Enlacé comme des anguilles, c’est comme ça que vous vous endormez. C’est ce dont tu as besoin, pour être rassuré toujours plus. Elle est là. Tu la tiens. Elle n’est pas parti. Toi tu es revenu. Tout est ok. Ca ira. Comme elle l’a dit. Et tu as un sommeil qui fait du bien à ton esprit car tu n’as pas besoin de te tracasser sur votre futur. Tout est de nouveau clair et simple. Elle l’a dit. Elle ne veut pas d’enfants. Elle l’a confirmé. Oui faut pas se leurrer ton esprit est quand même en train de te faire passer tout ça en revue. Comme si tu avais besoin de ça.

Il fait jour, tu le vois quand tu ouvres un quart de seconde les yeux, mais t’es trop bien dans le lit. Birdie n’est plus dans tes bras mais tu sais qu’elle est une femme d’affaire et qu’elle a sûrement des choses à faire. Tu restes néanmoins dans le lit, essayer de gratter encore quelques minutes de repos de ton corps. Et puis tu l’entends revenir dans la chambre. “T’es réveillé.e ?” Tu hoches la tête en allant glisser un bras autour d’elle. T’as pas envie de sortir du lit et c’est signe que le moral est pas encore trop là. « Tout va bien ? » Car y’a un sixième sens qui te dit que y’a un truc un peu étrange. Le ton de sa voix, le fait qu’elle soit là à te demander si t’es réveillé. Tu ouvres les yeux aussitôt car voilà que ton esprit commence à te jouer des tours en te faisant à présent défiler tout un tas de scénario catastrophe potentiel. Tu n’as absolument pas besoin de ça mais c’est ce que ton esprit aime faire le plus. Te faire peur sans aucune raison. Tu arrives plus ou moins à gérer ces moments mais aujourd’hui, tout est plutôt dans le flou vu la petite crise que vous venez de traverser.

Son bras qui vient se glisser autour de toi répond à ta question en même temps que ton hochement de tête. Tu l’avais entendu qu’iel n’avait plus sa respiration du dodo de toute façon. Mais passer du temps à larver dans le lit te semble être un beau projet pour quelques heures à venir. C’est toujours comme ça quand vous vous prenez la tête ; les retrouvailles sont douces et vous avez ce besoin de reconnecter à tous les niveaux. Ainsi que de changer de sujet. De vous changer les idées. Pour repartir de plus belle sur votre aventure car toute votre relation est une grande aventure. Avec ses hauts et ses bas. « Tout va bien ? » Et pour l’instant, ce n’est même plus les tracas des jours passés qui sont dans ton esprit mais ces portes ouvertes dans la cuisine. “T’es allée dans la cuisine cette nuit ?” Que tu demandes en remettant ta jambe sur lui ainsi que ton bras. Tu vas déposer un baiser sur le coin de ses lippes car vous avez deux jours de manque à rattraper et tes lèvres iront embrasser chaque bout de peau qu’elles croiseront. “Parce qu’y avait certaines portes des placards ouverts, j’ai trouvé ça bizarre venant de toi.” En général, Jordan referme tout bien car iel aime que ce soit bien rangé donc c’est étrange. “Mais ce n’est pas moi car je m’en souviendrai.” Tu mords ta joue, pensive. “A part si je suis somnambule.” C’est la seule raison valable te concernant en tout cas. “Mais je ne l’ai jamais été donc c’est impossible.” Tu le saurai si tu l’étais. Ça n'arrive pas juste comme ça. Tu commences à te perdre dans tes pensées en même temps que ton bavardage, les prunelles rivées en face de toi alors que tu caresses distraitement son torse.

