Si Finnley a décidé de participer seul à ces ateliers, il n’en est pas de même pour la jeune femme qui a été désignée comme son binôme. Il peut comprendre l’attrait de venir entre amis ou même en couple, mais de son côté il cherchait surtout à replonger dans de vieux souvenirs d’enfance et en ce sens, il n’était pas question de les partager avec l’un de ses proches. Peut-être que les ateliers n’auraient pas eu la même saveur, c’est certain, mais Finnley a toujours été porté sur la solitude et il n’est pas si étonnant qu’il apprécie ces moments sans compagnie à ses côtés. « Oui, j'ai voulu qu'on participe avec mes colocs enfin je crois qu'il y en a une qui m'en veut un peu de l'avoir fait dormir dans une cabane en bois. » -  « Je vois. Assure-toi d’avoir encore ta chambre avant de quitter cet endroit, hein. » Il s’en amuse un instant avant de préciser qu’il n’a jamais construit de radeau, mais qu’à défaut, il peut se vanter de savoir utiliser ses dix doigts. « C'est déjà bien, pour la construction d'abri ça a dû t'aider, » -  « On avait pas forcément tout le matériel nécessaire, mais j’ai pu me débrouiller, oui. » Le problème n’étant pas tant le manque d’outils que le fait d’endurer la compagnie de Zoya, rendant la tâche particulièrement difficile et l’empêchant de se concentrer comme il l’aurait souhaité. « Et toi, qu’est-ce que t’as appris pendant tes ateliers ? » Pour autant, Finn préfère rester sur ses gardes et ne pas trop s’en féliciter, alors qu’il ne sait pas comment se passera l’atelier du jour ; il sera peut-être incapable de fabriquer quoi que ce soit, comme il le souligne pour ne pas qu’Adèle ait de trop grandes attentes envers lui. « Je suis sûr que tu vas gérer comme un chef ! » -  « Mais toi aussi, j’en doute pas. » Elle a déjà l’air plus débrouillarde que Zoya et d’autres participants qu’il a pu voir à l’œuvre, ce qui est un bon point pour elle. Rien que le fait qu’elle soit capable d’affronter l’eau est déjà une preuve de sa force, parce qu’on ne peut pas dire que Finnley fasse le malin dans ce domaine.

Quant à savoir si Finnley participerait à nouveau aux ateliers, il n’a pas vraiment le recul nécessaire pour le décider, pour autant il les a appréciés, oui, même s’ils ne se sont pas faits dans les meilleures conditions. Mais il a au moins l’impression d’avoir goûté un peu aux saveurs qui composaient son enfance et rien que pour cela, il signerait à nouveau pour une semaine pareille. « Et vous êtes partis où ? » - « On vivait à Canberra à l’époque, on est jamais parti trop loin, mais il y avait assez à faire dans le coin, avec les divers parcs nationaux. » Il n’avait pas besoin d’aller très loin, Finn, du moment qu’il était avec son père et qu’il s’adonnait à quelque chose qui lui plaisait. Alors qu’il continue de tourner en rond et que Finn commence à s’impatienter, Adèle souligne que : « J'ai vraiment l'impression qu'on est déja passer par là, tu ne penses pas ? » - « Ouais, je crois. » Il dit en observant autour de lui, et après quelques instants, ils croisent un binôme qui commence à assembler un radeau. « Mais c’est pas vrai ?! » Il s’agace, avant de s’adresser à Adèle. « Bon on continue, je compte pas lâcher. » Il annonce alors qu’il l’invite à continuer à s’enfoncer dans la forêt. « C’est pas possible, il doit y avoir du bois quelque part, on ouvre juste pas assez les yeux. » Il râle, avant  d’ajouter, avec un léger sourire pour tenter de se détendre : « ça a été aussi compliqué, tes autres ateliers ? » De son côté, il commence à croire qu’il est voué à l’échec.

Citation :

WIN – Cette fois-ci, c'est la bonne et ils ont ENFIN du bois.

SO CLOSE – Le bois sur lequel ils tombent n'est pas merveilleux, mais fera le travail.

FAIL – Ok, ça commence à gonfler cette histoire.  

