ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Le papier avait trainé de bureau en bureau dans la salle d’équipe du service, et il n’avait même jamais réussi à obtenir la raison du comment il s’était initialement retrouvé ici - même s’il avait sa petite idée et que comme c’était souvent le cas, il était à peu près sur de ne pas se tromper. Ou disons que la marge d’erreur était véritablement mince, tant la coïncidence serait trop grosse s’il n’avait pas raison. Attrapant le prospectus du bout des doigts en gardant un air indifférent, Ruben prit cependant le temps de noter mentalement le lieux, le jour et l’endroit des festivités que ce dernier mettait en avant. Pas qu’il comptait s’y rendre, mais disons qu’avoir ces informations là à portée de main au cas où il veuille perdre quelques heures en dehors de l’hôpital avec l’envie et la motivation de trouver un costume… Peut-être qu’il ne s’y rendrait pas finalement. Plissant le bout du nez, il reposa le papier et retourna à ses occupations, chassant les idées qui lui collaient à l’esprit.
« Ca vous fera soixante-dix dollars. » Il garda dans sa moustache inexistante son soupire, avant de faire taper sa montre contre la machine de paiement et de sortir de la boutique. Un costume loué était le meilleur moyen de ne pas avoir à répondre à la moindre question de n’importe qui qu’il pourrait croiser - et surtout pas aux questions de Nina s’il passait par chez eux pour tenter quelque-chose seul de son côté. Alors qu’avec quelque-chose de loué, il n’avait pas à se poser ce genre de question: il repasserait par le magasin dès le lendemain matin si ce dernier était fermé lorsqu’il quitterait les lieux, et ce serait ni vu ni connu. Dans la théorie de ce plan, c’était facile et tout se passait parfaitement bien; il ne manquait plus qu’à faire de sa théorie la pratique.
Ce fut donc avec un costume de chien, oreilles pendantes sur le côté et bout du nez peint légèrement en noir pour marquer la truffe de l’animal que Ruben arriva au dispensaire du docteur Lahiri. C’était là un endroit où il ne mettait normalement pas les pieds, pour autant de raisons qu’il existait de façon de contre-dire ces dernières tant elles étaient idiotes et en rien justifiées. Le docteur ne faisait pas un mauvais travail, mais depuis le premier jour bien sur il était quelque-peu vexé que Mavis préfère passer du temps libre là-bas plutôt que de trainer davantage dans son service et dans ses pattes - il lui avait déjà exprimé qu’il n’était pas ravi, elle le savait mais en même temps cela relevait une fois de plus de son ressenti face à la situation à lui plutôt que de quelque-chose qui se devait d’être pris en compte. Passant le seuil du bâtiment, le regard émeraude du jeune homme passait déjà au peigne fin les personnes présentes, à la recherche autant du visage dans la foule de la jeune femme que par automatisme pour vérifier quels étaient ceux qu’il pouvait déjà connaitre. Il aurait préféré tomber en premier sur ces derniers avant de rejoindre Mavis, pour savoir de qui il devait se méfier ici, mais ce ne fut pas le cas alors il avança avec précaution et retenue vers elle, ne taisant pas son sourire sur ses lèvres, son charme toujours placardé sur les traits de son visage comme une publicité ambulante - il aurait eu parfaite allure en tant que vampire, s’il s’était penché sur un costume de cette sorte plutôt que de choisir quelque-chose de bien plus innocent. « J’ai failli pas te reconnaitre. » S’il l’avait uniquement aperçu de dos, pour sur ça aurait été le cas. « Je dois deviner le déguisement ou tu me donnes la référence de suite pour ne pas me laisser le temps de m’humilier ? » Haussant un sourcil, il avait déjà cet éclat d’amusement le regard.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Mavis avait été trop téméraire, à vouloir rester toute la journée au dispensaire. Elle avait promis à Jahan de ne pas le laisser seul gérer le petit bal qui marquerait la fin d’une longue journée, et justement, c’était la longueur de cette dernière qui se faisait ressentir dans chaque muscle du corps de la jeune femme qui ferma brièvement les yeux, étourdie, après s’être changée dans le bureau mis à sa disposition. Ce troc de costume, elle l’avait fait pour ne pas effrayer davantage les petits qui traînaient toujours dans ses pattes depuis ce matin, mais à vouloir aller vite pour que Lahiri ne pique pas une crise, elle avait sous-estimé son état de fatigue. Etonnant de sa part, elle qui avait l’habitude des journées bien plus longues que ça d’ordinaire, seulement elle préféra ne pas s’en inquiéter davantage, le déni étant un état plus confortable que celui dans lequel elle soupçonnait d’être depuis quelques semaines maintenant. Rien d’alarmant au passage, si on considérait qu’une grossesse non-désirée n’était qu’une anecdote à traiter avec l’indifférence qu’elle avait mis en place depuis qu’elle s’était aperçue que ce n’était surement pas une petite grippe qu’elle couvait. De toute façon, rien n’était confirmé puisque là encore, le déni était quelque chose qu’elle maîtrisait assez bien pour faire mine que ses faiblesses de ces derniers temps, elle les devait au stress des examens, à sa fatigue de travailler autant et à la pression d’avoir des secrets à protéger, sa liste s’allongeant au fur et à mesure, la preuve en était. Elle irait bien, il n’y avait de quoi s’affoler, et ce n’était certainement pas maintenant qu’elle le ferait alors qu’elle rouvrit les yeux en replaçant sa perruque noire, coupée au carré, sur ses cheveux plaqués par-dessous, prête à en découvre avec les volontés des gamins qui se déhanchaient déjà sur la playlist lancée un peu plus tôt dans la soirée "Mav, j’ai besoin de toi." "J’arrive." Et elle n’attendit pas, accusant réception de la demande de Jahan qui passa la tête à l’angle du mur, visiblement dépassé par un évènement dont Mavis n’avait pas toutes les données.
S’approchant du coin de la fête où le docteur s’était rendu avant elle, un petit garçon de quatre ou cinq ans pleurait tout son soul en s’accrochant à la jambe de Lahiri qui expliqua enfin à la jeune femme "Il a perdu ses parents. Ça fait bien cinq minutes qu’il me braille dessus en espérant que je puisse y faire quelque chose, mais je suis pas ce putain de Sherlock." Non, Jahan était un vampire dont le visage n’inspirait guère confiance étant donné l’éternel froncement de sourcils qui barrait son front "T’as pas un fils de son âge ? T’es censé savoir gérer ce genre de choses." fit-elle remarquer au jeune homme qui lui lança un regard noir en lui rétorquant, pas gêné de faire dans la misogynie de bas-étage "Mais toi, t’es une femme. Tu sais mieux y faire avec les gosses." Et toi t’es un connard, voilà ce que lui renvoya le regard de Mavis qui se mit à secouer la tête en continuant à le fixer pendant un moment. Sauf que les pleurs du petit étaient stridents, et son attention se détourna sur lui alors que doucement, elle s’accroupissait enfin pour lui dire avec le plus de calme possible "Tu veux venir avec moi ? Je sais où la chercher ta maman." Non, elle ne savait pas. Mais le dispensaire n’était pas si grand, et il fallait bien faire quelque chose pour rassurer ce pauvre gamin qui lui tendit les bras sans attendre. Avec son visage dégoulinant de larmes et d’autre chose encore, il ne donnait pas envie à Mavis de le prendre dans ses bras, seulement si ça pouvait lui permettre de calmer ses pleurs, elle prit sur elle et le porta contre elle, se levant en même temps en le calant tout contre sa hanche. Elle détournant aussitôt Jahan qui eut tout de même le culot de maugréer quand elle le bouscula volontairement.
"J’adore ton déguisement." murmura-t-elle en secret au petit garçon qui aussitôt, fourragea dans le bas de la perruque sombre de Mavis avec ses doigts poisseux tandis qu’elle pivotait sur elle-même pour croiser le regard d’un Ruben qu’elle ne s’attendait pas à voir ici "Regarde, on a Scooby qui vient de nous rejoindre." fit-elle au petit garçon qui, impressionné par la taille du chien qui venait de s’approcher, enfonça sa tête au creux de l’épaule de Mavis qui, bien avant toute chose, bien avant même de se rappeler qu’être en présence de Ben ces derniers temps la mettait dans une position curieuse, elle lui demanda "Qu’est-ce que tu fais ici ?" Et avant qu’il ne puisse s’offusquer de quoi que ce soit, elle ajouta vite fait, le toisant de la tête aux pieds "Je t’aurais pas imaginé choisir ce genre de costume, c’est adorable." Elle se moquait à peine alors que lui, il avait besoin d’être guidé pour reconnaître le sien qui se composait donc d’une perruque noire, d’une mini-jupe plissée, d’un manteau de fourrure qui s’arrêtait à sa taille et d’un raz de cou en faux-diamants, tout ça supposé rappeler le personnage BCBG des Indestructibles, la styliste Edna, qu’elle avait choisi en désespoir de cause, moins inspirée que la journée où elle avait traîné en zombie pour un meilleur effet. Là, elle faisait pâle figure, mais encore une fois, elle était un peu fatiguée. Roulant faussement des yeux, elle lui répondit enfin "T’es pas aussi vieux pour pas avoir la référence. Je suis sûre que mon nouveau copain sait qui je suis lui, hm ?" Son nouveau copain qui, toujours la tête posée entre l’épaule et la clavicule de Mavis, fixait Ruben avec une méfiance humide, reniflant par à coup pendant que la jeune femme expliquait au docteur sur qui elle reposa son regard "Il a perdu ses parents, et Lahiri sait pas gérer les pleurs." Mine de rien, il pesait son poids le petit, aussi elle le remonta sur sa hanche en proposant à Ruben qui, cette fois-là, elle regarda la tête penchée en opposition à celle de l’enfant qu’elle avait dans les bras, un voile de regret assombrissant sa voix "On se débarrasse de ça, et on discute après ?" On se débarrasse de ça, elle s’entendit parler, et elle eut le genre de sentiment étrange qui pesa un peu trop lourd au creux de son ventre.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Regarde, on a Scooby qui vient de nous rejoindre. » ll avait entendu ses mots lorsqu’il s’approchait d’elle, ou plutôt d’eux puisque c’était avec un enfant dans les bras qu’il la retrouva. Le petit semblait d’ailleurs en rien rassuré de voir le médecin s’approcher d’eux, puisqu’il tentait autant que possible de trouver refuge contre la jeune femme, cachant son visage dans le cou de cette dernière. « Et apparemment ce n’est pas maintenant que Scooby va trouver un Samy. » Pas en la personne de cet enfant, en tous cas. Il put percevoir la confusion un instant dans le regard de Mavis à la suite, alors que ses propres prunelles passaient du petit garçon à son visage. Lui étirait un petit sourire à la fois amusé et véritablement content d’être présent, finalement. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Un sourcil se haussa sur le visage de Ben, mais Mavis reprit plus rapidement. « Je t’aurais pas imaginé choisir ce genre de costume, c’est adorable. » Il pencha quelque peu son visage sur le côté. « Adorable, ah oui. » Il appréciait bien sur qu'elle lui adresse le compliment. « Le but était initialement de faire le moins peur possible en venant ici, pour ne pas me faire fuir par les enfants. » Son regard se posa sur le gamin, qui ne lâchait pas la blonde d’un centimètre. « Je suis pas sur que cela soit un pari réussi pourtant. » Il n’y avait qu’à voir: alors qu’il leva l’une de ses mains pour essayer une larme sur la joue du petit, ce dernier sembla vouloir donner libre court à son chagrin de nouveau.
« T’es pas aussi vieux pour pas avoir la référence. Je suis sûre que mon nouveau copain sait qui je suis lui, hm ? » Oh, c’était peut-être la première, dernière et seule fois où le terme nouveau copain ne provoquerait pas de crise de jalousie chez Ruben alors que c’était elle qui adoptait l’expression. « J’ai jamais vraiment été branché dessins animés. Mais je suis pas sur que cela soit une véritable surprise pour qui que ce soit. » Bien sur que déjà petit, Ruben avait la tête plongé dans les bouquins; ils n’étaient pas de médecine à l’époque mais le résultat restait celui d’aujourd’hui. « Pourquoi un si gros chagrin pour lui d’ailleurs ? Et pourquoi dans tes bras ? » Jusqu’à preuve du contraire, ce gamin n’était pas à elle alors la logique qui expliquait qu’elle se retrouve à faire du baby-sitting n’était pas évidente. « Il a perdu ses parents, et Lahiri sait pas gérer les pleurs. » Il retint un ricanement. « Tout s’explique. » Lahiri ne savait pas gérer grand chose, il fallait croire; Ruben était d’ailleurs même étonné que ce dispensaire tienne la route et ait toujours le toit bien vissé sur le dessus du bâtiment.
