peace is in your arms

   @Cristina Weatherton    
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30 décembre 2023
« Anthony, je ne veux être nulle part ailleurs ce soir. Rester près de toi est tout ce que je désire. » Il fond car il y croit. Il croit ses paroles. Il veut y croire. Elle ne veut être nulle part ailleurs. Elle veut être avec lui, dans son monde qui n’est sans doute pas exactement le même que celui dans lequel elle vit depuis des années avec James mais elle veut être ici. Avec lui. « Je veux me perdre dans ce moment sans entraves, sans restrictions. James est avec celui qu'il désire depuis des années dans notre domicile, et moi, j'ai besoin d'être auprès de celui qui hante mon monde. » Son sourire vient répondre en miroir à celui qu’elle lui offre. Cette nuit, ce soir, il aura le droit de s’imaginer n’être qu’à deux. Cette nuit, il aura le droit de ne pas penser au reste du monde. Une nuit de tous les possibles. Son emprise se resserre autour du corps frêle de la jeune femme et il vient sceller cet accord dans un baiser qui devient l’acte un de leur pièce de théâtre, celle dont ils sont les seuls personnages.

La passion prend le contrôle de la soirée, laissant leur tasse de thé devenue superficielle refroidir sur la table basse de salon. La passion prend le contrôle de la soirée, laissant les autres personnages de leur vie à l’extérieur. La passion prend le contrôle de la soirée et c’est en la portant dans ses bras jusqu’à son lit, antre de tous les plaisirs qu’il finit par les pousser du haut de cette falaise. Ils s’effeuillent et s’adonnent à ce tango tant attendu, tant espéré. Les corps se retrouvent. Leurs parfums se mêlent à l’instar de leur souffle. La mélodie du bonheur résonne entre ces quatre murs. Ils se retrouvent. Enfin !

C’est donc en tenue d’Adam qu’ils finissent par se retrouver blottis l’un contre l’autre, sous les draps de l’aîné Lewis, après qu’ils se sont retrouvés, réunis. Du bout des doigts, il dessine des formes abstraites dans son dos alors qu’il vient caler sa joue contre elle, les paupières closes, appréciant autant la danse passionnée que ces retrouvailles apaisées. Le cœur galope dans sa poitrine et son autre main vient jouer avec ses doigts, s’entremêlant aux siens … ignorant avec candeur la présence de cette alliance, symbole d’une union qu’il ne comprend pas. Le silence a quelque chose d’apaisant, de rassurant. Il s’y sent à son aise. Ni le besoin, ni l’envie de le briser. Ses lèvres se déposent dans ses cheveux, sur le haut de son crâne pour y déposer un tendre baiser, rassurant, le besoin de s’assurer qu’elle soit toujours là, qu’ils sont toujours ensemble.

peace is in your arms.

trente décembre

Cristina, lovée dans les bras rassurants d'Anthony, se laisse emporter par un tourbillon d'émotions. Chacun de ses gestes, chaque caresse, résonne profondément en elle. La déclaration d'Anthony, son acceptation pleine et entière de ce moment partagé, fait éclore un sourire sur les lèvres de Cristina. Un sourire qui transcende la simple satisfaction pour toucher à quelque chose de plus profond, de plus intime. Le sourire complice qu'elle échange avec Anthony est le reflet de cette complicité naissante. Elle taquine avec une légèreté qui évoque une connivence entre eux, une complicité qui transcende les conventions. La référence à James, tout en étant taquine, souligne la réalité de leurs vies entrelacées, mais cette nuit, dans cette bulle de passion, ils sont les seuls acteurs de leur pièce. Le baiser qui scelle cet accord devient l'acte inaugural de leur intimité partagée. Cristina se perd dans cette danse passionnée, son corps répondant au sien avec une harmonie émotionnelle. Ils franchissent le seuil de l'antre de la passion, laissant derrière eux tout le reste du monde. La nudité physique devient une métaphore de la vulnérabilité émotionnelle partagée, une intimité qui va au-delà de la chair.