Sous cette carapace de solitaire, Adèle voit qu'il est quelqu'un avec des principes et attendrissant. Pour sa part, elle déteste la solitude et a ce besoin de se mélanger à la foule, de ne jamais rester seule bien longtemps. Et si il faut qu'elle fasse de nouvelles rencontres pour cela, elle ne réfléchit pas longtemps, n'hésite pas une seconde. « Je vois. Assure-toi d’avoir encore ta chambre avant de quitter cet endroit, hein, » la réflexion de Finn la fait sourire. «  Tu crois que quelqu'un serait capable de ça ? » Un regard suspect en sa direction, elle ne connaissait pas assez le Cavanagh pour savoir si elle serait capable de lui supprimer sa chambre. Mais ce qu'elle sait c'est que Carl la soutiendrait de toute évidence. Et c'était le plus important aux yeux de la Shephard. « On avait pas forcément tout le matériel nécessaire, mais j’ai pu me débrouiller, oui. » Qu'il répond devant sa question sur ses précédents ateliers. Elle avait elle-même connu plus de bas que de haut. Elle pensait que ce serait bien plus simple que cela en réalité. « Et toi, qu’est-ce que t’as appris pendant tes ateliers ? » Ils continuent de marcher, peut-être qu'ils ne mettent pas suffisamment d'attention parce qu'elle ne trouve pas de corde ou autre substance pour tenir avec fermeté les bois entre eux. « J'ai appris à construire un abri en bois et j'avais jamais fait ça. Mais aussi à utiliser une boussole. Je suis jamais vraiment partie à l'aventure totalement dépaysée. » Quand elle partait faire de l'humanitaire ce n'était pas vraiment pareil. Et souvent elle aidait mais avec eux, il y avait des gens qui connaissait le terrain bien mieux qu'elle. Qui connaissait les coins pour passer sans souci et qui connaissait ceux à éviter. Ici, elle devait être seule maître des décisions. « Mais toi aussi, j’en doute pas. » Elle finit par reposer son regard sur Finnley en souriant légèrement, elle aimait bien ce binôme. « On vivait à Canberra à l’époque, on est jamais parti trop loin, mais il y avait assez à faire dans le coin, avec les divers parcs nationaux » Elle l'écoute avec attention parler des histoires avec son papa. «  J'ai appris qu'on a pas besoin de partir bien loin pour passer des bons moments, » et elle le pensait réellement. Hors mi ses voyages pour l'humanitaire, Adèle n'a jamais quitté Brisbane et ses environs. L'agente immobilière pose son regard autour d'elle et aperçoit autour d'elle que c'est toujours les mêmes arbres, toujours les mêmes montées. Ça commence à l'agacer. « Ouais je crois. » Et davantage quand Finnley lui donne raison, elle soupire se passant la main sur son front. « Bon on continue, je compte pas lâcher » Elle fronce les sourcils avant de lui rétorquer sur le même air, «  moi non plus ! Je refuse de partir d'ici sans passer par la flotte ! » et donc construire leur radeau tant désiré. Ils l'auront bien mérité. « C'est pas possible, il doit y avoir du bois quelque part, on ouvre juste pas assez les yeux. » Elle hausse les épaules quand il commence à s'exciter, tentant de regarder davantage autour d'elle. Ils vont forcément y parvenir, « ça a été aussi compliqué, tes autres ateliers ? » Oui, hélas mais elle n'a jamais lâché prise. « Oui j'y suis une abonnée mais pas de raison que je réussisse pas celui-là » et ça lui tenait à coeur. Adèle se met à lever la tête pour observer dans les arbres, derrière de grosses pierres. Et...