Semblant quelque peu peiné à force de porter le gamin, Mavis le remonta pour qu’il soit mieux installé. « On se débarrasse de ça, et on discute après ? » Il eut un petit sourire amusé. « Si tu veux oui. » A ses yeux à lui, la phrase qu'elle venait de prononcer ne comportait aucun véritable problème tant il n’avait aucun d’indice du taux de malaise qu’elle pouvait contenir. « Je vais le porter si tu veux. » Qu’il adressa dans un premier temps à Mavis, reposant son attention sur le bambin ensuite. « Tu viens dans mes bras bonhomme ? Ta nouvelle copine a pas autant de muscles que moi, tu commences à peser lourd pour elle. » Sa voix était bien plus mielleuse qu’à l’ordinaire et il appuyait un regard rassurant sur l’enfant. « Tu peux même monter sur mes épaules si tu veux. Tu seras le plus grand de tout le monde ici si tu fais ça. » La proposition était alléchante, et après un instant ou deux encore à hésiter, le petit finit par tendre les bras vers Ruben - qui le réceptionna avec aisance et sans efforts. ll installa le garçonnet à califourchon sur ses épaules dans la foulée, car telle était la promesse; désormais parés Ben regarda Mavis. « Je te suis ? Tu connais mieux les lieux que moi. Et je sais: faire attention à la hauteur des portes avec le petit, j’ai l’habitude. » Il avait longtemps amusé Margot lorsqu’elle était plus jeune à la porter de la sorte; cela n’avait duré qu’un temps, puisqu’à son tour elle était rapidement devenue trop vieille pour passer du temps comme les enfants avec son oncle. « Et y’a plus de chances que tu connaisses ses parents aussi, j’étais jamais venu ici avant aujourd’hui. » Parce-qu’il ne voyait aucun intérêt à se rendre dans un lieu dirigé par Lahiri.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
"Il est tout triste, c’est pour ça." Avec un index se fichant dans le cou du petit garçon qui avait toujours la tête posé sur son épaule, Mavis tenta de le dérider en le chatouillant alors que Ruben essuyait une larme sur sa joue en regrettant qu’il reste effrayé par son déguisement — et ses larmes redoublèrent l’instant d’après, enterrant les tentatives de la jeune femme de le faire rire. Elle se sentit obligée d’ajouter en lui murmurant, se balançant de droite à gauche pour que le sentiment de sécurité qu’il semblait ressentir à son contact l’enveloppe pour de bon "Je le connais bien, tu sais. D’habitude, c’est une blouse blanche qu’il porte sur le dos." La tête de l’enfant se redressa soudainement, sa main poisseuse s’accrochant au raz de cou de Mavis "Je t’assure, c’est pas un vrai chien qui parle, t’y crois ça ?" Ouvrant graduellement grand les yeux, elle hochant la tête en voyant l’expression surprise du petit qui tourna enfin la tête vers Ben, les yeux toujours bien humides. Il le jaugea pourtant, tout comme Mavis l’avait fait quelques instants plus tôt, l’air de chercher à décider si oui ou non, il pouvait se permettre de ne pas avoir peur de lui. Il ne choisit pas tout de suite, permettant ainsi aux adultes de discuter le temps de quelques secondes à peine. Paroles échangées davantage pour combler l’intervalle, celui dont Mavis eut besoin pour expliquer à Ruben pourquoi elle se retrouvait avec un enfant triste dans les bras.
Elle n’avait pas envie de s’arrêter sur la manière que le destin avait de s’amuser de la situation, et se somma d’agir comme elle le ferait d’habitude ; sans avoir plus à cacher que ses secrets habituels quand elle se retrouvait dans une conjoncture curieuse en vérité, à repousser toutes les images que son imagination serait susceptible de mettre en route dans son esprit, ce dernier farouchement tourné sur le meilleur moyen de retrouver les parents du petit qu’elle tenait dans les bras et dont elle voulait se débarrasser pas parce qu’il la dérangeait au demeurant, mais parce que ses parents devaient s’occuper de lui, ne serait-ce pour calmer ses pleurs et le rassurer. Il pesait lourd sur sa hanche, c’était peut-être à cause de ça qu’elle se sentait lourde le long de son corps, plus spécifiquement au niveau de son abdomen qu’elle sentit noué sur le moment. Ça non plus, elle n’avait pas envie de s’arrêter dessus, et pendant que Ruben adhérait à son plan, proposant dans la foulée de porter le petit qui dans la seconde, s’inquiéta de changer de bras, Mavis accepta en revanche, et essaya de le rassurer dans la foulée "Je reste là, c’est juré." Elle ne sut pas si c’était cette promesse là, ou bien si c’était celle de Ben qui incita le gamin à sortir de sa réserve, mais ça eut l’air de fonctionner, et l’espace d’un instant infime, Mavis osa se dire qu’ils formaient définitivement une bonne équipe, tous les deux ; et ça lui valut de se perdre dans sa tête le temps que Ruben installe le petit sur ses épaules, ses yeux suivant distraitement leurs mouvements.
Elle cligna une fois seulement qu’il fût bien sécurisé sur son perchoir, et que pour ne pas donner l’impression d’être ailleurs, elle tendit la main pour que le petit tape dedans et se sente fier de ce qu’elle lui dit en même temps "C’est toi le plus fort maintenant — comment ça se fait que t’as l’habitude ?" N’attendant pas une seconde de plus après qu’ils se mirent en mouvement pour partir à la recherche des parents du petit garçon, Mavis posa la question à Ben en le regardant avec une surprise sincère sous la monture épaisse des fausses lunettes qu’elle portait sur le nez "Tu m’as caché un passé de baby-sitter ? Ça non plus, j’aurais pas cru que c’était ton truc." admit-elle dans un léger rire galvaudé par ce qu’elle cachait dessous, le bout de son nez froncé, et sa main trouvant l’entre-deux des omoplates du jeune homme sans considérer que c’était un geste trop tendre à faire en public. Elle le touchait à peine, son costume le protégeant de sa caresse, et ça lui permettait de sécuriser l’assise du gamin qu'il avait sur les épaules, voilà tout. Rebondissant sur ce qu’il avait dit avant qu’ils ne prennent leur chemin, elle lui rappela "T’as pas répondu à ma question d’ailleurs. Qu’est-ce que tu fais là ?" Elle pouvait à peu près deviner ce qu’il faisait là, mais ça lui faisait toujours plaisir d’entendre le jeune homme lui dire qu’il voulait la voir. Elle ne manquait pas d’humilité, c’était une devinette facile à résoudre puisqu’en effet, elle n’était pas sans savoir que, sans la promesse de se retrouver avec elle à la fin de la soirée, il n’aurait même pas consenti à mettre le nez sur les flyers qu’elle avait disséminé un peu partout au St-Vincent ces derniers jours. D’ailleurs, elle lui demanda sans délai "Mes flyers ont été efficaces ? Tu vas enfin te décider à t’engager ici ?" Elle pouvait toujours rêver, elle le savait, mais qui ne tentait rien… tout ça, tout ça. Laissant un petit rire lui échapper, anticipant la réaction qu’aurait Ruben, elle se permit déjà de s’en moquer avant d’adoucir ce qu’il pourrait prendre comme un affront en lui disant, doucement, et la tête tournée dans sa direction "Je suis contente que tu sois venu, et en faisant un effort sur le déguisement en plus. Je m’y attendais pas." Comme tout un tas de choses dont elle ne lui parlerait pas pour l’heure, ses yeux rompant avec les siens quand elle réalisa de nouveau combien tout ce qu’elle disait devenait ambiguë, son attention se reportant sur le visage du petit garçon perché sur les épaules de Ruben, et qui paraissait savourer le début de cette promenade, les larmes remplacées par un vrai sourire.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Il est tout triste, c’est pour ça. » Cela se voyait de façon plutôt aisée, malheureusement. La présence de Ruben accentuait cet effet qui plus était, alors Mavis tenta de souligner la façon dont le petit n’avait pas besoin d'avoir peur de lui - il aurait fini par mal le prendre, Ruben, si les choses avaient continué de cette sorte. « Je le connais bien, tu sais. D’habitude, c’est une blouse blanche qu’il porte sur le dos. Je t’assure, c’est pas un vrai chien qui parle, t’y crois ça ? » De fil en aiguille, le gamin se mit à comprendre que c’était effectivement le cas - cela se voyait sur son visage, la jeune femme renforçait le trait sur le sien et Ben suivit le mouvement en ajoutant là un grand sourire rassurant. Menant un travail d’équipe de qualité comme ils savaient parfaitement le faire, le petit garçon finit perché sur les épaules du docteur, s’accrochant à ses oreilles de chien en guise de bride comme si cela lui permettait de reprendre un peu plus de contrôle sur la situation. « Je reste là, c’est juré. » Ils s’en tapèrent cinq. « C’est toi le plus fort maintenant -
- comment ça se fait que t’as l’habitude ? » La fin de sa phrase était une question adressée à Ruben cette fois ci, qui s’assurait une dernière fois que le petit était bien en place avant d’avancer. Avec tous les vampires dans le coin, une chute suivie d’une perte d’hémoglobine était meilleure envisagée - cela pourrait en tous cas être le point de vue du petit garçon. « Tu m’as caché un passé de baby-sitter ? Ça non plus, j’aurais pas cru que c’était ton truc. » Alors bien sur qu’il eut malgré tout un petit rire. « Oh, non, pas de baby-sitting. » Il appréciait grandement les enfants, et il était plutôt doué avec ces derniers - tout le contraire de l’image qu’il avait pu renvoyer ces deux dernières années, il en était parfaitement conscient, mais c’était pourtant le cas. Mais de là à faire du baby-sitting, il y avait un monde - dans lequel il n’aurait de toutes façons pas eu le temps de s’adonner à de telles activités en plus de ses études. « Ma nièce est plus jeune que moi. J’avais l’habitude de la porter comme ça aussi quand elle était plus jeune. » Son regard se releva vers le gamin qui observait désormais avec attention et un sourire aux lèvres les alentours, mais le sourire de Ben gardait cette emprunte de nostalgie en repensant à cette époque là - celle où son frère était encore parmi eux. « Y’a certaines habitudes qui se perdent pas, apparemment. » Et il aurait pu s’étendre un peu plus en explications sur tout ça, mais il fut autant pris dans les souvenirs que dans la sensation légère mais présente tout de même de la main de Mavis dans son dos - pour assurer que le petit ne tombe pas, il le savait, mais après l’avoir retrouvé la dernière fois tout avait un gout différent désormais.
« T’as pas répondu à ma question d’ailleurs. Qu’est-ce que tu fais là ? » Il reporta son regard vers elle, un sourcil haussé car Ruben savait parfaitement pourquoi elle lui posait la question de cette façon là. « Je fais ma bonne action de l’année. » Il eut un petit sourire malicieux. « C’est forcément pour ça que je suis là. » L’avantage du gamin, c’était qu’il ne pouvait pas comprendre les sous-entendus et les autres personnes autour d’eux n’en avaient rien à faire de leur discussion. Il ajouta à voix basse ensuite. « Je suis venu voir une petite blonde mais elle semble pas là finalement, alors je profite de la compagnie d’une brune à la place. » Il se redressa pour ne pas faire chavirer l’enfant. « Mes flyers ont été efficaces ? Tu vas enfin te décider à t’engager ici ? » - « Ah, ah. » Sa réaction et sa réponse sarcastique fut sans appel. « Tes flyers ont fonctionné parce-que je suis là et c’est comme ça que j’ai vu l’événement, mais hors de question que je passe du temps en dehors d’aujourd’hui ici. » Un dispensaire ne rapportait aucune véritable gloire, et Ben avait besoin que son travail soit admiré. « Je suis contente que tu sois venu, et en faisant un effort sur le déguisement en plus. Je m’y attendais pas. » Sa voix était moins moqueuse et ses dires bien plus véritables, alors il se défit de son sarcasme de son côté. « J’avais pas prévu de venir, à la base. » Mais étant donné que Mavis serait sur place puisqu’elle l'avait dit à qui voulait bien l’entende qu’elle les y attendait nombreux sur place, il n’avait su saisir l’occasion de se pointer là. « Et encore moins de porter un costume. » Il eut un petit rire. « Mais je me suis dit que pour passer inaperçu c’était le meilleur moyen. Je regrette juste de pas avoir choisi la facilité du vampire par exemple, plutôt que de pas vouloir effrayer les gamins, parce-que je fais plus tâche dans le décor qu’autre chose finalement. » - « Maman ! Maman ! » Le gamin se mit à s’agiter sur les épaules de Ruben, qui dut faire un véritable effort pour le tenir stable sur ces dernières. « Doucement bonhomme, on y va, t’en fais pas. » Surtout maintenant qu’il semblait avoir retrouvé sa mère, au moins avoir eu l’impression de la voir, Ben n’allait pas échapper l’occasion de se défaire de sa présence.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Même si elle lui avait posé la question, Mavis connaissait d’emblée la réponse : difficile d’imaginer le docteur Ruben Hartfield faire du baby-sitting. Pas parce qu’il n’était pas doué avec les enfants, il semblait l’être si elle en jugeait l’aisance avec laquelle il avait pris les opérations en mains, mais simplement parce que ça ne collait pas au personnage qu'il s’était construit ces dernières années. Le voir aussi à l’aise avec l’enfant qu’il portait sur ses épaules, ça avait quelque chose d’un peu perturbant, elle devait au moins se l’admettre à elle-même, pas habituée à cette facette qu’il laissait entrevoir ici. Non, elle ne voulait pas d’enfant, pas maintenant en tout cas, alors ce qu’elle soupçonnait qui se passait dans son corps ces derniers temps, il ne lui manquerait pas quand elle se déciderait à en faire quelque chose. Voir son partenaire — à défaut de pouvoir l’appeler autrement — cultiver sa complicité avec un enfant, ça ne la ferait pas changer d’avis non plus, jamais de la vie.
Encore fallait-il qu’elle soit sûre de tout ça. Toutefois, elle connaissait la providence, et bien qu’elle n’était pas du genre à se référer au destin pour démêler les noeuds de son existence, elle connaissait par coeur les premiers signes d’une grossesse de quelques semaines, et ça ressemblait tout de même beaucoup à ce qui lui arrivait ces derniers temps, plusieurs fois par jour à intensité variable. Elle était un futur médecin au parcours académique impeccable, elle n’avait pas besoin de plus pour saisir l’étendu de ce qui se passait juste là, sous la bordure de sa jupe plissée. Immédiatement, elle ferma son esprit à ça, se recentra sur la réponse de Ben plutôt que celle qu’elle devrait bientôt se donner à elle-même, et eut un léger sourire absent quand, prenant sens de ce qu’il lui disait, elle lui dit en raccordant les fils de la conversation qu’elle avait brièvement quittée "Je savais pas que Rhett avait des enfants." Elle ne connaissait pas l’histoire de la vie de famille de Ruben, pas autant qu’il connaissait la sienne "C’est drôle, j’ai jamais pensé que t’étais du genre à te lier avec tes neveux et nièces. On en apprend tous les jours avec toi." Avoir Ben comme mentir, c’était évoluer selon la métaphore du puis sans fond — qu’importait les domaines d’ailleurs, il lui apportait tant de choses depuis quelques mois maintenant qu’être un peu étonnée allait de pair avec ce qui lui inculquait sans compter, aussi généreux que passionné. Elle suivait son regard qui remonta sur le visage du petit garçon, heureux comme un prince sur ses épaules, et se mordit les lèvres pour éviter de lui demander pourquoi, s'il était aussi à l'aise avec les enfants, il avait demandé à Nina de se débarrasser du leur. Ça tapait trop près de la maison, elle s’abstint de le faire, ce n’était de toute façon pas le lieu. Elle se permit seulement de noter à voix haute, sa main entre ses omoplates faisant un aller-retour dans une caresse qu'il sentirait sans doute à peine sous son costume "T’es doué. Oui, Ben, je réussis encore à être étonnée que tu sois bon dans absolument tout ce que tu fais." enchaîna-t-elle vite pour noyer le poisson, ne tenant pas à alourdir l’atmosphère et se mettant à rouler des yeux pour paraître plus agacée qu’elle ne l’était vraiment.