“T’es allée dans la cuisine cette nuit ?” Ton regard dans le sien, tu sens le truc surnaturel qui va t’être conté. Tu sais pas pourquoi, tu le sais au fond de toi alors que y’a aucun signe avant coureur mis à part le ton de ta douce. Faut dire que cette maison est chargée, c’est pour ça que vous l’avez eu au rabais. Ca fait une semaine que vous êtes là et il n’y a encore rien eu de particulier pourtant. “Parce qu’y avait certaines portes des placards ouverts, j’ai trouvé ça bizarre venant de toi.” Jusqu’à maintenant. Tu le sentais tellement gros comme une maison, tu te demandes si t’as pas une sorte de sixième sens. Tu vois pas les gens qui sont mort comme le petit gosse mais tu veux penser que tu as une certaine sensibilité à ce niveau là. Tu es entouré de morts depuis toujours. Tu sais que ta mère est toujours à tes côtés. Depuis toujours. C’est grâce à elle que tu es toujours en vie. Tu en es sûr et certain. Il s’est passé des choses trop extra ordinaires dans ta vie à des moments bien spécifique qui ont bien fait ton affaire pour que ce soit un hasard. Il n’y a aucun hasard. Tu es juste bien entouré, même si tu les vois pas. “Mais ce n’est pas moi car je m’en souviendrai.” Tu la serres un peu plus contre toi, tu la vois bien qui se torture la tête. “A part si je suis somnambule. Mais je ne l’ai jamais été donc c’est impossible.”

Tu vas déposer un baiser sur sa joue, doux. « Je crois que c’est nos amis invisibles qui doivent en être responsables… » Tu murmures. Tu n’as pas peur de ton côté mais la voir se poser autant de question sans avoir apparemment penser aux esprits qui doivent être partout dans le coin, tu te demandes si elle préfèrerait que ça ne soit pas cette réponse là. « Y’avait beaucoup de portes ouvertes ? » Tu demandes. « Tu veux je vienne avec toi ? » Car peut être elle a faim mais ne se sent pas rassuré. Tu sais pas. Mais tu proposes, car peut être c’est ce qu’elle veut. Si tu peux être utile pour autre chose que faire des crises existentielle qui n’ont pas lieu d’être, ce serait pas mal.

« Je crois que c’est nos amis invisibles qui doivent en être responsables… » Oh. Pourquoi tu n’y avais pas pensé ? Comme si tu avais pu oublier le détail de l’histoire de cette maison que ça a été la raison même qui fait que vous avez pu l’acheter. Et bien oui, tu l’as zappé. Tu blâmes les derniers évènements qui se sont passés et qui t’ont assez épuisés émotionnellement pour que ton cerveau ait foutu ce détail de côté. “Oh. J’y avais pas pensé.” Tu l’avoues à voix haute avec un certain effarement car tu te sens bien conne de ne pas avoir eu cette lueur au cerveau. “Quelle idiote.” Tu as beau être dôtée d’une très grande confiance en toi, tu es aussi très douée pour t’insulter la première. Surtout quand tu fais littéralement la blonde. Mais ce n’est qu’un oubli, il n’y a pas mort d’homme non plus, tout va bien.

« Y’avait beaucoup de portes ouvertes ? » T’hausses les épaules. “Pas toutes mais presque la moitié, ouais.” Est-ce que ça serait vraiment les esprits ? Tu trouverai ça fou. Sans savoir dans quel sens, cette folie. Bonne ou mauvaise, à débattre. Mais c’est aussi ce qui t'a attiré en premier lieu, non ? Et puis, il y a déjà eu des trucs bizarres à Elimbah - de grands débats ont eu lieu à la maison mais jamais tu n’as été réellement en contact avec l’au-delà. A part avec Will et cette planche de ouija. La visite surprise de Rosa n’avait pas été prévue à l’ordre du jour à ce moment-là. « Tu veux je vienne avec toi ? » Tu as un petit sourire amusé. “Si tu veux jouer mon garde du corps, je dis pas non.” Tu n’es pas une poule mouillée, tu peux très bien y aller seule - tu l’as déjà fait et t’as pris ton verre d’eau malgré tout. “J’ai plus besoin d’y aller maintenant mais tu peux aller voir si tu veux.” T’as tout laissé pour que Jordan puisse constater par lui-même. “Il faudrait les fermer pour pas que Milady aille se cacher dedans.” Ca serait fort ennuyeux.

Tu vois sur son visage qu’elle est surprise par ta réponse. “Oh. J’y avais pas pensé.” Et tu sais pas pourquoi elle n’y a pas pensé. “Quelle idiote.” Ou pourquoi elle se sent comme une idiote, mais ce tout petit moment là, te fait te sentir utile. Une partie qui sert à quelque chose de votre duo pour l’élever plutôt que le décimer. A ton avis, il faut deux cerveaux pour avancer comme il se doit dans la vie. On peut pas penser à tout tout seul. La vie en demande beaucoup de nous à présent. C’était plus simple dans le temps. Oui tu vois trop loin car oui ton cerveau réfléchit trop, analyse trop. Tu as juste besoin de ça pour te sentir mieux et avec elle, tu es toujours mieux.

