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 (camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january.

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Message(#)(camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. EmptyJeu 28 Déc 2023 - 10:58

vingt quatre décembre deux mille vingt-trois, sydney (australie).

Spoiler:

A peine elle avait envoyé le message à Dorian pour l’informer qu’elle ne viendrait pas dans sa famille pour le réveillon de Noël, elle le regrettait. Elle, n’attendait que ça, rencontrer sa famille, passer le réveillon à ses côtés, l’embrasser sous une branche de gui, voir sa réaction quand il ouvrirait ses cadeaux, l’entendre jouer de la guitare devant les enfants, prendre le temps de connaitre sa famille, être avec lui tout simplement, c’était ce qu’elle voulait et pourtant, elle avait dit qu’elle n’irait pas. Elle ne savait même pas pourquoi elle l’avait dit, enfin si, bien sûr elle le savait, elle n’avait pas du tout apprécié ce que Dorian avait insinuait pendant leur dispute, comment avait-il pu remettre toutes les fautes sur elle ? Elle comprenait qu’Eli avait besoin d’aide et de temps, jamais elle n’avait reproché à Dorian de passer du temps avec lui, de l’aider dans ses démarches, elle-même avait fait beaucoup d’efforts. Lorsqu’elle avait vécu avec le jeune homme pour l’aider à se remettre de sa blessure, elle avait essayé de s’entendre avec leur nouveau colocataire. Elle lui avait parlé, elle lui avait fait et ramener à manger, elle avait essayé d’apprendre à le connaitre mais lui, en revanche, n’avait pas été des plus agréable. Cami l’avait remarqué dès la première seconde où son regard s’était posé sur elle. Il la trouvait trop riche, comment pouvons-nous juger les gens sur leur possible fortune ou non ? Qui plus est, il la trouve aussi superficielle, fille à papa, qui s’habille comme si elle allait au festival de Cannes, en réalité, il n’avait pas cherché à la connaitre, parce que quiconque connait Cami, sait qu’elle n’ait pas du tout comme ça. Elle ne mentirait pas en disant que ses parents n’étaient pas riches, bien au contraire mais, jamais elle n’avait profité de cet argent, où même de leur réputation, elle avait tout quitté, elle était devenue son propre patron, elle avait monté sa société sans compter sur personne, elle était son propre objectif, la meilleure version d’elle-même. S’il la connaissait, il ne dirait pas d’elle toutes ses choses, Cami est tout le contraire, douce, gentille, altruiste, naïve, qui donne des secondes chances à tout le monde, pourtant lui, ne voyait que son image. Ce qui avait le plus blessé Cami dans l’histoire, c’est que malgré tout ce qu’il sait sur elle et ce qu’elle a vécu, c’est que Dorian, l’homme qui est censé être son petit-ami et donc la défendre, ne l’avait pas fait, il ne lui avait pas dit : je parlerais à Eli, non, il lui avait dit qu’il n’avait pas tout à fait tort et qu’elle ne lui facilitait pas la tâche, qu’elle avait des aprioris et que c’était surement elle qui avait fait ou dit quelque chose qui avait braquer Eli. Jamais en aucun cas, il avait d’abord pensé que c’était son ami qui était en tort, non, tout était de la faute de Cami et ça, elle l’avait en travers de la gorge. Et une parole en entrainant une autre, elle avait dit qu’elle ne viendrait pas. Tête de mule comme elle l’est, elle ne pouvait revenir sur sa parole, elle passerait les fêtes de Noël seule dans son canapé, accompagné d’un chocolat chaud, de sa boite mail de boulot et d’un téléfilm. Bien qu’Hasting Conciergerie était fermé pendant les fêtes, elle rattraperait le retard qu’elle pourrait avoir.

La semaine avait été bien plus longue que prévu, elle qui avait déjà prévu tout son programme, se sentait seule. Elle n’avait pas vraiment de nouvelles de Dorian depuis leur dispute, elle passait son temps dans son lit où au bureau, mais dans les deux cas, elle était seule. Ses employés profitaient de leur famille, et elle n’avait personne à qui parler. Taylor, lui avait pourtant proposé de la rejoindre à Nashville et qu’ils reviendraient ensemble pour le nouvel an – étant donné que James et Taylor débarquaient à Brisbane pour le trente et un décembre-, mais elle n’avait pas accepté l’invitation. Surement parce qu’elle se laissait encore le temps de la réflexion, de rejoindre Dorian à Sydney. Elle avait tellement envie d’y aller, mais elle ne voulait pas céder, elle était en colère contre lui, il ne la défendait pas, alors qu’elle-même, elle l’avait défendu contre ses propres parents, s’il n’était pas capable de faire de même devant un ami, l’aimait-il vraiment. ? Toujours dans les extrêmes notre américaine. Lorsqu’elle avait reçu un message de sa part dans le courant de la semaine, un sourire niais et idiot c’était dessiné sur son visage, bon dieu qu’elle était heureuse d’avoir de ses nouvelles. La conversation était rapide, mais le principal était dit, Dorian avait discuté avec Eli et cela faisait chaud au cœur de notre brune, il avait tout de même fait quelque chose, bon, elle avait dû lui dire et limite faire un peu de chantage pour que ça arrive mais tout de même. Elle avait naturellement remarqué les perches qu’il lui lançait pour qu’elle change d’avis et le rejoigne pour Noël mais en bonne dame, bien têtu, Cami n’avait pas lâcher l’affaire.

Le soir, en rentrant chez elle, Cami regardait sa valise dans l’entrée, elle n’avait qu’à la remplir de vêtements et d’appeler Dorian, mais elle ne le faisait pas. Ce n’est que la vieille du réveillon, qu’assise dans son canapé, un verre de vin en main, elle consultait le site internet de l’aéroport, en quelques minutes à peine, elle avait décidé de se rendre à Sydney et avait réservé sa place dans l’avion. Mais s’il avait changé d’avis et qu’il ne voulait pas qu’elle vienne finalement. La demoiselle lui envoyait un message, prête à lui dire qu’elle arriverait bientôt, et demandant l’adresse de la maison familiale. Finalement c’est Dorian qui viendrait la chercher directement à l’aéroport. Au fond d’elle, c’est ce qu’elle souhaitait, elle ne voulait pas le retrouver devant tout le monde, elle voulait profiter de lui et voir sa réaction avant de connaitre les autres membres de la famille. Cette nuit-là, Cami ne se couchait pas avant trois heures du matin, elle était bien trop occupée à choisir ce qu’elle porterait le soir du réveillon, les vêtements qu’elle embarquerait à Sydney. Cami avait même passé une partie de la nuit, en facetime avec Taylor qui la conseillait sur ses tenues. La brune était dans tous ses états, elle allait rencontrer la mère de Dorian, sa sœur, ses oncles, ses tantes, ses cousins, mais ce qui l’inquiétait le plus, c’était la mère du jeune homme, et si elle ne l’aimait pas, leur relation serait-elle en péril ? La journée du lendemain, passé rapidement, Cami fermait sa valise et appelait un taxi qui l’emmenait directement vers l’aéroport. Elle avait déjà fait sa coiffure, et mis ses bijoux et son maquillage était fait. Cependant, pour le vol, elle avait enfilé un ensemble short et brassière de sport très simple, elle n’allait pas voyager avec sa robe de soirée.

Les deux heures de vols furent rapides, Cami n’avait même pas sorti son ordinateur et pour cause, elle ne l’avait pas pris, elle avait prévu de totalement déconnecté pendant son week-end. De profiter de Dorian et de sa famille. Lorsque l’avion s’est posé sur le sol de Sydney, ils étaient en avance de dix minutes. Attrapant son sac, Cami fut une des premières à sortir de l’avion, elle se dirigeait vers les toilettes et se changeait. Elle enfilait une jolie robe blanche courte, avec les manches bouffantes, elle se regardait dans le miroir, refaisant sa coiffure, elle ajouter son nœud noir et une dernière retouche maquillage et elle était prête, on aurait presque dit un ange. Elle avait opté pour une tenue simple, elle troquait ses baskets contre ses talons, et soupirait, une grande respiration, dans quelques minutes, elle allait rencontrer madame Kean. Elle attrapait son sac à main et se dirigeait vers l’endroit pour récupérer sa valise. Les minutes étaient longues, elle n’avait qu’une hâte retrouver Dorian. Valise en main, elle sortait son téléphone pour y trouver un message de Dorian, il l’attendait dans le hall de l’aéroport. Lorsqu’elle arrivait, un sourire immense se dessinait sur ses lèvres lorsqu’elle l’aperçut. Elle délaissait complétement sa valise pour lui sauter dans les bras. Ses bras se mettaient directement autour de son cou, et ses lèvres se posaient sur les siennes pour un long baiser. Elle se décalait légèrement, laissant son visage près du sien tout de même. « Bonjour Monsieur Kean. Elle ne voulait plus le lâcher tant il lui avait manqué. Tu m’as tellement manqué. Il n’était pas présent quand ils s’étaient disputé et elle avait détestait être en froid avec lui alors qu’il était à des kilomètres d’elle. Elle lui souriait grandement. Tu es si beau, très élégant. » Dit-elle en se décalant pour l’admirer. Elle était si heureuse d’être là, même si une énorme boule de stress s’était créé au niveau de son ventre. Tout vas bien se passer Cami. Se répétait-elle en boucle.

@Dorian Kean (camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. 674657830 (camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. 4041738186 (camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. 4143962282
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Message(#)(camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. EmptyVen 29 Déc 2023 - 17:47

Outfit Dodo:


J'étais sur mon petit nuage, rien de ce qui pourrait arriver ne pourrait me contrarier. J'étais en route vers l'aéroport pour aller récupérer ma bien aimé. J'étais plus qu'heureux de la retrouver après cette semaine sans elle qui m'avait paru interminable. Pas que je m'étais ennuyé ici à Sydney, bien au contraire, mais je devais avouer que je m'étais habitué rapidement à la voir presque tous les jours. Donc quand il fallait se séparer un moment assez long, elle me manquait toujours terriblement. Et le fait d'avoir passé plusieurs jours en froid avec elle n'avait en rien arrangé les choses. Je trouvais ça encore pire du fait que cette petite dispute c'était passé par téléphone et non en face à face, c'est toujours plus compliqué, et on ne sait jamais vraiment si c'est terminé ou non. Je devais également avouer que c'était en majeure partie de ma faute, Cami se plaignait d'Eli et de son comportement, et je ne l'avais pas écouté. A vrai dire, j'essayais surtout de temporiser les choses, je voulais éviter justement les embrouilles, j'avais bien remarqué que tout n'allait pas bien entre eux. Mais étant donné que quand j'étais là, tout ce passait plutôt bien, je ne m'étais pas alarmé de la situation. J'étais presque certain que Cami exagérait quand elle parlait de lui, mais il était vrai qu'au final je m'étais trompé. Ça n'avait pas empêché que j'avais bien senti que je l'avais blessé sur le moment, car elle avait complètement annulé le fait de me rejoindre chez ma mère pour Noël. Et c'était vrai que cette action de a part m'avait pour le coup bien énervé. Moi qui m'étais fait une joie de passer les fêtes en sa compagnie, et de lui présenter ma famille, elle avait tout annulé sur un coup de tête. Je lui en avais beaucoup voulu, surtout qu'elle m'avait annoncé ça quelques heures après notre séparation, et juste avant mon embarquement, donc sans retour en arrière possible. Sur le coup de la colère j'avais trouvé sa réaction très égoïste, voir même très immature. J'avais été blessé de l'entendre tout annulé alors que j'avais déjà tout prévu et tout planifié pour sa venue dans ma famille. Tout le monde était déjà au courant, et tous allait pour sûr me poser des questions sur la raison de son absence, j'allais alors me retrouver à devoir mentir pour ne pas passer pour je ne sais quoi.

Mais au final, une fois arrivé chez ma mère, et avec la nuit qui était passé ensuite, j'y avais tout de même beaucoup réfléchi et je me répétais tout de même qu'elle n'aurait pas dit et fait tout ça pour rien, enfin du moins sans raison suffisante. Je voulais tout de même connaître le fin mot de l'histoire, et j'avais donc fini par directement appeler Eli pour en avoir le cœur net. Je lui avais expliqué calmement la situation et ce que m'avait raconté Cami en lui demandant sa version des faits et des explications en même temps. Pour le coup j'avais bien compris que l'un comme l'autre, ils avaient du mal à se supporter, ce que moi j'avais du mal à comprendre vu que je les adorais tous deux. Je ne comprenais pas que Cami n'arrivait pas à voir ce que je voyais en Eli, et je ne comprenais pas qu'Eli ne voit pas ce que je voyais en Cami. L'un ne voyant que la surface de l'autre, sans réussi à regarder plus profondément. Je comprenais ce que mon ami voulait dire quand il disait trouver ma copine trop superficielle ou trop m'as tu vu, mais il se trompait, il ne la connaissait pas comme moi je la connaissais. Je restais persuadé qu'avec le temps, leurs avis changeraient, je l'espérais en tout cas. Il avait reconnu également le fait de certainement mal lui parler ou de ne pas faire d'effort avec elle. Il ne c'était pas pour autant excusé, ça restait Eli, mais je sentais à voix que quelque part il s'en voulait de me mettre dans ce genre de situation et m'avait promis de faire des efforts avec elle et d'être déjà moins direct et grossier. Tout ce que je souhaitais c'était qu'ils ne se disputent pas et ne s’entre tue pas en mon absence, qu'ils puissent juste au moins supporter la présence de l'autre déjà. Mais une fois la conversation terminée avec lui, je me rendais bien compte que j'avais mal agi avec Cami, que même si je trouvais toujours qu'elle avait surréagit au problème, que je n'aurais pas du lui dire que c'était peut être de sa faute si Eli agissait de la sorte avec elle. Je m'en voulais de l'avoir blessé, et j'aurais aimé plus que tout l'avoir en face de moi pour me faire pardonner. J'avais fini par lui envoyer des excuses par messages, ce n'était pas pareil mais c'était mieux que rien. Elle avait eu l'air de les accepter, mais à ma plus grande déception, ça n'avait pas semblé suffisant pour qu'elle ne change d'avis et vienne à Sydney me rejoindre. J'étais certain que si j'avais été en face d'elle, résoudre ce problème aurait été beaucoup plus simple. Mais je ne pouvais pas la forcer non plus, je l'avais peut être alors blessé plus que ce que je pensais, ce qui pendant toute la semaine, me trottait dans la tête et me rongeais. Heureusement que j'avais été bien occupé à préparer la maison pour accueillir la famille, ça m'avait bien occupé l'esprit et puis quand je venais ici, j'avais toujours un peu de travail et bricolage qui m'attendait. Même si ma mère et ma sœur avaient bien remarqué que quelque chose n'allait pas, je ne leur en avais pas parlé. J'avais simplement dit que il était possible qu'elle ne vienne finalement pas à cause de son travail. Une première petite partie de ma famille était arrivée dès le samedi matin, le frère et la sœur de ma mère ainsi que leurs conjoints. Tout le reste allait arriver le dimanche dans la journée ou dans la soirée, une vingtaine de personnes étaient prévus au final.

Le samedi soir même, alors que nous étions encore à table, j'avais reçu un message de Cami, m'annonçant finalement sa venue le lendemain. Un immense sourire était apparu sur mon visage à ce moment même, j'étais plus que heureux de l'avoir finalement avec moi à Noël. J'avais tellement hâte de la revoir, j'avais immédiatement prévu ma mère qu'elle pourrait préparer un couvert de plus pour le lendemain soir, elle était également plus que ravi de sa venue. J'étais également rassuré du fait de ne pas avoir à attendre encore plusieurs jours pour lui parler de vive voix, de m'expliquer avec elle et de me faire pardonner de ce que je lui avais dit par message comme il se doit. Je ne voulais pas qu'on reste dans cette ambiance potentiellement froide, même si elle n'avait plus l'air si énervé par message. La journée du lendemain était passé très rapidement. Et pour sûr, il avait fallu sortir les tables, installer tout à l'extérieur sur la terrasse, il y avait beaucoup plus de place pour y installer autant de monde, et puis pour le coup, la tempête ne semblait pas faire rage ici, du moins on serait tranquille pour la soirée du moins. J'étais allé me préparer relativement tôt aussi, étant donné que j'allais chercher Cami à17h25 et que je ne savais pas trop à quelle heure on allait rentrer, je préférais ne pas perdre trop de temps et m'habiller déjà pour ce soir. Je m'étais fait tout beau pour le réveillon et également un peu Cami tout de même. J'avais taillé ma barbe proprement, m'étais bien coiffé, j'avais enfilé un pantalon de costume noir, une chemise blanche que j'avais laissé légèrement ouverte pour ne pas faire trop stricte non plus, et une veste et chaussure de la même couleur que le  pantalon. Une fois prêt, j'avais laissé ma mère et le reste de ma famille finir les préparations. «J'y vais, je vais chercher Cami à toute à l'heure! » J'avais emprunté la voiture de ma sœur pour aller à l'aéroport qui était à une vingtaine de minutes d'ici. Il était vrai que j'avais peut être roulé un peu vite sous l'empressement de la revoir bientôt. Je l'attendais en suite patiemment dans le hall de l'aéroport au niveau des arrivés et lui envoyait un message pour la prévenir, j'étais un peu en avance.

J'avais dû attendre peut être attendre qu'une dizaine de minutes, avant de voir son visage parmi la foule des autres passagers qui sortaient également. En même temps il fallait avouer, que dans cette robe qu'elle portait, on ne voyait qu'elle, elle était magnifique, comme toujours. Je m'avançais vers elle et remarquait à son sourire qu'elle m'avait vu également. « Bonjour mon cœur... » Je la prenais immédiatement dans mes bras, les enroulant autour de sa taille, la soulevant légèrement du sol et l'embrassant longuement. J'étais si content de la voir, je sentais mon cœur battre plus vite et plus fort. Je la reposais doucement au sol, toujours un sourire gravé sur le visage. « Tu m'as manqué aussi... Je suis tellement content que tu sois là. » Même si je n'ai jamais cessé d'espérer qu'elle changerait d'avis, j'avais tout de même fini par en douter grandement, c'est qu'elle savait se faire désirer. Elle se détachait de moi et me regardait de haut en bas avant de me complimenter, ce qui me faisait plaisir de n'avoir pas fait ces efforts pour rien. « Merci... Toi par contre... Tu ne comptes pas venir comme ça chez ma mère j'espère... ? » J'avais pris un regard plutôt sérieux, avant de poursuivre assez rapidement pour ne pas l'embêter trop longtemps. «Parce que là clairement, ils vont jamais croire que tu puisses sortir avec moi » Je laissais échapper un petit rire. « Tu es magnifique, et parfaite. » Rajoutais-je pour la rassurer avant de prendre sa main et de déposer un nouveau long baiser sur ses lèvres. Je la connaissais assez bien pour deviner qu'elle avait du réfléchir des heures à sa tenue pour ce soir. Et c'était un choix excellent, elle était plus belle que jamais, élégante, sexy mais pas trop. Je me détachais légèrement d'elle, tout en gardant sa main dans la mienne, j'attrapais sa valise de mon autre main pour la lui porter. « Tu as fait bon voyage ça va ? Ça c'est bien passé ? » Je nous dirigeais ensuite vers la sortie de l'aéroport pour rejoindre la voiture que j'avais laissé sur le parking. «  Et tu as pris l'avion habillé comme ça ? Je pensais que tu te serais changé chez ma mère. » Pas que c'était un problème, mais je ne trouvais pas ça bien pratique de voyager dans ce genre de tenu, aussi belle qu'elle était. Mais au moins en arrivant, on aura plus qu'à rejoindre directement tout le monde, sans avoir besoin de s’éclipser, ce n'était pas plus mal. Je chargeais ensuite la valise dans le coffre, avant de monter dans la voiture. Avant de démarrer, je me penchais vers elle pour l'embrasser de nouveau tendrement un sourire aux lèvres. Je voulais un peu en profiter, sachant que je n'allais pas pouvoir l'embrasser comme ça une fois chez ma mère devant tout le monde. Je démarrais ensuite la voiture. « Il y en a pour vingts minutes environ, ça va aller ? Ou tu as besoin qu'on fasse un petit détour ? » Je la regardais tendrement, je savais qu'elle stressait de cette rencontre, et c'était tout à fait légitime, on est toujours inquiet de rencontrer la belle famille pour la première fois, même si j'avais aucune inquiétude la dessus. Donc je comprendrais si jamais elle avait besoin d'un peu plus de temps pour se préparer psychologiquement ou je ne sais pas, souffler un peu. Car je pense vu l'heure, une fois là bas, elle sera lancé tout de suite dans le vif du sujet, là plus part des gens seront arrivés déjà j'imagine. « Tu sais, avant qu'on arrive... Je voulais juste m'excuser encore une fois, mais de vive voix cette fois, pour ce que je t'ai dit par message avant de prendre mon avion... » J'avais attrapé sa main dans la mienne tout en conduisant, je voulais parler rapidement de ça avec elle, pour mettre les choses au clair, car pareil, je ne voulais pas vraiment parler de ça devant ma famille. « Je te promets de ne plus remettre en question ce que tu me dis, j'aurais dû te croire tout de suite, et te faire confiance. Je veux tellement que tout ce passe bien, que je pense que je faisais pas pleinement attention a ce qui se passait entre vous, je suis désolé. » Pas que je mettrais forcément en cause l'autre personne immédiatement, mais que déjà je ne la rende pas fautive alors que ce n'est pas le cas, serait un bon début. « J'aime vraiment pas me disputer avec toi, surtout par message je trouve ça encore pire... J'espère que tu ne m'en veux pas trop. Je te promets de me rattraper et de me faire pardonner. » J'esquissais un léger sourire en la regardant rapidement. « Tout ce que tu voudras ! » C'était Noël, autant être généreux. En tout cas, pour ma part, j'avais vraiment hâte d'arriver enfin.


@Cami Hasting  (camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. 2391782308  (camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. 3880477484 (camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. 3193156954
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Message(#)(camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. EmptyMer 3 Jan 2024 - 14:03

Heureuse. Si Cami devait décrire ses émotions à ce moment précis, c’est définitivement l’adjectif qu’elle choisirait. Elle était si heureuse, heureuse de le voir, de le retrouver, et de sentir ses bras autour d’elle. Cami avait l’impression de revivre, il était sa bouffée d’air frais, son oxygène, sa raison d’avancé dans la vie et de devenir une personne meilleure, elle qui souriait grandement habituellement, avait un sourire encore plus grand. En si peu de temps, il était devenu le centre de son monde, elle l’aimait tellement, elle ne lui trouvait aucun défaut, et elle détestait être loin de lui plus d’une journée, c’était si niais et si c’était une de ses copines qui lui racontait ça, elle se moquerait surement, mais là, c’était eux, et elle trouvait cela terriblement mignon et adorable. Cette semaine avait été horrible, elle avait détesté son départ, et encore plus après qu’ils se soient disputés. Les quelques jours sans lui parler avait été horrible, Cami s’en voulait de s’être emporté si rapidement mais en même temps, elle ne pensait pas avoir tort mais bien sûr, elle s’en voulait énormément d’avoir décliné l’invitation pour Noël, elle n’attendait que ça, rencontrer la mère de Dorian et le reste de sa famille. Elle avait eu l’opportunité de rencontrer la sœur de Dorian rapidement, une fois – et une autre fois lorsqu’elle lui avait donné le cadeau de Noël de Dorian, pour qu’elle le transporte, mais ça, le jeune homme ne le sait pas - , elle l’avait trouvé plutôt sympathique et heureusement à ce moment-là, Eli n’était pas présent et donc n’avait pas pu descendre Cami en flèche. Après tout, il connaissait toute la famille Kean et visiblement, il l’aimait tous, ce qui n’arrangeait pas les affaires de la brune. Heureusement, il ne serait pas présent. Elle était vraiment heureuse, ses lèvres étaient aussi douces que dans ses souvenirs, aussi parfaite pour les siennes, elle pourrait l’embrasser pendant des heures, être dans ses bras pendant tout autant de temps. C’est comme s’il n’y avait plus personne autour d’eux, il avait toujours cet effet sur elle, comme s’ils étaient seul au monde. Lorsqu’elle retrouvait la terre ferme, Cami ne pouvait s’empêcher de sourire en le regardant, il était si beau, si élégant, il était sa perfection, et elle était tellement fière de pouvoir dire qu’il était à elle. Cependant, il faut dire que son sourire s’effaçait légèrement quand elle entendit sa remarque sur sa tenue. Cami se décalait légèrement, regardant sa tenue de haut en bas, elle avait mis tellement d’heure à trouver ce qu’elle allait porter, qu’elle se sentait plutôt mal à l’aise désormais. « Quoi ? Je.. » Elle ne trouvait même plus ses mots, elle réfléchissait déjà à ce qu’elle avait emporté dans sa valise. Le problème étant, elle n’a pas emporté beaucoup de vêtements, pour cause, ils reprenaient l’avion le lendemain soir, elle avait – pour une fois-, fait un effort et pris le strict minimum. Elle était pourtant certaine de son choix, elle était femme, sexy mais pas trop non plus, un maquillage plutôt discret et simple et une coiffure qui lui donnait un air angélique. Mais si Dorian trouvait que cela faisait trop, elle avait bien plus peur de la réaction de sa mère, elle allait la détestait et le dirait surement à Dorian. Il avait repris la parole, et bien que ça ne faisait que quelques secondes, Cami avait eu l’impression que le silence avait durer des minutes entières. Elle avait eu le temps de se faire trente-six mille scénarios dans sa tête, pourtant, elle fut soulagée quand elle l’entendit. Elle laissait échapper un soupire et lui donnait une tape sur l’épaule. « Hé, ce n’est pas gentil de me faire ça. Elle laissait un instant de silence avant de reprendre. Tu sais combien d’heures j’ai passé au téléphone avec Taylor pour choisir cette tenue ? Elle lui souriait, naturellement c’était drôle, pour lui du moins. Elle secouait cependant la tête, elle n’était pas du tout d’accord. J’ai déjà vu cinq femmes te regardaient depuis que je suis arrivée, c’est toi qui va faire des ravages. Je vais devoir faire attention. » Dit-elle ne plaisantant, parce qu’elle lui faisait entièrement confiance, elle savait qu’elle n’avait pas besoin de le surveiller ou de faire attention à qui que ce soit. Elle souriait à son compliment, elle n’eut le temps de lui répondre que les lèvres du jeune homme venaient se poser sur les siennes, elle savourait chaque seconde du baiser, ne sachant pas s’ils s’embrasseraient beaucoup ce soir, devant toute la famille du jeune homme.

Main dans la sienne, les deux jeunes gens se dirigeaient vers la sortie de l’aéroport et bien qu’elle était très contente d’être avec lui, une boule se formait dans son ventre. Le stress de la rencontre grandissait de plus en plus, à chaque seconde qui les rapprochait du moment fatidique, sa boule se faisait plus douloureuse, et si elle ne l’aimait pas, c’était la seule chose qu’elle avait en tête. Et si, si elle pensait comme Eli qu’elle était superficielle, pas assez bien pour son fils, trop petite fille à papa, trop riche, trop différent de Dorian. Cami espérait que cela ne se produirait pas, elle était totalement folle de Dorian et elle savait qu’elle ne supporterait pas de le perdre. Il était son monde, son rêve. « Très agréable, merci. Et tu vas être fière de moi, je n’ai pas travaillé pendant le vol, je n’ai même pas pris mon ordinateur et j’ ai déconnecté mes mails de mon téléphone. » Elle avait expliqué cela avec un grand sourire, comme une enfant qui racontait à son père, les notes qu’elle avait eu à l’école. C’était exceptionnel pour Cami de ne pas travailler, alors elle se devait de le partager. Et si elle avait fait cela, c’était pour profiter pleinement de son week-end en compagnie du jeune homme et de sa famille, elle ne serait pas distraite par le travail. Arrivant vers le parking, Cami suivait Dorian pour rejoindre sa voiture, elle était si contente de le voir que son sourire ne disparaissait pas de son visage. « Non, bien sûr que non. Dit-elle dans un petit rire, il la connaissait bien, elle n’aurait jamais pris l’avion dans cette tenue, pas assez confortable. Je me suis changé dans les toilettes de l’aéroport. Mon vol avait une quinzaine de minutes d’avance. » Elle en avait donc profiter. Elle secouait alors la tête négativement. Non, je ne voulais pas que ta mère, me voit pour la première fois en jogging, brassière de sport et basket. Ce n’est pas une tenue convenable pour la rencontrer. » Cami accordait beaucoup d’importance à la première impression et encore plus à celle que la mère du jeune homme aurait sur elle. Assise dans la voiture, Cami souriait en voyant le visage du jeune homme qui s’approchait, elle partageait avec la même tendresse le baiser, faisant une légère moue quand son visage s’éloignait. Il démarrait la voiture, et elle se tournait vers lui en entendant sa voix. « Hum.. Pourquoi ça n’irait pas ? On pouvait sentir l’appréhension dans sa vie, et notre demoiselle n’était pas la meilleure menteuse à vrai dire. En réalité, j’ai besoin de trouver un fleuriste. Avait-elle lancé assez rapidement. Il me faut un bouquet de fleur pour ta mère, je ne peux pas arriver les mains vides. » Elle savait très bien que Dorian ne la contredirait pas, elle voulait vraiment un bouquet pour sa mère, mais surtout, cela lui faisait gagner quelques minutes, durant lesquelles, elle espérait pouvoir se calmer.

