ÂGE : 34 ans (12.05.1990) SURNOM : Thelou, un surnom qu'elle trouve franchement infantilisant STATUT : Nouvellement célibataire, le coeur pas totalement libre. MÉTIER : Baby-sitter pratiquement à temps plein pour la petite Emilia, fille de Clarence Aldridge LOGEMENT : 372 doggett street à Fortitude Valley, dans un appartement bien pourri, mais passe de plus en plus de temps au 134 third avenue POSTS : 1611 POINTS : 210
TW IN RP : anorexie, deuil GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle est anorexique depuis son adolescence. :: Elle a une peur bleue que ses deux autres frères décèdent également :: Elle est terriblement maladroite et réussis toujours à se blesser avec les objets les plus anodins de la vie quotidienne. :: Elle possède une voiture, mais la conduit rarement puisqu'elle a peur de faire un accident comme Jackson.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : purple pour fond pâle et salmon fond foncé RPs EN COURS : Penny :: Ruben#8 :: John
Clarence You run in the dark through a firefight and I would explode just to save your life. Let me light up the sky, light it up for you. #1#2#3
Communications Clarence :: Catarina :: Ruben :: Catarina :: Asher RPs TERMINÉS : Voir fiche de liens.AVATAR : la bella Kristen Stewart CRÉDITS : avatar: ultra-violences :: ub: loonywaltz DC : Faith Palmer :: Hadley Wellington PSEUDO : Dreamy*paranoiac INSCRIT LE : 20/07/2023
”Merci encore pour la belle journée, je vous aime tous les deux. Vous devriez venir nous voir bientôt à Brisbane !” C’est ressourcé que tu quittas la maison de tes parents avec Ruben. Vous aviez enfin trouvé une journée qui vous convenais à tous les deux pour passer un peu de temps dans la maison de votre enfance avec votre mère et votre père. Vous étiez partis tôt le matin, Ruben au volant de ta voiture, pour pouvoir passer le plus de temps possible à Kilcoy. Tu avais insisté pour qu’il conduise ta voiture puisque tu ne la conduisait plus depuis un bon moment et tu savais que ce n’était pas bon pour la mécanique de rester immobile longtemps. Arrivé dans la maison de votre enfance, tu en avais profité pour aller prendre une grande marche sur votre terrain en compagnie de ta mère. L’air frais de la campagne te faisait tellement de bien. Tu avais souvent eût l’impression d'étouffer en ville dernièrement et les grandes étendues d’herbe te calmaient. Tu avais l’impression d’être de retour à ton adolescence, quand vous habitiez tous dans la même maison sauf Jackson, mais qu’il venait vous voir régulièrement. Par la suite, tu avais réussis à convaincre ta mère de faire un déjeuner léger, puisque tu savais qu’elle préparait un festin pour le dîner comme à toutes les fois que tu venais les voir. En après-midi, vous aviez joué à des jeux de société les quatre ensembles. Vous vous étiez taquiner, ta mère étant très stratégique et n’aimant pas perdre. Tu avais réussi à faire équipe avec ton père pour jouer des tours celle-ci et la faire miraculeusement perdre quelques fois. Elle se doutait bien de vos stratégies, mais elle faisait toujours semblant de ne pas les voir. Vous aviez bien ri et ça t’avait fait un bien fou. Tout s’était compliqué au dîner. Ta mère avait fait une entrée de bâtonnets de crabe frits, suivis de poulet parmigiana encore une fois frit dans l’huile avec des pâtes et des lemingtons en dessert. Tu avais commencé par te servir une petite portion de l’entrée, mais tu avais perdu le contrôle au plat principal et au dessert. Tu avais mangé jusqu’à ce que ton ventre soit tellement gonflé que tu avais de la difficulté à garder ton pantalon attaché alors qu’il était grand. Tu avais attendu une dizaine de minutes et tu en avais profité que tout le monde soit occupé à faire la vaisselle pour t'éclipser dans la salle de bain de l’étage pour te faire vomir. Tu savais que Ruben aurait probablement remarquer ton stratagème, mais tu ne pouvais pas supporter de te sentir aussi lourde. Et s’il ne t’avais pas vu faire, il remarquerait sans aucun doute les pétéchies qui avaient fait apparition sur ton nez et sur tes joues… Arrivé dans ta voiture, tu as mis le son de la radio assez fort pour que Ruben comprenne que tu ne voulais pas parler. Tu avais passé une belle journée et tu ne voulais pas que celle-ci soit gâchée par une discussion que tu ne désirais pas avoir avec lui. Déjà que celle que vous aviez eût à l’hôpital avait été éprouvante, tu n’en avais pas besoin d’une deuxième. Tu te mis à chantonner en même temps que Ed Sheeran sur sa chanson Bad Habits en regardant le paysage défiler à l’extérieur de la voiture.
se sentir perdue est la prémisse d'une nouvelle aventure. alors au lieu de t'en vouloir, dis-toi simplement que tu prépare le terrain. tu fais de la place parce qu'il en faut toujours pour les nouveaux départs.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): chappelroan (gif), luleaby (codage).
tw: tca.
***
« Merci encore pour la belle journée, je vous aime tous les deux. Vous devriez venir nous voir bientôt à Brisbane ! » Il était vrai que cela avait été une belle journée: ils avaient tous deux pu profiter de leurs parents et passer des moments simples comme ils avaient eu longtemps l’habitude de le faire pendant des années. Rhett n’était pas de la partie aujourd’hui, mais c’était ici qu’une simple habitude puisqu’il n’avait été que peu à leurs côtés lorsqu’ils étaient plus jeunes; la maigre différence d’âge entre Ethel et Ruben avait aidé avec les années à ce qu’ils partageaient ensemble davantage de souvenir. Cela avait été une vraie belle journée, il était donc vrai - ou tout du moins pour la majeure partie. Il avait apprécié faire de nouveau face au côté compétiteur de leur mère - ils se devaient de tenir de quelqu’un dans cette famille, et ce n’était pas leur père -, qu’elle mettait à profit avec une affection et une tendresse particulière pour ses petits. La partie qui avait en revanche bien moins plu à Ruben fut toute celle où Ethel avait une fois de plus mangé à s’en rendre littéralement malade - et bien sur que cela n'avait pas échappé à son frère. Oh, elle était assez discrète et maligne pour que leurs parents ne s’aperçoive de rien, mais lui était à l’affut du moindre signe, de la moindre faiblesse et n’avait donc pas pu faire autrement que de s’en apercevoir.
Et à la façon dont elle monta le son sur l’autoradio, à peine montés en voiture, Ruben comprit que sa soeur ne voulait pas aborder le sujet. Ils n’avaient pas besoin de s’adresser la parole pour se comprendre, une fois de plus les années à se côtoyer jouaient en leur faveur. Sauf que ce n’était pas de la sorte qu’elle allait plus facilement s’en sortir, Ben ayant promis d’être présent autant que possible pour elle - et cela commencerait par ne pas faire l’autruche quand c’était là le comportement qui était attendu de sa part du côté d’Ethel. Avec une lenteur qui laissait le temps d’appréhender la suite de la discussion, il jeta un regard en coin à sa soeur avant de prendre la parole. « Combien de fois ? » Il n’était pas question qu’il fasse le moindre détour - elle n’aurait qu’à sauter en cours de route si elle souhaitait éviter la conversation après tout, puisqu’elle était coincée avec lui dans le véhicule tant qu’il avait décidé de ne pas arrêter le moteur. « Je t’ai vu monter une fois, mais je peux avoir manqué une partie de tes cachoteries lorsque j’avais le dos tourné ou que je discutais avec maman et papa. » Ben haussa quelque peu un sourcil, ne détournant pas pour autant son attention de la route devant eux. « Alors, combien de fois ? » Il se permit d’enchainer directement avec ses paroles suivantes. « Et avant que tu me reproches quoi que ce soit, je te rappelle que tu m’as avoué avoir besoin d’aide et que j’ai promis de t’en apporter. Alors non, je vais pas lâcher l’affaire même si je sais que tu voulais éviter la conversation. » Surtout qu’en augmentant le volume de la musique, c’était là une diversion qui aurait pu fonctionner avec Ruben - pour d’autres occasions, il aurait pris l’occasion à bras le corps pour chanter à tu-tête avec sa soeur, jusqu’à ce que cette dernière soit épuisée de l’entendre chanter et abandonne la partie même. Aujourd’hui ne comportait pas de porte de secours de cette sorte pour Ethel, malheureusement.
:
Ethel Hartfield
l'équilibre précaire
ÂGE : 34 ans (12.05.1990) SURNOM : Thelou, un surnom qu'elle trouve franchement infantilisant STATUT : Nouvellement célibataire, le coeur pas totalement libre. MÉTIER : Baby-sitter pratiquement à temps plein pour la petite Emilia, fille de Clarence Aldridge LOGEMENT : 372 doggett street à Fortitude Valley, dans un appartement bien pourri, mais passe de plus en plus de temps au 134 third avenue POSTS : 1611 POINTS : 210
TW IN RP : anorexie, deuil GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle est anorexique depuis son adolescence. :: Elle a une peur bleue que ses deux autres frères décèdent également :: Elle est terriblement maladroite et réussis toujours à se blesser avec les objets les plus anodins de la vie quotidienne. :: Elle possède une voiture, mais la conduit rarement puisqu'elle a peur de faire un accident comme Jackson.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : purple pour fond pâle et salmon fond foncé RPs EN COURS : Penny :: Ruben#8 :: John
Clarence You run in the dark through a firefight and I would explode just to save your life. Let me light up the sky, light it up for you. #1#2#3
Communications Clarence :: Catarina :: Ruben :: Catarina :: Asher RPs TERMINÉS : Voir fiche de liens.AVATAR : la bella Kristen Stewart CRÉDITS : avatar: ultra-violences :: ub: loonywaltz DC : Faith Palmer :: Hadley Wellington PSEUDO : Dreamy*paranoiac INSCRIT LE : 20/07/2023
Tu retournais à Brisbane avec une sensation de légèreté dans ton coeur. Le moment passé seule avec ta mère pendant votre balade t’avais remplie de joie. Certes, tu n’avais pas apprécié le moment où elle s’était mise à te questionner sur l’éventualité de lui faire des petits enfants et que tu devais mettre du tien pour te trouver une homme convenable pour faire une famille et rapidement avec l’âge que tu étais rendue, mais tu avais réussis à clore la discussion assez rapidement en lui parlant de ton boulot. Tu étais fière de lui dire que ça allait bientôt faire deux ans que tu travaillais pour Hassan et que tu adorais ton travail. Le moment que tu avais passé avec ton père dans le salon à seulement écouté de la musique, ta tête sur son épaule et son bras passé autour de toi t’avais rempli de douceur. Tu avais toujours été une fille à papa. Il t’avait toujours protéger, prise dans ses bras lorsque tu avais de la peine et écouté lorsque tu avais besoin de parler. Tu n’avais jamais vraiment eût de secret pour lui autre que ton trouble alimentaire et retrouver cette douceur en lui t'avait fait du bien. Si tu n’avais pas si peur de prendre ta voiture, tu pourrais revenir plus souvent dans la maison de ton enfance retrouver cette paix intérieure. La situation se corsa lorsque tu te retrouves dans la voiture avec ton frère. « Combien de fois ? » Tu te raidis. Tu pensais avoir réussi à déjouer l’oeil de lynx de ton frère. En même temps, il était habitué à tout analyser puisque c’était là la base de son métier. Lorsque tu avais commencé à manger comme une affamée, il avait dû immédiatement savoir que tu ne réussirais pas à garder ton repas. « Pas en voiture Ruben. » Tu voulais qu’il se concentre exclusivement sur la route, pas sur toi. Tu ne voulais pas qu’il ait de distraction. « Je t’ai vu monter une fois, mais je peux avoir manqué une partie de tes cachoteries lorsque j’avais le dos tourné ou que je discutais avec maman et papa. Alors, combien de fois ?» Tu attrapas la poignée de la porte dans une main et ton banc avec l’autre et les serras de toutes tes forces, tellement que tes jointures devinrent blanches. Tu n'eus pas le temps de répondre avant qu’il reprenne la parole. « Et avant que tu me reproches quoi que ce soit, je te rappelle que tu m’as avoué avoir besoin d’aide et que j’ai promis de t’en apporter. Alors non, je vais pas lâcher l’affaire même si je sais que tu voulais éviter la conversation. » Tu connaissais assez ton frère pour savoir qu’il était têtu et qu’il ne se contenterait pas d’attendre que vous soyez arrivé à Brisbane et encore moins d’une réponse à moitié. « Seulement une. J’ai réussi à me contrôler au déjeuner. » C’était la vérité. Ruben avait raison, tu lui avais dit que tu avais besoin d’aide et ce n’était pas en lui mentant qu’il allait pouvoir t’en apporter. « Maintenant, concentre-toi sur la route. Tu viendras chez moi après en discuter si tu veux en arrivant, mais pour l’instant, garde ton attention sur le volant. » Ce n’était pas tant pour le dissuader de te parler de ton trouble alimentaire que tu lui faisais cette demande, mais vraiment pour ne pas prendre la chance de faire un accident de voiture. Déjà, tu sentais ta respiration s’accélérer. Tu n’étais pas à l’aise dans ce véhicule et tu ne voulais pas le laisser voir à Ruben. Tu essayais de reprendre le contrôle de toi-même, ne voulant pas céder à la panique. Ton frère n’était pas au courant pour ta peur qui frôlait l’amaxophobie depuis le décès de Jackson et tu ne tenais pas à ce qu’il l’apprenne. Tu avais passé une belle journée et tu ne voulais pas que ça se termine par une crise d’anxiété. Qu’il ait décidé de prendre en main ton anorexie était suffisant, il n’avait pas besoin de prendre également sur ses épaules cette autre part de toi.
