particulier. » A son tour, elle note l’ironie de sa réponse. « Justement... On est loin du prestige dont tu as l’habitude. Tu n’as pas peur qu’on te voit en mauvaise compagnie ? Ca serait sûrement pas bon pour ton image. » Et c’est important l’image quand on est un « fils de » non ? En fait elle n’en sait rien, son père était un alcoolique suicidaire et sa mère s’était barrée en la laissant sans se retourner dans un ersatz de famille.
« Ni l’un, ni l’autre. Ma petite bande comme tu l’appelles est pas là, parce-qu’elle vit pas sur ce continent. Des gars que t’as croisé la dernière fois, tu verras que moi. » L’américaine ne cache pas son soulagement. Il semblait être le moins pire de tous à l’époque. « J’ai quitté les USA l’année dernière, t’as rien à craindre aujourd’hui. » Elle constate son regard fuyant, se demande pourquoi il ne lui rentre pas dedans comme l’aurait fait sa petite bande pour la ramener à sa place comme ils disaient. «Me voilà soulagée tu m’en vois ravie. » Elle est autant ironique que sincère, mordante, mais surtout sur ses gardes, parce qu’elle s’attend à ce qu’il finisse par répliquer et jouer le connard prétentieux et imbu de lui-même. « Comment va ta cheville ? » Elle entrouvre les lèvres, s’apprête à lui répondre de façon cinglante et cassante, mais le ton qu’il emploie la freine. Elle croise les bras, une petite mou pincée sur le visage alors qu’elle plisse légèrement les yeux, comme pour tenter de percer à jour celui qu’elle a en face d’elle. « Je m’en suis remise, j’ai pu reprendre le surf et la cicatrice sur mon genou ne se voit presque plus. » Elle n’aurait pas gardé de séquelles, mais s’il peut culpabiliser un peu alors pourquoi s’en priver. « Il semblerait que... finalement ce soit à toi de te faire pardonner... » Ben quoi ?! « Je peux te poser une question ? Qu’est-ce que je vous avais fait ? C’était quoi l’objectif, me faire comprendre que vous valez mieux que moi parce que j’ai pas l’argent de papa pour me la couler douce ? »
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TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
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« Merci d’être aussi bon seigneur ! » La petite pirouette qu’elle fit sous ses yeux eut au moins le don de lui tirer à son tour un petit rire. C’était presque ridicule: il ne méritait pas le quart de tout ça alors qu’il se montrait juste cordial avec elle. De son point de vue, c’était la moindre des choses.
Et cela l’avait toujours été. Même lorsqu’ils s’étaient pour la première fois croisés, des mois plus tôt, dans un autre cadre - tant était si bien que si elle n’avait pas pris le temps de lui demander s’ils ne se connaissaient pas déjà, surement n’aurait-il pas remarqué si facilement que c’était effectivement le cas. Il cherchait toujours à être le plus serviable et le plus aimable des personnes autour de lui, Damon, parce-que c’était là de cette façon qu’il percevait les choses. Il se devait d’avouer en revanche qu’il n’avait pas toujours eu les meilleurs fréquentations, dans sa quête de toujours tenter de bien se faire voir, et que c’était dans cette période là que son chemin avait croisé celui de la jeune femme. « Damon c’est ça oui je me souviens de toi… » Il pouvait parfaitement entendre à sa voix que ce n’était pas pour le meilleur, qu’elle précisait ça. « Justement... On est loin du prestige dont tu as l’habitude. Tu n’as pas peur qu’on te voit en mauvaise compagnie ? Ca serait sûrement pas bon pour ton image. » Il pinça ses lèvres tout en levant les yeux au ciel. « Promis, je vais m’en remettre. » Surtout qu’il n’en avait que peu à faire de savoir qui pouvait le voir ou non présentement. Fut un temps, cela aurait été un point important effectivement - mais ce n’était plus le même monde dans lequel il évoluait désormais.
Il souligna d’ailleurs cette nuance notable à Meryl, alors qu’elle semblait chercher du regard le reste de la petite bande qu’elle avait une fois connu aux côtés de Damon. Ce n’était pas ici, ni ce soir, qu’elle la trouverait - et déjà, le soulagement se voyait sur les traits de son visage. « Me voilà soulagée tu m’en vois ravie. » Le minois de l’italien étira un sourire sans amusement, alors qu’il hochait la tête. « Y’a pas de quoi. » A ses yeux, c’était le minium que de rétablir la vérité pour la soirée. Il sauta ensuite sur l’occasion pour prendre des nouvelles, car lorsque leurs chemins s’étaient quittés la dernière fois, ce n’était pas glorieux; et il savait parfaitement qu’il était en partie responsable de tout ça, alors désormais c’était une énorme culpabilité qui le rongeait de l’intérieur alors que son regard avait du mal à accrocher sur la longueur celui de la blonde. « Je m’en suis remise, j’ai pu reprendre le surf et la cicatrice sur mon genou ne se voit presque plus. » Il plongea sa main libre dans sa poche, opinant du chef. « Bien. Tant mieux. »
« Il semblerait que... finalement ce soit à toi de te faire pardonner... » Plait-il ? « Je peux te poser une question ? Qu’est-ce que je vous avais fait ? C’était quoi l’objectif, me faire comprendre que vous valez mieux que moi parce que j’ai pas l’argent de papa pour me la couler douce ? » Bien sur que les mots de la jeune femme le firent soupirer légèrement, égarer son regard également partout ailleurs plutôt que dans le sien. Il était bien heureux de ne pas avoir eu cette conversation jusque maintenant, à dire vrai. « Pour ce que ça vaut… J'étais pas d'accord avec eux. » Ses soit-disant amis de l’époque de l’université à New-York. « D’agir comme des crétins. » Parce-que c’était là ce qu’ils avaient fait, après tout: il n’avait pas peur en revanche de mettre les mot sur les maux. « Mais je pense que c’était leur objectif, ouais. Ils ont l’habitude d’agir comme ça. » C’était là monnaie courante que de tout faire en sorte de se sentir supérieur en tout temps, même quand cela n’était pas nécessaire - comme ça avait été le cas leur de leur rencontre avec Meryl. « Pour la seconde fois, pour ce que ça vaut… Je suis désolé. » Là il ramena son regard vers celui de la blonde. « Parce-qu’ils voulaient agir comme des crétins mais j’ai pas été mieux à les laisser faire. »