Sur la route vers le centre-ville pour trouver le fameux fleuriste, soit disant indispensable pour Cami, elle souriait en sentant la main de Dorian dans la sienne. Elle l’écoutait attentivement tout en souriant, elle appréciait qu’il s’excuse de nouveau même si elle ne trouvait pas cela nécessaire. Au final, ils avaient tous les deux des torts dans l’histoire et elle ne voulait pas gâcher le week-end en reparlant de cette histoire. Un sourire aux lèvres, elle reprenait. « Tu n’as pas besoin de t’excuser Dorian.. tu l’as déjà fait et ça me suffit amplement. Elle serait très légèrement sa main dans la sienne. Je suis désolé aussi. Je sais que ce n’est pas une situation évidente pour toi. Je ne dis pas que j’ai apprécié le fait que tu ne me défendes pas, bien au contraire mais je n’aurais pas dû me braquer et annulait ma venue ici.. Parce que crois-moi, je l’ai regretté à la minute où je l’ai dit. J’avais vraiment envie d’être ici.. Mais, tu me connais, je suis plutôt tétue.. Elle le regardait attentivement avant de reprendre. Tu sais, ça ne me fait pas plaisir qu’Eli ne m’aime pas. J’ai essayé de faire des efforts, mais il me juge sans cesse, il ne cherche pas à me connaitre, il se contente de ce qu’il voit, il me décrit comme une « star de cinéma », « fille à papa », « femme superficielle ». Alors oui, mes parents ont de l’argent et oui j’en ai, mais j’ai travaillé dur pour ça. Il ne cherche même pas à me connaitre, il me juge c’est tout. Alors oui, j’ai aussi des aprioris, je ne mentirais pas mais j’essaie tout de même. Elle haussait les épaules doucement avant de reprendre. Je ne veux juste pas, que ça vienne se mettre entre nous. J’ai peur que cela puisse nous coûter. » Et elle était très sincère, elle était terrifiée à l’idée que leur couple puisse s’arrêter et se détruire à cause de l’ami du jeune homme. Elle savait que si elle perdait Dorian, même depuis si peu de temps qu’ils sont ensemble, cela serait la pire rupture de sa vie, elle serait brisé. Elle avait trouvé en lui, tout ce qu’elle recherchait depuis si longtemps. Elle souriait cependant tout en reprenant. « Je note, je vais réfléchir à ce que je te demanderais. J’ai une petite idée. » Dit-elle avec un sourire en coin.

Dans la boutique du fleuriste, Cami y avait bien passé vingt minutes à choisir le bouquet parfait. Il était énorme, un des plus gros bouquets qu’elle avait jamais vus. Elle ne mettait généralement pas autant de temps pour choisir, mais elle gagnait du temps comme elle le pouvait. Après avoir payé, ils avaient repris le chemin vers la maison d’enfance de Dorian. Lorsqu’ils arrivaient proche de la destination, le cœur de notre américaine s’accélérait encore plus, il pourrait presque sortir de sa poitrine. Elle n’avait pas ressenti une telle émotion depuis le soir du mariage, quand elle avait entendu la chanson de Dorian et qu’ils avaient échangé leur premier baiser. Elle jouait avec ses mains, essayant de trouver un exutoire. Elle laissait s’échapper un soupir lorsqu’elle vu que Dorian se garait. Elle tournait son visage vers l’autre côté de la rue, où se trouvait sa maison d’enfance. C’était si jolie, le type de maison où on entend les enfants qui jouent, les rires, les disputes, le genre de maison qu’elle voudrait plus tard. Les maisons où les vraies familles vivent ensemble. Elle espérait avoir cette chance un jour. Dorian se détachait, et elle se tournait vers lui. Elle esquissait un petit sourire et sans y prendre garde elle lançait un « Attends. » Un peu trop rapide, alors qu’il allait descendre de la voiture. On pouvait sentir le stress dans sa voix. Elle lui esquissait un petit sourire, presque faux d’ailleurs. « Dorian.. et si.. Elle laissait quelques instants de silence, essayant de trouver les bons mots. Et si elle ne m’aime pas ? Et si, elle ne me trouve pas assez bien pour toi ? Et si, elle est d’accord avec Eli.. Elle laissait échapper un soupir, elle essayait surtout de retrouver son calme. Elle rencontrait des centaines de directeurs d’entreprises à l’année, elle pouvait bien être forte et ne pas se laisser abattre par cette rencontre mais c’était assez difficile pour elle. Tu es sûr que ma tenue ça va ? Elle enchainait les questions plus rapidement les unes que les autres, c’était définitivement le stress. Peut-être on devrait aller, faire un tour.. » C’était n’importe quoi, elle était presque sûr que sa mère avait déjà vu la voiture. Elle savait que le moment tant redouté arriver. Elle tournait sa tête de nouveau vers la maison et fut surprise en voyant la porte s’ouvrir sur une dame. Derrière elle, se trouvait la sœur de Dorian. Cami leur esquissa un sourire, dont elle avait le secret et se tournait vers Dorian. « Je crois qu’il est l’heure, on nous attend. » Elle lui souriait tendrement et le laissait sortir de la voiture. Elle le laissait récupérer la valise et venait se positionner à ses côtés tout en traversant la rue et l’allée qui menait à l’entrée de la maison. Le stress était au summum, Cami s’apprêtait à rencontrer toute la famille Kean.

@Dorian Kean (camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. 2413006148 (camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. 256908409 (camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. 565115192 (camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. 2684487361
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Message(#)(camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. EmptyMer 3 Jan 2024 - 18:49

J'avais enfin tout ce qui me manquait pour passer un réveillon des plus parfaits. Elle était enfin là, dans mes bras, ses lèvres contre les miennes, rien ne pouvait me faire sentir plus heureux. Cette soirée n'aurait pas été pareil sans elle à mes côtés, certes j'aurais tout de même passé une agréable soirée avec ma famille, mais j'aurais ressenti comme un vide et je ne pense pas que j'aurais profité de la même manière. Je voulais partager ce genre de choses, ce genre d’événement avec elle. Partager ces petits instants de bonheur. Malgré tout, je n'avais pas pu m'empêcher de plaisanter sur sa tenue, qui était plus qu'incroyable d'ailleurs. Mais je n'aurais pas pensé qu'elle aurait autant marché, couru même. Elle devait être bien plus stressé de rencontrer ma famille que je l'imaginais. Pourtant elle avait bien aucun doute à avoir, je la trouvais plus parfaite que jamais, ma mère allait l'adorer, j'y mettrais ma main à couper. Heureusement elle avait bien prix cette blague, j'avais laissé échapper un petit rire en la sentant me frapper. « Oula, beaucoup trop j'imagine ! Mais ça en a valu la peine à ce que je vois. » Je lui souriais et levais les yeux aux ciels en l'entendant parler du fait qu'elle allait devoir faire attention à moi. « Peut être bien, mais pour moi il n'y à que ton regard à toi qui comptes. » Je la regardais tendrement avant de continuer sur la plaisanterie. « Quelle chance pour toi alors qu'on sera entouré uniquement de ma famille, pas besoin de faire attention. » Mais il était vrai que maintenant que je faisais attention, plusieurs personnes se retournaient en passant près de nous. En même temps, ce n'est pas chose courante d'être habillé de la sorte dans un aéroport je pense. En avançant vers la voiture, Cami me parlait de son vol, tout en m'annonçant avec une fierté non dissimulé qu'elle avait décidé de ce couper entièrement de son travail pendant ce week-end. Je n'avais pas pu retenir un rire en l'entendant, elle avait dit ça d'une manière si adorable, mais je savais très bien que c'était un réel effort de sa part, ce n'était pas une chose évidente pour elle de se couper de son travail comme ça. « Oh vraiment ? Je suis très fier de toi en effet alors. J'apprécie beaucoup ! » J'avais presque mauvaise conscience parfois, j'avais l'impression de souvent l'empêcher de travailler, mais tant qu'elle ne s'en plaignait pas, je préférais pouvoir profiter pleinement d'elle. Je me doutais bien que en contre partie, à notre retour elle travaillerait doublement mais, j'espérais qu'elle prolonge peut être un peu sa pause grâce ou à cause de mon futur cadeau pour elle. Elle me racontait alors qu'elle avait profité de l'avance de son avion pour se changer dans les toilettes de l'aéroport. J'esquissais un sourire amusé en l'écoutant raconter l'importance de la tenue pour rencontrer ma mère. « Oh je ne pense pas qu'en vrai ce soit très important, tu es du genre que même si tu t'habillerais comme un sac, tu sublimerais la tenue et serait tout de même incroyablement et perpétuellement belle et sexy... Enfin pour moi, juste belle pour ma mère bien sûr ! » Même en tenu de sport ma mère l'adorerait, Cami était tellement rayonnante que j'étais certain qu'elle ne ferait même pas attention à sa tenue. Enfin du coup dans cette robe, c'était certain qu'elle allait se faire remarqué, mais dans le bon sens.

Une fois dans la voiture, malgré mon baiser pour profiter un peu de la délicatesse de ses lèvres, et pour tenter de la détendre un peu, je sentais bien qu'elle n'était pas au top de sa forme, qu'elle était tracassé par quelque chose. Même si elle m'affirmait le contraire, et qu'elle n'avait pas l'intention de me le dire, ça se ressentait tout de suite à l'intonation de sa voix. « Tu es stressé je le vois bien... » Mais elle avait rapidement changé la direction de la conversation en me demandant de l'emmener à un fleuriste, elle ne voulait pas arriver les mains vides. Même si je ne croyais pas entièrement à son excuse, je la trouvais tout de même justifié. « D'accord, on va faire un petit détour alors. » Je lui souriais et prenais la route pour trouver un fleuriste encore ouvert. Je m'étais senti obligé de m'expliquer et de m'excuser auprès d'elle à nouveau pour notre dispute par téléphone cette semaine. J'avais vraiment pas aimé et me sentait terriblement coupable. Mais j'appréciais tout de même entendre ses excuses à elle, savoir qu'elle s'en voulait aussi, et surtout qu'elle regrettait d'avoir annulé sa venu, ce qui de base m'avait le plus blessé. Elle me reparlait un peu d'Eli également, je comprenais qu'il fallait beaucoup de patiente pour le supporter le temps qu'il s'ouvre aux autres.  Et je comprenais ce qu'elle lui reprochait, mais pour le coup, à part en essayant de lui parler de nouveau de vive voix quand je le verrais, je ne voyais pas quoi faire d'autres pour le moment, et ça me peinait vraiment. Je fronçais légèrement les sourcils en l'entendant  supposer que cette histoire pourrait trop s'initier entre nous et potentiellement nous faire davantage de mal. Je resserrais alors doucement ma main sur la sienne. « Non ne t'en fait pas, ça ne risque pas et ça n'arrivera pas... Maintenant que j'ai bien compris ce qu'il se passait, je vais tout faire pour arranger les choses. Fais moi confiance. » Je lui souriais de la manière la plus tendre et rassurante que je pouvais. « Je vais faire en sorte qu'entre nous il n'y a juste toi et moi, et rien d'autres. » Ça me faisait de la peine qu'elle puisse penser que tout pourrait se terminer à cause d'une telle histoire. J'allais donc tout faire pour la rassurer au maximum et lui prouver que c'était loin d'être suffisant pour me séparer d'elle. Je connaissais bien Eli, et j'étais persuadé que pour moi, il serait capable de faire ce genre d'effort si je le lui demandais de la bonne manière. Je l'aimais plus que tout, et ne voulais pas qu'elle doute une seule seconde que je ne serais pas prêt à tout pour elle. Je lui avais promis de tout faire pour me faire pardonner, et au vu de son sourire, cela avait l'air de lui convenir que je me mette à son entière disposition.

Je souriais en observant Cami choisir le bouquet de fleur idéal, je ne savais pas trop si elle essayait de gagner du temps malgré elle, ou bien si elle souhaitait à ce point faire plaisir à ma mère. Un peu des deux j'imagine. Mais je trouvais ça attendrissant ce fait qu'elle veuille à se point faire bonne impression, ça lui tenait vraiment à cœur, ça avait l'air si important pour elle que ma mère l'apprécie. Je secouais la tête en voyant la taille du bouquet qu'elle avait choisie. « T'es au courant qu'il ne va jamais rentrer dans la maison ? » J’ironisais avec un sourire amusé. Ma mère adorait les fleurs, et sera pour sûr très ravie de cette attention de sa part, c'était toujours une bonne idée pour marquer des points. On avait ensuite repris le chemin vers la maison de ma mère, avec ce petit détour, on allait arriver pile à l'heure pour le début des festivités. Je me demandais même si tout le monde serait déjà arrivé ou non. Je me garais, il y avait déjà beaucoup plus de voiture qu'à mon départ. « Et voilà, on y est ! » J'avais lancé ça avec un large sourire, ravi que le moment soit enfin arrivé, j'avais hâte qu'elle rencontre tout le monde et qu'elle voit l'endroit où j'ai grandi. La maison  n'était pas des plus récentes, mais elle était plutôt grande, mes parents avaient toujours aimé recevoir amis et famille, alors ils avaient prévu en conséquence pour pouvoir recevoir et loger également. De même, ils avaient prévu le grand jardin pour que nous petit, ainsi que les autres enfants puissent jouer. Il y avait toujours eu des chiens aussi dans ma famille, donc c'était également très utile pour eux. Alors que j'avais ouvert ma portière pour descendre de la voiture, Cami me retenait rapidement, le stresse plus présent que jamais dans sa voix. Je la regardais alors, en fronçant légèrement les sourcils, un peu inquiet. « Qu'est ce qu'il y a ? » Je dois avouer que j'avais un peu peur qu'elle regrette soudainement d'être venu. Elle semblait hésiter me dire ce qu'il n'allait pas, je refermais la portière et avait repris sa main dans la mienne. Elle avouait ensuite la raison de son tourment, elle avait vraiment l'air tétanisé à l'idée qu'elle ne plaise pas à ma mère. Je passais mon autre main sur sa joue pour qu'elle me regarde dans les yeux, et esquissais un léger sourire. « Arrête de douter, tu es parfaite... Et quand bien même tu ne le serais pas, la seule chose qui va importer ma mère, c'est que je sois heureux, que je t'aime et surtout que tu m'aimes. Et vu que je n'ai aucun doute la dessus, elle n'en aura pas non plus, fais moi confiance, tout va bien se passer. » Je savais très bien que rien ne pourrait totalement lui faire partir ce stress, ou lui faire comprendre qu'il n'y avait aucune raison qu'elle ne l'aime pas, mais au moins si je pouvais la rassurer un minimum et diminuer son anxiété, c'était déjà ça de gagné. « Oui, tu es magnifique mon cœur. » Sa tenue n'était clairement pas le problème, mais si ça l'aidait, alors je le lui répéterais autant de fois qu'il le faudrait. Elle finissait même par proposer d'aller faire un tour au lieu de rentrer, mais ce n'était que repousser l'inévitable. « On va rentrer, et ça va aller, d'accord ? » Je déposais ensuite mes lèvres sur les siennes, tentant le tout pour le tout pour la calmer, et profitant également d'un possible dernier vrai baiser avant un petit moment. Je souriais ensuite en voyant ma mère et ma sœur nous attendre devant la porte, elle devait vraiment avoir hâte de la rencontrer pour s'arrêter dans les préparatifs du repas de ce soir. Elle avait l'air enfin prête à sortir. Je sortais alors de la voiture et récupérais sa valise dans le coffre. J'attrapais ensuite doucement sa main et remontais la petite allée jusqu'à l'entrée de la maison.

Mine de rien, elle avait réussi à me partager un peu son stress, j'avais tellement envie que tout le monde l'apprécie et la vois comme moi je la vois, que si jamais ce n'était pas le cas, j'en serais réellement attristé. Ma sœur était la également, et avait déjà eu l'occasion pour sa part de rencontrer Cami une première fois. Elle ne c'était pas encore fait de véritable avis, elle m'avait avoué que malgré le fait qu'elle l'avait trouvé assez superficielle au premier abord, elle la trouvait tout de même sympathique, gentille et qu'elle avait vraiment l'air amoureuse de moi, ce qui était le plus important. Et ma sœur n'aimait pas grand monde et n'était pas du genre à faire semblant, alors c'était déjà beaucoup et une très bonne chose ! Arrivé à leurs hauteurs, ma mère avait un large sourire sur le visage. « Maman, je te prése... » Elle me coupait aussitôt la parole. « Ah Cami bien sûr ! Je suis  contente de te rencontrer, Dorian m'a tellement parlé de toi. Tu peux m'appeler Suzanne. » Je laissais un échapper un petit rire. Elle la saluait en la prenant dans ses bras et en l'embrassant comme si elle la connaissait déjà, j'aurais peut être dû la prévenir de l'hospitalité et de l'entrain de ma mère. Elle était toujours pleine de vie. Ma sœur la saluait également un peu plus brièvement. « Oh et il n'a pas exagéré, tu es magnifique! » Elle la détaillait de la tête au pied, un sourire aux lèvres. « Tu es très belle aussi maman, je vois que tu as sorti le grand jeu. » C'était le genre de femme à toujours faire un peu attention à elle, mais là, elle avait également sortie sa belle tenue de soirée. « Bien évidement, je n'allais tout de même pas rencontrer Cami habillé n'importe comment. Mais merci. » Elle me souriait, et je ne pouvais pas m'empêcher de lever les yeux aux ciel un sourire amusé aux lèvres en l'entendant. C'était quoi cette manie de vouloir faire bonne impression coûte que coûte. Elle nous laissait ensuite rentrer, et Cami lui offrait donc le bouquet de fleur qui lui avait fait comme prévu, vraiment très plaisir. Elle s'empressait d'ailleurs d'aller le mettre dans un vase. Ma sœur se tournait ensuite vers Cami, un sourire aux lèvres. « Ne t'en fait pas, tu vas vite t'y habituer. Ou alors vouloir t'enfuir... En tout cas, je te souhaite bon courage pour la soirée. » Je riais doucement tandis qu'elle haussait les épaules puis se tournait vers moi avant de reprendre. « J'espère que tu l'a bien préparé pour l'interrogatoire. » Elle esquissait un petit sourire amusé avant de s'en aller rejoindre le reste de la famille. « C'est pas sympa ça Alex... » Je souriais tout de même. Elle ne disait pas ça méchamment, même si  faire un peu peur à Cami au passage était sûrement du bonus pour elle. Mais en soi elle disait vrai, j'étais aussi certain qu'elle que ma mère allait lui poser un tas de question plus gênante les unes que les autres. Elle avait fait le coup à chaque personne qu'on lui avait présenté. Je reprenais ensuite la main de Cami dans la mienne. « Viens on va poser tes affaires dans ma chambre avant d'aller voir le reste de la famille. » Ça lui permettra en plus comme ça de faire une mini pause et de souffler un peu avant d'attaquer le reste, je doutais également qu'elle veuille rester seule en bas pendant que je montais ses affaires. Puis une fois là bas, je n'étais pas certain du moment où on en ressortirait, alors autant le faire maintenant. Le reste de la famille était déjà à l'extérieur, sur la terrasse, ayant sûrement déjà commencé l'apéritif. Une fois à l'étage, j'ouvrais la porte de mon ancienne chambre, et y pénétrais pour poser la valise près du lit. « Alors, pour le moment ça va toujours ? » Je lui souriais tendrement. « Il est vrai que je me suis rendu compte, un peu tard, que j'aurais peut être dû te dire que ma mère était du genre, expressive disons. » J'esquissais un sourire amusé, puis regardais par la fenêtre, on y voyait une petite partie de ma famille discuter dans le jardin, les plus jeunes enfants, déjà, ou encore, en train de jouer dans la piscine. Ainsi que Loki qui n'avait absolument pas entendu mon arrivé qui était tranquillement entrain de jouer avec le chien de ma mère et celui de ma tante. « On y retourne ? » Je reprenais sa main pour entrelacer mes doigts au sien, et attendais son approbation pour poursuivre les présentations.



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Message(#)(camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. EmptyJeu 4 Jan 2024 - 16:21

Pendant un instant, très court instant, Cami avait presque oublié la raison de sa venue. Quand elle avait pris l’avion ce matin et qu’elle était dans les airs tout en regardant un épisode de la série culte Friends, elle ne pensait plus du tout au fait qu’elle allait à Sydney pour rencontrer la famille de Dorian, elle pensait juste à l’instant où ses lèvres rencontreraient de nouveau celle du jeune homme, à l’instant précis où elle le retrouverait après ses jours sans lui, à ce moment précis où un sourire immense se poserait sur son visage et ne s’en irait pas de tout le long du séjour. Elle avait juste hâte de le revoir. Et c’est ce qui c’était produit, quand elle l’avait vu, dans le hall de l’aéroport, un immense sourire s’était posé sur son visage, son cœur battait la chamade, et tout son être rayonnait de bonheur. Elle ressentait toujours une immense joie, un immense bonheur, une immense sérénité quand elle était en sa compagnie. Bien que de nature solaire, Dorian avait cet effet sur elle, un effet si lumineux, qu’ils pourraient éblouir les personnes autour d’eux. Pourtant, quand il lui avait pris la main, pour l’emmener hors de l’aéroport et prendre la direction de chez sa mère, le stress était revenu trop rapidement, beaucoup trop. Elle avait essayé de se résonner, de croire Dorian quand il lui disait que sa mère allait l’adorer, et qu’elle allait être parfaite. Pourtant, elle avait fait en sorte de perdre du temps pour tout et n’importe quoi, trouver un bouquet de fleur pour sa mère, elle avait mis presque vingt-cinq minutes pour choisir le bouquet parfait, elle en avait même fait un sur-mesure alors qu’il y en avait de très beau déjà tout prêt dans cette boutique, mais elle devait gagner encore un peu de temps, juste pour apaiser son cœur. Sur le chemin vers la maison, notre brune chantonnait dans sa tête, des chansons d’enfants, comme si cela allait avoir un aspect positif sur son stress, mais au contraire, elle s’imaginait des tonnes de choses, des scénarios plus horrible les uns que les autres, rien n’allait, elle était persuadée de tout rater et de faire honte au jeune homme. Pourtant, quand elle croisait son regard, elle était presque sûr qu’il la trouvait réellement parfaite et que ce qu’il disait était vrai. « Bien sûre, que je t’aime, plus que tout. » C’était la vérité, elle était folle de lui – et encore le mot était faible-. Elle hochait la tête positivement quand il lui indiquait qu’il était temps d’y aller mais que tout allait bien se passer. Elle profitait du tendre baiser que le jeune homme lui donnait, souriant contre ses lèvres, elle descendait ensuite de la voiture, apercevant la mère de Dorian en compagnie de sa sœur : Alex.

Acceptant la main de Dorian, Cami tenait le bouquet de fleurs avec sa main libre, elle avançait doucement en compagnie du jeune homme, un sourire sur son visage. Elle décomptait les pas dans sa tête qui la relié à la famille du jeune homme. Cinq, quatre, trois, deux, un.. Et voilà, elle était en face de madame Kean et d’Alex. Dorian n’eut le temps de finir les présentations que sa mère, lui coupait la parole. Notre américaine souriait grandement en voyant cette femme, si solaire, si agréable et heureuse, elle était un peu plus rassurée tout à coup. Elle n’eut le temps de répondre que Suzanne l’embarquait dans une immense accolade. Cami fut dans un premier temps surpris mais lui rendait finalement l’embrassade chaleureusement. « Je suis ravie de vous rencontrer madame Kean, merci de m’accueillir chez vous, pour les fêtes. » Au vu du regard que lui lançait Suzanne, Cami comprenait de suite qu’elle ne devait pas fait l’erreur de l’appeler de nouveau madame Kean, elle semblait vraiment tenir au fait que Cami l’appelle par son prénom. Elle était si différente de ses parents, si amicale, Cami s’en voulait encore plus de la fameuse rencontre que Dorian avait eu avec ses parents. Il n’avait pas eu aussi de chance que Cami avait en ce moment même. Alex saluait à son tour Cami, assez rapidement. La brune, savait très bien qu’Alex n’était pas son plus grand fan, elle l’avait regardé de la même façon qu’Eli la première fois où elle l’avait vu, mais elle lui avait rendu service pour le cadeau de Dorian, Cami pensait donc qu’elle ne la détestait pas non plus, elle souhaitait surement en apprendre plus sur elle avant de donner un véritable avis à son frère, elle pouvait le comprendre, après tout, si elle avait des frères et sœurs, elle voudrait surement les protéger à tout prix également. « Bonjour Alex, c’est un plaisir de te revoir. Tu es magnifique, cette robe est sublime. » Cami cru voir un sourire se dessinait sur le visage d’Alex avant de disparaitre, un point pour elle, du moins c’est ce qu’elle espérait. Elle souriait en entendant le compliment déguisait de Suzanne lorsqu’elle entendait ce qu’elle disait à Dorian, elle lui adressait un tendre sourire, c’était si gentil de sa part, la robe faisait l’unanimité et cela rassurait Cami, elle n’était pas encore morte de honte. Toute souriante, Cami tendait le bouquet, assez imposant à madame Kean. « Merci encore Suzanne, ses fleurs sont pour vous. » Elle avait l’air heureuse, l’attention avait fonctionné, Cami était heureuse, enfin du moins pour les quelques minutes avant qu’Alex prenne la parole. Suzanne était parti mettre les fleurs dans un vase et Cami en compagnie de Dorian rentrait dans la maison, mais avant Alex crachait une partie de son venin. « Désolé Alex, mais je ne risque pas de m’enfuir, je suis là pour longtemps. » Dit-elle tout en posant son bras sous celui de Dorian.

Serrant doucement la main de Dorian dans la sienne, Cami hochait la tête positivement en entendant Dorian. Elle le suivait vers sa chambre. Sur le chemin, Cami ne pouvait s’arrêter de penser à ce qu’Alex avait dit. Naturellement, elle s’attendait à recevoir des tonnes de questions de la part de la mère de Dorian mais un interrogatoire ? Vraiment ? Elle avait l’impression d’être dans une mauvaise émission criminelle des années quatre-vingt. A l’étage, Cami suivait Dorian avant de pénétrer dans sa chambre, elle regardait autour d’elle, scrutant chaque détail. Il y avait pleins de souvenirs d’enfance et d’adolescence, bien plus d’informations sur la vie de Dorian que dans sa chambre d’adulte dans son appartement. « Je vais bien, promis. Bon plus ou moins, la phrase d’Alex restait dans sa tête mais elle essayait de passer au-dessus et de ne pas laisser l’anxiété prendre possession de son corps. Ta mère est très accueillante, ça ne m’a pas déranger le moins du monde. Pour cause, elle aurait aimé avoir une mère comme celle-ci, qui accepte l’affection et non quelqu’un qui lui aurait dit plutôt : tiens-toi droite, on ne fait pas d’accolade, une poignée de main suffit. Elle se tournait vers lui, s’approchant doucement. Alors, c’est ici que le fameux Dorian Kean à grandit ? Oui, elle essayait de changer de sujet, du moins, de gagner du temps et de profitait encore quelques instants de Dorian seul. Elle avait bien entendu sa demande sur le fait d’y retourner mais elle n’était pas encore tout à fait prête. Elle prenait ses mains dans les siennes et vient déposer un tendre baiser sur ses lèvres, surement l’un des derniers avant bien longtemps. Alors, monsieur Kean.. C’est ici que vous invitiez toutes vos conquêtes ? » Cami prenait le temps de marcher dans la pièce, de regarder chaque petit détail, à la recherche de la moindre informations qu’elle pourrait trouver. Pourtant, sa chambre était moins équivoque que celle de Cami à Nashville, pas assez d’informations. Mais elle était dans une maison remplis de personne de la famille de Dorian, elle pourrait surement obtenir des informations de leurs parts. Du moins, elle l’espérait. « Allons-y, je suis prête. »

Liant ses doigts aux siens, les deux jeunes gens descendaient les escaliers pour se rendre dans le jardin. En bas des escaliers, ils traversaient ensembles deux pièces avant d’arriver vers la baie vitrée. Cami se tournait vers lui, un sourire aux lèvres. « Ne me laisses pas, toute seule.. » Oui, elle était encore légèrement anxieuse. Dorian ouvrait la baie et ils pénétraient ensemble dans le jardin. Loki, tel une fusée, arrivait vers eux, il saluait Dorian et sautait dans tous les sens devant notre brune. Cami souriait grandement, lâchant la main du jeune homme, pour faire le plein de caresse au chien. Elle s’abaissait doucement, se tenant en équilibre avec ses talons hauts. « Hé babe, tu m’as manqué aussi. » Elle déposait un tendre baiser sur le haut de sa tête et se redressait ensuite. Elle reprenait la main de Dorian dans la sienne, souriant, elle reprenait. « Je crois que je lui ai manqué. » Dit-elle en parlant de Loki, après tout, elle était presque sa belle-mère, pour ne pas dire sa mère tout court. Au loin, elle apercevait Suzanne qui appelait Dorian à l’aide. Cami hochait la tête positivement, le laissant aider sa mère un instant. Cami restait un peu en retrait, en attendant qu’il revienne, elle ne se voyait pas, avancer seule dans une maison qui n’ai pas la sienne. Un petit garçon et une jolie demoiselle arrivaient vers elle à grande vitesse. « T’es qui ? La voix du petit garçon fut sortir Cami de ses pensées, elle était presque surprise. Oh, enchanté je suis Cami, je suis la.. Elle n’avait pas le temps de finir sa phrase que la demoiselle prenait la parole à son tour. Tu es une princesse ? Le petit garçon se mit à rire et regardait la demoiselle, qui d’après notre brune était surement sa petite sœur. Les princesses ça existent pas. Il lui tirait la langue, la demoiselle reprenait. Si ça existe, n’est-ce pas ? Dit-elle en se tournant vers Cami. Notre brune était désormais prise au piège dans une dispute d’enfants. Hé bien, les princesses sont … Elle n’avait même pas le temps de finir, que le garçon reprenait la parole. Alors si t’es une princesse, qu’est-ce que tu fais chez nous ? Pourquoi tu n’es pas dans un bal ? Cami se mit à rire légèrement et secouait la tête positivement. Je ne suis malheureusement pas une princesse, mais j’apprécie beaucoup le compliment. Je ne suis pas aussi jolie que vous deux, vous avez l’air de deux magnifiques héritiers au trône. La petite fille souriait grandement et le petit garçon rougissait. A vrai dire, je suis ici avec Dorian, je suis sa petite amie. Le petit garçon prenait un air légèrement surpris, presque hypnotisé par la demoiselle. Tonton Dorian nous avait dit que son amoureuse allait venir, mais je croyais il mentait. Wahou, tu es vraiment aussi belle qu’il le dit. Un sourire se dessinait sur le visage de la demoiselle alors que la petite fille reprenait la parole. ça, c’est bien vrai. Cami souriait, et repris. Vous êtes adorables. Merci beaucoup. » Cami apercevait Dorian qui revenait vers eux, et le petit garçon se mit à courir vers lui avec un grand sourire. « Tonton Dorian, elle est si belle. Si tu l’épouses pas, moi, je le ferais. » Cami se mit à rire, tout en s’approchant de Dorian et du petit garçon. La petite fille la suivait, et enfin, ils étaient tous ensemble. « Il semblerait que certaines personnes aimeraient me voir devenir madame Kean. » Dit-elle un sourire aux lèvres, qui lui rappelait, des anciennes conversations, des anciens souvenirs. Elle se mordait doucement la lèvre avant de reprendre. « On continue les présentations ? » La conversations avec ses deux petits monstres l’avaient remise en confiance, elle était prête à rencontrer le reste des Keans.