“Pas toutes mais presque la moitié, ouais.” « Ah ouais quand même. » Que tu penses mais qui sort la barrière de tes lèvres aussi. Est-ce que la cuisine à quelques mètres de là est maintenant assiégé d’énergie funestes ? Est-ce qu’elle veut que tu l’accompagnes ? Le sourire sur son visage prouve que non. “Si tu veux jouer mon garde du corps, je dis pas non.” Mais elle dit l’inverse et une fois de plus, ça te fait te sentir utile, même si elle plaisante. Tu serres ton bras autour d’elle, appréciant qu’elle puisse te prendre pour un garde du corps. Tu vas garder son corps tel qu’il est oui. Pas d’alien grandissant en son milieu non. “J’ai plus besoin d’y aller maintenant mais tu peux aller voir si tu veux.” « T’as rien touché? » “Il faudrait les fermer pour pas que Milady aille se cacher dedans.” Y’a un sourire amusé sur tes lèvres car ça te fait une bonne raison de te lever. Tu avais envie d’aller voir en réalité et là, c’est comme si on venait de t’allumer comme une pile. Te voilà sur tes deux pieds pour aller voir l’état de la cuisine.

« Oh la vache. » Que tu dis car ça reste impressionnant quand même. Tu reviens en vitesse dans la chambre pour prendre ton téléphone et prendre une petite vidéo. Tu es déjà de retour dans la cuisine et tu commentes ta vidéo. « On est le… » Tu dis la date du jour. « Premiers signes des autres qui occupent cette maison avec nous. » Tu l’enverras à Birdie bien évidemment. Après avoir fermé les portes et t’être assuré que Milady n’est pas dedans, tu retournes dans la chambre, un sourire aux lèvres. Ca t’a vraiment beaucoup distrait cette histoire là, ça ne pouvait pas mieux tomber. Et ce qui est bien aussi, c’est que tu ne sens pas d’oppression non plus. La maison est toujours agréable, tu t’y sens bien, pas indésiré. Tu veux croire que ces énergies ne sont pas mauvaises. Tu le sentirais sinon, Birdie aussi. Tu en es certain. Et puis tu retournes t’emmitoufler dans le lit avec Birdie. « La cuisine est en ordre et Milady en lieu sûr, Chef. » Tu fais comme ton petit rapport à Birdie maintenant que tu es allé constaté les lieux.

« Ah ouais quand même. » Autant te dire que ça t’a fait un drôle d’effet à toi aussi. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut s’inquiéter ; ce ne sont que des portes de placard. L’explication est plutôt fun - tu entendrai presque Elwyn vous donner une explication rationnelle (à son niveau de scientifique et de Cadburien) pour ne pas vous laisser croire à des théories aussi loufoques qu’incompréhensibles. Mais c’est justement pour ça que c’est intriguant. « T’as rien touché? » Tu secoues la tête. Puis tes mots suivants font encore plus comprendre que non, tu n’as rien touché car tu veux qu’iel voit de ses propres yeux. Jordan a un attrait encore plus prononcé que toi pour le hors du commun, les signes et tout ça et t’es assez passée pour une folle hystérique ces derniers jours pour laisser tout plan afin qu’iel puisse constater de lui-même.

En tout cas, ça fonctionne puisque Jordan est hors du lit en moins de temps qu’il ne faut pour dire Quidditch et tu le revois même pas cinq minutes, en coup de vent, mettre la main sur son téléphone avant de repartir aussitôt. Tu bailles à t’en décrocher la mâchoire et tu t’étires ensuite, profitant d’avoir le lit pour toi toute seule pour pouvoir étendre tes membres aussi loin que tu le veux. T’es en étoile de mer quand Jordan revient et tu te pousses un peu pour le laisser revenir dans le lit. « La cuisine est en ordre et Milady en lieu sûr, Chef. » Tu as un petit rire qui s’échappe. “Bien joué, sergent.” Tu tates son torse comme pour y chercher quelque chose qui ne va pas. “Pas d’effet secondaire constaté ?” Ta main file dans son cou, sur ses épaules, ses bras. “Pas de sentiment d’engourdissement ? De flashs ?” Tu finis par l’enjamber pour constater toi-même qu’y a rien, oui oui. “Y’a combien de doigts ?” Que tu dis en affichant quatre doigts, assise sur ses hanches, un petit sourire amusé aux lippes.