Début 2022. Meryl se fiche pas mal d’en faire des tonnes, elle a toujours été dans le démonstratif, loin de l’hystérie pour autant, elle a juste du mal à doser les choses que ça soit en bien ou en mal. Ses émotions, elle les vit à deux cent pour cent, et croyez-le ou non, elle s’en passerait bien la plupart du temps vu le nombre de fois où ça lui a valu un jugement de valeur. Elle met un point d’honneur à juger le moins possible, mais elle n’a jamais eu la réputation d’être dotée d’une grande sagesse... Pire nombreux sont ses proches pour la qualifier d’éternelle ado quand elle aimerait qu’on la prenne enfin pour une adulte. « Promis, je vais m’en remettre. » Elle en a douté l’espace d’un instant, peut-être même qu’elle en doute encore sans l’avouer. Silencieuse, la blonde observe, reste sur ses gardes quant au moment où cette mascarade volerait en éclat. Elle le redoute, le moment où ses potes vont débarquer pour lui rappeler ô combien elle n’est qu’une misérable créature. L’américaine se contente d’une moue en guise de réponse, prête à sortir les griffes s’il le faut jusqu’à ce qu’il désamorce la situation en quelques mots. « Y’a pas de quoi. » Pas d’attaque, pas de sarcasme dans les mots qu’il lui renvoie, elle le cherche le dédain dans son attitude, celui que la blonde a en horreur et qui lui donne envie de militer, mais elle doit se faire une raison, il ne mordra pas en premier alors par instinct elle préfère attaquer en premier. « Ca m’aurait ennuyé de devoir leur faire bouffer du sable et d’abîmer leurs jolis minois de fils à papa, alors que je viens de débarquer ici. » Sérieuse ou non, elle-même ne le sait pas. Aurait-elle été jusqu’au conflit si l’occasion s’était présentée ? Peut-être, personne ne le saura jamais et elle garderait son amertume pour elle.
« Bien. Tant mieux. » Là encore, l’américaine doute, même s’il semble sincère dans sa démarche. Elle se dit qu’elle aurait peut-être joué la carte des séquelles, juste pour jouer un peu avec lui, histoire de voir jusqu’où il pouvait tenir sa face de gars qui s’intéresse à son prochain. Elle ose finalement réclamer un semblant d’explication, pas certaine de vouloir savoir, parce que la réponse est évidente, mais elle est surtout curieuse de voir comment il va se dépatouiller de ce bourbier. Elle s’attend presque à le voir fuir, à le voir s’agacer et l’envoyer valser à coup de remarques cinglantes auxquelles elle se sent prête à rétorquer. Et si elle cherche son regard, elle ne peut que constater sa fuite évidente de ce côté là. « Pour ce que ça vaut… J'étais pas d'accord avec eux. [...] D’agir comme des crétins. [...] Mais je pense que c’était leur objectif, ouais. Ils ont l’habitude d’agir comme ça. » Elle arque un sourcil, croise les bras, lève les yeux au ciel et vient soupirer à son tour. « C’est un classique le coup du... c’est pas moi c’est les autres... » Elle remarque qu’il ne se met jamais dans le lot lorsqu’il évoque le harcèlement qu’elle a pu subir et elle ignore si ça l’agace ou si ça la fait douter quant à sa sincérité. « Pour la seconde fois, pour ce que ça vaut… Je suis désolé. Parce-qu’ils voulaient agir comme des crétins mais j’ai pas été mieux à les laisser faire. » « Donc... Si je t’écoute tu n’as fait que suivre le mouvement et t’es en rien responsable de l’acharnement que j’ai subi à chaque fois que tes potes et toi étaient dans les parages ? » C’est limite trop facile de l’accabler, tellement il ne cherche même à se défendre... et ça la rend limite coupable la blonde, malgré son amertume évidente. « J’ai failli perdre mon boulot avec vos conneries... J’avais besoin de ce job et j’ai limite dû m’écraser pour le garder en promettant qu’il n’y aurait pas d’histoire. C’est peut-être pas important pour les gars comme vous, mais pour le commun des mortels... l’argent ne tombe du ciel. » Elle abuse clairement, elle n’avait jamais été à la rue, sa sœur avait toujours veillé au fait qu’elle puisse vivre de façon confortable sans avoir à se préoccuper du lendemain. « M’enfin... c’est du passé... J’ai envie de croire en ta rédemption... même si j’ai encore du mal à me l’expliquer. » Elle décroise ses bras, signe d’une ouverture potentielle à la discussion sans animosité ? A voir. « T’as pas l’air aussi con que dans mes souvenirs... » Quoi elle ne peut pas non plus baisser les armes comme si de rien n’était. « Si tu en doutes... c’est un compliment... Je sais c’était pas évident. »
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Ca m’aurait ennuyé de devoir leur faire bouffer du sable et d’abîmer leurs jolis minois de fils à papa, alors que je viens de débarquer ici. » Secouant quelque peu son visage, il laissa ses lèvres pincées encore un instant avant de prendre la parole. « Ce sera pas pour ce soir, t’en fais pas. » Parce-que les autres gars qu’il avait connu et dont Meryl avait croisé la route n’étaient pas présents avec lui en Australie, et de toutes façons il n’avait plus aucune contact avec eux depuis le moment où il avait quitté le sol américain. Certains visages avaient été recroisés lorsqu’il était passé par là-bas pour récupérer l’un de ses diplômes, mais c’était la dernière fois que le contact avait été établi avec ces personnes là. C’était en arrivant à prendre du recul par rapport à son père que Damon s’était rendu compte qu’il avait eu tendance à rechercher la même chose dans toutes les relations créées au fil des années - et de s’apercevoir à quel point cela avait été mauvais pour lui.