@Dorian Kean (camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. 674657830 (camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. 873483867 (camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. 2891754501 (camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. 613854477
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Message(#)(camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. EmptyVen 5 Jan 2024 - 19:05

A mon sens, ce premier contact à été plutôt réussi, je pense que ma mère à eu une assez bonne impression d'elle, ne restait plus qu'elle apprenne à la connaître maintenant. Ce qui, n'était peut être pas logique, mais c'est ce qui allait peut être être un peu le plus compliqué. Alex en soi n'avait pas eu complètement tort d'avertir Cami sur ce qui l'attendait, bon peut être avait elle un peu exagéré les choses, mais l'idée était là, je me préparais à tout de sa part. J'espérais d'ailleurs qu'elle ne l'avait pas mal pris, je pense sincèrement qu'elle à plutôt l'air de l'apprécier assez, alors bon ça serait dommage qu'elle pense le contraire. Je l'avais ensuite conduit jusqu'à ma chambre pour y déposer ses affaires, enfin du moins plutôt mon ancienne chambre. Il ne restait plus grand chose à moi ici, j'en avais récupéré une partie en partant, une autre avait déménagé dans le grenier, la pièce servait plus de chambre d'amis, mais il restait tout de même quelques bricoles. Des photos d'ado, des livres, quelques décorations qui pour le moment, je n'avais pas assez de place dans mon appartement pour les embarquer. Une étagère avec quelques souvenirs sportifs, quelques médailles et trophées qui prennent la poussière, une vieille paire de gants de boxe, un gant et une batte de base-ball. L'ancienne guitare de mon père que je laissais encore ici, ou bien aussi de petites voitures de collection. J'étais rassuré de voir que Cami avait plutôt l'air sincère en m'assurant qu'elle allait bien et que le comportement de ma mère ne l'avait pas dérangé. Pour sûr, nos deux familles étaient clairement plus que différentes, j'en avais eu la preuve et la démonstration. Du coup, rencontrer ma famille était un peu quitte ou double, soit elle allait l'adorer parce qu'ils étaient différents, soit elle allait se sentir mal à l'aise toute la soirée parce qu'ils étaient différents. Connaissant le caractère de Cami, mon cœur balançait plus pour la première option, mais je me sentirais mieux qu'une fois que j'en aurais le cœur net. « Et oui, ici même. Je dois avouer que ça me manque quand même des fois je pense, de vivre dans le coin. » Et pour cause, j'y avais passé l'essentiel de ma vie pour le moment, et c'était une ville que j'aimais beaucoup. De plus, la plus part de ma famille vivait dans les environs également. Mais désormais, je n'échangerais ma vie à Brisbane pour rien au monde. Je lui souriais tendrement lorsqu'elle prenait mes mains et qu'elle m'embrassait. Je profitais de ce doux baiser, avant de me reculer légèrement de son visage et de rire légèrement à sa question. « Toutes mes conquêtes ? Oula si tu savais, ça faisait la queue jusqu'à l'autre côté de la rue au moins ! » Je plaisantais avant de reprendre. « Mais clairement ramener quelqu'un ici était compliqué, ma mère n'aimait pas ça. Je pense qu'officiellement elle n'a connu que mon ex, sinon, je devais faire ça en douce dans son dos. » Lançais je amusé en me rappelant. « Donc techniquement, officiellement, tu es la personne qui rentré dans cette chambre, et bientôt dans ce lit, avec le plus de facilité et de rapidité. Bon peut être le fait que je n'ai plus 18 ans aide un peu aussi ! » Je haussais les épaules en souriant, avant de l'observer marcher dans la chambre comme si elle cherchait quelque chose, sachant bien évidement ce qu'elle y cherchait, des infos et indices croustillant sur moi plus jeune. « Tu ne trouveras pas grand chose d'intéressant ici, je préfère te prévenir. » Sachant pertinemment qu'il y avait ce qu'il faut dans le salon, et surtout sachant que je pouvais compter sur ma mère pour raconter des histoires bien gênantes à mon sujet.

Une fois prête à redescendre, j'avais de nouveau attrapé sa main pour retourner au rez-de-chaussé, afin d'y rejoindre le reste de la famille. On traversait le salon et salle à manger et m’apprêtait à passer par la baie vitré, mais Cami m'interpellait un instant avant. « T'en fais pas, je ne te lâcherai pas une seconde. » Je lui souriais de manière la plus rassurante possible, je ne comptais tout de même pas la laisser seule, encore moins à peine arrivé. A peine était-on ensuite dans le jardin, que Loki arrivait sur nous à pleine vitesse, plus qu'heureux de nous voir. Il me faisait rapidement la fête, m'ayant vu il y a peu, et s'attardait davantage sur Cami, il était comme un fou, ce qui me faisait sourire encore plus. « Doucement Loki... » Je tentais tout de même de le calmer doucement, ne voulant pas qu'il ne lui saute trop dessus, au risque de la salir ou de lui faire mal, étant souvent trop brute quand il est content. «Légèrement oui, au moins autant qu'à son maître. » Il c'était largement fait à la présence de Cami dans notre vie, sans aucune difficulté même, pour mon plus grand bonheur. J'entendais soudainement ma mère me demandant de l'aide en cuisine rapidement, je lançais un regard vers Cami pour m'assurer que ça allait, étant donné qu'elle m'avait littéralement demandé 3 minutes plus tôt de ne pas l'abandonner. Je souriais en la voyant accepter et déposais un baiser sur sa joue avant de retourner à l'intérieur. J'espérais ne pas la laisser seule trop longtemps, on n'avais pas encore eu le temps de faire le tour des présentations. « Qu'est ce qu'il y a, qu'est ce que je peux faire ? » Ma mère me demandait de l'aide pour emmener les plateaux d'amuse-bouches sur la table. J'attrapais alors deux plateaux et profitais de l'occasion. « Alors, tu en penses quoi déjà, à première vue ? » L'opinion de ma mère était importante pour moi, pas que ça ne changerait spécialement quelques choses, mais ça me soulagerait d'un grand poids si déjà elle avait une bonne impression sur elle, et si elle pouvait l'apprécier dans le futur. Elle se trompait assez rarement sur les gens, elle avait de bon pressentiment. Par exemple mon ex, elle l'a toujours bien apprécié, mais elle a toujours senti quelque n'était pas totalement honnête ou sincère, et au final, après plusieurs années, elle ne c'était pas trompé. « Et bien déjà elle est très souriante, et très polie, j'aime beaucoup, elle m'a l'air très bien élevée et surtout gentille. J'aime beaucoup son allure, donc déjà physiquement, je n'ai rien à redire pour le moment. Mais je te redirai ça plus tard quand j'aurai un peu discuté avec elle. » Je souriais pleinement, content de sa réponse et lui faisait un bisou sur la joue. « Oh ça je n'en doute pas une seconde... mais vas-y doucement avec elle, et ne pose pas de question trop... bizarre ! Elle est déjà assez stressé comme ça de rencontrer tout le monde. » D'un côté je lui faisais confiance, mais de l'autre, je savais qu'elle pouvait poser un tas de questions plus indiscrètes les unes que les autres et me mettre dans l'embarras. « Mais oui ne t'en fait pas, tu me connais ! » Je la regardais en haussant les sourcils. « Hm hm... En tout cas, je t'avais dit que j'avais bien choisi. » J'esquissais un sourire satisfait, avant de retourner en direction du jardin.

Je posais les plateaux sur la table à l'extérieur, et en profitait pour nous servir un verre d'un cocktail maison, à Cami et à moi. Je me retournais pour aller la retrouver quand mon adorable petit cousin se dirigeait vers moi en courant, l'air tout content. Je n'avais pas pu m'empêcher de rire en entendant sa remarque, je comprenais très rapidement que lui et sa sœur avait fait la connaissance de Cami. Je lui lançais d’ailleurs un regard avant de le regarder de nouveau. « Comment ça tu vas l'épouser ? » Je le regardais avec des gros yeux faussement méchants. « Tu ne vas quand même pas me piquer mon amoureuse à peine arrivé non ? Pour ça il faudra que tu me passes sur le corps avant mon grand ! » Il rigolait, content de lui. « Oh oui vient on fait la bagarre ! » Il c'était déjà mis en position, prêt pour jouer, prêt pour se battre, ce qui me faisait de nouveau légèrement rire. « Non non pas tout de suite Nathan, tout à l'heure si tu veux. » Cami était revenu à notre hauteur, et je n'avais pas pu m'empêcher de la regarder du coin de l’œil avec un petit sourire en coin en entendant sa remarque. « Ah oui ? Quand tu dis ça tu parles de qui ? Des enfants ou de toi ? » Je lui souriais de nouveau tout en lui tendant le verre que je tenais pour elle. « Reste à voir si ces personnes ont raisons. » Je la fixais amoureusement, avant de tourner mon regard vers les deux enfants qui s'en allaient jouer avec les chiens. « Et tu ne peux pas t'empêcher de faire en sorte que tous les enfants soit amoureux de toi ? Il te les faut tous c'est ça ? » C'était trop demandé d'avoir l'exclusivité ? Sans avoir de perpétuelles concurrences, enfantine. Quel combat. J'étais assez agréablement surpris qu'elle me propose d'elle même de continuer les présentations de la famille, ça avait l'air d'aller mieux, autant en profiter. « Et bien allons-y alors. » Je l'emmenais faire le tour de chaque personne présente ici, soit une vingtaine en comptant les enfants, je saluais également moi même les personnes que je n'avais pas encore vues, et leur présentais Cami. On restait discuter quelques minutes avec chaque groupe puis on terminait avec un de mes cousins, le fils de la sœur cadette de ma mère, qui avait à peine un an de plus que moi. Il avait également deux autres frères et sœur plus jeunes que lui. C'était celui de la famille dont moi et ma sœur étions le plus proche, étant donné qu'on était les trois avec plus ou moins le même âge. « Cami je te présente Owen, et sa femme Emily, c'est eux du coup les parents de Nathan et Mia, les deux petits monstres de tout à l'heure, et du futur petit monstres également. » Je souriais amusé, la mère ayant dans ses bras, leur petite dernière, qui avait moins d'un an. Ils étaient un peu le couple goal de la famille, ensemble depuis le lycée, marié assez jeunes, et n'ayant pas chaumé pour mettre en route rapidement tous ces petits bambins, heureux comme tout. Owen, se tournait ensuite vers la jolie demoiselle à mes côtés. « Content de te rencontrer Cami. Je suis soulagé de pouvoir mettre un visage sur ton nom, et de voir surtout que tu existes vraiment... On n'en pouvait plus des Cami par ci, Cami par là. On pensait qu'il t'avait inventé.» Avait-il lancé en plaisantant, riant légèrement de sa propre blague et je le suivais également. N'habitant pas très loin d'ici, je les voyais généralement à chaque fois que je venais chez ma mère, et donc en effet ça faisait déjà un petit moment que je lui avais parlé de cette fameuse Cami. « Eh ! T'as de la chance je dirais rien, parce que y'a Cami, je veux pas faire mauvaise impression. Mais t'inquiète je me vengerai plus tard ! » Je le fixais un petit sourire amusé sur les lèvres. D'aussi loin que je me souvienne, on à toujours passé notre temps à nous charrier, nous défier, nous faisant les pires blagues et crasses possibles. Mais toujours dans l'amour et l'humour. « Oh monsieur veut impression madame par sa bonne tenue et bien.... » Il regardait ensuite Cami d'un air amusé et lui chuchotait de sorte que j'entende quand même. « Ça va pas durer tu vas voir... Il se fera disputer par sa maman avant la fin de la soirée et... » Je voyais ensuite son regard se poser au loin derrière nous et soupirer. « Nathan... ne met pas de la terre dans les cheveux de ta sœur... Je reviens. » Je levais les yeux ciel et souriais amusé avant de regarder Cami. « Règle numéro 1, ne jamais écouter ce qu'il dit, c'est lui le fauteur de trouble. » Je n'y croyais pas moi même à ce que je disais, il n'y en avait pas l'un pour relever l'autre généralement.

La petite dans las bras d'Emily commençait ensuite à pleurer, elle se tournait à la recherche de son mari, mais voyait bien qu'il était parti, elle se tournait ensuite vers moi, me regardant un instant fixement. « Tiens moi ça. Je vais lui faire son biberon. » Dit-elle en me tendant la petite. « Euh ouais, attend. » Je finissais mon verre que j'avais dans la main, puis le tendais à Cami pour qu'elle me le tienne, avant qu'elle me file le bébé dans les bras, moyennement à l'aise. « Eh salut toi.Vient par là. » Ce n'était pas la première fois que je portais un bébé, loin de là, avec tous ces petits cousins et cousines qui courraient partout, mais disons que ce n'était pas quelque chose que je faisais régulièrement, même si en réalité, j'appréciais plutôt ça. Je la tenais alors contre moi, lui caressant doucement le dos, elle me regardait ensuite fixement, un peu perplexe, se rendant bien compte que ce n'était ni son père, ni sa mère, et s'arrêtait doucement de pleurer. Je lui souriais tendrement, avant de sentir le poids d'un autre regard sur moi. Je tournais la tête vers Cami. « Quoi, pourquoi tu me regardes comme ça ? » J'esquissais un sourire amusé avant de me concentrer de nouveau sur la petite, qui ne me quittait toujours pas du regard. Elle était si mignonne. J'avais son doudou dans mon autre main, et l'utilisais pour lui faire plein de bisou en faisant des bruits ridicule pour la faire sourire, ce qui heureusement fonctionnait. Ma sœur et ma mère passaient près de nous, et s'arrêtaient en me voyant avec la petite dans les bras. Ma mère faisait un petit coucou à la petite tandis qu'Alex fronçait un instant les sourcils avant d'afficher un sourire amusé. « Eh bien on peut dire que vous perdez pas de temps vous ! Ça vous va bien dis donc. » Je riais d'abord à sa remarque, avant de comprendre ce qu'elle venait de faire, et  de la regarder avec des gros yeux et en articulant clairement un -connasse- pour qu'elle puisse lire sur mes lèvres sans que ma mère entende. Elle était fière d'elle, et en voyant la petite lumière pétillé au fond des yeux de ma mère, j'avais compris que c'était foutu. Ma sœur était mariée avec son copain depuis quelques années, mais ils ne veulent toujours pas d'enfants, au plus grand désespoir de ma mère. Elle avait tout de même fini par l'accepter, même si elle l'avait tanné un très long moment pour ça. Donc j'avais très vite compris qu'elle souhaitait gentiment se venger et que je subisse le même sort. Sauf que, comparé à elle, ma relation avec Cami était toute récente, donc ce n'était clairement pas le bon moment pour ça ! Je serrais tout ce que je pouvais dans l'espoir qu'elle ne dise rien, comme je lui avais demandé dans la cuisine, mais je savais déjà que c'était sans espoirs. Elle savait que moi j'en voulais un jour, avec la bonne personne, alors elle n'allait sûrement pas rater l'occasion. « Dis moi Cami, tu as déjà des enfants ? Ou tu en veux plus tard ? » Alex riait avant de s'en aller, quant à moi je laissais échapper un soupir, je n'avais pas dû être assez clair, dans ne pas la stressé, ou ne pas lui mettre la pression, ou ne pas la faire fuir tout simplement. « Maman ! » Clairement, même si j'aimais Cami de tout mon cœur, je pense que ce n'est pas le genre de conversation qu'on entame à quatre mois de relation. Enfin, pour être honnête, moi ça ne me dérangeait pas plus que ça, au contraire, je trouvais ça même bien de se mettre d'accord assez tôt pour éviter de ne pas perdre trop de temps, surtout quand on à déjà trente ans ou presque. Mais j'avais peur que ça fasse trop pour elle, en trop peu de temps et que peut être, elle angoisse et prenne peur. « Quoi ? C'est une simple question, il n'y à rien de déplacé là dedans, c'est une simple banalité voilà tout.  » Elle disait d'une manière innocente, elle le pensait réellement en plus. J'étais tellement gêné pour Cami, qu'est ce qu'elle allait penser de ça. « Tu n'est pas obligé de répondre si tu n'en à pas envie t'inquiète... » Surtout qu'on en avait encore jamais parlé entre nous, ni même évoqué, alors en parler pour la première fois devant plusieurs personnes, je ne sais pas si c'était la meilleure des solutions. Mais bon je préférais la prévenir qu'elle avait bien le choix. En tout cas, maintenant j'étais pressé que l'un des deux parents reviennent récupérer leur petite.





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Message(#)(camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. EmptySam 6 Jan 2024 - 18:05

Finalement, peut-être que son anxiété allait descendre, les enfants avaient toujours cet effet sur Cami. Ils la rendaient tellement heureuse, ils avaient cette capacité à rendre tout ce qui se passe autour si insignifiant, tout paraissait plus beau, plus joyeux, sans aucun stress, sans aucun problème à l’horizon. Les deux petits monstres qu’elle venait de rencontrer lui donnait un sourire encore plus grand, elle se sentait mieux, ils avaient été si adorable avec elle, la couvrant de compliment, la mettant sur un piédestal alors qu’elle venait à peine de les rencontrer, elle était désormais prête à affronter chaque passage de cette soirée, de ce week-end, en quelques secondes à peine, elle avait été reboosté comme jamais. S’approchant doucement de Dorian, la demoiselle, le remerciait avec un sourire pour le verre qu’il venait de lui apporter, elle haussait les épaules en entendant sa question, faisant comme si, ce n’était pas elle qui voulait devenir la future madame Kean. « Des enfants, naturellement. Qui d’autre ? » Elle portait le verre à ses lèvres et en prenait une gorgée. Le cocktail était délicieux, elle regardait son verre, essayant de deviner ce qu’il y avait dedans. Elle ne pouvait pas lui avouer qu’elle avait déjà imaginer leur vie ensemble, elle serait magnifique, sans aucun doute, remplis d’amour, de joie, de rire, de moments tendres, d’autres plus intenses et malgré quelques disputes, ils seraient si heureux, si amoureux, et quand ils auraient quatre-vingt ans, sur le porche de leur maison, ils regarderaient l’horizon, admirant le coucher du soleil, se rappelant leurs souvenirs de jeunesse, tous les couchers et lever du soleil qu’ils auront partagés, l’endroit de l’un de leur premiers baisers, repensant à son endroit favori au monde, où enfin, ils s’étaient avoués leurs sentiments, repensant à toutes les premières fois qu’ils avaient eu ensemble, à toute cette vie qu’ils avaient partagés et à chaque fois qu’elle imagine ce moment, elle aperçoit la maison, la porte d’entrée, la balançoire dans le fond du jardin, la boite aux lettres où est inscrit : Monsieur et Madame Kean, et leurs enfants. Au fond, elle aurait vécu la vie qu’elle rêvait depuis toute petite, ce mariage d’amour et de joie, mais surtout une vie avec l’homme qu’elle avait choisi d’aimer et qu’il l’aimait en retour également. Elle avait hâte de lui dire : Tu vois, je te l’avais dit que j’étais l’amour de ta vie.. Elle le regardait avec tant d’amour dans le regard, c’était presque affolant, elle n’avait jamais aimé autant. Elle lui souriait en entendant sa phrase, espérant du plus profond de son être, que les enfants, avaient en effet raison. Prenant une autre gorgée de son verre, elle manquait de s’étouffer en entendant le jeune homme, elle ne put s’empêcher de sourire en pensant à Tucker, qui était son premier « petit amoureux enfant ». Elle haussait les épaules en regardant le jeune homme, que pouvait-elle dire ? « Je ne fais rien de spécial, je suis navrée. Dit-elle en souriant. Je dois avoir une belle aura, pour que les enfants m’aiment à ce point. Elle posait sa main délicatement sur son épaule avant de reprendre. Tu as l’exclusivité de mon cœur, il ne voit que par toi. » Elle se rendait compte de la mignonnerie de sa phrase une fois qu’elle l’avait dite. Elle se mordait la lèvre inférieure doucement, préférant changer de sujet, en lui proposant de faire la rencontre des autres membres de la famille.

Ils avançaient ensemble dans le jardin, saluant chaque personne une par une. Cami souriait à chaque personne, prenant le temps de retenir leurs prénoms et de discutait brièvement avec eux. Les grandes conversations seront pour plus tard. Elle était surprise de la gentillesse de chaque personne présente, aucun n’avait été désagréable, tout le monde semblait ravi de la rencontrer, personne ne semblait ennuyé de sa présence, c’était si naturel, presque une évidence d’être ici avec eux. Ils arrivaient enfin vers les deux derniers invités qu’elle n’avait pas eu la chance de voir. Elle souriait en entendant Dorian, c’était les parents des deux enfants de tout à l’heure. « Je suis ravie de vous rencontrer. Avouait-elle, un immense sourire aux lèvres, sourire qu’elle avait depuis ses retrouvailles avec son amoureux. Vous avez des enfants vraiment adorable. Ils sont incroyables. Et elle le pensait, elles ne les avaient vu que quelques minutes mais elles les avaient trouvées si adorable, si gentil, presque trop d’ailleurs, et plutôt bien élevé pour des enfants en si bas âge. Elle posait un regard sur le bébé dans les bras de la jeune maman et un sourire encore plus grand se dessinait sur son visage, un sourire tendre en voyant ce si petit être qui ne demandait que de l’amour et de la protection. Félicitation, elle est magnifique. Comment s’appelle-t-elle ? » Au vu de sa tenue, Cami avait deviné qu’il s’agissait d’une petite fille, elle était si belle, on pourrait croire qu’il s’agissait d’une poupée de porcelaine si elle ne bougeait pas dans tous les sens. Cami se tournait vers Owen quand elle l’entendait reprendre la parole, elle ne peut s’empêcher de sourire. Elle était si touchée par ce qu’il disait. « Oh.. » Elle n’avait le temps de dire grand-chose de plus, que Dorian lui coupait un peu la parole. Cami était si contente d’apprendre que Dorian parlait d’elle, depuis bien plus de temps qu’il n’oserait l’avouer. Elle le savait déjà à vrai dire, quand elle avait vu ses amis à la plage, ils l’avaient appelée : la fameuse Cami, mais là c’était différent, c’était des membres de sa famille, et en général on ne parle que des choses ou des personnes importantes aux membres de sa famille non ? La guerre était lancée, les deux jeunes hommes se lançaient des pics dans tous les sens. Cami les regardait un à un, se demandant quand ce petit jeu allait s’arrêter. Avant qu’Owen ne parte pour séparer ses enfants, Cami lui lançait en le regardant s’éloigner. « Owen, j’espère qu’on aura l’occasion de discuter de tout ce que Dorian a pu te dire sur moi. » Elle savait pertinemment que le blond ne lui donnerait pas les informations qu’elle souhaitait, elle allait donc devoir aller les chercher à la source et c’est ce qu’Owen était. Elle se tournait légèrement vers Dorian et lui faisait un clin d’œil, elle savait qu’il ne serait forcément pas d’accord avec ce qu’elle venait de dire, mais elle s’en fichait un peu, elle était impatiente de savoir. « Je note, mais… Elle lui chuchotait doucement. J’ai tout de même l’attention, d’écouter ce qu’il à dire sur « la fameuse Cami ». » Dit-elle en mimant les guillemets, reprenant l’expressions des amis de Dorian.

En entendant les pleurs du bébé, Cami se tournait vers la mère, regardant si peut-être elle pouvait l’aider pour quelque chose. Elle attrapait rapidement le verre de Dorian quand il lui tendait. Son regard se posait instinctivement sur lui, elle le trouvait encore plus beau que d’habitude. L’effet bébé sur un homme était vraiment quelque chose de réel. Tout son corps était en alerte, son regard était tendre, si amoureux, elle ne pensait pas qu’elle pourrait l’aimer plus, mais à ce moment précis, elle comprenait que si, elle l’aimait encore plus ce jour. Des milliers de papillons se déployaient dans son ventre, son cœur battait à une vitesse folle. « Je te regarde normalement. » C’était un mensonge naturellement. Elle ne pouvait pas décrocher son regard de lui, elle n’entendait plus personne autour, elle pouvait même réussir à imaginer Dorian avec un autre bébé que celui qu’il avait dans les bras, le leur, leur enfant, le fruit de leur amour. C’est assez étrange, mais dès que ses lèvres avaient rencontré celle de Dorian pour la première fois, elle avait su, que c’était lui, le bon. Lui, avait qui, elle espérait finir sa vie. C’était étrange la sensation qui l’habitait, elle souriait, avait l’impression que plus personne n’était présent, elle était complétement dans ses pensées, elle était presque certaine que ses joues rougissaient, mais elle était si heureuse. Elle savait pertinemment que Dorian serait un père exemplaire, elle n’en doutait pas une seconde, elle qui avait toujours voulu avoir une famille aimante, un père présent pour ses enfants, cette vision devant elle, lui donnait presque envie de mettre ses envies à exécution dès maintenant. La voix de la sœur de Dorian, la faisait sortir de ses pensées, elle conservait le sourire présent sur ses lèvres mais en réalité, elle se concentrait sur le jeune homme, essayant de capter sa réaction à ce que sa sœur venait de dire. Elle allait rapidement voir si cette réplique l’avait dérangé ou non, et cela lui donnerait une réponse à la question qu’elle se posait et qu’ils n’avaient pas encore abordé – ce qui est plutôt normal, après seulement quelques moins de relation-. Il avait ris, et Cami ne savait pas vraiment comment le prendre. Cependant, elle comprenait rapidement sa réaction en entendant la voix de la mère de Dorian, Suzanne. Elle qui venait de portée son verre à sa bouche, elle manquait presque de s’étouffer avec sa gorgée. Elle s’excusait rapidement, cherchant Dorian du regard, espérant qu’il vienne à sa rescousse mais à vrai dire, il ne faisait pas grand-chose, elle était surprise de la question, cela ne faisait pas énormément de temps qu’ils étaient ensemble, et bien qu’elle soit touchée du fait que Suzanne pouvait penser à elle comme mère pour ses petits-enfants, elle n’avait jamais eu cette discussion avec Dorian et elle ne pensait pas la vouloir pour la première fois, devant du monde. Elle s’éclaircissait la voix, essayant de parler avec bien du mal. « Oh.. Euh.. Je.. Non, je .. Elle n’arrivait même pas à aligner deux mots, elle était au summum du stress. Je n’ai pas d’enfants non, je.. je.. Elle avait au moins réussit à aligner quelques mots, mais ce n’était pas suffisant. Elle sentait son téléphone vibrait dans sa main, elle regardait l’appel en provenance de Nashville, c’était surement Colt et les enfants, et elle savait que si elle ne décrochait pas maintenant, elle ne les aurait pas au téléphone, à cause du décalage horaire. Mais il faut dire, que cela allait l’aider dans cette situation délicate. Je.. Veuillez m’excuser, il faut vraiment que je prenne cet appel. » Elle posait les deux verres sur la table près d’eux, et commençait à partir vers le fond du jardin. Elle regardait une dernière fois vers Dorian, espérant qu’il ne soit pas déçu mais elle n’avait pas la force d’affronter cette question pour le moment.

Dans le fond du jardin, Cami prenait une immense respiration avant de décrochait le téléphone avec un immense sourire. De l’autre côté de l’écran, elle pouvait voir Colt, Jenna, Charlotte et Tucker, tous ensemble dans leurs pyjamas de noël entrain de déballer les cadeaux. Ils étaient tous si beaux, Tucker parlait à une vitesse folle, si vite que Cami ne pouvait même pas dire un seul mot. Elle se contentait de l’écouter un sourire aux lèvres, elle ne savait pas quand elle allait avoir l’occasion de les revoir, mais ils lui manquaient énormément. « Papa a dit que tu étais dans la famille de Dorian pour Noël, c’est gentil à lui de t’avoir invité, je suis contente que tu ne sois pas tout seul. Tu lui diras bonjour pour moi, et que j’ai hâte qu’il revienne pour qu’il me donne d’autre conseils. » Cami ne pouvait s’empêcher de sourire, c’était si mignon. Elle se doutait que Colt n’avait pas tout raconté à Tucker, sur sa relation avec Dorian, parce que sinon il ne réagirait peut-être pas de la même façon. « Je lui dirais, promis. Tu as reçu le cadeau du père noël australien ? » Les deux enfants courraient vers le sapin, regardant après le cadeau de l’américaine, expatriée. Ils le déballaient à une vitesse folle, Cami leur avait pris ce qu’ils avaient demandé. Tucker avait le droit à une voiture électrique, une sorte de range rover dernier cris, et Charlotte, une immense voiture électrique de Barbie rose. Ils courraient et sauter partout dans la maison. « Je dois vous laissez les enfants. Profitez bien de Noël, on se voit bientôt. » Elle ne faisait pas de promesse, elle l’espérait surtout. Un dernier sourire, des derniers bisous, et l’appel prenait fin. Elle se tournait, cherchant Dorian du regard mais elle ne le trouvait pas. Mia, la petite fille cependant, arrivait vers elle en courant. « Dorian à dis à papa que tu savais jouer de la guitare et chanter c’est vrai ? » Cami fronçait les sourcils en l’entendant. « C’est vrai, je sais jouer de la guitare, oui. » Au niveau du chant, elle ne se lancerait pas des fleurs, Cami ne trouvait pas qu’elle chantait exceptionnellement bien, même si c’était l’avis général de ses proches. « Tu connais des chansons de Taylor Swift ? » Cami ne pouvait s’empêcher de sourire, comment était-ce possible qu’on lui demande du Taylor Swift. « Bien sur, qui ne connais pas Taylor ? » La demoiselle haussait les épaules et prenait la main de Cami pour l’emmener dans le salon. Cami la suivait et s’asseyait dans le canapé, à l’endroit où la petite fille, lui demandait de s’asseoir. Elle lui tendait une guitare, Cami regardait autour d’elle, il n’y avait personne, juste elle deux, elle pouvait le faire, personne ne l’écouterait. Elle commençait à jouer quelques notes d’une des chansons de Taylor, qu’elle adorait. « We could leave the christmas lights up’til january. La petite fille chantait le reste de la chanson, Cami se concentrant sur les notes de musique. And you’ll save all your dirtiest jokes for me, and at every table, i’ll save you a seat, lover. Can i go where you go ? Elle souriait en entendant Mia récitait les dernières paroles de la chanson, ensemble, elles finissaient la chanson sur Loveeeeeer. » D’une voix très douce pour Cami. Elle posait ensuite la guitare sur le canapé et se tournait vers la demoiselle. « Tu chantes très bien Mia. » La petite fille cachait son visage dans ses mains avant de se lever et de courir vers quelqu’un. Cami se retournait, et elle le voyait, Dorian accompagné de sa mère et de sa sœur, appuyait contre la rambarde de la porte, l’homme qu’elle aimait la regarder. Elle ne savait pas depuis combien de temps il était là, et encore moins depuis quand, sa mère était là. « Tonton Dorian, tu n’avais pas menti, elle chante si bien, on dirait un ange. Cami l’écoutait, mettant ses mains sur son visage, un peu gênée. Tu devrais chanter une chanson avec elle, une chanson de noël. Pourquoi pas : Last christmas ? Oh non, encore mieux : Rocking around christmas tree ? » Cami était un peu gênée, elle ne savait plus quoi faire. Elle se levait du canapé, s’approchant doucement de Dorian et de sa famille. Suzanne reprenait. « On va bientôt passer à table, on chantera après le repas. Je suis sûr que Dorian et Cami vous chanteront une chanson. » Sauvé par le gong. Cami se retrouve désormais face à Dorian, elle le regarde en souriant avant de reprendre. « Depuis quand étais-tu là ? Tu m’espionnais ? » Dit-elle en laissant échapper un petit rire. Après tout ce n’était pas plus mal, parce que si elle avait su que la famille du jeune homme l’écoutait, elle n’aurait surement pas eu le courage de chanter.