Après la tempête passionnée, c'est dans l'apaisement des draps que Cristina trouve refuge. Les doigts d'Anthony sur son dos tracent des promesses invisibles, chaque caresse évoquant une connexion intime. Les baisers déposés sur son crâne résonnent comme une berceuse apaisante, dissipant les tensions qui pourraient subsister. Allongée à ses côtés, Cristina ressent le poids de l'émotion, un mélange de passion et de tendresse. Les gestes d'Anthony sont comme des échos de réconfort, une affirmation silencieuse de la réalité de ce moment. Le silence qui les entoure est rempli de significations, une communication non verbale qui parle plus fort que les mots. Cette nuit devient ainsi une pierre angulaire dans l'édification de leur relation naissante. Cristina s'autorise à se laisser aller à cette intimité, à laisser derrière elle les ombres du passé pour embrasser la lumière incertaine de l'avenir. Une nuit qui résonne comme une promesse de ce qui pourrait être, une promesse que Cristina accueille avec un mélange d'émotions intenses et de gratitude envers cet homme qui, d'une manière inattendue, hante son monde d'une manière nouvelle et captivante.

Cristina, baignant dans le silence complice qui enveloppe la pièce, sent le besoin de rompre cette quiétude avec des paroles douces. Son regard se lève pour rencontrer celui d'Anthony, les émotions dans ses yeux reflétant la profondeur de ce qu'ils partagent. "Anthony," commence-t-elle d'une voix chaleureuse, sa main trouvant naturellement la sienne, "je veux que tu saches que je serai là à ton réveil. Je veux rester dans le creux de tes bras, être là quand les premiers rayons du matin illumineront cette pièce."

Le silence qui avait été témoin de leur passion semble prendre une nouvelle texture, une promesse douce suspendue dans l'air. Cristina s'exprime avec une sincérité évidente, ses mots porteurs de la volonté de prolonger ce moment, de tisser un fil invisible entre eux qui résistera au temps. Son regard, empreint d'une tendresse infinie, cherche la confirmation dans celui d'Anthony. Elle ne formule pas de demande, mais son expression évoque le désir de partager non seulement la passion de cette nuit, mais aussi les moments plus calmes, ceux qui naissent avec le lever du jour. Les draps deviennent le témoin silencieux de cette promesse, le lieu où leurs corps se mêlent, où les battements de leurs cœurs s'accordent à une cadence partagée. Cristina, lové contre Anthony, ferme les yeux, laissant le poids des émotions guider son souffle régulier. C'est ainsi qu'ils s'endorment, enveloppés dans la quiétude de l'instant présent, unis par la promesse de l'aube à venir. Une nuit qui transcende les frontières du physique pour devenir le point de départ d'une connexion plus profonde, une connexion où les paroles douces et les gestes tendres tissent un lien qui va au-delà du fugace éclat d'une passion partagée.

@Anthony Lewis  

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31 décembre 2023
Il la sent se redresser légèrement et aussitôt son regard recherche le sien. La peur de l’entendre lui dire devoir partir, disparaître, est présente. Dans un coin de son esprit. Dans un coin de son palpitant. Mais il essaie de ne pas s’y focaliser. « Anthony, je veux que tu saches que je serai là à ton réveil. Je veux rester dans le creux de tes bras, être là quand les premiers rayons du matin illumineront cette pièce. » Et, c’est comme elle avait lu sa crainte. Comme si elle avait senti cette peur croissant en lui. Immédiatement un lest s’échappe de ses épaules et un sourire attendri prend place sur ses lèvres alors qu’il resserre légèrement son étreinte. En réponse, il dépose un délicat et chaste baiser sur la courbe de ses lèvres. C’est tout ce dont il pourrait rêver et il essaie de ne pas en avoir peur. Il essaie de s’accrocher à cette promesse bien que la peur soit toujours présente, dans les coulisses. C’est avec cette promesse qu’il finira néanmoins par tomber dans les bras de Morphée. Le corps de Cristina contre le sien. Son cœur battant en harmonie avec le sien. Ils s’endorment, lovés l’un contre l’autre.

