ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Tu veux que tout le monde t’aime. » Il secoua lentement la tête, se pinçant les lèvres. « Je cherche pas à ce que tout le monde m’aime. » Il délogea son regard de celui de sa femme. « Je veux juste pas décevoir. » Peut-être que son comportement en résultat de cette attente là était le même que celui que Megan pouvait décrire, mais les raisons initiales étaient différentes - et aux yeux de l’italien, la nuance était importante à préciser. « Moi, ça suffit pas ? » Il ferma les yeux, alors qu’une larme glissait le long de sa joue; il l’essuya le plus rapidement possible dans la foulée. « Ce sont pas des choses comparables. » Pas que son amour à elle n’était pas suffisant, mais il ne cochait pas les mêmes cases que l’affection que pouvaient apporter d’autres personnes. Et en réalité, toute la nuance se trouvait ici: son amour à elle suffisait, mais l’affection des autres était nécessaire également. Peut-être était-ce le résultat d’un manque affectif depuis trop d’années, ou une différence trop importante entre ce que lui pouvait donner et ce qu’il avait toujours reçu qui le faisait agir de la sorte.
Il y avait dans tous les cas un manque de confiance en lui, et une sale habitude d’être jugé pour ce qu’il était. Là étaient les deux choses qui le poussaient à poser des questions dont il connaissait pourtant inconsciemment les réponses. Seulement, être déçu était si facile qu’il ne désirait pas que ce soit le cas en cet instant - arracher le pansement ferait moins mal que de se demander ce qu’il pouvait bien se trouver en dessous. « C’est une possibilité qui aurait même pas dû être sur la liste. » Peut-être effectivement que c'était le cas; valait également mieux prévenir que guérir.
***
Son regard n’avait cessé, au moins du coin de l’oeil, d’observer Megan depuis qu’ils étaient partis du camp de survie. En cet instant, il restait dirigé vers elle, même s’il savait pertinemment que la discussion qu’il se permettait de lancer n’était en rien compliqué; mais comme il lui avait déjà dit, il préférait qu’ils se déchirent le coeur ensemble plutôt que séparés, alors il était prêt à affronter toute nature de conversation. « T’es désolé de m’avoir causé de la peine en me posant ta dernière question, ou pour tout le reste aussi ? » Le ton employé par la blonde correspondait au sien: elle était ouverte à la discussion, et le trajet en voiture s’il n’avait pu apaisé les coeurs l’avait au moins fait un tantinet avec les esprits. « Pour la dernière question que je t’ai posé, c’est sur je suis désolé. » Il fit une petite moue. « J’ai trop été habitué à me remettre en question sur ça - » Il tiqua: il était face à Megan, il n’avait pas à utiliser de paraphrases. « - sur ma sexualité, face à trop de personnes à qui je devais pourtant rien, que c’est toujours une question qui reste malgré tout sur la liste. » Ce n’était pas ce qu’il désirait, mais la réalité des faits était bien plus ancrée qu’il le prétendait la plupart du temps: le monde dans lequel Damon avait grandi n’était pas très tolérant, et il avait du apprendre à s’ajuster trop souvent à ce dernier. Il soupira. « Je crois que je suis désolé pour tout le reste aussi. J’ai juste plus de mal à comprendre où je dois me situer dans cette partie là. » Il n’avouait pas ça en reproche, mais plutôt pour montrer l’incompréhension qui était sienne. Comme le montrèrent ses paroles par la suite: la situation lui échappait car ce n’était pas de cette façon là que lui voyait les choses. Sa vision allait à l’encontre de celle de Megan, et ajuster les jumelles pour comprendre cette dernière des deux points de vue était un exercice plus compliqué qu’il ne l’aurait pensé. Mais peut-être était-ce là le coeur du problème, le véritable coeur: ils n’avaient pas pris le temps d’en discuter en amont entre eux. Alors, une fois devant la situation, les choses s’étaient emmêlées.
Et à l’instar de ce qu’elle lui avait dit dans la voiture, Damon lui confirma que de son côté, il l’aimait également de tout son coeur. C’était peut-être idiot, et la formulation faisait peut-être un brin puérile, mais c’était pourtant le cas: tout l’amour que son coeur produisait était pour elle. Peut-être effectivement qu’il avait une certaine affection pour tout un tas d’autres personnes à côté, mais de l’amour comme il en ressentait pour Megan - il était exclusivement réservé pour elle.
Après ce qui lui sembla être une éternité, elle tendit finalement sa main dans la direction de l’italien afin de lui faire signe de la rejoindre sur le fauteuil où elle s’était installée - et en cet instant, il sembla à Damon que son coeur s’allégea d’un poids trop lourd pour lui. Sans aucune hésitation, il s’installa là où elle était assise l’instant d’avant, laissant sa femme se mettre sur ses genoux par la suite. Ses bras à elle entourait son cou, ceux de Damon passait autour de sa taille et sous ses cuisses pour l’attirer au plus proche de lui. Bien sur qu’il déposa un baiser dans le creux de sa nuque dès qu’il eut l’occasion, et bien sur qu’il laissa sa tête reposer sur son épaule dans la foulée. Peut-être étaient-ils au milieu d’une conversation compliquée, avec des hauts et des bas prévisibles, mais au moins il la savait contre lui et c’était une grande partie de ce qui importait en cet instant. Cette fois-ci, ce fut Megan qui rompit le silence. « Je déteste tous mes ex. » Ca avait au moins le mérite d’être clair comme de l’eau de roche, et sans ambiguïté. « A ta place aussi je nourrirais pas la moindre inquiétude. » A ta place, ce qui voulait donc dire que: « Mais c’est pas ton cas. Même les gens qui te piétinent le cœur y gardent une place. Et tu ressens encore de l’affection pour eux, tu ressens de l’affection pour Ambrose, t’en ressens pour Angus, et dieu seul sait pour qui d’autre encore. » Instinctivement, le pouce de Damon s’était mis à tracer des cercles sur la peau de la jeune femme, comme pour la rassurer; peut-être aussi pour se rassurer lui-même, même si’l ne savait pas de quoi exactement. « Et moi cette affection, je la supporte pas. Si tu les détestais, j’arriverais à me faire une raison et à tempérer ma jalousie, si t’étais amené à les recroiser où à être obligé de passer un peu de temps avec eux. »
