confidences for confidences

   @Juliet Rosenthal    
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nuit du nouvel an. Impossible de faire le compte. Impossible de savoir combien de fois il avait été niché son nez au creux de son cou. Impossible de savoir combien de fois il s’était perdu en elle. Impossible de savoir combien de fois ils avaient joué à la mélodie du plaisir. Impossible de savoir combien de minutes au total avait-il été loin d’elle. Impossible car le temps à ses côtés perdait la moindre notion. Elle devait son éternité et il oubliait tout. Absolument tout. La réalité le rattrapera quand il se retrouvera seul, face à ses pensées. La nuit n’avait aucune limite et les pièces de tissu n’avaient toujours pas retrouvés une place convenable. Elles étaient les preuves inébranlables que la passion avait pris possession de la soirée, de la nuit et que désormais le soleil pointait le bout de son nez. Les rayons du soleil de Brisbane perçaient entre les rideaux alors qu’il se réveillait avec cette rouquine dans les bras. Le regard descend sur le corps menu de celle qui est encore assoupie. Elle est là. Il referme les yeux un instant avant de fixer le plafond. Il vient vraiment de renouer avec celle qui avait eu raison de sa raison, avait piétiné son palpitant sans le savoir ni le vouloir. Il avait de nouveau succombé à la tentation, à la délicieuse tentation. Le regard fixe le plafond et il resserre son étreinte en se roulant légèrement vers le côté. Il devrait se lever. Il devrait se lever et préparer le café. Préparer la sortie précipitée de l’épouse. Il devrait prendre ses distances. Il devrait parler. Entamer une discussion sérieuse sur ce qu’il attend, sur ce qu’il espère et aspire. Il devrait … mais, pourquoi est-ce que ses lèvres se déposent sur la joue de l’endormie ? Pourquoi est-ce que sa main glisse le long de ses côtes tout comme ses baisers glissent vers sa poitrine et qu’il semble disparaître sous les draps ? Ne devrait-il pas se préparer pour une discussion plus sérieuse ? Les baisers se multiplient quand il sent une main de Juliet venir se poser sur lui. Un sourire amusé prend possession de ses lèvres alors qu’il relève légèrement la tête pour la regarder, le menton se posant sur son ventre alors qu’il est au-dessus d’elle.
« Bonjour toi … », souffle-t-il doucement.

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premier janvier

Anthony avait réussi à échapper aux griffes du sommeil plus longtemps que Juliet, et il la regardait maintenant avec un sourire tendre alors qu'elle émergeait lentement de son sommeil. Les rayons du soleil matinal filtraient à travers les rideaux, créant une aura chaleureuse autour d'eux. Juliet était emmitouflée dans les draps, le visage encore marqué par le sommeil, mais elle ne pouvait s'empêcher de sourire en sentant les baisers d'Anthony parcourir sa peau. Elle se laissa doucement réveiller par ses douces attentions, ses sens s'éveillant à la sensation de sa main glissant sur son corps.

Lorsque ses lèvres trouvèrent enfin les siennes, elle répondit à son baiser avec une passion toute aussi ardente, leurs lèvres se cherchant et se trouvant dans un doux échange matinal. "Bonjour à toi aussi..." murmura-t-elle, sa voix encore un peu ensommeillée mais chargée de désir. Elle passa ses bras autour de lui, l'attirant plus près d'elle. "Je n'ai aucune envie de quitter ce lit. Pas encore." Elle enfouit son visage dans le creux de son cou, respirant son parfum avec délice. La réalité de ce qui venait de se passer commença à la rattraper, mais pour l'instant, elle voulait simplement savourer l'intimité de l'instant présent. Les minutes s'écoulaient, mais Juliet avait l'impression que le temps s'était arrêté dans ce lit douillet. Elle se blottit davantage contre Anthony, repoussant mentalement les discussions importantes qui attendaient au-dehors. Les doux murmures de leurs étreintes matinales semblaient effacer les préoccupations du monde extérieur, du moins pour un temps.

Elle savait pourtant que les inévitables questions et décisions devraient être abordées. Leur passion retrouvée ne pouvait pas effacer les réalités de leurs vies respectives. La peur que ce moment ne dure pas étreignait son cœur. Elle se demandait si Anthony, tôt ou tard, choisirait une autre voie, une autre femme. Cependant, elle ne voulait pas gâcher le présent avec ces pensées sombres. Elle se concentra sur l'instant, sur la chaleur de son amant à ses côtés, sur le doux murmure du matin. Les draps froissés étaient le témoin silencieux de leur passion, et elle se sentait encore vibrante de leur étreinte. "Reste avec moi encore un peu, Anthony," murmura-t-elle, ses doigts caressant doucement son dos. "Je veux que ce moment dure éternellement."