« C’est un classique le coup du... c’est pas moi c’est les autres… » Il fit une petite moue. « Je sais, ça sonne pas comme il faut. » Pourtant, il était sincère dans ce qu’il disait: il n’avait pas éprouver aucun plaisir à agir de la sorte, et l’initiative n’était pas de sa part. « Donc... Si je t’écoute tu n’as fait que suivre le mouvement et t’es en rien responsable de l’acharnement que j’ai subi à chaque fois que tes potes et toi étaient dans les parages ? » Bien sur qu’il avait du mal à garder son regard relevé et que ce dernier avait plutôt tendance à descendre en direction de ses pieds au fil de la discussion. Il ne pouvait même pas lui en vouloir, à la blonde, de réagir de la sorte. « C’était pas mon idée mais j’ai rien fait pour aller contre, alors c’est pas mieux. » Et peut-être s’en serait-il rendu compte sur le moment s’il ne s’était pas laissé emporter par d’autres personnes bien moins intentionnées qu’il ne pouvait naturellement lui l’être. « J’ai failli perdre mon boulot avec vos conneries... J’avais besoin de ce job et j’ai limite dû m’écraser pour le garder en promettant qu’il n’y aurait pas d’histoire. C’est peut-être pas important pour les gars comme vous, mais pour le commun des mortels... l’argent ne tombe du ciel. » - « Vraiment, je suis désolé. » Mais il comprenait; enfin, il tentait de comprendre. Il était vrai qu’il ne faisait pas partie de ces personnes qui avaient besoin de leur travail pour réussir à vivre au jour le jour, mais il savait que ce n’était pas le cas de tout le monde. « Si y’a quelque-chose que je peux faire pour réparer les conneries qu’on a fait… » Réussissant enfin à relever son regard pour aborder celui de la blonde, il haussa les épaules. Il savait que ce n’était pas exactement de cette façon là qu’il était supposé réagir, mais il n’avait pas davantage de solution sous la main pour le moment.
« M’enfin... c’est du passé... J’ai envie de croire en ta rédemption... même si j’ai encore du mal à me l’expliquer. » - « Parce-qu’elle est sincère, promis. » Et que Damon était quelqu’un d’authentique de toutes façons. « T’as pas l’air aussi con que dans mes souvenirs... » Il plissa le bout du nez: c’était mérité, mais ça faisait quand même mal de l’entendre. « Si tu en doutes... c’est un compliment... Je sais c’était pas évident. » Damon hocha la tête. « J’avais compris, t’en fais pas. » Et avec un petit sourire, il osa ajouter de son côté. « T’as l’air plus féroce que dans les miens. Et c’est un compliment aussi. » La derrière fois, elle avait du surement se restreinte par rapport à son boulot, mais ce soir elle n’avait rien ni personne à qui rendre des comptes alors Damon en prenait pour son grade. Il le savait: c’était mérité. « Je te dois un verre. » Il montra du menton celui vide désormais de Meryl. « Je peux te le payer maintenant ? » Tant qu’à faire, cela lui permettrait de se racheter et d’effectivement lui montrer qu’il n’était pas le mauvais gars qu’elle avait gardé en souvenirs. « Tu viens d’arriver ici alors ? A Brisbane ou en Australie ? » Il rebondissait sur l’un des éléments qu’elle avait donné plus tôt dans la conversation.
Début 2022. « Ce sera pas pour ce soir, t’en fais pas. » Meryl ne sait pas si ça la rassure ou alors si ça la déçoit... Quelque part, elle aurait bien aimé remettre ces crétins à leur place. Elle n’est pourtant pas du genre bagarreuse l’américaine, même si elle ne sera jamais la dernière à en coller une au premier qui osera l’insulter. Ca lui arrive de resonger à ses fois où Gabrielle l’avait coincée pour lui faire un sermon dont elle avait le talent, grande oratrice et future avocate qu’elle était... Tout ça parce qu’elle avait osé casser le nez d’un petit con à l’école, ou alors poussé un peu trop fort cette fille qui l’avait insultée. « Je sais, ça sonne pas comme il faut. » Elle culpabiliserait presque la blonde de le charger autant alors qu’il semble a des années lumières de l’homme qu’elle avait pu croiser à San Diego. « C’était pas mon idée mais j’ai rien fait pour aller contre, alors c’est pas mieux. » Au moins il ne nie pas qu’il a été un petit con, c’est déjà ça, même si pour le coup elle ne peut s’empêcher de poursuivre sur sa lancée, quite à en remettre une couche sur le dos de Damon. « Vraiment, je suis désolé. Si y’a quelque-chose que je peux faire pour réparer les conneries qu’on a fait… » Elle hausse les épaules, puis la main balayant les mots du garçon sans pour autant y mettre le dédain qu’il aurait mérité lors de leur première rencontre. « Laisse tomber... A part si t’as un bon plan dans le secteur pour m’éviter de dormir à la belle étoile, je pense que je saurai me débrouiller. » Elle ne quémande pas un toit, jusqu’ici elle a toujours su s’en sortir sans trop de difficulté en squattant ici et là, mais elle se dit qu’un jour dormir à la belle étoile sera sûrement sa seule option, une chance pour elle, les jours étaient encore cléments à cette époque de l’année sous le ciel austral.