C’est nu comme un vers que tu t’es fait ton allé retour en vitesse jusqu’à la cuisine, et en deux fois en plus. Les énergies vous entourant vous ont déjà vu plus d’une fois dans le simple appareil, vous avez squatté bien des recoins de votre maison, car oui, elle est à vous, avec eux tous dedans aussi. Quand tu reviens dans le lit tout chaud, tu as presque l’impression d’avoir oublié tous les tourments de ces derniers jours tellement l’atmosphère est bonne. “Bien joué, sergent.” Vous plaisantez, entrez dans des rôles comme vous savez si bien le faire et vous avez les visages remplis de sourires. C’est si beau à voir. T’es un peu contre elle car elle a pris toute la place mais c’est pas comme si ça te dérangeait. Devoir toucher ta moitié est très loin d’être un calvaire et puis voilà qu’elle a déjà sa main sur ton torse. “Pas d’effet secondaire constaté ?” Tu tournes la tête vers elle alors que sa main continue son petit parcours solitaire qui te procure bien des jolies sensations. “Pas de sentiment d’engourdissement ? De flashs ?” Tu souris en la regardant et voilà qu’elle grimpe sur toi. Tu n’es pas tout à fait sûr de ce qu’elle raconte en réalité, mais tu es amusé par son petit manège.

“Y’a combien de doigts ?” Mais t’es pas très concentré sur ses doigts quand la beauté de son corps nu te surplombe de la sorte. « Assez de doigts pour me les glisser sans problème. » Que tu dis avec un sourire en coin car ça te donne envie tout ça. Damn que ça fait du bien d’avoir l’esprit léger. Qui aurait cru que quelques fantômes seraient ce qui te seraient venu en aide pour aller mieux ce matin. Tu as bien repoussé les tourments loin. Tu n’y penses pas là. Comme si la parenthèse était fermée. Tu le veux. Fort. Et puis y’a tes mains qui se posent sur ses cuisses alors que tu poses ta question. « Tu as peur que je me sois fait posséder ? » Tu te lèches les lèvres en la regardant. « C’est des trucs vrai que tu m’as dit là ? T’as vu ça dans tes docu crime? » Car tu sais qu’elle est experte là dessus.

« Assez de doigts pour me les glisser sans problème. » Tu regardes tes doigts avec interrogation puis ton partenaire avant de sourire. Naturellement que tu vas les lui mettre en bordure de bouche, pour lui laisser l’opportunité de les glisser même si t’as bien conscience que Jordan ne parlait sûrement pas de sa bouche quand iel a formulé cette vision. « Tu as peur que je me sois fait posséder ? » Ton sourire s’agrandit alors que tes doigts redescendent sur son torse. « C’est des trucs vrai que tu m’as dit là ? T’as vu ça dans tes docu crime? » Puis tu glousses sincèrement, ce qui te fait te balancer légèrement en arrière. “Les docu crimes et les trucs paranormaux sont deux trucs différents.” Tu mords ta lèvre en affaissant son buste contre le sien pour que ton visage soit à sa hauteur. “Je sais comment tuer des gens de mille façons différentes mais pas comment les fantômes fonctionnent.” Tu murmures doucement. “Et je préfère vérifier que personne ne vienne te hanter. Y’a que moi qui a le droit de possession sur toi.” Tu te sens bien maligne à dire ça. En atteste le sourire que tu brandis et qui va embrasser le coin de ses lèvres. “Je te rappelle que mon seul contact avec un fantôme ne m’a pas forcément laissé une bonne impression.” Que tu dis presque sur un ton de reproche parce qu’oui, c’est de la faute de Jordan si ton expérience fut malheureuse. Mais tu n’as pas peur pour autant car tu restes fascinée par ce domaine et tu trouves ça incroyable d’avoir eu contact avec quelqu’un de l'au-delà. Même si la femme décédée de ton propre fiancé.e. “Mais c’est intriguant, nan ? Tant que ça reste juste des placards ouverts.” Oui parce que si demain, vous découvrez des animaux morts chez vous, c’est clairement moins intriguant et un peu plus flippant. Vous connaissez des experts dans le domaine, de toute façon, tu as foi que ça ira quoiqu’il arrive. “Et qu’on reste en bons termes avec les esprits. Tu crois qu’y a celui du docteur quelque part ?” Que tu chuchotes comme pour ne pas te faire entendre alors que t’es complètement affalée sur lui. “Après tout, il a été tué ici. Enfin pas ici ici mais… Ici.” Jordan aura compris ce que tu veux dire. Enfin t'espères.

