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@SWANN CRAINE & RORY

Leur camarade maintenant entre les mains des médecins et eux replongés dans cet atelier de premiers secours, c'est sur la cueillette de plantes médicinales que le couple entendait maintenant se concentrer. Un exercice que Rory voulait croire à sa portée, lui qui revendiquait son amour des plantes et pourrait facilement se laisser séduire par l'idée de faire pousser des plantes aux vertus thérapeutiques dans leur jardin. « Oh, Monsieur Craine, vous n’avez pas honte ? » Son petit air amusé prouverait à lui seul que la discussion n'avait rien de sérieuse et que le ton était bien loin de monter au sein du couple. Si cet atelier avait du être source de légères tensions, il y avait fort à parier pour que ça n'ait pas été au sujet de plantes inoffensives. « Pas alors que tu es beaucoup trop adorable quand tu me réprimandes. » Et parce qu'il comptait au moins prouver qu'il avait prêté attention au cours qui leur avait été dispensé pour les aider à reconnaître différentes plantes dans cette nature luxuriante, Rory s'efforça d'identifier celle qu'ils débusquèrent bientôt. Ce n'était pas encore demain la veille qu'il saurait écrire tout un exposé sur l'achillée millefeuille, mais elle faisait au moins partie des espèces qu'ils pouvaient mettre de coté comme n'étant d'aucun danger pour eux.

« Mon artiste de mari. » Son sourire s'étira doucement en constatant que l'idée n'avait pas l'air de tellement déplaire à Swann, quand bien même elle témoignait sans doute de son envie de se créer des souvenirs avec lui avant toute autre chose. Promis, il prenait ce stage au sérieux, simplement il voulait aussi profiter de ces moments avec l'homme qu'il aimait et les partager un jour avec leur fille. « Tant que tu ne me demandes pas d’être un acteur à peu près crédible, ça devrait le faire. » Swann prit un air amusé mais même son rire ne suffit pas à cacher la légère nervosité que Rory perçut chez lui, et qui valut à l'australien de s'approcher doucement et de laisser lentement glisser sa main le long de son bras. « Tout ce que je te demande c'est de pas avoir l'air de passer un trop mauvais moment. Je voudrais pas qu'un jour Robin regarde ces photos et pense que je t'ai traîné ici contre ton gré. » Il souffla dans un petit rire, bien conscient malgré tout que cette excursion confrontait Swann à quelques frayeurs et que c'était essentiellement par sa faute qu'ils étaient venus. Alors il ne lui demanderait jamais d'avoir l'air de passer le meilleur week-end de sa vie, tout comme il espérait que son mari n'hésiterait pas à le lui dire s'il passait en réalité un mauvais moment. « Mais tu n’oublies pas qu’on est là pour l’atelier de premiers secours, d’accord ? Je crois que la prochaine étape c’est de retrouver une plante venimeuse alors… ouvre l’œil. » – « Oui, oui, pardon. Je me re-concentre, promis. » Rory secoua la tête, réalisant que Swann avait raison et qu'il n'était pas question de prendre cette partie de l'exercice à la légère et alors que des plantes potentiellement nocives poussaient autour d'eux. « A quoi elle est censée ressembler déjà ? » Le couple s'aventura prudemment entre les feuillages, prêts à se méfier de tout ce qui leur semblerait sortir un peu trop de l'ordinaire. « Je demande parce qu'il y a des tas d'espèces étranges dans ces bois. Ça pourrait être l'une d'elles. » Ça pourrait être n'importe laquelle, en vérité, ce qui n'était pas spécialement rassurant. Surtout lorsqu'une plante inoffensive et une plante venimeuse étaient susceptibles de se ressembler.