« Ca me rend malade que l’affection que tu éprouves pour eux cohabite avec l’amour que tu éprouves pour moi. Je comprends pas dans ces conditions ce qui me rends plus spéciale. » Lentement, il remonta son regard pour le poser sur les traits du visage de Megan. « Pourquoi moi ? Pourquoi moi plutôt que quelqu’un d’autre ? » - « Pourquoi pas ? Pourquoi les autres plutôt que toi ? » Sa première réponse était instinctive, formulée sous une logique qui lui semblait à lui implacable - comme la question tombait sous le sens face à lui pour elle. Cependant, il fallait quand même notifier qu’elle venait de lui demander de lui expliquer pourquoi l’amour, et même lui qui était très poétique était un brin décontenancé par la question. Peut-être même que cela lui arracha un petit sourire attendri au coin des lèvres. Mais parce-que rebondir sur cette partie là de sa réponse semblait être prioritaire sur le reste, il enchaîna sans trop attendre - il aurait tout le temps et le loisir de rebondir sur le reste à la suite. « T’as un grand coeur, Megan. C’est ce qui me parle le plus je crois. » Parfois, cela pouvait être aussi simple que ça. « Il te dévore de l’intérieur la plupart du temps, mais c’est justement parce-qu’il est grand. » Il le voyait bien au quotidien, à quel point son coeur menait un combat silencieux de l’intérieur. Les aléas de la vie avaient appris à Megan à lutter de toutes ses forces contre la véritable nature de son coeur, mais cela n’avait pas été assez fort pour que celui de Damon ne s’y reconnaisse pas à l’intérieur. « Je peux partir sur t’es l’une des plus belles créatures que j’ai pu voir en ce monde et t’écrire tout un poème d’une traire sur ta beauté si tu veux, mais c’est secondaire pour moi tout ça. Oui, à mes yeux t’es la plus belle, mais j’arriverais pas à t’aimer juste pour ça. » Parce-qu’il voyait au delà des apparences, il apprenait au delà des représentations. « T’es si spéciale pour moi aussi parce-que tu me laisses l’être en retour. » Il souffla quelque peu par le nez d’une façon un brin railleuse. « Enfin même: tu me laisses être, et c’est énorme tu peux pas savoir. » Peut-être qu’il resserra son étreinte sans même s’en apercevoir, comme s’il était possible de la tenir encore plus proche de lui. « Tu me laisses être celui que j’ai toujours rêvé de devenir, et depuis le jour où on s’est rencontrés. Tu me soutiens là où d’autres l’ont jamais fait. » Et de pouvoir s’épanouir naturellement auprès de quelqu’un décuplait à vitesse grand V tout ce qu’il pouvait ressentir.
« Y’a mille détails que je vois tous les jours à vivre avec toi que je pourrais te citer en vrai. C’est eux aussi qui participent à renforcer l’amour que j’ai pour toi. »
« Pour ce qui est du reste… » Damon inspira un peu plus longuement. « Une fois que quelqu’un a compté pour moi, c’est vrai, j’ai du mal à faire en sorte que ce soit plus le cas. » Il admettait sans trop de soucis cette partie là, puisqu’il en était témoin au quotidien. Seules les personnes l’ayant blessées au plus profond de lui ne faisaient plus partie de cette catégorie de personnes, d’ailleurs. Et en faisant rapidement une liste mentale, il n’était même pas sur qu’il y ait plus de deux personnes sur cette liste - peut-être éventuellement trois si on rajoutait la première personne qui lui avait brisé le coeur, par principe. Il haussa un brin les épaules. « Je saurais pas te l’expliquer. Et je pense que c’est pour ça que j’ai du mal à me mettre à ta place, pares-que je comprends pas comment ça fonctionne à l’intérieur. » Comment son coeur pouvait s’accrocher de la sorte restait toujours un mystère pour lui. « Je ressens de l’affection pour Ambrose, c’est vrai. J’en ressens aussi pour Angus. Et j’ai pas envie d’imaginer qui d’autre parce-que la liste pourrait me faire peur à moi aussi. » Cela aurait pu être une blague, mais il n’en était rien. Le jeune homme finit par plisser un brin le bout de son nez. « Et je sais pas si je trouve ça satisfaisant ou non de savoir que j’ai pas à m’inquiéter du moindre de tes ex. Parce-que si tu les détestes autant, c’est qu’ils ont du agir en sacrés connards et l’idée me plait pas. »
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LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
plant new seeds in the melody Megan Williams & @Damon Williams ☆ crédit/firetfly
« Pour la dernière question que je t’ai posé, c’est sur je suis désolé. J’ai trop été habitué à me remettre en question sur ça… Sur ma sexualité, face à trop de personnes à qui je devais pourtant rien, que c’est toujours une question qui reste malgré tout sur la liste. » Je hoche la tête, toujours blessée qu’il ait pu penser que je faisais partie de cette catégorie-là, ceux avec qui il doit se cacher, mais comment rester en colère alors qu’il se tient face à moi et qu’il me fait, avec pudeur, ce genre d’aveu ? « Tu sais très bien que t’as pas à cacher qui t’es avec moi. » Quel que soit le domaine, à n’importe quel niveau. Et après tout, n’ai-je pas donné rendez-vous à Saül au milieu d’une marche des fiertés dans le simple but de le mettre mal à l’aise, après avoir découvert la raison qui le poussait à marier son fils ? « Je crois que je suis désolé pour tout le reste aussi. J’ai juste plus de mal à comprendre où je dois me situer dans cette partie-là. » - « J’ai essayé de te faire comprendre. » Par moment avec colères, d’autre comme tout à l’heure avec mélancolie et résignation, mais j’ai tenté de lui partager ma vision des choses, de lui faire comprendre ce qui me blesse tant dans son attitude et ses prises de positions. « Je comprends pas pourquoi c’est si compliqué. » De se mettre à ma place. « Ça me donne l’impression d’être défaillante. » Que c’est ma vision des choses qui est anormale, choquante, alors que je soupçonne qu’il doit s’agit d’une vision adoptée par la majorité. Quelle personne accepte-t-elle sans broncher et sans ressentir d’insécurité que les ex de son partenaire soient toujours dans le paysage ? Ce n’est pas une question de confiance, je le maintiens, c’est simplement pour moi une question de respect et de priorité. Pour moi, être à deux, c’est faire des choix pour le bien-être de son couple. C’est éviter les situations qui pourraient blesser ou mettre profondément mal à l’aise l’autre, sans pour autant se sentir bridé ou prisonnier. Et je n’ai pas le sentiment d’être allé trop loin.