se sentir perdue est la prémisse d'une nouvelle aventure. alors au lieu de t'en vouloir, dis-toi simplement que tu prépare le terrain. tu fais de la place parce qu'il en faut toujours pour les nouveaux départs.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): chappelroan (gif), luleaby (codage).
tw: tca.
***
« Pas en voiture Ruben. » Ce n’était pas un problème pour lui, d’avoir cette conversation maintenant; surtout qu’il était parfaitement conscient qu’à partir du moment où il déposerait sa soeur chez elle, le moment pour avoir cette discussion serait passé. Elle l’éviterait, parce-que c’était là son mécanisme de défense lorsqu’il s’agissait de ce secret qu’elle gardait sur son coeur. Il comprenait, vraiment promis il comprenait - mais il fallait aussi qu’elle se rappelle qu’elle était celle lui ayant demandé de l’aide. Il s’appliquait simplement à la tâche. Alors, elle aurait beau se renfrogner à ses questions, chercher une sortie de secours pour ne pas être poussée dans cette discussion, cela ne prendrait pas avec Ruben; elle le savait dans le fond, et c’était surement la raison pour laquelle Ethel rendit les armes assez rapidement. « Seulement une. J’ai réussi à me contrôler au déjeuner. » Il ne lui jeta qu’un regard en coin, autant parce-qu’il avait un volant dans les mains que parce-qu’il pouvait entendre dans sa voix que c’était là la vérité. Il pinça les lèvres l’instant suivant. « J’aurais du demander à maman de changer son idée de diner, alors. » Parce-que si lui s’était régalé, il avait su au moment où leur mère avait annoncé ses idées pour la suite de la journée qu’il serait le seul de ses deux enfants à en profiter pleinement. Et s’il avait demandé à sa mère de changer le diner, elle l’aurait fait sans même poser la moindre question. Il prit une longue inspiration. « Comment tu te sens ? » Sa gestion était authentique.
« Maintenant, concentre-toi sur la route. Tu viendras chez moi après en discuter si tu veux en arrivant, mais pour l’instant, garde ton attention sur le volant. » Lentement, les sourcils se Ruben se forcèrent sur son visage. « Tu détournes encore la conversation. » Il était rempli de bonnes intentions, Ruben - c’était peut-être ça qui permettait à d’’autres de le pardonner plutôt facilement sur certaines situations. Malgré tout, il n’était pas celui ayant les manières les plus délicates: quand il voulait marquer un point ou qu’il savait avoir raison - surtout - dans une situation, il avait tendance à passer outre ce que pouvait ressentir ses interlocuteurs pour aller droit au but. Il s’était aperçu que cela permettait de résoudre bien des différents au travail, et allait jusqu’à utiliser cette méthode à certaines reprises dans la vie personnelle. Sauf qu’en jetant un nouveau regard à sa soeur à ses côtés, quelque-chose lui soufflait que ce n’était pas pour les mêmes raisons cette fois-ci qu’elle lui demandait d’agir de la sorte. Oh, il restait persuadé que de pouvoir s’extirper d’une conversation qui n’était en rien confortable pour elle était un des objectifs, mais quelque-chose dans sa silhouette tendue sur le siège passager ne sonnait pas juste. Il garda alors un instant de plus son visage crispé, l’air éternellement inquiet de ce qu’il se passait autour de lui alors que la raison principale lui échappait.
Soupirant, Ben prit finalement l’option de s’arrêter à la station service qui se présenta à eux comme un oasis au milieu du désert, se garant sur un côté de la boutique, éteignant dans la foule le moteur de la voiture de sa soeur. Se tournant complètement vers elle maintenant qu’il n’avait pas besoin d’allouer toute son attention sur sa conduite, il haussa un sourcil. « Qu’est-ce qu’il se passe, Ethel ? » Il voyait bien qu’elle n’était pas son assiette, que quelque-chose la tracassait au pont d’adopter un comportement qui n’était en rien habituel chez elle. « Je sais que je pousse les conversations et que ça te met pas à l’aise, mais tu sais aussi bien que moi que c’est nécessaire. » Il pencha quelque peu son visage sur le côté, tentant d’accrocher son regard au sien. « Et si ça te met dans un mauvais état, et que certains réflexes te reviennent parce-qu’on en parle… Je te jugerai pas, Ettie. » Ben indiqua du pouce la boutique derrière eux. « Si c’est une mauvaise étape pour aller de mieux en mieux, tu sais bien que je te soutiendrai même comme ça. » Si elle ne saurait faire autrement que de rendre de nouveau le contenu de son estomac, si jamais il restait quelque-chose à l’intérieur, il serrerait les mâchoires mais il ne jugerait pas; il savait que ce n’était pas en lui disant qu’il serait mieux d’arrêter que cela se résoudrait dans un claquement de doigts. « Parle moi. » Qu’il ajouta finalement, du bout des lèvres, presque dans un murmure suppliant.
:
Ethel Hartfield
l'équilibre précaire
ÂGE : 34 ans (12.05.1990) SURNOM : Thelou, un surnom qu'elle trouve franchement infantilisant STATUT : Nouvellement célibataire, le coeur pas totalement libre. MÉTIER : Baby-sitter pratiquement à temps plein pour la petite Emilia, fille de Clarence Aldridge LOGEMENT : 372 doggett street à Fortitude Valley, dans un appartement bien pourri, mais passe de plus en plus de temps au 134 third avenue POSTS : 1611 POINTS : 210
TW IN RP : anorexie, deuil GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle est anorexique depuis son adolescence. :: Elle a une peur bleue que ses deux autres frères décèdent également :: Elle est terriblement maladroite et réussis toujours à se blesser avec les objets les plus anodins de la vie quotidienne. :: Elle possède une voiture, mais la conduit rarement puisqu'elle a peur de faire un accident comme Jackson.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : purple pour fond pâle et salmon fond foncé RPs EN COURS : Penny :: Ruben#8 :: John
Clarence You run in the dark through a firefight and I would explode just to save your life. Let me light up the sky, light it up for you. #1#2#3
Communications Clarence :: Catarina :: Ruben :: Catarina :: Asher RPs TERMINÉS : Voir fiche de liens.AVATAR : la bella Kristen Stewart CRÉDITS : avatar: ultra-violences :: ub: loonywaltz DC : Faith Palmer :: Hadley Wellington PSEUDO : Dreamy*paranoiac INSCRIT LE : 20/07/2023
« J’aurais dû demander à maman de changer son idée de dîner, alors. » Tu aurais détesté qu’il fasse ça. Tu ne voulais pas que les gens changent quoi que ce soit pour toi. Et ta mère savait à quel point tu aimais le poulet parmigiana. Elle aurait été déçue de devoir changer son menu et tu ne voulais absolument pas que ton trouble alimentaire impact qui que ce soit. « Non. Il n’y a personne qui doit faire des adaptations à cause de moi. C’est mon problème, c’est à moi de gérer. » Et c’était ce que Ruben devait comprendre. Plus tu aurais l’impression de déranger, plus tu t’isolerais et tu savais que ce serait encore pire sur ton trouble alimentaire. Tu étais toujours tiraillé entre vouloir t’en sortir et rester dans le confort que te procurais le contrôle de ton alimentation. Tu gelais complètement ta douleur psychologique en t’infligeant des douleurs physiques, mais elles étaient beaucoup plus faciles à gérer pour toi. Tu avais peur de complètement vaciller si tu laissais tes émotions prendre le dessus. « Comment tu te sens ? » La question que tu ne voulais pas avoir à répondre. Surtout pas pendant que tu te sentais coincée dans une boîte en métal. Tu ne pouvais pas laisser tes émotions prendre le dessus sur le rationnel. Tu devais te convaincre que tu étais en sécurité, que Ruben était un bon conducteur, qu’il ne vous arriverait rien. Tu décidas donc de ne pas répondre à la question, décidant de te concentrer sur ta respiration alors que tu sentais que tu vacillais tranquillement dans la panique. Pourquoi est-ce que Ruben n’avait pas pu se contenter d’attendre votre retour à Brisbane ? Tu aurais été capable de te contenir et la journée aurait terminé sur une bonne note à la place de terminer sur toi qui était en train de rentrer tes ongles dans ton banc et de chercher comment sortir de la voiture. « Tu détournes encore la conversation. » Et en plus, il insistait. Tu aurais dû t’en douter, il était comme ça ton frère. Il tenait toujours à tout savoir. Et tu n’étais pas du genre à lui cacher quoi que ce soit normalement, ce côté de lui ne t'avait donc jamais vraiment dérangé. « Ruben, arrête s’il te plaît… Je… Je n’y arrive pas. » Tu tiras sur le col de ton chandail, pas pour te cacher cette fois-ci, mais bien pour essayer de trouver de l’air. Tu étais sur le point de lui demander de se garer sur le bord de la route lorsqu’il prit la décision de se garer dans le stationnement d’une station-service. « Qu’est-ce qu’il se passe, Ethel ? » Tu enleva ta ceinture, essaya rapidement de sortir. La porte était barrée, tu tirais sur la poignée, ignorant totalement ton frère. Tu devais sortir. C’était la première chose à faire. « Je sais que je pousse les conversations et que ça te met pas à l’aise, mais tu sais aussi bien que moi que c’est nécessaire. Et si ça te met dans un mauvais état, et que certains réflexes te reviennent parce-qu’on en parle… Je te jugerai pas, Ettie. » Tu avais besoin d’air, c’était ce que tu avais besoin au plus vite. Tu n’arrivais plus à penser. Tu t’acharnais sur la poignée de porte sans arriver à comprendre pourquoi elle n’ouvrait pas. « Je, je, je dois sortir !» Dans ton énervement, tu accrochas le bouton pour déverrouiller la porte qui s’ouvrit et tu te dépêchas à sortir, mais c’était trop tard. Tu n’entendais plus ce que Ruben te disait, tes oreilles bourdonnaient, tu avais l’impression que tes poumons ne se remplissaient plus d’air. Tu avais l’impression que tu allais perdre conscience, mourir. Tu regardais autour de toi, paniqué, tu ne savais pas où te diriger, quoi faire pour reprendre le contrôle de toi-même. « BEN ! Je… J’a… J’arrive plus à… à respirer. » Ton frère avait toujours été ta bouée de sauvetage et encore une fois, tu avais besoin de lui. Tu voulais tellement être autonome, réussir à te prendre en charge seule et ne plus dépendre de personne pour bien aller, mais ce n'était pas aujourd'hui que ça allait arriver. La panique t'avait envahie et tu savais que Ruben ne comprendrait pas vraiment ce qui se passait puisque tu ne lui avais jamais dit que tu n'arrivais plus à être sereine en voiture.
se sentir perdue est la prémisse d'une nouvelle aventure. alors au lieu de t'en vouloir, dis-toi simplement que tu prépare le terrain. tu fais de la place parce qu'il en faut toujours pour les nouveaux départs.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): chappelroan (gif), luleaby (codage).
tw: tca.