« Tout ce que je te demande c'est de pas avoir l'air de passer un trop mauvais moment. Je voudrais pas qu'un jour Robin regarde ces photos et pense que je t'ai traîné ici contre ton gré. » Il aime cette nouvelle habitude de toujours en revenir à parler de leur fille et ce peu importe le sujet initial. Il aime qu’elle soit dans leur quotidien et que ce ne soit pas un état instable: elle est vouée à y rester jusqu’à la fin de leurs jours, et c’est jusqu’à la fin de leurs jours qu’ils la traiteront comme le sang de leur sang puisque c’est à cette même hauteur qu’ils l’aiment. « Pour notre fille, je vais faire des efforts. » Il mime la confession alors que son sourire est déjà immense autant que la preuve qu’il n’a pas le moins du monde été traîné jusqu’ici contre son gré. Mais rapidement, sa propension à tout prendre au sérieux prend le dessus sur les éternels blagues lancées entre eux. Elles auront encore leur place ce soir, lorsqu’ils profiteront d’un repos bien mérité en retrouvant leurs chez eux autant que leur fille et le fougueux Brownie.

Rory se reconcentre rapidement sans chercher à gagner davantage de temps et Swann hoche la tête en retour. « A quoi elle est censée ressembler déjà ? » Il ouvre la bouche et la referme, certain qu’il s’en souvenait il y a une minute encore alors qu’il est maintenant en plein doute. « Je crois qu’elle a des genres de petits… poils ? Enfin tu sais, une allure qui a pas l’air normale, même en Australie. » Même en Australie où la normalité est toute relative, voilà ce qu’il dit à demi-mots sans pour autant cacher le fond de sa pensée, pour l’avoir partagée à de nombreuses reprises avec son mari. « Je demande parce qu'il y a des tas d'espèces étranges dans ces bois. Ça pourrait être l'une d'elles. » C’est un bon point pour lui, évidemment. Dans ces bois, toutes les espèces ont l’air étranges et/ou tout droit sorties de l’univers d’Avatar, ni plus ni moins. « Non, il a dit que cette plante payait pas de mine. Que c’était un buisson, même. » Le genre de plante dont ils ne se seraient pas mefiés en temps normal, ce qui n’est évidemment pas pour le rassurer alors qu’il fronce le bout de son nez pour traduire ce sentiment bien malgré lui. « Tu fais attention, hein ? Pas de bêtises. » C’est un ordre bien plus qu’une demande qu’il lui fait là, sa main momentanément enroulée autour du poignet de Rory pour lui faire comprendre qu’il est sérieux. Ce n’est pas le moment de faire des blagues pour se rassurer l’un l’autre alors qu’on leur a dit que le simple toucher de cette plante était infiniment douloureux. « J’ai grandi en apprenant que l’amiante était dangereux, on m’a pas encore éduqué pour les plantes. » Il avoue en souriant, sa main laissant libre le bras de son conjoint après avoir brièvement caressé son avant-bras, sans doute pour s’excuser de l’avoir infantilisé sans même le vouloir.

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S'il aimait voir les yeux de Swann briller chaque fois qu'il parlait de leur fille, Rory tâchait de ne pas oublier le but de leur présence et l'utilité de cet atelier, censé notamment leur permettre de distinguer une plante dangereuse d'une plante inoffensive en pleine forêt. Des connaissances qui pourraient leur servir au quotidien, notamment s'il se mettait bel et bien à cultiver des plantes médicinales dans leur jardin. « Je crois qu’elle a des genres de petits… poils ? Enfin tu sais, une allure qui a pas l’air normale, même en Australie. » Des mots qui tirèrent un petit sourire amusé à l'australien, qui notait là une nouvelle manière pour Swann d'insinuer qu'on trouvait décidément toutes sortes d'espèces curieuses, dans ce pays. Et il n'aurait pas tort. « Au moins y'a peu de chance qu'on ait l'intention d'en cueillir pour faire un bouquet, c'est déjà ça. » Ils ne se méfieraient peut être pas de cette plante au premier coup d’œil, mais elle ne leur semblerait sans doute pas particulièrement attrayante non plus. « Non, il a dit que cette plante payait pas de mine. Que c’était un buisson, même. » - « Oh, alors c'est sûrement pas le bon moment pour improviser une pause « petit coin » dans ces bois. » Si de simples buissons étaient susceptibles de renfermer un danger insoupçonnable, il allait même falloir qu'ils soient extrêmement vigilants et commencent à se méfier de toute plante qui leur paraîtrait suspecte.