Cami s’avançait dans la maison et apercevait Suzanne, seule dans la cuisine. Elle laissait Dorian en compagnie de sa sœur et s’avançait doucement. « Suzanne, puis-je vous aider pour quelque chose ? » Un sourire aux lèvres, Suzanne acceptait l’aide de notre américaine avec plaisir. Cami exécutait les tâches que la mère de Dorian lui demandait. Elle mettait en place les verrines dans les plats, ainsi que la décoration dans chaque assiette posée sur la table. « Cami, je suis ravie de t’avoir parmi nous ce soir. Un immense se dessinait sur le visage de la demoiselle, elle était, elle aussi ravie d’être ici. Mais, je me dois de te poser la question tout de même. Cami arrêtait ce qu’elle faisait, elle se devait d’écouter et d’être très attentive à ce que Suzanne allait lui demander. Ne brise pas le cœur de mon garçon, il a assez souffert dans sa vie. Quelles sont tes intentions avec lui exactement ? » Cami ne fut pas surprise de la question, en réalité, c’est une question qu’elle poserait surement si elle avait un enfant, elle aussi. Cami se tournait vers Suzanne avec un sourire. « Je ne compte pas briser le cœur de Dorian. Bien au contraire. Elle souriait, avant de reprendre un peu stressé par la situation tout de même. Suzanne, je vous remercie d’avoir élevé un fils aussi incroyable que Dorian, il est le parfait gentleman. Il me comble de bonheur, il est parfait… et, pour tout vous dire, je suis folle de lui. Je ne veux que son bonheur, je veux me réveiller à ses côtés chaque matin, je le veux lui, à mes côtés quand tous mes rêves se réaliseront et je veux être à ses côtés quand le siens prendront forme. Je ne veux pas être sa priorité, je veux qu’il soit sa propre priorité, qu’il soit la meilleure version de lui-même et je serais derrière lui, à l’encourager à chaque étape de sa vie. Je veux le voir évoluer, grandir, vieillir et tout ça, si j’ai de la chance, il le fera à mes côtés. Sans s’en rendre compte, les yeux de Cami s’était rempli de larmes, elle s’était livré comme jamais envers la mère de Dorian, elle voyait un sourire sur le visage de Suzanne. Cami essuyait les quelques larmes et esquissait à son tour un sourire. Si vous me le permettez, je souhaite simplement l’aimer et faire son bonheur, autant de temps qu’il fera le mien. Je l’aime madame Kean. »

@Dorian Kean (camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. 674657830 (camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. 667269207 (camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. 1949770018 (camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. 2595477097
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Message(#)(camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. EmptyDim 7 Jan 2024 - 17:19

Je me sentais réellement bien et épanouit, d'être entouré de la sorte par ma famille, et d'avoir la chance de leur présenté celle pour qui mon cœur battait. C'était un peu je pense un des moments les plus fatidiques dans un couple, la rencontre de la belle famille, beaucoup de chose pouvait se jouer la dessus. Mais Cami avait l'air déjà beaucoup plus détendu qu'en début de soirée, elle avait l'air même plutôt à l'aise à chaque fois que l'on discutait avec quelqu'un, et pour le moment, elle faisait une réelle bonne impression auprès de tout le monde. J'étais donc plus qu'heureux que tout ce passe pour le mieux pour le moment, mais la soirée ne faisait que commencer, alors je restais tout de même sur mes gardes. On avait fini par les présentations de mon cousin préféré, et de sa femme, les heureux géniteurs des deux merveilleux petits monstres que Cami avait rencontrés en premier. Il avait dû d'ailleurs se séparer de nous un instant, le temps d'aller justement s'occuper d'eux. Et malgré le fait que j'avais indiqué à Cami de ne pas écouter ce qu'il disait à mon sujet, le connaissant très bien je savais que ça ne serait pas à mon avantage, elle avait l'air tout de même décidé d'entendre ce qu'il avait à dire à propos de ce que je lui avait raconté sur elle. Je la regardais alors un peu de biais, un sourire amusé aux lèvres. « Eh, c'est vraiment pas une bonne idée, il va te raconter n'importe quoi ! Je pense même que je préférais entendre ma mère parlé de moi, plutôt que lui, et dieu sait qu'elle même en aurait des choses gênantes à dire sur moi. » Je plaisantais bien évidement, mais je savais très bien qu'il allait forcément déformer tout ce que je lui avais dit juste pour s'amuser à me mettre dans l'embarras. En même, je ne pouvais pas lui en vouloir, je ferais exactement la même chose. J'avais fini par me retrouver avec leur petite dernière dans les bras, le temps qu'elle aille lui préparer un biberon. Il y a toujours cette petite appréhension je trouve quand on tient quelque chose d'aussi fragile dans ses bras, et que ce n'est pas à soit. Mais outre cette sensation, j'aimais vraiment être avec des enfants, m'en occuper, jouer avec eux, c'était un réel plaisir pour moi. Puis pour le coup, elle était vraiment mignonne, comment ne pas craquer. Et même si Cami m'affirmait qu'elle me regardait normalement, je voyais bien son regard sur moi, le même quasiment que celui quand elle me disait qu'elle m'aimait ou me déclarait quelque chose de mignon. Avec ses yeux pétillants et son sourire béat. Il est vrai que je mentirai si je disais ne pas avoir imaginé un cours instant elle et moi, dans un futur plus ou moins proche ou lointain, avec potentiellement notre propre enfant. Car je ne pouvais sans doute pas lui avouer pour le moment, mais j'arrivais avec une facilité déconcertante à me projeter dans l'avenir avec elle, j'arrivais à imaginer notre futur tel que je le rêvais et l'espérais. J'espérais que ce n'était pas trop rapide d'oser penser déjà à ce genre de chose, mais clairement, j'étais tellement bien avec, je l'aimais tellement comme je n'ai jamais aimé personne, que pour moi, c'était presque une évidence. Et tel que je connaissais Cami, j'étais certain qu'elle ferait tout pour être le plus opposé possible à sa mère, et donc pas conséquent, d'être une mère incroyable. Elle était déjà si à l'aise avec les enfants et les adorait tellement, mais j'espérais en réalité que ce n'était pas juste une impression, et qu'elle désirait tout de même en avoir elle même un jour. Peut être qui sait, avec moi.

Mais j'étais rapidement sorti de mes rêveries quand ma mère nous avait rejoints. Je n'avais pas tout de suite réfléchi au fait que de nous voir Cami et moi, avec un bébé dans les bras, lui donnerait forcément des idées et des espoirs. Elle rêvait tellement de devenir grand mère un jour, ces frères et sœur l'étaient déjà, alors elle les enviait un peu pour ça. Mais je n'aurais pas pensé qu'elle aurait manqué de tact à ce point en demandant directement à Cami si elle voulait des enfants. Plus inapproprié et au mauvais moment, tu meurs. Il y avait du monde autour de nous qui entendait la conversation, c'était quelque chose pour laquelle il fallait en parler en priver, par ici devant tout le monde. Tous savaient que je voulais des enfants, si jamais elle disait non, tout le monde serait clairement dans le jugement, et je serais terriblement mal à l'aise. Mais je pense qu'elle à été tout autant surpris que moi, au point qu'elle n'en trouvait plus ses mots. Tout le stress qu'elle avait mis du temps à faire presque disparaître, était revenu comme une flèche et je l'avais vu immédiatement. Même si j'avais en vérité hâte de connaître cette réponse, j'étais tout de même bien content qu'elle ne dise rien devant tout le monde. J'étais mal à l'aise que ma mère l'ai mis dans une telle situation, j’espérais qu'elle ne m'en veuille pas trop. Heureusement pour elle, un appel lui sauvait la vie au même moment, elle c'était excusé, et je lui avais souri légèrement pour lui faire comprendre que ce n'était pas grave. Je la regardais s'éloigner avant de me tourner tout de suite vers ma mère. « C'est ça que t'appelle y aller doucement et na pas poser trop de question gênante? Merci  maman... » Je soupirais et au même moment, Emily revenait et je lui rendais sa précieuse petite un sourire aux lèvres. « Et bien je ne pouvais pas savoir que ça là mettrais mal à l'aise, je ne le ferais plus... » Elle attendait un court instant avant de reprendre. « Mais du coup... Elle veut des enfants ou pas ? » Je soupirais en l'entendant, mais en même temps, je ne pouvais pas m'empêcher de sourire légèrement, elle était pas croyable, beaucoup trop pressé et déterminé. « Je ne sais pas, on en à même pas encore parlé, on en ensemble que depuis 4 mois tu sait c'est tout, laisse nous du temps quand même s'il te plaît. »  Je savais qu'elle allait comprendre, et me laisser tranquille sur ça pour la soirée, mais je la connaissais assez pour savoir qu'elle n'allait pas abandonner pour autant, et revenir à la charge dans quelques semaines ou jours par exemples. « D'accord d'accord ça va... Mais tu me tiens au courant. Bon, tu viens m'aider en cuisine, on va ramener l'entrer et commencer à passer à table. » J’acquiesçais en souriant et la suivait à l'intérieur, avec ma sœur sur les talons également. Je me retournais brièvement vers Alex pour lui chuchoter sans que ma mère entende. « T'es vraiment une pourriture, c'est pas sympa la pauvre elle est grave stressé déjà ! » J'esquissais tout de même un sourire amusé, car nous pourrir un peu l'un l'autre était un peu notre façon de nous montrer notre affection depuis toujours déjà. Et puis je lui avais fait tellement pire juste pour m'amuser, alors je ne pouvais clairement pas lui en vouloir. En tout cas, elle, ça l'amusait beaucoup.  « T'as raison... Je pense que je peux trouver mieux encore ! »

On aidait ensuite ma mère à préparer en cuisine, quand peu de temps après, on commençait à entendre quelqu'un jouer de la guitare dans le salon. Je fronçais les sourcils avant de les hausser surpris en entendant la voix de Cami chanter, suivi de près par celle de Mia. Pour le coup si je m'y attendais. « Mais qu'est ce qu'elles font. » Je lançais un regard amusé à ma mère et ma sœur, avant d'aller discrètement près de la porte pour aller voir. Je souriais tendrement en les voyant toutes les deux sur le canapé, chantant une chanson de Taylor Swift, étonnamment, et jouant de la guitare. Ma mère et Alex m'avait rejoint également pour les observer silencieusement pour ne pas les déranger. Elle m'avait lancé un regard et un sourire plutôt agréablement surprise. Je ne lui avais pas parlé encore de ce petit talent que Cami partageait avec moi par ailleurs. Mia c'était rendu compte à la fin de la chanson qu'on les observait, et était venu me voir en courant, elle était si contente d'avoir chanté avec cet ange comme elle disait. J'esquissais un large sourire en l'entendant et retenait un rire en voyant la femme que j'aimais si gêné de se rendre compte qu'on l'avait entendu faire, j'étais persuadé qu'elle avait fait ça pensant qu'elles étaient seules dans la maison. « Bien sûr que je n'ai pas menti, votre duo était vraiment très joli en tout cas. » Je riais légèrement en entendant ma petite cousine me demander de chanter avec Cami une chanson de noël, je trouvais que c'était une excellente idée, après est ce qu'elle accepterait, ça c'était une autre question ! « Tu crois que je devrais ? Hm je sais pas trop... » Elle me suppliait ce qui me faisait rire de nouveau. « D'accord d'accord, je vais essayer de la convaincre alors, mais je te promets rien. » Je relevais mon regard vers Cami pour lui sourire, je ne voulais pas qu'elle se sente obligée de le faire, je comprenais largement que c'était gênant de chanter devant des inconnus, moi le premier je le pensais d'ailleurs. Ma mère annonçait à Mia que la chanson allait être pour plus tard, étant donné qu'on allait passer à table. Elle était un peu déçue mais elle comprenait, en même les enfants adoraient ce moment où on chantait ces chansons, ils étaient toujours impatients. Ma mère retournait en cuisine, et Cami revenait en face de moi, je la regardais amusé en l'entendant. « Techniquement oui, je t'espionnais vraiment. On voulait pas vous couper en plein concert ! On a presque vu la chanson depuis le début, c'était adorable d'ailleurs. » Je lui souriais tendrement, j'avais très envie de l'embrasser, de la voir juste en face de moi. « Mais tu sais, tu es tombé dans son piège, tu n'aurais jamais dû accepter de lui chanter une chanson... Elle ne va plus te lâcher maintenant. » Je rirais légèrement, après tout, habituellement c'était moi qu'elle harcelait pour ça, peut être je pourrais avoir un peu de répits comme ça !

Alors que j'étais pris dans une discussion avec ma sœur, je ne m'étais pas rendu compte immédiatement que Cami avait disparu, c'est en la cherchant un peu du regard, qu'Alex me prévenait qu'elle l'avait vu entrer dans la cuisine. « Attend... elle est toute seule avec maman ? Hm je sais pas pourquoi, ça sent pas bon ça... Je vais aller voir si elle ne l'embête pas trop. » Je m'apprêtais à les rejoindre dans la cuisine, quand je surprenais leurs conversation, ou du moins j'entendais Cami parler, et je comprenais qu'il s'agissait de moi. Ne voulant pas les interrompre, je m'étais adossé au mur près de la porte qui était ouverte, et écoutais. Je savais que c'était pas bien ce que j'étais en train de faire, mais je n'avais pas pu m'en empêcher. Je ne voyais pas de raison d'intervenir, au son de sa voix, elle n'avait pas l'air stressé, et puis dès que j'avais commencé à entendre ce qu'elle disait, j'avais tout de suite était curieux d'entendre la suite. Elle me complimentait au près de ma mère et lui expliquait à quel point elle m'aimais. Chacun des mots qu'elle utilisait était si touchant, je pouvais sentir mon cœur se réchauffait et battre plus vite au même moment. J'étais en même temps un peu étonné qu'elle lui dise tout ça, c'était même plus que toutes les déclarations qu'elle avait bien pu me faire depuis le début. Je me demandais ce que ma mère avait bien pu lui demander pour qu'elle lui avoue tout ça. J'avais une envie terrible de rentrer dans cette cuisine, de la serrer dans mes bras, et de l'embrasser sans m'arrêter. Mais devant ma mère, c'était délicat. Si jamais avant tout ça, elle avait un doute sur le fait qu'elle m'aimait réellement ou pas, je pense que ce petit discours aura suffi pour la convaincre. J'avais également envie de lui dire que je l'aimais à un point inimaginable. « C'est tout ce que je vous souhaite Cami, il à l'air vraiment heureux avec toi, et tu as l'air d'être quelqu'un de vraiment très bien pour lui. Je suis contente qu'il t'ai rencontré. Je le trouve beaucoup plus épanoui, souriant, et plus calme aussi quelque part, depuis qu'il te connaît, je pense que tu as une bonne influence sur lui. Il a eu une période assez difficile, entre sa séparation avec Callie, son ancienne petite amie, et le décès de son père il y a quatre ans maintenant, mais je ne l'ai jamais vu aller aussi bien depuis qu'il à commencé à me parler de toi il y a quelques mois. Et même si il donne l'impression de ne pas avoir besoin d'aide, je vois bien que ta présence lui fait beaucoup de bien, tu comptes pour lui ça se voit. » Je souriais en entendant ma mère, j'étais content de les entendre parler comme ça, j'avais vraiment la sensation que ma mère commençait à apprécier de plus en plus ma copine, surtout pour lui dire des choses comme ça. Tout ce qui l'importait, c'était mon bonheur, et pour le coup, elle se rendait bien compte que mon bonheur avait un nom : Cami. « Et il me semble t'avoir déjà dit de ne pas m’appeler madame Kean, ça fait trop vieille ! Et puis, n'ai pas peur de me tutoyer aussi, pas de ça chez nous ! » Je l'entendais rire doucement.

La conversation sensible semblait être terminé, je pouvais désormais les rejoindre réellement, mais il fallait que je leur parle de tout autre chose pour ne pas qu'elles se doute que j'ai tout entendu. J'entrais alors comme si de rien n'était en tapant dans mes mains. « Bon alors femmes, la bouffe n'est pas encore prête ? Les invités attendent là ! » J'affichais un sourire amusé, qui s’élargissait en voyant la tête et la réaction de ma mère, elle détestait quand je parlais tel un macho. Surtout je pense quand elle vient juste de parler de moi en bien, mais ça elle ne savait pas que je le savais. Elle me donnait un petit coup sur le bras ce qui me faisait rire et elle levait les yeux ciel, mais ça l'amusait dans le fond malgré tout, je le voyais bien. « Au lieu de dire des bêtises, prend les boissons pendant que je ramène la nourriture à table ! » Je m'approchais d'elle pour mettre mes bras autour de ma mère comme pour me faire pardonner, toujours un large sourire au visage. « Oui maman, je m'en occupe maman. » Elle se tournait un instant vers Cami avant de sortie de la cuisine. « Surtout, si il t'embête comme ça, je t'autorise à le taper, ou alors tu me le dis, et je m'en chargerai moi même. » Elle souriait contente d'elle avant d'aller rejoindre les invités. « Tu ne me frapperais pas quand même ? » Je regardais Cami avec un air faussement choqué. Je m'approchais ensuite d'elle, profitant de ce cours instant sans personne autour de nous, pour la prendre dans mes bras, j'avais besoin d'un peu de son contact. Je remarquais d'ailleurs que ses yeux étaient légèrement rougis, comme si elle avait pleuré, je ne comprenais pas trop, étant donné que la conversation avait l'air plutôt joyeuse tout à l'heure. Je fronçais légèrement les sourcils. « Je m'inquiétais de ne plus te voir, j'avais peur que ma mère t'es attrapé pour te poser un tas de question bizarre ! Ça a été ? » Je déposais un baiser bref sur ses lèvres. « D'ailleurs désolé pour tout à l'heure, j'ai bien vu que ça t'a mise mal à l'aise, je ne pensais pas qu'elle allait être aussi directe comme ça. » De nouveau un bref baiser. Je ne savais pas du coup maintenant si ça voulait dire qu'on devait en parler ou pas, si ça devait être maintenant, ou dans plusieurs jours. Je passais ensuite ma main sur sa joue, avant de l'embrasser de manière plus prolongée, tendrement et amoureusement. Après tout ce que j'avais entendu, j'en avais bien besoin, enfin en réalité, je voulais plus que ce petit baiser, je voulais l'embrasser comme jamais, mais je ne pouvais pas, je devais me tenir un minimum. C'était déjà mieux que rien. « Eh oh y'a des gens sensibles et des enfants ici, alors on se calme ou on prend une chambre ! » Je sursautais légèrement en entendant la voix d'Owen, je ne l'avais même pas entendu arriver. Je me détachais de Cami en riant doucement. « Genre on peut même pas être tranquille cinq minutes ? Dingue ça ! » J'allais ensuite pour récupérer le vin au frigo comme ma mère me l'avait demandé. « Oh bah si cinq minutes te suffit, tant mieux pour toi, mais je suis désolé pour toi Cami. » Il souriait content de lui, et je levais les yeux au ciel en riant légèrement. « Va te faire f... » Au même moment ma mère débarquait pour reprendre une autre partie de la nourriture, je m'étais arrêté juste à temps, ce qui ne manquait pas d'amuser Owen. « Bon Dorian, j'attends toujours que tu ramènes les boissons s'il te plaît. » Je lui montrais que j'avais commencé à m'en occuper avec celle que j'avais déjà sortie. « Bah en même temps, il préfère tripoter sa copine à la place. » Je le regardais surpris, avant de rire, je savais très bien que ma mère ne prendrait pas ça au sérieux, d'ailleurs elle avait simplement levé les yeux aux ciels avant de repartir, mais Cami elle, n'en savait rien. « Si j'avais su, je l'aurais vraiment au moins, quitte à me faire juger, autant que ça soit pour quelque chose ! » Owen attrapait des bouteilles avant de s'en aller également. J'en prenais d'autres dans mes mains, avant d'aller les donner a Cami pour qu'elle m'aide. « Je suis presque pressé que ce soit terminé pour qu'on soit tranquille que tous les deux. » J'esquissais un petit sourire amusé en déposant un baiser sur sa joue. J'attrapais le dernier plat de nourriture et on ressortait tout les deux de la cuisine. « C'était qui tout à l'heure qui t'a appelé ? Et qui t'a sauvé en même temps. » C'était plus par curiosité qu'autre chose, je lui souriais et écoutais sa réponse pendant qu'on rejoignait l'extérieur de la maison et posait le tout sur la table. Tout le monde était déjà autour, il ne manquait plus que nous, je m'installais alors à côté de Cami et le repas pouvait enfin commencer. Pour l'entrée il y avait tout ce qu'on pouvait trouver classiquement à noël, huîtres, saumon, verrine à base de crevette, que de bonnes choses.

La première partie du repas se passait plus que bien, on était assis proche de ma mère, ma sœur et de son mari, on parlait de tout et de rien, et tous faisait l'effort d'apprendre à connaître Cami, elle lui posait des questions sur son travail, sur ses origines américaines. J'étais vraiment content de comment tout se déroulais. Mon oncle, qui était le grand frère de ma mère, et qui était assis non loin de nous, c'était exclamer à l'attention de ma petite amie. « Dis moi Callie, tu pourrais me faire passer le vin blanc? » Je fronçais les sourcils en l'entendant, n'étant pas certain, peut être avais-je mal entendu, je lançais un regard à Cami, voir si elle avait entendu comme moi, avant de redresser mon visage vers mon oncle. « Comment tu l'as appelé ? » Il n'avait pas l'air de comprendre où je venais en venir. « Bah Callie, donc le vin s'il te plaît ? » Je le regardais et m'apprêtais à répondre, mais ma mère me devançait. « Enfin Daniel, C'est Cami, pas Callie. » Elle avait bien articulé pour lui faire comprendre. « Oh au temps pour moi, ça se ressemble tellement ! Pourquoi je l'ai appelé comme ça alors... » Il avait l'air de réfléchir, et ma mère repris de nouveau la parole. « Callie c'était l'ancienne petite copine de Dorian. » Super, la conversation prenait une tournure vraiment embarrassante, je passais ma main sur mon visage, Cami n'allait pas du tout apprécier ce faire appeler par le prénom de mon ex, c'était certain... Je posais ma main doucement sur sa jambe en lui lançant un regard désolé. « Ah oui je me souviens ! La petite blonde là ! Elle était mignonne comme tout. Je l'aimais bien.» Je lui lançais un regard, ayant un peu peur de la conversation sur laquelle il nous menait. « Oui m'enfin on peut peut être évité de parler d'elle non ? » Mais comme si il ne m'écoutait pas, il continuait. « Mais d'ailleurs comment ça se fait que tu t'es séparé de Cami, euh Callie pardon, je vais jamais y arriver, ça se ressemble tellement ! Dans mes souvenirs vous parliez même mariage et tout» Je prenais une inspiration plus importante pour rester calme. Ce n'était pas un oncle que je voyais souvent, il habitait loin d'ici et était revenu exprès pour les fêtes, et ce n'était pas non plus celui dont j'étais le plus proche. Je pense que la dernière fois que je l'avais revu c'était à l'enterrement de mon père, et j'étais encore avec Callie a ce moment là, même si ça n'allait déjà plus très bien entre nous. Je regardais Cami du coin de l’œil pour essayer de jauger son état d'esprit, j'étais plus mal à l'aise que jamais, et surtout je trouvais ça extrêmement déplacé. Je n'avais aucune envie de parler d'elle, qu'il y est Cami ou non, je ne voulais pas du tout repenser à cette période. Je serrais mon poing pour tenter de garder mon calme. « C'est compliqué... Je suis avec Cami, c'est tout ce qui compte, pas besoin de chercher plus loin. » Je sentais le regard d'Alex sur moi, et je l'entendais changer complètement de sujet en parlant d'autre chose à mon oncle pour faire dévier la conversation. Je lui lançais un regard en hochant doucement la tête pour la remercier, avant de finir mon verre d'un coup et de me lever de table. Je regardais Cami avec un air désolé, m'en voulant qu'elle ai dû entendre ça, puis attrapait les plateaux vide pour débarrasser un peu la table, et surtout fuir un peu la situation. Je retournais dans la cuisine, j'avais besoin de respirer un peu.


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Message(#)(camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. EmptyLun 8 Jan 2024 - 16:33

Bien qu’elle avait appréhendais sa venue dans la maison familiale des Keans, elle ne regrettait en rien sa venue ici. Elle était si heureuse de rencontrer tout le monde, petit à petit l’anxiété, le stress et la peur de la rencontre s’étaient envolé, pour faire place à plus de légèreté. Toute la famille de Dorian faisait preuve d’une grande gentillesse, ils faisaient tous l’effort de lui parler, d’apprendre à la connaitre et de lui racontait des petites anecdotes sur le jeune Dorian Kean, son enfance, son adolescence, ses moments gênants. Celui qui appréciait le plus la partie qui voulait mettre le blond mal à l’aise n’était autre qu’Owen. Il semblait prendre plaisir à mettre le jeune homme mal à l’aise, sa femme quant à elle, profitait de chaque instant pour essayer de le remettre à sa place, en l’empêchant de dévoiler toutes les bêtises que Dorian avait pu faire à l’époque, il fallait encore garder un peu de mystère d’après elle. Pourtant en quelques secondes et avec seulement quelques mots, la mère du jeune homme avait réussit à presque la faire fuir, comment ça, elle voulait déjà aborder la question des enfants ? Une question que les deux jeunes gens n’avaient même jamais évoquée ensemble. A vrai dire, pour le moment, ils se contentaient de décidé dans quel appartement ils dormiraient le lendemain soir, quel film ils voulaient voir ou encore où iront-ils en voyage prochainement. Jamais, il n’avait parlé de mariage, d’enfants, de future sur le long terme. Ce qui n’avait pas empêcher Cami d’y penser de son côté, elle imaginait que le jeune homme avait dû faire pareil mais jamais ils n’avaient pris la peine d’en parler. Cami pensait qu’il était peut-être trop tôt pour aborder le sujet, peut-être que Dorian ne se projetait pas autant qu’elle où que cela pourrait le faire fuir, elle préférait attendre qu’il prenne la peine d’ouvrir la discussion. Heureusement pour elle, l’appel en provenance de Nashville, l’avait sauvé. Dans tous les sens du terme, elle avait pu échapper à la question de madame Kean mais également elle avait repris de la force et du courage auprès de ses amis. Lorsqu’elle avait fini par raccrocher, elle avait croisé la route de Mia qui voulait absolument chanter une chanson, Cami n’était pas du genre timide quand elle devait se mettre à chanter mais là, c’était différent, c’était sa nouvelle belle-famille et elle voulait vraiment faire bonne impression. Alors, le fait qu’il n’y avait que la petite fille et elle, l’avait libérée, c’était plus simple, bien plus agréable, bien plus simple. Lorsque la chanson s’était terminée, la demoiselle avait été surprise de voir Mia courir vers la porte du salon et d’apercevoir les deux enfants Kean accompagné de leur maman. « Je ne chanterais pas devant tout le monde, impossible. » Répondait-elle. Au final, la petite fille l’avait peut-être convaincu pour une chanson sans personne autour mais elle ne pourrait la convaincre de chanter devant la trentaine de personnes présente, elle aurait bien trop le trac. Pendant que Dorian était en train de discuter avec sa sœur, Cami avait gentiment proposer son aide à madame Kean, faisant ce qu’elle lui demandait, les deux jeunes femmes discutaient de tout et de rien, jusqu’au sujet principal : Dorian. Sans vraiment s’en rendre compte, Cami venait de faire un véritable monologue, une véritable déclaration, une ode à la joie dont le prénom était Dorian. Elle ne se sentait pas gênée, bien au contraire, elle était fière d’elle, elle avait réussi à décrire parfaitement ce qu’elle ressentait pour le jeune homme, le bonheur qui lui procurait et la vie qu’elle s’imaginait avec lui. Au vu du sourire de Suzanne, elle était ravie de l’avoir entendu. Ses yeux étaient remplis de larmes, tellement, elle était émue de la conversation qu’elle venait d’avoir, Suzanne la reprenait à l’ordre, oui, Cami essayerais de l’appeler Suzanne et de la tutoyer, mais cela allait être difficile, ce n’est pas comme cela qu’elle avait été élevée.