***
« Non. Il n’y a personne qui doit faire des adaptations à cause de moi. C’est mon problème, c’est à moi de gérer. » Il pencha sa tête un coup à droite, un coup à gauche - il n’était pas d’accord avec sa soeur sur ce point là. C’était peut-être effectivement un problème qui lui était propre, mais ce n’était pas quelque-chose qu’elle se devait de gérer seule. Le pire dans tout ça ? C’était qu’elle le savait depuis puisque Ruben lui avait déjà dit à plusieurs reprises; mais il était parfaitement conscient que ce n’était pas une information qu’elle allait intégrer aussi facilement. Ils avaient déjà été dans cette situation, il savait reconnaitre les signes et il savait que cela prendrait du temps. « Papa et maman auraient jamais rien su, tu sais. J’avais juste à faire une suggestion à maman en mon nom et elle aurait fait en sorte de la réaliser. » Pour une fois, ce n’était même pas de la prétention de sa part, mais là simplement une description de la vérité: sa mère se plierait en quatre pour lui s’il le fallait, s’il lui demandait. Cela avait toujours été le cas, depuis qu’il était tout petit, et il savait que c’était quelque-chose d’encore parfaitement véridique aujourd’hui. LEs choses ne s’étaient pas déroulées de la sorte, il n’y avait donc pas moyen de savoir si face à cette situation revisitée, Ethel aurait réussir à se sentir plus à l’aise. La seule chose que Ben pouvait faire en cet instant, c’était de s’enquérir de comment se sentait sa soeur en cet instant. L’absence de réponse était une réponse en soi, il se devait de l’admettre - mais ce n’était pas quelque-chose qu’il appréciait particulièrement. En grande partie parce-qu’avec lui, elle n’était pas supposée avoir de se cacher.
Et parce-que Ruben restait Ruben, qu’importait les circonstances, bien sur qu’il continuait dans la même direction - autant avec la voiture que dans la conversation. Il n’était pas question à ses yeux d’éviter le sujet simplement parce-que cela ne lui plaisait pas, là où elle lui avait dit qu’elle avait besoin d’une main tendue. Il était cette main tendue, ne le voyait-elle pas en cet instant ? Ses mots n’étaient peut-être pas les plus justes, il était peut-être un brin trop maladroit à tenter d’arrondir les angles là où il ne l’aurait pas fait en temps normal - c’était là souligner les efforts qu’il faisait pour permettre à sa soeur d’aller mieux. « Ruben, arrête s’il te plaît… Je… Je n’y arrive pas. » Mais en cet instant, cela ne paraissait pas être assez, Ethel en proie à un quelque-chose qu’il ne pourrait au simple coup d’oeil expliquer. Il y avait de la panique dans sa voix, il y en avait dans les gestes qu’elle exécuta par la suite aussi. Mais même si la conversation la rendait inconfortable, elle n’avait jamais réagi de la sorte face à lui - avait-elle besoin de quelque-chose qu’il ne saurait comprendre, sur laquelle il n’arrivait pas à mettre le doigt ?
« Je, je, je dois sortir ! » Elle ne mit qu’un temps pour s’extirper de la voiture, tant rapidement qu’il n’avait pas eu le temps de dire la moindre chose face à sa fuite. Il soupira quelque peu, fronça le bout du nez, et sorti de la voiture à son tour. « Parle moi, Ethel, s’il te plait. » Ben restait bien sur tout en contrôle de la situation, parce-qu’il n’était pas du genre à paniquer - surtout quand c’était quelque-chose qui arrivait aux autres et non à lui. Il était habitué, il était formé. Voir sa soeur dans cet état lui disait mal au coeur en revanche - et c’était là la différente notable avec n’import quelle autre situation. Son regard se reporta sur elle, et de toutes évidences avant même qu’elle ne pose des mots sur ce qui lui arrivait, il comprit ce qu’il se passait; il avait déjà fait le tour de la voiture dans sa direction. « BEN ! Je… J’a… J’arrive plus à… à respirer. » - « Je sais, je vois. » Annihilant la distance entre Ethel et lui, Ben prit sa soeur par les épaules pour qu’elle reste face à lui dans un premier temps, et qu’elle n’ait pas l’impression de s’écrouler - parce-qu’il la connaissait assez pour savoir que c’était présentement le cas. « Ethel, regarde moi. Je suis là, je suis avec toi. » Le regard émeraude du jeune homme cherchait celui homologue de sa soeur, voulant souligner un point d’ancrage pour qu’elle puisse reprendre pied et remonter à la surface le plus rapidement possible. « Ca va aller ça va aller. Je suis là. Tu peux tout relâcher, je suis là pour te rattraper. » Souvent, la panique prenait le dessus parce-que les personnes tentaient de la contenir - il fallait mieux la laisser s’échapper, se faire voir, s’étaler tout autour: elle serait toujours mieux dehors que dedans le corps, rongeant de l’intérieur. « Tu peux souffler, tu peux respirer, rien de mal ne va t’arriver. » Et parce-qu’il savait que c’était, de façon contradictoire, quelque-chose qui pouvait aider: il prit sa soeur dans ses bras pour la serrer fort tout contre lui, appliquer une certaine pression contre elle, tentant de faire capter à son système nerveux qu’il était temps de relâcher la pression tenue en otage depuis il ne savait combien de temps. « Je sais que c’est facile à dire, mais respire Ethel. Rien de grave ne va arriver, c’est promis. » Il tiendrait sa parole - il savait qu’au fond d’elle, elle le savait également et qu’il lui fallait juste un instant pour que cette vérité lui revienne de plein fouet - pour le meilleur plutôt que pour le pire, pour une fois.
:
Ethel Hartfield
l'équilibre précaire
ÂGE : 34 ans (12.05.1990) SURNOM : Thelou, un surnom qu'elle trouve franchement infantilisant STATUT : Nouvellement célibataire, le coeur pas totalement libre. MÉTIER : Baby-sitter pratiquement à temps plein pour la petite Emilia, fille de Clarence Aldridge LOGEMENT : 372 doggett street à Fortitude Valley, dans un appartement bien pourri, mais passe de plus en plus de temps au 134 third avenue POSTS : 1611 POINTS : 210
TW IN RP : anorexie, deuil GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle est anorexique depuis son adolescence. :: Elle a une peur bleue que ses deux autres frères décèdent également :: Elle est terriblement maladroite et réussis toujours à se blesser avec les objets les plus anodins de la vie quotidienne. :: Elle possède une voiture, mais la conduit rarement puisqu'elle a peur de faire un accident comme Jackson.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : purple pour fond pâle et salmon fond foncé RPs EN COURS : Penny :: Ruben#8 :: John
Clarence You run in the dark through a firefight and I would explode just to save your life. Let me light up the sky, light it up for you. #1#2#3
Communications Clarence :: Catarina :: Ruben :: Catarina :: Asher RPs TERMINÉS : Voir fiche de liens.AVATAR : la bella Kristen Stewart CRÉDITS : avatar: ultra-violences :: ub: loonywaltz DC : Faith Palmer :: Hadley Wellington PSEUDO : Dreamy*paranoiac INSCRIT LE : 20/07/2023
« Papa et maman auraient jamais rien su, tu sais. J’avais juste à faire une suggestion à maman en mon nom et elle aurait fait en sorte de la réaliser. » Tu savais que c’était vrai. Votre mère n’avait jamais été capable de refuser quoi que ce soit à son petit dernier. Tu devais avouer que tu enviais souvent cette proximité que Ben avait avec elle. Tu étais une petite fille à papa, ton caractère un peu plus timide, plus doux s’accordant mieux avec lui que celui de ta mère. Elle avait un peu plus de poigne, était plus compétitive, ne passait pas vraiment par des détours lorsqu’elle avait besoin de dire quelque chose. Elle n’était pas blessante, elle avait toujours aimé ses enfants d’un amour inconditionnel et avait toujours tout fait pour eux. Tu étais juste un peu plus à l’aise avec ton père qu’elle, cherchant ses bras à lui quand tu avais besoin d’être réconforté. Elle aurait donc cédé à la demande de Ben s’il lui avait demandé de changer son menu, mais tu n’avais pas su dire à ton frère que tu n’étais pas à l’aise avec autant de friture. Il fallait avouer que tu avais eût envie de manger ce repas. Tu n’avais juste pas été capable de te contrôler et de manger une portion normale. Il n’y avait pas de demi-mesure avec toi. Soit tu mangeais sans être capable d’arrêter lorsque tu étais pleine, soit tu ne mangeais pas. Et l’option de ne pas manger était impossible pendant cette journée en famille.
Alors que vous étiez en direction de Brisbane, la conversation que Ruben tentait d’avoir avec toi combinée avec ton malaise d’être dans une voiture firent en sorte que tu sentis la panique monter en toi. C’était incontrôlable, la peur de faire un accident comme Jackson, que Ruben soit mortellement blessé fit surface en même temps que tu tentais de garder le contrôle sur tes pensées concernant ton trouble alimentaire. Tu sortis de la voiture aussitôt que tu le pu, mais il était trop tard. Ta respiration était trop difficile, ton coeur battait trop vite. Ruben sortit également de la voiture, fit le tour pour venir te voir. « Parle moi, Ethel, s’il te plait. » Tu aurais voulu le faire, vraiment. Mais tu avais l’impression qu’un éléphant était assis sur ta poitrine et tu ne pouvais plus faire autre chose que de chercher ta respiration. « Je sais, je vois. » Le calme de ton frère t'énervait plus qu’il ne t’apaisait. Comment pouvait-il rester de glace alors que tu avais l’impression que tu allais mourir étouffer ? « Je… Je… Je vais… Mourir ! » Allait-il comprendre maintenant comment tu te sentais ? Il était médecin, pourquoi ne l’aidait-il pas ? Tu ne comprenais pas encore que c’était ce qu’il tentait de faire en restant parfaitement calme. Tu ne faisais que tourner en rond, tirant sur ton chandail pour essayer d'agrandir l’espace de ton collet qui te semblait soudainement beaucoup trop petit. « Ethel, regarde moi. Je suis là, je suis avec toi. » Lorsque tu sentis les mains de ton frère sur tes épaules, tu te sentis encore plus prise au piège. Tu ne comprenais pas pourquoi il te restreignait alors que tu lui disais que tu te sentais coincée, que tu n’arrivais pas à respirer. Puis, tes yeux captèrent les siens. Ses yeux d’un vert perçant que tu connaissais mieux que tout le monde. « Ca va aller ça va aller. Je suis là. Tu peux tout relâcher, je suis là pour te rattraper. Tu peux souffler, tu peux respirer, rien de mal ne va t’arriver. » Tu devais t’accrocher à lui. Ce n’était que ta deuxième crise de panique, tu avais de la difficulté à remonter, mais tout d’un coup, tu sentais que Ruben était là pour t’aider. Tu devais l’écouter, il savait quoi faire pour que tu ailles mieux. Il savait toujours quoi faire. S’il n’appelait pas les secours c’était qu’il savait que tu n’allais pas mourir par le manque d’oxygène, tu devais lui faire confiance. « Je sais que c’est facile à dire, mais respire Ethel. Rien de grave ne va arriver, c’est promis. » Et il te serra contre lui le plus fort qu’il le pouvait. Tu sentais sa cage thoracique bouger au rythme de sa respiration. Tu te devais de faire pareil, de te calquer à lui. Tu sentis les larmes commencer à couler sur tes joues au même moment où ta respiration ralentissait tranquillement, mais sûrement. « Il n’était pas censé arriver rien de mal à Jackson non plus, mais il n’est plus là ! » La crise de panique s’effaçait tranquillement pour laisser place à ses larmes, à tout ce qu’elle retenait depuis des mois déjà, voir des années. « Et il n’était rien censé arriver à Rhett et il a manqué mourir lui aussi. » Tu ne pouvais plus rien retenir. Les barrières avaient fini par céder et tu ne savais plus comment les remettre en place.« J’ai peur du moment où il t’arrivera quelque chose à toi, à maman, à papa. » Tes paroles étaient entrecoupées de sanglots. Tu t’accrochais le mieux que tu pouvais à Ruben, tes jambes ayant de la difficulté à soutenir ton poids. Tu avais l’impression de vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête depuis beaucoup trop longtemps.
se sentir perdue est la prémisse d'une nouvelle aventure. alors au lieu de t'en vouloir, dis-toi simplement que tu prépare le terrain. tu fais de la place parce qu'il en faut toujours pour les nouveaux départs.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): chappelroan (gif), luleaby (codage).
tw: tca, anxiété, deuil.