"Hm, c’est l’argument le plus minable que j’aie jamais entendu." Ses bonnes actions, Ben les faisait tous les jours de sa vie en sauvant celle de ses patients. Elle lui sourit, son visage tourné dans sa direction pour glaner ce qui lui brûlait les lèvres : avouer qu'il était venu pour elle, pour rien ni personne d’autre. Elle ne s’en lasserait pas, de s’apercevoir qu’elle avait ce genre de pouvoir sur lui, et s’il se pencha sur elle pour enfin lui donner ce qu’elle attendait, elle ne fut pas déçue de sa confidence qu’elle lui rendit en haussant les sourcils sous la monture de ses lunettes "La petite blonde est beaucoup plus fun que la petite brune. Si t’as un peu de chance, elle fera une apparition ce soir. Mais tu dois bien te tenir." Et encore une fois, un peu trop téméraire contenu de son état de fatigue, Mavis ne s’appesantit pas, tachant cependant de garder un air neutre, et préféra relancer un regard au gamin qui agissait en catalyseur de leurs pensées les moins raisonnables. Elle retira sa main du dos de Ruben, laissa un rire lui échapper en entendant sa réponse à propos de ses flyers, et dans un élan de malice, elle lui fit "Tu devrais saluer Jahan. Il sera honoré de t’avoir entre ses murs ce soir." Pas le moins du monde. Si Ben détestait le docteur, le docteur le détestait tout autant, et ce pour une raison que Mavis ne réussissait pas à comprendre. Elle comprenait celles de Ruben, celles de Lahiri restaient un peu nébuleuses et lui laissaient croire que lui aussi, il ressentait un semblant de jalousie à son égard. Moins primitive que celle d’Hartfield puisque Lahiri ne convoitait pas Mavis, mais plus générale puisque sa carrière était plus prestigieuse que la sienne, et qu’en plus d’avoir la belle vie, il avait le reste. Ça ne la regardait pas, et pour repousser ça, Mavis haussa les épaules pour ensuite passer une main dans sa perruque, se satisfaisant de la présence du docteur à ses côtés malgré tout ce que ça impliquait, malgré aussi la présence de ce petit garçon vers qui elle ne pouvait s’empêcher de porter son regard tandis qu’elle disait au jeune homme qu’elle était heureuse qu’il soit venu.
Sa réponse la fit secouer la tête à la négative, pas d’accord avec son plan de secours pour son costume "Je te préfère avec celui-ci. T’as l’air d’une peluche énorme contre laquelle on a envie de se blottir et de s’endormir." Elle s’apprêtait à demander son avis au gamin sur les épaules du docteur, mais ce dernier se mit à s’agiter, ses bras se tendant vers la source de son excitation soudaine "Tu veux descendre ?" Il hocha la tête inlassablement pendant que Mavis se positionnait devant Ruben pour réceptionner l’enfant qui lui retomba dans les bras alors que, derrière elle, une maman affolée s’approchait d’eux en catastrophe "Mon dieu, j’ai bien cru ne jamais le retrouver !" Se retrouvant soudainement les mains vides, Mavis expliqua à la mère qui serra fort son fils contre elle "On a fait aussi vite qu'on a pu pour vous le ramener. Il a beaucoup pleuré, mais tu vois qu’on l’a retrouvée, bonhomme." "C’est un enfant un peu sauvage, vous avez eu de la chance qu’il accepte de vous suivre." Se faisant presque couper la parole par la mère, la blonde lui répondit, posant de nouveau une main sur Ruben — sur son épaule, cette fois-ci "C’est en partie grâce à lui. Je n'ai fait que lui promettre de vous retrouver, il a fait le reste." "Vous ferez de bons parents, ça se sent." Oh "Bonne soirée. Reste dans les bras de maman, juré ?" Prenant le coche pour échapper à cette discussion, sentant quelque chose lui serrer dans la région de sa gorge, Mavis tendit de nouveau sa main au petit pour qu’il lui en tape cinq, et puis elle lui fit un petit signe de la main avant de camper là, près de Ben à qui elle chuchota finalement, ses lèvres se mouvant exagérément pour dissimuler son malaise évidente, et cette sensation prégnante de lourdeur qui lui vrillait le bas du corps "Tu crois que c’était un compliment ?" De la part d’une femme qui perdait son gamin dans une foulée pas si compacte que ça, ça ne valait surement pas grand-chose ; et elle décida d’en rire, un peu nerveusement cela dit, en se tournant vers Ruben pour enfin le regarder plus longtemps et lui faire, en tendant les mains vers ses grandes oreilles pour tirer dessus, prenant une mine toute mignonne qu’elle accompagna de moqueries faciles à trouver "Vraiment adorable. Tu voudras bien me laisser prendre une photo pour l’afficher dans la salle de garde ?"
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Je savais pas que Rhett avait des enfants. » L’évidence même du manque d’informations de la part de Mavis quant à l’organisation familiale des Hartfield le percuta en même temps qu’elle prononça ces mots - et ce n’était pas là la faute de la jeune femme mais bien d’un manque de jugement de la part de Ruben. Ils avaient beau partager pas mal de choses ensemble, et surtout du temps, il était d’une évidence même que certaines choses restaient encore des inconnues aux yeux de la jeune femme. Alors, il pinça quelque peu ses lèvres, ajusta la lueur dans son regard. « Rhett n’en a pas non. Mais mon autre frère Jackson en avait. » C’était dans ce type de moment qu’il se rendait compte, en silence et dans son coin, à quel point la disparition de son frère avait beau commencer à remonter quelque peu dans le temps, ce n’était pas pour autant que la peine qu’il pouvait ressentir arrivait à s’apaiser. « Il a eu un accident de voiture auquel il n’a pas survécu y’a quelques années, c’est pour ça que j’en parle au passé. » Malgré tout, ses paroles restaient prononcées sur un ton calme et maîtrisé - il s’agissait de Ruben Hartfield après tout. « C’est drôle, j’ai jamais pensé que t’étais du genre à te lier avec tes neveux et nièces. On en apprend tous les jours avec toi. » Il esquissa un sourire plus enjoué en cet instant: de cette partie là de la conversation, ils pouvaient discuter plus facilement. « Ravi de te surprendre tous les jours. » Parce-que c’était présentement le cas, il n’avait pas besoin d'apprendre à lire entre les lignes pour le comprendre. « Et pourtant c’est le cas. La seule personne de ma famille avec qui je n’arrive pas vraiment à m’entendre en réalité c’est Rhett. C’est celui dont le reste du monde entend le plus parler, mais lui et moi ça a toujours été très compliqué et le dialogue a toujours été… ouais, compliqué. » Il se rendit compte que c’était là surement bien plus d’informations que Mavis en avait réellement besoin ou envie de connaitre, alors il conclut en étirant un nouveau sourire.
« T’es doué. Oui, Ben, je réussis encore à être étonnée que tu sois bon dans absolument tout ce que tu fais. » Bien sur que c’était là le genre de paroles qui faisait du bien à son égo en tout temps. « Merci de le reconnaître et de me le dire. » Elle avait en plus un avantage que d’autres n’avaient pas dans ce monde: il savait lui exprimer, de temps à autres et sous certaines formes, sa reconnaissance. Même si elle soulignait cette particularité ici pour un domaine qui n’était pas un de ceux dans lesquels il préférait être complimenté, puisque c’était elle il ne rechignait pas à recevoir les félicitations, qu’importe sur quoi portaient ces dernières.
« Hm, c’est l’argument le plus minable que j’aie jamais entendu. » Il lui aurait bien tiré la langue en guise de première réponse, mais il ne pouvait se permettre de réagir de la sorte; pas ici, pas dans ces circonstances alors qu’il était présent en tant que docteur Hartfield et non en tant que Ben. La seule chose qu’il put se permettre et parce-que cette dernière se trouvait être discrète et réalisable sans attirer de regards suspicieux sur eux, fut d’ajouter une commentaire à voix plus basse seulement à l’attention de la jeune femme. « La petite blonde est beaucoup plus fun que la petite brune. Si t’as un peu de chance, elle fera une apparition ce soir. Mais tu dois bien te tenir. » Bien sur qu’un sourcil intrigué et un petit sourire firent leur apparition sur le visage de Ruben; c’était là une réponse qui lui plaisait bien plus que toutes celles qu’il avait pu envisager en venant ici. Il était véritablement ici pour lui montrer son soutien et surtout profiter un peu de sa compagnie, mais il avait tenté d’arrêter de se faire des films à tout bout de champ alors il avait conclu pour lui même que si ces deux objectifs là pouvaient déjà être remplis, c’était une réussite. « Je suis toujours sage voyons. » Ils savaient tous deux que ce n’était pas le cas, mais il prétendrait tout de même pour le jeu. Finalement, elle revint à la véritable conversation, se trouvant à laisser échapper un petit rire lorsqu’il répondit à ses questions. « Tu devrais saluer Jahan. Il sera honoré de t’avoir entre ses murs ce soir. » Sans cacher ce qu’il pouvait en penser, Ruben leva les yeux au ciel. « Encore heureux qu’il en est honoré. » Il savait pertinemment que ce type de réaction ferait tiquer Mavis, et qu’elle ne rentrait effectivement pas dans la bonne conduite qu’il devrait endosser s’il voulait que son comportement soit considéré comme exemplaire avec au bout les promesses faites; mais elle était celle ayant mis de l’huile sur un feu qui se trouvait simplement être en sommeil tel un vampire craignant la lumière du jour et cherchant à ne pas entrer en combustion au contact de cette dernière.
De tous les costumes que Ruben aurait pu choisir pour se rendre au dispensaire aujourd’hui, celui qu’il portait n’était évidement pas son premier choix - mais contrairement aux dents en plastique inconfortables qu’aurait comporté un déguisement du comte Dracula, celui de Scooby avait comme seule contrainte de tenir un peu chaud. « Je te préfère avec celui-ci. T’as l’air d’une peluche énorme contre laquelle on a envie de se blottir et de s’endormir. » Et si le gamin ne s’était pas mis à s’agiter et à crier en voyant sa mère au loin, telle une chauve-souris servant de radar de repérage, Ruben se serait permis de répondre à la jeune femme - il allait devoir garder ses commentaires pour le moment. « Tu veux descendre ? » Il l’aida à faire en sorte que le petit regagne la terre ferme sans encombre. « Mon dieu, j’ai bien cru ne jamais le retrouver ! » - « On a fait aussi vite qu'on a pu pour vous le ramener. Il a beaucoup pleuré, mais tu vois qu’on l’a retrouvée, bonhomme. » - « C’est un enfant un peu sauvage, vous avez eu de la chance qu’il accepte de vous suivre. » La main de Mavis se posa à la suite sur son épaule à lui, et il ne tiqua pas à ce contact qu’il savait se vouloir uniquement théâtral pour appuyer les mots qu’elle prononçait par la suite. « C’est en partie grâce à lui. Je n'ai fait que lui promettre de vous retrouver, il a fait le reste. » Ben étira un petit sourire qui se voulait rassurant. « Elle exagère, c’est elle qui a réussi à faire en sorte que tout se passe pour le mieux. » Il était sincère. « Vous ferez de bons parents, ça se sent. » Et il dut faire en sorte à ces mots là de continuer d’avoir ce petit sourire rassurant, comme si les paroles de la femme n’avaient pas d’impact sur lui. Heureusement, Mavis était plus réactive que lui, comme trop souvent. « Bonne soirée. Reste dans les bras de maman, juré ? » Le gamin et sa mère finirent par sortir du champ de vision, là où eux deux restaient sur place. Oh, ce n’était en rien pour le mettre à l’aise ce type de réflection; et si elle n’avait pas rebondi dessus pour sur il aurait surement fait comme si de rien n’était - parce-qu’il n’appréciait que trop peu cette façon dont les inconnus avaient de souligner avec un brin trop de facilité la façon dont ils pouvaient parfaitement faire la paire. Il le savait, ils le savaient, il n’y avait pas besoin d’en faire tout un fromage.