« Tu fais attention, hein ? Pas de bêtises. » Et à sa manière d'enrouler son poignet autour de son bras, Rory comprit qu'il ne plaisantait pas et qu'il s'inquiétait réellement à l'idée qu'il puisse ne pas prendre le danger suffisamment au sérieux. « Promis, promis, je fais attention. » Il lui assura, agrémentant ses paroles d'un sourire rassurant. Il comprenait les risques et n'était pas décidé à faire preuve de désinvolture : il se méfierait du danger, n'oubliant pas que leur fille les attendait à la maison. « J’ai grandi en apprenant que l’amiante était dangereux, on m’a pas encore éduqué pour les plantes. » Son sourire répondit au sien avec douceur tandis qu'il se permit de resituer les choses dans leur contexte, ne serait-ce que pour apaiser une partie de ses craintes. « Je sais que tu veux juste me protéger, mais n'oublie pas que... » Que j'ai grandi dans ce pays sans me faire mettre K.O. par une plante pour autant sont les mots qu'il s'apprêta à prononcer lorsqu'il se figea finalement. « Attention, Swann, ne bouge surtout plus. » Cette fois, c'est lui qui se voulait inquiet. « La fermeture de ton sac s'est coincée dans la branche d'un buisson, je crois... que c'est la plante qu'on cherchait. » Ce qui expliquait que le visage de l'australien ait subitement changé de couleur, lui qui croyait reconnaître la plante à partir de sa description et qui avait besoin de plusieurs secondes de réflexion pour penser à la façon dont ils le libéreraient sans entrer en contact avec la plante. Retirer le sac de ses épaules serait sûrement le plus simple, mais il leur faudrait éviter de faire de grands gestes pour ne pas prendre le risque de se blesser.

« Au moins y'a peu de chance qu'on ait l'intention d'en cueillir pour faire un bouquet, c'est déjà ça. » Et si Rory semble certain de lui, Swann ne saurait en dire autant et c’est un sourire passablement amusé qui s’infiltre sur ses lèvres et au travers du regard qu’il pose sur son mari. « On en trouvera d’autres. » Et par ces quelques mots, il signifie surtout qu’il lui en offrira d’autres. Il prendra ce genre de bouquets dans un fleuriste de leur quartier, où il n’y a aucun risque de plantes dangereuses et où, surtout, le seul choix à faire de sa part sera purement et uniquement esthétique. Sa blague est rapidement reléguée au second plan lorsqu’ils avancent un peu plus à travers la forêt et qu’il enroule sa main autour du poignet de Rory, signalant par la même occasion à ce dernier de faire attention. Ils sont bien loin de leur sortie en randonnée où il s’est grièvement blessé, mais il n’a pas non plus envie de prendre le moindre risque inutile. Le brun le rassure et lui assure qu’il ne prendra aucun risque inutile, ce que Swann croit sans chercher à lui poser la question dans davantage de détails. « Je sais que tu veux juste me protéger, mais n'oublie pas que... » Mais il n’oublie pas que Rory est un adulte parfaitement capable de se protéger lui-même et de connaître les limites entre une bonne et une mauvaise idée, oui. Il le sait parfaitement, sans même que son mari n’ait besoin de terminer sa phrase. Pourtant, et s’il ne termine pas sa phrase, ce n’est que parce que son attention est absorbée ailleurs. « Attention, Swann, ne bouge surtout plus. » Le blond obéit sans demander son reste, imaginant déjà une araignée de la taille de son visage grimper le long de son dos. « Qu’est-ce qu’il y a ? » Il demande avec la même sorte d’urgence, incapable de deviner la source de son inquiétude soudaine. « La fermeture de ton sac s'est coincée dans la branche d'un buisson, je crois... que c'est la plante qu'on cherchait. » Oh. Un long frisson parcourt son dos alors qu’il reste toujours parfaitement immobile. « Je peux le retirer ? » Il n’est pas l’homme le plus souple qui soit, mais si ce n’est que la fermeture qui est en contact avec la plante alors il est certain qu’il pourrait arriver à s’en défaire sans trop de mal, ce qu’il fait donc en répondant à cette question par lui-même: il ne peut pas non plus rester planté là sans rien faire. « Je vais faire doucement. » Il rassure Rory à son tour, avant même que ce dernier lui fasse part de ses craintes.