***
« Je… Je… Je vais… Mourir ! » Il secoua la tête. « Pas tant que je suis avec toi non, ça risque pas d’arriver. » Ce n’était même pas avec une voix comblée d’urgence, ou de panique qu’il prononçait ces paroles là - il le faisait avec l’assurance de ceux qui étaient surs d’avoir forcément raison. Et c’était le cas, parce-qu’elle n’était pas en train de mourir mais simplement de faire une crise de panique, et que de toutes façons il était médecin avant tout et que si elle était vraiment en danger il la sauverait de ce dernier. Mais comme ce n’était pas le cas, il pouvait affirmer avec assurance qu’elle resterait bien en vie à ses côtés sans doute aucun.
Ruben savait parfaitement qu’en cet instant, poser ses mains sur les épaules de sa soeur pouvait avoir deux effets: la garder devant lui et réussir à lui redonner un semblant de calme, ce qu’il espérait fortement bien sur, ou bien provoquer tout le contraire et rendre cette crise de panique encore plus prenante. Mais il se devait de tenter, parce-que c’était à peu près la seule solution qu’il avait à portée de main en cet instant, alors qu’ils étaient arrêté à une station essence en plein milieu d’une longue route. Il n’avait que ses mots, ses gestes et son amour pour sa soeur à disposition, aucune autre solution miracle pour l’aider. Alors, lorsqu’elle finit par se détendre au contact de ses bras autour d’elle, qu’il sentit sa respiration ralentir lentement mais surement pour terminer par prendre le même rythme que la sienne alors qu’il continuait de la rassurer autant que possible avec des mots et un ton adaptés à la situation, bien sur qu’un soulagement se fit sentir à l’intérieur de Ben. Ils n’étaient pas encore sortis d’affaire, mais ils s’éloignaient doucement du coeur de la tempête. Lorsqu’il entendit, qu’il sentit - il ne savait même plus si c’était l’un, l’autre ou les deux - les larmes d’Ethel, il se mit à caresser avec douceur son dos, passant sa main de haut en bas. Et ils restèrent comme ça peut-être quelques minutes avant que la voix de la jeune femme ne se fasse de nouveau entendre entre eux. « Il n’était pas censé arriver rien de mal à Jackson non plus, mais il n’est plus là ! » Elle ne pouvait pas le voir, mais Ruben ferma lentement et presque fatalement ses yeux à cet instant là. Son coeur, à l’intérieur, s’était quelque peu brisé davantage à entendre cela. Certaines pièces du puzzle se mettaient en place lentement mais surement dans son esprit - si bien qu’il fut moins surpris lorsqu’elle reprit la parole qu’il avait pu l’être malgré lui la première fois. « Et il n’était rien censé arriver à Rhett et il a manqué mourir lui aussi. » Elle marquait un point malgré elle - mais il ne l’avouerait pas à haute voix. « J’ai peur du moment où il t’arrivera quelque chose à toi, à maman, à papa. » A entendre la difficulté avec laquelle elle laissait enfin aller ses mots à cause des sanglots, il resserra doucement son étreinte; pas de quoi l’étouffer, juste de quoi continuer de l’apaiser. Que pouvait-il dire à sa soeur, face à un tel constat ? Il ne pouvait pas lui dire qu’elle n’avait pas à s’inquiéter, que cela n’arriverait jamais parce-que la famille Hartfield état bien placée pour savoir que c’était là des paroles en l’air et que l’avenir était composé de mélodies qu’ils ne pouvaient pas deviner en avance.
Cependant, il se refusait de rester silencieux face à cette détresse; alors se reculant quelque peu, décrochant son étreinte autour de sa soeur pour garder l’une de ses mains sur son épaule, l’autre se posant sur l’une de ses joues pour essuyer ses larmes, les traits de son visage indiquait clairement qu’il était inquiet alors que son regard tentait de plonger dans celui noyé de sa soeur. « J’aimerais te dire que rien va nous arriver mais je peux pas, ce serait pas juste parce-que je peux pas l’affirmer. » Way to go, Ben. « Mais regarde, on va bien Ettie. Papa et maman vont bien je m’en assure moi-même à chaque fois que je les vois. » Il alterna ses deux mains pour toujours soutenir l’une de ses épaules mais pour effacer quelques larmes sur l’autre joue aussi. « Et je vais bien aussi, tu sais. Promis, je vais bien et je fais attention à moi. » Hormis les heures de boulot qu’il enchainait et les quelques heures de sommeil dont il se privait pour cette raison et d’autres à passer sous silence, Ruben était en pleine forme et faisait réellement attention à lui. Il pinça quelque peu les lèvres avant de reprendre la parole. « Rhett va mieux, tu l’as vu toi-même. Il a failli mourir aussi mais il va bien aujourd’hui, et il se soigne, il fait attention. » C’était plus compliqué pour lui cette partie là, parce-qu’il n’y croyait pas vraiment - mais pour le moment, il se devait de prétendre y croire autant que possible. Elle lui soulignerait qu’il avait menti plus tard si elle le voulait, il ne lui en voudrait pas.
Parce-qu’il attaquait la partie la plus difficile de cette conversation en réalité, et il ne savait trop comment l’aborder parce-qu’il n’avait lui non plus jamais fait la paix avec cette partie là de leur histoire de famille. Alors, prenant une inspiration quelque peu tremblante, il fit une petite moue désolé à Ethel avant de prendre la parole. « Je suis désolé que l’absence de Jackson te fasse encore tant de mal. » Sa voix était moins forte, moins assurée aussi; parce-que Ruben se retenait de ne pas s’excuser tout court de ne pas avoir réussi à sauver leur frère là où ce n’était en réalité en rien sa faute mais où il portait cette dernière cachée dans un coin de son esprit, de son coeur. « Je savais pas que ça te faisait ça… » Ca: la panique, le manque d’air, la peur de mourir. « Je suis désolé Ethel. » Cette dernière ne le verrait peut-être pas, parce-que les siens étaient noyés mais les yeux de Ruben prirent l’espace d’un instant un voile de tristesse qu’il ne portait d’ordinaire jamais en public. « Il aurait rien du lui arriver, je sais. »
:
Ethel Hartfield
l'équilibre précaire
ÂGE : 34 ans (12.05.1990) SURNOM : Thelou, un surnom qu'elle trouve franchement infantilisant STATUT : Nouvellement célibataire, le coeur pas totalement libre. MÉTIER : Baby-sitter pratiquement à temps plein pour la petite Emilia, fille de Clarence Aldridge LOGEMENT : 372 doggett street à Fortitude Valley, dans un appartement bien pourri, mais passe de plus en plus de temps au 134 third avenue POSTS : 1611 POINTS : 210
TW IN RP : anorexie, deuil GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle est anorexique depuis son adolescence. :: Elle a une peur bleue que ses deux autres frères décèdent également :: Elle est terriblement maladroite et réussis toujours à se blesser avec les objets les plus anodins de la vie quotidienne. :: Elle possède une voiture, mais la conduit rarement puisqu'elle a peur de faire un accident comme Jackson.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : purple pour fond pâle et salmon fond foncé RPs EN COURS : Penny :: Ruben#8 :: John
Clarence You run in the dark through a firefight and I would explode just to save your life. Let me light up the sky, light it up for you. #1#2#3
Communications Clarence :: Catarina :: Ruben :: Catarina :: Asher RPs TERMINÉS : Voir fiche de liens.AVATAR : la bella Kristen Stewart CRÉDITS : avatar: ultra-violences :: ub: loonywaltz DC : Faith Palmer :: Hadley Wellington PSEUDO : Dreamy*paranoiac INSCRIT LE : 20/07/2023
Tu n’avais plus la force de combattre. Lorsque la crise de panique avait commencé dans la voiture, tu savais que tu devais parler à Ruben de ce qui t’habitais depuis trop longtemps. De toute manière, il ne te laisserais pas partir sans savoir ce qui se passait avec toi. Ta tête était surchargée de toutes tes peurs et tes angoisses et tu ne pouvais plus vivre seule avec tout ça. Tu ne savais pas comment tu allais réussir à tout exprimer, les mots que tu allais employer pour lui faire comprendre l’étendue de ce que tu portais. Tu savais seulement que même si tu essayais de les contrôler, tu n'en serais pas capable. Le poids de tes souffrances appuyait sur ton thorax, t’empêchant de respirer normalement. Lorsque ton frère te prit dans ses bras, tu te laissa aller contre lui. Il était le seul qui pouvait comprendre. Il était le seul à qui tu faisais suffisamment confiance pour lui confier tes pensées les plus profondes, les moins rationnelles également. Ça suffisait de souffrir seule en silence. Tu avais l’impression que tu y laisserais ta peau. Tu lui criais au secours, de te rattraper et de ne pas te laisser mourir, emporté par le poids de ce que tu portais sur tes épaules. « Pas tant que je suis avec toi non, ça risque pas d’arriver. » Il était là. Il serait toujours là même si tu t’efforçais de lui cacher tes souffrances. Même si tu ne voulais pas l’inquiéter, que tu voulais régler tes affaires seule, tu devais te rendre à l’évidence que tu ne pouvais plus le repousser comme tu essayais de le faire depuis un bout. Lorsque tu lui verbalisa que Jackson n’était pas censé mourir, tu sentis que tu le surprenait. Il devait comprendre que le fait que tu ne mangeais pas était motivé par une douleur beaucoup plus vive, plus profonde. L’anorexie était seulement une manière de contrôler ce que tu ne pouvais pas exprimer. Les larmes coulaient sur tes joues sans que tu réussisses à les contrôler. Les barrières étaient cédées et tu savais pas comment tu allais pouvoir les rebâtir. Il t’éloigna de lui, mettant une main sur ton épaule et l’autre sur ta joue. Tu aurais voulu rester blotti contre lui pour le restant de tes jours. Tu ne savais plus comment t’allais aborder le restant de tes jours maintenant que tu avais osé prononcé ce qui te faisait peur. Tout était maintenant trop réel. « J’aimerais te dire que rien va nous arriver mais je peux pas, ce serait pas juste parce-que je peux pas l’affirmer. » De toute manière, tu devais bien de résoudre au fait qu’une malédiction planait au-dessus de la tête des Hartfield. « Mais regarde, on va bien Ettie. Papa et maman vont bien je m’en assure moi-même à chaque fois que je les vois. » Comment pouvais-tu lui dire que ce n’était pas suffisant ? Que tu les voyais plus souvent que lui les voyait puisqu’il avait sa vie à lui qui était plus qu'occuper ? Malgré ta tristesse, ta détresse, tu ne pouvais pas lui dire ça. C’était beaucoup trop dur comme mot, comme pensé et tu ne voulais pas lui faire mal. « Et je vais bien aussi, tu sais. Promis, je vais bien et je fais attention à moi. » Tu secoua la tête de gauche à droite. Tu étais convaincue qu’il ne faisait pas attention à lui, que l’épuisement professionnel le guettait un jour ou l’autre. « Tu dors des nuits complètes chez toi à quelle fréquence ? Tu manges des repas sains et équilibrés à tous les jours ? » Tu savais qu’il mangeait oui, mais des repas de cafétéria d’hôpital ne comptait pas. Tu avais bien tenté de lui préparer des petits plats, mais tu t’étais sentie paralysée dernièrement, ayant de la difficulté à passer à travers tes journées normalement sans te rajouter une tâche supplémentaire lorsque tu avais terminé au boulot. « Rhett va mieux, tu l’as vu toi-même. Il a failli mourir aussi mais il va bien aujourd’hui, et il se soigne, il fait attention. » Rhett, c’était une autre histoire. Tu n’avais jamais été aussi inquiète que depuis les dernières semaines. Tu avais peur que sa rupture avec Evelyn le ramène au point de départ. « Evelyn est partie. Il peut rechuter n’importe quand. » Tu tentais de prendre des respirations entre tes sanglots. Peu importe ce que Ruben essayait de te dire pour te rassurer, tu avais un argument pour justifier tes peurs. « Je suis désolé que l’absence de Jackson te fasse encore tant de mal. Je savais pas que ça te faisait ça…» Comment aurait-il pu le savoir ? Tu ne l’avais dit à personne. Tu avais de la difficulté à l’accepter toi-même de ne pas être capable de gérer la douleur de son absence. « Il aurait rien du lui arriver, je sais. » Il était peut-être seulement la moitié de leur sang, mais il avait toujours été considéré comme leur frère à part entière. « Toi et Rhett vous n’êtes même pas capable de faire des efforts pour que ce qui reste de notre famille reste soudé. Je deviens quoi moi si notre famille continue de se déchirer ? » Tu avais toujours vécu au travers de tes frères. Même lorsque tu étais adolescente, tu te faisais constamment parler des matchs de rugby que Rhett gagnait, de ton petit frère qui étudiait à l’extérieur de la région et qui était tellement brillant, de Jackson qui avait sa petite famille et qui semblait tellement heureux. Tu avais toujours été la soeur des garçons Hartfield. « La dernière fois que je lui ais parlé, c’est à Noël. Parce qu’après j’avais changé d’emploi encore et je ne voulais pas qu’il soit déçu de moi. Parce que c’est juste ça que je fais, décevoir cette famille. » Tu ferma les yeux, incapable de regarder Ruben. Tu ne lui avais jamais mentionner cette part de toi, cette impression de ne pas être capable de les rendre fier.