« J’avais compris, t’en fais pas. T’as l’air plus féroce que dans les miens. Et c’est un compliment aussi. » Est-ce qu’elle est flatée ?! Sans le moindre doute. « Je ne mords pas pourtant... Enfin pas gratuitement... Et ça dépend du contexte, mais c’est un autre chapitre ! » Elle lui adresse un clin d’œil amusé, bien décidée à tourner la page sur cet épisode nauséabond s’il est lui aussi prêt à y mettre du sien. La soirée ne vient que de commencer et il est hors de question qu’elle se prive pour une raison aussi stupide que de la rancune, même si elle peut être tenace chez la Strange. « Je te dois un verre. Je peux te le payer maintenant ? » Elle regarde son verre un poil dépitée, la soirée ne fait que commencer et elle en est déjà à son deuxième verre. « Avec plaisir, j’ai développé une phobie des verres vides ! Je sens une montée d’angoisse imminente. » Une fois encore elle s’accorde un sourire, amusée par sa propre bêtise alors qu’ils s’avancent pour qu’elle puisse remplir son verre de nouveau. Elle se contenterait d’une bière pour l’instant, si elle attaquait l’alcool fort sans avoir rien avalé, elle ne donnait pas cher de sa peau. « Tu viens d’arriver ici alors ? A Brisbane ou en Australie ? » Elle se détourne, vient poser son regard sur lui. «C’est ça oui, j’ai atterri il y a quelques semaines, genre début janvier. C’est... une histoire un peu compliquée. Disons que je devrais être chez ma sœur, mais elle n’est pas au courant que je suis ici. Elle pense que je suis toujours à San Diego. » Et elle ne sait pas encore si c’est une bonne ou une mauvaise chose pour être franche, Gabrielle serait sûrement ravie de l’accueillir, mais elle serait furax de savoir qu’elle était là depuis quelques semaines sans lui avoir rien dit. « C’est Meryl au fait... » Pas la p’tite serveuse comme ses potes aimaient bien clamer. « Qu’est-ce que tu fais ici perdu à Brisbane ?! Les vagues n’étaient pas assez bonne à San Diego ?! » Elle stoppe un instant. « Tu surfes au moins ?! » Quoi c’est la base non ?!
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Damon Williams
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ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
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AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
Rapidement, elle finit par balayer ses excuses d’un revers de la main, comme s’il était grand temps pour passer à autre chose. Damon était plutôt soulagé: bien sur qu’il n’était pas d’accord avec la tournure qu’avaient pris les choses à l’époque, et il ne l’était pas bien plus en cet instant si c’était ces souvenirs là qui entachaient leur rencontre du jour. La voir réagir de la sorte était donc plutôt un soulagement pour lui. « Laisse tomber... A part si t’as un bon plan dans le secteur pour m’éviter de dormir à la belle étoile, je pense que je saurai me débrouiller. » Si l’un de ses sourcils vint se froncer sur son front, l’autre se haussa quelque peu - les deux marquaient, à leur façon, l’étonnement chez le jeune italien. En effet, ce n’était pas dans ses habitudes de converser et que quelqu’un soulève un tel sujet. « Pour éviter de dormir à la belle étoile ? » Ce n’était pas tout à fait le genre de question qu’il se posait puisque de son côté, il avait un bel appartement à son nom dans le coeur de ville, où l’attendait sa chambre et sa femme - en plus des autres propriétés qui pouvaient l’attendre ici et là à travers le monde. Dormir dehors n’avait jamais été une option, chez Damon.
« Je ne mords pas pourtant... Enfin pas gratuitement... Et ça dépend du contexte, mais c’est un autre chapitre ! » Elle lui adressa un clin d’oeil amusé, il en fit de même avec un petit rire. « Tant mieux pour moi. »
Il recentra finalement la conversation sur un sujet plus léger, qui était celui du verre de Meryl qu’il avait renversé malencontreusement à son arrivée sur le lieu des festivités, et qu’il tenait à lui rembourser - et puisqu’elle avait apparemment décidé de le laisser vivre un soirée de plus, il proposa de payer ses dettes dès maintenant. « Avec plaisir, j’ai développé une phobie des verres vides ! Je sens une montée d’angoisse imminente. » Bien sur qu’avec un petit rire, il leva les yeux au ciel. « Au moins oui. » Si elle jouait la carte de l’amusement et de l’humour, il ne userait aussi alors. Il lui fit un petit signe de tête de le suivre à travers la foule, afin qu’ils retrouvent un endroit où ils pourraient se servir de nouveaux verres.
Le jeune italien en profita pour laisser les quelques interrogations qu’il avait sur le bout de la langue s’échapper; après tout, il était autant surpris de la voir ici car il ne s’attendait pas à ce qu’elle se retrouve de cette façon là sur son chemin et qu’il lui renverse son verre, que parce-qu’il ne s’attendait pas à ce qu’elle soit ici, à Brisbane en Australie - soit à l’autre bout de l’endroit où elle était supposée se trouver. Ou du moins, de l’endroit où leurs chemins s’étaient déjà rencontrés. « C’est ça oui, j’ai atterri il y a quelques semaines, genre début janvier. C’est... une histoire un peu compliquée. Disons que je devrais être chez ma sœur, mais elle n’est pas au courant que je suis ici. Elle pense que je suis toujours à San Diego. » Meryl était donc venue rejoindre de la famille ici, tout comme il l’avait fait à son arrivée aussi. « Tu l’as pas encore contactée depuis ton arrivée ? » Le ton emprunté ne portait aucun jugement, car à sa place et étant donné qu’elle avait commencé par c’est une histoire compliquée, il était on ne pouvait plus bien placé pour connaitre ce type de contexte. Là était une simple curiosité de sa part. « C’est Meryl au fait… » Il esquissa un petit sourire. « Damon, enchanté. » Promis c’était le cas. « Qu’est-ce que tu fais ici perdu à Brisbane ?! Les vagues n’étaient pas assez bonne à San Diego ?! Tu surfes au moins ?! » A sa dernière question, et au ton qu’elle alloua à cette dernière, il n’eut pas d'autre choix que de plisser un brin le bout du nez avant de secouer son visage. « Je suis même pas sur de savoir tenir sur une planche, en vrai. » Ce n'était pas faute d’avoir essayé, quelques fois - pas trop non plus, il n’était pas assez téméraire pour cela -, mais ce n’était pas le type de sports dans lequel il se trouvait être à l’aise. Damon préférait tout ce qui se faisait avec un objet dans la main: escrime, golf, tennis, dans ce genre là en somme. « C’est pas pour le surf que je suis là non. Je suis arrivée y’a un peu près deux ans et demis je crois ? » Il était étonné de voir que le temps passait si vite. « J’ai rejoint de la famille aussi. Mes parents. » Et quelle décision n’avait-il pas pris ce jour là; s’il avait su ce que cet aller simple pour l’Australie allait lui rapporter, il ne serait probablement monté dans cet avion. « Ma mère est originaire d’ici. J’ai aussi mes des oncle et tante dans le coin. » Il eut un petit rire. « Il faut croire que Brisbane a été notre terre promise à tous. »
Début 2022. « Pour éviter de dormir à la belle étoile ? » La jeune femme n’a pas envie de quémander la charité, ça n’est d’ailleurs pas pour ça qu’elle lui a balancé cette information, plus par réflexe, car depuis son arrivée à Brisbane, elle a tendance à squatter ici et là le soir au fil des rencontres qu’elle peut faire. Ses derniers jours, elle avait trouvé refuge dans une auberge de jeunesse, mais les fonds n’étaient pas éternels, alors même si elle se trouvait quelques petits extra dans les restaurants ou les bars du coin, elle n’était pas certaine de toujours avoir une place le soir venu. « Ouais... j’ai débarqué ici un peu vite alors j’ai pas de plan fixe. » En fait si elle en a un, en la personne de Gabrielle, juste qu’elle n’ose pas aller la voir par crainte d’affronter la foudre et de lire la déception ou pire le rejet de son aînée ! « Je vais où le vent me mène ces derniers jours. » Et c’est parfois un peu stressant pour elle, mais la vie de bohème a quelque chose d’exaltant. Ca lui permet de faire des rencontres intéressantes la plupart du temps, même si ça doit lui coûter un verre ou deux parfois. Alors non, elle n’a pas envie de lui tenir tête, il semble sincère et elle a envie de croire à la rédemption du garçon.