Elle joue sur les mots et les orifices, Birdie. Tu vois bien ce qu’elle est en train de faire et tu vas bien évidemment, mordre à l’appât comme le gentil soumis que tu adores être. Tu sais pas où ses mains ont été dernièrement mais ça n’est jamais un problème. Tu aimes tout d’elle, même si elle met du cyanure sur sa peau pour te tuer, ça fonctionnerait comme un rien et tu serais enfin libéré de ce monde que tu as souvent voulu quitter.

La conversation tourne sur les docu crime et tes questions la font rire. Ca te fait sourire. “Les docu crimes et les trucs paranormaux sont deux trucs différents.” Tu es stupidement allumé juste de l’entendre dire ça car elle sait de quoi elle parle et y’a rien de plus hot que de voir Birdie parler d’un sujet qui la passionne. “Je sais comment tuer des gens de mille façons différentes mais pas comment les fantômes fonctionnent.” C’est marrant comme ça rejoint ce qui t’es passé par la tête juste avant. Tu l’écoutes avec attention, même si elle a l’air de vouloir t’allumer un peu plus avec son corps et sa voix. “Et je préfère vérifier que personne ne vienne te hanter. Y’a que moi qui a le droit de possession sur toi.” Tu gagnes un baiser au passage et t’es le plus heureux. Il t’en faut peu. « Quand tu veux. » Tu en as bien envie là.

“Je te rappelle que mon seul contact avec un fantôme ne m’a pas forcément laissé une bonne impression.” « C’était le seul ? » Tu avais omis ce détail. “Mais c’est intriguant, nan ? Tant que ça reste juste des placards ouverts.” Tu fais oui de la tête, tu aimes savoir que vous n’êtes pas seul. Que tout ça est réel. Que ce n’est pas que dans ta tête pour te sentir mieux. “Et qu’on reste en bons termes avec les esprits. Tu crois qu’y a celui du docteur quelque part ? Après tout, il a été tué ici. Enfin pas ici ici mais… Ici.” Tu fais oui de la tête. « Il avait l’air d’être attiré par les femmes et je confirme qu’il doit être dans le coin vu le spectacle que tu donnes avec ton corps dénudé 90% du temps… » Tu te mords la lèvre. Même quand elle a des habits Birdie, ils sont très révélateurs, qui ne voudrait pas voir ça ? « On sait tous que t’es un peu exhibitionniste. Tu préfèrerais pouvoir voir ton audience ? » Tu demandes, amusé et aussi intéressé par sa réponse.

« Quand tu veux. » Dans son langage, ça veut dire que le plus tôt sera le mieux mais tu es plus en mode séduction pour l’instant. En mode malicieux aussi. Et puis, t’es encore fatiguée il faut croire car t’es bien là, allongée sur ton partenaire, sans aucune intention de bouger dans l’immédiat. S’occuper des tréfonds de ton partenaire demande de l’énergie que tu ne possèdes actuellement pas.

« C’était le seul ? » “Je pense.” Si tu as été en contact avec d’autres, tu n’en as pas eu conscience. Quand tu étais jeune, une enfant à l’esprit plus ouvert et plus innocent que maintenant, tu as eu des cas étranges mais tu ne t’en rappelles pas. D’autant plus que la maison d’Elimbah a une forte histoire et elle est dans la famille depuis des millénaires au moins, oui oui. Tu n’en as pas de souvenirs en tout cas.