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« Tu crois que quelqu'un serait capable de ça ? » Il hausse les épaules d’un air absent. Il ne sait pas vraiment, pour être honnête, même s’il s’est fait virer sans ménagement de ses précédentes colocations et qu’il en vient à croire que, oui, certaines personnes peuvent vous virer sans que les justifications ne soient pas suffisantes. « Au pire... t’auras toujours ta cabane dans les arbres, non ? » Il tourne légèrement la tête en sa direction, un sourire amusé aux lèvres. C’est au moins ça, n’est-ce pas ? Pour autant, il ne pense pas que ce soit un motif d’exclusion suffisant, alors il ne se fait pas beaucoup de souci pour la jeune femme, peu importe la manière dont elle a quitté sa colocataire. Et il concède à lui donner un coup de main si besoin, étant donné qu’il a participé à l’atelier construction d’abri, et que même s’il n’a pas pu le terminer, car c’est le cercueil de son ex qu’il allait finir par construire, il a quelques connaissances de base. De son côté, Finnley ignore toujours les ateliers auxquels elle a participé puisque a réponse était quelque peu évasive, et il en profite pour lui demander si elle a appris des choses pouvant leur être utiles. « J'ai appris à construire un abri en bois et j'avais jamais fait ça. Mais aussi à utiliser une boussole. Je suis jamais vraiment partie à l'aventure totalement dépaysée. » - « Et bien, maintenant tu pourras. » Il souligne, avant de se reprendre : « à moins que ce soit un tel traumatisme que tu ne veux plus jamais entendre parler de partir à l’aventure. » C’est une question ouverte, mais puisqu’il lui jette à nouveau un coup d’œil, il attend toutefois une réponse. Pour autant, elle a l’air en mesure de se débrouiller. Et lorsqu’elle l’interroge un peu plus sur les raisons qui l’ont poussé à s’inscrire à ce stage, Finn se veut plus ouvert qu’il n’en a l’habitude, reconnaissant que c’est la nostalgie qui l’a amené ici. « J'ai appris qu'on a pas besoin de partir bien loin pour passer des bons moments, » Il secoue doucement la tête pour acquiescer, tandis qu’ils poursuivent leur quête de bois. Il n’est pas certain qu’il ne s’agisse que d’une impression, alors qu’ils semblent tourner en rond depuis de longues minutes. « moi non plus ! Je refuse de partir d'ici sans passer par la flotte ! » - « encore une fois, oublie pas : il n’y a que toi qui ira sur la flotte. » Il souligne avec un sourire, préférant s’en amuser plutôt que de continuer à s’énerver à cause de cette première étape qui semble inatteignable. « Oui j'y suis une abonnée mais pas de raison que je réussisse pas celui-là » Qu’elle finit par lui dire quand il s’interroge quant à savoir si les autres ateliers ont été similaires à celui-ci. « Bon, ça me rassure déjà un peu. » Tandis qu’ils poursuivent leurs recherches, Adèle bouge un buisson et Finnley repère ce qu’il espérait tant voir depuis un long moment. « Enfin. » Il marmonne avant de relever les yeux vers la jeune femme. « Bien joué. » Il la félicite alors qu’il se penche pour ramasser les bambous. « Idéalement, il faudrait les couper de la même longueur, je sais pas s’ils nous ont donné de quoi faire, dans nos sacs. » Il n’a pas pris le temps de détailler le sien. Finalement, quand il pose celui-ci à ses mains et entreprend de le fouiller, il relève les yeux vers Adèle, pour lui demander, histoire de continuer à apprendre à se connaitre : « T’es du genre maladroite ou tu te gères ? » Il l’interroge ensuite, histoire de répartir les tâches en fonction.

Citation :

WIN – Et cette fois-ci, ils ont de la chance, il y a une hache non loin. Peu importe si elle est déjà utilisée par un binôme, en l'instant, elle est libre et c'est tout ce qui compte.

SO CLOSE – Ils fouillent tous les deux l'intérieur de leur sac et par miracle, l'un d'entre eux sort un couteau qui les aidera dans cette tâche.

FAIL – Ils fouillent tous les deux l'intérieur de leur sac et, malheureusement, aucun d'entre eux n'a un couteau pour les aider dans cette tâche.  