« Tu crois que c’était un compliment ? » Ben ne tourna pas son visage de suite vers Mavis, car si elle ajouta rapidement un petit rire à la remarque de la femme, il n’était pas autant enclin à réagir de cette sorte, se tenant plutôt là immobile de façon glaciale et manquant cruellement de sang affluent dans les moindres parties de son corps; même son palpitant se trouvait à manquer des battements et à manquer d’enthousiasme pour la situation, s’apparentant à un coeur de pierre couvert de glace. Mais parce-qu’il n’était pas question que cette remarque lui mine le moral ou jète le moindre froid sur leur conversation et sur la situation, il finit par tirer également un petit sourire. « Mieux vaut le prendre comme tel. »
Se tournant complètement vers lui cette fois, la blonde leva les yeux pour attraper les oreilles du costume de Ruben, se mettant à jouer avec ces dernières; oh, bien sur qu’il leva les yeux au ciel en moins de temps qu’il n’en fallait pour prévoir qu’il réagirait de cette sorte, alors que face à lui Mavis faisait une petite moue à la fois adorable et moqueuse; elle était douée pour tenir ce masque là en place. « Vraiment adorable. Tu voudras bien me laisser prendre une photo pour l’afficher dans la salle de garde ? » De suite, il ne se fit pas prier pour laisser échapper un rire franchement amusé, un brin sarcastique également, secouant déjà sa tête de gauche à droite. « Hors de question. » Il haussa légèrement un sourcil. « Si je te laisse faire ça, je vais en entendre parler pendant des mois et des mois et j’ai pas la patience pour ce genre de chose. » Cela serait peut-être marrant pour les premières semaines, mais deviendrait véritablement embêtant le reste du temps. « Tu peux en prendre une pour garder pour toi si tu veux par contre. » Il n’était pas si vilain que cela. « Mais d’abord… » Il inspira longuement, regardant autour de lui. « Montre moi à quoi on doit participer, nous les médecins, quand on vient ici à ce type de soirée pour être bien vus ensuite. » Il ne cachait même pas que c’était là la seule et unique raison qui le pousserait à se mêler véritablement aux festivités - si Mavis n’était pas celle ayant lancé les invitations à ces dernières, il ne serait même pas venu. « Parce-que je suppose que c'est aussi pour ça que t’as tenté de faire venir autant de monde, non ? Un coup de main pour quelque-chose, une bonne action ici ? »
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Si elle devait être tout à fait honnête, elle se sentit coupable sur le moment Mavis, d’obliger Ben à lui parler de son frère disparu "Oh. Je suis désolée." laissa-t-elle échapper sans même y penser, secouant la tête en détournant rapidement le regard, comptant sur l’excuse de jeter un oeil au petit garçon assit sur les épaules de Ruben pour ne pas donner l’impression que ça la touchait d’une quelconque manière. Si elle devait l’être encore plus, honnête, il lui semblait que c’était une info qu’elle avait déjà entendu de la bouche de Leon, mais il ne s’y était jamais vraiment arrêtée, ne cherchant pas à creuser pour en faire quelque chose sur lequel compter au cas-où, faisant pourtant toujours en sorte de rester au fait des faiblesses de ses adversaires pour les abattre une fois à terre. Ben était différent à ses yeux, ça la faisait passer l’éponge sur quelques manoeuvres qu’elle remisait loin pour ne pas être tentée de lui faire du mal. Sur le moment, elle fut sincèrement peinée d’apprendre de sa bouche cet événement. Elle ne lui poserait pas de questions, pas maintenant en tout cas, elle le laissa juste continuer à lui parler de ce qui était à sa portée, roulant ses lèvres l’une sur l’autre pour s’abreuver patiemment de ses mots, et retourna la tête dans sa direction quand elle sentit qu’elle n’avait plus besoin de préserver la pudeur du docteur qui lui parlait de son autre frère bien vivant, Rhett "J’ai cru le comprendre, oui." Leur rencontre lui avait donné un aperçu de ce que pouvait être leur relation "Je te juge pas, on peut pas tout à fait dire que je m’entends bien avec Baz." Et Marion, elle n’en parlerait même pas, même si l’anecdote autour de sa mort aurait sa place ici, dans cette soirée où l’horreur avait sa place. Il ne manquerait qu’un feu de camp pour qu’elle puisse la raconter, mais pour l’heure, elle s’en passerait.
Elle préférait se concentrer sur l’essentiel, sur cette quête de maman qui ravirait le petit garçon qui pesait sur les épaules de Ben comme le poids que Mavis portait au creux de son ventre. Il se noua, au plus qu’ils avançaient tous les trois, et qu’elle prenait sens que la présence du jeune homme à ses côtés ce soir était un peu difficile à supporter. Pas parce qu’elle n’était pas heureuse de le voir, bien au contraire. Elle était toujours heureuse de voir le docteur, même quand il lui tapait sur les nerfs et qu’elle prétendait le détester. Surtout depuis Sydney, surtout depuis qu'ils avaient décidé que le temps qui leur était compté devait, et bien, compter, et que le rapport qu’ils entretenaient, s’il ne serait jamais officiel, était au moins assez sincère pour que ça remette en perspective le contrat tacite qu'ils avaient passé tous les deux en se lançant dans tout ça. Elle le sentait, en marchant à ses côtés, que quelque chose avait changé, et ce n’était pas ses sens qui étaient plus aiguisés d’ordinaire depuis quelques semaines qui la mettait sur la piste : c’était tout ce qu’ils s’étaient dit ces derniers temps qui appuyait sur l’idée qu’ils vivaient quand même quelque chose de réel. Et ce dont elle niait l’existence pour le moment, sans doute un peu effrayée de se rendre compte de sa stupidité, ça mettait davantage l’accent sur cette impression d’ailleurs, rendant leur liaison plus concrète encore, bien qu’elle savait que dans quelques jours à peine, ce ne serait plus qu’un mauvais souvenir sur lequel elle ne pourrait pas compter pour expliquer combien, au cours de cette année, elle s’était attachée à Ruben.
L’intervention de la maman du petit l’extirpa de sa tête avec une sorte de violence à laquelle elle fut obligée de se raccrocher pour ne pas laisser son trouble l’emporter. En revanche, elle remarqua la manière dont le docteur se raidit, l’expression de son visage devenant froide et ses yeux bleu-vert exempts de toutes lueurs chaleureuses. Vous ferez de bons parents, c’est ce que la mère du petit garçon avait dit avant que Mavis ne la laisse partir, et elle en était certaine, c’était ça qui tétanisait Ben dont elle connaissait plus ou moins l’avis sur la question "Hey, c’était qu’une façon de parler." chuchota-t-elle pour lui, pour eux, consciente pourtant que personne autour ne les écoutait, trop occupés à s’amuser pour leur accorder ne serait-ce qu’un peu d’attention "Je sais ce que t’es en train de te dire, oublie ça." Elle n’avait pas besoin de plonger dans sa tête pour comprendre le jeune homme, c’était bien pour ça que ça fonctionnait bien entre eux. Ils agissaient normalement, pas comme un couple, pas comme des amants — les paroles de cette femme que Ruben ne quitta pas des yeux pendant un moment, elles avaient été sa façon de les remercier de s’occuper de son fils, rien d’autre. Penchant la tête pour chercher les yeux de Ben, elle espéra que le pas qu’elle fit vers lui l’obligerait à revenir dans son corps, lui qui semblait soudainement occupé ailleurs, à un endroit qu’elle ne pouvait pas atteindre même avec de la bonne volonté ; et dans la foulée, elle sut d’emblée que, qu’importe ce que lui dirait le test de grossesse qu’elle ferait le plus rapidement possible, sa décision était prise, et qu’elle ne lui parlerait pas de ce qu’elle ferait, sous aucun prétexte. Il reprit la parole, ça eut le don d’informer Mavis sur l’idée qu’il était de nouveau avec elle. Elle lui donna un sourire, à défaut d’un baiser, lui disant en même temps "Relax, d’accord ? On reverra jamais plus cette femme de notre vie, c’était des paroles en l’air."
Elle ne lâcha pas ses yeux avec les siens pendant une poignée de secondes encore, et puis elle décida de détendre l’atmosphère parce qu’elle n’avait pas réussi à le faire venir ici pour qu’il passe sa soirée à craindre ce qu’il le faisait soudainement agir avec froideur. Lui attrapant les oreilles de son costume, elle se félicita de faire naître un sourire de son visage, celui qu’elle lui donna tremblotant un peu en pensant au fait qu’ils avaient été deux idiots imprudents depuis Sydney. Ils étaient médecins, ou médecin à en devenir, le respect de la contraception était la base d’une relation comme la leur, ou tout n’avait vocation qu’à une seule et unique chose ; mais elle n’était pas infaillible, et ils l’avaient négligé. Se faisant rappeler à l’ordre par le refus gentil de Ruben, elle décida de laisser ça de côté. Encore une fois. Cependant, elle était sûre d'y revenir en pensées au moins une fois après ça "Ça te rendrait trop sympathique, c’est ça ? Ou tu crains que ton charme irrésistible perde quelques points ? Je connais une ou deux infirmières qui fondraient devant ton air de cabot mal peigné tu sais." Inutile de dire que ces infirmières deviendraient ses ennemies jurées, un détail qu’elle n’exprimerait pas à voix haute, moins possessive que Ben ne l’était — mais pas moins empreinte à revendiquer son territoire, à sa manière en tout cas. Elle lâcha ses oreilles, fronçant de nouveau le nez en se reculant d’un pas pour lui dire après l’avoir toisé une nouvelle fois "À la réflexion, j’ai préféré la tenue avec laquelle t’es venu me souhaiter mon anniversaire. Je regrette de pas avoir pris de photo de celle-là, heureusement que j’ai une excellente mémoire." roucoula-t-elle, consciente qu’il savait très bien de quoi elle parlait. Elle ne s’y attarda pas toutefois, faisant un signe de tête au jeune homme pour qu’ils reprennent leur chemin vers l’intérieur du dispensaire "Cette soirée est moins importante que les portes ouvertes du mois de juin. C’est une vraie fête, pas une vitrine pour promouvoir ce qu’on fait ici." Mais "Mais c’est vrai qu’avec les flyers, j’espérais que l’ambiance incite quelques professionnels de santé à s’engager. Je me suis vachement impliquée pour cette journée et on a eu quoi, cinq ou six prospections pour du bénévolat ? C’est un peu frustrant." avoua-t-elle, se mordant le coin des lèvres en passant la porte du hall pour rejoindre la salle réquisitionnée comme salle de bal. Avant ça, elle haussa les épaules, toupilla sur elle-même pour pouvoir mieux voir le visage de Ruben qu’elle dévisagea juste une seconde, et ainsi lui dire la seconde d’après "Si t’étais venu plus tôt, t’aurais eu des tas de choses à faire. Ce soir, c’est réservé au bal alors à part siroter du jus de fruits, te gaver de sucreries et danser, t’auras pas besoin de beaucoup briller." Même si par instinct, le docteur Hartfield se sentait toujours obligé de briller. Elle lui sourit à nouveau, et puis s’arrêta presque brusquement à bonne distance de la porte de la salle de bal pour, une main le stoppant en se posant sur la poitrine du jeune homme, elle lui demanda "Tu veux danser ? Avec moi, ou avec quelqu’un d’autre, c’est la fête après tout." C’était davantage pour continuer d’alléger l’atmosphère que par réelle envie de danser, consciente de l’exposition que ça leur conférerait, d’occuper la piste de danse tous les deux. Néanmoins, elle continua sa comédie pour lui faire, faisant preuve d’une fausse nonchalance en haussant de nouveau les épaules "Mais avec moi, ce serait quand même plus sympa."
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Oh. Je suis désolée. » Alors qu’elle détournait son regard, il secoua quelque peu la tête. « Ne le sois pas, c’est pas de ta faute. » Elle n'avait pas à se sentir désolée, que ce soit pour la perte tragique qu’avait subi Ruben ou pour avoir mentionné cette dernière alors qu’elle faisait remonter effectivement des sentiments qui blessaient encore profondément le jeune homme. « Crois moi, c’est pas une partie de ma vie sur laquelle je m’étends, et tu n’étais pas sur place le jour où c’est arrivé: tu ne pouvais pas savoir. » Pourtant, plus que d’autres choses, c’était une expérience qui marquait profondément le jeune chirurgien qui se tenait toujours pour responsable, en silence, de la perte de son frère. Il n’aurait rien pu faire, mais restait persuadé que c’était le cas, jusqu’à revoir les images défiler dans sa tête lorsque le moral ne tenait pas la route - sans mauvais jeu de mots - et à relire le dossier médical qui traînait dans les archives dans la foule s’il se trouvait à l’hôpital. Il est des mystères que l'on peut à peine imaginer, et que l'on ne résoudra qu'en partie: il peinait à imaginer comment n’avait-il en rien pu être apte à la sauver, ne saurait trouver la réponse à ses questions sur ce cas là. Il en voyait des patients, il en sauvait énormément aussi qu’importe si les maux dont ils souffraient été minimes ou importants; mais le cas de son frère resterait toujours sa bête noire dont il n’arrivait pas à se débarrasser. Pinçant ses lèvres, il esquissa tout de même une petite moue qui se voulait rassurante, bien plus légère que la conversation qu’ils étaient en train d’avoir malgré eux. « Merci quand même. » Si la sympathie humaine ne peut rien changer aux faits eux-mêmes, elle aide pourtant à les rendre plus supportables.
« J’ai cru le comprendre, oui. » Que Rhett était celui de sa famille avec lequel il avait le plus de mal à bien s’entendre - ce qui était pourtant paradoxale quand il était su que Ben avait passé plusieurs mois à vivre chez ce dernier l’année passée, lorsqu’il avait été mis à la porte de son propre appartement. « Je te juge pas, on peut pas tout à fait dire que je m’entends bien avec Baz. » Et parce-que lui était au courant en revanche de ce qui avait pu se passer comme perte tragique chez les Barnes, il n’appuierait pas sur la question qui lui brulait pourtant les lèvres en cet instant: était-ce autant compliqué avec sa soeur lorsqu'elle était encore à ses côtés ? Ou était-ce là un ressenti qu’elle éprouvait uniquement envers son frère ? « Caractéristique des derniers de la famille alors, cette affaire. » Bien sur qu’il se permettait de souligner cette partie là avec un peu plus de légèreté - parce-qu’il n'était pas venu jusqu’au dispensaire aujourd’hui pour se miner le moral, mais plutôt pour profiter des festivités et de la présence de la jeune femme à ses côtés.