« Je crois que t’as bien fait de me le dire. » Il annonce donc, l’air grave, ses yeux posés sur la plante qui a effectivement tout l’air d’être celle dont ils devaient se méfier. « Je peux juste tirer dessus, non ? C’est pas très orthodoxe, mais, bon… c’est une solution. » Il va sûrement tuer la plante en question mais puisqu’il s’agit d’une qu’ils ne voudraient jamais avoir à rencontrer de nouveau dans leur vie… est-ce que ça importe réellement ?

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Il aimait décidément bien mieux les bouquets de fleurs, Rory, quand il voyait combien certaines plantes dans cette forêt pouvaient être hostiles. Il aimait les couleurs, les parfums, les innombrables variétés qui poussaient dans les jardins ou qui ornaient les salons, bien plus qu'il n'aimait assurément les branches irritantes qui pourraient en un seul frottement leur causer une douleur très désagréable. Une douleur qu'il tenait absolument à éviter à son mari, dont le sac s'était partiellement coincé dans une de ces plantes auxquelles le couple espérait honnêtement ne pas se confronter. « Je peux le retirer ? » C'était la solution la plus évidente au premier coup d’œil, Rory espérait simplement qu'elle était aussi la moins risquée. « Tout doucement, alors. Il faut éviter que ta peau entre en contact avec la plante, surtout. » C'était la seule chose qui doive vraiment les inquiéter, l'état du sac n'arrivant que bien derrière dans la liste des préoccupations de l'acteur, qui s'approcha encore un peu plus de son mari. « Je vais faire doucement. » - « Je reste tout près si tu as besoin, d'accord ? » Ce n'était qu'une plante coincée dans une fermeture éclair, mais cette nature restait imprévisible et les mauvaises surprises ne prévenaient jamais. C'est pourquoi même face à la situation la plus facile à résoudre, il leur fallait rester prudents.

« Je crois que t’as bien fait de me le dire. » Déjà, l'atmosphère se détendait un peu et le couple était conscient d'avoir évité de plus gros désagréments. Ce genre de plantes avaient apparemment la capacité d'asséner des blessures très douloureuses et inconfortables, le genre qui étaient difficiles à traiter sans véritable matériel médical. « J'avais peur que tu puisses te blesser en te retournant d'un seul coup. » Ça n'aurait pas été de sa faute, il n'aurait simplement pas pu s'attendre à ce que son sac se soit pris dans ces branches. C'était le genre de choses qui pouvaient aussi arriver lorsqu'on arpentait une forêt aussi ardue où les plantes – et donc les dangers, parfois – étaient partout. « Tu vois, j'ai bien retenu qu'il fallait se méfier de ce genre de plantes. » Il reprit dans un petit sourire, ses doigts caressant doucement la joue de son mari. Maintenant, il risquait encore moins d'oublier qu'il leur fallait faire attention. « Je peux juste tirer dessus, non ? C’est pas très orthodoxe, mais, bon… c’est une solution. » - « Oui, je pense que tu peux y aller. » Cette plante n'était pas exactement le genre d'espèce à protéger à tout prix, quand bien même elle jouait probablement son rôle elle aussi dans tout cet écosystème. Dangereuse, elle aurait aussi moins de chances de nuire à quiconque si ses branches ne s'étendaient pas à la portée du premier venu. Observant Swann qui tirait à présent sur son sac, Rory demanda. « Tu sens de la résistance ? Tu veux que j'essaie de la couper avec quelque chose ou ça va aller ? » Il devrait pouvoir sans sortir sans ça, mais l'australien se tenait prêt à intervenir pour lui prêter main forte. Il était hors de question de le laisser prendre le moindre risque face à une plante récalcitrante. « Il faut simplement éviter d'en rapporter un bout, même petit, avec nous. » Un bout de branche, même coupé, pourrait les blesser ou même pire, blesser leur fille à leur retour chez eux. C'est pourquoi ils prendraient toutes les précautions maintenant que ce sac avait été en contact avec elle.