@Adèle Shephard

La conversation bat son aile et Adèle oublie même qu'elle ne connait pas beaucoup Finn, suffisamment pour discuter et rire de tout, ou presque. A les entendre, le ton est léger et même ils se taquinent sans difficulté. Et quand elle vient à lui poser une question presque existentielle pour elle, Adèle s'offusque aisément face à sa réponse. « Au pire... t’auras toujours ta cabane dans les arbres, non ? » Une moue sur son visage, avant qu'elle lui rétorque, « tu vas quand même pas laisser une pauvre innocente dormir dans le froid ? » Son air angélique parlerait pour elle, mais Finn doit être conscient que c'est surtout pour rire. « Et bien, maintenant tu pourras. » Elle hausse légèrement les épaules alors qu'ils continuent d'avancer tranquillement sans réellement trouver ce qu'ils recherchent mais c'est pas bien grave. « A moins que ce soit un tel traumatisme que tu ne veux plus jamais entendre parler de partir à l’aventure. » Un sourire se dessine sur ses lèvres, « j'ai pas encore franchi ma limite... » Elle était douée pour être toujours positive même quand l'espoir est quasi réduit à néant. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir et Adèle n'a aucun mal avec ça. « Encore une fois, oublie pas : il n’y a que toi qui ira sur la flotte.  » L'agente immobilière lève les yeux au ciel, « faudrait déjà qu'on arrive à construire un radeau avant de vouloir quitter la terre ferme, » parce aller sur l'eau à l'aide d'une barque c'est une chose, mais sans la barque ça en est une autre. Et la Shephard l'a parfaitement comprise. « Bon, ça me rassure déjà un peu. » Qu'il annonce avant que finalement Adèle pousse de haute plantes et regarde dans les arbres. Finalement Fin faut de même et finit par trouver ce qu'ils recherchent. « Enfin... Bien joué ! » Elle sourit légèrement avant de se retourner vers son acolyte du jour, « tu vois, tout vient à qui sait attendre... » Et selon elle, ils méritent bien plus que ça pour toute ses minutes infructueuses et ses pas qui mènent nulle part. « Idéalement, il faudrait les couper de la même longueur, je sais pas s’ils nous ont donné de quoi faire, dans nos sacs.  » Adèle fouille de son coté, elle aussi. Mais rien qui ne ressemble réellement à ce qu'il ressemble à un couteau ou quelque chose du genre. « T’es du genre maladroite ou tu te gères ? » Elle hausse les épaules avant de lui préciser avec banalité, « au pire je me coupe un doigt. » qu'elle siffle en le taquinant. Mais avant de couper, faudrait déjà trouver quelque chose pour le faire.

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« Tu vas quand même pas laisser une pauvre innocente dormir dans le froid ? » haussant les épaules, Finn laisse sa réponse en suspend quelques instants, l’air de réfléchir sérieusement à cette possibilité. « Ça dépend comment tu te débrouilles aujourd’hui. » C’est qu’il peut se vanter d’avoir un peu d’expérience dans la nature, Finnley, et que pour cette raison, il peut également se permettre d’avoir des ambitions revues à la hausse quant à ses binômes – bien qu’il ne doute pas qu’elle sera sans doute plus efficace que Zoya. Et si l’air angélique d’Adèle ne l’a pas trompé, son sérieux à lui est également peu crédible. Quoi qu’il en soit, ils ont au moins un point commun : leur parcours respectif au sein de ces ateliers semblent être couronné de succès autant pour lui que pour elle. « J'ai pas encore franchi ma limite... » - « Tant mieux, d’autant qu’on a la chance de vivre dans un pays où la nature vaut la peine d’être vue. » Il parle de sa posture d’habitué, certes, et donc inévitablement biaisé dans ses impressions. Mais il est sincère, Finnley, leur pays est magnifique quand on prend la peine de s’y intéresser et il ne faut pas qu’Adèle se décourage. « Faudrait déjà qu'on arrive à construire un radeau avant de vouloir quitter la terre ferme. » Elle marque un point, mais pour une fois, Finnley fait preuve d’optimisme. « Peu importe le temps que ça prendra, je pars pas d’ici sans en avoir construit un qui tienne la route. » Et il n’est pas question d’une fierté mal placée, seulement d’une envie d’y parvenir et d’être fier de lui – ce n’est pas souvent qu’il peut l’être. Après avoir tourné en rond un temps bien trop long pour être notifié, ils finissent par tomber sur leur bonheur. « Tu vois, tout vient à qui sait attendre... » Il hoche la tête, un instant il est tenté de souligner qu’il n’est pas patient, avant de se raviser : il lui a bien dit qu’il ne comptait pas partir d’ici sans avoir obtenu ce qu’il voulait, n’est-ce pas ? Et alors qu’ils fouillent leurs sacs sans succès, il en profite pour continuer d’apprendre à la connaître – ciblant ses compétences. « Au pire je me coupe un doigt. » - « J’ai pas fait premiers secours. Que tu saches. » Il souligne, avec un air pincé sur le visage. Il se doute bien qu’elle plaisante, mais le fait est qu’il n’est pas bien courageux, Finnley, face au sang, et qu’elle le regrettera amèrement. Guettant les alentours dans l’espoir d’avoir une idée de génie pour couper ce foutu bois, Finn observe un binôme non loin d’eux, qui semblent avoir un attirail à les rendre jaloux. Hache, couteaux, et même une petite scie – les chouchous du prof, c’est certain. « On tente de faire appel à leur bonne âme ? » Il demande en reportant son attention sur Adèle, ajoutant : « tu maîtrises l’air de chien battu bien mieux que moi, je te laisse gérer. » Il s’en amuse, s’écartant légèrement comme pour l’inviter à préparer sa plus belle comédie.