J’essaie de l’expliquer à Damon, mais il me laisse livrer le fond de ma pensée sans émettre le moindre commentaire, et j’ai l’impression de le laisser perplexe, une fois de plus. Je ne le fuis pas pour autant ; c’est agréable qu’il me serre dans ses bras. « Pourquoi pas ? Pourquoi les autres plutôt que toi ? » - « Je pourrais te citer un millier de raisons là maintenant, tout de suite. » Parce que des défauts, j’en ai des tas. Je suis impulsive, capricieuse, manipulatrice et j’en passe. Je n’ai surtout jamais attiré les hommes pour autre chose que pour des relations charnelles, et ne dit-on pas qu’il n’y a pas de fumée sans feu ? « T’as un grand coeur, Megan. C’est ce qui me parle le plus je crois. Il te dévore de l’intérieur la plupart du temps, mais c’est justement parce-qu’il est grand. » Je baisserais les yeux si nous étions face à face, et peut-être même que mes joues prendraient une teinte légèrement rosée : il ne s’agit pas du genre de compliment que je suis habituée à recevoir. Il me donne l’impression d’être autre chose que la coquille vide qui intéressait Scott et qu’il aurait certainement voulu que je reste, ainsi, je serais restée docile et j’aurais continué à accepter ses conneries. « Je peux partir sur t’es l’une des plus belles créatures que j’ai pu voir en ce monde et t’écrire tout un poème d’une traire sur ta beauté si tu veux, mais c’est secondaire pour moi tout ça. Oui, à mes yeux t’es la plus belle, mais j’arriverais pas à t’aimer juste pour ça. » - « Je sais que je suis belle. » Oh et s’il est facile de croire que ma réponse prouve à quel point je suis prétentieuse, ce n’est pas le cas. Être belle m’a ouvert des tas de portes, mais j’ai toujours eu l’impression que ça en avait fermé bien plus. J’ai toujours eu le sentiment que c’est ce que voyaient les hommes avant tout le reste, et qu’ils n’allaient pas plus loin. J’ai toujours eu le sentiment d’être rangée dans une case. Je suis belle. Je suis même un putain de fantasme ambulant. Je le cultive parce que cela m’apporte l’attention des hommes, mais je ne tire plus de plaisir à l’entendre. Ce n’était plus le cas avant que cela ne sorte de la bouche de Damon, en tout cas. Avec lui, c’est différent. « T’es si spéciale pour moi aussi parce-que tu me laisses l’être en retour. » Nerveusement, je mords l’intérieur de mes joues et joue avec les petites peaux mortes autour de mes doigts. Je l’ai demandé, ce tableau de mes qualités et de ce qu’il aime chez moi. Mais je ne m’attendais pas à être touchée autant que je le suis. « Enfin même: tu me laisses être, et c’est énorme tu peux pas savoir. Tu me laisses être celui que j’ai toujours rêvé de devenir, et depuis le jour où on s’est rencontrés. Tu me soutiens là où d’autres l’ont jamais fait. » Le rythme des battements de mon cœur s’est légèrement tranquillisé et, la tête contre le torse de Damon, je me laisse bercer par ses paroles. « Y’a mille détails que je vois tous les jours à vivre avec toi que je pourrais te citer en vrai. C’est eux aussi qui participent à renforcer l’amour que j’ai pour toi. » - « Ça paraît trop beau pour être vrai. » Je n’ai jamais réellement eu de chance dans la vie. On ne peut pas considérer que j’ai tiré les bonnes cartes à la naissance et, depuis, on dirait presque que je m’efforce à toujours faire les pires choix. Damon n’était pas un mauvais choix loin de là, mais je n’aurais jamais pensé devenir le sien. « Parfois, je me dis que je t’ai juste forcé la main. Que je t’ai piégé et qu’au bout du compte, t’es tombé amoureux de moi parce que t’avais pas vraiment d’autre choix que de le faire. » Parce que nous vivions ensemble et que c’était simple, moins douloureux que de se déchirer. Parce que Damon tombe amoureux de tout le monde, même de ceux qui ne le mérite pas, et que je me demande parfois s’il n’aurait pas fini par tomber amoureux de n’importe qui d’autre occupant ma place.
« Pour ce qui est du reste… Une fois que quelqu’un a compté pour moi, c’est vrai, j’ai du mal à faire en sorte que ce soit plus le cas. » Le reste. Le reste qui ne me plait pas, qui est notre vrai point de divergence et qui tend Damon ; je le sens puisque je suis au plus près de lui. « Je saurais pas te l’expliquer. Et je pense que c’est pour ça que j’ai du mal à me mettre à ta place, parce-que je comprends pas comment ça fonctionne à l’intérieur. » Cette partie là est encore la moindre difficile à accepter. Damon ne peut pas s’empêcher de ressentir ce qu’il ressent. Ce qui me froisse, c’est qu’il agisse en écoutant son cœur sans penser à ce que moi je ressentirais, comme un adolescent, et pas un homme marié qui doit penser pour deux. « Je ressens de l’affection pour Ambrose, c’est vrai. J’en ressens aussi pour Angus. Et j’ai pas envie d’imaginer qui d’autre parce-que la liste pourrait me faire peur à moi aussi. » Et le fait qu’il le présente comme s’ils étaient encore des dizaines et des dizaines me fait serrer la gorge. « Et je sais pas si je trouve ça satisfaisant ou non de savoir que j’ai pas à m’inquiéter du moindre de tes ex. Parce-que si tu les détestes autant, c’est qu’ils ont dû agir en sacrés connards et l’idée me plait pas. » Je hausse les épaules. A mon sens, si je ne les détestais pas, je serais certainement encore avec eux : il en faut beaucoup pour me faire partir, j’ai bien trop peur de me retrouver seule pour prendre mes clics et mes claques à la première contrariété. Je tolère beaucoup avec de retirer mes pions. « T’as pas à te méfier d’eux parce que je te serai jamais infidèle. » Que je reprends doucement, comme pour être certaine que ce soit bien rentré dans son esprit. « T’as pas à t’inquiéter du fait qu’ils aient encore une place dans mon cœur parce qu’ils l’ont traité comme s’il avait pas la moindre valeur. » Comme si moi je n’étais qu’un joli trophée à accrocher à leur bras. « Je peux pas t’en vouloir pour les choses que tu ressens. » Je reprends, doucement, cherchant mes mots parce que nous parvenons à parler de tout ça calmement et que je n’ai pas envie de remettre le feu aux poudres. « Mais quand je parle de priorité, je parle pas de la force des tes sentiments ou de la place que j’ai dans ton cœur. » Il aura besoin de le répéter de nombreuses fois encore pour que je l’intègre – que j’y ai toute la place – mais je ne le remets pas en question. « Ce que j’ai du mal à accepter, c’est qu’entre le décevoir - » puisqu’il s’agit du thème qu’il a employé, la peur de décevoir. « - lui faire mal au cœur ou je sais pas quoi encore, et me blesser moi, tu aies choisi de me blesser moi. Ça donne juste l’impression que ce qu’il ressent ou ce que toi tu ressens pour lui, c’est plus important que la façon dont je me sens. » Parce qu’il ne s’agit pas d’un caprice ou d’une crise de jalousie. C’est ce que j’ai tenté de lui expliquer que parfois, ne pas faire de choix, c’est en faire un malgré tout. « Tu en parles comme si c’était juste une crise de jalousie. » Je suis blessée pour de vrai, en profondeur, et j’espère qu’il l’a compris à présent. A l’instant où il a accepté de faire équipe pour cet atelier stupide avec Constantine, il savait très bien comment je me sentirai à cette idée-là. « Tu peux plus te donner en entier, donner ton cœur en entier à tout le monde maintenant. » Ma voix se casse et j’essuie une larme qui a roulé sur ma joue. « C’est pas correct pour moi. C’est pas juste pour moi. » Peut-être a-t-il trop longtemps été célibataire et libre de toute contrainte, Damon.