Et, c’est du bout des doigts qu’il part à la recherche d’elle quand les premiers rayons du soleil viennent percer entre les rideaux. Et elle est là. Elle est toujours là. Endormie, tournée sur le côté, elle n’est pas partie. Et, il se surprend à ne pas penser : elle n’est pas encore partie. Un sourire ravi et sans doute rassuré se dessine sur ses lèvres alors qu’il vient se rapprocher d’elle, se collant contre son dos et venant passer un bras autour d’elle. Les paupières closes, il dépose un baiser sur son épaule puis sur sa nuque. Le besoin de la savoir près de lui devient un besoin vital. Il la sent répondre à cette étreinte et venir davantage se blottir dans ses bras, dans lesquels il aimerait pouvoir la protéger de tous, de tout. « T’es là », souffle-t-il dans un demi-murmure, pour se convaincre de cette réalité fantasmée.

peace is in your arms.

trente et un décembre

Cristina, baignée dans la quiétude de ce réveil, sent la chaleur familière du bras d'Anthony autour d'elle. Les premiers rayons du matin filtrent à travers les rideaux, peignant la pièce d'une lueur douce. Elle ouvre doucement les yeux, s'éveillant à la réalité paisible qui l'entoure. La voix d'Anthony, prononçant un doux "T'es là," résonne à ses oreilles. Un sourire naît sur ses lèvres, et elle se tourne délicatement pour faire face à celui qui occupe ses pensées. Les yeux encore empreints du sommeil, elle capture le regard d'Anthony, y découvrant une lueur d'émerveillement et de satisfaction. "Oui, je suis là, près de toi." murmure-t-elle avec une douceur complice, ses doigts glissant tendrement sur le visage d'Anthony. Elle savoure l'instant, la magie de ce petit matin où les promesses de la nuit précédente se concrétisent. Leurs corps entrelacés, elle se rapproche davantage, cherchant la chaleur de son étreinte. Les battements réguliers de son cœur résonnent contre sa poitrine, une symphonie apaisante qui contraste avec le tumulte du monde extérieur. "Anthony," commence-t-elle, plongeant son regard dans le "cette nuit a été... exceptionnelle. Merci de l’avoir partagé avec moi." Ses mots portent une sincérité profonde, une reconnaissance pour ce moment partagé qui va au-delà de la simple passion physique. Elle laisse un baiser léger sur les lèvres d'Anthony, exprimant dans ce geste la tendresse et la gratitude qui habitent son cœur. Ils sont là, ensemble, dans ce petit matin qui semble suspendre le temps. La pièce emplie de douceur, ils restent là, capturant les instants qui s'étirent entre le réveil et la réalité du jour qui se profile. Chacun des gestes, chaque échange de regards, résonne comme une continuation naturelle de la nuit qui a précédé, un prolongement de cette connexion unique qu'ils ont découvert l'un dans l'autre..

@Anthony Lewis  

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31 décembre 2023 Elle se tourne et lui fait de nouveau face. Elle est bel et bien là. Ce n’est pas un rêve, ni un souvenir. Elle est bel et bien là. Son sourire s’étire. « Oui, je suis là, près de toi. » Une chose simple qui relève pour eux d’une douce folie. Elle se rapproche et il l’invite instinctivement à venir davantage se blottir tout contre lui, une main disparaissant sous les draps pour se poser sur sa hanche, glisser sur sa fesse et suivre la ligne de sa cuisse. Une caresse qui lui permet de s’accrocher à cette réalité, cette nouvelle réalité. « Anthony, cette nuit a été ... exceptionnelle. Merci de l’avoir partagé avec moi. » Il répond avec la même tendresse à ce baiser volé au petit matin. « C’est moi qui suis ravi … que tu sois venue, que tu sois restée, et que tu sois toujours là… » Un sourire complice et ils profitent de cet instant de douceur. Un moment hors du temps … du moins, en apparence. Car la vie continue. Chronos n’est pas de leur côté et n’a pas décidé de mettre le temps sur pause, pour eux, pour qu’ils profitent de ce havre de paix. Non, Chronos est cruel et a décidé de faire en sorte que les secondes demeurent des secondes, les minutes des minutes et les heures des heures. Alors … c’est la sonnerie de son téléphone qui retentit depuis le salon. Un cruel retour à la réalité. Il fronce les sourcils avant de fermer les yeux et pencher la tête en arrière, agacé par cette piqûre de rappel dont il se serait volontiers passé. Les aboiements de Bandit viennent rejoindre la sonnerie de téléphone. Il rouvre les yeux. « C’était trop beau pour être vrai, pas vrai ? », qu’il dit d’une voix rieuse avant de déposer un baiser sur son front pour se donner l’énergie et l’élan de se lever.