Tout à coup, les portes de la cuisine s’ouvraient pour dévoiler Dorian. Cami fronçait les sourcils, son entré était étrange, elle était presque sûr qu’il avait tout entendu mais elle n’avait aucune chance de le prouver, où alors, elle jouerait bien son jeu et aurait l’information plus tard. Il ne fut pas bien longtemps à Suzanne pour remettre Dorian à sa place suite à sa réflexion un peu trop macho. Cami se tournait pour frotter les larmes qui avaient légèrement couler sur sa joue, elle revenait ensuite face aux deux jeunes personnes et eu la chance de retrouver son amoureux tout près d’elle. En quelques secondes, elle sentait les bras du jeune homme autour d’elle, elle souriait, profitant de sa présence, de sa chaleur, de son contact. Ils n’avaient pas beaucoup l’occasion d’être proche ce soir, pour cause, beaucoup de monde était présent. « Ta mère avait besoin d’aide, je me suis proposé. Cela ne doit pas être évident de préparer un repas pour autant de personne. » Avouait-elle avec un sourire sur les lèvres. Cami souriait encore plus quand elle sentait les lèvres du jeune homme sur les siennes, elle aimerait tellement l’embrasser encore et encore, sans s’arrêter. Ses mains se posaient dans le creux de ses reins, elle en voudrait bien plus. « Tout s’est très bien passé, ta mère est adorable, vraiment. Elle ne mentait pas, elle avait apprécié cette discussion qui s’était faite plutôt naturellement, c’était conviviale sans prise de tête et Cami ne pouvait pas en vouloir à Suzanne, si elle avait la chance d’avoir des enfants, elle aussi, poserait des tonnes de questions à sa belle-fille. Il est préférable qu’on en discute plus tard. » Sentant la main de Dorian sur sa joue, l’une de ses mains se liait à la sienne, profitant de ce moment hors du temps, entre eux deux. Elle savourait le contact de ses lèvres, profitant de ce long et tendre baiser qui lui donnait forcément envie de plus, envie d’un moment encore plus intime. Ils n’avaient pas eu vraiment le temps de se retrouver tous les deux, le moment à l’aéroport avait été trop court, beaucoup trop court, elle aurait vraiment du gagner encore plus de temps et lui faire, faire le tour de la ville. Cami se décalait en entendant la voix d’Owen. Cami ne pouvait s’empêcher de se retenir de rire en entendant le jeune homme, comment pouvait-il sortir des choses comme ça pendant un repas de famille ? Cependant, sa prochaine réplique, devant Suzanne, la faisait moins rire. « Non, on ne.. » Elle n’avait pas le temps de finir sa phrase qu’elle était déjà partie. Que va penser Suzanne d’elle ? Qu’elle est le genre de fille qui se fait tripoter par son petit-ami en plein repas de famille ? Elle n’était pas du tout ce genre là – bien sûr, elle ne dirait pas non à un petit moment crapuleux à deux mais tout de même -. Alors que Dorian s’approchait, Cami fronçait les sourcils. « Dorian, ta mère et je .. Elle était toute timide, elle avait un peu peur de ce qui pourrait se passer. J’ai hâte de me retrouver seule avec toi, de pouvoir t’embrasser et te toucher sans que personne ne puisse nous interrompre. » Accompagnait de son plus beau sourire, Cami fit un clin d’œil au jeune homme, ça mélangeait la tendresse, l’envie, le tout dans un emballage sexy.

Se dirigeant vers la table, Cami souriait en entendant Dorian, finalement il était curieux tout de même. « Colt, Jenna et les enfants. Un immense sourire se dessinait sur son visage, toujours le même quand elle parlait de Nashville et de sa famille présente sur place. Oui, ils étaient sa famille et Dorian le savait très bien. Les enfants ont ouverts leurs cadeaux, ils étaient ravie et d’ailleurs, Tucker remercie son ami Dorian de m’avoir invité pour Noël afin que je ne passe pas les fêtes seules. Oh et aussi, il a hâte que tu reviennes à Nashville pour lui donner de nouveaux conseils de séduction. » Elle se mit à rire doucement, le jour où Colt apprendrait la nouvelle de sa relation avec Dorian, elle préférait ne pas être sur place. Même si son amoureuse Camille, lui changeait un peu les idées. S’installant aux côtés de Dorian, Cami profitait du repas, tout en discutant avec Suzanne, Alex et Owen. Tout se passait si bien, elle en était ravie. Son ravissement, ne durait pas longtemps finalement. La voix de l’oncle de Dorian s’élevait et notre américaine fut parcouru d’un frisson lorsqu’elle l’entendait. Comment l’avait-il appelé ? Elle n’était pas folle, elle avait bien entendu, visiblement l’ex petite-amie de Dorian avait marqué des esprits pour encore être présente quatre années plus tard. Cami décidait cependant de garder la tête haute et de la dignité. Elle esquissait un sourire et tendait la bouteille de vin blanc à l’oncle de Dorian. « Ce n’est pas grave, les erreurs, ça arrive. » Elle levait son verre, prenant une gorgée de celui-ci. Bon dieu, elle n’arrivait pas à y croire, mais elle gardait la face, autant qu’elle le pouvait. Cami essayait vraiment de faire l’effort de ne pas le prendre mal et de ne pas en vouloir à son oncle mais plus la conversation avançait, plus elle se sentait gênée et mal à l’aise. Elle voudrait finalement être dans son appartement à Brisbane, ou très loin comme Nashville. Dorian semblait mal à l’aise mais il ne pouvait pas l’être plus qu’elle. Elle entendait toutes les phrases qu’il disait, elle était mignonne, il l’aimait bien, tout cela encore, elle pouvait le supporter mais la dernière phrase était peut-être de trop. Ils parlaient mariage. Et Cami le savait, elle avait connu Dorian et Callie ensemble et bon dieu, elle les avait trouvées parfait l’un pour l’autre, si amoureux, c’était même déstabilisant de voir un couple s’aimer autant si jeune. Quand elle avait appris leur rupture, elle avait été la première surprise et choquée. Alex changeait la conversation, mais Cami n’arrivait pas à penser à autre chose, lorsqu’elle vit Dorian se lever, elle fut surprise de son geste, il l’abandonnait vraiment ? Au milieu de toute sa famille ? De son oncle qui la prenait pour une autre, il faut avouer, qu’elle n’était pas des plus heureuse de cette situation. Reprenant une gorgée de son verre, Cami gardait un sourire sur son visage, qui pour le coup était plutôt faux mais hormis Dorian, personne ne pourrait le remarquer. « Alors, Cami, le boulot ça se passe bien ? Cami fut surprise, Dorian lui avait-il parlé de ce qu’elle faisait dans la vie ? Comment ça se passe les cours ? Les élèves ne sont pas trop embêtant ? » Et elle comprit, encore une fois, il parlait de Callie, l’institutrice et non d’elle. C’était presque trop. Cami lui rendait son sourire avant de reprendre poliment. « Je ne suis pas institutrice désolé, j’ai ma propre société. »  L’oncle se posait la main sur sa bouche et se mit à rire. Cami aurait aimer mettre tout cela sur le compte de l’alcool mais il était encore beaucoup trop tôt pour ça, et il n’avait pas l’air d’être sous l’emprise de l’alcool. « Oh désolé mademoiselle mais ils sont restés si longtemps ensemble qu’il va me falloir du temps. Je n’ai jamais vu Dorian aussi heureux que lorsqu’il était avec elle. Et son père, le père de Dorian, il l’adorait, il n’arrêtait pas de dire qu’il avait hâte qu’elle devienne une Kean. Cami posait sa main sur son ventre, chacun de ses mots avaient l’effet d’un coup de poignard dans cette partie de son corps, c’était horrible, tout était horrible à entendre. Comme si, cette fille était la perfection. Cami se sentait vraiment diminuée pour le coup. Mais elle essayait de rester agréable aux yeux de tous, elle ne disait rien, à l’intérieure, elle mourrait à petit feu. C’est vrai, il me semble même qu’ils avaient parlé mariage, ils voulaient se marier en décembre il me semble, et faire un voyage d’hiver. Callie avait même déjà choisit le prénom de leurs enfants. C’était quoi déjà Suzanne ? » C’était surement la phrase de trop. Cami prenait une gorgée de son verre, et le reposait sur la table, elle se levait doucement, tout en s’excusant. « Veuillez m’excuser, il faut que j’aille aux toilettes. » Suzanne regardait Cami et elle avait compris de suite qu’elle n’avait pas envie d’aller aux toilettes mais elle ne la retenait pas.

Avançant dans la maison, Cami regardait chacune des pièces, elle ne savait même pas où aller, elle n’était pas chez elle. Elle se retrouvait devant la porte d’entrée, Cami l’ouvrait et allait s’assoir sur les marches devant la maison, elle avait besoin d’un moment de calme, de répit mais surtout, elle avait besoin d’encaisser tout ce qu’elle venait d’entendre. Et s’il avait raison ? Et si Cami n’était finalement pas la femme faite pour Dorian ? Si Callie revenait, la reprendrait-il ? Visiblement, ils avaient prévu  toute leur vie ensemble, elle était peut-être qu’une passade avant le retour de la jolie blonde. Même physiquement elles étaient différentes, c’était horrible de penser tout ça. « Dorian t’’aime Cami, ne doute pas de ça. » Elle se répétait cette phrase en boucle, essayant de l’imprimer dans sa tête. Elle ne savait plus quoi faire, elle ne savait même pas si elle voulait retourner autour de la table, pour être seule, sans Dorian, non merci. Elle se demandait même où il était mais elle n’était pas encore prête à pénétrer de nouveau dans la maison. Elle soupirait. « Et si elle revenait. » Penser à voix haute l’aidait, à vraie dire. Elle allait se lever quand une chorale de Noël fit son apparition. Elle les écoutait chantonner les chants de Noël. Pendant leur prestation, elle envoyait un message à Dorian pour savoir où il était. Il répondit très rapidement dans la cuisine. Cami remerciait la chorale et entrer de nouveau dans la maison. Elle se dirigeait de suite vers la cuisine et fermait les portes derrière elle. « Ce n’est pas très gentil de laisser sa copine seule, à table le jour de Noël. » Lançait-elle, tout en s’approchant de lui doucement. Elle se retrouvait face à lui, lui faisant un petit sourire. « Ta famille t’attends tu sais. Elle ne voulait pas vraiment parler du fait que son oncle la confondait avec sa petite amie, elle voulait qu’il passe une bonne soirée et après tout, ce n’était pas sa faute. Owen allait me raconter une histoire sur vous deux. Apparemment, tu ne savais pas bien faire du vélo quand tu étais petit. Et il semblerait que tu sois tombé les fesses en l’air devant toute l’école primaire, j’ai envie de connaitre cette histoire. » Tous les moyens étaient bon pour changer de sujet. Elle posait ses mains autour de sa nuque, rapprochant ses lèvres des siennes, elle s’arrêtait lorsqu’ils étaient si proche, trop proche. Elle levait son regard vers le plafond, apercevant une branche de gui. « Du gui.. Tu connais la tradition ? Celle qui veux que deux personnes qui se retrouvent en dessous doivent s’embrasser.. Alors, dis-moi tu souhaites embrasser Cami ou Callie ce soir ? Je réponds aux deux prénoms. » Elle essayait de détendre la situation avec un peu d’humour. Son visage se remettait face à celui du jeune homme, elle regardait ses lèvres avec envie.

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Message(#)(camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. EmptyMer 10 Jan 2024 - 18:26

Après un bien trop bref moment de complicité dans la cuisine, le début du repas était lancé. Cami me racontait rapidement sa discussion au téléphone avec Colt et toute la famille, j'étais ravi d'avoir de leur nouvelle. Je n'avais pas pu empêcher un large sourire amusé d'afficher en l'entendant me dire que Tucker réclamait de nouveaux conseils dé séduction, certainement pour Cami. « Mais pas de problème, je lui en donnerais autant qu'il en voudra. Sauf si ils sont pour toi, dans ce cas, je lui en donnerais sans doute des faux. » Je riais doucement. « Tu es mon exclusivité. » Le repas à table n'avait pas vraiment commencé comme je l'avais imaginé, sincèrement, j'avais imaginé plusieurs scénarios catastrophes pourtant. Mais de là, à penser que mon oncle que je ne vois quasiment jamais, se mettrai à radoter sur mon ex d'il y à quatre an parce qu'il l'aimait bien et que clairement il n'avait en rien suivi toute l'histoire, ça j'étais loin de le prévoir. Je ne supportais pas le fait, que tout ce qu'il disait pouvait mettre Cami dans une situation des plus délicates et embarrassante surtout. Moi qui avais tout fait pour la rassurer, et l'assurer que tout allait bien se passer, pour quoi il me faisait passer ? Je n'en avais strictement plus rien à faire de cette personne, elle était complètement sortie de ma vie et de ma tête depuis bien longtemps maintenant, pourquoi la ramener sur le tapis. D'ailleurs le coup de trop pour moi, avait été quand il commençait à parler de nos anciens projets de mariage. Forcément qu'on en avait, on est resté ensemble 7 ans quasiment, mais c'était du passé, et moi j'allais de l'avant, et dans cet avenir il n'y avait que Cami et rien d'autre. Je n'avais pas envie de parler de tout ça, et j'avais encore moins envie de m'emporter et de m'énerve lors d'un repas de famille qui se passait, à par ça, très bien. J'avais donc pris la décision de sortir de table en prétextant le fait de commencer à débarrasser la table, j'avais juste besoin de respirer cinq minutes, penser à autre chose, ainsi je pourrais revenir sans le moindre souci. Je m'en voulais de la laisser seule un instant, mais pour le coup, c'était réellement plus fort que moi, voir même indispensable. Je  restais un moment seul dans la cuisine, adosser au plan de travail, prenant de lente inspiration et essayant de penser à autre chose. Il avait réussi à me faire remonter quelques mauvais souvenirs que je faisais tout pour oublier. Car dans ma tête, ma séparation avec elle était lié à la mort de mon père, je ne pouvais penser à l'un sans l'autre, ce qui rendait la chose encore plus terrible. Je ne repensais qu'au mauvais côté de toute cette relation, tout ce temps dont j'avais perdu. Depuis que je suis avec Cami, il m'arrive de me demander, à ce moment là, au moment de notre rencontre il y à presque dix ans maintenant, qu'est ce qui ce serait passé si au final j'étais sorti avec elle. Est ce qu'on aurait vécu une belle et longue histoire d'amour ? Ou bien est ce que c'était trop tôt, et qu'on aurait fini par se perdre de la même manière ? Mais pensé à ce qui aurait pu ce passer ne servait à rien au final, ce qui comptait c'était ce qu'il y avait devant moi. Je pensais à ce cadeau, que j'allais lui offrir le lendemain, j'avais vraiment hâte. Hâte de voir sa réaction, hâte d'en profiter avec elle, ça nous ferait le plus grand bien avec tout ce qui c'était passé récemment. De pouvoir nous retrouver, seulement elle et moi, sans le stress du quotidien, sans personne pour nous déranger.

Quitte à être dans la cuisine, je commençais à sortir ce qu'il fallait ramener sur la table pour le plat principale, autant que mon absence soit justifié et excusable. En sentant mon téléphone vibrer, je le sortais de ma poche pour y voir un message de Cami qui me cherchait, je l'avais laissé seule trop longtemps, elle allait m'en vouloir et c'était légitime. Je lui avais donc répondu rapidement où je me trouvais. Je me retournais en entendant les portes de la cuisine se refermer, et esquisser un léger sourire en la voyant débarquer, mais je le perdais quand elle avait remarqué mon manque de politesse en l'ayant laisser seule à table. Je faisais alors une légère mou, un peu déçu de moi même et baissais légèrement la tête. « Je sais je... Excuse moi, je n'avais pas envie de paraître énervé devant tout le monde et de gâcher la soirée. Ça m’a un peu... agacé disons ce qu'il à dit, je suis désolé que tu es dû entendre ces conneries. Dans ma tête, c'était la solution la moins catastrophique, je me suis trompé j'imagine? » J'esquisse un bref sourire en la voyant s'approcher de moi un léger sourire aux lèvres. Je hochais simplement la tête en l'entendant dire que je devais y retourner, j'en avais bien conscience, ce n'était pas encore tout à fait ça, mais j'allais un peu mieux. J'esquissais un léger sourire amusé en l'entendant parler de l'histoire qu'Owen voulait lui raconter, je voyais bien qu'elle essayait de parler d'autres choses pour nous changer les idées, et c'était plutôt bien pensé. « Oui enfin, Owen ne raconte toujours que la moitié des histoires, et bien souvent la partie qui l'arrange. J'imagine qu'il ne t'a pas dit que c'était de sa faute pour le coup si j'étais tombé ? Que oui je galérais, mais qu'il me faisait des queues de poisson à vélo. Mais je suis surpris qu'il n'ai pas raconté plus gênant que ça comme histoires ! » Mon sourire était redevenu un plus franc et joyeux, c'était plutôt le genre de souvenir que j'aimais me souvenir, qui nous faisait rire en famille. Je passais mes mains autour de sa taille en sentant les siennes autour de mon cou, et approchais mon visage du sien pour l'embrasser. Je fronçais légèrement les sourcils en la voyant s'arrêter et fixer le plafond. « Qu'est ce qu'il y a? » Il y avait du gui, cette remarque me faisait instantanément sourire. « Bien entendu, et je suis pour le respect des traditions... » Surtout si ça concernant Cami et le fait de l'embrasser en même temps.  Je plongeais ensuite mon regard dans le sien, mais j'étais assez surpris de l'entendre me demander qui je voulais embrasser entre elle et Callie, étant donné qu’apparemment, on pouvait l’appeler par ces deux prénoms. Je levais les yeux aux ciels avec un petit sourire, en faisant mine de réfléchir un instant. Je remarquais son regard posé sur moi, ou du moins sur mes lèvres plus exactement, ce qui ne me donnait qu'encore plus envie de l'embrasser avec toute ma passion. « A toi de me le dire. Moi il n'y qu'une seule personne que je veux embrasser ce soir, et c'est la même que celle que je veux embrasser tous les autres soirs jusqu'à ce que je ne puisse plus. Celle qui me rend heureux de sa simple présence ici, celle qui me pousse vers mon avenir... » Je posais une de mes mains sur sa joue. « Celle aussi, qui me pardonne quand je l'abandonne à table, celle qui est pour moi le plus beau des cadeaux... Celle surtout, dont je ne peux résister d'embrasser. » Je passais mon pouce sur sa lèvre, avant de plonger mon regard dans le sien un instant. Puis j'écrasais mes lèvres sur les siennes, pour un baiser passionné comme je le désirais depuis un moment. Je la serrais dans mes bras, comme si j'avais peur de qu'elle s'envole, et faisais durer ce baiser aussi longtemps que je le pouvais, aussi longtemps que cela semblait raisonnable, mais surtout, en m'arrêtant bien avant que cela devienne impossible de la lâcher et avant d'avoir d'autre envie impossible à satisfaire pour le moment. J'avais tout de même fini par détacher mes lèvres des siennes, à regret, mais par obligation. Je gardais tout de même mon visage près du sien et posais mon front contre le sien, un sourire aux lèvres. « Merci. » Je laissais un petit instant de blanc avant de reprendre. « Merci d'être là, et merci d'être toi. » Peut être ne s'en rendait-elle pas compte, mais c'était important pour moi. Toute cette patience dont elle faisait preuve avec ma famille, tout ce qu'elle endurait comme questions, tout ça juste pour moi, sans s'énerver ou même fuir, ou encore le fait de devoir me supporter. Tout ça comptait beaucoup, et ça ne me faisait que l'aimer encore davantage. « Bon... Je suis désolé, mais on va devoir y retourner quand même. » J'esquissais un léger sourire avant de reprendre en plaisantant. « Sauf si tu m'a mis du rouge à lèvres partout. » Je faisais mine de m'essuyer la bouche, avec un sourire amusé. Je prenais sa main dans la mienne, pour retourner vers l'extérieur de la maison avec le reste de la famille. « Je suis quand même un peu déçu, tu m'avais dit que je pourrais embrasser la mère noël. » Je lui lançais un petit regard avec un sourire en coin, avant de sortir.

Le reste du repas se passait sans souci particulier, la conversation était agréable, voir même drôle pour certain, Owen et ma sœur avait eu un malin plaisir de raconter diverses anecdotes sur moi même à Cami. La plupart du temps, ces histoires n'était bien évidement pas flatteur pour moi ! Mais elle me faisait tout de même rire et ça avait l'air de plaire et d'intéresser Cami. Une fois terminé de manger, ma mère c'était levé en disant qu'elle allait montrer quelque chose à notre invité d'honneur. Je me méfiais de ce dont elle était capable, et j'avais bien raison. Ma tête avait automatiquement basculé en arrière dans un soupir, quand je la voyais débarquer avec son gros album photo de souvenir. « Je t'assure que c'est vraiment pas là peine d'en arriver là, c'est du vu et revu et je suis sûr que ça n'intéresse même pas Cami ! N'est ce pas ? » Je tentais de soutenir le regard de ma petite amie, même si j'étais persuadé que c'était bien perdu d'avance. J'avais bien l'impression que plus elle en apprenait sur moi, plus elle passait une bonne soirée, ou surtout plus elle aurait matière de se moquer de moi à l'avenir oui ! Ma mère commençait alors à lui montrer quelques photos, dans un ordre plutôt chronologique, en débutant par moi même bambin. Elle lui montrait également des photos de mon père pour qu'elle se fasse une idée d'à quoi il ressemblait. Beaucoup d'images de vacances, d'aventure en tout genre, de sport aussi surtout. « On dirait peut être pas maintenant, mais petit, c'était une vraie tornade, on ne l'arrêtait jamais ! Toujours entrain de faire le casse cou ou des bêtises dans mon dos. Combien de fois il est revenue couvert de saleté, de bleue, ou de bobo en tout genre. Et encore plus quand ils étaient ensemble ces deux là. Mais avec leurs deux petites têtes d'anges, qu'est ce tu voulais qu'on fasse ! » Elle nous pointait Owen et moi du doigt, ce qui évidement, me faisait rire, car c'était bien la vérité. Je lançais un regard à Cami, un sourire amusé aux lèvres, ironisant. « Oh bah heureusement que je suis plus comme ça alors. » Je souriais ensuite en revoyant les photos des premières fois où j'apprenais le surf, ou même mes premiers cours de boxe avec mon père. C'était d'ailleurs les seuls moment où sur les photos je semblait sérieux, sans y faire le pitre, ou des grimaces. Ma mère montrait ensuite une photo d'Owen et moi, chacun le bras dans le plâtre. « Oh bah tient, celle là c'était pas mal, on était chez leurs grand parents, et ils s'amusaient à grimper dans les arbres alors qu'ils n'avaient pas le droit, sauf que bien entendu, en chahutant, ils sont tombés. Et tu imagines bien qu'ils nous ont rien dit pour ne pas se faire disputer, c'est que le soir venu qu'on c'est rendu compte qu'ils avaient mal et qu'ils ne pouvaient plus bouger leur bras. » Elle secouait la tête en soupirant en se souvenant. « Pour notre défense, on avait dix ans, et ça allait vraiment bien sur le moment ! » Lançais-je avec toujours le même sourire amusé sur le visage. Elle continuait de passer des photos, plus vers mon adolescence, où j'apparaissais avec un groupe d'amis, dont Callie faisait partie. Mais elle avait bien compris le problème, et les ignorait en passant à la suite. « Bon, j'espère que tu m'aimes toujours autant après tout ça ! C'était pas glorieux, merci maman. » Lançais-je avec un petit rire.

Mia était venue me chercher à table, en tirant doucement sur ma veste. « T'as dit que tu allais nous chanter des chansons ! » Je lui souriais alors tendrement, je l'avais presque oublié, malédiction. « Et je vais le faire, de ce pas même ! » Elle sautillait toute contente, alors que je me levais de table pour aller chercher la guitare. Ma mère était encore concentré dans ces histoires à raconter à Cami, j'avais encore le temps de chanter deux ou trois chansons avant le dessert. Je récupérais alors celle que Cami avait utilisé, et retournais à l'extérieur. Je m'écartais un peu de la table, pour me mettre au niveau du salon de jardin avec les enfants et de m'y installer, afin de ne pas trop gêner ceux qui ne souhaitaient pas forcément écouter et qui préférait continuer leur discussion. « Bon alors, tu voulais Rocking around christmas tree c'est ça ? » Je retirais ma veste pour être plus à l'aise, et remontait les manches de ma chemise. Les enfants avaient l'air enjouer du choix de chanson, et je commençais à jouer alors les premières notes. Pour le coup, jouer et chanter ici ne m'apportait aucune gêne ou stress, au contraire, j'étais entouré que de personnes qui m'avaient déjà entendu jouer des dizaines, voir si ce n'est plus, de fois, alors c'était presque devenu une routine même et un plaisir. «  Rockin' around the Christmas tree, at the Christmas party hop, mistletoe hung where you can see every couple tries to stop... » Je lançais un bref regard à Cami avec un sourire en coin, avant de me reconcentrer sur les enfants, qui d’ailleurs connaissais les paroles par cœur à forces. J'entendais également quelques autres personnes chantonner dessus venir de la table, on ne peut résister longtemps aux chants de noël. Bien entendu, une ne leur suffisant pas, j'avais continué avec Last Christmas, en bon classique. J'entendais ensuite le plus grand se plaindre qu'il aimerait en entendre des plus récente, désir auquel que je pouvais tout à fait répondre. Je commençais alors à jouer les premières note à la guitare de Santa tell me un sourire aux lèvres. Je gardais tout de même un peu espoirs au fond de moi de réussir à peut être faire chanter Cami sur une des chansons, elle avait bien réussi à me faire chanter à Nashville, alors peut être que je pouvais y arriver à mon tour. Je me levais alors pendant que je jouais et marchais tout en chantant. « I've been down this road before, fell in love on Christmas night. But on New Year's Day I woke up and she wasn't by my side. Now I need someone to hold, be my fire in the cold. But it's hard to tell if this is just a fling or if it's true love that she thinks of. So next Christmas, i'm not all alone, baby. » Je retournais en même temps m'asseoir à ma place, à côté de Cami, chantant le refrain avec tout ce que je pouvais, un large sourire aux lèvres. Je lui lançais par la suite, un petit regard de biais avec un clin d’œil, et un sourire discrètement plus malicieux. «  Oh, I wanna let her unwrap me, like oh-woo-oh. Get on top of her, by that fireplace, oh-woo-oh. But I don't want a new broken heart, This year I've got to be smart. Oh, baaaaby ». Je reprenais ensuite la fin de la chanson, accompagné toujours de quelques personnes, avant de reprendre ma respiration une fois celle-ci terminé, plutôt content de moi. Me restait plus qu'à voir si j'avais encore le temps pour une autre chanson ou bien, si il était temps pour le dessert.




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Message(#)(camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. EmptySam 13 Jan 2024 - 18:31

Les sentiments de la demoiselle étaient partagés. Elle était si heureuse d’être dans la famille de Dorian et d’être si facilement à l’aise et acceptée par sa mère, elle avait bêtement baissé sa garde, c’était une erreur, une erreur de débutante qui plus ai. Elle était tout d’un coup, beaucoup moins à l’aise, beaucoup plus inquiète et même si elle ne le montrerait pas devant eux, ni-même devant Dorian, elle était touchée par les propos de l’oncle du jeune homme. En quelques secondes, son réveillon de Noël s’était transformé en un véritable cauchemar. Elle pensait que cela n’arrivait que dans les films, de toutes ses relations précédentes, de toutes les relations que ses amies avaient pu avoir, elle n’avait jamais entendu le prénom d’une ex petite-copine sortir en plein milieu du repas, jamais on ne l’avait confondu avec une autre. Elle ne mentirait pas, son égo était touché mais aussi sa confiance en soi. Si seulement, il l’avait juste appelée Callie mais non, il ne s’était pas arrêter là. Le prénom était sortie plusieurs fois, les souvenirs également, elle aurait préféré ne pas entendre leurs projets de mariage, leur si grande complicité et leurs sentiments si fort. Personne n’aimait entendre que leur petit-copain ou petite copine avait été amoureux d’une autre personne avant et qu’il avait même penser à en faire d’elle sa femme, ou son mari. Le pire étant encore, Dorian qui désertait la table, et la laissait seule, prête à affronter son oncle et sa famille. Elle était assez déçue de son comportement, elle ne le comprenait pas, comment pouvait-il lui faire ça ? Elle avait eu besoin de prendre l’air, de s’éloigner des merveilleux souvenirs de jeunesse de Dorian, de se recentrer sur elle, pour ne faire une crise de panique en plein milieu du repas, et de gâcher le réveillon. Quand elle s’excusait et inventer l’excuse des toilettes, elle croisait le regard de la mère de Dorian, elle avait très bien compris, au fond d’elle, elle savait que la brune n’avait aucun besoin d’aller aux toilettes, de se repoudrer le nez, elle savait que la demoiselle devait reprendre ses esprits, loin d’eux. Rien n’y faisait, malgré qu’elle était seule dans la rue principale, elle se sentait plutôt mal à l’aise, son cerveau était bloqué sur ce qu’elle avait entendu, elle ne pouvait s’empêcher d’avoir les images de l’homme qu’elle aimait dans un magnifique costume, attendant sa future femme à l’autel, elle voulait tellement avancer, courir vers lui et pourtant, elle était comme bloqué, figeait, elle ne pouvait faire un pas, elle était forcé à regarder cette magnifique blonde dans la robe de ses rêves, s’avancer vers lui, et lui, il la regardait, avec un si beau sourire, avec les yeux remplis de larmes, comme si c’était réellement la femme de sa vie, et qu’il était l’homme le plus heureux au monde. C’était tout simplement horrible, elle ne pouvait pas bouger, elle devait se contenter de subir ce spectacle, bon dieu, qu’elle voulait sortir de son cauchemar. Lorsqu’elle avait rouvert les yeux, la chorale de Noël présente, lui avait clairement changer les idées. Elle ne pensait plus à Callie, du moins c’est ce qu’elle laisserait croire à tout le monde, alors qu’au fond d’elle, elle n’avait qu’une hâte, téléphoner à Taylor pour tout lui dire et avoir des conseils. Mais pour le moment, elle voulait surtout le retrouver, voir s’il allait bien, et l’embrasser avant de devoir repartir à table, aux côtés de son oncle.