se sentir perdue est la prémisse d'une nouvelle aventure. alors au lieu de t'en vouloir, dis-toi simplement que tu prépare le terrain. tu fais de la place parce qu'il en faut toujours pour les nouveaux départs.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): chappelroan (gif), luleaby (codage).
tw: tca, anxiété, deuil.
***
Ruben n’avait qu’à peine commencé à tenter de rassurer sa soeur, de lui adresser des paroles et des vérités qui pourraient calmer sa crise de panique, qu’en reprenant la parole elle réussit à défaire la moitié de son argumentaire. « Tu dors des nuits complètes chez toi à quelle fréquence ? Tu manges des repas sains et équilibrés à tous les jours ? » Il n’aurait d’ailleurs pas du hésiter sur la réponse à donner - mais l’avantage était qu’elle ne pourrait pas savoir à cause de quelle raison il avait hésité, un regard un peu perdu pendant un instant, à ce qu’il se devait de répondre. « Les repas sains et équilibrés, tous les jours je fais attention à ça pour de vrai. » Même si ce n’était pas parfait tous les jours, il ne débattrait pas sur ça, il avait toujours fait attention à ce qu’il pouvait manger parce-qu’il savait à quel point cela pouvait être important dans son quotidien et pour son avenir. « Je cours plus tous les jours comme je le faisais avant, mais j’y vais au moins cinq fois par semaine. » Il avait toujours eu besoin de dépenser sa fatigue, sa frustration, ses émotions dans le sport. « Et pour les nuits complètes, je pense pas qu’on ait la même référence pour ça toi et moi. » Ben fit une petite moue: cette partie là ne pouvait être expliquée plus facilement que par son planning de gardes, ou ces dernières pouvaient se trouver être de jour comme de nuit, avec un nombre aléatoire de jours dans la semaine.
Mais il ne s’étendit pas sur la question plus longtemps, puisque ce n’était pas la seule personne pour qui Ethel s’inquiétait - il aurait préféré, ça aurait été plus simple. « Evelyn est partie. Il peut rechuter n’importe quand. » Retenant un petit soupire, Ben pinça ses lèvres un instant. Ce qu’elle ne se rendait pas compte et qu’il n’irait pas relever pour aujourd’hui à haute voix en cet instant car cela contre-productif, c’était que Rhett pouvait rechuter à tout moment. Il n’avait pas besoin de se faire plaquer pour que cela lui pende au nez. « J’ai appris pour Evelyn, oui. » Plutôt deux fois qu’une - ou disons qu’il avait eu toutes les étapes qui avaient mené jusque là. « Je suis sur qu’ils vont recoller les morceaux, t’en fais pas. » Il n’en savait rien, mais il tachait d’être assez convainquant pour que la panique dans les yeux de sa soeur puisse disparaitre quelque peu.
« Toi et Rhett vous n’êtes même pas capable de faire des efforts pour que ce qui reste de notre famille reste soudé. Je deviens quoi moi si notre famille continue de se déchirer ? » Il secoua quelque peu son visage, fronçant un brin les sourcils. « Elle se déchire pas Ettie. Notre famille est soudée c’est parce-qu’avec Rhett on se tire dans les pattes que c’est pas le cas. » Leur équilibre à tous les deux était quelque peu déstabilisant, justement, pour le reste du monde qui les entourait mais il existait tout de même. « La dernière fois que je lui ai parlé, c’est à Noël. Parce qu’après j’avais changé d’emploi encore et je ne voulais pas qu’il soit déçu de moi. Parce que c’est juste ça que je fais, décevoir cette famille. » Ce n’était pas de Rhett qu’elle parlait là, plus en cet instant. Parce-que Noël n’était pas encore arrivé cette année, que l’autre idiot allait effectivement pas trop mal en ce moment. Non, à la façon dont elle ferma les yeux pour éviter son regard, Ruben sut que c’était de Jackson et uniquement de lui dont il était question en cet instant. Il ferma les yeux un instant de son côté aussi, mais lorsqu’il les rouvrit elle ne le regardait toujours pas. « Tu déçois personne Ethel. » La voix de Ruben était moins assurée, un brin brisée aussi de se rendre compte à quel point sa soeur pouvait l’être justement de son côté. Il savait qu’elle était affectée différemment par tout ce qui se passait au sein de la famille Hartfield, mais elle ne mettait jamais les mots sur les maux d’ordinaire; il devait la plupart du temps le deviner et les tirer les vers du nez pour qu’elle aborde davantage certains sujets - preuve aujourd’hui encore, en réalité, bien malgré lui cette fois. « Tu m’as jamais déçu. T’as jamais reçu Rhett non plus. » Il déglutit. « Jackson était fier de toi tu sais. Il était fier de ses frères et soeur, de tous. » Elle ne l’avait peut-être pas entendu le dire, mais cela se voyait dans le regard que leur ainé leur adressait en permanence. « Tu l’as jamais déçu. Et t’as pas à t’en vouloir de pas l’avoir vu entre noël et… après noël. » Il n’était pas dupe. « Parce-que tu t’en veux, non, Ethel ? » Ce n’était pas un reproche, sa voix était emplie d’une tendresse qu’il n’éprouvait qu’avec peu de monde.
:
Ethel Hartfield
l'équilibre précaire
ÂGE : 34 ans (12.05.1990) SURNOM : Thelou, un surnom qu'elle trouve franchement infantilisant STATUT : Nouvellement célibataire, le coeur pas totalement libre. MÉTIER : Baby-sitter pratiquement à temps plein pour la petite Emilia, fille de Clarence Aldridge LOGEMENT : 372 doggett street à Fortitude Valley, dans un appartement bien pourri, mais passe de plus en plus de temps au 134 third avenue POSTS : 1611 POINTS : 210
TW IN RP : anorexie, deuil GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle est anorexique depuis son adolescence. :: Elle a une peur bleue que ses deux autres frères décèdent également :: Elle est terriblement maladroite et réussis toujours à se blesser avec les objets les plus anodins de la vie quotidienne. :: Elle possède une voiture, mais la conduit rarement puisqu'elle a peur de faire un accident comme Jackson.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : purple pour fond pâle et salmon fond foncé RPs EN COURS : Penny :: Ruben#8 :: John
Clarence You run in the dark through a firefight and I would explode just to save your life. Let me light up the sky, light it up for you. #1#2#3
Communications Clarence :: Catarina :: Ruben :: Catarina :: Asher RPs TERMINÉS : Voir fiche de liens.AVATAR : la bella Kristen Stewart CRÉDITS : avatar: ultra-violences :: ub: loonywaltz DC : Faith Palmer :: Hadley Wellington PSEUDO : Dreamy*paranoiac INSCRIT LE : 20/07/2023
« Les repas sains et équilibrés, tous les jours je fais attention à ça pour de vrai. Je cours plus tous les jours comme je le faisais avant, mais j’y vais au moins cinq fois par semaine. » Tu regardas Ruben dans les yeux du mieux que tu pouvais même si les tiens étaient remplis de larmes. Tu croyais y voir de la sincérité. De toute manière, tu le connaissais assez pour savoir s’il te mentait seulement pour te rassurer. Tu ne tolérais pas qu’il tente de t’épargner. Ça ne faisait qu’augmenter ton inquiétude vis-à-vis lui. « Et pour les nuits complètes, je pense pas qu’on ait la même référence pour ça toi et moi. » Sa réplique eût pour effet de te tirer un léger sourire. Il était vrai qu’avec l’hôpital, il ne pouvait pas vraiment dormir pendant la nuit, tout dépendant quand il était de garde. Tu ne pouvais pas comparer ton boulot de bureau avec son boulot à lui. Tu n’avais toutefois pas la force de répliquer, de lui dire que peu importe quand il devait dormir dans la journée, il devait tout de même avoir un minimum de 7 à 8 heures de sommeil par 24 heures. « J’ai appris pour Evelyn, oui. Je suis sur qu’ils vont recoller les morceaux, t’en fais pas. » La rupture de Rhett t’avait fait mal. Pas seulement parce que tu te sentais désormais seule à garder un oeil sur Rhett, mais aussi parce que tu avais l’impression de perdre ta seule amie. Elle t’avait bel et bien rassuré sur ce fait, mais tu te connaissais, tu ne voulais pas la déranger. Tu ne voulais pas lui rappeler constamment ton frère aîné. Tu ne savais pas vraiment la raison de leur rupture, mais tu savais qu’il n’avait pas été un ange avec elle pendant leur relation. « C’était ma seule amie Ruben, et mon allié pour garder un oeil sur lui. » Effectivement, une amie comme tu avais trouvé en Evelyn, tu n’en avais pas vraiment. Tu étais plutôt du genre à te concentrer sur ta famille et ça prenait tout ton temps. Tu n’avais pas garder d’amie de la petite école et encore moins de ton court passage à l’université. Il y avait bien Marley, mais à part sortir en boîte et boire un peu trop, tu ne pouvais pas vraiment dire que c’était à elle que tu te confiais. Tu avais l’impression que les gens que tu aimais disparaissaient l' un après l’autre et ça te faisait mal. Par contre, le pire était lorsqu’elle voyait comment Rhett et Ruben agissaient l’un envers l’autre. Si au début tu avais l’impression que la disparition de Jackson allait souder votre famille et votre fratrie, tu t’étais vite rendu compte que ce ne serait pas le cas. Tu ne pouvais t’empêcher de penser que lorsque vos parents ne seraient plus de ce monde, tes frères ne se côtoieraient plus et tu serais seule. « Elle se déchire pas Ettie. Notre famille est soudée c’est parce-qu’avec Rhett on se tire dans les pattes que c’est pas le cas. » Ils avaient une drôle de manière de le montrer qu’ils tenaient l’un à l’autre et que les Hartfield étaient soudés. « Ce serait pas plus simple d’arrêter de vous tirer dans les pattes justement ?! Je dois toujours ramasser les pots cassés et m’assurer que vous vous parliez plus qu’une fois au 3 mois. C’est pas ça que j'appelle être soudée. » Tu devais impérativement lui faire comprendre que tu ne pouvais plus être celle qui faisait le pont entre ses deux frères et qui s’assurais que peu importe ce qui se passait, ils se réconciliaient au moins après un désaccord. Puis vint le point crucial : celui où tu lui exposa que tu déçevais tout le monde. « Tu déçois personne Ethel. » Les larmes reprirent de l’intensité. Tu avais de la difficulté à trouver ton souffle pour être capable de lui dire pourquoi tu avais cette impression. « Tu ne vois pas le regard de nos parents lorsqu’ils te questionnent sur comment ça va à l’hôpital, lorsqu’ils parlent de Rhett et du film qui va sortir bientôt au grand écran et qui me demande par la suite si j’avais prévu un retour à l’université, qu’ils me verraient comme assistante sociale ou quelque chose comme ça. » Tu savais qu’ils ne faisaient pas ça pour te faire du mal, qu’ils pensaient seulement que tu pourrais t’épanouir dans un autre boulot que celui que tu avais maintenant, mais tu sentais également qu’ils considéraient ton emploi comme moins important que ceux de tes frères. « Tu m’as jamais déçu. T’as jamais reçu Rhett non plus. Jackson était fier de toi tu sais. Il était fier de ses frères et soeur, de tous. » C’était difficile pour toi d’exposer tes sentiments à Ruben. Tu ne voulais pas qu’il se sente coupable de ton mal-être donc tu lui cachais ce que tu avais vraiment au fond de toi. « De vous oui. Mais moi je n’ai rien fait de remarquable pendant qu’il était là… À part changer de boulot aux six mois et abandonner mes études… » Tu avais une faible estime de toi et ça ressortait maintenant. Tu n’avais pas prévu avoir cette discussion, mais en même temps, tu te rendais bien compte qu’il y a longtemps que vous auriez dû l’avoir. « Tu l’as jamais déçu. Et t’as pas à t’en vouloir de pas l’avoir vu entre noël et… après noël. Parce-que tu t’en veux, non, Ethel ? » Même Ruben avait de la difficulté à évoquer l’accident. Tu hochas la tête à la positive. « Je… Je n’ai pas passé assez de temps avec lui. J’ai passé les moments qu’on aurait pu être ensemble à me cacher, à essayer de lui cacher que je n’avais rien de stable… » Tu essayas d’essuyer tes larmes avec la manche de ton chandail, mais rien à faire, elles n’arrêtaient pas de couler. « Si j’avais répondu à mon téléphone plus rapidement, j’aurais pu être à l’hôpital pendant son opération, il aurait senti ma présence et il se serait battu plus fort. » Tu essayais de reprendre ton souffle, celui qui était entrecoupé de sanglots. « Je ne suis même pas capable de m’occuper de sa fille adéquatement. » Tu avais coupé les ponts avec ta nièce. Elle ressemblait trop à son père, ça te faisait trop mal de la voir.
