ep. 03 : mars 2024 « Tu imagines très mal, parce qu'il est pas né celui qui te donnera ce cours à ma place. » Bien sûr qu’il ne laissera personne lui donner ce cours qu’elle réclame tant et qu’il ne semble pas prêt de lui donner pour autant parce que son agenda est bien rempli. Cependant, ce n’est pas une possibilité que Zoya envisage réellement car elle ne veut personne d’autre que lui pour un tel cours, ne souhaitant ainsi que le titiller un peu pour le faire réagir. Et, comme toujours – et sur ce point, ils se ressemblent bien trop - cela marche à la perfection et le prouve ses bras qui viennent l’encercler un peu plus tout contre lui. Cela ne manque pas ni de la faire sourire ni de l’amuser, jubilant de voir Mickey aussi accro à elle qu’elle ne peut l’être. En tout cas, elle est là pour un but précis et ce n'est pas pour le regarder donner un cours à une autre – elle ne le supporterait pas - se demandant toutefois s’il ne se plaindrait pas un petit peu qu’elle vient ainsi le distraire dans sa tâche honorable
« J'ai l'air de m'en plaindre tel que tu me vois ? » Et si elle s’apprêtait à répondre, il ne lui en laisse pas le temps puisqu’il vient l’embrasser d’une façon plus qu’explicite qui suffit à lui donner sa réponse. Ils sont sur la même longueur d’ondes, éprouve la même envie brûlante qu’ils pourraient laisser exprimer si seulement ils n’étaient pas à la vue de tous, ce qui va indéniablement les amener à aller se réfugier dans un endroit plus calme et cela implique aussi de kidnapper Mickey pendant quelques minutes
« Quelle torture, vraiment. » Ca en à tout l’air et la brune ne peut s’empêcher de se mordiller les lèvres en sentant l’effet qu’elle peut produire à son petit-ami, éveillant en elle bien plus qu’il ne peut se douter et c’est pour cette raison qu’elle ne tarde pas plus longtemps en l’entraînant loin de tout ce monde, dans les coulisses du stade.
A la recherche d’un endroit où se réfugier, Zoya n’aurait jamais pensé que la tâche serait des plus ardus. Il semblerait que tout soit contre eux et que cet instant intime qu’ils souhaitent s’accorder ne sera pas des plus faciles à trouver pace que chaque porte ouverte, chaque endroit où ils pensent pouvoir trouver un peu de solitude leur prouve le contraire, jouant sérieusement avec leur patience.
« Décidément, c'est un complot général pour nous empêcher de nous retrouver je crois. » « A croire ! » que lâche une Zoya plus qu’agacée parce qu’elle perd espoir de pouvoir s’adonner à une de ses activités favorites avec lui.
« L'univers teste notre résistance Zoya. » « Y’a rien à tester, l’univers sait que j’en ai pas ! ». Rien d’étonnant quand on la connait, la Lewis continuant de pester jusqu’à supplier son petit-ami de leur trouver une solution, et au plus vite.
« J'ai ma petite idée t'en fais pas, suis-moi. » Il devient l’homme de la situation et c’est un rôle qui lui va à ravir et qu’elle apprécie, sa main se glissant dans la sienne alors qu’elle le suit d’un pas tout aussi empressé que l’intimité qu’elle souhaite trouver avec lui.
« J'ai bon espoir que les vestiaires soient libres, là-dedans au moins on devrait être tranquilles. » Un lieu auquel elle n’a pas pensé et dans lequel elle nourrit l’espoir de réussite, des idées venant d’ores et déjà lui traverser l’esprit, venant déjà lui en susurrer une à l’oreille
« C’est vrai que tu aurais bien besoin d’une douche froide » une idée qui l’émoustille tout autant alors qu’ils se sont arrêtés devant la porte et que possiblement, sa main se veut déjà un peu trop baladeuse sur lui. Mais son geste n’est que courte durée, stoppée par ce qu’ils découvrent derrière la porte des vestiaires. Des gens. Encore et toujours. Des gens qui ne manquent pas de garder leur regard braqué sur eux jusqu’à ce que Mickey renonce et recule.
« Bon, j'étais peut-être un peu trop sûr de moi sur ce coup-là. » « Rien à faire » qu’elle fait en le bousculant doucement pour repasser la porte des vestiaires et s’adresser à tout le monde
« Vous allez devoir partir de là. Une célèbre athlète va arriver d’une minute à l’autre et ils ont besoin des vestiaires pour l’accueillir. Alors du balai tout le monde ! ». C’est complètement faux mais les regards crédules qui se posent sur elle se saisissent alors – non sans marmonner pour certains - de leurs affaires pour déguerpir le plancher. Zoya leur lance un grand sourire faux pour les remercier de leur rapidité et lorsque la dernière personne est enfin partie, c’est Mickey qu’elle tire par le col de son t-shirt à l’intérieur de ces satanés vestiaires enfin libres de toute présence.
« A nous deux maintenant ». Elle prend soin de verrouiller la porte derrière eux et sans attendre de rejoindre une quelconque cabine, elle vient déjà à l’assaut de ce t-shirt qui est de trop sur ses épaules et celles de Mickey. Ses lèvres ne tardent pas à retrouver les siennes alors que ses mains se baladent avec gourmandise sur le torse du boxeur jusqu’à ce qu’elle interrompt un peu brusquement leur baiser
« Je rigolais pas tout à l’heure pour la douche… » un regard, un seul échangé et voilà que leurs pas reculent déjà avec un but bien précis, leurs lèvres se retrouvant avec passion. Et si la brune manque de tomber se faisant, cela ne l’empêche pas de se rattraper et de se coller davantage à Mickey, finissant même par se laisser porter par le boxeur pour prendre définitivement la direction des douches.