Après avoir eu confirmation de sa présence dans la cuisine, la demoiselle ne se faisait pas prier pour le rejoindre. Elle fermait les portes derrière elle, s’approchant doucement. Naturellement, elle ne manquait pas de lui lancer un petit pic, concernant le fait qu’il l’avait abandonné à son triste sort, seule face à son oncle et le reste de sa famille, mais elle ne pouvait pas réellement lui en vouloir – surtout, qu’il avait lui aussi eu le droit de rencontrer ses parents et que ce n’était pas vraiment un cadeau, enfin, elle, elle avait pris sa défense devant eux, elle leur avait même dit qu’elle avait qu’une hâte c’était d’être une Kean-. Et voilà, elle y repensait, elle ne serait peut-être jamais une Kean, parce qu’il avait déjà eu des projets de mariage avec une autre. Sort toi, ça de la tête Cami. « Tu n’as pas à t’excuser. Je comprends.. Du moins, elle essayait, du mieux qu’elle pouvait, mais devant lui et sa famille, elle jouerait la comédie, elle ferait comme si, rien de tout ça ne le brisait le cœur, alors qu’il était déjà fissuré par ce qu’elle avait entendue. Vous êtes restés ensemble longtemps, moi la première, je pensais que vous étiez fait pour être ensemble, et que vous seriez le genre de famille parfaite. Je ne peux pas lui en vouloir. Il est vrai qu’il y a dix ans en arrière, lors de leur rencontre, Cami l’avait trouvé très mignon, mais ça, c’était avant de rencontrer Callie. Ils étaient si parfaits, si amoureux, tellement que cela pouvait même rendre jalouse Cami qui elle, ne vivait pas un amour aussi fort. Je pense qu’il a dit tout ce qu’il avait à dire.. Sache qu’il pense que je suis institutrice également. Et aussi.. Elle hésitait un instant, devait-elle lui dire le reste de la conversation ou devait-elle mentir et inventé une autre histoire ? Elle ne serait pas menti, il la connaissait bien trop, il comprendrait à la seconde même qu’elle racontait n’importe quoi. Comme l’histoire à Nashville où elle était soit disant partie voire les chevaux en pyjama, il n’avait pas mis une seconde avant de lui faire avouer la vérité, alors là, ça serait pareil. Tu n’as pas le droit de lui en vouloir, je pense qu’il a bu un peu également alors. Elle essayait de le défendre mais en réalité, elle ne voulait juste pas qu’il s’énerve et que la soirée dégénère pour si peu, après tout, c’était sa famille, et la famille quand elle est si bien, on doit la préserver. Il a dit qu’il ne t’avait jamais vu aussi heureux que lorsque tu étais avec elle.. Et.. Elle soupirait, en réalité, c’était cette partie qui l’avait le plus blessé, et elle allait devoir lui dire. Il a dit que ton père l’adorait et qu’il avait hâte qu’elle devienne une Kean. » Bien sûr que cela, l’avait blessé et plus qu’elle ne l’avouerait. Tout simplement, parce qu’elle, elle n’aurait jamais cette chance, le père de Dorian n’était plus. Et il est mort en pensant que son fils était avec la femme de sa vie, avec la femme qu’il épouserait et que porterait le nom des Kean. Jamais, elle ne le connaitrait, et jamais elle ne pourrait faire en sorte qu’il l’aime, et qu’il rêve que finalement, ce soit-elle, qui devient une Kean. Alors bien sûr, à ce moment précis, elle était très jalouse de Callie. Elle avait décidé de changer de sujet, de lui rappeler qu’ils devaient retournés à table rapidement, pour profiter du repas de Noël et de sa famille, en excuse, elle évoquait le fait qu’Owen devait lui raconter une histoire de leur enfance, et qu’elle avait vraiment hâte. « En réalité, il n’a pas eu le temps de finir de me raconter la fameuse histoire. Mais je ne manquerais pas de lui demander si ce que tu me racontes est vrai. » Naturellement, elle se moquait de lui, elle savait très bien qu’il disait la vérité et elle trouvait leur relation si mignonne, elle aussi, elle aurait aimé avoir quelqu’un de sa famille avec qui elle était aussi proche, elle n’avait pas ça, mais heureusement, elle avait la chance d’avoir eu Taylor dans sa vie, ce qui se rapprochait le plus d’une sœur pour elle. Elle était heureuse, Dorian souriait de nouveau et au final, c’est ce qu’elle avait voulu en évoquant se souvenir, elle savait que cela lui rappellerait des bons moments et lui rendrait son sourire. Elle n’avait qu’une hâte, sentir ses lèvres sur les siennes, ils ne s’étaient pas vu pendant toute une semaine, et ils n’avaient même pas eu le temps de profiter pleinement de ses retrouvailles, alors quand elle avait évoqué le gui, elle avait souri à sa réponse, elle aussi, étrangement, à ce moment précis, elle était pour le respect des traditions. Elle le taquinait naturellement, elle lui demandant s’il préférait qu’elle soit Callie ou Cami pour ce baiser. Ses mains sur sa taille la faisaient frissonner, ils avaient vraiment passé trop de temps l’un de l’autre, pour que ce simple geste, lui donne d’autres envies. « Cette personne, n’attends que ça, de t’embrasser, encore et encore. » Elle souriait, alors que leurs lèvres se rapprochaient au fur et à mesure, elle se mordait la lèvre inférieure, juste avant qu’enfin, ils s’embrassent. Le baiser était si doux au départ, si tendre pour devenir plus intense. Ils s’embrassaient tellement fort, avec tellement de passion, toute l’envie qu’ils avaient dû retenir pendant une semaine et même depuis leurs retrouvailles. Elle ne voulait pas que le baiser s’arrête, sa main se posait dans son cou, mais elle savait que si le baiser ne s’arrêtait pas rapidement, ils ne pourraient revenir en arrière et devront partir, loin d’ici, pour combler leurs envies. Le baiser se terminait, mais ils restaient proche l’un de l’autre, Cami souriait en entendant Dorian, le regardant tendrement, elle posait sa main sur sa joue. « Merci d’être toi et de faire de moi, la femme la plus heureuse sur terre. Je t’aime. »

Dorian n’avait pas tort, ils devaient y retourner mais maintenant, après se baiser, elle n’avait pas vraiment envie d’y aller. Elle souriait en entendant sa remarque sur son rouge à lèvre et elle haussait les épaules. « Maintenant que tu le dis, tu as en un peu. Elle approchait son visage et l’embrassait tendrement une dernière fois. Parfait, c’est beaucoup mieux comme ça. » Sa main se glissaient naturellement dans la sienne, et ensemble, ils partaient en direction du jardin pour retrouver le reste de la famille Kean. Elle souriait, contente d’avoir retrouvé Dorian et d’avoir pu profiter d’un petit moment en tête à tête. Cela lui avait fait le plus grand bien. En entendant sa remarque, elle se mordait la lèvre avant de lui chuchoter très bas, pour qu’uniquement lui puisse l’entendre. « Elle t’attendra peut-être dans ton lit ce soir.. » Elle lui fit un clin d’œil, elle était sûr qu’il comprenait très bien ce qu’elle sous entendait.

De retour à table, le repas se terminait dans la bonne humeur. Owen racontait des tonnes d’histoires sur le mini Dorian qu’il était et Cami ne pouvait s’empêcher de rire de temps à autre. Suzanne avait l’attention de montrer quelque chose de spéciale à notre américaine, Cami souriait, se demandant ce que cela pouvait être. Lorsqu’elle la vit arriver avec un grand album photo, son sourire s’agrandissait encore plus, elle avait hâte, de voir Dorian bébé, elle n’attendait que ça, elle était sûr qu’elle le trouverait mignon mais elle attendait que ça. « Désolé mon cœur, mais sans moi sur ce coup. J’ai vraiment hâte de voir ses photos Suzanne. » Suzanne était contente, peut-être même un peu trop. Elle s’installait à côté de la demoiselle et ouvrait l’album. Les pages défilaient les unes après les autres, et au plus on arrivait vers la fin de l’album, au plus le sourire de notre brune était grand. Elle fondait devant toutes ses photos, elle le trouvait si mignon, adorable, il avait un visage d’ange mais d’après tout ce qu’elle avait entendu ce soir, il était un petit cascadeur, pas si angélique finalement. « Vous êtes bien courageuse Suzanne, pour l’avoir supporté, ce petit démon. » Suzanne souriait, tout en continuant de raconter d’innombrables anecdotes, sur le jeune homme et son cousin. Cami se mit à rire en entendant l’histoire qu’elle lui racontait, et la remarque de Dorian. « Dites-moi vers quel âge vous avez arrêté vos cascades vous deux ? » Visiblement, Suzanne avait dû en supporter beaucoup, et avait dû avoir des frayeurs plus d’une fois. Finalement, Cami espérait avoir une fille, les filles sont plus calmes. Enfin, si vous demandez à Paul le père de Taylor, ils raconteraient surement des tonnes d’histoires sur les deux jeunes femmes qui ne sont pas toutes glorieuses. « Comme si c’était ses petites histoires d’enfances qui pourrait m’empêcher de t’aimer.. » Pendant un instant, son regard plongeait dans celui de Dorian, elle avait oublié qu’ils n’étaient pas seuls. Elle sortait dans ses pensées lorsqu’elle entendait Suzanne reprendre. « Epouse-là Dorian, j’ai bien l’impression que c’est la bonne. » Elle avait dit cela, tout en repartant vers le salon pour ranger l’album. Cami rougissait doucement et essayait de ne pas croiser le regard de Dorian, elle ne voulait pas qu’il voit l’envie qu’elle avait dans son regard, de devenir sa femme un jour, elle le savait, c’était le bon.

Mia venait chercher Dorian pour chanter des chants de Noël. Cami souriait, elle savait qu’elle ne devait pas le suivre, parce que premièrement, ça lui été très difficile de résister à Dorian mais alors Dorian qui jouait de la guitare, c’était encore pire. Discutant avec la femme d’Owen, celle-ci lui proposait de porter le bébé. Un sourire aux lèvres, Cami acceptait avec plaisir. Dans ses bras, elle berçait doucement la petite fille qui lui esquissait un léger sourire, Cami était aux anges, elle était si douce. Cami entendait la voix de Dorian qui s’élevait et chaque chanson qu’il chantait, la rendait encore plus amoureuse de lui, il était si parfait. Lorsqu’il se mit à chanter Santa tell me, Cami se mordillait la lèvre, c’était l’une de ses chansons de Noël favorite, elle aimait tellement cette chanson, elle n’avait qu’une envie, se mettre à chanter elle aussi, mais elle résistait, elle n’avait pas le courage de se lancer devant tant de personnes qui lui étaient inconnu, il y a quelques heures à peine. Elle entendait sa voix se rapprochait de plus en plus d’elle, elle tournait son visage lorsqu’elle le voyait près d’elle. Elle se tournait de nouveau vers la mère, lui rendant l’enfant, tout doucement, pour ne pas qu’elle se réveille. La mère s’éloignait pour monter l’enfant dans sa chambre, Cami souriait en entendant les paroles de Dorian, elle savait très bien ce qu’il essayait de faire. Elle s’approchait et chuchoter à son oreille, seul lui, pouvait comprendre. « Ce soir, je te promets de te déballer. » Elle se détachait, croisant son regard, elle lui faisait un clin d’œil. Mia applaudissait Dorian avec un immense sourire, on aurait dit une petite fangirl des années 90 quand un boy band sortait une nouvelle chanson. Son frère arrivait en courant vers le jeune couple et reprenait. « Cami, tu chantes quand toi ? Mia a dit que tu chantais bien mais je jouais au football tout à l’heure, je n’ai pas entendu. » Cami secouait la tête. « Je ne chante pas chaton, désolé. » Elle n’avait pas vraiment le temps de dire quelque chose qu’il reprenait. « S’il te plaaaaaaaait. » Il avait des yeux si doux, que Cami pourrait craquer mais elle devait rester forte. « Peut-être plus tard, il me semble que c’est l’heure du dessert. » Malheureusement pour elle, c’était sans compter sur Suzanne naturellement. « Oh pas du tout ma chérie, tu as le temps de chanter une ou deux chansons avant. » Intérieurement, elle soupirait, mais elle n’avait plus vraiment le choix désormais. Elle tendait les mains vers Dorian, prenant la guitare. Elle se décalait de la table, s’installait confortablement sur la chaise, elle sentait les regards posaient sur elle, et elle se répétait dans sa tête, la même phrase qu’elle avait dit à Dorian à Nashville : comme à la maternelle, ne regarde que moi. Elle accordait la guitare, se tournait vers Dorian, comme pour avoir un soutien émotionnel. A son tour, elle jouait les premières notes de la chanson de Kelly Clarkson, Underneath the tree. « You’re here where you should be, snow is falling as the carolers sing. It just wasn’t the same. Alone one christmas day presents, what a beautiful sight. Don’t mean a thing, if you ain’t holding me tight. You’re all that i need, underneath the tree. » Il s’agissait d’une de ses chansons favorites de Noël, rythmée mais à la fois avec des paroles magnifiques. Elle jouait les notes qui suivaient, croisant le regard de Dorian, elle essayait d’oublier le fait que tous les autres membres de sa famille pouvaient l’entendre. Le petit garçon frappait des mains, et alors qu’elle reprenait le reste des paroles, Cami plongeait son regard dans celui de Dorian, lui chantant pleinement ses paroles. « I was lost before you. Christmas was cold and grey. Another holiday alone, to celebrate but then one day, everything changed. You’re all i need. Underneath the tree. ». Lorsque la chanson se terminait, Cami entendait les applaudissements et se rendait compte, qu’elle regardait toujours Dorian droit dans les yeux. Elle reposait la guitare et passait une main dans ses cheveux. Elle remerciait tout le monde avec un sourire gênée et pris une gorgée de son verre d’eau. Nathan réclamait une autre chanson mais Suzanne arrivait avec le dessert. « Ce soir avant d’aller dormir mais d’abord, on mange le dessert et après, c’est l’heure de danser un peu. » Cami souriait, et lançait un regard furtif à Dorian avec un sourire, alors qu’Owen s’approchait. « Dorian, comment tu as fait pour trouver une copine aussi géniale ? Elle est belle, sympathique, drôle et en plus, elle joue de la guitare et chante. Il ne manquerait plus qu’elle sache danser également. Cami souriait doucement, s’il savait qu’elle dansait particulièrement bien la country et qu’elle apprenait le rock avec Cody, il serait surement surpris. Je me demande, comment t’as fait pour réussir à l’avoir. » Cami secouait la tête, mais en réalité, elle avait hâte d’entendre ce que Dorian allait répondre.

Le dessert passait rapidement, Cami aidait sa nouvelle belle-mère à débarrasser le tout alors que les autres invités continuaient la fête dehors. Ensemble, elle rangeait la maison, Cami souriait. « Tu chantes très bien Cami. Cami la remerciait avec un immense sourire. Merci, de rendre mon fils si heureux, merci de l’aimer autant que tu le fais. » Ses simples mots lui réchauffait le cœur et lui donnait les larmes aux yeux. « C’est moi qui devrais le remercier, il est parfait. » Nathan arrivait en courant dans la cuisine, prenant la main de Suzanne, il l’emmenait dans le jardin pour danser avec elle. Cami souriait en arrivant dans le jardin, elle s’approchait doucement de Dorian mais elle fut stoppée par Owen. Elle lui souriait et froncer les sourcils en l’entendant. « Oui ? » L’une des musiques favorites au monde de la demoiselle commençait, l’une des reines de la country pour elle : You’re still the one i want de Shaina Twain. Owen lui fit un clin d’œil. « J’ai choisi cette chanson pour toi Nashville girl. Cami ne peut s’empêcher de rire à cette phrase, tellement il avait essayé de prendre un accent américain du sud. Dorian, si tu n’invites pas ta copine, je le fais pour toi. » Il lui lançait un regard de défi. Cami et Dorian n’avait pas dansé un slow ensemble depuis le mariage de Taylor et James, ce qui remontait à pas mal de temps maintenant, mais surtout à une soirée qu’elle n’oublierait jamais. Owen tendait la main à Cami, qui l’acceptait naturellement, elle ne pouvait pas lui dire non. Il avançait doucement vers la mini piste de danse qu’il y avait un peu plus loin après les tables. Owen marchait ridiculement lentement, Cami était certaine qu’il le faisait exprès, pour laisser à Dorian le temps d’agir s’il voulait. Doucement, ils étaient enfin sur la piste de danse. Owen attendait encore quelques secondes avant de rapprocher Cami de lui. « ça t’amuse beaucoup de l’embêter n’est-ce pas ? Mais je ne suis pas sûr que ça marchera. Dorian n’est pas vraiment du genre jaloux et encore moins de son cousin. » Owen se mit à rire avant de reprendre. « T’es sûr de toi ? » Cami ne savait pas ce qu’il prévoyait, mais visiblement, Owen n’avait pas dit son dernier mot, ce qui pouvait presque faire peur à Cami. Elle se demandait vraiment ce qu’il avait en tête.

@Dorian Kean (camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. 674657830 (camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. 3956312242 (camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. 2413006148 :dance:
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Message(#)(camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. EmptyDim 14 Jan 2024 - 16:23

La soirée battait de nouveau de son plein, malgré ce petit accro en début de repas avec mon oncle. Cami m'avait rapporté ce qu'il avait continué de raconter après mon absence, ce qui me partageait entre deux sentiments. D'une part, je regrettais davantage de l'avoir laissé seule quelques instants,  je n'imaginais même pas comment elle avait dû se sentir, en l'entendant tarir autant d'éloge sur Callie, qui en effet était vrai il fut un temps, mais ce dernier était révolu. Et d'autre part, j'étais bien content de pas avoir été là, car j'étais certain que j'aurais fini par m'énerver et gâcher la soirée de tout le monde pour mes histoires personnelles. Qu'est ce qui a bien pu lui passer par la tête pour lui raconter à quel point j'étais heureux avec elle et que mon père l'adorait ? J'avais bien remarqué, au moment où elle m'en avait parlé, que ça l'avait tout de même blessé, et je m'en voulais tellement. Je désirais vraiment qu'elle passe une bonne soirée avec famille, qu'elle les apprécie autant que je voulais qu'ils l'apprécient. Je voulais que tous se rendent compte, que au contraire, je n'ai jamais été aussi heureux que depuis que je suis avec elle, qu'elle surpasse, et de loin, la relation que j'avais pu avoir avec Callie, et ça, j'en étais plus que certain déjà. J'allais devoir faire mon maximum pour rattraper cette soirée à ces yeux, je souhaitais qu'elle en garde un bon souvenir, et pas seulement comme la soirée, où mon oncle la comparé à mon ex. Mais au final, elle avait tout de même réussi à sauver un peu le moment, en nous permettant de nous retrouver un petit instant avec son idée de gui. Ce baiser avait fait le plus grand bien, comme une grande bouffé d'air frais, il m'avait remotivé et m'aiderait à tenir le reste de la soirée. Même si je devais avouer, qu'à cette instant, je rêvais qu'on soit chez nous, juste elle et moi, afin de pouvoir nous retrouver comme on en avait envie, et pas seulement avec des baisers volsé de temps en temps. Mais je devais m'en contenter pour le moment,  être patient et bien me tenir en présence de ma famille, un minimum du moins. Il y a bien un moment, où la soirée se terminera, et où on ne sera plus qu'elle et moi dans la chambre, et alors, je pourrais lui montrer ô combien elle m'a manqué. Savoir qu'elle avait les mêmes projets pour ce soir ne faisait qu'accentuer mon impatience et mes envies, mais je devais avant tout, profiter de la soirée, de ma famille et de nöel.

Après le repas, la séance souvenirs en anecdote et en photo avait été lancé. Malgré que je désapprouvais légèrement le fait de lui fournir autant d'informations compromettantes sur moi, je pouvais sentir mon cœur se réchauffer à chacun de ses sourires, et de ses rires. Elle passait une bonne soirée, et c'était tout ce qui comptait, même si la plupart du temps, ils se liguaient tous contre moi ! « Ne dis pas ça comme si elle n'avait eu que moi à supporter, Alex à fait bien pire que moi, j'étais réellement un ange à côté d'elle ! » Ma sœur me répondais d'un doigt d'honneur accompagné d'un sourire, ce qui m'amusait grandement. Pour le coup Cami n'avait pas tout à fait tort, ma mère a du mérite d'avoir réussi à nous supporter sans nous abandonner tout ce temps ! « Honnêtement ? Ça ne c'est jamais vraiment arrêté, bon bien sûr, on c'est un peu calmé depuis que monsieur à eu des enfants pour donner le bon exemple, mais ça, c'est seulement en apparence. » Bien sûr, on ne prend plus de risque inutile, mais disons que quand j'ai envie de partir en vadrouille pour un week-end sportif et chargé en sensation forte, je sais qui appeler. Je la regardais et lui souriais tendrement, en l'entendant me dire que rien de ce qu'elle avait entendu ce soir ne l'empêcherait de m'aimer. J'avais une forte envie de poser mes lèvres sur les siennes, mais je me contentais de profiter de son regard amoureux. Mais ma mère me sortait de mes pensés, et je la regardais à moitié surpris à moitié amusé de l'entendre dire une telle chose. Ça avait été du rapide dis donc pour qu'elle l'adopte ! Ce qui était plutôt drôle, était le fait que je savais déjà plus ou moins que Cami aimerait beaucoup se marier un jour, et encore plus si c'était avec moi, si ses dires étaient vrai. Et la voir fuir mon regard était des plus adorable. « Mais j'y compte bien. » Lançais-je à la fois, pour ma mère, à la fois pour Cami et à la fois pour moi même. Je me rapprochais ensuite d'elle, pour lui parler proche de son oreille pour que seule elle entende. « Après celle des enfants, j'ai l'impression que tu as aussi la bénédiction de ma mère pour être la future madame Kean... Encore un peu et tu vas conquérir toute la famille.  » Je la fixais avec un petit sourire avant d'être interrompu par Mia

L'heure des chansons était arrivé, et elle ne l'avait pas oublié, certainement pas, alors que je dois avouer que ça m'était complètement sorti de la tête. Mais j'avais tout de même pris la guitare et pousser la chansonnette avec grand plaisir. J'avais pourtant essayé de convaincre Cami de chanter avec moi, même en chantant des chansons, qui je savais qu'elle adorait. Mais j'avais vite remarqué qu'elle était occupé à plus important, elle avait la petite dernière de la famille dans les bras, et la voir avec dans les bras me faisait littéralement fondre. Elle avait l'air vraiment à l'aise et surtout plus qu'heureuse, ce qui me réconfortait dans le fait qu'elle voudrait peut être des enfants un jour finalement. Je m'étais installé au côté de ma bien aimé pour terminer ma chanson, dans l'espoir de la convaincre une dernière fois. Et je n'avais pas pu m'empêcher d'esquisser un petit sourire en coin, en entendant sa réponse aux paroles de la chanson qui lui était destiné. La fin de soirée promettait de plus en plus d'être plus qu'intéressante, je pense que certains cadeaux seront déballés avant l'heure et surtout, en privé. Une fois la chanson terminé, Mia était plus que ravie du spectacle quant à son frère, il en réclamait une de Cami. Et malgré ses supplication elle lui refusait. « Oui Cami, s'il te plaît, fait plaisir aux enfants... » Je la regardais avec une moue faussement triste, pour soutenir Nathan et faire craquer Cami. Elle essayait de se défiler en invoquant l'excuse du dessert, mais fort heureusement pour nous, ma mère avait le dernier mot, et nous accordait du temps supplémentaire pour qu'elle puisse chanter un peu. Intérieurement je jubilais, elle ne pouvait plus se défiler, j'avais vraiment envie de l'entendre chanter, et surtout que tout le monde entende sa voix en or. J'affichais un immense sourire en la voyant tendre sa main vers moi pour avoir la guitare. En lui donnant, je lui chuchotais. « Ça va aller,  tu es incroyable. Regarde seulement moi. » Je la regardais ensuite se préparer, me regarder, puis se lancer. Je ne la quittais pas du regard et ne quittait pas non plus mon sourire tout le temps de la chanson. J'adorais tellement l'entendre chanter, j'adorais sa voix, que je pense ne jamais m'en lasser. Mon sourire c'était agrandi, et mon cœur fondait davantage en l'entendant me chanter certaines paroles, ce que je pouvais l'aimer. Je la trouvais tellement belle à ce moment là, enfin encore plus que d'habitude, si cela était possible. J'applaudissais avec les autres, tout le monde avait l'air plutôt surpris, mais dans le bon sens, et avaient eu l'air d'apprécier grandement la chanson. Ma mère stoppait Nathan, qui réclamait une autre chanson, mais c'était l'heure du dessert. Je déposais un baiser sur la joue de Cami. « Tu as été vraiment super... Je vais avoir du souci à me faire, tu vas me détrôner les prochaines années en temps que maître de la guitare et de la chanson. » Owen s'approchait ensuite de nous, pour complimenté Cami, ce qui me faisait plaisir et me faisait sourire pas la même occasion. « Que veux tu, j'en ai de la chance ! Et bien sûr qu'elle danse aussi, un déhanché incroyable même je dirais. Je te le dis, j'ai trouvé la femme parfaite. » J'esquissais un sourire amusé, même si je pensais ce que je disais, et lançais un petit regard à Cami en passant mon bras par dessus ses épaules. Je laissais échapper un petit rire en l'entendant se demander comment j'avais fait pour avoir une copine telle que Cami. « C'est si surprenant que ça que je puisse avoir une copine aussi géniale ? Je sais pas comment je dois le prendre !  Mais que veux tu... Je suis un mec génial aussi, et t'a vu ce corps, elle n'a pas su me résister. » Je pointais mes abdos du doigt et riait avec Owen de ma mauvaise blague, avant de déposé un nouveau baiser sur la joue de Cami pour me faire pardonner. « Nan pour être honnête, je me pose la même question que toi pour le coup, je ne sais vraiment pas comment j'ai fait pour qu'elle puisse même juste supporter un petit con comme moi. On à toujours été plus ou moins attiré  l'un par l'autre depuis qu'on se connaît, après c'était une histoire de timings et de bon moment je présume. Ça c'est fait petit à petit quoi. » Je lui souriais, ainsi qu'a Cami. « Et depuis que vous vous connaissez c'est à dire ? » Je réfléchissais un instant pour ne pas dire de bêtise. « Et bien concrètement depuis plus d'un an, mais officiellement on c'est rencontré y'a genre dix ans je crois. » Il semblait réfléchir un instant, comme si il calculait quelque chose avant d'esquisser un sourire. « Dix ans ? Du coup, tu veux dire, que si tu n'avait pas connu Cal... Celle dont on ne doit pas prononcer le nom, pardon. Vous vous serez pécho à ce moment là ? » Je fronçais légèrement les sourcils avant de rire légèrement à sa remarque. Je lançais un regard en coin a Cami en souriant avant de répondre à mon cousin. « Bah personnellement oui j'aurais tenté ma chance. Attend, à 18 ou 19 ans, une bombe comme ça, tu passe pas à côté sans rien tenter. Après elle, je ne sais pas. » J'esquissais un sourire amusé, et tournais mon visage vers Cami, curieux de sa réponse, mon bras toujours par dessus ses épaules.


Le dessert, et le repas par la même occasion totalement terminé, j'aidais Owen à pousser un peu les tables pour faire de la place pour ceux qui voudraient danser, pendant que Cami était parti aider ma mère à débarrasser. Mon cousin commençait à préparer une playlist et je voyais Nathan partir comme une flèche à l'intérieur de la maison. Je souriais en le voyant revenir avec ma mère et Cami qui suivait juste derrière, se dirigeant vers moi. Mais j'étais assez surpris de voir Owen l'arrêter, je finissais par rire doucement en l'entendant mettre une chanson spécialement pour elle et s'en vanter. « Comme si ça allait changer quelque chose. Tu vas l'inviter dans tout les cas. » Je levais les yeux aux ciels amusé à son défi. Bien que je voulais danser avec elle, je pouvais bien laisser Owen lui accorder une danse si il le souhaitait. Cami acceptait l'invitation et je les regardais s'avancer doucement vers la piste de danse improviser. Beaucoup trop lentement, ce qui me faisait doucement rire, je ne sais pas ce qu'il essayait de faire, mais il avait forcément une idée derrière la tête. Il savait que je n'étais pas jaloux, et n'y avait jamais eu ce genre de compétition entre nous, et puis surtout il était très amoureux de sa femme, je n'avais rien à craindre la dessus. Je le voyais ensuite prendre la main de Cami dans la sienne, et poser l'autre sur sa taille avant de commencer à danser doucement avec elle, avec d'autres couples dansant également autour d'eux. A chaque fois que je croisais son visage, il prenait des mines expressément exagérés et je pouvais clairement lire sur ses lèvres des phrases du style -Je vais la pécho.- ou bien -tant pis pour toi.- ou encore en me faisant des doigts, ou même en me pointant les fesses de Cami du doigt et en levant son pouce en l'air, avec une expression très amusé sur le visage. Il n'était pas possible, je levais une fois de plus les yeux aux ciels en riant légèrement. « Ça va j'ai compris. » J'avais dit ça pour moi même avant de me diriger vers eux. J'attrapais alors la main d'Owen, et la lui tordait gentiment pour le faire lâcher Cami. « Bas les pattes, tu permets ? » Je haussais un sourcil un petit sourire amusé aux lèvres.  « Je vais finir par dire à Emily, tu sait, ta femme, la mère de tes enfants, que tu dragues ma copine. » Il avait pris un air faussement surpris avant de rire. « Mais pas de problème, elle n'attend que toi cher cousin. » Je tendais ensuite ma main vers Cami, un sourire aux lèvres, pour l'attirer vers moi et passer mes bras autour de sa taille. « Quel crétin, il ne t'a pas importuné j'espère au moins ? Sinon tu me dis, et je le noie dans la piscine. » Lançais-je en plaisantant, en commençant à danser doucement avec elle. C'est qu'à ce moment là que je réalisais qu'au final ça faisait bien longtemps qu'on avait pas dansé ensemble comme ça. Je souriais tout seul en ayant des images du mariage qui me revenait en tête, c'était vraiment une soirée exceptionnelle, à jamais gravé dans ma mémoire. « Ça rappelle des souvenirs non... ? » Je profitais alors de ce moment, mon regard plongé dans le sien. « Tu sait je repense à ça, je voulais te dire... Je suis sûr que mon père t'aurait adoré sur le champ également. Et si tu me crois pas, tu peux demander confirmation à ma mère. » Je la regardais tendrement. « Tu l'aurais conquis aussi vite que les autres, si ce n'est plus encore.» Je déposais un baiser sur son front, avant d'y poser mon front contre le sien. « Et il aurait été plus que fier, que de voir une personne telle que toi rentrer dans la famille. » Je déposais un rapide, mais tout de même tendre baiser sur ses lèvres. Je pensais sincèrement tout ce que je disais, et j'étais même certain que ça se serait passé exactement comme ça. « Tu sais il y à autres choses aussi dont je voulais te parler... » Je ne savais pas trop par où commencé, mais je trouvais que le moment était pas trop mal, et au moins je n'aurais pu cette question qui tournerait dans ma tête. « C'est par rapport aux... » La musique changeait du tout au tout, pour quelque chose de beaucoup plus festif et rythmé, ce qui me coupait complètement dans mon élan. Quasiment tout le monde c'était levé pour danser, le moment calme et discussion profonde était clairement terminé. Je lui lançais alors un regard amusé en souriant et en haussant les épaules. « On verra plus tard. » Owen et Emily nous rejoignaient alors pour danser.