La nature humaine a d'extraordinaires facultés de rebondissement. Supprimez l'obstacle, quel qu'il soit, et de quelque manière que ce soit, - même par la mort - et nous voulons retrouver nos premières raisons d'espérer et de nous réjouir. C’était là ce qu’ils tentaient de faire avec le petit garçon qui avait perdu sa mère dans la foule, de supprimer cet obstacle qui était imposant et important pour l’enfant afin d lui redonner espoir. Ce dernier fit de nouveau rapidement surface, alors qu’il reconnut sa mère bien plus facilement à être perché sur les épaules du docteur Hartfield. Rapidement, le chemin de cette dernière vint à l’encontre de celui des deux jeunes gens, et le petit retrouva le confort et la réassurance de celle qui représentait la sécurité à ses yeux. Ce ne fut donc pas cette partie là qui fit tiquer Ruben bien plus que de raison, mais plutôt les paroles qu’elle ajoute à la suite avant de disparaitre de leur champ de vision. Et puisqu’il n’y avait plus que Mavis à ses côtés en cet instant, il ne chercha même à dissimuler d’une quelconque façon ce qu’il pouvait penser des paroles entendues - et elle sut les lire on ne pouvait plus clairement dans le regard et le ton emprunté par Ben à ses côtés. « Hey, c’était qu’une façon de parler. Je sais ce que t’es en train de te dire, oublie ça. » C’était la seule partie qui était facile à intégrer et à accepter dans ce type de situation: elle savait effectivement ce qu’il était en train de se dire, en silence mais pourtant hurlant à qui saurait l’entendre ce qu'il pensait de la question. Mieux valait se dire effectivement que ce n’était qu’une façon de parler, mais ce n’était pas là quelque-chose qui le faisait rire lui. « Relax, d’accord ? On reverra jamais plus cette femme de notre vie, c’était des paroles en l’air. » Elle avait raison, il savait qu’elle avait raison. Ce n’était pas pour autant que tout ça arrivait à lui plaire d’une quelconque façon; il allait devoir s’en accommoder tout de même. Soupirant allègrement, il hocha quelque peu la tête, pour souligner à Mavis qu'il se rattachait à sa façon de voir les choses et aux paroles qu’elle lui avait adressé, même si aucun des deux ne se trompaient sur ce qu’il en pensait dans le fond.
La suite des idées de la jeune femme et des paroles qu’elle lui adressa eu au moins le don de le dérider quelque-peu, alors qu’il se permettait de lever allègrement les yeux au ciel à l’évocation d’une photo mise en salle de pause du service. « Ça te rendrait trop sympathique, c’est ça ? Ou tu crains que ton charme irrésistible perde quelques points ? Je connais une ou deux infirmières qui fondraient devant ton air de cabot mal peigné tu sais. » Peut-être u'il échappa finalement un petit rire à cet instant là. « Un mélange des deux options. » Il était sans dire que Ruben souhaitait garder son image liée à sa réputation grandissante au sein du service et de l’hôpital autant impeccable que possible, et ce n’était pas en affichant ce type de photo à tort et à travers que cela pourrait être bon pour lui. Mais, d’un autre côté, il appréciait particulièrement être admiré - et l’idée que cela puisse aider dans ce sens là le laissa en pleine réflexion un instant supplémentaire. Il ajouta cependant assez rapidement: « J’aurais espérer faire fondre quelqu’un d’autre avec cet air là, tu sais. » Oh, elle savait lire entre les lignes, Mavis, il n’était pas nécessaire en cet instant de rajouter la moindre explication ou précision à ce qu’il pensait réellement derrière ces mots. « À la réflexion, j’ai préféré la tenue avec laquelle t’es venu me souhaiter mon anniversaire. Je regrette de pas avoir pris de photo de celle-là, heureusement que j’ai une excellente mémoire. » Ben secoua vivement la tête à cette évocation. « Là je suis bien content que t’aies effectivement pas pris de photo. » Pas parce-qu’elle n’en garderait pas un souvenir pour elle, mais parce-qu’il savait que si ce dernier se retrouvait à circuler c’en était fini pour lui.
« Cette soirée est moins importante que les portes ouvertes du mois de juin. C’est une vraie fête, pas une vitrine pour promouvoir ce qu’on fait ici. » Mais ? « Mais c’est vrai qu’avec les flyers, j’espérais que l’ambiance incite quelques professionnels de santé à s’engager. Je me suis vachement impliquée pour cette journée et on a eu quoi, cinq ou six prospections pour du bénévolat ? C’est un peu frustrant. » Peut-être qu’il esquissa malgré tout un petit sourire se voulant rassurant. « Je peux comprendre. » Autant les personnes qui étaient passées et qui n’avaient fait aucune promesse quand à une implication future que ce que pouvait ressentir Mavis face à tout ça. « Dis toi au moins que y’a eu du passage et que les gens ont pu voir ce que vous faites ici. C’est toujours ça de gagné. » Ca n’apporterait pas énormément de satisfaction supplémentaire, mais il manquait que c’était tout de même le cas: son implication n’était pas tout à fait passer inaperçue. « Maigre consolation, je sais, mais c’est toujours ça. »
Sans qu’il ne s’y oppose un seul instant, leurs pas les menèrent jusque la salle de bal là où se tenait la majeure partie de la soirée organisée pour l’occasion. « Si t’étais venu plus tôt, t’aurais eu des tas de choses à faire. Ce soir, c’est réservé au bal alors à part siroter du jus de fruits, te gaver de sucreries et danser, t’auras pas besoin de beaucoup briller. » - « Tu sais très bien que j’apprécie pourtant énormément briller comme Edward le fait sous le soleil. » Il lui ajouta un petit clin d’oeil: ce n’était pas une précision qui était nécessaire puisqu’ils savaient parfaitement tous les deux que c’était le cas. Finalement, elle s’arrêta dans son élan et l’arrêta lui aussi dans sa course en apposant sa main contre son torse; heureusement que le geste s’ancrait naturellement dans la situation et que c’était là quelque-chose qui aurait pu être fait pour n’importe qui face à elle, car sinon cela aurait pu être une nouvelle preuve incriminante les deux amants préférant se retrouver une fois la nuit tombée pour éviter une telle lumière mise sur eux. « Tu veux danser ? Avec moi, ou avec quelqu’un d’autre, c’est la fête après tout. » Il esquissa d’emblée un sourire amusé, haussant quelque peu un sourcil intéressé sur son visage. « Danser ?» Pas qu’il ne savait pas le faire - il était doué dans tous les domaines, du moment que cela pouvait le mettre en valeur aux yeux des autres. « Mais avec moi, ce serait quand même plus sympa. » Mavis s’appliquait à donner un air détaché à sa proposition, et bien sur que cela fonctionnait parfaitement face à Ruben qui crevait de recevoir son attention et d’être couvert de ses regards. Relevant son regard pour parcourir la foule autour d’eux, plissant un brin les yeux en se donnant un air mystérieux, il tenta de retrouver des traits plus sérieux. « Laisse moi explorer mes options, que je choisisse la meilleure. » Comme s’ils ne savaient pas tous les deux déjà que c’était elle, sa meilleure option de la soirée et qu'il ne trouverait pas meilleur à se mettre sous la dent. Après quelques secondes supplémentaires à sonder les environs, ses yeux se posèrent de nouveau sur le visage de la jeune femme. Esquissant un sourire amusé, il tendit finalement à plat face à eux l’une de ses mains. « Me feriez-vous l’honneur, demoiselle, de m’accorder une danse ? » Il en rajoutait des caisses, se mettait à parler comme s’il était issu d’une autre époque, un quelconque comte d’il ne savait trop quel pays reculé en Europe. Il n’avait pas le bon costume pour agir de cette sorte, mais ce n’était pas le plus important. « Promis, je te marche pas sur les pieds. » Et déjà, sa main se glissait le long de sa taille pour la guider vers le centre de la piste de danse.
Ben ne permit pas un instant pour les lancer sur la musique, le tempo se faisant voir dans chacun de ses pas. Pas qu’il souhaitait avoir terminé avec cette danse le plus rapidement possible, mais surtout qu’il savait que les personnes n’ayant rien à se reprocher n’attendaient pas sept ans avant de se mettre à danser, à se regarder dans les yeux comme si le monde autour n’existait plus. « T’as commencé à prospecter pour ton internat l’année prochaine, alors ? » Ce n’était pas là une conversation qu’il lui plaisait, il lui avait déjà souligné lorsqu’elle avait glissé le fait qu’elle allait agir de cette sorte; mais ce n’était pas pour autant qu’il comptait éviter ce dernier comme la peste. Il l’avait dit: son parcours académique passait prioritaire sur le reste, et il ne comptait pas déroger là à cette affirmation.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Mavis ne s’excusait pas à propos du sort que le frère du docteur avait malheureusement connu, elle s’excusait plutôt d’avoir mis les pieds dans le plat en posant des questions qui, il y avait encore un an de ça, lui étaient presque interdites. Sa proximité avec Ruben, elle aurait dû rester purement professionnelle la journée, purement physique à la nuit tombée, mais depuis quelques temps maintenant, ils parlaient sans se référer à la ligne du temps, se perdant dans une notion de la temporalité qui leur était propre, les jours se superposant aux nuits, et s’étirant selon les termes du secret qu’ils partageaient. Elle ignorait ce que ça voulait bien dire, seulement ça la rendait capable de se rendre compte quand un nerf venait d’être atteint chez le jeune homme, et c’était le cas à ce moment-là. Elle le vit dans sa façon de lui dire que ce n’était pas de sa faute, elle le vit aussi dans sa façon de rester moins stoïque que d’ordinaire certainement parce que, à son contraire, ça ne le laissait pas de marbre de parler de quelqu’un qu’il avait aimé, mais qu’il avait perdu. Elle aurait dû être apte à se mettre à sa place, elle aussi avait perdu une soeur. Sauf que ce n’était pas le cas, et c’est pour ça qu’elle ne voulait pas le questionner parce que lui, il connaissait son histoire, et qu’il voudrait faire des parallèles, comptant sur leur connivence dans le drame pour qu’elle soit la mieux placée pour saisir toutes les nuances de la tristesse qu’elle voyait briller dans ses yeux verts. Ça la gêna d’une façon étrange, plus encore quand il la remercia et que, pudique, elle se contenta de hocher la tête pour ensuite se recentrer sur le monde des vivants, là où leur rapport respectif avec leur fratrie restait compliqué. Elle s’amusa d’un sourire du point commun qu’ils avaient — des points communs qu’ils avaient — à ne pas s’entendre avec leur aîné alors qu’ils étaient tous les deux les petits derniers de leur famille.
Ce qui happa absolument toute son attention une fois qu’ils eurent rendu l’enfant qu’ils avaient pris en charge à sa maman, c’est la réaction de Ben qui, soudainement, paraissait tendu. Elle la rassura, elle eut à peine l’impression que ça fonctionnait, mais l’effort était bel et bien là. Se rendait-il compte que c’était sa manière de se tendre chaque fois qu’on mettait en exergue leur complicité qui faisait paraître les choses plus limpides aux yeux de ceux qui évoluaient dans leur sillage ? Au bloc, il était d’une nature à vous glacer tant il paraissait en contrôle de lui, de ses mouvements, et de sa pensée ; ça faisait de lui un chirurgien hors-paire, certainement trop académique pour ceux qui aimaient la fantaisie et les risques pris, mais ça lui assurait une carrière sans faute, qu’il menait à la force de son intellect qui ne laissait guère la place à l’improvisation, fier sur ses appuis. Dans sa vie privée, il se montrait parfois téméraire sans en avoir l’air, à jouer avec le feu en se montrant tantôt jaloux, tantôt possessif, tantôt craintif de voir son secret révélé quand la source principale de sa propension à fauter se trouvait à quelques pas seulement de lui ; c’était là que ça devenait dangereux de faire confiance à sa façon de mener la conversation parce qu’il n’était pas si opaque que ça le jeune homme, et que sa manière d’être soudainement sur la défensive, elle poussait souvent Mavis à reprendre les choses en mains pour que, pour de bon, tout reste sous contrôle et que les apparences soient préservées. Là encore, ils formaient une équipe excellente, et peut-être qu’au fond, c’était ça qui avait incité Ben à lui faire de plus en plus confiance au cours de l’année qui venait de passer : quoiqu'il arrivait, elle assurait toujours ses arrières — les leurs — sans hésiter une seule seconde, et pas uniquement parce qu’elle savait très bien ce qu’elle aussi, elle risquait.
Elle essaya de détendre l’atmosphère, elle eut davantage l’impression que ça fonctionnait que quand elle avait tenté de le rassurer, l’expression du docteur changeant doucement alors qu’ils prenaient le chemin vers l’intérieur du dispensaire, là où le clou du spectacle battait déjà son plein. Tout avait des airs de boum au cours préparatoire, entre playlist survitaminée et bonbons colorés, mais cette journée avait été organisée avant tout pour les enfants pas très heureux des environs qui, comme les infirmières de l’hôpital que la jeune femme mentionna, ne mettraient pas bien longtemps à fondre devant les oreilles de chien que Ruben avait sur la tête ce soir "J’aurais dû me déguiser en Daphné, on aurait fait un super duo. En plus, j’ai remarqué un ou deux fantômes, ça aurait été l’occasion de les chasser." lui fit-elle en s’exemptant de lui faire remarquer qu’il savait très bien qu’elle fondait déjà, n’ayant pas hésité tout à l’heure à lui dire qu’elle le trouvait adorable, et que si les circonstances avaient été différentes, elle se serait blottie contre lui, et pas forcément pour dormir. Passant sa langue sur sa rangée de dents du haut, le souvenir de la tenue — ou l’absence de tenue d’ailleurs — avec laquelle il était venu lui souhaiter son anniversaire en juin dernier lui donna envie de sourire, mais elle le garda pour elle en continuant d’avancer, la conversation faisant de même et s’arrêtant sur les tenants et aboutissants de cette journée organisée au dispensaire "Attends, est-ce que t’essaierais pas de me consoler ?" Elle le lui demanda en laissant un léger rire filer, ses yeux trouvant la bouche du jeune homme sans avoir à y penser. Elle repoussa cette envie qui la transit de vouloir y poser la sienne ; le désavantage d’être le second choix, c’était ça, mais encore une fois, elle était celle au contrôle plus qu’impeccable — encore que leur séjour à Sydney la ferait démentir sur ce point-là, mais si elle se mettait à y penser, elle allait faire un pas de côté, sentant son ventre se nouer plus fort quand elle songeait que c’était accepter d'y aller qui l’avait mise dans la position délicate dans laquelle elle se trouvait désormais "Oh, OK." Ses yeux noisettes s’agrandirent sous les verres neutres de ses lunettes de vue quand, la tête penchée après l'avoir arrêtée dans sa marche, elle rebondit sur ce qu'il était en train de lui dire "Donc les dessins-animés, c’est non, mais Twilight par contre, ça te pose aucun problème ? J’en ai encore des choses comme ça à apprendre sur toi ? Dis-moi pas que c’est ton film préféré, j’aurais du mal à le croire." Des tas de choses, qu’elle avait encore à apprendre sur lui, elle en était convaincue, autant qu’elle était convaincue que lui proposer de danser maintenant, ce n’était pas la meilleure chose à faire. Mais c’était tentant, et l’ambiance n’était pas mauvaise. Certes, à l’intérieur d’elle, il y avait un malaise qui la poussait à redouter le moment où Ruben la toucherait, mais elle ressentait aussi l’envie qu’il le fasse, et par forcément de la manière habituelle "Danser, oui." répéta-t-elle en exagérant sa façon de parler, suivant la ligne du profil du jeune homme avec ses yeux pendant qu’il faisait mine de consulter ses options, laissant Mavis s’offusquer pour de faux quand brusquement, il sembla reprendre sur lui. Ou plus ou moins, le faux ton guindé qu’il emprunta pour enfin adhérer à sa requête la faisant glousser un peu trop fort, mais accepter de se laisser guider alors que déjà, la main de Ruben trouvait sa taille en lui promettant de ne pas lui marcher sur les pieds, celle de Mavis saisissant l’autre qu’elle sentit chaude sous la pulpe de ses doigts.