« J’arrive … », lance-t-il alors à l’intention de ce compagnon à quatre pattes … ou à son téléphone. Au choix. Au passage, il chope un sous-vêtement qu’il enfile pour finalement disparaître dans le salon, saisir son téléphone pour éteindre ce réveil qui lui rappelait qu’on était le 31 décembre et que la journée serait chargée. Il ouvre la porte fenêtre qui donne sur le jardin pour libérer la « bête » et passe deux mains dans ses cheveux puis sur son visage pour se réveiller. Les tasses de thé restées sur la table basse … vestiges de cette nuit qui est donc bel et bien réel.

peace is in your arms.

trente et un décembre

Cristina, enveloppée par les draps, sent le monde extérieur faire irruption alors qu'Anthony s'active dans le salon pour répondre aux sollicitations du téléphone. Les aboiements de Bandit ajoutent une note animée à ce moment, mais le sentiment d'intimité persiste dans la chambre, un cocon où le temps semble s'étirer. Elle se redresse doucement, les draps glissant sur sa peau. Ses yeux suivent les mouvements d'Anthony, une lueur de compréhension dans son regard. La réalité les rattrape, et même si elle aurait aimé figer le temps, elle sait que chaque moment a son éclat éphémère.

Soudain, son téléphone attire son attention. Un message s'affiche, rompant l'instant suspendu. La curiosité mêlée à une pointe d'appréhension l'incite à vérifier le contenu du message. James. Son cœur fait un léger soubresaut, l'inquiétude pointant son nez. "James vient de m'envoyer un message," annonce-t-elle à Anthony, une légère hésitation dans sa voix. Elle lit rapidement le contenu du message, ses sourcils se fronçant légèrement. "Il s'inquiète. Il veut savoir si tout va bien. Je devrais peut-être lui répondre," ajoute-t-elle, son regard cherchant celui d'Anthony, partagée entre le désir de rester dans cette bulle enchantée et la responsabilité envers James.

L'équilibre entre les deux mondes qu'elle habite semble fragile en cet instant. Cristina se sent partagée, tiraillée entre le besoin de répondre aux attentes de James et celui de préserver l'intimité qu'elle a partagée avec Anthony. Une décision difficile, car chacun de ses choix a des implications qui résonneront au-delà de cet instant précis. Elle attend, un instant suspendu dans lequel la chambre retient son souffle, attendant de voir comment Anthony réagira à cette intrusion involontaire de la réalité dans leur oasis éphémère.