Elle lui emboîte le pas, ils n’ont pas loin à faire pour trouver de quoi s’approvisionner. L’alcool ne coule pas à flot non plus, mais le rassemblement n’est pas non plus si grand. Ils n’ont pas à jouer des coudes, avant que finalement elle ne retrouve un verre plein tout en répondant à ses questions. « Tu l’as pas encore contactée depuis ton arrivée ? » Elle balance la tête de droite à gauche pour confirmer ses dires avant de porter son verre jusqu’à ses lèvres. « Hm... en fait je suis allée chez elle, mais il y avait du monde et je n’ai pas voulu la déranger. » Elle hausse les épaules, un pincement de lèvres. « Si elle sait pourquoi je suis ici... Je suis pas certaine qu’elle m’accueille à bras ouverts alors, disons que je repousse le moment où elle me repoussera. » Parce que c’est comme ça que ça se passe en général, elle déçoit et les gens passent à autre chose, même si Gabrielle avait toujours été là pour elle, la jeune femme reste persuadée que si elle a quitté les États-Unis en la laissant derrière, c’est pour refaire sa vie loin du poids qu’elle pouvait représenter. Elle lève son verre pour trinquer à leurs présentations. Un nouveau départ, pour une nouvelle vie !
« Je suis même pas sur de savoir tenir sur une planche, en vrai. » Elle entrouvre les lèvres, faisant mine d’être choquée, si ce n’est plus. Elle exagère bien sûr, mais ça l’amuse d’en faire des tonnes pour si peu. « Quoi ?! C’est possible ça ?! Mais à quoi tu passes ton temps libre alors ?! » Elle s’en amuse, prête à lui donner des cours s’il le faut. « C’est pas pour le surf que je suis là non. Je suis arrivée y’a un peu près deux ans et demis je crois ? J’ai rejoint de la famille aussi. Mes parents. Ma mère est originaire d’ici. J’ai aussi mes des oncle et tante dans le coin. » Il eut un petit rire. « Il faut croire que Brisbane a été notre terre promise à tous. » Elle écoute un bout de son histoire. « Faut croire oui. Je vois le slogan d’ici : Australie terre d’accueil pour cas désespéré ! » Elle mime le panneau portant le slogan, écartant ses mains comme l’aurait fait un commercial pour vendre sa marchandise ! « Plus sérieusement, tu regrettes pas d’être venu ? Parfois je me dis que c’était stupide de prendre cet avion. Je dis pas l’Australie c’est plutôt accueillant... les gens sont sympas ici, la plupart du temps en tout cas... mais... » Mais y a quelque chose qui manque.
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sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
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AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Ouais... j’ai débarqué ici un peu vite alors j’ai pas de plan fixe. » Légèrement, il haussa l’un de ses sourcils. « Je vais où le vent me mène ces derniers jours. » Damon hocha quelque peu la tête. « T’as bien du courage. » Cela n’était un étonnement pour personne: il n’aurait pu agir de la sorte de son côté. Il était bien trop habitué à son petit confort et au fait de pouvoir tout avoir, à tout moment, juste parce-qu’il pouvait sortir sa carte bancaire qui était bien trop efficace pour une personne de son âge. « Je serais mort de trouille à ta place. Littéralement. » Il n’aurait même pas osé prendre un avion pour l’Australie s’il n’avait pas su qu’à l’arrivée, un cocon l’attendait et que sa imère ne serait pas à ses côtés pour l’aide à s’adapter. Il avait quelque peu changé depuis, mais certaines choses restaient vraies en tous temps: lors de son arrivée sur ce gros caillou, il n’était pas autant débrouillard qu’il pouvait l’être aujourd’hui.
Les deux jeunes gens se trouvaient tout de même avec un point commun sur les bras inattendu: ils étaient tous deux venus jusqu’ici pour retrouver de la famille. « Hm... en fait je suis allée chez elle, mais il y avait du monde et je n’ai pas voulu la déranger. » Le jeune italien pencha quelque peu son visage sur le côté, fit une petite moue; oh, qu’il comprenait on ne pouvait mieux que tout le monde le fait de ne pas désirer déranger. Toute sa vie, il avait toujours fait en sorte de ne pas être un poids sur son entourage - et pourtant, il avait tout le temps l’impression de déranger. « Si elle sait pourquoi je suis ici... Je suis pas certaine qu’elle m’accueille à bras ouverts alors, disons que je repousse le moment où elle me repoussera. » Il haussa quelque peu ses épaules. « Ca reste ta soeur, non ? Elle pourra surement comprendre. » Il avait autant d’exemples que de contre-exemples dans sa vie à cette question, tournée presque en affirmation; mais une grande partie de Damon pensait réellement que parce-qu’elles étaient de la même famille, sa soeur ne pourrait véritablement la rejeter de la sorte.