@Adèle Shephard

La conversation est détendue et Adèle peut prendre le temps de découvrir un peu plus son partenaire de jeu, mais il ne manque pas de faire relever son regard sur lui, arquant un sourcil. « Ça dépend comment tu te débrouilles aujourd’hui.  » Ça l'a fait sourire légèrement, alors qu'elle hausse les épaules. « Tant pis, je reviendrai te hanter si je me fais attaquer par une bestiole. » Son visage angélique et son timbre de voix rieur ne laisse planer aucun doute : elle en rigole déjà. Cela dit, les bestioles ne sont pas faites pour elle, elle n'est pas très avenante vers celles-ci, elle préfère donc en rire secrètement, pas prête à avouer à Finnley qu'elle en a peur. Il allait rire d'elle alors qu'elle reste persuadée que face à un scorpion, serpent ou mygale il n'en mènerait pas large lui aussi, n'est-ce pas ? « Tant mieux, d’autant qu’on a la chance de vivre dans un pays où la nature vaut la peine d’être vue. » Et elle est bien d'accord avec lui sur ce coup, malgré qu'elle n'est jamais vraiment sortie de Brisbane - hors mi pour se rendre au Mexique.  « Je suis très peu partie de Brisbane, » Elle annonce, un sourire en coin avant de le regarder en lui posant évidemment la question qui semble logique pour une curieuse comme elle, « et toi tu en as beaucoup visités de villes Australienne ? »  Déjà curieuse d'entendre sa réponse et qu'il la laisse rêveuse. Ils progressent pas trop mal, enfin ça aurait pu être plus rapide, mais que ce soit Finn ou Addie aucun des deux ne comptait abandonner avant la fin. « Peu importe le temps que ça prendra, je pars pas d’ici sans en avoir construit un qui tienne la route. » Et ça, elle aimait entendre cette phrase, la raison pour laquelle, Adèle finit par sourire légèrement, « promis après tu feras un petit tour sur le radeau. » Est-ce qu'il lui a dit qu'il détestait l'eau et qu'il n'était pas question qu'il monte sur le radeau ? Oui et alors... « Faut bien que l'un de nous deux servent de cobaye, et je préfère que ce soit toi... » Elle souffle, le regard rieur et son air toujours aussi angélique plaqué sur son visage. Même si elle rigolait, et que ce serait elle qui montera sur le radeau, de toute évidence elle pouvait bien lui faire croire le contraire juste pour voir sa réaction. Et ça ne saurait tarder à en voir sa tête. « J'ai pas fait premiers secours. Que tu saches.. » Elle soupire, bon elle va peut-être se raviser alors, elle voudrait revenir en un seul morceau si cela était possible, évidemment. D'autant qu'elle n'est pas la plus courageuse pour ce genre de chose. « On tente de faire appel à leur bonne âme .. » Elle voyait bien que Finnley cherchait quoi faire, et il n'y a visiblement rien d'autre que cherchait de l'aide auprès de d'autres binômes - c'est dans ses cordes à Adèle évidemment, « tu maîtrises l’air de chien battu bien mieux que moi, je te laisse gérer.  » Elle se retourne sur Finnley en faisant les gros yeux, comment elle doit le prendre ? « Hey ! » Et elle le repousse de son bras avec une moue outrée sur son visage. Avant de lui tirer la langue. Mais il s'éloigne d'elle et Adèle soupire légèrement prenant une grande inspiration avant de s'approcher des jeunes gens. « Serait-il possible que je vous emprunté vos outils ? Vous voyez le mec là-bas ? » Et elle se retourne légèrement vers Finnley qui est trop loin pour entendre ses bêtises en lui faisant un petit signe avant de poursuivre, « faut que je me débarrasse de lui... » Les deux jeunes gens se regardent, Adèle ignore ce qui se passe dans leur tête dans l'immédiat mais elle sourit légèrement devant sa farce, il l'avait bien cherché le Finn.

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