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Dernière édition par Megan Williams le Mer 6 Sep 2023 - 11:11, édité 1 fois
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Tu sais très bien que t’as pas à cacher qui t’es avec moi. » Il fit rouler ses lèvres l’une sur l’autre. « Oui. Mais j’ai pas tout le temps assez confiance en moi pour le faire. » C’était peut-être idiot, et cela pouvait ressembler à un manque de confiance en Megan mais ce n’était pas elle envers qui il peinait à l’accorder: c’était à lui-même. La plupart du temps, il réussissait à rassembler assez de courage pour se dire qu’effectivement, dans les situations où il n’avait pas à se cacher ou à se senti jugé, il n’avait pas besoin de penser à ça; ce n’était pas tous les jours aussi simple. Alors bien sur que pour cette partie là de leur conversation, il était profondément désolé.
Pour d’autres parties aussi surement, mais il y avait tant d’informations à intégrer que cela prenait plus de temps. « J’ai essayé de te faire comprendre. » - « Je sais. » - « Je comprends pas pourquoi c’est si compliqué. » Il soupira. « Je pourrais pas te dire non plus. » Et c’était vraiment avec un certain désolément qu’il prononçait ces mots là; parce-qu’il aurait aimé que tout soit si simple qu’ils n’aient pas besoin de débattre encore et encore sur des questions où leurs points de vue divergeaient. S’il avait la réponse à cette interrogation, si c’était effectivement bien plus simple, ils n’en seraient pas là aujourd’hui pour sur. « Ça me donne l’impression d’être défaillante. » A ces mots là en revanche, il releva vivement son regard vers Megan en fronçant les sourcils. « Non, pas du tout. » Ce n’était pas là la façon dont il voyait les choses, ce n’était pas de cette façon là non plus qu’elle devait les imaginer. « On voit les choses différemment, mais y’a pas de mauvaise ou de bonne façon. C’est juste… différent. » Et leurs points de vue s’entrechoquaient quand ils se rencontraient: ça donnait des scènes à crever le coeur, mais ce n’était pas pour que l’un ou l’autre en ressorte l’absolu gagnant.
Qu’elle le laisse l’approcher, la prendre dans ses bras, lui apporter une touche d’amour et de soutien sous forme de contact physique fit du bien à Damon; il n’aimait pas être séparé d’elle, il ne le cachait plus. Qui plus était, c’était une des façons d’exprimer ses ressentis, que de pouvoir être tactile - il perdait certains de ses repères lorsqu'il ne pouvait pas laisser exprimer ce côté là de ses ressentis et sa personnalité. « Je pourrais te citer un millier de raisons là maintenant, tout de suite. » Il embrassa tendrement sa tempe. « Et j’arriverais pas à te croire si tu le faisais. » Parce-qu’il avait un millier et une raison de contredire tout ce qu’elle pourrait tenter de lui démontrer. Les plus grandes étaient celles qu’il donnait en ce moment même, parce-que c’était à ses yeux ce qui était le plus important à mettre en avant. Toute la partie sur le physique de Megan, elle le résumait parfaitement bien toute seule: « Je sais que je suis belle. »; et Damon ne chercherait pas à contredire ces paroles là parce-qu’il était d’accord avec tout ça. Elle connaissait sa valeur physique, elle savait la mettre en avant et s’en servir quand cela était nécessaire. Désormais, cela lui était destiné à lui, et il n’allait pas s’en plaindre; mais il n’était pas là, à la tenir dans ses bras pour la rassurer sur un point déjà établi depuis bien des années surement. Megan désirait savoir ce que ses yeux à elle n’arrivaient pas à voir, là où ceux de Damon ne juraient que par ça.
« Ça paraît trop beau pour être vrai. » - « Pourtant je te jure que c’est l’entière vérité. »
« Parfois, je me dis que je t’ai juste forcé la main. Que je t’ai piégé et qu’au bout du compte, t’es tombé amoureux de moi parce que t’avais pas vraiment d’autre choix que de le faire. » Doucement, il secoua la tête. « Je me suis posé la question aussi tu sais, avant de t’avouer que je t’aimais. » L’honnêteté n’était peut-être pas toujours la plus clémente à entendre, mais c’était ce dont ils avaient besoin en cet instant, dans cette conversation. « Je tombe facilement amoureux, je le sais. Mais j’ai tellement fait d’efforts pour pas que ce soit le cas avec toi, au début, que quand j’ai arrêté de lutter… J’ai su que c’était bien plus véritable que si j’avais laissé mon coeur aux commandes dès le début. » Parce-que c’était là la nuance et le détail qui faisaient qu’il était d’autant plus sur de ce qu'il pouvait ressentir: il avait passé les dix-huit premiers mois de leur relation à se forcer à ne pas l’aimer, si bien que ça avait laissé plein de place pour le faire correctement par la suite.
« T’as pas à te méfier d’eux parce que je te serai jamais infidèle. » - « Je sais. » Il ne se posait même pas de question. « T’as pas à t’inquiéter du fait qu’ils aient encore une place dans mon cœur parce qu’ils l’ont traité comme s’il avait pas la moindre valeur. » Il serra un brin les mâchoires: c’était bien cette idée là à laquelle il faisait référence l’instant d’avant. Et comme il se doutait, ce n’était pas quelque-chose qui lui plaisait véritablement. « C’est ce que je dis: ils ont agi comme de sacrés connards. » Il n’était pas violent, mais il n’aimait pas que les personnes qui lui étaient chères soient mises à mal par d’autres. Il l’avait déjà démontré à Megan lorsqu’elle s’était retrouvée sans défense face à Saül - c’était une toute autre version de Damon qui se montrait dans ce type de situation. « Je peux pas t’en vouloir pour les choses que tu ressens. » Parfois pourtant, il voudrait bien s’excuser pour ça: ça serait plus simple. « Mais quand je parle de priorité, je parle pas de la force des tes sentiments ou de la place que j’ai dans ton cœur. Ce que j’ai du mal à accepter, c’est qu’entre le décevoir, lui faire mal au cœur ou je sais pas quoi encore, et me blesser moi, tu aies choisi de me blesser moi. Ça donne juste l’impression que ce qu’il ressent ou ce que toi tu ressens pour lui, c’est plus important que la façon dont je me sens. » - « C’est pas le but. Et c’est pas vrai en plus. » Il répondait du bout des lèvres, presque prudemment. Ils discutaient, pour de vrai et en s’écoutant, ce qui n’avait pas toujours été le cas concernant ce sujet. Ou plutôt disons que Damon était désormais à même d’entendre ce qu’elle avait à lui dire, ce qui n’avait pas toujours été le cas. « Tu en parles comme si c’était juste une crise de jalousie. » Parce-que de son point de vue, c’était ce à quoi cela ressemblait: de la jalousie à l’égard d’une personne qui n’avait pas la place décrite par elle-même.