se sentir perdue est la prémisse d'une nouvelle aventure. alors au lieu de t'en vouloir, dis-toi simplement que tu prépare le terrain. tu fais de la place parce qu'il en faut toujours pour les nouveaux départs.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): chappelroan (gif), luleaby (codage).
tw: tca, anxiété, deuil.
***
« C’était ma seule amie Ruben, et mon allié pour garder un oeil sur lui. » Bien sur que cela lui pinça le coeur sur bien des niveaux; il était content que les deux femmes aient réussi, elles, à trouver un terrain d’entente mais il n’était pas ravi en revanche d’apprendre que sa soeur peinait à tisser des liens avec autrui. Parce-que sa seule amie voulait dire qu’elle n’avait personne d’autre sur qui se reposer en à-côté - et ce n’était pas du tout quelque-chose qu’il lui souhaitait. Pinçant une petite moue, il pencha quelque peu sa tête, ses yeux accrochant ceux de sa soeur de façon un peu plus puissante. « Qu’ils soient plus ensemble et que vous soyez amies, c’est deux choses différentes. » Il pouvait reprocher bien des choses à Evelyn, il était sur, mais il ne pouvait pas lui retirer qu’elle était malgré tout intelligente et qu’elle saurait faire la part des choses. Avec lui, c’était une autre histoire puisqu’il avait des informations qu’il était sur qu’Ethel n’avait pas de son côté - et c’était peut-être de cette sorte. « Elle te tournerait pas le dos si facilement, t’as pas à t’en faire là dessus. » Pour ce qui était de la partie où il fallait garder un oeil sur leur frère… Il ne préférait pas s’aventurer et répondre à cette partie là, car il savait d’avance qu’ils n’avaient pas du tout le même point de vue. Qui plus était, même si Ben gardait un oeil sur lui également, c’était pour être témoin du jour où il rechuterait comme il l’avait prévu - et non pour prévenir cette dite-chute, justement. Ce n’était pas juste, il le savait, mais il n’avait pas confiance dans le comportement de son frère et de sa confiance en son addiction pour voir les choses de la même façon qu’Ethel. C’était d’ailleurs là source de nombreuses de leurs discordes. « Ce serait pas plus simple d’arrêter de vous tirer dans les pattes justement ?! Je dois toujours ramasser les pots cassés et m’assurer que vous vous parliez plus qu’une fois au 3 mois. C’est pas ça que j'appelle être soudée. » Il esquissa un sourire qui se voulait sans réelle volonté, sans amusement non-plus ceci-dit. « Mais c’est celui que je pourrais appeler à toute heure et qui répondrait à mon appel à l’aide qu’importe si on est en bons termes ou non sur le moment. » Il haussa quelque peu les épaules. « Ca me suffit moi, Ethel. Pour de vrai. Je m’entends mieux avec Rhett quand on s’entend comme ça et que ça se passe bien entre lui et moi je crois. » Ce n’était pas ce qu’elle souhaitait entendre, il le savait bien; mais c’était l mieux qu’il pouvait lui répondre en cet instant.
Et puis surtout parce-qu’il n’y avait pas que Rhett et lui qui causaient du tort à sa soeur; c’était l’entièreté des frères Hartfield qui était source de problèmes pour Ethel - même celui qui avait malheureusement passé l’arme à gauche trop vite, trop tôt, trop soudainement. Elle pensait décevoir tout le monde, elle pensait ne pas être assez, ne pas avoir laissé bonne impressionnée à Jackson avant qu’il ne soit plus des leurs - ce que Ruben savait être totalement faux. « Tu ne vois pas le regard de nos parents lorsqu’ils te questionnent sur comment ça va à l’hôpital, lorsqu’ils parlent de Rhett et du film qui va sortir bientôt au grand écran et qui me demande par la suite si j’avais prévu un retour à l’université, qu’ils me verraient comme assistante sociale ou quelque chose comme ça. » Fait rare, mais Ben baissa le regard à entendre ces paroles là. D’ordinaire si fier d’avoir ce genre de retour sur son comportement et sur les choix qu’il pouvait faire au quotidien, lorsque c’était sa soeur qui lui reportait ces faits là de cette sorte, il n’avait plus envie de les entendre. Que cela se répercute sur Garrett, ça ne lui important pas - ur Ethel, tout était toujours différent. « Tu peux les envoyer voir ailleurs quand ils te posent la question, tu sais. Ils devraient avoir compris depuis le temps que c’est pas dans tes plans. » Ou l’était-ce ? Il ne savait plus trop à force. Pas dans ceux qu’elle avait pu lui exposer dernièrement en tous cas. Il remonta son visage vers elle, esquissant une petite moue. « Et c’est parce-qu’ils veulent le meilleur pour toi, être surs que tu fais les choix qui te vont. Je sais que ça vient pas d’un mauvais sentiment, de la part de papa et maman. » Même s’il savait effectivement, et l’avait toujours su, que son parcours exemplaire faisait de l’ombre à son aînée, alors que justement il était arrivé après elle.
« De vous oui. Mais moi je n’ai rien fait de remarquable pendant qu’il était là… À part changer de boulot aux six mois et abandonner mes études… » Faisant rouler ses lèvres l’une sur l’autre, il finit par les pincer en une ligne fine pendant plusieurs secondes avant de prendre la parole. « Ecoute bien ce que je vais dire Ethel, parce-que c’est surement la première et dernière fois que je vais le dire de toute ma vie. » Il avait un air on ne pouvait plus sérieux accroché aux traits de son visage. « Mais y’a pas que le travail dans la vie, d’accord ? C’est pas parce-que tu changes de boulot souvent ou que t’as abandonné tes études que tu ne fais rien de remarquable. Ou que tu vaux rien. » Il n’y avait bien que pour sa soeur qu’il était prêt à appliquer ces paroles là à quelconque sujet de conversation. « T’as plein d’autres qualités qui te rendent géniale Ettie, et je sais que c’est surtout pour ça que Jackson t’admirait aussi tu sais. » Parce-que si une comparaison était faite, les qualités de Ruben ne valait pas un sous face à celles de sa soeur - mais il n’allait pas non plus évoquer l’idée de les comparer à haute voix, sinon il allait s’en mordre les doigts.
Pour le moment, c’était Ethel qui s’en mordait les doigts - mais parce-qu’elle s’en voulait pour la disparition de Jackson et pour le comportement qu’elle avait ou non plutôt adopté avec lui. Oh, Ethel, si elle savait ô combien son petit frère comprenait son ressenti. « Je… Je n’ai pas passé assez de temps avec lui. J’ai passé les moments qu’on aurait pu être ensemble à me cacher, à essayer de lui cacher que je n’avais rien de stable… » Les lames se faisaient de nouveau bien présentes sur son visage, mais plutôt que de les essuyer de ses propres mains Ruben attrapa celles de sa soeur pour qu’elle arrête d’essayer d’agir de la sorte de son côté. Qu’elle les laisse couler, pour une fois. « Si j’avais répondu à mon téléphone plus rapidement, j’aurais pu être à l’hôpital pendant son opération, il aurait senti ma présence et il se serait battu plus fort. Je ne suis même pas capable de m’occuper de sa fille adéquatement. » Sans poser la moindre question et sans réfléchir trop longtemps non plus, Ben passa les bras autour de sa soeur pour l’attirer de nouveau dans ses bras et la serrer fort contre lui. C’était pour la rassurer, bien sur, pour apaiser un peu sa peine aussi; mais c’était aussi en grande partie pour cacher la sienne qu’il peinait à dissimuler dans son regard. Parce-que si Ethel s’en voulait, elle ne s’en voulait pas pour les bonnes choses. « T’aurais rien pu faire de plus, Ettie, t’en veux pas comme ça. » Sa voix restait maitrisée mais simplement parce-qu’il avait des mois et des années d’expérience pour affronter les situations qui le peinaient, qui le mettaient à mal alors qu’il n’avait envie de ne rien laisser paraitre. Ses paroles étaient hésitantes, parce-qu’il ne savait pas vers quoi il voulait aller réellement dans cette conversation. « Si tu avais répondu à ton téléphone plus tôt, ça aurait rien changé… » Surtout parce-qu’il ne s’était pas rendu compte de quelque-chose d’important avant aujourd’hui. « Il a jamais eu le temps d’avoir l’opération, tu sais. Ca aurait rien changé que tu sois là ou non. » Parce-que Jackson avait rendu son dernier souffle sur le brancard de l’hôpital, et le seul qui avait la chance - quelle ironie - dans les couloirs au moment où il était amis à l’hôpital c’était Ruben lui-même, parce-qu’il se trouvait au travail ce jour là rien de plus. S’il n’avait pas été sur place, ils auraient tous su trop tard que leur ainé se trouvait dans ces locaux. Mais s’il n’avait pas été là, il n’aurait pas eu la chance - quelle ironie une seconde fois - de voir leur Jackson s’éteindre sous ses yeux.
Peut-être que certaines larmes s’échappaient des yeux de Ruben aussi - mais il tenait assez fort sa soeur contre lui pour qu’elle ne puisse pas voir son visage, ni se défaire de son étreinte pour que ce soit le cas. Plutôt, il enchaina. « Margot n’est pas ta fille, t’as pas à t’en occuper. Elle est grande maintenant, elle sait ce qu’elle veut pour elle ou non. Elle sait qu’on est là si elle a besoin, et qu’on sera toujours là pour elle. » Lui aussi, ça le peinait de la voir s’éloigner d’eux au fil des mois et des années qui passaient; mais ils ne pouvaient rien y faire, parce-qu’ils n’avaient pas de super-pouvoir pour supprimer la peine des gens autour d’eux. Tout ce qu’ils pouvaient faire, c’était avertir de leur présence et attendre d’être réquisitionnés pour prêter main forte.