Après quelques danses, je m'étais absenté le temps de me rendre aux toilettes. Celle du rez-de-chaussé étant prise, je m'étais dirigé vers celle de l'étage. En y sortant j'entendais les pleurs de la petite Ava venir de la chambre d'amis, là où elle dormait. Je décidais alors de m'y rendre pour voir si tout allait bien, au cas où, histoire de ne pas faire déplacer ses parents pour rien, qui devait être entrain de s'amuser. J'ouvrais doucement la porte sans la refermer complètement derrière moi et pénétrais à l'intérieur de la pièce, éclairer par seulement une veilleuse. Je me penchais alors au dessus de son lit, et tentait de lui remettre sa tétine dans la bouche, sans succès. « Bah alors qu'est ce qu'il t'arrive ? » Je parlais d'une voix douce et posé. J'hésitais entre essayé de la rendormir moi même pour de ne pas déranger Emily ou Owen, afin de les laisser profiter un peu, ou bien alors les appeler au secours. Je me souvenais ensuite, que pour endormir leur fille, Emily lui chantait souvent des chansons. Après tout j'étais seul, autant essayer. Je la prenais alors doucement dans mes bras, alors qu'elle pleurait encore, et la berçait du mieux que je pouvais en réfléchissant ce que je pourrais bien lui chanter. Je souriais ensuite, et commençais, en chantant plus doucement. « All those days watching from the windows, all those years outside looking in, all that time never even knowing, Just how blind I've been. Now I'm here blinking in the starlight, now I'm here suddenly I see, standing here it's all so clear. I'm where I'm meant to be. » Doucement, elle arrêtait de pleurer, et m'écoutait, ça avait l'air de fonctionner, et elle avait l'air d'apprécier. Je continuais alors de chanter, jusqu'à ce qu'elle s'endorme, ce qui m'était du temps à arriver. Au bout d'un moment, j'avais entendu la porte grincé légèrement, et en levant les yeux, j'étais surpris d'y voir Cami. Je lui souriais, sans arrêté de chanter pour autant. Je devais avouer, que j'étais un peu gêné, mais au finale, pas tant que ça, je prenais du plaisir à chanter cette chanson à cette petite, alors ça ne me dérangeait finalement pas plus que ça qu'elle m'ait entendu, depuis je ne sais quand d'ailleurs. Je lui faisais signe de rentrer si elle voulait, ne sachant pas ce qu'elle faisait ici, si elle me cherchait, ou si elle était venu récupérer quelque chose dans ses affaires ou peut être m'avait elle entendu a travers le babyphone. Une fois qu'elle paraissait endormi, j'arrêtais de chanter et levais mon regard vers Cami, en parlant toujours bas, pour ne pas la réveiller. « Tu es là depuis longtemps ? » Je reposais ensuite doucement Ava dans son lit et me retournais vers ma petite amie, un sourire aux lèvres. « Ce n'est pas bien d'espionner au porte voyons... » Il est vrai que c'était un peu de mauvaise fois, étant donné que je lui avais fait la même chose dans la soirée, deux fois qui plus ait. Je la prenais ensuite dans mes bras en déposant un bref baiser sur ses lèvres, et repensais par la même occasion à la question que je voulais lui poser tout à l'heure. Pour le coup, il n'y aurait pas d'endroit plus calme qu'ici, et puis la question était plutôt de circonstance. « Tu sait... J'ai pensé toute la soirée à la question que ma mère t'a posé au début, et pour laquelle tu n'a pas vraiment répondu, voir pas du tout même... Mais il y avait beaucoup de monde, donc j'ai trouvé ça normal, mais maintenant qu'on est que tout les deux, je t'avoue que ça me trotte un peu dans la tête et... » J'avais toujours tendance à tourner autour du pot quand j'avais quelque chose d'important, voir de potentiellement gênant à lui demandé, j'espérais qu'elle ne le prenne pas mal, ou que surtout qu'elle ne fuit pas. Mais je voulais vraiment cette réponse. « Et ma mère à posé cette question parce que elle en rêve mais aussi parce que elle sait que c'est ce que je veux, et elle a pas pu s'en empêcher et puis... » C'est fou cette incapacité à cracher le morceau tout de suite. « Enfin je sais pas, c'est peut être un peu tôt pour en parler, mais je me dit que tant qu'on y est pourquoi pas. Après tout, j'arrive très bien à imaginé mon futur avec toi alors... Je voudrais être sûr qu'on imagine la même chose et qu'on est sur la même longueur d'onde tu vois ? » Bon allé au bout d'un moment il faut se lancer, elle ne va pas me manger, au pire ça sera juste terriblement gênant, mais pas de quoi stresser quoi ! « Donc... Toi, je sais pas, par exemple, à tout hasard, tu voudrais avoir des enfants plus tard, un jour... ?» Je laissais un petit instant de blanc, avant de reprendre. « De manière générale déjà hein... Après, a voir, si tu vois ça, potentiellement, avec moi, ou quelqu'un d'autres quoi... » Je passais ma main dans ma nuque un peu gêné tout même, et surtout, un peu inquiet de sa réponse, je fuyais également son regard, ne sachant pas si je devais la regarder dans les yeux ou non. Je croisais tout ce qui était croisable pour que ça passe, et que je n'ai pas rêvé, et que l'on soit bien clairement sur la même longueur d'onde, sur les mêmes rêves.




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Message(#)(camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. EmptyLun 15 Jan 2024 - 16:48

Elle était certaine désormais qu’elle aurait regretté toute sa vie si elle n’était pas venue à Sydney pour les fêtes de Noël. Cami était ravi de voir que la famille de Dorian faisait en sorte de la mettre à l’aise, de l’accepter, de prendre le temps de la connaitre, de lui poser des tonnes de questions sur son travail, sa vie à Brisbane. Heureusement pour elle, personne ne lui avait encore parler de sa famille, et elle en était ravie. Face à cette famille si unie, elle n’assumerait pas ses parents totalement cinglés, sa famille dysfonctionnelle, qui ne pense qu’à l’argent et à l’image de marque. Alors qu’eux, les Keans aimaient juste passer du temps ensemble, rire, danser, chanter, faire de la musique, jouer avec les enfants, prendre le temps de vivre simplement mais de vivre vraiment et pleinement. En regardant chaque photo de l’album d’enfance de Dorian, elle souriait, un peu plus dès que sa mère passait à la page suivante. Chaque photo avait une petite annotation, et à chaque fois, Suzanne se souvenait parfaitement de chaque instant qui avait précédé ou suivi la photographie, c’était incroyable, elle était tellement fière de ses enfants. Alex avait fait énormément de bêtises petite, la liste était longue, elle avait même fait une pause dans ses études pour suivre un groupe en concert pendant deux mois, et malgré ça Suzanne était fière d’elle et elle la couvrait d’éloge, c’était impressionnant. Mais la fierté qu’elle avait dans ses yeux lorsqu’elle parlait de Dorian était magique. Elle avait les pupilles si grands, le sourire aussi grand, et chaque mot qu’elle prononçait en parlant de lui, était remplis d’amour et de bienveillance. La tête posait sur son menton, Cami admirait la famille Kean au complet, elle était un peu jalouse mais surtout heureuse de se dire qu’un jour, elle en ferait surement parti à part entière, qu’un jour, elle aussi, elle pourrait prendre place autour de la table et appelait cet endroit : sa maison. Parce que bien qu’elle considérait Dorian comme sa safe-place, sa maison, son tout, ce n’était pas encore dit implicitement, ils n’avaient pas encore passé ce cap. Le sourire de Cami s’agrandissait quand elle entendait Suzanne suggérait à Dorian qu’il devrait l’épouser. Intérieurement, elle était comme une enfant le matin de Noël lorsqu’il descend les escaliers et se rend compte que le père noël lui à apporter des tonnes de cadeaux. Intérieurement, elle faisait une danse de la joie, et sautait dans tous les sens. Elle essayait de ne pas croiser le regard de Dorian, parce qu’elle était presque certaine de se mettre à rougir d’un coup. Cependant, lorsqu’il reprenait la parole pour dire qu’il y comptait bien, un sourire se posait sur ses lèvres, elle se mordait celle-ci pour ne pas hurler de choix, elle y avait déjà pensé, elle ne mentirait pas à ce sujet. Elle l’aimait, comme elle n’avait jamais aimé personne. Le sentant s’approchait d’elle, la demoiselle le regardait dans les yeux avant de tendre l’oreille à son chuchotement. « Il vaudrait mieux pour toi, que je le devienne. Sinon, tu aurais rompu ta promesse, de ne plus jamais avoir de relations intimes avec quelqu’un d’autre que madame Kean. » Elle lui fit un clin d’œil, mais à vrai dire, elle n’eut le temps de rajouter autre chose, elle aurait rêvé de sentir ses lèvres contre les siennes mais Mia les interrompit.

Rapidement, les choses avaient évolué, Cami se retrouvait avec Dorian à ses côtés, se mêlant aux enfants, pour la suppliait de chanter une chanson. Elle le regardait en fronçant les sourcils, il n’était pas possible, faire en sorte de mêler les enfants dans l’histoire pour obtenir ce qu’il voulait. Cami s’était juré de ne pas chanter une autre chanson que celle qu’elle avait partagé avec Mia, mais Nathan avait ce regard, si mignon, si attendrissant, qu’elle ne pouvait résister une seconde de plus. Elle souriait, le temps qu’elle régler sa guitare en entendant la remarque de Dorian, en quelques secondes, elle était reparti un instant à Nashville, lors de leur karaoké. Un moment hors du temps, qu’elle ne pourrait jamais oublier. « Comme à la maternelle. » Lançait-elle en chuchotant légèrement. Elle se mettait enfin à chanter, l’une de ses chansons favorites de noël, elle était si belle, rythmée mais aussi avec des paroles digne d’une déclaration d’amour. Elle chantait cette chanson pour Dorian, rien que pour lui, c’était son regard dans le sien, comme si personne d’autre n’existait. Elle terminait la chanson, et son sourire s’agrandissait en entendant Dorian. « Les prochaines années ? Disait-elle d’une petite voix. Tu m’imagines à tes côtés les prochaines années ? » Cette simple phrase lui réchauffait le cœur, lui aussi, imaginais un avenir avec elle, elle n’était pas la seule à s’imaginer une vie ensemble, plein d’amour, de rire, de complicité, elle avait vraiment hâte de vivre son futur avec lui. Il était l’homme avec qui elle voulait vivre, et ses quelques mots lui confirmait qu’il voulait la même chose avec elle. Owen arrivait derrière eux, Cami posait la guitare à ses côtés avant de se tournait vers le jeune homme. Elle souriait en entendant ce qu’Owen demandait à son cousin, c’était assez drôle et Cami était assez contente de ce qu’il disait. Bien qu’elle ne se considérait pas comme parfaite et non plus « trop bien » pour Dorian, cela lui faisait plaisir. Cami éclatait de rire en entendant ce que Dorian disait, en montrant ses abdominaux, elle secouait la tête et regardait Owen. « Absolument, c’est la seule raison pour laquelle je suis tombée sous son charme, ses abdos. » Cami faisait un clin d’œil à Dorian, après tout, elle jouait au même jeu que lui, elle le regardait avec un sourire, qui s’agrandissait en sentant son baiser sur sa joue. « Ne dis pas n’importe quoi. Tu es très facile à supporter, et puis, je me dis que peut-être c’est ma bonne action pour rentrer au paradis ensuite. » Elle adorait leur relation, le genre où ils pouvaient se taquiner sans le prendre mal parce qu’ils savaient déjà ce qu’ils ressentaient l’un pour l’autre. Owen semblait surpris d’entendre que les deux jeunes gens se connaissaient depuis autant d’années finalement. Il prononçait presque le nom de Callie ce qui faisait rire Cami, elle était désormais connue comme Voldemort, ici, le prénom interdit. La brune appréciait la question d’Owen. Il est vrai qu’elle s’était posé cette question précédemment. Et si, dix ans en arrière, Dorian avait été disponible, il est vrai que ses copines n’avaient pas arrêter de lui dire, qu’il y avait eu une étincelle entre eux, une alchimie indéniable, comme un coup de foudre, et pour cause, Cami était tombé sous le charme de Dorian, elle l’avait trouvé extrêmes beau, et quand elle avait appris à le connaitre, elle était subjuguée par sa gentillesse, mais il était en couple et aurait-elle pris le risque de tomber amoureuse de lui alors qu’elle n’était là que pour deux semaines ? Elle voyait parfaitement que Dorian attendait sa réponse, elle haussait les épaules doucement avant de reprendre. « Je ne pense pas que j’aurais tenté ma chance. Une seule seconde de silence, elle reprenait rapidement pour que Dorian ne puisse penser autre chose. Parce qu’à peine je t’avais vu, j’étais déjà sous ton charme, alors prendre le risque de tomber amoureuse de toi – ce qui aurait été le cas, c’est certain, tu étais et es la personne la plus gentille, drôle, aimante et parfaite que j’ai pu rencontrer -. Je ne pouvais pas tomber amoureuse de toi, et au bout de quinze jours, repartir loin de toi, et devoir vivre une rupture si douloureuse. Elle lui souriait. Tu étais ma bonne personne, au mauvais moment. Et la preuve est que les âmes-sœurs, ne finissent toujours pas se retrouver. » Elle n’arrivait pas à croire qu’elle venait vraiment de lui faire une si belle déclaration d’amour devant son cousin, ça pouvait être presque gênant mais Cami, ne regrettait aucun mot de ce qu’elle venait de dire, elle le pensait réellement. Il était son âme-sœur, la personne qui lui correspondait à cent pour cent. Elle se penchait doucement vers lui et déposait un baiser rapide sur ses lèvres, tendre mais rapide, beaucoup trop rapide mais ils n’étaient pas seul.

La soirée était passé si rapidement, Cami ne pouvait pas croire que le repas était déjà terminé. Heureusement, il restait encore quelques moments de danse avant que tout le monde part se coucher, en attendant le passage du père noël demain matin. Elle avait si hâte de voir les enfants ouvrir tous leurs cadeaux, comme si c’était le plus beau jour de leur vie. L’une de ses musiques d’amour de country favorite commençait et Cami rêvait de danser avec Dorian sur ce titre, elle fut cependant surprise de voir Owen, lui tendre la main. Elle ne pouvait la refuser, elle ne le ferait pas, ce n’était pas polie, qui plus est. Sur la piste de danse, elle taquinait Owen sur le fait que tout ce qu’il ferait ne rendrait pas son cousin jaloux, ça n’allait pas être le cas, elle le savait. Ils dansaient ensemble, au rythme de la musique, Cami chantonnait les paroles dans sa tête, sachant très bien ce qu’Owen faisait dans son dos, elle ne pouvait s’empêcher de rire. « Tu sais que ça ne marchera pas, n’est-ce pas ? » Elle était sûr de ce qu’elle avançait, elle savait pertinemment que Dorian ne jouerait pas au rôle du petit-ami jaloux. Elle fronçait les sourcils en entendant la voix d’Owen qui reprenait. « Je serais toi, je n’en serais pas si certaine. » Il lui lançait un regard vers derrière elle, et elle apercevait Dorian qui arrivé. Elle était assez surprise de le voir venir, après tout, il prônait sa non-jalousie et il s’agissait de son cousin. Cami souriait en acceptant la main que Dorian lui tendait, elle venait mettre ses bras autour de sa nuque, le regardant dans les yeux amoureusement, elle ne voyait vraiment que par lui. « Il a été un parfait gentleman. Ça doit être un critère pour être un Kean. » Avouait-elle en souriant, elle le pensait. Ils avaient tous l’air d’être des hommes sincères et avec une réelle part de romantisme, c’était impressionnant. Leurs mères avaient fait un travail époustouflant. Dans ses bras, Cami profitait de l’instant, elle respirait son odeur, profitait de sa peau sur la sienne, c’était hors du temps. Un sourire sur son visage, quand il parlait des souvenirs, elle se contenait d’hocher la tête positivement, tout ça, lui rappelait Nashville, toutes ses soirées qu’ils avaient passés ensemble là-bas, mais surtout la soirée qui avait changé son destin, la soirée où il lui avait dit qu’il l’aimait et qu’elle aussi, l’aimait de tout son être. Elle repensait à la chanson qui lui avait écrite, à tout ce qu’elle avait vécu, les larmes sur son visage, le sourire sur ses lèvres, son cœur qui battait la chamade. Elle levait le regard vers le sien avant de reprendre. « Je n’oublierais jamais, la meilleure soirée de ma vie, enfin, plutôt le meilleur week-end de ma vie. » Elle le regardait dans les yeux tendrement et ses yeux à elle, se remplissait de larmes en entendant ce qu’il disait à propos de son père, cela la touchait plus qu’elle ne pouvait l’avouer. Les larmes qu’elle essayait de garder, se mirent à couler doucement sur ses joues, elle se mordait la lèvre en l’entendant, c’était un moment parfait. « J’aurais beaucoup aimé le rencontrer, je l’aurais remercié des milliers de fois d’avoir élevé un homme comme toi.. Je t’aime, tellement. » Elle profitait du baiser, tendrement, bien que trop rapide, elle l’appréciait tout de même. C’était leur moment, à eux, si romantique, si simple et pourtant qu’il leur correspondait si bien. Dorian reprenait la parole, il voulait lui parler de quelque chose, elle fronçait les sourcils en l’entendant, elle se demandait ce qu’il voulait lui dire, de quoi voulait-il parler mais pour la première fois depuis longtemps, elle n’était pas inquiète à propos de cette possible conversation. Alors qu’il commençait à lui expliquer de quoi il s’agissait, la musique changeait pour quelque chose de plus rythmée. Owen et sa femme les rejoignait et Dorian lui disait qu’ils en parleraient plus tard. Cami se contentait d’hocher positivement la tête avant de se mettre à danser.

La soirée battait son plein, tout le monde dansait ensemble. Dorian s’excusait pour aller aux toilettes, et Cami essayait tant bien que mal d’apprendre à Owen, une danse country. Ils faisaient simple pour la première, elle essayait de lui apprendre cotton eyes joe, mais même ça, cela semblait compliqué pour lui, pourtant, de base, il voulait apprendre footloose, jamais il n’y arriverait, c’était sûr. « Mais non, Owen, on ne twerk pas en dansant la country. » Cami riait aux éclats, elle n’avait pas ri autant depuis si longtemps, elle avait vraiment l’impression de faire partie de la famille. Ils dansaient encore pendant des minutes ensemble, profitant de la musique. Au bout d’un moment, Owen s’en allait, prendre à boire, bien trop déçu de ne pas y arriver. Cami promettait à Emily qu’elle lui apprendrait une danse qui ferait tourner la tête de son homme après, elle avait un très bon souvenir de la fois où elle l’avait faite pour Dorian. En parlant de Dorian, elle se mit à la chercher du regard, se demandant où il était, cela faisait un moment qu’il était parti au toilette. Elle s’approchait de la table, regardant autour d’elle et elle souriait en entendant sa voix dans le babyphone, elle entendant les pleurs de la petite Ava et ensuite la voix de Dorian qui chantait. Son sourire s’agrandissait, son cœur se mit à battre plus vite en entendant la chanson qu’il interprétait. Cette chanson était l’une des préférés de Cami, signe de sa scène de dessin animée favorite, les lanternes qui s’élèvent, le romantisme du moment, les paroles de la chanson, la mélodie, elle en était folle. Elle espérait un jour qu’on lui chante à elle, mais elle appréciait l’entendre comme ceci pour le moment. Doucement, elle quittait le jardin pour se rendre à l’étage, elle restait quelques instants derrière la porte, écoutant l’homme qu’elle aimait chanter cette chanson, elle-même la chuchotait doucement. Elle finissait par ouvrir doucement la porte, passant sa tête puis son corps, elle la repoussait doucement derrière elle, pour ne pas faire trop de bruit et réveiller la petite. Elle souriait en l’entendant finir la chanson, c’était si beau. « Assez longtemps pour t’avoir entendu chanter cette magnifique chanson. » Disait-elle avec un sourire. Elle le regardait avant de reprendre. « Si ce n’était pas un bébé, je serais presque jalouse que tu chantes cette magnifique chanson d’amour à quelqu’un d’autre. » Elle souriait lorsqu’il s’approchait et la prenait dans ses bras. Ses bras se glissaient autour de sa taille, son visage se relevait vers le sien, elle l’admirait, dans la pénombre, seule la lumière du lampadaire de dehors les éclairait, c’était très romantique. Elle souriait contre ses lèvres, prolongeant le baiser tendrement.

Dorian essayait de nouveau de lui parler, mais il avait vraiment l’air d’avoir du mal à dire ce qu’il voulait dire, à trouver ses mots, c’était presque perturbant. Elle se demandait ce qu’il voulait lui dire, si cela était une bonne nouvelle finalement, parce que sa réaction était perturbante. « Sur la même longueur d’ondes à propos de quoi Dorian ? » Elle n’avait pas vraiment toutes les informations et cela commençait à l’inquiéter à vrai dire. Elle n’eut pas le temps de se faire plus de films, qu’enfin, le jeune homme en arrivait au fait. Cami souriait, elle le trouvait si adorable, il avait l’air tout gênée, alors que la question était si mignonne, il est vrai qu’il n’en avait jamais discuté, pour cause, cela ne faisait pas longtemps qu’ils étaient ensemble finalement. Elle était folle de lui, et peut-être il prendrait peur s’il apprenait ce qu’elle imaginer pour eux, depuis des semaines, une vie jusqu’au jour où ils s’endormiront pour toujours, c’est peut-être trop ? « Dorian.. Si je n’ai pas répondu à la question de ta mère tout à l’heure, c’est parce qu’elle m’a surprise. Elle laissait un instant de silence avant de reprendre doucement. ça ne faisait même pas une heure qu’on était ici et .. Elle réfléchissait, se demandant comment elle allait pouvoir expliquer ses sentiments. On en a jamais parlé ensemble et je ne voulais pas donner une réponse qui pourrait te mettre mal à l’aise, si jamais, on ne serait pas d’accord sur la réponse. » Elle ne savait pas si le jeune homme en voulait, mais, elle, elle en voulait, elle était sure, elle avait l’impression d’être née pour être mère, d’être ce genre de personne, qui voulait donner autant d’amour qu’elle pouvait. « C’est le rêve de ma vie d’avoir des enfants.. Elle lui souriait, naturellement, cela lui faisait peur, elle avait peur d’être une mauvaise mère, d’être comme sa mère finalement, de ne pas réussir à être fière de ses enfants dans tout ce qu’ils feront de leurs vies, elle voulait être comme Suzanne et non comme Katherine Hasting. Mais j’ai un nouveau rêve.. Elle souriait grandement, et ses joues rougissaient, heureusement, il ne pouvait pas le voir dans le noir. Mon nouveau rêve, c’est d’avoir des enfants.. avec toi.. Elle venait poser délicatement sa main sur sa joue, pressant ses lèvres tendrement contre les siennes, avant de se remettre sur ses pieds. Et toi.. ? C’est ce que tu veux ? Je veux dire.. Avoir des enfants.. avec moi ? » Il avait confirmé précédemment qu’il voulait des enfants, mais, elle, elle s’imaginait un mini Dorian ou une mini Cami qui courrait dans leur jardin, elle ne se voyait plus avoir des enfants avec quelqu’un d’autre, alors, elle espérait que sa réponse serait dans le même sens que la sienne. Son cœur battait à une vitesse folle. « Et je dois avouer, que,  te voir avec Ava dans les bras, et t’entendre chanter cette chanson, ça m’a donnait envie de m’entrainer avec toi à faire des enfants.. Si tu vois ce que je veux dire.. » Elle lui faisait son sourire coquin, elle venait déposer ses lèvres sur les siennes, dans un baiser un peu plus intense que les précédents. Elle arrêtait son baiser avant qu’elle ne puisse se contrôler, et prenait la main dans la sienne tendrement. Elle entendant des pas dans les escaliers, et serrait sa main doucement. « On devrait redescendre. » Elle ouvrait doucement la porte et s’avançait dans le couloir.

De retour en bas, Cami croisait la mère de Dorian dans le couloir qui menait vers le jardin. Elle lui souriait alors que Suzanne reprenait la parole. « Cami, j’ai oublié de te demander. Notre américaine se tournait vers Suzanne, sa main toujours dans celle de Dorian. Elle l’écoutait attentivement. Je dois venir à Brisbane le mois prochain, organisons un diner avec tes parents, j’ai hâte de les rencontrer. » Sans s’en rendre compte, Cami serrait un peu plus fort la main du jeune homme dans la sienne, c’était étrange comme conversation, après les enfants, le mariage, et Callie, elle ne pensait pas que cela pouvait devenir encore plus gênant. « Oh, Madame Kean,  je .. enfin, Suzanne, je veux dire. Elle se mettait à bégayer, elle ne trouvait plus ses mots, le sujet le plus sensible de sa vie avait été abordé. Suzanne, je suis navrée mais.. ça ne sera pas possible. » Suzanne avait l’air plutôt surprise de ces aveux, voir même limite choqué, Cami, savait qu’elle ne comprendrait pas, elle qui était si proche de sa famille. « Mes parents, ne font pas partie du tableau de ma vie, je suis désolé. Elle laissait un instant de silence avant de reprendre. Si vous, voulez bien m’excuser. » Cami lâchait la main de Dorian et sortait vers le jardin, elle voulait fuir cette conversation. Elle allait s’asseoir à table, aux côtés de la sœur de Dorian qui faisait la conversation avec Emily. Suzanne se tournait vers Dorian et reprenait. « Qu’est ce qui se passe Dorian ? Qui ne parle pas à ses parents ? » Suzanne, les bras croisés, regardait son fils, attendant une réponse.

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Message(#)(camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. EmptyMar 16 Jan 2024 - 18:24

Owen cherchait à en savoir un peu plus sur nous, en sous entendant tout de même grandement comment j'avais pu finir avec cette fille cents fois trop bien pour moi. Je savais qu'il plaisantait, mais pas totalement non plus, Cami faisait si douce, si sage, et si calme, en apparence du moins, donc ce n'était pas surprenant qu'il s'étonne de voir une personne comme elle avec moi, aussi différente. Ça pouvait étonner un peu, mais dans le fond au final, on n'était pas si différent, on rêvait au moins autant d'amour l'un que l'autre, et c'est ce qu'on s'offrait mutuellement. Il y avait cette alchimie, cette attraction si forte entre nous, que au final, je n'étais pas si étonné que ça, qu'on ait réussi à se retrouver après autant d'année. Et au vu de ce que je partageais avec elle maintenant, j'en venait presque à regretté d'avoir été déjà en couple au moment où on c'était rencontré la première fois. Ce jour là, j'avais simplement pensé être très attiré par elle physiquement, et que je devais simplement passé outre, étant donné mon ancien statut de couple, mais aujourd'hui, je me rends bien compte que j'avais déjà eu un véritable coup de foudre pour elle. Et j'avais été honnête quand j'avais répondu à Owen en lui disant que sans Callie, j'aurais forcément tenté ma chance avec elle, on ne peut pas passer à côté de ce genre de personne comme ça sans rien faire. Pourtant c'est ce que j'avais fait, mais à ce moment là, j'étais pour le coup sincèrement amoureux de ma copine de l'époque, et ce n'étais pas mon genre de jouer sur plusieurs tableaux, ni de changer de tableau sur une « simple » attirance physique. Mais je devais avouer que j'étais assez surpris, ou peut être plutôt un peu déçu d'apprendre que de son côté, Camie n'aurait rien tenté avec moi. Je m’apprêtais à répliquer, mais ce qu'elle rajoutait ensuite me faisait littéralement fondre. Sa réponse était beaucoup plus romantique et beaucoup plus recherché que la mienne. Mais elle était surtout incroyablement touchante et sincère. J'avais clairement à ce moment précis, juste envie de l'embrasser comme un fou et de l'embarquer dans un endroit pour nous retrouver que tous les deux. Mon regard était plongé dans le sien et je la regardais si amoureusement. Je lui rendais son rapide baiser, baiser que j'aurais grandement voulu prolonger. « Qu'est ce que j'ai fait de bien pour te mériter... » Je lui souriais, j'avais envie de lui dire à quel point je l'aimais, a quel point je ne comprenais pas comment elle pouvait m'aimer autant, mais je ne devais pas oublier la présence de mon cousin qui lui nous écoutait attentivement. J'étais assez pudique mine de rien sur mes sentiments, alors pas envers Cami, mais envers ma famille, disons que même si on s'aimait tous, on ne se le disait pas vraiment, on se le montrait à notre manière. Alors je n'étais pas des plus à l'aise à faire une véritable déclaration à ma petite amie devant mon cousin. Sachant qu'il ne serait pas le dernier à m'afficher, déjà rien que là en lâchant un petit. « C'est mignooooon. » Ce qui bien sûr, m'avait tout de même fait rire.

D'ailleurs, je pense qu'il avait décidé de me taquiner toute la soirée avec Cami. Je ne sais pas vraiment ce qu'il cherchait à prouver en l'invitant à danser et en essayant de me rendre potentiellement jaloux. Bien entendu, je ne l'étais clairement pas, je trouvais même cela plutôt amusant, mais tout de même, à ce moment là je préférais la voir dans mes bras, plutôt que dans les siens. J'étais donc allé la récupérer, pour enfin danser ce slow avec elle, et profiter de ce petit moment, dansant lentement, les yeux dans les yeux. J'avais commencé à lui parlé de mon père, lui disant que j'étais certain qu'il l'aurait adoré, pensant lui faire plaisir. Mais je devais avouer que je m'attendais pas à voir des larmes dans ses yeux, sous le coup de l'émotion. La voir aussi touché par ce que je lui disais me faisait grandement plaisir quelque part, c'est que ça lui tenait à cœur d'avoir pu avoir également sa bénédiction de sa part.  Je passais alors ma main sur sa joue, pour essuyer doucement la larme qui y coulait. « Et je t'aime plus encore. » Avant de partager un bref, mais tendre et amoureux baiser qui était plus que bienvenue tout de même. J'avais trouvé que ce petit moment hors du temps, était propice à une discussion beaucoup plus sérieuse. Mais la soirée commençait réellement, tout le monde c'était mis à danser autour de nous, on ne pouvait pas l'éviter ni s'éclipser, alors ce n'était que partie remise.