« Il avait l’air d’être attiré par les femmes et je confirme qu’il doit être dans le coin vu le spectacle que tu donnes avec ton corps dénudé 90% du temps… » Tu as un petit sourire. “Oopsie.” Nullement désolée car ça fait tout simplement partie de ta personnalité et Jordan est le premier à en être ravi.e alors pourquoi tu en aurais honte ? Même tes anciens collocataires ne s’en plaignaient pas - par contre, les visiteurs pouvaient vite s’interroger. « On sait tous que t’es un peu exhibitionniste. Tu préfèrerais pouvoir voir ton audience ? » Tu te marres sincèrement. “Je m’attendais pas à ce genre de questions. Mais ouais, j’avoue que c’est plaisant de voir l'œil appréciateur des spectateurs. Je préfère ça que l’idée du fantôme d’un serial killer tué.” Tu passes ta langue sur ta lèvre avant de poser ton menton sur son torse pour le regarder. “Si je sens des choses bizarres, je saurai donc pourquoi… Parce que je suis dénudée 90% du temps…” Tu t’amuses à dire avec légèreté. “Un peu exhibitionniste et légèrement nympho, on peut le dire.” Que tu te marres à rajouter car c’est la vérité. “Pour ton plus grand plaisir.” Que tu termines avant de mordre son torse.

“Je pense.” Tu aurais cru que non, c’est surprenant pour quelqu’un qui est aussi fasciné. Ou peut être que cette passion est récente ? Car tu imagines pas Young Birdie passer à côté de séances de spiritisme si c’est ce qui la branche. Tu aimes bien savoir tout ça. Tu vas faire en sorte de prévoir une séance dans un avenir proche. Avec certains de tes amis avec qui tu l’as déjà fait par le passé.

“Oopsie.” Elle n’est pas désolé du tout et ça c’est bien un truc que tu aimes chez elle. Elle est tellement sûre d’elle. Elle a confiance en son corps, elle s’aime. Elle se marre à tes mots quand tu la qualifies d’exhibitionniste. “Je m’attendais pas à ce genre de questions. Mais ouais, j’avoue que c’est plaisant de voir l'œil appréciateur des spectateurs. Je préfère ça que l’idée du fantôme d’un serial killer tué.” Tu aimes bien aussi voir qu’elle est maté parce que c’est toi qui peut croquer dans la marchandise. Ca boost ton égo de te savoir privilégier dans son coeur. Tu te casses un peu le cou en deux pour la regarder être toute contre toi. “Si je sens des choses bizarres, je saurai donc pourquoi… Parce que je suis dénudée 90% du temps…” Tu fais oui de la tête. « Exactement. » Que tu confirmes alors qu’il n’y a pas besoin. “Un peu exhibitionniste et légèrement nympho, on peut le dire. Pour ton plus grand plaisir.” « Légèrement seulement ? » Elle mord dans ta peau à la suite de ses mots et tu apprécies le geste bien trop. Un large sourire sur ton visage. « Tu es bien plus que légèrement nympho. Tu es ma parfaite sex worker personnelle nympho. » Tu te lèches les lèvres après avoir dit ça car ça ouvre l’appétit dis donc. Et c’est super drôle parce que ton ventre se réveil à ce moment là car tu n’as pas mangé depuis la veille mi journée. Il y a très longtemps quoi. « C’est ma faim de sexe qui se réveille. » Tu annonces naturellement car tu n’as pas envie d’aller manger malgré que tu en aies besoin pour vivre oui oui.

« Exactement. »
“Du coup, ça sera sûrement moi qui risque d’être possédée.”

Le docteur a un lourd passé dans ces lieux et s’il est attiré par toi, est-ce que ça veut dire que des choses étranges vont t’arriver ? Il faudrait que tu te renseignes sur le sujet mais en même temps, tu ne sais pas si tu veux vraiment savoir. Ça pourrait te faire un peu flipper, on ne va pas se mentir. Le fantôme de Rosa était en colère quand tu as eu l’honneur et le privilège d’entrer en contact avec elle mais ce n’était pas une tueuse. Cependant, c’est les frissons de l’inconnu et du danger qui te donnent encore plus envie de découvrir tout ça - une gryffondor, sans peur et sans reproche, courageuse ou inconsciente, en tout cas, tu es tout ça à la fois. Ce n’est pas comme si on peut provoquer votre mort en vous poussant d’un escalier ou en faisant tomber un lustre sur vous… Pas vrai ?