:
Ethel Hartfield
l'équilibre précaire
ÂGE : 34 ans (12.05.1990) SURNOM : Thelou, un surnom qu'elle trouve franchement infantilisant STATUT : Nouvellement célibataire, le coeur pas totalement libre. MÉTIER : Baby-sitter pratiquement à temps plein pour la petite Emilia, fille de Clarence Aldridge LOGEMENT : 372 doggett street à Fortitude Valley, dans un appartement bien pourri, mais passe de plus en plus de temps au 134 third avenue POSTS : 1611 POINTS : 210
TW IN RP : anorexie, deuil GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle est anorexique depuis son adolescence. :: Elle a une peur bleue que ses deux autres frères décèdent également :: Elle est terriblement maladroite et réussis toujours à se blesser avec les objets les plus anodins de la vie quotidienne. :: Elle possède une voiture, mais la conduit rarement puisqu'elle a peur de faire un accident comme Jackson.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : purple pour fond pâle et salmon fond foncé RPs EN COURS : Penny :: Ruben#8 :: John
Clarence You run in the dark through a firefight and I would explode just to save your life. Let me light up the sky, light it up for you. #1#2#3
Communications Clarence :: Catarina :: Ruben :: Catarina :: Asher RPs TERMINÉS : Voir fiche de liens.AVATAR : la bella Kristen Stewart CRÉDITS : avatar: ultra-violences :: ub: loonywaltz DC : Faith Palmer :: Hadley Wellington PSEUDO : Dreamy*paranoiac INSCRIT LE : 20/07/2023
« Qu’ils soient plus ensemble et que vous soyez amies, c’est deux choses différentes. Elle te tournerait pas le dos si facilement, t’as pas à t’en faire là dessus. » Et tu le savais très bien, Evelyn te l’avait mentionné lorsque tu avais été chez elle pour lui dire que tu l’appréciais et que tu aimerais continuer à la côtoyer même si le couple qu’elle formait avec Rhett était terminé. Tu ne pouvais quand même pas t’empêcher de penser qu’elle allait peut-être trouver ça difficile de te voir, qu’elle voudrait probablement se détacher de tout ce qui se rapportait à ton aîné éventuellement. Tu avais de la difficulté à voir qu’elle t’appréciait pour la personne que tu étais et non seulement parce que tu étais de la famille et qu'elle n’avait pas le choix de te tolérer. Tu ne fis que hocher la tête doucement, essayant de te recentrer toi-même, de te convaincre que ce que Ruben te disait et ce qu’Evelyn t’avait confirmé était vrai et que ce n’était pas seulement pour te réconforter. « Mais c’est celui que je pourrais appeler à toute heure et qui répondrait à mon appel à l’aide qu’importe si on est en bons termes ou non sur le moment. » Ses paroles te faisaient du bien. Tu avais besoin de savoir que tes frères étaient au moins capables de se donner un coup de main quand c’était nécessaire. Tu étais là pour eux, tu serais capable de les aider dans les moments où ils en avaient besoin, mais tu commençais à être épuisée. S’ils étaient capables de se venir en aide entre eux, tu ne serais pas contre. « Ca me suffit moi, Ethel. Pour de vrai. Je m’entends mieux avec Rhett quand on s’entend comme ça et que ça se passe bien entre lui et moi je crois. » Tu soupira, roula les yeux. Tu ne pouvais pas croire qu’il pensait vraiment ce qu’il disait. C’était à croire qu’il aimait se tirailler avec son aîné. Quoi qu’ils avaient tous les deux des egos assez forts pour effectivement trouver un certain amusement dans leurs différents. Par chance que tu n’avais pas hérité de ce même trait de caractère, vos parents se seraient bien arrachés les cheveux à vous voir aller les trois ensemble. Tu trouvais toutefois une certaine forme d’apaisement dans les aveux de Ruben. Pendant combien de temps ? Tu ne le savais pas, mais pour l’instant, ses explications t’allaient.
Puis, tant qu’à être dans les confidences, tu annonças à Ben que tu te sentais comme une moins que rien dans la famille. Tes frères avaient réussis, ils avaient des carrières, des petites amies, quoi que pour Rhett ce n’était pas certain encore, mais du moins il en avait eût à plutôt long terme et toi, tu n’avais rien de ça. Ça ferait bientôt deux ans que tu avais ton emploi avec Hassan, mais encore là, tu étais convaincue que c’était grâce à Rhett que tu l’avais obtenu. « Tu peux les envoyer voir ailleurs quand ils te posent la question, tu sais. Ils devraient avoir compris depuis le temps que c’est pas dans tes plans. » Tu n’oserais jamais. Tu mettais tes parents sur un pied d’estale et tu avais l’impression de les décevoir assez comme ça. Tu ne pouvais quand même pas leur dire d’aller voir ailleurs si tu y étais. « Pour devoir m’excuser par la suite d’avoir fait pleurer maman parce que je suis impolie ? Je n’ai pas la même immunité que toi Benny. » Tu adorais tes parents, mais tu avais l’impression de devoir ramer plus fort que tes frères pour les rendre fiers de toi, pour qu’ils voient qui tu étais. « Et c’est parce-qu’ils veulent le meilleur pour toi, être surs que tu fais les choix qui te vont. Je sais que ça vient pas d’un mauvais sentiment, de la part de papa et maman. » Bien sûr que non. Vos parents vous aimaient tous et tu le savais, mais tu étais maître dans l’art de te comparer seule alors que tes parents le fassent sans vraiment s’en rendre compte finissait de t’achever. « Je sais Ben. Mais il reste que ça n’en fait pas moins mal de savoir que je ne remplis pas leur attentes autant au niveau de mon métier que niveau vie familiale. Tu penses que je ne suis pas au courant qu’ils attendent que je me trouve un petit copain et que je leur donne des petits enfants ? Que si je n’ai pas une vie professionnelle bien garnie, je devrais au moins avoir une vie familiale à moi ? » La pression que tu te mettais pour te faire voir par eux et te démarquer de tes frères étaient de plus en plus difficile à supporter pour tes petites épaules. Tu leur mettais des mots dans leurs bouches, des pensées dans leurs têtes qu’ils ne t’avaient jamais vraiment communiqué, mais c’était ce que tu sentais quand ils te demandaient si tu allais leur présenter quelqu’un à Noël cette année… Tu te sentais tellement petite à comparer de Rhett et de Ruben. « Ecoute bien ce que je vais dire Ethel, parce-que c’est surement la première et dernière fois que je vais le dire de toute ma vie. » Tu figeas, essayant de retenir tes sanglots. Ben avait un air plus que sérieux. Tu te demandais bien de ce qu’il pouvait bien vouloir te dire. « Mais y’a pas que le travail dans la vie, d’accord ? C’est pas parce-que tu changes de boulot souvent ou que t’as abandonné tes études que tu ne fais rien de remarquable. Ou que tu vaux rien. T’as plein d’autres qualités qui te rendent géniale Ettie, et je sais que c’est surtout pour ça que Jackson t’admirait aussi tu sais. » Que Ruben te dise qu’il n’y avait pas que le travail dans la vie te jetais par terre. Par contre, ça te faisait du bien qu’il te dise que tu avais plein de belles qualités. Tu te fendais en quatre pour tout le monde qui t’entourais, autant les inconnus que tes proches et tu avais souvent l’impression que c’était pour acquis, que les gens ne te voyaient plus. « Mer… Merci. » Tu avais de la difficulté à parler, tes sanglots te rendant le souffle un peu plus court que normalement, mais tu sentais que tu commençais doucement à t’apaiser.
Puis le sujet Jackson arriva sur la table. Durant toutes ces années, vous n’aviez jamais vraiment parlé de son départ, de comment vous vous sentiez face à cet événement tragique. Tu te sentais prise avec tes émotions, mais de les exprimer maintenant était libérateur, même si tu avais l’impression de t’écrouler. « T’aurais rien pu faire de plus, Ettie, t’en veux pas comme ça. Si tu avais répondu à ton téléphone plus tôt, ça aurait rien changé… Il a jamais eu le temps d’avoir l’opération, tu sais. Ca aurait rien changé que tu sois là ou non.» Tu t'agrippais à ton frère le plus que tu le pouvais pour ne pas que tes jambes te lâchent. Tu avais l’impression que la douleur que tu avais approuver la journée du décès de votre aîné te revenait de plein fouet. Quoi que… Était-elle vraiment déjà partie ? Tout ce que tu aurais voulu, c’était revenir en arrière, pouvoir faire un geste qui l’aurait empêché de prendre sa voiture cette journée-là. « Je… Je t’ai dit que j’avais rechuté depuis que j’étais chez Rhett, mais c’était difficile depuis l’accident de Jack… Je… J’ai toujours une boule dans l’estomac, une pesanteur sur mon thorax qui me bloque… Qui m'étouffe. » Tu essayais de reprendre le contrôle de toi-même, le contrôle de tes larmes, mais c’était difficile. Par contre, tu avais l’impression que c’était nécessaire comme moment difficile à passer si tu voulais pouvoir aller mieux. « Je ne suis plus capable de conduire… Être passagère ça va mieux, mais je me sens rapidement prise au piège si on fait de trop long trajet. Je… J’y arrive plus. » Tu étais impacter sur toutes les facettes de ta vie par ton passé et tu te rendais compte que tu ne pouvais plus vivre de cette manière. C’était beaucoup trop dur à supporter.
« Margot n’est pas ta fille, t’as pas à t’en occuper. Elle est grande maintenant, elle sait ce qu’elle veut pour elle ou non. Elle sait qu’on est là si elle a besoin, et qu’on sera toujours là pour elle. » T’aurais voulu pouvoir promettre à Jackson que tu t’en occuperais comme si elle était ta fille à toi, mais tu le voyais dans elle et ça te faisais mal. Et pensé qu’elle se sentait aussi perdue que toi, ça te faisais souffrir. « Elle doit tellement se sentir perdue… Savoir qu’il y a des gens présents et aller chercher l’aide c’est différent. Regarde-moi… » Tu savais que tu avais des gens proches de toi prêt à t’aider, mais tu avais tellement peur de déranger, de déplaire que tu n’avais jamais osé leur parler de tout ce que tu cachais.
se sentir perdue est la prémisse d'une nouvelle aventure. alors au lieu de t'en vouloir, dis-toi simplement que tu prépare le terrain. tu fais de la place parce qu'il en faut toujours pour les nouveaux départs.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: st vincent's hospital, toowong.(c): chappelroan (gif), luleaby (codage).
tw: tca, anxiété, deuil.
***
« Pour devoir m’excuser par la suite d’avoir fait pleurer maman parce que je suis impolie ? Je n’ai pas la même immunité que toi Benny. » Il avait en l’occurrence commencé ouvrir la bouche pour servir effectivement un argument qui aurait finalement davantage souligné qu’il avait lui un passe-droit que d’autres de la fratrie n’avait pas. Parce-qu’à la place d’Ethel, il aurait fait entendre depuis longtemps à ses parents que ce n’était pas de cette façon là qu’il vouait les choses; ce n’était pas à eux de décider l’avenir de leurs enfants, même s’ils pensait bien faire, faire au mieux même. « Je sais Ben. Mais il reste que ça n’en fait pas moins mal de savoir que je ne remplis pas leur attentes autant au niveau de mon métier que niveau vie familiale. Tu penses que je ne suis pas au courant qu’ils attendent que je me trouve un petit copain et que je leur donne des petits enfants ? Que si je n’ai pas une vie professionnelle bien garnie, je devrais au moins avoir une vie familiale à moi ? » Penchant quelque peu sa tête sur le côté, il échappa un soupire. « C’est pas parce-qu’ils pensent ça que tu dois le faire. » Parce-qu’effectivement, c’était plutôt une façon de voir les choses de la part de leurs parents qui était très présente, il ne nierait pas cette partie là ce serait idiot et surtout hypocrite de sa part. Mais les attentes des parents ne devaient pas systématiquement définir l’avenir des enfants; il avait été le premier effectivement à satisfaire le tableau d’ensemble pour leurs ainés, mais il défendait tout de même l’idée que sa soeur était bien libre de faire ce qu’elle voulait bien.