« Tu peux plus te donner en entier, donner ton cœur en entier à tout le monde maintenant. » Au moment où la voix de Megan se cassa et où une larme lui échappa, ce fut le coeur de Damon qui se brisa. « C’est pas correct pour moi. C’est pas juste pour moi. » Et bien sur qu’il avait lui aussi les larmes qui lui montaient aux yeux.
« J’ai pas envie de te faire du mal. » Ses mots étaient devenus murmures. « J’ai dit l’autre jour que je préférais qu’on se brise le coeur ensemble plutôt que face à d’autres, mais j’ai pas envie que ça arrive pour de vrai. » Parce-que si abimer le sien était presque de coutume depuis les années, il n’avait pas envie d’entrainer sa femme dans cette chute là. « Je… » Il souffla longuement. « Je vais encore m’excuser mille fois et tu vas encore m’engueuler parce-que je le fais mais tant pis. » Légèrement, il se redressa sur le fauteuil et fit reculer Megan de contre lui, pour pouvoir la regarder dans les yeux désormais lorsqu’il parlait. Pas que cela allait apaiser quelconque peine de coeur, mais il voulait qu’elle puisse voir à quel point il mettait tous les efforts dont il disposait en cet instant. « J’entends que c’est pas qu’une crise de jalousie. Autant dans ta voix que dans tes mots. » Ses azurs naviguaient de l’un à l’autre de celles de Megan. « J’ai pas encore toutes les subtilités des contours de la différence entre les deux, parce-que je pense trop avec mon coeur et qu’il connait pas la jalousie. Enfin, je crois pas. » Il fronça quelque peu les sourcils. « Mais en te voyant là je comprends que c’est assez important pour que je le prenne en compte. Pour de vrai. » Il leva une de ses mains pour effacer une nouvelle larme qui s’était échappée sur la joue de Megan. « Je veux pas te voir comme ça. Et je veux encore moins que ce soit de ma faute. » Parce-que cela lui brisait le coeur aussi de son côté. « Mais c’est vrai que j’ai pas l’habitude d’agir pour deux. De penser pour deux. Y’a de l’amélioration, mais c’est pas parfait. » Il était un jeune homme en train de devenir un adulte, mais il n’avait que peu d’erreurs à son actif et donc que trop peu d’expérience allant de paire avec. « Jusque maintenant, j’ai toujours été plutôt celui qui subit les choix des autres que celui qui les impose. » Mais aussi: « Et je pensais pas qu’en agissant par rapport à ce que je ressentais, ça pouvait faire autant de peine à quelqu’un d’autre que moi-même. »
« J’aurais du te parler d’Ambrose dès le début. » Revenir au point de départ, refaire un état des lieux. « Dans toute la complexité de la situation. Peut-être que ça aurait été un bon début pour réussir à ne pas te faire de mal comme j’ai pu le faire maintenant. » Les larmes n’avaient pas encore coulé de son côté, c’était presque miraculeux. « Je suis désolé Meg. »
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
plant new seeds in the melody Megan Williams & @Damon Williams ☆ crédit/firetfly
« Pourtant je te jure que c’est l’entière vérité. » Je le sais, je le sais parce que je ne remets pas grand-chose de ce que dit Damon en question, mais cela ne m’empêche pas de craindre à chaque instant qu’il finisse par se rendre compte que son amour est bien mal dispensé et que je ne le mérite pas ou, en tout cas, que lui mérite bien mieux que ce que j’ai à offrir
« Je me suis posé la question aussi tu sais, avant de t’avouer que je t’aimais. » La révélation me fait mal au cœur, mais depuis que j’ai senti ce que cela faisait que de recevoir un mensonge de sa part, de la part du garçon le plus doux et gentil que je connaisse, je préfère la vérité, même quand elle fait mal. « Je tombe facilement amoureux, je le sais. Mais j’ai tellement fait d’efforts pour pas que ce soit le cas avec toi, au début, que quand j’ai arrêté de lutter… J’ai su que c’était bien plus véritable que si j’avais laissé mon cœur aux commandes dès le début. » Je pousse un soupir de soulagement, j’oublie l’aveu qu’il fait au travers de cette déclaration puisque je le savais de toute façon déjà, qu’il avait tenté de barricader son cœur à mes avances, et je me rassure de l’entendre conclure qu’il s’agit là de la preuve qu’il m’aime d’un amour sincère, d’un amour que je n’ai pas ou soutiré à lui par de basses manipulations. Mon cœur à moi est soulagé de l’entendre.
« C’est ce que je dis: ils ont agi comme de sacrés connards. » « Oui, ils ont agi comme de sacrés connards. »
Je l’admets en soupirant, parce que le but de la conversation n’était pas de parler d’eux, mais de nous et, pour moi, de ce que j’ai ressenti lorsqu’il a pris des décisions sans prendre en compte mes sentiments et réactions. En tout cas, c’est ce que moi j’ai perçu. Pour autant, je ne suis pas de celles qui savent prendre du recul et leur part de responsabilité dans une situation alors, oui, je traite sans mal tous les hommes qui se cachent derrière le terme d’ex, de connards et je le fais sans rougir. Ils ne sont pas bien nombreux, en tout cas pas selon ma définition de ce termes – à savoir d’avoir passé plus d’une seule nuit ensemble, mais Damon n’a pas à craindre de partager mon affection avec l’un d’entre eux, même si je suis amenée à avoir à faire à eux dans un cadre professionnel. C’est ça, toute la différence, à mes yeux entre lui et moi, entre ses relations passées et les miennes, et c’est ce que j’essaie d’expliquer avec le moins de maladresse possible. « C’est pas le but. Et c’est pas vrai en plus. » - « C’est comme ça que je l’ai ressenti. Et c’est pas moins légitime parce que tu vois les choses d’une autre façon, tu sais… » Je m’exprime avec calme et émotion, sans chercher à le pointer du doigt cette fois. Il n’a pas compris mon émotion, il a interprété comme de la jalousie mal placée et qui n’avait pas lieu d’être ma réaction, alors il a choisi de l’ignorer et de faire comme si cela n’existait, simplement parce qu’à ses yeux cela ne devrait pas être le cas.