Par un heureux hasard, je m'étais retrouvé près de la chambre de la petite Ava quand elle c'était mise à pleuré, et avait pris la décision de tenter d'aller la calmer moi même. Je l'avais prise dans mes bras, contre moi, et lui avait chanté cette chanson que je trouvais si belle, si douce, parfaite pour calmer les pleurs d'un bébé à mon sens. Et à ma plus grande surprise ça avait fonctionné, j'avais réussi à capter son attention, et à la rendormir progressivement. Mais elle n'était pas la seule à avoir pu profiter de cette chanson apparemment, Cami aussi, caché derrière la porte, m'écoutait discrètement. Je n'avais pas pu m'empêcher de sourire en entendant sa remarque de copine presque jalouse, que je chante cette chanson à une autre. « Mais je te la chante quand tu le désires mon cœur. » Dans l'obscurité de la pièce, je distinguais à peine les traits de son visage, je l'avais pris dans mes bras, profitant de ce petit moment seul avec elle pour partagé un tendre et véritable baiser. Je saisissais ensuite l'instant, pour lui poser LA question qui trottait dans la tête depuis le début de la soirée, enfin du moins je bafouillais et tournait autour du pot, et je voyais bien que ça commençait un peu à l'inquiéter, elle ne comprenait pas où je voulais en venir. J'avais donc du finir par me jeter à  l'eau, je me sentais tellement vulnérable à ce moment là, si elle l'aurait voulu, elle aurait pu me briser en un instant. C'était tout de même une question plus que décisif, si nous n'étions pas d'accord, sur le fait d'avoir des enfants un jour ou non, je n'osais pas imaginé comme ça pourrait se passer. Elle m'expliquait alors les raisons pour lesquelles elle n'avait pas répondu à ma mère, ce à quoi j’acquiesçais, attendant patiemment la suite, le moment de vérité. Sa réponse me stressait de plus en plus, je sentais mon cœur se serrer, j'avais même peur d'entendre le mot non sortir de sa bouche. « Oui tu as bien fait, c'est pour ça que j'en profite pour t'en parler maintenant... » Mais immédiatement après l'avoir entendu  dire qu'elle rêvait d'être mère, je sentais comme un poids s'échapper, je laissais sortir un soupir de soulagement, tout en lui souriant. « Ah oui ? Vraiment ? »  J'étais certain qu'elle ferait une mère plus que formidable, qu'elle serait plus que parfaite dans ce rôle. Quand je voyais la manière avec laquelle elle m'aimait, je me disais qu'avec un enfant, elle serait forcément dix fois plus aimante. Je pouvais apercevoir son sourire s’agrandir, en m'annonçant qu'elle avait désormais un nouveau rêve. « Et quel est-il ? » Je dois avouer, que j'étais loin, très loin de penser, que ces mots qui sortaient de sa bouche, me ferait autant d'effet. J'aurais pu, littéralement sauter de joie si je m'écoutais, il n'y avait plus seulement mon cœur qui fondait pour elle, mais bien tout mon être entier. Elle voulait des enfants avec moi, elle nous imaginait assez loin dans le futur, pour nous voir fonder une famille. Comment lui expliquer que c'était tout ce dont je rêvais ? Construire cette vie avec elle. Mon cœur battait dans tous les sens, il faisait vraiment n'importe quoi. En sentant ses lèvres se poser sur les miennes, je l'avais serré contre moi, avec un immense sourire scotché sur le visage en lui rendant son baiser. Je me sentais aux anges, elle n'aurait pas pu me faire plus plaisir. Elle me retournait ensuite la question voulant savoir si moi, je voulais des enfants avec elle, j'avais répondu vite, trop vite même peut être. « OUI! » Je posais ma main sur ma bouche en me rendant compte que j'avais peut être parlé un peu fort, un peu trop enthousiaste. J'attendais une seconde, pour voir si je n'avais pas réveillé Ava, avant de reprendre un peu plus calmement. « Enfin je veux dire... Bien évidement que c'est quelque chose dont je rêve aussi... bien sûre que c'est avec toi que je veux des enfants un jour. Pour le coup j'ai rarement été aussi sûr de quelque chose... » C'était la bonne, et j'espérais... Non... Je savais qu'un jour, je me marierais avec elle, qu'un jour nous aurions une maison remplie de vie, d'amour, et d'enfants, c'est ce que je voyais quand je regardais plus loin. Et j'avais hâte. Je n'avais pu résister à l'envie de l'embrasser une nouvelle fois, avec tout ça, je n'avais plus envie de lâcher, je la voulais contre moi, sans interruption. Elle c'était légèrement détaché de moi, et je pouvais percevoir son petit sourire qui me plaisait tant chez elle, qui me faisait tant d'effet. Elle m'avouait, que la vision de moi avec le bébé dans les bras, en lui chantant cette chanson, lui avait donné particulièrement envie de nous mettre à la pratique. J'esquissais à mon tour un petit sourire en coin, si elle savait a quel point c'était ce que je voulais aussi. « Ah oui... ? Je peux recommencer si tu le souhaites... Parce que moi, si tu savais a quel point tout ce que tu vient de me dire me donne terriblement envie de t'embarquer dans ma chambre pour un entraînement intensif... » Ma main passait dans ses cheveux, et nos lèvres se rencontraient de nouveau pour un baiser beaucoup plus intense. Je luttais réellement intérieurement pour résister et ne pas m'emballer. On ne devait pas, même si c'était vraiment difficile de lui résister et que l'envie était plus que présente. Heureusement, Cami eu la force de s'arrêter, ce que je n'aurais pas été capable, j'en étais certain, en supposant que l'on devrait redescendre. « On devrait oui... Mais est ce qu'on est obligé... ? Personne ne remarquerait notre absence, j'en suis certain. » Je plaisantais, bien évidement, que notre absence se ferait immédiatement savoir, et ce serait terriblement gênant. Je lui souriais, me mordant l'intérieur des joues pour ne pas lui sauter dessus, prenant sur moi, et déposais un dernier baiser sur ses lèvres, les plus innocemment possible. J’entremêlais mes doigts aux siens. « Maintenant on peut y aller. » Puis je la suivais à l'extérieur de la chambre, plus qu'heureux de cette discussion, mais tout de même un peu déçu de la finalité.

Une fois descendu, on croisait presque immédiatement ma mère, je fronçais légèrement les sourcils en l'entendant dire qu'elle avait quelque chose à lui demander. Je dois avouer que je pouvais m'attendre à tout avec elle. Elle lui parlait qu'elle venait à Brisbane le mois prochain, jusque là tout était vrai, je n'y voyais pas de problème, peut être voulait elle lui dire qu'elle tenait à la voir là bas. Quel fut ma surprise en l'entendant parler des parents de Cami, souhaitant les rencontrer. Je la regardais avec de gros yeux, je ne lui avait encore jamais parlé de ce côté là de Cami, et je regrettais instantanément de ne jamais l'avoir fait, ça aurait évité ce gros malaise qu'elle venait de créer. J'avais immédiatement senti la détresse de Cami en sentant sa main serrer la mienne. Je faisais des signes à ma mère pour lui faire comprendre de ne pas en rajouter, qu'elle arrête de parler. Mais Cami bafouillait quelques mots, ne sachant sûrement pas comment lui expliquer la situation, en même temps il y avait de quoi. Elle finissait tout de même par lui avouer que ses parents ne faisaient pas vraiment partie de sa vie, et s'excusait auprès d'elle, avant de s'en aller. Je la laissais alors partir, comprenant tout à fait pourquoi elle voulait éviter ce sujet, je préférais moi même ça, plutôt que ma mère continue d'enfoncer le couteau dans la plaie sans s'en rendre compte. Je soupirais alors en regardant ma mère, et passais ma main sur mon visage. « Maman... J'aurais du te prévenir avant, mais il faut éviter le sujet de ses parents, c'est... Compliqué disons, ils ne s'entendent  pas vraiment. » Elle avait l'air dubitatif, sans vraiment comprendre le véritable problème. « Et bien c'est pas bien grave, ça arrive les petites prises de bec en famille, on verra quand ça ira mieux ! » Je soupirais une nouvelle fois, je ne savais pas comment lui faire comprendre, sans tout lui raconter en même temps. Je ne pouvais pas lui en parler si je n'avais pas l'autorisation de Cami avant, après tout ça ne regardait pas ma mère ces histoires. « Nan tu ne comprends pas, c'est pas près d'aller mieux, ça fait des années que ça dure, et c'est pas un problème qui peut se régler comme ça... En gros, la vie que Cami a choisie, ne leursconvient pas, ils aimeraient diriger toute sa vie, mais c'est une femme indépendante et ça ne leur plaît pas. » J'avais essayé de résumer ça du mieux que je pouvais, sans en dire trop, mais en disant assez pour satisfaire la curiosité de ma mère. « D'accord je comprends, c'est bien triste... Mais oui tu aurait pu me prévenir avant ! A cause de toi je l'ai mise mal à l'aise. » Je levais les yeux aux ciel, comme si elle avait besoin de moi pour ça, mais je ne rajoutais rien. « Je vais aller m'excuser, je ne veux pas qu'elle pense du mal de moi par ta faute. » Je la suivais alors dans le jardin, où Cami était de nouveau assis à table avec les filles. Elle s'approchait d'elle en posant une main sur son épaule et lui souriait tendrement, je la regardais faire, les bras croisé, surveillant qu'elle ne fasse pas une autre bourde. « Ma chérie excuse moi, je ne savais pas que c'était un sujet à éviter, Dorian m'a expliqué le problème rapidement, un peu trop tard m'enfin. » Je levais une fois de plus les yeux aux ciels, enfin en soit, je préférais que Cami m'en veuille à moi plutôt qu'à mère, ça durerait moins longtemps. « En tout cas, sache que tu seras toujours la bienvenue ici, avec grand plaisir, même sans Dorian si tu le souhaite ! Et j'espère qu'on pourra se faire un dîner tout de même tout les quatre tout de même, avec Alex également. Quand je serai de passage. » Je souriais légèrement en les écoutant, puis une fois ses excuses terminés, ma mère s'exclamait qu'elle allait aller se coucher, en nous précisant bien évidement d'être sage et de ne pas faire de bêtise. Je lui souhaitais alors une bonne nuit, en allant lui faire un bisou. J'allais ensuite derrière la chaise de Cami, et me penchais pour la prendre dans mes bras. Je déposais un baiser sur sa joue, un sourire aux lèvres. « Tu reviens danser un peu? ». Quelques personnes étaient déjà parties se coucher, les plus vieux et les plus jeunes surtout, mais la plus part était encore bien debout, toujours d'attaque sur la piste de danse. J'attrapais mon verre pour le terminer, puis je lui tendais ma main pour la tirer avec moi, dans l'espoir aussi de lui changer un peu les idées avec ce qui venait de ce passer, je voulais qu'elle ne pense plus à ses parents.

La soirée battait de son plein, tout le monde s'amusait et donnait son maximum sur la piste, c'était agréable de pouvoir se vider la tête de la sorte. Les quelques verres que j'avais bu tout au long de la soirée m'avaient rendu bien plus joyeux et donnait le rire beaucoup plus facile, mais j'étais tout même resté sage étant donné qu'il y avait Cami, et que surtout c'était sa première fois dans ma famille. Je n'allais pas la laisser toute seule en finissant bien imbibé, comme ça peut arriver parfois à certaines fêtes de famille. Mais alors que je dansais avec Cami et que je ne pensais à rien en particulier, je ne m'étais pas du tout préparé a ce qui allait arriver. Owen et son frère m'avaient attrapé d'un seul coup, l'un part les bras, l'autre par les jambes, pour me soulever de force. « Eh mais qu'est ce que vous foutez ?! » Je riais tout de même, tentant de me débattre un peu, mais deux contre un ce n'était pas bien évident. Je comprenais rapidement où ils m’emmenaient, en voyant la piscine se rapprocher. « Les gars... Non.... C'est pas cool... Mon costume est tout neuf...Cami aide moi ! » Bien entendu ils n'en avaient rien à faire, et était bien trop occupé à se marrer en me balançant au dessus de la piscine, moi de même d'ailleurs. « Vous faites chier... Non... NOOOON ! » Ils m'avaient jeté dans la piscine, avec encore tous mes vêtements, par chance, mon téléphone était sur la table. Je ressortais la tête de l'eau, en tentant de leur lancer un regard mauvais, mais j'étais obligé de rire tout de même, sachant que j'aurais très bien pu leur faire la même chose. « On est bien finalement une fois dedans, ça fait du bien. »Je lançais amusé, pour ne pas perdre la face, sachant aussi que j'allais pertinemment me venger. Je nageais jusqu'au bord et me hissais pour sortir de l'eau, je me regardais, dégoulinant, ma chemise et mon pantalon me collant comme pas permis. Je passais ma main dans mes cheveux pour tenter de me recoiffer un minimum puis lançais un regard à Cami, et haussais les épaules d'un air amusé. Pendant que je retirais mes chaussures, je sentais quelque chose me heurter avec violence et me faire retomber à l'eau. Owen m'avait littéralement fait un placage pour me repousser et tomber avec moi. A peine la tête ressortie de l'eau, que je ne perdais pas un instant pour lui sauter dessus, afin de tenter de le couler par tous les moyens possibles. On s'attrapait, se soulevait, se battait, pire que des enfants. Son frère nous avait rejoints, les deux étant de mèches pour tenter de me couler. C'était terriblement gamin, mais en même temps tellement amusant. On avait fini par s'arrêter quand nous étions trop essoufflé pour continuer. Owen était venu me chuchoter quelque chose à l'oreille, qui m'avait beaucoup fait rire. « Toi t'a envie qu'on meure... mais j'approuve carrément. » Je sortais de nouveau de la piscine, suivi de près par mes cousins, étrangement soudainement calme. On retournait comme si de rien n'étais vers tout le monde sur la terrasse, et m'approchais de Cami, en la fixant, un sourire joueur aux lèvres. Je tendais mes bras vers elle comme pour lui faire un câlin. « Vient par là mon cœur... Tu veux pas me faire un petit câlin... ? » Je pense que clairement c'était loin d'être la meilleure de ses idées, mais c'était tellement tentant. Je l'attrapais alors rapidement dans mes bras, avant qu'elle ne s'échappe, et la tenait contre moi alors que j'étais complètement trempé. Ma chemise ne ressemblait plus à rien, à moitié défaites, collé à la peau, complètement transparente. «Fais moi confiance, ça va bien se passer... » Je laissais échapper un petit rire, et la soulevais pour la porter comme un sac à patate pour l'obliger à me suivre. Je l'emmenais à son tour vers la piscine, en prenant soins en même temps de lui retirer ses talons avec ma main de disponible. Owen quant à lui, avait déjà attrapé Emily et l'avait jeté dans l'eau, ma sœur, elle, avait réussi à fuir avant le drame. Je n'hésitais pas une seule seconde, qu'importe ce que me disait Cami, une fois au bord, j'avais sauté dans l'eau avec elle dans les bras. Je riais ensuite la voyant remonter à la surface, j'étais plutôt content de moi. Mais je devais avouer que maintenant que c'était fait, un léger doute planait en moi, est-ce qu'elle allait sortir de la piscine vexée ou agacée, ou bien allait-elle en rire avec nous ? « Bon alors j'avais pas raison, on est pas bien une fois dedans ? » Je passais derrière elle pendant qu'elle se remettait de ses émotions et l'entourais de mes bras, autour de sa taille, en déposant un baiser sur son épaule, dans l'espoir peut être, que ça suffise pour faire passer ce que je venais de faire.


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Message(#)(camian 7) we could leave the Christmas lights up 'til january. EmptyMer 17 Jan 2024 - 16:18

Depuis son arrivée ici, à Sydney, Cami tombait encore plus amoureuse de Dorian. Jamais elle n’avait pensé cela possible, pourtant, à chaque fois qu’elle le regardait, son cœur battait encore plus vite, les papillons de son ventre s’envolaient de plus en plus et sa peau frissonnait à son contact. Le voir, si proche de sa famille, si fière de la présenter, si heureux qu’ils l’apprécient, lui donner du baume au cœur mais surtout le comblé encore plus de bonheur. C’était une sensation étrange, elle avait l’impression, qu’ils étaient dans une bulle de bonheur et que le retour à la réalité pourrait être compliqué. La dernière fois qu’elle avait ressenti cela, c’était lors de leur voyage à Nashville, ils avaient tous deux eu peur du retour à Brisbane et dans leur quotidien. Pour cause, ils avaient été si proche en quelques secondes, chaque moment qu’ils avaient partagé avait été si unique, qu’elle avait eu peur, que tout change une fois leur routine retrouvée. C’est ce qu’elle ressentait actuellement, elle était si heureuse ici, tout semblait à sa place, elle avait l’impression d’avoir une famille, chose qu’elle avait toujours désiré au plus profond d’elle. La famille, c’est quelque chose qu’elle voulait, et elle espérait un jour, avoir la sienne. Pourtant, bien que le fait d’être mère avait toujours rythmée sa vie, elle y avait toujours pensé, c’était une idée qu’elle avait gardée dans sa tête pendant toutes ses années, récemment, l’envie s’était encore faite plus présente. Nashville lui avait redonné cette envie, ce besoin de maternité, c’était à chaque fois la même chose, dès qu’elle voyait Tucker et Charlotte, elle ne pensait plus qu’à ça pendant des semaines, et cette fois-ci, cela avait été le cas également. Sa relation, si parfaite avec Dorian lui donnait envie également d’avoir des enfants, mais surtout de les avoir avec lui. Enfin, lorsqu’elle avait appris que la personne qu’elle considérait comme sa sœur, sa meilleure amie, la personne la plus importante de sa vie pendant toutes ses années, allait bientôt avoir un enfant, elle avait pleuré toutes les larmes de son corps mais également, elle avait ressenti cette envie d’en avoir à son tour. Taylor allait avoir un bébé, c’est un secret que notre américaine gardait bien précieusement, pour cause, la blonde ne l’annoncerait qu’à sa famille aux alentours du réveillon de Noël et à celle de James vers la nouvelle année. La première personne à avoir appris cette grossesse, n’était autre que Cami, même avant James, elle était en visio avec Taylor lorsqu’elle avait effectué le test, et elles avaient pleurés ensemble, lorsque le résultat positif c’était affiché. Cami avait pleuré toutes les larmes de son corps, pour cause, elle allait être tante, elle allait avoir un neveu ou une nièce et de la part de Taylor, elle avait l’impression que c’était elle qui été enceinte finalement. Cependant, bien qu’elle n’attendait que ça, Cami était aussi très effrayé à l’idée de devenir mère, pour cause, elle n’avait pas vraiment le meilleur exemple en matière de maternité. Elle se demandait même, si elle arriverait à avoir cette fibre maternelle dont tout le monde parle. Est-ce qu’elle arriverait à donner le meilleur d’elle-même ? Elle ne voulait pas être comme Katherine Hasting, elle voulait que son enfant sache qu’il est aimé, désiré, et qu’il pouvait faire tout ce qu’il voudrait de sa vie. Que ses parents s’aimeraient et qu’il ne s’agirait pas d’un simple mariage d’argent, de pouvoir, d’image, mais un véritable mariage d’amour. Qu’ensemble, ils arriveraient à éduquer une personne formidable, qui pourra courir dans la maison, revenir couvert de boue et que ça ne serait pas grave. Qu’il ferait des bêtises, qu’il grandira à son rythme et qu’elle ne lui demanderait pas d’aller dans des bals, à discuter avec des adultes au lieu de fêter son anniversaire dans les parcs à thème avec ses copains d’école. Elle voulait que son enfant sache, que peu importe ce qu’il ferait dans sa vie, il sera la fierté de ses parents, et qu’il n’y ai pas de sous métier, de classe sociale différente, que simplement l’amour et le bonheur compte. C’est ce qu’elle voulait faire, mais elle ne savait pas si c’était possible. Bien que depuis qu’elle fréquente Dorian, elle arrivait à imaginer ce genre de vie, chose qu’elle n’aurait jamais voulu avec Josh. Dans la chambre où la petite Ava dormait, Cami attendait la réponse de Dorian, les secondes paraissaient tellement longues, comme si le temps s’était arrêté et bien que d’habitude, elle appréciait avoir le temps que le temps s’arrête avec lui, là c’était différent. Et si lui, il n’en voulait pas, enfin, pas avec elle, pour le moins ? Lorsqu’elle entendit le oui, sortir de sa bouche, elle se mit à rire doucement. Elle posait également sa main sur sa bouche, essayant de contenir son rire et de ne pas réveiller la petite Ava. Finalement, lui aussi, il se projetait assez loin dans l’avenir avec elle, et il ne pensait pas juste à avoir des enfants, il n’avait jamais été aussi sûr de quelque chose dans sa vie et cette petite phrase, comblait Cami de bonheur. Le premier baiser était si fort, que Cami aurait aimé qu’il ne s’arrête pas, mais il fallait rester concentré sur le réveillon et le fait qu’ils étaient dans une chambre en présence du bébé. « Si tu savais comme j’en ai envie.. Je n’attends que ça monsieur Kean. » Et elle le pensait, elle avait réellement envie de lui, de sentir son corps contre le sien, de célébrer leur amour, de s’entrainer à faire des tonnes de bébés, parce qu’elle était certaine qu’ils n’en auraient pas qu’un seul. « On devrait beaucoup s’entrainer.. pour être sur de réussir quand le moment sera venu.. » Elle avait hâte de mettre en pratique ce projet d’entrainement. Le second baiser était encore plus fort, plus intense, c’était tellement difficile de s’arrêter et de rester avec tous leurs vêtements sur eux. Avec une force surhumaine, elle se décalait, avouant qu’ils devaient y retourner, et c’était le cas, naturellement que tout le monde remarquerait leurs absences, il est le fils de la personne qui reçoit et Cami est comme qui dirait : l’invitée d’honneur alors. Ils partagèrent ensemble, un dernier baiser, plein de tendresse et d’amour avant de descendre les escaliers.

Notre américaine fut surprise d’entendre la mère de Dorian qui évoqué ses propres parents. Elle n’avait pas pensé que cela pourrait arriver. Et pourtant, c’était tout à fait logique. Elle avait surement du rencontrer ceux de Callie à l’époque et Cami aurait beaucoup aimé qu’elle rencontre ses parents s’ils n’avaient pas été Antown et Katherine Hasting. En quelques secondes, elle se sentait mal à l’aise mais surtout, elle ne savait pas comment réagir et comment Suzanne réagirait, pour cause, elle avait une famille si aimante, adorable et qui ferait n’importe quoi les uns pour les autres, alors si elle rencontrait les Hasting, ça serait un enfer sur terre. Katherine se ferait un plaisir de jugé la mère de Dorian, et de rabaisser son fils devant elle, et Cami ne supporterait pas ça, elle n’infligerait ça à personne, ses parents étaient son propre calvaire, son cauchemar et celui de personne d’autre. Elle préférait s’en allait, fuir, chose qu’elle ne faisait pas souvent mais limite, elle préférait entendre l’oncle de Dorian l’appelait encore Callie que de discuter de ses parents. Assise aux côtés d’Alex et d’Emily, Cami participait à la discussion avec grand plaisir, le sujet : les voyages, elle adorait ça. Bien qu’elle n’avait pas l’occasion d’en faire beaucoup. Suzanne arrivait, et Cami lui souriait, cette femme était si douce, elle présentait ses excuses comme si elle avait fait quelque chose de mal, alors que c’était Cami qui était désolé. « C’est moi qui suis navrée madame Kean, j’aurais beaucoup aimé que cela puisse se produire, mais sachez que cela n’a rien à voir avec vous. Pour cause, c’était tout simplement la vérité, elle ne pouvait juste pas lui dire que ses parents étaient les deux personnes les plus horrible au monde. Elle souriait lorsqu’elle lui proposait de maintenir tout de même le repas, et Cami était véritablement touché de cette proposition, de ce rendez-vous qu’elle adorait avoir. Avec plaisir, madame Kean, j’aimerais beaucoup. » Elle avait presque hâte d’être en janvier, février pour partager ce moment avec Suzanne. Elle annonçait qu’elle partait se coucher et de rester bien calme. Tout comme Dorian, notre américaine lui souhaitait une bonne nuit, elles se retrouveraient demain matin. Reprenant part à la discussion, Cami souriait en sentant les bras de Dorian et ses doux baisers, elle hochait la tête positivement. « Toujours, si c’est avec toi. » Sa main dans la sienne, elle le rejoignait sur la piste de danse, mettant ses bras autour de sa nuque, elle le regardait amoureuse. « Merci, merci de m’avoir invité ici pour noël, c’est le meilleur réveillon de noël depuis bien longtemps. Je ne voudrais être nulle part ailleurs. »

La soirée battait son plein, Cami dansait aux côtés de Dorian, profitant de ses bras, de son odeur, de sa chaleur, elle aimait ses moments où ils étaient rien que tous les deux. Elle lui souriait avant de poser la tête sur son torse, mais en quelque secondes à peine, elle se retrouver séparer de son amoureux par Owen et son frère. Cami fronçait les sourcils mais comprenait bien trop rapidement ce qui allait arriver à Dorian. Il avait beau l’appeler à l’aide, elle ne voyait pas ce qu’elle pouvait faire, bien au contraire, elle ne voulait pas finir à l’eau, elle aussi. Elle le regardait, essayant de se débattre de toutes ses forces, en vain. En quelques secondes, il tombait dans l’eau, la tête la première. Cami ne pu retenir un rire, jettant un coup d’œil à la table, ou elle voyait son téléphone portable, c’était déjà un point positif. Il ressortait la tête de l’eau, et Cami lui souriait. Lorsqu’il sorti de l’eau, son costume trempé, sa chemise collant ses abdominaux, la mâchoire de Cami pouvait se décrocher à tout moment. Comment pouvait-elle avoir autant de chance d’avoir un homme aussi sexy juste pour elle ? Elle ne se cachait pas, elle le matait complétement. « Quel spectacle ! ça fait quoi d’avoir un des hommes Kean les plus sexy pour soit ? » Emily qui passait derrière, Cami lui souriait et haussait les épaules avant de reprendre. « Beaucoup de fierté mais ça donne aussi beaucoup d’idée et d’envie. » Emily se mit à rire, indiquant qu’elle comprenait exactement ce que Cami voulait dire. Après tout, elle avait trois enfants, elle avait forcement eu les mêmes envies que Cami à un moment donné. En quelques secondes à peine, Dorian était de nouveau dans l’eau, accompagné d’Owen cette fois-ci. Cami et Emily continuaient leurs discussions, passant du coq à l’âne, Cami lui racontait comment Dorian et elle s’était finalement mis ensemble. « Et, après que j’ai entendu la conversation par inadvertance, il a fui. Emily se mettait à rire, disant que cela ressemblait tellement à Dorian et sa peur d’avouer ce qu’il peut ressentir. Alors, je l’ai retrouvé dans les jardins et on a essayé de discuter, en vain. Finalement, il m’a chanté une chanson qu’il avait écrite pour moi et .. » Emily, posait sa main sur sa bouche, si excitée de ce qu’elle venait d’entendre. « Il t’a écrit une chanson ? JE VEUX L’ENTENDRE. » Cami se mettait à rire, et avant qu’elle n’eut le temps de répondre, que Dorian arrivait derrière elle, elle se demandait ce qu’il voulait, elle reculait doucement en le voyant trempée jusqu’en bas. « Non, je t’aime vraiment, mais non, pas de câlin, tu es trempé. » En quelques secondes, elle se retrouvait totalement dans ses bras, contre son corps humide. Elle essayait tant bien que mal, de se débattre et de s’enfuir en courant mais elle n’y arrivait pas. Elle, elle s’approchait de plus en plus du bord de la piscine et elle savait ce qui l’attendait. « Dorian, non… NON.. » En réalité, elle ne pouvait s’empêcher de rire. Elle tombait rapidement dans l’eau, elle remontait à la surface aussi vite que possible et passer une main dans ses cheveux. Son regard croisait celui d’Owen, puis d’Emilly et elle sentait les bras de Dorian autour d’elle. Elle souriait à ce qu’il disait et haussait les épaules. « Elle est plutôt bonne.. je dois l’avouer. » Elle arrivait à se détacher de ses bras, et se tournait pour être face à lui. Elle déposait un tendre baiser sur ses lèvres avant de reprendre. « Tu devrais voir par toi-même. » Elle prenait appuie sur ses épaules et se soulever dans l’eau, elle appuyait sur sa tête, pour le couler, chose qu’elle réussit. « Plutôt bonne non ? » Elle croisait son regard, et elle se mit à nager le plus loin possible de lui, elle nageait dans la piscine, se retrouvant bloquer dans un coin alors que Dorian arrivait devant elle. Elle le laissait venir, et fit une moue triste quand il arriva. Elle enroula ses jambes autour de sa taille. « Tu ne peux pas te venger, n’oublie pas que tu n’as pas encore eu la visite de la mère noël et elle ne vient que pour les garçons sages. » Elle approchait son visage du sien, du coin de l’œil, regardait qu’Emily et Owen étaient bien occupés à se retrouver sans les enfants. Elle déposait un baiser sur ses lèvres, baiser qui devenait de plus en plus intense. Ses mains descendaient de sa nuque, vers sa joue, avant de terminer sur son torse. Le baiser était si rapide, fougueux, comme s’ils laissaient sortir tout ce qu’ils avaient retenu depuis une semaine. Cami se décalait doucement, reprenant sa respiration, entre deux baisers, elle reprenait. « Et si, on allait dans ta chambre.. ? »

Les deux jeunes gens se dirigeaient vers la sortie de la piscine, s’appuyant sur ses poignets pour se redresser. Sortant de l’eau, Cami attrapait une serviette qu’Alex avait déposé, et heureusement, sa robe blanche était devenue un peu trop transparente. « On se voit demain matin, bonne nuit. » Elle fit signe à Emily et Owen et ce dernier, ce fit un plaisir de leur lancer un pic, leur disant de bien se protéger cette nuit. Cami levait les yeux aux ciels et pris la main de Dorian dans la sienne, montant les escaliers. Ils entrèrent dans la chambre, de Dorian et ils partagèrent un tendre baiser. La brune l’arrêtait avant de ne plus pouvoir, et se décalait. « J’ai ton premier cadeau de noël d’abord… Si tu veux bien.. » Elle ouvrait sa valise pour prendre quelque chose dedans, un sourire aux lèvres. Elle se dirigeait vers la porte communicante entre la chambre d’Alex et celle de Dorian, elle l’ouvrait doucement, vérifiant qu’Alex n’était pas là, puis la fermait derrière elle. Dans celle-ci, elle enlevait sa robe mouillée, ses sous-vêtements, détachés ses cheveux, passait un coup de brosse dans ceux-ci. Elle enfilait l’ensemble de lingerie rouge assez sexy qu’elle avait acheté pour l’occasion. Le soutien-gorge lui faisait un magnifique décolleté, elle avait opté pour un joli tanga rouge en dentelle, avec des portes jarretelles, elle était presque sur de l’effet que celui-ci aurait sur Dorian. Elle se regardait une dernière fois, dans le miroir, puis sortait. Elle refermait la porte de la salle de bain et s’approchait du lit, où Dorian en boxer l’attendait. « Vous avez commandé une mère noël monsieur Kean ? » Elle se mordait la lèvre inférieure en le voyant, elle se penchait vers lui et déposais un long baiser sur ses lèvres, ses mains descendaient sur ses épaules, intensifiant le baiser à chaque seconde, elle profitait de chaque mouvement que sa bouche avait à lui donner, c’était plutôt torride. Son corps se laissait tomber sur le lit, faisant en sorte que Dorian se retrouve au dessus d’elle. Elle le regardait, son regard dans le sien, le dévorant, elle l’aimait tellement. « Votre premier cadeau vous plait-il monsieur Kean ? » Elle gardait son visage si proche du sien, leurs lèvres pouvaient s’effleuré mais elle faisait en sorte qu’ils ne se touchent pas.
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