« Légèrement seulement ? » Tu mords un peu plus sa peau en guise de réponse à son interrogation qui, à ton avis, ne cherche pas de réponse. Lui-même est bien placé.e pour savoir que c’est plus que légèrement mais tu temporises en toute modestie. « Tu es bien plus que légèrement nympho. Tu es ma parfaite sex worker personnelle nympho. » Ton sourire est large et illumine tout ton visage, ravie d’entendre sa petite possessivité dans ses termes. “Mmh, seulement la tienne.” Que t’affirmes avec plaisir en bougeant légèrement ton bassin contre le sien. Puis, tu entends un gargouillement et tu sais que ça ne vient pas de toi. “Ow.” « C’est ma faim de sexe qui se réveille. » Tu lâches un petit rire alors que tu vas chercher ses lippes pour l’embrasser avant de bouger de nouveau ton bassin contre lui. “Je suis pas sûre que t’ai faim que de sexe, ceci dit.” Tu soulignes en redressant le buste. Tu tapotes son ventre alors que ta position a légèrement changé, chevauchant plus son bassin. “Your belly is hungryyyy.” T’es si bête mais tu n’as pas envie que Jordan saute trop de repas. “T’as bien mangé chez Maria ? T’as rien ramené de chez elle ?” Ah. Comme tuer le désir en un prénom. Oopsie.

“Du coup, ça sera sûrement moi qui risque d’être possédée.” Tu fais non de la tête. « Peut être moi pour qu’ils puissent te baiser. » Tu hausses une épaule car tu dis juste ce qui te semble logique et qui passe par ta tête également. On dirait un petit brainstorming que vous êtes en train de faire là.

Tu sais pas comment cette femme fait pour être toujours aussi adorable et attirante à la fois. T’as envie de l’engloutir toute entière c’est incroyable. C’est pas sensé se dissiper un peu au bout d’un moment ces choses là ? Pas quand on aime son âme soeur. Car vous êtes fait l’un pour l’autre, c’est chimique. “Mmh, seulement la tienne.” Tu fais oui de la tête car tu es carrément possessif bien que tu ne sois pas jaloux, un combo du feu de dieu si vous voulez mon avis. Et voilà qu’elle bouge sur toi, elle sait quoi faire pour réveiller mini Jor. “Ow.” Sauf que le moment est brisé par l’interruption ventral. Tu tentes de te sortir de là car tu te dis qu’elle va forcément te forcer à manger vu que sans aucun doute, tu as faim. Elle prend soin de toi. “Je suis pas sûre que t’ai faim que de sexe, ceci dit.” « Si si si si je le jure. » Que tu tentes de dire avec ton visage de saint le plus crédible possible. Et voilà qu’elle est assise sur ton ventre et damn qu’elle est belle. Tes mains vont empoignée les plus belles fesses du pays. “Your belly is hungryyyy.” « Noooon ce n’est qu’une illusion. » Tu continues de nier l’évidence.

“T’as bien mangé chez Maria ? T’as rien ramené de chez elle ?” Tu fais non de la tête. « J’ai rien ramené et j’ai mangé oui. » Pas beaucoup car y’avait encore moins de truc qui passait vu ton état. « Mais je préfère te manger toi. » Tu dis alors que tu fais monter une de tes mains de sa cuisse à son bas ventre en la faisant « marcher » sur sa peau, de ton index et ton majeur comme si c’était des jambes. « Tu crois que ça se vend les machines de Frozen yogourt ? » Car vous avez été en manger avant hier soir et ça c’est bien passé malgré les noeuds à ton estomac. « Pour en avoir une chez nous. » Tes mains qui ont arrêté leurs jeux parce que là tout à coup tu poses une vraie question où tu voudrais bien un oui en réponse, car bien sûr Birdie saura ça. Tu n’en sais rien mais tu aimerais bien qu’elle sache. Tu te dis que ça peut être dans ses cordes. Elle en a peut être déjà acheté dans sa vie.

« Peut être moi pour qu’ils puissent te baiser. » Tu as la mine songeuse du cerveau qui réfléchit des propos que Jordan est en train d’avoir. “Mmh, c’est pas faux.” C’est même plutôt logique. “Mais ils risqueraient aussi de vouloir ta perte.” Que tu penses à voix haute en réflexionnant à toutes les hypothèses. “Parce que t’es mon amoureux et que t’es un danger.” Que tu finis avec un sourire de coin en le mordant de nouveau. “2 mètres de danger les bras baissés, ça se loupe pas.” C’est que tu t’en amuses en plus. J’aurai pensé que tu en aurais été terrifiée mais tout ça, ça ne peut pas arriver réellement, n’est-ce pas ?