Meryl - puisque c’était son prénom, il venait d’apprendre -, fut apparemment étonnée de la réponse qu’il avait à lui fournir concernant ses prouesses inexistantes pour le surf. « Quoi ?! C’est possible ça ?! Mais à quoi tu passes ton temps libre alors ?! » Bien sur que Damon eut un petit rire à cette question là, tant elle semblait être d’une franchise à faire peur. Elle avait réagi sur le fait, sans réfléchir, et s’il se permettait de l’avouer en silence seulement, cela faisait du bien d’être dans une conversation un peu plus naturelle là où il passait trop de son temps à faire attention à tout ce qui pouvait l’entourer ces derniers temps. « Je travaille pas mal, alors en vrai j’ai pas beaucoup de temps libre. » C’était là une malheureuse réalité. « Je lis beaucoup, en vrai, autant parce-que j’en ai besoin pour l’école que parce-que j’adore ça. Je peins, aussi. Ca prend pas mal de mon temps rien que ça. » Il haussa les épaules: Damon était bien davantage tourné vers les arts que vers les exploits physiques - ce n’était pas faute à ses parents qui avaient toujours fait en sorte qu’il touche plutôt au sport qu’aux domaines artistiques, mais il fallait croire qu’il avait ça dans le sang plus qu’autre chose. « Faut croire oui. Je vois le slogan d’ici : Australie terre d’accueil pour cas désespéré ! » Il eut un petit rire à sa mise en situation. « Faut croire oui. » - « Plus sérieusement, tu regrettes pas d’être venu ? Parfois je me dis que c’était stupide de prendre cet avion. Je dis pas l’Australie c’est plutôt accueillant... les gens sont sympas ici, la plupart du temps en tout cas... mais… » - « Mais c’est pas chez toi ? » Il haussa un sourcil interrogateur, une petite moue accrochée à ses lèvres - qu’il finit par pincer et faire rouler l’une sur l’autre un instant. « C’est très prétentieux ce que je vais te donner comme explication. » Il préférait prévenir. « Mais j’ai l’habitude. D’être autant chez moi que jamais vraiment chez moi là où j’habite. » Damon haussa les épaules, comme pour souligner que pour lui c’était là une vérité inscrite dans ses habitudes. « J’ai vécu dans quatre pays différents alors que j’ai tout juste vingt ans. Mais je comprends ton ressenti, par contre. Parfois, je me demande pourquoi j’ai pris cet avion, oui. » Il inspira longuement, bu une gorgée de son verre; il se posait cette question là assez régulièrement en réalité, surtout ces derniers temps.
Début 2022. « T’as bien du courage. » L’américaine hausse les épaules, elle n’irait pas dire qu’elle mènerait une vie de roots toute sa vie, loin de là. Elle ne sait pas si c’est du courage, ou alors une fierté mal placée, ou encore de l’inconscience qui la pousse à agir de la sorte. Elle non plus ne cracherait pas sur la sécurité d’un foyer sécure. C’est juste qu’elle avait toujours eu du mal à trouver sa place et ici plus encore puisque tout lui était inconnu ou presque. Heureusement pour elle, la barrière de la langue n’existait pas - même si elle estime que les australiens ont un accent terrible qui ne manque pas de la faire hausser les sourcils parfois. « Je serais mort de trouille à ta place. Littéralement. » A cette réplique, la jeune femme ne peut s’empêcher de pouffer légèrement, loin d’elle l’idée de se moquer, bien au contraire. « Tu n’as pas vu ma tête dans l’avion... quand on a survolé le Pacifique et qu’il n’y avait que de l’eau à perte de vue, je me suis imaginé le pire ! Alors dormir à la belle étoile, c’est presque les vacances à côté. » Elle ironise un peu, elle n’avait pas non plus la phobie des avions, mais disons qu’elle avait été plus que ravie de fouler le sol après ces longues heures passées là-haut. « Jusqu’ici j’ai eu de la chance, ce soir... Disons qu’on verra bien ! » Une nouvelle fois, elle hausse les épaules, elle aurait le temps de se poser la question plus tard au pire des cas.
Pour sûr que tout aurait été plus simple si elle avait rangé ses angoisses au placard. Le fond du problème étant que Gabrielle était partie en la laissant derrière une fois, rien ne lui garantissait qu’elle n’avait pas choisi de partir pour refaire sa vie loin de la charge qu’elle pouvait être. « Ca reste ta soeur, non ? Elle pourra surement comprendre. » C’est à son tour de laisser une moue apparaître. « Ouais... c’est un peu plus compliqué. » C’est surtout elle qui complique les choses, avec ses angoisses et sa peur de l’abandon. Elle ne préfère pas entrer dans les détails, certaine que ça ne l’intéresse pas le moins du monde, et puis ils ne sont pas venu ici pour écouter les complaintes et les états d’âme de l’américaine. C’est certainement pour ça qu’elle dérive sur le surf le plus naturellement du monde, un peu étonnée par la réponse de Damon, bien qu’au fond c’est plus sa spontanéité qui parle qu’un réel jugement de valeur. « Je travaille pas mal, alors en vrai j’ai pas beaucoup de temps libre. Je lis beaucoup, en vrai, autant parce-que j’en ai besoin pour l’école que parce-que j’adore ça. Je peins, aussi. Ca prend pas mal de mon temps rien que ça. » « Oh vraiment ?! Qu’est-ce que tu étudies ? » Elle est curieuse, Meryl, elle n’a jamais eu la chance d’être très portée, et si elle a fait un peu de théâtre, elle n’a jamais été très douée avec un crayon ou un pinceau... Sauf peut-être pour repeindre une pièce et encore. « J’ai toujours été admirative des gens capable de peindre ! Je n’ai jamais dépassé le bonhomme bâton... mais attention on parle d’un très beau bonhomme quand même. » Elle sourit en jouant de ses sourcils avant de pouffer et de boire une gorgée.