« J’ai pas envie de te faire du mal. J’ai dit l’autre jour que je préférais qu’on se brise le coeur ensemble plutôt que face à d’autres, mais j’ai pas envie que ça arrive pour de vrai. » - « Je veux pas que ça arrive non plus. » Parce que je lui ai promis de toute faire pour ne pas le faire, lui briser le cœur, lorsque nous nous sommes donné une vraie chance, et parce que je ne veux plus avoir mal non plus : je n’en peux plus, de la façon dont je me sens depuis plusieurs semaines. Je le lui avoue d’ailleurs, quelque part soulagée de laisser mes émotions ressortir et d’ouvrir les vannes, celles de la parole mais celles des larmes aussi, malheureusement. Je n’en fini plus d’être une éponge, et cela ne me ressemble pas. « J’en peux plus de me sentir comme ça. » Bien sûr, cela n’a pas été le cas en continu depuis notre conversation. Nous avons prévu de renouveler nos vœux, nous avons même prévu de chercher une maison, des bons moments et des moments porteurs de joie, il y en a eu des tas. Mais je ne veux plus qu’ils soient contrebalancés par la sensation désagréable que mon cœur se recroqueville dans ma poitrine que je ressens dès qu’il est question de tout ça. Le fait qu’il passe un peu de temps avec son ex dans le cadre des ateliers de survie a été la goutte d’eau faisant déborder le vase, mais nous avions de toute façon besoin de cette discussion. Je prenais sur moi, voilà ce que je faisais.
« Je… Je vais encore m’excuser mille fois et tu vas encore m’engueuler parce-que je le fais mais tant pis. » Puisque beaucoup de mes règles et conseils ne s’appliquent pas à moi et à notre relation, je n’en ferais rien. C’est agréable, de l’entendre me demander pardon. J’aurais évidemment préféré que cela ne soit pas nécessaire mais, dans les circonstances actuelles, cela me met du baume au cœur. Peut-être est-ce hypocrite, mais je n’en ai cure. « J’entends que c’est pas qu’une crise de jalousie. Autant dans ta voix que dans tes mots. J’ai pas encore toutes les subtilités des contours de la différence entre les deux, parce-que je pense trop avec mon cœur et qu’il connait pas la jalousie. Enfin, je crois pas. » Je me demande comment c’est tout bonnement possible, de regarder une personne que l’on aime de tout son cœur sans craindre que quelqu’un ou quelque chose ne la détourne de nous et ne nous l’arrache. Je l’ignore. « Mais en te voyant là je comprends que c’est assez important pour que je le prenne en compte. Pour de vrai. » Ma voix se brise, et je colle un peu plus ma joue contre son torse. Tant pis s’il sent la transpiration, c’est certainement également mon cas. « Merci… » Je le souffle à voix basse tandis que mes mains se referment sur son t-shirt que je froisse entre mes doigts. J’ignore ce que prendre en compte veut exactement dire dans sa bouche, mais j’ai envie de croire qu’il évitera désormais les situations les plus susceptibles de me faire mal au cœur. « Je veux pas te voir comme ça. Et je veux encore moins que ce soit de ma faute. Mais c’est vrai que j’ai pas l’habitude d’agir pour deux. De penser pour deux. Y’a de l’amélioration, mais c’est pas parfait. » C’est de se mettre dans les chaussures de l’autre qui semble compliqué pour lui, ou en tout cas dans les miennes, et c’est surprenant d’un garçon comme lui. Comment est-il possible d’être si généreux et bon et, parfois et parfois seulement, égocentré ? De ne pas parvenir un point de vue différent du sien ? Il me délivre la réponse à l’instant où la question germe dans mon esprit. « Jusque maintenant, j’ai toujours été plutôt celui qui subit les choix des autres que celui qui les impose. Et je pensais pas qu’en agissant par rapport à ce que je ressentais, ça pouvait faire autant de peine à quelqu’un d’autre que moi-même. » Il agit comme ça en signe de rébellion contre tous les choix qui lui ont été imposés. Il a certainement eu le sentiment que j’essayais de lui en imposer un de plus, sauf que la nuance est différente : Saül l’écrasait mais moi, je lui demandais de faire le choix de ne plus côtoyer Ambrose Constantine pour nous deux et pour m’éviter des souffrances inutiles.
« J’aurais dû te parler d’Ambrose dès le début. » Oui, il aurait dû. Je n’aurais pas été pris de court de la même façon et je me serai évité une humiliation. « Dans toute la complexité de la situation. Peut-être que ça aurait été un bon début pour réussir à ne pas te faire de mal comme j’ai pu le faire maintenant. Je suis désolé Meg. » Je reste la tête appuyée contre son torse, et je souffle un "merci" de plus avant d’essuyer les larmes qui coulent sur son t-shirt avec le revers de ma main. « Oui. Peut-être. » Je me mords la lèvre, avant de redresser ma tête pour le regarder dans les yeux. « Je me serais certainement moins sentie au pied du mur. Mais tu sais… Je crois que j’aurais eu aussi mal au cœur à l’idée que tu passes du temps avec lui. » Il faut que je sois honnête, et pas que je lui laisse penser que les cachoteries sont la source du problème. « Et j’ai mal au cœur à l’idée que tu te sois senti obligé de me mentir, aussi. » Parce qu’il l’a fait ou, en tout cas il n’a pas dit toute la vérité. « Tu m’as regardée dans les yeux et tu m’as dit que tu ne faisais ça que pour couvrir nos arrières. Je te connais Damon. » Je sais que ce n’était pas tout, qu’il le faisait pour être là pour son ex et pas uniquement pour nous. « Tu ne m’avais jamais menti, avant ça. » Et je n’aime pas l’arrière-goût que ça me laisse dans la bouche.