@Anthony Lewis

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nuit du nouvel an. « Bonjour à toi aussi... » Il lui disait bonjour et ce simple mot échangé avait une drôle de saveur. La saveur de la normalité dans un monde fantasmé. Il la laisse l’attirer davantage près d’elle. «Je n'ai aucune envie de quitter ce lit. Pas encore. » Un sourire amusé étire ses lèvres alors qu’il la laisse venir nicher son visage dans le creux de son cou, se laissant enivré par son parfum. «Tu n’es pas encore autorisée à le quitter non plus », souffle-t-il d’une voix rieuse au creux de son oreille pour que les choses soient bien claires. Il n’a aucune envie de mettre un terme à cet instant, leur moment. Il a envie de mettre le temps en suspens, de brandir son majeur en direction de chronos pour qu’il puisse les laisser ici, dans ce maintenant, encore un peu plus longtemps.

« Reste avec moi encore un peu, Anthony. Je veux que ce moment dure éternellement. » Il relève la tête pour pouvoir croiser son regard et interpréter au mieux cette demande qu’il partage. Un baiser déposé, volé sur sa peau et il resserre son étreinte pour rester tout près d’elle, tout contre elle, tout en veillant à ne pas l’écraser de tout son poids. « Je ne bouge pas d’ici, tu sais que c’est toi qui à un moment donné va devoir disparaître … » Voilà, c’est dit. Pas sur le ton de reproche mais juste un rappel de la vérité, leur réalité. Il dépose un baiser sur son épaule. « A moi, à nous de faire en sorte que les dernières heures soient parfaites … » Une voix rieuse alors qu’il roule sur le côté tout en l’invitant à venir se placer près de lui, sur lui, incapable de laisser le moindre centimètre la séparer. Les mains se posent sur ses côtes alors qu’il l’admire, l’observe… « Je t’ai toujours trouvé encore plus belle au petit matin … comme ça … », nue, sans le moindre apparat, sans la moindre arme pour charmer et séduire. Juste elle. Dans le plus simple appareil. Au naturel. Son regard capturait le sien. Son souffle volait le sien. Elle le séduisait. Elle le captivait. Sans même le savoir. Sans pouvoir contrôler son emprise sur lui.

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premier janvier

Juliet se blottit encore plus contre Anthony, savourant la chaleur de son étreinte. Ses mots la firent sourire, et elle se sentit rassurée par sa réticence à quitter le lit. Elle n'avait aucune envie de mettre fin à cet instant magique. Lorsqu'Anthony lui rappela la réalité de leur situation, elle acquiesça doucement. Elle savait que tôt ou tard, elle devrait retourner à sa propre vie, à ses responsabilités. Mais pour l'instant, elle voulait simplement se perdre dans le regard profond de son amant, dans le monde qu'ils avaient recréé pour eux-mêmes. Le baiser sur son épaule la fit frissonner, et elle se laissa glisser à côté de lui, leurs corps encore nus se touchant doucement. Ses mots doux la firent rougir légèrement, et elle posa sa main sur sa poitrine, sentant les battements réguliers de son cœur "Je te trouve toujours aussi irrésistible, Anthony,"  murmura-t-elle, son regard se perdant dans le sien. "C'est comme si le temps n'avait pas d'emprise sur toi, comme si tu étais figé dans la perfection." Elle se pencha pour l'embrasser tendrement, voulant capturer chaque instant de cette étreinte passionnée avant qu'ils ne soient inévitablement forcés de se séparer. Pour l'instant, ils étaient ensemble, et c'était tout ce qui comptait. Alors qu'ils se perdaient l'un dans l'autre, que leurs lèvres se cherchaient avec désir, Juliet commença doucement à retrouver contact avec la réalité. La douceur de l'étreinte d'Anthony l'avait emportée dans un monde de passion et d'oubli, mais elle savait que tôt ou tard, elle devrait revenir à sa vie, à ses responsabilités.

Le baiser se brisa doucement, et elle se blottit contre lui, son visage enfoui dans le creux de son cou. Elle sentait son cœur battre, son souffle calme et régulier. La dualité en elle devenait de plus en plus difficile à gérer. D'un côté, il y avait cet amour brûlant, cette passion dévorante qu'elle ressentait pour Anthony, et de l'autre, il y avait sa vie normale, Alexander, sa famille, ses obligations. Elle avait réussi à maintenir ces deux mondes séparés jusqu'à présent, mais chaque retrouvaille devenait de plus en plus intense, de plus en plus difficile à quitter. Juliet inspira profondément, tentant de chasser ces pensées de son esprit. Elle savait que leur moment ensemble touchait à sa fin, et elle devait se préparer à retourner à sa vie normale. Elle releva la tête pour croiser le regard d'Anthony, un sourire doux aux lèvres. "Je vais devoir y aller bientôt," murmura-t-elle, caressant tendrement son visage du bout des doigts. "Ma famille m'attend, et j'ai des responsabilités que je ne peux pas ignorer." Le repas avec leurs familles du premier janvier. Elle déposa un baiser sur ses lèvres avec tendresse, puis se redressa pour se lever du lit. Elle commença à chercher ses vêtements éparpillés dans la pièce, essayant de retrouver un semblant de normalité alors qu'elle se préparait mentalement à retourner à sa vie de tous les jours.