A tel point qu’il était même prêt à mettre en avant un point de vue qu’il n’appliquait pas à lui même mais qu’il entendait pour les autres, pour ceux qui n’avaient pas envie de faire de leur carrière leur priorité absolue. Il ne saurait pas en faire autant de son côté, mais il entendait que cela puisse être le cas. Et lorsqu’il s’agissait d’Ethel, il était prêt à faire pas mal de choses qui n’était pas de dans ses habitudes. Si elle ne se démarquait pas par sa carrière, ce n’était pas un drame: elle était dotée de bien d’autres atouts pour être applaudie de son côté. Ses qualités étaient bien meilleures que celles que ses frères pouvaient porter, il ne fallait pas qu’elle se fasse du soucis pour le reste. « Mer… Merci. » Il effaça certaines de ses larmes du revers de sa main. « Tu mérites de l’entendre. » Parce-qu’elle méritait que ses efforts soient soulignés. Il n’en parlait que trop peu surement, Ruben, mais il voyait bien l’étendue de ces derniers et savait les apprécier en silence.
Là où le silence fut cependant pesant et difficile à assumer, à supporter, ce fut lorsque Jackson arriva au centre de leur conversation. Ils n’en parlaient pas assez - autan de toute la période où il était encore avec eux, que depuis qu’il avait disparu. C’était Nina qui lui avait soufflé l’idée la dernière fois, et Ben avait admis qu’il était encore difficile pour tout le monde d’aborder réellement le sujet. De temps à autres, le prénom de leur frère était mentionné et son absence était soulignée, mais ce n’était jamais dans des conditions thérapeutiques. Aujourd’hui au moins, ils avaient tous deux l’occasion de faire en sorte que ce soit le cas. « Je… Je t’ai dit que j’avais rechuté depuis que j’étais chez Rhett, mais c’était difficile depuis l’accident de Jack… Je… J’ai toujours une boule dans l’estomac, une pesanteur sur mon thorax qui me bloque… Qui m’étouffe. » La main de Ruben passait dans le dos de sa soeur pour l’apaiser, lui apporter son soutien, faire en sorte que cela puisse être un peu mieux; il ne savait pas si cela était véritablement efficace tant sa soeur sanglotait toujours autant dans ses bras, mais il essayait au moins pour de vrai cette fois-ci. « Je ne suis plus capable de conduire… Être passagère ça va mieux, mais je me sens rapidement prise au piège si on fait de trop long trajet. Je… J’y arrive plus. » Inspirant longuement en silence pour ne pas montrer qu’il était saisi par l’émotion également de son côté d’une certaine façon, il laissa passer une seconde et une autre avant de prendre la parole. « Je m’en étais pas aperçu avant aujourd’hui. » Qu’elle avait cette peur là en elle, qui la rongeait de l’intérieur, en plus du reste. « Je savais pas que ça t’avait affectée comme ça. » Il inspira mais reprit rapidement la parole. « Je suis désolé. C’est comme ça depuis le jour de l’accident ? » L’accident, c’était plus facile à dire que la mort de Jackson.
Ils n’étaient d’ailleurs pas les seules personnes qui avaient été lourdement affectées par le départ précipité de Jackson - sa fille était celle le plus touchée dans cette histoire, mais cette dernière s’éloignait petit à petit de leur famille. Ruben restait persuadé qu’elle préférait s’éloigner pour se recentrer sur elle même, tout en sachant pertinemment que si elle avait besoin, le reste de sa famille serait toujours présent pour elle. « Elle doit tellement se sentir perdue… Savoir qu’il y a des gens présents et aller chercher l’aide c’est différent. Regarde-moi… » Pinçant les lèvres, Ruben ferma les yeux. Bien sur, l’exemple même de sa soeur était parfait: elle savait qu’il était présent pour elle, mais peinait à décrocher le téléphone pour lui demander de l’aide. « Tu vas me faire culpabiliser de penser comme ça maintenant. » Ce n’était pas un reproche, mais là une simple constatation: il s’était toujours dit que c’était suffisant. Il s’était toujours dit que de savoir être présent lorsque c’était important était suffisant - mais peut-être devrait-il se montrer un peu plus imposant dans la vie quotidienne de ses proches. « Tu penses qu’elle est plus comme toi et qu’il faut qu’on fasse le premier pas de notre côté ? » Ben avait toujours été proche de Margot, étant les deux derniers nés de la famille Hartfield, mais il fallait dire que les différences d’âge, d’emplois du temps et de façon d’aborder les situations n’avaient pas aidé à ce qu’ils gardent autant contact qu’il aurait voulu que ce soit le cas. Parce-que Ruben restait aussi dans cette façade qu’il avait construite au fil des années, de celui qui n’avait pas de ressentis qui pouvaient le détruire comme c’était le cas pour bien des personnes - le peu de fois où il s’était trouvé à le montrer, et à se l’autoriser, il s’était retrouvé écorché au passage; il préférait finalement encore garder tout ça pour lui. « Toi tu finis quand même par en demander de l’aide. » Qu’il finit par murmurer.
:
Ethel Hartfield
l'équilibre précaire
ÂGE : 34 ans (12.05.1990) SURNOM : Thelou, un surnom qu'elle trouve franchement infantilisant STATUT : Nouvellement célibataire, le coeur pas totalement libre. MÉTIER : Baby-sitter pratiquement à temps plein pour la petite Emilia, fille de Clarence Aldridge LOGEMENT : 372 doggett street à Fortitude Valley, dans un appartement bien pourri, mais passe de plus en plus de temps au 134 third avenue POSTS : 1611 POINTS : 210
TW IN RP : anorexie, deuil GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle est anorexique depuis son adolescence. :: Elle a une peur bleue que ses deux autres frères décèdent également :: Elle est terriblement maladroite et réussis toujours à se blesser avec les objets les plus anodins de la vie quotidienne. :: Elle possède une voiture, mais la conduit rarement puisqu'elle a peur de faire un accident comme Jackson.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : purple pour fond pâle et salmon fond foncé RPs EN COURS : Penny :: Ruben#8 :: John
Clarence You run in the dark through a firefight and I would explode just to save your life. Let me light up the sky, light it up for you. #1#2#3
Communications Clarence :: Catarina :: Ruben :: Catarina :: Asher RPs TERMINÉS : Voir fiche de liens.AVATAR : la bella Kristen Stewart CRÉDITS : avatar: ultra-violences :: ub: loonywaltz DC : Faith Palmer :: Hadley Wellington PSEUDO : Dreamy*paranoiac INSCRIT LE : 20/07/2023
« C’est pas parce-qu’ils pensent ça que tu dois le faire. » Tu haussas les épaules. Ça te fendait le coeur de te dire que tu déçevais tes parents, mais en même temps, tu devais t’avouer que lorsque tu étais plus jeune, tu t’imaginais avec un époux et des enfants lorsque tu aurais passé le cap de la trentaine. Tu étais maintenant à trente-trois ans et tu n’étais pas proche d’avoir un mari, ni même un petit ami… Quoi qu’il y avait bien Jonah sur qui tu avais craqué. Tu ne savais pas si tu pouvais voir un avenir avec lui pour l’instant, mais tu avais l’impression que tu pouvais espérer développer un petit quelque chose. Tu tentais de ne pas t’emballer trop vite, tu ne voulais pas être déçue et tu ne voulais pas donner de faux espoirs à tes proches. Ça te faisait du bien par contre de savoir que Ruben n’était pas de l’avis de vos parents et qu’il avait l’air de penser que tu n’avais pas échoué ta vie. L’opinion de ton cadet était très importante pour toi. L’entendre te dire que tu avais des qualités qui te rendaient géniales, que tu étais quelqu’un de bien apaisait quelque peu ta douleur. Enfin, tu avais la confirmation que tes efforts étaient vu par quelqu’un, que tu ne faisais pas tout ça dans le vide. Tu ne faisais rien avoir quelque chose en retour, mais tu n’avais jamais vraiment de retour à savoir si tes actions étaient appréciées par tes proches et tu commençais à avoir de la difficulté avec la sensation d’être prise pour acquis.
Toutefois, tu ne pouvais pas parler à Ruben de ce qui se passait dans ta tête et dans ton coeur sans parler de Jackson. Tu avais un mal-être depuis ton adolescence, certes puisque ton trouble alimentaire avait commencé à ce moment, mais le décès de votre aîné avait déclenché une série de peur, d’angoisse que tu n’avais jamais osé partagé à qui que ce soit et qui t’entraînais dans une spirale que tu avais de la difficulté à arrêter. « Je m’en étais pas aperçu avant aujourd’hui. » Comment aurait-il pu ? Tu avais tout mis en œuvre pour que tes frères ne se rendent compte de rien. Tu ne voulais pas qu’ils se rendent compte que tu étais en train de perdre la bataille doucement avec ton deuil. « Je ne voulais pas que tu le saches. Ni personne d’autre. » Avouer tes faiblesses étaient difficiles pour toi. Étant la seule fille dans la famille, tu avais toujours essayer de faire en sorte que tu ne sois pas vu comme une chose fragile à protéger contre vents et marées. Tu devais toutefois t’avouer aujourd’hui que tu avais besoin que quelqu’un fasse attention à toi. « Je savais pas que ça t’avait affectée comme ça. Je suis désolé. C’est comme ça depuis le jour de l’accident ? » Le mouvement de la main de Ruben dans ton dos commençait à porter fruit et tu sentais tes larmes diminuer doucement. Autant tu avais eût peur de te livrer allait terminer de t’achever, autant tu te rendais compte qu’un poids était enlevé de tes épaules. Tu tentas d’expliquer le mieux possible à Ruben le début de ta peur de la voiture entre deux hoquets. Tu tentais de reprendre le mieux possible le contrôle de ta respiration. « Ce n’était pas si pire au début… Mais plus ça va, pire c’est. J’ai dû annuler une sortie à Kilcoy parce que j’ai fait une crise de panique juste avant de partir il y a un mois ou deux… Je n’ai pas repris le volant depuis. » Tu avais honte de ne pas pouvoir te contrôler. Prendre le volant de ta voiture devrait être simple, c’était un geste que tout le monde faisait tous les jours sans se poser de question, mais tu n’y arrivais plus.
« Tu vas me faire culpabiliser de penser comme ça maintenant. Tu penses qu’elle est plus comme toi et qu’il faut qu’on fasse le premier pas de notre côté ? » Maintenant que tu te sentais un peu mieux, que tu réussissais à reprendre un peu mieux le contrôle de tes pensées, tu te libéras doucement de l’étreinte de ton frère. Tu ne voulais pas le faire culpabiliser, tu voulais seulement lui expliquer que ce n’était pas parce qu’il était convaincue qu’une personne allait venir chercher l’aide qu’elle avait besoin que c’était nécessairement le cas. Tu passas la main dans tes cheveux. « Je ne sais pas. Tu la connais mieux que moi… J’espère vraiment qu’elle n’est pas comme moi et qu’elle le sait qu’on est là. Déjà, moi j’ai besoin d’être près de ma famille depuis et elle s’éloigne… Ses mécanismes de protection sont probablement bien différents des miens… Mais je ne peux m’empêcher de m’inquiéter… » Mais est-ce que c’était vraiment surprenant que tu t’inquiète pour elle ? Tu étais maintenant professionnelle dans l’art de se faire du souci pour ta famille. Et il fallait dire que tes proches ne te rendaient souvent pas la tâche très facile. « Toi tu finis quand même par en demander de l’aide. » Tu ne pus t’empêcher d’avoir un petit rire à ses mots. Tu attrapas ton paquet de cigarette qui était dans ta poche de ton cardigan et en alluma une. Tu en avais plus que besoin. « Parce que tu m’as mis au pied du mur oui. Du moins, Nina m’a mis au pied du mur. Et on voit bien dans l’état je me suis rendue… »
se sentir perdue est la prémisse d'une nouvelle aventure. alors au lieu de t'en vouloir, dis-toi simplement que tu prépare le terrain. tu fais de la place parce qu'il en faut toujours pour les nouveaux départs.