« Mais c’est pas chez toi ? » Il termine sa phrase laissée en suspend, et elle acquiesce d’un signe de tête. « C’est un peu ça. » C’est même exactement ça, à la différence près qu’elle n’a jamais été chez elle nulle part, du moins c’est le sentiment qu’elle se traîne. « C’est très prétentieux ce que je vais te donner comme explication. Mais j’ai l’habitude. D’être autant chez moi que jamais vraiment chez moi là où j’habite. » Son regard glisse sur Damon, un peu surprise par sa réponse quand elle aurait pu aisément croire qu’un garçon comme lui puisse être chez lui un peu partout, à l’abri d’un foyer. « J’ai vécu dans quatre pays différents alors que j’ai tout juste vingt ans. Mais je comprends ton ressenti, par contre. Parfois, je me demande pourquoi j’ai pris cet avion, oui. » Elle entend ses mots, Meryl aurait très bien pu s’offusquer de sa façon de s’exprimer, mais elle n’en fait rien, elle a bien compris qu’il ne cherche pas à se vanter. Comme quoi l’argent ne fait pas toujours le bonheur. « J’ai pas beaucoup voyagé... Mais j’ai pas le sentiment d’être chez moi quelque part. J’ai pas envie de tomber dans la pathos, mais disons que j’ai toujours galéré à trouver ma place, où que j’aille. » Et c’est un sentiment plutôt désagréable en fait. « Je sais que mes frères sont ici aussi, quelque part enfin je crois, mais on ne s’est pas vus depuis vingt ans, alors je suis même pas certaine qu’ils se rappellent de moi ! » Elle jette un oeil à son verre pour en fixer le contenu. « Quatre pays tu disais ? J’en connais déjà deux alors vend moi du rêve. »
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Dernière édition par Meryl Strange le Lun 11 Déc - 17:56, édité 1 fois
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
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AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
Le petit rire qu’elle ne sembla pas savoir retenir ne fut pas mal pris par Damon, au contraire: il laissa un sourire amusé étirer ses lèvres. « Tu n’as pas vu ma tête dans l’avion... quand on a survolé le Pacifique et qu’il n’y avait que de l’eau à perte de vue, je me suis imaginé le pire ! Alors dormir à la belle étoile, c’est presque les vacances à côté. » Il plissa quelque peu le bout du nez; étant donné qu’elle ajoutait ici et là des touches d’humour, il se doutait qu’il pouvait se permettre de faire de même - ou du moins qu’il n’était pas obligé de prendre avec un sérieux au pied de la lettre la discussion, ce qu’il aurait normalement fait. « On a l’impression d’être en dehors du temps et de tout, quand on vole comme ça. » Bien sur, il parlait en connaissance de cause - autant parce-qu’il avait déjà fait ce trajet là, que parce-qu’il avait pris l’avion sur une base régulière depuis qu’il était petit. « Jusqu’ici j’ai eu de la chance, ce soir... Disons qu’on verra bien ! » Il fit une petite moue. « Je le redis: t’as du courage. »
« Ouais... c’est un peu plus compliqué. » Il aurait pu rebondir sur cette réponse là, mais qui était-il pour se le permettre - autant parce-qu’il ne connaissait pas ni Meryl ni sa soeur réellement, que parce-qu’il n’avait pas de super exemple de famille à présenter en comparaison; la sienne était pourrie jusque la moelle malgré des apparences encore intactes et presque parfaites. « Tu pourrais être fixée, en allant la voir. » Qu'il se contenta d’ajouter, une certaine douceur ajoutée à ses mots pour lui montrer qu’il tentait simplement d’apporter un petit quelque-chose à la hauteur de ce qu’il pouvait faire et se permettre.
« Oh vraiment ?! Qu’est-ce que tu étudies ? » - « Un truc chiant. » Il se permit d’ajouter un petit rire - autant rire de cette partie là aussi, après tout. « Les sciences politiques. » Qu’il précisa tout de même, parce-que sa première réponse était incomplète et surtout n’en donnait aucune à la jeune femme. « J’ai toujours été admirative des gens capable de peindre ! Je n’ai jamais dépassé le bonhomme bâton... mais attention on parle d’un très beau bonhomme quand même. » Et puisqu’elle donnait au change une expression d’amusement, il en fit de même de son côté, secouant quelque peu la tête. « Il va falloir que tu montres ça, si c’est un très beau bonhomme bâton. C’est peut-être le plus beau qui existe, si ça se trouve ! » Il lui fit un petit clin d’oeil, buvant une gorgée de son verre de son côté aussi. « Ca se travaille, tu sais. La peinture, le dessin, tout ça. C’est des techniques à apprendre et à perfectionner, mais ça se fait. » Lui avait ça dans le sang, en réalité, mais c’était aussi parce-qu’il pratiquait régulièrement qu’il savait dessiner, qu’il savait peindre; il n’aurait pas dépassé le bonhomme-bâton non plus surement sinon.
Alors qu’il terminait sa phrase, elle hocha la tête quelque peu; oh, il savait d’avance qu’il avait visé juste. « C’est un peu ça. » Il fit une petite moue: dans un certain sens, d’une certaine façon, il comprenait. « J’ai pas beaucoup voyagé... Mais j’ai pas le sentiment d’être chez moi quelque part. J’ai pas envie de tomber dans la pathos, mais disons que j’ai toujours galéré à trouver ma place, où que j’aille. » Presque instinctivement, il hocha quelque peu sa tête. « Je sais que mes frères sont ici aussi, quelque part enfin je crois, mais on ne s’est pas vus depuis vingt ans, alors je suis même pas certaine qu’ils se rappellent de moi ! » Il posa son regard sur la jeune femme, se permettant de rechercher quelques détails dans son visage. « Et si je me trompe pas, t’as pas beaucoup plus que vingt ans, non ? » Une fois de plus, ses paroles n’étaient pas une curiosité mal placée ou quoi que ce soit, et étaient emplies de bienveillance alors qu’il tentait de lire entre les lignes ce qu’elle laissait supposer: elle n’avait que peu connu sa famille, ou au moins ses frères. « Quatre pays tu disais ? J’en connais déjà deux alors vend moi du rêve. » Il eut un sourire quelque peu amusé, dodelina un instant de la tête. « En réalité, t’en connais un seul des quatre. » Il plissa quelque peu du nez. « J’ai vraiment l’impression de me vanter, c’est affreux. » il enchaina. « Je comptais pas l’Australie, je parlais de quatre pays en plus de l’Australie. Je vécus en Italie, en Angleterre, aux Etats-Unis - c’est celui là que tu connais - et au Canada. Ils sont pas dans le bon ordre, d’ailleurs. Le seul à sa place c’est l’Italie, c’est là-bas que je suis né. » Et bien sur qu’à parler un peu plus de lui, il se mit quelque peu à rougir - alors il porta son verre à sa bouche, haussa quelque peu les épaules pour dissimuler sa réaction habituelle.