@Anthony Lewis  

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31 décembre 2023 “ James vient de m'envoyer un message " Le maudit prénom retrouve leur quotidien et il se redresse en se tournant vers l’endroit d’où prévient ce maudit prénom. “ Il s'inquiète. Il veut savoir si tout va bien. Je devrais peut-être lui répondre. " Il s'inquiète. James s’inquiète de ne pas avoir vu sa femme passer la nuit chez eux. Anthony prend une profonde inspiration car il aimerait lui dire de balancer ce téléphone par la fenêtre et de s’enfermer ici avec lui, de supprimer James de sa vie ... ce n’est pas réaliste. Non, cela ne l’est pas. Il le sait. Elle l’aime d’un amour particulier. Ils s’aiment d’un amour particulier auquel il ne pourra jamais faire concurrence. Il a abandonné l’idée au cours des années. “ Je pense que c’est mieux de lui répondre, oui. Qu’il n’ait pas à s’inquiéter,” et ça lui brûle les lèvres de devoir dire ça, de devoir penser à lui et à son bien-être. Oh douce somnolente jalousie. Elle ne s’est endormie que très peu de temps et est de nouveau vive, dans son palpitant. Il réapparaît finalement dans l’encadrement de la porte de sa chambre et s’appuie contre ce dernier. “ Qu’il n’a pas à s’inquiéter, que tu es entre de bonnes mains ... qu’on prend soin de toi ...,” il affiche ce sourire provocateur rempli de sous-entendus tout en croisant les bras, restant appuyé contre l’encadrement de la porte. Oui, il aimerait pouvoir hurler au monde combien il pourrait la rendre heureuse, faire son bonheur et qu’elle n’avait aucunement besoin de reprendre place dans sa vie, la vie qu’elle avait choisi. Avec l’autre. Mais il sait qu’il n’est que l’amant, la roue supplémentaire parfois superflue et que le couple Weatherton est indestructible. “Je te le disais plus tôt, c’était trop beau pour être vrai ... on ne devrait pas être aussi surpris que la réalité finisse par nous rattraper ... ”, ajoute-t-i soudainement avec un ton plus sérieux, “ on doit juste apprendre à composer avec la réalité. ” Un sourire rassurant. Ce sourire dissimule la peur de la voir lui filer entre les doigts. Une nouvelle fois. Une énième fois. Ce sourire rassurant est là pour elle car une fois encore, il fait passer l’autre avant ses propres sentiments, ses propres envies. Ne pas montrer son inquiétude pour ne pas la rendre coupable, pour ne pas la mettre à l’aise. Ce sourire rassurant pour prétendre gérer la situation.

peace is in your arms.

trente et un décembre

La tension entre les deux mondes qu'elle occupe est palpable, et Cristina ressent le poids de chaque mot prononcé. L'équilibre fragile de cette bulle enchantée menace de se rompre, et la réalité se profile avec la sonnerie insistante du téléphone de James. Elle observe Anthony, son regard cherchant le sien, y décelant des émotions complexes. La réaction d'Anthony face à la situation n'est pas dénuée d'une pointe de douleur, mais elle apprécie la façon dont il essaie de préserver son bien-être.

"Tu as raison," répond-elle doucement, une lueur de gratitude dans ses yeux. Sa main frôle celle d'Anthony, cherchant un contact réconfortant. Elle se redresse, prenant le téléphone de James entre ses doigts. La nécessité de répondre à James la tire du cocon d'intimité qu'ils ont tissé. Les doigts de Cristina glissent rapidement sur l'écran du téléphone, tapant un message concis. "Tout va bien, ne t'inquiète pas. Je te raconterai plus tard. Bisous." Elle envoie le message, mais un poids demeure dans sa poitrine. Cristina sait que chaque mot, chaque geste, a des conséquences, et elle sent la délicate balance de sa vie pencher d'un côté ou de l'autre. Le regard toujours fixé sur l'écran du téléphone, elle soupire légèrement. "Je déteste cette dualité," murmure-t-elle, laissant échapper un souffle, comme si elle pouvait ainsi expulser les tensions qui s'accumulent. Elle tourne son regard vers Anthony, cherchant du réconfort dans ses yeux. "Anthony, merci pour cette nuit. Elle a été... exceptionnelle, comme tu l'as dit," avoue-t-elle avec un doux sourire. "Mais je sais que nous devons affronter la réalité, même si elle est parfois douloureuse." Un instant de silence s'installe, chacun absorbant la complexité de la situation. La sonnerie du téléphone de James, désormais silencieux, semble marquer le début de la fin de cet interlude hors du temps. Leurs regards se croisent, et Cristina sait qu'ils doivent faire face à ce qui les attend, même si une partie d'elle souhaite rester encore un peu dans cet espace où seul leur amour compte.

