« Je pense que j'ai approché trop d'addictions pour réussir à vraiment me détendre dans un casino » La jeune femme ne peut s’empêcher de grimacer, consciente de sa maladresse. « J’imagine que ça doit forcément jouer. Désolée je ne voulais pas être maladroite. » Et encore moins la juger, elle ne pouvait pas connaitre tout de sa vie en même temps, alors elle avait une excuse... Mais elle n’aime pas vraiment l’idée de blesser gratuitement les gens. Elle préfère donc changer de sujet, se disant que peut-être ça donnerait des idées à Mabel pour compenser le casino raté.
« Ça me semble être un joli projet pour la soirée ! J'espère que vous trouverez un cavalier qui sait danser et qui ne vous marchera pas sur les pieds ! » Elle laisse passer un rire amusé. « Oh j’espère aussi ! Je tiens peut-être pas à ma robe, mais cette paire d’escarpin m’a coûté une petite fortune alors... » Sans compter qu’elle avait besoin de ses pieds pour assurer le service au DBD et ses heures de gardes à l’hôpital. « Je crois que je manque surtout de sommeil, les inconvénients de vivre avec un enfant qui est une lève-tôt quand je suis plutôt du genre à faire la grasse matinée. Je pense que je vais rentrer. » Elle grimace, la jeune femme n’a pas d’enfant, pas qu’elle n’en veut pas, mais disons qu’elle commence à peine à savoir se gérer, alors devoir gérer une petite tête blonde et en avoir la responsabilité c’est bien au dessus de ses capacités... Sans compter que les bébés lui filent une trouille monstre tant elle a l’impression de pouvoir les casser. Elle est bien plus à l’aise avec les enfants dès qu’ils commencent à s’exprimer et courir partout. Là au moins elle sait qu’elle peut les comprendre et interagir sans craindre de mal faire. Et puis les enfants l’aiment bien en règle général, sûrement parce qu’elle est toujours une enfant dans le fond. « Merci d'avoir partagé la soirée avec moi ! Et bonne recherche de cavalier ! » La jeune femme vient lui adresser un sourire. « De rien c’était un plaisir. Bonne soirée à vous. » Elle la salut avant de la regarder s’éloigner. De son côté, Meryl décide de rester encore un peu aux machines à sous, une petite heure de plus à enchaîner les gains et les pertes. Elle finira par retourner aux tables de black-jack trouvant finalement la chose bien plus amusante et l’interaction humaine lui manquant cruellement alors qu’elle est seule devant sa machine. Il ne lui reste plus que quelques jetons lorsqu’elle se décide à arrêter, pas de quoi faire fortune, mais disons qu’elle n’est pas non plus à sec. Elle laisse un jeton de pourboire au croupier, avant de se décider à rejoindre le bal. Elle aurait peut-être plus de succès là-bas, et peut-être que la morosité qui venait de refaire surface dans son esprit.