Début 2022. « On a l’impression d’être en dehors du temps et de tout, quand on vole comme ça. » L’américaine ne peut s’empêcher de grimacer, en dodelinant de la tête pas certaine de valider la théorie du brun. « Je te redirais ça le jour où je volerai de nouveau... Pour le moment, je suis bien plus à l’aise les pieds sur le plancher des vaches ! » Elle n’a pas le vertige pourtant, mais c’est l’immensité de l’eau à perte de vue qui lui avait fait peur dans un premier temps. Et pour être honnête, ça l’angoisse bien plus que de ne pas avoir de toit fixe pour la nuit à venir. Dans le pire des cas, elle se trouverait un hôtel où elle dépenserait les quelques dollars qu’elle avait pu gagner ces derniers jours. « Je le redis: t’as du courage. » « En vrai, tu devrais tester une fois... le camping j’entends, si la nuit à la belle étoile te tente moyen ! » A ses yeux ça avait un petit côté excitant quand elle aurait simplement pu aller trouver sa soeur pour avoir un toit, un lit queen size, une salle de bain, un plaid et un canapé. « Tu pourrais être fixée, en allant la voir. » Elle apprécie le ton qu’il emploie, loin d’être moralisateur. « Je sais oui, c’est un peu stupide de ma part de ne pas y aller. » Elle hausse les épaules et penche la tête doucement, sa mine un peu contrariée se traduisant par un pincement de ses lèvres. Elle a peur en réalité et c’est surtout ça qui l’empêche d’aller frapper à la porte de Gabrielle. Juste la peur qui lui tenaille les tripes et elle force un sourire pour ne pas sembler sur la défensive avant de changer de sujet.
« Un truc chiant. Les sciences politiques. » Elle plisse légèrement les yeux. « Sciences politiques rien que ça, tu m’étonnes que tu manques de temps... Et à quoi tu te destines au juste ?! » Là encore, elle se montre peut-être trop curieuse avec Damon, mais le fait que la conversation semble facile, elle se permet d’y mettre de la légèreté. « Il va falloir que tu montres ça, si c’est un très beau bonhomme bâton. C’est peut-être le plus beau qui existe, si ça se trouve ! » Elle répond par un rire à son tour, son verre à ses lèvres elle vient lever sa main. « Deal ! Je peux même te montrer ça tout de suite, mais je ne veux pas que tu sois déçu si jamais je te fais de l’ombre. Je suis une professionnelle vois-tu ! » Elle l’embarque un peu plus loin, là où le sable est plus dur car mouillé par les vagues un peu plus tôt. « Ca se travaille, tu sais. La peinture, le dessin, tout ça. C’est des techniques à apprendre et à perfectionner, mais ça se fait. » « Je me doute bien, mais ça n’en reste pas moins admirable... Je n’ai pas la patience pour ça ! » Et pendant qu’elle parle, la voilà partie à dessiner dans le sable, et elle s’applique Meryl pour lui montrer tous ses talents de dessinatrice en herbe ! Quand elle a fini - soit environ deux minutes après qu’elle ait commencé - la jeune femme se redresse, écarte les bras dans un magnifique « Tadaaa ! Alors ?! Avoue que ça t’en bouche un coin, autant de talent dans ce corps !» Elle bat des cils, amusée par sa propre bêtise.
Perdue dans ses pensées, et plutôt à l’aise, l’américaine divague, un poil mélancolique, la faute aux doutes qui l’habitent et la tiraillent. « Et si je me trompe pas, t’as pas beaucoup plus que vingt ans, non ? » « Vingt quatre. Enfin, c’est pas grave, on n’est pas là pour parler de mes états d’âme. » Elle sourit, balaye d’un revers de main la chose, par crainte de l’ennuyer alors qu’elle le connait à peine. Il y aurait tout un tas de chose à dire sur la ‘famille’ Strange, qui n’avait de famille qu’une illusion. Elle préfère s’intéresser à lui, sa vie qui semble plus exaltante que la sienne d’une certaine façon. « En réalité, t’en connais un seul des quatre. » Elle arque un sourcil, pas certaine de comprendre. « J’ai vraiment l’impression de me vanter, c’est affreux. » Elle acquiesce, en levant légèrement les yeux. « C’est vrai, s’en est désagréable au possible ! » Pas comme si c’était elle qui l’avait interrogé sur le sujet. « Je comptais pas l’Australie, je parlais de quatre pays en plus de l’Australie. Je vécus en Italie, en Angleterre, aux Etats-Unis - c’est celui là que tu connais - et au Canada. Ils sont pas dans le bon ordre, d’ailleurs. Le seul à sa place c’est l’Italie, c’est là-bas que je suis né. » La jeune femme écoute, imagine, sa bouche se pince un peu là encore alors qu’elle fixe l’Italien. « Cool ! J’espère avoir la chance de pouvoir visiter le monde un jour ! Ca doit être une expérience assez folle ! » Les nouvelles cultures, la gastronomie, les paysages, ça lui collerait presque des étoiles plein les yeux. « Et où est-ce que tu as préféré poser tes valises ?! Me dit pas San Diego, j’aurai du mal à te croire, même si c’est toujours mieux que Vegas. » Et elle pèse ses mots l’américaine !
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Dernière édition par Meryl Strange le Dim 28 Jan - 19:26, édité 1 fois