@Anthony Lewis  

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31 décembre 2023 Le cœur d’Anthony se brise quand il la voit pianoter sur son téléphone. Le coup, il l’a cherché. Il le savait. Il lui a même dit de lui écrire. Il a lui-même donné les propres armes pour se faire abattre. Un instant, il détourne le regard et se penche en arrière pour jeter un coup d’œil vers le salon et vérifier que son compagnon à quatre pattes ne crée pas l’apocalypse dans son domicile. Juste une issue de secours. Il repose son attention sur elle quand elle brise de nouveau le silence. « Je déteste cette dualité. » Pourtant cette dualité va devoir faire partie de sa vie, non ? les épaules de l’aîné Lewis s’affaissent, représentant le poids qui vient de nouveau prendre place sur ses épaules. Il ne manquait plus qu’un « et merde » pour compléter le tableau. Mais, il se retient. « Anthony, merci pour cette nuit. Elle a été... exceptionnelle, comme tu l'as dit. Mais je sais que nous devons affronter la réalité, même si elle est parfois douloureuse. » Anthony se rapproche d’elle et vient poser sa main sur la sienne, glissant ses doigts entre les siens en cherchant son regard. « Qui de mieux que nous deux pour y parvenir, non ? » Un sourire rassurant mais peu rassuré, les doigts se mêlent aux siens. « Tu dois y aller, n’est-ce pas ? », qu’il demande en levant un sourcil. Il est certain qu’elle doit partir, préparer la soirée du nouvel an, retrouver ses occupations officielles. « Y’a pas de souci, tu sais. De toute manière, toi comme moi, on a pas mal de choses à faire aujourd’hui », son sourire s’accentue alors qu’il essaie de capturer son regard pour y annihiler les pensées négatives qui sont venues se loger dans son esprit, « est-ce que je peux au moins te préparer un café … » Il demande, incertain de ne pas la voir rassembler ses affaires et prendre la porte en quatrième vitesse. C’était également une éventualité. Un battement de cil et elle disparaitrait de son univers, laissant cette parenthèse au statut de souvenir. Un souvenir pas si lointain certes, mais un souvenir tout de même.

peace is in your arms.

trente et un décembre

Cristina sent la tension peser dans l'atmosphère, le poids de la réalité s'insinuant dans chaque geste et chaque regard échangé. La dualité entre ses deux mondes, entre Anthony et James, est un fardeau qu'elle peine à porter. La chaleur réconfortante de la main d'Anthony sur la sienne apaise quelque peu son esprit tourmenté. Ses doigts se mêlent aux siens, créant un lien tangible dans cet océan d'émotions complexes. "Qui de mieux que nous deux pour y parvenir, non ?" murmure-t-il avec un sourire qui, malgré sa sincérité, ne peut dissiper complètement les nuages qui obscurcissent leur réalité. Elle lui adresse un sourire reconnaissant, appréciant la force qu'il tente d'insuffler dans ce moment délicat. Les mots d'Anthony résonnent, mais le besoin de se confronter à la réalité persiste. "Oui, je dois y aller," répond-elle doucement, ses yeux croisant les siens, cherchant la compréhension mutuelle. "La soirée du Nouvel An, les engagements, tout cela m'attend. Et toi aussi, tu as des choses à faire." Cristina hésite un instant, sa main glissant doucement hors de l'étreinte d'Anthony. "Mais un café serait parfait, merci," ajoute-t-elle avec un sourire empreint de reconnaissance. Elle se lève délicatement, sentant le poids des responsabilités qui l'attendent à chaque pas vers la réalité qui l'attend à l'extérieur de cette pièce. Cristina traverse la pièce pour rassembler ses affaires, résolue mais consciente des limites de cet interlude hors du temps. Elle jette un regard à Anthony, espérant qu'il comprenne que leur histoire, bien que complexe, reste gravée dans sa vie d'une manière indélébile.

@Anthony Lewis