"Ça me rappelle des souvenirs." laissa-t-elle échapper en se laissant conduire sans rechigner, ses mains se nouant à distance de la nuque de Ruben qu’elle regarda de près en tachant cependant de ne pas avoir l’air trop énamouré — ce qui n’était pas le cas, alors ce n’était pas si difficile que ça, toutefois leur proximité était troublante, et lui rappela donc la soirée caritative à laquelle ils avaient participé l’an dernier, à la même période, et qui avait été le point culminant de leur besoin de profiter de l’un et de l’autre. Les choses ne se termineraient certainement pas différemment ce soir, même si en vérité, cette éventualité embarrassait curieusement Mavis, encore plus quand il lui posa une question qui la fit affronter son regard une seconde de trop, et avouer dans la foulée "Pas encore. J’ai été occupée." Et très malade, il le savait pour avoir essuyé les retombées de son absence à l’hôpital le temps d’une semaine qui avait interminable à Mavis dont les yeux se détournèrent en prenant conscience de la chaleur de les paumes de Ruben posées au creux de sa taille, non loin de l’endroit de son abdomen qu’elle sentait grouiller sous le tissu de sa jupe plissée. C’était psychosomatique, elle n’était pas sans le savoir, mais elle avait l’impression d’avoir mal au ventre, alors pour échapper à cette sensation, elle se somma de reprendre le sens de la conversation. Elle inspira fort d’abord, dit ensuite "J’ai quand même pris le temps d’y réfléchir. Je sais que je vais devoir envisager de prospecter en dehors de la ville à cause du standing des autres hôpitaux qui est moins bon que celui du St-Vincent. J’ai pas envie de faire dans le bas de gamme pour mon internat, j’ai pas été habituée à ça." Quitter Brisbane, ça n’avait jamais fait partie des intentions de Mavis… mais coucher avec son mentor non plus, et pourtant. Elle arqua un sourcil, se laissant porter par le tempo choisit par Ruben qu’elle regarda de nouveau, le stroboscope de la piste faisant danser des lumières sur ses traits qu’elle voyait dans une alternance de couleurs néons, parfois mauves, parfois bleus "C’était pas au programme tu sais. J’ai toujours pensé que tout mon parcours, je le ferais dans cet hôpital." Dans lequel elle avait presque grandi finalement, son père y ayant exercé une bonne partie de sa carrière. Elle n’était pas sentimentale Mavis. D’habitude. C’était peut-être les hormones ou le regard de Ruben posé sur elle, elle n’avait pas le moyen de le savoir, néanmoins elle ajouta plus bas, ses mains jointes près de la nuque de Ruben se resserrant entre elles quand elle se rapprocha de lui, juste un peu "J’ai besoin de temps. Je sais, j’en ai pas beaucoup devant moi." interjeta-t-elle pour couper la parole au jeune homme, anticipant ses paroles pendant qu’elle continuait de regarder, la tête penchée sur sa propre épaule en se rendant compte encore une fois que ce qu’elle disait là, ça pouvait s’accoler à une autre situation qui forcément, s'insinua dans son cheminement de pensées, et qui lui fit dire au docteur, après une très courte pause durant laquelle lle hésita "T’es doué avec les enfants." Elle le lui avait déjà dit. Elle se répétait, mais pas quand elle lui demanda, ses pupilles accrochant résolument les siennes après être passées d’un oeil à l’autre de Ruben "Pourquoi t’en veux pas ?" Elle connaissait une partie de la réponse, et elle devait admettre qu’elle-même, sa question la surprenait un peu. Mais elle n’avait pas moyen de la reprendre, le sceau du trop tard s’apposant sur la manière qu’elle eut subitement de regretter ce qu’elle venait de dire.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Les couleurs autour d'eux étaient acidulées, presque à deux doigts de faire mal à la tête mais étaient on ne pouvait plus adaptées pour que les enfants puissent se sentir à leur aide dans cet endroit. Parce-que c’était surtout ces derniers qui profitaient de ce type d’événement organisé - mais si l’idée d’être dans un endroit de soins leur filait les jetons, ce n’était pas un pari réussi. Au moins, aujourd’hui, tout semblait se dérouler pour le mieux. « J’aurais dû me déguiser en Daphné, on aurait fait un super duo. En plus, j’ai remarqué un ou deux fantômes, ça aurait été l’occasion de les chasser. » Se déridant au fur et à mesure des remarques de la jeune femme, alors qu’ils prenaient place dans la grande salle de réception, Ben échappa un petit rire. « On aurait eu l’air fins, tiens. » A chasser des fantômes imaginaires, ou plutôt représentés sous forme de déguisements d’Halloween. « On aurait eu moins l’air idiots si on était partis en chasse de créatures un peu plus impressionnantes. J’en connais quelques-unes qui filent la chair de poule. » Il haussa un sourcil, pris un air mystérieux, se penchant vers Mavis comme pour chuchoter ses prochaines paroles. « Elles ont pour réputation de bien bronzer au contact des rayons du soleil, si tu vois ce que je veux dire. » Il ajouta un petit sourire amusé, se redressant et reprenant le cours de leur véritable conversation - ou du moins arrêtant les apartés qui pouvaient vite ne plus faire grand sens. « Attends, est-ce que t’essaierais pas de me consoler ? » Le petit sourire qu’il portait été amusé, l’air renfrogné n’était là que pour tenter de couvrir ce dernier. « Plus te rassurer que te consoler, voyons, exagère pas non plus. » Il tentait en tous cas de faire en sorte qu’elle se sente mieux concernant toute cette situation - cela comptait dans tous les cas comme un effort du coup, non ?
« Oh, OK. Donc les dessins-animés, c’est non, mais Twilight par contre, ça te pose aucun problème ? J’en ai encore des choses comme ça à apprendre sur toi ? Dis-moi pas que c’est ton film préféré, j’aurais du mal à le croire. » Il eut un rire franc, secouant sa tête. « Non, pas du tout. » Il n’était pas du tout penché sur ce type de films. « Mais j’ai une soeur qui elle a adoré la saga, et j’en ai bouffé à toutes les sauves du Twilight quand j’étais encore chez les parents et elle aussi. Même les week-ends quand je rentrais. » Il s’était pris au jeu plus d’une fois, mais ne le mentionnerait pas ici - ce n’était pas la peine d’ajouter une couche de ridicule en cet instant. « Danser, oui. » Heureusement déjà qu’il allait éviter d’en gagner une en se mettant à danser, à l’aise dans ce domaine comme dans d’autres. Il prétendit un instant chercher d’autres options que celle que Mavis lui proposait - c’est-à-dire elle-même -, mais il devait se rendre publiquement à l’évidence que c’était elle la meilleure option de la soirée. Dans la foulée, il l’emmena donc danser sur la piste, ses mains se glissant le long de sa taille pour installer une position correcte pour se lancer dans des pas coordonnés. Il nierait s’il disait ne pas apprécier cette proximité toute relative bien sur en cet instant. « Ça me rappelle des souvenirs » Il esquissa un fin sourire. « De bons souvenirs, oui. » Parce-que si un an plus tôt, les choses n’avaient pas été autant évidentes, il lui avouait aujourd’hui sans détour et sans se cacher que cette soirée où ils avaient aussi dansé faisait partie des bons souvenirs de son catalogue. Certes, c’était là qu’il avait définitivement signé un pacte avec le diable - pas un pacte de sang, mais cela aurait pu s’en approcher -, mais c’était aussi à partir de cette soirée qu’ils s’étaient mis à véritablement profiter l’un de l’autre et il appréciait ça, bien sur qu’il appréciait.
Il savait que toute cette mascarade pouvait prendre fin d’un moment à l’autre, que certaines circonstances feraient qu’ils ne pourraient plus se permettre bien des choses qu’ils avaient à leur palmarès en cet instant, et le fait que Mavis puisse changer d’établissement pour étudier en faisait partie. Elle avait mentionné lorsqu’ils étaient à Sydney l’idée de demander un internat dans un autre hôpital pour s’éloigner de Ruben - de façon justifiée, même si cela lui faisait mal de l'avouer -; il relançait simplement le sujet pour savoir où elle en était dans ses démarches. « Pas encore. J’ai été occupée. » Il hocha doucement la tête; il savait que les dernières semaines n’avaient pas été de tout repos pour elle, à jongler entre les différente aléas qui lui étaient tombés dessus. « J’ai quand même pris le temps d’y réfléchir. Je sais que je vais devoir envisager de prospecter en dehors de la ville à cause du standing des autres hôpitaux qui est moins bon que celui du St-Vincent. J’ai pas envie de faire dans le bas de gamme pour mon internat, j’ai pas été habituée à ça. » Il eut un petit sourire à la fois un brin amusé et surtout d’accord avec ses paroles. « Et t’as pas à t’abaisser au bas de gamme. » Pas alors qu’elle était bourrée de talent et qu’il n’était pas question de gâcher ce dernier. « C’était pas au programme tu sais. J’ai toujours pensé que tout mon parcours, je le ferais dans cet hôpital. » - « Tu peux le faire dans cet hôpital, tu sais. » Il soupira légèrement. « Je sais que tu sais, mais ce que je veux dire c'est que j’arrêterai à aucun moment de prouver que t’as légitimement ta place si y’a besoin. » Elle avait les dents longues, les canines mordantes et ce n’était pas quelque-chose qui était due à leur proximité - cela avait toujours été le cas, c’était d’ailleurs pour cette raison là que leur proximité existait. « J’ai besoin de temps. Je sais, j’en ai pas beaucoup devant moi. » Les choix des internats seraient bientôt effectifs, et même si elle n’aimait pas que ce soit le cas ce serait peut-être son nom de famille qui lui permettrait de miser sur d’autres endroits au dernier moment de la sorte. « Je te le redis aussi, mais hésite pas à me faire signe si t’as besoin de quoi que ce soit. » Ce ne serait là, encore une fois, que la juste chose à faire de son côté que de lui donner un coup de main. Après tout, il était à moitié responsable de ce qui se tramait sous la cape de leur comportement.
« T’es doué avec les enfants. » Il ferma les yeux un instant, un seul - mais cela annonçait déjà la façon avec laquelle il attaquait cette conversation. Ben savait qu’elle ne le couvrirait pas de reproches, mais ce n’était pas pour autant que remuer un couteau dans ce qui s’apparentait à une plaie sanguinolente de son côté était une bonne chose. « Pourquoi t’en veux pas ? » - « Mav… » Sa réaction fut couverte d’un soupire. « Tu connais la réponse à cette question. » Ils en avaient déjà discuté - elle faisait d’ailleurs partie des rares personnes à ne pas lui jeter la pierre. Allait-elle changer d’avis aujourd’hui ? « C’est pas que je veux pas d’enfant, c'est que j’en veux pas pour les voir grandir dans ces conditions là. » Et comme cela pouvait porter à confusion quant à leur situation à tous les deux - alors que contrairement à elle, ce n'était pas cette partie là qu’il mettait en avant de son côté -, il reprit rapidement pour expliciter. « Je veux pas être l’ombre d’un père pour mes gosses. » Ce n’était pas ce qu’il avait connu, heureusement et c’était justement parce-qu’il était issu d’une famille aimante avec des parents présents qu’il voulait pouvoir fournir la même chose à ses progénitures. « Je veux pas être le père toujours au boulot qui a pas le temps de passer à la soirée Halloween de l’école afin de voir le super déguisement de Vampirella de sa fille ou celui de Dracula de son fils. Le jour où j’aurais des enfants, je veux faire ça bien. » Il avait beaucoup de torts dans son comportement et sur sa vison des choses, comparée à celles d’autrui, mais qui pourrait réellement lui reprocher quelque-chose sur ce point là ?
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
"Tu sous-estimes le pouvoir effrayant des fantômes." Est-ce qu’elle pensait à sa soeur en disant ça avec autant de conviction, Mavis ? Certainement que oui. D’une manière ou d’une autre, même si elle prétendrait que non pour garder la face, Marion la hantait chaque jour de sa vie depuis qu’elle l’avait poussée pour la faire disparaître à jamais, ou au moins pour ne plus avoir à supporter sa présence sur une base quotidienne. Elle n’avait pas disparu pour autant sa soeur, elle restait là, tapie derrière la certitude que quand ceux qui l’avait connue posaient leur regard sur Mavis, ils pensaient à elle. C’était ça le drame de la vie de la jeune femme finalement ; quoi qu’elle ferait, bien ou mal, elle serait toujours associée à l’image d’une soeur dont elle avait voulu se débarrasser pour obtenir au moins un peu de reconnaissance. Elle en avait reçu depuis, la preuve en était avec celui qui avait une conversation avec elle à ce moment-même, mais ce n’était pas tant des inconnus qu’elle aurait voulu être enfin remarquée, c’était bel et bien de ses parents qui d’accord, lui offraient davantage de crédit depuis qu’elle avait choisi la voie royale, mais ce n’était pas encore tout à fait ça, et elle en était bien consciente. Quelque part, elle savait qu’ils regrettaient leur autre fille, et elle savait aussi qu’au fond, elle n’y pourrait jamais rien. Ce n’était pourtant pas le moment d’y songer ce soir, l’ambiance était à la fête et au badinage avec un Ruben qui le lui rendait bien. Riant et souriant à ce qu’il lui disait, se cachant derrière des synonymes pour se défendre de la consoler, ce qu’il ajouta ensuite la fit plisser un oeil et l’imaginer plus jeune, assit à côté de sa jeune soeur pour suivre les aventures de vampires végétariens qui brillaient au soleil. Ça ne collait pas à l’image prédéfinie du docteur Hartfield dans son esprit, mais il y avait tant d’autres choses qui n’auraient jamais dû coller et pourtant, elle avait appris que ça faisait entièrement partie de sa personnalité — qui ne savait pas rester insouciante très longtemps comme le prouva la manière dont il engagea le sujet de son internat après une seconde de danse à peine. Elle aurait préféré ne pas aborder le sujet maintenant Mavis, pas seulement parce qu’il se passait ce qu’il se passait dans son propre corps et qui n’aurait sans doute aucune incidence sur son parcours académique, mais parce que si c’était elle qui avait soulevé l’idée, devoir revoir ses plans pour coller à la réalité des choses, soit la bonne préservation d'un secret qui n’en serait bientôt plus un tant l’imminence de la fin de cette histoire était proche, ça l’ennuyait plus qu’elle ne serait capable de l’expliquer.