« Pour détruire ton père, je suis prête à faire des efforts. » A accepter de me trouver dans la même pièce que lui, à accepter de donner le résultat de mes recherches à cet homme pour qu’il fasse éclater le scandale, je suis même prête à accepter qu’il se serve de mes blessures, il en possède déjà les preuves en photos. « Mais je suis pas prête à accepter qu’il fasse partie de notre vie, de ta vie à plus long terme. Pas pour l’instant. » Dans quel monde entretient-on une relation profonde d’amitié avec quelqu’un avec qui on a eu une relation qui va bien au-delà ? « Je te donnerai pas d’ordre. J’aurais pas dû le faire et je suis désolée. » Parce que je sais que c’est ce qu’il a subi toute sa vie, et que je n’aurais pas dû tenter de me servir de sa docilité à mon tour. « Mais au moins tu sais. Je suis pas prête à te regarder devenir proche de lui et passer du temps avec lui sans avoir le cœur brisé. » Je ne pourrais pas être plus authentique avec lui.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« C’est comme ça que je l’ai ressenti. Et c’est pas moins légitime parce que tu vois les choses d’une autre façon, tu sais… » - « C’est ce que je suis en train de me rendre compte, oui. » La situation lui avait surement un brin échappée au début aussi, il ne s’attendait pas à être confronté à une vision des choses autant différente de ce à quoi il pensait être logique. Mais il devait se rendre à l’évidence que s’il se contentait de partir du postulat que son avis pouvait s'appliquer à tous, il ne réussirait pas à comprendre ce qu’elle pouvait elle ressentir en cet instant. Et ils continuaient de se briser le coeur, c’était sur. « Je veux pas que ça arrive non plus. J’en peux plus de me sentir comme ça. » - « J’ai pas envie que ce soit le cas. » Il n’avait peut-être pas agi vers cette finalité là, mais c’était pourtant le cas: de toutes les situations, il n’en existait pas une seule où il avait envie qu’elle se sente de cette sorte, et par ricocher que ce soit son cas à lui aussi, d’une certaine façon. Se briser le coeur, pourquoi pas, mais pour les bonnes raisons et pour que cela soit utile à la fin de la journée.
Alors, peut-être était-il temps de sortir les excuses - celles qu’il tentait de garder de côté autant que possible désormais, puisque là dessus elle avait raison depuis le début: il s’excusait de trop, pour tout et n’importe quoi, depuis trop longtemps désormais. Aujourd’hui, les événements faisaient que la vision globale n’était plus la même et qu’il pouvait se permettre de se laisser aller à se penchant trop naturel chez lui. Il était désolé qu’elle se soit sentie de la sorte, qu’il n’ait pas pris en compte ses paroles pourtant limpides. Il aurait bien sur préféré ne pas avoir à formuler la moindre excuse, puisque cela aurait voulu dire qu’il n’avait pas eu mal à réparer, mais maintenant que les choses étaient faites il présentait les plus plates de celles qu’il avait en stock à la jeune femme. « Merci… » Et alors qu’elle se blottissait d’autant plus contre lui - si cela était ne serait-ce possible -, ses bras se resserrèrent contre elle pour la tenir avec plus de fermeté. Il déposa un énième baiser sur le dessus de son crâne dans la foulée. Le reste de ses paroles prit un peu de place, encore un autre moment, mais il était important pour lui d’expliciter ce qu’il voyait, ressentait, pensait en cet instant. Ils avaient manqué d’être assez ouverts l’un envers l’autre, à des niveaux différents, et le temps écoulé depuis ne leur empêchait pas de payer les pots cassés aujourd’hui. Alors ce n’était pas la plus agréable des conversations, mais Damon préférait encore qu’ils prennent le temps de l’avoir que de l’éviter et d’envenimer les choses là où elles n’avaient pas besoin de l’être.
« Oui. Peut-être. » Il en était persuadé. Elle releva enfin son visage dans sa direction, et il ne perdit pas un instant pour plonger son regard dans le sien. « Je me serais certainement moins sentie au pied du mur. Mais tu sais… Je crois que j’aurais eu aussi mal au cœur à l’idée que tu passes du temps avec lui. » Ce qu’il avait pris pour de la jalousie à la première évocation. « Et j’ai mal au cœur à l’idée que tu te sois senti obligé de me mentir, aussi. » Et même si son corps lui hurlait en silence de fuir, il n’en fit rien: son regard, empli d’émotions diverses, ne lâcha pas un seul instant celui de Megan. « Tu m’as regardée dans les yeux et tu m’as dit que tu ne faisais ça que pour couvrir nos arrières. Je te connais Damon. Tu ne m’avais jamais menti, avant ça. » Pinçant les lèvres, il soupira un instant. « Je sais. Je suis désolé pour ça aussi. » Même s’il se savait être un livre ouvert, il appréciait entendre qu’elle avait su déchiffrer tout ça parce-qu’elle le connaissait et non parce-qu’elle l’avait lu sur son visage, dans son regard. Il se devait de préciser un point, cependant. « C’est quand même une partie de la vérité. Pas entière, mais une partie. De couvrir nos arrières. » Il inspira. « Mais il est vrai qu’une partie de ma première réaction a été de vouloir être là pour lui aussi. » Comme il le lui avait dit l’instant d’avant: il n’avait pas l’habitude de composer pour une autre personne que lui-même. « J’ai agi sur ce que je ressentais, pas sur ce que la réalité aurait voulu que je fasse. » Parce-que c’était instinctif pour lui de laisser ses émotions prendre le pas et le dessus, de dicter ses gestes et réactions à la suite.
« Pour détruire ton père, je suis prête à faire des efforts. » Instinctivement, il plissa autant les sourcils que le bout du nez. « L’appelle pas comme ça s’il te plait. » Ses mots étaient murmures, mais il avait de plus en plus de mal à associer ce terme à l’homme qu’elle était supposée représenter. « Mais je suis pas prête à accepter qu’il fasse partie de notre vie, de ta vie à plus long terme. Pas pour l’instant. » Lentement, Damon hocha la tête, accusant réception des paroles de sa femme. Bien sur qu’une partie de lui se trouvait être perturbée par l’idée de ne plus laisser entrer Ambrose dans son entourage - ou surtout de ne plus avoir la possibilité de mise à disposition, car les chemins des deux hommes ne s’étaient pas croisés pendant de longs mois avant que le brun décide d’exposer publiquement le nom de Williams. Mais il entendait et intégrait les mots de Megan parce-qu’il avait envie de faire mieux pour elle, par rapport à elle. Elle en premier dans toute situation. « Je te donnerai pas d’ordre. J’aurais pas dû le faire et je suis désolée. » Il leva une de ses mains pour l’apposer contre la joue de la blonde. « T’es déjà pardonnée. » Parce-qu’il savait qu’elle saurait prendre en compte son ressenti à l’avenir sur cette partie là des discussions qu’ils avaient pu avoir ces derniers temps - elle avait été témoin de l’indulgence dont avait su faire preuve Saül à l’égard de son garçon. « Mais au moins tu sais. Je suis pas prête à te regarder devenir proche de lui et passer du temps avec lui sans avoir le cœur brisé. » - « D’accord. » Il le disait du bout des lèvres mais le pensait de tout son être. « Merci à toi de me le dire. » Parce-que cela pouvait sembler idiot, mais c’était important: autant qu’elle s’exprime sur ce qu’elle ressentait qu’il la remercie de le faire. Il savait qu'elle avait confiance en lui, mais il savait également à quel point cela pouvait être déroutant et inhabituel pour elle d’exprimer aussi ouvertement et de manière aussi vulnérable ce qu’elle ressentait.