Comme s’ils opéraient dans une situation à très haut risque, Swann consulte son mari avant de prendre la moindre décision et cela aussi parce qu’il n’a aucun visuel sur ladite plante. En cet instant, il ne tente pas un seul instant de remettre en doute les mots de son mari et la capacité de ce dernier à reconnaître une plante classée comme dangereuse. « Tout doucement, alors. Il faut éviter que ta peau entre en contact avec la plante, surtout. » L’anglais hoche la tête, ses lèvres pincées en signe qu’il prend la tâche particulière je ment au sérieux et, en plus de ne pas penser à la moindre blague, tente surtout d’être le plus précis que possible. « Doucement, c’est promis. » Il le répète avec calme et lenteur, pour ne pas alarmer Rory en retour. Ses gestes se calquent sur le même rythme alors qu’il compte sur son mari pour l’alarmer si jamais il s’apprête à faire un geste maladroit, n’ayant malheureusement pas des yeux dans le dos sur lesquels compter. « J'avais peur que tu puisses te blesser en te retournant d'un seul coup. » Le sourire de l’anglais s’élargit doucement, avec la même touche de douceur étrangement semblable dès qu’il est question de son mari. Il est avenant, terriblement avenant, et ce n’est qu’une raison parmi de très nombreuses autres expliquant pourquoi Swann l’aime autant depuis toutes ces années. « Je fais attention. » Il le répète pour rassurer son mari, n’ayant effectivement pas envie de terminer cette journée de stage avec un détour par l’infirmerie. Surtout, il n’a pas envie de laisser Rory se rendre coupable d’un problème qui n’aurait jamais en rien été sa faute.

« Oui, je pense que tu peux y aller. » Le plan est dessiné. Il est simple, parfaitement simple, et pourtant il suffit à garder le coeur de l’anglais calme et appaisé. Il ne s’agit que d’une mauvaise passe de laquelle ils sortiront rapidement, sans avoir à connaître exactement la capacité de cette plante à créer une douleur aussi atroce que lancinante chez ses victimes. Avec lenteur et précaution, sans chercher à préserver ladite plante, Swann tire dessus pour tenter de s’en débarrasser. « Tu sens de la résistance ? Tu veux que j'essaie de la couper avec quelque chose ou ça va aller ? » - « Attends attends. Recule, si jamais elle est renvoyée en arrière. » Il veut préserver son mari autant que possible, certain qu’il pourrait en venir à bout simplement en tirant une bonne fois pour toutes que son sac. Ce qu’il souhaite éviter, surtout, c’est que la branche le touche avec son effet de recul. Finalement, il tire rapidement dessus et s’extirpe de la branche sans plus de problèmes, non sans un certain soulagement.

Par réflexe, il enlève le sac de ses épaules pour vérifier qu’il ne soit pas encore accroché à ladite plante. « Il faut simplement éviter d'en rapporter un bout, même petit, avec nous. » Le prénom de leur fille se voulant sous entendu dans les craintes qu’ils fondent, il hoche la tête. « On va rentrer et enlever ce qui reste avec des gants, t’en penses quoi ? » Ils ne jetteront pas le sac pour rien, c’est une évidence, mais ils ne prendront pas non plus le moindre risque avant de rentrer chez eux, ce qui devient une raison largement suffisante pour couper court à leur expédition en pleine nature.