Le St-Vincent, c’était son territoire, sa salle de jeu à grande échelle. Sa réputation y était déjà établie avant même qu’elle ne soit autorisée à pratiquer des actes médicaux, chaque titulaire ayant travaillé avec elle misant sur cette pouliche qui avait certes le nom, qui avait surtout une ambition dévorante et un talent à la mesure de ce qu’elle envisageait pour son futur. Dans un autre hôpital, elle aurait beau avoir de bonnes références, il faudrait qu’elle reprenne tout depuis le début ; qu’elle fasse dans le social, qu’elle réseaute et se lie aux autres, et elle n’en avait pas envie. Elle était confortable entre les murs du St-Vincent, elle adorait y travailler et pas uniquement parce que ses arrières étaient assurées. C’était comme chez elle, et le quitter, ça représentait un projet dans lequel elle n’avait pas envie de se lancer, quand bien même c’était pour sauver ce qu’il resterait de sa relation avec Ben une fois qu’ils auraient décidé de tout arrêter. Ça pourrait bien se passer, comme ça pourrait mal se passer. Elle avait tendance à penser qu’ils étaient assez adultes pour faire la part des choses, mais il fallait voir les choses en face : entre la jalousie de Ruben et la dualité de Mavis, rien ne serait simple à envisager. Elle dénoua ses mains, positionnée à distance de la nuque du jeune homme pour les poser sur ses épaules, ses lèvres se pinçant en entendant ce qu'il avait à lui répondre, et en lui faisait à la suite "J’ai pas l’intention de m’abaisser au bas de gamme. Je sais ce que je vaux." répéta-t-elle, mais la encore, il fallait garder les pieds sur terre, c’est pourquoi elle ajouta "Mais si c’est la seule option que j’ai, je vais pas avoir le choix." Ou alors, il faudrait qu’elle quitte le pays, chose qu’elle souleva en passant, ses yeux trouvant ceux de Ben en même temps "Ou je pourrais partir en Europe. J’ai de la famille en Suède, le système de santé y est excellent, ils rechigneront pas à accueillir une interne avec mes notes et mon cursus dans l’un de leurs hôpitaux." Surtout que son père y était autant reconnu qu’en Australie. Ce serait un peu extrême cependant, elle en avait autant conscience de ce que lui disait le docteur qu’elle continua de regarder, la tête penchée cette fois "Tu sais que je respecte ta parole et que j’y accorde beaucoup d’importance, mais Ben ? Tu te souviens de ce qui s’est passé quand Dan a passé la nuit à la maison et que tu t’es aperçu qu’on dormait dans le même lit ? Tu crois que tu réussiras à faire la part des choses une fois que ce sera fini ?" Une fois que ce sera fini, inutile d’expliciter ce à quoi elle pensait, c'était assez évident pour qu’elle ne s’encombre pas à le faire. Elle lui posait vraiment la question, pas sûre de l’objectivité du jeune homme sur ce coup-ci. Ruben, il était du genre à survendre ses capacités, mais bien souvent, il les avait vraiment, ses capacités. Ici, c’était différent. Mavis avait assisté à l’expression de sa possessivité plus souvent qu’à son tour, et si dans un futur proche, ils ne pourraient plus être ce qu’ils étaient maintenant, est-ce que ça effacerait le sentiment qu’il alimentait à ce propos ? Elle avait un gros doute, qu’elle exprima dans un léger signe de tête, traduction simultanée de son refus de lui demander de l’aide à ce sujet "Je sais me débrouiller." lui rappela-t-elle sans agressivité, s’enfonçant dans ses pensées pour de nouveau accoler cette vérité à absolument tout ce qui était susceptible de lui arriver.
"C’est juste une question." C’est comme ça qu’elle se défendit quand il ferma les yeux pour y répondre, et plus encore, elle regretta de ne pas avoir su ne pas s’enfoncer les deux pieds dans cette tambouille que représentait le sujet des enfants pour Ruben "Non, je la connais pas. Je connais la réponse que donnent tous les médecins avec ta carrière entre les mains, mais t’es pas obligé de faire comme tout le monde pour te donner l’impression de faire partie du cercle, et donner une réponse-type. T’as le droit de penser comme un homme aussi, pas seulement comme un chirurgien." lui fit-elle, fille de médecin, de chirurgien, qui comprenait mieux que quiconque ce qu’il ajouta ensuite. Elle garda le silence pour se figurer de cette justification qui n’était pas mauvaise, mais qui résonnait d’un écho différent sur le moment parce qu’elle n’était pas très bien dans son corps, et que sa tête se mettait à fabriquer des bonnes raisons de changer d’avis quand vraiment, ce n’était même pas une option qu’elle avait déjà caressé une seule fois dans sa vie. Elle ne la caresserait pas plus aujourd’hui, mais personne ne lui reprocherait de vouloir s’assurer qu’elle ferait les bons choix, et que jamais elle ne regretterait celui qu’elle s’apprêtait à faire sans en parler à personne, surtout pas au principal concerné qui semblait se liquéfier chaque fois qu’on le mettait au centre de ce que serait sa vie s’il devenait papa là, maintenant. Elle ne lui ferait pas cet affront, elle le savait tout aussi bien que dans tous les cas, ça serait invivable, mais elle devait admettre aussi que ça remuait quelque chose sans savoir déterminer ce que c’était ; peut-être la certitude que, quand il parlait de ces enfants qu’il ne voulait pas, il les imaginait avoir Nina comme maman. Soudainement, mais doucement, elle retira ses mains de ses épaules, roulant ses lèvres l’une sur l’autre avant de sourire en haussant les épaules, s’arrêtant de danser pour répéter, préférant ne pas relever ce qu’il venait de lui répondre "C’était juste une question." Une question qui entérinerait sa décision. L’instant d’après, elle posa ses mains sur celles de Ruben pour les enlever elle-même de ses hanches, et regarda par-dessus son épaule pour lui fournir une excuse toute trouvée à ce besoin qu’elle ressentait maintenant de ne plus être aussi proche de lui "Lahiri doit être dans le coin, j’ai pas envie qu’il profite de l’occasion pour sauter aux conclusions s’il nous voit en train de danser." C’était certainement un peu froid, alors elle compléta avec un sourire un tantinet nerveux, sa main trouvant sa perruque qu’elle finit par enlever, sentant ses cheveux par-dessous souffrir du coup de chaud qu’elle venait de ressentir "T’es le chien qui danse le plus doué que je connaisse, mais j’imagine que t’es pas surpris." Elle ne savait pas quoi dire d’autre, et elle resta là un moment à le fixer, pour finalement décider de se mettre en mouvement pour rejoindre le semblant de bar qui avait été installé dans un coin de la pièce.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Tu sous-estimes le pouvoir effrayant des fantômes. » Le sourire qu'il lui servit en cet instant était entre deux teintes, à l’image de ce que la réplique de la jeune femme lui faisait ressentir. « Ne vas pas en invoquer un ou deux à trop y croire comme ça. » Qu’il ajouta sur un ton presque amusé, tentant au maximum de rester dans l’humour qu’ils avaient donné à cette partie là de la discussion, alors qu’il savait pourtant parfaitement qu’une part de vérité et de vécu se tapissait dans l’ombre. Ce n’était pas de la même façon pour eux deux, mais c’était tout de même bien présent.
« J’ai pas l’intention de m’abaisser au bas de gamme. Je sais ce que je vaux. » - « Tant mieux, parce-que tu vaux pas du bas de gamme. » - « Mais si c’est la seule option que j’ai, je vais pas avoir le choix. » Il pinça les lèvres, Ruben, parce-que ce n’était pas là une réponse qui lui convenait. Ce n’était pas ça, le but de toute cette histoire, ce qui devait en ressortir, bien au contraire: elle était supposée monter en grade et en échelons, pas se rabattre sur une voie de secours. C’était ce qu’elle envisageait, là, en cet instant, de prendre une voie de secours. « Ou je pourrais partir en Europe. J’ai de la famille en Suède, le système de santé y est excellent, ils rechigneront pas à accueillir une interne avec mes notes et mon cursus dans l’un de leurs hôpitaux. » Il siffla entre ses lèvres. « L’Europe, c’est ridicule. » C’était loin, et ce n’était pas utile. Ben savait que ses arguments n’étaient pas mauvais - et après tout, leur civilisation à eux portait de grandes traces de celle d’Europe -, mais il trouvait la solution bien trop extrémiste pour ce que c’était. « T’as pas besoin de t’exiler là bas, t’as ta place qui t’attend au St Vincent. » Et il ne laisserait pas cette idée de côté tant pour lui c’était une évidence. Ce n’était pas comme si elle avait commis un meurtre et qu’elle devait se cacher des autorités. « Tu sais que je respecte ta parole et que j’y accorde beaucoup d’importance, mais Ben ? Tu te souviens de ce qui s’est passé quand Dan a passé la nuit à la maison et que tu t’es aperçu qu’on dormait dans le même lit ? Tu crois que tu réussiras à faire la part des choses une fois que ce sera fini ? » Le regard de Ruben passa de l’un à l'autre des yeux de Mavis, alors qu’il serrait quelque peu ses mâchoires. Il savait quelle était la réponse qu’il voulait donner à cette question, mais il n’était malheureusement pas sur de savoir s’y tenir, à cette réponse. « Je me forcerai à le faire. » Qu’il finit par lâcher, après un silence peut-être un brin trop long pour être de conséquences, alors qu’il écartait son regard. « C’est ce qui sera attendu de ma part, j’en ai conscience, t’en fais pas. » Il ne savait pas s’il serait apte à le faire, mais il ferait en sorte d’y arriver, parce-que s’il ne faisait pas un peu plus d’efforts pour sur tout tomberait à l’eau. Faire la part des choses avait pourtant été si simple à faire jusque maintenant, ou tout du moins pendant une longue période de temps - c’était si dommage de se laisser autant glisser vers une pente dangereuse maintenant. Pourtant, il plongeait tête la première.
« Je sais me débrouiller. » - « Je sais. Mais c’est pas pour autant que t’es obligée de le faire. » Il n’appliquait pas spécialement ce conseil de son côté, mais il se devait de le souligner.
Et il aurait préféré qu’ils s’en tiennent à cette première discussion, même s’ils ne partageaient pas le même point de vue sur la question, car celle qu’avançait Mavis par la suite ne plaisait pas à Ben. Oh, il savait qu’elle savait que c’était le cas et pourtant elle s’y aventurait tout de même. « C’est juste une question. » Alors bien sur que ce fut en étant davantage tendu et bien plus sur la retenue qu’il prit la parole, même si c’était là juste une question. « Non, je la connais pas. Je connais la réponse que donnent tous les médecins avec ta carrière entre les mains, mais t’es pas obligé de faire comme tout le monde pour te donner l’impression de faire partie du cercle, et donner une réponse-type. T’as le droit de penser comme un homme aussi, pas seulement comme un chirurgien. » Ce n’était même pas pour se conformer à ce moule là qu’il pensait ainsi, Ruben; il était tout à fait conscient que cette réponse était celle qui pourrait paraitre typique dans ce type de cas, mais c’était pourtant ce qu’il pensait. Et il le pensait sincèrement. Il appréciait énormément les enfants et il se voyait devenir père un jour, mais il voulait le faire dans des conditions qui étaient bonnes et non dans celles qui mèneraient à une perte certaine - qu’importe la forme que prendrait cette dernière. Ce n’était peut-être pas là ce à quoi elle s’attendait en remettant le sujet sur la table, mais c’était pourtant le cas: il préférait être tout à fait apte à endosser le rôle de père pleinement pour le récolter. « C’était juste une question. » - « Et c’est juste une réponse. » A ce jeu là, ils pourraient jouer longtemps, se renvoyant une balle d'un camp à l’autre mais Mavis n’avait apparemment plus envie de jouer car elle se reculait déjà quelque peu de lui, posant ses mains sur les siennes pour l’intimer à la libérer de son étreinte superflue qu’il avait maintenu jusque là. Alors peut-être qu’un voile sombre passa sur le regard de Ruben à ce moment là, alors qu’il cherchait activement dans les petits détails ce qui avait pu être assez conséquent dans ce maigre échange. Il savait que sa réponse à lui ne faisait pas l’unanimité, mais ils avaient déjà abordé le sujet et elle avait fait partie de la maigre portion de personnes qui avait soutenu sa façon de voir les choses; il n’arrivait pas à saisir pourquoi cela changeait aujourd’hui, avait-elle une perception différente de la chose maintenant qu’elle avait appris à le connaitre davantage ? « Lahiri doit être dans le coin, j’ai pas envie qu’il profite de l’occasion pour sauter aux conclusions s’il nous voit en train de danser. » Il plissa quelque peu les yeux. « Mavis… » Elle retirait déjà sa perruque, alors qu’il soupirait: leur petite bulle était percée pour le reste de la soirée. « T’es le chien qui danse le plus doué que je connaisse, mais j’imagine que t’es pas surpris. » Pinçant ses lèvres, il avait deux solutions pour ce moment de la conversation: souligner davantage que la tournure que prenait cette dernière ne faisait pas de sens, ou faire comme s’il n’avait pas envie de relever que c’était le cas.