Il finit par inspirer longuement. « Je te promets pas de réussir du premier coup, ni d’être parfait par rapport à ça du jour au lendemain. » Sa seconde main vint rejoindre la première contre le visage de la jeune femme. « Mais je te promets de faire mieux que la façon dont j’ai pu réagir jusque maintenant. » Il était réaliste avec lui-même: les miracles n’arrivaient pas, ils étaient réservés aux contes de fée. En revanche, les bonnes habitudes pouvaient elle se mettre en place avec le temps. Finalement, Damon déposa un baiser délicat sur les lèvres de sa femme, du bout des siennes, comme pour sceller la promesse qu’il lui faisait en cet instant; cela pouvait sembler simple, mais c’était important pour lui qu’elle comprenne qu’il était prêt à faire en sorte que ce moment là devienne quelque-chose de pérenne pour leur futur à tous les deux. « Et encore une fois, je suis désolé de t’avoir causé de la peine. Je voulais pas. » Les larmes avaient cessé de couler avec le temps écoulé, parce-que la conversation était à coeur ouvert mais d’une manière qui apaisait ce dernier plutôt que de le déchirer - ou de façon raisonnable en tous cas.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
plant new seeds in the melody Megan Williams & @Damon Williams ☆ crédit/firetfly
« Je sais. Je suis désolé pour ça aussi. » Je pousse un soupire marquant mon soulagement. Son mensonge n’est pas ce qui a démarré notre dispute, mais c’est en revanche ce qui m’a réduite au silence. Damon n’est pas taillé pour ce défaut. Je me suis dit que c’était moi qui l’y avais poussé, et je me suis dégoutée un peu plus de ne pas être capable d’aborder les choses de façon aussi sereine et détachée que lui. Mais lorsqu’il est question de sentiments et de les vivres en taille XXL, je ne sais pas faire semblant. Je suis excessive et hors de contrôle. Je ne peux pas m’empêcher de ressentir les blessures parce que je préfèrerais avoir assez de confiance en moi pour le faire, pour accepter que mon mari passe des moments agréables en compagnie de personnes qu’il a fréquentées avant moi. « C’est quand même une partie de la vérité. Pas entière, mais une partie. De couvrir nos arrières. Mais il est vrai qu’une partie de ma première réaction a été de vouloir être là pour lui aussi. » L’entendre le confirmer est presque aussi douloureux que l’entendre me mentir, mais au moins je le reconnais, dans toute son authenticité. Constantine a certainement besoin d’avoir des gens à ses côtés avec toute cette histoire, mais ce n’est pas le rôle de Damon. J’espère qu’il l’a entendu, j’espère qu’il l’a compris. « J’ai agi sur ce que je ressentais, pas sur ce que la réalité aurait voulu que je fasse. » Et pas par rapport à ce que moi, je pouvais ressentir. Damon est un être humain, et il n’est pas innocent lorsqu’on en vient au péché d’égoïsme. Mais c’est de moi qu’il est question, et qu’il le veuille ou non, de prendre partie entre sa femme et son ancien amant. « Tu peux pas agir comme si tes décisions avaient de conséquences sur personne d’autre que toi. » Parce qu’elles en ont sur moi. Et je ne parle pas de réputation ou de l’image que nous renvoyons de notre mariage au reste du monde. Je parle de moi, de l’image que cela peut me renvoyer à moi. « Et je sais qu’on a tous les deux des efforts à faire sur ce point-là. » J’oublie parfois que nous sommes à peine sortis de l’enfance. La mienne me semble remonter à des siècles, j’ai l’impression d’avoir toujours été bien plus proche de l’adulte. « Mais j’espère que tu comprends vraiment ce que je dis. » Et que nous n’aurons pas cette dispute encore et encore. Je suis fatiguée de me battre avec lui. Mon attitude tout à l’heure me ressemblait sans me ressembler : j’avais accepté mon sort et baissé les bras, j’avais accepté une situation qui me blessait parce tout me semble préférable à l’idée de perdre Damon ou de le repousser.
« L’appelle pas comme ça s’il te plait. » Je hoche la tête en silence. Je ne le ferai plus. Il est loin le temps où Damon m’affirmait que malgré tous ses défauts, Saül restait son père et qu’il le soutiendrait toujours. La donne a changé progressivement, et je me persuade que c’est en partie à cause de ce qu’il m’a fait à moi, pas parce qu’il a chahuté son gigolo. « T’es déjà pardonnée. » Bien sûr que je le suis. Damon a mis des années avant de cesser de pardonner son père pour des crimes bien plus graves que celui-là. Cela ne veut pas pour autant dire que je n’ai pas honte de ce que j’ai fait. Et cela ne veut pas pour autant dire non plus que je ne recommencerai pas, mais je me promets d’essayer avec toute la bonne volonté du monde d’être meilleure. D’être plus à l’image de ce qu’il mérite.
« D’accord. Merci à toi de me le dire. » Mais ? Et ? Je suis fébrile, trop fébrile et j’ai l’impression d’attendre l’avis d’un conseil disciplinaire. Merci de me le dire je vais en tenir compte, ou bien merci de t’être ouverte à moi mais je reste sur mes positions. Damon n’enchaine de toute évidence pas assez vite à mon goût. « Je te promets pas de réussir du premier coup, ni d’être parfait par rapport à ça du jour au lendemain. » - « Je demande pas de la perfection Dam. » Je lui demande juste de penser à moi, à comment je pourrais me sentir, à ce que ces décisions me renvoient comme image, je lui demande de ne pas penser qu’à lui lorsqu’il est question de ça, l’un des rares domaines où il se montre souvent égoïste. « Mais je te promets de faire mieux que la façon dont j’ai pu réagir jusque maintenant. » Je ferme mes yeux et dépose doucement mon front contre le sien. Il sent la terre et la transpiration, mais moi aussi alors cela n’a pas la moindre importance : nous nous glisserons bientôt dans la baignoire pour laisser derrière nous cette pseudo expérience en tant qu’aventuriers. « Merci. » Il entend. Il comprend ou essaie de le faire, il prend en compte et je me sens moins laissée sur le bas-côté. « Et encore une fois, je suis désolé de t’avoir causé de la peine. Je voulais pas. » Je décolle nos fronts pour déposer un doux baiser contre sa tempe. « Merci. » Je le répète, d’une voix un peu plus faible, recollant mon front contre les siens alors que mes bras s’enroulent à nouveau autour de son cou. « Merci de m’écouter. » Et de me prendre en compte, là où j’ai longtemps cru que je n’étais pas en droit de m’attendre à ce genre de considération.