@Anthony Lewis

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nuit du nouvel an. « Je te trouve toujours aussi irrésistible, Anthony. C'est comme si le temps n'avait pas d'emprise sur toi, comme si tu étais figé dans la perfection. » « Rien que ça ? » réplique-t-il d’une voix rieuse avant de laisser l’embrasser avec tendresse. L’étreinte silencieuse était devenu un rituel. L’étape ultime avant une séparation. La séparation. Encore et toujours. Elle retrouverait sa vie privée, sa vie de famille, son époux, ses responsabilités alors qu’il irait faire un tour avec son chien et son cadet en prétendant être le maître de sa vie alors qu’au fond, il ne maitrise rien du tout et est même la source de chaos dans la vie d’autres.
« Je vais devoir y aller bientôt », il tourne doucement la tête pour déposer un baiser baiser le bout de ses doigts, posant sa main sur la sienne. Sa manière de dire « je sais ». « Ma famille m'attend, et j'ai des responsabilités que je ne peux pas ignorer. » Il la libère de son emprise et se redresse sur ses coudes pour la suivre du regard à la recherche des vêtements éparpillés sur le sol, vestiges de cette passion. Un sourire amusé se dessine sur ses lèvres alors qu’il se lève de son lit pour venir se placer derrière elle et enrouler ses bras autour de sa taille, enfouissant le nez dans le creux de son cou. Ses mains viennent se poser sur les siennes pour lui faire lâcher les quelques vêtements trouvés. « Et si tu prenais le temps de prendre une douche … m’accompagner sous la douche … » Il se colle davantage contre elle, les mains venant se faire aventurières et curieuses sur la peau de celle qui animait son palpitant. « Et, promis après je te libère … et te laisse retourner à tes occupations … », une main se pose sur sa joue pour lui faire doucement tourner la tête dans sa direction et lui voler un baiser qui était la promesse de ce qu’il lui réserverait sous le jet d’eau chaude.

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premier janvier

Juliet chercha ses affaires éparpiller dans la pièce, elle n'avait nullement envie de s'en aller. Pourtant, elle faisait ce qu'elle avait toujours fait, obéir aux siens. Lorsqu'il vint se placer derrière elle et l'enlaça, elle se sentit enveloppée par sa présence rassurante. Ses mains parcourant sa peau la faisaient frissonner, et elle savait qu'elle ne pouvait pas résister longtemps à ses avances. Son invitation à la rejoindre sous la douche était tentante, et elle ne pouvait pas nier qu'elle en avait envie. "Une douche avec toi, ça ne se refuse pas," répondit-elle d'un ton taquin, se laissant emporter par le baiser passionné qu'il lui vola. Elle savait que c'était une manière de prolonger leur intimité, et elle était tout à fait d'accord pour cela.



@Anthony Lewis

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nuit du nouvel an.

Il est dans l’encadrement de la porte quand elle semble avoir rassemblé ses affaires et s’apprête à partir. Une fois de plus. Quand elle passe devant lui, il esquisse un sourire amusé. Elle a revêtu sa tenue de la veille alors qu’il a simplement enroulé une serviette autour de sa taille et que quelques perles d’eau tombent de ses boucles brunes. Sa main vient saisir son poignet pour la stopper dans sa course et il l’attire de nouveau vers lui, posant une main sur sa joue pour caresser avec tendresse sa joue et plonger son regard dans le sien. « Passe une bonne journée », souffle-t-il contre ses lèvres dans un soupir alors que son pouce caresse doucement sa joue. Un chaste baiser sur la commissure de ses lèvres. « A bientôt » ajoute-t-il en lui décochant un clin d’œil sans vraiment savoir s’il y aura une première fois. Rien est sûr entre eux. Jamais. Il suffit de ne plus se voir puis de se revoir pour que tout se chamboule. Ils ne maitrisent rien. Et pourtant, ils aiment se perdre. « Allez, hop ! je ne voudrais pas te mettre en retard … », qu’il dit en désignant d’un signe de tête la porte d’entrée. Son cœur se serre. Elle part. Elle rejoint cette vie. Cette autre vie. La sienne. La vraie vie. Le vrai mari.

La silhouette disparaît. La porte se referme.
D’ici quelques minutes, il aura repris contact avec la réalité et se sentira horriblement naif, idiot … et pourtant toujours autant attiré par elle. Lui, le moustique. Elle, la lumière.