Après un silence et quelques secondes écoulées, il esquissa un semblant de sourire en coin. « Je suis pas surpris non, j’ai pas vu beaucoup de chiens danser mais ils ont pas mes capacités c’est sur. » Si elle voulait prendre la tangente, alors il la prendrait avec elle. Ce n’était pas là sa façon naturelle de réagir, lui qui préférait chercher la petite bête en tous temps, mais si c’était celle qu’elle avait envie d’envisager pour le moment alors il se pliait à l’exercice. De toutes façons, elle lui tournait déjà le dos - et il portait sa main à son visage pour se pincer l’arête du nez. Ce n’était pas le but de sa présence ici, de jeter le moindre froid. Mais il avait compris ces derniers temps que lorsqu’il insistait, il avait tendance à rendre les choses dans un état davantage catastrophique qu’elles pouvaient l’être à l’origine. Soupirant une dernière fois, il prit finalement également le chemin du petit bar, se tournant vers Mavis, haussant un sourcil. « Tu veux boire quoi ? » Il y avait quelqu’un de présent pour servir, mais c’était plus pour lui montrer qu’il ne désirait pas rester bloqué sur un élément de travers et que le but était de passer du bon temps ensemble ici. « Tu m’as pas fait visiter les locaux, aussi. Avec tout le temps que tu passes ici, tu dois les connaitre par coeur. » Il ramait, mais au moins il essayait: ce n’était pas rien de la part de Ruben qui avait plutôt la faucheuse habitude de laisser les autres revenir vers lui en clamant haut et fort qu’il n’était en rien responsable de quoi que ce soit.
:
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Elle se débrouillerait quoi qu’il en serait, le choix n’existait même pas finalement, prenant des allures d’obligation, même si Ruben lui soutenait le contraire. Elle n’avait pas envie de s’attarder sur tout ça ce soir, quand bien même l’échéance arrivait à grand pas et que tout à coup, elle serait obligée d’enchaîner les décisions sans reprendre son souffle ; où faire son internat, quoi faire de la chose qui grandissait en elle, quand arrêter de voir Ruben. Là, elle n’avait envie que de profiter des quelques temps qui lui restaient avec lui. Mais elle se sentait lourde, et l’ambiance pesa soudainement sur ses épaules. La contradiction apportée à aux paroles qu’ils échangèrent à propos des enfants, Mavis savait que Ruben la remarquerait parce qu’ils avaient déjà parlé de tout ça, qu’elle s’était rangé à son avis sans même se sentir obligée de le faire, convaincue que les médecins faisaient de bien piètres parents. Mais les choses n’étaient différentes aujourd’hui que parce qu’elle était prise dans un piège qu’elle n’avait pas vu se refermer sur elle, et dont elle voulait se défaire le plus vite possible. Elle aurait pu profiter de la situation, confirmer sa grossesse avec un test, le lui agiter sous le nez comme la garantie que toute sa vie, il devrait s’occuper d’elle et de cet enfant qu'il n’avait pas voulu, qu’il ne voudrait surement pas plus si elle décidait de le garder, et en faire un scandale qui lui aurait valu bonne presse et désolation auprès de ceux qui la croyaient incapable de fauter ; la déchéance de ce bon docteur Hartfield serait alors sur toutes les lèvres, et on s’affolerait d'avoir été si prompt à croire qu'il était l’homme parfait. Sauf qu’elle n’avait pas envie de faire d’un enfant une monnaie d’échange pour sa carrière, alors avait-elle vraiment le choix, une fois encore ? Elle ne pouvait pas parler de ça, et elle ne le ferait pas. Oppressée par le regard de Ruben, par ses mains refermées sur sa taille, elle préféra faire éclater leur bulle pour s’en extirper sans demander son reste, ne tenant pas à s’appesantir sur ce que lui faisait cette conversation qu’ils venaient d’avoir, et qui sonnait le caractère définitif de son choix final à propos de cette chose qui envahissait son corps et ses pensées.
Ça ne lui ferait rien, elle ne regretterait pas l’expectative apportée par l’arrivée d’un enfant, elle n’en voulait pas de toute façon ; mais ça ne restait pas quelque chose de simple à envisager, surtout quand on s’obstinait à ne pas vouloir en parler, et elle ne le ferait jamais. Ne répondant pas à l’appel de son prénom par Ruben, elle se déroba de lui pour reprendre sur elle, s’avançant vers le semblant de bar qui avait été installé dans la pièce, ses yeux se posant à droite et à gauche sans qu’ils ne veuillent s’accrocher à quoi que ce soit. Elle n’avait plus le coeur à jouer, alors la réponse de Ruben à sa tentative tiède de garder bonne composition, elle la laissa froide et muette un instant, ses efforts ne lui arrachant qu’un "J’ai pas soif." qu’elle lui donna en posant finalement ses yeux sur le choix de breuvages mis à la disposition des invités ; des jus de fruits archi-sucrés, chimiques pour la plupart, dont elle pouvait sentir la saveur acidulée lui donner la nausée. Elle passa sa langue sur ses lèvres rougies par le maquillage, lourda sa perruque noire sur la table, et chiffonna ses mèches blondes avec la paume de sa main lorsque que les paroles précédentes de Ruben lui vinrent aux oreilles. Elle tourna la regard vers lui, reconnaissant en sa proposition un sous-entendu qui mènerait sans doute à ce qu’ils savaient faire de mieux tous les deux. Elle avait toujours envie de lui Mavis, mais ce soir, elle voulait éviter de se laisser consumer par la manière dont leurs corps se comprenaient, craignant que celui du jeune homme n’en vienne à des conclusions qui trahiraient ce qu’elle cachait. Elle détourna les yeux, les coins de sa bouche en sourire inversé quand la voix blanche, elle lui fit "T’es pas obligé de rester jusqu’à la fin. Je vais sans doute rester tard pour aider les autres à remettre tout en ordre, ça va prendre des heures." Et Ruben était un homme maniaque et ordonné, mais jouer à la femme de ménage pour les beaux yeux de Jahan ? Elle doutait très fort que ça ne lui plaise. Pinçant les lèvres pour estomper le reste de son rouge resté dessus, elle se somma de le regarder à nouveau juste pour ajouter "Si j’étais pas sûre de rentrer à pas d’heure, je t’aurais bien dit de m’attendre chez moi, mais je vais rentrer épuisée, et je commence tôt demain." prétexta-t-elle, ses yeux faisant une légère embardée vers sa bouche qu’elle n’avait pas pu embrasser de toute la soirée, et qu’elle n’embrasserait probablement pas avant qu’il ne parte, les regards menaçant de surprendre leur secret. Pendant un temps, relevant les yeux pour affronter le sien, elle se perdit dedans en se disant que ça ne serait pas si terrible, de lui dire la vérité et de le mettre devant le fait de sa décision dont ils n’avaient pas besoin de discuter ; c’était son corps après tout. Néanmoins, il pourrait prendre la mesure d’à quel point elle était prête à le protéger en se débarrassant de preuve incriminante comme celle-ci, mais elle savait aussi qu’en sachant le fin mot de l’histoire, Ruben précipiterait la fin de ce qu’ils avaient par crainte de s’embourber davantage. Elle le comprendrait, mais ça lui ferait du mal, et elle voulait l’éviter, alors se taire, c’était encore ce qu’elle avait de mieux à faire. Se risquant à tendre la main vers lui, caressant l’espace entre sa lèvre inférieure et son menton avec son pouce, elle lui redit pour adoucir la pulvérisation brutale de leur bulle de tranquillité "Je suis quand même contente que tu sois venu."
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
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AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Le silence glacial qu’elle laissa s’installer volontairement entre eux, il le sentait - autant qu’il y avait certaines choses qu’il arrivait à tirer de son comportement désormais; des pertes choses, mais assez pour commencer enfin à comprendre lorsque certaines situations étaient imposées volontairement ou quand d’autres se trouvaient être réellement le fruit du hasard. N’en était pas moins que ce même silence lui arracha un frisson le long de son échine, simplement parce-qu’il n’appréciait pas la tournure des événements et qu’il aurait préféré réussir à dire les bonnes paroles, à donner le bon change pour que la conversation ne se termine pas de cette façon. Il n’était pas venu ici aujourd’hui pour profiter des festivités et pour apporter son aide - seul un idiot aurait cru cette version là des faits. Bien sur qu’il était venu pour passer du temps avec Mavis et désormais, elle le repoussait. « J’ai pas soif. » Il pinça ses lèvres, elle ne pouvait le voir. « D’accord. » Il retint un soupire qui menaçait de s’extirper en prime.
Au moins, lorsqu’il reprit la parole, elle daigna lui accorder un regard plutôt que de rester le dos tourné dans sa direction; c’était une maigre évolution, mais c’en était toujours une. « T’es pas obligé de rester jusqu’à la fin. Je vais sans doute rester tard pour aider les autres à remettre tout en ordre, ça va prendre des heures. » Rectification: c’était un pas en avant pour mieux en faire trois en arrière par la suite. Elle marquait un point: faire du rangement n’était pas sur sa bingo card de la soirée, ce n’était donc pas là une raison qui le pousserait davantage à rester au contraire. Mais ce que la jeune femme lui indiquait surtout entre les lignes, c’était qu’elle n’avait pas planifié de passer un autre moment de cette journée avec lui; pas maintenant, et la suite de ses paroles lui confirma que pas plus tard non plus. « Si j’étais pas sûre de rentrer à pas d’heure, je t’aurais bien dit de m’attendre chez moi, mais je vais rentrer épuisée, et je commence tôt demain. » Ruben resta une bonne poignée de secondes à laisser son regard accrocher les traits du visage de Mavis, connaissant désormais la moindre courbe qu’il pouvait présenter, avant de laisser ses yeux s’éclipser un peu plus loin un instant, revenant toujours vers leur point d’attraction à un moment donné. « D’accord. » Bien sur qu’il avait une pointe de déception dans le regard; il s’était attendu à un accueil bien différent en venant ici ce soir. Et ça avait bien commencé, mais leur conversation se faisait de plus en plus sérieuse avait brisé le moment qu’ils étaient en train de partager. Peut-être qu’une partie de lui s’en voulait, d’avoir posé des questions qu’il savait sensibles simplement parce-que c’était là des choses dont il avait envie de discuter avec elle. Il apprendrait à prendre son mal en patience, pour la prochaine fois.
La seule chose qui redonna un peu de chaleur à leur échange, ce fut lorsque Mavis se laissa quelque peu aller, à autoriser son pouce à frôler ses lèvres, son menton, dans un geste aussi lent que précipité, un secret caché à la vue de tous. Peut-être qu’il retint sa respiration une seconde, et une deuxième en cet instant; peut-être que ses cils papillonnèrent davantage qu’ils ne pouvaient le faire en temps normal pendant la même durée de temps. « Je suis quand même contente que tu sois venu. » Et autant parce-qu’il savait pertinemment que c’était là le comportement à adopter que parce-que cela lui donnait une excuse valable pour le faire, Ben attrapa du bout des doigts ceux aventureux de la jeune femme, les faisant descendre de la proximité de ses lèvres à l’espace situé entre eux deux; les gardant là un instant de plus, apposant son regard sur cette union temporaire et éphémère dont ils pouvaient profité un court instant. Ce ne fut qu’après avoir laissé s’écouler de nouveau un silence, de ceux qu’il n’aimait pas, que ses iris accrochèrent les siennes pour reprendre la parole. « Je suis pas le plus futé lorsqu’il s’agit de comprendre mes erreurs. » C’était là si rare que Ruben en vienne à admettre qu’il n’était pas dans un comportement frôlant la perfection, marchant trop bord du précipice de l’erreur, que ses paroles seraient surement une surprise pour Mavis. Tant pis: il continua sur sa lancée. « Et je sais que tu m’en veux pour quelque-chose ce soir, mais j’arrive pas à savoir quoi. » Peut-être qu’une touche d’amertume se trouvait là, sur le fond de sa langue teintant au passage ses paroles sans hésitation, mais il en fit fi pour ne pas laisser de temps de latence faire sa place. « Ca me frustre de pas savoir, mais pour une fois je vais tenter de faire fonctionner mes neurones correctement et pas te faire une scène en étant le mec lourd comme je sais être d’habitude. » Parce-que de toutes façons, elle n’avait aucun compte à lui rendre - peut-être un petit peu, diraient les personnes qui avaient toutes les informations entre leurs mains, mais tout de même en réalité elle n’avait aucun compte à lui rendre. « T’es en train de me mettre à la porte, ça m’énerve mais pareil: je dirais rien. Et je vais partir, ce sera plus simple. » Il lâcha doucement la main de Mavis qu’il tenait toujours entre eux deux, abaissant la partie encapuchonnée de son costume à la suite, comme pour définitivement souligner que les efforts pour la soirée étaient terminés et qu’il n’était plus d’humeur festif.
Ben hésita un instant avant d'ajouter la suite de ses paroles, mais dans tous les cas il serait dehors dans les minutes qui suivraient, alors. « Tu peux me dire ce que j’ai fait, tu sais. Tu le fais d’habitude, tu peux le faire ce soir si tu veux aussi. Et si jamais c’est pas ma faute…. » Même si c’était à son contact que son humeur à elle avait changé, alors il y avait de fortes chances pour que ce soit en grande partie sa présence qui ait fait basculer les choses. « Tu peux quand même m’en parler aussi. Je suis pas si terrible en tant qu’oreille attentive quand on me demande de l’être. » Lorsque la personne face à lui lui faisait comprendre que tout ne tournait pas qu’autour de lui et que rendre en retour était nécessaire. « Bon courage pour le rangement et tout le reste. » Il avait désigné de la main le reste de la salle autour d’eux, avec cette impression étrange que tout n’était qu’un vague souvenir plutôt que la réalité qui continuait d’avancer.