« Si si si si je le jure. »
« Noooon ce n’est qu’une illusion. »
“Jooor…”

Mais Joooor a les mains sur ton derrière alors que tu gigotes sur lui non pas pour l’allumer mais juste pour le secouer. Tu sais ce qu’iel fait ; iel esquive. Parler de nourriture est toujours sensible mais t’essaie de faire de ton mieux pour y aller en douceur. Marcher sur des œufs, tu te rappelles ? Oh oui que tu te rappelles. « J’ai rien ramené et j’ai mangé oui. » Tu fais la moue car quitte à fuir loin de toi pour aller chez sa belle-mère, Jordan aurait pu aussi prendre quelque chose à manger de chez elle. Votre frigo n’est pas très rempli. « Mais je préfère te manger toi. » Tu sens ses doigts contre ta cuisse qui remonte. “Malheureusement, je suis pas suffisante pour ton estomac. A part si tu m’avales toute entière.” Mais là, ça deviendrait le Petit Chaperon Rouge avec Jordan dans le rôle du loup, pas sûr que ce soit la plus belle métaphore du monde.

« Tu crois que ça se vend les machines de Frozen yogourt ? » T’hausses les sourcils car tu t’attendais pas à un tel revirement de conversation. « Pour en avoir une chez nous. » T’avais compris l’idée. “Ca doit être une machine à glace je suppose ? Je crois que c’est même faisable sans machine. Y’a juste à prendre du yaourt à mettre au congélateur.” Ton esprit ne voit pas les choses en grand, parfois, et tu suis simplement la logique des choses. “Je sais même pas comment on en fait.”

“Mmh, c’est pas faux.” Votre conversation est perchée et c’est bien une chose que tu adores avec elle car vous êtes sincèrement sérieux en même temps. C’est juste que le contexte n’est pas très habituel. Comme souvent avec vous. “Mais ils risqueraient aussi de vouloir ta perte.” Tu lèves un sourcil, attendant la suite de la réflexion. “Parce que t’es mon amoureux et que t’es un danger.” « Oooooh. » “2 mètres de danger les bras baissés, ça se loupe pas.” 2 mètres de danger. Ca te fait sourire cette manière qu’elle vient d’avoir de te qualifier. Est-ce que tu l’as été dans sa tête de cette manière là aussi à une époque ? Celle où elle tombait amoureuse de toi et qu’elle ne le voulait pas du tout. « On fera en sorte qu’ils nous attaquent pas. » Tu murmures, sincèrement. Vous connaissez assez de gens dans le milieu respectivement pour que vous puissiez vous débarrasser des énergies néfastes. Tu as confiance. Et puis y’a du monde qui te protège déjà de l’autre côté. Tu en es certain.

“Jooor…” Tu fais une petite moue car t’as pas envie de manger. Même pas vraiment du sucré. Le matin c’est toujours un peu la plaie pour toi. T’as pas envie de manger. “Malheureusement, je suis pas suffisante pour ton estomac. A part si tu m’avales toute entière.” Tu fais oui de la tête. « Tant que je bois je peux vivre. » Et c’est bien un jus de fruit que tu as en ligne de mire. Un smoothie ou quelque chose comme ça, pour ton petit déjeuner. Ca passe toujours très bien ça.

“Ca doit être une machine à glace je suppose ? Je crois que c’est même faisable sans machine. Y’a juste à prendre du yaourt à mettre au congélateur.” Tu hausses les sourcils à ton tour. « Je pense pas que ça rende le même résultat nope. » “Je sais même pas comment on en fait.” « Faut une machine spécial c’est sûr. Je regarderai sur internet. » Tu dis alors que ton ventre recommence sa symphonie. « Lalalala… Je boirai bien un smoothiiiiIiiIiiiiIiie. » Que tu dis en chantonnant pour cacher les sons de ton intérieur. « Et toi t’as pas faim ? On l’entend pas ton ventre à toi. Comment tu fais ? Donne moi ton ventre. » Comme ça tu pourras faire cuire des bébés ? Ta gueule. En tout cas si ça ne se voit pas, tu aimes l’avoir sur toi comme ça et tu pourrais rester comme ça pour toute l’éternité.